• #Frontex : #20_ans de violations des #Droits_humains

    Frontex est la contraction de « Frontières extérieures » : c’est l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes qui « assiste » les pays européens dans « la gestion, le contrôle et la sécurité des frontières ». Cette organisation aura 20 ans ce 26 octobre.

    Frontex est un outil pour les pays européens au budget démesuré de 845 millions d’euros en 2023. L’objectif est de renforcer la politique répressive et ultra-sécuritaire avec une artillerie colossale : drones, radars, satellites, surveillance thermographique, contrôles biométriques, canons à son… Et l’agence européenne ne compte pas s’arrêter là en terme de matériel. Cet été, des appels d’offres d’une somme de 400 millions d’euros ont vu le jour pour de l’équipement, afin « d’améliorer la détection de bateaux en mer Méditerranée et mieux lutter contre l’immigration clandestine ».

    En plus du budget sidérant consacré à cette agence, le travail des agents de Frontex portent atteinte à la vie des individus. Pour cet anniversaire, le collectif Abolish Frontex souhaite mettre l’accent sur les vies et non les bougies, avec 20 raisons d’abolir Frontex. Nous les avons traduites :

    - 29.442 personnes se sont noyées dans la mer Méditerranée depuis 2014.

    – Frontex communique la position des bateaux de migrants aux milices libyennes, qui enlèvent des personnes en mer et les forcent à se rendre dans des camps de torture.

    – Frontex a coordonné l’expulsion de plus de 104.000 personnes depuis 2006.

    - Frontex a coordonné des vols d’expulsion au cours desquels des personnes ont été torturées.

    - Frontex est complice de l’externalisation du contrôle des frontières vers des pays du continent africain, par exemple par le biais du réseau Africa-Frontex Intelligence Community, qui compte plus de 30 États africains parmi ses membres.

    - Frontex a recruté une armée de gardes-frontières capables de posséder et d’utiliser des armes de poing, et vise à disposer de 10.000 gardes d’ici à 2027.

    - Frontex est complice de « push-back » illégaux et dangereux, une méthode consistant à repousser par la force un bateau au risque de le faire chavirer, de la Grèce vers la Turquie. Depuis 2020, plus de 2000 incidents de ce type ont eu lieu.

    - Frontex a coopéré avec des gardes-frontières nationaux en Hongrie, en Bulgarie et en Grèce, qui ont aspergé de gaz poivré et frappé des personnes avec des bâtons, de nuit, et les ont pourchassées dans les forêts avec des chiens.

    - Frontex entretient des liens de plus en plus étroits avec l’industrie de l’armement et de la sécurité. Elle assiste souvent à des réunions de lobbying de l’industrie et utilise son propre budget croissant pour acheter des équipements.

    - Frontex facilite l’acquisition par les pays de l’UE de technologies et de produits de surveillance et de contrôle des frontières en jouant le rôle d’intermédiaire entre les États membres et les entreprises de défense et de sécurité.

    - Dans ses rapports d’analyse des « risques », Frontex dépeint l’immigration comme une menace qu’il faut arrêter et contenir, plutôt que comme un processus naturel qu’il faut faciliter.

    – Frontex et l’agence EU-Lisa gèrent une infrastructure de contrôle frontalier basée sur la biométrie. Il s’agit de bases de données interopérables sur l’immigration et la police qui portent atteinte à la vie privée et aux droits de l’homme, comme le droit de demander l’asile.

    – Frontex joue un rôle croissant dans la stimulation du financement de la recherche pour les nouvelles technologies de sécurité et de contrôle des frontières, y compris les applications controversées de l’IA, en coopération avec les universités et le secteur privé.

    - Frontex a conclu des contrats de plusieurs millions d’euros avec les entreprises d’armement israéliennes Elbit et IAI pour des vols de surveillance au-dessus de la Méditerranée. Elle utilise des drones qui ont été présentés comme « éprouvés au combat » après avoir été utilisés contre des Palestiniens.

    – Frontex, en coordination avec la Commission Européenne, peut obliger les États membres de l’UE à renforcer leurs capacités et leurs pratiques en matière de sécurité et de contrôle des frontières.

    - Frontex a profité de la guerre en Ukraine pour étendre sa zone opérationnelle à la Moldavie, où elle cible les migrant-es sous le couvert initial d’aider les réfugié-es à fuir l’Ukraine, et se prépare à de futures opérations en Ukraine.

    - Frontex a signé un accord de coopération avec le Royaume-Uni, indépendamment de ses politiques migratoires inhumaines, qui ont vu le nombre de personnes se noyer doubler en 2022.

    - Frontex n’a pas réussi à sauver la vie de plus de 600 personnes qui se sont noyées lors du naufrage de Pylos en juin 2023.

    – Frontex ignore intentionnellement les violations des droits de l’homme commises par les gardes-frontières bulgares, comme le fait de tirer sur les migrant-es, de voler leurs effets personnels, de les forcer à se déshabiller et à retourner en Turquie à la nage.

    - Frontex est un acteur clé du régime frontalier de l’UE qui a tué plus de 60.620 personnes depuis 1993.

    Il faut ajouter que l’ancien directeur de Frontex est un français : Fabrice Leggeri, aujourd’hui élu d’extrême droite au Parlement Européen, et visé par une plainte pour complicité de crime contre l’humanité. En résumé, Frontex tue, expulse, chasse des personnes en migration sur terre et en mer et participe à des crimes contre l’humanité – détentions arbitraires, meurtres, tortures, complicité de viols… Frontex ne devrait pas exister et une politique d’accueil devraient être mise en place dans les pays européens : ils en sont clairement capable.

    Pour rappel, en 2022 lorsque que la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine, une vague sans précédent d’exilé-es ukrainien-nes a été accueillie dignement, rapidement et sans condition partout dans l’Union Européenne, avec notamment plus de 65.538 Ukrainien-nes en France. Les discours mensongers justifiant de l’impossibilité d’accueillir « toute la misère du monde » tombait. Cet épouvantail constamment agité par l’extrême droite n’est pas le problème : celui-ci réside bien dans les politiques qui ont fait de l’exilé-e non Européen-ne un ennemi.

    Cette discrimination permet la désignation d’un bouc émissaire responsable de tous les maux et contre lequel il faut agir. La montée de la parole raciste dans les médias et le champs politique atteste du besoin, pour le camp des possédants, de détourner l’attention, d’empêcher toutes réflexion plus complexe sur la place de l’humanité dans la société.

    Il faut en finir avec cette politique xénophobe, raciste et inhumaine pour laquelle des vies valent moins que d’autres vies. Une campagne d’action est lancée pour la semaine de 30 septembre au 6 octobre. #Abolish_frontex propose notamment d’envoyer une carte postale au siège de Frontex en Pologne. Ils invitent également les individus et les collectifs à s’organiser pour lutter et dénoncer ce régime frontalier meurtrier de l’UE.

    https://contre-attaque.net/2024/09/30/frontex-20-ans-de-violations-des-droits-humains

    #frontières #migrations #résistance #contrôles_frontaliers #externalisation #refoulements #push-backs #complexe_militaro-industriel #Elbit #IAI #technologie #mourir_en_mer #morts_en_mer

  • Suisse : L’armée envoie des SMS aux mauvais destinataires au milieu de la nuit ats/ami

    Certains Suisses ont reçu par erreur un message de l’armée au milieu de la nuit. Destiné à ses membres actifs, le message, envoyé à environ 27’000 personnes, a aussi atterri dans les mauvaises boîtes de réception.

    Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a confirmé l’incident à Keystone-ATS, revenant sur une information publiée jeudi par Watson. https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

    Le message a été envoyé en raison d’un problème technique, indique le DDPS, qui ne peut pas quantifier le nombre de personnes qui ont reçu le message par erreur. Parmi eux, on trouve des militaires qui ne sont pas encore enregistrés auprès du gestionnaire de service.

    L’armée s’excuse auprès des personnes concernées pour les désagréments occasionnés.


    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/l-armee-envoie-des-sms-aux-mauvais-destinataires-au-milieu-de-la-nuit-28651307.h
    #guerre #technologie #téléphone #sms #smartphone #efficacité

    • Un utilisateur de wat n’a pas été étonné lorsqu’il a reçu un SMS peu après quatre heures du matin. L’expéditeur était l’armée qui écrivait : « Vous avez reçu un nouveau message sur www.portal-armee.ch. Salutations amicales, votre armée.
      . . . . .
      La nouvelle a été faite par l’utilisateur de watson : "J’ai été désarmé pendant plusieurs années. Je suis donc sorti de tout nouveau écrasement ou spam et je l’ai ignoré sans ouvrir le SMS."

      Mais plus tard le jour, un e-mail a suivi en plus du message texte. Il a ensuite examiné le SMS de plus près et s’est rendu compte que c’était en fait l’armée suisse : "Les nouvelles provenaient du même nombre dont j’avais reçu mes ordres de marche réels. Il y avait encore l’ancien processus de discussion."

      L’utilisateur watson a donc cliqué sur le lien, après quoi il est venu sur un portail de l’armée, "où vous devriez vous connecter avec votre numéro AHV pour regarder le message."

      Mais ce n’est pas tout : puisque ledit utilisateur de watson n’y était pas encore enregistré - "ce portail n’est pas apparu après mon temps" - un message est apparu qu’il recevrait également une lettre - "pour conclure ma demande".

      Probablement beaucoup (anciens) membres de l’armée
      Au cours du jeudi, il s’est avéré que l’utilisateur n’était pas le seul à avoir reçu le SMS et le courrier électronique inattendus. Plusieurs de ses anciens collègues de l’armée ont été enregistrés dans la discussion correspondante sur Whatsapp : "Tous ceux qui ont répondu les avaient eus. La plupart les avaient également rejetés comme spams ».

      Excuses de l’armée
      Le SMS doit-il être pris au sérieux – et combien d’hommes en Suisse pourraient être touchés ? a demandé à l’armée. Le porte-parole de l’armée Mathias Volken confirme :

      "En raison d’un problème technique dans le contexte de la publication de l’ordre de défilé numérique, des SMS et des notifications par courrier électronique ont été envoyés par erreur depuis la plateforme "Portal-armee.ch" aux membres de l’armée jeudi matin.

      Pour les membres de l’armée qui ont reçu la notification par erreur, ce sont des personnes qui ne sont pas encore enregistrées "sur le responsable du service". "Cela peut ignorer la notification, il n’y a pas besoin d’agir", déclare Volken.

      Le bogue a été identifié dans l’intervalle et sera résolu immédiatement. "L’armée présente ses excuses aux personnes concernées pour les désagréments.

      La nouvelle a été envoyée à un total d’environ 27 000 membres de l’armée.
      Source : https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

  • Quelque chose de grave se passe dans le ciel, Wu Ming 1
    https://lundi.am/Quelque-chose-de-grave-se-passe-dans-le-ciel

    Dans les premiers jours de mai 2023, et de nouveau deux semaines plus tard, de violents orages se sont abattus sur l’est de l’Émilie Romagne. Précédées d’une longue période de sécheresse, les fortes pluies prennent la population de court. (...)

    Un hectare de terre libre peut absorber jusqu’à 3 750 tonnes d’eau. Une eau qui en s’infiltrant s’en va rejoindre les nappes souterraines. Sur une dalle en béton ou une route en asphalte, l’eau rebondit et accélère sa course. Mais le problème ne se limite pas à ça. Dans le sprawl
    émilien-romagnol, l’eau a fait sauter les canalisations d’eaux usées, débordé les égouts, renversé les bennes à ordures, traversé des décharges, détruit des maisons, des usines, des magasins, des distributeurs, des garages et des entrepôts, emportant avec elle des substances nocives telles que des détergents, des cosmétiques, des engrais, des pesticides, des tonnes de plastique et, en traversant des élevages intensifs, charrié des animaux noyés...

    L’amas de ces bombes chimiques et bactériologiques stagna pendant plusieurs jours. Conselice, dans la province de Ravenne, devint la ville symbole de la catastrophe : elle resta envahie par ces effluents pendant deux semaines et l’odeur nauséeuse qui en émanait était perceptible à des kilomètres à la ronde.

    Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande NatureTout ce qu’ensemble elle avait joint.
    Une charogne, Baudelaire

    Une fois que la boue a pu être évacuée – dans l’Adriatique, pouvait-il en être autrement ?! – et que les rues furent à nouveau sèches, les éventuels effets sur l’environnement et la #santé ne furent plus discutés. Le sujet disparut du discours public.

    Les causes de ce genre de catastrophes sont connues. Le réchauffement climatique provoque une alternance de périodes de #sécheresse et de fortes pluies, le fameux climate whiplash – le coup de fouet climatique. Dans le même temps, les inondations et les destructions sont le résultat de politiques qui défigurent le territoire depuis plus d’un demi-siècle, à commencer par les cours d’eau, déviés, artificialisés, amputés de leurs courbes, privés de leurs possibilités d’expansion au profit du béton. Les images de la Ravone – cette rivière canalisée et enterrée et qui, gonflée par les fortes pluies, repris possession de la via Saffi, une des artères principales de Bologne – en sont une bonne illustration.

    [...]

    Le maire de Ravenne, Michele De Pascale, reporta la faute des inondations sur les ragondins, coupables de creuser leurs terriers dans les digues, et sur de prétendus écologistes qui auraient empêché qu’on les abatte et lui auraient envoyé des menaces de morts. (...)

    #climat #artificialisation_des_sols #étalement_urbain #inondations #écologie #politique #sciences #complot #complotisme #géo-ingénierie #asymbolie #technosolutionnisme #Naomi_Klein #pandémie

  • Quand Biovallée fait la promo de l’IA, le 25 septembre à Eurre
    https://ricochets.cc/CONFERENCE-l-intelligence-artificielle-au-7848.html

    Biovallée® (et Entreprise du futur ?) organise le 25 septembre une conférence payante pro IA (« intelligence » artificielle). Présentation de l’événement, puis remarques critiques et moyens de contacter les organisateurs et intervenants. Présentation de cette conférence : Extraits des présentations par Biovallée : « Inutile de l’ignorer, elle (l’IA) est présente partout et va bouleverser de nombreuses activités humaines. Comment cette #Technologie peut-elle être mise au service de la (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, Biovallée ®, Technologie, #Vallée_de_la_Drôme, Le monde de (...)

    #Biovallée_® #Le_monde_de_L'Economie
    https://www.entreprisedufutur.com
    https://biovallee.net/conference-lintelligence-artificielle-au-service-de-la-transition-des-ent
    https://fr.linkedin.com/posts/association-biovallee_ia-et-soci%C3%A9t%C3%A9-apprendre-%C3%A0-manipule
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/23/les-geants-du-numerique-se-convertissent-au-nucleaire_6329378_3234.html
    https://biovallee.net/wp-content/uploads/2023/04/Membres-CA-_-apres-AG2023-1.pdf
    https://biovallee.net/wp-content/uploads/2024/02/Liste-adherents-pour-site-internet_2023.pdf
    https://biovallee.net/podcast-alleluia-12-minutes-pour-ne-rien-manquer
    https://biovallee.net/contact/#adresse
    https://www.entreprisedufutur.com
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Gattaz
    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/pierre-gattaz-le-medef-ne-peut-plus-etre-un-medef-daccompagnement-dans-le-n
    https://www.fondation-blaise-pascal.org
    https://www.fondation-blaise-pascal.org/nos-partenaires
    https://inter-mines.org/fr/article/ia-et-societe-apprendre-a-manipuler-un-nouvel-outil/26/04/2024/2805
    https://biovallee.net/contact/#message
    https://m-eti.fr/en-region/auvergne-rhone-alpes
    https://www.e-nergys.com/nous-contacter
    https://www.e-nergys.com/decouvrir-energys
    https://www.e-nergys.com/partenariat-fr/energys-et-brainbox-ai-deviennent-partenaires
    https://www.institutmontaigne.org/experts/frederic-creplet

  • Pour Yánis Varoufákis, le techno-féodalisme a supplanté le capitalisme | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/190924/pour-yanis-varoufakis-le-techno-feodalisme-supplante-le-capitalisme

    Dans son dernier ouvrage « Les Nouveaux Serfs de l’économie », l’ancien ministre des finances grec Yánis Varoufákis défend l’idée que le capitalisme a laissé place au #techno-féodalisme. Une forme de mise en garde contre de nouveaux modes de domination.

    #féodalisme

    Le tag existe déjà sur Seenthis :-)
    https://seenthis.net/messages/879642

  • Explosions across #Lebanon in second day of attacks
    https://diasp.eu/p/17134647

    Explosions across #Lebanon in second day of attacks

    At least 14 people were killed and over 450 injured in a second day of explosions across Lebanon, with today’s attack apparently targeting #Hezbollah hand-held radios among other devices.

    #Israel #CyberTerror #Terrorism #IDF #Politics #Technology

    https://www.aljazeera.com/program/newsfeed/2024/9/18/explosions-across-lebanon-in-second-day-of-attacks

  • Dès 2025 : amende pour les foyers non équipés de compteurs Linky
    https://ricochets.cc/Des-2025-racket-des-foyers-non-equipes-de-compteurs-Linky-7829.html

    En 2025, les amendes (déguisée en « frais de gestion ») sont promises aux foyers non qui ont refusé le Linky jusqu’ici. Il est indiqué que seules les impossibilités techniques seront exemptées d’amende. Plus bas, quelques rappels sur le fait que des données personnelles de consommation peuvent intéresser la police. Il est question d’autour de 60 €/an ! Un prix élevé pour faire pression, qui apparamment ne correspond pas à leurs éventuels frais (envoyer des courriels et maintenir une page (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Fichage,_contrôle_et_surveillance

    https://www.clubic.com/electricite/actualite-453087-linky-ne-sera-finalement-pas-obligatoire-enedis-confirme.ht
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/compteurs-linky-une-bonne-affaire-pour-enedis-130494
    https://www.quechoisir.org/billet-du-president-linky-les-consommateurs-financent-bien-le-deploiemen
    https://www.quechoisir.org/actualite-compteur-linky-la-cour-des-comptes-tres-critique-n51752
    https://www.inc-conso.fr/content/compteur-linky-et-donnees-personnelles
    https://www.hellowatt.fr/suivi-consommation-energie/compteur-linky/donnees-personnelles-protection
    https://www.dalloz-actualite.fr/flash/compteurs-linky-cnil-met-en-demeure-engie-et-edf-pour-des-manquemen

    • Enedis assure que les données de consommation électriques relativement précises (courbe de charge) qu’il reçoit peuvent être gardées confidentielles si le client coche (ou ne coche pas) la case, mais on se doute bien que la police aura accès à ses données sur mesure.
      Refuser l’enregistrement de la « courbe de charge » pour ne pas offrir des données personnelles précises de consommation
      Pour parer à ce problème, il semble, pour l’instant, possible de refuser la transmission de ces #données de consommation à #Enedis, et mieux, d’opter pour refuser l’enregistrement de ces données (seul le total mensuel serait alors enregistré).

      Il convient de recommander aux ayants droits susceptibles de subir des contrôles CAF de refuser l’enregistrement des données. Les agents de contrôle épluchent déjà les histogrammes de conso pour vérifier la durée annuelle de séjour des contrôlés dans leur habitation principale, qui conditionne le droit aux prestations.

      #linky

  • « Jusqu’où ira la prochaine présidence ? Il est temps de stopper cette dérive politique et institutionnelle », Delphine Dulong, politiste
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/10/delphine-dulong-politiste-jusqu-ou-ira-la-prochaine-presidence-il-est-temps-

    La crise politique que la France traverse ne surgit pas de nulle part. Elle ne fait que révéler au grand jour les problèmes et dangers propres à la #Ve_République. Dès l’origine, celle-ci a dénigré la #délibération parlementaire qui fondait jusque-là toutes les décisions politiques au nom d’une conception technocratique du pouvoir qui considère les données chiffrées comme plus neutres et plus efficaces que le débat d’idées.
    La décision politique a été réduite à une technique de gestion rationnelle des ressources et contraintes économiques et sociales. Les gouvernements se sont remplis d’experts (et plus tard de communicants) tandis que les députés des groupes majoritaires à l’Assemblée nationale étaient incités à voter sans discuter ni amender leurs projets.

    https://justpaste.it/ewz7q

    #technocratie #présidentialisme

  • No, la tecnologia non è neutrale ed ecco come ha condizionato la vita delle donne

    In Tecnologia della rivoluzione Diletta Huyskes apre una riflessione sulle responsabilità sociali di chi innova. Dal forno a microonde all’AI.

    L’idea che la tecnologia sia una forza neutrale e inarrestabile, che opera indipendentemente dai contesti sociali, economici e culturali, è un mito radicato nel nostro immaginario collettivo. Tuttavia, come dimostra Diletta Huyskes nel suo libro Tecnologia della rivoluzione. Progresso e battaglie sociali dal microonde all’intelligenza artificiale (Il Saggiatore, 2024), questo mito è ben lontano dalla verità. La tecnologia non è mai stata neutrale e spesso amplifica le ingiustizie esistenti.

    Un esempio significativo che viene raccontato nel libro è il caso di ProKid+, l’algoritmo di polizia predittiva impiegato nei Paesi Bassi nel 2015, che ha condannato preventivamente un adolescente, Omar (nome fittizio), a un futuro da criminale. Reddito basso, background migratorio e un’età inferiore ai diciotto anni, sono solo alcune delle caratteristiche utilizzate dai sistemi di intelligenza artificiale per valutare il rischio di migliaia di persone ogni giorno. Il progetto, noto come Top400, inizialmente pensato come una lista di adolescenti precedentemente condannati per almeno un reato, è stato successivamente ampliato includendo anche bambini e ragazzi che, pur non avendo ancora avuto problemi legali, erano considerati dall’algoritmo a rischio di esserlo presto.
    Una tecnologia a sfavore delle minoranze

    Questo algoritmo, che avrebbe dovuto rappresentare un approccio innovativo alla prevenzione del crimine, non ha fatto altro che reiterare stereotipi e pregiudizi preesistenti, privando i soggetti come Omar di qualsiasi possibilità, riscatto ed emancipazione e lasciandoli intrappolati in un circolo di sospetti e discriminazioni: “Questa sentenza è il risultato di una raccomandazione proveniente da un modello matematico che prometteva il rilevamento della criminalità utilizzando principalmente metodologie di apprendimento automatico, un sottoinsieme dell’intelligenza artificiale che utilizza modelli statistici e algoritmi per analizzare e fare previsioni basate sui dati”.

    La pretesa di prevedere il crimine attraverso l’analisi dei dati ignora il fatto che tali modelli sono costruiti su basi che riflettono le disuguaglianze sociali, contribuendo a perpetuarle piuttosto che risolverle. Non a caso Huyskes cita Andrew Feenberg che nel suo testo, Transforming Technology, asserisce che la progettazione della tecnologia è una decisione ontologica ricca di conseguenze politiche. Huyskes ci guida attraverso una riflessione critica, evidenziando come ogni nuova tecnologia sia il risultato di un preciso percorso storico e sociale. Contrariamente all’immagine romantica del genio inventore che cambia il mondo con un’illuminazione improvvisa, la realtà ci mostra come le innovazioni tecnologiche siano frutto di compromessi, conflitti e distribuzioni ineguali di potere.

    L’idea di un progresso lineare e inevitabile si sgretola di fronte all’analisi che Huyskes offre, svelando una verità fattuale: la tecnologia è costruita, modificata e implementata per servire interessi specifici, spesso a scapito delle fasce più vulnerabili della società. Un altro esempio significativo è rappresentato dall’introduzione delle tecnologie domestiche nel ventesimo secolo. Queste invenzioni, come il forno a microonde, venivano presentate come soluzioni liberatorie per le donne, promettendo di alleviare il carico del lavoro domestico.
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    Tuttavia, come dimostra Huyskes, la realtà è stata ben diversa: piuttosto che emancipare, queste tecnologie hanno rafforzato gli stereotipi di genere, relegando ulteriormente le donne al loro ruolo tradizionale di casalinghe. Invece di liberarle, le hanno intrappolate in un ciclo di lavori domestici sempre più standardizzati e invisibili: “La speranza era che la tecnologia domestica avrebbe sollevato le donne dal loro lavoro non pagato nelle case, un tema politico su cui il movimento femminista stava concentrando quasi interamente le sue lotte in quegli anni”.
    Il controllo dei corpi

    Infatti, nel 1974, Joann Vanek dimostrò come la condizione femminile nel lavoro casalingo non avesse subito nessun cambiamento con l’introduzione delle tecnologie domestiche; l’industrializzazione del lavoro domestico e la meccanicizzazione del focolare aveva creato nuove aspettative, un aumento della produttività e nuovi compiti: “Lungi dal sentirsi liberate, le donne che lavoravano nelle case, che quotidianamente e instancabilmente portavano avanti tutto il lavoro di cura necessario al sostentamento della vita economica e politica di intere nazioni, si sentivano sempre più meccanizzate, ma anche sempre più affaticate”.

    Nell’analisi di Diletta Huyskes emerge con forza il tema del controllo dei corpi come uno dei nodi cruciali nell’intersezione tra tecnologia e genere: “Come può una società che per decenni si è basata esclusivamente sul corpo maschile come metro di misura garantire un trattamento equo in base al genere?”. L’esclusione delle donne dalla tecnologia non ha significato solo tenerle lontane dai luoghi di potere, formazione e creazione, ma anche privarle della possibilità di utilizzare e beneficiare di tali innovazioni. Questo schema di esclusione, che continua a persistere anche dopo molti decenni, rappresenta ancora il modello dominante nella gestione del rapporto tra genere e tecnologia.

    Nel libro si racconta anche come a partire dal 1980, il gruppo di ricerca su donne e tecnologia della Fondazione per la ricerca scientifica e industriale dell’Istituto norvegese di tecnologia (Sintef), con le studiose Anne-Jorunn Berg e Merete Lie, ha iniziato a riflettere sulle conseguenze pratiche dell’esclusiva presenza maschile nelle fasi di progettazione e sviluppo tecnologico. Inizialmente, le domande riguardavano l’impatto delle nuove tecnologie sulla vita delle donne. Tuttavia, con il progredire delle loro ricerche, la questione si è evoluta in: “Gli artefatti hanno un genere?”.

    Questo ha portato a un ampliamento della ricerca, dall’analisi delle donne all’indagine sul genere e sul design in generale, invece di concentrarsi solo sulle conseguenze delle tecnologie. Berg e Lie hanno scoperto che gli artefatti tecnologici riflettono un genere, poiché vengono progettati con specifiche configurazioni di genere in mente. In altre parole, nascono con un’idea chiara di chi dovrà utilizzarli.
    AI e stereotipi sociali

    Automobili, computer, smartphone sono alcuni esempi di tecnologie usate da uomini e donne, ma progettate principalmente tenendo conto delle caratteristiche e delle abitudini di un uomo medio: "La testimonianza più forte degli ultimi anni sulle persistenti disuguaglianze di genere nel design di ciò che diamo più per scontato l’ha scritta l’attivista e scrittrice Caroline Criado Perez. Un catalogo di fatti e cifre che raccontano di un mondo a misura d’uomo, forse tra i più scioccanti quello sulle case automobilistiche statunitensi che solo nel 2011 hanno iniziato a effettuare crash test anche con manichini femminili. Prima di quel momento, tutti i dati a disposizione e gli interventi necessari riguardo agli incidenti automobilistici avevano a che fare esclusivamente con i corpi maschili, per cui l’accuratezza nei casi di corpi femminili era sconosciuta”.

    Nel panorama contemporaneo, l’intelligenza artificiale rappresenta la nuova frontiera di questa riflessione critica. Lungi dall’essere una tabula rasa, l’AI porta con sé i bias e le ingiustizie del passato, riflettendo le stesse logiche di potere che hanno caratterizzato le tecnologie precedenti:“Non solo incorporano cultura, valori, pregiudizi durante le fasi di design iniziale, ma continuano ad alimentarsi di questi input sempre nuovi durante la loro intera esistenza”. Oggi, le nuove tecnologie sono progettate per mantenere lo status quo e perpetuare le disuguaglianze sociali esistenti, contribuendo a rafforzare ciò che la studiosa femminista Patricia Hill Collins chiama “la matrice del dominio”, un sistema sociologico che comprende diverse forme di oppressione come il capitalismo, l’eteropatriarcato, la supremazia bianca e il colonialismo.

    Uno degli esempi più emblematici dell’automazione di sistemi istituzionali già particolarmente discriminatori ed escludenti è quello della giustizia penale. Con l’obiettivo di trovare una formula matematica che potesse prevedere con precisione la probabilità di recidiva, sempre più dipartimenti di giustizia hanno sperimentato l’uso dell’intelligenza artificiale: quasi tutti gli stati nordamericani hanno adottato o testato software basati su AI per questo scopo. Questi sistemi calcolano le probabilità attraverso la valutazione del rischio: un punteggio di rischio elevato indica una maggiore probabilità che l’individuo commetta nuovamente un crimine in futuro: "Il calcolo che porta a questi punteggi è basato solitamente su delle domande rivolte direttamente alle persone imputate e i dati estratti dal casellario giudiziario. Si tratta di previsioni sul futuro in base a comportamenti passati, frequenze, statistiche, e i dati per addestrare modelli come questi spesso includono variabili proxy come «arresto» per misurare il «crimine» o qualche nozione di «rischiosità» sottostante.”

    Ripensare la tecnologia: giustizia e inclusione

    Negli Stati Uniti, dove i dati relativi al crimine sono stati influenzati da decenni di pratiche di polizia basate su pregiudizi razziali, e dove alcuni gruppi sociali ed etnici sono stati storicamente più esposti a controlli di polizia, la mappatura del crimine non può essere considerata neutrale. A partire da questi presupposti, l’etnia viene tracciata indirettamente attraverso altre variabili correlate, come il codice postale o la condizione socio-economica.

    Il risultato è un modello che presenta un tasso significativamente più alto di falsi positivi, cioè attribuisce un rischio elevato di recidiva a individui neri rispetto a quelli bianchi. Alcuni di questi strumenti mirano a prevedere i rischi di criminalità associati a singoli individui, basandosi sulla loro storia personale e su altre caratteristiche. È proprio ciò che è accaduto a Omar: giudicato da un software di polizia predittiva come un adolescente ad alto rischio di diventare un criminale, è stato trattato come tale fin da subito.

    Come asserisce l’autrice, “L’intelligenza artificiale è molto più di una tecnologia. È un discorso utilizzato attivamente per plasmare le realtà politiche, economiche e sociali del nostro tempo”. La tecnologia può essere un potente strumento di liberazione, ma solo se siamo disposti e disposte a interrogarci su chi ne controlla lo sviluppo e su chi ne beneficia davvero. È essenziale che il dibattito sulla tecnologia non rimanga confinato a un’élite specifica, ma diventi un discorso collettivo, aperto e inclusivo, in grado di affrontare le domande fondamentali su giustizia, equità e democrazia. In questo senso, Tecnologia della rivoluzione è un invito a ripensare il nostro rapporto con il progresso e con le forze che plasmano il nostro presente e il nostro futuro. Huyskes ci ricorda che ogni innovazione porta con sé una responsabilità, e che è nostro compito vigilare affinché il futuro tecnologico sia costruito su basi più giuste e consapevoli.

    https://www.wired.it/article/tecnologia-donne-pregiudizi-rivoluzione-progresso-diletta-huyskes
    #neutralité #technologie #femmes #impact #conditionnement #genre #responsabilité_sociale #contrôle #corps #inégalités

    • Tecnologia della rivoluzione. Progresso e battaglie sociali dal microonde all’intelligenza artificiale

      Sara è una donna, una madre. È disoccupata, single e migrante. La sua è un’identità stratificata, unica e irripetibile. Queste caratteristiche sociali la renderanno sospetta per tutta la vita. Perché per un modello matematico – e per il governo del suo paese – Sara è solo un insieme di indicatori che, sommati tra loro, generano un alto punteggio di rischio, una previsione statistica che la trasforma in una potenziale criminale. Ma la sua unica colpa è quella di essere se stessa, e di condividere un profilo simile ad altre persone esistite e accusate prima di lei.

      Questa e molte altre storie ci mostrano che un singolo numero elaborato da un algoritmo può cambiare le sorti di interi gruppi sociali, rischiando un ritorno a ingiustizie antiche, oggi amplificate dal modo in cui stiamo usando questi strumenti. Ripercorrendo la storia della tecnologia possiamo attraversare anche quella dell’esclusione sociale: ogni invenzione, dalla bicicletta al forno a microonde, fino all’intelligenza artificiale, è il risultato di scelte precise, valori e compromessi umani che causano forti impatti sulla società.

      Grazie alla riscoperta di molti contributi femministi proposti tra gli anni settanta e duemila, Tecnologia della rivoluzione ci spinge a riflettere su come intervenire per fare in modo che le rivoluzioni tecnologiche non portino a involuzioni sociali.

      https://www.ilsaggiatore.com/libro/tecnologia-della-rivoluzione
      #livre #Diletta_Huyskes

  • Blocages contre la « Semaine de l’IA » : il est urgent que les scientifiques arrêtent leurs folies
    https://ricochets.cc/Blocages-contre-la-Semaine-de-l-IA-il-est-urgent-que-les-scientifiques-arr

    Blocages contre la « Semaine de l’IA » : il est urgent que les scientifiques arrêtent leurs folies A Rennes, depuis Juin 2024, chercheurs et industriels (dont Thales, entreprise d’armement, Airbus, entreprise d’aviation, et Orange, entreprise de télécommunication), ainsi que l’armée (DGA), ne cessent de se réjouir. En effet, sans aucune consultation démocratique, le gouvernement, par le biais de l’ANR, vient de leur octroyer 20 millions d’euros (directement issus de nos impôts). 20 (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Le_monde_de_L'Economie

  • « Casser leurs machines, fabriquer les nôtres »
    https://www.terrestres.org/2024/09/05/casser-leurs-machines-fabriquer-les-notres

    Comment lutter contre l’industrialisation du monde sans défendre, en creux, un retour à un ordre supposément naturel ? Critiquer certaines technologies sans stigmatiser celles et ceux qui en dépendent au quotidien ? Entretien avec des membres de l’organisation du festival du livre Livrosaurus Rex, sur le thème de la critique des technologies et de l’industrialisation du monde. L’article « Casser leurs machines, fabriquer les nôtres » est apparu en premier sur Terrestres.

    #Autonomie #Corps #Décroissance #Féminisme #Technocritique #Technologie

  • Vers le système de contrôle total
    https://ricochets.cc/Vers-le-systeme-de-controle-total-7819.html

    Ce document très intéressant fut initialement publié par admiroutes mais a malheureusement disparu.

    Vous trouverez la fiche de l’auteur (Alain Cardon) sur wikipedia. Petits conseils de lecture : A la fin de la page 52, l’auteur propose une définition de l’esprit. Dès la page 53, il reprend les termes utilisés dans la définition et les explicite un à un. Je conseille d’imprimer ou garder la définition à l’œil car il est vite fastidieux d’aller et revenir vers la définition si l’on n’a (...) #Les_Articles

    / #Technologie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Cardon

  • Pétition contre la semaine de l’IA à l’université de Rennes
    https://ricochets.cc/Petition-contre-la-semaine-de-l-IA-a-l-universite-de-Rennes-7816.html

    Voici une pétition Change.org fraîchement lancée par un groupe local ATR contre la semaine de l’IA à Rennes ! Faites tourner et signer (même si vous n’êtes pas de Rennes), cela donnera du poids à la mobilisation locale ! https://www.change.org/p/%C3%A0-rennes-refusons-la-semaine-de-l-ia L’IA, sa promotion et ses financements, sont partout. C’est partout qu’on peut combattre l’IA et son monde. Voir aussi l’événement à Rennes du 1er septembre : (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Technologie

  • Vers l’#écologie_de_guerre. Une #histoire_environnementale de la #paix

    L’étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la #nature et le #climat, c’est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d’une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l’axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d’exploiter la nature, d’échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante. Dans cette logique, pour que jalousie, conflit et désir de guerre s’effacent, il fallait d’abord lutter contre la rareté des #ressources_naturelles. Il fallait aussi un langage universel à l’humanité, qui sera celui des #sciences, des #techniques, du #développement.
    Ces idées, que l’on peut faire remonter au XVIIIe siècle, ont trouvé au milieu du XXe une concrétisation tout à fait frappante. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le développement des infrastructures fossiles a été jumelé à un discours pacifiste et universaliste qui entendait saper les causes de la guerre en libérant la #productivité. Ainsi, la paix, ou l’équilibre des grandes puissances mis en place par les États-Unis, est en large partie un don des #fossiles, notamment du #pétrole.
    Au XXIe siècle, ce paradigme est devenu obsolète puisque nous devons à la fois garantir la paix et la sécurité et intégrer les #limites_planétaires : soit apprendre à faire la paix sans détruire la planète. C’est dans ce contexte qu’émerge la possibilité de l’écologie de guerre, selon laquelle #soutenabilité et #sécurité doivent désormais s’aligner pour aiguiller vers une réduction des émissions de #gaz_à_effet_de_serre. Ce livre est un appel lancé aux écologistes pour qu’ils apprennent à parler le langage de la #géopolitique.

    https://www.editionsladecouverte.fr/vers_l_ecologie_de_guerre-9782348072215
    #guerre #environnement #livre

    • Ainsi, la paix, ou l’équilibre des grandes puissances mis en place par les États-Unis,

      Bon, c’est pas vraiment des synonymes, il me semble qu’on appelait même ça la guerre froide. Bonneuil et Fressoz appellent aussi ça le thanatocène, parce que c’est une période marquée par une destruction fulgurante, produite par les outils servant à faire la guerre (pas la paix).

      Je peux comprendre qu’après l’invasion de l’Ukraine par la Russie on ait pu espérer que la sobriété énergétique serait un truc rassembleur. Ce que les écologistes et les scientifiques n’avaient pas réussi à accomplir, peut-être que le soutien à l’Ukraine et un certain patriotisme allaient réussir à le concrétiser. Sauf qu’il est vite apparu qu’on allait se noyer sous le GNL et ses nouvelles infrastructures, que les échanges de fossiles continuaient bon train, et que, la guerre continuant elle aussi en laissant les négociations s’essouffler toutes seules, la destruction généralisée continuait tranquille.

      Il y a quelques années, le changement climatique était régulièrement retraduit dans les mots de la sécurité : la rareté des matières premières allait amener des guerres, l’abondance des matières premières (en Arctique dégelé) allait amener des guerres, les guerres allaient amener des migrants, la chaleur avait provoqué la guerre en Syrie, etc. Bref, le changement climatique était un "accélérateur de menaces". Maintenant, on a le complément qui t’enferme dans le cercle vicieux de la sécurité : la lutte contre les menaces sont retraduites dans le langage de l’écologie, de la lutte contre le réchauffement. Pour lutter contre la Russie, il te faut une #économie_de_guerre_climatique : des mines de lithium qui produiront des ev et des microprocesseurs pour des armes sophistiquées ; des éoliennes et des réacteurs qui produiront ton chauffage et des rafales.

      (Charbonnier a pu être moqué en « penseur du vivant » inoffensif ; j’ai l’impression qu’une même posture viriliste se manifeste là aussi.)

      L’étrange hypothèse qui structure ce livre a été succinctement discutée par Durand & Keucheyan
      https://shs.cairn.info/revue-green-2022-1-page-55

      l’écologie de guerre peut-elle être efficace du point de vue de l’avènement d’une économie bas carbone ? Et est-elle conforme aux valeurs d’une politique d’émancipation ?

      tldr : Ils répondent poliment non aux deux questions.

      Après, faudrait évidemment lire le livre.

    • Pour le philosophe, qui reprend les critiques du #pacifisme formulées par le juriste allemand (et nazi) Carl Schmitt, l’expression du rapport de force entre nations demeure indépassable. Par conséquent, un déplacement de l’écologie sur le terrain du « #réalisme » politique s’impose (soit une rupture franche avec une tradition libertaire importante au sein des mouvements écologistes contemporains). Ainsi, il aboutit à l’idée, essentielle, que, faute de gouvernance mondiale crédible, seuls les Etats les plus puissants, réunis en une coalition dominante, pourront imposer une transition aux acteurs ayant intérêt à défendre l’infrastructure fossile (qu’il s’agisse d’industriels, d’investisseurs, de travailleurs des secteurs menacés, d’Etats pétro-gaziers ou de nations dépendantes du charbon). A la lecture, on s’interroge néanmoins sur la façon dont cette coalition devrait « imposer » la transition aux acteurs en question. On aurait également apprécié des précisions sur la stratégie que devraient adopter les démocraties dans cette perspective (l’Europe devrait-elle s’associer à la dictature chinoise pour composer une coalition « post-carbone » ? Devrait-elle se rapprocher des Etats-Unis ?)

      Analysant la situation géopolitique depuis 2020, Pierre Charbonnier se réjouit de certains « bougés » de la part des grandes puissances, qui associent désormais écologie et questions stratégiques. L’Europe, réagissant à l’agression russe, promeut les énergies décarbonées dans une logique de sécurité (et pas uniquement protéger l’environnement). Après la Chine, les Etats-Unis de Joe Biden financent massivement leur industrie verte dans le but d’affirmer leur leadership. Ce changement de paradigme, à peine initié et toujours fragile, représente un espoir majeur selon l’auteur : celui de mettre en branle des puissances capables de gagner la guerre du climat, celui d’une écologie réellement (géo)politique.

      https://www.liberation.fr/culture/livres/lecologie-le-vert-de-la-guerre-selon-pierre-charbonnier-20240828_MQBVF5KB

  • La privatisation des terres par les technomaniaques libertariens

    Sur un site "accélérationniste" voici vantée la privatisation de la cité : "Dans un monde où les États-nations, avec leurs frontières rigides et leurs institutions vieillissantes, semblent de plus en plus inadéquats pour répondre aux défis modernes, une question fondamentale se pose : comment peut-on créer un nouvel État quand toutes les terres sont déjà "prises" ? Balaji Srinivasan, figure centrale de la scène technologique, relève ce défi. Contre toute attente, il a trouvé un moyen de contourner cette impasse en réinventant les règles du jeu."
    L’article dont est tiré cette citation a été publié le 27 août (lien paste it ad8tx) et quelques jours plus tôt Le Monde publiait une enquête sur le cas du Honduras :
    "Les participants écoutent, allongés sur des poufs moelleux. Juste à côté, au-dessus de l’immense piscine du Beach Club de Pristine Bay, de jeunes start-upeurs surfent sur Internet grâce aux paraboles Starlink d’Elon Musk, d’autres prennent des cours de yoga ou s’initient aux cryptomonnaies. Dans le laboratoire au sous-sol, on peut se faire implanter des aimants au bout des doigts. Ou, un peu plus loin, se faire injecter de la follistatine pour participer à un essai de thérapie génique sur la longévité.

    Un essai qui n’a été validé par les autorités sanitaires d’aucun pays, mais qu’importe. Ici, sur l’île de Roatan, au Honduras, tout est possible. Prospera est une zone d’emploi et de développement économique (ZEDE), sorte d’Etat dans l’Etat, avec ses propres lois, son système judiciaire, sa police, où tout – éducation, santé, services publics – est privé.Une future ville enclave imaginée par des libertariens convaincus que seule la perspective d’un gain économique garantit une bonne gestion.

    Cette utopie, ou dystopie, selon le point de vue, s’inspire des « villes privées » conceptualisées notamment par l’économiste allemand Titus Gebel, qui explique : « Pour un tarif[annuel] fixe, la société privée qui administre la ville garantit à ses habitants la protection de la vie, de la liberté et de la propriété. » Trois « droits » qui sont le mantra des libertariens comme le président argentin, Javier Milei. Aux résidents de payer les assurances dont ils ont besoin contre la maladie ou le handicap.

    Depuis 2017, Prospera a acquis 2 kilomètres carrés (soit 3 %) de l’île caribéenne de Roatan. Quatre ans plus tôt, une loi hondurienne avait instauré une nouvelle division territoriale, moyennant une modification de la Constitution : les ZEDE. Le but : créer « des centaines de milliers d’emplois » en attirant des investisseurs étrangers dans un pays où 64 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. « Le code du commerce, le code civil, la loi de protection de l’environnement, rien n’est applicable dans les ZEDE », explique Jorge Colindres, secrétaire technique de Prospera, l’équivalent d’un maire. Le code pénal hondurien reste en vigueur « tant que les ZEDE n’approuveront pas leurs propres lois »

    – Lien vers la version intégrale de l’article du Monde : https://justpaste.it/dtn1d)

    – Lien vers le site technosophie : https://justpaste.it/ad8tx

    – article du Monde (accès restreint aux abonnés) https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/16/prospera-l-enclave-libertarienne-au-honduras_6282809_3210.html

    #technosophie ; #libertarien ; #propriété ; #prospera

  • Krise bei der Berliner U-Bahn: So sieht der neue Notfahrplan der BVG aus
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/krise-bei-der-berliner-u-bahn-so-sieht-der-grosse-notfahrplan-der-b

    27.8.2024 von Peter Neumann - U-Bahn-Fahrten fallen aus, Züge sind zu kurz. Jetzt möchte die BVG ihren Fahrplan wieder einmal der Realität anpassen. Was kommt auf die Berliner zu?

    Weniger Fahrten, neue Linienführungen – aber auch längere Züge: Darauf müssen sich Fahrgäste der Berliner U-Bahn nach den Sommerferien einrichten. Für mehrere Strecken haben die Berliner Verkehrsbetriebe (BVG) beim Senat einen Ausnahmefahrplan beantragt, weil nicht nur Mitarbeiter, sondern in immer größerem Maße auch Fahrzeuge fehlen. Auf die Berliner, die nach den Sommerferien in den Alltag zurückkehren, warten neue Einschränkungen bei der U-Bahn – dem wichtigsten Verkehrsmittel dieser Stadt.

    Wie berichtet fallen seit längerer Zeit immer wieder Fahrten aus, und Züge verkehren mit zu wenigen Wagen. Die Berliner U-Bahn, die jährlich von weit mehr als einer halben Milliarde Fahrgästen genutzt wird, wird in zunehmendem Maße als unzuverlässig empfunden. In den vergangenen Jahren hat es schon mehrere „Fahrplanmaßnahmen“ gegeben, bei denen Taktausdünnungen nachträglich legalisiert wurden. Für diesen Sommer wurden weitere Einschränkungen angekündigt. Das ist kein leeres Versprechen: Das Landesunternehmen und der Senat arbeiten seit Juni daran, den U-Bahn-Fahrplan der Wirklichkeit anzupassen. So soll der Betrieb wenigstens wieder berechenbar werden.

    Abends soll die U1 nicht mehr vom Zoo nach Kreuzberg fahren

    Offiziell zeigt sich die BVG verschlossen. „Da wird etwas kommen, zu einzelnen Maßnahmen kann ich aber heute noch nichts sagen“, sagte BVG-Chef Henrik Falk im Interview mit der Berliner Zeitung. Am Montag war zu hören, dass es noch Diskussionen mit der Senatsverwaltung für Verkehr gibt, die den neuen Fahrplänen zustimmen muss. Es gibt aber auch Berichte, wonach die Grundzüge schon länger feststehen. Der Aufsichtsrat des Landesunternehmens habe sich bereits über die Kürzungen verständigt. Der erste Antrag der BVG datiert von Juni, im Juli folgten zwei Termine mit dem Senat.

    Dem Vernehmen nach liegt nun dieses Konzept für Ausnahmefahrpläne auf dem Tisch:

    Linien U1/U3: Aus Kreuzberg und Friedrichshain kommen besonders oft Beschwerden über Ausfälle und kurze Züge. Um den Betrieb zu stabilisieren, ändert die BVG in Zeiten mit weniger Nachfrage das Konzept – vom 9. September 2024 zunächst bis zum 23. Juli 2025. Derzeit endet die U3 abends und im Nachtverkehr am Nollendorfplatz. Künftig soll sie als neue Stammlinie ganztägig zwischen Krumme Lanke und Warschauer Straße verkehren. Dafür wird die U1, die an der Uhlandstraße beginnt, in Schwachlastzeiten und nachts zum Nollendorfplatz zurückgezogen. Ziel ist, mit acht Wagen zu fahren. Heute kommen oft nur Kurzzüge mit vier Wagen. Auf der U3 sollen Sechs-Wagen-Züge rollen.
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    Linie U2: Auch auf der Strecke zwischen Pankow, Alexanderplatz, Zoo und Ruhleben sollen Acht-Wagen-Einheiten die Regel sein. Vorgesehen ist allerdings, den Fahrplan auszudünnen – ebenfalls vom 9. September erst einmal bis zum 23. Juli 2025. Den bisherigen Plänen zufolge wird der Takt während der Hauptverkehrszeit zwischen Pankow und Theodor-Heuss-Platz von vier auf viereinhalb Minuten verlängert. Auf dem anschließenden Abschnitt der U2 nach Ruhleben sollen die U-Bahnen alle neun Minuten verkehren, derzeit fahren sie dort während dieser Tageszeiten im Acht-Minuten-Takt.

    Linie U4: Auf der 2,9 Kilometer kurzen Schöneberger Strecke zwischen Nollendorf- und Innsbrucker Platz will die BVG den Fahrplan nicht nur für eine Übergangsperiode, sondern dauerhaft ändern. Heute sollen die Zwei-Wagen-Züge während der Hauptverkehrszeit alle fünf Minuten verkehren, für die Nebenverkehrszeit ist derzeit ein Fünf-Minuten-Takt geplant. Ab 9. September ist nun ein durchgehender Fahrtakt von sechs, sieben und sieben Minuten (6/7/7) vorgesehen.

    Linie U9: Auch auf der West-Berliner Nord-Süd-Strecke, die wegen ihrer breiteren Tunnel dem Großprofil zugeordnet wird, möchte die BVG bald den Fahrplan ausdünnen. Heute sieht er noch vor, dass die U9 zwischen Osloer Straße und Rathaus Steglitz während der Hauptverkehrszeit alle vier Minuten fährt. Vom 2. September an ist in dieser Zeit ein Fünf-Minuten-Takt vorgesehen. Diese Fahrplanmaßnahme soll mindestens bis zum Beginn der Herbstferien dauern, also bis zum 18. Oktober. Es ist aber nicht ausgeschlossen, dass die Einschränkung bis Ende Januar 2025 anhält. Das hängt davon ab, wann die BVG wieder ausreichend U-Bahn-Wagen für einen dichteren Betrieb hat.

    Die U-Bahn-Misere zeichnete sich schon vor Jahrzehnten ab

    So viel steht fest: Das noch vor der S-Bahn wichtigste Verkehrsmittel der Hauptstadt steckt schon lange in einer Fahrzeugkrise. Bereits in den Nullerjahren zeichnete sich ab, dass die BVG auf einen gravierenden Wagenmangel zusteuert. Doch der Sparkurs des Senats betraf auch das Landesunternehmen. Viel Zeit ging damit verloren, Wege zur Ertüchtigung der bestehenden Flotte zu suchen. Erst 2014 fiel die Entscheidung, im großen Stil neue Wagen zu ordern. Wie berichtet haben ein Rechtsstreit und coronabedingte Lieferprobleme die Anschaffung aber um Jahre verzögert.

    Die U-Bahn-Probleme der BVG: Warum sie der Berliner Senat für nicht so schlimm hält

    Mit einiger Verspätung hat Stadler im Januar dieses Jahres die ersten vier Wagen der Baureihe JK fürs Kleinprofil geliefert. Doch es gibt gravierende Softwareprobleme. Hieß es zunächst, dass der Testeinsatz im Mai beginnt, wird derzeit kein Zeitraum mehr genannt. Die ersten vier Wagen fürs Großprofil, die im zweiten Halbjahr 2024 eintreffen sollten, kommen erst 2025 – wenn alles gut geht. Für den Beginn der Serienlieferung, zuletzt ebenfalls für nächstes Jahr geplant, gibt es noch keinen genauen Termin.

    „Der Fahrzeugbestand bei der U-Bahn schmilzt immer weiter zusammen“

    „Wir brauchen baldmöglichst viele neue U-Bahnen. Erst dann besteht die Chance, dass der U-Bahn-Betrieb nachhaltig stabiler und zuverlässiger wird“, sagte BVG-Chef Falk im Interview. „Solange wir die Serienfahrzeuge der neuen U-Bahn-Generation aber noch nicht haben, müssen wir und die Fahrgäste weiterhin mit den alten Fahrzeugen auskommen.“ Aber das wird immer schwieriger. „Der Fahrzeugbestand bei der U-Bahn schmilzt immer weiter zusammen“, hieß es in dem Landesunternehmen. Es gebe immer weniger einsatzfähige Wagen.

    BVG: Verspätungen und Ausfälle erreichen Rekordwerte – neue Zahlen

    So hat die BVG dem Vernehmen nach auch mit der U-Bahn-Baureihe IK Probleme. Bis zu einem Drittel dieser Kleinprofilwagen steht wegen Technikthemen auf Abstellgleisen. Fahrzeuge, die 1964 geliefert wurden, haben mittlerweile das Ende ihrer Lebenszeit erreicht. Nach einer enormen Laufleistung müssen die sechs Jahrzehnte alten Züge auf den Schrott. Die BVG mustert aber auch viel jüngere U-Bahnen aus, wie jetzt bekannt wurde. Auch Wagen der Baureihe A3L92, die vor 30 Jahren produziert wurden, sollen dem Vernehmen nach ebenfalls das Unternehmen verlassen.

    Die BVG hat aber auch mit U-Bahnen Probleme, deren Zeit noch nicht abgelaufen ist. Dazu zählen Züge, die auf den Linien des Großprofils (U5 bis U9) eingesetzt werden können. Die U-Bahn-Techniker haben verstärkt Verschleiß an den Radreifen festgestellt. Eine Hypothese ist, dass sich die Räder mit neu verlegten Schienen nicht vertragen. Zu den betroffenen Linien gehört die U9, auf der nun Einschränkungen in Sicht sind.

    Alte Technik: U-Bahnen sind ohne Schmieranlage unterwegs

    Inzwischen gebe es aber einen weiteren Erklärungsansatz, hieß es jetzt bei der BVG. „Die Schienen sind offenbar doch nicht das Problem. Sie sind wohl in Ordnung – die Schmierung aber nicht.“ Um Verschleiß zu mildern und Lärm zu verringern, werden Schienen geschmiert. Neuere Züge für das Großprofil haben Anlagen, die das Schmiermittel automatisch dosieren. Ältere U-Bahnen, etwa die rund 50 Jahre alten Baureihe F, sind in dieser Hinsicht nicht auf dem neuesten Stand. Es besteht die Gefahr, dass zu viel Schmiermittel aufgetragen wird – was Gleise schlüpfrig machen kann.

    Berliner BVG-Chaos: Manager können nicht sagen, wann es endlich zu Ende geht

    Deshalb kommt es nicht selten vor, dass die Schmieranlage bei diesen Fahrzeugen ausgeschaltet wird. „Früher wäre das kein Problem“, sagt ein BVG-Insider. „Regelmäßig war ein Schmierzug im Netz unterwegs.“ Doch die Fahrten sind selten geworden – was mit den Kosten und dem notwendigen Personaleinsatz zu tun hat. Wenn dann noch Schmieranlagen ausgeschaltet bleiben, steigt die Gefahr, dass der Fahrweg und die Fahrzeuge Schaden nehmen. Folge: Züge der Baureihen F84 bis F92 müssen öfter in die Werkstatt. Aber Technikpersonal ist rar. Offene Stellen können nicht besetzt werden.

    BVG-Fahrgäste brauchen Geduld – ein bis zwei Jahre noch

    Damit nicht genug: Auch beim U-Bahn-Fahrpersonal machen sich Lücken immer schmerzlicher bemerkbar. „Personalbedingte Zugausfälle gab es auf den Linien U1, U2, U3, U6, U7, U8 und U9“: Auch solche Einträge in den täglichen Lagebericht der BVG gehören mittlerweile zum Alltag.

    Eine Entwicklung wie bei der Deutschen Bahn sieht der Vorstandsvorsitzende der BVG derzeit nicht. Doch die Fahrgäste müssten sich noch längere Zeit gedulden, bis sich die Lage bei der U-Bahn bessere, sagte Henrik Falk. „Klar ist, dass wir das System U-Bahn wahrscheinlich noch ein bis zwei Jahre weiterhin in dem Zustand managen müssen, in dem es sich derzeit befindet.“

    #Berlin #Verkehr #U-Bahn #Sparmaßnahmen #Technik #Politik

  • #Frontex achète des #drones pour une #surveillance renforcée aux frontières de l’UE

    Alors que les États membres demandent à la Commission européenne de renforcer les #frontières_extérieures, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, vient de lancer des appels d’offres d’un montant total d’environ 400 millions d’euros pour l’achat d’#équipements, de drones et d’autres #technologies de surveillance.

    En réponse à la demande des États membres formulée en juillet, la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, semble donner suite à leur souhait de renforcer les frontières extérieures de l’UE.

    La commissaire s’est engagée à consolider le régime de visa de l’UE et à lancer un appel à propositions à hauteur de 150 millions d’euros destiné à la « #capacité_de_surveillance_des_frontières » de l’UE.

    Dans des lettres adressées à la Commission en mai et en juin, les États membres ont exhorté l’exécutif européen à intensifier ses efforts pour externaliser l’immigration, en empêchant les exilés en situation irrégulière de poser le pied sur le sol de l’UE.

    Dans le discours prononcé devant le Parlement européen avant sa réélection à la présidence de la Commission en juillet, Ursula von der Leyen a annoncé son intention de tripler les #effectifs de Frontex et de nommer un commissaire à la Méditerranée, afin de s’attaquer aux flux de personnes qui tentent de se rendre dans les États membres du sud de l’UE.

    Cet été, l’agence européenne des frontières, Frontex, a lancé une série d’appels d’offres pour renforcer ses capacités le long des frontières extérieures de l’UE.

    Concrètement, un #appel_d’offres concerne des drones et des services connexes pour la #surveillance_maritime, d’une valeur de 184 millions d’euros, un autre appel d’offres se focalise sur le matériel de surveillance, y compris des #lunettes_de_vision_nocturne, d’une valeur de 19 millions d’euros. Un troisième appel d’offres d’une valeur de 186,5 millions d’euros vise les services de technologies de l’information et de la communication (#TIC). Enfin, un projet pilote de 3 millions d’euros pour des drones aux frontières terrestres est aussi envisagé dans le cadre d’opérations conjointes avec la #Bulgarie.

    La facture totale avoisine les 400 millions d’euros.

    https://www.euractiv.fr/section/international/news/frontex-achete-des-drones-pour-une-surveillance-renforcee-aux-frontieres-de
    #technologie #complexe_militaro-industriel #frontières #contrôles_frontaliers #migrations #réfugiés #coût #budget #mer_Méditerranée #Méditerranée

    • Frontex Expands Drone Fleet as EU Intensifies Border Surveillance

      The European Union’s border agency, Frontex, has significantly ramped up its use of drones as part of a broader push to tighten control over the bloc’s external borders, with recent tenders amounting to nearly €400 million.

      This move comes amid growing pressure from EU member states for the European Commission to reinforce border security and prevent irregular migration.

      Frontex’s latest wave of investment includes a €184 million call for maritime surveillance drones, €19 million for night vision surveillance equipment, and €186.5 million for information and communication technology services, as well as a €3 million pilot project for drones monitoring land borders in cooperation with Bulgaria.

      The total expenditure reflects a robust commitment to deploying advanced technologies for border control, as the EU intensifies efforts to externalise migration management and prevent irregular migrants from reaching European shores.
      Heightened Focus on Border Security

      The EU’s border strategy has evolved significantly over the past decade. Member states have increasingly called for stronger border controls to address the migration challenges faced by southern European countries. In response, Frontex has expanded its operational capabilities, including the use of drones for surveillance, particularly along the EU’s external maritime borders in Italy, Malta, and Greece.

      Drones were first integrated into Frontex operations in 2018, contributing to the detection of nearly 5,000 individuals at sea in that year alone. Their use was further formalised in 2019 when the mandate of the European Border Surveillance System (EUROSUR) was broadened to include drones in its air surveillance framework. Since then, the use of unmanned aerial vehicles has become a central element of the EU’s border control strategy.

      In 2020, Frontex awarded contracts worth €100 million to Airbus and Israel Aerospace Industries (IAI) for the deployment of Heron drones, capable of extended flights exceeding 30 hours. These drones have been instrumental in monitoring the Mediterranean Sea, including during the 2023 Messenia migrant boat disaster, which resulted in the deaths of approximately 650 people.
      Controversy Surrounding Drone Use

      Frontex’s use of drones has not been without controversy. In 2022, reports emerged that intelligence gathered by Frontex drones, operated out of Malta, was being used by Libyan authorities to intercept migrant boats in the Mediterranean, resulting in the forced return of thousands of individuals to Libya, a country with a troubling record of human rights violations. A Human Rights Watch report concluded that in 2021, some 10,000 migrants were intercepted and returned to Libya, many of them as a direct result of data provided by EU surveillance aircraft.

      The allegations raised concerns about the role of Frontex in what critics have termed “pushback” operations, where migrants are prevented from entering EU territory without being given the opportunity to seek asylum. These operations have drawn widespread criticism from human rights organisations, who argue that they violate international law and exacerbate the risks faced by vulnerable individuals attempting to cross the Mediterranean.

      Despite these concerns, Frontex has defended its actions, emphasising its focus on combating human trafficking and preventing loss of life at sea. According to the agency, its surveillance efforts are aimed at detecting vessels in distress and alerting national rescue authorities to ensure timely interventions. However, the agency has refrained from addressing the broader criticisms regarding its cooperation with non-EU countries like Libya.
      Expansion of Surveillance Capabilities

      The recent tenders indicate that Frontex is committed to expanding its drone capabilities further, with plans to spend €184 million on maritime drones over the next four years. This represents a marked increase in spending compared to previous years, suggesting a shift towards more consistent and large-scale deployments of drones in border surveillance operations.

      Frontex’s budget has seen significant growth over the past decade, reflecting the increasing political prioritisation of migration control within the EU. In 2025, the agency’s budget is expected to reach nearly €1 billion, a substantial increase from the €233 million allocated in 2016. This cash infusion is intended to support Frontex’s expanding role, which now includes a broader range of responsibilities, from assisting member states with border management to conducting joint operations with non-EU countries.

      According to military analyst Major Rasmus Ross from the Royal Danish Defence College, drones are just one element of a multi-layered approach to border security. While drones provide situational awareness, other technologies and equipment are necessary to create a comprehensive surveillance network capable of responding to a variety of threats.
      Broader Implications for Migration Management

      The increasing reliance on drones for border surveillance has significant implications for how the EU manages migration. For many experts, this shift towards greater surveillance represents an effort to externalise EU borders, pushing migration controls further into non-EU territories with questionable human rights records, such as Libya and Tunisia. By identifying migrant vessels earlier and further from European shores, Frontex can reduce the need for European coastguards to intervene, potentially leaving the responsibility to non-EU countries with less stringent asylum and human rights protections.

      https://eutoday.net/frontex-expands-drone-fleetl

  • Les smartphones bientôt interdits dans le réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement bx1.be

    Les 373 écoles du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement, vont baliser l’usage du smartphone dès cette rentrée. Une interdiction sera d’application en maternelle, primaire et secondaire dans le courant de l’année, rapportent Le Soir et Sudinfo ce jeudi.

    La mesure du réseau WBE, soit les écoles officielles, concerne 132.600 élèves dans 373 établissements. Une cinquantaine d’établissements sont concernées en Région bruxelloise.

    Elle s’appliquera tout de suite pour un certain nombre d’écoles qui lancent l’expérience à la rentrée de lundi prochain (ou ont déjà interdit le smartphone depuis plusieurs années). Pour la plupart des autres établissements, le pas sera franchi dans le courant de cette année scolaire.
    . . . . .

    La suite et source : https://bx1.be/categories/news/les-smartphones-bientot-interdits-dans-le-reseau-wallonie-bruxelles-enseignement/?theme=classic

    #école #enseignement #enfants #apprentissage #cerveau #internet #smartphones #plateformes #streaming #algorithmes #Belgique #technologie

  • Party in Berlin: Was passierte, als ich mit Ende 30 auf einen Rave gehen wollte
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/party-in-berlin-was-passierte-als-ich-mit-ende-30-auf-einen-rave-ge

    SPOILER ALERT : l’extase programmée des rave party est menacée par la nouvelle sobriété.

    15.8.202 von Clint Lukas - Die wilden Jahre hat unser Autor längst hinter sich. Dann überkam ihn die Feierlust. Für sein Comeback wollte er auf einen Open-Air-Rave – und war schockiert.

    Ich hatte einfach mal wieder Bock, feiern zu gehen. Das ist mir seit einer ganzen Weile nicht mehr passiert. Meine wilde Zeit war Anfang der Zehnerjahre. Ich empfand damals ein Wochenende nur dann als gelungen, wenn ich im Berghain, im Sisyphos oder im Kater gewesen war. Natürlich spielten Drogen dabei eine entscheidende Rolle – je mehr, desto besser. Es war und ist mir bis heute ein Rätsel, wie man diesen Bums nüchtern ertragen kann.

    Drogenkonsum ist ein Hasardspiel, vor allem bei psychedelischen Substanzen wie LSD oder Pilzen. Ich habe mich einfach furchtlos hineingestürzt, meist mit einem zuverlässigen Rauschpartner, bisher ist es nicht schiefgegangen. Freilich ist Furchtlosigkeit kein Zustand, der sich beliebig herbeiführen lässt. Bei mir endete er, als meine Tochter geboren wurde. Das bedeutete eine völlig neue Gefahrenlage. Ich wollte als Vater keine Psychose oder andere Horrortrip-Schäden riskieren. Also hörte ich vorerst auf, Drogen zu nehmen. Und ging folglich auch nicht mehr feiern; für zehn Jahre nicht.

    Die Furchtlosigkeit endete mit der Geburt meiner Tochter

    Umso erstaunlicher also der plötzliche Ausgehdrang, der mich neulich befiel. Man muss dazusagen, dass die Mutter meiner Tochter und ich getrennt leben. Unter der Woche ist unsere Tochter bei ihrer Mutter, an den Wochenenden bei mir. Das schränkt die Möglichkeiten schon ziemlich ein. Einem Kindergeburtstag sei dank, bekam ich jedoch unverhofft frei – und war entschlossen, diese Freiheit zu nutzen, ganz wie in alten Zeiten! Wodurch sich direkt die Frage stellte: Wo soll ich hin? Die einschlägigen Clubs sind selbstverständlich tabu. Ab einem gewissen Alter, sagen wir ab 35 Jahren, schickt es sich einfach nicht mehr, sich dort in die Schlange zu stellen. Da sollte man den Kelch getrost an die nachfolgenden Generationen weiterreichen.

    Bleiben also nur die ominösen Open-Air-Raves, die alle naselang in Berlin stattfinden. Das Problem dabei: Ich habe keinen Schimmer mehr, durch welche subversiven Kanäle man heutzutage erfährt, wann und wo diese meist unangemeldeten Partys steigen. Die Clubszene war mir schon immer suspekt. Dementsprechend lässt meine Vernetzung zu wünschen übrig. Der Vorteil: Ich wohne direkt neben dem Humboldthain, dessen Flakturm-Ruine ein beliebter Austragungsort spontaner Raves ist. Und wie es die Vorsehung will, kann ich an meinem unternehmungslustigen Abend Bässe über die Baumkronen wummern hören.

    Ich futtere ein Stück der Pilzschokolade, die ich für diesen unwahrscheinlichen Anlass in der Tiefkühltruhe aufbewahrt habe. Immerhin ist mein Kind inzwischen neun Jahre alt – und man muss ja nicht sein ganzes Leben lang christlicher sein als der Papst.

    Mit dem altbekannten wohligen Bauchgefühl, dass meine Wahrnehmung bald einer Transformation unterworfen sein wird, mache ich mich auf den Weg in den Park. Es ist bereits dunkel, auf dem schmalen Humboldtsteg begegne ich einer Clique von Mittzwanzigern, die offensichtlich das gleiche Ausflugsziel haben. Auch auf dem ansteigenden Pfad treiben sich Feiervolk-Gruppen herum, man fühlt sich prompt wie auf einem Festival. Je weiter unsere Pilgerschar sich dem verfallenen Bunker auf dem Trümmerberg nähert, desto deutlicher sind die Techno-Klänge zu unterscheiden. Man fühlt sich unwillkürlich, als stünde man vor einem Höhepunkt.

    Durch die Dunkelheit kann ich es nur erahnen, aber es dürften an die 150 Menschen sein, die sich auf dem südlichen der beiden Türme drängen. Manche sitzen auf dem Beton, andere tanzen zu der Musik, die eine DJ mithilfe von Laptop und Aktivboxen auflegt. Auch außerhalb des Stahlzauns kampieren und zappeln die Besucher im Schatten. Die Pilze bewirken längst, dass ich ein gesteigertes Mitteilungsbedürfnis verspüre. Ein Umstand, der mir augenblicklich die Schwachstelle meines geplanten Comebacks offenbart: Man sollte niemals allein feiern gehen. Vor allem, wenn man vorhat, nicht nüchtern zu bleiben.

    „Joa, und dann haben Ole und ich noch eine Woche Kroatien drangehängt, ganz spontan“, höre ich es von einem der kleinen Tische unter den Bäumen.

    „Echt? Cool! Und wie war’s?“

    „Na ja, ich muss sagen, die haben da schon ganz schön angezogen. Also in den Touri-Hochburgen nimmt sich das echt nicht mehr viel im Vergleich zu Spanien oder Italien. Aber dafür war es echt sauber. Hätte ich so nicht erwartet.“

    „Entschuldige, das hier ist eigentlich ein Sober-Event“

    Ich würde gern meinen Senf dazugeben, bin jedoch zum Glück noch fähig zur Impulskontrolle. Außerdem befremdet es mich, dass diese jungen Dinger so reden wie ein 40-jähriger Immobilien-Makler aus Wilmersdorf. Während mein Kopf sich ganz eigenständig zur Musik bewegt, öffne ich eins der beim Späti erstandenen Biere. Das mindert das nagende Gefühl, hier vollkommen fehl am Platz zu sein, mich nicht altersgerecht zu verhalten. Vielleicht muss ich nur abwarten. Mit der Zeit wird sich bestimmt die ein oder andere Zufallsbekanntschaft ergeben. Kaum habe ich diesen Gedanken gedacht, als mir jemand vorsichtig auf die Schulter tippt.

    „Äh, entschuldige“, höre ich die Stimme einer jungen Frau. „Du kannst natürlich machen, was du für richtig hältst, aber das ist hier eigentlich ein Sober-Event.“

    „Ein was?“, frage ich unsicher.

    „Drogen sind heute unerwünscht, dazu zählen auch Zigaretten und Alkohol. Also ich wollte dich jetzt nicht vertreiben. Wäre nur cool, wenn du mitmachen könntest, okay?“

    Ich bin so überrumpelt, dass ich ohne zu überlegen meine Kooperationsbereitschaft signalisiere. Erst danach wird mir klar, was sich soeben ereignet hat. Diese Generation wird mir wohl einfach ein Rätsel bleiben. Nüchtern zu Techno zu tanzen – auf so eine Idee muss man erst mal kommen. Doch ich bin ohne Bitterkeit. Ich öffne das nächste Bier und ziehe damit in die Dunkelheit, nur ein alternder Druffi auf der Suche nach später Erleuchtung.

    #Berlin #techno #party

  • EU pushes for new surveillance technology against migration, German police union asks for €35 million

    A new EU regulation on the introduction of border controls came into force in June. Unwanted entries are to be prevented using drones, motion sensors and other technologies.

    The police spoke out on Monday in the debate about stationary controls at Germany’s internal borders. Andreas Roßkopf, chairman of the GdP police union responsible for the Federal Police, warned of personnel and equipment bottlenecks. He is calling for “mobile, flexible and intelligent border controls” as well as mobile checkpoints that can be set up “flexibly and adapted to the situation”. The German government should provide around €35 million for this, he said.

    According to the Schengen Agreement concluded in 1985, the more than 400 million citizens of the EU member states as well as Switzerland, Norway, Iceland and Liechtenstein are actually allowed to cross the common internal borders without personal checks. An implementing agreement regulates “compensatory measures”, including the upgrading of the EU’s external borders and the creation of the Frontex border agency.

    The implementation of control-free internal borders is regulated in the Schengen Borders Code. Short-term exceptions apply, for example, during major political or sporting events. With the “migration crisis”, countries such as Germany, France, Austria, Denmark and Norway utilised another paragraph from 2015 to resume border controls for an initial period of six months. This measure was extended to two years. In order to continue it, the states changed the justification to an alleged “risk of terrorist attacks”.

    The EU Commission, as “guardian of the EU treaties” also responsible for compliance with the Schengen Agreement, repeatedly reprimanded the governments concerned for the internal border controls that had been in place for almost ten years. In 2021, it presented a proposal to revise the Borders Code. After three years, the member states and Parliament agreed on a final version, which came into force in June 2024. It distinguishes between “foreseeable” and “unforeseeable threats”.

    Controls due to “foreseeable threats”, which are to last longer than six months, require a risk analysis by proclaiming states. This should examine whether the objectives can be achieved by more lenient means. The Commission must comment on extensions of more than 18 months. Border controls due to the same “exceptional situation with a persistent threat” may not exceed a total of three years.

    Regulations for pandemics were also included, according to which the EU’s external borders can be partially closed or testing, quarantine and self-isolation measures can be prescribed by a Council decision.

    There was controversy over the question of whether the “instrumentalisation” of migration should also be regulated in the regulation. This refers to cases such as at the EU borders with Turkey or Belarus, in which the governments deliberately brought refugees to the border so that they could enter the EU from there. According to the Borders Code, countries affected by such a situation may then close their external borders and other Schengen members may control their internal borders for one month, which can be extended to up to three months.

    The updated Borders Code also contains new measures to combat alleged “smuggling of migrants” and to prevent migrants from entering at external and internal borders. To this end, “technical means” such as drones, motion sensors, cameras and “surveillance technologies for traffic flows” are to be increasingly used. “All types of stationary and mobile infrastructure” and “technologies for collecting personal data” at checkpoints are also permitted.

    The head of the GdP, Roßkopf, is referring to these regulations with his demand for new, multi-million euro technology for mobile checkpoints. When asked by “nd”, a spokesperson for the Federal Ministry of the Interior (BMI) emphasised that dragnet searches, i.e. targeted checks to prevent border crime, are also carried out at borders where there are no stationary controls.

    Such “alternative police measures” are now also being strengthened. According to the updated Borders Code, “third-country nationals illegally present on their territory” who are apprehended following a border search can be immediately “transferred” to another member state from which they have entered. Neighbouring countries are to agree on procedures for this bilaterally.

    This practice leads to more police checks based on racial, ethnic or religious characteristics, warns the Platform for International Cooperation to Secure Social Justice and Human Rights for Undocumented Migrants (PICUM), and legalises so-called “pushbacks”. The German Ministry of the Interior recently confirmed that this has long been the rule at Germany’s internal borders, stating that almost one in three irregular migrants is turned away at the border.

    On Tuesday, the Federal Police published figures on unauthorised entries in the first half of 2024 and found a slight decrease. From January to June, 42,307 cases were registered, which corresponds to a decrease of 6.7 per cent compared to the same period last year. In 2023 as a whole, 127,549 unauthorised entries into Germany were recorded.

    https://digit.site36.net/2024/07/31/eu-pushes-for-new-surveillance-technology-against-migration-german-pol
    #contrôles_frontaliers #frontières #migrations #réfugiés #business #budget #complexe_militaro-industriel #frontières_intérieures #Allemagne #technologie #surveillance #équipement #code_frontières #Schengen #2024/171 #menaces #exception #surveillance_frontalière #contrôles_mobiles

    ping @_kg_

    • Germany’s border clampdown threatens the entire European project

      No wonder Viktor Orbán and Geert Wilders are cheering. Olaf Scholz is helping them to reshape the EU as they want it

      The far right across Europe used to dream of seeing their countries leave the European Union. In France, they called for a Frexit; in Germany, it was Dexit. But recently these calls have quietened. The reason is not that far-right parties have become enamoured of the EU, but rather they now understand that instead of quitting, they can reshape the EU into a collection of “strong” nation states that will each enact their own rightwing anti-migration agenda.

      As Jordan Bardella, president of the National Rally (RN) in France, recently remarked in explaining why his party no longer called for France to quit the EU: “You don’t leave the table when you are winning the game.”

      That the far right is being allowed to “win the game” is abundantly clear in Germany, where the governing coalition has announced systematic border controls, which will come into force on 16 September. Tighter checks at all of Germany’s nine land borders are an attempt by the government to curb immigration by preventing people, especially asylum seekers who have already crossed other EU states, from entering Germany.

      This opens the way for serious human rights violations and racial profiling. Germany’s Council for Migration warns that the plan risks violating EU law.

      The border checks are due to be in place for an initial six months. They were announced amid a febrile debate about what the leader of the conservative opposition Christian Democratic Union (CDU) called a “national emergency” after a Syrian asylum seeker who, under EU asylum regulations, should have been returned from Germany to Bulgaria, was charged with a fatal killing in Solingen. Since the far-right, anti-migration Alternative für Deutschland’s (AfD’s) electoral success in Thuringia and Saxony on 1 September, the debate has reached boiling point.

      The German government is on a dangerous path. The country holds a central position in the EU and is its largest economy, meaning that this plan, which goes against one of the central tenets of the EU, threatens to undermine the European project.

      A cornerstone of that project was the ambition to make national borders disappear by creating the passport-free Schengen area, which now includes 25 of the 27 EU member states. It was one of the reasons why the EU received the Nobel peace prize in 2012 – although even then, thousands of migrants were dying at the EU’s external borders every year. At the time, a representative of the union declared: “Over the past 60 years, the European project has shown that it is possible for peoples and nations to come together across borders. That it is possible to overcome the differences between ‘them’ and ‘us’.”

      No wonder the Polish prime minister, Donald Tusk, has publicly criticised Germany’s unilateral plan as a systematic suspension of Schengen and a contravention of European law. Austria has also said it is not prepared to receive any migrants turned back from the border with Germany, and other countries are likely to concur.

      The German chancellor, Olaf Scholz, claimed on Wednesday that the government had already “achieved a great turnaround in reducing irregular migration”. But Scholz’s plan risks causing a chain reaction throughout Europe that could lead to the unravelling of the “post-national” idea itself. In the Netherlands, Geert Wilders, leader of the far-right Freedom party, which is now part of the government, has already asked: “If Germany can do it, why can’t we?”, adding: “As far as I’m concerned, the sooner the better.”

      Other parties on the far right are celebrating. By caving in to anti-migration sentiment, supposedly “centrist” political parties are doing the far right’s bidding and legitimising its vision of a Europe with hardening borders. It is no great surprise that Hungary’s authoritarian leader, Viktor Orbán, congratulated Scholz, tweeting: “@Bundeskanzler, welcome to the club! #StopMigration.”

      German asylum statistics show that the number of asylum applications is actually decreasing this year. However, the three parties of the ruling coalition want to regain lost electoral support by joining with the far and centre right. Both the AfD and the CDU are aggressively pushing for repressive migration policies.

      Police chiefs have said they may lack capacity to carry out the new border checks. But whether Germany can actually control its 3,700km of frontiers is beside the point. By seeking to pass the measures ahead of a third state election in Brandenburg on 22 September, the coalition is signalling to voters that it is prepared to act decisively to address what CDU leaders hyperbolically call a “loss of control” at Germany’s borders.

      The German government’s belief that it can tackle migration and regain electoral support by ramping up border controls is misguided. The truth is, migration will continue in a world that fails to address the reasons why people flee their countries: wars and conflict, political persecution and oppression, the climate catastrophe and unsustainable forms of resource exploitation.

      Besides stoking up racist resentment in society and undermining the rights of vulnerable groups, the German government risks putting the EU itself in jeopardy. The very idea of a political community that enshrines the right to free movement across borders is crumbling before our eyes. And it is not migrants who are to blame.

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/sep/13/germanys-border-clampdown-threatens-the-entire-european-project

  • Voitures volantes et vieux rêves capitalistes
    https://www.terrestres.org/2024/07/10/voitures-volantes-et-vieux-reves-capitalistes

    Dubaï, Ōsaka, Arabie Saoudite et maintenant Paris… les voitures volantes sont annoncées partout mais elles ne volent nulle part. Obstacles techniques ? Contestation sociale ? Si ce symbole du futur ne prend pas, c’est tout simplement parce qu’il est une figure du passé, dont la fonction est d’alimenter les projets capitalistes et leurs chantiers. Décollage immédiat pour le Japon ! L’article Voitures volantes et vieux rêves capitalistes est apparu en premier sur Terrestres.

    #Capitalisme #Imaginaire #Technocritique #Transports

  • Tempolimit-Warner wird Pflicht: Der Murks-Melder
    https://www.heise.de/meinung/Tempolimit-Warner-wird-Pflicht-Idee-prima-Umsetzung-uebel-9785326.html

    5.7.2024 Martin Franz - In Neuwagen ist ab Juli ein Assistent vorgeschrieben, der Fahrer auf eine Überschreitung des Tempolimits hinweisen soll. Die gute Idee ist bescheiden umgesetzt.

    Als im April 1951 der Vertrag zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl unterzeichnet wurde, waren die Architekten sich in einem Punkt einig: Nie wieder sollte es auf europäischem Boden Krieg geben. Aus Gegnern sollten Handelspartner werden, die in Frieden dauerhaft miteinander leben, so die Vision. Was im Detail Jahrzehnte später von Bürokraten teilweise aus dieser Idee gemacht wurde – und wird – kann einem Tränen übers Gesicht laufen lassen. Längst wird das Friedensprojekt von einem gewissen Anteil der Bürger als ein unüberschaubarer Wust an zum Teil unnötigen Vorschriften wahrgenommen. Eine Kritik, die fraglos nicht in jedem Fall tatsächlich gerechtfertigt ist. Doch mit Vorgaben wie der neuerdings gesetzlich geforderten Warnung bei einer Überschreitung des Tempolimits machen sich die Verantwortlichen auf beiden Seiten keine Freunde.

    Martin Franz ist der stellvertretende Chefredakteur von heise/Autos. Das berufliche Schrauben hat er hinter sich gelassen, um sich Thema Mobilität auf andere Art und Weise widmen zu können: beschreibend. Die Begeisterung für das Auto hat sich verändert, ohne abzunehmen.

    Gut gemeint

    Dabei war die Idee sicher gut gemeint. Ein nicht angepasstes Tempo gehört zu den Hauptursachen für Unfälle. Davon gibt es reichlich, auch wenn die Zahl derjenigen, die bei Verkehrsunfällen ums Leben kommen, seit Jahrzehnten rückläufig ist. Es spricht also viel dafür, Tempolimits durchzusetzen. Da die Kontrolldichte der Polizei niemals flächendeckend engmaschig erfolgen kann, liegt die Idee nahe, Autofahrer anders auf ein zu hohes Tempo aufmerksam zu machen. Deshalb ist ab dem 7. Juli 2024 für alle erstmals in der Europäischen Union zugelassenen Autos eine Warnung vorgeschrieben, die bei einer Überschreitung eines Tempolimits erfolgt – visuell und akustisch. Bei jedem Neustart des Autos muss sie wieder aktiv sein. Nun wird es Autofahrer geben, die es übertrieben finden, wenn schon bei einer Überschreitung von einem km/h eine Warnkaskade losgetreten wird. Doch ein Limit bedeutet auch, innerhalb der Grenze zu bleiben. Bis wohin sollte eine Überschreitung auch tolerabel sein?

    Keiner ist perfekt …

    Kritik verdient meines Erachtens ein anderer Umstand, den die Verfasser der neuen Vorschrift leichten Glaubens in die Hände der Industrie gelegt haben. So ist das Vorhandensein der „Intelligent Speed Assistance“ (ISA) vorgeschrieben, wie zuverlässig sie funktioniert, allerdings nicht. Testwagen zeigen fast die komplette Bandbreite an Qualitäten, wobei mir noch kein System untergekommen ist, was absolut verlässlich arbeitet. Ein paar Hersteller, darunter Mercedes und BMW, sind diesbezüglich auf einem vielversprechenden Weg. Hier ist die ISA trotz gelegentlicher blinder Flecken wirklich eine Entlastung, zumal schließlich auch der Mensch am Steuer nicht perfekt ist. Doch diese Hersteller repräsentieren nicht den Schnitt, sondern sind die absolute Ausnahme. In den meisten Testwagen ist die Fehlerrate derartig inakzeptabel hoch, dass die Assistenz nicht nur nicht hilft, sondern rasch ignoriert wird. Ich schätze, in meinem privaten Corsa-e liegt die Anzeige in etwa 30 Prozent der Fälle richtig. Sich auf ein solches System einzulassen hieße, russisches Roulette mit dem Führerschein zu spielen.

    Barrierearm abstellen

    Oft geht es nur noch darum, wie barrierearm der nervende Murks abzuschalten ist. Bei Mercedes liegt der Button dafür auf der obersten Ebene, bei einigen anderen Herstellern muss sich der Fahrer dafür in die Tiefen des Infotainmentsystems begeben – und zwar bei jedem Neustart. Die Alternative ist, sich auf der Fahrt x-Mal anbimmeln zu lassen, ohne dass es dafür eine Notwendigkeit gäbe. In der aktuellen Form ist das Vorhaben, den Fahrer auf Tempoverstöße hinzuweisen, sicher gut gemeint. In der Praxis funktioniert das in vielen Autos so mies, dass dafür garantiert weder den Verantwortlichen in der EU noch den Herstellern die Herzen zufliegen werden. Dass sie sich die Verantwortung für den Pfusch gegenseitig zuschieben können, macht es nicht besser. Dem Friedensprojekt Europäische Union erweisen sie damit einen Bärendienst und liefern einen weiteren, wenn auch sehr kleinen Baustein zum Erstarken jener Kräfte, die sich des Frusts bedienen, um alles niederzureißen, was in den vergangenen Jahrzehnten mühevoll aufgebaut wurde. Und das zu einer Zeit, zu der die europäische Gemeinschaft vor nie dagewesenen Herausforderungen steht.

    #EU #Verkehr #Geschwindigkeit #Regulierung #Technik