• https://www.helloasso.com/associations/enfants-d-afghanistan-et-d-ailleurs/collectes/solidarite-pour-shabnam-et-sa-famille Rejoignez la Lutte Contre l’Apartheid de Genre en Afghanistan : Aidez Shabnam Salashoor et Sa Famille

    Je m’appelle Shabnam Salashoor, une exilée afghane en France depuis octobre 2021, fuyant l’oppression et poursuivant mon combat pour la justice et l’égalité. En tant que figure emblématique de la jeunesse afghane en France, je n’ai cessé de m’exprimer ouvertement contre l’oppression des talibans, sans jamais censurer ma parole ou cacher mon identité.

    Malgré la distance, le cœur de mon combat bat toujours pour ma famille restée en Afghanistan. Après la perte de mon père en décembre 2021, ma mère et mes sœurs se retrouvent seules, interdites de travail et d’éducation, vivant sous la menace constante du régime taliban et de la désapprobation sociale pour mes actions ici, en France.

    #appel_a_don #femmes_afgahnes #talibans #sauver_afgahnes

  • L’étonnante fascination d’une partie de l’extrême droite autrichienne pour les talibans afghans

    Un ancien eurodéputé du FPÖ et trois autres personnes proches du parti ont effectué fin septembre une visite en Afghanistan, où le groupe a été reçu comme une délégation officielle. Un voyage qui a ulcéré le chef du parti d’extrême droite et stupéfié le pays. (...)

    « On a toujours fait la différence entre la critique de l’islamisation en Europe et le monde islamique avec lequel on entretient de bons contacts », ajoute celui qui avait dû abandonner son poste d’eurodéputé en 2014 après avoir qualifié l’Union européenne de « conglomérat de nègres » et de « dictature » en comparaison de laquelle le « IIIe Reich paraissait bien inoffensif et presque libéral ». « Il est un représentant de l’aile traditionnelle qui ne partage pas autant l’agenda anti-islam que la direction actuelle », résume Bernhard Weidinger, chercheur spécialiste de l’extrême droite au Centre de documentation de la résistance autrichienne. « Au sein de l’#extrême_droite, il y a toujours eu un débat entre ceux qui ont pour primat l’antisémitisme et ceux qui ont pour primat l’islamophobie. »
    C’est d’ailleurs un habitué des expéditions arabes de Jörg Haider qui a organisé ce voyage afghan. Gynécologue viennois d’origine égyptienne, Moustafa Eltelby fut candidat dans le passé sur les listes du #FPÖ, tout en étant réputé entretenir de très bons liens avec le monde islamique, ce qui lui vaut même parfois d’être qualifié de « proche des Frères musulmans » dans la presse autrichienne. Lui conteste ce qualificatif mais préfère raccrocher abruptement le téléphone plutôt que de s’expliquer sur ce voyage afghan qu’il qualifie « de simple mission de recherche des faits ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/23/l-etonnante-fascination-d-une-partie-de-l-extreme-droite-autrichienne-pour-l

    https://archive.ph/qTS6N

    #Autriche #Aghanistan #talibans

    • ce modèle déjà ancien est sans cesse revisité (évangélistes US aujourd’hui), et de toute part (racisme différencialiste hostile à tout cosmopolitisme, dont nombre de versions religieuses)
      Lord Arthur Balfour était un suprémaciste blanc et un antisémite
      https://www.france-palestine.org/Il-est-temps-d-admettre-que-Arthur-Balfour-etait-un-supremaciste-b

      En 1905, alors qu’il exerçait la fonction de Premier Ministre, Balfour a présidé à l’adoption de la Loi sur les Etrangers. Cette loi a établi les premières restrictions à l’immigration en Grande Bretagne, et elle avait principalement pour but de restreindre l’immigration juive [fuyant antisémitisme et pogroms, ndc]. Selon les historiens, Balfour en personne a prononcé des discours véhéments sur l’obligation d’empêcher le flot de Juifs fuyant l’Empire russe d’entrer en Grande-Bretagne.Il peut paraître étonnant que Balfour, dont le soutien à la cause sioniste a fait de lui un héros parmi les Juifs, ait instauré des lois contre les Juifs. Mais la vérité est que son soutien au sionisme était le résultat d’exactement la même raison que sa volonté de limiter l’immigration juive en Grande-Bretagne.

  • 🛑 Afghanistan  : la guerre des talibans contre les femmes et les filles - Amnesty International France

    Deux ans après la prise de Kaboul par les talibans en août 2021, les droits des femmes et des filles continuent de reculer de façon dramatique. Les talibans mènent une campagne de persécutions fondées sur le genre de façon organisée, généralisée et systématique. Cela pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan puissent obtenir des visas plus facilement.
    Depuis que les talibans se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les femmes et les filles sont prises pour cibles. Elles sont bannies de la vie publique, empêchées d’accéder à l’éducation, visées par des interdictions de travailler ou de se déplacer librement, emprisonnées, soumises à des disparitions et torturées, notamment pour avoir dénoncé ces politiques et résisté à la répression (...)

    #FemmeVieLiberté ! #Afghanistan #dictaturereligieuse #taliban #obscurantisme #barbarie #DroitsHumains #féminisme #droitsdesfemmes #patriarcat...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://www.amnesty.fr/actualites/afghanistan-la-guerre-des-talibans-contre-les-femmes

  • Last Exit Kabul – In der Falle (1/3)

    Hi Tom, it’s me, Salim. Alles beginnt mit einer Voicemail auf der Mailbox unseres Autors, auf der im Hintergrund Schüsse zu hören sind. Auf einmal ist die Gewalt im fernen Afghanistan präsent, mitten in seinem Wohnzimmer.

    Die Mitglieder der Menschenrechtsgruppe AHRDO befinden sich inmitten einer verzweifelten Menschenmenge vor dem Flughafen in Kabul. Stündlich heben Flieger ab, doch sie sind nicht dabei. Tom Mustroph ist die ganze Zeit per Voicemails mit ihnen verbunden, verfolgt aus dem fernen Berlin die Ereignisse in Kabul. Sie haben Nachricht vom Auswärtigen Amt bekommen, dass sie für die Evakuierung vorgesehen sind, doch niemand kümmert sich um sie. Sie haben Kinder dabei, die Situation wird immer gefährlicher. Schließlich treffen sie eine folgenreiche Entscheidung.

    https://www.hoerspielundfeature.de/last-exit-kabul-teil-1-100.html
    #audio #podcast #Afghanistan #réfugiés_afghans #Allemagne #abandon #fuite #réfugiés #migrations #asile #talibans

    ping @_kg_

    • Last Exit Kabul – Auf eigene Faust (2/3)

      Während die westlichen Staaten ihre Botschaften evakuieren, nimmt die afghanische Menschenrechtsgruppe AHRDO ihr Schicksal selbst in die Hand. Doch wie kann die Flucht quer durch das von den Taliban besetzte Land gelingen?

      Die Gruppe ist mittlerweile auf 150 Menschen angewachsen, darunter viele Alte und Kinder – niemand will seine Angehörigen der Rache der Taliban überlassen. Vom Exil in Kirgistan aus lotst Hadi Marifat seine Mitstreiter und ihre Familien über Land bis zur Grenze nach Pakistan. Eine logistische Meisterleistung. Doch die Gefahr reist ständig mit. Tom Mustroph besucht Hadi in seiner „Operationszentrale“ in Bishkek und versucht zu ergründen, warum die Arbeit der Gruppe für die Taliban zu bedrohlich ist.

      https://www.hoerspielundfeature.de/last-exit-kabul-teil-2-100.html

    • Last Exit Kabul – Unter den Augen der Taliban (3/3)

      Geschafft – das rettende Pakistan ist erreicht. Doch der Arm der radikalen islamischen Gottesbrüder ist lang. Der Gruppe AHRDO droht ständig Verhaftung und Deportation. Die bange Frage lautet: Hat der Westen sie hier noch auf dem Schirm?

      Die pakistanische Stadt Quetta war lange eine Taliban-Hochburg – und ihr Einfluss ist immer noch groß. Polizeirazzien gegen „illegale“ afghanische Flüchtlinge sind allgegenwärtig.
      Die verzweifelten Bemühungen, die Ausreise der Gruppe in ein sicheres Drittland zu erreichen, wird zu einem Wettlauf gegen die Zeit. Es gibt Angebote, auch aus Deutschland, doch die rettenden Visa gelten nicht für alle. Was tun? Wieder steht die Gruppe vor schweren Entscheidungen, die den Zusammenhalt auf eine schwere Probe stellen.

      https://www.hoerspielundfeature.de/last-exit-kabul-teil-3-100.html

  • #Afghanistan #répression #dictaturereligieuse #taliban #obscurantisme #barbarie #DroitsHumains #droitsdesfemmes #patriarcat... ✊

    🛑 Afghanistan : une nouvelle vague d’arrestations pour réduire au silence les voix dissidentes - Amnesty International France

    Sous le régime taliban, les droits à la liberté d’expression et de réunion sont de plus en plus restreints, et toute forme de dissidence est réprimée. Les disparitions forcées de femmes et les arrestations arbitraires de journalistes et de militant·e·s de la société civile semblent être les dernières stratégies adoptées par les talibans pour réduire au silence les voix dissidentes (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.amnesty.fr/actualites/afghanistan-une-nouvelle-vague-darrestations-de-voix-dissidentes-par-les-tal

  • Élargissement des BRICS
    Jacques Sapir sur Twitter @russeurope

    https://twitter.com/russeurope/status/1633515519939584000

    I. Petit #Fil ou #Thread sur les perspectives d’élargissement des #BRICS. On sait que l’admission d’un nouveau membre de cette organisation doit se faire à l’unanimité et que de nombreux pays ont fait des demandes, plus ou moins avancées.

    II. Il convient donc de procéder à un état des lieux car le nombre de candidats potentiels est élevé, mais toutes les demandes ne sont pas aussi avancées les unes que les autres.

    III.Trois pays ont fait officiellement une demande d’admission : l’Algérie, l’Argentine et l’Iran (2022). Ils ont été rejoints par l’Arabie saoudite (2023). La discussion aura lieu en 2023.

    IV. On notera que l’Argentine et l’Algérie, très mentionnées au départ, ne sont plus mentionnées comme des admissions susceptibles d’être discutées en 2023.

    V.La priorité semble avoir été donnée à l’adhésion de l’Iran et de l’Arabie saoudite, à la fois pour des raisons politiques (réduire le conflit entre ces deux pays) et économique (leur poids dans le marché des produits pétroliers).

    VI.On peut alors raisonnablement penser que soit les dossiers de l’Iran et de l’Arabie saoudite étaient plus avancés soit qu’il y a eu une décision stratégique au sein des #BRICS de leur donner la priorité. Ils feront alors partie de la « vague » de 2024.

    Par ailleurs plusieurs pays ont montré un intérêt pour les BRICS : l’Afghanistan, l’Egypte, l’Indonésie et la Turquie (en dépit de son appartenance à l’OTAN). Le cas de ces différents pays est à chaque fois spécifique.

    VIII. Le cas de l’Afghanistan est très particulier. Il y a une volonté commune de la Chine et de la Russie de stabiliser ce dernier pays. Mais, cela implique aussi des concessions de la part des #Talibans

    IX. En ce qui concerne l’Indonésie, puissance régionale émergente et 1er pays musulmans du monde, on peut penser que le dossier émergera dès que l’Indonésie ne sera plus la présidente du G-20.

    X. Enfin, l’Egypte et la Turquie soulèvent d’autres problèmes, en particulier celui de leurs liens avec les USA. Mais, une adhésion aux BRICS pourrait permettre à ces pays de s’en dégager.

    XI. On peut donc penser que la vague d’adhésion pour 2024 pourrait être encore plus importante que celle de 2023 : Indonésie, Algérie et Egypte à minima, Turquie et peut-être Afghanistan si les négociations avancent vite.

    XII. D’autres pays sont intéressés par un partenariat (et pas une adhésion immédiate) : le Kazakhstan, le Nicaragua, le Nigéria, le Sénégal, la Thaïlande et les EAU . Ce partenariat est motivé par la possibilité d’adhérer à la banque des #BRICS.

    XIII. On sait que la Chine et la #Russie ont avancé la possibilité de créer une « monnaie commune » aux pays membres de la Banque des #BRICS. Cette monnaie commune ne doit pas remplacer les monnaies nationales.

    XIV. Ceci correspond à l’architecture financière des #BRICS comprenant la New Development Bank (dite « banque des BRICS ») et le Contingent Reserve Arrangement qui joue le rôle d’une alternative plus souple au FMI.

    XV. Cette architecture financière se combine avec le projet de créer un système de paiement alternatif à SWIFT combinant le CIPS chinois, le SFMS indien et le SPFS russe

    XVI. On mesure alors les implications la dynamique d’expansion des #BRICS qui constitue alors l’une des meilleurs preuves de la montée d’un monde multipolaire se faisant contre le pouvoir du fameux « occident collectif » cher aux publications russes.

    note : j’ai assemblé les tweets du fil vite fait, sans les liens. Comme d’habitude avec J. Sapir, tout est sourcé.

  • #Flee

    Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans. Après des années de clandestinité en Russie, Amin – un pseudonyme – arrive seul à 16 ans au Danemark, où il rencontre le réalisateur qui devient son ami. Au fil de son récit et des douleurs enfouies, l’émotion resurgit. Aujourd’hui universitaire brillant installé avec son compagnon danois Kasper, le jeune homme confie un secret qu’il cachait depuis vingt ans.

    Intime et politique
    Pour retranscrire ces poignants entretiens et préserver l’anonymat de son ami, le réalisateur danois Jonas Poher Rasmussen, qui endosse ici à la fois la posture de l’intervieweur et de complice, a choisi la puissance évocatrice de l’animation, laquelle immerge dans le vibrant témoignage d’Amin, doublé par le comédien Kyan Khojandi. Passeurs au cynisme brutal, familles ballotées de marches éreintantes dans la neige en traversées dantesques à bord d’épaves, violences policières et corruption : si le film raconte en couleurs l’effroyable épopée du jeune demandeur d’asile afghan, les événements les plus traumatiques sont relatés dans des séquences en noir et blanc au fusain, traversées d’ombres fantomatiques. Des archives de journaux télévisés balisent aussi le récit, dont celles du naufrage du ferry « Estonia » en 1994 : ces incursions du réel trouvent une puissante résonance, alors que les drames de réfugiés se répètent, comme l’illustre aujourd’hui la guerre en Ukraine. Mêlant intime et politique, « Flee » transmet avec une rare sensibilité la dimension universelle de ces traques et exils forcés. Au travers du parcours d’Amin qui, enfant, aimait arborer les robes de sa sœur, avant de fantasmer sur Jean-Claude Van Damme, ce beau documentaire, distingué par une avalanche de prix (plus de quatre-vingts) et trois nominations aux Oscars, retrace aussi la quête identitaire d’un jeune homosexuel pour trouver sa place et vivre librement. Une bouleversante confession qui permet à son auteur de se délivrer de son lourd passé.

    https://www.arte.tv/fr/videos/075801-000-A/flee

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62460_0

    #film #film_d'animation #documentaire #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_afghans #Afghanistan #homosexualité #LGBT #traumatisme #talibans #Danemark #secret #témoignage #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire

  • Une journaliste enceinte recueillie par les talibans
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/une-journaliste-enceinte-recueillie-par-les-talibans-13955264

    Faute d’avoir pu retourner dans son pays pour y accoucher en raison des mesures anti-Covid, une journaliste néo-zélandaise s’est tournée vers de hauts responsables talibans.

    Une journaliste néo-zélandaise enceinte a raconté dimanche avoir été accueillie par les talibans en Afghanistan, faute d’avoir pu retourner dans son pays pour y accoucher en raison de la réglementation anti-Covid draconienne. « Je me suis sentie trahie » par la Nouvelle-Zélande, a affirmé Charlotte Bellis, lors d’un entretien à Radio New Zealand depuis Kaboul.

    « Ne vous inquiétez pas. Tout ira bien »
    Dans une lettre ouverte publiée par le New Zealand Herald, Mme Bellis a expliqué qu’elle travaillait pour la chaîne Al-Jazeera en Afghanistan. En rentrant à Doha, où se trouve le siège de ce média, elle a réalisé qu’elle attendait un enfant. Comme il est interdit au Qatar d’être enceinte hors mariage, elle a gardé sa grossesse secrète tout en préparant son retour en Nouvelle-Zélande

    Cependant, ce pays, qui a fermé ses frontières en mars 2020 en raison de la pandémie, ne laisse revenir ses propres ressortissants qu’au compte-gouttes. Quand la journaliste a appris qu’elle ne pouvait bénéficier d’aucune dérogation pour rentrer, Mme Bellis a appelé de hauts responsables talibans. Ces derniers lui ont alors proposé de venir accoucher dans leur pays, où est basé son conjoint, un photographe belge.

    « Nous sommes heureux pour vous, vous pouvez venir et vous n’aurez pas de problème », lui ont assuré les talibans, a-t-elle raconté dans une interview. Ils ont ajouté « ne vous inquiétez pas. Tout ira bien », a-t-elle affirmé au New Zealand Herald. « Quand j’étais dans le besoin, le gouvernement néo-zélandais m’a dit que je n’étais pas la bienvenue », a déploré la journaliste. « Quand les talibans offrent à une femme enceinte et célibataire l’asile, vous savez que vous êtes dans une situation difficile ».

    Mme Bellis, qui avait déjà demandé aux talibans ce qu’ils feraient pour garantir les droits des femmes et des filles, a déclaré qu’il était « ironique » qu’elle pose désormais la même question à son propre gouvernement. Après avoir fait état publiquement des problèmes qu’elle rencontrait et fait appel à des avocats, Mme Bellis a été contactée par les autorités néo-zélandaises qui lui ont dit que sa demande rejetée serait réexaminée.

    #Chris_Hipkins, le ministre néo-zélandais en charge de la Lutte contre le Covid-19, a déclaré dans un communiqué qu’il avait demandé à des fonctionnaires de vérifier si toutes les procédures avaient été correctement suivies dans le cas de Mme Bellis, « qui semblait à première vue mériter des explications supplémentaires ».

    #Femme #accouchement #grossesse #Santé #pass_sanitaire #talibans #nouvelle_zélande #quatar #pandémie

  • Reportage. #Alta_Val_di_Susa, quei profughi ora accolti sulla rotta di neve e gelo

    Accanto alla stazione di Oulx, in nove mesi sono passate 9mila persone: il 60% proveniva dalla rotta balcanica. Don Luigi (Migrantes): dare un tetto a chi viaggia nel freddo

    Non piangono mai i bambini che arrivano all’ultima tappa prima del confine francese. Sono esausti, dormono di continuo, qualcuno ha i piedi morsicati dai topi negli accampamenti di fortuna in Bosnia, eppure non piangono. Lo raccontano commossi gli operatori e i volontari del rifugio per immigrati ’#Fraternità_Massi' nella casa dei salesiani accanto alla stazione di Oulx. Ai piccoli il lungo viaggio sembra un gioco in compagnia dei genitori. Per gli esperti il gioco si chiama ’rotta italiana’ oppure ’terminale della rotta mediterranea’ e anche ’limite occidentale della rotta balcanica’. Comunque la si veda, Oulx dal 2017 è diventata una porta di uscita sempre più battuta dall’Italia verso la Francia e l’Ue, per marciatori della speranza in viaggio da anni. Non temono di andare in mezzo alla neve in scarpe da tennis, ma se vengono al rifugio voluto dalla fondazione ’#Talità_Kum' con i medici di #Rainbow_4_Africa aperto h 24 trovano scarponi, cibo, possono farsi visitare e passare una notte al caldo dopo le 16, quando d’inverno cala subito il buio e la temperatura scende sottozero. A pochi passi dal rifugio in Alta Val di Susa, ironia della sorte, fermano i treni di linea per la Francia e persino il Tgv. Ma il viaggio comodo è roba per chi ha documenti europei e Green pass. Il resto dell’umanità tenta di prendere un bus di linea, se non controllano i ’certificati verdi’, o arriva a piedi fino alle piste di fondo di #Claviere e poi si infila nei boschi per 20 chilometri per passare il Monginevro. Un’impresa al buio col freddo, specie per le famiglie con donne incinte e bambini. Oltretutto la sorveglianza dei gendarmi dotati anche di visori notturni al confine e lungo la statale è continua. Inflessibili anche con i più vulnerabili, non rilasciano il documento di respingimento, il ’refus d’entrée’, contro cui presentare appello. Chi passa, però, in 5 giorni arriva a Parigi e da lì prosegue per Germania, Paesi Bassi, Belgio o Regno Unito, nell’Europa che cerca manodopera.

    Gli scarponi li lasciavano i valligiani quando si è aperta la rotta. Il rifugio prosegue la tradizione solidale, mettendoli nelle rastrelliere. Ogni giorno passano da qui almeno 60 persone, con punte di 100 dall’estate a novembre. Quando si supera quota 50 la Croce rossa sposta i profughi al polo logistico di Bussoleno, 20 chilometri a valle, così che nessuno dorma all’aperto. Da aprile a dicembre sono passate 9mila persone e altre 1.500 sono state portate alla Croce rossa. Il 60% proveniva dalla rotta balcanica, gli altri erano subsahariani sbarcati da poco e tunisini alle prese con disoccupazione.

    «È dura marciare nella neve, ma chi proviene dai Balcani dice che dopo Bosnia e Croazia passare il Monginevro è come bere un bicchiere d’acqua – spiega don Luigi Chiampo, 62 anni, da 10 parroco di Bussoleno, presidente di Talità Kum e responsabile Migrantes della diocesi susina – e da quando abbiamo aperto il centro a Oulx nel 2018 non ci sono più stati morti sulle montagne. Passavano dal Colle della Scala, molto pericoloso. Nel 2021 dalla valle è passato un fiume di circa 15mila persone dirette a Claviere. Arrivano a Trieste e in 72 ore attraversano il nord in treno o bus, oppure vengono dai centri di accoglienza. Il rifugio lo abbiamo aperto per non far dormire più nessuno in mezzo alla strada ed è importante la rete che si è creata e la collaborazione con le istituzioni». I Comuni, al contrario di quanto accade Oltralpe, sono presenti. La Prefettura di Torino contribuirà al nuovo rifugio di fronte alla ’Fraternità Massi’, sempre di proprietà dei salesiani, molto più grande, in cui a giorni si sposteranno le attività. Che comprendono le attività dei medici e infermieri di ’Rainbow for Africa’ e degli operatori legali di Diaconia valdese e Danish refugee Council, che qui hanno un punto nodale del loro osservatorio dei tre confini. Cena e assistenza le offrono la rete solidale di Talità Kum, aperta ad associazioni laiche e nazionali.

    «Prepariamo un piatto di pasta, offriamo un letto caldo – afferma racconta Giorgio Guglielminotti, storico operatore – e se lo desiderano parliamo. Soprattutto diamo le scarpe a chi arriva con i piedi rotti da marce interminabili». I single dormono in uno camerone e le famiglie nei container in cortile. Si resta al massimo 48 ore ad eccezione delle famiglie numerose. Secondo Serena Tiburtini, coordinatrice di programma per Danish refugee council, le famiglie sono soprattutto afghane (il 40%) e iraniane. Poi i pachistani. «Passano da Claviere a piedi – aggiunge – perché sono abituati alla montagna. Sono arrivati i primi evacuati in estate da Kabul, i più ricchi, gli altri li attendiamo nei prossimi mesi. I tempi di ricongiungimento con i parenti sono troppo lunghi. Una ragazza afghana a settembre mi ha detto che non poteva attendere sei mesi per raggiungere la madre in Svezia, mentre poteva farcela in 15 giorni. Un giovane curdo iraniano, rimasto storpio a una gamba, fratturata dalle botte prese in Croazia, non riusciva a passare a piedi. Ma voleva raggiungere moglie e figlioletta in Svizzera. Niente ricongiungimento, alla fine è partito con un passeur».

    «Chi arriva a Oulx dalla rotta balcanica è esausto fisicamente e mentalmente – prosegue Eloisa Franchi dei medici di Rainbow 4 Africa – poi c’è chi arriva con ferite da marcia o con le cicatrici delle torture inferte dai poliziotti croati. Noi offriamo primo soccorso per curare la ’patologia di confine’, uno stress psicofico continuo. Nel nuovo rifugio avremo uno spazio per dare assistenza continuativa».

    A Oulx sono arrivate quest’anno due donne in procinto di partorire: una ci è riuscita, l’altra ha messo al mondo un bambino morto. Era da sola, marito e figlio erano già passati, ma sono tornati indietro per salutare il piccolo e ripartire con lei. Domani si concluderà qui il ’Cammino della Speranza’, staffetta partita da Trieste in bici una settimana fa per ricordare cosa accade ogni giorno da un confine all’altro.

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/scarponi-per-chi-marcia-nella-neve-la-valle-solidale-e-i-migranti-bambini

    #montagne #Alpes #migrations #asile #réfugiés #Briançon #Oulx #Italie #France #frontières #frontière_sud-alpine #Val_di_Susa

    –—

    ajouté à cette métaliste :
    https://seenthis.net/messages/733721

    Et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/733721#message930101

  • Deux dirigeants de Lev Tahor jugés pour enlèvement et exploitation d’enfants Luke Tress - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/deux-dirigeants-de-lev-tahor-condamnes-pour-enlevement-et-exploita

    Nachman Helbrans et Mayer Rosner risquent la prison à vie pour avoir enlevé une jeune fille de 14 ans et son frère afin qu’elle ait une relation sexuelle avec un homme adulte.


    Nachman Helbrans. (Capture d’écran : YouTube / Windsor Star)

    Mercredi 10 Novembre, le tribunal fédéral de New York a reconnu coupables d’exploitation sexuelle et d’enlèvement d’enfants deux hauts dirigeants du groupe juif extrémiste Lev Tahor.

    Nachman Helbrans et Mayer Rosner risquent une peine minimale obligatoire de 10 ans de prison et une peine maximale de prison à vie.

    La sentence sera prononcée ultérieurement par un juge du tribunal fédéral du district sud de New York.

    En attendant, plusieurs détails de l’affaire ont déjà été révélés.

    Le procureur américain en charge de l’affaire, Damien Williams, a ainsi expliqué : « Nachman Helbrans et Mayer Rosner ont effrontément enlevé deux enfants à leur mère au milieu de la nuit pour qu’une jeune fille de 14 ans entame des relations sexuelles illégales avec un homme adulte. Le verdict d’aujourd’hui montre clairement que notre bureau – et nos partenaires chargés de l’application de la loi – ne seront pas dissuadés de rendre justice aux victimes de l’exploitation sexuelle des enfants. »

    L’histoire s’est passée au Guatemala, l’un des principaux pays de résidence du groupe Lev Tahor. En 2017, Nachman Helbrans, l’un de ses dirigeants, a fait en sorte que sa nièce âgée de 13 ans soit « mariée » à un adulte de la secte, âgé lui de 19 ans – une union illégale car interdite par la loi mais bel et bien consommée.

    Un communiqué du ministère américain de la Justice précise que le couple a « immédiatement entamé une relation sexuelle dans un but de procréation ».

    Une démarche conforme aux pratiques habituelles du groupe, poursuit le communiqué qui ajoute que les dirigeants de Lev Tahor « exigeaient des jeunes mariées qu’elles aient des relations sexuelles avec leurs maris, qu’elles disent aux personnes extérieures à Lev Tahor qu’elles n’étaient pas mariées, qu’elles prétendent être plus âgées et qu’elles accouchent chez elles plutôt qu’à l’hôpital, afin de cacher au public le jeune âge des mères ».

    En 2018, craignant pour la sécurité de ses enfants, la mère de la fillette a fui le complexe du groupe au Guatemala pour se réfugier aux États-Unis. Un tribunal de Brooklyn lui a accordé la garde exclusive des enfants et a interdit au père des enfants, un dirigeant de Lev Tahor, de communiquer avec eux.


    Des filles de la communauté Lev Tahor, à Chatham, en Ontario, en décembre 2013. (Capture d’écran : YouTube)

    Nachman Helbrans et Mayer Rosner, tous deux citoyens américains, ont ensuite conçu un plan pour rendre la jeune fille de 14 ans à son « époux » de 20 ans. En décembre 2018, ils l’ont enlevée, elle et son frère de 12 ans, alors qu’ils résidaient avec leur mère dans le village de Woodridge, dans le nord de l’État de New York. Ils ont fait passer clandestinement les enfants par la frontière américaine pour les emmener au Mexique.

    Pour y parvenir, ils ont utilisé des déguisements, des pseudonymes, des téléphones, de faux documents de voyage et des logiciels cryptés.

    Finalement, après trois semaines de recherches et le déploiement de centaines de membres des forces de l’ordre, ils ont été interceptés au Mexique et les enfants été renvoyés à New York. Lev Tahor a fait d’autres tentatives d’enlèvement d’enfants en 2019 et 2021. Plusieurs autres personnes ont été arrêtées et inculpées dans cette affaire.

    Nachman Helbrans, 39 ans, et Mayer Rosner, 45 ans, ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation, y compris de complot pour transporter un mineur dans l’intention de le livrer à une activité sexuelle criminelle et d’enlèvement parental international.

    Lev Tahor est une secte ultra-orthodoxe extrémiste. Elle a été fondée par le père de Nachman Helbrans, le rabbin Shlomo Helbrans, à Jérusalem dans les années 1980. Le groupe a fui au Canada, puis au Guatemala en 2014, après avoir fait l’objet d’une surveillance intense de la part des autorités canadiennes pour des allégations d’abus et de mariages d’enfants. Le plus jeune Helbrans a pris les rênes du groupe en 2017 lorsque son père s’est noyé au Mexique et Mayer Rosner a servi de « top lieutenant », selon les documents judiciaires.

    Le nom du groupe signifie « cœur pur » en hébreu.


    Le fondateur de Lev Tahor, le rabbin Shlomo Helbrans, quitte la Cour suprême de l’État à Brooklyn, New York, après une audience, le 13 avril 1994. (Crédit : AP Photo/Betsy Herzog)

    Les mouvements, les machinations et les plans du groupe sont tous obscurs. On pense actuellement qu’il tente de se rendre en Iran via le Kurdistan. Des membres du groupe antisioniste ont demandé l’asile politique en Iran en 2018. Des documents présentés à un tribunal fédéral américain en 2019 ont montré que les dirigeants de la secte avaient demandé l’asile à la République islamique et ont juré allégeance au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.

    Le mois dernier, les autorités guatémaltèques ont empêché deux bus transportant des membres du groupe de traverser la frontière avec le Mexique, d’où ils prévoyaient apparemment de rejoindre l’Iran pour demander l’asile.

    Le Guatemala a également empêché les membres de quitter le pays par avion pour se rendre en Iran, à la demande des autorités israéliennes et américaines, qui craignent que les membres du groupe ne soient utilisés comme monnaie d’échange par Téhéran. Les autorités kurdes auraient également arrêté certains membres du groupe et les auraient expulsés vers la Turquie.


    Capture d’écran d’une vidéo censée montrer des membres de la secte ultra-orthodoxe extrême Lev Tahor dans un bus qui a été arrêté par les autorités guatémaltèques, le 17 octobre 2021. (Crédit : B’Hadrei Haredim)

    Le groupe a été décrit comme une secte et comme un mouvement « taliban juif », car les femmes et les filles de plus de 3 ans doivent s’habiller de longues robes noires couvrant tout leur corps, ne laissant que leur visage visible. Les hommes passent la plupart de leurs journées à prier et à étudier la Torah. Le groupe adhère à une lecture extrême des lois juives.

    Les « mariages » entre mineurs et membres plus âgés sont courants.

    Les membres du groupe sont estimés à 200-300 personnes, dont des dizaines d’enfants.

    #viol #pédophilie #violophilie #religieux #culture_du_viol #religion #exploitation_sexuelle #enlèvement #talibans #secte #ultra-orthodoxe #USA #Israel #Guatemala #Iran #Kurdistan #Mexique #Canada #LP

  • Ambassador in limbo makes plea for Afghans to be allowed into EU

    Former Afghan government’s ambassador in Greece appalled by Athens’ media blitz against ‘illegal migrant flows’

    The centre-right government of the prime minister, Kyriakos Mitsotakis, unveiled the EU-funded initiative, saying its goal was “to make clear that Greece guards its borders in an organised way and does not allow illegal migration flows”.

    Amid fears of the country again becoming the gateway for thousands of Europe-bound refugees desperate to escape the excesses of Islamist hardliners still seeking international legitimacy, the Greek migration ministry admitted the move had been prompted by “the latest geopolitical developments in Afghanistan”.

    Under the campaign, mainstream Afghan newspapers and social media will be targeted in what officials have called a blitzkrieg of messaging aimed at dissuading Afghans from paying smugglers to help them flee.

    Platforms including YouTube will be employed, with videos reportedly being prepared to convey the unvarnished reality of what awaits people if they succeed in reaching Greece through irregular means. This week asylum seekers on Samos were moved into a “closed” and highly fortified reception centre – the first of five EU-funded facilities on Aegean isles – that is encircled by military-style fencing and equipped with magnetic gates more resonant of a prison than a migrant camp, NGOs say.

    #migration #Greece #Afghanistan #Taliban #refugees #borders #camps #asylum

    https://www.theguardian.com/world/2021/sep/27/ambassador-in-limbo-makes-plea-for-afghans-to-be-allowed-into-eu

    • les principaux journaux afghans et les médias sociaux seront ciblés dans ce que les autorités ont appelé un blitzkrieg de messages visant à dissuader les Afghans de payer des passeurs pour les aider à fuir.

      Des plates-formes telles que YouTube seront utilisées, avec des vidéos qui seraient préparées pour transmettre la réalité sans fard de ce qui attend les gens s’ils réussissent à atteindre la Grèce par des moyens irréguliers. Cette semaine, les demandeurs d’asile à Samos ont été transférés dans un centre d’accueil « fermé » et hautement fortifié – le premier des cinq établissements financés par l’UE sur les îles de la mer Égée – qui est entouré de clôtures de style militaire et équipé de portes magnétiques plus proches d’une prison que un camp de #migrants, disent les ONG.

      #union_européenne #asile #réfugiés

  • #Midnight_Traveler

    Lorsque les talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili est forcé de prendre la fuite avec sa femme et ses deux jeunes filles. Saisissant leur parcours incertain à l’aide de trois smartphones, Fazili montre à la fois le danger et le désespoir auxquels sont confrontés les réfugiés demandeurs d’asile mais aussi l’immense amour qui le lie à sa famille.

    « Lorsque les talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili, sa femme et leurs deux filles sont contraints de fuir leur pays. Leur crime ? Avoir ouvert un café proposant des activités culturelles. D’abord réfugiés au Tadjikistan, l’impossibilité d’obtenir l’asile les pousse à prendre à nouveau la route, cette fois pour l’Europe. Commence alors un périple incertain et dangereux qui les met à la merci des passeurs. Pendant trois ans, Hassan Fazili filme sa famille et leur vie d’attente, de peur, d’ennui. Cinéaste sans autre caméra que son téléphone portable, il filme la lutte quotidienne qu’est devenue leur existence, ses filles qui grandissent dans des camps de transit, et l’amour qui les unit. Il filme pour ne pas être oublié. Il filme pour ne pas devenir fou. Ce désir impérieux de créer, même dans les pires conditions, Midnight Traveler nous le fait partager avec une intensité rare. Pour nos yeux tristement accoutumés aux images des migrants, le film est non seulement une odyssée familiale bouleversante, mais aussi une réflexion sur la nature et le pouvoir de ces images. »

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_actualite_film/55325

    –-> film réalisé avec un téléphone portable

    #film #film_documentaire #documentaire

    #Tadjikistan #migrations #talibans #Afghanistan #Hassan_Fazili #asile #réfugiés #réfugiés_afghans #Iran #Qom #frontière_Iran-Turquie #Iran #Turquie #Istanbul #Bulgarie #Sofia #passeurs #camps_de_réfugiés #Ovcha_Kupel #Dimitrovgrad #forêt #Belgrade #Serbie #route_des_Balkans #Krnjaca #Hongrie #Röszke #centre_de_transit

  • A #Oulx un nuovo rifugio per i migranti « Più posti e più dignitosi in vista dell’inverno »

    Il ministero dell’Interno ha confermato la disponibilità a finanziarne il mantenimento, mentre la #Fondazione_Magnetto si occuperà dell’acquisto dell’immobile. #Don_Luigi_Chiampo: «Niente più container per gli ospiti»

    Ci sarà un nuovo rifugio per i migranti a Olux. Lo ha annunciato la prefettura di Torino al termine di un incontro a cui hanno partecipato il capo dipartimento delle libertà civili e immigrazione del Ministero dell’Interno, Michele di Bari, l’arcivescovo Cesare Nosiglia, il prefetto di Torino, Claudio Palomba, i sindaci dei Comuni di Bardonecchia (capofila del progetto MigrAlps), Oulx e Claviere e le associazioni che da anni lavorano per assistere i migranti al confine alpino.

    Se da un lato il ministero ha confermato l’impegno economico per sostenere le spese di gestione del rifugio con un contributo di 240mila euro fino alla fine dell’anno, il nuovo spazio in cui potrebbe essere trasferito il #rifugio_Massi è il risultato dell’iniziativa privata della fondazione Magnetto che sta perfezionando l’acquisto della casa salesiana che sorge vicino al rifugio attuale, a due passi dalla stazione e dalla sede degli alpini.

    Se l’acquisto andrà in porto renderà immediatamente utilizzabili i nuovi spazi che offrono un’organizzazione migliore per la gestione del rifugio. «È una struttura più stabile e dignitosa», spiega don Luigi Chiampo dell’associazione #Talita-Kum che gestisce il rifugio Massi dove dal 2018 operano i medici di #Raimbow4Africa, la #Croce_Rossa e i volontari di #Valsusa_Oltre_Confine. L’aumento esponenziale dei passaggi sul confine alpino tra Italia e Francia e l’arrivo di tante famiglie sulla rotta balcanica ha costretto il rifugio Massi a trovare il sistema di ampliarsi con moduli e conteiner esterni. «Con i nuovi spazi useremo i container soltanto per allestire un ambulatorio medico esterno - spiega don Luigi - la casa salesiana ha una cucina industriale, un refettorio adeguato e stanze più piccole che garantiscono un’accoglienza migliore delle famiglie».

    Fin dall’inizio dell’estate Oulx vede un flusso di almeno 60 o 70 perdone a giorno, che gestisce con l’aiuto della Croce Rossa di Susa che ha messo a disposizione il suo spazio polivalente di Bussoleno. «Per risparmiare le forze in estate abbiamo ridotto gli orari - prosegue Don Chiampo - ma da ottobre riapriremo 24 ore al giorno. Ci aspettiamo un aumento ulteriore delle persone a partire dall’inverno. Sono molto soddisfatto dell’incontro di ieri. Fino ad ora siamo andati avanti con risorse private, ora sono arrivate promesse per un sostegno pubblico». La nuova struttura avrà a disposizione 70 posti.

    Soddisfatto anche il sindaco di Oulx Andrea Terzolo. «Sarà un aumento qualitativo del servizio - dice - Da inizio anno i numeri dei passaggi fanno spavento e l’intervento di Magnetto è stato provvidenziale. Siamo molto soddisfatti anche di come è stata gestita l’assistenza medica, sempre presente e sempre più importante. Il controllo stretto ci ha permesso di non avere nessun caso covid e di aiutare perso che da mesi avevano bisogno di assistenza. In prefettura abbiamo trovato istituzioni sensibili a questi temi».

    «I contributi finanziari garantiti dal Ministero dell’Interno, dalla Diocesi di Susa e dalla Fondazione Magnetto hanno reso possibile fornire assistenza ed accoglienza d’urgenza», spiega in una nota la prefettura. Al termine dell’incontro il Capo Dipartimento, nel ringraziare per il lavoro svolto, ha sottolineato come «la sinergia interistituzionale può rispondere efficacemente alle sfide che questo periodo storico, caratterizzato anche da flussi migratori, ci pone quotidianamente».

    https://torino.repubblica.it/cronaca/2021/09/17/news/a_oulx_un_nuovo_rifugio_per_i_migranti_piu_posti_e_piu_dignitosi_i

    #solidarité #refuge #Italie #frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #Val_Susa #Val_di_Susa #Italie #France #Hautes-Alpes

    Pour rappel, le refuge autogéré #Chez_Jésoulx (#casa_cantoniera) avait été expulsé en mars 2021 :
    https://seenthis.net/messages/907802

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #Briançonnais :
    https://seenthis.net/messages/733721

    • pour les non-italophones la traduction automatique deepl donne :

      A #Oulx un nouvel abri pour les migrants « Plus de places et plus de dignité en vue de l’hiver ».

      Le ministère de l’intérieur a confirmé sa volonté de financer son entretien, tandis que la #Fondazione_Magnetto se chargera de l’achat du bâtiment. #Don_Luigi_Chiampo : « Plus de conteneurs pour les invités ».

      Il y aura un nouveau centre d’accueil pour les migrants à Oulx. C’est ce qu’a annoncé la préfecture de Turin à l’issue d’une réunion à laquelle ont participé le chef du département des libertés civiles et de l’immigration du ministère de l’Intérieur, Michele di Bari, l’archevêque Cesare Nosiglia, le préfet de Turin, Claudio Palomba, les maires des communes de Bardonecchia (chef de file du projet MigrAlps), Oulx et Claviere et les associations qui travaillent depuis des années pour aider les migrants à la frontière alpine.

      Alors que le ministère a confirmé son engagement financier pour soutenir les coûts de gestion du refuge avec une contribution de 240 000 euros jusqu’à la fin de l’année, le nouvel espace dans lequel le #refugio_Massi pourrait être déplacé est le résultat d’une initiative privée de la fondation Magnetto, qui est en train de finaliser l’achat de la maison salésienne qui se trouve près du refuge actuel, à deux pas de la gare et du quartier général des troupes alpines.

      Si l’achat se concrétise, les nouveaux locaux seront disponibles immédiatement, offrant une meilleure organisation pour le fonctionnement du refuge. « C’est une structure plus stable et plus digne », explique Don Luigi Chiampo de l’association #Talita-Kum, qui gère le refuge de Massi où travaillent depuis 2018 des médecins de #Raimbow4Africa, la #Croix-Rouge et des volontaires de #Valsusa_Oltre_Confine. L’augmentation exponentielle du nombre de passages à la frontière alpine entre l’Italie et la France et l’arrivée de tant de familles sur la route des Balkans ont obligé le refuge Massi à trouver un moyen de s’agrandir avec des modules et des conteurs externes. « Avec les nouveaux espaces, nous n’utiliserons les conteneurs que pour installer une clinique médicale externe », explique don Luigi, « la maison salésienne dispose d’une cuisine industrielle, d’un réfectoire adéquat et de pièces plus petites qui garantissent un meilleur accueil des familles ».

      Depuis le début de l’été, Oulx connaît un flux d’au moins 60 à 70 personnes par jour, qu’elle gère avec l’aide de la Croix-Rouge de Suse, qui a mis à disposition son espace polyvalent de Bussoleno. « Afin d’économiser de l’énergie en été, nous avons réduit les heures d’ouverture », poursuit Don Chiampo, « mais à partir d’octobre, nous serons de nouveau ouverts 24 heures sur 24. Nous prévoyons une nouvelle augmentation du nombre de personnes à partir de l’hiver. Je suis très satisfait de la réunion d’hier. Jusqu’à présent, nous avons avancé avec des ressources privées, maintenant les promesses de soutien public sont arrivées ». Le nouvel établissement disposera de 70 places.

      Le maire d’Oulx, Andrea Terzolo, est également satisfait. "Depuis le début de l’année, le nombre de passages a été effrayant et l’intervention de Magnetto a été providentielle. Nous sommes également très satisfaits de la manière dont a été gérée l’assistance médicale, toujours présente et de plus en plus importante. Ce contrôle rigoureux nous a permis de ne pas avoir de cas de covidie et d’aider des personnes qui avaient besoin d’aide depuis des mois. Dans la préfecture, nous avons trouvé des institutions sensibles à ces questions.

      « Les contributions financières garanties par le ministère de l’Intérieur, le diocèse de Suse et la Fondation Magnetto ont permis d’apporter une aide d’urgence et un accueil », explique la préfecture dans une note. À la fin de la réunion, le chef du département, en remerciant pour le travail accompli, a souligné comment « la synergie interinstitutionnelle peut répondre efficacement aux défis que cette période historique, également caractérisée par des flux migratoires, nous pose quotidiennement ».

      ...mais pourquoi du côté français (Briançon) les autorités continuent de faire comme si il n’y avait pas d’hébergement à assurer/financer ?

  • Cyril Payen à Kaboul : « On croise les #talibans au buffet de l’hôtel » - Par Emmanuelle Walter | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/cyril-payen-a-kaboul-les-qataris-disent-aux-talibans-daccueillir-les
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/capture-decran-2021-08-31-a-22-12-10/action/show?format=thumbnail&t=2021-08-31T22:23:17+02:00

    La manière dont la France lâche ceux qui l’ont aidée, franchement, c’est au-delà du déshonneur.

  • La situation des femmes afghanes en quelques chiffres
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210827-la-situation-des-femmes-afghanes-en-quelques-chiffres

    Très fortes inquiétudes pour le sort des femmes en #Afghanistan après la prise de #Kaboul par les talibans, le 15 août 2021. L’Émirat islamique d’Afghanistan, qui avait déjà contrôlé le pays et imposé une interprétation très rigoriste et violente de la charia entre 1996 et 2001, est de retour. Une situation particulièrement préoccupante pour les femmes, qui alarme toutes les institutions et organisations internationales. Retour sur la situation des femmes en Afghanistan en quelques chiffres.

    C’est dans les années 1960-1970 que les #femmes_afghanes ont connu une première période d’émancipation par rapport à un système traditionnel très archaïque qui les maintenait complètement sous la domination masculine. Mais les guerres et les conflits successifs vont compliquer cette émancipation. Ce sera d’abord l’intervention soviétique de 1978 à 1992, puis la guerre civile entre les différentes factions de 1992 à 1996 et ensuite la prise de pouvoir cette année-là par les #talibans. Ces derniers imposeront un régime très dur, surtout vis-à-vis des femmes qui perdent alors toute forme de liberté et de droits et se retrouvent totalement soumises à une vision archaïque et au pouvoir des hommes.

    L’intervention de l’Otan, en 2001, met un terme à l’occupation talibane, mais entraîne une guerre pour reprendre le territoire en engageant parallèlement diverses initiatives de développement qui permettent aux femmes de se libérer, d’accéder à l’éducation, à la santé, à la vie sociale et politique. Comme la population afghane est jeune en majorité, beaucoup de jeunes femmes ne connaissent que cette période et aspirent à plus d’autonomie et à une meilleure qualité de vie, surtout pour celles qui vivent dans les campagnes et qui sont encore en très grande difficulté, dépendant des hommes et des mariages forcés.

    Mais à partir de 2015, l’Otan, qui ne voit pas d’issue militaire au conflit, commence à se retirer progressivement. Des pourparlers sont engagés entre les Américains et les talibans et un plan de retrait total des forces étrangères est fixé à la fin août 2021. Le 15 août, les talibans rentrent dans Kaboul après avoir reconquis une grande partie du territoire face à une partie de la population totalement désespérée qui tente de s’enfuir. Les femmes afghanes sont totalement catastrophées et les institutions internationales s’alarment pour leur liberté dorénavant gravement menacée. L’Afghanistan étant plus que jamais le pays le plus dangereux au monde pour les femmes.

    • Femmes d’Afghanistan: Crystal Bayat, 24 ans, a défié les talibans
      https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20210827-femmes-d-afghanistan-crystal-bayat-24-ans-a-d%C3%A9fi%C3%A9-les-taliban

      Crystal Bayat, jeune Afghane de 24 ans, a défié les talibans dans les jours qui ont suivi leur entrée dans Kaboul. Avec d’autres jeunes femmes, rejointes par des hommes, elle a marché dans les rues de Kaboul pour crier son amour pour la République afghane et pour exiger que les droits des femmes soient respectés. Crystal Bayat a fui l’Afghanistan il y a quelques jours. Rencontre.

      Crystal Bayat dans les rues de Kaboul entourée de combattants talibans. La vidéo a été virale sur les réseaux sociaux en Afghanistan.

      La jeune femme a défié les talibans en pleine rue, tendant au-dessus de sa tête le drapeau afghan vert noir et rouge… « Notre drapeau, notre identité », crie Crystal Bayat. À 24 ans elle est devenue une icône féministe dans son pays désormais aux mains des talibans.

      « Ils m’ont dit : tu dois rester chez toi. Parce qu’une femme bien reste à la maison et sort pas. J’ai répondu : ma mère sortait de la maison pour aller chaque jour travailler... Un homme a pris ma défense. Ils ont pointé une arme sur son épaule et l’ont repoussé. Ils ont pris son téléphone et l’ont cassé. C’était terrible pour moi... J’ai perdu tout espoir. Et j’ai eu comme un choc. J’ai réalisé que les talibans n’avaient pas changé. Qu’ils étaient les mêmes que ceux de 1996 ».

      Crystal Bayat était rentrée en Afghanistan l’année dernière après des études à l’étranger, pleine d’espoir pour l’avenir.

      « Je venais d’ouvrir ma boîte de logistique et j’espérais que l’on ne baisserait jamais les bras et que l’on ne permettrait jamais aux talibans de revenir sauf s’ils changeaient. En un jour, tous les rêves des femmes, des hommes et des femmes, sont morts.

      La vie des femmes maintenant est comme celle d’un oiseau que l’on a mis en cage. Elles sont en prison maintenant. C’est la pire des choses pour les afghanes. Elles n’ont jamais pensé que cela pouvait arriver ».

      La jeune femme raconte, désespérée, le changement radical qui s’est déjà opéré pour les femmes en Afghanistan. Qui ne peuvent plus par exemple aller travailler.

      « Dans ces conditions il n’y a pas d’espoir pour l’avenir de l’Afghanistan. Mais je vais me battre, je vais faire de mon mieux jusqu’à mon dernier souffle pour les femmes en Afghanistan. Nous ne sommes pas les femmes des années 90. Ils doivent changer leur mentalité. Nous ne baisserons pas les bras ».

      Ce combat Crystal Bayat le mènera depuis l’étranger. Elle a quitté l’Afghanistan, après avoir reçu de nombreuses menaces.

    • En Afghanistan, la gouverneure Salima Mazari veut arrêter l’avancée des talibans
      https://information.tv5monde.com/terriennes/en-afghanistan-la-gouverneure-salima-mazari-veut-arreter-l-ava

      Salima Mazari est l’une des rares femmes gouverneures de district en Afghanistan. Alors que les troupes étrangères se retirent et que les talibans ont entamé une avancée qui semble inexorable, elle recrute des miliciens pour contrer leur offensive. Elle sait qu’une fois revenus au pouvoir, ils « interdiront aux femmes toute opportunité ».

      Afghanistan. Entre la peste des talibans et le choléra de la guerre civile
      https://orientxxi.info/magazine/afghanistan-entre-la-peste-des-talibans-et-le-cholera-de-la-guerre-civil

      Depuis l’accélération du retrait de l’armée américaine, les talibans semblent en passe de vaincre militairement en Afghanistan. Face à cette offensive, l’impuissance de l’armée afghane a poussé les seigneurs de la guerre, qui s’étaient fortement réarmés ces derniers mois, à entrer dans la bataille.

    • Aides à l’effort de guerre, militaires, résistantes ou victimes, les femmes sont souvent oubliées sur le champ de bataille, alors qu’elles sont pourtant en première ligne : abus, viols, violences, tortures, migrations, insécurité sanitaire... De 75 % à 90 % des populations migratoires en période de conflits armés sont constituées de femmes et d’enfants. Afin de mettre en lumière les violences auxquelles les femmes sont confrontées pendant les guerres, l’ONU a d’ailleurs proclamé le 19 juin « Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ».
      https://information.tv5monde.com/terriennes/hub/femmes-guerres

  • John Pilger: The Great Game of Smashing Nations – Consortiumnews

    As a tsunami of crocodile tears engulfs Western politicians, history is suppressed. More than a generation ago, Afghanistan won its freedom, which the United States, Britain and their “allies” destroyed.

    In 1978, a liberation movement led by the People’s Democratic Party of Afghanistan (PDPA) overthrew the dictatorship of Mohammad Dawd, the cousin of King Zahir Shah. It was an immensely popular revolution that took the British and Americans by surprise.

    Foreign journalists in Kabul, reported The New York Times, were surprised to find that “nearly every Afghan they interviewed said [they were] delighted with the coup.” The Wall Street Journal reported that “150,000 persons … marched to honor the new flag … the participants appeared genuinely enthusiastic.”

    https://consortiumnews.com/2021/08/24/john-pilger-the-great-game-of-smashing-nations


    #Afghanistan #USA #GB
    #Cyrus-Vance #Dick-Cheney #George-W-Bush #Jimmy-Carter #John-Pilger #Taliban #Zbigniew-Brzezinski

  • L’Afghanistan vu par les femmes de RAWA – ACTA
    https://acta.zone/lafghanistan-vu-par-les-femmes-de-rawa

    Les #Talibans ont pris le pouvoir en #Afghanistan dans la foulée du retrait des forces d’occupation américaines. Alors que la situation des femmes afghanes a souvent été instrumentalisée par les médias mainstream et les intellectuels philo-impérialistes pour légitimer les interventions occidentales, nous avons souhaité traduire en français cette interview de l’une des porte-parole de l’Association des #femmes_révolutionnaires d’Afghanistan (RAWA), réalisée il y a quelques semaines alors que les Talibans entamaient leur reconquête militaire.

    RAWA est une organisation politique féministe basée à Quetta, au Pakistan, et fondée en 1977 par Meena Keshwar Kamal dans le but d’aider les femmes dans leur lutte pour l’émancipation et les droits civils. Dès les années 1990, lors du premier régime taliban, elle a mené des activités clandestines dans le pays en soutien à l’émancipation des femmes. À travers cet entretien mené par l’Osservatorio Afghanistan, Maryam fait le bilan de 20 ans d’occupation occidentale et formule des perspectives sur la continuation de la lutte dans la nouvelle séquence qui s’ouvre.

  • #François_Malaussena sur Twitter

    Quand on voit les cartes, on peut se demander comment malgré des milliers de milliards et 20 ans à former une armée, on perd aussi facilement et aussi rapidement un pays ? Ca va être sévèrement décousu, mais un peu de #géopolitique de l’#Afghanistan.

    Fil géopolitique très complet avec #cartes, #géographie, #religions

    https://blogs.mediapart.fr/francois-malaussena/blog/190821/pourquoi-lafghanistan-est-tombe-si-vite-geopolitique-du-cimetiere-de
    https://twitter.com/malopedia/status/1427735616079474689

    #usa #réfugiés #guerre #conflits #talibans #islamisme #migration

  • #Afghanistan : des filles retournent à l’école à Hérat, sous le régime taliban
    https://information.tv5monde.com/terriennes/afghanistan-des-filles-retournent-l-ecole-herat-sous-le-regime

    Depuis ce weekend, les #talibans s’évertuent à afficher un visage plus présentable aux yeux du monde, assurant que la burqa ne serait plus obligatoire et qu’un autre type de hijab (voile) pourrait suffire, ou encore que les femmes seraient autorisées à travailler « dans le respect des principes de l’islam ».

  • Macron « en guerre » contre les réfugiés afghans

    Il aura osé.

    Nous sommes lundi 16 Août, quelques jours seulement après la prise de Kaboul par les talibans. Il est 20h quand Macron prend la parole devant les français. A la même heure, des milliers d’afghans convergent vers l’aéroport international de Kaboul. Ils fuient pour leurs vies et leur liberté. Certains s’accrochent même désespérément aux ailes des avions américains de rapatriement. Ce lundi, au moins trois civils ont chuté du toit d’un avion qui s’envolait, ils sont décédés.

    Cela fait 8 min 30 secondes que Macron a démarré son allocution. Pas une minute de plus. Devant le monde entier et face aux centaines de milliers d’afghans endeuillés, témoins directs de la destruction de leur pays, il ose.

    Sans honte, il menace et met en garde ceux qui auraient l’audace de demander la protection à la France : « La déstabilisation de l’Afghanistan risque d’entrainer des flux migratoires irréguliers vers l’Europe. […] Mais l’Afghanistan aura aussi besoin dans ces temps de ses forces vives. Et l’Europe ne peut pas assumer à elle seule les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers et importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature. Nous porterons donc en lien avec la république fédérale d’Allemagne […] une initiative pour construire sans attendre une réponse robuste, coordonnée et unie qui passera par la lutte contre les flux irréguliers, la solidarité dans l’effort, harmonisation des critères de protection, et la mise en place de coopération avec les pays de transit et d’accueil, comme le Pakistan, la Turquie ou l’Iran. »

    Il n’aura pu s’en empêcher. La plus sobre des décences aurait suggéré un soutien verbal même hypocrite, comme à son habitude. Il ne s’embarrasse plus de ces foutaises. Comme le veut l’usage de l’allocution macronite, il réemploie le vocabulaire guerrier à sa sauce, le futur réfugié afghan devient l’« envahisseur ». La France doit « se protéger contre les flux migratoires irréguliers ». Cela nécessite donc une « réponse robuste et coordonnée ». Il ajoute même discrètement que les afghans devraient avoir le courage de se battre dans leur pays, argument habituel des doudounes bleues, et autres randonneurs fascisés. Le pays aura besoin de « forces vives » proclame t’il. Les habitants de Kaboul qui luttent pour leur survie depuis des années sont-ils des forces molles ? Il poursuit en amalgamant les exilés et les « trafics de tout genre », avant d’enchainer brutalement avec « la protection des principes et valeurs » et la lutte contre « l’obscurantisme ».

    Sentez-vous gronder l’armée de terroristes sanguinaires à nos portes, prêt à éliminer un à un chacun de nos « principe républicain » ? Si non, Macron est là pour vous convaincre. Le réfugié est un danger, c’est un fait.

    Cela relève de l’obsession, plus rien n’est raisonné. Aucun mot sur l’urgence humanitaire. Le discours de Macron est à tel point dénué d’humanité et de considération empathique qu’il se félicite en bon roi d’avoir accueilli en France « près de 800 membres de la société civil afghane qui ont travaillé pour la France ». On sauve le petit personnel, on verra les autres plus tard.

    En attendant, en France, les exilés afghans en demande d’asile sont condamnés à la rue, persécutés par les forces de l’ordre. Ils sont inlassablement chassés à l’extérieur de Paris, à l’ombre du périphérique. Les couvertures sont confisquées, les tentes tailladées. Les mineurs non accompagnés attendent des mois, parfois des années avant d’être protégés par l’Aide Sociale à l’Enfance. A Calais, un exilé perdait la vie ce jeudi 12 août en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord d’une embarcation. Mais du côté français, rien ne semble pouvoir arrêter la répression. Les campements sont expulsés quotidiennement, les exilés sont arrêtés et enfermés en centre de rétention, les matraques tombent nuit et jour.

    Depuis quelques semaines, le sort des milliers de réfugiés afghans se joue entre les mains des dirigeants européens qui veillent chacun à ne pas accueillir plus qu’un autre. La France aura attendu le 11 juillet pour geler les expulsions. Les associations contestent et affirment que certains réfugiés ont été expulsés cet été. Depuis le début de l’année 2021, au moins 1200 ressortissants afghans ont été contraints de regagner le pays en guerre.

    Ce lundi, face caméra, Macron a essuyé le sang des civils afghans qu’il a sur les mains. Loin de remettre en question l’indignité avec laquelle les réfugiés sont accueillis dans son pays, il annonce une politique d’accueil toujours plus sécuritaire, des procédures de protection interminables, une méfiance perpétuelle et un amalgame avec le terrorisme à peine dissimulé.

    Si notre président à voulu faire passer un message de peur à nos frères et sœurs afghans, nous l’avons aussi entendu. Nous nous tenons prêts à fracturer les frontières de notre pays à grands coups de tenailles, d’antiracisme, et de solidarité populaire.

    https://blogs.mediapart.fr/jeremie-rochas/blog/170821/macron-en-guerre-contre-les-refugies-afghans

  • 10 maps to understand #Afghanistan

    Al Jazeera visualises Afghanistan – a mostly mountainous country of 38 million people – which has suffered decades of war.

    https://www.aljazeera.com/news/2021/8/12/10-maps-to-understand-afghanistan-interactive

    #cartographie #cartes #Afghanistan #visualisation #cartographie

    #IDPs #déplacés_internes #réfugiés #réfugiés_afghans #talibans #opium #pauvreté #alphabétisation #illettrisme
    ping @visionscarto

  • Mosaïque ethno-linguistique en Afghanistan au milieu des années 1990
    https://visionscarto.net/afghanistan-ethno-linguistique

    Titre : Mosaïque ethno-linguistique en Afghanistan au début des années 2000 Mots-clés : #guerre #conflits #afghanistan #talibans #islamisme Contexte : Atlas du Monde diplomatique, 2003, page 168 et 169 Source : - Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 1996 et 2003 #Musée_et_archives

  • Et voilà. Une fois encore j’ai cru réussir à me ré-approprier le bleu, et PAN. Heureusement j’ai encore plein de fleurs-étoiles cadeaux à faire... (Dessin de @NoBonzo)
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    #macramé #macrame #macrameornement #faitmain #handmade #hechoamano #travailencours #workinprogress #trabajoencurso #creation #pieceunique #pasàvendre #notforsale #nosevende #anartisanat #antidote #antidoto #soeurcellerie

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