#tauxseropositivite

  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#lareunion#afriqueaustrale#afriquedusud#omicron#test#tauxseropositivite#vaccination#frontiere#circulation

  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#lareunion#afriqueaustrale#afriquedusud#omicron#test#tauxseropositivite#vaccination