Emmanuel Macron défend la suppression du droit du sol sur l’île de Mayotte, devenue « la première maternité de France »
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/19/emmanuel-macron-defend-la-suppression-du-droit-du-sol-sur-l-ile-de-mayotte-d
Emmanuel Macron défend la suppression du droit du sol sur l’île de Mayotte, devenue « la première maternité de France »
Le Monde avec AFP
Le président de la République, Emmanuel Macron, a défendu, dans un entretien à l’Humanité publié dimanche 18 février au soir, le projet de loi, controversé, du gouvernement consistant à supprimer le droit du sol à Mayotte, département français d’outre-mer, pour endiguer l’immigration illégale, en majorité en provenance de l’archipel des Comores. « Il est légitime de poser cette question, car les Mahorais souffrent. Ils ont d’ailleurs accueilli très positivement cette proposition, quelles que soient leurs sensibilités politiques. Nous devons casser le phénomène migratoire à Mayotte, au risque d’un effondrement des services publics sur l’île », plaide-t-il.
Mayotte est un département français situé dans l’archipel très pauvre des Comores. « Des familles y circulent et arrivent en France, via Mayotte, où elles ont accès à des prestations complètement décorrélées de la réalité socioéconomique de l’archipel », juge le président. « Mayotte est la première maternité de France, avec des femmes qui viennent y accoucher pour faire des petits Français. Objectivement, il faut pouvoir répondre à cette situation », affirme-t-il.« A cela s’ajoute un nouveau phénomène, ces derniers mois, compte tenu des difficultés sécuritaires dans la région des Grands Lacs : une arrivée massive de personnes en provenance de Tanzanie et d’autres pays », explique-t-il. Pour « casser ce phénomène migratoire », M. Macron veut aussi « restreindre l’accès aux droits sociaux pour les personnes en situation irrégulière ». Mais le président assure que « restreindre le droit du sol pour Mayotte ne signifie pas le faire pour le reste du pays », comme le réclament la droite et l’extrême droite. « Je reste très profondément attaché à ce droit pour la France », assure-t-il.
#Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#droitdusol#tanzanie#archipel#insularite#maternite#afrique#sante#constitution
]]>#Total en #Ouganda : les opposants subissent #arrestations et pressions
Le projet #Eeacop se retrouve de nouveau sous le feu des critiques. Dans son rapport « Working On Oil is Forbidden : Crackdown Against Environmental Defenders in Uganda » (▻https://www.hrw.org/report/2023/11/02/working-oil-forbidden/crackdown-against-environmental-defenders-uganda), publié le jeudi 2 novembre, l’ONG Human Rights Watch dénonce les pressions et les arrestations arbitraires dont seraient victimes des défenseurs de l’environnement et des activistes ougandais opposés au projet d’oléoduc en Afrique de l’Est. Selon les auteurs du rapport, au moins trente manifestants et défenseurs des droits humains, dont beaucoup d’étudiants, ont été arrêtés à Kampala et dans d’autres régions de l’Ouganda depuis 2021.
Pour réaliser ce travail, l’ONG a collecté les témoignages de 31 personnes, dont 21 activistes anti-Eacop en Ouganda. « [La police] me posait des questions sur le pétrole… À un moment donné, ils me traitaient de terroriste, de saboteur des programmes gouvernementaux…. À la fin, ils ont écrit sur le document de libération sous caution : attroupement illégal », raconte Maxwell Atuhura, défenseur de l’environnement, arrêté à Bullisa en 2021.
Le mégaprojet du groupe français comprend le #forage de 419 #puits dans l’ouest de l’Ouganda, dont un tiers se situent dans le #parc_naturel de #Murchison_Falls. En plus des dégâts sur la #biodiversité du pays, « plus de 100 000 personnes en Ouganda et en #Tanzanie perdront leurs #terres à cause de l’#exploitation_pétrolière », rappelle l’ONG. Dans une lettre du 23 octobre à Human Rights Watch, #TotalÉnergies affirme ne tolérer « aucune attaque ou menace contre ceux qui promeuvent pacifiquement et légalement les #droits_humains dans le cadre de leurs activités ».
▻https://reporterre.net/TotalEnergies-en-Ouganda-HRW-denonce-les-pressions-contre-les-opposants-
#rapport #HRW #pétrole #TotalEnergies
Tanzanie : le président allemand demande « pardon » pour les massacres de l’époque coloniale
Le chef de l’Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier, a demandé « pardon » mercredi 1er novembre pour les exactions commises par les forces coloniales de son pays en #Tanzanie, lors d’une visite à Songea, lieu d’un massacre de Maji-Maji au début du XXe siècle. « Je m’incline devant les victimes de la domination coloniale allemande. Et en tant que président allemand, je voudrais demander pardon pour ce que les Allemands ont fait subir ici à vos ancêtres », a-t-il déclaré, selon le texte d’un discours diffusé par ses services en #Allemagne.
"allemands" et pas État allemand, pas de génocide, vraiment ? @klaus
Afrique : pillée par TotalEnergies
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/01/afrique-pillee-par-totalenergies_528273.html
La Tanzanie a donné son accord, mardi 21 février, à la construction de l’oléoduc East African Crude Oil Pipeline (Eacop). Outre les ravages environnementaux à prévoir, cet énorme projet pétrolier est dénoncé depuis des années par les populations locales et les ONG.
Le projet est en effet synonyme de #confiscation de terres et du délogement de dizaines de milliers de paysans. Mais les profits escomptés par les actionnaires pèsent plus lourd, particulièrement ceux de Total qui détient 62 % des parts.
L’#Eacop doit relier sur 1 443 kilomètres les champs de pétrole du lac Albert en Ouganda au port de Tanga en #Tanzanie, sur l’océan Indien. Il a la particularité d’être chauffé à 50 degrés sur tout son trajet, du fait de la forte viscosité du pétrole brut ougandais. De plus, d’après un rapport publié en octobre 2022 par les associations Les amis de la Terre et Survie, environ 118 000 personnes parmi les paysans des régions où sera extrait puis acheminé le pétrole, seront chassées de leurs terres. Les multiples témoignages relayés par les médias depuis des années font état d’intimidations et de menaces, émanant des forces de sécurité de TotalEnergies et des forces armées ougandaises et tanzaniennes. Plusieurs leaders de communautés et des membres d’ONG locales ont été arrêtés et doivent aujourd’hui se cacher du fait de leur opposition au projet.
La #multinationale_pétrolière nie bien entendu tout cela. Elle parle sur son site d’« attention forte au respect des droits des communautés » et explique que toutes les familles ont droit à une compensation financière. Dans les faits, de nombreux paysans chassés il y a plusieurs années disent n’avoir toujours rien perçu. Et même si ce devait être le cas, les sommes resteraient dérisoires face à la perte de leurs terres nourricières et du fait de l’#inflation.
L’#oléoduc menace aussi le plus grand bassin d’eau douce d’Afrique, le bassin du #lac_Victoria, dont plus de 40 millions de personnes dépendent. Les militants des #ONG locales redoutent les fuites de pétrole, en se basant sur l’exemple catastrophique du #Nigeria.
Le #pillage impérialiste, qui est au cœur de toute l’histoire de #TotalEnergies et de son ancêtre Elf, se poursuit, avec le soutien indéfectible de l’État français. Macron s’en défend depuis des années, et vient de réaffirmer le 27 février qu’il « n’y a plus de politique africaine de la France ». Dans les faits, il cherche juste à lui donner une forme plus discrète. L’Élysée a ainsi dû reconnaître que le président avait écrit en mai 2021 une lettre au président ougandais #Museveni, dans laquelle il affirme souhaiter une accélération du chantier Eacop. Face à la #loi_du_profit, le sort de la planète et des êtres humains compte pour rien.
]]>#capitalisme #TotalEnergies #Afrique #Tanzanie #Ouganda #oléoduc #écologie
★ #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme
🛑 Eacop : le projet climaticide de TotalÉnergies en 6 chiffres...
Mardi 28 février, la justice a débouté les ONG opposées à la multinationale TotalÉnergies et à Eacop, son projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie. Zoom sur 6 chiffres clés pour en comprendre l’ampleur (...)
▶️ Lire le texte complet…
▶️ ▻https://reporterre.net/Eacop-le-projet-climaticide-de-TotalEnergies-en-6-chiffres
Projets Tilenga et EACOP de Total : le tribunal judiciaire de Paris botte en touche | Les Amis de la Terre
▻https://www.amisdelaterre.org/projets-tilenga-eacop-total-tribunal-judiciaire-paris-botte-touche
Plus de trois ans après son lancement et suite à une longue bataille procédurale, les juges ont considéré que le dossier était irrecevable en raison d’un nouveau point de procédure controversé. Les associations requérantes déplorent fortement cette décision et se réservent sur les suites à donner, en consultation avec les communautés affectées.
]]>Cash Investigation - Superprofits : les multinationales s’habillent en vert en streaming - Replay France 2 | France tv
▻https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/4498144-superprofits-les-multinationales-s-habillent-en-vert.html
Ces derniers mois, certaines #multinationales ont engrangé de #superprofits. #Total, par exemple, gagne actuellement 73 millions d’euros par jour. Des bénéfices qui financeraient notamment la #transition_énergétique et la lutte contre le #réchauffement_climatique. Mais qu’en est-il de ces belles promesses vertes ? Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation ont enquêté sur le méga projet de la compagnie pétrolière française en #Ouganda et en #Tanzanie. Pour développer sa production d’#hydrocarbures, la multinationale peut compter sur le soutien financier d’un autre fleuron français : la #BNP-Paribas qui a réalisé en 2021 un bénéfice record de 9,5 milliards d’euros. La banque promet à ses clients d’investir dans des solutions d’épargne responsable. Les journalistes de Cash Investigation ont passé au crible les #fonds_verts de la banque.
publié le 26/01/23 à 23h00 disponible jusqu’au 25/11/23
]]> Atteintes aux droits humains et à l’environnement : révélations sur le projet pétrolier de TotalEnergies en Ouganda et en Tanzanie
▻https://www.dailymotion.com/video/x8gxzhz
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/ouganda/enquete-atteintes-aux-droits-humains-et-a-l-environnement-revelations-s
]]>Total devant la justice pour ses projets climaticides en Ouganda et en Tanzanie
▻https://radioparleur.net/2022/12/12/total-justice-projets-ouganda-tanzanie-eacop-tilenga
L’audience en première instance de TotalEnergies s’est déroulée au Tribunal judiciaire de Paris le mercredi 7 décembre. La multinationale est assignée en justice sur les méga-projets pétroliers Eacop et Tilenga par les Ami·es de la Terre – France, Survie ainsi que quatre associations ougandaises : NAVODA, CRED, Nape Uganda et AFIEGO. Au cours de l’audience en […] L’article Total devant la justice pour ses projets climaticides en Ouganda et en Tanzanie est apparu en premier sur Radio Parleur.
]]>Le procès de TotalEnergies pour non-respect du devoir de vigilance en Ouganda et en Tanzanie reporté
Texte par Christina Okello | Publié le : 12/10/2022
▻https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221012-totalenergies-en-proc%C3%A8s-%C3%A0-paris-pour-non-respect-du-devoir-de
Le procès de TotalEnergies, initié par une plainte d’organisations françaises et ougandaises, pour non-respect du devoir de vigilance en Ouganda a débuté ce mercredi à Paris. L ’audience a finalement été reportée au 7 décembre.
Après trois ans de bataille procédurale menée par deux ONG françaises et quatre associations ougandaises, TotalEnergies avait rendez-vous devant le tribunal judiciaire de Paris ce 12 octobre mais l’audience a été reportée. Les associations opposées aux projets pétroliers du groupe français en Ouganda et en Tanzanie ont demandé le report du procès. Elles ont déclaré avoir reçu tard lundi soir de nouveaux documents du géant pétrolier et qu’elles ne disposaient donc pas de suffisamment de temps pour étudier « convenablement » la centaine de pages qui leur ont été remises. Les deux parties plaideront donc le 7 décembre au tribunal judiciaire de Paris. « On ne peut pas prendre un dossier aussi sérieux avec des écritures (conclusions) aussi volumineuses 36 heures avant l’audience, ce n’est pas sérieux de considérer qu’on puisse plaider sur un dossier aux enjeux aussi forts », a déclaré maitre Louis Cofflard, l’avocat des associations.
L’audience pour ce premier procès pour violation du devoir de vigilance sera donc en référé et non plus sur le fond. Le dossier sera donc traité en urgence. Adopté en 2017 en France, le texte législatif a été conçu pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement. (...)
]]>Projet EACOP : nouvelle enquête accablante sur les pratiques de Total en Tanzanie
Les Amis de la Terre France et Survie publient aujourd’hui le rapport « EACOP, la voie du désastre » [1], issu d’une enquête de terrain inédite sur le projet d’oléoduc géant de Total en Tanzanie. De nouveaux témoignages font état des mêmes violations des droits humains qu’en Ouganda, mais exacerbées sur certains aspects. Alors qu’une audience sur le fond aura lieu le 12 octobre au tribunal judiciaire de Paris dans le cadre du recours de nos associations contre Total, sur le fondement de la loi sur le devoir de vigilance [2], ce rapport a été versé au dossier judiciaire. Il apporte en effet de nouvelles preuves inédites des coûts humains, climatiques et environnementaux inacceptables de ce méga-projet pétrolier.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/27/projet-eacop-nouvelle-enquete-accablante-sur-l
]]>En Tanzanie, TotalEnergies prépare une bombe climatique aux relents... | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/051022/en-tanzanie-totalenergies-prepare-une-bombe-climatique-aux-relents-colonia
#eacop
En Tanzanie, TotalEnergies prépare une bombe climatique aux relents colonialistes
#Les_Amis_de_la_Terre et #Survie publient une enquête inédite sur un futur oléoduc du géant pétrolier français en #Tanzanie. Ce projet écocidaire et néocolonial aura des impacts désastreux sur les plans humain, écologique et climatique. Mais la résistance s’organise.
le #rapport de l’#ONG :
▻https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2022/09/eacop-la-voie-du-desastre-amis-de-la-terre-survie-oct-2022.pdf ▻https://www.amisdelaterre.org/publication/eacop-la-voie-du-desastre
Terres suisses d’outre-mer
Les traders domiciliés en Suisse possèdent de gigantesques territoires agricoles à l’étranger qu’ils cultivent souvent sans égard pour les populations locales et la nature.
Des superficies de plantations équivalentes à près de sept fois les terres arables de la Suisse. C’est ce que quatorze des principaux négociants en matières premières basés en Helvétie contrôlent dans des pays du Sud, comme le Brésil, le Cameroun et le Laos. C’est le résultat d’une nouvelle enquête de Public Eye, ONG qui surveille de près depuis 2011 le secteur des matières premières, dont la Suisse est devenue la première place mondiale depuis une quinzaine d’années1. Ainsi, des traders qui opèrent principalement depuis Genève ou Zoug tels que Cargill, Cofco ou LDC ont la haute main sur au moins 2,7 millions d’hectares dans 561 plantations de 24 pays. Canne à sucre, huile de palme, céréales, oléagineux et caoutchouc tiennent le haut du pavé.
Cette mainmise s’accompagne souvent de violations des droits humains, d’atteintes à l’environnement et prive les populations locales de leurs moyens de subsistance. « La concurrence pour la terre entre les multinationales de l’agro-industrie et les communautés locales augmente alors que ces dernières ont un besoin vital de ces ressources », détaille Silvie Lang, responsable du dossier chez Public Eye. Un accaparement des terres (land grabbing) qui a explosé depuis la crise financière de 2008 et qui est aussi régulièrement dénoncé pour sa dimension néocoloniale (lire ci-après).
En tant qu’hôte de ces géants de l’agronégoce, la Suisse aurait une responsabilité toute particulière pour réglementer leurs activités dans ce secteur à risque, mais elle n’en prendrait pas le chemin. Publiée il y a quinze jours, l’ordonnance du Conseil fédéral sur l’application du contre-projet à l’initiative pour des multinationales responsables n’imposerait presque aucune obligation à ces dernières (lire ci-dessous).
Dépossédés sans compensation
Pourtant, expulsions de populations, déforestations illégales, dégâts environnementaux seraient légion autour des plantations contrôlées par les traders helvétiques. En coopération avec ses partenaires de la société civile locale, Public Eye a documenté dix cas problématiques dans neuf pays. Ils sont présentés sur une carte interactive constellée de petits drapeaux suisses où sont recensés de nombreux autres « territoires suisses d’outre-mer ».
En Ouganda, les 4000 personnes expulsées de force il y a vingt ans pour faire place nette à une plantation de café aux mains du groupe allemand Neumann Kaffee (NKG) attendent toujours une indemnisation digne de ce nom. « La filiale suisse de NKG, qui gère non seulement le négoce de café vert mais aussi les plantations – y compris en Ouganda –, a une part de responsabilité à assumer », estime Public Eye.
De même, 52 familles d’agricultrices et d’agriculteurs auraient perdu leurs moyens de subsistance sur le plateau du Boloven au Laos au bénéfice du trader Olam, qui dispose d’un de ses principaux départements de négoce en Suisse. Histoire similaire en Tanzanie, où nombre d’habitants assurent, selon l’association allemande Misereor, avoir été dépossédés de 2000 hectares par Olam qui cultive des caféiers sur leurs terres. En 2015, mille personnes œuvraient dans ces plantations dans des conditions de travail déplorables, privées d’accès à l’eau, à une nourriture décente, et exposées à l’épandage de pesticides dangereux, selon l’ONG.
Une autorité de surveillance ?
Au Brésil aussi, en plus de l’accaparement des terres, les pesticides posent des problèmes insolubles dans les plantations de canne à sucre. Le négociant Biosev, propriété jusqu’à peu du groupe suisse Louis Dreyfus, n’a toujours pas réparé les destructions environnementales occasionnées sur et autour de vastes étendues de terres qu’il exploitait illégalement dans la région de Lagoa da Prata.
Au Cambodge, enfin, l’expulsion des autochtones qui a eu lieu en 2008 sous la responsabilité de Socfin pour y exploiter le caoutchouc n’aurait pas encore abouti à une réparation. Un processus de médiation entre la firme et les communautés, initié en 2017 et cofinancé par la Suisse, devait finalement permettre de trouver une solution à l’amiable. Mais « les personnes concernées sont insatisfaites de la procédure totalement opaque et globalement inutile », indique Public Eye, relayant les rapports de plusieurs autres ONG. Pain pour le prochain et Alliance Sud avaient pour leur part dénoncé en octobre les pratiques d’évasion fiscale agressive de Socfin au Cambodge à destination de Fribourg, qui privent ce pays de précieuses ressources3.
Ce nouveau dossier donne toujours plus d’arguments à Public Eye pour réclamer une action déterminée des autorités fédérales. Les mannes financières apportées par les traders en Suisse entraîneraient une responsabilité correspondante : « Le Conseil fédéral reconnaît certes officiellement que le secteur des matières premières est confronté à des défis à prendre au sérieux, notamment en matière de droits humains, mais il continue de miser principalement sur la bonne volonté des entreprises à assumer leurs responsabilités. » Regrettant l’échec de l’initiative pour des multinationales responsables, l’ONG recommande à nouveau la création d’une autorité de surveillance du secteur des matières premières (Rohma), proposée en 2014 déjà. Celle-ci s’inspirerait de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), créée en 2009 sous la pression internationale.
–-
Un accaparement ralenti mais prometteur
Le phénomène de l’accaparement des terres a fait grand bruit au début des années 2010. Après la crise financière de 2008, on avait assisté à une ruée sur ce nouvel investissement estimé plus sûr et prometteur pour les détenteurs et détentrices de grands capitaux. Le tumulte s’est ensuite calmé avec le tassement progressif du nombre de terres achetées depuis. Entre 2013 et 2020, indique le dernier rapport de l’initiative de monitoring Land Matrix, qui dispose d’une base de données étendue sur l’accaparement dans les pays à revenus bas et moyens, seuls 3 millions d’hectares supplémentaires ont été enregistrés, sur un total de 30 millions. Le grand bon avait été réalisé entre 2006 (6 millions d’hectares environ) à 2013 (27 millions).
Différentes raisons expliquent ce ralentissement, selon Land Matrix. D’abord, l’envolée attendue des prix dans la décennie 2010 des produits alimentaires, des agrocarburants et du pétrole n’aurait pas atteint les niveaux espérés. D’autre part, alertés par la société civile, certains Etats ont pris de mesures : « Citons, notamment, les moratoires sur les terres dans d’importants pays cibles, la diminution du soutien aux biocarburants de première génération et les restrictions sur la vente de terres aux investisseurs étrangers, dans certains cas », explique l’initiative.
Les prix repartent à la hausse
Mais la vapeur pourrait s’inverser sitôt la crise du Covid-19 passée, craint Land Matrix, d’autant que les prix reprennent l’ascenseur. « Certains pays, dont l’Indonésie et l’Inde, ont déjà libéralisé leurs marchés fonciers afin d’attirer les investissements étrangers. » Le Brésil représente également une plateforme florissant en matière agro-industrielle et connaît des évolutions favorables à un possible boom de l’accaparement des terres, indique un rapport en voie de publication de l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro (nous y reviendrons dans une prochaine édition.)
Cette situation inquiète la société civile, qui souligne les conséquences souvent désastreuses du phénomène pour les populations paysannes, les autochtones, l’environnement et le climat. Certaines ONG, cependant, se focalisent parfois uniquement sur les violations des droits humains qui accompagnent le processus, sans remettre en cause sur le fond les dynamiques néocoloniales de l’accaparement et l’expansion du capitalisme foncier basé sur l’expropriation des communautés locales, regrettent certains observateurs : « Nous observons aujourd’hui un véritable processus d’enclosure (clôture des parcelles provenant de la division des terrains) à l’échelle mondiale », observe Michel Merlet, ex-directeur de l’Association pour l’amélioration de la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles (AGTER) en France. « Tout comme en Angleterre avant et pendant la révolution industrielle, ce phénomène se traduit par la dépossession des populations rurales, le développement d’un prolétariat rural, de nouvelles modalités de gestion des pauvres, une foi aveugle dans le progrès. » Une logique qui s’oppose de front à la terre en tant que bien commun.
–-
La Suisse, carrefour du land grabbing ?
Difficile de connaître l’importance relative de la Suisse dans l’accaparement de terres dans le monde. Pour l’heure, aucune étude exhaustive n’existe. Observons pour commencer que le chiffre de 2,7 millions d’hectares contrôlés par des traders suisses est très élevé comparé au total de 30 millions d’hectares de territoires agricoles recensés par Land Matrix dans le monde (qui n’incluent pas les traders basés en Suisse recensés par Public Eye). Un indicateur à considérer avec prudence toutefois, car cette base de données est probablement loin d’être exhaustive, selon plusieurs sources.
D’autres acteurs helvétiques possèdent-ils ou louent-ils sur une longue durée des terres ? Firmes, fonds de pension, banques, assureurs disposent-ils de ce type d’actifs ? Land Matrix a recensé 6,3 millions d’hectares contrôlés via des investissements de firmes helvétiques, incluant des territoires forestiers cette fois, en plus des terres agricoles. A noter toutefois que 5,9 millions de ces 6,3 millions d’hectares se trouvent en Russie et concernent des concessions forestières, via la société Ilim, domiciliée en Suisse (les fonds pourraient provenir de Russie, ou d’ailleurs).
Autres pays concernés : la Tanzanie, le Cameroun, la Sierra Leone, le Paraguay, l’Argentine, le Brésil, etc. En tout sont impliquées une quarantaine d’entreprises suisses, dont Nestlé, Louis Dreyfus, Chocolats Camille Bloch, Novartis et Addax Bioenergy SA.
Aucune information, en revanche, sur les acteurs purement financiers : « Nos données n’incluent pas de banques ou de fonds de pension suisses. Nous ne savons pas s’ils sont impliqués dans ce type d’affaires. Leur investissement n’est pas transparent. Beaucoup passent par des paradis fiscaux ou des hubs financiers, comme Chypre, Singapour, Hong-Kong et les île Vierges », détaille Markus Giger, coresponsable de Land Matrix et chercheur au Centre pour le développement et l’environnement de l’université de Berne.
L’opacité règne donc. On sait par ailleurs que le secteur financier helvétique cible par exemple des investissements dans l’agriculture, surtout là où il y a de fortes opportunités de profits, et les proposent ensuite sous forme de fonds. Les entreprises financées de cette manière peuvent elles-mêmes être impliquées dans l’accaparement de terres.
En tant qu’une des principales places financières du monde, la Suisse joue indéniablement un rôle dans les transactions opérées sur nombre de ces terres. Après avoir enquêté sur l’accaparement et la financiarisation des terres au Brésil, le chercheur Junior Aleixo a pu le constater : « De nombreux acteurs impliqués dans l’achat ou la location de terres passent par des intermédiaires suisses ou possèdent des comptes dans des banques helvétiques parce que la Suisse dispose de législations peu regardantes et permet l’évasion fiscale », a confié au Courrier l’universitaire, membre du Groupe d’étude sur les changements sociaux, l’agronégoce et les politiques publiques (GEMAP) de l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro. Le gouvernement suisse lui-même voit d’un bon œil ces investissements sur le principe : « Le Conseil fédéral est d’avis que des investissements privés effectués avec circonspection dans l’agriculture ont des répercussions positives, à condition que les standards sociaux et écologiques soient respectés », avait-il répondu en 2011 à une interpellation de la conseillère nationale verte Maya Graf. Le gouvernement prône des normes et des codes de nature volontaire pour réglementer ce négoce et éviter la spoliation des communautés locales.
▻https://lecourrier.ch/2021/12/16/terres-suisses-doutre-mer
#traders #matières_premières #terres #accaparement_des_terres #Suisse #plantations #Cargill #Cofco #LDC #Canne_à_sucre #huile_de_palme #céréales #oléagineux #caoutchouc #multinationales #industries_agro-alimentaires #colonialisme #néo-colonialisme #agronégoce #dépossession #Neumann_Kaffee (#NKG) #Laos #Boloven #Olam #Tanzanie #Brésil #Biosev #Louis_Dreyfus #Lagoa_da_Prata #Cambodge #Socfin #biocarburants #enclosure #prolétariat_rural #opacité
Construire une économie féministe en Tanzanie
Nous savons que les systèmes oppressifs organisent notre existence, mais ils ne sont pas inhérents à la nature humaine. Aucun être humain ne naît oppresseur ; c’est quelque chose que les gens apprennent au fil du temps en regardant différents domaines et aspects de la vie et comment les choses sont organisées dans la société. Les gens ne naissent pas oppresseurs, ils apprennent à l’être et à obéir au système à mesure qu’ils grandissent et entrent dans ce monde axé sur le profit qui privilégie l’accumulation de biens par-dessus tout.
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/11/20/construire-une-economie-feministe-en-tanzanie
]]>Zusammenhang #Kolonialismus und #Faschismus: "Den hier empfohlenen ...
▻https://diasp.eu/p/12900331
Zusammenhang #Kolonialismus und #Faschismus: „Den hier empfohlenen kompakten Überblick über eine richtungsweisende Debatte empfehle ich dringend, denn kürzer fand ich bislang keine Zusammenfassung von hoher Qualität, die die Haltung wichtiger Protagonisten skizziert.“ (piqd) ▻https://www.republik.ch/2021/05/05/wer-die-einzigartigkeit-des-holocaust-belegen-will-kommt-nicht-um-vergleich
]]>The Chanzo sur Twitter : “How steam inhalation became the centre of Tanzania’s COVID-19 response.” / Twitter
▻https://twitter.com/TheChanzo/status/1369152783488811009
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1369150747875672064/pu/vid/720x720/hHckzFYBGwkNXCah.mp4?tag=12
]]>Le pétrole contre les droits humains
En juin 2019, les deux associations françaises les Amis de la Terre France et Survie, et les quatre ougandaises AFIEGO, CRED, NAPE/Amis de la Terre Ouganda et NAVODA, ont mis en demeure la multinationale pétrolière Total, considérant que celle-ci ne respectait pas ses obligations légales de prévenir les violations des droits humains et les dommages environnementaux dans le cadre de son méga-projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie.
Note sur : Les Amis de la Terre – France / Survie : Un cauchemar nommé Total
Une multiplication alarmante des violations des droits humains en Ouganda et Tanzanie
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/19/le-petrole-contre-les-droits-humains
]]>Rapport « Un cauchemar nommé Total – Une multiplication alarmante des violations des droits humains en Ouganda et Tanzanie » - Survie
▻https://survie.org/publications/brochures/article/rapport-un-cauchemar-nomme-total-une-multiplication-alarmante-des-violations
Ce rapport, publié par Survie et les Amis de la Terre-France, sonne l’alarme sur les activités de Total en Ouganda et Tanzanie : les violations des droits humains dénoncées en juin 2019 se poursuivent et se sont multipliées, touchant aujourd’hui environ 100 000 personnes. Fondé sur une nouvelle enquête de terrain, ce rapport a été versé au dossier judiciaire, en vue de l’audience à la Cour d’Appel de Versailles le 28 octobre 2020, opposant la multinationale pétrolière aux associations françaises et ougandaises. Il s’agit de la toute première action en justice sur le fondement de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales.
]]>#Covid-19 #migrant #migration #russie #tanzanie #rapatriement
Russia to repatriate its citizens from Tanzania and other African countries - The Citizen
▻https://www.thecitizen.co.tz/news/1840340-5594150-b10aqs/index.html
Coronavirus : les chauffeurs routiers, source d’inquiétude en Afrique de l’Est
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/13/coronavirus-les-chauffeurs-routiers-source-d-inquietude-en-afrique-de-l-est_
Alors que la plupart des pays est-africains ont restreint les déplacements pour enrayer la propagation du coronavirus, les routiers font partie des rares à pouvoir circuler et livrer leurs précieuses marchandises, souvent des vivres, à l’ensemble de la région. Mais des tests réalisés aux frontières ont révélé un nombre de cas élevé parmi eux et mis en lumière les risques de les voir propager le virus. Le président ougandais, Yoweri Museveni, a d’ailleurs récemment estimé qu’ils constituaient une source d’inquiétude pour l’Afrique de l’Est.
L’Ouganda, qui a recensé au total 126 cas de Covid-19, a mené des milliers de tests sur les chauffeurs routiers, dont 51, essentiellement des Kényans et des Tanzaniens, se sont révélés positifs au coronavirus. Le Rwanda voisin indique depuis trois semaines que le nombre de cas sur son territoire (actuellement 286) « reflète une augmentation de cas parmi les routiers et leurs assistants », sans préciser leur nombre exact. Ailleurs, au Kenya, en RDC ou au Soudan du Sud, des conducteurs de camion ont aussi été testés positifs.
#Covid-19#circulation#routiers#propagation#virus#test#frontières#Ouganda#Kenya#soudan#RDC#Tanzanie#Rwanda#circulations
]]>Contextualizing Coronavirus Geographically
Contextualizing Coronavirus Geographically
Knowing Birds and Viruses – from Biopolitics to Cosmopolitics (Pages: 192-213)
Mapping microbial stories: Creative microbial aesthetic and cross‐disciplinary intervention in understanding nurses’ infection prevention practices
Biosecurity and the topologies of infected life: from borderlines to borderlands
Mapping careful epidemiology: Spatialities, materialities, and subjectivities in the management of animal disease
The tactile topologies of Contagion
The spatial anatomy of an epidemic: #influenza in London and the county boroughs of England and Wales, 1918–1919
The tyranny of empty shelves: Scarcity and the political manufacture of antiretroviral stock‐outs in South Kivu, the Democratic Republic of the Congo
The strange geography of health inequalities
Maintaining the sanitary border: air transport liberalisation and health security practices at UK regional airports
For the sake of the child: The economization of reproduction in the #Zika public health emergency
The avian flu: some lessons learned from the 2003 #SARS outbreak in Toronto
Airline networks and the international diffusion of severe acute respiratory syndrome (SARS)
Indeterminacy in‐decisions – science, policy and politics in the BSE (#Bovine_Spongiform_Encephalopathy) crisis
Biosecure citizenship: politicising symbiotic associations and the construction of biological threat
The Spatial Dynamics of Epidemic Diseases in War and Peace: #Cuba and the Insurrection against Spain, 1895–98
Pandemic cities: biopolitical effects of changing infection control in post‐SARS #Hong_Kong
Biosecurity and the international response to HIV/AIDS: governmentality, globalisation and security
Portable sequencing, genomic data, and scale in global emerging infectious disease #surveillance
Disease, Social Identity, and Risk: Rethinking the Geography of AIDS
Who lives, who dies, who cares? Valuing life through the disability‐adjusted life year measurement
(Global) health geography and the post‐2015 development agenda
When places come first: suffering, archetypal space and the problematic production of global health
After neoliberalisation? Monetary indiscipline, crisis and the state
Humanitarianism as liberal diagnostic: humanitarian reason and the political rationalities of the liberal will‐to‐care
In the wake: Interpreting care and global health through #Black_geographies
Avian influenza and events in political biogeography
‘We are managing our own lives . . . ’: Life transitions and care in sibling‐headed households affected by AIDS in Tanzania and Uganda
▻https://rgs-ibg.onlinelibrary.wiley.com/doi/toc/10.1111/(ISSN)1475-4959.contextualizing-coronavirus-geographica
#géographie #coronavirus #covid-19 #pandémie #épidémie #biopolitique #cosmopolitique #contagion #histoire #inégalités #frontières #aéroports #aviaire #Hong-Kong #HIV #AIDS #SIDA #Tanzanie #Ouganda #revue
ping @reka @simplicissimus
La Tanzanie s’en remet à Dieu pour se protéger du coronavirus et refuse de sacrifier son économie
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/21/la-tanzanie-s-en-remet-a-dieu-pour-se-proteger-du-coronavirus-et-refuse-de-s
#Covid-19#migrant#migration#Tanzanie#Zanzibar#Arusha#DarEsSalam#déni#transparence#décès#cas#flux-touristes#économie-du-pays#protection-divine
Knowledge is power.#Refugees in Tanzania’s Nduta camp are learning about #COVID19 and how to stay safe #coronavirus
Nduta camp in northwest Tanzania is home to 75,000 refugees from Burundi. Steps setting out how to protect against COVID-19 are displayed on noticeboards.
►https://www.unhcr.org/news/stories/2020/4/5e79e2410/live-blog-refugees-covid-19-crisis.html
#Covid-19#Migration#Migrant#Tanzanie#Burundi#Réfugiés
Menschliche Überreste aus ehemaligen Kolonien
▻https://m.tagesspiegel.de/berlin/menschliche-ueberreste-aus-ehemaligen-kolonien-stiftungschef-parzinger-schaedel-haetten-nie-hierhergebracht-werden-duerfen/25569372.html
Intensiv untersuchten Berliner Forscher fast 1200 Schädel aus illegalen Grabentnahmen einer ehemaligen Kolonie. Nun sollen sie zurück in ihre Herkunftsländer.
Die Stiftung Preußischer Kulturbesitz hat die Herkunft von knapp 1200 menschlichen Schädeln aus der ehemaligen Kolonie Deutsch-Ostafrika erforscht. Die Schädel gehören zu den anthropologischen Sammlungen, die die Stiftung 2011 von der Charité - den Berliner Universitätskliniken - übernommen hatte.
„Wir haben die Schädel zunächst gereinigt und konservatorisch behandelt. Sie waren davor absolut unangemessen, sogar feucht gelagert, teilweise mit Schimmel befallen“, schilderte der Präsident der Stiftung Preußischer Kulturbesitz, Hermann Parzinger, der Deutschen Presse-Agentur in Berlin. „Dann haben wir uns daran gemacht, die Herkunft dieser 1200 Schädel in einem Pilotprojekt aufzuarbeiten mit dem klaren Ziel der Repatriierung, also der Rückgabe.“
Mit Abschluss der Forschungsarbeit ist die Herkunft geklärt. „Von den knapp 1200 untersuchten Schädeln sind etwa 900 aus Ruanda, circa 250 aus Tansania und dann noch gut 30 aus Kenia, einige wenige konnten wir nicht zuordnen“, sagte Parzinger. „Also stammen etwa 98 Prozent aus der ehemaligen Kolonie Deutsch-Ostafrika.“ An den Schädeln aus Kenia sei zu sehen, dass auch über die Grenzen der deutschen Kolonien hinaus gesammelt worden sei. „Die Sammlung entstand durch ein weltumspannendes Netzwerk.“
An dem von der Gerda Henkel Stiftung geförderte Projekt waren aufseiten der Stiftung ein Archäologe, eine Anthropologin, ein Ethnologe und eine Museologin beteiligt. „Dazu kam ein Team mit Wissenschaftlern aus Ruanda“, berichtete Parzinger.
Die Provenienzforschung habe in diesem Fall nicht primär dazu gedient, festzustellen ob etwas legal oder illegal hier ist. „Unter moralischen Gesichtspunkten hätten diese Schädel nie hierhergebracht werden dürfen.“ Es seien keine jahrtausendealten Skelette, die durch archäologische Ausgrabungen hierhergekommen seien, „sondern man hat Friedhöfe, Grabfelder der im späten 19. und frühen 20. Jahrhundert lebenden Gemeinschaften geöffnet oder öffnen lassen und die Überreste einfach entnommen - natürlich ohne Genehmigung der Gemeinschaften.“
Nach Angaben Parzingers ist damit erstmals ein so großer Bestand von menschlichen Überresten (Human Remains) aufgearbeitet worden. Dies werde nun umfassend dokumentiert. „Es gehört dazu, dass wir all das, was wir darüber wissen, zusammenstellen, und alles mit diesen Informationen an die Länder zurückgeben wollen.“
Nun geht es um die Modalitäten der Rückgaben
Mit dem Projekt wurde für die Wissenschaftler auch deutlich, wie unterschiedlich je nach Region und Stammesgebiet die Grabriten waren. „In einem Gebiet etwa wurden keine Gräberfriedhöfe angelegt, sondern die Verstorbenen wurden in Höhlen gelegt“, sagte Parzinger. „Wenn ein Sammler so einen Ort, wo über Jahrzehnte, vielleicht Jahrhunderte Tote abgelegt wurden, geplündert hat, hatte er natürlich in kurzer Zeit einen großen Bestand. Das erklärt Schwerpunkte in der Sammlung.“
Nun geht es um die Modalitäten der Rückgaben. „Wir sind im Gespräch mit den Botschaften aller drei betroffenen Länder. Gemeinsam müssen wir nun überlegen, wie weiter damit umgegangen wird, was die nächsten Schritte sind“, sagte Parzinger. Vom Stiftungsrat hat er bereits freie Hand bekommen für die Repatriierung in Absprache mit der Bundesregierung.
#musées #colonialisme #Allemagne #Ruanda #Tanzanie #anthropologie #racisme #histoire
]]>Dar es Salaam is growing rapidly—and its planners are struggling to keep up
▻https://www.nationalgeographic.com/environment/2019/04/tanzanian-city-may-soon-be-one-of-the-worlds-most-populous/?sf210546990=1&sf212009833=1&sf219506458=1
According to U.N. projections, the continent will have 18 cities with more than five million people by 2030, up from eight in 2018. Today 21 of the world’s 30 fastest growing cities, including the top ten, are African. Dar es Salaam—currently Africa’s fifth most populous city—ranks second, behind Kampala in neighboring Uganda. It’s projected to grow from six million people today to 13.4 million by 2035, crossing the “megacity” threshhold of 10 million people sometime before 2030.
#Ebola : la #Tanzanie accusée de rétention d’information - BBC News Afrique
▻https://www.bbc.com/afrique/49788413
La Tanzanie a déclaré la semaine dernière qu’elle n’avait aucun cas confirmé ou suspect d’Ebola.
Elle est voisine de la République démocratique du #Congo, où la fièvre hémorragique a fait quelque 2 000 morts depuis août 2018.
L’#économie tanzanienne dépend fortement du #tourisme, un secteur qui pourrait connaître des difficultés si des cas d’Ebola sont confirmés dans le pays.
]]>Israel’s scramble for Africa: Selling water, weapons and lies
Ramzy Baroud, Al Jazeera, le 23 juillet 2019
▻https://www.aljazeera.com/indepth/opinion/israel-scramble-africa-selling-water-weapons-lies-190722184120192.html
For years, Kenya has served as Israel’s gateway to Africa
The Palestinian leadership has itself shifted its political focus away from the global south, especially since the signing of the Oslo Accords. For decades, Africa mattered little in the limited and self-serving calculations of the Palestinian Authority. For the PA, only Washington, London, Madrid, Oslo and Paris carried any geopolitical importance - a deplorable political blunder on all accounts.
Yet, despite its many successes in luring African governments to its web of allies, Israel has failed to tap into the hearts of ordinary Africans who still view the Palestinian fight for justice and freedom as an extension of their own struggle for democracy, equality and human rights.
#Kenya #histoire
#Ouganda #Sud-Soudan #Rwanda #Ethiopie #Tanzanie #Guinée #Liberia #Tchad #Niger #Mali #Nigeria #Cameroun
A rajouter à la compile #Israfrique :
►https://seenthis.net/messages/685758
#Crimes et #pollution pour de l’#or : le scandale de la #mine de #Mara-Nord, en #Tanzanie
« Green Blood » (1/3). #Meurtres, viols, #fraudes_fiscales et #corruption. Telles sont les accusations qui pèsent sur la société britannique #Acacia_Mining, propriétaire de la mine de Mara-Nord.
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/18/en-tanzanie-la-mine-d-or-accusee-d-atteintes-aux-droits-humains-et-a-l-envir
ping @albertocampiphoto @daphne
La #Tanzanie, 34e pays africain à bannir les sacs en #plastique | FRAN BLANDY | Environnement
▻https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201905/31/01-5228258-la-tanzanie-34e-pays-africain-a-bannir-les-sacs-en-plastique.php
Des pays comme les États-Unis, le Canada ou l’Australie n’ont aucune règlementation nationale pour les sacs en plastique, même si certains États américains, dont Hawaii et la Californie, les ont bannis.
En mars, le Parlement européen a entériné la fin des produits en plastique à usage unique dans l’Union européenne à partir de 2021.
]]>#tanzanie
▻http://www.radiopanik.org/emissions/drache-musicale/tanzanie
Wagogo, #bongo_flava, #taarab
#rumba #africa #tanzania #wagogo #rumba,africa,tanzania,bongo_flava,tanzanie,wagogo,taarab
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/drache-musicale/tanzanie_06518__1.mp3
The trouble with plans to send 116,000 Burundian refugees home
Under pressure to go home, Burundian refugees in Tanzania face two bad options: return to face social and economic hardship and possible rights violations; or remain in chronically under-resourced camps that restrict their opportunities.
With both governments confirming plans to return 116,000 Burundians by the end of 2019, it’s crunch time for the international community if it wants to ensure returns are truly voluntary and offer returnees the level of support they will need to reintegrate properly back in Burundi.
More than 400,000 people fled Burundi, most into neighbouring Tanzania, following violent unrest and repression that accompanied 2015 elections, which saw former rebel leader Pierre Nkurunziza returned to power for a controversial third presidential term.
Limited repatriations began in 2017, but funding shortages mean the process has so far been little more than an offer of free transport back across the border, with a return package of food, non-food items, and cash that doesn’t even last the three months it’s expected to cover.
▻https://www.thenewhumanitarian.org/opinion/2019/03/05/Burundian-refugees-Tanzania-plans-send-home
#retour_au_pays #asile #migrations #réfugiés #Tanzanie #réfugiés_burundais
Pour les #retours_volontaires initiés en 2017, voir le doc publié par @reka:
▻https://seenthis.net/messages/636524
#retour_volontaire
La Tanzania apre la caccia agli omosessuali
Esami anali e torture. Questo è quello che può capitarti se sei omosessuale, vivi in Tanzania, e sei caduto in una delle tante trappole della squadra speciale di sorveglianza anti-gay, che ha il compito di setacciare le reti sociali per individuare "i criminali”. Questo nel migliore dei casi. In quella peggiore, la pena prevista sono 30 anni di carcere per il reato di omosessualità, secondo una nuova legge creata e voluta Paul Makonda, membro del partito di governo CCM, che tra le altre cose incalza i cittadini a denunciare i propri vicini e conoscenti omosessuali.
▻https://www.raiplayradio.it/articoli/2018/11/Tanzania-gay-Africa-92dfc011-d243-48ea-929f-600965184b0d.html
#homophobie #LGBT #Tanzanie #homosexualité
Grande Guerre : les batailles oubliées de l’Afrique - RFI
▻http://webdoc.rfi.fr/grande-guerre-afrique-colonies-1914-1918
Souvent méconnues, les batailles de la Première Guerre mondiale dans les colonies africaines allemandes ont pourtant fait de nombreuses victimes. Du Togo au Sud-Ouest africain allemand, en passant par le Cameroun, le Congo belge et l’Afrique orientale allemande, des Africains sont enrôlés pour se battre sur leur propre continent et servir une guerre qui n’est pas la leur, une guerre d’Européens. Si le nombre de soldats présents sur les fronts africains et le nombre de tranchées creusées paraissent dérisoire comparés à ceux des fronts européens, les affrontements sont d’une extrême violence et déciment aussi des civils, colons et colonisés. Enjeux stratégiques, riches de matières premières et de ressources minières, les colonies allemandes sont convoitées, dès le début du conflit, par les Alliés.
]]>Lessons from Tanzania’s Historic Bid to Turn Refugees to Citizens
Tanzania was lauded for offering citizenship to 200,000 Burundians, the largest-ever mass naturalization of refugees. But a political stalemate emerged between humanitarians and the government, leaving refugees stuck in the middle, explains researcher Amelia Kuch.
During Europe’s so-called migrant crisis of 2015, the Tanzanian government gave over 200,000 Burundian refugees a choice between repatriation – returning to Burundi – and naturalization – obtaining Tanzanian citizenship.
Given the choice, 79 percent of the refugees – 171,600 people – opted for Tanzanian citizenship. It is understood to be the first time in history any state has naturalized such a large group of refugees under the protection of the U.N. refugee agency (UNHCR) in a single move.
This group of refugees had fled Burundi following ethnic violence and killings in 1972 and now live in three rural settlements in Tanzania: Katumba, Mishamo and Ulyankulu. Since the 1970s, these settlements had transformed into towns: People made improvements to their homes, electricity poles were laid out and the local markets began to expand.
Research has shown that access to citizenship is an important means of resolving long-term displacement. Yet in most countries, granting citizenship to refugees is still politically unthinkable.
Tanzania has long been held up as a safe haven for refugees in the region, giving shelter to some 315,000 mainly Burundian and Congolese refugees. The naturalization of Burundian refugees was hailed as a model for progressive solutions to displacement. Yet it has led to a political stalemate between humanitarian organizations and the government, with the “refugees-turned-citizens” stuck in the middle.
Last month, the Tanzanian government halted the naturalization of another group of more recently arrived Burundian refugees and has since pulled out of the U.N.’s Comprehensive Refugee Response Framework, citing lack of international funding.
During my research in the former Burundian refugee camps in Western Tanzania since 2014, I have spoken with many former refugees about the naturalization process, as well as NGO employees and government officials.
The difficulties in Tanzania are important to understanding the challenges of mass naturalization. It is not easy to turn a camp of refugees into a settlement of citizens. They also demonstrate how important it is for refugees to be able to hold both governments and humanitarian organizations accountable when things go wrong.
A Progressive Solution is Born
Negotiations around Tanzania’s naturalization policy began in 2007. They resulted in the Tanzania Comprehensive Solution Strategy (TANCOSS), which was adopted that year by the governments of Tanzania and Burundi in partnership with UNHCR. The agreement had three pillars: repatriation to Burundi, granting citizenship to those who opted to pursue naturalization and relocation of naturalized refugees from the settlements to other regions of Tanzania.
Major investments were promised to facilitate the process. Some $103 million was earmarked for relocation and integration of naturalized refugees in the 2011-15 United Nations Development Assistant Plan (UNDAP).
Eventually, the resettlement pillar was abandoned because of logistical problems and local resistance to resettling refugees. As a result, the new citizens were permitted to remain in the areas of the settlements in which they had lived for the past four decades. They can now vote in national elections and join political parties.
“Obtaining citizenship and being allowed to stay here brought peace into my heart. Before I lived in fear,” said one former refugee named Daniel.
Left in Limbo
Yet the initial TANCOSS agreement did not include any detailed plans for the refugee settlements after the naturalization of their residents. As a consequence, today the area remains in a governance limbo.
Every refugee camp had a settlement officer who represented the Ministry of Home Affairs and was responsible for governing the area. Settlement officers remain in power in all three settlements, and they continue to act as the highest authority and arbiters of conflicts.
“Naturalization certificates are important because they allow us to move, but opening of this space is crucial and still needs to happen,” said one church leader in Ulyankulu, referring to the full integration of the settlements. “As long as we still have a settlement officer and a closed space, the process is not complete.”
It remains unclear when and how a transition to local governance will take place and what rights to the land the new citizens have. The Tanzania Strategy for Local Integration Program for the New Citizens (TANSPLI), drafted in 2016, stipulates the creation of a master land use plan for the settlements and the surrounding areas, followed by the registration of villages in each settlement and provision of documentation for land rights.
However, the timeline for implementation is unclear. It “hinges on the availability of funding for the planned development projects,” according to Suleiman Mziray, who is assistant director of refugee services at Ministry of Home Affairs.
“People here don’t have ownership, you can be taken off your land at any time,” said one elderly man from Kaswa village in Ulyankulu settlement. “It’s like a marriage with no certificate.”
Lack of Accountability
Some of these challenges have led to a political stalemate between humanitarian organizations and the government, with each claiming the other has not kept its promises. Meanwhile, residents of the settlements suffer the consequences, as they wait for citizenship documents and investment in infrastructure like access to clean water.
Due to major delays in the distribution of citizenship certificates by the government, international funding for the promised development projects was redirected to other emergencies. Some of the aid was initially meant for resettlement, so once the refugees were allowed to stay in the former camps, funds were reallocated. Now that they are no longer refugees but citizens, they fall into a responsibility gap. “We have done our part,” a UNHCR official told me on condition of anonymity.
On the other side is the Tanzanian government: frustrated and disillusioned. They say they were promised that major investments will follow the distribution of citizenship but they never arrived. “We kept our part of the deal and distributed citizenship. But none of the promises materialized,” said an official at the Ministry of Home Affairs.
The government says it does not intend to invest in the settlements for now, as they are still hoping that international funding might come through eventually.
Earlier agreements left it ambiguous who would be responsible for implementing the administrative, developmental and social programs that were designed to turn former refugee settlements into properly integrated towns and villages. Without accountability mechanisms, it is hard for former refugees to hold humanitarian organizations or the government to their initial promises.
Three Lessons from Tanzania
Clearly, the design and implementation of the naturalization policy was far from perfect. The experience of Tanzania offers a few important lessons.
First, if similar mass naturalization policies are to be implemented elsewhere, it is key that they are drafted as binding documents, where the parties dedicated to the process (both national governments and international organizations) can be held accountable if they do not deliver on the promises and commitments made within an agreed timeline.
Second, such policies should be more carefully drafted, incorporating provisions on post-naturalization arrangements regarding local governance and land ownership.
Finally, despite the pitfalls and unforeseen challenges, my interviews with former refugees shows that naturalization is very important to them. They are acutely aware that citizenship is not a panacea, but firmly maintain that access to legal status provides them with a sense of security and the right to remain in the country, allaying fears of forced repatriation and deportation.
▻https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/02/22/lessons-from-tanzanias-historic-bid-to-turn-refugees-to-citizens?platfor
#naturalisation #citoyenneté #nationalité #modèle_tanzanien #Tanzanie #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_burundais
v. aussi le #modèle_ougandais qui donne un lopin de terre aux réfugiés
]]>#Tanzanie : 40 000 #Maasaï chassés de leurs #terres, promises à de riches #chasseurs #safari - LCI (en 2014)
▻https://www.lci.fr/international/tanzanie-40-000-maasai-chasses-de-leurs-terres-promises-a-de-riches-chasseurs-15
“There isn’t any”: Tanzania’s land myth and the brave New Alliance - African Arguments
▻http://africanarguments.org/2018/05/15/there-isnt-any-tanzanias-land-myth-and-the-brave-new-alliance
Stanley gestures around him at expanses of rich, fertile land. This has been cultivated by Tanzanians for generations, he explains, but much of it is now owned by large-scale commercial farms that use imported hybrid seeds and over-produce.
This is in eastern Tanzania, but a similar story is playing out in regions across the country where big agribusinesses have arrived on the scene. Many of their entrances to the country have been facilitated by an ambitious international initiative called the New Alliance for Food Security and Nutrition. Launched a few years ago, this scheme brings together governments, NGOs and corporations and promises to lift 50 million Africans out of poverty by 2022.
So far, however, Stanley is not one of them. “We don’t have any water in the village now,” he says, looking across a new expansive commercial farm. “It’s all being used for tomato production. The price of tomatoes is very weak because there’s overproduction and we’ve not got enough land.”
]]>Maasai herders driven off land to make way for luxury safaris, report says | Environment | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/environment/2018/may/10/maasai-herders-driven-off-land-to-make-way-for-luxury-safaris-report-sa
The Tanzanian government is putting foreign safari companies ahead of Maasai herding communities as environmental tensions grow on the fringes of the Serengeti national park, according to a new investigation.
Hundreds of homes have been burned and tens of thousands of people driven from ancestral land in Loliondo in the Ngorongoro district in recent years to benefit high-end tourists and a Middle Eastern royal family, says the report by the California-based thinktank the Oakland Institute.
Although carried out in the name of conservation, these measures enable wealthy foreigners to watch or hunt lions, zebra, wildebeest, giraffes and other wildlife, while the authorities exclude local people and their cattle from watering holes and arable land, the institute says.
]]>Losing the Serengeti: The Maasai Land that was to Run Forever | The Oakland Institute
▻https://www.oaklandinstitute.org/tanzania-safari-businesses-maasai-losing-serengeti
Losing the Serengeti: The Maasai Land that was to Run Forever is based on field research, never publicly-seen-before documents, and an in-depth investigation into Tanzania’s land laws. This report is the first to reveal the complicity between Tanzanian government officials and foreign companies as they use conservation laws to dispossess the Maasai, driving them into smaller and smaller areas and creating a stifling map of confinement.
The report specifically exposes the devastating impact of two foreign companies on the lives and livelihoods of the Maasai villagers in the Loliondo area of the Ngorongoro District—Tanzania Conservation Ltd (TCL), a safari business operated by the owners of Boston-based high-end safari outfitter Thomson Safaris; and the United Arab Emirates (UAE)-based Ortello Business Corporation (OBC), which runs hunting excursions for the country’s royal family and their guests.
According to local villagers, TCL has made their lives impossible by denying them access to water and land and cooperating with local police who have beaten and arrested the Maasai. Meanwhile, for 25 years, the OBC had an exclusive hunting license, during which time there were several violent evictions of the Maasai, many homes were burnt, and thousands of rare animals were killed. Although Tanzania’s Ministry of Natural Resources cancelled OBC’s license last year, the OBC remains active in the area, while the local villagers live in fear.
#Serengeti #Maasaï #Tanzanie #évictions_forcées #terres #plaisirs_du_prince #safari #chasse
]]>#Tanzania, Black Power, and the uncertain future of Pan-Africanism
▻http://africasacountry.com/2018/03/tanzania-black-power-and-the-uncertain-future-of-pan-africanism
Between 1964 to 1974, the East African nation of Tanzania was seen by peoples across Africa and in the diaspora as a nation deeply committed to African liberation and in solidarity with black people worldwide. As a result, many hundreds of African American and Caribbean nationalists, leftists, and Pan Africanists visited or settled in Tanzania to witness and…
]]>Je viens de mettre sur seenthis un rapport sur les passeurs dans la #Corne_de_l'Afrique, c’est ici :
▻http://seen.li/e71e
Je remets ici un tableau que j’ai trouvé dans le rapport. Il concerne le nombre de #morts / #décès de migrants dans cette région d’Afrique (en fait, ce tableau considère une région plus large que la Corne de l’Afrique). Je peux me tromper, mais je n’ai jamais vu passer cette info avant.
Voici le tableau :
Les trois tableaux sont construits un peu bizarrement, car tout le rapport est basé sur des questionnaires, et je n’ai pas le temps de trop regarder la méthodo, mais je mets ici dans le cas où de bonnes âmes de seenthis ont envie de voir un peu plus clair... Le rapport c’est par ici : ►http://regionalmms.org/images/briefing/RMMS%20BriefingPaper6%20-%20Unpacking%20the%20Myths.pdf
cc @reka @simplicissimus