Privé-es de #sexe, les #féministes se repentent, par DariaMarx
▻http://dariamarx.com/2015/03/24/prive-es-de-sexe-les-feministes-se-repentent
Ah. Enfin. Les Hommes, avec une grande majuscule, aussi grande que leur majestueux #pénis, ont compris comment faire cesser les élucubrations hystériques des féministes. Finie la lutte pour l’#égalité de salaire, pour la liberté d’être dans l’espace public, aux chiottes le choix d’enfanter ou non. Ce que veulent les harpies, c’est de la #bite. De la bonne grosse bite veineuse de #masculiniste #macho, qui s’en foutra bien de baiser mal ou de baiser bien, de la sainte saucisse entre les cuisses. Damned. Sœurs, nous sommes démasqué-es. Nous faisions tout ça pour danser autour du totem viriliste, nous occupions notre temps libre en récriminations stériles pour nous distraire, attendant que l’Homme (le vrai, celui équipé d’un service trois pièces) vienne nous honorer entre deux réunions politiques et un match de foot. Nous ne voulions pas vivre libre, émancipé-es de nos chaînes, non non. Nous voulions vivre dans l’attente servile de nos donneurs de #chibres. Il est évident que nous sommes toustes hétérosexuel-les d’ailleurs. Toustes tourné-es vers la bite, dans un élan d’adoration béat, prêt-es à abandonner veaux, vaches et cochons à la seule possibilité d’être honoré-es. Nous n’avons pas quitté nos habits de servant-es, de putains, nous n’avons rien transcendé, nous n’avons rien repris. Nous ne sommes que des ventres, attendant la bienheureuse semence.