• Découvrez la stratégie de test mise en place par notre pôle « Testing » afin de débusquer un maximum d’anomalies avant chaque déploiement logiciel https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/des-tests-pour-une-haute-qualite

    Discover the test strategy put in place by our Testing Department in order to flush out as many anomalies as possible before the deployment of each new software application https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/tests-to-ensure-high-quality

    #Afnic #InternetMadeInFrance #PointFR #DotFR #Testing #ccTLDs

  • Covid-19 : les séquelles du virus commenceraient à apparaître dans la mortalité française – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-sequelles-du-virus-commenceraient-a-apparaitre-dans-la-morta

    Troisième cause de mortalité en 2021, le coronavirus pourrait aussi être responsable de la hausse de la mortalité des maladies vasculaires, selon une étude publiée par la Drees ce mardi 19 décembre.

    Mais à 20h, ils t’ont dit que la population française vivait de plus en plus vieux, et que ça justifiait toutes les atteintes aux retraites et aux assurances chômage !

    • BigGrizzly, tu racontes n’importe quoi. Les statisticiens de l’OFCE te parlaient de leur prévision à 2050, et il se peut tout à fait qu’ils aient pris en compte les baisses conjoncturelles, qui à n’en pas douter ne sont que conjoncturelles, et pas du tout appelées à suivre la tendance de court terme observée.

      C’est comme le climat. On fait les prévisions de températures en prolongeant les courbes de tendance, puis on conclut qu’on n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, parce que tout ira bien en 2050.
      Pour l’espérance de vie, on prolonge sur la base des 50 dernières années, et on dit que ça va continuer, même si la tendance semble être modifiée depuis 5 ans.
      En fait, les stats, tu en fais ce que tu veux, quand tu parles au 20h.

    • Quatre ans après son apparition, les dégâts causés par le Covid sur le corps humain restent incertains. Les chiffres commencent toutefois à parler à travers l’étude des #causes_de_mortalité en France, publiés par Santé publique France (#SPF) ce mardi 19 décembre, au moment où une énième vague de Covid déferle à l’approche de Noël. En 2021, le pays a enregistré la mort de 660 168 personnes – environ 7 000 de moins que l’année précédente –, dont 60 895 dues au Covid-19, ce qui en fait la troisième cause de mortalité derrière les tumeurs et les maladies cardiovasculaires, note la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans une étude parue ce mardi 19 décembre.

      Mais les effets du coronavirus ne se résumeraient ni aux décès directs ni aux affections de longue durée appelées Covid long. _« Les décès dus aux maladies cardio-neurovasculaires, aux maladies de l’appareil digestif et aux #maladies_endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques augmentent en 2021 », note la Drees. Avant la survenue de la #pandémie, la tendance était plutôt à la baisse du nombre de décès pour ces pathologies, de 2015 à 2019. Quel est donc le rôle du Sars-Cov-2 dans ces hausses ? Plusieurs résultats pointent les conséquences à terme du Covid sur le #diabète ou encore les vaisseaux sanguins.

      « Le virus continue à avoir une atteinte vasculaire »

      Les indices sont particulièrement probants pour ces derniers. Dès 2021, le suivi des vétérans américains mettait à jour le #risque_cardiovasculaire un mois après l’infection. « On fait semblant que la crise du #Covid est résolue. Mais ce n’est pas le cas. Même si les infections n’ont plus de conséquences directes massives sur les hospitalisations, le virus continue à avoir une #atteinte_vasculaire. Sur le long terme, quand on a un patient qui développe une #maladie_cardiovasculaire, les lésions engendrées par le Covid participent probablement à cette aggravation », avance auprès de Libération David Smadja, professeur d’hématologie à l’université Paris-Cité et à l’hôpital Georges-Pompidou. Le scientifique connaît bien le sujet, pour avoir déjà mis en évidence que les patients aux vaisseaux sanguins les plus touchés par le virus étaient ceux ayant le plus de risque de décéder à l’hôpital.

      Piste similaire dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SPF publié ce mardi 19 décembre. La hausse des décès due aux pathologies circulatoire, digestive ou endocrine « pourrait être liée à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, isolement social plus important jouant sur les comportements, hausse de la consommation nocive d’alcool, difficultés d’#accès_aux_soins, séquelle pour ceux dont la Covid-19 est en cause associée, etc.) », pointe l’institution.

      Cette interprétation est renforcée par les premières analyses des morts de 2022 qui confirment ces tendances. Avec 675 000 décès, l’Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une #surmortalité de 54 000 décès par rapport aux chiffres estimés en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels. Les morts dus aux maladies circulatoires et endocriniennes seraient toujours en hausse.

      Port du masque tombé en désuétude

      Une tendance de fond est-elle en train de s’installer ? « La question se pose. Ce #surrisque qu’on observe est-il constant au cours du temps, auquel cas on va avoir une accumulation, ou bien est-ce que cet effet va s’estomper au fur et à mesure ? » s’interroge à haute voix l’épidémiologiste Mircea Sofonea.

      Pourtant, l’idée que le Covid favorisait l’apparition d’autres pathologies, y compris plusieurs mois après l’infection, est une hypothèse qui n’a jamais suffi pour engendrer une #politique publique de réduction de la circulation virale à long terme. Le gouvernement n’a pas pris de mesures pour assainir l’#air intérieur des lieux collectifs. Le port du #masque est tombé en désuétude, y compris en cas de symptômes. Le suivi de l’épidémie a été abandonné avec la politique de #tests massifs. Les chercheurs ont les pires difficultés pour financer leurs études sur le virus. Début décembre, Emmanuel Macron a prononcé un discours « pour présenter sa vision pour l’avenir de la recherche française », où il a surtout été question d’« enjeux de gouvernance », de « modèle économique » et de « contrats d’objectifs ».

      Olivier Monod

      Existe-t-il en matière de covid des calculs sur les coûts comparés de différentes politiques de santé ? À vue d’oeil, on sait que des tests et un suivi épidémiologique, des purificateurs d’air, des masques, des soignants, des arrêts de travail pour s’isoler en cas d’infection, c’est trop cher. Mais structurer tranquillement la politique pour faire mourir moins vieux et faire mourir plus vite (ce qu’on commence à expérimenter en grand avec la déglingue est-il possible sans trop d’arrêts maladie, de prise en charge de handicaps, de pathologies ? Sans trop de conséquences financières ? Un processus dans lequel tous les paramètres sont variables, ça se calculerait comment ?

      #mortalité #économie #recherche #santé #médecine #covid_long #RDR #post-covid

    • Une amie coiffeuse à domicile, même âge que nous, qui nous raconte son début d’automne, avec une perte de parole et de vue d’un oeil, pendant 20 minutes, en pleine nuit. Après passage aux urgences (sans se presser, elle n’était pas au courant qu’un AVC, c’est urgence sans tarder...). Plutôt qu’AVC, ils ont requalifié ça en AIT. Dans le même temps, un lupus (maladie autoimmune) qui se déclare, grosse fatigue et tout et tout... elle trouve un traitement qui lui permet de remonter la pente. Ouf. Elle n’a obtenu le traitement que parce qu’elle a insisté... le médecin voulait lui demander de revenir au printemps pour cela... apparemment, on peut vivre 6 mois sans traitement de ce bidule.

      Aucun rapport avec le Covid, évidemment. Et ça ne sert à rien d’en parler, les gens te disent qu’il faut arrêter de tout expliquer par le Covid. Ils n’ont pas tort. Hier, quand la moitié de l’équipe m’annonçait avoir manger qq chose d’avarié la veille, du fait de leurs indispositions de ventre, on m’a dit la même chose, la grippe, la gastro, le rhume, le VRS... Même quand tu leurs expliques que dans les labos, malgré les tests capables de tout détecter en un test, ils ne trouvent que du Covid (normal, c’est le plus contagieux, les autres maladies n’ont pas la possibilité de se diffuser).

      Et comme en plus, plus personne ne peut aller voir un médecin... Personne ne sait jamais de quoi il est tombé malade. Et quand ils vont voir un médecin, il ne dit rien.

      Ceci dit, il semble que les derniers variants fonctionnent mieux avec les derniers tests. Parce que malgré tout, je vois quelques personnes qui disent qu’ils sont positifs, et qu’ils le disent parce qu’ils se sont testés.

  • Dominique Costagliola : « Avec le #Covid, on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/dominique-costagliola-avec-le-covid-on-a-vu-ce-qui-arrive-quand-on-fait-d
    https://www.liberation.fr/resizer/URlX7q9KWYkAnAPws-tpifIoqfk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AL7R2UFQ5ZFYBA26LZH6QE7EKY.jpg

    Que penser de tous ces médecins qui, en janvier 2022, ont accompagné le narratif gouvernemental en expliquant qu’omicron était bénin et qu’il était illusoire de freiner sa diffusion ? Qu’une fois tous contaminés, nous serions immunisés...

    On sait ce que ça a donné : 29 millions de contaminations en 2022, dont certaines personnes réinfectées plusieurs fois. Je ne sais pas comment ces gens font pour changer d’avis et suivre les éléments de langage qu’on leur refile. Moi je n’ai jamais changé d’avis sur ce virus, et sur les mesures pour le combattre. Mais certains, pour se justifier d’avoir laissé tomber toute prudence, rétorquent : « Mais le masque, la surveillance, on n’allait tout de même pas faire ça indéfiniment . » Je leur réponds : « Quand le sida est arrivé, on a recommandé le préservatif. On n’a pas baissé les bras au bout de deux ans en prétextant que c’était chiant et que le public en avait marre. » Et cette antienne sur la lassitude du public est bien commode. On refuse des actions collectives, on en appelle à la responsabilité individuelle sans donner aux gens des outils de décodage et des moyens de se protéger. Je ne suis pas du tout, contrairement à ce que me reprochent certains, partisan de l’obligation. Pas du tout. Mais quand je prends le train, quand je vais au cinéma, je choisis de mettre un masque. Je prends une décision personnelle, certes, mais en fonction d’éléments qu’on devrait fournir à tout le monde. Or, ne pas les fournir permet de ne rien faire, ni test ni surveillance, ni même de tenir ses promesses comme celle du candidat Macron d’investir massivement sur la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad. Alors, certes, ça coûte de l’argent, mais comme le stock de masques coûtait de l’argent. Et on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme en se disant : le futur, on s’en fout. Il n’y a dans ce pays aucun raisonnement coût efficacité sur le long terme.

    • Quelles seraient ces mesures ?

      Ces mesures de fond sont connues, et pas particulièrement coûteuses : c’est la surveillance des #eaux_usées (qui peut aussi servir pour suivre la circulation d’autres virus, la grippe, le virus respiratoire syncitial (responsable des bronchiolites), la polio…), le #testing sur des échantillons de population, plus onéreux et plus complexe à organiser, l’utilisation des masques en lieu clos, et bien sûr la #ventilation. Si on n’avait pas depuis le départ assimilé le masque au confinement, ce serait un outil utilisable en informant la population de ce qui se passe et en laissant les gens s’autodéterminer. Mais à aucun moment en France on a songé à associer les gens aux prises de décisions, et on ne leur fournit pas d’indication fiable de l’évolution de la situation, en se contentant d’endormir leur vigilance puis de sonner le tocsin. C’est de la #désinformation notoire, comme à chaque fois qu’on parle de virus de l’hiver en y incluant le Covid, qui multiplie les vagues tout au long de l’année.

      #covid #masques #vaccin

    • cette désinformation notoire est elle répréhensible ? ils ne comprennent que la voix juridique, si j’ai bien suivi, et encore ; pourquoi personne n’attaque le ministre de la santé, le gouv ou les ARS pour désinformation notoire et mise en danger de la vie des truies ?

    • Suivant les derniers articles partagés :
      1) est-ce utile de faire la 4ème dose maintenant ou faut attendre d’autres vaccins plus précis pour les derniers variants (on a lu que valait mieux avoir un rappel pas totalement au point que pas de rappel du tout) ?
      2) la campagne est ciblée toujours pour les soi-disant « personnes à risque », mais est-ce que c’est que la com ou aussi l’accès réel ? si parce qu’on est informé on veut de nous-mêmes faire le vaccin alors qu’on est pas vieux etc, est-ce qu’on a le droit, et si oui comment exactement ?

    • j’attendais le vaccin multivariant annoncé, puis, au vu du déclin dans le temps de l’effet vaccinal, j’ai renoncé et fini par faire une 5eme dose au printemps dernier.
      sans comprendre le détail de l’actuelle non organisation de la vaccination, dire fréquenter des personnes à risques suffisait par le passé pour avoir accès au vaccin, sans doute en est-il encore de même.

    • @rastapopoulos En gros, si tu es actuellement dans les temps pour une nouvelle dose (6 mois depuis la dernière), ça peut valoir le coup d’attendre 15 jours à un mois de plus… si tu as la possibilité de n’être pas surexposé à la grosse vague en cours. Genre, si tu as des gosses en bout de course niveau protection vaccinale qui sont scolarisés, c’est possiblement les 15 jours de trop qui t’attendent.
      Donc, en l’absence de politique de santé publique, tu dois évaluer tout seul ton risque au doigt mouillé et prendre une décision en espérant que le manque de données ne va pas te planter.

      Si tu es à la ramasse de plusieurs mois, on ne sait pas trop de quelle manière décline la protection immunitaire profonde, celle qui fait que tu es protégé d’une forme grave. On sait que ça tient bien au moins 6 mois et que selon les individus, ben ils vont mettre plus ou moins de temps ensuite pour se retrouver à poil devant une nouvelle infection, mais quand, comment, selon quels critères, on n’en sait rien.

      En résumé, le vaccin actuel protège surtout des formes graves. Dans les premiers mois, il diminue les risques d’être covidé, mais tu restes contaminable et transmetteur.
      L’autre problème, c’est que les vaccins ont plusieurs longueurs de retard à présent sur les mutations qui sont en mode « fête du slip » tellement on fait rien pour limiter les infections. Donc, même avec une dose récente de vaccin, on ne sait plus à quel point ça protège. Donc, attendre quelques dizaines de jours de plus pour une version un peu moins en retard n’est pas complètement déconnant… sauf si tu es surexposé au risque de contagion… surtout en ce moment où malgré l’absence volontaire de données, on a pas mal d’éléments qui laissent penser qu’on est sur la pente raide d’une très grosse vague.

      Donc, pas de réponse tranchée dans un contexte bien merdique.

      Pour ce qui est de la politique vaccinale désastreuse, il est écrit en petit en bas des reco de #SPF qu’en dehors des catégories de personnes énoncées au-dessus, toute personne qui en fera la demande pourra recevoir une dose de vaccin pourvu que la précédente date de 6 mois ou plus.

      Donc, personne ne peut te refuser. S’ils le font, c’est que ce sont soit des charlots malintentionnés adorateurs du druide des calanques, soit des charlots abrutis pas capables de lire une reco jusqu’en bas de la page.

      Tu vois si tu prends la peine de leur expliquer ou si tu as une autre meilleure option. Ou si tu les balances à l’ARS.

      Pour les gosses, c’est le vide abyssal. Déjà, pour les moins de 12 ans, faut trouver des doses pédiatriques. Je n’ai pas trouvé d’infos sur la manière de localiser les quelques points où elles sont proposées.

      Voilà.
      Bonne chasse !

    • Ouais nous on a eu un deuxième covid (arg) en juillet dans les grottes, donc va falloir attendre début d’année prochaine… Par contre le fils qui a 16 ans et a eu droit qu’à deux doses, il rentre pas dans les critères, vu que là je lis partout que la com est pour les personnes à risque mais que toute personne de plus de 18 ans peut en faire la demande… mais pour 16 ans on sait pas quoi faire, alors que rentrée scolaire.

    • Qui est éligible ?
      https://www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-en-ile-de-france-0

      La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise qu’une dose de rappel additionnelle avec les vaccins bivalents actuellement disponibles puisse être administrée aux personnes les plus vulnérables :

      – Les résidents d’EHPAD et USLD quel que soit leur âge ;
      – Les personnes de 60 ans et plus ;
      – Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
      – Les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités ;
      – Les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse

      La vaccination de toutes les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec ces personnes est également recommandée.

      ce qui est déclaratif.

  • MMA : Musk vs Zuck, pour la gloire du bizness | Libé | 13.08.23

    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/elon-musk-contre-mark-zuckerberg-un-combat-kif-kif-beigne-beigne-20230813

    Au bout de sept années de joutes verbales, auraient-ils décidé d’en venir aux mains ? L’explication est un poil simpliste. Car, souligne Clément Dubreuil, professeur de marketing à la Kedge Business School, l’embrouille a tout d’une stratégie commerciale bien connue : celle du clash.

    « Le cas d’école que l’on évoque souvent en marketing, c’est l’histoire de Pepsi et Coca-Cola », repère le spécialiste. Une rivalité incarnée dès les années 80 dans une campagne publicitaire de Pepsi. L’entreprise fait alors goûter à l’aveugle les deux boissons. L’objectif : « prouver » que le goût de la canette bleue est meilleur. « La technique de la rivalité en marketing ne date pas d’hier mais elle a pris beaucoup d’importance avec les réseaux sociaux. Depuis, on observe une escalade dans le trash », relate Clément Dubreuil.

    BMW contre Audi, McDonald’s contre Burger King, Samsung contre Apple… La technique est déployée par bien d’autres enseignes. Y compris dans le rap, à l’image de la bataille Booba versus Kaaris, achevée en une rixe mémorable à l’aéroport d’Orly, ou sur les réseaux sociaux. Alors que Squeezie s’apprête à détrôner Cyprien de sa place de youtubeur français le plus suivi en 2019, les vidéastes s’écharpent avec humour et en musique. « Cyprien, Cypri-rien, Squeezie first, numéro un », martèle ironiquement l’un des refrains. L’un des clips fait 31 millions de vues, l’autre 21.

  • North Africa a ’testing ground’ for EU surveillance technology

    The EU is outsourcing controversial surveillance technologies to countries in North Africa and the Sahel region with no human rights impact assessments, reports say.

    Controversial surveillance technologies are being outsourced by the European Union to countries in North Africa and the Sahel region with no transparency or regulation, according to two new reports.

    Funding, equipment and training is funnelled to third countries via aid packages, where autocratic governments use the equipment and techniques to surveil the local population.

    Beyond the borders of Europe, the movements of asylum seekers are being policed and eventually used to assess their asylum applications.

    Antonella Napolitano, author of a report for human rights group EuroMed Rights, told Middle East Eye that the implementation of these projects is opaque and lacks proper consideration for the rights of civilians and the protection of their data.

    “There aren’t enough safeguards in those countries. There aren’t data protection laws,” Napolitano said. “I think the paradox here is that border externalisation means furthering instability [in these countries].”

    The complex web of funding projects and the diversity of actors who implement them make the trails of money difficult to track.

    “This enables states to carry out operations with much less transparency, accountability or regulation than would be required of the EU or any EU government,” Napolitano told MEE.

    The deployment of experimental technologies on the border is also largely unregulated.

    While the EU has identified AI regulation as a priority, its Artificial Intelligence Act does not contain any stringent provision for the use of the technologies for border control.

    “It’s creating a two-tiered system,” Napolitano told MEE. “People on the move outside the EU don’t have the same rights by design.”
    Asylum claims

    The surveillance of migrants on the move outside of Europe is also brought to bear back inside Europe.

    A Privacy International report published in May found that five companies were operating GPS tagging of asylum seekers for Britain’s Home Office.

    “It’s been massively expanded in the past couple of years,” Lucie Audibert, legal officer at Privacy International, told MEE.

    Other, less tangible forms of surveillance are also deployed to monitor asylum seekers. “We know, for example, that the Home Office uses social media a lot… to assess the veracity of people’s claims in their immigration applications,” Audibert told MEE.

    According to the reports, surveillance equipment and training is supplied by the EU to third countries under the guise of development aid packages.

    These include the EU Emergency Trust Fund for Africa (EUTF for Africa) and now the Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument.

    The reports cite multiple instances of how these funding instruments served to bolster law enforcement agencies in Algeria, Egypt, Libya and Tunisia, furnishing them with equipment and training that they then used against the local population.

    The EUTF for Africa allocated 15 million euros ($16.5m USD) in funding to these countries to train up a group of “cyber specialists” in online surveillance and data extraction from smart devices.

    A Privacy International investigation into the role of CEPOL, the EU law enforcement training agency, revealed that it had supplied internet surveillance training to members of Algeria’s police force.

    The investigation highlights a potential connection between these tactics, which contravened the EU’s own policies on disinformation, and the wave of online disinformation and censorship driven by pro-regime fake accounts in the aftermath of the 2019 Hirak protests in Algeria.
    A dangerous trend

    For journalist Matthias Monroy, the major development in border surveillance came after the so-called migration crisis of 2015, which fuelled the development of the border surveillance industrial complex.

    Prior to that, Europe’s border agency, Frontex, was wholly dependent on member states to source equipment. But after 2015, the agency could acquire its own.

    “The first thing they did: they published tenders for aircraft, first manned and then unmanned. And both tenders are in the hands of private operators,” Monroy told MEE.

    Frontex’s drones are now manned by the British company Airbus. “The Airbus crew detected the Crotone boat,” Monroy told MEE, referring to a shipwreck off the coast of Crotone, Italy, in February.

    “But everybody said Frontex spotted the boat. No, it was Airbus. It’s very difficult to trace the responsibility, so if this surveillance is given to private operators, who is responsible?”

    Almost 100 people died in the wreck.

    Since 2015, with the expansion of the border surveillance industrial complex, its digitisation and control has been concentrated increasingly in the hands of private actors.

    “I would see this as a trend and I would say it is very dangerous,” Monroy said.

    https://www.middleeasteye.net/news/eu-north-africa-surveillance-technology-testing-ground

    #surveillance #technologie #test #Afrique_du_Nord #Sahel #asile #migrations #réfugiés #frontières #intelligence_artificielle #IA #EU_Emergency_Trust_Fund_for_Africa (#EUTF_for_Africa) #développement #Emergency_Trust_Fund #Algérie #Egypte #Tunisie #Libye #complexe_militaro-industriel #contrôles_frontaliers #Frontex #Airbus #drones #privatisation

    ping @_kg_

    • The (human) cost of Artificial Intelligence and Surveillance technology in migration

      The ethical cost of Artificial Intelligence tools has triggered heated debates in the last few months. From chatbots to image generation software, advocates and detractors have been debating the technological pros and societal cons of the new technology.

      In two new reports, Europe’s Techno-Borders and Artificial Intelligence: The New Frontier of the EU’s Border Externalisation Strategy, EuroMed Rights, Statewatch and independent researcher Antonella Napolitano have investigated the human and financial costs of AI in migration. The reports show how the deployment of AI to manage migration flows actively contribute to the instability of the Middle East and North African region as well as discriminatory border procedures, threatening the right to asylum, the right to leave one’s country, the principle of non-refoulement as well as the rights to privacy and liberty.

      European borders and neighbouring countries have been the stage of decades-long efforts to militarise and securitise the control of migration. Huge sums of public money have been invested to deploy security and defence tools and equipment to curb arrivals towards the EU territory, both via externalisation policies in countries in the Middle East and North Africa and at the EU’s borders themselves. In this strategy of “muscling-up” the borders, technology has played a crucial role.

      EuroMed Rights’ new reports highlight how over the decades, surveillance technology has become a central asset in the EU’s migration policies with serious impacts on fundamental rights and privacy. In Artificial Intelligence: The New Frontier of the EU’s Border Externalisation Strategy we analyse how surveillance technology has been a crucial part of the European policy of externalisation of migration control. When surveillance technologies are deployed with the purpose of anti-smuggling, trafficking or counterterrorism in countries where democracies are fragile or there are authoritarian governments, they can easily end up being used for the repression of civic space and freedom of expression. What is being sold as tools to curb migrant flows, could actually be used to reinforce the security apparatus of repressive governments and fuel instability in the region.

      At the same time, Europe’s Techno-Borders highlights how this security obsession has been applied to the EU’s borders for decades, equipping them with ever-more advanced technologies. This architecture for border surveillance has been continuously expanding in an attempt to detect, deter and repel refugees and migrants. For those who manage to enter, they are biometrically registered and screened against large-scale databases, raising serious concerns on privacy violations, data protection breaches and questions of proportionality.

      Decades of “muscling-up” the EU’s borders keep showing the same thing: military, security, defence tools or technology do not stop migration, they only make it more dangerous and lethal. Nonetheless, the security and surveillance apparatus is only expected to increase: more and more money is being invested to research and develop new tech tools to curb migration, including through Artificial Intelligence.

      In a context that is resistant to public scrutiny and accountability, and where the private military and security sector has a vested interest in expanding the surveillance architecture, it is crucial to keep monitoring and denouncing the use of these technologies, in the struggle for a humane migration policy that puts the right of people on the move at the centre!

      Read our reports here:

      - Artificial Intelligence: the new frontier of the EU’s border externalisation strategy: https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/Euromed_AI-Migration-Report_EN-1.pdf
      - Europe’s Techno-Borders: https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/EuroMed-Rights_Statewatch_Europe-techno-borders_EN-1.pdf

      https://euromedrights.org/publication/the-human-cost-of-artificial-intelligence-and-surveillance-technology
      #rapport #EuroMed_rights

  • Covid-19 : les labos en colère vont cesser d’alimenter le fichier national des tests
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/12/31/covid-19-les-labos-en-colere-vont-cesser-d-alimenter-le-fichier-national-des

    Les biologistes, dont les profits ont fortement augmenté avec les tests de dépistage du Covid-19, contestent le montant des économies qui leur sont demandées en retour.

    Jugeant « le dialogue bloqué » avec la Caisse nationale d’assurance-maladie, les laboratoires de biologie cesseront le 2 janvier d’alimenter le fichier national qui permet au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie de Covid-19, annoncent leurs syndicats dans un communiqué, samedi 31 décembre.

    #covid-19 #tests

    • Main basse des industriels sur les analyses et les médicaments
      https://www.monde-diplomatique.fr/2023/01/LEYMARIE/65426

      La biologie médicale, des laboratoires de quartier aux multinationales

      De #pénuries en soupçons de conflits d’intérêts, la pandémie de Covid-19 a révélé les failles de deux secteurs associés à la #médecine. L’industrie pharmaceutique dont l’histoire montre qu’elle a marginalisé des traitements efficaces, mais peu lucratifs (lire « Les phages, un traitement phagocyté par le marché »). Et les #laboratoires_d’analyses_médicales qui, après deux décennies de financiarisation, lancent une drôle de grève.

      « Ma santé, mon labo : protégeons ceux qui nous protègent ! », titre un prospectus justifiant la grève reconductible des « #biologistes_libéraux » du 1er au 3 décembre 2022, après celle du 14 au 17 novembre. Le document alerte sur la mise en danger de l’« avenir de la biologie » en dénonçant la « politique austéritaire » de l’assurance-maladie et les 250 millions d’euros d’économies annoncés. S’agit-il d’une « simple grève » de professionnels libéraux qui défendent leurs intérêts au moment du vote du budget de la Sécurité sociale ? On peut en douter. Pour comprendre ce qui se joue à travers ce mouvement, il convient de revenir sur l’histoire de ce secteur et d’un phénomène socio-économique profond qui le transforme depuis deux décennies : la #financiarisation des laboratoires privés de biologie médicale (LBM).

      Historiquement, la biologie médicale française s’est organisée autour de deux piliers : les laboratoires hospitaliers et ceux dits « de ville », qui se chargent des examens courants. Leur rôle est essentiel. Chaque année, la biologie concourt à la réalisation de plus de 70 % des diagnostics médicaux. La particularité du modèle français réside dans la prépondérance du secteur privé, qui comptabilise plus de deux tiers du volume des analyses. Cette part a même atteint 85 % concernant les tests PCR pendant la crise sanitaire. Le premier cadre législatif de la biologie médicale privée a été posé en 1975 par un texte articulé autour de trois principes : l’indépendance financière des biologistes, une forte régulation concurrentielle et un rapport de proximité. Compte tenu du caractère médical de l’activité et de son financement par la Sécurité sociale, le législateur impose que le capital des LBM ne puisse être détenu que par des biologistes (médecins ou pharmaciens) exerçant dans le laboratoire.

  • Les autorités chinoises ont décidé de faire basculer le pays en mode "yolo" en abandonnant la politique #zero_covid. Petite revue de discussions sur le sujet depuis une bonne semaine.

    https://seenthis.net/messages/981758
    Les limites de la politique #zéro_covid du gouvernement chinois.
    Chine : du confinement à la rébellion

    https://seenthis.net/messages/982574
    La Chine abandonne, de facto, sa politique zéro Covid

    https://seenthis.net/messages/981992
    "Zéro Covid" en Chine : le chaos au quotidien
    Témoignages

    https://seenthis.net/messages/982682
    A Pékin, un timide retour à la normale au sortir du « zéro Covid »

    https://seenthis.net/messages/983083
    La Chine confrontée à une violente flambée de Covid-19

    https://seenthis.net/messages/983164
    Covid en Chine : vers une flambée épidémique

    https://seenthis.net/messages/983167

    « On reste quand même beaucoup mieux protégé quand on est vacciné. La preuve risque hélas d’en être encore donnée par la Chine, qui relâche sa politique de terreur drastique zéro-covid. Elle a vacciné peu de gens, avec des vaccins peu efficaces... c’est comme s’ils n’étaient pas vaccinés. J’ai peur que ce soit une catastrophe, mais ce sera au moins la preuve qu’Omicron qui arrive sur une population pas vaccinée entraîne une hécatombe. Comme à Hong Kong au début de l’année. »

    https://seenthis.net/messages/983196

    “Le succès face au virus n’a pas été le fait des mesures « autoritaires » de l’État, lesquelles, d’ailleurs, ont été surpassées pas les confinements bien plus rigoureux mis en place en Italie, en France ou ailleurs. En réalité, en Chine, la pandémie a été contenue grâce à l’effort réel et sincère de la plus grande partie de la population.” (Contagion Sociale, Chuang, Niet ! éditions p238)

    #pandémie #covid #SARS-CoV2 #Chine #tester_tracer_isoler

  • Mobilisation étudiante contre TestWe, l’entreprise qui veut technopoliser l’Université
    https://www.laquadrature.net/2022/12/02/mobilisation-etudiante-contre-testwe-lentreprise-qui-veut-technopolise

    La Quadrature appelle à soutenir la lutte d’un collectif d’étudiant·es de l’Université Paris 8 contre TestWe, la start-up qui veut technopoliser l’Université. Cette télésurveillance d’examens à distance est déshumanisante, discriminatoire et intrusive, en plus d’être…

    #général #Surveillance

    • Son PDG, Benoît Sillard, se vante ainsi de mettre « en place actuellement un système à double caméras, celle de l’ordinateur qui filme par l’avant, et celle de votre smartphone qui filme l’ensemble de la pièce, pour vérifier qu’il n’y a pas un deuxième ordinateur ou quelqu’un en train de vous souffler ».

      Il est demandé aux étudiant·es de filmer leur environnement (avec un smartphone donc) et dans le même temps il est « interdit d’utiliser un autre appareil électronique » (que l’ordinateur servant à composer) . Cherchez l’erreur

    • #TestWe, déjà mentionnée ici :

      Techniquement, les détails divergent, mais la plupart des entreprises listées par le ministère proposent une #captation_d’image. « D’abord, l’étudiant installe le logiciel et l’autorise à fermer toutes les autres applications. Ensuite il se prend en photo avec sa carte d’identité », explique Benoît Sillard, PDG de #TestWe, l’une des sociétés citées par le ministère.
      Des reproches injustifiés, tente de pondérer Benoît Sillard, qui estime que les examens encadrés par sa société sont « exactement les mêmes, en dématérialisé, que dans une salle de cours ». Le PDG de TestWe affirme avoir été très sollicité par des établissements du supérieur ces dernières semaines et avoir déjà organisé plusieurs milliers d’examens surveillés. « Les grandes écoles ont vite basculé », résume-t-il, rappelant que sa société a déjà travaillé avec l’ENA ou de grosses écoles de commerce comme l’EM Lyon. « C’est plus long du côté des facs », admet-il, tout en assurant être en « négociations très avancées » avec plusieurs universités.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/010520/dans-les-universites-la-tentation-de-la-telesurveillance-des-examens?xtor=

      sur seenthis, ce long fil de discussion sur la "tentation de la #télésurveillance des examens" :
      « Il n’est pas besoin de beaucoup de mots » : #dérogations à tout va dans les #universités
      https://seenthis.net/messages/835328

  • GitHub - ovh/venom : 🐍 Manage and run your integration tests with efficiency - Venom run executors (script, HTTP Request, web, imap, etc... ) and assertions
    https://github.com/ovh/venom

    Un outil CLI qui permet de faire des « tests utilisateurs » pour une application web avec gestion des retours selon différents protocoles (http, imap, readfile...), de les enchaîner en récupérant les résultats d’une étape pour les utiliser comme input de l’étape suivante...
    Les tests sont écrits sous forme de fichiers yaml, peuvent être lancés en parallèles.
    Open source (langage principal : GO) : binaire fourni pour Linux / Windows / Mac + Docker

    Qui n’a pas eu le besoin d’exécuter un VRAI test d’intégration ?
    1 - Inscription sur une application
    2 - Vérifier le mail envoyé par l’application
    3 - Le mail contient une URL, ouvrir cette URL pour valider l’inscription
    4 - S’authentifier avec le nouveau compte créé
    5 - Naviguer sur l’application Web
    6 - Vérifier en DB, ou sur votre API que les données sont cohérentes

    Venom répond à 5 problématiques :
    – lisibilité des scénarios de tests
    – multi-protocoles
    – résultats xUnit compréhensibles
    – « as-code », les tests sont sur vos dépôts git
    – extensibilité via les exécuteurs (mail, rest, web, kafka, redis, ...)

    Voir la présentation (simple mais bluffante !) sur https://www.youtube.com/watch?v=RGy-xbTs8_s

    #venom #test_utilisateur #unit_test #SPIP #yaml

  • Covid-19 : la Chine simplifie les arrivées de l’étranger
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/11/covid-19-la-chine-simplifie-les-arrivees-de-l-etranger_6149452_3210.html

    Covid-19 : la Chine simplifie les arrivées de l’étranger
    Les personnes arrivant en Chine effectueront désormais une quarantaine de huit jours, contre dix auparavant. « Les acteurs importants du monde économique » et les « délégations sportives » seront par ailleurs exemptés s’ils restent dans une bulle sanitaire durant leur séjour.
    La Chine, dernière grande économie à maintenir une politique sanitaire stricte contre la pandémie causée par le SARS-CoV-2, a annoncé, vendredi 11 novembre, l’assouplissement de plusieurs mesures en la matière.
    Quarantaine réduite. Chinois et étrangers arrivant en Chine effectueront désormais une quarantaine de huit jours, contre dix auparavant. Comme c’était déjà le cas, les trois derniers jours pourront être effectués au domicile chinois des voyageurs. En revanche, les cinq premiers jours de quarantaine s’effectueront toujours obligatoirement dans des centres spécialisés ou des hôtels, les frais d’hébergement et de nourriture restant à la charge des personnes confinées. Cependant, « les acteurs importants du monde économique » et les « délégations sportives » seront exemptés de quarantaine s’ils restent dans une bulle sanitaire durant leur séjour.
    Fin de l’annulation brutale des vols. Le gouvernement a par ailleurs annoncé l’arrêt du mécanisme très décrié de « coupe-circuit ». En vertu de cette règle, des vols internationaux vers la Chine étaient annulés pour une ou deux semaines en cas de découverte, à l’arrivée des vols précédents, d’un nombre jugé trop élevé de passagers contaminés à bord. L’annonce de vendredi constitue un soulagement pour de nombreux voyageurs, qui avaient jusqu’à présent la crainte de voir leurs vols annulés au dernier moment. Ils étaient contraints d’attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, hors de Chine avant de retrouver un vol.
    Un seul test PCR. Autre bonne nouvelle pour les voyageurs venus de l’étranger : ils devront fournir le résultat d’un seul test PCR réalisé dans les quarante-huit heures précédant l’embarquement pour la Chine, contre deux jusqu’à présent. Confinements préventifs interdits. La note gouvernementale interdit par ailleurs « strictement » les confinements préventifs ou trop longs, les fermetures d’écoles non approuvées par les autorités ou encore les « solutions toutes faites » appliquées sans discernement. La note appelle également à « accélérer » les vaccinations contre le Covid-19 en Chine, notamment auprès des personnes âgées, pour l’instant très réticentes, ainsi qu’à renforcer les stocks de traitements antiviraux contre la maladie.Toutes ces mesures sont annoncées après la tenue, jeudi, d’une réunion des sept plus hauts dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), dont le président Xi Jinping. Ils avaient annoncé la volonté « indéfectible » de Pékin de maintenir la stratégie zéro Covid. Ce qui n’empêche visiblement pas des ajustements.Cette politique vise à tout faire pour éviter les cas : confinements de quartiers ou de villes entières dès l’apparition de foyers, quarantaines pour les personnes contaminées et tests PCR quasi-quotidiens. Mais cette politique inflexible a des répercussions sensibles sur l’économie chinoise, les chaînes logistiques mondiales, le moral de la population et des entreprises, l’image du pays et la mobilité internationale des Chinois et des étrangers. Vendredi, le ministère de la santé chinois a annoncé 10 535 nouveaux cas locaux ces vingt-quatre dernières heures. Un chiffre en hausse ces dernières semaines, mais qui reste très inférieur à la plupart des pays. Si elle frappe durement l’économie et pèse lourdement sur le moral des Chinois, la politique zéro Covid a incontestablement permis de très fortement limiter les contaminations. Seuls 5 200 morts ont été officiellement enregistrés en Chine, contre plus de 1 million aux Etats-Unis. Mais cette politique provoque un mécontentement croissant au sein de la population. Et les répercussions économiques sont telles que la plupart des analystes estiment désormais impossible pour la Chine d’arriver à son objectif de 5,5 % de croissance en 2022.

    #covid-19#migrant#migration#chine#mobilité#immigration#emigration#foyerepidemique#confinement#testzerocovid#economie

  • #bonne_nouvelle : La Chine confine la zone autour de la plus grande usine d’iPhone au monde Le Temps.ch

    Les autorités chinoises ont décrété mercredi le confinement de la zone autour de la plus grande usine d’iPhone au monde, après la fuite d’employés inquiets par la découverte d’un foyer de covid-19. La zone économique autour de l’aéroport de Zhengzhou (centre), où se trouve l’usine gérée par le groupe taïwanais Foxconn, devra observer un confinement de sept jours, selon un communiqué officiel.


    _
    L’usine, qui emploie plus de 200 000 personnes, est affectée depuis mi-octobre par des cas positifs au covid-19. Le site se trouve à quelque 600 km au sud-ouest de Pékin. Selon des analystes cités dans la presse, le complexe industriel, qui compte trois usines et emploie environ 350 000 personnes, assure l’assemblage d’environ 80% des iPhone 14, le dernier modèle du géant américain Apple.

    Des images sur les réseaux sociaux ont montré ce week-end de nombreux employés s’enfuir de l’usine, certains en sautant par-dessus un grillage, et rentrer à pied chez eux sur de longues distances. Des vidéos de salariés se plaignant de leurs conditions de travail et d’un manque de protection face au virus ont également été partagées.

    A compter de ce mercredi, les plus de 600 000 habitants de la zone économique « ne doivent pas quitter leur domicile » sauf raison impérative, ont indiqué les autorités locales. Seules les « entreprises essentielles » pourront continuer à fonctionner, les autres devant instaurer le télétravail. Les autorités ont averti qu’elles seraient « intransigeantes envers tout type de violation » du confinement.

    La Chine est la dernière grande économie à appliquer une politique zéro Covid, qui se traduit par des confinements à répétition, des tests PCR quasi obligatoires plusieurs fois par semaine et le placement en quarantaine des personnes issues de zones à risques.

    « Longue bataille »
    Pour retenir ses salariés, Foxconn avait annoncé mardi multiplier par quatre le bonus quotidien de présence au travail, soit 400 yuans (environ 55 euros). Le personnel recevra un bonus supplémentaire en cas de présence à l’usine pour au moins 15 jours en novembre. Ce bonus pourra atteindre 15 000 yuans (2,07 euros) en cas de présence le mois entier, a précisé l’entreprise taïwanaise. Foxconn a admis faire face à une « longue bataille » contre le Covid.

    Le groupe n’a pas précisé le nombre d’employés testés positifs ou confinés sur son site de Zhengzhou. Un responsable de l’usine a cependant affirmé à l’hebdomadaire China Newsweek qu’aucun cas grave n’avait été enregistré et que la situation était pour le moment « contrôlable ». Bien que peu élevé, le nombre de cas de Covid en Chine est en hausse ces derniers jours. Mercredi, plus de 2000 nouveaux cas positifs ont été annoncés sur le territoire pour le troisième jour consécutif.

    Tout au sud, le territoire semi-autonome de Macao a annoncé mardi un dépistage général de ses 680 000 habitants après la découverte d’une poignée de cas. L’un des casinos de la ville a par ailleurs été confiné. A Canton (sud), des confinements partiels ont été décrétés lundi dans plusieurs quartiers. A l’autre bout du pays, des foyers ont été détectés dans des villes du nord-est, près de la frontière avec la Russie et la Corée du Nord.

    #iphone #Foxconn #Zhengzhou #covid #tests_pcr #esclavage #sante #santé #coronavirus #iphone #apple #esclavage #smartphone #surveillance

  • Covid-19 : les Chinois épuisés par des confinements à répétition
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/01/covid-19-les-chinois-epuises-par-des-confinements-a-repetition_6148119_3244.

    Covid-19 : les Chinois épuisés par des confinements à répétition
    Des milliers d’ouvriers de l’usine géante de Foxconn ont fui la ville de Zhengzhou pour échapper à un confinement jugé inhumain. Des scènes de chaos familières en Chine, où des foyers de la maladie continuent d’apparaître malgré les mesures drastiques.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance)
    Publié hier à 17h27, mis à jour à 05h30
    Un sac sur l’épaule, ou poussant une mauvaise valise à roulette, des milliers d’ouvriers de Foxconn ont pris la route, en fin de semaine, pour fuir un confinement strict et mal organisé dans les usines de Zhengzhou, capitale de la province du Henan, dans le centre de la Chine. Foxconn, principal sous-traitant d’Apple et d’autres géants de l’électronique, y emploie entre 200 000 et 300 000 salariés selon les saisons, pour assembler plus de la moitié des iPhone vendus dans le monde. Ces ouvriers, originaires de villes alentour, ont décidé de rentrer chez eux à pied, parfois sur des centaines de kilomètres, coupant à travers champs pour éviter des points de contrôle, d’après des vidéos partagées sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Ils dénoncent des conditions de confinement inhumaines, le manque de nourriture et de réactivité de l’entreprise et des autorités. Ces scènes de chaos sont désormais familières en Chine, où la politique zéro Covid est toujours appliquée avec la plus grande fermeté. D’après la banque japonaise Nomura, au 27 octobre, 232 millions de Chinois se trouvaient soumis à des formes de restrictions, contre 225 millions la semaine précédente. En tout, 31 villes chinoises représentant 24,5 % du PIB sont concernées.
    Malgré trois ans d’expérience, les autorités locales semblent régulièrement dépassées dès qu’un foyer compte plus de quelques centaines de cas. A travers le pays, des confinements ont actuellement lieu au Xinjiang, dont certaines villes sont confinées depuis plus de trois mois, au Tibet, au Qinghai, mais aussi plus récemment dans la province du Guangdong, au sud-est, au Heilongjiang, au nord-est, et à Wuhan, où la pandémie de Covid-19 a débuté en décembre 2019. Lundi 31 octobre, la Chine a enregistré 2 719 cas, soit le niveau le plus élevé depuis la mi-août, alors que les températures baissent dans le pays, faisant craindre une possible reprise de l’épidémie cet hiver.
    Malgré les perturbations massives de l’économie et du quotidien des Chinois, le président Xi Jinping a réaffirmé l’importance de la stratégie zéro Covid lors du 20e congrès du Parti communiste chinois (PCC), qui s’est tenu du 16 au 22 octobre. Le secrétaire général du parti communiste, confirmé à son poste pour un troisième mandat inédit depuis Mao Zedong, a rappelé l’importance de la « guerre du peuple pour stopper la diffusion du virus ».
    Dans ces conditions, difficile de voir l’économie rebondir dans un avenir proche. Après un deuxième trimestre en recul, marqué par le confinement de Shanghaï, l’économie chinoise a officiellement retrouvé une croissance molle au troisième trimestre, avec 3,9 % de hausse du produit intérieur brut (PIB). Mais en octobre, la production industrielle a baissé, d’après l’indice PMI des directeurs d’achat, publié le 31 octobre. Les perturbations de l’usine Foxconn de Zhengzhou pourraient affecter 10 % de la production d’iPhone, en amont d’un pic de demande pour les fêtes de Noël. Mardi 1er novembre, le leader taïwanais de la sous-traitance électronique a proposé à ses salariés de Zhengzhou de quadrupler leur bonus s’ils restaient sur place. En Chine, les secteurs de la restauration, du tourisme, et du divertissement sont particulièrement touchés. Après le parc Universal Resort à Pékin quelques jours plus tôt, Disneyland à Shanghaï a fermé ses portes en fin de matinée lundi, enfermant des milliers de visiteurs, qui n’ont pu quitter les lieux qu’après l’obtention d’un résultat négatif à un test PCR effectué sur place. Dans toutes les grandes villes chinoises, la population est obligée de se soumettre à des tests PCR tous les trois jours pour emprunter les transports en commun et fréquenter les lieux publics. Malgré ces mesures coûteuses, des foyers de l’épidémie continuent d’apparaître aux quatre coins du pays. Au Xinjiang, dans l’Ouest, les habitants de la préfecture autonome kazakhe d’Ili sont confinés sans arrêt depuis début août. Depuis, toute la région autonome où vit la minorité ouïgoure, par ailleurs cible d’une répression féroce, est concernée. A Ili, le confinement semble interminable. Après un mois de restrictions, qui permettait encore aux familles de s’approvisionner dans les magasins, la préfecture autonome kazakhe d’Ili a imposé une « période de silence » début septembre, plus stricte encore, interdisant toute allée et venue. « Apparemment, d’autres résidences ont été prévenues de la mise en place de ces dix jours de silence, mais pas la nôtre. Au bout du troisième jour, on n’avait plus rien à manger », raconte une jeune chinoise de la minorité kazakhe, coincée à Ili après une visite familiale début août, et qui préfère garder l’anonymat. « 
    Après quelques semaines de répit, la ville est à nouveau confinée sine die depuis le 10 octobre. Pour celle qui a vécu le confinement de Shanghaï au printemps, ce deuxième confinement est d’autant plus dur que la situation de cette préfecture de 4,5 millions d’habitants est largement ignorée du reste de la Chine. « On est privés de nos moyens de subsistance, le bétail crève parce que les éleveurs sont confinés. Ils ne nous disent pas si ça va encore durer des semaines ou des mois, personne ne se préoccupe de ce qui se passe ici, et tout ce que nous publions sur les réseaux sociaux est immédiatement censuré. On veut que ça s’arrête, et on veut être entendus ! », poursuit-elle.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#deplacementinterne#confinement#economie#ouvrier#migrantinterne#foyerepidemique#test#restrictionsanitaire

  • Des dizaines d’employés de la plus grande usine au monde d’iPhone s’enfuient La Libre - AFP

    Des dizaines d’employés de la plus grande usine au monde d’iPhone, en Chine, ont pris la fuite pour échapper au confinement du site après la détection d’un foyer de cas de Covid, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

    Située dans la ville de Zhengzhou (centre), l’usine, gérée par le groupe taïwanais Foxconn, emploie plus de 200.000 personnes.

    Un « petit nombre » de cas a été détecté, avait indiqué l’entreprise la semaine dernière, sans préciser combien. Elle avait qualifié de « complètement fausses » les rumeurs sur internet faisant état de dizaines de milliers de contaminations.

    Foxconn a assuré que les employés étaient testés chaque jour et placés en confinement sur place.

    Mais des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ce week-end ont montré des dizaines de salariés, certains portant des valises, en train de s’enfuir du site en grimpant par-dessus le grillage puis en marchant le long de la route pour rentrer chez eux à pied.

    Les autorités locales ont demandé aux employés fuyards de s’enregistrer à leur arrivée puis d’observer une quarantaine de plusieurs jours chez eux.

    Le groupe taïwanais a dit « coopérer avec le gouvernement pour organiser le personnel et les véhicules » et permettre aux employés de partir s’ils le souhaitent.

    « Longue bataille »
    Foxconn, dont l’usine de Zhengzhou est celle qui fabrique le plus d’iPhone au monde, a dit affronter une « longue bataille » contre le foyer de Covid détecté, sans préciser le nombre d’employés confinés.

    La province de Henan, où se trouve Zhengzhou, n’a déclaré officiellement que 42 nouveaux cas lundi.

    L’ONG China Labor Watch a accusé le groupe Foxconn de cacher le nombre réels de cas parmi ses salariés et de forcer ceux qui sont malades à continuer à travailler, citant un message interne envoyé au personnel ainsi que des témoignages d’employés.

    Foxconn assure de son côté « faire tout son possible » pour prendre soin de ses travailleurs.

    La Chine est la dernière grande économie à appliquer une politique zéro Covid, qui se traduit par des confinements dès l’apparition de cas positifs, des tests PCR quasi obligatoires plusieurs fois par semaine ou encore le placement en quarantaine des personnes issues de zones à risques.

    Ces mesures, qui entraînent la fermeture inopinée d’entreprises et d’usines, pèsent lourdement sur l’économie.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/digital/2022/10/31/des-dizaines-demployes-de-la-plus-grande-usine-au-monde-diphone-senfuient-NM

    #iphone #Foxconn #Zhengzhou #covid #tests_pcr #esclavage #sante #santé #coronavirus

  • Quels sont les risques possibles liés à la THS (FtM) ?
    https://www.ftm-transsexuel.info/medical/hormones/risques-et-suivi.html
    (THS = traitement hormonal substitutif)

    2.B Les risques vasculaires
    Les globules rouges, premiers éléments constituant du sang (en moyenne ils représentent de 40 à 50% du volume sanguin), sont fabriqués dans la moelle osseuse. On appelle cela l’érythropoïèse (oui je sais, c’est barbare les noms en biologie Coquin). Le nombre d’hématies fabriquées est contrôlé par une hormone rénale (l’hématopoïetine) qui est elle-même directement activée par la testostérone !

    hématie

    Les hommes ont un volume de globules rouges naturellement plus important que les femmes ce qui leur assure une meilleure oxygénation des muscles et donc des performances physiques supérieures. Il est donc normal qu’avec le traitement hormonal les FTM voient leur nombre de globules rouges augmenter.
    Toutefois, en cas de taux trop élevé de testostérone (cf. paragraphe précédent), le nombre de globules rouges peut encore s’accroître jusqu’à provoquer un polyglobulie : trop de globule rouge dans le sang.

    La conséquence de ce phénomène est un épaississement du sang qui peut poser bien d’autres soucis. Dans sa forme la plus grave, cela peut aller jusqu’à des accidents vasculaires cérébraux. Les symptômes sont variés comme des vertiges, des bourdonnements d’oreilles, des migraines et une rougeur généralisée de la peau.

    Une fois dépisté par la prise de sang et le taux de testostérone vérifié, il suffit de baisser les dosages pour revenir à une situation stable et normale. Suivant les cas, vos dosages sont maintenus inchangés et un traitement est prescrit pour fluidifier à nouveau le sang.

    Valeurs de références  :

    Hommes

    Femmes

    Taux hémoglobine (Hb)

    De 140 et 180 g/L

    De 120 à 160 g/L

    Dénombrement d’Hématie

    5 000 000 +/- 800 000 / µl

    4 500 000 +/- 600 000 / µl

    Le nombre d’hématie peut varier en fonction de votre activité physique ou d’un séjour à la montagne (l’altitude favorise l’accroissement du nombre de globule rouge). Il faut donc que la hausse ou la baisse de vos taux soit suffisamment important pour être significative.
    Même si nous avons principalement vu le cas d’une hausse des taux, une baisse est tout aussi inquiétante car elle révèle une situation d’anémie. Les causes d’une anémie ne sont que très rarement liées à un problème hormonal mais plutôt à des carences en Fer ou à un dysfonctionnement au niveau de la moelle osseuse, je n’en parlerai donc pas d’avantage ici.

    2.C Risques cardio-vasculaires
    Le traitement hormonal de substitution masculinisant peut avoir des répercussions sur votre cholestérol, qui est le facteur aggravant numéro 1 des risques cardio-vasculaires. Il est important de le surveiller régulièrement.

    On en a tous déjà entendu parler mais, le cholestérol, en fait, c’est quoi ?

    Il s’agit de substances lipidiques : les lipoprotéines qui sont indispensables à l’organisme et sont présentes dans toutes les cellules et dans le sang. Il y a 2 sortes de ces lipoprotéines :

    les lipoprotéines de petite densité : LDL, le mauvais cholestérol
    les lipoprotéines de haute densité : HDL, le bon cholestérol

    Le cholestérol est, en parti, apporté par l’alimentation mais aussi directement sécrété par le foie. Le bon cholestérol est chargé "d’attraper" le mauvais cholestérol et de l’amener jusqu’au foie pour que celui-ci l’élimine. Il participe aussi à l’entretien des cellules qui constituent les vaisseaux sanguins. Comme toujours en biologie, tout réside dans l’équilibre de la machine. Lorsque le LDL est présent en trop grand nombre dans le sang, le HDL ne suffit plus à l’éliminer et ne rempli plus son rôle d’entretien des cellules. Des dépôts se forment dans les artères avec le LDL excédentaire ayant une conséquence directe : l’augmentation des risques cardio-vasculaires, le plus fréquent étant l’artériosclérose (bouchage des artères). Plus le taux de HDL est haut moins vous avez de risques.

    Bon ok, maintenant on sait ce que c’est… mais qu’est ce que la testo vient faire là dedans ??? En fait, ce n’est pas vraiment la testostérone le souci mais la « disparition » des hormones féminines dans l’organisme. Les hormones féminines ont une action favorisant le bon cholestérol. Le "nettoyage" des artères est mieux assuré chez les filles que chez les garçons. La prise du traitement hormonal masculinisant va modifier le rapport entre le bon et le mauvais cholestérol. D’où la possibilité de voir votre taux de cholestérol global monter en flèche et l’utilité de le suivre de près pour réguler tout cela au plus tôt.
    La prise de sang doit se faire complètement à jeun* . Le rythme des contrôles varie d’une fois par an si vous n’avez pas de souci à plusieurs fois par an dans le cas contraire. En plus du HDL et du LDL, on retrouve aussi sur sa feuille de résultat le cholestérol total. En un coup d’œil, il permet de vérifier qu’il n’y a pas d’hypercholestérolémie.

    Valeurs de références**

    Cholestérol Total

    HDL (bon)

    LDL

    Homme adulte

    0,96 – 1,68 mmol/l

    0,37 – 0,65 g/l

    0,96 – 1,68 mmol/l

    0,37 – 0,65 g/l

    2,84 – 4,13 mmol/l

    1,10 – 1,60 g/l

    Femme adulte

    1,29 – 2,12 mmol/l

    0,58 – 0,82 g/l

    1,29 – 2,12 mmol/l

    0,50 – 0,82 g/l

    2,58 – 3,87 mmol/l

    1,00 – 1,50 g/l

    Avec ces résultats il est possible d’établir un facteur de risque cardio-vasculaire global par calcul :
    Si LDL / HDL est inférieur à 3,5 alors le risque cardio-vasculaire est estimé à « faible »

    Ou alors directement par la valeur du taux de bon cholestérol (HDL) :

    HDL

    Risque très faible

    Risque faible

    Risque moyen

    Risque fort

    Homme

    >1,55 mmol/l

    >0,60 g/l

    1,55 – 1,16 mmol/l

    0,60 – 0,45 g/l

    1,16 – 0,64 mmol/l

    0,45 – 0,25 g/l

    <0,64 mmol/l

    <0,25 g/l

    Femme

    >1,81 mmol/l

    >0,70 g/l

    1,81 – 1,42 mmol/l

    0,70 – 0,55 g/l

    1,42 – 0,90 mmol/l

    0,55 – 0,35 g/l

    <0,90 mmol/l

    <0,35 g/l

    2.D Risques hépatiques et rénaux
    Un des principaux organes ciblé par la testostérone est le foie. La testostérone, comme toute chose présente dans notre corps, a un cycle de vie. Elle naît, elle agit et elle meurt. La fin du cycle de vie de la molécule de testostérone est assurée par le foie et son élimination par le système rénal. Le foie transforme la testo en diverses molécules (androstènedio, androstènedione, etc...) qui sont ensuite éliminées du corps dans les urines après être passées par les reins.

    Votre foie est donc bien sollicité par le traitement, il faut donc le surveiller et le préserver. C’est pour cette raison que les endocrinologues vous conseillent de ne pas consommer (trop) d’alcool à partir du moment ou vous entamez votre traitement. Il s’agit de ne pas fragiliser votre foie qui aura déjà pas mal de boulot avec la testostérone fraîchement arrivée en masse dans votre corps. Les traitements par voie orale semble plus "agressif" pour le foie que les traitements par injection.

    Si votre foie est trop sollicité, il va avoir une réaction d’inflammation (cirrhose) qui va être détectée par une augmentation très nette de la présence dans votre sang de 2 enzymes sécrétées par le foie : les transaminases ASAT et ALAT.

    Sur les feuilles de soin et les résultats d’analyse l’on retrouve les sigles suivant :
    TGO = contrôle des Aspartate Amino Transférase (ASAT)
    TGP = contrôle des Alanine Amino Transférase (ALAT)

    Ces 2 résultats permettent de juger de l’état de santé de votre foie, voici les valeurs de références**

    ASAT – TGP

    ALAT – TGP

    10 et 40 UI/L

    10 et 45 UI/L

    (UI : unité internationale)

    Ces taux sont légèrement plus élevé chez l’homme que la femme et peuvent varier en fonction d’un effort physique. En cas de réel problème hépatique, leurs augmentations sont de l’ordre de fois 10 à fois 100.
    En cas de problème au niveau du foie, toutes les options pour arranger la situation sont possible : traitement dédié, arrêt de consommation d’alcool et de tabac, baisse du traitement hormonal, etc….

    Après être passé par le foie, les restes de la testostérone passent par les reins pour être expulsés. Les reins font donc partie de la chaîne et sont aussi contrôlés.

    Pour cela, le taux de créatine est mesuré, on retrouve parfois ce test sous l’intitulé « clairance estimée ». Cette vérification peut être réalisée soit par prise de sang soit par échantillon urinaire.

    Valeurs de références pour le taux de créatine urinaire, les valeurs varient en fonction du sexe et du poids, il faut réaliser une collecte d’urine pendant une journée entière

    chez un homme de 70 kg, elle est de 0,2 x 70 = environ 14mmol/jour
    chez une femme de 60 kg, elle est de = 0,2 x 60 x 0,85 = environ 10,2 mmol/jour.

    Valeurs de références pour le taux de créatine plasmatique

    80 à 110 µmol/l chez l’homme (9 à 13 mg/l)
    60 à 90 µmol/l chez la femme (7 à 10 mg/l)

    Les valeurs de références sont fortement influencées par la masse musculaire de l’individu. A poids constant, une augmentation dans le temps du niveau de créatine vers les valeurs hautes de références, montre une diminution des fonctions rénales pouvant aller jusqu’à l’insuffisance.

    Par exemple, pour une femme dont le taux passe de 60 µmol à 90 µmol alors que son poids est resté stable, cela correspond à une réduction d’environ 50 % de la fonction rénale.

    La mesure de la créatine plasmatique n’est pas un très bon indicateur pour dépister un début d’insuffisance rénale.

    2.E Risques cancéreux
    Les cancers sont une triste menace qui nous guette tous potentiellement, transsexuel ou non. Il est légitime de s’interroger si une THS n’est pas un facteur risque supplémentaire de développer certains types de cancers. Dans les cancers les plus courant chez les femmes on a : le cancer du sein, de l’utérus et des ovaires. Chez les hommes il y a celui de la prostate.

    Donc, en effet, la testostérone agit sur nos organes de naissance comme nous l’avons déjà vu mais les interventions chirurgicales viennent régler le problème à la base, surtout pour les risques de cancer des ovaires et de l’utérus, en fonction du type d’intervention que vous avez choisi pour votre hystérectomie. Aucune étude ne montre que la prise d’une THS augmente le risque de cancer sur ces organes ou sur d’autres mais elle ne montre pas le contraire non plus :-\ (cf. Hystérectomie ). L’hystérectomie est donc fortement conseillée pour des raisons de santé, mais elle est aussi nécessaire dans une optique de changement d’état-civil donc, une pierre 2 coups (cf. Changement d’état-civil).

    Pour le cancer du sein, la situation est identique, la très grande majorité de la glande mammaire est retirée lors de la mammectomie et c’est donc autant de risques supprimés. Il n’est toutefois jamais ramené à zéro. La probabilité de développer un cancer du sein devient à peu près identique à celui des autres hommes de naissance. (cf. Mammectomie ).

    Tant que les opérations n’ont pas eu lieu et que vous êtes sous traitement hormonal depuis plusieurs années, il peut vous être conseillé de pratiquer un examen gynécologique de contrôle et une mammographie.

    Pour la prostate, la situation est simple, les femmes n’ont tout simplement pas de prostate identique à l’homme, elles ont des glandes de Skène que l’on nomme prostate féminine mais ce n’est pas la même chose. De ce fait, le cancer de la prostate ne peut être un souci pour un transsexuel FTM.

    Au final, une fois les opérations faites, être transsexuel n’augmente pas les risques, on peut même dire que pour les cancers les plus courant, les risques sont inférieurs au reste de la population. Je ne m’avancerai pas d’avantage sur ces faits, car la thérapie hormono-chirurgicale des transsexuels reste trop jeune pour avoir un bon recul et des études accompagnées de chiffres significatifs.

    Si malheureusement un cancer survient un jour dans votre vie, la chimio-thérapie et votre hormono-thérapie peuvent être incompatible. Quoiqu’il en soit, vos médecins devront prendre en compte votre "particularité" endocrinienne qui peut favoriser la rapidité et l’intensité des effets secondaires de la chimio.

    #hormones #transition #femmes #santé #hommes_trans #testostérone

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/covid-19-levee-de-la-quarantaine-obligatoire-pour-les-arrivees-a-hongkong_61

    Covid-19 : levée de la quarantaine obligatoire pour les arrivées à Hongkong
    Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 23 septembre 2022
    C’est la fin de plus de deux années et demi d’isolement international pour le centre financier. Hongkong va lever la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour toute personne arrivant de l’étranger, a annoncé le chef de l’exécutif vendredi 23 septembre. « Le système des hôtels de quarantaine va être supprimé », a déclaré John Lee aux journalistes.Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premier jours. La décision, très attendue, va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises, qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes.Hongkong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise « zéro Covid », laquelle impose notamment de multiples confinements dès l’apparition de cas positifs et des tests PCR toutes les soixante-douze ou quarante-huit heures. Des mesures telles que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant de l’étranger – allant jusqu’à vingt et un jours –, ont été appliquées dans cette région administrative spéciale de Chine pendant toute la période de la pandémie. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#circulation#frontiere#quarantaine#zerocovid#test

  • Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3192122/hong-kong-can-only-fully-reopen-borders-if-citys

    Hong Kong can only fully reopen borders if Covid-19 vaccination rate improves, finance chief says. ‘It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy’, Paul Chan says Pandemic adviser to government predicts infections spread by more transmissible variants will peak in coming week
    Updated: 11:19pm, 11 Sep, 2022
    Why you can trust SCMP
    Hong Kong can fully reopen to the world only if its Covid-19 vaccination rate improves further, the city’s finance chief has said, crediting effective pandemic control as the “fundamental stabilising force” of the local economy.Financial Secretary Paul Chan Mo-po struck a cautious note on Sunday even as health officials reported the possible start of a downward trend in daily cases, and a pandemic adviser to the government predicted infections spread by more transmissible variants would peak in the coming week.“It has been extremely challenging to strike a balance between curbing the pandemic and facilitating travel, while preserving the economy,” Chan wrote on his official blog. “Only with concerted efforts to further expand the vaccination scheme will we have more leeway to resume international travel, stabilising the economy and restarting the impetus for growth to the greatest extent possible.”
    According to the government, 93 per cent of residents have taken a first vaccine shot, and 91 per cent have received a second, while 74 per cent have completed all three. But the rate for residents aged 80 or above remains just 67 per cent for two shots and a mere 51 per cent for three.
    Authorities have struggled to get those numbers up as infections have rebounded in recent weeks. Health officials on Sunday confirmed 9,033 new cases, of which 129 were imported, and 11 more deaths related to the virus. The city’s Covid-19 tally stood at 1,651,974, with 9,799 fatalities.
    Professor Lau Yu-lung, chair professor of paediatrics at the University of Hong Kong and who advises the government on the pandemic, forecast new infections would crest in the next three to seven days after plateauing at about 10,000 in the past week.The viral load in sewage had also shown signs of flattening, while the number of infected patients being treated in hospital between Thursday and Saturday had declined, he noted.
    “There might be a small rebound after the three-day holiday,” Lau said, adding that as long as residents adhered to social-distancing measures, the public had no cause for concern.
    If the vaccination rate among the elderly and those under five years of age both reached at least 80 per cent, the government might consider laying out a timeline for easing pandemic curbs, he suggested, predicting that could happen in November.The government last week announced the vaccine pass scheme restricting access to most public places would be expanded to require children as young as five be inoculated with at least one jab by September 30 and two shots by the end of November.
    Vaccine pass for kids from 5: what Hong Kong parents should know
    11 Sep 2022. As of Sunday, 2,711 Covid-19 patients were in hospital, including 54 in critical condition and 57 in a serious one. Hospital Authority Chief Manager Dr Larry Lee Lap-yip described the patient numbers as having “stabilised”.But the number of elderly sent to the makeshift treatment facility at AsiaWorld-Expo continued to rise, Lee noted, adding a plan to increase bed capacity from 240 to 280 after the holiday remained.
    “We dare not to let our guard down because based on our experience, changes, growth or declines in the pandemic can happen rapidly,” he said.
    Reacting to Chan’s blog entry, Travel Industry Council chairwoman Gianna Hsu Wong Mei-lun expressed hope that the government would provide a road map to further relax the “3+4” policy that requires arrivals to spend three days in hotel quarantine and four more monitoring their health at home.“Any quarantine measure is an obstacle to revitalise local tourism”, Hsu said, adding the current administration had always maintained that any easing of the rule would be based on scientific data on infection numbers but stopped short of stating what numbers would be acceptable or how a lower figure could be achieved.“When people travel, they need to tour around and enjoy the food. That’s how travelling should be. But if they have an amber code, even if the quarantine is cut to ‘0+7’ or even ‘0+3’, there is no way you could attract inbound travellers with such restrictions,” she said, referring to the vaccine pass QR code given to travellers upon arrival.
    Ray Chui Man-wai, chairman of the food and beverage industry group Institute of Dining Art, said the strategies the government had adopted to tackle the pandemic were “problematic”, noting the government had failed to set a target vaccination rate.“.
    Separately, authorities also made a change to the English-language version of information for people who tested positive posted on the website of the Centre for Health Protection. It now stated that anyone who tested positive using a rapid antigen test (RAT) “have to” report the results instead of only “can” report them.But Chuang clarified that reporting positive RAT cases was “not yet compulsory by law at the moment”.“[But] we would like the people to report so we don’t want them to feel like it’s optional,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#honkong#pandemie#vaccination#frontiere#circulation#economie#quarantaine#test

  • France-Tunisie : normalisation de la délivrance des visas
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/01/france-tunisie-normalisation-de-la-delivrance-des-visas_6139768_3212.html

    France-Tunisie : normalisation de la délivrance des visas
    La France avait restreint l’octroi en provenance de Tunisie, du Maroc et de l’Algérie pour inciter ces pays à lutter davantage contre l’immigration illégale.
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 09h49, mis à jour à 10h23
    Les ministres de l’intérieur français et tunisien ont annoncé, mercredi 31 août, dans un communiqué commun la normalisation par la France de la délivrance de visas en Tunisie. Cette normalisation a été décidée avec « effet immédiat », ont ajouté les deux ministres, Taoufik Charfeddine et Gérald Darmanin qui se sont entretenus par téléphone. A l’automne 2021, la France avait décidé de restreindre la délivrance de visas en Algérie, Maroc et Tunisie, afin d’inciter ces pays à faire des efforts en matière de coopération et de lutte contre l’immigration illégale. Il s’agissait de les inciter à améliorer l’accueil de leurs ressortissants sous le coup d’une expulsion de France. Au ministère de l’intérieur français, on a expliqué que la Tunisie était le premier des trois pays à avoir levé les tests sanitaires demandés pour pouvoir entrer sur le territoire. En outre, on a souligné « les grands progrès réalisés » par la Tunisie en matière de coopération.
    Il était prévu que le dispositif de réduction du nombre de visas délivrés par la France aux ressortissants de ces pays pouvait être revu en fonction des « efforts » accomplis. Les deux ministres sont convenus de refaire une évaluation conjointe de la coopération sur « l’ensemble des questions d’intérêt commun d’ici la fin de l’année ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#tunisie#visas#immigrationillegale#politiquemigratoire#expulsion#test#sante

  • Individualisme pandémique | Mediapart | 07.08.22

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070822/face-une-pandemie-faut-il-se-contenter-d-outils-imparfaits

    De nombreux chercheurs et chercheuses l’ont souligné durant cette crise : la France, qui était à l’origine même de la santé publique à la fin du XVIIIe siècle, est maintenant l’un des pays les plus focalisés sur le soin individuel curatif. « En matière de dépenses nationales de santé, chaque fois que nous dépensons 100 euros, 96 euros vont aux soins individuels et 4 euros seulement à la prévention organisée. Le déséquilibre est très fort alors que les pays à forte politique de santé publique sont plutôt sur un ratio de 90/10 », déplore William Dab.

    Pour cet ex-directeur général de la santé, « nous avons été remarquables dans le domaine des soins : nous avons été l’un des pays où il y a eu le moins de pertes de chance. En revanche, en ce qui concerne la prévention, il y beaucoup de choses à rebâtir ». À commencer par accepter d’autres approches que la médecine curative individuelle, des approches où le « plus » est souvent mieux que le « parfait », où le mieux est parfois l’ennemi du bien.

    • Cité dans l’article:
      To mask or not to mask: Modeling the potential for face mask use by the general public to curtail the COVID-19 pandemic

      Face mask use by the general public for limiting the spread of the COVID-19 pandemic is controversial, though increasingly recommended, and the potential of this intervention is not well understood. We develop a compartmental model for assessing the community-wide impact of mask use by the general, asymptomatic public, a portion of which may be asymptomatically infectious. Model simulations, using data relevant to COVID-19 dynamics in the US states of New York and Washington, suggest that broad adoption of even relatively ineffective face masks may meaningfully reduce community transmission of COVID-19 and decrease peak hospitalizations and deaths. Moreover, mask use decreases the effective transmission rate in nearly linear proportion to the product of mask effectiveness (as a fraction of potentially infectious contacts blocked) and coverage rate (as a fraction of the general population), while the impact on epidemiologic outcomes (death, hospitalizations) is highly nonlinear, indicating masks could synergize with other non-pharmaceutical measures. Notably, masks are found to be useful with respect to both preventing illness in healthy persons and preventing asymptomatic transmission. Hypothetical mask adoption scenarios, for Washington and New York state, suggest that immediate near universal (80%) adoption of moderately (50%) effective masks could prevent on the order of 17–45% of projected deaths over two months in New York, while decreasing the peak daily death rate by 34–58%, absent other changes in epidemic dynamics. Even very weak masks (20% effective) can still be useful if the underlying transmission rate is relatively low or decreasing: In Washington, where baseline transmission is much less intense, 80% adoption of such masks could reduce mortality by 24–65% (and peak deaths 15–69%), compared to 2–9% mortality reduction in New York (peak death reduction 9–18%). Our results suggest use of face masks by the general public is potentially of high value in curtailing community transmission and the burden of the pandemic. The community-wide benefits are likely to be greatest when face masks are used in conjunction with other non-pharmaceutical practices (such as social-distancing), and when adoption is nearly universal (nation-wide) and compliance is high.

      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.06.20055624v1

    • Et aussi cité dans l’article, l’enquête de Mediapart sur la pénurie de masques (déjà plusieurs fois cité sur seenthis) :

      Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat

      Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/020420/masques-les-preuves-d-un-mensonge-d-etat

  • « Les #réfugiés sont les #cobayes des futures mesures de #surveillance »

    Les dangers de l’émigration vers l’Europe vont croissant, déplore Mark Akkerman, qui étudie la #militarisation_des_frontières du continent depuis 2016. Un mouvement largement poussé par le #lobby de l’#industrie_de_l’armement et de la sécurité.

    Mark Akkerman étudie depuis 2016 la militarisation des frontières européennes. Chercheur pour l’ONG anti-militariste #Stop_Wapenhandel, il a publié, avec le soutien de The Transnational Institute, plusieurs rapports de référence sur l’industrie des « #Safe_Borders ». Il revient pour Mediapart sur des années de politiques européennes de surveillance aux frontières.

    Mediapart : En 2016, vous publiez un premier rapport, « Borders Wars », qui cartographie la surveillance aux frontières en Europe. Dans quel contexte naît ce travail ?

    Mark Akkerman : Il faut se rappeler que l’Europe a une longue histoire avec la traque des migrants et la sécurisation des frontières, qui remonte, comme l’a montré la journaliste d’investigation néerlandaise Linda Polman, à la Seconde Guerre mondiale et au refus de soutenir et abriter des réfugiés juifs d’Allemagne. Dès la création de l’espace Schengen, au début des années 1990, l’ouverture des frontières à l’intérieur de cet espace était étroitement liée au renforcement du contrôle et de la sécurité aux frontières extérieures. Depuis lors, il s’agit d’un processus continu marqué par plusieurs phases d’accélération.

    Notre premier rapport (https://www.tni.org/en/publication/border-wars) est né durant l’une de ces phases. J’ai commencé ce travail en 2015, au moment où émerge le terme « crise migratoire », que je qualifierais plutôt de tragédie de l’exil. De nombreuses personnes, principalement motivées par la guerre en Syrie, tentent alors de trouver un avenir sûr en Europe. En réponse, l’Union et ses États membres concentrent leurs efforts sur la sécurisation des frontières et le renvoi des personnes exilées en dehors du territoire européen.

    Cela passe pour une part importante par la militarisation des frontières, par le renforcement des pouvoirs de Frontex et de ses financements. Les réfugiés sont dépeints comme une menace pour la sécurité de l’Europe, les migrations comme un « problème de sécurité ». C’est un récit largement poussé par le lobby de l’industrie militaire et de la sécurité, qui a été le principal bénéficiaire de ces politiques, des budgets croissants et des contrats conclus dans ce contexte.

    Cinq ans après votre premier rapport, quel regard portez-vous sur la politique européenne de sécurisation des frontières ? La pandémie a-t-elle influencé cette politique ?

    Depuis 2016, l’Europe est restée sur la même voie. Renforcer, militariser et externaliser la sécurité aux frontières sont les seules réponses aux migrations. Davantage de murs et de clôtures ont été érigés, de nouveaux équipements de surveillance, de détection et de contrôle ont été installés, de nouveaux accords avec des pays tiers ont été conclus, de nouvelles bases de données destinées à traquer les personnes exilées ont été créées. En ce sens, les politiques visibles en 2016 ont été poursuivies, intensifiées et élargies.

    La pandémie de Covid-19 a certainement joué un rôle dans ce processus. De nombreux pays ont introduit de nouvelles mesures de sécurité et de contrôle aux frontières pour contenir le virus. Cela a également servi d’excuse pour cibler à nouveau les réfugiés, les présentant encore une fois comme des menaces, responsables de la propagation du virus.

    Comme toujours, une partie de ces mesures temporaires vont se pérenniser et on constate déjà, par exemple, l’évolution des contrôles aux frontières vers l’utilisation de technologies biométriques sans contact.

    En 2020, l’UE a choisi Idemia et Sopra Steria, deux entreprises françaises, pour construire un fichier de contrôle biométrique destiné à réguler les entrées et sorties de l’espace Schengen. Quel regard portez-vous sur ces bases de données ?

    Il existe de nombreuses bases de données biométriques utilisées pour la sécurité aux frontières. L’Union européenne met depuis plusieurs années l’accent sur leur développement. Plus récemment, elle insiste sur leur nécessaire connexion, leur prétendue interopérabilité. L’objectif est de créer un système global de détection, de surveillance et de suivi des mouvements de réfugiés à l’échelle européenne pour faciliter leur détention et leur expulsion.

    Cela contribue à créer une nouvelle forme d’« apartheid ». Ces fichiers sont destinés certes à accélérer les processus de contrôles aux frontières pour les citoyens nationaux et autres voyageurs acceptables mais, surtout, à arrêter ou expulser les migrantes et migrants indésirables grâce à l’utilisation de systèmes informatiques et biométriques toujours plus sophistiqués.

    Quelles sont les conséquences concrètes de ces politiques de surveillance ?

    Il devient chaque jour plus difficile et dangereux de migrer vers l’Europe. Parce qu’elles sont confrontées à la violence et aux refoulements aux frontières, ces personnes sont obligées de chercher d’autres routes migratoires, souvent plus dangereuses, ce qui crée un vrai marché pour les passeurs. La situation n’est pas meilleure pour les personnes réfugiées qui arrivent à entrer sur le territoire européen. Elles finissent régulièrement en détention, sont expulsées ou sont contraintes de vivre dans des conditions désastreuses en Europe ou dans des pays limitrophes.

    Cette politique n’impacte pas que les personnes réfugiées. Elle présente un risque pour les libertés publiques de l’ensemble des Européens. Outre leur usage dans le cadre d’une politique migratoire raciste, les technologies de surveillance sont aussi « testées » sur des personnes migrantes qui peuvent difficilement faire valoir leurs droits, puis introduites plus tard auprès d’un public plus large. Les réfugiés sont les cobayes des futures mesures de contrôle et de surveillance des pays européens.

    Vous pointez aussi que les industriels qui fournissent en armement les belligérants de conflits extra-européens, souvent à l’origine de mouvements migratoires, sont ceux qui bénéficient du business des frontières.

    C’est ce que fait Thales en France, Leonardo en Italie ou Airbus. Ces entreprises européennes de sécurité et d’armement exportent des armes et des technologies de surveillance partout dans le monde, notamment dans des pays en guerre ou avec des régimes autoritaires. À titre d’exemple, les exportations européennes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord des dix dernières années représentent 92 milliards d’euros et concernent des pays aussi controversés que l’Arabie saoudite, l’Égypte ou la Turquie.

    Si elles fuient leur pays, les populations civiles exposées à la guerre dans ces régions du monde se retrouveront très certainement confrontées à des technologies produites par les mêmes industriels lors de leur passage aux frontières. C’est une manière profondément cynique de profiter, deux fois, de la misère d’une même population.

    Quelles entreprises bénéficient le plus de la politique européenne de surveillance aux frontières ? Par quels mécanismes ? Je pense notamment aux programmes de recherches comme Horizon 2020 et Horizon Europe.

    J’identifie deux types d’entreprises qui bénéficient de la militarisation des frontières de l’Europe. D’abord les grandes entreprises européennes d’armement et de sécurité, comme Airbus, Leonardo et Thales, qui disposent toutes d’une importante gamme de technologies militaires et de surveillance. Pour elles, le marché des frontières est un marché parmi d’autres. Ensuite, des entreprises spécialisées, qui travaillent sur des niches, bénéficient aussi directement de cette politique européenne. C’est le cas de l’entreprise espagnole European Security Fencing, qui fabrique des fils barbelés. Elles s’enrichissent en remportant des contrats, à l’échelle européenne, mais aussi nationale, voire locale.

    Une autre source de financement est le programme cadre européen pour la recherche et l’innovation. Il finance des projets sur 7 ans et comprend un volet sécurité aux frontières. Des programmes existent aussi au niveau du Fonds européen de défense.

    Un de vos travaux de recherche, « Expanding the Fortress », s’intéresse aux partenariats entre l’Europe et des pays tiers. Quels sont les pays concernés ? Comment se manifestent ces partenariats ?

    L’UE et ses États membres tentent d’établir une coopération en matière de migrations avec de nombreux pays du monde. L’accent est mis sur les pays identifiés comme des « pays de transit » pour celles et ceux qui aspirent à rejoindre l’Union européenne. L’Europe entretient de nombreux accords avec la Libye, qu’elle équipe notamment en matériel militaire. Il s’agit d’un pays où la torture et la mise à mort des réfugiés ont été largement documentées.

    Des accords existent aussi avec l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban ou encore l’Ukraine. L’Union a financé la construction de centres de détention dans ces pays, dans lesquels on a constaté, à plusieurs reprises, d’importantes violations en matière de droits humains.

    Ces pays extra-européens sont-ils des zones d’expérimentations pour les entreprises européennes de surveillance ?

    Ce sont plutôt les frontières européennes, comme celle d’Evros, entre la Grèce et la Turquie, qui servent de zone d’expérimentation. Le transfert d’équipements, de technologies et de connaissances pour la sécurité et le contrôle des frontières représente en revanche une partie importante de ces coopérations. Cela veut dire que les États européens dispensent des formations, partagent des renseignements ou fournissent de nouveaux équipements aux forces de sécurité de régimes autoritaires.

    Ces régimes peuvent ainsi renforcer et étendre leurs capacités de répression et de violation des droits humains avec le soutien de l’UE. Les conséquences sont dévastatrices pour la population de ces pays, ce qui sert de moteur pour de nouvelles vagues de migration…

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040822/les-refugies-sont-les-cobayes-des-futures-mesures-de-surveillance

    cité dans l’interview, ce rapport :
    #Global_Climate_Wall
    https://www.tni.org/en/publication/global-climate-wall
    déjà signalé ici : https://seenthis.net/messages/934948#message934949

    #asile #migrations #complexe_militaro-industriel #surveillance_des_frontières #Frontex #problème #Covid-19 #coronavirus #biométrie #technologie #Idemia #Sopra_Steria #contrôle_biométrique #base_de_données #interopérabilité #détection #apartheid #informatique #violence #refoulement #libertés_publiques #test #normalisation #généralisation #Thales #Leonardo #Airbus #armes #armements #industrie_de_l'armement #cynisme #Horizon_Europe #Horizon_2020 #marché #business #European_Security_Fencing #barbelés #fils_barbelés #recherche #programmes_de_recherche #Fonds_européen_de_défense #accords #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #Égypte #Libye #Tunisie #Maroc #Jordanie #Liban #Ukraine #rétention #détention_administrative #expérimentation #équipements #connaissance #transfert #coopérations #formations #renseignements #répression

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    • Le système électronique d’#Entrée-Sortie en zone #Schengen : la biométrie au service des #frontières_intelligentes

      Avec la pression migratoire et la vague d’attentats subis par l’Europe ces derniers mois, la gestion des frontières devient une priorité pour la Commission.

      Certes, le système d’information sur les #visas (#VIS, #Visa_Information_System) est déployé depuis 2015 dans les consulats des États Membres et sa consultation rendue obligatoire lors de l’accès dans l’#espace_Schengen.

      Mais, depuis février 2013, est apparu le concept de « #frontières_intelligentes », (#Smart_Borders), qui recouvre un panel ambitieux de mesures législatives élaborées en concertation avec le Parlement Européen.

      Le système entrée/sortie, en particulier, va permettre, avec un système informatique unifié, d’enregistrer les données relatives aux #entrées et aux #sorties des ressortissants de pays tiers en court séjour franchissant les frontières extérieures de l’Union européenne.

      Adopté puis signé le 30 Novembre 2017 par le Conseil Européen, il sera mis en application en 2022. Il s’ajoutera au « PNR européen » qui, depuis le 25 mai 2018, recense les informations sur les passagers aériens.

      Partant du principe que la majorité des visiteurs sont « de bonne foi », #EES bouleverse les fondements mêmes du #Code_Schengen avec le double objectif de :

      - rendre les frontières intelligentes, c’est-à-dire automatiser le contrôle des visiteurs fiables tout en renforçant la lutte contre les migrations irrégulières
      - créer un #registre_central des mouvements transfrontaliers.

      La modernisation de la gestion des frontières extérieures est en marche. En améliorant la qualité et l’efficacité des contrôles de l’espace Schengen, EES, avec une base de données commune, doit contribuer à renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ainsi que les formes graves de criminalité.

      L’#identification de façon systématique des personnes qui dépassent la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen en est un des enjeux majeurs.

      Nous verrons pourquoi la reconnaissance faciale en particulier, est la grande gagnante du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Dans ce dossier web, nous traiterons des 6 sujets suivants :

      - ESS : un puissant dispositif de prévention et détection
      - La remise en cause du code « frontières Schengen » de 2006
      - EES : un accès très réglementé
      - La biométrie faciale : fer de lance de l’EES
      - EES et la lutte contre la fraude à l’identité
      - Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Examinons maintenant ces divers points plus en détail.

      ESS : un puissant dispositif de prévention et détection

      Les activités criminelles telles que la traite d’êtres humains, les filières d’immigration clandestine ou les trafics d’objets sont aujourd’hui la conséquence de franchissements illicites de frontières, largement facilités par l’absence d’enregistrement lors des entrées/ sorties.

      Le scénario de fraude est – hélas – bien rôdé : Contrôle « standard » lors de l’accès à l’espace Schengen, puis destruction des documents d’identité dans la perspective d’activités malveillantes, sachant l’impossibilité d’être authentifié.

      Même si EES vise le visiteur « de bonne foi », le système va constituer à terme un puissant dispositif pour la prévention et la détection d’activités terroristes ou autres infractions pénales graves. En effet les informations stockées dans le nouveau registre pour 5 ans– y compris concernant les personnes refoulées aux frontières – couvrent principalement les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos. Elles seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu’à Europol.

      Le système sera à la disposition d’enquêtes en particulier, vu la possibilité de consulter les mouvements transfrontières et historiques de déplacements. Tout cela dans le plus strict respect de la dignité humaine et de l’intégrité des personnes.

      Le dispositif est très clair sur ce point : aucune discrimination fondée sur le sexe, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion.

      Sont également exclus du champ d’investigation l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle des visiteurs.​

      La remise en cause du Code frontières Schengen

      Vu la croissance attendue des visiteurs de pays tiers (887 millions en 2025), l’enjeu est maintenant de fluidifier et simplifier les contrôles.

      Une initiative particulièrement ambitieuse dans la mesure où elle remet en cause le fameux Code Schengen qui impose des vérifications approfondies, conduites manuellement par les autorités des Etats Membres aux entrées et sorties, sans possibilité d’automatisation.

      Par ailleurs, le Code Schengen ne prévoit aucun enregistrement des mouvements transfrontaliers. La procédure actuelle exigeant seulement que les passeports soient tamponnés avec mention des dates d’entrée et sortie.

      Seule possibilité pour les gardes-frontières : Calculer un éventuel dépassement de la durée de séjour qui elle-même est une information falsifiable et non consignée dans une base de données.

      Autre contrainte, les visiteurs réguliers comme les frontaliers doivent remplacer leurs passeports tous les 2-3 mois, vue la multitude de tampons ! Un procédé bien archaïque si l’on considère le potentiel des technologies de l’information.

      La proposition de 2013 comprenait donc trois piliers :

      - ​La création d’un système automatisé d’entrée/sortie (Entry/ Exit System ou EES)
      - Un programme d’enregistrement de voyageurs fiables, (RTP, Registered Traveller Program) pour simplifier le passage des visiteurs réguliers, titulaires d’un contrôle de sûreté préalable
      – La modification du Code Schengen

      Abandon de l’initiative RTP

      Trop complexe à mettre en œuvre au niveau des 28 Etats Membres, l’initiative RTP (Registered Travelers Program) a été finalement abandonnée au profit d’un ambitieux programme Entry/ Exit (EES) destiné aux visiteurs de courte durée (moins de 90 jours sur 180 jours).

      Précision importante, sont maintenant concernés les voyageurs non soumis à l’obligation de visa, sachant que les détenteurs de visas sont déjà répertoriés par le VIS.

      La note est beaucoup moins salée que prévue par la Commission en 2013. Au lieu du milliard estimé, mais qui incluait un RTP, la proposition révisée d’un EES unique ne coutera « que » 480 millions d’EUR.

      Cette initiative ambitieuse fait suite à une étude technique menée en 2014, puis une phase de prototypage conduite sous l’égide de l’agence EU-LISA en 2015 avec pour résultat le retrait du projet RTP et un focus particulier sur le programme EES.

      Une architecture centralisée gérée par EU-LISA

      L’acteur clé du dispositif EES, c’est EU-LISA, l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle dont le siège est à Tallinn, le site opérationnel à Strasbourg et le site de secours à Sankt Johann im Pongau (Autriche). L’Agence sera en charge des 4 aspects suivants :

      - Développement du système central
      - Mise en œuvre d’une interface uniforme nationale (IUN) dans chaque État Membre
      - Communication sécurisée entre les systèmes centraux EES et VIS
      - Infrastructure de communication entre système central et interfaces uniformes nationales.

      Chaque État Membre sera responsable de l’organisation, la gestion, le fonctionnement et de la maintenance de son infrastructure frontalière vis-à-vis d’EES.

      Une gestion optimisée des frontières

      Grâce au nouveau dispositif, tous les ressortissants des pays tiers seront traités de manière égale, qu’ils soient ou non exemptés de visas.

      Le VIS répertorie déjà les visiteurs soumis à visas. Et l’ambition d’EES c’est de constituer une base pour les autres.

      Les États Membres seront donc en mesure d’identifier tout migrant ou visiteur en situation irrégulière ayant franchi illégalement les frontières et faciliter, le cas échéant, son expulsion.

      Dès l’authentification à une borne en libre–service, le visiteur se verra afficher les informations suivantes, sous supervision d’un garde-frontière :

      - ​Date, heure et point de passage, en remplacement des tampons manuels
      - Notification éventuelle d’un refus d’accès.
      - Durée maximale de séjour autorisé.
      - Dépassement éventuelle de la durée de séjour autorisée
      En ce qui concerne les autorités des Etats Membres, c’est une véritable révolution par rapport à l’extrême indigence du système actuel. On anticipe déjà la possibilité de constituer des statistiques puissantes et mieux gérer l’octroi, ou la suppression de visas, en fonction de mouvements transfrontières, notamment grâce à des informations telles que :

      - ​​​Dépassements des durées de séjour par pays
      - Historique des mouvements frontaliers par pays

      EES : un accès très réglementé

      L’accès à EES est très réglementé. Chaque État Membre doit notifier à EU-LISA les autorités répressives habilitées à consulter les données aux fins de prévention ou détection d’infractions terroristes et autres infractions pénales graves, ou des enquêtes en la matière.

      Europol, qui joue un rôle clé dans la prévention de la criminalité, fera partie des autorités répressives autorisées à accéder au système dans le cadre de sa mission.

      Par contre, les données EES ne pourront pas être communiquées à des pays tiers, une organisation internationale ou une quelconque partie privée établie ou non dans l’Union, ni mises à leur disposition. Bien entendu, dans le cas d’enquêtes visant l’identification d’un ressortissant de pays tiers, la prévention ou la détection d’infractions terroristes, des exceptions pourront être envisagées.​

      Proportionnalité et respect de la vie privée

      Dans un contexte législatif qui considère le respect de la vie privée comme une priorité, le volume de données à caractère personnel enregistré dans EES sera considérablement réduit, soit 26 éléments au lieu des 36 prévus en 2013.

      Il s’agit d’un dispositif négocié auprès du Contrôleur Européen pour la Protection des Données (CEPD) et les autorités nationales en charge d’appliquer la nouvelle réglementation.

      Très schématiquement, les données collectées se limiteront à des informations minimales telles que : nom, prénom, références du document de voyage et visa, biométrie du visage et de 4 empreintes digitales.

      A chaque visite, seront relevés la date, l’heure et le lieu de contrôle frontière. Ces données seront conservées pendant cinq années, et non plus 181 jours comme proposé en 2013.

      Un procédé qui permettra aux gardes-frontières et postes consulaires d’analyser l’historique des déplacements, lors de l’octroi de nouveaux visas.
      ESS : privacy by design

      La proposition de la Commission a été rédigée selon le principe de « respect de la vie privée dès la conception », mieux connue sous le label « Privacy By Design ».

      Sous l’angle du droit, elle est bien proportionnée à la protection des données à caractère personnel en ce que la collecte, le stockage et la durée de conservation des données permettent strictement au système de fonctionner et d’atteindre ses objectifs.

      EES sera un système centralisé avec coopération des Etats Membres ; d’où une architecture et des règles de fonctionnement communes.​

      Vu cette contrainte d’uniformisation des modalités régissant vérifications aux frontières et accès au système, seul le règlement en tant que véhicule juridique pouvait convenir, sans possibilité d’adaptation aux législations nationales.

      Un accès internet sécurisé à un service web hébergé par EU-LISA permettra aux visiteurs des pays tiers de vérifier à tout moment leur durée de séjour autorisée.

      Cette fonctionnalité sera également accessible aux transporteurs, comme les compagnies aériennes, pour vérifier si leurs voyageurs sont bien autorisés à pénétrer dans le territoire de l’UE.

      La biométrie faciale, fer de lance du programme EES

      Véritable remise en question du Code Schengen, EES permettra de relever la biométrie de tous les visiteurs des pays tiers, alors que ceux soumis à visa sont déjà enregistrés dans le VIS.

      Pour les identifiants biométriques, l’ancien système envisageait 10 empreintes digitales. Le nouveau combine quatre empreintes et la reconnaissance faciale.

      La technologie, qui a bénéficié de progrès considérables ces dernières années, s’inscrit en support des traditionnelles empreintes digitales.

      Bien que la Commission ne retienne pas le principe d’enregistrement de visiteurs fiables (RTP), c’est tout comme.

      En effet, quatre empreintes seront encore relevées lors du premier contrôle pour vérifier que le demandeur n’est pas déjà répertorié dans EES ou VIS.

      En l’absence d’un signal, l’autorité frontalière créera un dossier en s’assurant que la photographie du passeport ayant une zone de lecture automatique (« Machine Readable Travel Document ») correspond bien à l’image faciale prise en direct du nouveau visiteur.

      Mais pour les passages suivants, c’est le visage qui l’emporte.

      Souriez, vous êtes en Europe ! Les fastidieux (et falsifiables) tampons sur les passeports seront remplacés par un accès à EES.

      La biométrie est donc le grand gagnant du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Certains terminaux maritimes ou postes frontières terrestres particulièrement fréquentés deviendront les premiers clients de ces fameuses eGates réservées aujourd’hui aux seuls voyageurs aériens.

      Frontex, en tant qu’agence aidant les pays de l’UE et les pays associés à Schengen à gérer leurs frontières extérieures, va aider à harmoniser les contrôles aux frontières à travers l’UE.

      EES et la lutte contre la fraude à l’identité

      Le dispositif EES est complexe et ambitieux dans la mesure où il fluidifie les passages tout en relevant le niveau des contrôles. On anticipe dès aujourd’hui des procédures d’accueil en Europe bien meilleures grâce aux eGates et bornes self-service.

      Sous l’angle de nos politiques migratoires et de la prévention des malveillances, on pourra immédiatement repérer les personnes ne rempliss​​ant pas les conditions d’entrée et accéder aux historiques des déplacements.

      Mais rappelons également qu’EES constituera un puissant outil de lutte contre la fraude à l’identité, notamment au sein de l’espace Schengen, tout visiteur ayant été enregistré lors de son arrivée à la frontière.

      Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Thales est particulièrement attentif à cette initiative EES qui repose massivement sur la biométrie et le contrôle des documents de voyage.

      En effet, l’identification et l’authentification des personnes sont deux expertises majeures de Thales depuis plus de 20 ans. La société contribue d’ailleurs à plus de 200 programmes gouvernementaux dans 80 pays sur ces sujets.

      La société peut répondre aux objectifs du programme EES en particulier pour :

      - Exploiter les dernières technologies pour l’authentification des documents de voyage, l’identification des voyageurs à l’aide de captures et vérifications biométriques, et l’évaluation des risques avec accès aux listes de contrôle, dans tous les points de contrôle aux frontières.
      - Réduire les coûts par l’automatisation et l’optimisation des processus tout en misant sur de nouvelles technologies pour renforcer la sécurité et offrir davantage de confort aux passagers
      - Valoriser des tâches de gardes-frontières qui superviseront ces dispositifs tout en portant leur attention sur des cas pouvant porter à suspicion.
      - Diminuer les temps d’attente après enregistrement dans la base EES. Un facteur non négligeable pour des frontaliers ou visiteurs réguliers qui consacreront plus de temps à des activités productives !

      Des bornes d’enregistrement libre-service comme des frontières automatiques ou semi-automatiques peuvent être déployées dans les prochaines années avec l’objectif de fluidifier les contrôles et rendre plus accueillant l’accès à l’espace Schengen.

      Ces bornes automatiques et biométriques ont d’ailleurs été installées dans les aéroports parisiens d’Orly et de Charles de Gaulle (Nouveau PARAFE : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/controle-aux-frontieres).

      La reconnaissance faciale a été mise en place en 2018.

      Les nouveaux sas PARAFE à Roissy – Septembre 2017

      Thales dispose aussi d’une expertise reconnue dans la gestion intégrée des frontières et contribue en particulier à deux grand systèmes de gestion des flux migratoires.

      - Les systèmes d’identification biométrique de Thales sont en particulier au cœur du système américain de gestion des données IDENT (anciennement US-VISIT). Cette base de données biographiques et biométriques contient des informations sur plus de 200 millions de personnes qui sont entrées, ont tenté d’entrer et ont quitté les États-Unis d’Amérique.

      - Thales est le fournisseur depuis l’origine du système biométrique Eurodac (European Dactyloscopy System) qui est le plus important système AFIS multi-juridictionnel au monde, avec ses 32 pays affiliés. Le système Eurodac est une base de données comportant les empreintes digitales des demandeurs d’asile pour chacun des états membres ainsi que des personnes appréhendées à l’occasion d’un franchissement irrégulier d’une frontière.

      Pour déjouer les tentatives de fraude documentaire, Thales a mis au point des équipements sophistiqués permettant de vérifier leur authenticité par comparaison avec les modèles en circulation. Leur validité est aussi vérifiée par connexion à des bases de documents volés ou perdus (SLTD de Interpol). Ou a des watch lists nationales.

      Pour le contrôle des frontières, au-delà de ses SAS et de ses kiosks biométriques, Thales propose toute une gamme de lecteurs de passeports d’équipements et de logiciels d’authentification biométriques, grâce à son portefeuille Cogent, l’un des pionniers du secteur.

      Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.​

      https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/biometrie/systeme-entree-sortie
      #smart_borders #Thales #overstayers #reconnaissance_faciale #prévention #détection #fraude_à_l'identité #Registered_Traveller_Program (#RTP) #EU-LISA #interface_uniforme_nationale (#IUN) #Contrôleur_Européen_pour_la_Protection_des_Données (#CEPD) #Privacy_By_Design #respect_de_la_vie_privée #empreintes_digitales #biométrie #Frontex #bornes #aéroport #PARAFE #IDENT #US-VISIT #Eurodac #Gemalto