• La tyrannie de la #commodité (par #Tim_Wu)

    Traduction d’un texte essentiel sur la notion de commodité, de #confort, publié en 2018 par le juriste américain Tim Wu dans le New York Times[1]. Les organisations (institutions étatiques, think tanks, ONG, associations, etc.) et influenceurs de la mouvance éco-capitaliste ne remettent aucunement en question le confort moderne. Le pouvoir ne remettra évidemment jamais en cause ce qui lui permet de tenir le peuple en laisse. Ce texte est à mettre en relation avec une excellente réflexion critique sur le confort publiée récemment par l’anthropologue Stefano Boni.

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    La commodité est la force la plus sous-estimée et la moins comprise dans le monde d’aujourd’hui. En tant que moteur des décisions humaines, elle n’offre pas le frisson coupable des désirs sexuels inconscients de Freud ou l’élégance mathématique des incitations de l’économiste. La commodité est ennuyeuse. Mais l’ennui se différencie de la banalité.

    Dans les pays développés du XXIe siècle, la commodité – c’est-à-dire des moyens plus efficients et plus pratiques pour accomplir des tâches quotidiennes – semble être la force la plus puissante qui façonne nos vies et nos économies. C’est particulièrement vrai en Amérique, où, malgré tous les hymnes à la liberté et à l’individualité, on se demande parfois si la commodité n’est pas en fait la valeur suprême.

    Comme l’a récemment déclaré Evan Williams, co-fondateur de Twitter, « la commodité décide de tout ». La commodité semble prendre les décisions à notre place, l’emportant sur ce que nous aimons imaginer être nos véritables préférences. (Je préfère faire mon café, mais le Starbucks instantané est si pratique que je ne fais presque jamais ce que je « préfère »). Faciliter les choses ne suffit pas, il faut trouver la manière la plus facile de faire, la meilleure.

    La commodité a la capacité de rendre d’autres options impensables. Une fois que vous avez utilisé une machine à laver, le lavage du linge à la main semble irrationnel, même s’il est probablement moins onéreux. Une fois que vous avez fait l’expérience de la télévision à la demande, attendre de voir une émission à une heure déterminée à l’avance semble idiot, voire un peu indigne. Résister à la commodité – ne pas posséder de téléphone portable, ne pas utiliser Google – en vient à exiger un dévouement particulier souvent pris pour de l’excentricité, voire du fanatisme.

    Malgré toute son influence dans sa manière de façonner les décisions individuelles, la part la plus importante du pouvoir de la commodité pourrait découler de décisions prises à un échelon global, à un niveau où il contribue de manière critique à structurer l’économie moderne. La bataille pour la commodité, particulièrement dans les secteurs liés à la #technologie, c’est la bataille pour s’assurer la #domination dans l’#industrie.

    Les Américains disent qu’ils accordent une grande importance à la #concurrence, à la multiplication des #choix, à l’individu. Pourtant, notre goût pour la commodité engendre plus de commodité, grâce à la combinaison des #économies_d’échelle et du pouvoir de l’#habitude. Plus il est facile d’utiliser Amazon, plus Amazon devient puissant – ce qui rend encore plus facile d’utiliser Amazon. La commodité et le #monopole semblent être des alliés naturels.

    Compte tenu de la croissance de la commodité – en tant qu’#idéal, #valeur, #mode_de_vie – il est utile de se demander ce que notre obsession pour celle-ci fait pour nous et pour notre pays. Je ne veux pas suggérer que la commodité est une force malfaisante. Rendre les choses plus faciles n’est pas un mal en soi. Au contraire, elle ouvre souvent des possibilités qui semblaient autrefois trop onéreuses à envisager, et elle rend généralement la vie moins pénible, en particulier pour les personnes les plus vulnérables aux corvées quotidiennes.

    Mais nous nous trompons en présumant que la commodité est toujours une bonne chose, car elle entretient une relation complexe avec d’autres idéaux qui nous sont chers. Bien qu’elle soit comprise et promue comme un instrument de libération, la commodité dévoile une face plus sombre. Avec sa promesse d’#efficacité en douceur et sans effort, elle menace d’effacer le genre de luttes et de défis qui donnent un sens à la vie. Créée pour nous libérer, elle peut devenir une #contrainte influençant ce que nous sommes prêts à faire. Et donc de manière subtile, elle peut nous asservir.

    Il serait pervers d’ériger l’inconfort en idéal, mais lorsque nous laissons la commodité décider de tout, nous capitulons trop souvent.

    La commodité telle que nous la connaissons aujourd’hui est un produit de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, lorsque des dispositifs permettant d’économiser le travail à la maison ont été inventés et commercialisés. Parmi les #innovations marquantes, citons l’invention des premiers « #aliments_de_confort », tels que le porc et les haricots en conserve et le Quaker Quick Oats [flocons d’avoine en boîte, NdT], les premières machines à laver électriques, les produits de nettoyage comme la poudre à récurer Old Dutch, et d’autres merveilles comme l’aspirateur électrique, le mélange pour gâteau instantané et le four à micro-ondes.

    La commodité apparaissait comme la version domestique d’une autre idée de la fin du XIXe siècle – l’#efficience_industrielle et la « gestion scientifique du travail » qui l’accompagnait. Elle représentait l’adaptation de la philosophie de l’usine à la vie domestique.

    Aussi banal que cela puisse paraître aujourd’hui, la commodité, grande libératrice de l’humanité enfin délivrée du #travail, était un #idéal_utopique. En faisant gagner du #temps et en éliminant la #corvée, elle créerait la possibilité de s’adonner à des #loisirs. Et avec les loisirs viendrait la possibilité de consacrer du temps à l’apprentissage, aux passe-temps ou à tout ce qui pouvait vraiment compter. La commodité mettrait à la disposition du grand public le type de liberté et d’élévation culturelle autrefois réservé à l’aristocratie. Dans cette perspective, la commodité apparaissait également comme une grande niveleuse des inégalités.

    Cette idée – la commodité perçue comme une #émancipation – peut être enivrante. Ses représentations les plus captivantes se trouvent dans la science-fiction et les univers futuristes imaginés au milieu du XXe siècle. Des magazines sérieux comme Popular Mechanics et des divertissements loufoques comme The Jetsons nous ont enseigné que la vie dans le futur atteindrait l’idéal du confort parfait. La nourriture serait préparée en appuyant sur un bouton. Les trottoirs en mouvement nous épargneraient l’ennui de la marche. Les vêtements se nettoieraient d’eux-mêmes ou s’autodétruiraient après une journée à les porter. La fin de la lutte pour l’existence pourrait enfin être envisagée.

    Le rêve de la commodité se fonde sur une représentation cauchemardesque de l’#effort_physique. Mais le travail éprouvant est-il toujours un cauchemar ? Voulons-nous vraiment être émancipés de tout cela ? Peut-être que notre humanité s’exprime parfois par des actions incommodes et des quêtes de longue durée. C’est peut-être la raison pour laquelle, à chaque avancée du confort, des résistants se manifestent. Ils résistent par entêtement, oui (et parce qu’ils ont le luxe de le faire), mais aussi parce qu’ils voient une menace pour leur identité, pour leur capacité à contrôler les choses qui comptent pour eux.

    À la fin des années 1960, la première révolution de la commodité commença à s’étouffer. La perspective d’une vie où l’inconfort aurait disparu semblait avoir perdu la première place parmi les grandes aspirations de la société. Commodité signifiait #conformité. La #contre-culture incarnait le besoin des gens de s’exprimer, de réaliser leur potentiel individuel, de vivre en harmonie avec la nature plutôt que de chercher constamment à surmonter ses nuisances. Jouer de la guitare n’était pas facile. Il n’était pas non plus aisé de cultiver ses propres légumes ou de réparer sa propre moto, mais de telles choses étaient néanmoins considérées comme ayant de la valeur – ou plutôt considérées comme un accomplissement. Les gens recherchaient à nouveau à se réaliser en tant qu’individus.

    Dès lors, il était peut-être inévitable que la deuxième vague de technologies de confort – la période que nous vivons – cherche à récupérer cet idéal. Elle rendrait l’#individualité plus pratique.

    Vous pouvez faire remonter le début de cette période à la sortie du Walkman de Sony en 1979. Avec le #Walkman, nous pouvons observer un changement subtil mais fondamental dans l’idéologie de la commodité. Si la première révolution de la commodité promettait de vous faciliter la vie et le travail, la seconde promettait de vous faciliter d’être vous-même. Les nouvelles technologies étaient des catalyseurs de l’#individualité. Elles ont permis l’application de l’efficience industrielle à l’expression individuelle.

    Prenons l’homme du début des années 1980 qui se promenait dans la rue avec son walkman et ses écouteurs. Il est enfermé dans un environnement acoustique de son choix. Il profite, en public, du genre d’expression qu’il ne pouvait autrefois connaître que dans son salon privé. Une nouvelle technologie lui permet de montrer plus facilement qui il est, ne serait-ce qu’à lui-même. Il se pavane dans le monde entier telle une vedette jouant dans son propre film.

    Cette vision est si séduisante qu’elle en est venue à dominer notre existence. La plupart des technologies puissantes et dominantes créées au cours des dernières décennies mettent la commodité au service de la #personnalisation et de l’#individualité. Pensez au magnétoscope, à la playlist, à la page Facebook, au compte Instagram. Ce genre de commodité ne consiste plus à économiser du travail physique – beaucoup d’entre nous n’avons plus à transpirer pour gagner notre vie. Il s’agit de minimiser les ressources mentales nécessaires pour choisir parmi les options disponibles afin d’exprimer son individualité ; la commodité en un clic, un guichet unique, l’expérience sans accroc du « plug and play ». L’idéal poursuivi ? La #préférence_individuelle, le tout sans effort.

    Bien sûr, nous sommes prêts à payer un prix plus élevé pour la commodité, mais nous réalisons moins souvent que nous acceptons de remplacer un service gratuit par un service payant plus commode. Par exemple, à la fin des années 1990, les technologies de distribution de la musique comme Napster ont permis de mettre de la musique en ligne gratuitement, et beaucoup de gens ont profité de cette nouvelle option. Mais s’il reste facile d’obtenir de la musique gratuitement, pratiquement plus personne n’en télécharge illégalement aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que le lancement de l’iTunes store en 2003 a rendu l’achat de musique encore plus pratique que le téléchargement illégal. La commodité a battu la #gratuité.

    Alors que les tâches quotidiennes se simplifient, un désir croissant pour davantage de confort crée une incitation à rendre tous les aspects de notre vie encore plus simple. Ce qui ne devient pas plus commode se fait distancer. Nous sommes pourris gâtés par l’instantanéité et nous sommes agacés par les tâches qui restent à un niveau antérieur d’effort et de durée. Lorsque vous pouvez éviter la file d’attente et acheter des billets de concert sur votre téléphone, faire la queue pour voter lors d’une élection devient irritant. C’est particulièrement vrai pour ceux qui n’ont jamais eu à faire la queue (ce qui peut expliquer le faible taux de participation des jeunes aux élections).

    La vérité paradoxale à laquelle je veux en venir, c’est que les technologies actuelles d’individualisation forment un ensemble de technologies d’individualisation de masse. La personnalisation peut être étonnamment uniformisante. Tout le monde ou presque est sur Facebook : c’est le moyen le plus pratique pour garder le contact avec vos amis et votre famille, qui en théorie devraient représenter ce qui il y a d’unique en vous et dans votre vie. Pourtant, avec Facebook, nous nous ressemblons tous. Son format et ses conventions nous privent de toutes les expressions d’individualité, sauf les plus superficielles telle que la photo d’une plage ou d’une chaîne de montagnes que nous choisissons en image de couverture.

    Je ne nie pas que faciliter les choses peut être d’une grande utilité en nous offrant de nombreux choix (de restaurants, de services de taxi, d’encyclopédies open-source) là où nous n’en avions que peu ou pas du tout auparavant. Mais être humain ne se résume pas à avoir des choix à faire. Il s’agit également de savoir comment faire face aux situations qui nous sont imposées, comment surmonter les défis qui en valent la peine et comment mener à bien les tâches difficiles – les combats qui contribuent à faire de nous ce que nous sommes. Qu’advient-il de l’expérience humaine lorsque tant d’obstacles et d’entraves, d’exigences et de préparatifs sont supprimés ?

    Le culte moderne de la commodité ne reconnaît pas que la #difficulté est une caractéristique constitutive de l’expérience humaine. La commodité y est décrite comme une destination et non un voyage. Mais escalader une montagne, ce n’est pas pareil que de prendre le tramway pour se rendre jusqu’au sommet, même si l’on arrive au même endroit. Nous devenons des personnes qui se soucient principalement ou uniquement des résultats. Nous risquons de faire de la plupart de nos expériences de vie une série de trajets en tramway.

    La commodité doit servir un but plus élevé qu’elle-même, de peur qu’elle ne conduise qu’à plus de commodité. Dans un ouvrage paru en 1963 devenu depuis un classique (The Feminine Mystique), Betty Friedan a examiné l’apport des technologies domestiques pour les femmes. Elle en a conclu que l’#électroménager avait simplement créé plus de demandes. « Même avec tous les nouveaux appareils qui permettent d’économiser du travail », écrit-elle, « la femme au foyer américaine moderne passe probablement plus de temps à faire des #travaux_ménagers que sa grand-mère ». Lorsque les choses deviennent plus faciles, nous pouvons chercher à remplir notre temps de vie avec d’autres tâches plus « faciles ». À un moment donné, la lutte déterminante pour la vie se transforme en une tyrannie de petites corvées et de décisions insignifiantes.

    Une conséquence fâcheuse de la vie dans un monde où tout est « facile » ? La seule compétence qui compte se résume à la capacité de faire plusieurs choses à la fois. À l’extrême, nous ne faisons rien ; nous ne faisons qu’organiser ce qui sera fait, une base bien peu solide pour une vie décente.

    Nous devons consciemment accepter l’#inconfort – pas toujours, mais plus souvent. De nos jours, faire au moins quelques choix incommodes, c’est cela l’individualité. Vous n’avez pas besoin de baratter votre propre beurre ou de chasser pour vous procurer votre propre viande, mais si vous voulez être quelqu’un, vous ne pouvez pas permettre que la commodité soit la valeur qui transcende toutes les autres. La lutte n’est pas toujours un problème. Parfois, la #lutte est une solution. Elle peut devenir une solution pour découvrir qui vous êtes.

    Accepter l’inconfort peut sembler étrange, mais nous le faisons déjà sans le considérer comme telle. Comme pour masquer le problème, nous donnons d’autres noms à nos choix incommodes : nous les appelons #hobbies, loisirs, #vocations, #passions. Ce sont les activités non utilitaires qui contribuent à nous définir. Elles nous récompensent en façonnant notre personnalité car elles impliquent de se frotter à une résistance significative – avec les lois de la nature, avec les limites de notre propre corps – par exemple en sculptant du bois, en faisant fondre des matières premières, en réparant un appareil cassé, en écrivant un code, en surfant des vagues ou encore en persévérant au moment où vos jambes et vos poumons commencent à se rebeller lorsque vous courez.

    De telles activités prennent du temps, mais elles nous redonnent aussi du #temps. Elles nous exposent au risque de #frustration et d’#échec, mais elles peuvent aussi nous apprendre quelque chose sur le monde et sur la place que nous y occupons.

    Réfléchissons donc à la #tyrannie_de_la_commodité, essayons plus souvent de résister à sa puissance stupéfiante, et voyons ce qui se passe. Nous ne devons jamais oublier le plaisir pris à faire quelque chose de lent et de difficile, la #satisfaction de ne pas faire ce qui est le plus facile. Cette constellation de choix inconfortables est probablement ce qui nous sépare d’une vie totalement conforme et efficiente.

    https://greenwashingeconomy.com/tyrannie-commodite-par-tim-wu
    #facilité #résistance

  • StopMicro printemps 2025 – Rapport de terrain
    https://ricochets.cc/StopMicro-printemps-2025-Rapport-de-terrain-8319.html

    Du 28 au 30 mars, le collectif Stop Micro organisait à Grenoble la mobilisation De l’eau, pas des puces ! contre l’accaparement des ressources par les industries du numérique et la « vie connectée ». Stop Micro, c’est la lutte locale la plus anti-tech de France. Là-bas, le mot « technocritique » est normalisé, la « transition verte » est moquée et les « technocrates » sont hués (car accaparement de l’eau et pollution des terres sont le prix pour créer leurs armes de guerre). Un contexte (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Technologie

    https://stopmicro38.noblogs.org/post/2025/02/20/de-leau-pas-des-puces
    https://www.antitechresistance.org/blog/soulevements-gauche-desarme-ecologie
    https://chez.renart.info/Les-Soulevements-de-l-industrie-verte
    https://www.antitechresistance.org/blog/discipline-revolutionnaire-nestor-makhno

  • „Die Tesla-Files“ – das Buch über Elon Musk : „In Grünheide herrscht die pure Angst“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/die-tesla-files-das-buch-ueber-elon-musk-in-gruenheide-herrscht-die

    Depuis l’installation de Tesla sur le sol allemand nous sommes entrés dans un nouvel age des sectes totalitaires qui ressemble à une version accélérée high-tech de l’ère du déclin de l’empire romain.

    Il n’y a pas que le sous-empire privé de l’Ironman Musk qui menace notre existence puisque les élites ouest-européennes misent sur la victoire du bloc états-unien. Se débarasser des fanatiques de l’ultra-libéralisme nécessitera une campagne de reconquête humaniste unissant la majorité des forces populaires européennes.

    Avec le nouvel élan nationaliste états-unien sous Trump s’ouvre une fenêtre pour la création d’alliances et de coalitions humanistes européennes.

    8.4.2025 von Lena Reich - Ein Interview mit Sönke Iwersen und Michael Verfürden, die hinter die Fassade der Tesla-Gigacity geblickt und dabei zum Teil Verstörendes entdeckt haben.

    Dies ist ein Open-Source-Beitrag. Der Berliner Verlag gibt allen Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten.

    Das nennt man eine glückliche Fügung. Während Elon Musk in diesen Tagen mit seinem Wirken ohne Unterlass Anlass zur Berichterstattung gibt und sich alle Welt fragt, was der reichste Mann der Welt im Schilde führt, erscheint in gebundener Form das, was die Journalisten Sönke Iwersen und Michael Verfürden in monatelanger Recherche über den einerseits gefeierten, andererseits kritisch beäugten Tech-Milliardär in Erfahrung gebracht haben. „Die Tesla-Files: Enthüllungen aus dem Reich von Elon Musk“ lautet der Titel des Buches. Es liest sich so spannend wie ein Wirtschaftskrimi.

    Herr Verfürden, Herr Iwersen, Sie haben gemeinsam ein Buch über Tesla veröffentlicht und sind jetzt Elon-Musk-Experten. Wieso hat sich der Tech-Milliardär überhaupt dazu entschlossen, den Wahlkampf von Donald Trump zu unterstützen?Verfürden: Musk hat Trump mit 250 Millionen US-Dollar unterstützt, weil sich die Schlinge um seinen Hals enger gezogen hat. Im Oktober hat er in einem Interview mit dem US-Journalisten Tucker Carlson gesagt, wie schlimm es für ihn wäre, sollte Kamala Harris die Präsidentschaftswahlen gewinnen. Musk sagte, er sei am Ende, wenn Donald Trump verliert. In seinen Worten: „If he loses, I’m fucked.“ Seit dem Amtsantritt von Trump hat Musk dann mit seinem Doge-Team alles dafür getan, dass seine Feinde verschwinden. Das waren in erster Linie Beamte, die verschiedene Ermittlungen gegen ihn und seine Unternehmen führten. Wegen Zweifel am Autopiloten, wegen des Verdachts auf Kursmanipulation, wegen Untätigkeit bei der Kontrolle von Hatespeech. Lina Kahn, die Chefin der US-Verbraucherschutzbehörde, ist zurückgetreten. Auch Gary Gensler, der Chef der US-Börsenaufsicht, ist nicht mehr im Amt.

    Musk während einer Kabinettssitzung im Weißen Haus

    Musk während einer Kabinettssitzung im Weißen HausSamuel Corum/imago

    Ihr 14-köpfiges Rechercheteam ist bei der Auswertung der Daten auf Probleme beim autonomen Fahren gestoßen. Wie sind Sie an die Daten gekommen?

    Iwersen: Der ehemalige polnische Tesla-Mitarbeiter Lukasz Krupski hat mich im November 2022 aus heiterem Himmel angerufen und mir erzählt, dass in dem Unternehmen sensible Daten einfach ungeschützt im Intranet rumliegen. Das konnte ich anfangs gar nicht glauben, aber nach einer Weile hatte ich über 100 Gigabyte. Privatadressen und Gehälter von 100.000 Mitarbeitern. Geheime Entwicklungsprojekte. Verträge. Tausende von Kundenbeschwerden zum Autopiloten.

    Was haben Sie mit den Daten gemacht?

    Iwersen: Wir haben Monate damit zugebracht, die Daten zu überprüfen. Am Ende hat Teslas eigene Rechtsabteilung bestätigt, dass sie echt sind. Wir sollten die Daten zurückschicken, bei uns löschen und Tesla dann die Löschung bestätigen. Außerdem schrieb uns der Anwalt, wir dürften die Daten nicht verwenden. Wir sind allerdings zu einer anderen Rechtsauffassung gekommen und haben gedruckt – erst einen Artikel und seither viele Dutzend mehr. Und wir haben nie wieder etwas von Teslas Anwälten gehört.

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    Sie haben Musk niemals selbst getroffen, sind ihm aber über die Datenauslesung sehr nahegekommen. Was hat Sie am meisten überrascht?

    Verfürden: Mich hat es überrascht, dass Musks System seit so langer Zeit funktioniert. Für ihn arbeiten weltweit über 100.000 Menschen, aber für Außenstehende ist Tesla eine Blackbox. Die Gewerkschaften können schwer Fuß fassen. Die Medien haben keinerlei Kontakte in die Werke, was völlig ungewöhnlich ist bei einem Unternehmen dieser Größe und Relevanz. Dass allgemein so wenig nach draußen ging, das ist wirklich total irre.
    Iwersen: Mir war nicht klar, seit wie viel Jahren Musk schon verspricht, dass man in einen Tesla einsteigen kann, sich auf die Rückbank legt und das Auto einen dann im Schlaf von A nach B fährt. Das geht schon zehn Jahre so. Wenn Leute Fragen stellen, warum es denn so lang dauert, gibt Musk einfach das nächste große Versprechen ab. Und alle glauben ihm. Er ist wirklich ein sehr guter Verkäufer.

    Sie schreiben in Ihrem Buch: „Uns fallen wenig andere Unternehmen ein, bei denen Wahrnehmung und Realität derart weit auseinanderklaffen wie bei Tesla.“ Wie meinen Sie das?

    Verfürden: Es gibt diese superlangen Excel-Tabellen mit Beschwerden von Kunden, die eigentlich nur den Schluss zulassen, dass das autonome Fahren noch sehr weit weg ist von dem, was Musk verspricht. In Gerichtsakten konnten wir sehen, was passiert, wenn jemand Musk für seine falschen Versprechen zur Verantwortung ziehen will. Dann sagen seine eigenen Anwälte, dass es doch klar sei, dass Musk nur übertrieben habe. Und dass diejenigen, die ihm geglaubt haben, selbst schuld seien.

    2022: Bundeskanzler Olaf Scholz (l.) und Elon Musk nehmen an der Eröffnung der Tesla-Fabrik in Grünheide teil.

    2022: Bundeskanzler Olaf Scholz (l.) und Elon Musk nehmen an der Eröffnung der Tesla-Fabrik in Grünheide teil.Patrick Pleul/dpa

    Musk gilt als Genie, als Revolutionär, als Arbeitstier. Er selbst nennt sich Weltverbesserer. Was ist das für eine Faszination, die von Elon Musk also ausgeht?

    Iwersen: Als wir mit der Recherche begannen, da war er noch total ikonisch. Ein Tech-Pionier, ein Rebell, ein Mann, der besessen ist von seiner Mission. Aber im guten Sinne. Seit seinem Einstieg in die Politik hat sich Musks Image dramatisch geändert. Viele halten ihn für gefährlich. Uns ist wichtig zu betonen, dass wir nicht bezweifeln, dass Musk ein Ausnahmeunternehmer ist. Ohne ihn wäre die Elektromobilität heute nicht da, wo sie ist. Ich kann mich erinnern, als die Gigafactory eingeweiht wurde. Die Fabrik sah aus wie ein Raumschiff, das gerade in Brandenburg gelandet ist. Es war ein Tempel der Technologie – ein absolutes Vorbild. Und es war Musk, der sein Raumschiff hier in Deutschland gelandet hat.

    Er ist schon ein sehr talentierter Mann …

    Iwersen: Musk hat alles neu erfunden. Seine Autos sind keine Autos, sondern Computer auf Rädern. Als Kind hat er viel gelesen, besitzt große mathematische Fähigkeiten, hat seine eigenen Computerspiele programmiert und viele seiner Ideen entstammen der Science Fiction. In Interviews kommt er immer wieder auf Isaac Asimov zu sprechen …

    … ein russisch-amerikanischer Biochemiker und Schriftsteller, der als Ur-Vater der Science Fiction gilt …

    Iwersen: … aus seiner Feder stammt „Foundation, I-Robot“. Musk hat die Bücher verschlungen. Auch Comics über Superhelden. Das betont er immer wieder. Jeder kann sehen, dass er sich irgendwie auch selbst für einen Superhelden hält. Er will, wie Spiderman und Thor, die Welt verbessern. Er braucht aber keinen Spinnenbiss oder einen Hammer. Er ist sehr intelligent und er hat sehr viel Geld. Er ist Ironman. Er nimmt die Sachen selber in die Hand und rettet die Welt. Und wenn der Superschurke nicht von der Nato oder von den US-Streitkräften gebändigt werden kann, dann klärt er das mit seiner Roboter-Flotte. Elon Musk schaltet seine Satelliten an, damit die ukrainische Armee wieder sehen kann. Weil das eben niemand anders kann. Von dieser Macht sind sehr viele Menschen angezogen, die ihn dafür bewundern. Darunter sind auch viele der Menschen, die für ihn arbeiten. Auch der Whistleblower Lukasz Krupski hat uns gesagt, er sei anfangs nicht einfach Mitarbeiter von Musk gewesen, sondern sein Jünger. Das gilt auch für Menschen in seinen anderen Unternehmen. Mit SpaceX will Musk den Weltraum erobern. Mit Neuralink will er Chips in unsere Gehirne einpflanzen, damit wir in Zukunft mit der Künstlichen Intelligenz mithalten können. Wenn man für Musk arbeitet, ist man nicht einfach bei ihm angestellt. Man ist Teil seiner Mission.

    Es ist erstaunlich, wie viel Macht Musk über jeden einzelnen seiner Mitarbeiter hat. Wie genau ist das System Tesla aufgebaut?

    Verfürden: Es gibt zwei Säulen in diesem System: Loyalität und Angst. Viele Mitarbeiter haben bei Tesla angefangen, weil sie Fans von Elon Musk oder der Technik sind. Sie wollen Teil der Mission sein und bekommen ständig eingebläut, dass alle um sie herum böse Absichten haben. Die Ölkonzerne. Die etablierten Autokonzerne. Die Medien. Die Politik. So entsteht eine Wagenburg – und in dieser Wagenburg eine ungeheure Loyalität. Das andere Führungsprinzip: Angst. Fast alle, die dort arbeiten, haben uns gesagt: „Du musst wahnsinnig gut aufpassen, was du im Werk sagst. Alles kann gegen dich verwendet werden.“ Wir wissen, dass Tesla Zehntausende von Lizenzen Code 42 erworben hat. Eine Spionagesoftware zum Schutz gegen die eigenen Mitarbeiter. Das legt einen Überwachungsstaat nahe. Und trotzdem ist es uns inzwischen gelungen, das Vertrauen der Leute zu gewinnen.

    Im Tesla Security Team in den USA arbeiten ehemalige CIA- und FBI-Leute. Gibt es etwas Vergleichbares auch in Deutschland?

    Verfürden: Ja. Tesla sucht gezielt ehemalige Polizisten, Soldaten und Geheimdienstler. In einer Stellenbeschreibung stand sogar, dass die Bewerber nicht nur innerhalb der Werksmauern Informationen sammeln sollten, sondern auch außerhalb.

    Die AfD war stark dagegen, dass Tesla nach Brandenburg kommt …

    Iwersen: Eigenartig, nicht? Die AfD war immer gegen Elektromobilität, weil sie das als Angriff auf die deutsche Mobilindustrie gesehen hat. Wenn die Betriebsratschefin Michaela Schmitz sagt, dass Tesla stolz darauf ist, 150 Nationen unter einem Dach zu beschäftigen, und nur wenige Zeit später der CEO sagt, die einzige Partei, die Deutschland retten kann, ist die AfD und Alice Weidel, müsste es doch einen Aufschrei im Betrieb geben oder die Chats im Intranet heiß laufen. Aber nichts passiert. In Grünheide herrscht die pure Angst. Informanten, die wir mittlerweile haben, haben uns gesagt: „Niemand will sich hier den Mund verbrennen. Du musst immer gewahr sein, dass jemand mitliest.“

    Erinnert Sie das auch an totalitäre Systeme?

    Verfürden: Es gibt jedenfalls Mitarbeiter, die von einer Diktatur, von Big-Brother-Tesla oder einer Art Sekte sprechen. Angestellte bekommen indoktriniert, sie sollten Elons DNA annehmen und müssten mehr so werden wie ihr Chef. Gleichzeitig leben sie in ständiger Angst, dass ihre Projekte scheitern könnten, weil Musk ihnen dazwischenfunkt.

    Immer wieder gab es Unfälle, auch in Brandenburg, bei denen der Verdacht besteht, dass der Autopilot nicht richtig agiert hat. Wie verhält sich der Konzern dazu?

    Iwersen: Fakt ist, dass es weltweit viele Kunden gibt, die sich über abruptes Beschleunigen oder Abbremsen beschweren. Die Service-Mitarbeiter sind angehalten, dazu keine schriftlichen Aussagen zu machen. Obwohl Tesla immer wieder betont, alle Daten zu sammeln, fehlen genau die zu den entscheidenden Zeitpunkten der Unfälle: Wenn also die Autos ungebremst gegen eine Mauer oder einen Baum fahren. Und das Deprimierende für die Hinterbliebenen: Ohne Daten kann man nicht beweisen, dass vielleicht der Autopilot an dem Unfall schuld war und nicht der Fahrer.

    Warum ist ein System wie Tesla im supersicheren Deutschland überhaupt möglich?

    Verfürden: Oft fehlt die Möglichkeit für die deutschen Behörden zu agieren. Ein Beispiel: Teslas versenkte Türgriffe sollen bei mehreren tödlichen Unfällen eine zentrale Rolle gespielt haben. Ersthelfer konnten Opfer nicht aus brennenden Fahrzeugen retten. Das stört offenbar auch das Kraftfahrt-Bundesamt. Aber die Genehmigung für den europäischen Markt erteilt das niederländische Pendant der Behörde. Diese Ohnmacht führt zu der absurden Situation, dass der Automobilklub ADAC Tesla-Fahrern auf seiner Homepage empfiehlt, stets einen Notfallhammer mitzuführen, um im Ernstfall die Fenster einschlagen zu können.

    Zu den Personen

    Sönke Iwersen ist Leiter des Investigativ-Ressorts beim Handelsblatt. Er ist dreifacher Träger des Wächterpreises, erhielt 2017 den Kurt-Tucholsky-Preis für Literarische Publizistik und 2019 den Deutschen Reporterpreis.

    Michael Verfürden ist seit 2020 Redakteur im Ressort Investigative Recherche beim Handelsblatt. Aufmerksamkeit erregte er insbesondere mit seinen Enthüllungen über den Skandalkonzern Wirecard.

    Lena Reich ist freie Autorin, arbeitet u.a. für arte journal und Junge Welt. Seit 2018 leitet Reich das Müll Museum in Berlin Gesundbrunnen.

    #Europe #Allemagne #technologie #libéralisme #nationalisme #sectes #disruption

  • Planification des robotaxis et autres robots véhicules sans chauffeurs
    https://ricochets.cc/Planification-des-robotaxis-et-autres-vehicules-sans-chauffeurs-7558.html

    La voiture est depuis longtemps une grave calimité aux multiples nuisances, mais c’est une telle poule aux oeufs d’or pour toutes sortes d’industriels qu’il s’agit maintenant de l’électrifier pour relancer les ventes et polluer moins les centres villes. L’habitude, les nécessités d’un monde capitaliste « trépidant » et les fantasmes de « mobilité » servent de justifications à ce big business. Prochaine étape de l’innovation technologique indispensable à la poursuite de quelques soubresauts (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Le_monde_de_L'Economie, #transport

    https://www.strategie.gouv.fr/publications/robotaxis-chinois-lavenir-de-mobilite
    https://www.strategie.gouv.fr/publications/voiture-chauffeur-bientot-une-realite

  • « L’#hypocrisie des #puces_électroniques#made_in_France” »

    Relocaliser l’industrie numérique, telle que la production de puces électroniques, est un #leurre. #Quartz, #silicium, #cobalt... viennent du Sud global. « Le #numérique est une #technologie_impériale », résume notre chroniqueuse.

    C’était un mot qui faisait souffler un vent d’idéalisme, un mot de contre-sommet plus que de journal télévisé : « relocaliser ». Dans les années 2000, les altermondialistes voulaient « relocaliser l’économie ». Défendre la menuiserie de bois local contre la production mondialisée d’Ikea, soutenir l’agriculture paysanne contre la monoculture d’exportation. Le monde entier était devenu la base logistique des multinationales. Relocalisation et coopération s’opposaient à ce libre-échange impérial qui permet d’obtenir de l’huile de palme d’Indonésie ou du soja d’Amazonie cultivé sur les terres ancestrales des peuples autochtones.

    Mais en vingt ans, et plus encore depuis le Covid, « relocaliser » est devenu un mantra du patronat. Ce sont désormais les #multinationales qui demandent à l’État de les aider à rapatrier certaines activités « stratégiques ». Entre-temps, le sens du mot a complètement changé. Le but est aujourd’hui de « sécuriser les #chaînes_d’approvisionnement » : aider l’industrie à avoir sous le coude #matières_premières et #composants.

    Imaginez qu’un missile tombe sur Taïwan où se trouvent les principales fonderies de semiconducteurs, ces puces électroniques présentes dans le moindre objet du quotidien (Il y en a 160 dans un téléphone, plus de 3 500 dans une voiture hybride [1]). Voilà qui mettrait à l’arrêt la production de voitures, de drones, de satellites, d’objets connectés et d’armement (la France étant le deuxième exportateur d’armes du globe).

    Les multinationales n’ont pas subitement décidé qu’un autre monde était possible et qu’elles devaient exploser en millions de coopératives locales. C’est plutôt que, pour elles, la planète n’est plus cette base logistique commodément aménagée par les politiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. L’hégémonie occidentale est terminée. Il y a plusieurs empires en concurrence pour les ressources et les marchés. Tous veulent des #métaux, des #semiconducteurs, etc. pour produire peu ou prou les mêmes objets.

    #Dépendance à un vaste tissu économique mondialisé

    C’est dans ce contexte que les députés européens ont voté en juillet 2023 le #Chips_Act. Objectif : produire sur le continent 20 % de la demande européenne de semiconducteurs. À #Crolles, près de #Grenoble, l’État va consacrer 2,9 milliards du #Plan_France_Relance pour augmenter les capacités de l’usine #STMicroelectronics, un groupe franco-italien dont le siège est en Suisse.

    Une usine de semiconducteurs est-elle relocalisable comme la production de chaussettes, qu’on peut approvisionner en laine de brebis du causse d’à côté ? En quoi consiste la production de puces électroniques ? À cette question, le #collectif_Stop_Micro a consacré toute une enquête (https://stopmicro38.noblogs.org/post/2024/11/01/ce-que-signifie-relocaliser), publiée en amont des rencontres organisées à Grenoble du 28 au 30 mars avec Les Soulèvements de la Terre.

    Décrivant les étapes de la production d’une puce électronique, ce document d’une quarantaine de pages illustre « le degré de dépendance de l’industrie de la #microélectronique à un vaste tissu économique mondialisé ». « Les produits made in France de ST sont en réalité de purs produits de la #mondialisation capitaliste, et ne pourraient exister sans elle », conclut-il.

    Fondé en 2022, #Stop_Micro s’oppose à l’agrandissement des usines de puces électroniques, deux sites industriels situés en Isère qui consommeront bientôt plus d’#eau et d’#électricité qu’une ville de 200 000 habitants. Ces besoins colossaux s’expliquent par le degré de #miniaturisation des composants. Sur la moindre puce de quelques millimètres sont gravés des dizaines de milliards de #transistors dont chacun est « 10 000 fois plus fin qu’un cheveu humain », précise l’Esia, l’association européenne des semiconducteurs, dans une brochure. De l’#eau_potable ultrapure est nécessaire pour laver les plaquettes de silicium et les débarrasser de contaminants présents à l’échelle nanométrique.

    Milliards de #subventions_publiques

    Pourtant, malgré leur consommation de ressources, les usines de STMicroelectronics à Crolles et de #Soitec à #Bernin « ne produisent formellement même pas “des puces” », selon le collectif. En résumant beaucoup, disons qu’une puce électronique commence avec l’extraction de quartz dans une carrière puis sa transformation en silicium métal dans de hauts fourneaux. Pour atteindre le niveau de pureté de 99,9999999 % requis pour les semiconducteurs, il faut y ajouter de nombreuses étapes impliquant produits chimiques et hautes températures pour obtenir des lingots de silicium monocristallin ultrapur qui sont ensuite découpés en galettes très fines (#wafers).

    Ce n’est qu’à ce stade qu’interviennent les usines grenobloises. Elles reçoivent ces galettes pour y graver « par photolithographie (dans l’esprit d’une photo argentique mais en autrement plus complexe), des milliards de transistors et circuits miniatures ». À la sortie de ces usines, la puce n’existe pas encore comme objet séparé, précise Stop Micro. C’est dans d’autres sites en Asie qu’elles sont découpées, testées et préparées individuellement de façon à pouvoir être intégrées à des circuits électroniques. Ces usines « relocalisées » en Isère au moyen de milliards de subventions publiques ne sont donc qu’une étape parmi des dizaines d’autres, réparties sur toute la planète.

    Autre exemple : une minuscule puce peut contenir des dizaines de métaux différents : arsenic, tantale, titane, antimoine, gallium…. #Intel, le plus grand vendeur de semiconducteurs au monde, a travaillé pendant six ans pour retracer la provenance du #cobalt qu’il utilise afin de comprendre s’il est extrait dans des zones de guerre en République démocratique du Congo. L’entreprise n’y est parvenue qu’en partie, alors que le cobalt n’est qu’un seul de tous les métaux utilisés.

    Le fait que STMicro, à Crolles, ait plus de 6 600 fournisseurs directs donne une idée de la complexité des process mis en œuvre sur ce gigantesque site. « La fabrication de semiconducteurs est l’activité de fabrication la plus complexe que l’on connaisse actuellement », résume l’Esia. « Avant d’atteindre le stade du produit final, une puce peut faire 2,5 fois le tour du monde et traverser 80 frontières ».

    Des chaînes d’approvisionnement d’une complexité inouïe

    Il y a des technologies emblématiques de certaines formes politiques. Le métier à tisser mécanique, par exemple, cristallise le capitalisme industriel anglais du XIXe : le coton produit en Inde, les usines textiles de Manchester alimentées au charbon, les cotonnades vendues aux marchands d’esclaves africains. La puce de silicium, elle, est emblématique de l’hégémonie néolibérale des puissances occidentales des années 2000.

    Elle nécessite de maîtriser des chaînes d’approvisionnement d’une complexité inouïe, réparties sur des dizaines de pays. C’est la pax americana qui a rendu possible la Silicon Valley. Si cette domination mondiale n’avait pas existé, naturelle au point de passer pour « la fin de l’Histoire », si le monde n’avait pas été cet espace de libre-échange commodément organisé pour achalander les multinationales, il ne serait venu à l’idée de personne de numériser toutes les activités humaines.

    Car au fond, est-il bien raisonnable de rendre une société entière dépendante, pour sa survie, d’un objet qui repose sur l’activité de centaines de mines aux quatre coins du monde, qui franchit en moyenne 80 frontières avant d’atteindre le stade du produit final ? Le numérique est une #technologie impériale. Que devient-il quand l’empire vole en éclats ?

    Pour promouvoir l’activité de ses entreprises, l’Esia souligne que les semiconducteurs sont indispensables « aux soins médicaux critiques », « aux infrastructures d’eau », « à l’agriculture durable qui nourrit le monde ». Faut-il en conclure que tout doit être mis en œuvre pour trouver des terres rares, des galettes de silicium ou du cobalt ? Ou, au contraire, que l’hôpital, la distribution d’eau et l’agriculture devraient absolument pouvoir fonctionner sans informatique ? Qu’il est follement inconséquent de laisser les services essentiels à la merci de la moindre cyberattaque ou rupture d’approvisionnement.

    C’est tout ce qui sépare la quête d’#autonomie et de #sobriété, dont nous avons besoin pour nous protéger autant que pour rendre le monde plus juste, des politiques actuelles de « #souveraineté_industrielle » qui, en augmentant notre dépendance à des technologies impériales, nous condamnent à la guerre des ressources.

    https://reporterre.net/L-hypocrisie-des-puces-electroniques-made-in-France
    #puces #relocalisation #industrie

  • Appel à contribution brochure contre le genre et la #Technologie
    https://ricochets.cc/Appel-a-contribution-brochure-contre-le-genre-et-la-technologie-8296.html

    Avec la conviction que patriarcat et technologies sont des arcanes du pouvoir qui nous enserrent et contrôlent nos corps et nos esprits, que le genre est un élément majeur de la séparation et la domination des vivant.es, comment faire vivre des perspectives de lutte contre le genre dans une critique anti-industrielle contre la technologie ? On part à la recherche de propositions qui sortent des habituelles réponses technophiles au cauchemar de la binarité, des critiques de la technologie qui fétichisent un retour à l’état de Nature, et du regard essentialiste sur le vivant. Envoie tes écrits, dessins ou tout ce qui te plaira avant le 1er août 2025, à contrib-antitech-antigenre chez riseup.net. #Les_Articles

    / #Féminisme, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, (...)

  • En Europe, les migrants premières victimes de l’intelligence artificielle

    Alors que se tient à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les #risques et les #limites de ses usages. Des #biais_discriminatoires et des #pratiques_abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.

    Un #détecteur_d’émotions pour identifier les #mensonges dans un #récit, un #détecteur_d’accent pour trouver la provenance d’un ressortissant étranger, une analyse des #messages, des #photos, des #géolocalisations d’un #smartphone pour vérifier une #identité… voici quelques exemples de systèmes intelligents expérimentés dans l’Union européenne pour contrôler les corps et les mouvements.

    « Ici, les migrations sont un #laboratoire_humain d’#expérimentation_technologique grandeur nature », résume Chloé Berthélémy, conseillère politique à l’EDRi (European Digital Rights), un réseau d’une cinquantaine d’ONG et d’experts sur les droits et libertés numériques. « Les gouvernements et les entreprises utilisent les environnements migratoires comme une phase de #test pour leurs produits, pour leurs nouveaux systèmes de contrôle. »

    Des détecteurs de mensonges à la frontière

    L’un des plus marquants a été le projet #iBorderCtrl. Financé partiellement par des fonds européens, le dispositif prévoyait le déploiement de détecteurs de mensonges, basés sur l’analyse des #émotions d’un individu qui entrerait sur le sol européen. « Les #visages des personnes, en particulier des demandeurs d’asile, étaient analysés pour détecter si, oui ou non, ils mentaient. Si le système considérait que la personne était un peu suspecte, les questions devenaient de plus en plus compliquées. Puis, éventuellement, on arrivait à un contrôle plus approfondi par un agent humain », explique-t-elle.

    Expérimenté dans les #aéroports de Grèce, de Hongrie et de Lettonie, il ne serait officiellement plus utilisé, mais l’EDRi émet quelques doutes. « Dans ce milieu-là, on est souvent face à une #opacité complète et il est très dur d’obtenir des informations. Difficile de dire à l’heure actuelle si cette technologie est encore utilisée, mais dans tous les cas, c’est une volonté européenne que d’avoir ce genre de systèmes aux frontières. »

    Drones de surveillance, caméras thermiques, capteurs divers, les technologies de surveillance sont la partie émergée de l’iceberg, la face visible de l’intelligence artificielle. Pour que ces systèmes puissent fonctionner, il leur faut un carburant : les #données.

    Les bases de données se multiplient

    L’Europe en a plusieurs en matière d’immigration. La plus connue, #Eurodac – le fichier des #empreintes_digitales – vise à ficher les demandeurs et demandeuses d’asile appréhendés lors d’un passage de frontière de manière irrégulière. Créée en 2002, la nouvelle réforme européenne sur l’asile étend considérablement son pouvoir. En plus des empreintes, on y trouve aujourd’hui des photos pour alimenter les systèmes de #reconnaissance_faciale. Les conditions d’accès à Eurodac pour les autorités policières ont également été assouplies. « Elles pourront le consulter pour des objectifs d’enquêtes criminelles, on retrouve donc cette idée que de facto, on traite les demandeurs d’asile, les réfugiés, avec une présomption d’illégalité », conclut Chloé Berthélémy.

    Or, ces collectes d’informations mettent de côté un principe clef : celui du #consentement, condition sine qua non dans l’UE du traitement des données personnelles, et clairement encadré par le Règlement général de protection des données (#RGPD). Les politiques migratoires et de contrôles aux frontières semblent donc faire figures d’#exception. Lorsqu’une personne pose le pied sur le sol européen, ses empreintes seront collectées, qu’il soit d’accord ou non. Selon l’EDRi, « l’Union européenne est en train de construire deux standards différents. Un pour ceux qui ont les bons papiers, le bon statut migratoire, et un autre pour ceux qui ne les ont pas ».

    Un nouveau cadre juridique qui a d’ailleurs été attaqué en justice. En 2021, en Allemagne, la GFF, la Société des droits civils (qui fait partie du réseau de l’EDRi) triomphe de l’Office allemand de l’immigration, condamné pour pratiques disproportionnées. Textos, données de géolocalisation, contacts, historique des appels et autres #fichiers_personnels étaient extraits des #smartphones des demandeurs d’asile à la recherche de preuve d’identité.

    Automatisation des décisions

    Une fois les frontières passées, l’intelligence artificielle continue à prendre pour cible des étrangers, à travers sa manifestation la plus concrète : les #algorithmes. Examiner les demandes de #visa ou de #naturalisation, attribuer un #hébergement, faciliter l’organisation des #expulsions, prédire les flux migratoires… la multiplication des usages fait craindre aux chercheurs une administration sans guichet, sans visage humain, entièrement automatisée. Problème : ces systèmes intelligents commettent encore beaucoup trop d’#erreurs, et leur prise de décisions est loin d’être objective.

    En 2023, l’association La Quadrature du Net révèle que le code source de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) attribue un « score de risque » à chaque allocataire. La valeur de ce score est ensuite utilisée pour sélectionner ceux qui feront l’objet d’un contrôle. Parmi les critères de calcul : avoir de faibles revenus, être au chômage, ou encore être né en dehors de l’Union européenne. « En assimilant la précarité et le soupçon de fraude, l’algorithme participe à une politique de #stigmatisation et de #maltraitance institutionnelle des plus défavorisés », estime Anna Sibley, chargée d’étude au Gisti. Quinze ONG ont d’ailleurs attaqué cet algorithme devant le Conseil d’État en octobre 2024 au nom du droit à la protection des données personnelles et du principe de non-discrimination.

    Autre exemple : l’IA a déjà été utilisée par le passé pour soutenir une prise de décision administrative. En 2023, le ministère de l’Intérieur a « appelé à la rescousse » le logiciel #Google_Bard, un outil d’aide à la prise de décision, pour traiter la demande d’asile d’une jeune Afghane. « Ce n’est pas tant le fait que l’intelligence artificielle ait donné une réponse négative qui est choquant. C’est plutôt le fait qu’un employé du ministère de l’Intérieur appuie sa réponse sur celle de l’IA, comme si cette dernière était un argument valable dans le cadre d’une décision de justice », analyse la chercheuse.

    #Dématérialisation à marche forcée

    En 2024, un rapport du Défenseur des droits pointait du doigt les atteintes massives aux droits des usagers de l’ANEF, l’administration numérique des étrangers en France. Conçue pour simplifier les démarches, l’interface permet le dépôt des demandes de titres de séjour en ligne.

    Pourtant, les #dysfonctionnements sont criants et rendent la vie impossible à des milliers de ressortissants étrangers. Leurs réclamations auprès du Défenseur des droits ont augmenté de 400% en quatre ans. Des #plaintes allant du simple problème de connexion aux erreurs de décisions de la plateforme. Un casse-tête numérique contre lequel il est difficile de se prémunir. « Les services d’accompagnement déployés sont trop limités », constate Gabrielle de Boucher, chargée de mission numérique droits et libertés auprès du Défenseur des droits. Selon elle, il est important que la France reconnaisse aux étrangers le droit de réaliser toute démarche par un canal humain, non dématérialisé, un accueil physique.

    Le biais discriminatoire

    Autre écueil de la dématérialisation croissante des administrations : le biais discriminatoire. Puisque les systèmes intelligents sont entraînés par des êtres humains, ces derniers reproduisent leurs biais et les transmettent involontairement à l’IA. Illustration la plus concrète : les erreurs d’#identification.

    En 2023, un homme a été arrêté aux États-Unis après que les logiciels de reconnaissance faciale l’ont désigné par erreur comme l’auteur de vols. « On peut légitimement avoir des craintes sur le respect des droits, puisqu’on sait, par exemple, que le taux d’erreur est plus élevé pour les personnes non blanches », s’inquiète Gabrielle du Boucher. Comme elles sont sous représentées dans les #bases_de_données qui nourrissent l’apprentissage de l’IA, celle-ci sera moins fiable que lorsqu’elle devra, par exemple, se concentrer sur les personnes blanches.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/62762/en-europe-les-migrants-premieres-victimes-de-lintelligence-artificiell
    #IA #AI #intelligence_artificielle #migrations #réfugiés #victimes #frontières #technologie #contrôle #surveillance #accent #langue #discrimination

  • Italian government approved use of spyware on members of refugee NGO, MPs told

    National security committee is investigating whether secret services breached law by using surveillance tool to monitor activists and journalists

    The Italian government approved the use of a sophisticated surveillance tool to spy on members of a humanitarian NGO because they were allegedly deemed a possible threat to national security, MPs have heard.

    Alfredo Mantovano, a cabinet undersecretary, made the admission during a classified meeting with Copasir, the parliamentary committee for national security, according to a person familiar with the situation.

    Copasir is investigating whether the secret services breached the law in using Graphite, military-grade spyware made by the Israel-based Paragon Solutions, to monitor activists and journalists, and is expecting to report on its finding soon.

    Giorgia Meloni’s government has been under pressure to address the case since January, when a handful of Italian activists and a journalist received warnings from WhatsApp, the messaging app owned by Meta, that their phones had been targeted by spyware.

    The government initially denied involvement, but Mantovano, who oversees the intelligence services, told the committee that the spyware had targeted Luca Casarini and Giuseppe Caccia, the founders of Mediterranea Saving Humans, an NGO that tries to protect refugees who cross the Mediterranean.

    He said the spyware was approved by the government and the attorney general of Rome’s court of appeal, and that the intelligence agencies used the surveillance system within the parameters of the law in order to conduct a “preventive” investigation into illegal immigration. He denied the spyware was used to target Francesco Cancellato, the editor-in-chief of the Italian news outlet Fanpage.

    Mantovano’s assertions, which were first reported by La Repubblica, have so far not been denied by the government.

    Paragon suspended its relationship with Italy when the breaches emerged, a person familiar with the matter told the Guardian. The company’s spyware is intended for use on criminals.

    Mediterranea Saving Humans said it was informed about Mantovano’s claims by journalist sources, adding in a statement that the “secret operation worthy of a regime” had been “unmasked to the world”.
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    In addition to the Copasir inquiry, prosecutors in five cities, including Rome, Palermo, Naples, Bologna and Venice, are investigating claims after complaints were submitted by targets of the alleged spyware breach, who include Mattia Ferrari, a priest, and David Yambio, a humanitarian activist, both of whom have worked with Mediterranea Saving Humans.

    “Five prosecutors are investigating and we trust someone will have the courage to get to the bottom of it and demonstrate, as is clear, that this is an abuse of power and nothing else,” Mediterranea Saving Humans added.

    https://www.theguardian.com/world/2025/mar/27/italian-government-approved-use-of-spyware-on-members-of-refugee-ngo-mp
    #surveillance #migrations #réfugiés #Italie #criminalisation_de_la_solidarité #sauvetage_en_mer #Graphite #Paragon_Solutions #technologie #journalistes #activistes #Mediterranea_Saving_Humans #Giuseppe_Caccia #Luca_Casarini #espionnage #Francesco_Cancellato #Mattia_Ferrari #David_Yambio

  • Quantencomputer machen Bitcoin-Schürfen 1000-mal effizienter
    https://www.telepolis.de/features/Quantencomputer-machen-Bitcoin-Schuerfen-1000-mal-effizienter-10328244.htm

    Bientôt la valeur du Bitcoin tombera-t-elle à 1 BTC == 0 $ à cause de l’informatique quantique ?

    25.3.2025 von Bernd Müller- Bitcoin-Mining verschlingt mehr Strom als ganze Länder. Doch Forscher haben jetzt mit „Quantum Proof of Work“ eine Lösung gefunden.

    Das Schürfen von Bitcoins und anderen Kryptowährungen ist ein energieintensiver Prozess. Schätzungen zufolge verbraucht das Bitcoin-Netzwerk jährlich mehr Strom als ganze Länder wie Polen. Doch eine neue Studie zeigt jetzt, wie Quantencomputer den Stromhunger des Bitcoin-Minings drastisch reduzieren könnten.

    Warum ist Bitcoin-Mining so energieintensiv?

    Um die Bedeutung dieser Entwicklung zu verstehen, muss man zunächst wissen, wie Bitcoin funktioniert. Bitcoin basiert auf der Blockchain-Technologie.

    Eine Blockchain ist eine Art digitales Hauptbuch, das alle Bitcoin-Transaktionen aufzeichnet. Um Betrug zu verhindern, müssen sogenannte Bitcoin-Miner komplexe mathematische Rätsel lösen, um Transaktionen zu validieren und neue Blöcke zur Blockchain hinzuzufügen.

    Dieser Prozess wird „Proof of Work“ genannt und erfordert enorme Rechenleistung, was zu einem sehr hohen Stromverbrauch führt.
    Quantencomputer als Lösung

    Doch Forscher des US-Unternehmens D-Wave haben nun einen Weg gefunden, dieses Problem mit Quantencomputern zu lösen. In ihrer Studie „Blockchain with proof of quantum work“ beschreiben sie ein neues Konzept namens „Quantum Proof of Work“ (PoQ). Bei PoQ übernehmen Quantencomputer die energieintensive Arbeit des Bitcoin-Minings.

    Der Clou: Quantencomputer können bestimmte Aufgaben viel schneller und effizienter erledigen als herkömmliche Computer. Sie nutzen dazu die Prinzipien der Quantenmechanik, die es ihnen ermöglichen, viele Berechnungen parallel durchzuführen.

    Für manche Probleme haben Quantencomputer eine sogenannte „Quantenüberlegenheit“ – sie sind klassischen Computern haushoch überlegen. Sie übertreffen die leistungsstärksten herkömmlichen Supercomputer teils um den Faktor 10^15.
    Wie Quantum Proof of Work funktioniert

    Bei PoQ müssen Bitcoin-Miner eine Art „Quantenarbeit“ leisten, die nur mit Quantencomputern möglich ist. Sie nutzen die Quantenüberlegenheit, um einen speziellen „Quantum Hash“ zu erzeugen – eine Art digitaler Fingerabdruck, der als Beweis für die geleistete Arbeit dient.

    Das Besondere daran: Der Prozess ist probabilistisch, basiert also auf Wahrscheinlichkeiten. Das bedeutet, das Ergebnis ist nicht immer exakt gleich, aber dennoch sicher und zuverlässig. Spezielle Techniken gleichen mögliche Fehler aus und stellen sicher, dass die Bitcoin-Blockchain stabil bleibt.

    Die Zukunft des verteilten Quantencomputings

    Die Forscher haben ihr PoQ-System mit vier über Nordamerika verteilten D-Wave-Quantencomputern getestet. Die Ergebnisse sind beeindruckend: PoQ könnte den Energieverbrauch des Bitcoin-Minings um einen Faktor von bis zu 1.000 reduzieren.

    Ein weiterer spannender Aspekt der Studie ist der verteilte Einsatz von Quantencomputern. Die Forscher haben gezeigt, dass mehrere Quantencomputer an verschiedenen Orten zusammenarbeiten können, um die Bitcoin-Blockchain zu betreiben. Dieses „Distributed Quantum Computing“ ermöglicht es, die kombinierte Rechenleistung mehrerer Quantensysteme zu nutzen und so noch komplexere Probleme zu lösen.

    Mohammad Amin, Chefwissenschaftler von D-Wave, erklärt:

    Dies ist das erste Mal, dass eine Blockchain erfolgreich in einem verteilten Netzwerk von vier Quantencomputern in zwei Ländern betrieben wurde. Obwohl die Systeme zwei Generationen von D-Wave-Annealing-Quantencomputern mit unterschiedlichen Architekturen und Fertigungsstapeln umfassten, konnten die Ergebnisse der Systeme gegenseitig validiert werden und einen stabilen Blockchain-Betrieb für Tausende von Transaktionsblöcken ermöglichen. Wir glauben, dass dieser Ansatz den Energieverbrauch erheblich senken und die Sicherheit erhöhen könnte.

    #physique #technologie #spéculation #bitcoin #informatique_quantique

  • Von Rang 8 auf 6: Was Nauras Aufstieg für die Chipindustrie bedeutet
    https://www.telepolis.de/features/Von-Rang-8-auf-6-Was-Nauras-Aufstieg-fuer-die-Chipindustrie-bedeutet-10318

    Foto: Phonlamai Photo, shutterstock

    22.3.2025 von Uwe Kerkow - Chipausrüster aus China Naura klettert in der Weltrangliste auf Platz sechs. Der Umsatz soll 2024 um 36 Prozent auf vier Milliarden Euro steigen. Doch der Erfolg des Staatskonzerns hat einen heiklen Hintergrund.

    Der in Peking ansässige Ausrüstungshersteller Naura Technology Group Co. hat in den vergangenen Jahren bedeutende Fortschritte bei der Entwicklung von Maschinen für die Chipherstellung gemacht. Die Firma hat sich mittlerweile zu Chinas führendem Hersteller von Halbleiterproduktionsanlagen entwickelt.

    Naura rangiert laut dem in Shanghai ansässigen Technologieberatungsunternehmen CINNO Research schon 2024 weltweit auf Platz 6. Nur die Branchenriesen ASML, Applied Materials, Lam Research, Tokyo Electron und KLA liegen gemessen am Gesamtumsatz noch vor Naura:

    ASML (Niederlande)
    Applied Materials (USA)
    Lam Research (USA)
    Tokio Electron (Japan)
    KLA (USA)
    NAURA (China)
    Screen (Japan)
    Advantest (Japan)
    ASM International (Niederlande)
    Disco (Japan)

    2023 hatte das Unternehmen in dieser Liste noch auf Rang acht gelegen. Im Januar meldete Naura Umsatzschätzungen für 2024, die sich auf umgerechnet schätzungsweise vier Mrd. Euro belaufen, was einem Anstieg von 36 Prozent gegenüber 2023 entspräche. Die konsolidierte Bilanz soll im April veröffentlicht werden. Zum Vergleich: ASLM hat 28,3 Milliarden Euro umgesetzt und damit 7,6 Milliarden Euro 2023 verdient.

    Laut einem Bericht der Asia Times ist das 1988 gegründete Staatsunternehmen mittlerweile zum größten chinesischen Hersteller von Chip-Fertigungsanlagen avanciert. Das erklärte Ziel Pekings ist, eine vollständige Lieferkette für die Halbleiterproduktion im eigenen Land aufzubauen und so die Abhängigkeit von ausländischen Anbietern zu reduzieren.
    Durchbrüche trotz Exportbeschränkungen

    Naura hat vor allem bedeutende Fortschritte bei der Entwicklung von Schlüsselkomponenten und Maschinen für die Chipherstellung erzielt, darunter Oxidationsöfen, chemische Dampfabscheidungsanlagen (CVD) und Plasma-Ätzer.

    Diese Geräte sind entscheidend für die Herstellung moderner Halbleiter. Sie werden gebraucht, um hauchdünne Schichten von Material auf Siliziumscheiben abzuscheiden, Schaltkreise zu ätzen und die Oberflächen der Chips zu behandeln.

    Der Fortschritt von Naura ist bemerkenswert angesichts der strengen Exportbeschränkungen, die von den USA und ihren Verbündeten verhängt wurden. Diese sollten verhindern, dass China Zugang zu fortschrittlichen Halbleitertechnologien erhält, die auch für militärische Zwecke verwendet werden können.

    Staatliche Investitionen und Subventionen

    Dennoch ist es Naura gelungen, Maschinen zu entwickeln, die mit denen der führenden ausländischen Anbieter vergleichbar sind. Das Unternehmen hat dabei stark von staatlichen Investitionen und Subventionen profitiert, mit denen Chinas Regierung die einheimische Chipindustrie fördert.

    So hat Naura es in den letzten vermocht, die Lücke zu vielen ausländischen Anbietern zu schließen. Dabei hat das Unternehmen auf die Entwicklung eigener Technologien gesetzt.

    Naura beliefert bereits viele der führenden chinesischen Chiphersteller wie SMIC, Hua Hong Semiconductor und YMTC. Das Unternehmen konnte seinen Marktanteil im Inland stetig ausbauen, da die Kunden zunehmend auf einheimische Zulieferer setzen, um Lieferengpässe und geopolitische Risiken zu vermeiden.
    Wachsender Marktanteil im Inland

    Laut Schätzungen entfallen inzwischen mehr als 20 Prozent der in China verkauften Chip-Fertigungsanlagen auf die Firma. Tendenz steigend, da das Unternehmen sein Produktportfolio erweitert und die Qualität seiner Maschinen verbessert.
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    Wenn dieser Trend anhält, ist Naura auf dem Weg, in den nächsten Jahren in China einen Marktanteil von 30 bis 40 Prozent zu erreichen. Sollte dieser Fall eintreten, könnte das Unternehmen auch zu einer ernsthaften Herausforderung für die etablierten ausländischen Anbieter werden.

    Allerdings hinkt Naura bei einigen der anspruchsvollsten Verfahren noch hinterher, insbesondere bei Extrem-Ultraviolett-Lithografie Maschinen, die für die Herstellung der modernsten Chips unerlässlich sind. Dabei handelt es sich um eine hochkomplexe Technologie, für die niederländische Firma ASML derzeit praktisch ein Monopol hält.

    Die USA haben wiederholt massiv Druck auf die Niederlande ausgeübt, um zu verhindern, dass ASML solche Anlagen an chinesische Kunden verkauft.
    Ehrgeizige Expansionspläne

    Naura hat dennoch ehrgeizige Pläne, in den kommenden Jahren auch international zu expandieren. Das Unternehmen baut bereits eine Präsenz in Südostasien auf. Dort errichten derzeit viele Chiphersteller neue Fertigungsanlagen, um ihre Abhängigkeit von China zu reduzieren.

    Die Firma plant darüber hinaus sogar den Bau einer Fabrik in den USA, um näher an wichtigen Kunden wie Intel, Micron und Texas Instruments zu sein. Allerdings dürfte das Vorhaben auf erheblichen politischen Widerstand stoßen. Denn natürlich fürchtet Washington, dass China so Zugang zu sensiblen Technologien erhalten könnte.

    Dennoch ist Naura ganz offensichtlich entschlossen, sich als globaler Player zu etablieren. Mit staatlicher Rückendeckung und einem schnell wachsenden Heimatmarkt im Rücken hat das Unternehmen dabei gute Chancen. Es wird spannend werden, mitzuverfolgen, wie sich der Wettbewerb bei der Chipfertigung in den nächsten Jahren entwickelt.

    #Chime #technologie #compétition #circuit_imtégré #puce_élétronique

  • Srpska policija već koristila zvučno oružje i to na migrantima
    –> La police serbe a déjà utilisé des #armes_sonores sur des migrants

    Organizacija koja se bavi pravima izbeglica utvrdila da je srpska policija još u novembru 2023. koristila „uređaj sličan oružju za proizvodnju zvuka“ prilikom prisilnog iseljavanja izbeglica iz objekta u kome su boravili u predgrađu Sombora, otkriva BIRN

    Dana 7. novembra 2023. godine, oko 13 časova, oko 35 izbeglica – mahom muškaraca, uz nekoliko žena i dece – panično je pokušalo da pobegne kroz polja nadomak napuštene kuće u predgrađu Sombora. Policija je upravo ušla u njihovo prebivalište, a iz pravca polja iza naselja odjednom je odjeknuo glasan, prodoran zvuk.

    „Redovno policijski vozilo Srbije je ušlo u naselje, što je uticalo da ljudi pobegnu u polja iza naselja. Delovalo je kao da je policija bila postavljena u polju iza naselja kako bi presrela ljude koji su pobegli“, navodi se u belešci jedne od organizacija koja je bila na licu mesta, a u koju je BIRN imao uvid.

    Ipak, iz nečeg što je izgledalo kao standardna policijska akcija izdvojila se specifična stvar.

    „Tokom pometnje, glasan probadajući zvuk – višeg tonaliteta od pucnja – emitovan je iz uređaja koji je ličio na oružje, a koji je koristio jedan od policajaca u polju iza mesta prebivališta [izbeglica]. Pretpostavlja se da je ovo korišćeno da se ubrza proces hvatanja ljudi koji su pobegli“, navodi se u belešci.

    Ovo saznanje BIRN-a da je neka vrsta zvučnog oružja upotrebljena protiv izbeglica, poklapa se sa onim što je kratko navedeno u izveštaju „Grupe za praćenje nasilja na granicama“ (Border Violence Monitoring Group) koju čini više organizacija koje se bave pravima izbeglica i migranata, objavljenom u novembru 2024. godine.

    U njemu se navodi da je srpska policija koristila „uređaj sličan oružju za proizvodnju zvuka“ prilikom prisilnog iseljavanja izbeglica iz objekta u kome su boravili.

    „Poslednje, ali ne manje važno, osoblje Collective Aid-a izvestilo je da su videli upotrebu uređaja sličnog oružju koji koristi zvučne talase kako bi proizvodio buku i plašio ljude tokom iseljenja“, navodi se u izveštaju.

    U izveštaju koji se bavi nadzornom tehnologijom koja se koristi nad izbeglicama i migrantima, ističe se i da se sumnja da je u pitanju LRAD uređaj.

    LRAD je engleska skraćenica od Long range acustic device, odnosno zvučnog uređaja dugog dometa.

    U novembru 2023, srpska policija je već neko vreme sprovodila najopsežniju akciju protiv naoružanih krijumčarskih bandi poreklom iz Avganistana, Maroka i Sirije. Tokom tih akcija stručnjaci za prava ljudi u pokretu su ukazivali i na kršenje prava običnih izbeglica, koje nemaju veze sa kriminalnim aktivnostima.

    U opsežnoj policijskoj akciji, koja je trajala više meseci, angažovani su i pripadnici redovne policije, interventnih snaga jedinica policije, žandarmerije, ali i Specijalne antiterorističke jedinice, SAJ.
    Koje zvučno oružje je korišćeno 15. marta u Beogradu?

    Ovaj događaj posebno je značajan u svetlu velikog protesta u Beogradu 15. marta, kada se pojavila sumnja da je zvučno oružje korišćeno protiv građana tokom petnaestominutne tišine, što su demantovali MUP, BIA i Vojska Srbije.

    Ne samo da su demantovali korišćenje oružja na protestu, već i inače. Ministar unutrašnjih poslova Ivica Dačić za dnevni list Danas je potvrdio da policija poseduje sonično oružje ili kolokvijalno nazvano „zvučni top“, tj. da su ti sistemi, koji su kupljeni 2021. godine, u vlasništvu MUP-a.

    Dačić je izjavio da „ti sistemi stoje „u magacinima u kutijama“ i da nisu u upotrebi, jer ne postoji zakon kojim bi njihovo korišćenje bilo dozvoljeno“.

    https://birn.rs/srpska-policija-zvucno-oruzje-migranti-sombor

    #Long_Range_Acoustic_Device (#LRAD) #frontières #migrations #armes_sonores #technologie #son #armes_soniques
    #Serbie #Balkans #route_des_Balkans

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    En 2021, en Grèce :
    La Grèce allonge son mur et le fortifie avec un #mur_acoustique...
    https://seenthis.net/messages/920711

  • Abandon des projets d’automatisation à la frontière canado-américaine

    Un poste frontalier canadien sans douanier, avec une barrière contrôlée à distance et des passeports balayés directement par le conducteur : c’était l’idée imaginée il y a quelques années par la direction des services frontaliers du Canada.

    Mais cette volonté, critiquée à l’interne, n’ira finalement pas plus loin, a appris Radio-Canada.


    L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a décidé de mettre le frein à cette innovation, pourtant présentée il y a quelques années comme « une option efficace et viable ». https://www.cbsa-asfc.gc.ca/agency-agence/reports-rapports/bp2020/2016/trav-voy-pro-fra.html

    “Ça marche et ça fonctionne beaucoup dans les aéroports, parce qu’on connaît les gens qui arrivent. Mais aux frontières terrestres, c’est un peu plus difficile”, admet le directeur général de la région du Québec de l’ASFC, Eric Lapierre, en référence aux bornes automatisées ayant permis de réduire les délais d’attente pour les voyageurs aériens.
    . . . . .
    Une borne automatisée n’interceptera pas de contrebande ou d’armes à feu illégales, et ne peut pas remplacer la présence d’agents frontaliers en première ligne.

    . . . . .
    Débuté en 2016 au poste local de Morses Line, à Saint-Armand, ce programme expérimental n’aurait pas donné pleine satisfaction, notamment en raison des coûts et de la surveillance à distance, a-t-on confié à Radio-Canada.

    Après quatre années d’étude, “plus de 5800 voyageurs et 3500 véhicules” ont expérimenté cet outil, qui a coûté 16,1 millions de dollars, précise Jacqueline Roby, porte-parole de l’ASFC.

    #innovation #bidon , inutile et couteuse #frontière #râteau de la #technologie #Mirages_numériques
    Source et détails : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2148501/automatisation-poste-frontiere-canada-etats-unis-douane

  • Grenoble : De l’eau, pas des puces ! Manifestation des Soulèvements de la terre et de Stop micro le dimanche 30 mars
    https://ricochets.cc/Grenoble-De-l-eau-pas-des-puces-Manifestation-des-Soulevements-de-la-terre

    Le collectif STopMicro et les Soulèvements de la terre organisent une grande mobilisation à Grenoble contre l’accaparement des ressources par les industries du numérique, et la « vie connectée ». Soitec et STMicroelectronics, deux industriels fabriquant des puces électroniques, projettent de détruire des terres agricoles et de consommer encore plus d’eau potable pour agrandir leurs usines. Pour empêcher ces extensions et renforcer le front contre l’emballement technologique et les (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Technologie

  • Navette autonome Beti en essai à la gare Valence TGV : la mobilité n’est pas un concept neutre, ni sacré
    https://ricochets.cc/Navette-autome-Beti-en-essai-a-la-gare-Valence-TGV-la-mobilite-n-est-pas-u

    Après quelques essais auparavant à St Donat et entre Crest et l’écosite de Eurre, la navette automatisée Beti veut s’implanter en test à la gare de Valence TGV à partir de lundi 10 mars 2025. Alors que presque tout le monde semble louer la mobilité de la droite à la gauche, il y a quand même matière à s’interroger sur ces véhicules « autonomes » ultra-technologiques bardés d’informatique et de capteurs, et sur la sacralisation de « la-mobilité ». Tout d’abord deux posts de communication (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Drôme, #Technologie, #Le_monde_de_L'Economie, #transport

    https://www.francebleu.fr/emissions/l-info-d-ici-ici-drome-ardeche/une-navette-sans-chauffeur-bientot-en-service-sur-le-site-de-la-gare-tgv-
    https://www.societe.com/societe/beti-848259180.html
    https://shs.cairn.info/revue-cahiers-internationaux-de-sociologie-2005-1-page-81?lang=fr
    https://www.francetravail.org/accueil/actualites/2019/faciliter-la-mobilite-pour-permettre-a-chacun-de-saisir-ses-opportuni

  • Saccage de mines
    https://ricochets.cc/Saccage-de-mines-8235.html

    L’état fRançais, main dans la main avec les grandes entreprises extractivistes telles qu’Imerys, envisage la création de plusieurs mines sur son territoire. Son ambition phare : une mine d’extraction de lithium à Echassières dans l’Allier. Un métal rare essentiel dans la fabrication de batteries électrique. Elle débuterait par un projet pilote annoncé pour 2025, avec mise en place définitive pour 2028. Dans un contexte d’épuisement des énergies fossiles et de militarisation mondiale, (...) #Les_Articles

    / #nucléaire, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Révoltes, insurrections, débordements..., (...)

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Technologie
    https://ricochets.cc/IMG/pdf/affiche-sac-mines.pdf