• « Il est faux et anachronique de considérer le Coran comme antisémite », Meir M. Bar-Asher

    Si le Coran contient des passages polémiques sur les juifs, d’autres donnent une vision plus positive des « enfants d’Israël ». Cette ambivalence rend impossible une lecture univoque du texte sacré de l’islam, explique l’islamologue de confession juive Meir M. Bar-Asher, dans un entretien au « Monde ».
    Propos recueillis par Raphaël Buisson-Rozensztrauch


    A l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, sur le complexe connu par les musulmans comme Al-Haram Al-Sharif et par les juifs comme le mont du Temple, dans la vieille ville de Jérusalem, en 2017. AMMAR AWAD / REUTERS

    « La lutte du Hamas contre Israël a un aspect national et un aspect religieux, ce dernier étant le plus substantiel », assure l’islamologue et philosophe Meir M. Bar-Asher. Le mouvement islamiste palestinien, comme d’autres à travers le monde, puise dans certains textes fondamentaux de l’#islam, à commencer par le #Coran, pour alimenter sa haine anti-Israël, voire antijuifs. Néanmoins, selon ce professeur en études islamiques à l’Université hébraïque de Jérusalem – auteur, entre autres, de Les Juifs dans le Coran (Albin Michel, 2019) –, si le livre sacré de l’islam contient effectivement de nombreux passages ambigus à l’égard des #juifs, il recèle aussi plusieurs clés pour les dépasser.

    Comment avez-vous vécu personnellement les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre contre Israël ?

    Le 7 octobre 2023, lorsque les événements se sont produits, j’étais à Paris. J’ai suivi les nouvelles de là-bas, et suis retourné en #Israël quelques jours plus tard. Comme tout le monde dans le pays, j’ai été terriblement choqué par l’atrocité des crimes du Hamas et je dois avouer que, bien que leur idéologie me soit très connue, je n’imaginais pas leurs membres susceptibles de commettre ce genre d’actes.

    On observe, depuis les attentats du 7 octobre et le début de la riposte israélienne à Gaza, une recrudescence des actes antisémites dans le monde entier, en France notamment. Y a-t-il une dimension religieuse à ce conflit ?

    Oui, absolument. La lutte du Hamas contre Israël a un aspect national et un aspect religieux, ce dernier étant le plus substantiel. Le Hamas considère que personne d’autre que les #musulmans n’a le droit de dominer la #Terre_sainte (« al-ard al-muqaddasa »). La terre leur a été donnée à la fois par #Dieu et par l’acte de #conquête sur les chrétiens, c’est-à-dire l’Empire byzantin, au début du VIIe siècle, peu après la mort de Muhammad [Mahomet]. Par le fait même de sa conquête, la terre est devenue un waqf, c’est-à-dire un territoire sacré.

    Les juifs, qui y ont vécu dans un passé très lointain, à l’époque biblique et jusqu’à la destruction du second temple (en l’an 70 de l’ère chrétienne), ont perdu le droit d’y revenir puisqu’ils ont rompu, selon le Coran, l’alliance que Dieu avait conclue avec eux. Ils ne peuvent vivre dans le pays qu’en tant que minorité « protégée » sous la domination de l’islam.

    Que dit le Coran concernant la relation des juifs à la Judée antique ?

    Cette terre a été promise aux juifs, comme précise le Coran : « Ô mon peuple, entrez dans la Terre sainte que Dieu vous assigne » (sourate 5 [La Table], 21). Mais Dieu les a abandonnés à cause de leurs péchés et a élu les #Arabes à leur place : « Vous êtes [les musulmans] la meilleure #communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes » (sourate 3 [la Famille d’Imran], 110).

    Pourquoi la place des juifs dans le Coran constitue-t-elle un sujet toujours brûlant, selon vous ?

    Tout d’abord parce que ce sujet traite de deux #religions, chacune portée par un peuple, qui existent toujours. Ces deux peuples que sont les Arabes et les Juifs se sont combattus à divers niveaux, dans plusieurs moments de leurs histoires respectives. Les problématiques évoquées en 2019 dans mon ouvrage Les Juifs dans le Coran sont, pour certaines, cristallisées dans le #conflit_israélo-palestinien.

    Bien que ce conflit ne soit pas nécessairement d’ordre religieux, dans plusieurs périodes de leur histoire, des penseurs des deux côtés ont tenté de lui donner une dimension essentiellement religieuse ; ces penseurs ont dépeint la situation d’opposition entre Juifs et Arabes en utilisant une terminologie et une conceptualisation religieuses. C’est de cela qu’on hérite aujourd’hui, et qui rend la question si complexe.$

    Comment les juifs sont-ils nommés dans le Coran ?

    Divers termes sont employés, et chacune de ces dénominations se réfère à un aspect particulier des juifs. L’un des termes abondamment utilisé dans le Coran pour nommer les juifs est celui de Banû Israʼîl, que l’on peut traduire par « fils d’Israël » : il désigne les anciens Israélites, cités dans la Bible.

    Lorsque le Coran raconte des événements se rapportant au récit biblique, c’est presque toujours ce terme qui est utilisé pour désigner les ancêtres des juifs. C’est lui que l’on retrouve dans ce verset : « O fils d’Israël, n’oubliez pas la grâce dont je vous ai comblés en vous choisissant parmi toutes les nations. »

    Un autre terme, yahûd, désigne les juifs dans un sens plutôt péjoratif : ce terme est très répandu dans les #sourates_médinoises, donc les plus tardives du Coran, qui sont les plus hostiles aux juifs et aux chrétiens.

    Un troisième terme présent à plusieurs reprises est celui d’ahl-al-Kitâb, « peuple du Livre », qui désigne par moments juifs et chrétiens. Ce terme est tantôt positif, tantôt négatif : il évoque parfois le don de la Torah aux juifs, mais rappelle aussi « l’âne chargé de livres » qu’est le peuple juif ayant reçu le don de la révélation, tout en étant incapable de le porter convenablement.

    Quelles étaient les relations entre Juifs et Arabes dans l’Arabie préislamique ?

    Avant Muhammad [Mahomet], les juifs étaient établis dans la péninsule Arabique, principalement au sud – les juifs yéménites en seraient les descendants –, et dans le Hijaz, c’est-à-dire au nord-ouest de la péninsule où l’islam est né. On peut estimer que les juifs dominaient une grande partie de l’Arabie : ils s’appuyaient sur le royaume juif d’Himyar, établi dans l’actuel Yémen. Les rapports culturels et commerciaux entre Juifs et Arabes étaient intenses jusqu’à l’hégire [l’exil de Mahomet de La Mecque vers #Médine, en 622].

    Ces éléments sont importants, car ils constituent l’arrière-plan culturel auquel Muhammad est confronté en Arabie. Quelques chercheurs diraient même la chose suivante : Muhammad a choisi d’émigrer à Médine, une région fortement peuplée de juifs, car il comptait sur ces derniers pour le rejoindre autour d’une conception nouvelle du #monothéisme. Muhammad a sans doute estimé qu’il serait accepté par les juifs du Hijaz.

    On constate également la pensée politique fine du prophète de l’islam lorsqu’il envoie, vers l’an 616 de notre ère, un groupe de ses adeptes à destination du royaume chrétien d’Ethiopie, pour les mêmes raisons. La forte présence de juifs et de chrétiens en Arabie à l’époque de Muhammad explique l’omniprésence d’éléments bibliques, juifs ou chrétiens, dans plusieurs sourates du Coran.

    L’islam a-t-il hérité de pratiques issues du judaïsme ?

    Du point de vue philologique et historique, c’est certain. Au-delà des éléments bibliques, on peut déjà dire que l’islam, au même titre que le judaïsme, est une religion « légale », centrée sur la #loi et les #commandements, à l’inverse du christianisme. La #jurisprudence, le rôle de la Halakha (la loi et la jurisprudence juives) ou de la charia (la loi islamique) sont fondamentales dans ces deux religions, et des ressemblances s’ensuivent – mais ces dernières ont leur limite.

    Au début de la prédication de Muhammad, on perçoit chez lui un désir de se rapprocher des pratiques juives. Cependant, une fois passé le moment où la majorité des juifs refusent de le suivre, s’exprime un désir d’émancipation de l’islam par rapport au judaïsme et au christianisme. Ce qui est naturel : toute religion doit finir par affirmer son indépendance vis-à-vis des traditions passées dont elle hérite.
    Pour donner un exemple : au départ, la direction de la prière pour les musulmans est Jérusalem ; une fois consommé le divorce entre les juifs et les premiers musulmans, La Mecque devient la nouvelle direction pour la prière. Deux étapes apparaissent clairement : ressemblance, puis différenciation.

    Le Coran est-il « antisémite » ?

    Il est faux et anachronique de considérer le Coran ainsi, et certains le font dans un but de propagande contre l’islam. Tout d’abord, le terme « antisémitisme » fait référence à un phénomène bien ultérieur [le terme est apparu en Allemagne au XIXe siècle, il s’attaque aux juifs en tant que peuple et non en tant que pratiquants d’une religion].
    On peut considérer que, dans le Coran, certains versets peuvent servir à nourrir une pensée antisémite, à l’instar des « versets de la guerre » de la #sourate_9 [incitant au combat à mort contre les juifs, les chrétiens, les polythéistes et tous les « #mécréants » en général]. Mais dire explicitement que le Coran est un texte antisémite, c’est faux.

    Je vis d’ailleurs mal cette conception, même en tant que juif. Je lis le Coran depuis mon adolescence avec beaucoup d’intérêt, je l’ai appris avec des Arabes, je l’enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem et dans d’autres endroits du monde depuis plus de trente ans… J’ai beaucoup de respect pour ce texte, qui m’a énormément appris et contient des passages extraordinaires.

    Il y a bien des extraits qui me gênent en tant que juif, mais comme ils gêneraient un chrétien, ou tout simplement un être humain ! On peut toutefois dire exactement la même chose de certains versets bibliques, qui sont violents et inacceptables, sans remettre en cause l’intérêt de ces Ecritures.

    Le Coran semble néanmoins donner une image paradoxale des juifs. Comment en sortir ?

    Lors d’un séminaire sur ce thème, un étudiant musulman chiite m’a dit la chose suivante : « Je pense que cela vaut la peine que les sages musulmans adaptent ou suppriment la sourate 9 du Coran [plus tardive, et donc polémique vis-à-vis des juifs et des chrétiens], pour aider à construire une autre image du judaïsme et faciliter la rencontre. Qu’en pensez-vous ? »

    Je lui ai répondu que je suis opposé à toute altération d’un texte canonisé. Des millions de personnes croient en la sainteté du Coran et en sa nature miraculeuse, on ne doit donc rien y changer. Ce qu’on peut changer, en revanche, c’est notre attitude face au texte.

    Le fait qu’il y ait une ambivalence du texte coranique sur ce sujet est, à mes yeux, une clé vers la solution. Le Coran s’exprime de diverses manières sur les juifs, les #chrétiens, et sur bien d’autres sujets aussi. Pour comprendre ces apparentes contradictions, il faut les ramener à leur contexte initial : les polémiques contre les juifs sont à replacer dans le contexte de la prédication de Muhammad dans une région donnée, durant une époque donnée, et ne doivent pas être considérées comme une généralisation sur les juifs. Le fait que le Coran semble paradoxal et contradictoire constitue, en vérité, un remède au littéralisme.

    Quels arguments peut-on opposer, à partir du Coran, à la haine antijuive et à la justification de violences contre les juifs ?

    Tous les stéréotypes et accusations que le Coran adresse aux juifs sont continuellement invoqués pour délégitimer les juifs et leur religion : l’accusation qu’ils ont tué des prophètes, qu’ils ont rompu l’alliance que Dieu avait conclue avec eux, qu’ils ont falsifié les Ecritures divines qui leur ont été révélées, et bien d’autres accusations. Pour autant, dans certains versets du Coran, Dieu répand aussi ses louanges sur les enfants d’Israël.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Meir Bar-Asher : « Quelques versets du Coran peuvent créer une ambiance pacifique et d’autres un climat terrible »

    Ces louanges se répartissent en trois catégories :

    – la vision des enfants d’Israël comme peuple élu ;

    – la sortie d’Egypte et l’arrivée en Terre promise ;

    – l’Alliance et le don de la Torah, vue comme une source qui confirme l’islam.

    L’idée de l’élection d’Israël revient souvent dans le Coran. Tantôt cela concerne le peuple tout entier, tantôt seulement quelques personnalités ou quelques familles comme celle d’Abraham, de ‘Imrân (c’est-à-dire ‘Amram, père d’Aaron, de Moïse et de Myriam dans la Bible) ou encore certains prophètes.

    Dans certains versets coraniques, l’idée d’élection se dégage par elle-même de la grâce de Dieu envers Israël et des nombreux bienfaits que Dieu répand sur eux : « Nous avons donné aux fils d’Israël le Livre (al-kitâb), la Sagesse (al-hukm) et la Prophétie (al-nubuwwa). Nous les avons pourvus d’excellentes nourritures. Nous les avons élevés au-dessus des mondes » (45, 16). Ou encore dans un autre verset : « O mon peuple ! Souvenez-vous de la grâce de Dieu à votre égard, quand il a suscité parmi vous des prophètes ; quand il a suscité pour vous des rois ! Il vous a accordé ce qu’il n’avait donné à nul autre parmi les mondes » (5, 20).

    Aucun texte, a fortiori un texte religieux souvent difficile comme le Coran, ne se donne à lire de manière absolue, et le sens qu’on en retire dépend beaucoup du contexte que l’on prête à ces versets.

    Certaines phrases à fort potentiel polémique lorsqu’elles sont prises isolément se voient ainsi « neutralisées » quand elles sont ramenées à un contexte historique précis ; à l’inverse, des versets dont l’interprétation traditionnelle a toujours cherché à éclaircir le contexte deviennent « explosifs » quand ils sont sciemment décontextualisés pour être brandis contre les juifs et les chrétiens d’aujourd’hui.

    Raphaël Buisson-Rozensztrauch
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/11/26/pourquoi-il-est-faux-et-anachronique-de-considerer-le-coran-comme-antisemite

  • Jérusalem : un missionnaire chrétien infiltré en rabbin Par Times of Israel Staff 26 avril 2021
    https://fr.timesofisrael.com/jerusalem-un-missionnaire-chretien-infiltre-en-rabbin

    La famille avait été soutenue par la communauté après la mort de la mère ; le père travaillait comme scribe et mohel et aurait fait semblant d’être Juif pour s’installer en Israël

    La communauté ultra-orthodoxe du quartier de la Giva Hatsarfatit (Colline française) a été secouée dimanche après qu’un éminent membre de sa communauté aurait été démasqué comme étant un missionnaire chrétien sous couverture.

    Beynenu, une organisation à but non-lucratif qui surveille les activités des missionnaires en Israël a déclaré dimanche qu’elle avait « enquêté sur le cas d’un missionnaire sous couverture dans la Giva Hatsarfatit depuis des années » mais qu’elle n’a décidé de le démasquer que maintenant « parce que l’un des enfants du missionnaire faisait du prosélytisme à l’école ».

    Les médias israéliens ont déclaré que l’homme, un rabbin dont l’identité n’a pas été dévoilée, se présentait comme un cohen (un prêtre) et travaillait comme scribe et mohel, et pratiquait donc les circoncisions rituelles.

    Cependant, il s’est avéré que sa famille n’était pas juive mais plutôt chrétienne, originaire du New Jersey et qu’il aurait falsifié des documents prouvant sa judéité afin d’immigrer en Israël en vertu de la Loi du retour.

    « Nous sommes certains que les dirigeants juifs prendront des mesures strictes contre cette menace et instaurerons rapidement des mesures de protection pour garantir la sécurité de la communauté juive », a déclaré Beynenu.

    Le journal ultra-orthodoxe Behadrei Haredim a rapporté que lorsque l’épouse de l’homme est tombée malade il y a quelques années – elle a succombé à un cancer – elle avait raconté certaines choses à des amis, qui semblaient étranges et qui ont donné le coup d’envoi de l’enquête.

    La femme du missionnaire aurait déclaré, à tort, être une fille de survivants de la Shoah.

    Les enquêteurs ont alors découvert que la famille des parents étaient des américains non-Juifs qui publiaient du contenu missionnaire sur les réseaux sociaux, selon le journal. Le défunt père de l’homme était enterré dans un cimetière non-Juif. Selon une nécrologie, il était membre d’une Eglise Evangélique Mennonite.

    Beyneny a déclaré que l’organisation « avait pris soin de vérifier chaque preuve avant de dévoiler l’affaire au public », mais n’a pas détaillé les preuves en question.

    « Nous sommes restés silencieux jusqu’à maintenant parce que nous ne voulions pas que le père ne déménage vers un autre quartier (pour continuer son travail) et nous voulions tout faire pour que sa citoyenneté soit révoquée », a expliqué Yoni Kayman, membre de la communauté impliqué dans l’enquête, au site Behadrei Haredim.

    Kayman a déclaré que l’homme avait également récemment tenté de faire disparaitre les preuves en effaçant certaines publications sur les réseaux sociaux et avait enlevé ses filles de l’école religieuse locale et ils ont donc décidé d’informer la communauté de ses activités.

    La Treizième chaîne a publié des extraits datant de 2011 dans lequel l’homme parle à la télévision américaine de Jésus comme étant le Messie.

    L’homme a déclaré à la Treizième chaîne qu’il n’était pas un missionnaire chrétien infiltré.

    « C’est un mensonge. Je suis né Juif », a-t-il dit. Cependant, il a reconnu avoir travaillé comme missionnaire il y a 7 ou 8 ans, mais a assuré s’être « repenti ».

    Les membres de la communauté ont faire part de leur émoi, soulignant que la famille était impliquée dans la communauté, et que celle-ci avait créé un fonds pour leur venir en aide après le décès de la mère.

    « La famille avait l’air complètement ultra-orthodoxe, il avait une longue barbe et chapeau, les garçons avaient des papillotes, les filles fréquentaient les écoles Beth Yaakov », a raconté Kayman à la Treizième chaîne.

    « Pendant cinq ans, nous avons subvenu à leurs besoins, payé leurs courses, leur transport scolaire, tout et ils nous ont trompés », a-t-il dit.

    Israël bénéficie d’un soutien vigoureux de la part des mouvements évangéliques chrétiens des États-Unis, mais garde un œil sur le travail missionnaire en Terre Sainte.

    Si la loi israélienne n’interdit expressément que le don d’argent ou de cadeaux pour encourager les conversions à une autre religion, les activités missionnaires, en général, sont étroitement surveillées par les autorités et sont offensantes aux yeux de nombreux Israéliens.

    La loi interdit également « toute activité missionnaire ou prosélyte visant des mineurs sans l’autorisation de leurs parents. »

    #religion #évangéliques_chrétiens évangéliste #ultra-orthodoxe #missionnaire #israel #usa #prosélytisme #Terre_Sainte

  • Du côté de la #terre_sainte (1/5)

    Récit et contre-histoire : des #manuscrits complexes

    Cette semaine en nouvelle diffusion, « Histoire Vivante » s’intéresse au #Moyen-Orient et plus particulièrement aux « Manuscrits de la Mer Morte », également appelés « Manuscrits de #Qumrân » : une série de parchemins et de fragments de #papyrus_bibliques retrouvés entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, en actuelle Cisjordanie. Cette découverte archéologique de première importance fait rapidement le tour du monde. Ces rouleaux découverts par un Bédouin puis revendus par un Chrétien syrien au Métropolite de Jérusalem, revendus plus tard par petites annonces dans le Wall Street Journal, vont semer un peu plus le trouble dans une région qui nʹen a guère besoin.

    Dimanche 3 mai 2015 sur RTS Deux, vous pouvez découvrir un épisode de la série de documentaires « Juifs et musulmans - si loin, si proches ». Cette série, réalisée par Karim Miské, se répartit en quatre films pour raconter quatorze siècles d’une relation unique entre juifs et musulmans, de la naissance de l’Islam au VIIe siècle en péninsule arabique à la seconde intifada, en passant par l’Empire ottoman, l’Andalousie, le Maghreb et, bien sûr, Jérusalem. Un récit nourri de la parole d’experts internationaux : chercheurs, universitaires, historiens, et illustré par des animations graphiques. Pour la période contemporaine, photographies et images d’archives prennent le relais et se mêlent à l’animation. Histoire Vivante diffuse le premier épisode ce dimanche soir et les trois autres épisodes seront visibles sur notre site internet.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/6733973-du-cote-de-la-terre-sainte-1-5.html
    #archéologie #religion