• Termes nautiques
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    petit #dictionnaire

    Écrit par : Bénédicte Chalumeau
    ...
    Pour naviguer il est nécessaire d’avoir une compréhension du vocabulaire de la navigation, de la mer et des bateaux. Nous vous présentons ici les termes techniques les plus courants, utilisés dans le monde maritime.

    A
    #Abattre :
    Écarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s’appelle une abattée.

    #Abord (en) :
    Sur le côté du bâtiment.

    #Accastillage :
    Objets et accessoires divers équipant un navire.

    #Accoster :
    Placer un bâtiment le long d’un quai ou le long d’un autre navire.

    #Acculée :
    Mouvement en arrière d’un navire, il cule.

    #Adonner :
    Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c’est à dire quand il vient plus à l’arrière. Le contraire est refuser.

    #Affaler :
    Faire descendre, c’est le contraire de hâler. Affaler quelqu’un le long du bord, ou d’un mât, c’est le faire descendre au bout d’un filin.

    #Aiguillots :
    Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l’étambot et tournant dans les fémelots.

    #Aileron :
    Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l’abri de navigation.

    #Ajut :
    Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage.

    #Allure :
    Direction d’un navire par rapport à celle du vent.

    #Amariner :
    Amariner un équipage : l’habituer à la mer.

    #Amarrage :
    Action d’amarrer.

    #Matelotage
     : bout de lusin, merlin, ligne, etc... servant à relier ensemble deux cordages.

    #Amarres :
    Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.

    #Amener :
    abaisser, faire descendre.

    #Amer :
    Point de repère sur une côte.

    #Amure :
    Manoeuvre qui retient le point inférieur d’une voile du côté d’où vient le vent (voiles carrées). Par extension est synonyme d’allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu’ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.

    #Anguillers :
    Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l’écoulement de l’eau dans les fonds.

    #Anspect :
    Ou barre d’anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canons en direction.

    #Aperçu :
    Pavillon signal que l’on hisse pour indiquer que l’on a compris un signal.

    #Apiquer :
    Hisser l’une des extrémités d’un gui ou d’une vergue de manière à l’élever au-dessus de l’autre.

    #Apparaux :
    Ensemble des objets formant l’équipement d’un navire.

    #Appel :
    Direction d’un cordage, de la chaîne de l’ancre.

    #Appuyer :
    Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l’objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c’est l’accompagner d’un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l’attention. Appuyer la chasse : poursuivre obstinément.

    #Araignée :
    Patte d’oie à grand nombre de branches de menu filin qu’on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac : réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre : elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d’où partent les « rabans » de suspension.

    #Arborer :
    Arborer un pavillon, c’est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langue des galères, le mât s’appelait l’arbre.

    #Ardent :
    Un navire est ardent lorsqu’il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C’est le contraire du mou.

    #Armement :
    L’armement d’un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation ; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les « feuilles d’armement ». Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.

    #Armer :
    Armer un navire : le munir de son armement. / Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.

    #Arraisonner :
    Arraisonner un navire c’est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.

    #Arrimage :
    Répartition convenable dans le navire de tous les objets composants son armement et sa cargaison.

    #Arrivée :
    Mouvement que fait le navire quand il s’éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l’arrière. Synonyme : « abattée ». Contraire : « auloffée ».

    #Arrondir :
    Passer au large d’un cap pour éviter les dangers qui le débordent.

    #Assiette :
    Manière dont le navire est assis dans l’eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d’eau avant et arrière.
    Assiette positive : T AV < T AR
    Assiette négative : T AV > T AR

    #Atterrir :
    Faire route pour trouver une terre ou un port.

    #Attrape :
    Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l’amener à portée de main.

    #Atterrissage :
    Action d’atterrir.

    #Auloffée :
    Mouvement d’un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire : arrivée abattée (ou abattée).

    #Aveugler :
    Une voie d’eau, obstruer avec des moyens de fortune

    B
    #Bâbord :
    Partie du navire située à gauche d’un observateur placé dans l’axe de ce navire en faisant face à l’avant.

    #Baguer :
    Faire un noeud coulant.

    #Baille :
    Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l’école Navale).

    #Balancine :
    Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d’une vergue ou l’extrémité d’un gui ou d’un tangon.

    #Ballast :
    Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.

    #Ballon :
    Défense sphérique que l’on met le long du bord.

    #Bande :
    Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gîte. Mettre l’équipage à la bande : l’aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.

    #Barbotin :
    Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d’une chaîne viennent s’engrener successivement.

    #Base :
    Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.

    #Bastaque :
    Hauban à itague employé sur les petits bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.

    #Bastingage :
    Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d’un navire, couronnée par une sorte d’encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l’équipage ; une toile peinte les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l’humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.

    #Battant :
    Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.

    #Bau :
    Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.

    #Beaupré :
    Mât situé à l’avant du bâtiment.

    #Béquiller :
    #Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.

    #Berceau :
    Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.

    #Berne (en) :
    Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.

    #Bigue :
    Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par une portugaise.

    #Bittes :
    Pièce de bois ou d’acier fixé verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.

    #Bitture :
    Partie d’une chaîne élongée sur le pont à l’avant et à l’arrière du guindeau, filant librement de l’écubier aussitôt qu’on fait tomber l’ancre (prendre une bitture).

    #Bollard :
    Point d’amarrage à terre constituée par un gros fût cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l’amarre.

    #Bôme :
    Vergue inférieure d’une voile aurique.

    #Borde :
    #Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d’un navire.

    #Bordée :
    – Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.
    – Division : de l’équipage pour faire le quart.

    #Border :
    – ne voile : la raidir en embarquant l’écoute.
    – La côte : la suivre de très près.
    – Un navire : mettre en place le bordé.

    #Bordure :
    Côté inférieur d’une voile ; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.

    #Bosco :
    Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d’équipage (marine de commerce)

    B#osse :
    Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s’enroulant autour d’un cordage ou d’une chaîne sur lesquels s’exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.

    #Bossoir :
    – Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d’un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas ; par extension coté avant d’un navire. De capon - de traversières : sert à mettre l’ancre au poste de navigation ; d’embarcation ou portemanteau : sert à suspendre et à amener les embarcations.
    – Homme de bossoir : homme de veille sur le gaillard avant.

    #Bouge :
    Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.

    #Bouée :
    Corps flottant.

    #Bourlinguer :
    Se dit d’un bateau qui lutte dans une forte mer et d’un marin qui navigue beaucoup.

    #Braie :
    Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l’on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d’un mât, d’une pompe, de la volée d’un canon afin d’empêcher l’infiltration de l’eau à l’intérieur du bateau.

    #Branles :
    Nom ancien des hamacs (d’où « branle-bas »).

    #Brasse :
    Mesure de longueur pour les cordages, 1m83, servant aussi à indiquer la profondeur de l’eau. Ce terme est en usage dans la plupart des nations maritimes mais la longueur en est différente : en France : 1m624, en Angleterre et en Amérique : 1m829 (six pieds anglais).

    #Brasser :
    Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré : placer les vergues à angle droit avec l’axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.

    #Brider :
    Étrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d’un autre cordage qui les serre en leur milieu ; ou augmente ainsi leur tension.

    #Brigadier :
    Matelot d’une embarcation placé à l’avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.

    #Brin :
    Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d’un cordage ; le meilleur est dit le premier brin. S’emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.

    #Bulbe :
    Renflement de la partie inférieure d’une étrave.

    #Bulge :
    Renflement des flancs du navire.

    C
    #Cabaner :
    Chavirer sans dessus dessous en parlant d’une embarcation.

    #Cabestan :
    Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.

    #Cabillot :
    Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.

    #Câblot :
    Petit câble d’environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d’un grappin ou d’une petite ancre.

    #Cabotage :
    Navigation entre deux ports d’une même côte ou d’un même pays.

    #Caillebotis :
    treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l’eau.

    #Calfatage :
    Opération qui consiste à remplir d’étoupe, au moyen d’un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d’un navire afin de les rendre étanches. L’étoupe est ensuite recouverte de brai.

    #Calier :
    Homme employé spécialement à la distribution de l’eau douce.

    #Caliorne :
    Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.

    #Cap de mouton :
    Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...

    #Cape (à la) :
    On dit qu’un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.

    #Capeler :
    Capeler un mât, c’est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s’y trouver réunies.

    #Capeyer :
    Tenir la cape.

    #Capon :
    Palan qui servait à hisser l’ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).

    #Carène :
    Partie immergée de la coque d’un navire.

    #Caréner (un navire) :
    Nettoyer et peindre sa carène.

    #Cartahu :
    Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu’on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec ; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.

    #Chadburn :
    Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).

    #Chambre (d’embarcation) :
    Partie libre, à l’arrière de l’embarcation où peuvent s’asseoir les passagers.

    #Chandeliers :
    Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d’un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.

    #Chapelle, #Faire_chapelle :
    Se dit d’un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d’une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.

    #Charnier :
    Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d’un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l’équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d’eau potable.

    #Chasser (sur son ancre) :
    Entraîner l’ancre par suite d’une tenue insuffisante de fond.

    #Château :
    Superstructure établie sur la partie centrale d’un pont supérieur et qui s’étend d’un côté à l’autre du navire.

    #Chatte :
    Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.

    #Chaumard :
    Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d’user ou de couper les filins.

    #Chèvre :
    Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.

    #Choquer :
    Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.

    #Claire :
    Ancre haute et claire :
    ancre entièrement sortie de l’eau, ni surpattée, ni surjalée. On dira de même :
    manoeuvre claire, pavillon clair.

    #Clan :
    Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.

    #Clapot :
    Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.

    #Clapotis :
    Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.

    #Clin :
    Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d’un toit :
    embarcation à clins.

    #Clipper :
    Nom donné à un
    voilier
    fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).

    #Coaltar :
    Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).

    #Coffre :
    Grosse bouée servant à l’amarrage des navires sur une rade.

    #Connaissement :
    Document où est consigné la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l’engagement de les remettre dans l’état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.

    #Conserve, Naviguer de conserve :
    Naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi « conserve » d’un autre).

    #Contre-bord (navire à) :
    Navire faisant une route de direction opposée à celle que l’on suit.

    #Coque :
    Boucle qui se forme dans les cordages.

    #Coqueron :
    Compartiment de la coque souvent voisine de l’étrave ou de l’étambot, servant e soute à matériel.

    #Corde :
    Ce mot n’est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.

    #Cornaux :
    W-C. de l’équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer ; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.

    #Corps-morts :
    Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part dès la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l’eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).

    #Coupée :
    Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l’entrée ou la sortie du bord.

    #Couples :
    Axes de charpente posés verticalement sur la quille.

    #Coursive :
    Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.

    #Crachin :
    Pluie très fine. Crachiner.

    #Crapaud (d’amarrage) :
    Forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.

    #Crépine :
    Tôle perforée placée à l’entrée d’un tuyautage pour arrêter les saletés.

    #Croisillon :
    Petite bitte en forme de croix.

    #Croupiat :
    Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l’arrière d’un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat :
    appareiller le navire en s’aidant d’une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.

    #Cul :
    Fond, partie arrière, basse ou reculée, d’un objet.
    – Cul d’une poulie :
    Partie de la caisse opposée au collet.
    – Cul de poule :
    Arrière allongé et relevé.
    – Cul de porc :
    Sorte de noeud.

    #Culer :
    En parlant d’un navire : marche arrière en avant.

    D
    #Dalot :
    Trous pratiqués dans les ponts et laissant s’écouler dans un tuyau placé au-dessous l’eau qui se trouve à la surface du pont.

    #Dames :
    Échancrures du plat-bord d’un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.

    #Darse :
    Bassin d’un port.

    #Déborder :
    Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.

    #Débouquer :
    Sortir d’un canal ou d’une passe pour gagner la mer libre.

    #Décapeler :
    Un mât, une vergue, c’est enlever les cordages qui y sont capelés ; un cordage, entourant un objet quelconque, c’est le dépasser par-dessus cet objet et l’enlever. De façon générale : ôter, décapeler un tricot, etc...

    #Défense :
    Tout objet suspendu contre le bord d’un navire ou d’une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.

    #Déferler :
    Larguer les rabans de ferlage qui tiennent une voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu’elle brise en s’enroulant sur elle-même ou en choquant une plage, une roche.

    #Déferler_un_pavillon :
    Peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.

    #Déhaler :
    Déplacer un navire au moyen de ses amarres.

    Se déhaler :
    S’éloigner d’une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.

    #Dérader :
    Quitter une rade.

    #Déraper :
    Une ancre : l’arracher du fond. Un navire dérape lorsqu’il enlève du fond sa dernière ancre.

    #Dérive :
    Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l’effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi « dérive » les surfaces que l’on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s’opposer à la pression latérale du vent ; on devrait dire dans ce cas « contre dérive ». Être en dérive : navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.

    #Désaffourcher :
    Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.

    #Désarmé :
    Un navire est désarmé lorsqu’il est amarré dans un port sans équipage et qu’il n’y a, en général, que des gardiens à bord.

    #Détroit :
    Ancre installée à la poupe d’un bâtiment.

    #Déventer :
    Une voile : la brasser en ralingue de façon à ce qu’elle fasseye.

    #Dévers :
    Inclinaison de l’étrave et courbure vers l’extérieur des couples de l’avant ayant pour avantage d’éviter l’embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.

    #Délester :
    Décharger le lest d’un navire, par exemple, alléger un navire.

    #Démailler :
    Séparer les maillons d’une chaîne, ou l’ancre de sa chaîne.

    #Demande :
    Filer à la demande un cordage qui fait effort, c’est le laisser (à la) filer en n’opposant qu’une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.

    #Dépaler :
    Être dépalé : être porté par les courants, en dehors de la route que l’on doit suivre.

    #Déplacement :
    Poids du volume d’eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s’exprime en tonnes de 1000 kg.

    #Dévirer :
    (Cabestan, treuil, etc...) : tourner en sens contraire.

    #Dinghy :
    Embarcation en caoutchouc. L’on dit aussi
    zodiac quel que soit le modèle.

    #Double :
    Le double d’une manoeuvre : la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d’un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.

    #Doubler :
    – Au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
    – Un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
    – Un bâtiment : le gagner de vitesse.
    – Les manoeuvres, cordages : les disposer en double en cas de mauvais temps ou autrefois à l’approche du combat.

    #Draille :
    Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d’un transfilage ou d’anneaux.

    #Drisse :
    Cordage ou palan servant à hisser une vergue, une corne, une voile.
    – De flamme : cordage confectionné au moyen d’une machine spéciale, en une tresse ronde avec huit faisceaux, de trois fils à voile non goudronnés et destiné à hisser les signaux.

    #Drome :
    Ensemble des embarcations, des pièces de rechange : mâts, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d’un bâtiment.
    – Des embarcations : rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d’un canot sur les bancs.

    #Drosse :
    Cordage en filin, en cuir, en fil d’acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.

    #Drosser :
    Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.

    #Ducs d’albe :
    Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d’un bassin ou d’une rivière afin d’y capeler des amarres quand on le déhale d’un navire.

    E
    #Echafaud :
    Planches formant une plate-forme que l’on suspend le long de la coque pour travailler.

    #Echouer :
    Toucher le fond.

    #Ecope :
    Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l’eau à la mer pour en asperger la muraille d’un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations.

    #Écoutille :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.

    #Ecubier :
    Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l’étrave pour le passage des chaînes de l’ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d’une ancre.

    #Elingue :
    Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu’une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d’un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.

    #Embardée :
    Abattée d’un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embarder :
    Se dit d’un navire qui s’écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu’un navire, à l’ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embellie :
    Amélioration momentanée de l’état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.

    #Embosser :
    Un navire : mouiller ou amarrer le bâtiment de l’AV et de l’AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.

    #Embouquer :
    S’engager dans un canal, un détroit ou une passe.

    #Embraquer :
    Tirer sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d’une aussière.

    #Embrun :
    L’embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.

    #Emerillon :
    Croc ou anneau rivé par une tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l’anneau.

    #Empanner :
    Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l’écoute de ses voiles.

    #Encablure :
    Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l’un de l’autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d’une glène d’aussière. Autre définition de l’encablure : un dixième de mille soit environ 185 mètres.

    #Encalminé :
    Voilier encalminé : quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu’il ne peut gouverner.

    #Engager :
    Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu’il ne peut se redresser. Cordage engagé : cordage qui bloque.

    #En grand :
    Tout à fait, sans retenue.

    #Entremise :
    Fil d’acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...

    #Épauler :
    La lame : prendre la mer à quelques quarts de l’AV pour mieux y résister.

    #Epontille :
    Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d’un pont ou d’une partie à consolider.

    #Erre :
    Vitesse conservée par un navire sur lequel n’agit plus le propulseur.

    #Espars :
    Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...

    #Essarder :
    Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.

    #Etale :
    – Sans vitesse.
    – Étale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse

    #Etaler :
    Résister à.

    #Étalingure :
    Fixation de l’extrémité d’un câble, d’une chaîne sur l’organeau d’une ancre. - de cale : fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.

    #Etambot :
    Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s’élève à l’arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu’on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.

    #Etamine :
    Étoffe servant à la confection des pavillons.

    #Etarquer :
    Une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.

    #Étrangler :
    Une voile : l’étouffer au moyen de cordages.

    #Etrangloir :
    Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d’ancre.

    #Evitage :
    Mouvement de rotation d’un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l’ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.

    F
    #Fanal :
    Lanterne d’embarcation.

    #Fardage :
    Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l’on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l’humidité.

    #Fatiguer :
    Un bâtiment fatigue lorsque, par l’effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.

    #Faubert :
    Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.

    #Faux-bras :
    Cordage installé le long du bord, pour faciliter l’accostage des embarcations.

    #Femelots :
    Pentures à deux branches embrassant l’étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.

    #Ferler :
    – Une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
    – Un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.

    #Filer :
    – Une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
    – La chaîne : augmenter la touée d’une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
    – Par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l’eau.

    #Filière :
    Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps : cordage qu’on tend d’un bout à l’autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.

    #Flux :
    Marée montante.

    #Forain :
    Ouvert : Rade foraine : rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d’attente).

    Forme :
    – Bassin de radoub, ou cale sèche : bassin de radoub.
    – Formes d’un navire : ses lignes.

    #Fraîchir :
    Se dit du vent qui augmente d’intensité.

    #Frais :
    Désigne la forme du vent : joli frais, bon frais, grand frais.

    #Franc-bord :
    Distance entre le niveau de l’eau à l’extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.

    #Fret :
    Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.

    #Fuir :
    Devant le temps ou devant la mer : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l’arrière.

    #Fune :
    Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d’un navire (mettre les tentes en fune).

    G
    #Galhauban :
    Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l’arrière les mâts supérieurs.

    #Gambier :
    Changer la position d’une voile à antenne ou au tiers d’un côté à l’autre du navire en faisant passer la vergue de l’autre côté du mât. Synonyme : muder, trélucher.

    #Galipot :
    Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d’exposition à l’arrosage par l’eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l’enlève par grattage et lavage à l’huile. Galipoter (vieux).

    #Gite :
    Synonyme de bande : Giter.

    #Glène :
    De cordage : portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c’est à dire lové.

    #Grain :
    Vent violent qui s’élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.

    #Gréement :
    L’ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l’établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d’un navire.

    #Guindeau :
    Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d’un navire. Son axe de rotation est horizontal.

    H
    #Habitacle :
    Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d’une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l’éclairent.

    #Hale-bas :
    Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.

    #Haler :
    Remorquer un navire dans un canal ou le long d’un quai au moyen d’un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d’un cordage sur lequel on fait un effort.

    #Hanche :
    Partie de la muraille d’un navire qui avoisine l’arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l’arrière du travers.

    #Haut-fond :
    Sommet sous-marin recouvert d’eau peu profonde et dangereux pour la navigation.

    #Hauturière :
    Navigation au large ; contrôlée par l’observation des astres. Long cours.

    I
    #Itague :
    Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l’aide d’un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.

    J
    #Jambettes :
    Montants, bouts d’allonges qui dépassent le plat-bord d’un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.

    #Jarretière :
    Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.

    #Jauge :
    Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.

    #Jauge brute :
    Volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.

    #Jauge nette :
    Volume des espaces utilisables commercialement.

    #Jaumière :
    Ouverture pratiquée dans la voûte d’un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.

    #Joue :
    Creux des formes de la coque à l’avant d’un navire. Synonyme : épaule. Face extérieure de la caisse d’une poulie.

    #Joute :
    Compétition d’embarcations à l’aviron.

    #Jusant :
    Marée descendante.

    L
    #Laisse :
    – De marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.

    #Laize :
    Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.

    #Lamanage :
    Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d’importance. Dans la coutume d’Oléron, le pilote s’appelait loman, c’est à dire homme du lof (côté du vent) ; on en a fait laman, puis lamaneur.

    #Larder :
    Voir paillet.

    #Latte :
    – De hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.

    #Lège :
    Bâtiment lège : bâtiment vide.

    #Lest :
    Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.

    #Libre pratique :
    Permission donnée par les autorités sanitaires d’un port à un navire de communiquer librement avec la terre.

    #Loch :
    Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.

    #Lumières :
    Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Synonyme : anguillers

    M
    #Mahonne :
    Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.

    #Maille :
    Intervalle entre deux couples voisins d’un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.

    #Main_courante :
    Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.

    #Maistrance :
    (Marine Nationale) - L’ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.

    #Maître_bau :
    Bau situé dans la plus grande largeur du navire.

    #Maître_couple :
    Couple situé de même.

    #Maître_de_quart :
    (Marine nationale) - Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l’officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l’arrivée et au départ des officiers.

    #Maniable :
    Modéré (vent) ; assez beau (temps).

    #Manifeste :
    Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d’un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.

    #Marie-Salope :
    Chaland à saletés.

    #Marnage :
    Synonyme : d’amplitude pour la marée.

    #Maroquin :
    Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.

    #Mascaret :
    Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d’un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.

    #Mât_de_charge :
    Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.

    #Mâter :
    Mettre un mât en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons : les dresser et le tenir dans une position verticale.

    #Mégaphone :
    Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.

    #Membrure :
    Pièce de bois ou de fer soutenant le bordé et les vaigres sur laquelle viennent se fixer les barrots (Synonyme : couple).

    #Midship :
    Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.

    #Mole :
    Construction en maçonnerie, destinée à protéger l’entrée d’un port et s’élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.

    #Mollir :
    Diminuer de violence (vent / mer).

    #Mou :
    Un cordage a du mou quand il n’est pas assez tendu. Donner du mou : choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.

    #Moucheter_un_croc :
    Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.

    #Mouiller :
    Jeter l’ancre et filer la touée de la chaîne convenable.

    #Mousson :
    Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l’année dans une direction et pendant l’autre moitié de l’année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).

    #Musoir :
    Pointe extrême d’une jetée ou d’un môle ; se dit aussi de l’extrémité d’un quai à l’entrée d’un bassin ou d’un sas.

    N
    #Nable :
    Trou percé dans le fond d’une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n’est pas à flot. S’obture au moyen d’un bouchon de nable.

    #Nage :
    Mouvement imprimé par l’armement aux avirons d’une embarcation.
    – Chef de nage : Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres.
    – Nage à couple : Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc.
    – Nage en pointe : 1 nageur par banc (baleinière).

    #Natte :
    Nom donné aux paillets et aux sangles qu’on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu’on veut garantir du frottement.

    #Nid de pie :
    Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l’homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt #nid_de_corbeau.

    O
    #Obéir :
    Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l’action.

    #Obstructions :
    Défenses fixes, d’un port pour en interdire l’accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.

    #Oeil :
    Boucle formée à l’extrémité d’un filin.

    #Oeil de la tempête :
    Éclaircie dans le ciel au centre des ouragans.

    #Oeuvres_mortes :
    Partie émergée de la coque.

    #Oeuvres_vives :
    Partie immergée de la coque.

    #Opercule :
    Tape de hublot.

    #Oreilles_d_âne :
    Cuillers en tôle permettant d’augmenter le débit d’air entrant par les hublots.

    P
    #Paille de bitte :
    Tige de fer traversant la tête d’une bitte pour empêcher la chaîne ou l’aussière de décapeler.

    #Paillet :
    Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.

    #Palanquée :
    Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.

    #Palanquer :
    Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.

    #Panne (mettre en) :
    Manoeuvre qui a pour objet d’arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.

    #Pantoire :
    Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d’une cosse.

    #Pantoire_de_tangon :
    Retient le tangon dans le plan vertical.

    #Paravane (un) :
    Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.

    #Paré :
    Prêt, libre, clair, hors de danger.

    #Parer :
    – Un cap : le doubler ; - un abordage : l’éviter.
    – Une manoeuvre : la préparer.
    – Manoeuvres : commandement pour tout remettre en ordre.
    Faire parer un cordage : le dégager s’il est engagé ou empêcher de la faire.

    #Passerelle :
    Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit.
    Aussière ou chaîne passée d’avance sous la coque d’un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d’un paillet makaroff.

    #Pataras :
    Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l’arrière.

    #Patente de santé :
    Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l’état sanitaire de ce port.

    #Pavois :
    Partie de coque au-dessus du pont formant garde corps.

    #Grand_pavois :
    Pavillon de signaux frappés le long des étais et de l’entremise dans un ordre déterminé.

    #Petit_pavois :
    Pavillons nationaux en tête de chacun des mâts. Au-dessus du pavois : Syn. « de montré » pour un signal par pavillon de 1 signe.

    P#eneau (faire) :
    Tenir l’ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.

    #Perdant :
    Synonyme : jusant.

    #Perthuis :
    Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.
    Ouverture d’accès dans une cale sèche.

    #Phare :
    Construction en forme de tour portant un feu à son sommet.
    Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. : phare de misaine, phare de l’avant, phare de l’arrière, phare d’artimon, phare carré.

    #Phoscar :
    Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d’un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.

    #Pic (a pic) :
    Position verticale de la chaîne de l’ancre au moment où celle-ci est sur le point d’être arrachée au fond. A long pic : laisser la chaîne de l’ancre un peu plus longue que pour être à pic.

    #Pied :
    Jeter un pied d’ancre : mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps.
    Mesure de longueur égale à 0,305mètre.

    #Pied_de_biche :
    Pièce de fonte, dans un guindeau.

    #Pied_de_pilote :
    Quantité dont on augmente le tirant d’eau pour être sur de ne pas talonner.

    #Pigoulière :
    Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l’Arsenal.

    #Piloter :
    Assurer la conduite d’un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.

    #Piquer_l_heure :
    Sonner l’heure au moyen d’une cloche.

    #Plat-bord :
    – Dans un bâtiment en bois : ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet.
    – Dans un navire en fer : ceinture en bois entourant les ponts.

    #Plein :
    Synonyme : pleine mer.
    – Plus près bon plein : allure de 1 quart plus arrivée que le plus près.
    – Mettre au plein : échouer un bateau à la côte.

    #Poste (amarre de) :
    Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l’amarrage des navires et éviter l’usure de leurs propres aussières d’amarrage.

    #Pot_au_noir :
    Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.

    #Poulaine :
    Partie extrême avant d’un navire : lieu d’aisance de l’équipage.

    #Poupée_de_guindeau :
    Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l’on veut virer au guindeau.

    #Prélart :
    Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d’une écoutille et empêcher l’accès de l’eau dans les entreponts ou la cale.

    #Puisard :
    Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.

    #Pilot_chart :
    Cartes périodiques publiées par l’Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.

    Q
    #Quart :
    32ème partie du tour d’horizon, vaut 11 degrés 15 minutes.
    Synonyme. : de rhumb de compas.

    #Queue _de_rat :
    – Cordage terminé en pointe.
    – D’un grain : rafale violente et subite à la fin d’un grain.
    – Aviron de queue : aviron servant de gouvernail.

    #Quille_de_roulis :
    Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l’eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.

    R
    #Raban :
    Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d’un nombre impair de brins de bitord.
    – De hamac : bout de quarantenier servant à suspendre le hamac.
    – De ferlage : cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...

    #Rabanter :
    Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage.
    – Une voile : la relever pli par pli sur la vergue et l’entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.

    #Radier :
    Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d’un bassin et d’une forme.

    #Radoub :
    Passage au bassin d’un navire pour entretien ou réparation de sa coque.

    #Rafale :
    Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.

    #Rafiau ou #Rafiot :
    Petite embarcation, mauvais navire.

    #Rafraîchir :
    Un câble, une amarre, c’est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.

    #Raguer :
    Un cordage rague lorsqu’il s’use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d’un bâtiment frottant contre un quai.

    #Rail :
    Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.

    #Rambarde :
    Garde-corps.
    Synonyme : de main courante.

    #Ras :
    Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison.
    Petits appontements flottants.

    #Ratier :
    Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l’entretien de la coque.

    #Rattrapant :
    Yacht rattrapant. Terme de régate : lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l’autre commence à être considéré comme « yacht rattrapant l’autre » aussitôt qu’il s’en approche assez près pour qu’il y ait « risque de collision » et continue à être tel jusqu’à ce qu’il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s’en soit écarté par le travers jusqu’à écarter le risque de collision.

    #Raz :
    Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.

    #Reflux :
    Mouvement rétrograde de l’eau après la marée haute.
    Synonyme : jusant, ébe.

    #Refuser :
    Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l’avant. Contraire : adonner.

    #Relâcher :
    Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d’interrompre sa mission et d’entrer dans un port qui n’est pas son port de destination.

    #Renard :
    Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.

    #Rencontrer :
    La barre ou simplement rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d’abatée du navire.

    #Rendre :
    Un cordage rend lorsqu’il s’allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu’on l’a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d’un cordage : tenir le cordage à retour d’un bout tandis qu’on hale de l’autre bout. Rendre le quart : remettre le quart à son successeur.

    #Renflouer :
    Remettre à flot un navire échoué.

    #Renverse :
    Du courant : le changement cap pour cap de sa direction.

    #Ressac :
    Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu’elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.

    #Retenue :
    Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.

    #Rider :
    Une manoeuvre dormante : c’est la raidir fortement à l’aide de ridoirs ou de caps de mouton.

    #Riper :
    Faire glisser avec frottement.

    #Risée :
    Petite brise subite et passagère.

    #Rocambeau :
    Cercle en fer garni d’un croc, servant notamment à hisser la vergue d’une voile au tiers et à amurer le point d’amure du foc le long de son bout-dehors.

    #Rôle :
    Rôle de combat, rôle d’équipage, etc...

    #Rondier :
    Gradé ou matelot chargé d’une ronde.

    #Roof :
    Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s’étendant pas d’un côté à l’autre du navire.

    #Roulis :
    Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.

    #Routier :
    Carte marine à petite échelle comprenant

    S
    #Sabaye :
    Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la côte.

    ##Sabord :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d’un navire.

    Saborder :
    Faire des brèches dans les oeuvres vives d’un navire pour le couler.

    #Safran :
    Surface du gouvernail sur laquelle s’exerce la pression de l’eau pour orienter le navire.

    #Savate :
    Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.

    #Saisine :
    Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.

    #Sangle :
    Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objets suspendus.

    #Sas :
    Partie d’un canal muni d’écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s’ouvrir que l’une après l’autre.

    #Saute_de_vent :
    Changement subit dans la direction du vent.

    #Sauve-Garde :
    Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d’être emporté s’il vient à être démonté. Ils sont fixés d’un bout sur le gouvernail, de l’autre sur les flancs du bâtiment.

    #Sec (à) :
    Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu’il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.

    #Semonce :
    Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin d’arrêter pour être visité.

    #Coup (coup de) :
    Coup de canon appuyant cet ordre.

    #Servir :
    Faire servir : manoeuvre d’un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.

    #Seuil :
    Élévation du fond de la mer s’étendant sur une longue distance.

    #Sillage :
    Trace qu’un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.

    #Slip :
    Plan incliné destiné à mettre à l’eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d’un chariot sur rails.

    #Soufflage :
    Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.

    #Souille :
    Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.

    #Sous-venté :
    Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d’un autre bâtiment, d’une terre qui le prive de vent.

    #Spardeck :
    Pont léger au-dessus du pont principal.

    #Suceuse :
    Drague travaillant par succion du fond.

    #Superstructures :
    Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.

    #Surbau :
    Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.

    #Syndic :
    Fonctionnaire de l’Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.

    #Syzygie (marée des) :
    Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. Synonyme : marée de vive-eau.

    T
    #Table_à_roulis :
    Table percée de trous.
    Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s’y trouvent.

    #Tableau :
    Partie de la poupe située au-dessus de la voûte.
    Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l’embarcation.

    #Talon_de_quille :
    Extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l’étambot.

    #Talonner :
    Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.

    #Tangon :
    Poutre mobile établie horizontalement à l’extérieur d’un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l’ancre.
    – De spinnaker ou de foc : espars servant à déborder le point d’écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.

    #Tangage :
    Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.

    #Tanker :
    Navire pétrolier.

    #Tape :
    Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.

    #Taud :
    Abri de grosse toile qu’on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l’équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.

    #Teck :
    Bois des Indes presque imputrescibles aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.

    #Tenir :
    Navire tenant la mer : se comportant bien dans le mauvais temps.

    #Tenir le large :
    Rester loin de la terre.

    #Tenue :
    Qualité du fond d’un mouillage. Les fonds de bonne tenue sont ceux dans lesquels les pattes des ancres pénètrent facilement et ne peuvent cependant en être arrachées qu’avec difficulté.
    La tenue d’un mât est son assujettissement par les étais et les haubans.

    #Teugue :
    Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d’avant où les hommes de l’équipage peuvent s’abriter.

    #Tiens-bon ! :
    Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir « Tenir bon »).

    #Tiers (voile au) :
    Synonyme : de bourcet
    Voiles des canots et chaloupes.

    #Tillac :
    Pont supérieur ou parfois plancher d’embarcation.

    #Tins :
    Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d’une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.

    #Tire-veilles :
    Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l’échelle de coupée d’un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre.
    Bout amarré sur l’entremise des bossoirs d’embarcation et auxquels se tient l’armement d’une embarcation quand on la met à l’eau ou quand on la hisse.

    #Tomber :
    – Sous le vent : s’éloigner de l’origine du vent.
    – Sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
    – Le vent tombe, la mer tombe : le vent diminue d’intensité, les vagues de force.

    #Tonnage :
    Capacité cubique d’un navire ou de l’un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2,83 mètres cubes (c’est le tonneau de jauge) ; Le tonnage exprime toujours un volume.

    #Tonne :
    Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.

    #Top :
    Prendre un top : comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.

    #Tosser :
    Un navire tosse lorsque, amarré le long d’un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l’effet de la houle.
    A la mer, le navire tosse quand l’AV retombe brutalement dans le creux des vagues.

    #Touage :
    Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.

    #Toucher :
    Être en contact avec le fond. Toucher terre : faire escale.

    #Touée :
    Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer.
    Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension : longueur d’une certaine importance d’un câble filé ou d’un chemin à parcourir.

    #Touline :
    Petite remorque et plus généralement lance-amarre.

    #Tourner :
    Une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d’un point fixe pour l’empêcher de filer ou de lâcher.

    #Traîne :
    Tout objet que l’on file à l’arrière d’un navire à l’aide d’un bout de filin.
    A la traîne : un objet est à la traîne lorsqu’il n’est pas placé à la place qui lui est assignée.

    #Transfiler :
    – Deux morceaux de toile : les rapprocher bord à bord au moyen d’un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l’un dans ceux pratiqués dans l’autre.
    – Une voile : la fixer à sa vergue, gui ou corne au moyen d’un filin nommé transfilage et passant d’un oeillet à l’autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.

    #Traversier :
    Amarre appelant d’une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal.
    Un vent traversier est un vent bon pour aller d’un port à un autre et pour un revenir.

    #Trou_d_homme :
    Ouverture elliptique d’un double fond ou d’un ballast.

    #Tunnel :
    Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d’un homme et à l’intérieur duquel se trouve une ligne d’arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.

    V
    #Va_et_vient :
    Cordage en double servant à établir une communication entre deux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés.

    #Vadrouille :
    Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.

    #Vague_satellite :
    Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.

    #Varangue :
    La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d’un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d’un bouchain à l’autre pour consolider le petit fond du navire.

    #Vase :
    Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée ; elle présente généralement une bonne tenue.

    #Veille (ancre de) :
    Ancre prête à être mouillée.

    #Veiller :
    Faire attention, surveiller. Veiller l’écoute : se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain : l’observer, le suivre.

    #Vélique :
    Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.

    #Ventre :
    La partie centrale d’un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.

    #Verine :
    Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.

    #Videlle :
    Reprise faite à un accroc dans une toile.

    #Virer :
    Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan.
    – Virer à pic : virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l’étrave du navire à la verticale de l’ancre.
    – Virer à long pic : virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l’eau.

    #Virer_de_l_avant :
    faire avancer un navire en embraquant ses amarres de l’avant au cabestan ou au guindeau.
    – Virer sur la chaîne : rentrer une partie de la chaîne en se servant du cabestan ou du guindeau.
    – Virer de bord : changer les amures des voiles.

    #Vit_de_nulet ou #Vi_de_mulet :
    Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.

    #Vitesse :
    L’unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l’heure. Ne jamais dire un noeud à l’heure.

    #Vive-eau :
    Grande marée.

    #Voie_d_eau :
    Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.

    W
    #Wharf :
    Littéralement quai, plus spécialement pour désigner un appontement qui s’avance dans la mer au-delà de la barre sur la côte occidentale d’Afrique.

    Y
    #Youyou :
    Très petite embarcation de service à l’aviron et à la voile.

  • Waitress forced to wear high heels at work shares photo of her bleeding feet - The Independent
    http://www.independent.co.uk/news/world/americas/waitress-forced-to-wear-high-heels-at-work-shares-photo-of-her-bleedi

    A photo on social media of a woman’s bleeding feet after working a full shift as a waitress has been shared over 11,500 times in a week as the subject of compulsory high heels at work has become an international talking point.

    In a post on Facebook, Nicola Gavins criticised Joey Restaurants in Edmonton, Canada for forcing its female staff to wear shoes with at least a one inch heel.

    #talons

    She said her friend lost a toenail after the shift, during which she was told by her supervisor that heels would be required the next day.

  • #Canada : l’obligation de porter des talons hauts au travail interdite

    Obliger les femmes à porter des talons hauts sur leur lieu de travail est désormais interdit en Colombie-Britannique, a annoncé la Première ministre de cette province de l’ouest canadien, Christy Clark.


    http://www.courrierinternational.com/depeche/canada-lobligation-de-porter-des-talons-hauts-au-travail-inte
    #talons #femmes #habillement

  • Canada : l’obligation de porter des talons hauts au travail interdite - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/04/08/canada-l-obligation-de-porter-des-talons-hauts-au-travail-interdite_15614

    http://md1.libe.com/photo/1011253-obliger-les-femmes-a-porter-des-talons-hauts-sur-leur-lieu-de-trav

    Obliger les femmes à porter des talons hauts sur leur lieu de travail est désormais interdit en Colombie-Britannique, a annoncé la Première ministre de cette province de l’ouest canadien, Christy Clark.

    « Dans certains lieux de travail de notre province, les femmes doivent porter des talons hauts au travail. Comme la plupart des Britanno-Colombiens, notre gouvernement pense que c’est injuste », a indiqué vendredi Clark. Le Première ministre libérale considère une telle pratique « dangereuse et discriminatoire ».

    « Avec le port prolongé de talons hauts au travail, il y a un risque de blessure physique en glissant ou en tombant, ainsi que des dommages au niveau du pied, de la jambe et du dos », précise le communiqué, co-signé avec la ministre du Travail de la province, Shirley Bond.

    Bond s’attend « à ce que les employeurs y voient un signal très clair selon lequel imposer à quelqu’un de porter des talons hauts au travail est inacceptable ».

    La Première ministre donne ainsi son aval au projet de loi du leader du parti écologiste Green Party, Andrew Weaver, qui prévoit de modifier l’actuelle législation sur les accidents du travail pour que les normes de sécurité, incluant les chaussures, soient les mêmes pour tous les sexes.

    Cette annonce survient un mois après que vingt-cinq grandes chaînes de restaurants de l’Ontario (centre) ont décidé de ne plus imposer un code vestimentaire - minijupe et talons hauts - à leur personnel féminin.

    #talons

  • L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – Universalité des idéaux de faiblesse 1 – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    https://antisexisme.net/2017/04/06/universalite-1

    L’objectif est de montrer que derrière une apparente diversité des pratiques de beauté, certains idéaux de faiblesse semblent universels – ou en tout cas très répandus – dans de nombreuses cultures patriarcales.

    Je précise d’emblée qu’il n’est pas question dans cet article de mettre tout sur le même plan. Par exemple, je ne considère pas que le port des talons aiguille soit aussi violent et grave que la technique des pieds bandés, pratiquée en Chine jusqu’au début du XXème siècle. En effet, les déformations induites par le bandage des pieds sont bien plus extrêmes, bien plus douloureuses et bien plus handicapantes que celles induites par les talons aiguilles. Néanmoins, je pense qu’il faut aussi garder à l’esprit que l’on intériorise les normes et les valeurs de la société dans laquelle on a grandi ; par conséquent, on perçoit moins facilement la violence de nos pratiques que celle des coutumes des autres sociétés. Il me semble important de rappeler que l’Occident a connu et connaît aussi des pratiques très douloureuses et/ou très dangereuses (les régimes, conduisant parfois à des maladies très graves et potentiellement mortelles que sont les troubles du comportement alimentaire, et l’épilation aux rayons X, pratiquée au début du XXème siècle, constituent de « beaux » exemples). J’essayerai ainsi de ne faire ni relativisme éthique, ni ethnocentrisme, et espère ne tomber dans aucun de ces travers. Je vous renvoie également vers mon article sur les différentes méthodes de coercition à la beauté dans le monde.

    #talons #beauté #sexisme #poids #chirurgie_esthétique #excision

    • Dans l’idéal de beauté je sais plus si antisexisme à fait une partie sur le silence. Le met ceci ici car ca me semble être cette idée d’impuissance qui rend les femmes « belles » aux yeux des hommes.

      Le silence des poupées sexuelles est considéré comme l’un de leurs principaux avantages par les propriétaires masculins. Les poupées sexuelles, contrairement aux partenaires humaines, ne peuvent pas répondre, critiquer ou mépriser.

      Par exemple, l’auteur Anthony Ferguson écrit qu’une poupée sexuelle « ne vous dira jamais de sortir les poubelles ni ne critiquera votre performance sexuelle […], elle ne répond ni ne gronde. Cette absence de dialogue est importante pour un homme qui veut un contrôle total ». La poupée sexuelle, ajoute-t-il, « signifie la femme dans sa forme la plus muette, la plus impuissante, la plus banalisée ».

      https://ressourcesprostitution.wordpress.com/2018/02/02/masculinite-toxique-de-la-pornographie-des-poupees

  • L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – souffrir pour être belle – la douleur physique – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    https://antisexisme.net/2017/03/19/douleur-physique

    Quasiment toutes les pratiques de beauté impliquent de la douleur, de celle relativement faible causée par le démêlage des cheveux longs aux graves séquelles que peut engendrer la chirurgie esthétique. Lauren du blog « les Questions composent » décrit bien les tortures, petites ou grandes, qui rythment la vie des femmes. Epilation, talons aiguille, régimes et purgations, massages anticellulite, chirurgie esthétique… toutes ces pratiques relativement courantes ou non, engendrent de la douleur à des degrés divers. Dans des cultures éloignées géographiquement et/ou temporairement, les pratiques de beauté varient grandement, mais la douleur qu’elles génèrent est toujours là : bandage des pieds, mutilations génitales féminines, gavage ou encore corset. On peut trouver quelques exemples ici et là. Ainsi, beauté féminine et douleur semblent aller de pair, et ceci à pratiquement toutes les époques et dans tous les pays.

    #beauté #sexisme #talons #chirurgie_esthétique #poids #épilation

  • La tyrannie des talons aiguilles recule dans les bureaux de la City
    http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2017/03/15/la-tyrannie-des-talons-aiguilles-recule-dans-les-bureaux-de-la-city_

    Une vendeuse a raconté qu’on lui demandait de porter des jupes plus courtes et de se déboutonner à l’approche de Noël, au moment où la clientèle se masculinise. Une hôtesse de l’air a témoigné qu’elle se sentait « prostituée » par l’exigence des talons hauts. Coloration blonde et décolletés obligatoires sont aussi de rigueur dans certaines entreprises.

    Une question de santé publique

    Le code vestimentaire que l’agence Portico avait tenté d’imposer à Nicola Thorp était d’une insolente précision : ses employées devaient porter des collants « non opaques », les racines de leurs cheveux devaient être « invisibles » et leur maquillage être « réajusté régulièrement ».

    Quant à leurs chaussures, elles devaient effectivement comporter des talons « de 2 à 4 pouces » (5 à 10 cm). La firme exigeait aussi le choix de l’une des quatorze nuances de vernis à ongles répertoriées par elle.

    (...)

    Au sexisme s’ajoute une question de santé publique : les souffrances et les troubles articulaires causés par le port prolongé de talons aiguilles. Consulté par les parlementaires, le Collège de podologie en a dressé la liste : « équilibre réduit, mobilité de la cheville limitée, force musculaire du mollet affaiblie » pouvant provoquer « des douleurs invalidantes ».

    (...)

    Theresa May, amoureuse de ses escarpins

    L’ironie est que l’image de Mme May dans l’opinion britannique est intimement liée à l’originalité de ses chaussures qui, a-t-elle plaisanté un jour, sont « le plus grand amour » de sa vie. Ses escarpins à impression léopard et ses chaussures basses aux talons sertis de diamant sont légendaires.

    Nicola Thorp n’est décidément pas en phase avec la première ministre. Celle-ci, lorsqu’elle était chargée des femmes et de l’égalité au gouvernement en 2011, avait déclaré que « les codes vestimentaires traditionnels en fonction du sexe » favorisent « un sentiment de professionnalisme ».

    Même l’agence Portico, par qui le « scandale des talons aiguilles » est arrivé, ne le prétend plus. Peu après avoir été mise en cause, elle a changé son dress code : ses exigences vestimentaires ne se réfèrent désormais plus au sexe des employés. Les talons plats ont conquis droit de cité à la City.

    #talons #sexisme #santé

  • Pascal Picq : « Le bipède humain a besoin de marcher et de parler pour penser, pour créer » - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/12/28/pascal-picq-le-bipede-humain-a-besoin-de-marcher-et-de-parler-pour-penser

    Si la société et ses « brigades des mœurs » ne sont plus aussi répressives, les femmes savent à quel point il reste dangereux de se promener seule. Dans les questions qui touchent à l’égalité des femmes et des hommes, il est rare que celle de la liberté de marcher en ville ou dans les campagnes soit évoquée ; c’est pourtant bien la plus fondamentale ! La société change, mais les promesses faites aux femmes sont rarement tenues. On pourrait même dire que c’est au travers de la question de la marche que se mesure l’ampleur des entraves séculaires qui s’imposent à elles : les pieds bandés des petites Chinoises, les kimonos étroits et les petits pas des geishas, l’obligation de prendre de l’embonpoint, les colliers des femmes girafes, les lourds anneaux aux chevilles, les crinolines, les chaussures et les coiffures extravagantes… les corsets ! Comme s’il fallait empêcher, contraindre la liberté de la marche, de la démarche des femmes extrêmement troublante.

    #liberté #corps #marche #talons #sexisme

  • L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – une mobilité réduite – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    http://antisexisme.net/2016/01/23/impuissance-03

    Par ailleurs, le talon aiguille modifie considérablement la démarche : il diminue la vitesse de marche et réduit la longueur des enjambées, forçant les femmes à marcher à petits pas7–9. La cadence est ainsi augmentée : les femmes sont obligées de faire un plus grand nombre de pas par minute2. Les femmes qui portent des talons présentent également plus de contraintes dans leur démarche (elles peuvent faire moins de mouvements)9. Elles ont également tendance à soulever le pied d’un bloc, plutôt que de faire un mouvement de bascule du talon aux orteilles9. De plus, les chaussures à talon rendent la marche quasiment impraticable sur des sols irréguliers comme des pavés. De manière générale, ces chaussures sont inconfortables et induisent une importante fatigue musculaire, ce qui réduit la mobilité de celles qui les portent6. Les douleurs chroniques aux pieds, ainsi que plusieurs problèmes orthopédiques (oignons, cors, durillons), sont plus fréquents chez les femmes âgées que chez les hommes âgés, ce qui serait au moins partiellement dû au port fréquent de chaussures à talons hauts10.

    #talons #beauté #sexisme

  • Un numéro de « The Funambulist » consacré aux « politiques du vêtement »
    http://thefunambulist.net/current-issue

    The third issue of The Funambulist Magazine is dedicated to clothing politics, examining a scale of design closer to bodies than the ones previously studied in the past issues. The layers of fabric we incorporate (i.e. form into a body) are all charged both legally and normatively, and this charge combines with those related to a body’s race, gender, behavior, and spatial-temporal context. This issue thus proposes to examine this combination of normative charges — sometimes turned into law — through various wearable objects we call clothes: shoes (Minh-Ha T. Pham), pants (Eric Darnell Pritchard, Mimi Thi Nguyen), shirts (Lucy Jones), accessories (Murktarat Yussuff), and different head garments (Reina Lewis, Hana Tajima, Emma Tarlo).

    #vêtements #voile #mode #talons

  • Cannes faces backlash after women reportedly barred from film screening for not wearing high heels - The Guardian
    http://www.theguardian.com/film/2015/may/19/cannes-backlash-high-heels-emily-blunt-flat-shoes

    The festival is facing a backlash from film fans protesting against what many perceive as a sexist dress-code policy, even though Cannes’s director, Thierry Frémaux, has denied that high heels are obligatory. “The rumour saying the festival insists on high heels for women on the red carpet is unfounded,” he said in response to critics on Twitter.

    Among those joining the backlash was actor Emily Blunt, who will walk the red carpet tonight in support of her new film, the FBI drama Sicario.

    “Everyone should wear flats, to be honest. We shouldn’t wear high heels,” said Blunt, when asked about the controversy at the Sicario press conference. “That’s very disappointing, just when you kind of think there are these new waves of equality.”

    Sicariodirector Denis Villeneuve joked that he and Blunt’s co-stars, Benicio del Toro and Josh Brolin, would wear high heels to the premiere in solidarity. Del Toro then mimed wobbling along the red carpet from his seat.

    Cannes, la loi du talon
    http://next.liberation.fr/next/2015/05/19/sur-les-marches-de-cannes-la-loi-du-talon_1312236

    #talons #Cannes #cinéma #sexisme

  • Les médias perchés sur une étude associant talons et séduction - Les Nouvelles News
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/chroniques-articles-section/chroniques-categorie/4063-etude-seduction-talons-medias-perches

    Si le chercheur estime que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour « déterminer le processus » qui rend les hommes plus réceptifs aux talons hauts, sa principale hypothèse est : « l’association entre talons haut et références sexuelles véhiculées par les médias ». Nicolas Guéguen souligne d’ailleurs que plusieurs études ont précédemment montré que les hommes étaient davantage attirés par les femmes blondes. Lui même a publié en 2012 les résultats d’une expérience indiquant que les hommes donnaient des pourboires plus élevés à des serveuses blondes. Or ces dernières sont surreprésentées dans les magazines, érotiques en particulier, relève-t-il. Ce qui revient à associer, dans les codes sociaux, blondeur et sexualité.

    (...)

    Etonnamment (?), cette hypothèse n’a été que peu développée par les médias qui se sont jetés sur cette étude, en dégainant la carte « scientifique », même si les échantillons (180 hommes pris au hasard dans les deux premières expériences, seulement 36 dans la troisième) ne sont pas forcément scientifiques. Des médias qui se contentent donc de diffuser le message que « les hommes préfèrent les femmes à talons hauts », comme titre Libération. Que « les talons hauts rendent les hommes plus réceptifs et plus serviables » (Le Huffington Post). Oui, c’est scientifique, ils « rendraient les hommes serviables » (20Minutes).

    (...)

    Et aux oubliettes cette autre étude, publiée en 2012, selon laquelle l’usage répété de talons hauts présente des risques de troubles musculo-squelettiques.

    #talons

  • Stilettos à tout prix. Le boom de la chirurgie des pieds - Paris Match
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Le-boom-de-la-chirurgie-des-pieds-560975

    Dans le « New York Times », le Dr Ali Sadrieh, podologue, revient sur le succès de sa clinique dédiée aux chirurgies rendant le port des talons hauts plus facile pour ses patientes. « Elles m’apportent les chaussures qu’elles rêveraient de porter », explique celui qui a mis au point plusieurs types d’opérations : le raccourcissement d’orteils, l’allongement d’orteils ou encore l’injection de gras dans le talon. « Mon cabinet a explosé grâce à Manolo Blahnik, Christian Louboutin et Nicholas Kirkwood. Il n’y a rien de comparable à l’ouverture d’un placard de chaussures qui n’a pas été ouvert depuis des années », jure le médecin.

    #chirurgie_esthétique #talons

  • Chopines—A Bizarre Form of Platform Shoes from 500 Years Ago - Neatorama
    http://www.neatorama.com/2014/04/18/Chopines-a-Bizarre-Form-of-Platform-Shoes

    Pictured above and below are chopines of Venice—platform shoes worn by upper class women and their imitators during the Sixteenth Century. To learn more about this fashion oddity, Collector’s Weekly interviewed Elizabeth Semmelhack, a curator at the Bata Shoe Museum in Toronto.

    These extreme platform shoes may have been impractical for everyday life. But to an extent, that was the point. Semmelhack explains that ihey offered upper class women in Spain and Venice a way to show off their wealth. This is especially true in Spain, where women wore their dresses to the tops of their chopines. In Venice, dresses extended to the ground, so the chopine was regarded as an undergarment.

    As you can see from these examples, they were very fancy undergarments.

    • En cours de Morphologie aux beaux-arts Mr Debord nous montrais une diapo de la « déambulette » de la princesse de venise. C’etait une gente de chaise porte bébé en bois et à roulette tout à fait instable dans laquelle elle etait suspendu les jambes à 1m du sol et elle etait porté et poussé de gondole en places dans la ville. Je ne retrouve pas d’image de la machine mais avec ce model de plat-forme on imagine la hauteur à laquelle pouvais se trouvé la plus grande Dame de la ville.

      Debord racontais aussi que Veronèse, peintre emblématique de l’époque avais été décrit pas les psychanalystes comme souffrant d’un complexe d’infériorité vis à vis femmes ceci à cause de la grande carrure des femmes dans la peinture de Veronèse.
      comme ici par exemple :


      En fait c’était la mode de Venise qui faisait que les femmes riches de l’époque avaient de grands dimensions. La forme des robes accentuaient la largeur des épaules ce qui devais ajouter encore de la grandeur à ces femmes montées sur échasses.


    • Les deux dames vénitiennes de Vittore Carpaccio
      Museo Correr, Venise


      Tantour Head Dress « Urban woman, Druze woman and peasant woman from Damascus. Photo by Sebah, 1873 » Poemas del río Wang : Tantour

      Les images de ce pinterest ont l’air interessante
      http://www.pinterest.com/laceydaisyknits/historical
      #a_fouiller

    • Chopines are basically crazy (L) or not so crazy (R) flatforms, which, as I remember it, were introduced from the Iberian Peninsula into Europe and worn most famously in Italy (and associated most famously with her courtesans.)

      The Bata Shoe Museum has an amazing podcast series, “On A Pedestal”, covering the evolution of shoes from the Renaissance to the Baroque era, including these chopines. But it also (and rather elegantly) brings up some really fascinating ideas about the evolution of gender identity and expression through dress, primarily its formation—via shoes!—in the 17th century.

      Giving the nine episodes a listen is highly recommended for fashion history nerds and feminists alike.

      I found the Bata Shoe Museum online while doing some research for a pair of early 17th century shoe heels I’m carving. YUP. Goin for it, making some shoes. Never made shoes before, only have a tiny bit of very accident-prone experience with woodcarving, but when I put my mind to something fantastical and impractical, there is really no stopping me.

      Which stands to reason that, well, someday we might see a 1620s Genoese dress from me, complete with chopines hiding under that insane lux dress.


      http://s-melville.blogspot.fr/2012/10/van-dyck-17th-century-genoese-fashion.html

      #genre #femme #femmes

      http://www.batashoemuseum.ca/podcasts/oap3/images/Bardini%20MCF-MB%201922-834002.JPG

      Tall chopines literally put women on pedestals, a fact reflected in their design. The flared sole of these chopines is reminiscent of a flower and is an elegant solution to the need for stability. Italian, c. 1590-1600 On loan from Comune di Firenze – Museo Stefano Bardini, (MCF-MB 1922-813 and MCF-MB 1922-834). Florence, Italy. Photo: Comune di Firenze, Musei Civici Florentini – Museo Stefano Bardini. All rights reserved.

      http://www.batashoemuseum.ca/podcasts/oap3/onapedestal_pc3.mp3

    • La mode des chopines vénitiennes
      Publié le juillet 8, 2013 par modress

      Les chopines sont un type de chaussure datant du XVème siècle, dont la particularité est un très haut talon en bloc qui atteint parfois les 70 cm. Elles ont, au début été créées afin de protéger les habits de la saleté puisque les robes étaient portées très longues. Elles étaient initialement portées par les courtisanes de Venise et les patriciennes mais la mode s’est ensuite répandue parmi les femmes nobles et en Espagne.

      Ces chaussures pour femmes confèrent une démarche peu élégante et instable. Il s’agissait d’un frein imposé par les hommes vénitiens, puisqu’avec les chopines, les femmes ne pouvaient se déplacer et ne pouvaient pas exercer les activités qu’elles désiraient telles que la danse, mal vu d’un point de vue religieux. Les femmes qui les portaient avaient un ou deux domestiques à leurs côtés pour les aider à marcher. Un danseur italien de renommée, Fabritio Caroso, affirme cependant que lorsque les femmes apprenaient l’art de marcher avec des chopines, elles pouvaient se déplacer avec « grâce, sensualité et beauté ».

      1377183734L’utilisation des chopines était improbables et certains ne comprenaient pas le but de cette mode. Les voyageurs de tous les pays visitaient Venise pour rencontrer desfemmes portant des chopines, à leurs yeux ridicules. En 1430, une interdiction de porter les chopines émane du « Maggior Consiglio », l’organe politique vénitien. Elle vise a interdire les chopines car considérées comme dangereuses pour les femmes suite à une multitude de fausses couches dues à des chutes dont étaient victimes celles-ci. L’interdiction est renouvelée en 1512 sans succès. Les chopines sont définitivement abandonnées au XVIIème siècle.

      https://histoiredeschaussures.com/2013/07/08/la-mode-des-chopines-venitiennes

    • Alfieri, Bruno, editor. Il Gioco dell’Amore: Le Cortigiane di Venezia dal Trecento al Settecento. Milano: Berenice, 1990.

      Alfieri’s text is a compilation of articles on Venetian courtesans from ca. 1300-1700. Chapters treat their luxurious life-styles, courtesans and gambling, courtesans and venereal diseases, courtesans and their image in Renaissance literature, courtesans and foreign travelers, courtesans and their musical talents, and (most importantly!) courtesans and fashion. Text includes many color reproductions of courtesans in art.

      Allen, D.E. “Fashion as a Social Process” in Textile History 22, no. 2 (1991): 347-58.

      This brief article based on a number of sources provides an excellent introduction to terms and concepts used in describing fashion, fashion cycles, and the phenomenon of fashion in general.

      Anderson, Ruth Matilda. “The Chopine and Related Shoes” in Cuardernos de la Alhambra. Vol. 5, 1969: 33-50.

      This article is specifically on Spanish chopines as a footwear fashion in early modern Europe. The article states that the ’chapin’ was worn by important women and that early examples of men’s chopines exist as well. The construction of the Spanish version of the shoe is described, as it is usually made of two vamp sections, an insole, and a side part, all mounted on a cork platform. Anderson’s article is interesting since it refutes the common idea that chopines originated in Venice. Instead the author maintains the style was originally from the Iberian peninsula, where cork abounded and served as the base of all chopines. Possibly the first European example of chopines came from Alhambra. Spanish chopines were heavily decorated with designs of animals, scrolls, flowers, illustrations of the Pope, etc. (whereas Venetian models were simpler, often having only punched leather abstract designs). Anderson understands that these shoes are difficult to date yet refers to guild documents from several Spanish cities—proving that chopines were in existence in Spain in the fifteenth century, apparently before the first Venetian chopines existed. An interesting reference to a chopine-related expression is mentioned, “ponerse en chapines” meaning to raise one’s self above one’s condition.

      ’Escolta de una gran senora en Barcelona’ by Christoph Weiditz, Nationalmuseum, Nuremberg, Germany.

      Bata Limited. All About Shoes: Footwear Through the Ages. Toronto: Bata Limited, 1994.

      This book is a predominantly pictorial account of exceptional kinds of footwear worn by humans throughout the ages, and on all continents. All of the photographed examples included are part of Toronto’s Bata Shoe Museum collection. The compilation makes one ask what can be learned about beliefs and culture through shoes.

      Bata Shoe Museum Folders: each are compilations of articles, index cards, reviews, etc. relating to footwear in the following areas::

      “Fetishism, Footwear and Foot”

      “Medieval 500-1500”

      “Europe”

      “Italy”

      “Middle East”

      Bentivenga, Ferruccia Cappi. Abbigliamento e Costume nella Pittura Italiana nel Rinascimento. Roma: Carlo Bestetti Edizioni d’Arte, 1962.

      This massive volume is a comprehensive guide to Renaissance Italian fashion as portrayed in surviving paintings, frescoes and other fine arts. Pisanello’s depicted style of dress, French influence on Italian fashion, hairstyles, poor and artisan-class fashion, veils, laces, children’s clothing, Venetian styles, German-inspired styles, sleeve styles, fashion based on fantasy, ecclesiastical fashion and accessories, are included to name but a few topics included in this excellent reference-type work.

      Birbari, Elizabeth. Dress in Italian Painting 1460-1500. London: John Murray, 1975.

      This book is about Italian fashion in the Renaissance focusing on shirts, doublets, dresses, sleeves, fastenings, and head veils. It does not include a formal chapter on footwear, but one can come to one’s own conclusions about styles and designs since color paintings are reproduced throughout the text in which shoes are ubiquitous.

      Blutstein, Elisabeth, editor. 4000 Ans d’Histoire de la Chaussure. Blois: Chateau de Blois, 1984.

      Although this book describes 4000 years of human footwear, it concentrates on the period from the Renaissance to the twentieth century. The book is includes a chapter on objects in the shape of shoes (but never used as shoes) including flasks, porcelain sculptures and wooden shoe forms. The history of shoe production in the city of Blois is highlighted since this publication is a catalog of an exhibition held at the Chateau de Blois in 1984.

      Bottero, Amelia. Nostra Signora la Moda. Milano: Mursia, 1979.

      This book is similar to that written by Silvia Giacomoni—both focus on the Italian Look and its origin in post-World War II Europe. Bottero explains technical aspects of fashion design and production and focuses on the masters of the craft since the Fifties.

      Cunnington, Phillis. Costume in Pictures. London: Studio Vista, 1964.

      Cunnington traces the history of mostly British (and later American) clothing styles from the Middle Ages to the twentieth century. “In the art of costume, the nature of the materials, their form and colour, combine to indicate, mostly by symbols, certain ideas: costume is far more revealing than nudity” is the basic thesis of this heavily illustrated guide to fashion. Cunnington demonstrates that clothes denote social rank, occupation, sex, and ideas.

      Ferretti, Massimo, editor. Roberto Capucci: I Percorsi della Creativita. Roma: Fabbri Editori, 1994.

      This is another glossy-paged Italian fashion text reproducing designs made by Roberto Capucci which were on display in Rome in 1994. Although not based on shoes, the Capucci collection makes one think of the meaning of fashion in general, demonstrating the twentieth century’s capacity to interpret design in a variety of ways by hundreds of artists in contrast to the Renaissance period, when fashion seems to have been more homogenous due to long ’fashion cycles,’ and when the importance of the individual designer seems to have counted less.

      Giacomoni, Silvia. L’Italia della Moda. Milano: Gabriele Mazzotta editore, 1984.

      This books reports on the current state of events (as of 1984) in the fashion world in Milan, Italy, focusing on brilliant designers: Versace, Armani, Cerruti, Fendi and Ferre. Giacomoni recounts public information on the world of Italian fashion while attempting to explain why the Italian look has been so successful worldwide. Giacomoni hypothesizes that the look was born in a traditionally poor country which finally liberated itself from elementary needs after the second world war, thus beginning to re-explore aesthetic realms.

      Grew, Francis and Margarethe de Neergaard. Shoes and Patterns: Medieval Finds from Excavations in London. London: Her Majesty’s Stationery Office, 1988.

      This academic text relates information on archaeological finds from ten separate excavations where footwear was discovered, mainly in thick anaerobic organic deposits, especially along the Thames. The author includes technical information on poulaines, additionally noting that the toes were stuffed with moss and that could be stitched in 4 or 5 different manners. Grew also dedicates chapters to wooden pattens, and shoes as represented in art and literature.

      Herald, Jacqueline. Renaissance Dress in Italy 1400-1500. ed. Aileen Ribeiro. London: Bell and Hyman, 1981.

      This is a comprehensive volume of fashion in Renaissance Italy which includes hundreds of reproductions of clothing-filled paintings. The author treats such subjects as: the importance of fashion and beauty in the Renaissance, dress as a narrative, extravagance at court, jewelry, and embroidery. An important glossary of Renaissance dress and textile terms follows and chopines here are interchangeably termed “pianelle,” which, however, seem to denote both slippers, as well as slippers mounted on platforms as part of chopine. Further, Carpaccio’s famous painting of two presumed courtesans is refuted to be just that—Herald upholds it to be a depiction of two Venetian ladies wearing typically Venetian styles. If one interprets contextual clues present in Carpaccio’s painting, including a peacock (representing vanity), doves (representing love; or birds as a sexual pun in Italian), and dogs (representing fidelity), removed chopines (representing availability), and a dwarf (representing sexuality), it is clear that the women are courtesans. Herald also lists the seven types of Renaissance Italian shoes, being: calcetto, calza, pedule, pianella, scarpe, stivale, and zoccolo. See Vocabulary section of this site for additional words and their meanings

      Heyraud, Bertrand. 5000 Ans de Chaussures. England: Parkstone Press, 1994

      This folio size glossy text illustrates and explains the general origins of shoes from the beginning of human history to the present, but is especially focused on twentieth century examples and developments.

      Jackson, Beverly. Splendid Slippers: One Thousand Years of an Erotic Tradition. Berkeley: Ten Speed Press, 1997.

      This book explains why tiny feet were so highly valued in Chinese culture for a period spanning roughly one thousand years. Although Jackson is particularly interested in lotus slippers as textile artifacts, she explains how footbinding was accomplished, why it was popular, and why small feet were regarded as erotic. Parallels between bound feet and chopines can easily be made from information present in this book.

      Kiernan, Matthew. “Stepping Out: Footwear in the Collection of the Museum of Fine Arts, Boston” in Dress, 1981: 9-29.

      This article includes photographs and explanations of shoes (including fourteen pairs of Venetian chopines) held at Boston’s Museum of Fine Arts. Several dates and places of origin of shoes mentioned in this article have been disputed by June K. Swann, an authority of footwear history. Although this article is not always factually reliable, it speculates (among other things) about the origin of chopines, which, according to Kiernan, came from Spain and were there known as “cow’s feet” due to their hoof-like base.

      Lawner, Lynne. Lives of the Courtesans: Portraits of the Renaissance. New York: Rizzoli, 1987.

      This folio sized text contains reproductions of nearly all surviving images of courtesans, prostitutes, and paintings of Venus, the goddess of love. Lawner reproduces primary sources on courtesans including examples of their poetry, sumptuary legislation aimed at their class, and foreigner’s impressions of them upon visiting Venice. These primary sources are interpreted throughout the book between chapter-length discussions on the courtesan in Rome and Venice, the courtesan in literature, the courtesan’s image in art, and the courtesan in Venetian, French, and Northern European painting.

      Laver, James. Costume and Fashion. London: Thames and Hudson, 1969.

      Laver’s book is a concentration on the forms and materials used to make clothing throughout the ages. Laver divides his discussion of costume into categories which include male and female, fitted and draped, and tropical and arctic. He notes that clothes were first worn in Genesis by Adam and Eve for reasons of modesty, but with time became reasons in themselves for display. He states as well that ancient Greek courtesans wore extravagant, gilded footwear, the soles of which were often studded with nails leaving a footprint which literally read, “FOLLOW ME.”

      Ledger, Florence E. Put Your Foot Down. Wiltshire, U.K.: C. Venton, 1985.

      This general text covers the story of shoes from Ancient Egypt to the present, while focusing heavily on English sources. In relation to chopines, they are said to have reached Europe via the Orient by way of Venice. However, similar platform shoes are said to have been worn by tragic actors in ancient Greek drama. Ledger hypothesizes that the style could have been adopted in France by Anne of Brittany (1477-1514) to hide her limp. Generally, they were worn under long gowns and went unseen. The author also notes the difficulty encountered by Venetian ladies wearing the style since they had to climb into and out of gondolas with their stilt-like platforms.

      Mazza, Samuele. Scarperentola. Milano: Idea Books, 1993.

      This small-sized book is a collection of color photographs of sculpture based on the form of the shoe. The Italian artists who designed the photographed objects demonstrate much flexibility with regard to their various interpretations of the foot as an object aesthetically appealing in itself, independent of the idea of a shoe as an utilitarian foot covering.

      McDowell, Colin. Shoes: Fashion and Fantasy. London: Thames and Hudson, 1989.

      McDowell talks about fads in fashion, and lists the chopine as one of the earliest examples of such. McDowell claims that the chopine originated in the East, was subsequently worn by Greek actors (whose shoes were called ’cothurni,’) and later became the Venetian ’chopine.’

      Mulassano, Adriana. The Who’s Who of the Italian Fashion. Firenze: Edizioni G. Spineli & C., 1979.

      This text describes Italian high fashion, which supposedly came into existence in Florence in 1951, because of an extraordinary designer named Giorgini. The text then explores the image and careers, in alphabetical order, of forty protagonists of the ’Italian look’ which caught hold in America after 1956. Seeing many famous designers in photos reproduced here dating from the 1970s is amusing, as well as reading outdated information about their goals, ambitions, and the future of the fashion world.

      Origo, Iris. The Merchant of Prato. London: Penguin Books, 1957.

      This is a kind of ’case-study’ of the crafty merchant, Francesco Datini, of Prato. Information on the Tuscan merchant class, and on goods which circulated in and around Prato can be found here.

      Pellizzari, Piero. Multilingual Footwear Dictionary.

      Pellizzari’s dictionary includes hundreds of Western shoe-related terms, and is cross-referenced between five modern European languages.

      Pizzati, Gino, editor. I Mestieri della Moda a Venezia. Venice: Stamperia di Venezia, 1988.

      Pizzati’s is an excellent text describing the artisan and guild world relating to fashion production in Renaissance and early modern Venice. An entire section is dedicated to shoe production and repair carried out by the ’Calegheri’ and the ’Zavateri’ respectively. Numerous photographs of extraordinary chopines, zoccole, and other Venetian shoes made by masters of the craft fill these pages. Information about the guild structure, a glossary of shoe terms used in the Venetian past, sumptuary legislation relating to shoe styles, tools used by the guild, and all other relevant surviving documentation is included.

      Rosenthal, Margaret F. The Honest Courtesan: Veronica Franco, Citizen and Writer in Sixteenth-Century Venice. Chicago: University of Chicago Press, 1992.

      Rosenthal writes about the social and sexual climate in Venice before focusing her theme on the life and works of the talented courtesan, Veronica Franco. Rosenthal explains why Franco had enemies (and what they wrote about her), as well as interpreting what Franco herself wrote and published in sixteenth-century Venice.

      Ruggiero, Guido. Binding Passions: Tales of Magic, Marriage and Power at the End of the Renaissance. New York: Oxford University Press, 1993.

      This book is a collection of five tales dedicated to the kinds of people which usually go unmentioned in standard history books of the Renaissance period including: fortune tellers, courtesans and prostitutes, and practitioners of black magic.

      Ruggiero, Guido. The Boundaries of Eros: Sex Crime and Sexuality in Renaissance Venice. New York: Oxford University Press, 1985.

      This text is a helpful guide to understanding human relationships in fifteenth-century Venice by highlighting the line drawn between normal and abnormal sexuality (as determined by the ruling class).

      Ruggiero, Guido, editor. La Storia della Prostituzione. Firenze: Giunti, 1988.

      This colorful booklet gives a brief history of prostitution as well as illustrates Italian courtesan fashion. Text includes reproductions of a painting by Carpaccio, and of Vecellio’s etchings in which chopines and courtesans are present.

      Severa, Joan and Merrill Horswill. “Costume as Material Culture” in Dress: The Annual Journal of the Costume Society of America. Earlsville, MD: . Vol. 15, 1989: 51-64.

      This article is relevant to the creation of a methodology for studies pertaining to clothing as an example of material culture. The article starts by mentioning some familiar names in the field: Prown, Ames, Ferguson, Kubler, Fleming, and others. The authors note how costumes reveal information about a person’s attitudes, beliefs, and assumptions about their culture. The authors state that scholars in the field agree on the following ideas: 1) a formal study may be made of either verbal or non-verbal documents; 2) the study of objects is pursued by setting up a series of questions which can be asked of and answered by the objects themselves; 3) methodology for study must vary according to the subject matter studied, the object type, and the information one desires to extract from the material culture. Next, a detailed methodology for the study of costume is proposed, and then applied to three similar dresses from ca. 1840. For a methodology designed specifically for the study of Renaissance footwear, please see the section of this site entitled Artifact Analysis and Methodology.

      Thornton, J.H. “A Glossary of Shoe Terms” in Costume: The Journal of the Costume Society. London: Published for the Society. Vol. 11, 1977: 29-32.

      A brief yet helpful glossary for novices entering the world of shoe making and design where technical terms abound.

      Trasko, Mary. Heavenly Shoes: Extraordinary Twentieth Century Shoes. New York: Abbeyville Press, 1989.

      This text attempts at explaining the meaning of shoes on different levels. It includes numerous color pictures of shoes, especially those created by contemporary designers such as Yantourney, Ferragamo, Vivier, Perugia, Chanel, Prada, etc. Roger Vivier is quoted on footwear, which he considers to be “a sculptural problem in which the center is always void.” Another designersee them as our “spiritual contact with the earth.” Trasko herself calls shoes “capable of inspiring imaginative caprice and private longing on an extravagant and exultant scale.” Her basic thesis is that some of the greatest, most creative and inspiring designs can be found throughout history in shoe form. She also notes that for centuries women’s feet and their coverings have held an “oddly exalted position” and that psychologists maintain “a fascination with feet and shoes is the most common form of sexual fetishism in Western society.”

      Vecellio, Cesare. Vecellio’s Renaissance Costume Book: All 500 Woodcut Illustrations from the Famous Sixteenth Century Compendium of World Costume. New York: Dover Publications, 1977. (originally: Habiti Antichi et Moderni. Venice: Damian Zenaro, 1590.)

      This book is a reprint of Vecellio’s late sixteenth century fashion guide composed of ca. 500 woodcuts relating to world costume, with particular focus on the author’s native land. Being a cousin of the great painter Tiziano, Vecellio accessed the art world by creating woodcuts, which have become one of our most reliable guides to fashion of his day. Vecellio’s guide represents the century’s greatest achievement in costume anthologies and does include numerous Venetian ladies wearing chopines. Both aristocratic women as well as courtesans don the shoe style, as well as near identical hairstyles, dresses, and fans. The modern-day publisher states in the introduction, “The sixteenth century was the golden age of the costume book. The great wealth of the mercantile classes was reflected not only in conspicuous consumption, clothes being a principle article [shoes as a part of clothing can fairly be interpreted here], but also in a great wave of travel and exploration in search of markets and raw materials, with the concomitant discovery of exotic modes of dress” (p.iii) which applies wholeheartedly to the presence of the extravagantly luxurious chopines in merchant-class Venice whose journeymen returned home with an Eastern prototype.

      Villa, Nora. Le Regine della Moda. Milano: Rizzoli Editore, 1985.

      This is a general book on contemporary Italian fashion and its place in Italian life. Villa examines four dominant names of the 1980s: Laura Biagiotti, Fendi, Missoni and Krizia and discusses their ability and capacity to find the best forms for fashion design.

      Wedeck, Harry E. Pictorial History of Morals. New York: Philosophical Library, 1963.

      This is a book of moral/immoral behavior as depicted in paintings in early modern Europe. Examples include a naked woman standing next to a pair of chopines by Jacob Jordaens (1593-1678) and a newlywed bride approaching her reclining husband while delicately stepping toward him in a pair of moderately-tall, exquisite chopines, painted by Giovanni da San Giovanni.

      Wilcox, Ruth Turner. The Mode in Footwear. New York: C. Scribner’s Sons, 1948.

      This is a general book on footwear fashions from the beginning of history to the present. Although some scholars do not interpret the information in this text as factual, Wilcox’s speculation is valuable and makes one question a more narrow kind of academic research, based on often scant textual documentation. Wilcox notes anecdotes and freely gives her opinions throughout, such as, “The Greeks felt more dignified to walk barefooted in order to freely enjoy the rhythmic movement of one’s body when walking.”

      Wilson, Eunice: A History of Shoe Fashions. London: Pitman, 1969.

      This academic text on shoes is based on information taken from books, paintings, sculpture, statuary, written evidence, and focuses mainly on the Anglophone world, tracing shoe history from pre-Roman Britain to English-speaking North America. One full chapter is dedicated to chopines, and illustrations represent the different kinds of uppers and soles designed. Wilson states that chopines “restricted a woman in her walking...and this itself served as a status symbol [since servants had to accompany these women; and since these women could not do any manual labor while wearing platform shoes]; they rendered her stance unstable and therefore added to the men’s feeling of superiority.” Wilson definitely believes that chopines originated in Venice (in contradiction to Anderson’s belief that they definitely developed in Spain). Chopines were the first European heeled shoe.

      Yalom, Marilyn. A History of the Breast. New York: Alfred A. Knopf, 1997.

      This book helps one understand the importance of breasts in relation to ideas about feminine beauty in Renaissance culture (and how these ideas evolved from the concept of the breast as a sacred, life-giving organ to an erotic one). The importance of the breast in Western culture can be seen in contrast to an Eastern symbol of beauty and eroticism, the foot.

      Yriarte, Charles. La Vie d’un Patricien de Venise au XVIe siecle. Paris: J. Rothschild Editeur, 1874.

      This nineteenth-century book is dedicated to presenting the noble Barbaro clan and their estates located throughout the Veneto. While describing the family, the author sidesteps by illuminating Venetian women of the sixteenth century, the Venetian government (including the Grand Council, the Senate, the Doge), and the Ponte Rialto which served as the commercial center of the city.

      Zorzi, Alvise. Cortigiana Veneziana: Veronica Franco e i Suoi Poeti. Milano: Camunia, 1986.

      I read this book hoping to find references to what Veronica Franco (one of the most famous Venetian courtesans of sixteenth-century Venice) wore on her feet. Unfortunately, I found no such reference, but, the text helped me understand (along with Margaret F. Rosenthal’s The Honest Courtesan and Pietro Aretino’s Sei Giornate) what the life of the courtesan was like, and how it compared to that of the Venetian patrician.

    • Depuis des siècles, les hommes placent les femmes sur des piédestaux. La mode, aussi parfois jusqu’au ridicule. Au XVIe siècle, à Venise, des chaussures appelées chopines élèvent les femmes à des hauteurs atteignant 75 cm, on dit que plus une femme était noble, plus ses Chopines étaient vertigineuses. Ces plates-formes de lèges ou de bois étaient habituellement recouverte de cuir ou de velours cousu de pierres précieuses et assortis à la chaussure. Dérivée d’un style de chaussures si répandu dans l’Espagne du XVe siècle que les ressources de liège du pays furent presque épuisées, la chopine vénitienne devient le symbole même de la richesse et de l’aristocratie. Il faut l’aide de deux domestiques pour marcher dans ces chaussures ridiculement peu pratique mais qui font l’orgueil des élégantes, en dépit des moqueries des voyageurs accourant à Venise pour voir ces femmes statufiées sur leurs piédestaux.

      La mode des chopines atteint la France et l’Angleterre. Là aussi, les femmes tanguent stoïquement sur des plates-formes trop élevées pour sortir sans assistances. Ces « escabeaux », comme on les appelle alors, tombent en désuétude deux siècles plus tard, quand on découvre qu’il suffit d’abaisser l’avant de la chopine pour pouvoir marcher. Le talon est né et les talons rouges allaient remplacer les chopines dans leur fonction symbolique. Les plates-formes n’atteindront plus jamais les hauteurs de la chopine mais réapparaissent périodiquement au XXe siècle, à des intervalles de vingt ans environs.

      Les chopines furent interdites après qu’un nombre impressionnant de Vénitiennes aient été victimes de fausses couches à la suite de chutes. Dans le reste de l’Europe, la vogue continua néanmoins jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

      Les maris vénitiens auraient imposé les chopines à leurs épouses pour les empêcher de s’égarer…

      L’église, par ailleurs peu soucieuse d’encourager les excès vestimentaires, voyait d’un bon œil le port de la chopine, en gênant le mouvement, décourageait certaines activités condamnables comme la danse.

      Surnommées « sabots de vaches » ou « gueules de bœuf », tournées en dérision par les contemporains, les chopines peuvent se classer parmi les monstruosités de la chaussure.

      Dans l’Angleterre du XVIe siècle, un mariage pouvait être annulé si la fiancée avait triché sur sa taille en portant des chopines.

      http://www3.sympatico.ca/blackpearl/italie.html

    • Impossible de retrouvé ce « suspenseur de princesse de venise » dont M.Debord mon prof de morphologie m’avait parlé et montré une diapo aux beaux-arts.
      Je sais pas si tu connais cet objet @simplicissimus mais voici un dessin que j’ai fait de mémoire de la chose


      C’etait en bois tourné avec un aspect assez fragile et instable avec des petites roulettes qui devaient pas être très efficaces pour se déplacé. Les pieds de la princesse étaient sensé flotté dans le vide.
      Ca semble être un objet unique, seule la princesse de venise avait droit à ce suspenseur. Ca devait être pratique à Venise entre les pavés et les gondoles !

      Sinon pour les chopines le mot viens du nom vénitien de ces plat-formes - « zoppieggi ».

  • Bonne présentation - CQFD
    http://cqfd-journal.org/Bonne-presentation

    L’autre jour, je suis entrée dans un magasin spécialisé dans les vêtements professionnels. Depuis que je suis serveuse en extra dans les restaurants, je me cherche des chaussures dans lesquelles je pourrais rester sept heures de suite sans avoir les pieds qui explosent. Le vendeur m’amène devant un rayon « service ». Là, pour les femmes, il n’y a que des chaussures à talons. Je lui dis : « Vous n’avez pas des chaussures plates ? Avec les talons, j’aurai trop mal au dos en fin de service. » Il me répond : « Ah ben non, vous savez, les chaussures plates, ce n’est pas conseillé si vous voulez avoir une bonne présentation… »

    #talons #travail #féminité

  • Pour ou contre les talons pour petites filles ? - L’Express
    http://www.lexpress.fr/styles/mode/pour-ou-contre-les-talons-pour-petites-filles_1271352.html

    Selon une étude publiée dans le New York Times, de plus en plus de fillettes réclameraient à leurs parents des chaussures à talons pour copier le style de leurs stars préférées. Au départ réservée à une élite d’enfants de célébrités (Beyoncé a récemment offert une paire de Louboutin et de Tom Ford sur-mesure à Blue Ivy, sa fille de 18 mois), l’étrange tendance se démocratise et s’étend aux rayons enfants des marques de prêt-à-porter.

    Un mouvement en partie lancé par Suri Cruise, sept ans, la fille de Katie Holmes et Tom Cruise, qui arbore depuis ses trois ans une impressionnante collection d’escarpins et autres chaussures compensées.

    L’analyste américain Marshal Cohen, du cabinet d’études de marché new-yorkais NPD group, explique que les petites filles veulent de plus en plus ressembler à leur maman, qui les laissent faire leurs propres choix vestimentaires.

    « Les pieds des enfants n’attendent pas la fin de la crise », ironise-t-il. D’après les statistiques, les achats de chaussures à talons pour petites filles auraient augmenté de 9% l’an dernier, après une hausse de 5% l’année précédente.

    #talons

  • Des hommes en talons aiguilles pour la bonne cause
    http://french.peopledaily.com.cn/Photos/7970684.html

    « Un millier d’hommes en talons hauts », l’événement annuel canadien organisé par la Campagne du ruban blanc (CRB) est une marche internationale pour mettre fin aux agressions à caractère sexuel et à la violence faite aux femmes et qui a réuni près d’un millier hommes et de jeunes garçons sur un parcours de 1.6 km.

    #talons #WhiteRibbon #RubanBlanc

  • Les gnanganteries de « Marie-Claire » - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Les-gnanganteries-de-Marie-Claire

    Marie-Claire (le magazine) a trouvé 8 hommes célèbres pour s’engager contre le sexisme.

    Il semblerait que de nos jours lutter contre le sexisme signifie : 1/ s’indigner de constater qu’existent encore des inégalités importantes 2/ marchez aux cotés des femmes dans la lutte contre les inégalités et pour cela chausser des talons « symboles de l’ultra féminité » (c’est la directrice de la rédaction qui le dit)

    Le tout sponsorisé par Sarenza comme il se doit (Sarenza, la marque qui a organisé à plusieurs reprises une course en escarpins)

    #femmes #presse_féminine #sexisme #talons

    • C’est pas ce que j’appellerais des gnangnanteries, mais bien du sexisme carracterisé de la part de Marie-claire. Je suis d’ailleurs certaine que ce torchon compte sur les féministes pour faire le buzz autour de leur réclame pour les escarpins. Ça me fait le même effet que si pour la journée international de lutte contre le racisme, minute faisait des photos de 8 blancs en pagne et leur demandait des anecdotes sur les noirs qu’ils connaissent.

    • Mais je doute qu’en mettant des talons le temps d’une photo un homme puisse changer sa vision du monde (même si certains ont remarqué que c’était difficile de se déplacer avec).

      Pour moi, ça a marché, vraiment. Mais c’était pas le temps d’une photo, c’était plus long... D’abord content d’être plus grand de quelques centimètres, j’ai vite compris l’entrave que c’est sur quelques centaines de mètres...

      Demandons leur plutôt ce que ça fait d’être un homme, de relire les contes de leurs enfance ou de regarder la télé en pointant ce qu’ils y ont appris du masculin et du féminin, de faire attention à ce que leurs enfants lisent, de chronométrer les temps de paroles de chacun en réunion etc...

      Très bonne idée !

  • From Manly to Sexy: The History of the High Heel - Sociological Images
    http://thesocietypages.org/socimages/2013/02/05/from-manly-to-sexy-the-history-of-the-high-heel

    http://static.thesocietypages.org/socimages/files/2013/01/Screenshot_6.png

    Why do women wear high heels? Because men did.

    Men were the first sex to don the shoe. They were adopted by the European aristocracy of the 1600s as a signal of status. The logic was: only someone who didn’t have to work could possibly go around in such impractical footwear. (Interestingly, this was the same logic that encouraged footbinding in China.)

    #talons #femmes #mode

  • Les pétasses, l’abêtissement et les éditeurs – Des croûtes aux coins des yeux (août 2011)
    http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/4961

    Si j’ai des héroïnes, elles sont comme Louise Michel, ou Frida Kahlo, ou une de ces chieuses comme les cons aiment appeler les femmes qui se laissent pas monter sur les pieds par eux.

    Bon, tout le monde ne peut pas être Louise Michel, je vous le concède. Mais entre Louise Michel et Pénélope Bagieu, il y a tout de même un putain de monde, bordel, alors pourquoi les éditeurs s’acharnent-ils à publier des greluches décervelées qui causent de leur dernière jupe à la con ? ça fait un sacré bout de temps que je fulmine en voyant la énième coconne à sortir un bouquin sur ses talons et ses recettes de cupcakes dont tout le monde se branle. Aujourd’hui, ça a été la goutte d’eau, à la lecture de cette chronique merdique à propos de cette daube infâme. Et quand on lit ce genre d’horreur, je suis désolée, je peux pas rester là à rien faire, les bras ballants, abasourdie par tant de connerie. T’uses pas avec ces trucs, me dit-on, mais MERDE.

    #femmes #bd

    • Sur mon supposé saphisme > on me le dit très souvent, voir à chaque fois, ou on me le fait comprendre, que je « suis lesbienne ». Parce que oui, certes, je n’ai pas l’allure d’une pin up, je me conduis en garçon manqué, je jure comme une charretière, je bois de la bière par litres. Et je gueule, surtout, c’est ce qui fait dire à un paquet de gens que je dois « être de l’autre bord ». Imaginez un peu ce que ça sous entend : une vraie femme ferme sa gueule, une lesbienne n’est pas une vraie femme, une femme doit se comporter comme l’image d’épinal qu’on a de la femme, si tu prends pas particulièrement soin de toi, t’es pas une femme, etc, etc. Les gens ne se rendent même plus compte qu’en réfléchissant avec de si gros raccourcis, ils continuent à véhiculer d’énormes clichés sexistes et homophobes de surcroit. Et ça vient parfois, assez souvent même, de personnes qu’on ne soupçonnerait pas être aussi manichéennes.
      Attention, femme qui ouvre ta bouche : tu es lesbienne ou moche ou vieille fille. Une femme canon et hétéro n’a jamais à se plaindre de son sort, puisqu’elle vit avec un homme (le bonheur !) et elle est joli (la chance !), et que ça suffit pour avoir une vie de femme bien remplie.

    • C’est ce que je dis : en fait de modernité et de liberté, notre société ne sécrète plus que des normes archaïques et impératives, qui nous limite à quels archétypes antédiluviens. On est sommés de rentrer dans les petites cases, de ne pas avoir une idée ou un poil qui dépasse sous peine d’excommunication immédiate.
      Je trouve ce conformisme totalitaire absolument insupportable.

  • Opération « Investissez dans des fringues chères pour être une winneuse » sur le blog de Garance Doré
    http://www.garancedore.fr/2012/10/23/9-to-5

    Quelques mois plus tard, dèj avec Rihanna. Elle a changé de job, elle est radieuse, et elle est super bien sapée – mais genre super, super bien sapée, la fille sur mon dessin, quoi – la counasse !

    Je la couvre de compliments, et elle me dit :

    “Non, mais j’ai écouté tes conseils, et tu sais quoi, je ne me suis même pas vraiment ruinée. J’ai acheté quelques pièces… Et arrangé un peu ma façon de me coiffer et de me maquiller. J’ai décidé de jouer le jeu, quoi.

    Et, en quelques semaines, tout a changé. C’est comme si les gens, voyant que je prenais du temps pour prendre soin de moi, étaient prêts à me donner plus de leur temps… Et j’ai même changé de job, certainement grâce à ça.

    Et le pire du pire de l’ironie, tu sais ce que c’est ? Maintenant, je bosse dans une maison où j’ai un budget fringues. Je n’ai même pas eu à le demander… Je peux même emprunter des fringues quand j’en ai besoin ! ”

    Florilège de réactions à ce post le lendemain :
    http://www.garancedore.fr/2012/10/24/on-9-to-5

    Je suis journaliste et si j’ai toujours aimé les vêtements, je n’en ai pas toujours eu les moyens. Mais par contre, j’ai très vite compris combien cela importait dans une carrière. J’ai donc patiemment investi dans ma garde robe de grandes marques : “Dress for the job you want”. Cela contribue toujours largement à mes promotions et mes différents rédacteurs en chef ne s’en cachent pas. Mes capacités ne sont pas remises en cause mais mon style me distingue et signifie pour mes employeurs : elle est capable de plus, elle peut incarner notre rédaction à l’antenne ou lors de conférences.

    Drôle de mélange - des idées défendables (s’habiller bien par plaisir et par politesse envers les autres, la médecin qui reste en jean et baskets pour moins intimider ses patients), et des gros clichés sur le lien entre réussite et apparence pour les femmes, sans compter la promotion d’une féminité caricaturale avec talons obligatoires.

    Surtout, la justification de dépenses élevées par la notion d’"investissement" est irrecevable dans une société de consommation, où tout est mis en œuvre pour qu’une tentation chasse l’autre à un rythme effréné. On pourrait assumer la dépense somptuaire pour elle-même, mais elle aussi est illusoire dans un système où la manipulation publicitaire est omniprésente et rend un choix « libre » à peu près impossible.

    En tout cas on peut se demander si ce n’est pas le genre de philosophie qui mène à la case « surendettement » beaucoup plus sûrement qu’à la case « job de rêve ».

    #mode #femmes #féminité #travail #talons