• Ethereum Developer Explores the Dark Side of Bitcoin-Inspired Technology
    http://spectrum.ieee.org/computing/networks/ethereum-developer-explores-the-dark-side-of-bitcoininspired-technolo

    Vlad Zamfir is helping Ethereum make a world where any exchange can happen using blockchains. And he’s really worried about it

    [...]

    IEEE Spectrum: [...] What kinds of bad things do you think we are likely to see?

    Vlad Zamfir: Some of the things that come to mind immediately are things like hate speech, defamation, things that we deal with through censorship. There’s also a big privacy issue with blockchains. [...] With autonomous software it will be much harder for society to regulate and to stop these kinds of things.

    [...]

    I worry about that a lot. I think that censoring hate speech is actually a good thing. I think that not having libel be publishable is a good thing. I think there’s a reason that society asks people to take it down.

    A lot of this stuff at the moment is still a little bit sci-fi because we don’t have blockchain scaling yet. We don’t have privacy on the blockchain. But we’re working on this stuff very hard.

    The more I make progress on them, the more scared I get.

    [...]

    Spectrum: Do other developers in the community share your concern?

    V.Z.: Generally, people don’t feel responsible. There’s a lot of feeling that we’re just producing general-purpose tools and it’s not up to us what people do with them.

    [...]

    V.Z.: We need more than just—hey, let’s make money; hey, this is really interesting; or hey, here’s a good use case. I think if you’re going to bring autonomous software to the world you have to have a damn good justification. You have to say why, actually, if we don’t have this we’re definitely going to have a really bad outcome.

    #Blockchain #Censure #Crypto-anarchisme #Ethereum #Liberté_d'expression #Numérique #Politique #Vie_privée #Vlad_Zamfir

  • La petite mafia de la certification « bio »
    http://paindalain.blog4ever.com/communique-de-presse-appel-au-rassemblement-le-12-mai-a-8h30-d

    Ce qui leur est reproché par l’administration c’est que, « Les boulangers ou distributeurs ne peuvent pas commercialiser impunément des « pains à la farine biologique » en lieu et place de « pain bio » croyant par ce biais pouvoir éviter le contrôle de la panification finale par un organisme agréé ». *Ce procès d’intention, Françoise et Alain Bourgeois ne le comprennent pas.

    Travaillant à petite échelle (200 kg de pain vendu par semaine), en lien direct avec les consommateurs, ils n’ont pas vu d’intérêt à être certifié par un organisme agréé mais ont préféré mettre en avant la mention « Nature & Progres » dont le cahier des charges, bien que plus contraignant, se rapprochait plus de leur manière de panifier.

    Par souci de transparence et par fierté de travailler avec un agriculteur proche de chez eux ils précisent le type de farine utilisé et collent l’étiquette de cet agriculteur sur leur panneau.. ce qui leur est reproché. *D’ailleurs, le contrôleur n’a pas pris la peine de vérifier si la farine utilisée était bien de la farine biologique.

    • Je connais pas mal de monde dans le coin qui refuse de demander la certification : parce qu’elle coute cher (et que ça se répercute sur le prix des produits) et surtout parce que son niveau d’exigence est souvent moindre que celui de pas mal de paysans investis, parce que de plus en plus pensé pour avantager les grosses productions industrielles sans trop les gêner… et donc, ne sont pas forcément une garantie pour la consommateur, en tout cas pas de ce qu’il attend réellement de ce label : de ne pas pourrir l’environnement et surtout de préserver la santé, puisque les produits « normaux » ne semblent plus, désormais, garantir cette innocuité.
      La dernière fois que je entrée dans un magasin à certification bio, j’ai trouvé des tas de trucs absurdes, comme comme des avocats du Pérou ou des carottes de l’autre bout du monde, très très chers.
      Qu’est-ce que ça veut dire des certifications bio pour des produits qui viennent à grand renfort de carburant de l’autre côté de la planète quand bien même ils sont aussi cultivés dans le coin ? Que penser des certifications bio pour des aliments qui ont été produits dans des pays qui n’ont absolument pas les mêmes normes et standards que nous, pas les mêmes conditions de vie, pas les mêmes institutions ?

  • Conférences et institutions internationales, par Robert Schuman (@mdiplo, octobre 1954)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1954/10/SCHUMAN/21240

    Ce qu’il faut en effet sauvegarder avant tout c’est le contact permanent avec la #vie. Le juridisme, la #technocratie et la #bureaucratie sont des maladies mortelles auxquelles les institutions internationales sont d’autant plus exposées qu’elles n’ont pas encore le correctif d’un contrôle démocratique. Mais un tel danger ne suffit pas à condamner les institutions en elles-mêmes, qui sont le résultat d’une évolution salutaire. Il leur faudra, pour vivre et réussir, une hygiène et une éducation qui seront le fruit de l’expérience.

  • NuitDebout.fr et les comptes Facebook et Twitter ont été ouvert dès le 1er jour de "NuitDebout - ConvergenceDesLuttes" par l’entreprise Raiz dont les propriétaires sont Baki Youssoufou et Noémie Tolédano alors qu’ils ne sont pas à l’origine de ce mouvement social - ce détournement c’est le #RaizGate. Actuellement ils agissent à travers la commission communication et le "média center" de Nuit Debout.

    https://twitter.com/achabus/status/721719603332833281

    Proche de ces deux acteurs on trouve Benjamin Ball, présent à NuitDebout Paris, il semble coutumier du détournement à des fins politiques et commerciales de (petites) luttes sociales et politiques - notamment en achetant des noms de domaines pour squatter la communication. Avec Baki Youssoufou, il dirige l’entreprise de pétition WeSignIt. Et ils utilisent nuitdebout.fr pour mettre en avant leurs pétitions.

    Voir ci-dessous le business des pétitions : http://seenthis.net/messages/481963#message482292

    En même temps que ces personnes organisées, professionnelles de la politique, ont pris la mains elles ne cessent de diffuser un discours citoyenniste, mise en avant des "citoyens inorganisés" contre les "corps intermédiaires" tels les syndicats. Dans le même mouvement ils souhaitent que "tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite" alors que l’extrême droite essaye justement de noyauter en sous-marin Nuit Debout.

    Voir la prise de Parole de Benjamin Ball (sans qu’il ne se présente) à la bourse du travail le mercredi 20 avril http://seenthis.net/messages/481963#message482333

    Le dossier est lourd et long, il porte sur plusieurs années. Baki Youssoufou et Benjamin Ball semblent en contact depuis 2011.

    https://www.youtube.com/watch?v=TkMU3CTnR1U

    Voir sur le début de l’affaire :

    https://twitter.com/bakiyoussoufou/status/716522622331256832
    https://twitter.com/Geekenvrac/status/716522839256522752

    Suite à la prise de parole en AG visible ci-desssus, la réaction initiale de Baki Youssoufou et Benjamin Ball a été très partiale :

    Voir ci-dessous pour les début de Nuit Debout - Convergence Des Luttes (avant d’être détourné par Youssoufou et Ball) http://seenthis.net/messages/481963#message482071

    Le RaizGate semble s’accompagner d’une série de thématiques mineurs mais fortement soutenues par des mouvements plus ou moins formels et plus ou moins proche du (petit) patronat ou de la bourgeoisie : Crypto monnaie type Bitcoin, Revenu de Base, Démocratie liquide, primaire ouverte et vote par Internet.

    Derrière le RaizGate on retrouve aussi plusieurs personnes proches d’Étienne Chouard (d’ailleurs les Citoyens Constituants sont présents sur place depuis plusieurs jours), de Nouvelle Donne, de la Boîte militante (Dirigée par Xavier Renou, elle gère TV-Debout http://www.alterjt.tv Benjamin Ball en est salarié), de la https://laprimaire.org, du Parti Socialiste, de la CFDT et d’une partie de la French Tech. En particulier :

    Benjamin Ball, Baki Youssoufou, Noémie Tolédano, Joseph Boussion, Benoît Thieulin, Henri Lastenousec.

    Depuis quelques jours une série d’article traite de ces problèmes liés à la gestion de la communication. Mais tous semblent n’avoir rencontré que les membres de Raiz (Baki Youssoufou, Noémie Tolédano) et de WeSignIt (Benjamin Ball) et quelques participants anonymes du "média center". -> voir plus bas.

    Bizarrement cet assemblage étonnant de personnalités, positionnement politique et sources de financement dans une stratégie de récupération d’un mouvement social fait écho aux révolution colorées - ce qui devrait intéresser @souriyam & @nidal

    Le fond a été touché quand les comptes Twitter Nuit Debout & Banlieu Debout se sont mis à retweeter Français de Souches :

    https://twitter.com/Olivier_Timon/status/721646413566881792

    https://twitter.com/achabus/status/721660385477189633
    https://framapic.org/xS3V7YzuLZ8y/QsoMibjYv2bS.jpeg

    https://twitter.com/maisquelbt/status/721651103704748032

    https://twitter.com/achabus/status/721650445983334401

    JOSEPH BOUSSION

    Probable gestionnaire des compte Twitter et Facebook de Nuit Debout depuis le 1er avril (en lien avec WeSignIt, voir salarié) : https://twitter.com/antipub/status/720698646476533760 & https://twitter.com/Joboussion/status/717212094349844480

    ex porte-parole de Nouvelle Donne jusqu’en 2014 - au même moment Benjamin Ball s’occupait de la stratégie web.

    Candidat aux régionales de décembre 2015 sur les listes de la Vague Citoyenne pour la région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes http://www.sudouest.fr/2015/11/12/elections-regionales-qui-sont-les-220-candidats-de-la-charente-maritime-218 & http://lavaguecitoyenne.fr/blog/2015/10/19/faisons-ensemble-notre-binome-et-candidatures-session-2

    Ferdinand - @CaiusMarximus https://twitter.com/CaiusMarximus/status/721379909235523585

    Bon maintenant @Joboussion il va falloir être clair. Est-ce que tu roules pour la « primaire citoyenne » ou pour #NuitDebout ?
    18:49 - 16 avr. 2016

    BENJAMIN BALL

    Salarié de Nouvelle Donne en 2014 : responsable de la campagne Web pour les élections européennes

    Salarié de La Boîte Militante , une structure qui chapeaute l’Alter JT, (link is external) un média alternatif, et le collectif des Désobéissants, dont Xavier Renou (tiens sur ces sites on retrouve la promotion de monnaie bidon type #bitcoin basée sur la #blockchain : le #faircoin)

    il est élu dans plusieurs conseils d’administration d’associations, dont Bio Consom’Acteurs, (link is external) et Artisans du monde. (link is external) Et il est surtout salarié de La Boîte Militante, une structure qui chapeaute l’Alter JT, (link is external) un média alternatif, et le collectif des Désobéissants, dont Xavier Renou est le leader
    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Salarié de WeSignIt http://www.wesign.it, l’entreprise de pétition et fichage derrière la pétition NuitDebout (cette pétition n’a pas été lancée par le collectif à l’origine de Nuit Debout). Cette entreprise est complétée par une association afin de recevoir des dons monétaires (mélange-confusion entre entreprise marchande et soutien pseudo-militant). https://www.helloasso.com/associations/we-sign-it-pour-la-participation-citoyenne

    En 2012 il a donné des interview au Cercle des Volontaires, média confusionniste, proche de l’extrême droite. http://confusionnisme.info/?s=cercle+des+volontaires

    Après la déconvenue de son passage chez les Verts, il veut tenir les partis politiques et syndicats à l’écart. Les militants sont les bienvenus, mais sans leurs banderoles. Revers de la médaille, les actions qu’il organise attirent conspirationnistes et sympathisants d’extrême droite. Benjamin tient à préciser sa conception des choses :

    « C’est ma vision de la mobilisation. Il n’y a pas d’ennemis de classe. Le flic, le curé, le patron, et même le facho sont des êtres humains. C’est sûr, il faut écrire en très gros et crier très fort qu’on est contre les idées d’extrême droite. Après, si les mecs viennent quand même, et qu’on arrive à leur faire accepter que l’avis des sans-papiers compte autant que le leur, j’estime que c’est une victoire sur le fascisme. »
    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Le 7 avril 2016 il participait à une émission de France Inter pour parler de Nuit Debout, . À l’écouter on croirait presque qu’il est à l’initiative de Nuit Debout, sans assumer le statut de porte parole il utilise régulièrement le "on" et évidemment il invite à signer sa pétition marchande : http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-nuit-debout-eveil-social

    http://www.franceinter.fr/sites/default/files/sons/2016/04/s14/net-fi-55e11eb8-faae-4db4-ae4e-4573eb777329.mp3

    Avec Benjamin Ball, pour Nuit Debout, il s’investit dans les questions de communication et des réseaux sociaux. Il travaille pour une association la boite militante et une plateforme de pétitions wesignit.

    Miguel Segui, Co-fondateur du cercle Podemos Paris.

    Sophie Tissier (par tel), Intermittente du spectacle. Co-organisatrice de Nuit Debout.

    Remy Buisine (par tel), Community manager. Il couvre la nuit debout et tourne des vidéos de l’évènement via périscope

    Par exemple, WeSignIt c’est aussi la boîte qui diffuse une pétition de soutien à La Primaire des Français (qui est est un projet de primaire distinct de laprimaire.org à laquelle Ball a participé) lancée par :

    Génération Citoyens : Jean Marie Cavada ; Cap 21- LRC : Corinne Lepage ; Nous Citoyens : Nicolas Doucerain ; La Transition : Claude Posternak ; Bleu Blanc Zèbre : Alexandre Jardin ; Pacte Civique : Jean-Baptiste de Foucauld

    Pour Benjamin Ball, on peut convaincre des fachos de respecter la parole des sans-papiers - 6 décembre 2015
    http://confusionnisme.info/2015/12/06/pour-benjamin-ball-on-peut-convaincre-des-fachos-de-respecter-la-pa

    Pour rappel, Benjamin Ball, ancien de Nouvelle Donne, est une figure bien connue des milieux militants parisiens, qui s’est largement décrédibilisée par ses pratiques et ses fréquentations. Lieutenant de Xavier Renou, il a longtemps eu comme bras droit Grégory Pasqueille, passé depuis dans le camp néo-nazi . En son temps, Indymedia Paris l’avait épinglé à plusieurs reprises. Voici trois articles publiés à l’époque par le site militant :

    Copwatch : Benjamin Ball fait son biz - mardi 4 octobre 2011
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/4102011-copwatch-benjamin_ball_fait_son_bizz.pdf

    Un personnage en particulier, boulet connu des luttes sociales à Paris, tire son épingle du jeu : depuis quelques jours Benjamin Ball, « jeune auto-entrepreneur militant » (comme le présente 20 Minutes) multiplie les interventions dans les médias où il crache sur les méthodes des autres copwatcheurs et demande une « police républicaine » .

    C’est que Ball a un business à défendre : comme souvent, il a flairé le filon du mouvement à récupérer et ce d’autant plus qu’il anime depuis quelques mois Copwatch.fr , un blog créé en décembre 2010 par Grégory Pasqueille, dans la foulée de la première affaire copwatch contre Hortefeux. Pire : alors que ce blog n’est qu’une longue suite de copiés-collés venus d’ailleurs, qu’il n’offre aucune garantie de confidentialité ni de sécurité (il est hébergé par Over-blog), Ball ose faire des appels aux dons en laissant croire qu’il serait un collectif. Collectif à lui tout seul en réalité, il entend ainsi s’en mettre plein les fouilles, comme le montrent les captures d’écran ci-dessous :

    [...]

    Mon engagement contre le TCE me fait découvrir le MRC . Je le rejoins en 2005, et malgrè des désaccords, sur le Nucléaire, le droit de vote des étrangers, la cogestion avec le PS, je le quitte qu’en 2007 à cause du ralliement de Chevènement à Ségoléne Royal.
    je fais campagne pour José Bové, et participe à un petit groupe d’ex chevénementistes pour une candidature unitaire antilibérale. [...] Je suis un écolosocialolibertarorépublicain , certains m’enjoignent de choisir une seule de ces filiations, je les invite à réfléchir avant de parler la langue du mépris.

    Copwatch : le retour des branquignoles - dimanche 25 novembre 2012
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/25112012-copwatch-le_retour_des_branquignoles.pdf

    nos amis Ball, Pasqueille et Cadena, bien au chaud dans leurs salons, jetaient de l’huile sur le feu en apparaissant dans les grands médias au nom de collectifs dont ils avaient usurpé l’identité (principalement Copwatch Nord-Ile-de-France) et en s’affublant de titres pompeux, alimentant le buzz médiatique et policier.

    Fausse amie : la manif "Sarkozy dégage" du 1er mai - jeudi 28 avril 2011
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/28042011-fausse_amie_-_la-manif_sarkozy-dc3a9gage_du_1mai.pdf

    Connu aussi sous les noms de « Opération Révolution France », « Révolution du Muguet » ou « Pour une Révolution française immédiate », il a été lancé sur Facebook par Grégory Pasqueille et Benjamin Ball – qu’on peut nommer puisqu’il créent au moins un blog par semaine et des dizaines de pages Facebook en laissant traîner partout leurs coordonnées . Tous deux sont apparus sur la scène parisienne au moment du campement des Enfants de Don Quichotte, dans les basques de son chef, Saint Augustin Legrand.

    Déjà des éventuels liens avec les réseaux de Baki Youssoufou ? Puisqu’à l’époque Youssoufou dirigeait la Cé :

    Le fait pour Pasqueille, Ball et compagnie d’affirmer être soutenus par la Condédération étudiante,ce faux syndicat créé par la CFDT et aussi jaune que sa maison-mère, ou encore par un prétendu « réseau jeune PG » – soit trois ou quatre jeunes clampins du PG qui doivent croire à la fable – , ou même par le Conseil National pour le Changement Démocratique du Tchad ou une ONG humanitaire britannique, Africa Phoenix, ne change rien à l’affaire. On se demande même ce que ces deux dernières organisations viennent faire là-dedans.

    [...]

    A noter que Ball a aussi tenté il y a quelques semaines de récupérer un mouvement d’étudiants européens en lançant un appel à faire sonner des réveils dans les facs le 25 mars dernier pour « réveiller l’éducation », au nom du collectif bidon « Les pas de noms » . Systématiqument, il annonce ses manifs en reprenant l’image du masque de V pour Vendetta, popularisée par les Anonymous et abondemment récupérée aussi par les conspirationnistes de tous poils.

    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Les militants aguerris boycottent systématiquement les événements signés Benjamin Ball. Cette série noire a réellement commencé avec le No Sarkozy Day le 27 mars 2010 [...] voyant que des groupes liés au FN reprenaient la manifestation à leur compte, ils ont publié un appel pour dissuader badauds et militants d’y participer.

    http://paris.demosphere.eu/rv/16856#comment-2542

    Nous n’avons pas de lien avec « ’appel du 30 avril », ou la manif du 1er pour aller à l’Elysée.

    Nous sommes simplement en contact depuis nos appels respectifs, mais n’avons pas la même vision des probèmes et des solutions. Nous ne rejetons cependant pas leurs évènements, chacun voit « midi à sa porte ».

    Nous voulons faire un mouvement vraiment large qui touche toutes les typologies de précaires pour nous rendre visibles et faire du constructif citoyen et républicain (bref... large !) :-))

    Tout ce qu’on peut vous conseiller, c’est de prendre vos distances, avec ces deux collectifs, ils ont étés montés par des mythomanes, en mal de reconnaissance sociale et médiatique, et il sont bien connus a paris, depuis plusieurs semaines, ils multiplient, des appels a des manifs et a des actions bidons, récupérent a leur profit, des appels et des actions de collectifs qui ne leur ont rien demandé ,leur pages facebook sont remplies de gens ,pour le moins contraire a nos luttes,et ils le disent d’ailleurs eux mêmes. il veulent jusqu’a des membre de la droite républicaine dans leurs actions

    On peut noter ses 2 passages à France Culture dans l’émission marquée à droite, si ce n’est patronale "Du Grain à moudre" : http://www.franceculture.fr/personne-benjamin-ball.html

    Voir la dernière intervention de Benjamin Ball à la bourse du travail le mercredi 20 avril : http://seenthis.net/messages/481963#message482333

    BAKI YOUSSOUFOU

    80% de lobbying

    Baki Youssoufou a été, 2008 à 2012, président de la Confédération Étudiante, la CÉ , la branche étudiante de la CFDT dont les pratiques et l’idéologie couchées devant le patronat et le capitalisme sont justement combattus par le collectif à l’origine de "Nuit Debout Convergence des Luttes".

    Il est lui-même patron-entrepreneur, depuis 2012, de WeSignIt et de Raiz. Il a fondé We Sign It avec Benjamin Ball et aussi Henri Lastenouse , secrétaire générale de Sauvons l’Europe http://www.sauvonsleurope.eu/lequipe dirigeant de plusieurs entreprise, proche du PS belge francophone : https://fr.linkedin.com/in/lastenousehenri

    https://twitter.com/achabus/status/721725185292902400

    https://twitter.com/achabus/status/721735737213894656

    Baki Youssoufou est toujours en lien avec la CFDT mais aussi une partie du patronat du secteur Internet comme Benoît Thieulin - proche du parti socialiste - qui l’a soutenu pour fonder WesignIt :

    L’agence la Netscouade, spécialiste du web social et communautaire, a lancé Wesign.it, une plateforme de création et de diffusion de pétitions.
    http://www.frenchweb.fr/les-3-derniers-sites-a-decouvrir-10/83824

    https://twitter.com/RonanLGF/status/250626011010576386

    https://twitter.com/louis_lec/status/262884139974418434

    Il est aussi proche de Bleu Blanc Zèbre d’ Alexandre Jardin, ce dernier fait aussi parti des initiateurs de La Primaire des Français (avec pétition sur WeSignIt).

    La Primaire des Français qui a le soutien de Pierre Gattaz président du MEDEF


    https://twitter.com/achabus/status/721313969844187137

    Ou encore, il est proche de Jean Paul Delevoye qui a notamment cassé les retraites des fonctionnaires en 2003 avec, oh hasard, le soutien de la CFDT http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=11057

    Il a aussi participé au "14 juillet citoyen/Le Congrès du futur" organisé Le Conseil économique social et environnemental présidé par Jean Paul Delevoye et financé par l’Institut des Futurs souhaitables qui est un cabinet d’influence financé, notamment, par les entreprises WeDoData, Entrepreneurs d’avenir, ESCP Europe,PSA Peugeot Citroën, Groupe La Poste

    On l’a vu, un de ses fidèle collègue est Benjamin Ball qui semble très conciliant envers la présence de l’extrême droite http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes et qui travail pour Nouvel Donne (Tiens un autre parti proche du patronat)

    On le retrouve dans le soutien de la primaire.org (distinct de "la primaire des français") tout comme Benjamin Ball, primaire qui est aussi un moyen de récolter des emails et informations personnelles.

    Donc Baki Youssoufou est à l’opposé du ras-le-bol des politicards professionnels de la politique et de la politique fadasse ; il semble proches du patronat et de la haute administration.

    D’autre part sa stratégie avec nuitdebout.fr semble viser à étouffer le mouvement puisque pendant 2 semaines l’ensemble de la communication a étouffer les expressions et revendications politisées, très majoritairement de gauche rouge, présentes sur la place de la République.

    Un des rares messages politisés publiée pendant les 2 premières semaines a été une photo où on voit un homme, que je ne connais pas, revendiquer une constituante - justement la thématique des chouaristes présents sur place : les Citoyens Constituants , dont les informations sur le nom de domaine permet de voir que derrière il y a #Lionel_Kahan qui flirte avec l’extrême droite (dont le Cercle des Volontaires qui réalise des films sur place comme l’interview de Finkielkraut). http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

    Lionel Kahan est ainsi venu le 15 mars se plaindre du déroulé des élections au sein du mouvement au micro de Raphaël Berland, tandis que le 1er avril, c’était au tour de François Martin d’être reçu lors d’un « Dîner du Cercle » en compagnie du blogueur Emmanuel Valette dit Wikicrate dit Chansonatix, lui aussi représentant des Citoyens constituants, et du producteur Bob Ballanca, animateur de la webradio complotiste « Bob vous dit toute la vérité ».

    Et un autre message a été de lancer une pétition (par l’entreprise marchande de pétition dont Baki Youssoufou est propriétaire : WeSignIt) en soutien à la Nuit Debout - action ridicule au regard de ce qui est dit en AG et qui fait par ailleurs et même de l’objectif de Nuit Debout Convergence des Luttes : occuper l’espace, descendre dans la rue, ne pas rester chez soi, regrouper tout le monde dans les rues. Et donc ne surtout pas signer des pétitions inutiles.

    Voir ci-dessous le business des pétitions : http://seenthis.net/messages/481963#message482292

    Baki Youssoufou : « Les politiques vont devoir se plier au printemps numérique » http://www.lopinion.fr/7-novembre-2013/baki-youssoufou-politiques-vont-devoir-se-plier-printemps-numerique-5862

    NOUVELLE DONNE

    Isère : Nouvelle Donne, le confusionnisme participe aux listes citoyennes
    http://lahorde.samizdat.net/2015/02/17/isere-nouvelle-donne-le-confusionnisme-participe-aux-listes-citoye

    On retrouve aussi comme salarié du parti, Benjamin Ball, en tant que coordinateur des actions de communication web de Nouvelle Donne , qui est un ancien des Indignés parisien, ce mouvement qui réunit des personnages comme Grégory Pasqueille (poursuivi par la justice pour antisémitisme, et grand défenseur de la Manif pour Tous) , Raphaël Berland (animateur du site du Cercle des Volontaires), ou encore Jonathan Moadab (animateur du site confusionniste Agence Info Libre) .

    La page officielle du Facebook de Nouvelle Donne renvoyait vers la page de l’Agence Info Libre, et Benjamin Ball se laissait interviewer par le Cercle des Volontaires. Sur le site internet de Nouvelle Donne, on peut aussi retrouver le lien pour le site pas très recommandable Agora Vox, qui publie des textes de Dupont Aignan, de Tariq Ramadan et de la télé d’extrême-droite Méta TV (dans la rubrique « Retour d’expérience »).

    Nouvelle Donne : du projet de renouveau politique à la récupération réactionnaire ?
    https://luttonscontrelefn.wordpress.com/2015/01/29/nouvelle-donne-du-projet-de-renouveau-politique-a-la-re

    Nouvelle Donne prend racine en 1997 avec US4J aux législatives ( 200 candidats), revient avec le nom de Réseau ND en 2002 . Pierre Larrouturou ne réunira pas les 500 signatures pour les présidentielles et aux législatives (seulement 90 candidats ) . Le parti est mis en veille mais « il veille » au moment opportun . Un peu réveillé en 2011 il s’adosse au Collectif Roosevelt début 2012 et prépare dès Avril/Mai la soi-disant création de Nouvelle Donne.

    A la fin 2013, de nouveaux partenaires et statuts. Il se veut le prolongement du Collectif Roosevelt créé en 2012 par Pierre Larrouturou, Stéphane Hessel, Edgar Morin, Michel Rocard, plusieurs intellectuels et personnalités publiques issus de la société civile et politique en 2012 –

    Nouvelle Donne sabotée par des réseaux de l’extrême - 4 oct. 2014 Par alexandra basset
    https://blogs.mediapart.fr/alexandra-basset/blog/041014/nouvelle-donne-sabotee-par-des-reseaux-de-lextreme

    Adhérente Nouvelle Donne et m’étant inscrite sur un groupe d’échanges ND « reprendre la main », j’ai remarqué que le réseau était gangrainé par des activistes peu progressistes avec des références récurrentes concernant Chouard (économiste proche des réseaux de l’extrême ayant une autre vision que la position officielle Nouvelle Donne sur léconomie), Onfray

    CAMPAGNE DE PRESSE POUR DÉGONFLER LA POLÉMIQUE

    Nuit debout ne sait pas sur quel pied communiquer
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/nuit-debout-ne-sait-pas-sur-quel-pied-communiquer_4905506_3224.html

    Dans cet article, seuls les proches de Raiz semblent avoir été interviewé, leurs explication sur la non-retransmission de prises de paroles est étonnante :

    En revanche, le mouvement communique peu de discours politiques sur Twitter et Facebook. Sur Twitter, @NuitDebout appelle à la mobilisation, informe sur les débats à venir mais diffuse peu de slogans tranchés. « On nous reproche souvent d’être bisounours, mais on n’a pas vraiment de mandat pour s’exprimer politiquement au nom de Nuit debout », explique Noémie Toledano, « du coup on essaye essentiellement de donner une image positive du mouvement, on fait remonter des actions et informations, ou des discours parfois contradictoires, mais c’est toute la difficulté de relayer un mouvement horizontal. »

    [...]

    On retrouve la thématique du vote par internet ce qui semble en contradiction avec les objectifs du mouvement, occuper l’espace public et sortir de chez nous (on ne rentre pas ce soir) :

    « On n’a pas encore de système de vote clair », appuie Quentin. « Du coup on n’a pas de consensus politique pour communiquer », déplore Youlie, membre de la commission communication.

    [...]

    « Il n’y a pas de coordination au niveau national », explique Baki Youssoufou, ancien président de la Confédération étudiante et ancien militant CFDT. [...] « Des gens sur le terrain qui font la Nuit debout de Bayonne nous ont dit ne pas savoir qui gérait la page Pays basque », raconte Noémie Toledano.

    Qui gère la com’ de Nuit debout ?
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/qui-gere-la-com-de-nuit-debout-34561

    Politis le média de gauche dont on peut se méfier presqu’autant que du PS (Ok Libération bat tous les records sur terrain là)

    Cet article est biaisé sur un point précis : l’opposition bisounours/politisés porterait principalement sur la communication à propos des manifs de nuits et des violences policières. Alors qu’en fait le problème est plus large puisque pendant 2 semaines, au moins jusqu’au samedi 16 avril, aucun des débats politiques présents sur la place de la république n’a été retransmit sur les médias numériques - la commission com’ refusant de passer certains messages.

    On y apprend quand même des choses intéressantes, notamment la stratégie de dépolitisation (pas de gauche, alors que le mouvement est issu de la lutte de gauche contre la loi travail & de Fakir & Lordon ; pas de gauche étant assimilé à démocratie horizontale et citoyen et la fameuse "donner la parole à tous le monde" qui en général est utiliser pour faire une petite place aux chouaristes) :

    « Nous voulions construire une trame narrative positive du mouvement et parler de ce qui se passe sur les places publiques, pas des violences qui se déroulent dans les rues adjacentes. Nous voulions donner de la matière aux médias, en dehors des dépêches AFP ou des images de BFM TV », assure Baki Youssoufou, un des membres actifs du « média center »

    [...]

    D’un côté, les partisans d’un mouvement « citoyen » très horizontal, une « démocratie réelle » qui donne la parole à tout le monde. De l’autre, les tenants d’une convergence de luttes sur une ligne politique plus clairement anticapitaliste.

    [...]

    ce groupe a créé une page Facebook, dont il conserve aujourd’hui les codes d’accès malgré les demandes. « Ce sont des comptes qui ont énormément de suiveurs, avec des statistiques délirantes »

    [...]
    Et la participation à l’initiative farfelue, mélangeant gauche et droite d’une primaire "citoyenne" ouverte à n’importe qui et pour présenter n’importe quel candidat "hors partis" où Chouard et Rabbhi sont en bonne position à coté de Nicolas Hulot, François Asselineau, Emmanuel Macron et Frédéric Lordon :

    Benjamin Ball , « du moment que chacun reste dans la poursuite d’un objectif affiché. Je ne vais pas cacher mon engagement, avant même Nuit debout, pour laprimaire.org (2).

    Nuit Debout : mais qui contrôle le site NuitDebout.fr ?
    http://www.numerama.com/politique/164169-nuit-debout-mais-qui-controle-le-site-nuitdebout-fr.html

    Numérama le média fondé par Guillaume Champeau - pas très communiste.

    Ici aussi la posture politique de Baki Youssoufou et Benjamin Ball est éludée ou atténuée. On apprend que Noémie Tolédano, l’associée de Youssoufou dans Raiz, est aussi de la partie. On retrouve aussi des références étonnantes à la "démocratie liquide" et donc aux vielles croyances de vote par internet

    A plusieurs reprises, les trois collègues de Nuit Debout ont réitéré leur attachement à la « démocratie participative » et à « la démocratie liquide ».

    DANS LA CONTINUITÉ voir aussi :

    Ecologie, Monnaie… Le clan Rabhi à l’avant-garde de la confusion
    http://confusionnisme.info/2014/12/14/ecologie-monnaie-le-clan-rabhi-a-lavant-garde-de-la-confusion

    Voir aussi http://observatoiredesreseaux.info

    Extrême droite et confusionnistes face au mouvement contre la loi Travail http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-

    Nuit Debout, où vas-tu ? A propos du débat sur la présence d’Egalité et Réconciliation aux agoras lyonnaises http://rebellyon.info/Nuit-Debout-ou-vas-tu-A-propos-du-debat-16201

    Virus, colibris, grenouilles… Les petits animaux perdus de « l’engagement citoyenniste ». http://bordeauxbordel.antifa-net.fr/virus-colibris-grenouilles-les-petits-animaux-perdus-de-le

    • Sur un autre sujet des photos des Citoyens Constituants (proches de d’Étienne Chouard et qui on participé à une « manif confusionniste ») qui sont là depuis plusieurs jours :

      https://twitter.com/SylvieAebischer/status/723199857733844992

      http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

      Rien que le mois passé, le CDV a offert une tribune à deux Citoyens constituants aussi membres du M6R : Lionel Kahan est ainsi venu le 15 mars se plaindre du déroulé des élections au sein du mouvement au micro de Raphaël Berland, tandis que le 1er avril, c’était au tour de François Martin d’être reçu lors d’un « Dîner du Cercle » en compagnie du blogueur Emmanuel Valette dit Wikicrate dit Chansonatix, lui aussi représentant des Citoyens constituants, et du producteur Bob Ballanca, animateur de la webradio complotiste « Bob vous dit toute la vérité ». Rappelons pour finir que les Citoyens constituants avaient pris part à la manifestation d’extrême droite « Jour de Colère » le 26 janvier 2014.

      http://confusionnisme.info/2015/05/28/rassemblement-de-gentils-virus-et-de-constituants-demain-a-paris

      on y trouve Le Cercle des Volontaires, mais aussi les chouardiens des Citoyens constituants ou des Gentils Virus, les indignés de Démocratie Réelle Paris et plusieurs autres organisations citoyennistes comme les Citoyens du Vote blanc (ex-Parti du Vote blanc), le Dème de Montmartre, Gouvernons ou encore le Mouvement pour une 1ère Démocratie. Tous entendent se greffer sur un événement annuel initialement organisé par l’ex-député PS André Bellon, fondateur de l’Association pour une Constituante. Au micro d’Independenza WebTV, Raphaël Berland du Cercle des Volontaires a promis une « surprise », peut-être la venue d’Etienne Chouard en personne. Ce jour sera aussi celui de la sortie de Ruptures, revue héritière du journal social-patriote Bastille-République-Nations.

      Bref ces histoires sont bien bordéliques... désolé pour le dérapage avec B. Sonntag.

    • Je découvre un interview de personnes à l’origine de la Nuit Debout Ewan (c’est lui qui prend la parole dans la vidéo plus haut pour dénoncer Youssoufou et Ball) et LoÏc (compagnie Jolie Môme) publié 3 jours avant le début de Nuit-Debout Convergence des Luttes.

      En dehors de l’intérêt de l’interview en lui même on peut voir, sur l’image ci-dessous, une petite erreur de com’ des organisateurs : ils ont mis en avant (dès le début contrairement à ce que racontent certains médias) le nom choc NUIT DEBOUT et en petit l’adresse du site web http://www.convergence-des-luttes.org qui ne reprends pas le nom choc... Il n’ont pas réserver l’adresse nuitdebout.fr du coup le DNS sera cyber-squaté par Youssoufou et Ball...

      On peut noter aussi avec la multitude des logos que l’orientation politique était très claire et que la convergence des luttes était bien celles de gauche... pas la mollasserie citoyenniste à laquelle Finkie-le-facho s’attendait.

      Contre la loi travail, mais pas que, les résistances s’organisent

      Interview d’organisateurs de la Nuit Debout. Jeudi 31 mars, on ne rentre pas chez nous Publié le 28 mars 2016

      http://www.revolutionpermanente.fr/Interview-d-organisateurs-de-la-Nuit-Debout-Jeudi-31-mars-on-ne

      http://www.revolutionpermanente.fr/local/cache-vignettes/L860xH516/arton3428-ded12.jpg?1461030287

      Le 31 mars, on le sait, sera une journée de forte mobilisation. Pour la quatrième semaine consécutive, la jeunesse étudiante et lycéenne, mais aussi de larges franges des salariés seront mobilisées pour exiger le retrait total de la loi Travail, ni amendable ni négociable. Dans ce cadre, Nuit Debout invite les manifestants du 31 mars à ne pas rentrer chez eux après avoir battu le pavé contre la loi travail et à occuper les places. Loïc, intermittent du spectacle à la Compagnie Jolie Môme , et Ewan participent au collectif constitué autour de l’initiative de la Nuit Debout, qui aura lieu jeudi 31 mars au soir à partir de 18 heures sur la place de la République à Paris, et dans de nombreuses autres villes de France. Nous les avons interviewés.

      Propos recueillis par Flora Carpentier

      Et la petite vidéo rigolote qui rappelle l’orientation à gauche rouge de l’initiative :

      https://www.youtube.com/watch?v=1DamJgrt_ug

      Ajoutée le 20 mars 2016
      Deuxième teaser pour la Nuit Debout qui aura lieu après les manifestations du 31 Mars !

      Et le premier Teaser ou l’ont voit l’usage du double nom Nuit-Rouge Nuit-Debout :

      https://www.youtube.com/watch?v=pM9d5WWDYNc

      Ajoutée le 19 mars 2016
      Premier teaser pour la Nuit Debout qui aura lieu le 31 Mars 2016.

      Voir aussi l’appel initial de Fakir :
      http://www.fakirpresse.info/nuit-rouge-le-31-mars-on-ne-rentre-pas-chez-nous
      http://www.fakirpresse.info/IMG/pdf/nuit_rouge.pdf

      Bref le CFDTiste Baki Youssoufou et Benjamin Ball qui l’aide à faire signer des pétitions ineptes n’auraient jamais du se sentir concernés.

      Voilà ce que Benjamin Ball déclarera par la suite, le 22 Avril 2016 :

      http://www.streetpress.com/sujet/1461583436-rififi-nuit-debout

      Derrière les embrouilles entre activistes, c’est une bataille des idées qui se joue. Joint par StreetPress, Benjamin Ball, le visage du Média Center, explique qu’il n’est « ni de droite, ni de gauche » . Il livre sa vision de Nuit Debout :

      « C’est une assemblée citoyenne ouverte à tous qui a pour objet de travailler sur tout un tas de luttes. Ça n’a pas de sens de lui donner une couleur politique. Par contre, il y a bien des marqueurs forts comme l’opposition à la loi travail ou l’antifascisme. »

      Bref ni rouge ni poing levé.

    • http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/nuit-debout-ne-sait-pas-sur-quel-pied-communiquer_4905506_3224.html

      Nuitdebout.fr a lui été acheté le 1er avril par deux militants, Baki Youssoufou et Noémie Toledano, également responsables de l’agence de communication Raiz, puis mis à la disposition des militants. Ils font l’objet de plaintes répétées de certains participants, les accusant de vouloir s’approprier le mouvement sur le net, mais nient cette volonté et assurent participer très peu à la communication.

      Un hébergement a été fourni par Benjamin Sonntag, trésorier de l’association de militants du Web la Quadrature du Net. « On est plusieurs à fournir des petits bouts d’infrastructure Internet en attendant qu’un mouvement formel existe », explique cet entrepreneur qui travaille notamment pour la société Octopuce. « Les espaces que je gère sont co-administrés, on est trois administrateurs systèmes à s’être retrouvés pour créer des listes de discussion, des boîtes mails, gérer le code du wordpress, etc », poursuit Benjamin Sonntag.

    • @gastlag : Merci, j’ai lu avec intérêt. Je ne voudrais pas interférer dans une discussion sur un sujet que je connais mal et un mouvement dont je ne sais pas grand chose.
      Juste sur l’aspect "révolution colorée". Les types en question, ceux de Raiz, que certains du mouvement accusent de récupération, ont effectivement un profil général qui colle avec le genre d’activistes qui mettent en place ces techniques. Par ailleurs il est déjà arrivé à plusieurs reprises que des activistes liés aux révolutions colorées détournent des luttes sociales classiques, pour lancer leur mouvement, par exemple quand le mouvement du 6 avril égyptien se constitue en soutien d’un mouvement de grèves des mineurs (le 6 avril 2008). Ou bien le lancement de la « révolution du jasmin » tunisienne en s’appuyant sur les luttes ouvrières du bassin de la Gafsa, après cooptation de l’UGTT (qui recevait le soutien du Solidarity Center Américain lié à l’AFL-CIO).
      Un dernier point, le logo choisi, poing fermé stylisé, est manifestement emprunté aux logos utilisés par ces mouvements, qui l’ont eux même récupéré dans le lexique iconographique des mouvements d’extrême-gauche des années 60-70.

      Par exemple logo du mouvement du 14 mars libanais né durant la « révolution du cèdre » :


      ou bien un des logos des jeunes du 6 avril égyptien :

      Reste qu’il manque (encore ?) pour pouvoir soupçonner une telle manipulation des éléments concrets importants :
      – un lien de ces personnes avec les autorités américaines (contacts avec l’ambassade US, formation par des programmes américains, …)
      – un financement par des fondations habituées à ce genre d’opérations
      – un contexte géostratégique qui pourrait expliquer une volonté américaine d’affaiblir ou de renverser un régime ou un gouvernement

    • Merci beaucoup @souriyam pour ton retour. Effectivement je pense qu’on ne peut pas dire que ce soit la même chose (ne serait-ce que parce qu’on est très loin d’un renversement politique ^^). Le poing, c’est le groupe originel qui l’a utilisé, donc à priori c’est plus par tradition de gauche.

      Sinon voici quelques ajouts sur WeSignIt de Baki Youssoufou & Benjamin Ball :

      la pétition, petition.nuitdebout.fr est en opt-in passif (je ne suis pas sûr que ce soit légal) pour cette clause : « Je souhaite recevoir des informations de l’auteur de la pétition et des partenaires de We Sign It »

      Donc le gain commercial est caractérisé. Bien entendu ils comptent faire fructifier leur petite affaire, ils utilisent donc tous les moyens de nuits debout, comme les comptes Twitter « officiels » sur lesquels ils ont la main, pour promouvoir cette pétition inepte et ils souhaitent internationaliser le mouvement et les signatures (donc bénéficier de la couverture médiatique de nuit debout)

      Dès le 5 avril le compte Twitter Nuit Debout géré par Raiz et WeSignIt, ainsi que Joseph Boussion, diffusent la pétition :

      Et plus tard :

      Au fait à votre avis quelle est la chose la mieux mise en avant sur le site web de Nuit Debout ? Ouiii !! Gagné ! C’est la pétition inepte !

      Wesign.it est un site Internet permettant à des personnes ou organisations (« Auteur de la pétition ») de publier une pétition, et à des personnes de signer des pétitions (« Signataire d’une pétition »). Il permet également aux signataires d’une pétition d’être informés des suites de la pétition et du lancement de pétitions sur des thématiques similaires.

      Propriétaire du site : We Sign It, SARL en cours d’immatriculation, email : contact [AT] wesign.it
      [...]
      En fournissant de telles informations, le signataire consent explicitement au traitement de ces données par Wesign.it. Si le signataire ne souhaite pas communiquer de telles informations, il ne doit pas signer de pétition.
      http://www.wesign.it/static/cgu-4/fr

      Sur le site de la CNIL :

      Les modalités de recueil du consentement des personnes sont libres à la condition toutefois que le consentement soit libre, spécifique et informé.
      Ainsi par exemple :

      - le recueil du consentement ne saurait être subordonné à l’acception des conditions générales de vente.
      - les cases « pré-cochées » qui permettent de présumer du consentement de la personne ne sont pas admises .

      https://www.cnil.fr/fr/les-regles-dor-de-la-prospection-par-courrier-electronique-0

      WeSignIt c’est aussi la boîte qui diffuse une pétition de soutien à La Primaire des Français (qui est est un projet de primaire distinct de laprimaire.org à laquelle Ball a participé) lancée par :

      Génération Citoyens : Jean Marie Cavada ; Cap 21- LRC : Corinne Lepage ; Nous Citoyens : Nicolas Doucerain ; La Transition : Claude Posternak ; Bleu Blanc Zèbre : Alexandre Jardin ; Pacte Civique : Jean-Baptiste de Foucauld

      Les liens semblent nombreux entre Raiz, WeSignIt et Alexandre Jardin à l’initiative de Bleu Blanc Zèbre et de La Primaire des Français :

      La Primaire des Français qui a le soutien de Pierre Gattaz président du MEDEF


      https://twitter.com/achabus/status/721313969844187137

      EDIT

      Ah je m’aperçois qu’ils ont lancé une deuxième pétition, visiblement en lien avec Info’Com-CGT, contre les violences policières. Elle est encore en optin passif :

    • Ah et Benjamin Ball était dans le public à la Bourse du Travail mercredi soir. Et il a souhaité prendre la parole... De manière assez hallucinante pour quelqu’un qui appartient en sous-marin à de nombreuses organisations de « politicarts professionnels » bourgeois et qui a complètement (cyber)squatté et détourné le mouvement initial, il a propose de laisser la place aux citoyens non-organisés (sans grève général, donc sans temps disponible pour participer, contrairement à lui) :

      Bon alors moi j’ai 3 bonnes nouvelles à vous annoncer.
      La première bonne nouvelle c’est que les manches à air des assemblées générales n’ont pas attendu les grands intelligents pour se focaliser le 1er mai
      La première bonne nouvelle c’est qu’ils seront très mobilisés pour le 1er mai.
      La deuxième, plusieurs assemblées générales en France ont voté de venir à Paris pour avoir une grande expression citoyenne.
      Ok pour une jonction entre les syndicats et Nuit Debout mais c’est Nuit Debout devant, le peuple devant et les corps intermédiaires et les syndicats derrières .
      La 3e bonne nouvelle c’est que les manches à air de barcelonne, les manches à air d’occupy walstreet, les nombrilistes du mouvement occupy etc. ils ont eu une intelligence de proposer une étape d’après. Cette étape d’après c’est globaldebout. Le 7 et 8 mai il y aura un meeting international ! Pas sur la bourse du travail mais qui se passera sur la place. Où tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite.
      Et pour citer les propos de certains membres du parti de gauche qui tiennent à récupérer ce mouvement et bien pour citer leurs propos. Ils disent que c’est une catastrophe que ce mouvement devienne planétaire. Ce n’est pas une catastrophe, c’est une construction et les citoyens sont en capacité de faire cette construction.

      Voir et écouter :
      1h03min25s http://la-bas.org/les-emissions-258/la-selection/la-nuit-debout-dure-mais-elle-va-ou?bonjour=oui
      2h19min http://www.dailymotion.com/video/x45v286_mercredi-20-avril-a-19h00-fakir-la-commission-convergence-des-l


      http://www.streetpress.com/sujet/1461233022-ruffin-fakir-bourse-du-travail-debout

      Bien entendu GlobalDebout.com a déjà été acheté et le site renvoi vers celui de Nuit Debout et sa pétition, on n’en sait pas plus sur qui le soutien... mystère, mystère ! En aucun cas on ne soupçonnera Ball de pipoter sur le fait que tout les mouvement, justement informels, indignados ou Occupy Wall Street (ce qu’il en reste) sont derrières lui :

      Où tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite.

      Dire ça après qu’on ai viré Finkielkraut... C’est vrai que l’extrême-droite non constituée ou les groupuscules sous-marin c’est tolérable !

      Quand la nuit debout refuse de recevoir et de discuter avec Finkielkraut pour l’ensemble de son œuvre, cela revient à expliquer qu’on peut y accueillir les personnes que ce philosophe passe son temps à insulter .

      Refuser le discours et les positions de Finkielkraut qui tire en permanence sur les habitants des quartiers populaires, c’est affirmer que les habitants des quartiers populaires sont les bienvenus aux « nuits debout ». Ce message est compréhensible dans nos quartiers. Le départ de Finkielkraut est plus utile que tous les appels à la convergence des luttes. http://seenthis.net/messages/481732#message481752

      Ou encore Frédéric Lordon qui rappelait (avant l’intervention de Benjamin Ball) de manière judicieuse que Nuit Debout n’est pas là pour discuter avec tout le monde, sans orientation politique, en particulier nous combattons le capitalisme et le racisme :

      L’affaire Finkielkraut […] rien ne nous permet mieux d’expliciter qui nous sommes et ce que nous voulons. Elle nous permet également, à contrario, d’apercevoir peut-être à quoi nous devons l’accueil relativement favorable qu’a reçut la Nuit Debout dans les médias jusqu’ici. […] Le constant effort de cette chefferie (médiatique) c’est de pousser le mouvement, qui les déborde complètement, dans un sens qu’ils croient contrôlable. Et en l’occurrence, dans le sens de ce que j’appellerai le citoyennisme intransitif, c’est à dire le citoyennisme pour le citoyennisme, qui débat pour débattre mais ne tranche rien, ne décide rien et surtout ne clive rien. Une sorte de rêve démocratique cotonneux et inoffensif précisément conçu pour que rien n’en sorte. Et même pour qu’on oublie le plus vite possible la raison première qui nous a rassemblé : renverser la loi El Khomeri et son monde. […] « all inclusive », nous voilà sommé d’être inclusif, sans limite, d’accueillir tout le monde sans la moindre discrimination. […] Oui mais voilà ce pays est ravagé par 2 violences à grande échelle : la violence du capital et la violence identitaire raciste. […] Et bien non ! […] Nous ne sommes pas ici pour faire de l’animation citoyenne « all inclusive » […] Nous sommes ici pour faire de la politique ! Nous ne sommes pas amis avec tout le monde ! […] Nous avons même [le projet] de contrarier sérieusement une ou deux personnes. […] A-t-on jamais vu mouvement sérieux de contestation de l’ordre social célébré d’un bout à l’autre par les médias organiques de l’ordre social ?http://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/frederic-lordon-il-faut-chasser-les-gardiens-du-cadre

      Et l’extrême droite a déjà beaucoup essayé de faire de l’entrisme dans Nuit Debout que ce soit le Cercle des Volontaires ou Sylvain Baron, Bohort Mignolet ou égalité et réconciliation (les amis d’Étienne Chouard ne sont jamais loin) :

      http://rebellyon.info/Nuit-Debout-ou-vas-tu-A-propos-du-debat-16201

      Vendredi soir, plusieurs militants de l’organisation « égalité et réconciliation » sont passés une vingtaine de minutes à « Nuit Debout Lyon ».

      http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-

      Chez les confus, on se frotte les mains

      Depuis quelques années, les militantEs du mouvement social sont régulièrement confrontéEs une nouvelle espèce de morbacs, les confusionnistes, pour qui la frontière droite-gauche est une chimère, et qui appellent à un front commun « antisystème », y compris avec l’extrême droite. Avec leur discours plein de naïveté abyssale et de contradictions, ils se baladent dans les manifs, les AG, tentant dès qu’ils le peuvent de monopoliser la parole, en quête d’une pseudo-légitimité auprès de l’ensemble du mouvement, dans le but de rameuter pour leur crémerie et son étalage d’idées réactionnaires. Discrets, passe-partout, les confusionnistes n’en sont pas moins dangereux car avançant masqués, ils sont passés maîtres dans l’art de tromper les gens.


      http://lahorde.samizdat.net/2015/09/28/cartographie-de-lextreme-droite-francaise-mise-a-jour-2015

      Sur le même sujet :
      Poil à Gratter met les pieds dans le négationnisme. 06/03/2015 par bordeaux bordel
      http://bordeauxbordel.antifa-net.fr/poil-a-gratter-met-les-pieds-dans-le-negationnisme

      Ce royaliste nationaliste qui prétend s’incruster dans une lutte sociale
      http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/20/royaliste-pretend-sincruster-lutte-sociale/#comment-47

      Nuit Debout contre Nuit de boue
      http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/12/235

    • @touti je dirai plutôt #bureaucratie car ils ne semblent pas tirer leur force de leurs compétences mais du fait d’être payés à faire de la politique, ce qui leur permet d’être 24h/24 dispo notamment à Nuit Debout alors que les « simples citoyens » qu’ils mettent tant en avant vont au travail la journée etc.

      J’ai mis à jour la publication principale, notamment parce que les images de twitter ne fonctionnaient pas.

      Enfin pour la route si on avait un doute sur le positionnement politique réac, voici ce que le compte Twitter sur lequel ils ont la mains retweetait le soir du passage de Hollande à la Télé :

    • Proche du sujet, avait déjà été publié :

      http://seenthis.net/messages/480256
      Nuit Debout n’existe pas. C’est un média, idiot ! - 14 avril
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/La-nuit-debout-n-existe-pas
      A qui appartient Nuit Debout ? - 14 avril
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/A-qui-appartient-nui-debout

      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/20/Pas-vu-sur-nuit-debout
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/Place-occupee

      Le risque également de cette idéologie citoyenno-démocrate est une dépolitisation, une simplification à l’extrême et un déni de la conflictualité sociale derrière des slogans comme « les 99 % face au 1 % » ou « la police avec nous ». La police tue dans les quartiers, tabasse en manifs, mutile à coup de flashballs. Ils sont et seront toujours du côté de l’Etat et des dominants. Alors, non, nous ne construirons rien avec eux. Pour nous, la lutte des classes n’a pas disparu avec le déclin de la société industrielle. Ce système capitaliste continue plus que jamais de profiter à une classe dominante qui ne cèdera que sous la pression d’un rapport de force et pas d’un bulletin de vote ni de 80 000 smiley sur Périscope.

      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/11/De-quoi-les-revolutions-sont-elles-le-nom
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/10/Thermidor-place-de-la-republique

    • Le site confusionisme.info vient de publier un énorme dossier sur la Nuit Debout, leur critique va bien au delà de la critique du détournement de communication fait par Youssoufou et Ball :

      Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout - 23 avril 2016
      http://confusionnisme.info/2016/04/23/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout

      J’ai fait un autre post sur seenthis avec le sommaire :
      http://seenthis.net/messages/482798

      #panier_de_crabes

    • L’affaire part en cacahuète :

      Coups de fil anonymes et plainte au commissariat : Du rififi à Nuit Debout
      http://www.streetpress.com/sujet/1461583436-rififi-nuit-debout

      La militante, engagée dans Nuit Debout, est prise au dépourvu. « Qui êtes-vous ? », répond-elle. Le ton monte : « Je suis un citoyen et j’ai le droit de savoir ! » Puis l’interlocuteur anonyme lui retourne sa question : « Et vous, qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? » La jeune femme prend peur. Elle raccroche et retourne à son ordi, un brin inquiète.

      Des corbeaux à Nuit Debout ? Ce jour-là, Noémie reçoit deux autres coups de fil anonymes du même acabit. La veille, son adresse et son numéro de téléphone ont été balancés sur Twitter , ainsi que sur différents sites web.

      [...]

      Derrière les embrouilles entre activistes, c’est une bataille des idées qui se joue. Joint par StreetPress, Benjamin Ball, le visage du Média Center, explique qu’il n’est « ni de droite, ni de gauche » . Il livre sa vision de Nuit Debout :

      « C’est une assemblée citoyenne ouverte à tous qui a pour objet de travailler sur tout un tas de luttes. Ça n’a pas de sens de lui donner une couleur politique. Par contre, il y a bien des marqueurs forts comme l’opposition à la loi travail ou l’antifascisme. »

      [...]

      Le 15 avril, lors d’une assemblée place de la République, Iwan Lambert, un militant qui se présente comme l’un des 15 qui ont piloté Nuit Debout, s’est emporté contre Baki Youssoufou et Benjamin Ball, devant une trentaine de personnes :

      « Ces gens-là sont propriétaires des outils censés parler pour Nuit Debout (…) Ça vous expliquera peut-être pourquoi, tous les jours, on repose le problème de laisser rentrer les soraliens, les crypto-fascistes, les rouges-bruns. »

      Le speech a été vu 10.000 fois sur YouTube. Baki Youssoufou a demandé à son avocat de porter plainte, nous fait savoir sa compagne Noémie Tolédano.

      Nouveau post à ce sujet : http://seenthis.net/messages/483149

    • @tintin ah bah de rien :-) Je me suis nourris d’un gros travail fait par d’autres personnes de manière éparse sur Twitter, en particulier « Ulyss @achabus » https://twitter.com/achabus

      Il y aussi des questions qui se posent sur une application Android qui aurait été lancée par Raiz (faite par OUACOM SAS), mais je n’ai pas l’impression qu’ils récoltent des données personnelles avec : https://twitter.com/Nitro_Politic/status/724008353920368642

    • À propos de la #Démocratie_Liquide qui est à mon avis un des thèmes qui va monter pour faire face à la défiance populaire.

      On retrouve WeSignIt, Baki Youssoufou et Benjamin Ball, les projets de primaire "citoyennes", le vote par Internet (écouter ici, à 1h, ce qu’en dit Richard Stallman lors de son passage à Nuit Debout :https://wiki.nuitdebout.fr/images/f/f6/StallmanDebout.ogg

      ) etc.

      On retrouve la notion mal construite "citoyen de base", bref tout le baratin citoyenniste et contre les "corps intermédiaires" (un peu comme "l’économie du partage" ou Bitcoin, Uber seraient des désintermédiation - se sont en fait des ré-intermédiation) :

      La “démocratie liquide” ou comment repenser la démocratie à l’âge numérique ?
      http://www.franceculture.fr/numerique/la-democratie-liquide-ou-comment-repenser-la-democratie-l-age-numeriqu

      Formule complexe, et parfois critiquée, la “démocratie liquide” se situe entre la démocratie représentative et la démocratie directe. La mise en œuvre de ces nouvelles formes de démocratie passe par de nouveaux outils dont le numérique permet le développement.

      [...]

      Le concept de démocratie liquide apparaît à la fin des années 2000. A l’origine le terme renvoie notamment à l’ouvrage de Zigmunt Bauman, Liquid Modernity. [...] Pour Bauman, les individus vont désormais privilégier le changement, la mutation, la disruption, plutôt que le statu quo.

      [...]

      La démocratie liquide, c’est l’adaptation de ce concept à la sphère politique. On cherche à redonner un sens aux relations politiques entre tous les citoyens. L’objectif étant d’ouvrir le jeu démocratique. On trouve ici l’idée selon laquelle c’est au tour de la politique d’être bouleversée par la technologie.

      [...]

      Différentes mais complémentaires sont les plateformes d’hébergement de pétitions. Ces dernières semaines, la pétition « Loi travail : non, merci », lancée notamment par Caroline de Haas, a recueilli près d’1,3 millions de signatures sur la plateforme change.org. Les tenants de la démocratie liquide militent pour que les gouvernements organisent un référendum dès lors qu’une pétition atteint un certain nombre de signatures. “We sign it” est une plateforme qui héberge des « pétitions de mobilisation citoyenne » : elle a été fondée par Baki Youssoufou (plus d’infos ici).

      [...]

      Sur Numerama, on apprend que “NationBuilder est de plus en plus utilisé pour mettre en mouvement des militants, mais aussi pour les impliquer dans l’élaboration et la transmission du politique.”

      Une start-up comme celle de Liegey, Muller et Pons – trois jeunes français qui s’intéressent aux campagnes politiques – ajoute aux éléments de mobilisation de NationBuilder l’usage des données. Elle permet, presque en temps réel, de mener des campagnes en fonction de données socioélectorales à l’échelle d’un quartier ou même d’un immeuble.

      [...]

      A noter aussi l’initiative #MaVoix qui milite pour que des citoyens de base soient élus à l’Assemblée Nationale en 2017. Ses organisateurs déplorent les limites de la démocratie représentative et souhaitent expérimenter de nouvelles méthodes afin de réaliser enfin l’idéal démocratique – du moins de s’en approcher. laprimaire.org est, quant à lui, un mouvement qui critique la démocratie représentative et réclame que les candidats aux élections présidentielles soient issus d’un choix des citoyens, comme on peut le voir sur le site, les citoyens étant invités à se présenter à des primaires citoyennes ouvertes à tous.

    • Et voilà ! Le vote par Internet est mis en place à Nuit Debout, à l’encontre des bonnes pratiques démocratiques (une personnes une voix, possibilité de vérifier qu’il n’y a pas de bourrage d’urne) et malgré les mises en garde de Richard Stallman :

      écouter l’intervention de Richard Stallman http://seenthis.net/messages/481963#message483790

      Déjà une internaute se demandait si la pétition n’était pas bourrée de fausses signatures, captures d’écran à l’appuie. Mais peut-être n’était-ce que du spam :

    • Encore une tentative médiatique de dégonfler la polémique avec des éléments contradictoires voire erronés. Quelques éléments sont quand même confirmés.

      Mais le lien avec l’entreprise We Sign It de Ball et Youssoufou à l’origine de la pétition en « optin passif » n’est pas évoqué :

      Grâce au numérique, le mouvement perpétuel Par Amaelle Guiton — 28 avril 2016 à 20:01
      http://www.liberation.fr/france/2016/04/28/grace-au-numerique-le-mouvement-perpetuel_1449290

      Deux membres de l’équipe de Raiz participent au « media center » d’une quinzaine de personnes qui gère les comptes Facebook et Twitter.

      [...]

      Pour autant, « les gens qui ont le nom de domaine ne sont jamais intervenus » sur le contenu du site web, insiste Tom Wersinger . Ils « laissent les commissions communication et numérique décider de l’utilisation » qui en est faite, abonde Benjamin Sonntag, cofondateur de la Quadrature du Net , qui héberge le site « à titre personnel ». Pour débloquer la situation, l’association de défense des libertés en ligne a proposé de gérer la propriété du nom de domaine, le temps que le mouvement « dispose d’une structure juridique ad hoc ». Le transfert est en cours, indique-t-on chez Raiz.

      Alors même que Raiz et WeSignIt sont intervenus dès les premiers jours sur le site web pour mettre en avant leur pétition, qui est toujours très mise en avant. Et qu’ils sont depuis le début dans la commission communication (et peut-être d’autres).

      Disputes, dissensions et diffamation autour de Nuit debout par Matthieu Mondoloni vendredi 29 avril 2016 07:56
      http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/disputes-dissensions-et-diffamation-autour-de-nuit-debout-785985

      « Je ne peux pas accepter ces méthodes », explique Baki Youssoufou. « J’ai décidé de porter plainte. Pas contre le mouvement ou un collectif, mais contre ceux qui ont fait fuité mon numéro de téléphone et ceux qui me diffament. Je suis cité nommément dans cette vidéo qui tourne dans laquelle on m’accuse de gagner de l’argent. Vous pensez vraiment que je peux gagner de l’argent avec un site politique et engagé ??? Si j’ai acheté le nom de domaine Nuitdebout.fr, c’est simplement pour éviter que d’autres, mal-intentionnés, ne le fassent », se justifie celui qui se décrit comme un militant et un web-activiste de la première heure.

      Se faire de l’argent directement, sûrement pas, mais récolter des informations personnelles au bénéfice de son entreprise de pétition semble bien être un intérêt commercial.

      Après de la part de quelqu’un qui prône le développement l’action citoyenne peu organisée, porter plainte contre des personnes isolées semble assez déplacé. Surtout que sont numéro de téléphone il l’a lui même publié sur Internet comme on peut le voir ci-dessus sur la capture d’écran de la page « Qui Sommes Nous ? » de We Sign It.

      Sinon, hier Joseph Boussion était à la caméra pour filmer l’ag et les comptes Twitter de Nuit Debout & Nuit Debout Paris l’indiquaient :

    • je l’ai déjà dit We Sign It appartient à l’entreprise « WeSignIt SARL » mais il existe aussi une association We Sign It qui, elle, peut recevoir des dons dans une dynamique militante. Mélange business et militantisme.

      Ainsi, lorsqu’on signe une de leurs pétitions , comme celle qu’ils mettent en avant grace à leur appropriation de nuitdebout.fr, on est ensuite invité à donner de l’argent à WeSignIt et à acheter sur La Boutique Militante (de Xavier Renou et dont Benjamin Ball est aussi salarié). La partie entreprise commerciale SARL n’est alors pas mise en avant, le message pourrait même laisser penser que c’est juste une association qui vit des dons.

      La création de pétition peut être gratuite mais alors on ne peut pas relier son nom de domaine à sa pétition, ça ça coûte 200€.

      Et le business des pétitions s’accompagne aussi d’une offre commerciale plus lourde qui propose un service de conseils en stratégie et communication (voir la deuxième partie de ce message).

      Jolie mélange !

      À propos du business des pétitions voir ces autres publications sur Seenthis :
      http://yonnelautre.fr/spip.php?article6937
      http://seenthis.net/messages/231793
      http://seenthis.net/messages/467021

      Après avoir signer une de leur pétition :

      La création et l’animation des pétitions sur notre plate-forme sont gratuites grâce aux dons des citoyens. Aidez nos équipes à accompagner plus de campagnes, faites un don.

      We Sign It vous propose de prolonger votre soutien aux causes progressistes en allant sur le site partenaire La boutique militante.

      Et sur la page de création de pétition

      Personnalisez votre pétition en ligne option payantes

      Un panel d’offres permettant à chacun de trouver une solution adaptée pour votre campagne de pétition en ligne ! Wesign.it vous permet de créer votre site de pétition en ligne en quelques clics. L’interface reliée aux réseaux sociaux permet à votre pétition d’être disponible rapidement à toute la communauté web et en 12 langues.

      1) Offre Basique

      Pack nom de domaine, obtention de votre propre URL (ex:mapetition.com) et mise en avant sur la page d’accueil 200 €

      2) Offre Premium : stratégie, conception, suivi opérationnel et accompagnement pour 6 semaines

      Cette offre est mutualisée donc à discuter individuellement. Elle comprend :
      Conseil stratégique (réunions de cadrage, brief de campagne, élaboration de stratégie de mobilisation et de crowdfunding)
      Gestion de projet (reporting quinzomadaire, réunions de travail, coordination)
      Relations publiques (contact de 20 prescripteurs, rédaction des éléments de langage, suivi d’opérations)
      Promotion et comunity management (Facebook, Twitter, Google +)
      Crowfunding pour mobiliser des fonds pour votre association

      Pour profiter de ces offres, merci de nous envoyer un message via le formulaire de contact.

    • @val_k oui les vautours sont dans la place.
      @grommeleur ça fait plaisir de voir que c’est utile et apprécié :-)

      Concernant WiSignIt et Raiz, ils continuent à utiliser les comptes de Nuit Debout. Ils mettent en avant plusieurs de leurs propres campagnes.

      Et il ne faut pas oublier que WeSignIt et Raiz on très probablement aussi la main sur les comptes Twitter et Facebook de GlobalDebout, NuitDebout, NuitDebout Paris et NuitDebout33.

      Sinon Nuit Debout semble au taquet pour les déloger et reprendre le contrôle de la communication. Illes, les délégué.e.s des commissions, viennent de publier un communiquer sur la page Convergence des luttes. Cela fait suite à une prise de parole et un vote en AG :

      https://www.facebook.com/convergencedesluttes31M/posts/636682053148652

      Texte collectif porté ce soir par une trentaine de membres, applaudi et voté à l’unanimité (vidéo à suivre) / à partager :

      « Devant vous se tiennent un certain nombre d’actifs et d’actives au sein des commissions structurelles et thématiques qui font vivre la place et la lutte depuis le 31 mars (cantine, logistique, sérénité, action, animation, communication physique, etc.).

      Nous nous exprimons solennellement, pour évoquer publiquement la nécessité de clarifier la gestion de la communication en ligne. Ce problème récurrent pèse visiblement sur la pérennité de Nuit Debout. Pire, le relatif dépeuplement de la place depuis quelques jours peut être imputé en partie à la diffusion de messages apolitiques, inoffensifs, et pour tout dire démobilisateurs. La révolution des like n’aura jamais lieu.

      Certaines personnes s’accaparent cette communication en ligne. Leurs motivations sont pour le moins troubles. Intérêts commerciaux et objectifs politiques personnels s’y confondent. Vendre un tee-shirt pour financer une campagne présidentielle serait un résumé à peine caricatural.

      Nuit debout clame ce mot d’ordre depuis ses débuts : ni porte-parole, ni représentant-e-s, ni direction instituée. La professionnalisation de la politique est un des motifs majeurs de notre colère légitime. Or, la communication est éminemment politique. Nous refusons de la confier à des professionnels du marketing, du community management, du brand-content et de la digital strategy. Sous couvert de contraintes techniques, de connaissances des mécanismes du buzz, ou par imposition autoritaire d’une stratégie de « communication positive et inclusive », qui bannit par exemple le préfixe « anti », ces personnes trient et censurent les contenus publiés sur Facebook, sur Twitter, et sur le portail Nuitdebout.fr.

      Les preuves existent, les personnes sont connues, et portent leur agenda égotique depuis longtemps dans les milieux militants.

      Il ne s’agit pas de remplacer un groupe autoritaire par un autre. Nous vous proposons donc un mécanisme réellement horizontal, aux responsabilités tournantes, qui permettrait l’expression de la pluralité des luttes qui composent Nuit debout.

      – Premièrement, nous exigeons la restitution des codes administrateurs et des adresses mels attachés aux comptes Facebook, Twitter, et nuitdebout.fr.

      – Ceux-ci doivent être remis dès ce soir à un secrétariat de la communication ouvert, que nous initions dès maintenant. Rejoignez-nous pour y participer. Lié à une charte claire, il se veut un garde-fou contre la privatisation des outils de communication.

      – Ce secrétariat, sans aucun pouvoir de rédaction ni de publication, délivrera les codes à un pôle communication composé de dix à quinze délégué-e-s issu-e-s des autres commissions.

      – Enfin, et c’est la garantie que les dérives constatées depuis un mois et demi ne se reproduiront plus, les participant-e-s à ce pôle seront révocables et renouvelé-e-s régulièrement.

      Nous rappelons en outre que la communication de toutes les autres Nuits Debout leur appartient pleinement. A l’heure actuelle, ces accapareurs de la communication parisienne tentent d’imposer une certaine verticalité à l’ensemble du mouvement Nuit Debout, en France et à l’étranger.

      Nuit Debout Paris n’a aucun monopole sur le sens, les modes d’actions, les principes politiques ni, à plus forte raison, sur la communication du mouvement. Nous invitons ainsi chaque Nuit Debout à rester vigilante sur les tentatives de récupération de tous ordres, et à préserver leur autonomie.

      Ensemble, travaillons à l’établissement d’une charte de la communication. (On vous attend ici, près du lampadaire) »

    • et ça continue...
      Nuit Debout ne doit pas devenir une marque commerciale
      https://gazettedebout.org/2016/05/31/nuit-debout-ne-doit-pas-devenir-une-marque-commerciale

      AVOCATS DEBOUT – Une demande de dépôt pour le nom Nuit Debout a été faite auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) à la mi-avril.

      Elle est le fait de deux personnes morales : Rudolph AKUESON et Magali BECKER, ainsi que d’une société : Caméra Subjective (production d’émissions et de documentaires, voir son site internet ici.)

      Concrètement, cela signifie que ces personnes, si elles en devenaient propriétaires, pourraient utiliser la marque « Nuit Debout » pour organiser des événements ou vendre des produits sous logo « Nuit Debout ». En clair, faire du business sur le dos du mouvement, et ce en toute légalité.

      Pour lutter contre cette perspective, les Avocats Debout viennent de mettre à disposition un courrier-type de contestation que tout citoyen peut envoyer à l’INPI.

      Ce courrier a pour vocation d’empêcher le dépôt de la marque, donc la privatisation d’une expression qui, à ce jour, représente un signe de ralliement pour tous.

      Cette lettre (à télécharger ici) doit être accompagnée d’éléments (photos, articles ou autre) prouvant votre implication dans Nuit Debout, ceci afin de démontrer votre intérêt à agir.

      Vous pouvez l’envoyer par recommandé à l’INPI (15, rue des Minimes CS50001 – 92677 Courbevoie Cedex). Vous pouvez également faire un dépôt en ligne sur le site internet de l’institut à cette adresse. Si vous souhaitez empêcher la commercialisation d’un mouvement public, spontané et ouvert à tous, il vous appartient d’effectuer cette démarche au plus vite .

      Car Nuit Debout n’appartient à personne. Nuit Debout appartient à nous tous.

      GAZETTE DEBOUT

    • The return of Benjamin Ball ! On vient de recevoir la promo pour ce drôle de truc : https://la-commune-est-a-nous.commonspolis.org

      Une « formation » "gratuite" (mais uniquement sur inscription) en ligne, temporaire (du 9 sept au 20 oct, pourquoi ?) où on retrouve dans les partenaires des fondations, des politiques, des « stars sociales » européennes (et des gens chouettes aussi hein) et donc #Benjamin_Ball ! La publicité est étonnamment professionnelle, pour autant la levée de fond très modeste n’est pas complète et fait penser à une stratégie de diversification des supports et des cibles https://www.helloasso.com/associations/mouvement-utopia/collectes/la-commune-est-a-nous
      Bref, le truc ressemble aux initiatives type Nouvelle Donne et autres marketings de fabrication de partis politiques et ça (me) donne pas du tout confiance !!!

    • Sophie Tissier, vous organisez samedi une manifestation, quel est votre message ? (16 janvier 2020)
      https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/par-quatre-chemins-sophie-tissier

      Oui nous serons place Stalingrad aujourd’hui samedi, dès 14h et jusqu’à 17h30. Nous voulons alerter sur la dérive dictatoriale du pouvoir en place. On assiste clairement depuis le début de cette crise à un abus de pouvoir du gouvernement Macron par l’utilisation d’un état d’urgence que nous jugeons illégitime. Cette crise devrait être gérée en toute transparence et non pas en conseil de « guerre » à huis clos. Nous contestons les mesures liberticides prises sans aucun débat démocratique et en écartant une grande partie des spécialistes et médecins qui auraient pourtant toute la légitimité à s’exprimer et à conseiller le gouvernement. Nous souhaitons aussi dénoncer les conflits d’intérêts avec les grands laboratoires des personnes qui siègent au conseil sanitaire et au gouvernement. On voit une propagande médiatique totale pour la vaccination alors qu’il n’y a pas de certitude sur l’efficacité et surtout sur la nécessité de ce vaccin. On nous le présente comme la seule possibilité de sortir de cette crise alors que de nombreux collectifs de médecins dénoncent en parallèle qu’ils ne sont pas libres de prescrire des traitements qui ont fait leurs preuves. Nous soutenons les collectifs Ré-infoCovid, Laissons les médecins prescrire ou encore Réaction19 de maitre Brusa, et nous refusons les allégations politiciennes pour les discréditer, car aujourd’hui si on critique le gouvernement on est taxé de "complotiste" et cela n’est pas acceptable.. Nous voulons du débat démocratique indépendant et transparent sur la gestion de cette crise. Et enfin, Cette situation de privation de nos libertés ne peut plus durer, les conséquences psycho-sociales sur l’ensemble de la société sont énormes, et particulièrement sur les plus précaires d’entre nous et sur nos enfants qui sont traumatisés par tout cela, ils sont privés de la liberté de vivre normalement et de s’exprimer par le port du masque qui leur est imposé à l’école. On doit s’attendre à des répercussions majeures sur l’équilibre de la société qui est en train de se fracturer à cause de la gestion du gouvernement.

      #Sophie_Tissier (pour mémoire)

  • Evgeny Morozov : The state has lost control : tech firms now run western politics | The Guardian
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2016/mar/27/tech-firms-run-western-politics-evgeny-morozov


    Aargh ! La dystopie arrive à une vitesse jamais connue.

    It seems that democratic capitalism – this odd institutional creature that has tried to marry a capitalist economic system (the implicit rule by the few) to a democratic political one (the explicit rule by the many) – has run into yet another legitimation crisis.
    ...
    Today, global elites face two options for dealing with its latest manifestation. One is to accept the anti-establishment populism of Bernie Sanders or Donald Trump. Even though the two disagree on many social and political issues, both oppose the neoliberal consensus on globalisation, challenging the mainstream views on the virtues of free trade (as codified in treaties like Nafta or TTIP) and the need for America to play a robust role abroad (both would prefer a more isolationist stance).

    The other option, and a much more palatable one to the Davos crowd, is to hope for a miracle that would help convince the public that the structural crisis we are in is not structural and that something else – big data, automation, the “fourth industrial revolution” – will step in to save us or, at least, delay the ultimate rupture, a process that Streeck, brilliantly, has characterised as “buying time”.
    ...
    The grim reality of contemporary politics is not that it’s impossible to imagine how capitalism will end – as the Marxist critic Fredric Jameson once famously put it – but that it’s becoming equally impossible to imagine how it could possibly continue, at least, not in its ideal form, tied, however weakly, to the democratic “polis”. The only solution that seems plausible is by having our political leaders transfer even more responsibility for problem-solving, from matters of welfare to matters of warfare, to Silicon Valley.
    ...
    Many of them have already taken on the de facto responsibilities of the state; any close analysis of what’s happening with “smart cities” – whereby technology firms become key gateways to essential services of our cities – easily confirms that.
    ...
    The worst is that today’s legitimation crisis could be our last. Any discussion of legitimacy presupposes not just the ability to sense injustice but also to imagine and implement a political alternative. Imagination would never be in short supply but the ability to implement things on a large scale is increasingly limited to technology giants. Once this transfer of power is complete, there won’t be a need to buy time any more – the democratic alternative will simply no longer be a feasible option.

    #it_has_begun #capitalisme #technologie #démocratie #technocratie #dictature

  • La professionnalisation des politiques, un verrou français, par Anne Chemin (« Le Monde », 10/03/2015)
    http://lemonde.fr/idees/article/2016/03/10/la-professionnalisation-des-politiques-un-verrou-francais_4880673_3232.html

    ft. Rémi Lefebvre : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/10/LEFEBVRE/18193

    En ce jour d’automne 2015, Florent Hérouard affiche une barbe naissante et un sweat-shirt à capuche qui tranchent avec l’allure traditionnelle des hommes politiques. Invité de France Bleu Normandie, ce géographe qui a inventé un système d’attache pour les skateboards est tête de liste aux élections régionales dans le Calvados. Une position qu’il n’a pas conquise au terme d’un long parcours au sein des instances dirigeantes de son parti  : comme tous les candidats de Nouvelle donne, le mouvement de Pierre Larrouturou, Florent ­Hérouard a été désigné au terme d’un tirage au sort. Il est, affirme-t-il avec fierté, un «  candidat-citoyen  » qui rêve de «  faire de la politique autrement  ».

    Autrement  ? Comme un amateur éclairé qui croit en la chose publique sans vouloir pour autant en faire son métier. Une idée que les grands partis considèrent souvent avec un brin de condescendance, comme si elle relevait de l’aimable folklore de la ­démocratie participative. La contribution des profanes à la démocratie est pourtant une idée très ­ancienne  : dans l’Antiquité, les Grecs pratiquaient le tirage au sort et la rotation rapide des mandats afin, justement, de favoriser «  l’autogouvernement de tous par tous, chacun étant à tour de rôle gouvernant et gouverné  », souligne le politiste Yves Sintomer dans un texte publié en 2012 sur le site La Vie des idées.

    Cet usage a survécu dans la justice – les jurés d’assises sont, aujourd’hui encore, tirés au sort –, mais il a ­disparu dans le monde politique  : depuis le début du XXe siècle, et surtout depuis l’avènement de la ­Ve Répu­blique, la démocratie française est entrée dans l’ère de la professionnalisation. «  Aujourd’hui, la politique est un métier, constate Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, le Cevipof. Les hommes politiques construisent des carrières longues  : ils occupent tour à tour des fonctions électives, des postes dans la haute fonction publique ou dans des cabinets, des responsabilités dans l’appareil des partis – et ce, parfois, pendant toute une vie. Le temps des néophytes issus de la société civile est terminé.  »

    Les chiffres sont sans ambiguïté  : à l’Assemblée ­nationale, l’entrée «  directe  » de citoyens dénués ­d’expérience politique est en voie de disparition. «  Les trajectoires menant au Palais-Bourbon impliquent un ­investissement professionnel précoce dans la politique et la détention préalable de plusieurs postes de pouvoir, ce qui implique un savoir-faire  », explique Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS (Cevipof), dans une étude sur le profil des députés élus en 2012. Un tiers des députés socialistes ont ainsi «  fait leurs premières armes au sein du PS, très souvent comme ­assistants parlementaires ou membres de cabinets municipaux ou régionaux  », poursuit-il, en soulignant une ­ «  certaine professionnalisation des députés  ».

    Des parcours qui se ressemblent

    Luc Rouban observe une même tendance chez les élus ­locaux des zones urbaines. «  La proportion d’hommes et de femmes d’appareil qui proviennent des entourages locaux (cabinets de maires, collaborateurs de conseils généraux ou régionaux ou d’intercommunalités) continue d’augmenter allègrement pour représenter, en 2014, le quart de tous les maires, constate-t-il dans une étude sur les villes de plus de 30 000 habitants. A cela, il faut ajouter la part croissante prise par les professions politiques dans lesquelles ont été ­intégrés les assistants parlementaires ou les collaborateurs d’élus au niveau national.  » Sa conclusion est sans appel  : «  La décentralisation a créé, en vingt-cinq ans, une élite ­urbaine fermée, professionnalisée et notabiliaire, qui a ­concentré le pouvoir local en accumulant les ressources ­partisanes et sociales.  »

    Avec la professionnalisation, les parcours des hommes politiques de ce début de XXIe siècle se ressemblent de plus en plus. «  Ils militent dans une organisation de jeunesse, ils intègrent un institut de sciences politiques, d’économie ou de droit, ils deviennent assistants d’élus, ils sont membres d’un cabinet, ils briguent un mandat, explique Rémi ­Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université Lille-II. C’est comme cela qu’ils apprennent les ficelles du métier – la capacité à faire campagne, à diviser ses adversaires et à acquérir le sens pratique dont parle Pierre Bourdieu. Le stade ultime de la professionnalisation, c’est l’absence ­totale de passage par une vie professionnelle autre que la politique. Ce phénomène touche tous les partis, à droite comme à gauche – y compris le Front national.  » Au risque, parfois, de créer un monde à part.

    Beaucoup de Français semblent en effet se lasser de cet «   #entre-soi professionnalisé  », selon le mot de Rémi ­Lefebvre. Sondage après sondage, ils plaident pour un ­renouvellement du personnel politique. Le spectre de la répétition du duel Hollande-Sarkozy de 2012 à la présidentielle de 2017  ? Le retour en fanfare de l’ancien secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé  ? La publication du nouveau livre de François Fillon, qui a commencé sa carrière politique comme assistant parlementaire, en 1976  ? Beaucoup de Français ont le sentiment que la vie politique fonctionne en vase clos. Une situation qui fait dire à l’humoriste de France Inter Charline Vanhoenacker qu’«  il y a autant de renouvellement dans la classe politique française que chez les invités de Michel Drucker  »

    Les partis, des « machines »

    Si la professionnalisation est aujourd’hui très marquée, elle ne date pas d’hier  : dès le lendemain de la Grande Guerre, le sociologue allemand Max Weber l’évoque dans une conférence prononcée en 1919 à Munich, «  Politik als beruf  » (la politique comme métier). Il définit alors les professionnels de la politique comme ceux qui vivent «  pour  » et «  de  » la politique. En ce début de XXe siècle, Max Weber ­insiste sur la fin de la domination des notables et l’importance croissante des partis, ces «  immenses appareils  » que les pays anglo-saxons surnomment des «  machines  ». L’élément «  décisif et nouveau  », souligne-t-il, est le fait que les professionnels de la politique que sont les responsables de l’organisation sont désormais à même «  d’imposer dans une mesure assez considérable leur propre volonté  ».

    En France, le mouvement s’amorce au début du XXe siècle. «  Jusqu’à la fin du XIXe, les dirigeants des institutions de l’Etat étaient souvent issus des cercles de notables, analyse le politiste Daniel Gaxie dans un article publié en 2001 dans la revue Mouvements. Ils ne vivaient pas que “pour” la politique puisque leur rang social leur commandait de se prêter à d’autres activités honorifiques et ils ne vivaient pas que “de”la politique puisqu’ils exerçaient souvent leurs fonctions à titre bénévole et que leur fortune leur permettait de vivre sans en attendre de revenus. L’activité politique ­professionnelle apparaît progressivement avec les premiers partis politiques, l’ascension politique d’hommes moins ­fortunés, en particulier dans le mouvement ouvrier, l’instauration d’indemnités versées aux élus et l’élargissement des interventions de l’Etat.  »

    #Expertise et engagement

    Ce mouvement de #professionnalisation s’accentue après la seconde guerre mondiale, et surtout sous la Ve République. «  A la fin des années 1970, on voit apparaître le professionnel de la #politique tel que nous le concevons aujourd’hui, explique Luc Rouban. Son parcours mêle expertise et engagement  : c’est, par exemple, le ­conseiller d’un ministre qui brigue un mandat local avant de repartir dans la haute fonction publique ou un responsable de parti qui s’engage dans un cabinet avant de devenir maire.  » A partir des années 1980, cette évolution est renforcée par la décentralisation. Les maires, les conseillers généraux et les conseillers régionaux, poursuit Luc ­Rouban, «  cessent d’être des amateurs éclairés ou des ­notables qui transmettaient leur mandat à leur fils pour ­devenir de vrais professionnels  ».

    Aujourd’hui, résumait Daniel Gaxie en 2001, la politique est devenue une «  activité différenciée, spécialisée, permanente et rémunérée  ». Faut-il s’inquiéter de cette évolution qui marque, après tout, la fin d’une ère bien peu démocratique, celle des notables  ? Dans un monde où la mise en œuvre des politiques publiques requiert de plus en plus de compétences, n’est-il pas sage de confier leur conception à des professionnels aguerris de la chose publique  ? Ne faudrait-il pas se féliciter que des personnels compétents passent des décennies à apprendre les rouages de l’action ­publique  ? Ne serait-ce pas, par ailleurs, la pente naturelle d’une société qui plaide constamment en faveur de l’élévation du niveau de qualification dans le monde du travail  ?

    «  La compétence est une forme de dépolitisation  »

    Tout dépend, répond Luc Rouban, de la conception que l’on a de la démocratie représentative. «  Si l’on considère que les élus sont censés porter la voix de leurs électeurs et représenter leurs intérêts, la professionnalisation est évidemment un problème. Si l’on considère en revanche que les élus sont de simples mandataires auxquels les citoyens ­confient leurs pouvoirs pendant un certain temps afin qu’ils prennent les décisions à leur place, on favorise naturellement l’émergence d’une classe d’experts. Dans cette conception libérale, le citoyen délègue sa parcelle de souveraineté  : il considère qu’il y a des professionnels pour gérer l’action ­publique et il les juge au résultat. Les universitaires américains John Hibbing et Elizabeth Theiss-Morse ont inventé un mot pour désigner ce système  : la démocratie “furtive”.  »

    Tout, cependant, n’est pas toujours rose dans le monde de la démocratie «  furtive  ». Ne serait-ce que parce que les fameuses compétences dont se réclament les hommes politiques peuvent masquer, voire effacer les clivages politiques. «  La compétence est souvent une forme de dépolitisation, estime Rémi Lefebvre. En intégrant les paramètres technocratiques, en réduisant la politique à un problème technique, le débat politique perd de vue les grands choix, les alternatives. Il est évidemment illusoire d’évacuer toute logique d’expertise des politiques publiques, mais le risque, c’est qu’elle ait la prétention de dire une forme de vérité, qu’elle ferme les possibles. La logique de l’expertise a dévoré la politique française comme elle a dévoré la construction européenne.  »

    En créant un monde à part, la professionnalisation a en outre l’inconvénient de renforcer les logiques «  corporatistes  ». «  Les sciences sociales ont souligné de longue date que la division du travail, la différenciation, la spécialisation et la professionnalisation favorisent l’apparition d’intérêts particuliers dans les nouveaux univers sociaux qu’elles constituent, constate Daniel Gaxie dans Mouvements. (…) En tant que professionnel, l’homme politique a des intérêts propres qu’il est tenté de privilégier. On pense bien sûr au souci des élites de conserver leur place dans l’univers politique, d’être réélus, de progresser dans le cursus honorum ou d’améliorer leur popularité. Plus largement, le milieu politique est le plus souvent tout entier affairé autour des enjeux spécifiques qui le structurent  » – les alliances, les candidatures, les remaniements…

    Enfin, en transformant un mandat de quelques années en un métier que l’on exerce parfois pendant toute une vie, la professionnalisation nourrit une très forte longévité politique – des carrières interminables, des candidatures à répétition, des come-back sans fin. «  La longévité est déjà une tendance forte de la démocratie car en France, le coût d’entrée dans la vie politique est très élevé, poursuit Rémi Lefebvre. Pour obtenir un mandat, il faut être patient, renoncer à sa vie personnelle et faire énormément de sacrifices. Lorsque le seuil de la professionnalisation est franchi, l’élu cherche donc à se maintenir dans le jeu le plus longtemps possible. Les mandats sont à durée limitée mais ­l’engagement politique est souvent appréhendé dans une forme d’irréversibilité.  »

    Le cumul des mandats, mère de toutes les batailles

    La professionnalisation renforce jusqu’à la caricature ce trait de la culture française – en posant, du même coup, des problèmes de légitimité démocratique. Comment, dans un monde aussi figé, accueillir les nouveaux venus de la scène politique que sont les femmes et les représentants de la ­diversité  ? Les portes du monde politique ont en effet un mal fou à s’entrouvrir  : malgré l’inscription, en 1999, du principe de parité dans la Constitution, les femmes représentent seulement 26,9 % des députés, 22,1 % des sénateurs, 13,9 % des conseillers généraux et 9,6 % des maires de villes de plus de 3 500 habitants. Les représentants de la diversité ne sont guère mieux lotis  : l’Assemblée nationale ne compte que huit députés d’origine africaine, maghrébine, asiatique ou brésilienne, soit… 1,4 %.

    Jour après jour, la professionnalisation éloigne donc les élus de la société dont ils sont issus – et pas seulement parce qu’elle manque de femmes ou de descendants d’immigrés. «  Si la professionnalisation consiste à dire que l’on peut, au titre de ses compétences, se maintenir autant de temps que l’on veut à plusieurs fonctions en même temps, cela renforce le fossé entre les règles qui régissent le monde politique et celles qui régissent la société civile, affirme le politiste Bruno Cautrès. Comment voulez-vous que les ­citoyens acceptent que plus de 80 % des députés aient au moins deux mandats alors qu’ils savent qu’il est impossible d’exercer deux métiers à temps plein  ? Comment voulez-vous qu’ils trouvent normal que 60 % des maires aient plus de 60 ans alors qu’à cet âge, la plupart des salariés s’apprêtent à partir à la retraite  ?  »

    Rebattre les cartes

    Comment insuffler du renouvellement dans ce monde à part qu’est la politique  ? Pour beaucoup d’intellectuels, la mère de toutes les batailles est la lutte contre le cumul des mandats. «  Il faut instaurer un mandat unique, comme dans l’immense majorité des pays européens, plaide Rémi Lefebvre. Un premier pas sera accompli en 2017 si la réforme interdisant aux députés et aux sénateurs d’être également président ou vice-président d’un conseil régional ou départemental n’est pas abrogée. C’est déjà une petite révolution, mais il faut aussi limiter les mandats dans le temps en autorisant deux, voire trois mandats maximum. Aujourd’hui, les carrières politiques sont tellement longues que les élus ne peuvent pas revenir en arrière. Il y a un effet cliquet  : ­comment voulez-vous qu’un enseignant qui a été député pendant quinze ou vingt ans revienne devant ses élèves  ?  »

    Pour Eric Keslassy, auteur, en 2009, d’un rapport sur la diversité pour l’Institut Montaigne et enseignant à Sciences Po, le mandat unique, et surtout sa limitation dans le temps, permettrait enfin de faire respirer la démocratie. «  Il faut absolument rebattre régulièrement les cartes car au bout d’un moment les habitudes priment et la motivation s’érode. Lors du premier mandat, l’élu s’installe, lors du deuxième, il donne sa pleine mesure, lors du troisième, il y a une chute de l’activité – la productivité est en recul, diraient les économistes  ! Les élus objectent qu’il serait dommage de se priver d’un élu qui a de l’expérience, mais de nouveaux venus peuvent, eux aussi, réussir leur apprentissage et ­devenir de bons élus. Il est sain, pour la démocratie, que de nouveaux profils parviennent à émerger.  »

    Une réforme du statut de l’élu

    Pour faciliter les allers et retours entre le monde politique et la société civile, beaucoup plaident également en faveur d’une réforme du statut de l’élu afin de susciter de nouvelles vocations, notamment dans le monde de l’entreprise. Si les fonctionnaires peuvent en effet s’engager en politique sans mettre en péril leur carrière professionnelle, les salariés du privé se montrent plus hésitants. Prévoir des congés temporaires, accorder des formations, simplifier le retour à l’emploi  : entré en vigueur en début d’année, le nouveau statut de l’élu local permettra, par exemple, aux maires des villes de plus de 100 000 habitants de réintégrer leur entreprise à la fin de leur mandat. Il fait cependant l’impasse sur les élus nationaux.

    Pour le politiste Bruno Cautrès, il faut aller beaucoup plus loin. «  Le débat sur la professionnalisation renvoie à un mal plus profond  : une gigantesque crise de défiance ­envers le monde politique. Pour en venir à bout, l’installation d’une énième commission proposant des réformes d’ingénierie institutionnelle ne suffira pas  : il faut créer dans ce pays un grand moment délibératif sur le modèle de ce que propose l’universitaire américain James Fishkin, l’un des théoriciens de la démocratie participative. Les Français sont attachés à la démocratie mais leur insatisfaction envers son fonctionnement est immense. C’est un grand chantier, mais il faut prendre au sérieux la parole des citoyens et répondre à cette demande concernant la qualité de la démocratie.  »

    #parti_politique #France #technocratie #entre_soi cc @xavsch

    • J’ai tenté plusieurs fois de jouer le jeu démocratique depuis les coulisses et j’en étais arrivé au même constat.

      Comme dans l’ensemble de la société, la caste politique, qu’elle soit locale ou nationale, tente de justifier sa mainmise sur l’appareil de gouvernement de nos vies par sa seule qualité d’expert. Ainsi, le personnage politique n’est plus celui qui, parmi nous, va prendre quelque temps la charge de la coordination des intérêts communs, mais c’est « celui qui sait », et qui fera ce qu’il doit faire, en dehors de tout contrôle réel et concret de ses actes par la population dont il est en charge. Évidemment, ce point de vue justifie l’hermétisme de l’accès aux fonctions décisionnelles de notre démocratie. Puisque gouverner ne peut être que l’action de ceux qui savent, la professionnalisation du personnel politique devient un horizon indépassable et du coup, l’aspect hiérarchique et conservateur du dispositif est renforcé, au détriment de toute idée de représentativité, ce qui est antinomique de l’intention d’origine.

      http://blog.monolecte.fr/post/2014/03/25/lobsolescence-contrariee-de-notre-systeme-politique

  • L’art du trolling ou comment troller les trolls
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/18/lart-trolling-comment-troller-les-trolls-262511

    Un hacker et troll allemand a récemment présenté à Berlin plusieurs parades contre les commentateurs malveillants, qui pourrissent les débats. Devant des journalistes très attentifs.

    Quelques rappels de base pour le troll au service du « Bien » :

    - tu as perdu si tu emploies plus de mots que ton adversaire ;
    – tu as perdu si tu dois expliquer ;
    – tu as perdu si tu dois te justifier ;
    – tu as perdu si tu t’énerves ;
    – tu as perdu si tu ne rigoles pas ;
    – tu as perdu si tu te prends au sérieux ;
    – tu as perdu si tu attribues des qualités ;
    – tu as perdu si tu menaces les autres.

    Et quelques astuces bien sales pour faire enrager les trolls, comme le « Hellbanning », bannissement invisible, ou plus sympa encore, le captcha en boucle…

    • Pas mal mais ça doit être du boulot :

      Partant du constat qu’à chaque fois que quelqu’un poste un propos polémique et souvent débile, il reçoit de nombreuses réponses qui le traitent de nazi ou d’autres noms et que le débat ne prend jamais fin, Linus Neumann a créé le « hellbanning », une technique de bannissement astucieuse qu’il explique ainsi :

      « Le rageux qui a écrit le commentaire le voit posté sur la page, mais tous les autres visiteurs ne le voient pas. Et c’est comme ça que vous enlevez aux gens ce qu’ils veulent : des réactions.

      Ils écrivent tout seuls sur leur île déserte mais n’obtiennent aucune réaction. Psychologiquement, c’est le moyen le plus efficace pour décourager quelqu’un de continuer à poster. »

      Une fois le troll repéré, il se retrouve donc en silencieux et grogne jusqu’à l’épuisement, sans que les lecteurs s’en rendent compte.

    • Bah on peut pas s’assurer qu’il ne le découvre jamais @monolecte, mais après avoir marqué son message comme appartenant à tel compte utilisateur (en lui associant un cookie en plus), on peut quand même détecter suivant deux choses : soit si cette personne est connectée on lui affiche, soit si le cookie associé correspond au visiteur on lui affiche. Et tous les autres on leur affiche pas. Après, s’il change d’ordi ET qu’il n’est pas connecté à son compte, il finira forcément par voir que ses messages ne sont jamais postés. Mais ça limite quand même vachement, je suppose.

    • Je fais remonter cet article parce que je l’ai cherché, l’autre jour, en plein scandale de la #LigueduLol en me disant qu’il y avait un article qui m’avait énormément servi pour éviter d’être débordé-e-s par les trolls (sur la page FB pour la #zad #NDDL, c’est souvent à ça que je fais référence en terme d’expérience en fait !)
      Et je me suis rendu compte que ce qui était enseigné dans cet article, et qui a d’après lui passionné les journalistes en charge des forums d’infos, n’a quasiment pas été développé ni documenté : je n’ai trouvé aucun article récent sur le sujet.

      Et là un statut de Olivier Ertzscheid m’y fait penser à nouveau, pour une autre raison : à sa demande de sources sur une "culture du #LoL, une personne lui répond avec justesse :

      Bjr, ce n’est pas du LOL dont il faudrait un spécialiste mais du #Lulz ou du #Trolling.
      https://twitter.com/NikStantz/status/1098251259042242560

      Selon moi, c’est exactement la technique du #hellbanning qui s’est ou est en train de se développer du côté de #facebook. En tout cas c’est une sensation qu’on a eut très très fort lors de l’attaque de la #zad #NDDL : que nos publications n’étaient pas censurée (l’effet #Streisand a été compris et assimilé) mais qu’on parlait dans une bulle fermée, voire emprisonnante. Et face à ce type de censure, tu ne peux rien si tu choisis de continuer à communiquer uniquement sur facebook et cie... Et si tu ne prends pas soin des autres supports qui existent, particulièrement les supports permettant l’anonymat.
      A moins d’avoir une armée de trolls à ton service, ce qui est rarissime dans le domaine des luttes faites uniquement de bénévolat.
      Mais ce qui est désormais La Base pour les gouvernants en Israël, Russie, aux States, et Mexique et en France qui n’hésitent pas à financer des fermes à clic... Et pour les sites types #E&R qui utilisent la marchandisation et la pub comme base financière.
      Bref, sauf pour les agitateurs de haine...
      La boucle est bouclée.
      Et je trouve dingue qu’il y ait si peu de textes sérieux sur tout ça, puisque selon moi ce sont les fondements de la démocratie virtuelle qui sont en train de se mettre en place, et le capitalisme a posé bien profond ses fondations. Les choix numériques actuels du gouvernement sont aveuglants de limpidité.

  • Le comportement des habitants est inadapté aux écoquartiers - Actualité Weka
    http://www.weka.fr/actualite/developpement-durable/article/comportement-habitants-inadapte-aux-ecoquartiers


    Voilà ce qui arrive quand on décide que les #sociologues ne servent à rien...

    Ainsi, les locataires du quartier de Bonne à Grenoble n’utilisent pas les coupeurs de veille de la télévision et du lecteur de DVD, de crainte d’éteindre involontairement leur ordinateur ou internet. Ou bien ils les transforment en interrupteurs : pour une lampe d’appoint, afin de ne pas devoir se baisser pour l’éclairer, ou pour allumer la guirlande de Noël.

    Le revêtement de sol écologique en marmoleum des appartements s’entretient avec très peu d’eau et sans détergent. Pourtant, la majorité des foyers le lessivent avec des produits ménagers, ce qui dégrade les sols. Les produits de nettoyage provoquent une réaction chimique qui émet une odeur spécifique, perçue négativement. Pour l’éviter, ils utilisent encore davantage de produit ménager (jusqu’à cinq fois plus), ou placent des diffuseurs électriques de parfum dans leur salon. L’innovation technique devient alors donc contre-productive, à la fois sur les plans économique et écologique.

  • http://www.scienceshumaines.com/la-fabrique-des-idees-politiques_fr_28901.html
    La fabrique des idées politiques

    Les experts, souvent regroupés en think tanks, pèsent de plus en plus sur les programmes politiques. La figure de l’intellectuel engagé, en revanche, tend à s’effacer. Une mutation profonde dans la fabrique des idées politiques est à l’oeuvre.

    #Expertise #SHS

  • Mauvaises ondes au #CSA
    http://lemonde.fr/m-le-mag/article/2015/05/22/mauvaises-ondes-au-csa_4638312_4500055.html

    L’intrigant couronnement de Delphine Ernotte a même achevé de mettre le feu au collège du CSA, désormais scindé en deux camps. Par exemple, ce SMS reçu pendant la sieste, samedi 9 mai, à 15 h 14 : « En tout cas (et même si je choisis le silence), c’est utile que la presse continue de se poser des questions sur ce qui s’est passé. » Envoyé, de façon fort sympathique et fort anonyme, par l’un des huit conseillers du CSA dont on ne peut raisonnablement pas dévoiler l’identité car Olivier Schrameck a été limpide, au moins sur un point : il les a prévenus que si l’un d’eux est identifié comme ayant fait fuiter des infos sur les conditions de nomination de Delphine Ernotte, il saisira le parquet de Paris à des fins de poursuites judiciaires. Est-il, dès lors, peu galant de contredire Frédérique Bayre, conseillère en communication auprès d’Olivier Schrameck, quand elle qualifie l’ambiance actuelle de « très détendue » ?

    Le générique de fin est à lire sur le blog de Catherine Tasca, sénatrice et ancienne ministre de la culture et de la communication (2000-2002) : « Saura-t-on un jour pourquoi de brillants conseillers de l’ombre ont engagé toutes leurs forces et leurs réseaux dans cette campagne souterraine ? » Au téléphone, celle que le président Mitterrand surnommait « la lame » avait un peu de rab : « Ce qui me frappe le plus, c’est que la mission de France Télé n’a pas pesé dans le choix final. Il n’y a pas de vision. Delphine Ernotte est sûrement compétente sur le plan managérial mais on ne s’improvise pas pilote d’un tel paquebot (10 000 ­salariés, 2,7 milliards d’euros de budget) avec des enjeux culturels de cette importance. Je sais qu’il y a eu des tractations. On nomme des gens parce qu’ils ont des réseaux mais on ne se pose pas la question de la compétence. Il y a un patron du CSA qui manœuvre et qui semble avoir assez peu de considérations pour les autres conseillers, qui doivent suivre. Je me suis intéressée à la nomination de Mathieu Gallet. L’unanimité affichée par le collège est fausse. Il a fallu ­revoter. Olivier Schrameck a recommencé avec Ernotte. »

    Cet article est hallucinant. #entre_soi #technocratie #audiovisuel_public (cc @sparf)

    France Télévisions : la justice va être saisie du scandale Ernotte | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250515/france-televisions-la-justice-va-etre-saisie-du-scandale-ernotte

    À l’origine de la procédure qui a permis de mettre au jour la partie France Télévisions du scandale Bygmalion, Jean-Jacques Cordival, responsable du SNPCA-CGC, a indiqué à Mediapart qu’il engageait « un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions ». L’affaire devient de plus en plus embarrassante pour le CSA.

  • Tu as pensé à mettre ton <img> dans un <picture>, pour pouvoir lui joindre des <source> avec des srcset, et le tout dans un <figure> pour pouvoir lui joindre un <figcaption> ?

    <figure>
            <picture>
                    <source media='(max-width: 480px)' srcset='image480-1x.jpg 1x,image480-2x.jpg 2x'>
                    <source media='(min-width:481px) and (max-width: 800px)' srcset='image800-1x.jpg 1x,image800-2x.jpg 2x'>
                    <source media='(min-width:801px)' srcset='image1280-1x.jpg 1x,image1280-2x.jpg 2x'>
                    <img src="monimage.jpg">
            </picture>

            <figcaption>
                    Ici la légende
            </figcaption>
    </figure>

    #html5

    • As tu remarqué, que quand tu fais des études artistiques, on t’explique et te montre comment dans l’évolution de l’Art les artistes ont travaillé sur l’épuration des formes : Miro, Mondrian, Cézanne, Picasso, Kandinsky and So on … et puis le jour où tu fais du code si tu veux passer pour intelligent·e, tu dois faire en sorte de le rendre bien bien compliqué.
      #technocratie

  • Bonne nouvelle : les banques seront obsolètes d’ici dix ans ! - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/1396
    Mais je pense que d’ici là, elles se seront tirées avec tout notre pognon.

    Mais selon un rapport de Goldman Sachs (ô ironie !), 33% générations montantes ont déclaré qu’ils s’attendaient à ne plus avoir besoin d’une banque d’ici cinq ans, et 50% comptent sur des startups technologiques pour s’en débarrasser définitivement.

    Je pense pour ma part que d’ici dix ans, la technologie et son adoption populaire auront progressé au point que les banques d’aujourd’hui seront devenues complètement obsolètes.

    Thomas Jefferson a écrit : « Le pouvoir doit être confisqué aux banques et restitué au peuple, à qui il appartient de plein droit. »

  • Logiciels › Libre et ouvert, oui, mais pour qui ? › GreenIT.fr
    http://www.greenit.fr/article/logiciels/libre-et-ouvert-oui-mais-pour-qui-5436

    Le logiciel “libre et ouvert” fut une belle utopie, née au début de l’épopée de l’ordinateur personnel, et qui mourra probablement avec la récupération quasi-totale de ce mouvement par quelques firmes oligopolistiques, dans le courant de cette décennie. Pourquoi une vie si brève ? Probablement parce que, dès le début, un non-dit s’est glissé dans la définition de l’enjeu du mouvement par ses propres acteurs : libre et ouvert, oui, mais pour qui ?

    Une tragédie en trois actes
    Avant de rentrer dans l’analyse de cette question, rappelons la tragédie en trois actes qui s’est déroulée depuis 10.000 ans dans les domaines de l’agriculture, des pêcheries, et de la plupart des activités humaines dépendantes des ressources de la biosphère. Premier acte : il y a plusieurs milliers d’années, les groupes humains, chacun selon son système de représentations, mettent au point par tâtonnements successifs les modalités d’accès aux ressources dont leurs vies dépendent, puis définissent des principes de transférabilité de ces droits d’accès,
    . . .
    Dans le cas du logiciel “libre et ouvert”, nous en sommes également au troisième acte. Les exemples de prédation de ces ressources immatérielles par des individus et organisations sans scrupules, pullulent. L’exemple le plus ironique est peut-être celui des logiciels libres de l’infrastructure du Bitcoin dont le pillage aboutit à remplacer un système d’exploitation financière par un autre. Les prédations plus subtiles sont aussi les plus courantes. C’est alors le principe de réciprocité de l’effort qui n’est jamais respecté : le travail bénévole de quelques-uns aide la plupart des autres à s’enrichir.

    #open_source #libre #communs

    • Mais à part ça je trouve l’article bordélique, au final on ne sait pas très bien ce qu’il veut dire, le sens est « diffus », on ne comprend pas où il veut en venir.

      À part que ça se finit en :

      Mais en pratique, pour un entrepreneur, que faire ? Pourquoi donner accès aux fruits de son travail à tous, et surtout aux oligopoles qui menacent, à terme, sa propre activité ? Effectuer le dépôt d’une marque, d’un brevet sur certains aspects-clés d’une technique, permet ensuite d’exempter de redevance ses partenaires, donc de créer un système d’entraide mutuelle avec ses alliés, et des rapports de force avantageux avec ses adversaires, ou de forcer l’adoption de ses propres standards par tout un écosystème, comme l’a récemment expérimenté le constructeur de voitures électriques Tesla. Bref, cela permet de mettre sur pied un véritable système de propriété commune…

      Des brevets, des dépôts de marque.

    • Confus oui car il y a une tendance à « politiser » la production du libre qui, en réalité, est faite pour la plus grande part par des développeurs dans le cadre de leurs activités professionnelles pour répondre à un problème précis. Salariés, intervenants et grands groupes.
      Après, est-ce qu’il y a enrichissements du travail des autres ? peut-être. Diminution aussi de la masse salariale ? peut-être aussi dans certains cas. Mais théoriser le libre n’a pas de sens car il est trop varié.

    • … la liberté, ce n’est pas la libre jouissance d’une ressource qui se raréfie par l’action même des individus qui sont censés en prendre soin, c’est la mise au point de #jeux_coopératifs favorisant la création de richesses partagées.

      En dehors de l’aspect économique, comme tout objet politique collectif ouvert et non structuré certains savent parfaitement y naviguer pour se hisser en tête, ce qui engendre l’auto-destruction du coopératif. Dommage que dans son article il ne suive pas sa question première : libre et ouvert pour qui ? et surtout comment.

      #technocratie #disempowerment

  • Comment les hôpitaux vont « devoir » économiser 3 milliards
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/02/28/comment-les-hopitaux-vont-devoir-economiser-3-milliards_4585324_1651302.html

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a arrêté début février la répartition du plan d’économies de 3 milliards d’euros prévu pour les hôpitaux d’ici à 2017, selon un document ministériel publié vendredi 27 février par Challenges.

    La maîtrise de la masse salariale devrait rapporter à elle seule 860 millions d’euros, soit l’équivalent de 22 000 #postes et 2 % des #effectifs de la fonction publique hospitalière, selon l’hebdomadaire. Par ailleurs, « la mutualisation des achats des #hôpitaux et l’obtention de meilleurs tarifs auprès des fournisseurs » devraient dégager 1,2 milliard, et « les rapprochements entre hôpitaux voisins quelque 450 millions d’euros ». Le développement de la #chirurgie_ambulatoire, qui permet une sortie de l’hôpital le jour de l’intervention, « doit générer 400 millions » d’euros et « la réduction des durées d’hospitalisations 600 millions ».

    Un frein à la hausse des dépenses

    Le ministère de la Santé a précisé que « les économies doivent s’entendre non pas comme une réduction des dépenses mais comme une évolution maîtrisée de l’augmentation des dépenses ». Les efforts ne vont donc pas forcément se traduire par des coupes budgétaires ou des réductions de personnels, mais par un frein à la hausse des dépenses de #santé.

    #austérité #économie #insititution_culturelle #concentration-capitalistique #l'économie_est_la_politique_du_capital #Dégradation_de_la_qualité_des_soins #socialauds

  • De l’#ennui comme arme de diversion massive, par Claire Richard
    http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/02/26/lennui-comme-arme-diversion-massive-257927

    Cette idée m’a été suggérée par Frank Pasquale, le prof de droit avec qui j’avais discuté du pouvoir et du #secret des #algorithmes. http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/15/surveiller-les-autres-tout-cachant-est-forme-plus-haute-pouvoir-257

    Au détour de la conversation, il avait fait remarquer que le secret sur les activités de la finance ou des géants du Web était maintenu aussi par des tactiques d’ « obfuscation » langagière. Venu de la programmation, l’obfuscation désigne un procédé qui vise à rendre le code impénétrable par le langage :

    « D’une part, vous avez le vrai secret, qui consiste à protéger par une série de verrous et de cryptographie des informations. Mais l’autre stratégie est l’obfuscation, qui consiste à masquer les choses sous un langage extrêmement compliqué.

    Et si vous combinez ces verrous avec le jargon, la boîte noire devient de plus en plus difficile à percer. Les gens de la finance, par exemple, ont ce jargon extrêmement complexe pour asséner leur supériorité et intimider les outsiders. »

    #neutralité #langage #ennui #indifférence (mais aussi #chiffres #technocratie et #spectacle (d’où la #communication_guérilla))

  • Se battre jusqu’à la mort… pendu à la branche d’un chêne | actuchômage
    http://www.actuchomage.org/2015022326512/L-actualite-du-site/se-battre-jusqua-la-mort-pendu-a-la-branche-dun-chene.html

    Vous savez quoi Monsieur Macron ? Comme j’ai mis de côté 30.000 euros (en 33 ans de boulot) dans lesquels je pioche pour me tenir à flot, la #CAF défalque de mon #RSA annuel 3% de ce montant (c’est la règle), c’est-à-dire 900 euros par an ou encore 75 euros par mois, sous prétexte que je touche des intérêts de mes « juteux placements ».

    En réalité, Monsieur Macron, mes 30.000 euros ne m’en rapportent pas la moitié. Mon RSA est donc amputé injustement de 500 euros par an que je n’ai jamais perçus.

    Et quand ce n’est pas le centre d’insertion qui me convoque, c’est chez Pôle Emploi que je dois traîner ma carcasse.

    Là encore, passage en revue de mes actes positifs de recherche, de mes candidatures spontanées, de mes investigations, de mes réponses…

    Tous les mois, Monsieur Macron, je perds une demi-journée à me justifier, à expliquer encore et toujours que personne ne veut embaucher un vieux de 57 ans. C’est bien simple, je n’ai pas obtenu un seul entretien ces 5 dernières années. Mon CV est invariablement éliminé de la liste des postulants. Pas pour insuffisance de références professionnelles et savoir-faire probants, juste pour une question d’âge.

    Monsieur Macron, cela fait 8 ans que je me bats au quotidien pour retrouver un emploi digne de ce nom, que je suis ouvertement discriminé des procédures d’embauche, que je n’en dors plus, que j’en suis malade tellement mes démarches infructueuses me minent le moral, me désespèrent.

    Et vous savez quoi Monsieur Macron ? Je suis condamné à double peine car ces années que je passe au RSA ne m’ouvrent aucun droit à la retraite.

    J’ai été un travailleur au revenu modeste. Je suis un chômeur enraciné sous le seuil de #pauvreté. Je serai un « retraité » miséreux. Je mourrai indigent. Voilà la perspective des 10, 20 ou 30 ans qu’il me reste à vivre.

    #chômage

  • Tentative d’immolation par le feu d’un RSAste

    #Charleville-Mézières : un homme tente de s’immoler avenue Forest - France 3 Champagne-Ardenne
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/02/18/charleville-mezieres-un-homme-tente-de-s-immoler-avenue

    Le drame s’est joué ce mercredi en fin de matinée, au centre d’affaire de l’avenue Forest.

    La victime, âgée de 30 ans, était venu faire examiner son dossier de #RSA selon les premières informations en notre possession. Grièvement blessé suite à son geste, la victime est âgée de 30 ans.  

    Un autre homme a été brûlé aux pieds en tentant de porter secours à la victime. Une employée du centre est également choquée.

    Rectificatif de 15h40

    La victime, âgée de 47 ans, sortait d’un rendez-vous avec la structure carolo du CREF, une association spécialisée dans la réinsertion. Il s’est immolé vers 11h45, il est grièvement brûlé.

    19h51

    Mercredi soir, vu la gravité des blessures de la victime, un transfert était envisagé vers une unité spécialisée dans le traitement des grands brûlés. Les autorités (Préfecture, parquet, police) n’ont pas donné de précisions sur les motivations de ce geste désespéré. Elles ont décliné toutes les demandes d’interviews formalisées par la rédaction de France 3 Champagne-Ardenne dans l’après-midi du drame.

    #insertion #immolation_par_le_feu #conseil_général #Ardennes

    • Pour mémoire :

      L’homme qui s’est immolé à la #CAF de Mantes-la-Jolie le 8 août 2012 est mort (avec du #Marisol_Touraine dedans...)
      http://forum.anarchiste-revolutionnaire.org/viewtopic.php?f=65&t=6275

      13 février 2013, Djamal Chaar s’immole par le feu devant #Pôle_emploi. Pour M. #Sapin, futur ministre des finances, « les règles ont été appliquées avec l’humanité qui convient ».

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6559

    • Nulle nouvelle de cet allocataire aujourd’hui. Les officiels, mairie, conseil général, préfecture, police, hôpital, ministre(s) se taisent. Et, sauf erreur de ma part, la presse en fait autant. A-t-on affaire à un célibataire isolé ? pas d’écho public d’un éventuel entourage.
      On l’avait vu (marginalement...) pour les propos de Sapin sur la mort de Djamal Chaar, et on l’a constaté plus nettement encore avec les déclarations de Macron hier, ce que disent les « responsables » peut donner matière à #scandalisation. Dans ce cas, on ne nous offre pas une vacuole de silence, on ne nous inflige pas non plus (pas encore ?) une com’ autosatisfaite ; #omerta.

    • La recherche d’emploi désespère, dixit le maire UMP de Charleville_Mézières, Boris Ravignon, Vice-Président du Conseil Général, Inspecteur des Finances (hier au #JT local)
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/02/18/charleville-mezieres-un-homme-tente-de-s-immoler-avenue

      « ... le cheminement ... qui a pu l’amener à cet acte tragique, on a aujourd’hui peu de choses encore, bien sûr, on est en droit de supposer que ce qui s’est passé avait un lien avec la galère, la galère qui peut être la sienne dans une #recherche_d'emploi, (...) ici dans les Ardennes particulièrement, nous sommes touchés par le chômage, beaucoup de gens que je côtois régulièrement cherchent et parfois se désespèrent... »

      Titraille de L’Union (...) État stationnaire pour le grand brûlé de Charleville-Mézières
      http://www.lunion.com/399671/article/2015-02-19/etat-stationnaire-pour-le-grand-brule-de-charleville-mezieres

      ...transféré vers un centre hospitalier de l’Est de la France qui traite les grands brûlés. L’enquête de #police, toujours en cours n’a pas permis de déterminer les motivations exactes du désespéré. Pour comprendre ce geste, la police devra #entendre la victime dès que son état le permettra.

      #désespoir

    • Brûle
      http://le-salaire-de-la-peur.blogspot.fr/2012/08/brule.html

      Le 13 août 2012, un homme de 51 ans est mort des suites de ses blessures, après s’être immolé par le feu à la Caisse d’Allocations Familiales de Mantes-la-Jolie cinq jours plus tôt. Les journaux disaient que ses jours n’étaient pas en danger, ça ne fait qu’une erreur d’appréciation de plus.

      Il ne touchait plus son RSA depuis quatre mois. On insiste beaucoup sur le fait que c’était une suspension et pas une fin de droit, comme si le résultat était différent, comme si ça ne voulait pas dire que tu devais te démerder sans les 400€ et quelques qui te permettaient de ne pas couler totalement. Suspendu parce qu’il manquait des papiers.

      #5_jours_à_mourir

    • La phrase qui a enflammé Charleville-Mézières, Paris-Match
      http://www.parismatch.com/Culture/Medias/La-phrase-qui-a-enflamme-Charleville-Mezieres-France-3-PBLV-715608

      Il aura suffit d’une phrase dans l’épisode du 12 février de « #Plus_belle_la_vie » pour faire se soulever les habitants de la ville de Charleville-Mézières. Dans la série, alors qu’il était question de l’annulation d’une sortie scolaire sur la terre natale de Rimbaud, Coralie, enseignante, dit à sa collègue : « Mais c’est tes élèves qui vont être contents. Les traîner à Charleville-Mézières en plein hiver, c’est de la maltraitance ! ».

      Il n’en fallait pas plus pour échauffer le maire de la ville, Boris Ravignon qui a déploré samedi sur sa page Facebook cette partie du scénario. « Cette dernière réplique m’a plongé dans un abîme de perplexité. J’ai d’abord pensé que, ce feuilleton prenant pour décor principal la ville de Marseille, il s’agissait d’une aimable galéjade, d’un ironique mais amical clin d’œil. Et puis, après quelques rapides recherches, j’ai constaté que les scénaristes de "Plus belle la vie" était coutumiers du fait : ce n’est pas la première fois que les Ardennes y sont présentées comme une terre de relégation, tout juste bonne à accueillir des fonctionnaires mutés pour motif #disciplinaire », a-t-il écrit.

      Mais la polémique ne s’arrête pas là. Une campagne de réhabilitation est lancée sur Twitter, avec le hashtag « #plusbellelaviLLeCharleville ». « Réagissez en publiant par exemple des photos ou vidéos montrant la beauté de nos Ardennes, y compris l’hiver », demande le maire UMP. Les habitants se sont prêtés au jeu. Au total, plus d’une cinquantaine de tweets montrent les beautés de la commune.

      Il faut donc réhabiliter l’image de la ville... Une semaine après, aucune nouvelle, on doit supposer que l’immolé est toujours #entre_la_vie_et_la_mort.

      notes :

      . Synthèse subjective pas si ancienne, le bel énoncé formulé par le mouvement des femmes, « mon corps m’appartient » porte une (des) singularité(s) tout en résonnant universellement à l’occasion de maints écarts, de phénomènes multiples. Le corps, c’est ce dont les dépossédés peuvent reprendre possession, jusque dans l’#auto-destruction.
      Cet énoncé, je l’entends pour ma part -et cette fois comme un terrible hurlement implicite, non dit et qui condamne nos sociétés - lorsque, comme il y a une semaine, un allocataire du RSA s’immole par le feu dans les locaux d’une asso d’insertion.

      . Quand le CER me serre et m’asservit sans qu’il me serve : Insertion, l’unilatéral « #contrat_d’engagement_réciproque » du RSA
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5007

      #barbarie #technocratie #dépossession #corps

    • A l’été 1928, dans le n°1 de la revue Le Grand Jeu, animée notamment par Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Roger Vailland, sous le titre « Tentation des volts », Marianne Lams écrivait :

      En avril 1922, un ingénieur visitait les ateliers de l’usine électrique de la Thomson-Houston. Il était accompagné d’un mécanicien qui semblait être le guide le plus sûr, car vingt années de servide dans cette usine avaient contraint son corps et son esprit à une attention sans cesse en éveil. Or, en passant près d’une barre de haute tension, ce mécanicien signala le danger qu’il y avait à s’en approcher et soudain l’étreignit de sa main.

      Flammes, colonne de fumée, corps carbonisé.

      L’enquête a révélé que ce mécanicien n’avait aucun motif de se suicider et était ce qu’on appelle un homme parfaitement normal. Mais j’imagine cette lutte éminemment tragique de vingt années contre la tentation des volts et son échec soudain.
      Qui ne s’est souvent senti infiniment tenté de se précipiter sous la rame de métro qui arrive. mais on imagine les convulsions du corps écrasé et les souffrances d’une demi-mort. Tandis que l’on sait qu’après une décharge de milliers de volts, il ne restera plus qu’un peu de fumée, et une mauvaise odeur, comme après la disparition du diable.

      On a alors une vision lumineuse de son pouvoir sur sa propre vie, sur la vie peut-être, dont à cet instant on croit être le centre. On veut l’éprouver Maître absolu de sa vie, on veut user du droit suprême, du droit de mort, pour être convaincu de sa propre toute puissance. On voudrait enfin en être sûr ; on atteint le stade du trouble extrême : la certitude du doute.
      L’aveuglante clarté dont en cet instant brille notre vie, fait surgir en nous l’idée d’une mort nécessaire, universelle, et nous nous laissons entraîner par le rythme des mondes agonisants que nous croyons percevoir. Nous mourons de leur mort que nous conservons avec une saisissante acuité. Nous oublions notre individualité qui nous enchaîne à ce monde en nous opposant à lui. Nous vibrons de sa vie ; nous sommes lui ; nous fermons les yeux.

      Citation piquée là : Totalement inconcevable (1)
      http://quadruppani.blogspot.fr/2015/03/totalement-inconcevable-1.html

  • Ludd contre Marx
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=693

    Voici notre première livraison d’une enquête consacrée à la technocratie, classe dirigeante globale à l’ère technologique du capitalisme planétaire unifié. Les débuts de cette enquête remontent à décembre 2010. Nous avions publié en brochures avec Black Star (s)éditions, Une Armée de justiciers, le merveilleux chapitre consacré à la révolte des Luddites par l’historien E.P. Thomson, dans sa Formation de la classe ouvrière anglaise (ici). « Oui, nous dirent nos amis de Black Star, mais il faudrait quelque chose en plus, une petite préface, un mot de présentation… » Voici ce mot cinq ans plus tard, il a proliféré, muté en chapitres, en livres, sans arriver à sa fin. Si vous le trouvez long, plaignez-vous à Black Star, c’est de leur faute. C’est que le sujet était aussi passionnant que méconnu. L’équivalent de la (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Ludd_contre_Marx-2.pdf

    • Début d’un livre, 48 pages.

      La plupart des gens réduisent la technocratie à la bureaucratie, aux énarques, à ces fonctionnaires de Bruxelles qui réglementent la fabrication de nos fromages : ce n’est qu’une infime part. La technocratie se définit comme une classe consciente d’elle-même ; la classe de l’expertise et de l’efficacité, de la rationalité maximale. La classe centrale des sociétés technologiques avancées, en quantité et en qualité. Elle forme avec la bourgeoisie capitaliste (y compris les financiers), un alliage indissoluble dirigé contre les autres classes (paysans, ouvriers, boutiquiers, employés), qu’elle remplace d’ailleurs par des machines. A l’ère technologique, tout pouvoir doit se faire technocratique ou périr. L’Etat, l’armée, l’entreprise sont technocratiques. Le capital, public ou privé, est technocratique. La Silicon Valley, talonnée par la Chine, présente le type le plus avancé de ce capitalisme technologique et technocratique, qui extermine les espèces, les peuples, les classes, les individus réfractaires à son vampirisme.

      #technocratie #Histoire #luddites #EP_Thomson #Ludd #Marx #enclosures #communisme #critique_techno

    • Auteur certifié non #bobo :

      Marius Blouin n’est pas diplômé de Normale Sup, ni de l’EHESS. Il ne travaille ni aux Inrocks, ni à France Culture. Il ne fait partie d’aucun collectif. Il n’habite pas Montreuil ni les Cévennes, et d’ailleurs Marius Blouin n’est pas son nom, mais celui de son grand-père exclu du Parti pour avoir commis une bonne action.

      #cax

  • « Le Capital au XXIe siècle », de Thomas Piketty : de l’économie assistée par ordinateur
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=560

    Thomas Piketty a publié en 2013 « Le Capital au XXIe siècle », blockbuster book aux Etats-Unis, best-seller seulement en France. Un pavé de 1000 pages consacré aux inégalités au sein du système capitaliste, qui a fait tressaillir d’aise la gauche américaine et internationale. Si vous croyez au cannibalisme végétarien, vous croirez au capitalisme raisonné que propose Piketty. Quentin Perez nous explique avec brio en quoi Piketty est à la fois un produit et un serviteur du système technicien. Les commentateurs se sont extasiés du travail de « collecte de données » réalisé par l’économiste. Quentin Perez montre que ce travail machinique (fourni par les ordinateurs) produit une pensée machinale (exprimée en séries statistiques) conforme aux nécessités de la planification et de la gestion optimisée du cheptel (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/LecapitalauXXIe_me.pdf

  • Les algos peuvent vous pourrir la vie
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/11/22/les-algos-peuvent-vous-pourrir-la-vie

    Dans nombre de cas, le problème est plus vaste que la simple recherche d’un bon algorithme pour une tâche donnée. Il touche à la croyance problématique selon laquelle toutes les tâches possibles et imaginables peuvent être automatisées.

    […]

    « Nous sommes tous absolument effrayés par la subjectivité et l’inconstance du comportement humain », explique Danielle Citron, professeur de droit à l’Université du Maryland. « Et à l’inverse, nous manifestons une confiance excessive pour tout ce que peuvent accomplir les ordinateurs ».

    Le professeur Citron suggère que l’erreur vient de ce que nous « faisons confiance aux algorithmes, parce que nous les percevons comme objectifs, alors qu’en réalité ce sont des humains qui les conçoivent, et peuvent ainsi leur inculquer toutes sortes de préjugés et d’opinions ». Autrement dit, un algorithme informatique a beau être impartial dans son exécution, cela ne veut pas dire qu’il n’a pas de préjugés codés à l’intérieur.

    Ces erreurs de jugement, implicites ou explicites, peuvent être causées par un ou deux programmeurs, mais aussi par des difficultés d’ordre technique.

    #Algorithme #Automatisation #Bug_(informatique) #Humain #Numérique #Objectivité #Politique #Préjugé #Technocratie