Il y a eu un accident industriel désastreux sur la politique de test qui les a rendu inutiles. ( c’est la ligne : tester : foiré ; tracer, dans le noir, sans les toubibs, infirmières etc. ; isoler, on s’en fout).
Test en masse sans prendre soin de privilégier les symptomatiques, les cas contact, les personnels soignants (et une zone géographique déterminée avec test de masse pour évaluer plus largement la prévalence de l’épidémie, mais pas toute la France), comme c’était préconisé, ce qui a pas été fait. D’où des délai de 3 à 12 jours pour les résultats. On a cassé le thermomètre encore une fois. Un énorme gâchis sanitaire et financer.
Comme ça s’est vu, ils ont un resserré la focale. Donc ce sont plutôt les cas décrits ci dessus qui sont testé (le taux de positivité augmente encore davantage qu’avant) et plus trop les gens qui ont un anniversaire en famille ou une fête par semaine et les hypocondriaques (encore que... autour de moi ça se fait toujours tester à tort et à travers).
Par ailleurs
. les rares cas de réinfection recensés semblent plus grave que les primo-infection.
. parmi les covidés, il y aurait 10% (ou plus ?) de syndrome covid long chez des personnes peu affectées initialement. Cette immunité collective qui causerait peut-être quelques millions de « covid long » dont on ne sait ce qu’ils deviennent est-elle souhaitable ?
L’erreur de raisonnement est de penser que l’immunité collective qui n’est qu’une (hypothétique) donnée biologique (autre exemple, moins hypothétique : on va tous mourir) puisse être une stratégie « spontanée », autorégulatrice (le coût en nombre de vies humaines et économique est documentée par des prospectives pour le covid), sans les outils adéquats, vaccins ou traitements curatifs divers pour une infection qui affecte de manière très variée.