• Satire-Partei in Berlin-Kreuzberg : „Politiker oder Satiriker, Sie müssen sich entscheiden !“
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/bezirke/satire-partei-in-berlin-kreuzberg-politiker-oder-satiriker-die-mussen-s

    Qusnd les comiques se mêlent à la politique : les membrs du parti Die Partei font voter une résolution qui exige l’application de Taser sur tous les politiciens qui votent pour l’introduction du pistolet à flèchettes électriques. Résultat unanime : les politiciens qui sont pour l’introduction de l’arme votent contre la résolution. Seulement les élu de Die Partei votent en faveur de la mesure.

    2.2.2024 von Robert Klages - „Sind Sie hier Satiriker oder Politiker? Sie müssen sich entscheiden“, sagte Sebastian Forck von der SPD-Fraktion zu Beginn der Bezirksverordnetenversammlung (BVV) Friedrichshain-Kreuzberg in einer „persönlichen Erklärung“.

    Forck monierte eine Resolution der Satire-Partei „Die Partei“ mit dem Titel „CDU und SPD tasern“. Darin wird die BVV aufgefordert, das neue Polizeigesetz als „unsachlich, inhuman und unwirksam“ abzulehnen.

    Der Innenausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses hatte bereits letztes Jahr das sogenannte „Allgemeine Sicherheits- und Ordnungsgesetz“ beschlossen. Es regelt den Einsatz von Elektroschock-Pistolen, besser bekannt als „Taser“. Diese sind schon seit mehreren Jahren bei der Polizei im Testgebrauch, SPD-Innensenatorin Iris Spranger will sie nun in großer Zahl anschaffen.

    Die Satire-Partei fordert in der Resolution „Taser für alle“. Oder: „Ersatzweise ist der Tasereinsatz nur gegen Personen zu erlauben, die – wie SPD- und CDU-Anhänger – dem Einsatz zugestimmt haben.“

    Der SPD gefällt das gar nicht. Die Fraktion verließ während der Resolution die Sitzung. Die Resolution sei ein Aufruf zum Angriff auf Politiker:innen demokratischer Fraktionen, so Forck.

    „Wir sind hier übrigens gewählte Politiker:innen wie Sie alle“, antwortete Torben Denecke von der Satire-Partei. Nach seinem Vortrag über Taser gab es kurze Tumulte im Saal. Dann wurde abgestimmt und die Resolution mit 37 Nein-Stimmen abgelehnt. Lediglich die drei Verordneten der Satire-Partei stimmten dafür.

    #Allemagne #Berlin #Kreuzberg #politique #violence_policière #taser #parodie #wtf

  • 3 janvier 2024 : la police exécute à coup de Taser un jeune homme agité
    https://ricochets.cc/3-janvier-2024-la-police-execute-a-coup-de-Taser-un-jeune-homme-agite-dang

    2024 à peine commencée, et déjà la police commet un horrible assassinat à Montfermeil. Les milices lourdement armées de ce régime autoritaire en cours de fascisation sont toujours aussi dangereuses. Leurs armes à létalité aléatoire (ditent "non létales") tuent régulièrement, d’autant que leur usage augmente. Leur sinistre « police du futur » prévoit la mise sur le marché d’autres armes dite « non létales », pour toujours plus de répression. En France en 2024 l’agitation, l’agressivité et (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://mathieurigouste.net/La-police-du-futur

    • À Montfermeil, une communauté en deuil après la mort de Kilyan qui a reçu une douzaine de coups de taser
      https://www.bondyblog.fr/societe/a-montfermeil-une-communaute-en-deuil-apres-la-mort-de-kilyan-qui-a-recu-u

      Vendredi dernier, ce jeune homme de 30 ans est décédé après avoir reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la #police. Dans sa ville, le choc et l’incompréhension dominent. Un rassemblement a eu lieu en sa mémoire. Reportage.

      À Montfermeil, samedi 7 janvier, l’heure est au recueillement après la mort de Kilyan. Ce jeune homme de 30 ans, originaire de Martinique, est décédé suite à une interpellation policière dans la nuit de mercredi à jeudi. Pas moins de douze coups de #taser lui ont été administrés par les fonctionnaires de police.

      Dans la résidence de la cité Lucien Noël, la communauté locale s’est rassemblée autour d’un repas organisé par les proches du défunt. Malgré la nuit froide et pluvieuse, les habitants sont au rendez-vous. Une cagnotte a été mise en place pour épauler la famille.

      #violences_policières

    • « Non seulement ils ont enlevé mon frère, mon collègue, mon ami, mais en plus, ils ont menti sur moi, je n’ai jamais appelé la police », assure Michel, le gérant du Citymarket. Et continue de préciser que la police est intervenue dans la réserve de son commerce, hors de portée des caméras, puis, qu’à la suite de l’incident, « ils ont tout nettoyé, les projectiles, les caméras… Plus rien n’était là ». Ce dernier a décidé de fermer son commerce, le temps du deuil.

  • La police abandonne officiellement la clé d’étranglement, remplacée par trois nouvelles techniques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/30/la-police-abandonne-officiellement-la-cle-d-etranglement-remplacee-par-trois


    Des policiers de la brigade de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) lors de la manifestation contre la loi « sécurité globale », à Paris, le 12 décembre 2020. MARTIN BUREAU / AFP

    Un courrier du chef de la police nationale décrit trois méthodes d’arrestation qui devront se substituer à cette pratique controversée.

    [...]

    Peu de solutions de rechange trouvent grâce [aux yeux des flics]. Les clés de bras ? « Pour en faire des très propres, il faut avoir un niveau de dingue, [lâcher son flingue et] s’entraîner plusieurs heures par semaine » , explique à l’AFP Nicolas (le prénom a été modifié), d’une #BAC (brigade anticriminalité) de région parisienne.

    #police #taser #lacrymo

  • 27 coups de taser en 10 minutes : "J’ai cru que j’allais mourir" : trois policiers mis en examen pour violences sur un jeune de 19 ans près d’Argenteuil
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/info-franceinfo-j-ai-cru-que-j-allais-mourir-trois-policiers-mis-en-exa


    La rue du Clos Garnier, à Cormeilles-en-Parisis (Val d’Oise). (GOOGLE STREET VIEW)

    Les faits remontent au 29 janvier dernier à Cormeilles-en-Parisis, près d’Argenteuil (Val-d’Oise). À l’origine de ces violences : une photo de policier déguisé en strip-teaseuse, retrouvée dans le téléphone du jeune homme.

    Ce 29 janvier, vers 15 heures, Jonathan*,19 ans, traîne avec des amis dans le hall d’un immeuble de la rue du Clos Garnier, à Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise). Une équipe de cinq policiers se dirige vers eux pour les contrôler. Jonathan tente de prendre la fuite mais les forces de l’ordre le rattrapent et découvrent dans son téléphone une photo d’un policier de la #BAC, la brigade anti-criminalité d’Argenteuil, qui circulait à l’époque sur les réseaux sociaux. On y voit le fonctionnaire de police habillé en short en cuir, bas résille, et maquillé.

    "Tout est parti de cette photo" , analyse aujourd’hui le jeune homme. À partir de là, il va subir un déchaînement de violence de la part de trois policiers du groupe. "J’ai déjà pris des claques par des policiers mais là c’était autre chose , témoigne Jonathan. C’était des coups de taser, des coups de poings, pendant 40 minutes j’ai vraiment cru que j’allais mourir. Je leur ai dit d’arrêter mais ils nr se sont pas arrêtés (...) Je tremblais et je tombais."

    « C’était trois policiers, un qui me mettait des coups de taser, et deux qui venaient de temps en temps pour me mettre des coups de coude ou des coups de pieds dans les jambes. »

    "J’ai vu de la colère et de la haine dans les yeux des policiers, raconte le jeune homme. Ils ont aussi traité ma mère de chienne, ils ont dit qu’ils allaient attraper ma copine et qu’ils voulaient la violer. Ils m’ont dit aussi qu’en arrivant au commissariat, je pouvais me faire violer aussi" , poursuit Jonathan. Le jeune homme affirme aussi que l’un des policiers a versé sur ses blessures du gel hydroalcoolique et du doliprane en poudre en lui disant "que ça allait [le] soigner."

    "C’est notre parole contre la vôtre"

    Après "40 minutes de violences", Jonathan parvient à repartir en boitant, porté par deux de ses amis. Les caméras de vidéo-surveillance, présentes uniquement à l’extérieur du bâtiment, en témoignent. Le jeune homme prévient alors sa mère, qui le voit arriver "la bouche en sang à la maison". Elle l’amène au commissariat et croise alors les policiers en question :"Ils nous ont pris à partie, raconte Nathalie, ils nous ont dit : ’Qu’est ce que vous venez faire là’, ils étaient arrogants. Ils nous ont dit : ’De toute façon c’est notre parole contre la votre’."

    La mère de Jonathan décide également de faire ausculter son fils par le médecin de famille. Il indique que le jeune homme souffre d’un hématome à l’oreille, d’une ecchymose à l’oeil droit, d’hématomes sur les joues et sur la jambe. Le médecin de l’unité médico-judiciaire qui avait examiné le jeune homme pendant la garde à vue avait pourtant mentionné zéro jour d’ITT (incapacité temporaire de travail), évoquant seulement "des lésions superficielles sans retentissement fonctionnel".
    Nathalie et son fils réussissent finalement, après plusieurs heures d’attente, à déposer plainte. Une enquête est ouverte, mais les fonctionnaires nient en bloc.

    27 coups de taser en 10 minutes

    Deux éléments vont cependant mettre à mal la version des policiers. Il y a d’abord l’analyse du #taser utilisé par le chef de la brigade. Selon l’expertise, que franceinfo a pu consulter, l’arme a été mise en marche 27 fois en dix minutes au moment du contrôle, dont une fois pendant plus de 5 secondes "ce qui correspond à un cycle complet de neutralisation dévolu à une efficacité maximale du pistolet", indique l’expert même si "aucun élément ne permet d’affirmer que le déclenchement [était] associé à une neutralisation par contact" à ce moment-là. (...)

    #police #violences_policières

  • Val-d’Oise : un trentenaire mortellement blessé par un tir de taser lors de son expulsion locative - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/val-doise-un-trentenaire-mortellement-blesse-par-un-tir-de-taser-lors-de-

    Un homme âgé de 34 ans est mort, ce mercredi matin, après avoir reçu un tir de taser, à Pierrelaye (Val-d’Oise). Le trentenaire faisait l’objet d’une expulsion locative qui a dégénéré, selon plusieurs sources policières. Il était 9h50 lorsque les policiers qui escortaient un huissier se sont rendus au domicile de ce locataire de la rue Léon Pelouse, à Pierrelaye pour procéder à son expulsion.

    L’homme, qui semblait dans un premier temps être endormi, se serait brusquement levé avec un couteau. Il aurait tenté de s’en prendre à eux. L’un des fonctionnaires a alors riposté en utilisant son arme de service mais ne l’a pas blessé. Le second a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique (taser). Selon nos informations, c’est ce tir qui aurait touché la victime au niveau du thorax. Cette dernière s’est écroulée au sol, inconsciente.

    Le locataire, qui vivait seul, a fait un arrêt cardiorespiratoire, malgré l’intervention du Samu, qui lui a prodigué un massage cardiaque. Le décès a été constaté sur place une trentaine de minutes plus tard.

    L’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie sur demande du parquet de Pontoise.

    #logement #expulsion #police #taser

    • PIERRELAYE : UN HOMME EST MORT, ARRÊTEZ LES EXPULSIONS !
      https://www.droitaulogement.org/2021/06/pierrelaye-un-homme-est-mort-arretez-les-expulsions

      La mort d’un locataire à Pierrelaye dans le Val d’Oise (95), tué d’un coup de “taser” au cours de son expulsion ce matin vient nous rappeler que l’expulsion locative est un acte violent, pouvant donner lieu à des actes de désespoir.

      Aujourd’hui un homme en est mort, ce n’est pas la première fois :
      – un père de famille à Chambéry en juillet 2019, décède d’un arrêt cardiaque aux mains de la police lors de son expulsion
      – Un locataire à la Rochelle en octobre 2014 se donne la mort ayant appris qu’il devait être expulsé …
      – Un père de famille, locataire au Kremlin-Bicêtre, s’immole devant la sous préfecture de l’Haye -les -Roses en juillet 2014,
      – Sans compter tous les locataires expulsés, abandonnés sur le trottoir et morts de la rue après des années de déchéance et de désespérance…

      Nous demandons une enquête objective sur les circonstances de la mort de ce locataire et sommes prêts à appuyer ses proches.

      2021, une année terrible s’annonce en matière d’expulsions :
      En 2019, 763 expulsions forcées (avec CFP, concours de la force publique) ont été menées par la police dans ce département, la plupart sans relogement ni hébergement, ce qui a représenté 4,6% des expulsions en France où 16 700 expulsions forcées ont été menées. Le Val d’Oise est le 3e département d’Ile de France en nombre d’expulsions et sans doute dans les 5 premiers en France.

      2021 et surtout cet été s’annonce terrible avec 30 000 expulsions annoncées par le Gouvernement sur toute la France, ce qui représenterait 1 380 expulsions dans le Val d’Oise (4,6% des expulsions …). Il faut arrêter le massacre !

      L’aggravation de la crise du logement, produite par la hausse des prix immobiliers, fonciers et locatifs, par la baisse des APL, par la crise sanitaire a paupérisé de nombreux locataires.
      La circulaire d’instruction Wargon/Schiappa de fin avril demandant aux Préfets de mettre en place des solutions d’hébergement ou de relogement ne sont pour l’instant que des paroles en l’air.

      Après ce drame, il faut agir concrètement :
      – Arrêt des expulsions sans relogement
      – Effacement des dettes de loyers pour cause de précarité
      – Relèvement des APL et baisse des loyers
      – Mise en œuvre du droit à un logement décent, abordable, stable et accessible pour tou.te.s
      – Interdiction des tasers

      UN TOIT C’EST UN DROIT !

      PROCHAINS RV : RASSEMBLEMENT DEVANT LA PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS, CONTRE LES EXPULSIONS SANS RELOGEMENT, JEUDI 24 JUIN À PARTIR DE 14H – MÉTRO CITÉ

  • Annual Torture Report 2020

    Torture and pushbacks – an in depth analysis of practices in Greece and Croatia, and states participating in violent chain-pushbacks

    This special report analyses data from 286 first hand testimonies of violent pushbacks carried out by authorities in the Balkans, looking at the way practices of torture have become an established part of contemporary border policing. The report examines six typologies of violence and torture that have been identified during pushbacks from Croatia and Greece, and also during chain-pushbacks initiated by North Macedonia, Slovenia and Italy. Across the report, 30 victim testimonies of torture and inhuman treatment are presented which is further supplemented by a comprehensive legal analysis and overview of the States response to these allegations.

    The violations profiled include:

    - Excessive and disproportionate force
    - Electric discharge weapons
    - Forced undressing
    - Threats or violence with a firearm
    - Inhuman treatment inside a police vehicle
    - Inhuman treatment inside a detention facility

    –-

    Key Findings from Croatia:

    – In 2020, BVMN collected 124 pushback testimonies from Croatia, exposing the treatment of 1827 people
    - 87% of pushbacks carried out by Croatia authorities contained one or more forms of violence and abuse that we assert amounts to torture or inhuman treatment
    - Violent attacks by police officers against people-on-the-move lasting up to six hours
    - Unmuzzled police dogs being encouraged by officers to attack people who have been detained.
    - Food being rubbed into the open wounds of pushback victims
    - Forcing people naked, setting fire to their clothes and then pushing them back across borders in a complete state of undress

    Key Findings from Greece:

    – 89% of pushbacks carried out by Greek authorities contained one or more forms of violence and abuse that we assert amounts to torture or inhuman treatment
    - 52% of pushback groups subjected to torture or inhuman treatment by Greek authorities contained children and minors
    - Groups of up to 80 men, women and children all being forcibly stripped naked and detained within one room
    - People being detained and transported in freezer trucks
    - Brutal attacks by groups of Greek officers including incidents where they pin down and cut open the hands of people on the move or tied them to the bars of their detention cells and beat them.
    - Multiple cases where Greek officers beat and then threw people into the Evros with many incidents leading to people going missing, presumingly having drowned and died.

    https://www.borderviolence.eu/annual-torture-report-2020
    #rapport #2020 #Border_Violence_Monitoring-Network #BVMN
    #asile #migrations #réfugiés #Balkans #route_des_Balkans #frontières #push-backs #refoulements #traitements_inhumains_et_dégradants #détention #centres_de_détention #armes #déshabillage_forcé #armes_à_feu #Croatie #Grèce #Evros #refoulements_en_chaîne #taser

    ping @isskein

  • Le marché des caméras-piétons attire les lobbyistes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141220/le-marche-des-cameras-pietons-attire-les-lobbyistes?userid=3ebc3514-5f74-4

    Alors que le ministère de l’intérieur a publié mi-novembre un appel d’offres pour 30 000 caméras-piétons, les gros bras du secteur, à l’image d’Axon ou Axis Communication, tentent de se positionner sur ce marché à 15 millions d’euros. Un dispositif prévu par la très contestée loi sécurité globale.

    un côté, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale. De l’autre, Patrick Stefanini, ancien préfet, un temps directeur de campagne de François Fillon, aujourd’hui lobbyiste pour le cabinet Lysios Public Affairs. Au menu de cette rencontre qui s’est tenue en mai 2020 : les intérêts d’Axon, entreprise américaine derrière la marque Taser, aujourd’hui l’un des leaders mondiaux des caméras-piétons. Le pistolet à impulsion électrique est évoqué durant l’entretien, « ainsi que sa complémentarité avec les caméras-piétons », détaille Patrick Stefanini. Fin octobre, le lobbyiste remet le couvert, cette fois-ci avec le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, Pierre de Bousquet de Florian.

    Interrogé par mail, le ministère de l’intérieur assume ce jeu d’influence.

    « Les contacts entre le monde industriel et commercial et la sphère publique sont naturels. Dans le cadre du parangonnage, ces relations permettent aux services de connaître les nouveautés et performances des matériels ou services disponibles sur le marché », a réagi Beauvau, qui a par contre refusé de commenter les rencontres de Patrick Stefanini avec Pierre de Bousquet de Florian et Frédéric Veaux.

    Alors que « le marché de caméras-piétons explose dans le monde » (selon la directrice France d’Axon), la société américaine lorgne le marché hexagonal. Déjà, ses body cams fournissent les agents de la RATP et de Keolis. L’entreprise lance depuis plusieurs mois une intense campagne de lobbying, dont les rencontres avec Frédéric Veaux et Pierre de Bousquet de Florian ne sont qu’un chapitre. L’objectif : convaincre les forces de police et le ministère de l’intérieur d’investir dans les caméras-piétons. Une opération qui a probablement joué sur la publication, le 16 novembre 2020, d’un appel d’offres à 15 millions d’euros émis par la Place Beauvau, en vue de l’acquisition de 30 000 caméras-piétons d’ici à juin 2021, destinées à équiper les forces de l’ordre.

    Le marché public anticipe l’adoption de la loi sécurité globale, dont l’article 21 prévoit la généralisation de l’usage des caméras-piétons par les forces de l’ordre. La proposition de loi, qui a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale fin novembre, mais doit encore passer devant le Sénat en janvier, est aujourd’hui contestée par l’ensemble des syndicats de journalistes et de nombreuses associations de défense des droits humains.

    À quoi serviront les images filmées par les policiers ? Comment s’assurer que les caméras-piétons servent autant à protéger les forces de l’ordre que les citoyens confrontés à des pratiques policières violentes ? L’usage des caméras-piétons soulève de nombreuses interrogations, notamment en matière de données personnelles.

    Consultée par le ministère de l’intérieur en 2018, à la suite de la parution d’un décret autorisant l’usage de ces caméras par les policiers municipaux, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) insistait sur la nécessité d’établir une doctrine d’emploi, « afin d’éviter certaines pratiques susceptibles de conduire une collecte disproportionnée de données à caractère personnelles ».

    À travers la généralisation de ces caméras, la majorité poursuit l’une des ambitions de la loi sécurité globale : la constitution d’un « continuum de sécurité », englobant policiers nationaux, municipaux, agents de sécurité privée et gardes champêtres et la mise en place d’outils permettant aux forces de l’ordre de mener la guerre des images.

    Axon pourrait en être le premier fournisseur. Le nouveau marché a en tout cas pour elle un parfum de revanche. En 2018, le géant chinois de la vidéosurveillance HikVision, via son importateur français Allwan Security, avait en effet remporté, au nez et à la barbe de l’entreprise américaine, un précédent marché public du ministère de l’intérieur (2,4 millions d’euros sur quatre ans). Depuis, 10 600 caméras ont ainsi été acquises : 10 480 au profit de la police, 120 au profit de la gendarmerie.

    Quelques mois plus tard, Axon sollicite le cabinet Lysios Public Affairs, fondé par un ancien responsable des questions industrielles et d’environnement au secrétariat général des affaires européennes, Jean-Luc Archambault. Comme l’a révélé la Lettre A, le cabinet pousse d’abord, au nom d’Axon, pour un amendement permettant d’équiper contrôleurs et chauffeurs des transports urbains en caméras-piétons dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités. L’amendement sera adopté lors du passage de la loi au Sénat en 2019.

    Lysios est également mandaté pour influencer des membres du cabinet du ministre de l’intérieur, des députés et sénateurs, des collaborateurs parlementaires et même des agents des services des assemblées parlementaires. L’objectif ? « Préparer la rédaction d’un nouvel appel d’offres sur les caméras-piétons pour les forces de l’ordre », mentionne le cabinet dans ses déclarations à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui tient un registre des lobbyistes. Au cours de l’année 2018, Lysios dépense entre 1,5 et 1,75 million d’euros pour représenter les intérêts de ses clients. Au rang desquels figurent Axon, mais aussi des multinationales comme Nokia, Suez ou Pfizer.

    Pour se démarquer, Axon n’hésite pas à critiquer son concurrent asiatique HikVision, dont le matériel choisi en 2018 par le ministère de l’intérieur a depuis été rangé au placard par les forces de l’ordre, après de multiples dysfonctionnements. « La qualité d’images n’était pas bonne quand la météo se dégradait, la sécurisation des données n’était pas optimale et l’autonomie de la caméra avait été testée en condition optimale : elle ne tenait que quatre heures maximum lors des opérations », liste le député Jean-Michel Mis (LREM), qui a notamment été membre de 2018 à janvier 2020 d’un groupe d’études sur la sécurité présidé par Jean-Michel Fauvergue. Contacté par Mediapart, HikVision a refusé de commenter.

    Axon mobilise ensuite le carnet d’adresses de Patrick Stefanini. L’ancien préfet multiplie les entretiens pour pointer les limites du matériel concurrent et pousser un nouvel appel d’offres. Selon la Lettre A, en septembre, Patrick Stefanini aurait participé, au côté de la directrice France d’Axon, « au neuvième congrès de l’UNSA [Police] pour faire valoir les arguments de la firme. Le syndicat policier avait été le premier à pointer les défauts des 10 000 caméras du rival d’Axon, HikVision, déployées dans les commissariats depuis 2017 ».

    Interrogé par Mediapart, Patrick Stefanini dément avoir accompagné Cathy Robin à cette réunion. « Elle y est allée seule, a pu faire une présentation du Taser et des caméras-piétons et il me semble même qu’elle a pu échanger quelques mots avec le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin », confie l’ancien préfet.

    Le 2 juillet 2020, nouvelle opération de communication, cette fois dans les locaux de GK Professionnal. L’entreprise, l’un des plus importants fournisseurs d’équipements pour les forces de l’ordre en France, distribue entre autres le matériel d’Axon.

    Lunettes redressées sur le sommet du crâne, chemise frappée du logo d’Axon sur les épaules, un instructeur commence sa démonstration. Entre ses mains, le Taser, fleuron d’Axon, longtemps connu comme « Taser International ». La directrice France de l’entreprise présente le matériel, épaulée par un ancien membre du RAID, le médiatique Bruno Pomart. L’audience, attentive, est constituée de parlementaires. Parmi eux : une majorité d’élus LREM, dont le député Jean-Michel Fauvergue, rapporteur de la loi « sécurité globale » votée par l’Assemblée nationale fin novembre, et qui prévoit notamment de généraliser les caméras-piétons

    « La présentation était centrée sur le Taser mais il y a eu une parenthèse sur leur utilisation en complément des caméras-piétons », se souvient le député de la Loire Jean-Michel Mis (LREM), présent ce jour-là. La complémentarité entre son pistolet à impulsion électrique et sa caméra-piéton, Axon en fait l’un de ses arguments phares. Comme si doter les forces de l’ordre françaises de caméras-piétons était une suite logique de l’acquisition de Taser.

    Axon s’échine pour s’octroyer le marché, mais un critère pourrait lui mettre des bâtons dans les roues : elle n’est pas française. « Il y a un enjeu de souveraineté nationale. Faut-il octroyer à des entreprises américaine, asiatique ou russe un appel d’offres qui intègre du traitement de données personnelles ?, pointe Dominique Legrand, président de l’Association nationale de vidéoprotection, principal lobby du secteur. Personnellement, je souhaiterais que le gouvernement soit cohérent avec le plan de relance et choisisse a minima un partenaire européen. »

    Un plomb dans l’aile d’Axon, une épine de plus dans le pied de HikVision qui, malgré les déboires du premier appel d’offres, entend candidater en proposant un produit amélioré. Autre difficulté : en juillet, l’entreprise a dû admettre que ses technologies avaient été utilisées par le régime chinois pour surveiller les Ouïghours.

    De son côté, une entreprise suédoise espère se démarquer en jouant sur cette carte de la souveraineté européenne : Axis communication, filiale de Canon spécialisée dans la vidéosurveillance et débarquée sur le marché de la caméra-piéton en mars dernier. « Travailler dans la sûreté et dans la sécurité, sur des sujets sensibles qui font référence à des solutions utilisées par l’armée ou le ministère de l’intérieur, avec des équipements qui proviennent de blocs politiques non européens, c’est inquiétant », plaide Vincent Paumier, responsable du développement commercial d’Axis.

    L’offre de la société suédoise semble avoir été calibrée pour pénétrer le marché français. Ses cartes : l’autonomie de 12 heures du matériel et le niveau de sécurisation des données, les deux points faibles d’HikVision. La société suédoise a également réfléchi sa caméra-piéton en fonction des possibles modifications législatives de la future loi « sécurité globale ». Alors que le texte autorise la retransmission en direct des images saisies au poste de commandement, l’œil numérique suédois rend même possible la retransmission sur un téléphone portable grâce au réseau Wifi.

    Interrogé sur le lobbying offensif mené par son concurrent Axon, Vincent Paumier, Business Development Manager Smart Cities chez Axis, ne s’en plaint pas. « Ils mènent des actions de lobbying. On le sait, ce n’est pas interdit. » Axis déploie évidemment sa propre stratégie d’influence. Pour vendre son produit, la filiale de Canon a commandé et payé à Opinion Way un sondage censé montrer l’adhésion massive des Français aux caméras-piétons. À en croire ces chiffres : 89 % des Français seraient favorables au port de caméras-piétons par les forces de l’ordre, et 88 % jugeraient celles-ci utiles pour faciliter le travail des forces de l’ordre. Une danse du ventre censée plaire au ministère de l’intérieur.

    #Axon #Hikvision #Taser #CCTV #police #vidéo-surveillance #lobbying #surveillance

  • Oklahoma cops tased Jared Lakey over 50 times before he died, video shows - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2020/07/17/jlok-j17.html
    https://www.wsws.org/asset/c525692c-d20f-4112-b66a-daaa51517e13/image.jpg

    Family, friends and community supporters of Jared Lakey, 28, will be marching today in rural Wilson, Oklahoma to demand “Justice for Jared,” sparked by the release of harrowing video of his brutalization by Oklahoma police little more than a year ago this month.

    Lakey was sadistically tortured and electrocuted with a “less lethal” Taser-X26P 53 times over a nine-minute period beginning July 4 and into the morning of July 5 by Wilson police officers Joshua Taylor, 25, and Brandon Dingman, 34, before being choked unconscious by Carter County Sheriff’s Deputy David Duggan.

    #états-unis #violences_policières

  • Des policiers mettent en garde contre l’usage du Taser, une arme qu’ils jugent dangereuse
    https://www.bastamag.net/taser-plaquage-ventral-Castaner-CGT-police-violences-policieres

    Dans une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur, le syndicat - minoritaire - CGT Police dénonce les décisions qui ont été prises par le gouvernement suite aux mouvements citoyens de dénonciation des #Violences_policières. Les policiers mettent en garde contre l’usage du Taser, une arme qu’ils jugent dangereuse, et estiment que cela ne fera que renforcer les distances entre la police et les citoyens. Nous reproduisons ici leur courrier. Monsieur Le Ministre de l’Intérieur, Vous semblez avoir (...) #Débattre

    / #Luttes_sociales, #Services_publics, Violences policières

  • Belgique : Les policiers avec taser doivent également se munir d’un défibrillateur _ Belga - 11 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-policiers-avec-taser-doivent-egalement-se-munir-d-un-defibrillateur?

    Les policiers qui partent en patrouille avec un taser doivent également s’équiper d’un défibrillateur dans leur combi, souhaite le syndicat policier Sypol mardi dans Sudpresse, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen. « Un taser peut être un danger mortel s’il est utilisé sur quelqu’un souffrant de problèmes cardiaques », explique Ruddy Callewaert, le porte-parole du syndicat.

    Les tasers sont testés depuis plusieurs mois dans quatorze zones de police. Son utilisation ne fait toutefois pas l’unanimité car des études américaines ont démontré sa dangerosité pour des personnes qui souffrent de problèmes cardiaques, sous l’emprise de l’alcool ou de drogues.

    Appel à la prudence
    « Cela ne se lit pas toujours sur la tête de la personne qui pourrait être la cible d’une telle arme, poursuit Ruddy Callewaert. C’est pour cela que nous lançons un appel à la prudence et demandons que les équipes emportent aussi un défibrillateur. »

    D’après le syndicat Sypol, la mesure serait d’ailleurs financièrement tenable car un défibrillateur coûte 1000 euros alors que le taser n’est utilisé que dans quatorze zones de police.
    . . . . . . .

    #taser précautions avant de futures #violences_policières #bruxelles #belgique

  • Can the Manufacturer of Tasers Provide the Answer to Police Abuse ? | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2018/08/27/can-the-manufacturer-of-tasers-provide-the-answer-to-police-abuse

    Tasers are carried by some six hundred thousand law-enforcement officers around the world—a kind of market saturation that also presents a problem. “One of the challenges with Taser is: where do you go next, what’s Act II?” Smith said. “For us, luckily, Act II is cameras.” He began adding cameras to his company’s weapons in 2006, to defend against allegations of abuse, and in the process inadvertently opened a business line that may soon overshadow the Taser. In recent years, body cameras—the officer’s answer to bystander cell-phone video—have become ubiquitous, and Smith’s company, now worth four billion dollars, is their largest manufacturer, holding contracts with more than half the major police departments in the country.

    The cameras have little intrinsic value, but the information they collect is worth a fortune to whoever can organize and safeguard it. Smith has what he calls an iPod/iTunes opportunity—a chance to pair a hardware business with an endlessly recurring and expanding data-storage subscription plan. In service of an intensifying surveillance state and the objectives of police as they battle the public for control of the story, Smith is building a network of electrical weapons, cameras, drones, and someday, possibly, robots, connected by a software platform called Evidence.com. In the process, he is trying to reposition his company in the public imagination, not as a dubious purveyor of stun guns but as a heroic seeker of truth.

    A year ago, Smith changed Taser’s name to Axon Enterprise, referring to the conductive fibre of a nerve cell. Taser was founded in Scottsdale, Arizona, where Smith lives; to transform into Axon, he opened an office in Seattle, hiring designers and engineers from Uber, Google, and Apple. When I met him at the Seattle office this spring, he wore a company T-shirt that read “Expect Candor” and a pair of leather sneakers in caution yellow, the same color as Axon’s logo: a delta symbol—for change—which also resembles the lens of a surveillance camera.

    Already, Axon’s servers, at Microsoft, store nearly thirty petabytes of video—a quarter-million DVDs’ worth—and add approximately two petabytes each month. When body-camera footage is released—say, in the case of Stephon Clark, an unarmed black man killed by police in Sacramento, or of the mass shooting in Las Vegas, this past fall—Axon’s logo is often visible in the upper-right corner of the screen. The company’s stock is up a hundred and thirty per cent since January.

    The original Taser was the invention of an aerospace engineer named Jack Cover, inspired by the sci-fi story “Tom Swift and His Electric Rifle,” about a boy inventor whose long gun fires a five-thousand-volt charge. Early experiments were comical: Cover wired the family couch to shock his sister and her boyfriend as they were on the brink of making out. Later, he discovered that he could fell buffalo when he hit them with electrified darts. In 1974, Cover got a patent and began to manufacture an electric gun. That weapon was similar to today’s Taser: a Glock-shaped object that sends out two live wires, loaded with fifty thousand volts of electricity and ending in barbed darts that attach to a target. When the hooks connect, they create a charged circuit, which causes muscles to contract painfully, rendering the subject temporarily incapacitated. More inventor than entrepreneur, Cover designed the Taser to propel its darts with an explosive, leading the Bureau of Alcohol, Tobacco and Firearms to classify it a Title II weapon (a category that also includes sawed-off shotguns), which required an arduous registration process and narrowed its appeal.

    A few years after Tasers went on the market, Rick Smith added a data port to track each trigger pull. The idea, he told me, came from the Baltimore Police Department, which was resisting Tasers out of a concern that officers would abuse people with them. In theory, with a data port, cops would use their Tasers more conscientiously, knowing that each deployment would be recorded and subject to review. But in Baltimore it didn’t work out that way. Recent reports in the Sun revealed that nearly sixty per cent of people Tased by police in Maryland between 2012 and 2014—primarily black and living in low-income neighborhoods—were “non-compliant and non-threatening.”

    Act II begins in the nauseous summer of 2014, when Eric Garner died after being put in a choke hold by police in Staten Island and Michael Brown was shot by Darren Wilson, of the Ferguson Police. After a grand jury decided not to indict Wilson—witness statements differed wildly, and no footage of the shooting came to light—Brown’s family released a statement calling on the public to “join with us in our campaign to ensure that every police officer working the streets in this country wears a body camera.”

    In the fall of 2014, Taser débuted the Officer Safety Plan, which now costs a hundred and nine dollars a month and includes Tasers, cameras, and a sensor that wirelessly activates all the cameras in its range whenever a cop draws his sidearm. This feature is described on the Web site as a prudent hedge in chaotic times: “In today’s online culture where videos go viral in an instant, officers must capture the truth of a critical event. But the intensity of the moment can mean that hitting ‘record’ is an afterthought. Both officers and communities facing confusion and unrest have asked for a solution that turns cameras on reliably, leaving no room for dispute.” According to White’s review of current literature, half of the randomized controlled studies show a substantial or statistically significant reduction in use of force following the introduction of body cameras. The research into citizen complaints is more definitive: cameras clearly reduce the number of complaints from the public.

    The practice of “testi-lying”—officers lying under oath—is made much more difficult by the presence of video.

    Even without flagrant dissimulation, body-camera footage is often highly contentious. Michael White said, “The technology is the easy part. The human use of the technology really is making things very complex.” Policies on how and when cameras should be used, and how and when and by whom footage can be accessed, vary widely from region to region. Jay Stanley, who researches technology for the American Civil Liberties Union, said that the value of a body camera to support democracy depends on those details. “When is it activated? When is it turned off? How vigorously are those rules enforced? What happens to the video footage, how long is it retained, is it released to the public?” he said. “These are the questions that shape the nature of the technology and decide whether it just furthers the police state.”

    Increasingly, civil-liberties groups fear that body cameras will do more to amplify police officers’ power than to restrain their behavior. Black Lives Matter activists view body-camera programs with suspicion, arguing that communities of color need better educational and employment opportunities, environmental justice, and adequate housing, rather than souped-up robo-cops. They also argue that video has been ineffectual: many times, the public has watched the police abuse and kill black men without facing conviction. Melina Abdullah, a professor of Pan-African studies at Cal State Los Angeles, who is active in Black Lives Matter, told me, “Video surveillance, including body cameras, are being used to bolster police claims, to hide what police are doing, and engage in what we call the double murder of our people. They kill the body and use the footage to increase accusations around the character of the person they just killed.” In her view, police use video as a weapon: a black man shown in a liquor store in a rough neighborhood becomes a suspect in the public mind. Video generated by civilians, on the other hand, she sees as a potential check on abuses. She stops to record with her cell phone almost every time she witnesses a law-enforcement interaction with a civilian.

    Bringing in talented engineers is crucial to Smith’s vision. The public-safety nervous system that he is building runs on artificial intelligence, software that can process and analyze an ever-expanding trove of video evidence. The L.A.P.D. alone has already made some five million videos, and adds more than eleven thousand every day. At the moment, A.I. is used for redaction, and Axon technicians at a special facility in Scottsdale are using data from police departments to train the software to detect and blur license plates and faces.

    Facial recognition, which techno-pessimists see as the advent of the Orwellian state, is not far behind. Recently, Smith assembled an A.I. Ethics Board, to help steer Axon’s decisions. (His lead A.I. researcher, recruited from Uber, told him that he wouldn’t be able to hire the best engineers without an ethics board.) Smith told me, “I don’t want to wake up like the guy Nobel, who spent his life making things that kill people, and then, at the end of his life, it’s, like, ‘O.K., I have to buy my way out of this.’ ”

    #Taser #Intelligence_artificielle #Caméras #Police #Stockage_données

  • Aisne : un homme au comportement « étrange » meurt après un tir de taser - LCI
    https://www.lci.fr/faits-divers/aisne-un-homme-au-comportement-etrange-meurt-apres-un-tir-de-taser-2092798.html

    Un homme d’une trentaine d’années est décédé lundi à Vic-sur-Aisne (Aisne) d’un malaise cardiaque après avoir été tasé par des policiers. L’homme au comportement « étrange » et muni d’une tige métallique avait crié « Allah Akbar » en allant « au contact » des gendarmes, a indiqué le parquet de Soissons.

    Un homme est décédé lundi d’un malaise cardiaque à Vic-sur-Aisne (Aisne) après un tir de taser. Selon le parquet de Soissons, l’individu d’une trentaine d’années a été la cible d’un tir « réglementaire » à la suite de son comportement « étrange ». L’homme qui vivait à Vic-sur-Aisne avait attiré l’attention de témoins lundi matin en « déambulant bizarrement » dans les rues. Il avait ensuite pénétré dans le jardin d’une maison où il avait « dégradé une antenne parabolique », s’emparant d’une « tige métallique arrachée de cette parabole », indique le communiqué du parquet à l’AFP.

    Les gendarmes de Soissons ont alors tenté de l’appréhender. Mais l’homme criant « Allah Akbar » est « allé au contact » des militaires, tapant des poings sur le capot de leur voiture après avoir lancé la tige dans leur direction. « Les gendarmes ont d’abord tenté de le maîtriser à mains nues », puis avec leur bâton télescopique et enfin « avec leur arme à impulsion électrique » sans y parvenir, déroule le parquet. « Il était finalement ceinturé puis mis au sol par un gendarme ». C’est là que les gendarmes ont réalisé qu’il était en train « de faire un malaise ». Il décédera sur place « quelques minutes plus tard ».
    Deux enquêtes en cours

    Aucune précision n’est faite quant au nombre de tirs. « Les premières investigations permettent de déterminer qu’on est dans le cadre et la distance réglementaire et qu’il n’y a pas de mauvaise manipulation », a néanmoins précisé le parquet à l’AFP. « Rien ne permet de dire non plus à ce stade que cet homme relevait d’une éventuelle radicalisation islamiste ».

    L’autopsie sera pratiquée mardi matin. Elle devra notamment évaluer si cet homme, inconnu des services de police, était sous l’emprise de stupéfiants. L’enquête devrait également dire s’il avait des antécédents psychiatriques. Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une confiée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale pour « déterminer les causes de son décès », l’autre à la SR d’Amiens et à la BR de Laon sur « les actes qu’il a commis ».

    Arme non létale qu’on appelle ça, non ?

    #taser #islamophobie #violences-policières

  • SALE BOULOT : De gré ou de force

    Expulser les migrants déboutés, c’est la mission des #agents_d'escorte en charge des renvois. Un gendarme neuchâtelois raconte comment il réveille des familles au milieu de la nuit, pour les raccompagner jusqu’à leur pays d’origine, en Afrique de l’Ouest ou ailleurs. De gré ou de force.

    https://www.rts.ch/play/radio/vacarme/audio/sale-boulot-de-gre-ou-de-force?id=8845997&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed
    #police #témoignage #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #déboutés #Suisse #travail #récalcitrants #moyens_de_contrainte #crachat #menottes #vol_spécial #vols_spéciaux #droits_humains #Commission_nationale_de_prévention_de_la_torture #CNPT #taser #armes #neutralité #fouille #sale_boulot #dignité #hystérie #avion #de_gré_ou_de_force #détresse

    « On a des cas de #femmes_africaines qui montent en hystérie relativement rapidement. C’est une technique qu’elles utilisent de manière générale, les Africaines de l’Ouest, elles aiment bien faire du scandale physique et du scandale vocal. Elles se roulent par terre... Elles sont très expressives, ces dames. (...) ça arrive très souvent, après il y a les enfants qui pleurent, automatiquement. La maman est complètement hystérique, ça se répercute directement sur les enfants. Le papa souvent est calme. C’est pas forcément le papa le problème. Vous allez les chercher à 7 heures du matin, on va à Neuchâtel-Genève ou Neuchâtel-Zurich, ça crie tout le long. ça ne se fatigue pas. Ils ne se fatiguent pas ces gens. Ils durent pendant des heures : ça crie, ça crie, ça crie... »

    #préjugés

    Nombre de personnes rapatriées par vol spécial : de 1 à 250 (15 par pays : 15 de Suisse, 15 d’Espagne...) —> il s’agit, dans ce cas, de vols affrétés par Frontex (#vols_Frontex)
    Sur les avions il y a aussi 2-3 agents par personne rapatriée.

    Témoignage de l’agent par rapport à un vol avec beaucoup de monde dans l’avion. L’agent parle d’un vol vers le Nigeria :

    "On allait prendre des collègues maltais. C’était un vol Frontex, un vol où il y avait d’autres pays qui rapatriaient la même communauté. Le maltait était un peu chaud-bouillant de pas vouloir partir. Les maltais pendant 2 heures ils ont essayé de le calmer comme ils pouvaient en discutant avec lui. En fait, c’est le nôtre, notre Nigérian, qui s’est levé et qui a dit, en gros : « Ecoutes, arrête de faire le con, parce que les miens, les Suisses, c’est des horlogers, c’est pas très drôle. Il a calmé son Nigérian pour que lui puisse dormir, en disant que nous, les Suisses, les policiers suisses, on pouvait être assez sévères. Puis ça a calmé le gars. Entre eux ils se calment. Ils arrivent à se calmer entre eux. C’est drôle. »

    cc @isskein @i_s_

    Une partie de l’interview transcrite :

  • How They Did It: Reuters’ Database of #Taser Deaths
    https://gijn.org/2017/10/02/how-they-did-it-reuters-massive-database-of-taser-deaths

    In a sweeping investigation, a team of Reuters reporters, editors and data analysts raised serious questions about the claim of Taser’s manufacturer that no one has died directly from the device’s shock. Reviewing the results of hundreds of autopsies, filing hundreds of public records requests and other painstaking open-source research made the investigation possible.

    “For example, we might have a news story that mentioned a death, but we wouldn’t have the person’s identity or it would be unclear whether a Taser was involved, so we’d use police records to flesh out the facts and determine whether the case met the criteria we’d set for cases we were including in our database. Once a case was confirmed to meet our criteria, we’d move it to a master spreadsheet and it would be assigned to a reporter for further investigation.

    “We used a similar process to sort through legal databases, such as Westlaw, Lexis and Pacer. Again, we’d use the broadest possible search parameters to identify any lawsuit involving Tasers (in addition to using ‘Taser’ as a key word, we also used various iterations of the more generic phrases used to describe these weapons, such as ‘electronic control device’).

    “This process returned thousands of court records, and we went through every one of them to see if it qualified as a Taser-related wrongful death suit (we decided early in the project to focus only on fatalities and opted not to tally injury cases, because the universe simply would have been too large to manage). Reviewing the lawsuits was an enormously time-consuming and painstaking process.

    “Our search for lawsuits served two functions: not only was it the basis for our assessment of the litigation burden associated with fatal police incidents involving Tasers, it also turned up scores of deaths that got no coverage from local news media. So if we’d used only news reports as a way to track down fatal incidents involving Tasers, we would have missed a lot of them. This was particularly true in more rural areas or in big cities where a fatal police incident, in itself, might not get covered in local news accounts.”

    • Shock Tactics
      https://www.reuters.com/investigates/section/usa-taser

      Reuters documented 1,005 incidents in the United States in which people died after police stunned them with Tasers, nearly all since the early 2000s – the most thorough accounting to date of fatal encounters involving the paralyzing stun guns.

      Many of the casualties are among society’s vulnerable. A quarter of the people who died, like Schrock, were suffering from a mental health breakdown or neurological disorder. In nine of every 10 incidents, the deceased was unarmed. More than 100 of the fatal encounters began with a 911 call for help during a medical emergency.

  • Auch in Deutschland setzen Spezialkräfte immer häufiger #Taser-Waff...
    http://02mydafsoup-01.soup.io/post/630711786/Auch-in-Deutschland-setzen-Spezialkr-fte-immer

    Auch in Deutschland setzen Spezialkräfte immer häufiger #Taser-Waffen ein. Journalisten der Nachrichtenagentur Reuters haben für eine umfangreiche Recherche über die Folgen von Polizei-Tasern über 1.000 Todesfälle in den USA ausgewertet. Ergebnis: die Waffe, die Verdächtige lediglich kurzfristig außer Gefecht setzen sollen, ist deutlich gefährlicher als bisher gedacht. (engl.)http://www.reuters.com/investigates/section/usa-taser/[Reposted from 02mysoup-aa]

    #regular #snth01

  • Taser Will Use Police Body Camera Videos “To Anticipate Criminal Activity”
    https://theintercept.com/2017/04/30/taser-will-use-police-body-camera-videos-to-anticipate-criminal-activi

    When civil liberties advocates discuss the dangers of new policing technologies, they often point to sci-fi films like “RoboCop” and “Minority Report” as cautionary tales. In “RoboCop,” a massive corporation purchases Detroit’s entire police department. After one of its officer gets fatally shot on duty, the company sees an opportunity to save on labor costs by reanimating the officer’s body with sleek weapons, predictive analytics, facial recognition, and the ability to record and transmit live (...)

    #Taser #Microsoft #algorithme #criminalité #sécuritaire #activisme #surveillance #vidéo-surveillance #IBM #Minority_Report #Predpol #Ntechlab (...)

    ##criminalité ##DeepLearningEngine

  • Taser (TASR), renamed Axon, to give police body cameras powered with AI software that automates reports — Quartz
    https://qz.com/950106/taser-tasr-renamed-axon-to-give-police-body-cameras-powered-with-ai-software-tha
    https://qzprod.files.wordpress.com/2017/04/rtspimo-e1491404702542.jpg?quality=80&strip=all&w=1600

    The future of police work, Smith says, is a technologist’s dream, with cameras automating menial tasks like note-taking and report-typing, so police can interact with the public more effectively.
    “Eighty percent of American cops go out on the job with a gun, but no camera,”

    #police #taser #caméras #surveillance #IA

  • Taser propose à la police de monter ses pistolets paralysants sur des drones
    http://www.numerama.com/tech/203137-taser-propose-a-la-police-de-monter-ses-pistolets-paralysants-sur-d

    La société Taser discute actuellement avec des forces de l’ordre pour leur proposer de monter des pistolets à impulsions électroniques sur des drones, afin de neutraliser des suspects à distance. On pourra peut-être un jour recevoir un coup de Taser sans voir qui l’a donné. Le Wall Street Journal raconte que lors d’un congrès à San Diego, « où des agents des forces de l’ordre du monde entier regardaient attentivement les dernières technologies policières », la société Taser a présenté des utilisations (...)

    #drone #surveillance #Taser

  • Au Royaume-Uni, la mort d’un ex-footballeur met en question la généralisation du #Taser
    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/08/16/en-angleterre-la-mort-d-un-ancien-footballeur-met-en-question-la-generalisat

    L’affaire pose la question de l’utilisation du Taser. Traditionnellement, la police britannique n’est pas armée. Si le nombre de policiers portant une arme à feu a fortement augmenté depuis une quinzaine d’années, il reste relativement réduit. En revanche, le Taser s’est généralisé. Désormais, chacune des 43 forces de #police du #Royaume-Uni dispose d’unités équipées de ces pistolets à impulsion électrique, envoyant des décharges de 50 000 volts.

    Leur utilisation devient courante depuis que le gouvernement britannique a autorisé en 2009 la généralisation du Taser. L’an dernier, la police britannique y a eu recours à plus de 10 000 reprises, en hausse de 50 % sur cinq ans. Dans la majorité des cas, les policiers se sont contentés de dégainer et éventuellement de pointer le laser de guidage sur l’individu interpellé. Mais dans 19 % des cas (1 921 cas), une décharge électrique a été tirée. Rien qu’à Londres, au premier trimestre 2016, la police a utilisé cette technique à 69 reprises.

    #armement #statistiques_policières #arme_à_létalité_réduite

  • Grande-Bretagne : un ex-footballeur professionnel tué par une décharge de #Taser de la police
    http://www.lemonde.fr/football/article/2016/08/15/grande-bretagne-un-ex-footballeur-professionnel-tue-par-une-decharge-de-tase

    L’ancien footballeur britannique Dalian Atkinson, qui évolua notamment sous les couleurs du club anglais d’Aston Villa, est mort dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 août, après avoir reçu une décharge de pistolet électrique par la police, selon les médias britanniques.

    La police de West Mercia, dans l’ouest de l’Angleterre, a seulement dit avoir été appelée pour une intervention dans la ville de Telford. « Un Taser a été utilisé contre un homme de 48 ans. Ce dernier a été pris en charge médicalement, avant de décéder aux environs de 3 heures », écrit-elle dans un communiqué. Selon les médias, la police est intervenue à la suite d’une dispute au domicile du père de l’ancien attaquant.

    arme #non_létale

  • #Violences_policières

    Dans de nombreux pays, les forces de police et de gendarmerie se rendent fréquemment coupables de violences, tortures et mauvais traitements. L’ACAT enquête sur ces violences et veille à ce que de tels actes fassent l’objet d’enquêtes complètes et impartiales, afin de lutter contre l’impunité des forces de l’ordre.

    http://www.acatfrance.fr/violences-policieres
    #France #police #ACAT

    Ici le dernier rapport :
    L’ordre et la force

    L’ACAT publie un rapport d’enquête sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu’il existe de graves #défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de #plaintes pour violences policières, et souligne le lourd bilan humain de l’utilisation de certaines #armes (#Flashball, #Taser) et techniques d’interpellation.


    http://www.acatfrance.fr/rapport/l-ordre-et-la-force

  • Violences policières : un rapport dénonce un risque d’impunité des forces de l’ordre
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/14/violences-policieres-un-rapport-denonce-un-risque-d-impunite-des-forces-de-l

    Au moment où l’Etat dote les brigades anticriminalité de la #police d’armes de #guerre, et alors que le Parlement discute d’un assouplissement des règles d’ouverture du feu par les forces de l’ordre, l’ONG française de défense des droits de l’homme Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (#ACAT) publie lundi 14 mars un rapport cinglant sur les #violences_policières. « On s’est demandé si notre message serait audible dans le contexte post-attentats, reconnaît Aline Daillère, auteure du rapport « L’ordre et la force ». En réalité, le moment est propice, car nous craignons des dérives dans un cadre législatif où les forces de l’ordre ont des possibilités d’usage des armes élargies. »

    Au terme d’une enquête de dix-huit mois, l’ACAT dresse un état des lieux peu reluisant. Elle s’est en particulier penchée sur 89 cas de blessures graves survenues entre 2005 et 2015, et ayant entraîné la mort pour 26 d’entre eux. Ces affaires ont été recensées par le biais d’associations, d’avocats ou à travers des articles de presse, puisqu’il n’existe pas en France de recensement exhaustif et officiel.

    Leur analyse fait apparaître un changement dans la #doctrine_du_maintien_de_l’ordre. Pour Aline Daillère, « on glisse d’une conception où l’on maintenait à distance des manifestants à une conception où l’on vise ces manifestants. C’est flagrant avec le #Flash-Ball », capable de tirer des balles en caoutchouc « à la vitesse d’un TGV ».

    « Le recours de plus en plus important à des armes intermédiaires, à compter des années 1990, a entraîné un nombre important de blessés graves », relève l’ONG, en particulier à l’occasion de manifestations ou « d’opérations de sécurité dans des quartiers jugés sensibles ou des zones à défendre (Notre-Dame-des-Landes, Sivens) ». L’ONG dénombre depuis 2005 au moins 1 mort et 39 blessés graves par Flash-Ball, dont 21 ont perdu l’usage d’un œil.

    Trente pour cent de ces victimes sont mineures. Les risques, compte tenu notamment de l’impossibilité d’obtenir une visée précise sur une foule en mouvement, sont « totalement disproportionnés au regard des objectifs policiers », estime l’ACAT, qui recommande leur retrait total. (...)

    ... en 2014, sur 5 178 signalements reçus de la part de particuliers, seuls 32 ont donné lieu à des enquêtes de l’Inspection générale de la police nationale.

    L’ORDRE ET LA FORCE
    https://www.acatfrance.fr/rapport/l-ordre-et-la-force

    L’ACAT publie un rapport d’enquête sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu’il existe de graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières, et souligne le lourd bilan humain de l’utilisation de certaines armes (Flashball, #Taser) et techniques d’interpellation.
    Rapport « L’ordre et la force »
    Dossier de présentation du rapport
    Visuels et infographies

  • Un rapport dénonce l’impunité des #violences_policières
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140316/un-rapport-denonce-l-impunite-des-violences-policieres

    Armes dangereuses, techniques d’immobilisation mortelles : l’ACAT a étudié 89 cas de violences policières. Conclusion : l’opacité règne, et les enquêtes se terminent souvent sans condamnation ni sanction.

    #France #Acat #bavures #Droits_de_l'homme #Flash-ball #Fraisse #grenades #Justice #LDB #Libertés #Police #taser #Ziri