• Pascal Picq : « Le bipède humain a besoin de marcher et de parler pour penser, pour créer » - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/12/28/pascal-picq-le-bipede-humain-a-besoin-de-marcher-et-de-parler-pour-penser

    Si la société et ses « brigades des mœurs » ne sont plus aussi répressives, les femmes savent à quel point il reste dangereux de se promener seule. Dans les questions qui touchent à l’égalité des femmes et des hommes, il est rare que celle de la liberté de marcher en ville ou dans les campagnes soit évoquée ; c’est pourtant bien la plus fondamentale ! La société change, mais les promesses faites aux femmes sont rarement tenues. On pourrait même dire que c’est au travers de la question de la marche que se mesure l’ampleur des entraves séculaires qui s’imposent à elles : les pieds bandés des petites Chinoises, les kimonos étroits et les petits pas des geishas, l’obligation de prendre de l’embonpoint, les colliers des femmes girafes, les lourds anneaux aux chevilles, les crinolines, les chaussures et les coiffures extravagantes… les corsets ! Comme s’il fallait empêcher, contraindre la liberté de la marche, de la démarche des femmes extrêmement troublante.

    #liberté #corps #marche #talons #sexisme

  • Les Pays baltes, nouvelle base arrière des opposants au Kremlin

    A Tallinn, Vilnius ou Riga, plusieurs dizaines d’opposants russes ont élu domicile. « Ici, on peut être soi-même. Réaliser ses rêves »

    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/23/pays-baltes-nouvelle-base-arriere-opposants-kremlin

    Alexandre Lévy, Tallinn
    Publié vendredi 23 décembre 2016 à 19:43.

    Les Pays baltes, nouvelle base arrière des opposants au Kremlin

    Plutôt que Londres ou Paris, ces Russes en bisbille avec le pouvoir préfèrent s’installer à Tallinn, Vilnius et Riga. Ils y sont accueillis à bras ouverts et rêvent d’une Russie sans Vladimir Poutine

    Elle donne rendez-vous au café Grenka, en bordure d’une large avenue de Tallinn, la capitale estonienne, persuadée que son interlocuteur appréciera ce choix. Comme beaucoup de ses compatriotes, Evguénia Tchirikova a toujours cru que la langue de Pouchkine a piqué ce vocable aux Français pour désigner les tartines de pain perdu. Mais il se trouve que grenka est un mot typiquement russe – tout comme le menu qu’affiche le bistrot. Evguénia accuse le coup avant de se reprendre : « Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai choisi ce pays. Nous sommes entourés d’Estoniens, mais nous parlons russe sans que personne ne nous regarde de travers », dit cette femme aux yeux riants.

    Agée de 40 ans, cette Moscovite en a pourtant vu des vertes et des pas mûrs. Militante écologiste, elle a engagé un bras de fer désespéré avec les autorités russes pour essayer d’arrêter la construction de l’autoroute reliant Moscou à Saint-Pétersbourg au détriment de la forêt de Khimki. Proche de l’opposition, amie de « Boria » (Boris Nemtsov) assassiné en 2015, Evguénia Tchirikova a décidé quelques semaines après sa mort de claquer la porte de cette Russie-là. « Parce que je voulais continuer mon travail. Et, accessoirement, rester en vie aussi » , témoigne-t-elle. Aujourd’hui, elle coordonne depuis Tallinn l’activité d’un portail participatif sur l’écologie en Russie et apprend assidûment l’estonien.

    Question de proximité

    Elle n’est pas la seule à avoir fait ce choix. Mais plutôt que de s’envoler vers Paris, Londres ou Genève, ces nouveaux exilés russes ont choisi de s’installer juste de l’autre côté de la frontière, dans les Pays baltes. « La question de la proximité est essentielle, je veux rester proche de la Russie, notamment pour pouvoir y retourner lorsque ce sera possible », explique Evguénia. A cela s’ajoutent d’autres considérations pratiques : le coût de la vie, la langue, une culture similaire et un passé commun. « Les Baltes comprennent mieux que personne le caractère répressif et arbitraire du régime de Poutine. Parce qu’ils se souviennent de l’occupation soviétique, des descentes nocturnes du KGB et de ces personnes qui disparaissaient du jour au lendemain » , poursuit-elle.

    Ainsi à Tallinn, Vilnius et Riga ils seraient plusieurs dizaines comme Evguénia Tchirikova à avoir trouvé un refuge mais aussi une base arrière pour leurs activités politiques. Ils sont journalistes, lanceurs d’alertes, militants mais aussi hommes d’affaires qui ont voulu échapper à un système corrompu et népotiste. En Lettonie et en Estonie, ces Russes bénéficient de permis de résidence délivrés avec une certaine bienveillance ; en Lituanie ils sont accueillis au titre de l’asile, un geste pleinement assumé par les autorités de Vilnius qui ont même encouragé la tenue, en mars 2016, d’un forum de l’opposition russe dans le pays.

    « En Russie, on ne nous laissera jamais travailler »

    Konstantin Roubakhine, parti en catastrophe de Russie pour éviter d’être incarcéré, y vit depuis 2014. « La Lituanie ? On y parle russe, mais c’est la seule similitude avec la Russie » , dit-il. Originaire de Voronej, au sud du pays, son histoire pourrait être une copie carbone de celle d’Evguenia : il s’oppose à la construction d’une mine de cuivre et de nickel sur le territoire d’une réserve naturelle de la région et s’attire ainsi les foudres des autorités locales.

    Dans la Lettonie voisine, la plus russophone des républiques baltes, les exilés de fraîche date sont également légion : en 2014, c’est toute la rédaction du site d’opposition Meduza qui a décidé de s’installer à Riga. « Parce que nous avons réalisé qu’en Russie on ne nous laissera jamais travailler », estime sa rédactrice en chef Galina Timchenko.

    Contrepoids à la propagande du Kremlin

    Pour la plupart de ces « nouveaux dissidents » l’année 2014 – celle de l’annexion de la Crimée – a été effectivement le point de non-retour. Deux ans plus tard, ils rêvent toujours d’une Russie sans Poutine et se voient comme un Contrepoids à la propagande du Kremlin. Ils se révèlent aussi d’excellents ambassadeurs pour leurs pays d’accueil ; ils louent l’hospitalité et la bienveillance de leurs hôtes baltes, et surtout, envient leur liberté.

    « Ici, on peut être soi-même. Réaliser ses rêves » , estime Evguénia Tchirikova. Ses compatriotes de la minorité russe du pays se plaignent, eux, d’être traités de citoyens de seconde zone. « Mais il leur suffirait de vivre ne serait qu’une journée en Russie pour réaliser la chance qu’ils ont d’être ici » , dit-elle.

    Liberté dans l’UE

    Résidant dans les Pays baltes à moindres frais, ces exilés s’exaltent aussi de partager le destin d’une Union européenne dans laquelle ils circulent librement et qui est, surtout, sensible à leur message. Ainsi, depuis qu’il vit à Vilnius, Konstantin Roubakhine n’a de cesse de sillonner le Vieux Continent pour sensibiliser le public à son combat. Il a aussi saisi le Parquet suisse, lui demandant d’enquêter sur les ramifications internationales des sociétés d’extraction de métaux à Voronej.

    Evguénia Tchirikova, quant à elle, revient de Paris, où elle a été entendue par la justice dans le cadre de l’enquête sur le rôle joué par la filiale d’une grande société française dans l’affaire de Khimki. Elle est soutenue par une association de « défense des citoyens contre les crimes économiques », Sherpa, et l’avocat William Bourdon. « Tout cela ne serait jamais arrivé si j’étais restée à Moscou » , dit-elle.

    #Europe #Russie #Lettonie #Lituanie #Estonie #pays_baltes #Moscou #exilés #russe #Tallinn #Vilnius #Riga. #Poutine

  • Les Inrocks - « Dernier tango à Paris » : Bertolucci reconnaît avoir planifié le viol de la comédienne Maria Schneider
    http://www.lesinrocks.com/2016/12/04/cinema/dernier-tango-a-paris-bertolucci-reconnait-organise-viol-de-comedienne-m

    L’actrice américaine Jessica Chastain a réagi à cette nouvelle en s’indignant profondément : « Pour tous ceux qui adorent ce film, vous regardez une jeune femme de 19 ans en train de se faire violer par un vieil homme de 48 ans. Le réalisateur a planifié ce viol.Cela me rend malade. »

    #culture_du_viol

    • in light of what is happening with bernardo bertolucci and marlon brando i wanted to remind people that alejandro jodorowsky (most famous for making the holy mountain) directed himself as the lead in el topo, a movie where his character rapes a woman and it was not simulated. in his book he describes finding out that actress mara lorenzio had extreme difficulties with mental health including past institutionalizations and was dependent on drugs before deciding to cast her. he then describes how on one day of the shoot he got her to exert herself until she was weak and then he rolled the camera and, in his own words, “I really…I really…I really raped her. And she screamed”.

      he tried to backpedal later in the exact same way that bertolucci has, saying that because she knew there would be a rape scene in the movie the act itself was consensual. jodorowsky is still seen as a cinematic god to many and has suffered no fallout despite the fact that his book revealing all of this came out almost nine years ago. we cannot accept that. we cannot let men off the hook for brutalizing and taking advantage of women in the name of their art.

      http://spankjonze.tumblr.com/post/154094743568/in-light-of-what-is-happening-with-bernardo

      #grand_homme #domination_masculine

    • Il me semble qu’il y a là un vrai problème de représentation. Est-ce qu’une scène de viol est indispensable ? C’est étonnant pour moi de voir que dans le dernier film d’Asghar Farhadi, le Client , dont le thème central est donc le viol du personnage féminin principal, ce soit précisément la seule chose que l’on ne voit pas, et, croyez-moi, le film ne manque pas de force.

      Il y a une vraie complaisance sur cette question de la représentation. Un autre exemple, pas un article de presse à propos de la prostitution sans une illustration qui est systématiquement du côté du racolage. Et quand on en fait la remarque les photographes répondent de façon systématique qu’il faut bien... Ben en fait non, il me semble justement que si on doit photographier la prostitution on peut très bien faire quelque chose comme ça :

      Et tout de suite nettement moins glamour

    • Pour Jodorowsky à chaque fois que je tombe sur des propos de lui il prend la peine de valoriser et normaliser le viol, les agressions sexuels, les rapport de domination sur les femmes. Par exemple à la fin du docu sur Dune, il dit de mémoire « une histoire c’est comme une mariée, il faut la violer le soir des noces sinon Ca n’est pas aussi bon. »

      Ici il déclare « une actrice, si elle couche avec son metteur en scène, c’est mieux pour l’art ! »
      http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/tout-et-son-contraire/alejandro-jodorowsky-une-actrice-si-elle-couche-avec-son-metteur-en-sce

      Cette phrase me laisse songeuse sur le nombre de viols et d’agressions contre ses actrices qu’à du commetre cet homme.

      Il se rapproche aussi des grands hommes du cinéma misogyne comme Refn parcequ’entre ennemis déclaré des femmes on se reconnais et on fraternise http://www.telerama.fr/cinema/alejandro-jodorowsky-et-nicolas-winding-refn,59630.php

      J’imagine qu’on peu defendre Jodorowsky en prétendant qu’il cherche le scandal, mais ces phrases ne font pas scandal en patriarchie, elles servent juste à la posture pseudo rebel de ce mec, et elles sont l’expression de l’autorisation de maltraitance contre les dominees que le patriarcat donne aux « grands hommes ». Dans le docu sur Dune on peu voire aussi à quel point ce mec utilise les autres, jusqu’à son fils qu’il déscolarise pour ses lubies artistiques. Mais j’ai toujours eu à faire a des reactions de compréhension vis a vis de cet homme. « Jodorowsky il est comme ça » et c’est tout. Puisque l’art pondu par les grands hommes est au dessus de tout, surtout au dessus des femmes et des enfants. Et je rappel que ces propos misogyne et pro viol sont tenus lors d’interview et pas dans ses films.

      Ça lui arrive aussi de collaborer avec sa compagne et de tenir des propos essentialistes sur les femmes, les hommes et leur complémentarité. Je remarque qu’ici encor il collabore avec une femme avec qui il couche.

      A. J. : Dans les thèmes, l’exposition évoque aussi la relation entre l’homme et la femme. On fait une expérience que le monde a perdu : la relation complémentaire dans une œuvre, d’un homme et une femme.

      http://laregledujeu.org/2014/06/10/17190/entretien-croise-alejandro-jodorowsky-et-pascale-montandon-
      #complementarité mon cul. A voire la photo du couple on peu admirer que sa vieillesse et la jeunesse de sa partenaire doit faire partie de leur « complémentarité » et si elle a une beauté complémentaire de la laideur du bonhomme, ainsi que la notoriété de l’un face à celle de l’autre, je me demande lequel a l’intelligence complémentaire de la stupidité de l’autre.

      Et puis Jodorowsky aime bien la psychanalyse version Freud, il y trouvè son bonheur de patriarche et de grand homme. Ca le « guerie d’être soi » comme il dit ici :
      http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Interviews/Alexandro-Jodorowsky-Guerir-c-est-etre-soi

    • C’est en lien avec la phrase de Monique Wittig « Les lesbiennes ne sont pas des femmes » qui m’avait laissé dans l’expectative la première fois que je l’avais entendu. Les femmes qui ne sont pas sexuellement attractive pour les hommes cis-hétéros ne sont pas des femmes et la liste est longue - les vieilles, les grosses, les laides, les trop jeunes quant le mec est pas pedosexuel, les trop indépendantes et trop sure d’elles ne font pas beaucoup bander non plus, c’est pourquoi les hommes affectionnent les femmes plus jeunes qu’eux avec un salaire inférieur et tout ca.

      Et pour la question de l’amourrrrr, perso j’adore mon chat, et j’adore les patates et c’est pas pour autant que je vais traiter les patates comme mes égales.

      Un phallosophe comme Deleuze ne s’y trompe pas quant il parle de femmes et de chemisiers dans « D comme Désir »

      Vous pouvez dire, je désire une femme, je désire faire tel voyage, je désire ceci, cela. Et nous, on disait une chose très simple, vous ne désirez jamais quelqu’un ou quelque chose, vous désirez toujours un ensemble. Ce n’est pas compliqué. Et notre question, c’était, quelle est la nature des rapports entre des éléments, pour qu’il y ait désir, pour qu’ils deviennent désirables. Je vais dire, je ne désire pas une femme, j’ai honte de dire des choses comme ça, c’est Proust qui l’a dit, et c’est beau chez Proust, je ne désire pas une femme, je désire aussi un paysage qui est enveloppé dans cette femme, un paysage qu’au besoin je ne connais pas et que je pressens et tant que je n’aurai pas déroulé le paysage qu’elle enveloppe, je ne serai pas content, c’est à dire que mon désir ne sera pas abouti, mon désir restera insatisfait. Là, je prends un ensemble à deux termes, femme-paysage. Mais c’est tout à fait autre chose, quand une femme désire une robe, tel chemisier, c’est évident qu’elle ne désire pas telle robe, telle chemisier dans l’abstrait, elle le désire dans tout un contexte de vie à elle qu’elle va organiser, elle le désire non seulement en rapport avec un paysage mais avec des gens qui sont ses amis, ou avec des gens qui ne sont pas ses amis, ou avec sa profession etc. Je ne désire jamais quelque chose de tout seul.

      Les hommes désirent les femmes exactement comme ils désirent un chemisier et les femmes désirent seulement les chemisiers et les robes. Elles n’ont pas accès dans l’imaginaire de ce phallosophe à l’objectivation d’un homme par leur désir. Il n’y a pas d’homme-paysage et il n’y a pas de symétrie dans le désir car les femmes sont des paysages et non des êtres humains à part entière. Par contre ce phallosophe ne voie aucune difference entre une femme et un chemisier, du point de vue d’un homme, pour lui c’est le même désir « d’ensemble ».

    • Les phallosophes parlent aussi de #catharsis. Ils disent que le spectacle des violences leur purifie l’ame. En fait la catharsis est une grosse arnaque inventé par des patriarches d’une culture esclavagiste, misogyne et adoratrice de dieux violeurs. D’Aristote à Freud un long human centripède de misogyne se sont refilé le concept.

      L’art occidental ne s’adresse qu’aux hommes. Il est fait par et pour les hommes (blanc, riches, lettrés, dominants...) et si il y a une catharsis elle n’est proposé qu’aux hommes. L’Art n’a rien à dire aux femmes à part « sois belle et tait toi » ce qui est très peu cathartique. Pourtant les hommes avec toute la catharsis qu’ils ont à disposition, j’ai pas remarqué que ca les a rendu moins violent, que ca sublimait leur passion ou ce genre de trucs. Au contraire. Et les femmes, qui catharsisent si peu ne sont pourtant pas devenu plus violentes pour autant.

      Du coup c’est une grosse arnaque la catharsis. C’est le spectacle de la domination pour apprendre aux dominants comment il faut faire.
      Par exemple un film comme deap troat, que les hommes ont adoré, qu’on dit « culte » et qui est le film d’une femme réellement agressée, violée, brutalisée. A été suivi d’une forte augmentation des violences par partenaire contre les femmes et un grand nombre de femmes conduites aux urgences médicales suite à cette pratique dangereuse.

      Les soirs de foot, ou les mecs sont sensé par le sport avoir aussi l’âme élévé. En guise d’élévation il y a une augmentation statistique des violences faites aux femmes par conjoint.

      Le visionnage de porno a aussi des effets sur l’augmentation des violences sexuelles contre les filles et les femmes, augmentation du recours à la prostitution et cela surtout chez les jeunes hommes.

      Si je parle de sport ou de pornographie c’est parceque comme dans le dernier tango à Paris, il ne s’agit pas de simulé un viol, ou de simulé une pénétration sexuelle ou de simuler le fait de frapper un ballon. Ca doit avoir un nom (mais c’est proche de la télé réalité, snuff movies, happy slapping) mais l’idée commune c’est que ce n’est pas de la comédie ni de la simulation. Le fait que ca soit de la vrai violence ca plait au dominant, mais comme le dominant est hypocrite et qu’il veut toujours se faire passer pour un nice guy, il ne va pas dire qu’il aime bien regarder des tuto de dominant. Il dira qu’il en a besoin pour s’élever (comme si il était pas deja assez haut) et le grand artiste est celui qui sais faire un bel enrobage de légitimation abstraite qui va permettre aux dominants de jouir en paix de leur position d’oppresseur.

    • En lisant le témoignage de Uma Thurman dénonçant les violences sexuelles qu’elle a subit de la part de Weinstein et les violences physiques et psychologique que Tarantino lui a infligé.
      Il y a un élément qui m’a fait pensé à cette discussion

      Thurman also alleges that Tarantino undertook some of the violent stunts from Kill Bill himself. She said that he was the one “spitting in her face in the scene where Michael Madsen is seen on screen doing it and choking her with a chain in the scene where a teenager named Gogo is on screen doing it.”

      https://www.themarysue.com/uma-thurman-weinstein-tarantino

    • Oui j’avais pas pris la peine de le précisé.
      Pour l’étranglement j’avais l’impression d’avoir déjà entendu ca :

      In Inglourious Basterds, the Inglourious Basterds recruit spy/German film star Bridget von Hammersmark, played by Diane Kruger, to infiltrate a movie premiere in an attempt to kill Hitler and other top Nazi officials, and thus give birth to the Tarantino Universe. SS officer Hans Landa discovers her as a spy, lures her into a private room, and chokes her to death.

      However, Quentin Tarantino was unimpressed with choking scenes in other movies, in that actors are rarely in any considerable danger while shooting them, and convinced Kruger to be strangled for real in order to get the scene just right. Fearing that actor Christoph Waltz would choke her too much or too little, Tarantino decided to take matters into his own hands. Literally, his own hands.

      In this interview, Tarantino tells us, “What I said to her was, I’m gonna just strangle you, alright? Full on, I’m gonna cut off your air, for just a little bit of time. We’re gonna see the reaction in your face and I’m gonna yell cut.” Kruger went “Yep, that sounds like a reasonable thing a director would ask of me” and let Tarantino sit on top of her and choke her to the point of unconsciousness.

      OK, at this point we seriously have to question if Tarantino wrote this entire movie to justify choking a beautiful woman while dressed as a Nazi, because the entire budget was probably still cheaper than hiring one of those high-end Hollywood hookers. Fortunately for Kruger, they got the shot in one take and that’s the one that appears in the movie. Tarantino then reportedly gave the crew 15 minutes and had to take a long bathroom break.

      http://www.cracked.com/article_20589_6-amazing-performances-by-actors-who-werent-acting-part-2.htm

    • “Personally,” Thurman said, “it has taken me 47 years to stop calling people who are mean to you ‘in love’ with you. It took a long time, because I think that as little girls we are conditioned to believe that cruelty and love somehow have a connection and that is like the sort of era that we need to evolve out of.”

      sortir de la #culture_du_viol c’est juste terrible quand tout concourt à persuader une femme de trouver normal que l’amour soit mélangé à la violence, l’oblige à accepter de se mettre gravement en danger. Son témoignage est bouleversant, on sent bien qu’il a pas faillit la tuer, il a voulu la tuer, le film était fini, ils n’avaient plus besoin d’elle …

      But at least I had some say, you know?” She says she didn’t feel disempowered by any of it. Until the crash.

    • Ca aurais ajouter de la médiatisation à son film. Dans mes recherches sur la misogynie de Tarantino la plus part des articles prennent un ton gogunard. Tarantino ajoutant lui même qu’il a du partir 15 minutes aux toilettes. Ca m’a fait pensé à une figurine collector le représentant qui s’appel « Violeur N°1 » :

      Cervulle analyse également la manière dont l’ironie et la réflexivité de Tarantino « lui ont permis de se jouer des critiques qui lui furent adressées et de déjouer les attaques à son encontre »[24]. Un exemple qu’il prend pour illustrer cela est la figurine « Rapist N°1 » à l’effigie du réalisateur. Cette figurine représente le soldat interprété par Tarantino dans Planète Terreur (le film de Robert Rodriguez constituant un diptyque avec Boulevard de la mort), qui tentait de violer l’héroïne avant de se faire transpercer les yeux. Comme l’analyse Cervulle, cette scène du film (et la figurine qui lui correspond) parodient les analyses des féministes qui accusent certaines représentations (et donc certains réalisateurs) de contribuer à la perpétuation des violences masculines sur les femmes. Au lieu de prendre ces critiques au sérieux, Tarantino préfère les tourner en dérision en incarnant un violeur agressant l’une des actrices (dont il met en scène le meurtre violent dans Boulevard de la mort). Par ce geste, c’est comme si le réalisateur riait au nez des critiques féministes en revendiquant (sur un mode réflexif et ironique) son statut de « réalisateur-violeur » (c’est-à-dire de réalisateur complice de l’objectification/oppression des femmes), de ce rire décomplexé de l’homme content de ses privilèges, qui n’a strictement aucune envie de commencer à les mettre un tant soit peu en question.

    • « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie »

      Dans une interview au webzine Deadline, le réalisateur répond indirectement à l’actrice. « Je suis coupable. Coupable de l’avoir mise dans cette voiture mais pas de la façon dont les gens le décrivent. » Le réalisateur, qui n’a pas rencontré la journaliste du New York Times ayant recueilli l’interview d’Uma Thurman et n’a donc pas pu exprimer sa version des faits, la donne ici. Il explique que, à la demande de Thurman, il est allé chercher dans les archives la bande de l’accident, qu’il n’a pas volontairement dissimulée pour éviter que l’actrice porte plainte. « Je savais qu’ils [la production, ndlr] ne l’auraient pas laissé voir cette bande, mais je ne pensais pas qu’elle croyait que j’étais de leur côté », explique le réalisateur. Tarantino veut s’extraire des considérations sur l’éventualité de poursuites judiciaires et dit se réjouir d’avoir pu lui apporter les images tant d’années après. « Cela pourra l’aider à se représenter ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui a provoqué cette sortie de route. Uma non plus. […] Je me disais : si je retrouve la bande et si elle la diffuse, un expert en accident pourra déterminer ce qui s’est exactement passé. » Il explique que, pour lui, la route sur laquelle l’actrice conduisait à près de 60 km/h ne présentait pas de difficultés. Il n’a pas forcé l’actrice à conduire, il lui a juste proposé. Elle lui a fait confiance et est montée dans la voiture. Il regrette amèrement l’avoir laissé partir seule : « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie. »

      Tarantino s’est aussi défendu d’avoir eu un comportement déplacé à propos du crachat. « Vous avez déjà vu des films où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre ? » demande le réalisateur. « Plein de fois », répond le journaliste de Deadline. Tarantino reprend : « Et bien, c’était exactement ça. Une scène où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre. Je peux vous expliquer exactement pourquoi je l’ai fait, mais je ne vois pas où est le problème ? […] Je présume que si le plan avait montré Michael Madsen cracher sur son visage, cela n’aurait pas causé de soucis. Mais ce n’était pas le plan. Le plan était : Michael Madsen a du jus de chique dans la bouche. Et il en crache une partie. On raccorde sur le visage de Uma, sur le sol, qui reçoit le crachat. Evidemment que c’est moi qui ai craché. Qui auriez-vous voulu que ce soit ? Un technicien ? » S’ensuit une description du crachat que Tarantino voulait et qu’il était à ses dires le seul à pouvoir réaliser en peu de prises, pour éviter de mettre son actrice mal à l’aise.
      Eventuel territoire de non-droit sur les plateaux de tournage

      Quant à l’utilisation d’une chaîne pour la scène d’étranglement, ce serait une suggestion de Uma Thurman elle-même. Le réalisateur explique : « Je peux toujours jouer l’étranglement, mais si vous voulez que j’aie le visage tout rouge et que les larmes me montent aux yeux, alors il faut vraiment m’étouffer. » Uma Thurman l’aurait même incité. Et Tarantino a d’ailleurs repris cette idée dans Inglourious Basterds, sur la personne de Diane Kruger. Ces descriptions interrogent sur les relations de confiance entre metteur en scène et acteurs (celles entre Thurman et Tarantino furent rompues après l’accident), ou sur la délimitation d’un éventuel territoire de non-droit au sein des plateaux de tournage. « Ce que j’aimerais faire, avec ta permission, c’est juste… t’étrangler, avec mes mains, pour un gros plan. Je le ferai pendant trente secondes, et j’arrêterai. Si nous devons recommencer une seconde fois, nous le ferons. Et après, ce sera tout. » Voici comment Tarantino décrit la façon dont il a présenté les choses à Kruger. Une actrice est-elle en mesure de refuser, et de priver le réalisateur de son gros plan plus vrai que nature, sans imaginer de possibles conséquences pour sa carrière ? L’affaire Weinstein relance aussi ce genre d’interrogations.

      Quentin Tarantino estime enfin, après l’indignation générale que l’interview a suscitée, qu’Uma Thurman ne cherche pas à l’impliquer outre mesure et qu’il ne se sent pas blessé. Il prépare un film sur l’assassinat de Sharon Tate par les membres de la Manson Family. Il est au centre d’une nouvelle polémique sur Twitter, après qu’une interview de 2003 où il estimait que Roman Polanski « n’avait pas violé » Samantha Geimer, 13 ans à l’époque, a été exhumée.

    • La cérémonie des Césars de 2020 illustre bien mon idée que l’art sert de tutoriel et de caution aux hommes pour violenter les femmes, les enfants et tout ce qu’ils veulent. La catharsis dans le cinéma français consiste à faire fermer leur gueule aux victimes de viol. C’est la fonction politique du « J’accuse » primé plusieurs fois cette année et plébiscité par le publique français dans les salles. L’intégrité physique des femmes et des filles n’est rien face au droit des hommes à sodomiser des enfants de 13 ans du moment qu’ils en ont le mérite (par leur sexe, leur race, leur classe, et leur aptitude à légitimé les violences masculines).
      Ainsi le césar du meilleur réalisateurs de viols de 2020 fut décerné à Polanski.

      Le talent c’est de faire fantasmé les dominants et les déculpabiliser. Le génie est toujours accordé au masculin car le géni par son statu divin, est au dessus du droit humain (ce qui est impossible aux femmes et aux filles qui sont au dessous du droit humain). Un géni ca peut violer des enfants, tout lui est permis, ce qui est interdit c’est de leur en faire le reproche.
      #mérite #talent #génie #culture_du_viol #violophilie #césar #cinéma

  • Des lois à la pelle : la loi sur l’appel à la prière en Palestine – Culture et politique arabes
    https://cpa.hypotheses.org/6104

    Bon, vous n’êtes pas obligé de lire le billet de #cpa, mais il ne faut pas rater la vidéo où l’on voit un député israélien lancer l’appel à la prière à la Knesset !

    https://www.youtube.com/watch?v=kagW718_oEk

    (Et dans le billet, une autre vidéo que j’aime bien aussi, l’Ave Maria de Gounod entrelardé (le mot est-il adéquat ?) d’appels à la prière...

    Merci à @loutre pour la veille précieuse !

    #palestine

  • Royaume-Uni : l’opérateur Three Mobile piraté, les données de 133 000 clients obtenues
    http://www.nextinpact.com/news/102213-royaume-uni-operateur-three-mobile-pirate-donnees-133-000-clients

    Un an après TalkTalk, c’est au tour de Three Mobile de voir les données de plus de 100 000 clients fuiter. Cette fois, il s’agirait d’une tentative de fraude au renouvellement de terminaux, en passant par les identifiants d’un employé. Trois personnes ont été arrêtées, et la CNIL britannique aura sûrement son mot à dire. Les piratages de bases clients deviennent une donne de plus en plus habituelle pour les entreprises. Au Royaume-Uni, l’opérateur Three Mobile a annoncé l’accès non-autorisé à la base (...)

    #TalkTalk #données #hacking #Three

    • à propos de rictus tu peux me désabonner de la mailing-liste ? j’ai essayé par tous les moyens conventionnels…

    • C’est parce que tu étais dans la liste des auteurs (rapport à l’article Woody Guthrie/Liberté de chanter) et que les auteurs SPIP sont toujours destinataire
      Je vais trouver un moyen...

      De ton côté, tu saurais pas pourquoi mes posts sur Seenthis ne sont aggrementé d’aucune image ?

  • Interview with #Taline_Temizian The “Love Collection” for Bentley & Skinner - #Accessories
    http://www.orientpalms.com/Interview-with-Taline-Temezian

    We interviewed artist Taline Temezian who designed for the jewellers Bentley & Skinner, the “Love Collection”: 10 pieces hand made by Bentley & Skinner in 18 carat gold with lapis lazuli, diamonds, rubies… As one of the only jewellers on Bond Street to have a skilled onsite craft workshop, Bentley & Skinner have always been able to support young design talent and the collaboration with Taline Temezian is the first official collaboration with a designer. Bentley & Co was (...) #mode

  • Interview with #Taline_Temizian The “Love Collection” for Bentley & Skinner - #Accessories
    http://www.flip-zone.com/Interview-with-Taline-Temezian

    We interviewed artist Taline Temezian who designed for the jewellers Bentley & Skinner, the “Love Collection”: 10 pieces hand made by Bentley & Skinner in 18 carat gold with lapis lazuli, diamonds, rubies… As one of the only jewellers on Bond Street to have a skilled onsite craft workshop, Bentley & Skinner have always been able to support young design talent and the collaboration with Taline Temezian is the first official collaboration with a designer. Bentley & Co was (...) #mode

  • Femmes de la Préhistoire | EHESS
    https://www.ehess.fr/fr/ouvrage/femmes-pr%C3%A9histoire

    Chercher les #femmes, au-delà des idées reçues et des #stéréotypes échevelés qui ont régné des décennies durant : tel est le propos de ce livre. Aujourd’hui, de nouvelles découvertes et de nouveaux questionnements rendent enfin visibles ces femmes qui vécurent aux temps lointains de la #Préhistoire, de l’aube du #Paléolithique jusqu’aux confins de l’âge du fer. Que savons-nous des transformations évolutives de leurs corps et de leur apparence ? Quelles images les Préhistoriques nous en ont-ils laissées ? Comment penser le rôle de ces femmes dans la #reproduction et la #famille ? Quelles preuves pouvons-nous avoir de leurs tâches quotidiennes, de leurs réalisations #techniques, de leurs #talents artistiques ? De quels #savoirs, de quels #pouvoirs disposaient-elles ? Revenant sur les figures magnifiées et mythiques de la #matriarche ou de la #Déesse, Claudine Cohen s’interroge aussi sur les rapports de #domination, de #violence, d’#exploitation que les femmes ont pu endurer dans ces #sociétés du passé. En éclairant sous un angle neuf la vie matérielle, familiale, sociale, religieuse des mondes de la Préhistoire, cet ouvrage vise à ancrer la réflexion actuelle sur la différence des #sexes et le statut social des femmes jusque dans la profondeur des millénaires.

  • dOCUMENTA13: Francis Alÿs’ REEL/UNREEL (2011) – SOCKS
    http://socks-studio.com/2012/08/09/documenta13-francis-alys-reelunreel-2011

    “On the 5th of september 2001, the taliban confiscated thousands of reels of film from the Afghan Film Archive and burned them on the outskirts of Kabul. People says the fire lated 15 days. But the Taliban didn’t know they were mostly given film print copies, which can be replaced and not the original negatives, wich cannot”

    Alÿs‘ film REEL / UNREEL derives from the artist’s interest in children games. The title alludes both to the real/unreal image of Afghanistan conveyed by Western media (which tend to dehumanize and turn it into a Western fiction) and to the reel as the film rolled around the street of Kabul by the children playing the “wheel and stick” classic game.

    The film is accompanied by postcards-size studies in the tradition of war-related art. The artist intention is to “explore how wartime conditions may alter artists’ perceptions and output”
    (Eva Schaffer)

    REEL – UNREEL
    Kabul, Afghanistan 2011
    In collaboration with Julien Devaux and Ajmal Maiwandi
    20:00 min.
    REEL-UNREEL belongs to Alÿs’ Public Domain videos, freely downloadable (but not to be altered) as long as the authorship is credited. Download this video here.

    #film #Afghanistan
    https://www.youtube.com/watch?v=3IuEM4w7Gbc

  • US Air Force has carried out two strikes a day against Taliban since June

    The US military has hit the Taliban more than twice a day on average since it was given greater powers to target the insurgency, according to data released to the Bureau.


    https://www.thebureauinvestigates.com/2016/08/18/us-air-force-carried-two-strikes-day-taliban-since-june
    #Talibans #Afghanistan #guerre #conflit #USA #Etats-Unis

  • When War Is Just Another Day in #Afghanistan

    With at least 20% of Afghanistan still in the hands of a resurgent Taliban, the longest war in American history is far from over. Last week, President Barack Obama announced he would prolong the nation’s presence into the country well into 2017 with 8,400 troops expected to remain by the time he leaves office.

    https://timedotcom.files.wordpress.com/2016/07/andrew-quilty-afghanistan-helmand-001.jpg?quality=75&str
    http://time.com/4402071/afghanistan-war-everyday/?xid=tcoshare
    #guerre #conflit #Talibans

  • Sécurité des frontières : l’Europe prête pour des solutions coûteuses et inefficaces ?

    Face à la montée du terrorisme et à la crise des migrants, un sentiment d’impuissance politique semble frapper les institutions et les États membres de l’Union européenne. À ce sentiment, les industriels répondent par une innovation technologique, un système de contrôle automatique aux frontières. Coûteuse, sans preuve d’efficacité probante, cette solution pourrait surtout faire le jeu de sociétés en recherche de relais de croissance sur le Vieux Continent.

    selon la société américaine d’études Acuity Market Intelligence. “Nous estimons que le marché du contrôle automatisé aux frontières représente 500 millions d’euros en Europe aujourd’hui et devrait atteindre pas moins de 1,2 milliard d’euros d’ici à 2019-2020.

    Si la Commission européenne a refusé de répondre à nos questions, quelques recherches dans les archives de communiqués de presse permettent de déceler que le Fonds pour les frontières extérieures (External Borders Fund) compte, parmi cinq sujets d’investissement, la mise en œuvre d’équipement technologique à l’état de l’art dédié au contrôle aux frontières. Cette partie du programme “Solidarité et management des flux migratoires” a tout de même représenté 1,82 milliard d’euros entre 2007 et 2013, dont un cinquième était exclusivement dédié aux aéroports où les premières portes “intelligentes” ont été prioritairement déployées.

    En parallèle, la Commission a également financé des programmes de recherche sur ces frontières “intelligentes”. Entre 2007 et 2013, dans le volet Sécurité de son programme-cadre FP7, plus de 51 millions ont été versés à des consortiums souvent dirigés par des entreprises auxquelles se sont associés laboratoires et acteurs publics pour réfléchir à la gestion de ces nouvelles frontières. Dans son dernier opus H2020 “Sociétés sûres”, l’instance européenne a déjà investi plus de 21 millions à ce sujet. Des sommes non comprises dans le budget Smart Borders.

    Ainsi, sur les six projets du FP7 consacrés aux frontières “intelligentes”, l’entreprise française #Morpho en a supervisé trois. Rien que pour #Effisec, elle a touché 1 859 921 euros exactement. En tout, près de 4 millions d’euros. #Safran, la maison mère, a refusé de nous dire sur quoi ce subside avait concrètement débouché. L’autre géant français n’est pas en reste. #Thales a lui reçu des subventions européennes de plus de 1,8 million d’euros pour travailler sur la thématique, dans le cadre du FP7. Son aventure européenne continue dans le #H2020. “Nous participons actuellement à un projet appelé #Bodega, qui a pour but d’étudier le facteur humain, comment les passagers interagissent avec les #e-gates, précise Yann Haguet, directeur du secteur identitaire chez Thales. À la fin, nous produirons un rapport pour l’Union européenne, qui pourra aider à l’application des Smart Borders.”


    http://www.lelanceur.fr/securite-des-frontieres-leurope-prete-pour-des-solutions-couteuses-et-inef
    #technologie #frontières #contrôles_frontaliers #business #smart_borders #industrie_sécuritaire
    cc @reka

  • A Mandelieu, les caméras de surveillance « grondent » les habitants
    http://videos.leparisien.fr/video/a-mandelieu-les-cameras-de-surveillance-grondent-les-habitants-27-

    « Madame, ici la police municipale, vous ne pouvez pas rester garée à cette place, sinon nous allons vous verbaliser. » C’est par ces mots que La municipalité de Mandelieu-la-Napoule (06) s’adresse dorénavant à sa population. En effet, la mairie s’est récemment équipée de hauts-parleurs qu’elle a disposés sous les caméras de vidéo-surveillance dont dispose la ville. Grâce à ce système, les policiers municipaux peuvent interpeller de la voix les administrés qui ne respectent pas les bons usages citoyens. De la (...)

    #CCTV #talking_CCTV #surveillance #vidéo-verbalisation

  • Toulouse : Les caméras de vidéosurveillance pourraient bientôt mettre des PV
    http://www.20minutes.fr/toulouse/1810171-20160321-toulouse-cameras-videosurveillance-pourraient-bientot-met

    Surveiller les rues ne sera plus la seule mission des caméras de vidéosurveillance installées un peu partout dans les rues de Toulouse. Bientôt, ces appareils pourront mettre des PV. Envisagé fin 2016 « Nous y réfléchissons, c’est en test cette semaine sur une dizaine de caméras du centre-ville et c’est prometteur. Nous pourrions mettre la vidéo-verbalisation en service à la fin de l’année », explique Olivier Arsac, adjoint au maire en charge de la sécurité. Un automobiliste garé en double file, sur un (...)

    #CCTV #talking_CCTV #vidéo-surveillance #vidéo-verbalisation

  • COUVERTURE #4 - Ulule
    http://fr.ulule.com/couverture4


    Le thème de ce numero :
    CHARGEZ !!!

    Au sommaire :
    BERNARDHA XILKHO, BESSERON, BORIS PRAMATAROV, CARITTE, FUFU FRAUENWAHL, GNOT GUEDIN, MATTHIEU DESJARDINS, FREAK CITY, THE PIT, ROCCO, ALKBAZZ, et plein d’autres artistes de #talent !!!
    #illustration #image #imprimerie

  • « Veuillez déplacer votre véhicule » : quand la caméra de surveillance parle aux citoyens inciviques
    http://lci.tf1.fr/france/societe/veuillez-deplacer-votre-vehicule-quand-la-camera-de-surveillance-8722487.htm

    Des caméras de surveillance avec des haut-parleurs intégrés sont en phase de test à Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes. Grâce à ces enceintes, les policiers peuvent rappeler à l’ordre les citoyens en infraction. Ce nouveau système est surprenant et ne plaît pas à tout le monde. A Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes, des caméras de surveillance nouvelle génération équipées de haut-parleurs sont en train d’être expérimentées dans les rues de la (...) #CCTV #talking_CCTV #vidéo-surveillance #vidéo-verbalisation

  • #Taliban Control of #Afghanistan Highest Since U.S. Invasion
    http://www.nbcnews.com/news/us-news/taliban-control-afghanistan-highest-u-s-invasion-n507031

    The U.S. has spent more than $113 billion on Afghan reconstruction, more in constant dollars than it spend rebuilding Western Europe after World War II under the Marshall Plan. It is on track to spend billions more, but many critics view the Afghan civilian aid effort as a wasteful failure. Sopko has examined a fraction of the spending, but his audits have uncovered $17 billion in questioned costs in just three years, according to a tally by ProPublica, the investigative group.

    Malgré les milliards US en Afghanistan, les Talibans progressent
    http://fr.sputniknews.com/international/20160130/1021333341/afghanistan-usa-talibans-depenses.html

    terrorisme
    L’inspecteur général pour la reconstruction de l’Afghanistan John Sopko a présenté au Congrès américain un rapport sur la situation actuelle en Afghanistan.

    Le document stipule que le mouvement Taliban contrôle pour le moment la partie la plus importante tu territoire afghan depuis l’invasion des troupes américaines en 2001.

    On apprend également que les quelque 113 milliards de dollars et plus dépensés par les contribuables américains se sont avérés peu efficaces car cette somme n’a pas permis de remettre sur pieds l’infrastructure du pays, dont l’état est plus que déplorable.