700,000 lines of code, 20 years, and one developer: How Dwarf Fortress is built - Stack Overflow Blog
▻https://stackoverflow.blog/2021/07/28/700000-lines-of-code-20-years-and-one-developer-how-dwarf-fortress-i
Q: You have the most interesting release notes. What’s your favorite bug and what caused it?
A: It’s probably boring for me to say, but I just can’t beat the drunken cat bug. There’ve been a few videos made about it by this point. That was the one where the cats were showing up dead all over the tavern floor, and it turned out they were ingesting spilled alcohol when they cleaned their paws. One number was off in the ingest-while-cleaning code, and it sent them through all the symptoms of alcohol poisoning (which we added when we spruced up venomous creatures.)
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_dwarf_fortress #développement #tarn_adams #interview #entrevue #ascii_art
]]>Coup de Jarnac sur le plateau de Millevaches
▻https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/coup-de-jarnac-sur-le-plateau-de-millevaches
▻https://la-bas.org/local/cache-gd2/8e/d4e130249cb85dcc3d5bb1e657f66e.jpg?1623783857
Le 15 juin, six personnes ont été arrêtées simultanément dans plusieurs villages du Limousin, avec le renfort de la sous-direction anti-terroriste. Le parquet de Limoges affirme dans un communiqué que six interpellations ont eu lieu contre « plusieurs individus appartenant à l’ultragauche ». Les enquêtes portent sur la destruction de véhicules d’Enedis en février 2020, et l’incendie d’un émetteur TNT en janvier 2021. Une information judiciaire a été ouverte. Témoignages de soutiens à Gentioux (Creuse).
C’est ce qu’on appelle un coup de filet spectaculaire. Six personnes ont été arrêtées simultanément dans plusieurs villages du Limousin, le 15 juin à l’aube. À Gentioux (Creuse), dans le hameau du Mont, vers six heures du matin, les voitures de police ont débarqué en nombre pour arrêter une habitante. Il s’agit de la directrice de l’école du village. Selon les soutiens qui sont arrivés sur place dans la matinée, alors que l’opération était encore en cours, des écussons de la SDAT (sous-direction anti-terroriste) ont été repérés sur les uniformes des forces de l’ordre, dont plusieurs membres étaient « armés et cagoulés ».
Edit, sans #paywall cette fois
Incendies de l’antenne des Cars et de véhicules d’Enedis à Limoges : une directrice d’école parmi les suspects interpellés
▻https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/incendies-de-l-antenne-des-cars-et-de-vehicules-d-enedis-a-limoges-une-d
Six arrestations dans l’enquête sur l’incendie de l’émetteur TDF des Cars en Haute-Vienn
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/six-arrestations-dans-l-enquete-sur-l-incendie-de-l-emetteur-tele-des-car
Dans ces deux affaires, des inscriptions avaient été retrouvées sur place. Aux Cars, les enquêteurs avaient découvert un tag avec écrit : "Ni 5G Ni T.V. la voix du vent et les chants d’oiseaux." . Sur les locaux d’Enedis, les forces de l’ordre avaient vu marqué sur le mur d’un bâtiment : "Ni Linky, ni nucléaire, on veut une retraite dorée" ’
L’anti-terro fantasme (encore) le plateau
▻https://labogue.info/spip.php?article1039
Un média participatif poursuivi pour avoir publié un texte favorable au sabotage
▻https://reporterre.net/Un-media-participatif-poursuivi-pour-avoir-publie-un-texte-favorable-au-
+ « Demain matin mercredi 7 avril, notre tribune de soutien et de défense de la liberté d’expression et de débat va être publiée sur #RICOCHETS (avec possibilité pour tout le monde de la signer) et sur de nombreux autres médias. »
▻https://ricochets.cc/REPORTERRE-publie-l-article-traitant-de-sabotages-vise-par-le-prefet-de-la
Le texte avait déjà circulé sur plusieurs sites et pages Facebook, sans déclencher une quelconque réaction des autorités. Celles-ci se sont réveillées avec Ricochets. Une enquête a été ouverte dès la publication de l’article sur le site. Un des membres de l’équipe d’animation a été perquisitionné et placé en garde à vue pendant vingt-huit heures. Entre-temps, la police a fouillé de fond en comble son domicile et emporté ses ordinateurs, son téléphone portable, ses clés USB et ses disques durs. Elle s’est aussi attardée sur sa bibliothèque. « Ils ont pris tous les livres qui avaient trait à l’écologie radicale, raconte à Reporterre ce bénévole. Je suis artiste, je fais des montages vidéo. En se saisissant de mon matériel, la police m’a privé de mon outil de travail », ajoute-t-il.
D’impressionnantes investigations ont ensuite été engagées, menant les enquêteurs jusqu’en Belgique, où ils ont interrogé l’hébergeur du site. L’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) aurait même apporté son expertise juridique aux enquêteurs.
#repression #medias #automedias #liberté_d'informer #droit_d'informer
]]>Ubu & l’antiterrorisme - Tribune : « L’arrestation de l’un des nôtres »
▻https://cqfd-journal.org/Tribune-L-arrestation-de-l-un-des
On a reçu ce texte il y a quelques jours, signé du CCFR (Collectif des combattantes et combattants francophones du Rojava). Il est consacré à l’arrestation de sept personnes par la #DGSI en décembre 2020 pour « association de malfaiteurs terroristes » et dénonce les calculs politiques grossiers impulsant cette affaire, qui rappelle grandement le fiasco #Tarnac. Avec au cœur de la manipulation soi-disant « antiterroriste » la présence parmi les personnes arrêtées d’un ancien volontaire des #YPG, qui a combattu au #Rojava contre #Daesh. Les logiques dénoncées dans ce texte d’intervention nous semblant particulièrement importantes, on a décidé de le publier, en soutien aux sept personnes mises en examen.
▻https://expansive.info/Collectif-de-soutien-aux-inculpe-es-du-8-decembre-Rassemblement-03-02-15
#cqfd
Thread // La génération volée de #La_Réunion : Les #enfants_de_la_Creuse
Je tiens à m’excuser d’avance si y’a des fautes, j’ai pas pu tout corriger. Et les rt sont appréciés, j’y ai mis du temps 😭
J’ai pas su où le mettre dans le thread mais les familles d’accueil étaient bien évidemment payées pour accueillir les jeunes réunionnais. Bref let’s go
On est en 1962. L’île est dans une situation socio-économique très tendue. La Réunion est considérée comme une île du tiers monde et les réunionnais vivent dans des conditions de précarité extrêmes.
Ils habitent dans des cazes en tôle, la Réunion est en pleine explosion démographique, les revenus sont très faibles voir inexistant.
Pendant ce temps, la France est au beau milieu des #trente_glorieuses et les campagnes se vident.
#Michel_Debré (alors député de la Réunion) a une idée, avec l’aide du #Bureau_pour_le_développement_des_migrations_dans_les_départements_d’outre_mer (Le #Bumidom), il lance un plan massif de #repeuplement des #campagnes_métropolitaines.
Dans les années 60, la plupart des réunionnais n’avaient pas eu l’occasion de s’instruirent et étaient illettrés.
Pour la majorité des cas, Michel Debré envoyait des assistantes sociales dans les familles pauvres (souvent des familles nombreuses et/ou monoparentale).
On leurs faisait miroiter une bonne situation pour leurs enfants, qu’ils iraient à l’école, qu’ils deviendraient médecins ou avocats, en bref que leurs vie seraient meilleure mais surtout, que les enfants reviendraient tous les ans.
D’autres fois, les parents confiaient leurs enfants pour quelques mois à la D.A.S.S, le temps de se rétablir de maladies ou d’économiser un peu d’argent et à leurs retour, les enfants avaient disparus.
Après ça, on amenait les enfants dans une #pouponnière de St Denis de la Réunion, là bas ils pouvaient rester des années avant qu’ils ne soient considérés comme « adoptables ». Ils pouvait être très jeunes (2/3 ans) comme un peu plus vieux (15/16 ans)
On les mettait dans l’avion en direction d’Orly et là bas il y avait un #tri. Les enfants étaient placés dans des groupes vers le #Tarn, le #Gers, les #Pyrénées-Orientales, La #Lozère et la #Creuse.
C’est ici que le cauchemar commence réellement.
Arrivés en Métropole les enfants sont déclarés #pupilles_de_l’Etat alors même que la majorité avaient encore des parents à La Réunion.
Les enfants envoyés en Creuse étaient transférés au #foyer_de_Guéret, selon les témoignages ils y avaient tellement de matelas par terre qu’il était difficile de passer.
Les enfants sont directement couper de leurs cultures et n’ont plus le droit de parler créole.
Et il y a de nouveau un tri : certaines filles sont envoyées chez les religieuses, les garçons les plus costauds sont envoyé dans les familles d’accueil et les autres peuvent continuer « l’école » (une professeur de l’époque a avouer qu’ils faisaient plus du gardiennage)
[TW #esclavage, #torture, #viol]
Je vous partage trois témoignages qui seront beaucoup plus parlants que tous les mots que je pourrais employer pour décrire leurs maux.
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1273736383190962177/pu/vid/492x270/hKM1B9Wq7v_rmkJK.mp4?tag=10
[Tw esclavage]
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1273736735973945346/pu/vid/750x406/fZDHi26kSeLrkD5o.mp4?tag=10
[Tw torture]
Celui là est vraiment très très dur, d’ailleurs je vous invite à regarder le témoignage en entier (le lien sera dans les sources plus bas)
On estime que 15 à 20% des réunionnais exportés ont été victimes de #violences.
Déjà à l’époque des voix se lèvent pour dénoncer cette injustice dans le journal Témoignages et même jusqu’en France métropolitaine dans Libération.
https://pbs.twimg.com/media/Ea05_bWWoAEeyKY.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea05_bXWoAA_7nj.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea05_buXkAAiiM3.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea05_bVWAAEsVDn.jpg Traduction de « mi ça va pas - mi ça va pas » au cas où y’en a qui ont pas compris : « J’y vais pas ! J’y vais pas ! »
Les personnes qui osaient s’indigner de la situation étaient renvoyés à l’image du défunt Alix Hoair (je savais pas trop où mais fallait que je me mette ce grand monsieur quelque part)
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1273738986062852097/pu/vid/498x270/30Jk92A8U1_ysGH4.mp4?tag=10
Il a été viré après avoir demandé plusieurs fois à ce que les enfants puissent rentrer en vacances sur leurs île.
Aujourd’hui on sait que sur le bureau de Michel Debré il y avait des piles de dossiers qui démontraient que le programme était un échec.
#Debré ou la définition même du négationnisme. Voici sa réponse à une lettre de #Pierre_Denoix (Directeur régional de la santé à l’époque) qui condamne la « #déportation » des réunionnais
« [...] L’envoi des pupilles est une action marginale. Elle n’est pas moins forte utile pour des enfants dont l’avenir dans cette île est incertain. Et a donné au cours de ces dernières années les meilleurs résultats. »
Le programme de déportation est arrêté en 1984 sous Mitterand, on estime que pendant ces 22 années 2150 enfants ont été ramenés dans les campagnes métropolitaines (ce chiffre est revu à la hausse très souvent).
Que deviennent les ex mineure de la Creuse aujourd’hui ?
Oh et for the culture : on dit « enfants de la Creuse » pour parler de tous les deportés même ceux qui étaient pas en Creuse. C’est parce que le premier réunionnais qui a porté plainte (Jean Jacques Martial) été en Creuse
En 2002, un réunionnais Jean-Jacques Martial porte plainte contre l’Etat pour séquestration, maltraitance et déportation.
(Achetez son livre.)
Le 18 février 2014, grâce à #Ericka_Bareigts l’assemblée national reconnaît la #responsabilité_morale de la France.
https://pbs.twimg.com/media/Ea0-n12XkAAEvRX.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea0-n11XkAAuToI.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea0-n18WkAISVzn.jpg Le 18 Février 2016, une commission d’information et de recherche sur les enfants de la Creuse est ouverte. Le but est de mettre en lumière les détails de l’histoire.
En 2019 et après deux ans d’enquête, la commission « d’un point de vu judiciaire » n’a pas pu « trouver d’éléments probatoires de rafles, de déportation, de vol d’enfants ». 🤡
[Tw #suicide, hp]
Beaucoup d’ex mineure de la Creuse (déjà a l’époque) se sont suicidés suite au traumatisme, énormément d’entres eux sont en hôpital psychiatrique et d’autres se sont retrouvés à la Rue.
Nb : Les mineures de la Creuse avaient énormément de troubles (les adolescents par exemple faisaient encore pipi au lit)
En 2013, une #statue à la #mémoire des enfants de la Creuse est érigé devant l’aéroport Roland Garros. On y voit une petite fille qui tiens une valise en étant tournée vers la mer. Selon Valérie Andanson (porte parole des enfants déracinés d’outre-mer) « ça signifie le départ »
https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwtXQAAun47.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwoXgAEge1x.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwvXgAAP20Z.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwoXgAAD0Q0.jpg À l’heure où je vous parle beaucoup d’ex mineure de la Creuse n’ont toujours pas retrouvé leurs familles.
//Fin du thread//
Je tiens à dire qu’il y a énormément de détails dont je n’ai pas parlé sinon le thread aurait été trop long, je vous invite à checké les sources si vous voulez absolument tout savoir
Je vous invite aussi à follow, je prépare d’autre thread du genre (coucou la stérilisation et l’avortement forcé des femmes qu’il y a eu pendant la période Debré, j’arrive pour vous)
Sources : - mes connaissances personnelles oups
– Les enfants de La Réunion un scandale d’Etat oublié :
▻https://www.youtube.com/watch?v=pRRzeWyiAF0&feature=emb_logo
– Le vol d’identité des enfants de la Creuse, le témoignage de Valérie Andanson :
▻https://youtu.be/hRdiZGiapoU
Une enfant de la Creuse témoigne brut :
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=75upsqKjQLQ&feature=emb_logo
– Les enfants perdus de La Réunion :
▻https://www.youtube.com/watch?v=dResl03P1oE&feature=emb_logo
(Celui là me fait particulièrement mal au cœur)
–Témoignage d’une enfant de la Creuse :
▻https://www.youtube.com/watch?v=ni5WeHkaK5g&feature=emb_logo
À ABSOLUMENT REGARDER.
– « Loin... si Loin » : le débat - Guéret 21 juin 2017 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=-k1cghs7myA&feature=emb_logo
– Interview d’#Alix_Hoair sur les enfants de La Creuse - Creuse 2003 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=aKnrlWRiGv8&feature=emb_logo
J’ai oublié une autre source my bad (elle est pas si importante que ça mais quand même)
–Remise du rapport sur les réunionnais de la Creuse :
▻https://www.youtube.com/watch?v=UOVVzMA9V1M&feature=emb_logo
Et aussi, regardez la #propagande de l’époque sur le foyer de Guéret :
▻https://www.youtube.com/watch?v=O1pPdBK0U0A&feature=emb_logo
▻https://threadreaderapp.com/thread/1273729717275951104.html
▻https://twitter.com/ChildOfSeshat/status/1273729717275951104
#France #colonialisme #enfants #enfance #enfants_volés #immigrés_de_force #Réunion #histoire #histoire_coloniale #DASS #adoption #créole #langue #violence
#Tarn : 30 ans avant #Tchernobyl, la Montagne Noire contaminée par la radioactivité des essais nucléaires atmosphériques - France 3 Occitanie
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/tarn-30-ans-avant-tchernobyl-la-montagne-noire-contamin
Frédéric Veaux, le nouveau patron de la #Police : une vieille connaissance (#Tarnac)
▻http://www.davduf.net/frederic-veaux-le-nouveau-patron-de-la-police-une
Frédéric Veaux était un des adjoints du « Squale » (Bernard Squarcini) du temps de la Direction centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), au moment du départ de l’affaire dite « de Tarnac » (qui sera, en fait, celle de @Place_Beauvau et des médias). Chef de la Sous-direction anti terroriste. Dans mon souvenir, c’était pas le fol amour entre les deux. « Affaire » dite »de Tarnac » qui fut, bien sûr, aussi et avant tout, celle de la justice anti terroriste en roue libre, et dont certaines méthodes, (...) #Tarnac,_magasin_général
/ Une, Police, #Terrorisme
]]>A propos de la flic infiltrée débusquée au contre-sommet du #G7
source instable :
▻https://nantes.indymedia.org/articles/46321
sauvegardes :
– ▻http://web.archive.org/web/20190827073324/https://nantes.indymedia.org/articles/46321
– ▻http://archive.is/kWZEJ
– ▻https://iaata.info/A-propos-de-la-flic-infiltree-debusquee-au-contre-sommet-du-G7-3547.html
– ▻https://sansattendre.noblogs.org/post/2019/08/27/de-toulouse-a-bayonne-a-propos-de-la-flic-infiltree-debusquee-
Sur le camp du contre-sommet, lors d’une assemblée assez sensible portant notamment sur l’organisation du départ de la manif de Bayonne, cette femme a été remarquée (par des personnes la connaissant du mouvement GJ à Toulouse) en train de prendre discrètement, avec son téléphone portable, des photos des gens participant à l’AG. Ces personnes ont décidé d’intervenir et de se confronter à elle, à l’écart de l’AG.
Nous sommes donc loin d’avoir affaire à une simple indic de la police, comme il y en a bien sûr ici et là. Cette personne organisait, impulsait et poussait à des actions ; elle mettait en relation des gens afin que la police puisse procéder à des arrestations. C’est l’État qui organisait ses coups de filet...
J’imagine qu’il va y avoir des enquêtes, en attendant y’a un appel à rassembler toutes les infos à l’adresse deratisation1312@riseup.net
Ça rappelle l’affaire de flic infiltré qui avait été révélée en 2011 : Mark Kennedy / #Mark_Kennedy, espion dans les milieux politiques britanniques et européens... jusqu’à #Tarnac !
L’occasion de ré-écouter la super émission de France Culture signalée par @davduf ici ▻https://seenthis.net/messages/672015 . Y’avait aussi eut un article de @camillepolloni chez les inrock : ▻https://www.lesinrocks.com/2012/03/13/actualite/actualite/mark-kennedy-la-taupe-de-tarnac
et pour les passionné-e-s, un travail de titan sur lui est disponible sur la base anti-infiltration montée en angleterre suite au scandale : ▻https://powerbase.info/index.php/Mark_Kennedy
#NoG7 #G7EZ #g7welcometoparadise #infotraflicsG7 #police #infiltration #manipulation
Nicht nur Konzerne und Behörden haben es auf unsere Daten abgesehen...
▻https://diasp.eu/p/9332488
Nicht nur Konzerne und Behörden haben es auf unsere Daten abgesehen. Mit der zunehmenden Digitalisierung unseres Alltags, erhalten auch die Schattenseiten der Technik Einzug in unser Privatleben. Spionage-Apps, Smart-Home-Terror, Datenleaks und Hacking werden zunehmend von (Ex-)Partnern genutzt um Kontrolle auszuüben.
▻https://tarnkappe.info/ueberwachung-im-privaten-digitale-gewalt-gegen-ex-partner
Tags: #digitaleSoA #tarnkappe #stalking #überwachung #scheidung #trennung #partnerschaft #smarthome
via dandelion* client (Source)
]]>Julien Coupat, le Préfet de Police Delpuech, les Gilets Jaunes, Tarnac et moi
▻http://www.davduf.net/julien-coupat-le-prefet-de-police-delpuech-les
Sitôt connue, l’interpellation de Julien #Coupat « à titre préventif », le matin de l’acte IV des #GiletsJaunes, a tourné en boucle sur les radios et TV.
Lors de l’affaire dite de « #Tarnac », j’avais rencontré celui qui n’était pas encore Préfet de Police de Paris, mais qui avait été à la manœuvre lors de l’affaire. Michel #Delpuech était l’ancien directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie au plus fort des événements.
Afin d’éclairer les événements du week-end, voici le chapitre complet que je lui consacre dans mon livre « Tarnac, Magasin général » (Calmann Lévy / Pluriel)
]]>Pays basque, la nouvelle route de l’exil
De plus en plus de migrants entrent en Europe par l’Espagne et franchissent la frontière dans le Sud-Ouest. Reportage.
Le car est à peine garé le long du trottoir que, déjà, ils se pressent à ses portes. Ils regardent avec anxiété la batterie de leur téléphone, elle est presque à plat, il faut qu’elle tienne quelques minutes encore, le temps de présenter le billet. Quatre jeunes filles s’inquiètent, leur ticket affiche un prénom masculin, le chauffeur les laissera-t-il passer ? Ou vont-elles perdre les 100, 200 ou 300 euros qu’elles ont déboursés à des « frères » peu scrupuleux - la valeur officielle est de 35 euros - pour acquérir ce précieux sésame vers Paris ? Chaque soir depuis quelques semaines, le même scénario se répète au terminus des « bus Macron » sur la place des Basques, à #Bayonne. Une centaine de jeunes, pour la plupart originaires d’Afrique francophone, plus rarement du Maghreb, monte par petits groupes dans les cars en partance pour Bordeaux ou Paris, dernière étape d’un périple entamé depuis des mois. Ils ont débarqué la veille d’Irun, en Espagne, à 40 kilomètres plus au sud, après un bref passage par la ville frontalière d’Hendaye.
De #Gibraltar, ils remontent vers le nord de l’Espagne
Les arrivées ont commencé au compte-gouttes au printemps, elles se sont accélérées au cours de l’été. Depuis que l’Italie se montre intraitable, l’Espagne est devenue le principal point d’entrée en Europe, avec 48 000 nouveaux exilés depuis le début de l’année. Croisés à Irun ou à Hendaye, qu’ils viennent de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire ou du Mali, ils racontent la même histoire. Thierno est guinéen, il a 18 ans. Il a tenté la traversée par la Libye, sans succès, il a poursuivi par l’Algérie et le Maroc, puis fini par franchir le détroit de Gibraltar en bateau après deux échecs. Tous évoquent la difficulté à travailler et à se faire payer au Maroc, les violences, parfois, aussi. Puis ils parlent de l’Espagne, d’Algesiras, Cadix ou Malaga, en experts de la géographie andalouse. Parfois, la Croix-Rouge espagnole, débordée au Sud, les a envoyés en bus vers ses centres de Madrid ou Bilbao, leur assurant une partie de leur voyage. Aboubacar, 26 ans, est, lui, remonté en voiture, avec des « frères ».
Personne n’en parle, les réseaux sont pourtant bien là, à prospérer sur ces flux si lucratifs. On estime à 1500 euros le prix de la traversée à Gibraltar, 100 ou 200 euros le passage de la frontière française depuis #Irun. Tous n’ont qu’un objectif, rejoindre la #France, comme cette femme, sénégalaise, qui demande qu’on l’emmène en voiture et suggère, si on se fait contrôler, de dire qu’elle est notre bonne. La quasi-totalité veut quitter l’Espagne. Parce qu’ils n’en parlent pas la langue et qu’ils ont souvent en France sinon de la famille, au moins des connaissances. Parce qu’il est plus difficile de travailler dans la péninsule ibérique, où le taux de chômage reste de 15 %. Parce qu’enfin ceux qui envisagent de demander l’asile ont intérêt à effectuer les démarches en France, où 40 575 protections ont été accordées en 2017, plutôt qu’en Espagne (4 700 statuts délivrés).
Alors, ils essaient, une fois, deux fois, trois fois, dans un absurde jeu du chat et de la souris avec les policiers français. Les 150 agents de la #police_aux_frontières (#PAF) en poste à #Hendaye tentent, avec l’aide d’une compagnie de #CRS, de contrôler tant bien que mal les cinq points de passage. Depuis le début de 2018, 5600 réadmissions ont été effectuées vers l’Espagne, contre 3520 en 2017, mais, de l’aveu même d’un officiel, « ça passe et ça passe bien, même ». Si l’autoroute est gardée quasiment toute la journée, il reste un créneau de deux heures durant lequel elle ne l’est pas faute d’un effectif suffisant. Chaque nuit, des taxis espagnols en profitent et déposent des gens sur la place des Basques à Bayonne. La surveillance des deux ponts qui enjambent la #Bidassoa et séparent Irun d’Hendaye est aléatoire. A certaines heures, le passage à pied se fait sans difficulté. Il ne reste plus ensuite aux migrants qu’à se cacher jusqu’au prochain passage du bus 816, qui les conduira à Bayonne en un peu plus d’une heure.
Les agents de la Paf ne cachent pas leur lassitude. Même si la loi antiterroriste de 2017 autorise des contrôles renforcés dans la zone frontière, même si des accords avec l’Espagne datant de 2002 leur permettent de renvoyer sans grande formalité les personnes contrôlées sans papiers dans un délai de quatre heures, ils ont le sentiment d’être inutiles. Parce qu’ils ne peuvent pas tout surveiller. Parce que l’Espagne ne reprend que contrainte et forcée les « réadmis », les laissant libres de franchir la frontière dès qu’ils le souhaiteront. Certains policiers ne prennent même plus la peine de raccompagner les migrants à la frontière. Gare d’Hendaye, un après-midi, le TGV pour Paris est en partance. Des policiers fouillent le train, ils trouvent trois jeunes avec billets mais sans papiers, ils les font descendre, puis les laissent dans la gare. « De toute façon, ça ne sert à rien d’aller jusqu’à la frontière, dans deux heures, ils sont de nouveau là. Ça ne sert qu’à grossir les chiffres pour que nos chefs puissent faire de jolis camemberts », lâche, avec aigreur, l’un des agents.
La compassion l’emporte sur le rejet
L’amertume n’a pas encore gagné le reste de la population basque. Au contraire. Dans cette zone où l’on joue volontiers à saute-frontière pour aller acheter des cigarettes à moins de cinq euros ou du gasoil à 1,1 euro, où il est fréquent, le samedi soir, d’aller boire un verre sur le littoral espagnol à San Sebastian ou à Fontarrabie, où près de 5000 Espagnols habitent côté français, où beaucoup sont fils ou petits-fils de réfugiés, la compassion l’emporte sur le rejet. Même le Rassemblement national, qui a diffusé un communiqué mi-août pour dénoncer « une frontière passoire », doit reconnaître que son message peine à mobiliser : « Les gens commencent à se plaindre, mais je n’ai pas entendu parler de débordements, ni rien d’avéré », admet François Verrière, le délégué départemental du parti. Kotte Ecenarro, le maire socialiste d’Hendaye, n’a pas eu d’écho de ses administrés : « Pour l’instant, les habitants ne disent rien, peut-être parce qu’ils ne les voient pas. » Lui, grand joggeur, les aperçoit lorsqu’il va courir tôt le matin et qu’ils attendent le premier bus pour Bayonne, mais aucun ne s’attarde dans la zone frontière, trop risquée.
Chaque soir, place des Basques à Bayonne, des migrants embarquent dans les bus pour Paris.
Le car est à peine garé le long du trottoir que, déjà, ils se pressent à ses portes. Ils regardent avec anxiété la batterie de leur téléphone, elle est presque à plat, il faut qu’elle tienne quelques minutes encore, le temps de présenter le billet. Quatre jeunes filles s’inquiètent, leur ticket affiche un prénom masculin, le chauffeur les laissera-t-il passer ? Ou vont-elles perdre les 100, 200 ou 300 euros qu’elles ont déboursés à des « frères » peu scrupuleux - la valeur officielle est de 35 euros - pour acquérir ce précieux sésame vers Paris ? Chaque soir depuis quelques semaines, le même scénario se répète au terminus des « bus Macron » sur la place des Basques, à Bayonne. Une centaine de jeunes, pour la plupart originaires d’Afrique francophone, plus rarement du Maghreb, monte par petits groupes dans les cars en partance pour Bordeaux ou Paris, dernière étape d’un périple entamé depuis des mois. Ils ont débarqué la veille d’Irun, en Espagne, à 40 kilomètres plus au sud, après un bref passage par la ville frontalière d’Hendaye.
Des dizaines de bénévoles se succèdent pour apporter et servir des repas aux migrants, place des Basques, à Bayonne.
Des dizaines de bénévoles se succèdent pour apporter et servir des repas aux migrants, place des Basques, à Bayonne.
Les arrivées ont commencé au compte-gouttes au printemps, elles se sont accélérées au cours de l’été. Depuis que l’Italie se montre intraitable, l’Espagne est devenue le principal point d’entrée en Europe, avec 48 000 nouveaux exilés depuis le début de l’année. Croisés à Irun ou à Hendaye, qu’ils viennent de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire ou du Mali, ils racontent la même histoire. Thierno est guinéen, il a 18 ans. Il a tenté la traversée par la Libye, sans succès, il a poursuivi par l’Algérie et le Maroc, puis fini par franchir le détroit de Gibraltar en bateau après deux échecs. Tous évoquent la difficulté à travailler et à se faire payer au Maroc, les violences, parfois, aussi. Puis ils parlent de l’Espagne, d’Algesiras, Cadix ou Malaga, en experts de la géographie andalouse. Parfois, la Croix-Rouge espagnole, débordée au Sud, les a envoyés en bus vers ses centres de Madrid ou Bilbao, leur assurant une partie de leur voyage. Aboubacar, 26 ans, est, lui, remonté en voiture, avec des « frères ».
Personne n’en parle, les réseaux sont pourtant bien là, à prospérer sur ces flux si lucratifs. On estime à 1500 euros le prix de la traversée à Gibraltar, 100 ou 200 euros le passage de la frontière française depuis Irun. Tous n’ont qu’un objectif, rejoindre la France, comme cette femme, sénégalaise, qui demande qu’on l’emmène en voiture et suggère, si on se fait contrôler, de dire qu’elle est notre bonne. La quasi-totalité veut quitter l’Espagne. Parce qu’ils n’en parlent pas la langue et qu’ils ont souvent en France sinon de la famille, au moins des connaissances. Parce qu’il est plus difficile de travailler dans la péninsule ibérique, où le taux de chômage reste de 15 %. Parce qu’enfin ceux qui envisagent de demander l’asile ont intérêt à effectuer les démarches en France, où 40 575 protections ont été accordées en 2017, plutôt qu’en Espagne (4 700 statuts délivrés).
Un migrant traverse le pont de St Jacques à Irun en direction de la France.
Alors, ils essaient, une fois, deux fois, trois fois, dans un absurde jeu du chat et de la souris avec les policiers français. Les 150 agents de la police aux frontières (PAF) en poste à Hendaye tentent, avec l’aide d’une compagnie de CRS, de contrôler tant bien que mal les cinq points de passage. Depuis le début de 2018, 5600 réadmissions ont été effectuées vers l’Espagne, contre 3520 en 2017, mais, de l’aveu même d’un officiel, « ça passe et ça passe bien, même ». Si l’autoroute est gardée quasiment toute la journée, il reste un créneau de deux heures durant lequel elle ne l’est pas faute d’un effectif suffisant. Chaque nuit, des taxis espagnols en profitent et déposent des gens sur la place des Basques à Bayonne. La surveillance des deux ponts qui enjambent la Bidassoa et séparent Irun d’Hendaye est aléatoire. A certaines heures, le passage à pied se fait sans difficulté. Il ne reste plus ensuite aux migrants qu’à se cacher jusqu’au prochain passage du bus 816, qui les conduira à Bayonne en un peu plus d’une heure.
Un groupe des migrants se fait arrêter à Behobie, côté français, après avoir traversé la frontière depuis Irun en Espagne.
Un groupe des migrants se fait arrêter à #Behobie, côté français, après avoir traversé la frontière depuis Irun en Espagne.
La compassion l’emporte sur le rejet
L’amertume n’a pas encore gagné le reste de la population basque. Au contraire. Dans cette zone où l’on joue volontiers à saute-frontière pour aller acheter des cigarettes à moins de cinq euros ou du gasoil à 1,1 euro, où il est fréquent, le samedi soir, d’aller boire un verre sur le littoral espagnol à #San_Sebastian ou à #Fontarrabie, où près de 5000 Espagnols habitent côté français, où beaucoup sont fils ou petits-fils de réfugiés, la compassion l’emporte sur le rejet. Même le Rassemblement national, qui a diffusé un communiqué mi-août pour dénoncer « une frontière passoire », doit reconnaître que son message peine à mobiliser : « Les gens commencent à se plaindre, mais je n’ai pas entendu parler de débordements, ni rien d’avéré », admet François Verrière, le délégué départemental du parti. Kotte Ecenarro, le maire socialiste d’Hendaye, n’a pas eu d’écho de ses administrés : « Pour l’instant, les habitants ne disent rien, peut-être parce qu’ils ne les voient pas. » Lui, grand joggeur, les aperçoit lorsqu’il va courir tôt le matin et qu’ils attendent le premier bus pour Bayonne, mais aucun ne s’attarde dans la zone frontière, trop risquée.
Des migrants sont accueillis en face de la mairie d’Irun par des associations de bénévoles.
Le flux ne se tarissant pas, la solidarité s’est organisée des deux côtés de la #Bidassoa. A Irun, un collectif de 200 citoyens a répondu aux premiers besoins durant l’été, les autorités jugeant alors qu’organiser de l’aide était inutile puisque les migrants ne rêvaient que d’aller en France. Elles ont, depuis, changé d’avis. Mi-octobre, un centre de la Croix-Rouge proposait 70 places et un hôpital, 25. « Ils peuvent rester cinq jours dans chaque. Dix jours, en général, ça suffit pour passer », note Ion, un des piliers du collectif. Dans la journée, ils chargent leurs téléphones dans un coin de la gare ou patientent, en doudounes et bonnets, dans un campement installé face à la mairie. Dès qu’ils le peuvent, ils tentent le passage vers la France.
A Bayonne aussi, l’improvisation a prévalu. Le réseau d’hébergeurs solidaires mis en place depuis 2016 n’était pas adapté à cette situation d’urgence, à ces gens qui n’ont besoin que d’une ou deux nuits à l’abri avant de filer vers Paris. Chaque soir, il a fallu organiser des maraudes avec distribution de repas et de vêtements, il a fallu trouver des bénévoles pour loger les plus vulnérables - des femmes avec de jeunes enfants sont récemment apparues. Sous la pression de plusieurs collectifs, la mairie vient de mandater une association locale, Atherbea, pour organiser l’aide. A proximité du terminal des bus, vont être installés toilettes, douches, lits, repas et prises de téléphone - un équipement indispensable à ces exilés, pour qui le portable est l’ultime lien avec leurs proches. La municipalité a promis des financements, mais jusqu’à quand ?
Longtemps discret sur la situation, le gouvernement affiche désormais son volontarisme. Depuis quelques semaines, des unités en civil ont été déployées afin d’identifier les filières de passeurs. Dans son premier entretien comme ministre de l’Intérieur au JDD, Christophe Castaner a dit s’inquiéter de la pression exercée dans la zone et promis un « coordonnateur sécurité ». Les policiers espèrent, eux, surtout des renforts. « Il faudrait 30 à 40 agents de la police aux frontières de plus », juge Patrice Peyruqueou, délégué syndical Unité SGP Police. Ils comptent sur la nomination de Laurent Nuñez comme secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur pour se faire entendre. L’homme n’a-t-il pas été sous-préfet de Bayonne ? N’a-t-il pas consacré son premier déplacement officiel au Pays Basque, le vendredi 19 octobre ? Mais déjà les voies de passage sont en train de bouger. De nouvelles routes se dessinent, à l’intérieur des Pyrénées, via Roncevaux, le tunnel du Somport ou la quatre-voies qui relie Saragosse, Pau et Toulouse, des accès moins surveillés qu’Irun et Hendaye. Le jeu du chat et de la souris ne fait que commencer.
▻https://www.lexpress.fr/actualite/societe/pays-basque-la-nouvelle-route-de-l-exil_2044337.html
#pays_basque #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #parcours_migratoires #Espagne #frontières #solidarité #contrôles_frontaliers
via @isskein
Rachat collectif du Magasin Général de Tarnac
►https://fr.ulule.com/magasin-general-tarnac
Le Magasin Général de Tarnac est une épicerie-bar rurale reprise en 2007 par un petit groupe d’amis liés par des désirs politiques. C’est un lieu de rencontres quotidien pour nombre d’habitants du bourg et des alentours. Ce lieu commun compte une épicerie, un camion de ravitaillement, un bar, une cantine quotidienne, une bibliothèque, une salle de jeux pour enfants, des bureaux associatifs … c’est un espace de vie et d’activités (concerts, projections, débats, ...) pour toutes celles et ceux qui cherchent à s’organiser collectivement sur la commune de Tarnac et au delà.
C’est le principal espace public du village de Tarnac, 350 habitants situé au cœur de la Montagne limousine.
Le resto ouvrier s’est progressivement mué en une cantine coopérative. Aujourd’hui une trentaine de personnes participe aux différentes tâches qui font le quotidien de cette institution villageoise.
D’un simple commerce de proximité, nous sommes passés à un espace d’approvisionnement et de distribution, en partie bio et local pour tous les habitants ainsi que pour la cantine scolaire, la maison communale, les personnes âgées, sans mobilité ou isolées.
A sa manière et à son échelle, le magasin général est un endroit de rencontre et de réflexion permanent à la fois enraciné et soucieux du monde.
Les locaux, loués depuis 11 ans, vont être rachetés par une Société civile immobilière « Club communal » détenue et gérée par les associations qui animent ce lieu. Nous voulons en faire une propriété collective pour pouvoir nous lancer sereinement dans la rénovation, le réaménagement et la mise aux normes des lieux. Nous avons besoin de 45000€ pour payer la première tranche du rachat dès décembre 2018 (puis 100 000€ pour le printemps 2019). Un coût conséquent se rajoutera au rachat pour les travaux de tout le bâtiment.
Campagne de financement
►https://fr.ulule.com/magasin-general-tarnac
Le Magazin général sur Twitter
▻https://twitter.com/mgtarnac
Alain Damasio explique Lundimatin : « L’intelligence authentique est toujours radicale »
▻https://www.nouvelobs.com/politique/20180517.OBS6797/alain-damasio-explique-lundimatin-l-intelligence-authentique-est-toujours
Quelle est aujourd’hui l’influence de cette revue dans le champ politique ?
Elle est considérable et précieuse parce qu’elle touche un public qui excède la seule militance et mobilise la fraction la plus active politiquement des artistes, penseurs, architectes, sociologues, psys, etc. Et elle touche beaucoup les jeunes qui ne veulent plus se satisfaire des médias dominants qui sont, en France, financés et dévoyés par des milliardaires dont la ligne politique est clairement favorable au capitalisme et à ses valeurs.
Cette influence sur une génération montante, qui veut réfléchir, avoir un regard critique sur leur monde, qui veut vivre autrement, est majeure et je la sens bien dans les manifestations actuelles. Il y a une vraie demande de sens, d’outils, d’armes pour lutter contre la déferlante. @lundimatin sert à maintenir un monde pluriel, ouvert, divers. Et forcément, ça touche. Il y a plus de 500.000 visiteurs par mois sur le site.
Itw : « L’affaire Tarnac est une fabrication, une mise en scène » (Secrets d’info / France Inter)
▻http://www.davduf.net/itw-l-affaire-tarnac-est-une-fabrication-une-mise
Tarnac, magasin général
/ #Terrorisme, #Police, #Revue_de_presse, Une
#Tarnac,_magasin_général
]]>David Dufresne : « L’affaire Tarnac est une fabrication, une mise en scène »
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-14-avril-2018
Pour David Dufresne, c’est une vraie surprise. « Je ne m’attendais pas que la justice rende justice à la justice. C’est un camouflet total et absolu, et sans appel pour le parquet. » Le journaliste a lui-même témoigné au procès. Auteur d’une longue enquête, #Tarnac, magasin général, il a décortiqué l’affaire de l’intérieur.
]]>Yildune Lévy et Marie Dosé : « L’antiterrorisme est une machine à broyer »
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-d-ali-baddou/l-invite-d-ali-baddou-13-avril-2018
Yildune Lévy : « On assiste bien à un rapport entre le renseignement et le judiciaire qui est très dangereux. C’est historiquement ce que l’on appelle une police politique » #tarnac#le79interpic.twitter.com/DiOL94B9n0
— France Inter (@franceinter) April 13, 2018
La justice antiterroriste est une machine à broyer confirme son avocate, Me Marie Dosé, car l’instruction à décharge y a été très compliquée.
]]>Relaxe générale au #procès du « groupe de #tarnac »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120418/relaxe-generale-au-proces-du-groupe-de-tarnac
Le « groupe de Tarnac » n’en était pas un, et les prétendus malfaiteurs n’en sont plus, estime le tribunal correctionnel. Seuls des refus de prélèvement ADN et une falsification de documents administratifs donnent lieu à trois condamnations très symboliques.
#France #anarchie #antiterrorisme #autonomie #Burnel #Coupat #DCRI #Dhuisy #Goetzmann #insurrection #Justice #MAM #Police #RG #sabotage #SDAT #SNCF #terrorisme #TGV
]]>Procès de Tarnac : Julien Coupat et Yildune Lévy relaxés
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/12/proces-de-tarnac-julien-coupat-et-yildune-levy-relaxes_5284397_1653578.html
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement dans le procès de Tarnac, dix ans après le début de l’affaire. Julien Coupat et Yildune Lévy, qui comparaissaient notamment pour « association de malfaiteurs », ont été relaxés, jeudi 12 avril. Six autres militants du même groupe étaient également jugés. Un seul a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
pas d’autres précisions, pour le moment (juste des rappels)
]]>Le #procès du groupe de #tarnac s’achève en prises de parole
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/300318/le-proces-du-groupe-de-tarnac-s-acheve-en-prises-de-parole
Le procès du groupe de Tarnac s’est achevé ce vendredi 30 mars par des déclarations de Mathieu #Burnel, Julien #Coupat, Yildune Lévy et Benjamin Rosoux. Le jugement a été mis en délibéré au 12 avril.
#France #anarchie #antiterrorisme #autonomie #DCRI #Justice #paris #parquet #sabotage #SDAT #Seine-et-Marne #SNCF #terrorisme #TGV
]]>Procés de #Tarnac, les réquisitions du parquet relatées par #LesJours
dans ►https://twitter.com/Lesjoursfr par ▻https://twitter.com/CamillePolloni
« Le groupe de Tarnac n’existe pas »
Prenant la suite, Olivier Christen commence par concéder que « le “groupe de Tarnac” n’existe pas, c’est une construction policière ». Le public, étonné, rit sous cape. Le procureur, qui anticipe dans son argumentation les plaidoiries de la défense, défend tout de même son dossier tricoté et détricoté au fil des années.
Les prélèvement ADN de militants pour garantir l’efficacité des fichiers de police
Quant aux six prévenus jugés pour refus de prélèvement ADN, le ministère public ne peut pas laisser tomber. Ce serait « une forme d’incitation » à ce que les fichiers de police perdent de leur efficacité.
▻https://lesjours.fr/obsessions/proces-tarnac/ep11-onzieme-jour
]]>Au #procès du groupe de #tarnac, l’accusation se dégonfle
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/290318/au-proces-du-groupe-de-tarnac-l-accusation-se-degonfle
Des peines de prison avec sursis, ou couvrant la période de détention provisoire déjà effectuée voilà dix ans, ont été requises par le #parquet, mercredi au tribunal de grande instance de #paris. La montagne Tarnac est en train d’accoucher d’une curieuse souris judiciaire.
#France #anarchie #antiterrorisme #association_de_malfaiteurs #autonomie #Burnel #Coupat #DCRI #dégradations #Dufresne #Justice #MAM #sabotage #SDAT #Seine-et-Marne #SNCF #terrorisme #TGV
]]>Procès « de Tarnac » : les témoins de la défense entendus
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/27/01016-20180327LIVWWW00056-en-direct-proces-de-tarnac-les-temoins-de-la-defe
Il a fallu attendre l’arrivée de David Dufresne, ancien journaliste qui a écrit un livre d’enquête sur l’affaire, pour réveiller la journée. L’enquête menée par la police a été mise à mal pendant son passage à la barre. Il a estimé qu’il existait une énorme pression politique, à l’époque, sur les enquêteurs pour qu’ils apportent des résultats suite aux sabotages. Il a rappelé les nombreux doutes qui pèsent sur la procédure. La défense a pris en main l’audience et a pu longuement exposer ses thèses tout en portant de nombreux coups à l’accusation.
]]>Procès de Tarnac – Jour 10 par Ingrid Merckx | Politis
►http://www.politis.fr/articles/2018/03/proces-de-tarnac-jour-10-38580
David Dufresne est à la barre. L’ancien journaliste indépendant – qui se décrit maintenant comme écrivain et documentariste – vient d’expliquer à la présidente du tribunal ce qu’est un « habillage en termes de police ». « Vous croyez vraiment que les services de renseignements déclarent tout ce qu’ils font ? », demande-t-il, un peu interloqué, à Corinne Goetzmann. « Vous inversez les rôles !, riposte-t-elle en souriant. Ça n’est pas David Dufresne qui interviewe le tribunal mais le tribunal qui interroge David Dufresne... » Un peu piquée quand même, car l’auteur de Tarnac, Magasin Général, met les pieds dans le plat.
Depuis qu’il est arrivé à la barre, il y a plus d’une heure – pantalon noir, chemise blanche, cravate noire, lunettes, petit bouc châtain foncé –, il rompt le match que joue ce procès depuis dix jours : le ministère public défend le travail de la police. En face, la défense se bat pour démontrer que les enquêteurs ont fabriqué le dossier de #Tarnac.
David Dufresne, c’est la voix qui manquait à ce procès. Celle qui ne mâche pas ses mots et ne fait pas semblant. Il dit par exemple qu’il n’a jamais douté de la sincérité des prévenus et ne croit pas à la séparation des pouvoirs. Pour lui, le juge Thierry Fragnoli échangeait en permanence avec les services de la sous-direction antiterroriste, qui étaient en guerre avec la DCRI. L’époque était à la fusion des services de renseignements, à la fusion de la police et de la gendarmerie, à l’affaissement de la droite traditionnelle. L’affaire de Tarnac est arrivée dans ce contexte : il fallait justifier la « vente des services de renseignements », frapper fort pour effacer les retards de trains le week-end du 11 novembre 2008, brandir le « péril rouge » pour regonfler la droite. « Ils incarnaient le péril rouge », résume David Dufresne, en évoquant « eux », les prévenus. Qui boivent ses paroles assis derrière lui.
]]>« Une cascade de dysfonctionnements » : un journaliste fait parler les grands absents du procès Tarnac - Tarnac (19170) - La Montagne
▻https://www.lamontagne.fr/tarnac/justice/correze/2018/03/27/une-cascade-de-dysfonctionnements-un-journaliste-fait-parler-les-grands-a
L’ancien journaliste David Dufresne, qui a rencontré les principaux protagonistes de l’affaire Tarnac pour un livre, a décrit mardi les pressions politiques et la guerre des services de police qui ont pesé dans l’enquête sur les sabotages de lignes SNCF.
Pour son ouvrage « #Tarnac magasin général », David Dufresne a eu accès à plus de témoins clef du dossier que le tribunal ne pourra en entendre, ces derniers ayant invoqué le secret défense ou un emploi du temps chargé pour ne pas se déplacer à l’audience.
Parmi eux figurent des responsables du renseignement, dont l’ex-patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, l’ancien procureur de Paris Jean-Claude Marin ou encore Michel Delpuech, l’ex-directeur de cabinet de la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie et actuel préfet de police de Paris.
C’est donc par la voix de M. Dufresne que ces hautes personnalités ont fait irruption mardi dans la salle du tribunal correctionnel de Paris où huit membres de la communauté libertaire de Tarnac sont jugés notamment pour association de malfaiteurs et la dégradation d’une ligne SNCF.
]]>Le #procès en forme d’exutoire du groupe de #tarnac tire à sa fin
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/270318/le-proces-en-forme-d-exutoire-du-groupe-de-tarnac-tire-sa-fin
L’idéal de partage et de vie en commun à Tarnac ainsi que l’ouvrage L’Insurrection qui vient ont occupé les débats du tribunal correctionnel, ce lundi 26 mars. Tous les prévenus parlent enfin, mais ils se livrent peu.
#France #antiterrorisme #Burnel #Coupat #DCRI #Justice #renseignement #sabotage #SDAT #terrorisme #TGV
]]>#procès du groupe de #tarnac : trois policiers anonymes sous le feu des projecteurs
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230318/proces-du-groupe-de-tarnac-trois-policiers-anonymes-sous-le-feu-des-projec
Au septième jour du procès, trois policiers de la sous-direction antiterroriste ont témoigné cachés dans une autre salle, derrière une porte et la voix maquillée. Ils sont pourtant au cœur de l’affaire. Ce sont eux qui ont suivi le couple #Coupat-Lévy en banlieue parisienne, le jour où il est censé avoir commis un #sabotage.
#France #anarchie #antiterrorisme #Burnel #Caténaire #Comité_invisible #DCRI #Dhuisy #insurrection #Justice #Police #SDAT #SNCF #terrorisme #TGV
]]>#procès du groupe de #tarnac : la #Police antiterroriste sur la sellette
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/220318/proces-du-groupe-de-tarnac-la-police-antiterroriste-sur-la-sellette
Les policiers de la #SDAT ont défendu leur travail, cible de nombreuses critiques depuis dix ans, ce mercredi, au procès du « groupe de Tarnac ». Mais de graves anomalies subsistent.
#France #anarchie #antiterrorisme #Burnel #Caténaire #Comité_invisible #Coupat #DCRI #Dhuisy #insurrection #Justice #sabotage #SNCF #terrorisme #TGV
]]>Tarnac : justice de justice ou justice d’État ?, par Frédéric Lordon
▻https://blog.mondediplo.net/2018-03-12-Tarnac-justice-de-justice-ou-justice-d-Etat#partage
Depuis le début de l’affaire Tarnac, les pertes symboliques de l’État sont colossales, l’ensevelissement dans le ridicule visible de tous. Mais comme un joueur qui y retourne obstinément, dans l’espoir fou de se refaire, l’État refuse de quitter la table. Il est vrai qu’il est ici à demi-joueur et à demi-croupier : il a la main sur la roulette – de la justice. Dans l’océan de déraison de la raison d’État, c’est son dernier appui de rationalité : le rachat symbolique par un verdict de justice sur mesure.
]]>#procès du groupe de #tarnac : l’accusation est à la peine
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/210318/proces-du-groupe-de-tarnac-l-accusation-est-la-peine
À l’heure où Yildune Lévy était censée saboter une #Caténaire de #TGV en Seine-et-Marne, un retrait était effectué à Paris avec sa carte bancaire. Longtemps caché, cet élément parmi d’autres vient fragiliser la thèse des policiers et du parquet.
#France #anarchie #antiterrorisme #Burnel #Comité_invisible #Coupat #DCRI #Dhuisy #insurrection #Justice #Police #sabotage #SDAT #SNCF #terrorisme
]]>Procès de Tarnac : « Passez un bon week-end ».
►https://lundi.am/Proces-de-Tarnac
La tournure prise jusqu’ici par le procès tient sans doute pour une part à la personnalité de Madame le Président. Entre son insistance et ses étonnements pour le moins lourdingue sur le fait que des jeunes gens puissent vouloir faire l’amour dans une voiture, et, le vendredi matin, sa déclaration de « recadrage » comme on dit dans les institutions scolaires, au cours de laquelle elle a raconté (et s’est raconté) qu’elle avait laissé dans un premier temps les choses aller pour que « la colère compréhensible des prévenus » puisse s’exprimer, on a bien compris quel rôle elle s’attribuait, celui de la prof un peu coincée qui sait se montrer psychologue mais aussi reprendre sa classe en main avant de la remercier et de souhaiter « un bon week-end à tous ». Le rappel à l’ordre des journaux (et peut-être un coup de fil de supérieur) jouant ici le rôle de l’inspecteur d’académie qui lui signalerait qu’elle ne sait pas tenir ses élèves, a dû aussi avoir une influence. Peu importe le degré d’authenticité de cette comédie : l’essentiel est sans doute dans l’indication qu’elle a fournie au terme de son admonestation finale : « si vous voulez un procès de rupture, c’est votre droit ».
Le procès de rupture, qui consiste à se servir du tribunal comme tribune en ne se préoccupant nullement des conséquences punitives, a certes des vertus. Nos amis sont peut-être en train d’inventer autre chose : non pas l’affrontement direct, mais, grâce à une belle pugnacité et à une connaissance sans faille du dossier, la subversion, au fur et à mesure qu’il le déroule, du récit que le pouvoir judiciaire cherche à imposer. Non pas une rupture fracassante, mais une série de ruptures multiples qui lézardent et préparent l’effondrement général.
]]>Tarnac : “L’antiterrorisme est devenu un mode de gouvernance en France” - LesInrocks
▻https://www.lesinrocks.com/2018/03/18/actualite/medias-actualite/lantiterrorisme-est-devenu-un-mode-de-gouvernance-en-france-111059681
Vous avez défendu dans une précédente interview que l’affaire de #Tarnac c’est “l’antiterrorisme bras armé de la politique”. Pourriez-vous développer ce point ?
Étymologiquement, par “police” on entend gestion de la cité. Il y a plusieurs sortes de polices. Parmi lesquelles deux sont éminemment politiques : la police du maintien de l’ordre et celle de l’antiterrorisme. Deux polices que j’ai étudiées pendant des années. Précisons par ailleurs qu’il n’existe pas de définition universelle du terrorisme. A l’ONU, par exemple, il n’y en a pas. Parce que le terroriste de l’un est le résistant de l’autre. Alors évidemment, aujourd’hui en France, avec tous les attentats qui ont été perpétrés - à Nice, au Bataclan, à Charlie Hebdo, au magasin Hyper Cacher, à Toulouse -, c’est très délicat d’en discuter. Je reste bouleversé comme chacun par ces actes sans nom. Mais l’on se doit, tous, de raisonner. Or, dans le cadre de mon enquête sur l’affaire dite de Tarnac, tous les protagonistes de la machine antiterrorisme que j’ai rencontrés, police, justice, et autres, se situaient, fatalement, d’un point de vue politique. Dans cette affaire, on n’est pas dans le droit commun. Ce n’est pas un braquage qui est examiné, mais un mode de pensée. Un mode d’action. Des modes de vie. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’aujourd’hui l’antiterrorisme est devenu un mode de gouvernance en France. La vie politique et sociétale entière est axée sur l’antiterrorisme. Sarkozy, Valls, Collomb, même combat.
Dans “Tarnac, magasin général”, j’avais souligné comment les fonctionnaires de la #DCRI (La direction générale de la Sécurité intérieure) étaient en service commandé. Ils exécutaient les ordres. Les grands patrons du renseignement étaient obligés d’alimenter le ministère de photos, de documents, concernant des groupes présentés comme terroristes. La DCRI, fleuron de Sarkozy, était vendue par ce dernier comme un “FBI à la française”. On se focalisait notamment sur l’ultragauche. Un vieux fantasme de la droite classique. Dans son imaginaire, quand la gauche de gouvernement se trouve en état faiblesse - c’était le cas au début du quinquennat Sarkozy -, l’extrême gauche retrouve du succès.
]]>Groupe de #tarnac : un début de #procès chaotique
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/170318/groupe-de-tarnac-un-debut-de-proces-chaotique
Confuse, parsemée d’incidents, la première semaine de procès du « groupe de Tarnac » a servi de tribune à Julien #Coupat et Mathieu #Burnel. Mais la défense politique des huit prévenus ne garantit pas qu’ils seront entendus par le tribunal.
#France #anarchie #antiterrorisme #DCRI #Dhuisy #insurrection #Justice #sabotage #SDAT #Seine-et-Marne #SNCF #terrorisme #TGV
]]>#tarnac : un début de #procès chaotique
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/170318/tarnac-un-debut-de-proces-chaotique
Confuse, parsemée d’incidents, la première semaine de procès du « groupe de Tarnac » a servi de tribune à Julien #Coupat et Mathieu #Burnel. Mais la défense politique des huit prévenus ne garantit pas qu’ils seront entendus par le tribunal.
#France #anarchie #antiterrorisme #DCRI #Dhuisy #insurrection #Justice #sabotage #SDAT #Seine-et-Marne #SNCF #terrorisme #TGV
]]>Procès Tarnac : « Le tribunal perd pied… »
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/16/proces-tarnac-le-tribunal-perd-pied_5271722_1653578.html
« Il va falloir vous adapter »
Difficile de dire si l’attitude de Me Jérémie Assous et Julien Coupat, provocateurs par nature, relève d’une stratégie de guerre totale à l’accusation et d’occupation du terrain décidée à l’avance, ou si ce n’est que le cours des débats qui les incite à s’exprimer spontanément. De fait, les deux hommes se lancent fréquemment dans des explications à rallonge sur des points d’un dossier complexe qu’ils maîtrisent parfaitement, et dont ils ont décidé de souligner la moindre faille. Ils donnent parfois l’impression de vouloir aller plus vite que la musique. « Le tribunal perd pied, doit convenir la présidente. Vous faites référence à des éléments que je n’ai pas encore évoqués, c’est dans la suite de mon rapport, mais vous ne me laissez pas le lire. »
En fin de journée, alors qu’il s’exprime sur une revendication du sabotage venue d’Allemagne au lendemain des faits – piste étonnamment peu exploitée par les enquêteurs à l’époque – et qu’il semble parti pour un long monologue, la présidente interrompt Julien Coupat. « La défense prend la main sur la présentation du dossier et ne me laisse pas le temps de présenter les éléments. Il est 20 heures, je n’ai pas lu la moitié du rapport que je devais lire. On ne va pas pouvoir aller au bout dans ces conditions. Il va falloir vous adapter si vous voulez que ce procès se fasse, il faut peut-être réfléchir à une autre manière de faire passer les messages. On peut être percutant sans monopoliser la parole. »
Au bout de trois jours, le programme doit déjà être revu. Les audiences, uniquement prévues l’après-midi, pourraient également se tenir tous les matins, ainsi que le lundi, jour de repos en théorie. Et dire que dans un tout premier temps, ce procès, qui doit s’achever le 30 mars, avait été prévu pour s’étaler sur six demi-journées à peine…
]]>Tarnac : “La politisation intense de la jeunesse fait peur aux gouvernants” - France 3 Nouvelle-Aquitaine
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/tarnac-politisation-intense-jeunesse-fait-peur-aux-gouv
En marge du procès de l’affaire #Tarnac qui se tient au tribunal correctionnel à Paris entre le 13 et le 30 mars 2018, deux prévenus, Mathieu Burnel et Benjamin Rosoux évoquent avec nous le regard qu’ils portent sur la perception et la répression de l’activisme aujourd’hui.
Dans l’affaire Tarnac, Mathieu Burnel et Benjamin Rosoux sont poursuivis pour « refus de se soumettre à un prélèvement biologique ». Ils comparaissent, depuis le 13 mars 2018, devant la XIVe chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris avec 6 autres prévenus dont Julien Coupat, accusé notamment du sabotage d’une ligne SNCF en 2008. Tarnac, un village de Corrèze qui a donné son nom à ce groupe d’activistes et de militants qui a traversé 10 années de procédures avant ce procès. Mathieu Burnel et Benjamin Rosoux portent un regard, leur regard, sur le militantisme d’aujourd’hui, avec le recul de leur expérience.
En 10 ans, la répression s’est accentuée
Pour Mathieu Burnel, aujourd’hui, la politisation rapide et intense de la jeunesse peut faire peur aux gouvernants. Concernant le groupe de Tarnac, il rappelle que l’accusation de terrorisme a été abandonnée, mais conteste que le fait que l’affaire de Tarnac se soit dégonflée". Il estime que depuis 10 ans, depuis leur arrestation, « des militants, des activistes, de simples manifestants » sont de plus en plus nombreux à être « inquiétés ». Pour lui, « les techniques de répression se sont accrues. » Aujourd’hui, le procès est fatigant mais il pense que leur défense est entendue.
]]>Tarnac : La nuit de l’invraisemblable filature - LesJours
▻https://lesjours.fr/obsessions/proces-tarnac/ep4-quatrieme-jour
La discussion s’éternise. Pour maintenir sa position de fermeté, la présidente tient à terminer le programme alors qu’il est plus de 22 heures. Il reste au moins deux heures de débats. Une suspension et une conversation qu’on imagine mouvementée avec toutes les parties la font changer d’avis. Corinne Goetzmann revient dépitée dans la salle. Consciente qu’Yildune Lévy est « fatiguée » et Julien Coupat « énervé », la présidente accepte de s’arrêter là pour ce soir et de rajouter une demi-journée d’audience au calendrier, mardi matin. « J’ai dit à maître Assous que ses interventions perturbaient le rapport. Si une partie de la défense souhaite un procès de rupture, c’est possible. » Dans un malaise général sur la tournure que prend le procès, chacun est allé se reposer pour le week-end. Ça ne peut pas faire de mal.
]]>En mars à Tarnac | Deux week-ends de rencontres au Magasin Général de Tarnac pendant le procès de « l’affaire »
▻https://tarnac2018.noblogs.org/en-mars-a-tarnac
Pendant ces trois semaines de procès, on verra se déplier longuement, une fois encore, tout le storytelling policier, médiatique et judiciaire qui a pour l’instant mené où l’on sait.
Sur #Tarnac, nous sommes quelques-uns à nous être dit qu’il serait bon de donner de la voix, comme un modeste contre-feu à cette machinerie, à des récits plus ancrés dans notre réalité. On partira donc, pour la blague ou pour le geste, de certains des actes qui sont reprochés aux prévenus… mais pour mieux les replacer dans leur contexte réel.
Une des prévenues a été soupçonnée de passer un message codé en téléphonant à ses camarades pour leur dire que « la choucroute est prête » ? Eh bien, on partagera au moins une fois une choucroute à la cantine !❞
]]>Procès Tarnac : « L’amour dans une voiture quand on est suivi par des policiers »
▻https://www.nouvelobs.com/justice/20180316.OBS3758/proces-tarnac-l-amour-dans-une-voiture-quand-on-est-suivi-par-des-policie
Entre-temps, dans ces auditions souvent très techniques - ah, cette longue exploration des routes départementales de la Seine-et-Marne ! - il était enfin passé un souffle, une émotion dans une Chambre des Criées toujours pleine à craquer. Certes, Yldune Lévy a tenu un discours qui a pu paraître décousu, elle a refusé de répondre aux questions du procureur, mais pour la première fois, on a enfin vu une personne parler avec son cœur dans un procès qui en manque singulièrement. Pudique quand il a fallu s’expliquer sur sa relation avec Julien Coupat ; émue quand elle a parlé du choc de leur arrestation, le 11 novembre 2008, et des jours qui ont suivi, quand « on était présenté comme des jeunes hérétiques qu’on devait envoyer au bûcher » ; attachante quand elle a décrit sa réaction après ce fameux « câlin » dans la Mercédès de Coupat : « On s’est regardé et on a éclaté de rire. Et là on s’est dit, ce week-end, c’est vraiment trop la loose ! ». Et bouleversante, disons-le, quand au bord des larmes, elle a raconté d’un trait cette scène stupéfiante :
""J’étais assise dans un coin de ma cellule, et il y a un gros molosse qui arrive droit sur moi et qui me dit : « Alors, elle est pas assez grosse, la bite de Julien Coupat ? Tu veux en voir une autre, salope de juive ? » "
Elle avait les joues rouges, tremblait légèrement. Elle ne cherchait pas à donner une image mais simplement à rester debout. Un temps très court, on n’a plus rien entendu, ni les bavardages du public, ni les rires potaches des accusés.
]]>L’affaire Tarnac
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-du-jeudi-15-mars-2018
Le Comité invisible, dix ans de subversion
Dans Le Monde, Nicolas Truong observe une évolution à l’égard du « ton péremptoire » et du « style comminatoire » hérités des situationnistes et de Guy Debord. « Voir la gueule de ceux qui sont quelqu’un dans cette société peut aider à comprendre la joie de n’y être personne », écrivaient-ils encore récemment pour justifier une forme militante de clandestinité. Aujourd’hui le collectif s’affiche pour organiser des débats, comme le 27 janvier autour du thème « Tout le monde déteste le travail », ou encore le 8 mars à Montreuil, où Julien Coupat a exprimé sa volonté de « ne pas s’enfermer dans un ghetto radical ». Ce soir-là, Frédéric Lordon ou l’écrivain Serge Quadruppani étaient présents. Le quotidien consacre sa double page Débats & analyses aux dix ans de subversion du Comité invisible, soulignant son indéniable empreinte. Un collectif d’intellectuels, d’écrivains et d’artistes signe une tribune de soutien aux « inculpés de Tarnac », parmi lesquels Giorgio Agamben, Olivier Cadiot ou Rony Brauman, Eric Fassin, Marielle Macé ou Jean-Luc Nancy… Ils dénoncent une justice « d’exception » qui incrimine les intentions et contamine le droit commun. Selon eux, les services de renseignement ont désormais les coudées franches et fonctionnent sous le régime de l’état d’urgence comme une « police politique ».
]]>Procès de Tarnac – Jour 4 par Ingrid Merckx | Politis
▻http://www.politis.fr/articles/2018/03/proces-de-tarnac-jour-4-38531
orinne Goetzmann a-t-elle été recadrée elle-même ? Lui a-t-on renvoyé de mauvais échos du déroulement de ce procès de #Tarnac qui se tient au palais de justice, à Paris, depuis le 13 mars ? Ou bien a-t-elle eu le sentiment qu’on avait profité de son indulgence ? Toujours est-il que la présidente du tribunal démarre ce quatrième jour d’audience par une mise au point assez ferme.
« Les débats ont été assez atypiques », commence-t-elle avant d’embrayer sur la raison d’être d’un procès pénal : l’existence d’un débat contradictoire. « Le tribunal a choisi de laisser un certaine colère s’exprimer… », mais cela ne doit pas se faire au détriment de certains usages, explique-t-elle en substance. En tête de ces « usages » : écouter les parties adverses et ne pas confondre le temps des discussions et le temps des plaidoiries.
Adresse spéciale à Jérémie Assous, avocat de sept des prévenus dont Julien Coupat, qui tient clairement et brillamment le crachoir depuis quatre jour ? Ou à Julien Coupat et Mathieu Burnel, qui n’hésitent pas à jouer les mauvais garnements en interrompant les débats de manière intempestive tout en faisant un peu comme s’ils étaient chez eux… « C’est un procès sérieux, les peines encourues sont de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende… Il y a des enjeux humains à ce procès… », enfonce Corinne Goetzmann, visiblement décidée à grever l’ambiance faussement détendue des premiers jours.
« Merci, Madame la présidente, pour le rappel de ces règles… que nous connaissons », grince Jérémie Assous. Vous évoquez le contradictoire, mais l’ensemble de cette affaire a été instruite à charge depuis le début. Les magistrats instructeurs n’ont fait que couvrir les agissements des policiers et justifier la véracité du PV 104 [sur la base duquel Julien Coupat a été incarcéré, ndlr]. La contradiction, cela fait dix ans qu’on l’attend ! », s’exclame-t-il pour justifier ce qui aurait pu apparaître comme des débordements. Sans compter que de contradictions, il ne peut y avoir complètement, ne manque pas de rappeler l’avocat.
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