#tahiti

  • Un dictionnaire franco-tahitien du nucléaire en #Polynésie

    Trente ans d’#essais_nucléaires français en Polynésie ont laissé des traces profondes dans l’environnement et dans la société. En s’appuyant sur de récentes déclassifications d’#archives, l’historien Renaud Meltz en retrace l’#histoire à travers un dictionnaire franco-tahitien mis en ligne début 2025.

    En 1964, le Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) ouvre à Papeete. Pourquoi la France fait-elle le choix de rapatrier ses essais nucléaires en Polynésie après les premiers essais dans le Sahara ?
    Renaud Meltz1 Dès 1961, un an après les premiers essais nucléaires et alors que la guerre d’Algérie s’oriente vers la négociation de l’indépendance, la France cherche deux sites de secours pour remplacer ceux de Reggane (pour les essais atmosphériques) et In Ecker (pour les souterrains) dans le Sahara. Après avoir abandonné la piste d’essais en métropole, notamment en Corse, en raison d’oppositions locales, l’État fait le choix de la Polynésie, qu’il avait déjà considéré en 1957. L’Algérie lui avait alors été préférée pour sa proximité géographique avec l’Hexagone et l’impossibilité logistique de rallier Papeete par vol direct ou avec escale sur un territoire français.

    La Polynésie est finalement retenue pour trois raisons. Tout d’abord, son isolement géographique à l’égard de pays étrangers, en particulier les atolls de Fangataufa et Moruroa, dans l’archipel des Tuamotu, en comparaison de La Réunion ou de la Nouvelle-Calédonie, respectivement proches de l’Afrique et de l’Australie. Ensuite, pour des raisons géopolitiques. Le général de Gaulle, alors président de la République, n’est pas mécontent de replanter, via le #CEP, le drapeau français dans un Pacifique vu comme un lac anglo-américain. Conçu comme projet industriel modernisateur d’un des rares territoires ultramarins qui n’a pas choisi l’indépendance, le CEP est l’occasion de développer l’économie de l’archipel pour le rattacher à la France.

    Enfin, le choix de la Polynésie n’est pas exempt d’un exotisme implicite, particulièrement visible dans les brochures d’information que l’armée distribue à ses troupes : toutes contiennent des représentations aussi bien des paysages balnéaires que des vahinés, ravivant l’imaginaire de la Polynésienne lascive et sexuellement disponible aux hommes blancs.

    Comment la population locale accueille-t-elle le CEP et ces premiers essais nucléaires ?
    R. M. Placés devant la politique étatique du fait accompli, les élus polynésiens parviennent à obtenir des compensations du général de Gaulle. Après une première phase de doute, marquée par des protestations officielles scientifiquement fondées et des pétitions de femmes, le boom économique qu’engendre le CEP éteint les contestations au temps des essais aériens, pourtant les plus polluants. En effet, les emplois au CEP étant nettement plus rémunérateurs que toute autre activité salariée dans l’archipel, c’est l’ensemble de la société polynésienne qui se mobilise pour bénéficier du Centre, aussi bien pour ses salaires que pour les effets de ruissellement qu’il génère, comme les nombreuses constructions immobilières pour loger ses cadres militaires ou civils. Sur une population de 80 000 habitants dans les années 1960, on estime à 10 000 le nombre de Polynésiens ayant directement travaillé pour le CEP au cours des trois décennies d’essais.

    Les choses changent à la fin des années 1970, avec l’essor du Front de libération de la Polynésie. Le CEP devient alors la pierre de touche des indépendantistes qui, par-delà les inquiétudes sanitaires, l’accusent de déraciner la population, de la rendre consumériste et de l’arracher à ses pratiques traditionnelles. À ce moment, la société polynésienne et la vie politique se polarisent – pour ou contre le CEP.

    Au-delà de la Polynésie, les essais nucléaires français dans le Pacifique ont des répercussions internationales.
    R. M. En effet, car si les États-Unis et le Royaume-Uni soutiennent la France, les pays voisins de la Polynésie estiment au contraire le Pacifique saturé d’essais nucléaires. L’Australie et la Nouvelle-Zélande appellent ainsi à dénucléariser cet océan à travers le traité de Rarotonga, en 1985, que la France considère comme une attaque à son égard. Dans le même temps, les nouvelles nations du Pacifique, à commencer par les Fidji, portent leurs propres revendications à partir des années 1980-1990 contre le colonialisme nucléaire français, à travers un répertoire d’actions proprement polynésien (festivals, danses, chants, etc.) qui contribue à diffuser l’information sur le nucléaire.

    Aux États riverains s’ajoutent, à partir des années 1970, les ONG – notamment Greenpeace, qui mène des campagnes en mer pour rendre visible le combat contre les essais nucléaires. La réponse française à leur endroit va jusqu’à l’attentat, en juillet 1985, dans le port d’Auckland, contre le Rainbow Warrior, un navire de Greenpeace, qui coûte la vie à un membre de l’équipage et constitue le premier acte terroriste sur le sol néo-zélandais.

    De plus en plus mal vue dans le Pacifique, la France tente de jouer la carte de la diplomatie scientifique auprès des gouvernements voisins, en fournissant son expertise scientifique et technologique dans la mesure des retombées radioactives. Force est de constater que cette stratégie rate sa cible. Lorsque Jacques Chirac décide en 1995 d’une dernière campagne d’essais nucléaires, on observe une coagulation de l’opinion publique mondiale hostile à cette décision.

    Presque trente ans après les derniers essais, peut-on aujourd’hui estimer l’impact environnemental et sanitaire des 193 essais nucléaires à Fangataufa et Moruroa ?
    R. M. Au niveau sanitaire, malgré la communication lénifiante des autorités militaires et des mesures de contrôle préalables, on observe un échec du gouvernement du risque dès le premier tir, le 2 juillet 1966, à Moruroa. Alors que la fenêtre météo pour cet essai atmosphérique se dégrade, l’armée maintient le tir et, une fois les retombées avérées sur les Gambier, refuse de distribuer des solutions d’iode ou d’évacuer de manière curative les 500 habitants et les quelques dizaines de civils et militaires qui se trouvent à Mangareva.

    En d’autres termes, sous prétexte de ne pas alarmer la population, on laisse délibérément des gens – dont des enfants – se faire arroser par le nuage radioactif, au risque de dépasser les seuils prévus, afin d’éviter une remise en cause des essais nucléaires, voire de la présence française en Polynésie. D’autres incidents du même acabit se produisent lors de tirs suivants, notamment à #Tureia, l’atoll peuplé le plus proche de #Moruroa. À chaque fois, l’armée dissimule les retombées pour ne pas compromettre la poursuite des essais nucléaires.

    De leur côté, les conséquences environnementales sont de deux ordres. D’une part, les conséquences directes des essais nucléaires, qui voient la contamination par les radionucléides des eaux des lagons des sites, la disparition d’une espèce d’oiseau endémique sur un atoll, malgré le projet d’un retour au statu quo ante, et la fragilisation par les tirs souterrains du socle de Moruroa, dont l’effondrement pourrait créer un tsunami susceptible d’engloutir Tureia. D’autre part, les conséquences indirectes liées au CEP, qui a agrandi le port de Papeete, stimulé le boom immobilier sur les pentes du volcan de Tahiti et le développement de l’automobile… Autant d’activités qui ont conduit à la dégradation de la qualité de l’eau du lagon aussi à Tahiti.

    Vous rapportez tous ces éléments dans un dictionnaire historique en français et en tahitien. Pourquoi le publier maintenant ? Et pourquoi sous cette forme ?
    R. M. L’histoire du CEP s’est longtemps heurtée à la non-communicabilité de ses archives régaliennes, car l’État jugeait qu’elles contenaient un certain nombre de documents proliférants, c’est-à-dire susceptibles d’amener à la prolifération des essais nucléaires, alors que la France a signé en 1998 le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. C’est seulement en juillet 2021 que le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé la déclassification des archives, hors sources proliférantes. Dès lors a pu s’écrire l’histoire du CEP.

    Par-delà nos publications scientifiques, nous avons choisi de raconter cette histoire sous la forme d’un dictionnaire bilingue en mettant en ligne, au fil de l’eau, des notices rédigées par des spécialistes de plusieurs disciplines. Du fait de son statut, la Polynésie française peut adapter les programmes scolaires et enseigner le fait nucléaire. Alors qu’il existe peu d’ouvrages spécialisés sur la question et que le livre imprimé demeure un bien peu accessible dans les archipels, un dictionnaire sous forme numérique, conciliant exigence scientifique et clarté pédagogique, nous paraissait la formule la plus à même de toucher les jeunes, tout en nourrissant la communauté scientifique internationale.

    D’autre part, à la requête des autorités locales et des associations d’anciens travailleurs du nucléaire, nous avons traduit l’ensemble des notices, et nous le faisons désormais en lien avec l’Académie tahitienne, de façon à proposer la première ressource savante sur le nucléaire en tahitien et un nouveau corpus de littérature scientifique susceptible d’être étudié dans les filières de langues polynésiennes.

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-dictionnaire-franco-tahitien-du-nucleaire-en-polynesie
    #Tahiti #dictionnaire #nucléaire

  • #Nucléaire en #Polynésie : en quête de vérité

    Sous la présidence du général de Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion nucléaire convoitée depuis le début de la Ve République. À quel prix ?
    Les 193 essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 en Polynésie, dans les atolls de Fangataufa et Mururoa, ont bouleversé l’existence des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs, le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora.
    Depuis les hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu jusqu’aux conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques, ce film lève le voile sur une période de l’histoire polynésienne et postcoloniale française longtemps demeurée sous le signe du secret.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/67435_0
    #film #documentaire #film_documentaire
    #France #Polynésie_française #De_Gaulle #essais_nucléaires #dissuasion_nucléaire #Pacifique #DOM-TOM #surveillance #Centre_d'expérimentation_du_Pacifique (#CEP) #Tahiti #Moruroa #Fangataufa #Hao #tourisme #modernisation #Commissariat_de_l'énergie_atomique (#CEA) #bombe_atomique #Archipel_des_Gambier #contamination #Général_Thiry #comité_d'indemnisation_des_victimes_des_essais_militaires (#CIVEM) #santé #déchets_nucléaires #indemnisation

  • Mirages de la carte

    Lorsque les troupes françaises débarquèrent à Alger en 1830, le territoire qui s’étendait devant eux leur était à peu près inconnu. Quelques récits de voyageurs, les traités des géographes antiques : le bagage était mince. La #conquête allait commencer, mais aucun Français ne savait ce qu’était l’Algérie. Quelles étaient ses limites, à l’est et à l’ouest, en direction de la Tunisie et du Maroc ? Fallait-il se contenter d’occuper une bande de terre côtière ou pénétrer en direction du mystérieux Sahara ? Comment établir des frontières, dans les confins traversés par des populations nomades ? Et, dans l’immédiat, sur quelles cartes s’appuyer pour assurer le contrôle du territoire, identifier les populations locales et nommer les régions occupées ?
    Mirages de la carte renouvelle en profondeur l’histoire de la conquête de l’Algérie, en suivant au plus près les travaux des géographes et des cartographes chargés d’arpenter ce territoire et d’en tracer les contours dans le sillage de l’#armée. Hélène Blais montre que la #géographie_coloniale sert à prendre #possession d’un territoire, aussi bien militairement que symboliquement, mais qu’elle ne se réduit pas à imposer une #domination. En nous conviant à l’#invention de l’#Algérie_coloniale, à la croisée des pratiques savantes et des ambitions impériales, ce livre original et novateur démontre brillamment comment l’#histoire_des_savoirs peut renouveler celle des #empires_coloniaux.


    https://www.fayard.fr/histoire/mirages-de-la-carte-9782213677620

    #livre #histoire #cartographie #France #Algérie #colonisation

    ping @reka @albertocampiphoto @karine4

    • Voyages au Grand Océan. Géographies du #Pacifique et colonisation, 1815-1845

      Pour avoir été dédiés à la #découverte et à la #science, les #grands_voyages de découverte autour du monde du XVIIIe siècle ont acquis un immense prestige. Au lendemain des guerres napoléoniennes, la #Marine_française tente de renouer avec cette tradition. De grands marins comme #Freycinet, #Dumont_d'Urville ou #Dupetit-Thouars partent alors sur les traces de Bougainville et de Lapérouse. Le monde a cependant changé. De 1815 à 1845, les ambitions coloniales renaissent. L’#océan_Pacifique, qui reste un réservoir de mythes et de rêves pour les Européens, devient simultanément un terrain de #convoitise. Il faut répondre à la fois aux normes modernes de précision et aux impératifs géostratégiques qui se modèlent dans cette partie du monde. En 1842, la mainmise française sur les archipels des #Marquises et de #Tahiti donne aux reconnaissances géographiques une orientation coloniale soudain explicite.
      C’est l’histoire encore méconnue de ces #voyages_océaniens, où les visées impérialistes se mêlent aux objectifs scientifiques, qui est ici racontée. Quels étaient les objectifs politiques et les visées scientifiques de ces #explorations ? Que faisaient au juste les voyageurs sur le terrain ? Quel nouveaux savoirs géographiques ont-ils élaboré ? Quel usage a-t-on fait des informations rapportées ?
      Hélène Blais montre comment la curiosité géographique et les ambitions coloniales s’articulent de façon inattendue et parfois ambiguë. Les marins comblent les blancs de la carte, donnant ainsi naissance à des géographies du Pacifique qui se distinguent pas leurs usages et leur réception. Mais au-delà, ces voyages au Grand Océan font apparaître, à travers le choix des échelles et les découpages internes, les différents facteurs qui président à l’invention d’un territoire dans un contexte d’#expansion_coloniale.


      http://cths.fr/ed/edition.php?id=601
      #océans #mers #mer #océan

  • Major du bac en Polynésie, elle n’a rien pour l’année prochaine
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/07/07/97001-20180707FILWWW00071-major-du-bac-en-polynesie-elle-n-a-rien-pour-l-an

    Il y a ceux qui se contente d’avoir le bac, ceux qui sont aux rattrapages, ceux qui visent les mentions ou même l’exploit comme cette jeune polynésienne. Avec 20,32 de moyenne générale au baccalauréat elle est la major de l’archipel, une récompense ultime qui se solde par une triste conclusion : elle n’a toujours pas d’établissement pour l’accueillir l’année prochaine en métropole. Elle a été refusée partout à Paris et reste sur liste d’attente dans le lycée toulousain Pierre-de-Fermat pour une classe préparatoire d’ingénieurs.

    « Je trouve ça aberrant. Je ne suis pas la seule dans ce cas : il y a beaucoup de bons élèves qui subissent le fait d’être à Tahiti. Les grandes prépas nous ont laissés de côté, nous les îles d’Outre-mer. On devrait nous laisser notre chance », explique Ranitea Gobrait. Comme elle, plusieurs de ses amies n’ont pas été admise dans l’hexagone avec des moyennes au dessus de 18 au bac. 

    Pour Valérie Faua, directrice du lycée privé La Mennais, « on est forcé de constater qu’être en Polynésie française, ça peut défavoriser les élèves qui demandent des formations bien particulières (..) cette année, avec Parcoursup, ça a été un peu plus flagrant : avec APB, il y avait moins de cas comme ceux-là », affirme-t-elle.


    Photo : http://dom-tom.niooz.fr/ranitea-gobrait-la-collectionneuse-de-20-20-26129055.shtml
    Une lycéenne qui excelle dans tous les domaines
    Pourtant Ranitea se sent tout à fait prête à quitter le Pacifique sud : elle a déjà passé un an en Chine, entre sa Première et sa Terminale, et parle désormais couramment le mandarin. Cette césure dans une éducation entièrement passée dans les établissements catholiques de Tahiti l’a transformée : « La mentalité orientale est plus tournée vers le respect », estime-t-elle. « Ca m’a fait gagner en maturité et en autonomie, j’ai appris sur le partage, et l’humilité ».

    Avec des 20 sur 20 à toutes les matières sauf 15 en TPE, 18 en sport, 17 en SVT et 18 à l’écrit et 19 à l’oral en français, la jeune lycéenne est très ambitieuse : « Elle veut toujours être la meilleure à l’école comme dans le sport : elle veut améliorer ses performances, et en même temps elle est humble et discrète, elle est très réservée », raconte sa mère, Georgette Bryant.

    Car en plus d’avoir une moyenne exceptionnelle au bac, elle est aussi championne de Polynésie du 800 mètres nage libre. Elle nage deux heures tous les soirs, du lundi au jeudi, et affectionne les longues distances. « J’emporte mes devoirs à la piscine », précise-t-elle.

    Avec tous les atouts en poche pour réussir dans la vie, la jeune polynésienne qui rêve de métropole « ne sais pas quel métier faire, mais j’aime les maths : j’aime le fait de ne jamais abandonner quand on a des blocages ».

    #parcoursup #université #sélection #france #Polynésie #éducation #universités #parcours_sup #algorithme #enseignement_supérieur #étudiants #discrimination #Tahiti #grandes_ecoles

  • #Gauguin, peintre en transit
    http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2016/06/04/gauguin-peintre-en-transit/#xtor=RSS-32280322

    « Veux-tu que je te dise, gémir n’est pas de mise, aux Marquises ». Sauf pour le peintre Paul Gauguin qui y meurt dans la misère en 1903. Les dernières années de sa vie sont évoquées dans l’album Gauguin, l’autre monde de … Continuer la lecture →

    #Bande_dessinée #Biographie #Fabrizio_Dori #l'autre_monde

  • #Tahiti subit la double peine des essais nucléaires
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210216/tahiti-subit-la-double-peine-des-essais-nucleaires

    François Hollande se rend à Tahiti le 22 février. Cinquante ans après le premier essai #nucléaire, en 1966, la #Polynésie française en paye toujours les conséquences sociales et environnementales. Et tout ce que la #France peut faire, « c’est donner un peu d’argent pour conforter encore plus le système de dépendance ».

  • Prison au bord de l’implosion | Les Nouvelles de Tahiti
    http://www.lesnouvelles.pf/article/affaires/prison-au-bord-de-l%E2%80%99implosion

    La prison de Nuutania est un exemple. L’exemple de ce qu’une prison ne devrait plus être au début du XXIe siècle. Souvent citée dans les articles de la presse métropolitaine traitant de la surpopulation carcérale, elle a été qualifiée l’année dernière de “geôle sous les tropiques” par un journaliste de l’Express. Ce journaliste reprennait les propos de l’avocat parisien Me Szpiner (conseil notamment d’Émile Vernaudon) pour qui “la prison de Tahiti est la honte de la République”. Pour d’autres observateurs, Nuutania porte tout simplement “le bonnet d’âne”, avec jusqu’à trois détenus par place. Car si deux établissements pénitentiaires sur trois sont en surpopulation aujourd’hui, à Nuutania, cette surpopulation dans les bâtiments des hommes est en moyenne de 285% (seules 7% des prisons ont une densité de 200%).

    #prison #surpopulation #Tahiti

    • Au quartier “centre de détention” du centre pénitentiaire de Faa’a - Nuutania un taux jamais atteint : 414,75 % au 1er août 2011. Soit 253 personnes détenues dans 61 places de prison......