• TGV complets, billets hors de prix : pourquoi prendre le train est devenu une galère
    https://reporterre.net/TGV-complets-billets-hors-de-prix-pourquoi-prendre-le-train-est-devenu-u

    Tous ces enjeux de long terme se télescopent aujourd’hui avec un autre problème, accentuant l’envolée des prix des billets de TGV : le manque de trains. De 482 rames TGV en circulation en 2012, le parc de la SNCF a été réduit à 363 rames aujourd’hui. Elle l’a fait pour tenter l’aventure de la concurrence à l’étranger. Elle mobilise en effet 14 rames duplex pour tenter de conquérir le marché espagnol (et compte faire de même sur le marché italien avec 15 rames livrées pour l’occasion).

    Elle a aussi mis au rebut des rames vieillissantes, entre 2016 et 2018, pour améliorer virtuellement son bilan comptable. Le matériel « immobilisé » est en effet converti en euros dans la colonne « passif » de ses comptes, ce qui détériore le bilan de l’entreprise. « C’est une opération purement comptable absurde qui a mis au rebut une soixantaine de rames qui auraient pu rendre service encore jusqu’en 2029. C’est d’ailleurs le cas des 28 survivantes de la série qui circulent toujours », dit Pierre Zembri, géographe à l’université Gustave Eiffel.

    • (...) la France a un des réseaux les moins « circulés » d’Europe. « Elle fait rouler quasiment deux fois moins de trains que l’Allemagne pour un réseau comparable — 43 trains quotidiens par ligne en moyenne en France, contre 82 en Allemagne —, notamment à cause de la faiblesse du trafic de marchandises », dit Vincent Doumayrou, membre de l’association de chercheurs Ferinter et rédacteur d’un blog sur le rail. Le réseau français a donc la capacité d’accueillir bien plus de trains qu’aujourd’hui.

      C’est dans les nœuds ferroviaires que cela coince. À Paris, Lyon, Lille, Nantes ou Marseille, le réseau ferré tissé en étoile exerce une pression sur quelques grandes gares, conçues pour la plupart il y a plus d’un siècle.

      Mon TER mensuel fonctionne sur une voie unique qui doit être libérée par les trains qui circulent en sens inverse. On s’étonne pas du succès du TGV qui offre un trajet voisin, tellement hors de prix que la région a pu majorer avec force le tarif de ses TER, sachant garder une clientèle captive. Dont des pendulaires à 2 fois deux heures par jour de trajet ferroviaire par jour pour le taf, à moins qu’ils trouvent à dormir loin de chez eux. Incapables de faire, comme la TGV society, leur aller/retour en 1h30 avec télétravail incorporé au temps de transport.

      #TGV #tarifs #obsolescence_comptable #entretien #pénurie

  • Dépassements [d’]honoraires : alerte pour les patients handicapés [ou pas]
    https://informations.handicap.fr/a-depassements-honoraires-alerte-pour-les-patients-handicapes-

    De plus en plus fréquents chez les jeunes spécialistes, les #dépassements_d'honoraires médicaux inquiètent les associations, en particulier celles qui représentent les personnes handicapées, souvent confrontées à un reste à charge élevé.

    Les trois quarts des jeunes spécialistes qui s’installent aujourd’hui pratiquent des dépassements d’honoraires, contre deux tiers en 2017, pointe un rapport du Haut conseil de l’Assurance maladie (HCAAM) qui s’inquiète de l’inflation de ces suppléments non remboursés par l’#Assurance_maladie.

    Selon cette instance consultative, qui regroupe de multiples parties prenantes du système de santé, « le montant total des dépassements d’honoraires des médecins spécialistes atteint 4,3 milliards d’euros en 2024, en forte accélération depuis 2019 (+5 % par an en valeur réelle, hors inflation) ». Cette accélération s’explique notamment par la hausse du nombre de #spécialistes pratiquant ces suppléments : ainsi en 2024 « 56 % des spécialistes sont en secteur 2 » (pratiquant des dépassements d’honoraires), « contre 37 % en 2000 ».

    Un risque de renoncement aux soins

    La croissance est alimentée aussi par la « hausse des taux de dépassements » pratiqués, et par une tendance des praticiens du secteur 2 à diminuer le nombre d’actes maintenus aux tarifs opposables, note le HCAAM. Pour ce dernier, ces évolutions imposent des réformes « face à un système (…) qui présente un risque réel de renoncement aux soins ou de charge financière excessive ».

    Des restes à charge parfois très élevés

    En effet ces dépassements d’honoraires « peuvent induire un reste à charge élevé pour les patients », poursuit-il. « Par exemple, pour une intervention de prothèse totale de la hanche, près de la moitié des patients s’acquittent de dépassements (630 euros en moyenne et plus de 1 000 euros dans 10 % des cas) », indique-t-il.

    #santé #tarifs_opposables #dépassements_d'honoraires #secteur_2 #accès_aux_soins #médecine #médecins #médecine_de_classe #esprit_de_lucre

  • BASTIONI DI ORIONE 09/10/2025 – UNO SGUARDO PREOCCUPATO ALLA SVOLTA NAZIONALISTA GIAPPONESE COME ANTIDOTO ALLA STAGNAZIONE ECONOMICA E UN’IMMERSIONE IN UNA NARRAZIONE ALTERNATIVA ALLA PROPAGANDA BELLICA PRO UCRAINA DELL’UNIONE EUROPEA
    https://radioblackout.org/podcast/bastioni-di-orione-09-10-2025-uno-sguardo-preoccupato-alla-svolta-naz

    Nella consueta indifferenza dell’informazione occidentale il partito al potere in #giappone dal dopoguerra a oggi si è adeguato al vento di destra imposto dal trumpismo, preparando il nazionalismo nipponico al suo ruolo al centro del fronte del Pacifico nel prossimo conflitto: la premier in pectore è #takaichi Sanae, creatura di Taro Aso, ipermilitarista conservatrice. Marco […]

    #ABENOMICS #eastchinasea #gcap #immigrationpolicy #ishiba #japan #komeito #ldp #nikkei #sanaetakaichi #Taiwan #taroaso
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/10/Banzai-IlSolLevanteInGuerra.mp3

  • #Taranto È CON LA RESISTENZA PALESTINESE !
    https://radioblackout.org/2025/10/taranto-e-con-la-resistenza-palestinese

    Presidio sotto il Comune di Taranto, questo lunedì 13 ottobre, dalle ore 08:00 alle 20:00 contro la complicità di Eni e del porto di Taranto con il genocidio palestinese, l’AIA e il #dissalatore. In questa giornata, Taranto per la #palestina, insieme al comitato cittadino No discarica, rete civica A difesa del Fiume Tara e contro […]

    #L'informazione_di_Blackout #blocchi #ilva #Israele #nocività #porti
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/10/taranto.mp3

  • #Taranto #blocco al #porto contro #ENI complice del genocidio.
    https://radioblackout.org/2025/09/taranto-blocco-al-porto-contro-eni-complice-del-genocidio

    La mobilitazione contro il genocidio sionista ha bloccato il porto di Taranto dove era approdata al molo gestito dall’Eni la nave Sea Salvia ,per caricare il greggio destinato all’esercito israeliano. Di fronte alla mobilitazione dei tarantini l’Eni ha comunicato che la nave non sarebbe stata rifornita e che la destinazione sarebbe stata Port Said in […]

    #L'informazione_di_Blackout #SEASALVIA #TARANTOPER_LA_PALESTINA
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/09/INFO-29092025-TARANTO.mp3

  • Aggiornamenti dalla #Global_Sumud_Flottilla e dalle mobilitazioni in Italia per la Palestina
    https://radioblackout.org/2025/09/aggiornamenti-dalla-global-sumud-flottilla-e-dalle-mobilitazioni-in-i

    Ieri sera l’ultimo aggiornamento dai canali della Global Sumud Flottilla riportava un avviso da parte di diversi governi di un probabile attacco israeliano, nei fatti la notte è passata con droni che hanno sorvolato continuativamente le imbarcazioni.

    #L'informazione_di_Blackout #4_ottobre #guido_crosetto #manifestazione_palestina #porto_livorno #Roma #Sciopero_Generale #Taranto #usb

  • $2,000 Shipping : International Sellers Charge Absurd Prices to Avoid Dealing With American Tariffs
    https://www.404media.co/2-000-shipping-international-sellers-charge-absurd-prices-to-avoid-dealing-with-american-tariffs/?ref=daily-stories-newsletter

    Some international sellers on large platforms like eBay and Etsy have jacked up their shipping costs to the United States to absurd prices in order to deter Americans from buying their products in an effort to avoid dealing with the logistical headaches of Trump’s tariffs.

    #tariffs #Trumpistan #Ubu_Roi (mange bien tes grands morts)

  • (Concernant le génocidaire en chef sioniste)

    Eliav Lieblich sur X : “”החיים יותר חשובים מהחוק אנחנו הולכים להיות אתונה וסופר־ספרטה נצטרך להיות עם סממנים אוטרקיים" האיש איבד את זה לחלוטין ומכין מתכון מושלם לדיקטטורה. מי שלא רואה את התמונה צריך לבדוק את עצמו דחוף"
    https://x.com/eliavl/status/1967583188966064175

    Nous allons être Athènes et super-Sparte

    Nous devrons être un peuple avec des caractéristiques autarciques

    Cet homme a complètement perdu la tête et prépare une recette parfaite pour une dictature. Qui ne voit pas le tableau doit se faire examiner d’urgence

  • La Cour des comptes porte un œil critique sur la gratuité des transports publics dans les grandes villes
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/15/la-cour-des-comptes-porte-un-il-critique-sur-la-gratuite-des-transports-publ

    [...]

    Dans un rapport consacré à la part payée par les usagers dans les transports publics urbains, publié lundi 15 septembre, la Cour des comptes alerte sur le fait qu’elle n’a cessé de décroître ces dernières années pour atteindre 41 % des coûts de fonctionnement des réseaux. Si l’on ajoute à l’équation les investissements supportés par les autorités organisatrices de la mobilité, la contribution des passagers descend à 26 % du coût réel.

    [...]

    La Cour des comptes s’est également penchée sur la gratuité totale mise en place dans 46 réseaux, bénéficiant à 2,8 millions de personnes. Une telle politique, note-t-elle, s’est développée depuis le début du siècle, mais s’est accélérée depuis 2017 avec le basculement d’agglomérations de plus de 100 000 habitants vers la gratuité, telles que celles de Niort, Dunkerque, Calais, Douai, Bourges et, la plus grande d’entre elles, Montpellier, où vivent quelque 500 000 personnes. Les auteurs du rapport ont un jugement différencié selon la taille du réseau. S’ils sont modestes ou intermédiaires, la gratuité « permet d’accroître sensiblement la fréquentation, pour un coût limité par rapport à la situation initiale », estiment-ils, puisque les recettes étaient réduites à leur portion congrue.

    [...]

    Dans le cas de Montpellier, où les transports sont gratuits depuis 2023 pour les administrés de la métropole, une enquête a été menée en juin 2024 par la Cour des comptes auprès de 11 000 habitants. La hausse de la fréquentation est incontestable, mais elle s’accompagne d’une baisse de la satisfaction des usagers. Surtout, les nouveaux usagers se déplaçaient auparavant davantage à pied ou à vélo (39 %) qu’en voiture (33 %), ce qui fait dire aux auteurs que cette politique coûteuse a en partie manqué sa cible en matière de report modal.

    Cette analyse fait bondir le maire de Montpellier, Michaël Delafosse (PS), qui déplore le « biais idéologique » de la Cour des comptes. « La gratuité, c’est un choix politique pour allier transition écologique et pouvoir d’achat. On ne s’interroge pas de la même manière sur le coût des routes pour les finances publiques ! », regrette-t-il. Selon lui, la Cour aurait dû attendre les résultats de l’enquête approfondie commandée par la métropole, prévus pour octobre, avant de jauger cette « expérience toute jeune ».

    [...]

    Le versement mobilité, prélevé sur la masse salariale des entreprises, finançait 46 % des transports urbains en 2019. Il est désormais à son « plafond légal dans les grandes AOM ».

    • Pour le coup, le maire de Montpellier n’a pas tord : la cour des compte s’aligne sur les arguments des droitards anti-gratuité.

      – D’abord la gratuité à Montpellier accompagne d’énormes perturbations et restrictions à la circulation automobile (qui continuent à se mettre en place) : mise en place de la ZFE (mais ça, on n’a plus aucune idée d’où ça en est : c’est en pause, c’est annulé, c’est quoi ?), zone 30 sur toute la ville, suppression massive de places de parking en centre-ville, accès (au pluriel) aux centre-ville extrêmement compliqués, voies doubles passées à une seule voie (avec une voie réservée aux bus et aux vélos), et partout des travaux pour réduire la place de voitures et développer les trams, les bus, les bus-trams avec des voies vélos à chaque fois.

      La gratuité est l’énorme argument qui permet de faire passer ça. (Parce que t’imagines bien que ça gueule, parce que se balader en voiture n’a jamais été aussi pénible.) Sans ça, tu peux être certain qu’à la prochaine élection municipale, on se tapera un connard de droite élu sur le thème de l’« écologie punitive » et se fera un devoir d’arrêter tous ces changements qui entravent le bonheur du conducteur automobile. (Encore une fois : le déploiement de la ZFE avait déjà été mis en pause à cause des pressions locales ; maintenant au niveau nationale ; et on n’a plus aucune idée d’où ça en est.)

      – Évidemment quelque chose qui ne plaira pas aux droitards : il me semble bien que ça fait passer le financement sur des impôt plus ou moins progressifs plutôt que sur la vente des billets (qui pèsent beaucoup plus lourd dans le budget des familles pauvres que des familles riches, sachant les transports sont une dépense contrainte). Déjà quand je vois ce que nous, avec une famille de 5, on économise sur les 5 abonnements qu’on devrait prendre sinon, j’imagine que pour une famille aux revenus plus modestes, ça représente quelque chose d’absolument énorme (même si, comme on le sait, il y a des économies qui sont faites ailleurs).

      – Les sondages pour noter une « baisse de satisfaction », alors qu’il y a justement des travaux énormes pour changer tout le plan de circulation de la ville depuis 2020, ce n’est pas sérieux, et c’est loin d’être terminé. Bien sûr que c’est le bordel, il y a des travaux partout, et principalement dans le but de développer le réseau et de restreindre la circulation automobile. D’autant qu’évidemment, une partie des nouveaux usagers, ça va être ces gens qui, auparavant, se complaisaient à polluer le centre-ville matin et soir pour faire en voiture l’aller-retour depuis leur lotissement à l’extérieur de la ville où tout le monde vote facho, et que maintenant ça les fait chier des devoir prendre les transports en commun avec les noirs et les arabes.

    • L’avis du président de la métropole lyonnaise :

      Bruno Bernard ✓- Mastodon
      https://piaille.fr/@BrunoBernard/115124209658048741

      31/08/2025

      🟢🎫 Dès demain les enfants jusqu’à 10 ans pourront se déplacer gratuitement sur notre réseau TCL !

      Pourquoi ne pas rendre les TCL gratuits pour tout le monde ?

      Parce qu’une telle mesure coûterait chaque mandat l’équivalent de 3 ou 4 nouvelles lignes de tramway, ou toute la modernisation de nos 4 lignes de métro. Autrement dit : ce serait renoncer à améliorer concrètement l’offre.

      Si on veut que plus de monde prennent les TCL, il faut améliorer ce service !

      Mais cela ne veut pas dire ne rien faire. Bien au contraire. Nous croyons à une approche plus juste et plus utile : la tarification sociale.

      Elle permet d’aider d’abord celles et ceux qui en ont le plus besoin.

      C’est pourquoi nous avons :
      – baissé l’abonnement des jeunes,
      – rendu les TCL gratuits pour les personnes en situation de grande précarité,
      – et à la rentrée, la gratuité s’étendra aux enfants de moins de 10 ans.

      Et contrairement à une idée reçue, les usagers qui payent l’abonnement maximum sans reste à charge représentent moins de 3% de nos abonnés totaux. 97% des abonnés profitent d’un abonnement à moins de 37€ en reste à charge !

      Ce choix d’une solidarité couplé à un doublement des investissements est le plus juste, le plus social et le plus écologique.

      Un choix fort, pour que les transports en commun soient une vraie alternative à la voiture pour toutes les familles et un levier concret de pouvoir d’achat.

    • Quelle que soit la ville française, le ticket ou l’abonnement payé par les voyageurs pour prendre un bus, un tram ou un métro ne couvre qu’une partie du coût du service.

      Ça commence mal cet article du Monde : là, on te fait bien comprendre que malgré tout, les « collectivités » te font un gros cadeau. Alors, la ramène pas trop non plus sinon tu vas payer le « vrai » prix de ce que ça nous coûte, à nous, les gestionnaires des « délégations de services (plus vraiment) publics » ...

    • De fait, de nombreuses tarifications sociales régionales ont été mises en place. Contrairement à ce que dit la cour des comptes (d’après Le Monde), si ces tarifs peuvent être liés au « statut », comme en IDF
      https://www.solidaritetransport.fr/first-request/online/rights
      il arrive aussi qu’ils dépendent plutôt du quotient familial tel qu’évalué par la CAF, comme en PACA
      https://zou.maregionsud.fr/commander-une-carte-zou-solidaire

      Et là, l’argument selon lequel ce serait des trajets piétons et vélo qui se reportent sur l’offre publique ne doit guère tenir. Qui marche ou pédale du Val d’Oise à l’Essone, ou de Marseille à Manosque ?

      Nos dirigeants se rêvent en jet society (et d’ailleurs : qui prend l’avion ?), sont des utilisateurs intensifs de TGV hors de prix. Pour eux la mobilité doit rester un privilège (paye ton flixbus !).

      #tarification_sociale

    • Je n’ai jamais vu évaluer par exemple le coup du passage dans les rues de la caravane des 35 tonnes chargés à bloc pour le tour de france. A griller les feux et à passer à fond sur les petits ponts du canal de Brienne. Combien ça coûte à entretenir ? et justement à ne pas devoir entretenir pour des énormes SUV.

      Et si tu calcules, rajoute aussi les gains vu par le lobbying pro pétrole, versus le lobbying pro nucléaire, versus le lobbying du macadam et celui des bagnoles, rachida en tête. Tu penses vraiment qu’ils vont lâcher la poule aux œufs d’or comme ça ?

      Du coup, ils augmentent de façon tellement honteuse le prix du billet, comme à paris, que c’est sûr que dans ces conditions ce n’est plus à égalité avec le coût du système technologique de contrôle des transports. Entre les machines à composter, barrière de protection, billetteries, vidéosurveillance, contrôle et contrôleurs ça fait du monde pour pousser le portillon sécuritaire et jusque là on considérait que les bénéfices y étaient totalement absorbés.

      Y’a un chomsky dans la salle pour analyser quel pourcentage d’articles de ce journal sont devenus fascisants ? ça augmente au fur et à mesure des mois. Ça se complait à alimenter la peur d’un autre monde et à démontrer envers et contre tout que ce ne serait surtout pas possible.

    • Je n’arrive pas à retrouver la vidéo mais ça me fait penser à cet élu (canadien ?) qui était interpellé par un quidam qui demandait à ce que les cyclistes payent un droit d’usage de la route et qui semblait tout perdu quand on lui a dit que les cyclistes payaient les mêmes impôts que lui... Les fachos (ou proto-fachos) ont toujours le même mode de pensée : ils s’approprient l’espace d’une façon et rejettent tout élément qui ne l’utilise pas de la même façon (marche avec les chasseurs, les agriculteurs réacs etc.).

    • Comme la gosse partait de la gare, on avait pris un hôtel plein centre ville et on a passé plus d’une heure à tenter de l’atteindre. Après 6 heures de route, on a modérément apprécié l’absence de panneaux indicateurs pour se diriger et effectivement, le fait qu’aucun GPS n’est fonctionnel intra-muros, entre les chevauchement de voies et le fait qu’aucun n’arrive à suivre le rythme du changement de plan circulation.

      Donc au lieu de mettre 10 min pour foutre la voiture au parking et faire le reste à pied comme prévu, on a pollué une heure et y a pas eu de reste.

      On a bien compris le concept et on est ok sur le principe  : rendre la ville à ses habitants. Clairement, dans la plupart des cas, les gens peuvent circuler sans craindre les bagnoles, mais laisser ceux qui doivent arriver tourner en rond pendant des plombes, c’est pas terrible non plus.

      Par ailleurs, comme déjà observé dans d’autres métropoles régionales, rendre la ville à ses habitants sonne aussi pas mal comme « en exclure les autres, les étrangers et les ploucs sans transports en commun  ».

    • Figure-toi qu’à Lyon, les parkings sont pléthoriques, rarement saturés, et plutôt bien placés. Aussi, à chaque fois que je dois prendre la voiture, je vérifie le parking la plus proche, et je n’hésite pas, j’y pose la voiture sans chercher une place dans une rue.

      En voyage en voiture de location cet été dans un grand pays du nord, on a fait exactement pareil. Arrivé dans la capitale administrative, on repère le parking public, on pose la voiture, et on la laisse pendant tout le séjour. On traverse le pays, on arrive dans la grosse ville sur la côté, apparemment la capitale économique, et là aussi, on repère, et on pose le véhicule dans l’immense parking souterrain - on a eu un petit peu plus de mal pour trouver le bon parking, mais une fois trouvé, on découvre qu’il a des accès qui rayonnent dans tout l’hyper-centre, c’est juste qu’on n’était pas assez attentif.

      Et donc, on n’a eu à tourner des heures. Ouf. Je me sens chanceux.

      A vrai dire, je crois que les seules villes où il est compliqué de circuler en voiture, ce sont les villes où ils n’ont pas encore fait le nécessaire pour réduire la place de la bagnole, pour de vrai.

      J’en parlais l’autre fois, dans un autre fil où je déblatérais sur les débats consternants sur la circulation en bagnole à Lyon. Les gens ne se souviennent pas de ce que c’était de circuler il y a 10 ou 20 ans, quand tout était saturé, alors même qu’il y avait des doubles ou quadruples voies sur la plupart des grands axes intra-muros (avec les murs gris et poussiéreux qui vont bien sur les alentours).

    • @biggrizzly : comme le disait @arno, ils sont en plein dans les travaux.

      On visait le gros parking sous-terrain du centre-ville, sachant que l’hôtel forfaitise le prix du stationnement pour 24h.
      C’est juste qu’il n’est pas accessible. Le GPS se paume, il y a des épingles à cheveux dans un dédale de voies souterraines, pas de panneaux, en gros, il n’y a que si tu connais que tu peux y arriver et par définition, les visiteurs ne connaissent pas.

      Logiquement, tu flèches les visiteurs vers les parkings pour qu’ils posent leur engin de mort et n’y touchent plus jusqu’au départ.

    • Une étude prône de réduire drastiquement la place accordée à la voiture pour promouvoir un « système alternatif de mobilité »
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/16/une-etude-prone-de-reduire-drastiquement-la-place-accordee-a-la-voiture-pour

      Avec 1 million de kilomètres de routes, la #voiture est à son aise sur le territoire français. Le Forum vies mobiles suggère d’en rendre 23 % aux transports en commun, et d’en réserver 20 % aux #mobilités douces.

      https://justpaste.it/a4qhb

      #transports

    • les pecnos sont les nouveaux ?????

      Les « péquenots » (non propriétaires du foncier agricole ou du foncier bâti) ont toujours fait partie du « Lumpen-proletariat ».
      #gueusaille #domesticité #servage

      Par ailleurs, comme déjà observé dans d’autres métropoles régionales, rendre la ville à ses habitants sonne aussi pas mal comme « en exclure les autres, les étrangers et les ploucs sans transports en commun  ».

      #ploucs #mobilités (j’aurais aimé ajouter des guillemets à ce tag)

    • J’ai vécu à Nantes il y a plus de quinze ans, les transports étaient gratuits pour les chômeurs (c’était mon cas) pendant 3 mois, j’ai l’impression que ça n’existe plus mais effectivement la grille tarifaire actuelle témoigne d’une inventivité administrative pas piquée des hannetons. Par ailleurs j’y ai passé quelques jours cet été, y faire du vélo est devenu vraiment plus agréable, par contre la gentrification tapageuse du centre-ville est assez incroyable...

    • @monolecte Je pense que je vois de quoi tu parles : même moi au bout de 8 ans j’ai du mal. Mais figure-toi que ça n’est pas lié aux travaux récents : cette espèce de spaghetti de voies qui passent au-dessus, en-dessous, qui se superposent, te font faire un quasi demi-tour sur place… j’ai toujours connu. Ça doit remonter à Georges Frêche (piétonnisation du centre-ville et/ou construction du Polygone).

      @sombre on a aussi à Montpellier ces parkings-relais. Il y en a 9, et si tu bénéficie du passe gratuité (c’est-à-dire résident de la Métropole), ces parkings sont gratuits. Et sinon, un peu plus loin (mais toujours proches des trams, il y a encore 6 parkings « de proximité » totalement gratuits.

  • https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/09/14/entre-castres-et-toulouse-les-vies-englouties-de-l-a69-habitants-evacues-mai

    C’était une belle maison. Dissimulée derrière une rangée d’arbres, 350 mètres carrés sur deux niveaux, pas un voisin à l’horizon. Certes, la façade donnait quasiment sur la nationale 126, mais la vie se déroulait à l’abri de la route, de l’autre côté, du côté de l’immense véranda, du jardin de 9 000 mètres carrés et de la vue sur le clocher de Bourg-Saint-Bernard, au loin, sur les hauteurs. Jean-Noël Gilabert et sa compagne sont arrivés en 2003 à La Bordé du Pin, lieu-dit situé à Montcabrier, à mi-chemin entre Castres et Toulouse. « C’était une zone paradisiaque, se souvient-il, la belle campagne, la petite vallée. Les lobbys l’ont anéantie. »

    Un matin de 2020, la belle maison avec jardin est devenue une belle maison avec autoroute dans le jardin. Un courrier est arrivé à la mairie de Montcabrier où il était adjoint, et Jean-Noël Gilabert a découvert que la future A69 entre Verfeil, près de Toulouse, et Castres allait passer là, à 25 mètres de sa véranda, d’où il ne verrait plus le clocher puisqu’un mur antibruit de 5 mètres de haut serait érigé.

    « Je suis passé par toutes les phases du deuil. » La colère, le déni, la prise de conscience, puis le combat, pour négocier l’expropriation avec Atosca, concessionnaire de l’autoroute controversée, et déménager à 30 kilomètres de là. « C’est un arrachement, vous comprenez bien. Vous mettez un coup de gomme sur vingt ans de votre vie, parce que des gens l’ont décidé. »

    En partant, cet artiste âgé de 75 ans a repensé aux premiers pas de son fils Florentin, né dans cette maison, aux sculptures façonnées dans l’atelier, aux amis de passage, aux moments heureux. « Beaucoup d’amour, beaucoup de vie. » Les 350 mètres carrés sont vides. Le jardin s’est transformé en jungle, les herbes folles envahissent la véranda, le vieux panier de basket de Florentin gît au sol. La belle maison est désormais une épave.

    Ruban de sable et de cailloux

    Elles sont encore quelques poignées, de part et d’autre de l’ébauche de l’A69. Tous les 2 ou 3 kilomètres, le long de la vallée verdoyante et de la mosaïque de champs que dominent les villages perchés sur les coteaux, apparaît une épave échouée au bord de ce qui n’est encore qu’un interminable ruban de sable et de cailloux. Des bicoques, de jolies demeures, des fermes, parfois un hameau à l’abandon. Portes condamnées, fenêtres murées, piscines à sec.

    Les feuilles mortes s’amoncellent, les cadavres de bouteilles aussi, les lieux ont parfois été vandalisés, les façades taguées, les vitres brisées, l’intérieur squatté. Des maisons-fantômes dans un paysage de carte postale : le contraste est saisissant, presque irréel, mélancolique à souhait.

    Le chantier de cette #autoroute vouée à supplanter la vieille nationale 126 et censée désenclaver le sud du Tarn a débuté en 2023. La contestation est vive, manifestations houleuses et recours judiciaires se sont multipliés. La justice avait suspendu les travaux en février, elle a autorisé provisoirement leur reprise en mai, une décision définitive est attendue en novembre, et les partisans du projet espèrent désormais une mise en service fin 2026.

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    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/09/14/entre-castres-et-toulouse-les-vies-englouties-de-l-a69-habitants-evacues-mai

    Sur l’ensemble du parcours, l’ouvrage est sorti de terre et on a évacué les habitants comme on le ferait dans une vallée sur le point d’être inondée par un lac artificiel. Ce sera du bitume, mais le résultat est le même : l’A69 engloutit peu à peu la vallée du Girou et tant d’histoires avec.

    « Il y a des représailles »

    Engloutie, la maison familiale de Colette Arnaud, au lieu-dit La Boulbène, à Teulat. Deux planches clouées barrent la porte d’entrée. La bâtisse se trouvait à 80 mètres de la nationale, l’A69 est venue se glisser dans cet espace. « Il a fallu que j’aille ailleurs, je ne voulais pas garder cette maison au bord de l’autoroute, dit Colette Arnaud. Cinq générations se sont succédé ici, je suis née à La Boulbène, c’est un crève-cœur, mais que voulez-vous. » Le lieu sert désormais de parking aux ouvriers de NGE, l’entreprise qui construit l’autoroute.

    Engloutie, « la ferme du bonheur » de Rémi Niel, au lieu-dit La Crémade, à Saïx. Cet agriculteur octogénaire ne veut plus s’exprimer publiquement : « Il y a des représailles contre ceux qui sont contre l’autoroute. » Mais, dans une vidéo publiée en avril par Le Parisien, on le voit déambuler au milieu des vestiges de son imposant corps de ferme happé par le chantier.

    « Ça fait mal, dit le vieil homme. Mon père doit se retourner dans sa tombe. » Il avait acheté le lieu en 1952. Soixante-dix ans plus tard, on a donné à Rémi Niel et à son épouse quelques mois pour partir, c’était en février 2022. « Au mois de mars suivant, on devait fêter nos 50 ans de mariage. On n’a rien fait. »

    Au téléphone, Jean-Noël Gilabert enrage. « Dans cette histoire, l’aspect humain a été complètement délaissé. » Le sort des grenouilles rieuses, des tritons palmés et des platanes centenaires a davantage ému que celui des habitants « sacrifiés », c’est son mot, au nom de l’autoroute. Quelque 820 procédures d’expropriation – totale (une propriété entière) ou partielle (un bout de terrain) – ont été menées pour les besoins du chantier. C’est la règle du jeu de ces infrastructures géantes, il fallait bien que ça tombe sur quelqu’un. Pas de chance, c’est tombé sur eux.

    « Et mon trampoline ? »

    C’est tombé sur Alexandra Dupont. La maison qu’elle louait, à Verfeil, n’est pas devenue une épave, mais un trou. Elle se trouvait au kilomètre 0 de l’A69, elle a été rasée. Alexandra, 45 ans, est la dernière résistante à avoir été délogée, après onze ans passés là et plusieurs mois d’un éprouvant bras de fer avec Atosca, qui a failli mal tourner : une nuit, de mystérieux individus ont mis le feu aux arbres entourant sa maison transformée en ZAD.

    Elle habite désormais à 60 kilomètres de là – « Ils ont bousillé ma vie, je ne pouvais pas rester à côté de la maison » – et sanglote beaucoup au bout du fil. « Je demandais juste qu’on me reloge correctement pour pouvoir me reconstruire et on m’a foutue dans un HLM où je ne peux pas me projeter. » Adieu la maison de 360 mètres carrés entourée d’arbres, direction un appartement de 70 mètres carrés « refait à neuf qui a moisi direct ».

    Le #projet d’autoroute #A69 entre #Toulouse et #Castres
    Alexandra a pu sauver ses chiens et ses chats, mais a dû se séparer du bouc et de la trentaine de poules qui faisaient le bonheur de son fils de 4 ans. « On ramassait les œufs tous les jours, on passait des heures dans le jardin. Il me demande encore : “Et mon trampoline ? Et ma cage à écureuils ? Et mon vélo ?” »

    Tout ne rentrait pas dans l’appartement, alors il a fallu louer un box et, ce qui n’entrait pas dans le box, il a fallu le laisser dans la maison. « J’ai laissé la moitié de mes trucs là-bas, des jouets de mon gosse. Ils les ont enterrés une heure après notre départ avec les tractopelles. Voilà, on balaie une vie comme ça. » Un morceau de brouette en plastique vert et bleu repose encore près du cratère où se trouvait la maison.

    « Elle est là, à 50 mètres »

    Comme celle d’Alexandra, il a fallu raser une quarantaine de propriétés, au fil des 53 kilomètres du tracé, pour que l’autoroute puisse passer. De celle où Jérôme Peron, 90 ans, a vécu entre 1971 et 2024 à Saint-Germain-des-Prés (#Tarn), il ne reste que l’établi et les clapiers à lapins. « Chaque hiver, on tuait le cochon avec les villageois. Et le garage servait de distillerie clandestine », se remémore Philippe, son fils, qui habite, lui, dans une zone séparée du reste du village par l’autoroute.

    Il revoit encore son père en larmes le jour où le chantier s’est attaqué aux arbres qu’il avait plantés. Voilà Jérôme Peron parti à 15 kilomètres, à Revel. Il n’aime pas trop. « Ça fend le cœur, dit son fils. J’aurais préféré que l’autoroute passe sur ma propre maison. »

    Pour les voisins immédiats de l’autoroute, c’était la peste ou le choléra : il y a ceux qui ont été contraints de partir et ceux qui n’ont eu d’autre choix que de rester, avec l’autoroute sous leurs fenêtres. Par endroits, ses concepteurs semblent l’avoir fait entrer au chausse-pied pour éviter d’empiéter chez les gens et d’avoir à les indemniser.

    Les habitants se retrouvent alors dans la pire configuration. Tout juste hors de l’emprise de l’autoroute, donc non éligibles à l’expropriation, trop proches pour que la vie ne devienne pas infernale. Voilà les grands perdants de cette affaire. Ils vont devenir ces propriétaires que l’on plaint quand, à 130 à l’heure, on passe au ras de ce qui devait être une maison agréable à vivre, avant.

  • Yuval Abraham יובל אברהם sur X : “אחרי השבעה באוקטובר באמ”ן הוקם צוות שכונה “תא לגיטימציה”. אנשי מודיעין שחיפשו מידע שיעזור להעניק “לגיטימציה” למעשי הצבא בעזה - שיגורים כושלים של חמאס, שימוש במגנים אנושיים, ניצול האוכלוסייה האזרחית, כל מה שאתם מכירים. משימה עיקרית של תא הלגיטימציה הייתה למצוא עיתונאים עזתים" / X
    https://x.com/yuval_abraham/status/1954709405921841368

    Après le 7 octobre, un groupe nommé « cellule de légitimation » a été créé [par l’état sioniste] au sein d’AMAN. Des agents du renseignement ont cherché des informations pour conférer une « légitimité » aux actions de l’armée à Gaza : tirs ratés du Hamas, utilisation de boucliers humains, exploitation de la population civile, tout ce que vous connaissez.

    Une mission principale de cette cellule de légitimation était de trouver des journalistes gazaouis pouvant être présentés dans les médias comme des activistes du Hamas déguisés. Ils ont activement passé en revue des journalistes et cherché. Des journées entières ont été consacrées à cette tâche, sans rien trouver. Pourquoi chercher un journaliste déguisé ? À mon avis, parce que cela donne une « légitimité » médiatique au meurtre généralisé de journalistes. Après tout, il suffit de présenter un hôpital comme un quartier général du Hamas pour justifier la destruction de tout le système de santé. Un tir raté du Hamas qui touche des civils, et alors, qui sait, peut-être que toutes les morts de civils sont dues au Hamas ? Semer le doute comme méthode pour légitimer les horreurs. Identifier un journaliste comme un activiste déguisé blanchit le meurtre de tous les autres journalistes.

    L’armée a tué dans la nuit quatre journalistes à Gaza. Elle a admis que la cible était Anas al-Sharif. Ces deux dernières années, al-Sharif a effectué un travail journalistique méthodique et courageux, informant le monde entier de la destruction de son peuple. Cela, alors que la presse israélienne, dans sa grande majorité, a normalisé les meurtres de masse, la famine et la destruction, trahissant ainsi sa profession. Cette trahison se poursuit aujourd’hui dans les titres qui rapportent la mort d’al-Sharif et adoptent intégralement le communiqué du porte-parole de Tsahal. L’armée a présenté des documents prétendant qu’al-Sharif avait rejoint le Hamas en 2013, alors qu’il avait 17 ans.

    Un journaliste qui, à ce stade, ne met pas en doute les communiqués du porte-parole de Tsahal, après d’innombrables mensonges, manque simplement à son devoir. Mais même si cela était vrai, cela ne change rien. Selon cette logique, la grande majorité des journalistes en Israël, s’il existe un document prouvant qu’ils ont servi dans l’armée ou fait des réserves à un moment donné, deviendraient des cibles légitimes pour une élimination. Sa position était connue depuis des mois. Pourquoi le tuer maintenant ? À la veille des plans pour conquérir la ville de Gaza ? La réponse est évidente.

    Je pense qu’Israël a tué Anas al-Sharif simplement parce qu’il était journaliste. Les documents étaient un moyen. Pour la même raison qu’ils ont activement cherché des journalistes pouvant être présentés comme des membres du Hamas, afin de conférer une « légitimité » au meurtre de journalistes en général, environ 230 journalistes que nous avons tués à Gaza depuis le 7 octobre. Et pour la même raison qu’ils empêchent la presse internationale d’entrer à Gaza : pour que les crimes soient moins visibles.

    #génocidaires #tarés

  • Δε δεχόμαστε μαθήματα δημοκρατίας από όσους σκοτώνουν αμάχους.

    Η Αθήνα, πρωτεύουσα μιας δημοκρατικής χώρας, σέβεται απόλυτα τους επισκέπτες της και υποστηρίζει το δικαίωμα της ελεύθερης έκφρασης των πολιτών της.

    Ως δημοτική αρχή της πόλης έχουμε αποδείξει την ενεργή αντίθεση μας στη βία και τον ρατσισμό και δε δεχόμαστε μαθήματα δημοκρατίας, από όσους σκοτώνουν αμάχους και παιδιά στις ουρές των συσσιτίων, απ΄ όσους οδηγούν στον θάνατο καθημερινά δεκάδες ανθρώπους στη Γάζα, από βόμβες, πείνα και δίψα.

    Προκαλεί αποτροπιασμό η επικέντρωση του κ. Πρέσβη μόνο στα γκραφίτι (που προφανώς σβήνονται), την ώρα που στη Γάζα διεξάγεται μια πρωτοφανής γενοκτονία.

    Να πληροφορήσω επίσης τον κ. Πρέσβη ότι τον τελευταίο χρόνο αυξήθηκε πάνω από 90% ο αριθμός των Ισραηλινών στους οποίους χορηγήθηκε ελληνική Golden Visa.

    (Haris Daoukas, maire d’Athènes)
    https://xcancel.com/h_doukas/status/1951885153841582327#m

    Réaction de Macron aux vidéos d’otages diffusées par le Hamas : « Ce n’est pas assez », regrette le porte-parole de l’ambassade d’Israël en France

    https://www.europe1.fr/international/reaction-de-macron-aux-videos-dotages-diffusees-par-le-hamas-ce-nest-pas-ass

    Deux salles, deux ambiances ...

    • Nous n’acceptons pas de leçons de démocratie de la part de ceux qui tuent des civils.
      Athènes, capitale d’un pays démocratique, respecte pleinement ses
      visiteurs et soutient le droit à la liberté d’expression de ses
      citoyens.
      En tant qu’autorité municipale de la ville, nous avons prouvé notre
      opposition active à la violence et au racisme et nous n’acceptons pas de leçons démocratie de la part de ceux qui tuent des civils et des enfants dans les files d’attente de distribution de nourriture, de ceux qui causent chaque jour la mort de dizaines de personnes
      à Gaza, par les bombes, la faim et la soif.
      Il est révoltant que M. l’ambassadeur se concentre uniquement sur les graffitis (qui sont manifestement effacés), alors qu’un génocide sans précédent est en cours à Gaza.
      Je tiens également à informer M. l’ambassadeur que, au cours de l’année dernière, le nombre d’Israéliens ayant obtenu un
      Golden Visa grec a augmenté de plus de 90 %.

      Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

    • D’après le Gorafi International  :

      Sous le choc des images terribles des vidéos montrant les otages Rom Braslavski et Evyatar David détenus à Gaza et rappelant immanquablement l’Holocauste [...]

      “En plus, ils sont détenus dans des conditions inhumaines, certains à l’isolement, sous terre, dans l’obscurité, sans accès adéquat à l’eau, aux médicaments et aux soins médicaux.”

      https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-israel-otages-a-gaza-le-spectacle-sadique-du-hamas-et-la

  • Un rapport pointe la présence de policiers infiltrés lors de manifestations contre l’#A69

    Dans le sud-ouest de la France, c’est un projet d’autoroute très contesté par les défenseurs de l’environnement : celui de l’A69 qui doit relier #Toulouse et #Castres. Ses opposants se mobilisent régulièrement pour demander l’arrêt du chantier, ce qui occasionne parfois des heurts avec les policiers et les gendarmes. Un rapport de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse et du #Tarn pointe un dispositif de maintien de l’ordre « disproportionné » lors de la mobilisation qui s’est tenue du 4 au 6 juillet, un discours alarmiste des autorités et la présence de policiers infiltrés.

    https://www.rfi.fr/fr/france/20250802-france-un-rapport-pointe-la-pr%C3%A9sence-de-policiers-infiltr%C3%A9s-l

    Le rapport :

    https://ldh-midi-pyrenees.org/2025/08/rapport-sur-les-operations-de-police-lors-de-la-mobilisation-cont

    #ZAD
    #violences_policières
    #police
    #répression

  • Michael Hudson: The Economics of a Civilizational Conflict

    via https://diasp.eu/p/17762514

    https://www.youtube.com/watch?v=8avSepk1qxw

    Prof. Michael Hudson, a world-renowned classical economist, discusses the competition between Western financialised capitalism and the #BRICS industrial capitalism as a civilizational conflict.

    Follow Prof. Glenn Diesen: Substack: https://glenndiesen.substack.com X/Twitter: https://x.com/Glenn_Diesen Patreon: / glenndiesen

    #economic war:: USA against #Europe #Japan #Korea ( #proxywar #hegemony ) #rent earnings #monetary system #Dollar #tariffs #neoliberalism #thatcherism #blackmailing by the financial US system

    (...)

  • #Libye : « L’ensemble de l’appareil sécuritaire a compris que l’immigration rapporte beaucoup d’argent », rappelle un chercheur libyen

    Les ONG estiment que 20 000 migrants sont aujourd’hui détenus dans des prisons en #Libye. Ces exilés y subissent toutes sortes d’#abus : #traite, #torture, #travail_forcé, #extorsion et conditions de détention intolérables. Malgré ces faits, le gouvernement libyen reçoit toujours l’#aide de l’#Union_européenne pour retenir les migrants et les empêcher de rallier l’Europe. Après avoir accumulés les preuves depuis des années, un militant et chercheur libyen brise le silence.

    #Tarek_Lamloum a recueilli les témoignages de migrants interceptés en mer et dans le désert par les gardes-frontières. Il visite régulièrement les #centres_de_détention.

    Ce chercheur qui préside le Centre d’études de Benghazi sur les migrants et les réfugiés dénonce une #corruption généralisée au sein des services sécuritaires : « L’ensemble des appareils sécuritaires a compris que l’immigration leur rapporte beaucoup d’argent. Ces appareils sont en concurrence entre eux. Qui, parmi eux, devrait gérer les migrants ? Et il y a au moins six appareils sécuritaires qui interviennent sur ce dossier. »

    Tout le monde ferme les yeux

    Tarek Lamloum raconte les confiscations des téléphones portables, les vols d’argent des migrants, parfois même le vol de leurs habits et chaussures dès qu’ils sont interceptés en mer par les gardes-côtes.

    Les #exactions et les #vols des migrants sont devenus la norme, explique le chercheur, et les autorités libyennes et européennes ferment les yeux : « Le ministre de l’Intérieur à Tripoli est lui-même impliqué dans cette affaire, il sait très bien ce qui se passe dans les centres de détention qu’il est censé gérer. C’est lui le premier responsable des #gardes-côtes_libyens et des #gardes-frontières. C’est une première inédite : un ministère de l’intérieur qui intervient pour garder les frontières. Normalement, c’est du ressort de l’armée. »

    Malgré ces exactions, le nombre de migrants en Libye a augmenté de 4% depuis le début de l’année, estime l’Organisation internationale des migrations (OIM). En 2024, 200 000 migrants avaient franchi la Méditerranée depuis les rivages d’Afrique du Nord.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64932/libye--lensemble-de-lappareil-securitaire-a-compris-que-limmigration-r
    #business #complexe_militaro-industriel

  • Empire Tartarie théorie complot créativité architecture steampunk
    https://ledibbouk.net/L-Empire-Fantome-Comment-la-Tartarie-Revele-les-Reves-Secrets-de-Notre-Ep

    L’histoire commence dans la Russie post-soviétique, dans le bureau d’Anatoly Fomenko. C’est un mathématicien respecté de l’université de Moscou, spécialiste de géométrie différentielle. Mais dans les années 1980, Fomenko développe une obsession qui va changer sa vie : l’idée que l’histoire conventionnelle est une vaste mystification. Il baptise sa théorie « Nouvelle Chronologie ». Selon lui, les événements attribués à l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne se seraient en réalité déroulés au Moyen Âge, mille ans plus tard que ce qu’enseignent les manuels.

    #weird #tartaria #vf #lecture

  • Circoncision rituelle à Bordeaux : deux médecins suspendus après la mort d’un nourrisson Marie-Hélène Hérouart - Le Figaro

    Le 25 mai 2022, un enfant de deux mois est décédé des suites d’une circoncision organisée à Bordeaux par le Centre de circoncision rituelle. Deux de ses médecins ont été suspendus par le conseil national de l’Ordre des médecins, mardi dernier.

    Dans la religion juive, la tradition veut que les jeunes garçons soient circoncis dès le huitième jour après leur naissance. Appelé « brit milah », ce rite est le plus souvent réalisé par un rabbin circonciseur. Une pratique religieuse qui n’est, en principe, soumise à aucune loi. « Des médecins jouent sur cette ambiguïté, en faisant valoir leur statut, pour réaliser des circoncisions rituelles qui sortent du champ médical » , a déploré mardi dernier le conseil départemental de l’Ordre des médecins de la Gironde.


    Et pour cause : le 25 mai 2022, un nourrisson de tout juste deux mois est décédé des suites de sa circoncision lors d’une session organisée à Bordeaux par le Centre de circoncision rituelle. Plusieurs plaintes ont également été déposées par des familles contre un deuxième médecin de cet organisme auquel l’Ordre reproche d’avoir pratiqué des circoncisions ayant « entraîné des douleurs atroces » sans avis ni suivi médical et sans prescrire des antalgiques aux enfants. Ces deux médecins ont été suspendus par le conseil départemental de l’Ordre des médecins pour une durée de trois ans, mardi 27 mai. Le premier est visé par une information judiciaire ouverte en 2022 par le parquet de Bordeaux pour « homicide involontaire », tandis que le second devra répondre du chef de « blessures involontaires » envers sept enfants.

    Un nourrisson décédé
    Selon nos sources, la séance du 25 mai 2022, après laquelle un nourrisson est mort, s’était déroulée dans une villa louée à cet effet, comme d’ordinaire. La plupart des enfants présents ayant largement dépassé l’âge de 8 jours (âge auquel un nourrisson ne se souviendrait pas de la douleur de la circoncision selon les mœurs juives), un médecin généraliste était présent. Il a prodigué des anesthésies aux enfants.

    Or, bien que ce docteur soit juif, son statut de médecin l’oblige à respecter les lois de la médecine, même dans le cadre d’une tradition religieuse. C’est à ce titre que l’Ordre des médecins lui a interdit d’exercer pour trois ans en lui reprochant d’avoir pratiqué une anesthésie qui « excédait sa compétence » et « ne pouvait être mise en œuvre que sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur » . L’instance a retenu également le manque de moyens techniques, notamment de réanimation, à disposition dans les locaux utilisés. . . . .
    Source et suite : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/circoncision-rituelle-a-bordeaux-deux-medecins-suspendus-apres-la-mort-d-un
    #france #bébés #souffrance #santé #enfance #santé #circoncision #religion #prépuce #dingues #religieux #obsédés_sexuels #tarés #médecins

  • Capitalism Is Changing, but Not Into “Neofeudalism”
    https://jacobin.com/2025/05/capitalism-neofeudalism-tech-medieval-history

    Le "néoféodalisme" n’est qu’une idée á la mode résultat et amplificateur de la confusion intellectuelle ambiante. En l’utilisant nous risquons de perdre de vue les véritables méchanismes du pouvoir.

    21.5.2025 by David Addison , Merle Eisenberg - Some left writers have argued that contemporary capitalism is mutating into a form of “neofeudalism” as tech barons run amok. But what we’re actually witnessing is an important shift within rather than a transition from capitalism

    The tech barons strategically placed around Donald Trump at his inauguration on January 20 this year were a who’s who of the oligarchic class. From Jeff Bezos to Mark Zuckerberg and everyone in between, the leaders of the US tech industry came to pay homage to their new ruler.

    Court intrigue was palpable. Journalists speculated about the choreography of the ceremony, examining how the placement of the barons offered insight into their status and favor to shape the new regime. The pyramid structure of American society had never appeared so stark.

    Trump’s inauguration was surely the most vivid manifestation of the growing political centrality of billionaire tech leaders. The last few years have seen commentators reach for ideas of “technofeudalism” or “neofeudalism” to explain what has been going on. However, those concepts ultimately bring more confusion than clarity to the debate about where capitalism is headed.

    Looking Backward

    Yanis Varoufakis’s 2023 book Technofeudalism: What Killed Capitalism was perhaps the most widely discussed foray into this field. But it has been joined this year by Jodi Dean’s Capital’s Grave: Neofeudalism and the New Class Struggle. Both works suggest that the world has left behind capitalism for an emergent feudal order.

    These theorizations of supposed new feudalisms look to the past to envisage the future. They do so, however, in contradictory ways, drawing on divergent medieval pasts. For some proponents of the idea of “neofeudalism,” such as Katherine V. W. Stone and Robert Kuttner, the central transformation is a legal one. Stone and Kuttner hark back to the moment when the Roman Empire’s structures of public justice gave way to more fragmented, privatized juridical orders.

    In contemporary society, they argue, we are witnessing a corruption of public justice by the interests of private capital, exemplified in forced private legal arbitration and the corporate capture of regulatory bodies. According to this perspective, we should see the ongoing privatization of today as the perversion of a legitimate and beneficial model of capitalism, which should be fortified by a strong public sphere. Their argument focuses on the changes to the legal sphere and the control of justice.

    By contrast, Dean’s understanding of “neofeudalism” is fundamentally economic. It argues for a shift in the mode of production in contemporary society. Like Varoufakis, Dean traces a move away from competition and profit-maximization on the part of corporate leaders like Zuckerberg and Bezos, and she argues that they are now more preoccupied with establishing monopolies and extracting rent.

    This, the analogy implies, mirrors the fate of the medieval rural peasantry, bound to pay rent to monopolistic lords above them. While Dean approvingly cites Stone and Kuttner, they actually diverge in both their notion of historic feudalism and their diagnosis for the present.

    Definitions of Feudalism

    As these examples make clear, the meaning and use of “feudalism” is ambiguous in this discourse. There are three main ways in which historians have defined feudalism that are incompatible for purposes of analysis with each other. Contemporary writers all too often merge these definitions.

    The first feudalism exists especially in the popular historical imagination. It is the world of rigid hierarchies encapsulated in the image of the “feudal pyramid.” This idea is the staple of school classrooms, a quick search on Google, or the slop that poses as information via artificial intelligence.

    The pyramidal view of feudalism describes a coherent social system in which kings granted land to nobility in exchange for loyalty and military service. Peasants at the bottom of the pyramid grew food and received “protection” in return.

    This definition has a certain timelessness, since it supposedly existed for more than a thousand years, and a sense of rigidity, since almost no one could escape its fixed, pyramidal order. It is the social system that most non-medievalists seem to have in mind when they are contrasting present and past.

    Medieval scholars generally hate this version of feudalism. For the last fifty years, academic historians have criticized this idea as overly broad and unreflective of a dynamic period in human history. Whatever else Game of Thrones and its prequel House of the Dragon might suggest, society does not stand still for centuries with few changes to class structure — unless we count dragons as a class.

    Moreover, the term feudalism itself was only coined after the end of the Middle Ages. In fact, since the 1970s, historians in the English-speaking world have even tended to move away from using the word “feudalism” or speaking of a “feudal system.” They sometimes jokingly refer to it as the “F word.”

    This leads to the second, much more specific, concept of feudalism. This is a legal idea expressing the mutual bonds between a ruler and their subordinate elites (sometimes called vassals). A ruler would provide land from which a subordinate could appropriate revenues. The ruler, in turn, received a legal pledge from the subordinate, which had to be renewed with each new generation.

    The pledge tended to entail military service, fees, or various other rights for the ruler. It was the glue that held elite society together. It was not about peasants. This version can be glimpsed in the medieval images of seated rulers with knights kneeling before them pledging such an exchange.

    This feudalism was restricted to a certain time (ca. 1100–1400 CE), a certain place (France and England, mostly), and certain specific individuals (elites only). Medieval historians still usefully employ this legal concept, but this is not the feudalism of today’s debates. It is too narrow, precise, and, well, medieval. Though its symbolic power remains in the metaphors of “vassal states” or “paying homage,” such phrases are figurative, not literal.

    The Feudal Mode

    A third understanding of feudalism is the feudal mode of production that, in its classic Marxist formulation, characterizes the economic framework of a society. Karl Marx laid out various modes of production, and more contemporary theorists have expanded on Marx’s ideas in useful ways.

    Marxist scholars held the feudal mode of production to have developed from the ancient slave mode of production. Instead of requiring enslaved labor, owned and directly dominated by a lord, feudal lords dominated a large mass of peasants in various states of semi-freedom and unfreedom. These peasants produced food from lands they leased on tenure from elites, who appropriated a certain amount of the surplus and, in some cases, demanded labor services.

    Under this regime, elite power was rooted in the ownership of land and the use of coercive force to seize goods and enforce the conditions of tenure. The specifics of how goods were appropriated could vary, deriving from taxes or rents, as could the legal ways in which the goods were taken. To differentiate the feudal mode of production from the two non-Marxist forms of feudalism, historians like John Haldon have relabeled the last type as the tributary mode of production.

    The problem here is apparent: while there are similarities between the three varieties of feudalism, unless we engage in careful delineation, it is easy to pick and choose a characteristic from any or all of the three to form a catch-all feudalism of an idealized medieval past.

    Dean, for example, quotes analysis from all three groups to define her idea: Marc Bloch and Joseph Strayer appear to discuss a feudal society (form 1), Susan Reynolds shows up to note that medievalists have debated whether to use the term (form 2), while Perry Anderson (among others) is used to discuss the feudal mode of production (form 3).

    If we combine all three understandings of the original feudalism to create a picture of neofeudalism, the idea becomes unmoored from such conceptual definitions. It ends up as a transhistorical (and indeed ahistorical) idea, fit for a new purpose in the present.

    Feudalism in Present Debates

    This generic concept of feudalism suggests a lack of progress and a return to a less advanced society with more inequality, fewer freedoms, less property ownership for non-elites, and less mobility into the elite class. These transformations appear both in Marxist ideologies — as a move backward from capitalism to feudalism — and in liberal critiques — as the failure of a progressive narrative that has stalled and gone into reverse. Our aspirational future, whether consisting of socialism or a looser form of progress, has receded from view.

    Yet few of these changes are necessarily linked to feudalism. Tech barons can offer fealty to President Trump or other rulers to advance their eminently capitalist goals, which may well involve privatization, but of a capitalist form. They aim to insert themselves and their businesses into state arenas to control lower classes and bend them to their will.

    Nowhere is this more obvious than with the case of Elon Musk and the Department of Government Efficiency (DOGE) as proponents of state control through a capitalist ideology: efficiency, market power, and privatization are their mantra, whatever outcomes they produce. Neither Musk’s ideological justifications nor his material goals resemble the feudalism of the modern imagination, with its rigid class structures, ceremonial expressions of order, and equivocal sense of private property.

    Trump himself is evidently less attached to market forces, as his single-minded pursuit of tariffs shows. Yet in this, he is at remarkable variance with much of the donor class whose members brought him to power.

    Elite figures such as Musk have long dominated political power by creating their own private jurisdictions. We could be speaking about Count Robert of Artois terrorizing peasants with a pet wolf in late thirteenth-century France, a robber baron of the 1890s, or the Disney Corporation today. However, the legal and economic framework for Count Robert was entirely different than for the other two cases.

    The way in which private jurisdictions function in the twenty-first century is specific to our current capitalist system, which has chosen to center economic efficiencies and profits over human flourishing and the enjoyment of life. Such choices and structures would appear grossly out of place in most regions of medieval Europe, including Count Robert’s.

    Part of the problem also rests in applying a singular notion of historical feudalism, whether we equate it with disordered private justice or a world in which plunder or monopoly power is the only avenue for the extraction of wealth. Even in the Middle Ages, we cannot speak of a single “feudalism.” Although the capitalist mode of production did not structure medieval Europe and the Middle East before modernity, capital, wage labor, and markets could nonetheless dominate in specific places and times.

    As Chris Wickham recently argued, capitalist relations of production played an important role in parts of the Eastern Mediterranean from ca. 950–1150 CE, even while the overarching economic system remained feudal. Orientalist-inflected perspectives on the Islamic world have resulted in its capitalist elements being downplayed. The Middle Ages have served as a blank slate for many possible ideas of feudalism, with supposedly “well-known” aspects, such as private justice and predation, combined as seems useful to serve present needs.

    2020s Capitalism

    Getting to grips with today’s version of capitalism does not require us to fall back on a caricature of medieval feudalism, even if certain elements do appear similar. Private jurisdictional power has certainly exploded over the last several decades as massive corporations have expanded their reach into new spheres of life. At the same time, we should remember that even the most neoliberal state remains vastly more powerful and far-reaching in its influence than its pre-modern forebears.

    Countries today may appear weak in comparison to the stronger states and public realms of the mid-twentieth century. Yet those cases represented a high point in public power, trade union mobilization, and redistributive policy, not the norm against which we should measure today’s capitalism.

    We are dealing with a transformation within capitalism rather than a transition from capitalism. As tech platforms have created ever more precise data, they have simultaneously required larger capital injections to become viable and, eventually, turn a profit. Some have become rent-seeking, like Google, while others have purchased vast swathes of real estate.

    Instead of creating new products, they destroy their competitors and existing markets to gain ever greater returns, encouraging investors to prop up loss-making ventures on the promise of supposedly secure future income. While Dean is correct about these changes in her work, none of this constitutes a new mode of production. It is, rather, a change in how capital works.

    If it was the norm half a century ago for people to go in person to a community hall where they could buy and sell used clothing once a month, Facebook’s Marketplace fulfills a similar role every day by capturing the used clothing market through efficiency. But Facebook simultaneously uses the collected data to sell new products, rendering the consumer and their attention a secondary product to be sold to advertisers and content producers.

    This practice owes much to modern psychological models developed by advertisers and tech companies and has nothing to do with feudal relations. Shoshana Zuboff’s The Age of Surveillance Capitalism has conceptualized this extractive, data-driven business model as representing ever greater capitalist colonization of the domain of private life and the private self. This is a much more stimulating idea than that of techno- or neofeudalism.

    We do not need the concept of feudalism, in any of its variants or forms, to explain the ongoing problems of our respective states and systems. The appeal to archaic models to explain contemporary changes is a morbid symptom of an age in which visions of a better future have been replaced with oppressive fears of backsliding and regression. Things do get worse as well as better, but it gives too much credit to capitalism, in its various forms, to imagine it as the antithesis of monopoly power, the private corruption of justice, and the political rule of corporate elites.

    Capitalists have often defined capitalism’s own ideal form against an image of “old world” feudalism, not least in the post-independence United States. We must not take these deeply ideological perspectives at face value. We are not regressing into the system from which capitalism once emerged: we are witnessing a new and dangerous transformation that is internal to capitalism itself.

    #capitalisme #idéologie #théorie_politique #GAFAM #trumpisme #impérialisme

  • #Permis_miniers délivrés en #Bretagne : pour quoi faire ?

    C’est un projet qui commence à faire pas mal de bruit en Bretagne : un projet d’#exploration_minière qui concerne au total 22 communes bretonnes, 4 du côté d’#Hennebont et 18 dans le pays de #Redon (+ 2 communes du 44)./ Des demandes de permis d’exploration minière ont été déposés par une société canadienne. Elle veut explorer le sous-sol en espérant y trouver des #métaux_rares très recherchés actuellement. Communes et habitants se mobilisent, car l’État devrait rendre sa décision fin 2025. illustration dans le #Pays_de_Redon visé par l’un de ces permis de recherche

    https://www.youtube.com/watch?v=aMT7BwVU5dc


    #mines #extractivisme #France #Canada #résistance #sous-sol #métaux_rares #projet_taranis #stop_taranis #taranis #Breizh_Ressources (https://www.breizh-ressources.bzh) #Aurania_Resources #Fruta_del_Norte #or #mines_d'or #eau #eau_potable

    signalé aussi par @simplicissimus ici :
    https://seenthis.net/messages/1103635

  • La #colère pour s’affirmer ?
    https://www.youtube.com/watch?v=edN_QLbJrYU

    La colère est un sentiment que l’on attribue plus volontiers aux hommes. Chez les femmes, elle passe souvent pour de l’#hystérie, un manque de sang-froid ou la marque d’une #personnalité_difficile. Pourtant, elles auraient tellement de raisons de se fâcher : domination, discrimination, injustice, etc. « Twist » rencontre des artistes qui transforment leur colère en #énergie_créatrice.

    Égérie des #Femen, l’activiste ukrainienne #Inna_Shevchenko a trouvé en Paris une terre d’accueil il y a dix ans. Au péril de sa vie, elle lutte pour les droits des femmes et la liberté d’expression, bravant les condamnations et les persécutions. Dans son nouveau livre, elle donne une voix aux femmes ukrainiennes.

    #Tara-Louise_Wittwer, autrice et productrice de vidéos, combat le machisme à grand renfort d’humour. La Berlinoise compte des centaines de milliers de followers sur TikTok.

    Celles qui expriment publiquement leur colère doivent s’attendre à des réactions virulentes. Le collectif de tagueuses LGBTQI #PMS_Ultras en sait quelque chose. Armées de bombes de peinture, ces activistes s’approprient le paysage urbain berlinois et défendent les minorités contre le patriarcat et les idées d’extrême droite.

    L’artiste #Joséphine_Sagna lutte contre le stéréotype de la « femme noire agressive » avec des œuvres aussi colorées qu’expressives. La Germano-Sénégalaise dénonce le racisme quotidien et les préjugés à travers son art.

    Originaire de Hambourg, la rappeuse #Finna est membre du collectif hip-hop #Fe*Male_Treasure. Celle qui se décrit comme une « mère queer translesbienne body-positive » a la rage au ventre. C’est là qu’elle puise la force de hurler ses textes politiques en public.

    #rage #femmes #féminisme #colère_féminine #art #art_et_politique #solidarité #vidéo #female_rage #misogynie #ironie #sarcasme #espace_public #art_de_rue #street-art #rage_féministe

  • Tarek libero: contro ogni repressione e il razzismo giudiziario
    https://radioblackout.org/2025/05/tarek-libero

    Tarek è stato accusato nell’ambito della manifestazione che si è svolta a Roma il 5 ottobre del 2024, è stato arrestato nei giorni seguenti sulla base di alcuni video, gli è stata comminata una misura cautelare carceraria per aver lanciato alcuni oggetti, con resistenza aggravata (che, negli anni, è stata portata a un massimo di 15 […]

    #L'informazione_di_Blackout ##roma5ottobre ##tarek ##tuttiliberi
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/05/2-pezzo.wav

  • Le sacrifice mis à nu : sur #Tardes_de_soledad d’Albert Serra
    https://lvsl.fr/le-sacrifice-mis-a-nu-sur-tardes-de-soledad-dalbert-serra

    Avec Tardes de soledad, #Albert_Serra dresse le portrait d’Andrés Roca Rey, jeune péruvien de 28 ans, superstar de la tauromachie contemporaine. Violence extrême de la mise à mort, solitude du matador et du taureau, artifices scéniques, gestes millimétrés et virilisme exacerbé des toréros… Sans prendre parti pour ou contre la #corrida, le cinéaste espagnol […]

    #Culture #Cinéma