• En six ans, plus de 43 millions d’#enfants ont été déplacés à cause de #catastrophes_météorologiques

    Les catastrophes climatiques ont déraciné et traumatisé des dizaines de millions d’enfants dans le monde, a alerté vendredi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

    Selon ses estimations, les inondations fluviales pourraient, à elles seules, déplacer presque 96 millions d’enfants au cours des 30 prochaines années.

    Entre 2016 et 2021, quatre types de #catastrophes_climatiques (#inondations, #tempêtes, #sécheresses, #incendies), dont la fréquence et l’intensité augmentent avec le réchauffement de la planète, ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants à l’intérieur de 44 pays, dont 95% liés aux inondations et aux tempêtes, détaille le rapport. Et ce n’est là que « la partie émergée de l’iceberg », souligne l’UNICEF, déplorant le manque d’attention portée à ces « victimes invisibles ».

    Sur cette période de six ans, il s’agit d’environ 20.000 déplacements par jour. « Imaginez la terreur d’un enfant qui voit sa communauté ravagée par un feu incontrôlé, une tempête ou une inondation », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « En plus d’affronter la peur, ceux qui sont contraints de fuir traversent des épreuves aux conséquences particulièrement dévastatrices, sans savoir s’ils pourront rentrer chez eux et retourner à l’école ou s’ils devront se déplacer à nouveau ».

    Inondations, tempêtes, sécheresses

    Les inondations et les tempêtes ont donné lieu à 40,9 millions de déplacements d’enfants entre 2016 et 2021, soit 95% du nombre total recensé. Dans le même temps, les sécheresses ont provoqué plus de 1,3 million de déplacements internes d’enfants, la Somalie comptant une fois encore parmi les pays les plus touchés, tandis que les feux incontrôlés en ont provoqué 810.000, dont plus d’un tiers au cours de la seule année 2020.

    Même si les impacts grandissants du changement climatique frappent partout, le rapport pointe du doigt des zones particulièrement vulnérables. Ainsi, les Philippines, l’Inde et la Chine sont les pays les plus touchés en nombre absolu (près 23 millions de déplacements d’enfants en 6 ans), en raison de leur très large population, de leur situation géographique, mais aussi de plans d’évacuation préventifs.

    Mais en examinant la proportion d’enfants déplacés, on constate que les enfants vivant dans de petits États insulaires, tels que la Dominique et le Vanuatu, ont été les plus affectés par les tempêtes, tandis que ceux de Somalie et du Soudan du Sud sont au premier rang des victimes d’inondations.

    Le risque de déplacement est particulièrement élevé pour les enfants vivant dans des pays déjà aux prises avec des crises simultanées, telles que les conflits et la pauvreté, et dont les capacités locales à faire face à d’éventuels déplacements d’enfants supplémentaires sont mises à rude épreuve. Haïti, par exemple, pays à haut risque de déplacements d’enfants liés à des catastrophes, est également en proie à la violence ainsi qu’à la pauvreté et pâtit d’un manque d’investissements dans des mesures d’atténuation des risques et de préparation.

    96 millions d’enfants déplacés dans les 30 prochaines années

    Par ailleurs, le rapport avance des projections. Par exemple, les inondations uniquement liées au débordement des rivières pourraient provoquer 96 millions de déplacements d’enfants dans les 30 prochaines années, les vents cycloniques 10,3 millions et les submersions marines liées aux tempêtes 7,2 millions. Des chiffres qui n’incluent pas les évacuations préventives.

    « À mesure que les effets des changements climatiques s’accentuent, les mouvements en lien avec le climat s’intensifient eux aussi, et force est de constater que nous n’agissons pas assez vite, alors même que nous disposons des outils et des connaissances nécessaires pour relever ce défi de plus en plus urgent », a ajouté Mme Russell.

    Alors que les dirigeants s’apprêtent à se réunir à Dubaï en novembre à l’occasion de la COP 28 pour aborder la question des changements climatiques, l’UNICEF appelle les décideurs à prendre des mesures pour protéger les enfants et les jeunes exposés à un risque de déplacement et les préparer, ainsi que leurs communautés. Il importe de veiller à ce que les services essentiels pour les enfants, notamment l’éducation, la santé, la nutrition, la protection sociale et la protection infantile, soient résilients aux chocs, mobiles et ouverts à tous, y compris aux enfants déjà déracinés.

    https://news.un.org/fr/story/2023/10/1139392
    #climat #changement_climatique #IDPs #déplacés_internes #réfugiés_climatiques #chiffres #statistiques #UNICEF #rapport #enfance #déplacés

    • Alerte UNICEF : impacts du réchauffement climatique et de la crise environnementale sur les enfants

      La crise climatique et environnementale est l’un des plus grands défis à relever pour nos sociétés, et la jeune génération est déjà la plus touchée. Face à cette vulnérabilité, l’Unicef lance à nouveau l’alerte …

      Avec #Dina_Ionesco Chef de la Division des migrations, de l’environnement et du changement climatique (MECC)

      La situation est critique et ces chiffres devraient malheureusement continuer d’augmenter dans les années à venir. Quels sont les impacts du changement climatique et des dégradations environnementales sur les enfants du monde ? Quelles initiatives et solutions existent et doivent être soutenues au plus haut niveau ?

      Avec Jodie Soret, responsable du service ‘Programmes, plaidoyer et affaires publiques’ chez UNICEF France et Dina Ionesco, spécialiste des questions de migrations climatiques qui a travaillé sur ces questions à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) jusqu’en 2021 et travaille actuellement pour le Forum des Pays les Plus Vulnérables (Climate Vulnerable Forum, le CVF).

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/alerte-unicef-impacts-du-rechauffement-climatique-et-de-la-crise-environ
      #audio #podcast

  • #Réfugiés_climatiques : quand attiser la « peur du migrant » masque la réalité des phénomènes migratoires

    À chaque vague, Saint-Louis s’enfonce un peu plus sous l’océan, dont le niveau ne cesse de monter ; les eaux qui assuraient jadis les moyens de subsistance de cette ville du nord du Sénégal menacent désormais sa survie même. Les Nations Unies ont déclaré que Saint-Louis était la ville d’Afrique la plus en danger du fait de l’élévation du niveau de la mer : l’Atlantique engloutit jusqu’à deux mètres de côte chaque année. Plusieurs milliers d’habitants ont été contraints de se reloger à l’intérieur des terres suite aux tempêtes et à l’inondation de Doune Baba Dièye, un village de pêcheurs des environs. Pour les personnes qui habitent toujours sur place, la vie devient de plus en plus précaire.

    Des situations comme celles-là se répètent à mesure que la #crise_climatique s’aggrave. La migration et les #déplacements_de_population induits par le climat sont en hausse, de même que l’angoisse et la désinformation qui l’accompagne. Depuis quelques années, nous observons une multiplication des propos sensationnalistes et alarmistes dans les médias et chez les responsables politiques de l’hémisphère nord, qui affirment que le #changement_climatique entraîne directement et automatiquement une #migration_de_masse, et mettent en garde, en usant d’un #vocabulaire_déshumanisant, contre l’imminence des « #flots » ou des « #vagues » de millions, voire de milliards, de migrants ou de réfugiés climatiques au désespoir qui pourraient submerger l’Europe pour fuir un hémisphère sud devenu inhabitable.

    Les prédictions apocalyptiques retiennent peut-être l’attention de l’opinion, mais elles occultent la réalité complexe du terrain et alimentent une #xénophobie et un #racisme déjà profondément enracinés en Europe en jouant sur la #peur du migrant. Elles dressent en outre un tableau très inexact : ce que révèlent les études sur le changement climatique et la migration est très différent des discours alarmistes qui ont pris place.

    Les experts s’accordent à dire que le changement climatique se répercute sur la #mobilité. Cependant, la relation entre ces deux éléments n’est pas directe, comme elle est souvent décrite, mais complexe, résultant de #causes_multiples et propre à un contexte donné. Par ailleurs, les estimations relatives à l’impact du changement climatique sur la mobilité sont mises en doute par les incertitudes quant à la manière dont évolueront à l’avenir le climat, la capacité d’adaptation des pays et les politiques migratoires internationales.

    #Mythe et réalité

    Les prévisions de millions ou de milliards de personnes déplacées au cours des prochaines décennies laissent entendre que le déplacement et la migration induits par le climat se manifesteront dans un futur éloigné alors qu’il s’agit d’une réalité bien présente. À l’échelle mondiale, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays atteint des records : près de 25 millions de personnes ont dû quitter leur foyer en 2019 suite à des catastrophes soudaines. L’aggravation des #phénomènes_météorologiques_extrêmes, comme les #typhons, les #tempêtes et les #inondations, conjuguée aux changements qui s’opèrent plus lentement, tels que l’élévation du niveau de la mer, la dégradation des sols et les variations des précipitations, devrait accroître la mobilité due au climat.

    Traiter la « #migration_climatique » comme une catégorie de migration distincte implique à tort qu’il est possible de différencier le climat des autres facteurs. Or, les décisions de quitter un endroit résultent d’une multitude d’éléments qui sont profondément liés entre eux et qui interagissent de manière complexe. Pour les personnes qui vivent de l’agriculture de subsistance, les conditions environnementales et les résultats économiques ne font qu’un, étant donné que des changements de pluviométrie ou de température peuvent entraîner de graves conséquences économiques. Caroline Zickgraf, directrice adjointe de l’Observatoire Hugo, un centre de recherche basé à l’université de Liège, en Belgique, qui étudie comment l’environnement et le changement climatique agissent sur la migration explique :

    « Si l’on ne voit pas que tous ces facteurs différents sont imbriqués – facteurs sociaux, politiques, économiques, environnementaux et démographiques – on passe vraiment à côté de la situation générale »

    Une autre idée fausse persiste au sujet du changement climatique et de la mobilité des humains, consistant à croire que la plupart des individus qui se déplacent quittent leur pays. Depuis quelque temps, l’attention vis-à-vis des migrants porte largement sur les Africains qui cherchent à aller en Europe. Cette forme de migration internationale de longue distance représente l’image la plus répandue de la migration et, pourtant, les faits indiquent que ce n’est pas la plus fréquente, mais cette réalité est souvent inaudible.

    En Afrique de l’Ouest et centrale, la migration vers l’Afrique du Nord ou l’Europe représente seulement de 10 à 20 % des déplacements, alors que les 80 à 90 % restants s’effectuent à l’intérieur de la région. « Depuis plusieurs années, l’Europe attire de moins en moins les candidats à la migration, en raison des difficultés qu’ils rencontrent pour bénéficier des programmes de régularisation, trouver du travail et rester mobiles », souligne Aly Tandian, président de l’Observatoire sénégalais des migrations et professeur de sociologie associé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Les pays africains constituent les destinations principales des migrants d’#Afrique_de_l’Ouest parce qu’il n’y a pas de contraintes de visa et qu’il est plus aisé de voyager sur la terre ferme, ce qui facilite la mobilité des personnes en quête d’opportunités, outre la familiarité que procure la proximité socioculturelle et linguistique de nombreux pays d’accueil, explique-t-il.

    Hind Aïssaoui Bennani, spécialiste de la migration, de l’environnement et du changement climatique auprès de l’Organisation internationale pour les migrations à Dakar, au Sénégal, affirme que l’ampleur de la #migration_économique est souvent mal reconnue, en dépit de son importance dans l’ensemble de la région. La plupart des migrants économiques partent pour trouver du travail dans le secteur des ressources naturelles, notamment l’agriculture, la pêche et l’exploitation minière. « L’#environnement est non seulement un élément moteur de la migration, qui oblige les personnes à se déplacer mais, en plus, il les attire », précise Mme Bennani. Elle ajoute toutefois que le changement climatique peut également entraîner l’#immobilité et piéger les individus qui ne peuvent pas partir par manque de ressources ou de capacités, c’est-à-dire généralement les plus vulnérables.

    Ce qui alimente la peur

    On ne peut pas savoir combien de personnes ont quitté leur région à cause du changement climatique et, d’après les experts,il est difficile, voire impossible, de prédire avec précision le nombre de citoyens qui devront se déplacer à l’avenir, du fait de la complexité inhérente à la migration et au changement climatique. « Il va y avoir toute une série de scénarios à partir des actions que nous menons en termes de politique et de climat, mais aussi par rapport à la réaction des gens qui, souvent, n’est pas linéaire. Cela ne se résume pas à dire ‘le changement climatique s’intensifie, donc la migration s’intensifie », indique Caroline Zickgraf.

    L’année dernière, un rapport (https://www.visionofhumanity.org/wp-content/uploads/2020/10/ETR_2020_web-1.pdf) réalisé par le think tank international Institute for Economics and Peace a révélé que les menaces écologiques contraindraient au déplacement 1,2 milliard de personnes d’ici à 2050. Ce chiffre s’est répandu comme une traînée de poudre et a été couvert par les principaux organes de presse à travers le monde, mais plusieurs experts reconnus dans le domaine de la migration récusent ce chiffre, parmi lesquels Caroline Zickgraf, qui estime qu’il n’est pas suffisamment scientifique et qu’il résulte d’une manipulation et d’une déformation des données. À titre de comparaison, un rapport de la Banque mondiale datant de 2018 qui s’appuyait sur des techniques de modélisation scientifiques prévoyait qu’il y aurait 140 millions de migrants climatiques internes d’ici à 2050 si aucune action urgente pour le climat n’était mise en place.

    L’idée selon laquelle « le changement climatique entraîne une migration de masse » est utilisée par la gauche pour alerter sur les conséquences humanitaires du changement climatique et pour galvaniser l’action en faveur du climat, alors qu’elle sert de point de ralliement à la droite et à l’extrême droite pour justifier la militarisation des frontières et les politiques de lutte contre l’immigration. Caroline Zickgraf note :

    « Mentionner la migration dans le but d’accélérer l’action pour le climat et d’attirer l’attention sur l’incidence du changement climatique pour les populations me semble tout à fait bien intentionnée. Mais malheureusement, très souvent, c’est la question de la sécurité qui prend le dessus. On attend une action pour le climat, et on se retrouve avec des politiques migratoires restrictives parce qu’on joue avec la peur des gens. »

    La peur n’incite pas les citoyens ni les gouvernements à agir davantage pour le climat mais a plutôt tendance à exacerber le racisme et la xénophobie et à contribuer à l’édification de la « forteresse Europe ». De surcroît, présenter la « migration climatique » comme un risque pour la sécurité justifie la mise en place de programmes de financement destinés à empêcher la migration en faisant en sorte que les candidats au départ restent chez eux, ce qui est contraire au droit humain fondamental de circuler librement. Alors que l’urgence climatique augmente, la « crise européenne des réfugiés » de 2015 est de plus en plus souvent invoquée pour prédire l’avenir. Caroline Zickgraf pense qu’en recourant à des tactiques qui alarment le public, ce ne sont pas les changements climatiques qui font peur, mais « l’Autre » – celui qui doit se déplacer à cause de ces changements.

    Un autre problème émane de la recherche sur la migration elle-même : quelles études, réalisées par quels chercheurs, sont reconnues et écoutées ? D’après Aly Tandian, étant donné qu’en Europe toutes les causes de la migration ne sont pas prises en considération, les analyses européennes se limitent à leur compréhension des questions migratoires sur le terrain en Afrique. « De plus, c’est souvent l’Europe qui est mandatée pour réaliser des études sur la migration, ce qui appauvrit en partie les résultats et les décisions politiques qui sont prises », observe-t-il.

    La mobilité, une #stratégie_d’adaptation

    La tendance actuelle à présenter la migration en provenance de l’hémisphère sud comme une anomalie, un problème à résoudre ou une menace à éviter ne tient pas compte du fait que la migration n’est pas un phénomène nouveau. Depuis la nuit des temps, la mobilité est une stratégie d’adaptation des humains pour faire face aux changements du climat ou de l’environnement. Et il ne s’agit pas toujours d’un moyen d’échapper à une crise. « La migration est une question de résilience et d’adaptation et, en Afrique de l’Ouest et centrale, la migration fait déjà partie de la solution », note Hind Aïssaoui Bennani.

    Dans certains endroits, nous devrons peut-être, et c’est souhaitable, faciliter la migration de manière préventive, dit Caroline Zickgraf, en veillant à ce que les gens migrent dans les meilleures conditions dans le contexte du changement climatique. « Ce que nous souhaitons vraiment, c’est donner le choix, et si nous considérons seulement la migration comme quelque chose de négatif, ou qui doit toujours être évité, nous ne voyons pas tous les intérêts qu’il peut y avoir à quitter une région vulnérable à l’impact du changement climatique. »

    Étant donné que le changement climatique pèse lourdement sur les fragilités et les inégalités existantes et qu’il frappera de façon disproportionnée les populations de l’hémisphère sud, alors qu’elles en sont le moins responsables, favoriser la mobilité n’est pas une simple stratégie d’adaptation, mais fait partie intégrante de la justice climatique.

    La mobilité peut permettre aux habitants de Saint-Louis et des innombrables lieux qui subissent déjà les effets du changement climatique, en termes de vies humaines et d’opportunités, d’être moins vulnérables et de vivre mieux – un rôle qui se révélera particulièrement essentiel dans un monde de plus en plus marqué par l’instabilité climatique.

    https://www.equaltimes.org/refugies-climatiques-quand-attiser?lang=fr
    #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_environnementaux #adaptation

    ping @isskein @karine4

  • Désertification en Roumanie - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/090637-044-A/arte-regards-desertification-en-roumanie

    L’#Olténie, une région du sud-ouest de la #Roumanie, est de plus en plus touchée par la #désertification. La chaleur et la #sècheresse y augmentent chaque année, de même que les #tempêtes_de_sables qui se propagent jusqu’à Bucarest. Un groupe d’#écologistes tente d’empêcher le pire grâce au reboisement, tandis que les agriculteurs se tournent vers de nouvelles cultures fruitières.

    #ensablement #agro-industrie #pac #déforestation #climat et #bravo à Octavian

  • Warmer Air Means More #Evaporation and #Precipitation | Climate Central
    http://www.climatecentral.org/gallery/graphics/warmer-air-means-more-evaporation-and-precipitation

    There has already been an increase in frequency and intensity of the strongest hurricanes in the Atlantic since the satellite era began. Looking forward, hurricanes are projected to produce more rain. The strongest storms are also expected to become more common. However, the overall frequency of hurricanes is projected to be nearly the same, or perhaps even decrease.

    #climat #ouragans #tempêtes

  • Planète sable - La Chine en guerre contre le « dragon jaune »
    http://www.arte.tv/fr/videos/053446-001-A/planete-sable

    La #Chine est menacée. Ses #déserts anciens, apparus il y a longtemps dans le nord et le centre du pays, continuent de s’étendre. De nouveaux sont en formation. Les zones arides et semi-arides couvrent désormais la moitié de son gigantesque territoire. Elles grignotent peu à peu les terres arables, dont le recul force de nombreuses populations villageoises à se déplacer. Les barrières végétales naturelles qui se dressent aux confins des déserts ne sont ni assez nombreuses ni assez puissantes pour retenir le sable qui s’envole et retombe sur Pékin. À chaque printemps, la capitale chinoise et sa région sont noyées, durant des jours entiers, dans les #tempêtes_de_sable. Mêlant sédiments et poussières de #sable, ce « #dragon_jaune » contre lequel les autorités se mobilisent affecte directement plus de deux cent cinquante millions de personnes. Et bien davantage encore si l’on ajoute les zones touchées au-delà des frontières de l’Empire du Milieu, jusqu’en Corée ou au Japon. Engagée contre l’avancée inexorable de ces déserts, une armée de trente-deux mille « faiseurs de pluie » se bat quotidiennement. Des équipes scientifiques sont également à pied d’œuvre pour réintroduire des espèces végétales dans les sols appauvris. Une « #muraille_verte », aussi longue que la mythique Grande Muraille, commence à sortir de terre pour faire barrage à l’ennemi.

    #désertification #végétalisation #pluie_artificielle #cyanobactérie #lichen #salinisation

  • Avis de tempête : 150 ans de dégâts dans les #forêts suisses

    Les #tempêtes hivernales sont responsables des dommages les plus graves que peuvent subir les forêts suisses. Une thèse, rédigée en collaboration avec l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL et soutenue aujourd’hui à l’Université de Neuchâtel (UniNE), recense 150 ans de dégâts forestiers dus aux vents violents. Elle confirme que #Lothar, qui s’est déchaîné en 1999, a nettement surpassé tous les autres événements de ce genre depuis plus d’un siècle. Quant à l’avenir, difficile de prévoir où et avec quelle intensité passeront les tempêtes. Seule certitude : il y a en aura encore et les #dégâts risquent d’être plus importants.

    http://www2.unine.ch/cms/site/unine/lang/fr/avis_de_tempete_150_ans_de_degats_dans_les_forets_suisses
    #Suisse

  • Les catastrophes naturelles provoquent deux fois plus de déplacements internes que les conflits
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/13/les-catastrophes-naturelles-provoquent-deux-fois-plus-de-deplacements-intern

    #Tempêtes, #inondations, #séismes, irruptions volcaniques, #feux_de_forêt, #glissements_de_terrain… En 2015, des #catastrophes_naturelles survenues dans cent treize pays ont provoqué le #déplacement à l’intérieur de leur propre pays de 19,2 millions de personnes dans le monde. Soit deux fois plus que le nombre de personnes chassées par les conflits, guerres, violences (8,6 millions).

    Publié le 11 mai, le rapport annuel de l’Internal Displacement Monitoring Center (IDMC) vient rappeler que les dérèglements climatiques, les dégradations de l’environnement sont bel et bien devenus un des principaux facteurs de #migration des personnes dans le monde. Au cours des huit dernières années, 203,4 millions de déplacements ont été enregistrés à la suite d’événements climatiques ou géophysiques. Le phénomène touche essentiellement les pays en voie de développement.

    #climat #réfugiés #anthropocène aussi

  • #Désertification en #Chine : la muraille verte contre le dragon jaune

    Parmi tous les pays au monde, la Chine est le pays le plus menacé par la désertification. Chaque année, le #désert_de_Gobi avance de plusieurs milliers de kilomètres…et laisse sur son passage des villages abandonnés et des cultures perdues. Les raisons sont multiples : l’#industrialisation, la #déforestation, mais aussi le #réchauffement_climatique ont appauvri les #sols. Mais, la Chine ne compte pas en rester là. Elle s’est donc lancée dans un chantier pharaonique : reverdir le désert. Une « #grande_muraille_verte » longue de 4500 km doit combattre le « dragon jaune » - ces #tempêtes_de_sable qui balayent Pékin.

    http://www.rfi.fr/emission/20150922-chine-gobi-desertification-industrialisation-deforestation-climat-murai

  • Les #tempêtes ont fait reculer la côte aquitaine de dix mètres
    http://www.lemonde.fr/climat/article/2014/11/21/les-tempetes-ont-fait-reculer-la-cote-atlantique-de-dix-metres_4527526_16526

    La nature n’est pas près de réparer les conséquences de l’épisode exceptionnel des huit fortes tempêtes qui ont frappé en un temps record le littoral d’Aquitaine pendant l’hiver 2013-2014. Non seulement la côte a globalement reculé de plus de 10 mètres et les plages se sont affaissées, descendant de 2 à 4 mètres. Mais en outre, l’été suivant, les vagues n’ont pas rapporté de sable comme à l’ordinaire. La façade atlantique va donc devoir affronter les prochaines intempéries sans la protection de nombreuses dunes gommées sous la violence des vagues.

    « L’énergie produite par la houle a été deux fois plus importante que les hivers précédents. Nous n’avons rien trouvé de comparable dans notre base de données, qui existe depuis 1958 », témoigne Cyril Mallet, chef de projet littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) d’Aquitaine. Avec l’Office national des forêts (ONF), le BRGM collabore à l’Observatoire de la côte aquitaine, qui réunit la région, les trois départements concernés et le syndicat mixte du bassin d’Arcachon. Jeudi 20 novembre, leurs experts ont présenté ensemble un bilan qui montre à quel point les 240 km de la côte aquitaine ont subi une série d’intempéries historiques entre décembre 2013 et mars 2014.

  • A quand Biarritz sous les eaux ? » Bizi !
    http://www.bizimugi.eu/fr/a-quand-biarritz-sous-les-eaux

    24 juillet 2009, une des premières actions de Bizi : les activistes montent sur le Rocher de la Vierge et installent un masque et un tuba à la Vierge et au petit Jésus. Des banderoles sortent “A quand Biarritz sous les eaux ?”. Un tract distribué aux passants alerte sur les conséquences du #changement_climatique en cours et parle du #sommet_de_Copenhague qui doit se tenir 6 mois plus tard. Le message est bien reçu et les réactions largement positives.

    Toutefois, à la fin de la courte vidéo réalisée sur cette action ( http://www.bizimugi.eu/fr/sauvetage-au-rocher-de-la-vierge ), on voit une touriste qui insulte les militant·e·s de Bizi : “Ah ben oui, c’est les autres là, en disant que Biarritz allait être sous la mer….Quelle bande de cons !“

    4 ans et demi après, ce mercredi 8 janvier 2014, un éditorial -dont nous vous conseillons fortement la lecture- du quotidien Sud-Ouest au sujet des évènements dramatiques qui viennent de se dérouler à Biarritz s’intitule : “ La #mer monte et on regarde ailleurs ”. Nous le citons : “ Si la mer monte, c’est bien en raison de la fonte des glaces et du #réchauffement_climatique (…) Nous sommes bien placés ici pour constater que les violentes #tempêtes sont plus fréquentes. Surtout, celles-ci se conjuguant avec une élévation du niveau de la mer, leurs conséquences sont beaucoup plus dramatiques en cas de fortes marées (…) C’est bien la conséquence d’un processus dramatique qui s’est déclenché et qui s’appelle le réchauffement climatique.

    Qu’a fait le maire de Biarritz pendant ces 4 ans et demi pour lutter contre les causes du changement climatique ? Il a regardé ailleurs. Pire, il a combattu la mise en place de toute alternative au tout #voiture, première source d’émissions de gaz à effet de serre sur l’agglomération !

    Et maintenant, allons nous perdre 4 ans et demi de plus ?

    Il n’est pas encore trop tard pour réagir afin d’empêcher le basculement climatique en cours. La mobilisation massive de nos sociétés et de nos populations dans le but de réduire rapidement et radicalement nos émissions de #gaz_à_effet_de_serre peut encore le permettre. Et notamment une prise de conscience et des politiques climat-#énergie ambitieuses de la part de nos décideurs, par exemple ceux et celles qui seront élu·e·s aux prochaines municipales de mars 2014.

    Notre génération a une responsabilité immense sur les épaules, car la bataille climatique se joue ou se perd dans les 10 ans à venir . Quelles villes, quelle société, quel monde laisserons nous aux enfants et aux adolescents d’aujourd’hui ?

    quelques vidéos ici donnant une idée des conditions météo de ces derniers jours http://www.argia.com/albistea/kalte-handiak-eragin-ditu-itsaso-zakarrak-euskal-kostaldean