• Voci dall’Iran sotto le bombe
    https://radioblackout.org/2025/06/voci-dalliran-sotto-le-bombe

    Vi proponiamo testimonianze e prese di posizione di singoli ed organizzazioni iraniane dopo l’attacco israeliano del 13 giugno e l’appello di alcuni gruppi di esuli iraniani in Italia. “Rifiutate le narrazioni semplicistiche. Non siamo né pedine di #Israele né pedine del regime islamico. Non crediamo né nelle bombe “liberatorie” né nei mullah “resistenti”. Siamo intrappolati […]

    #L'informazione_di_Blackout #guerra #internazionalismo #Iran #testimonianze_da_teheran
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/06/2025-06-17-vocii-iran-e-behrooz.mp3

  • #DXOmark

    Leader international de l’évaluation de #qualité.

    Chez DXOMARK nous pensons qu’une bonne technologie n’est pas seulement innovante et performante, mais qu’elle doit correspondre aux besoins et anticiper les attentes de ceux qui l’utilisent.

    L’ambition de DXOMARK est de permettre aux utilisateurs de faire des choix éclairés en toute autonomie sur la base d’éléments de comparaison, de données et de classements objectifs.

    La mission de DXOMARK : encourager les fabricants à développer des produits électroniques grand public et professionnel toujours plus performants pour le bénéfice de l’utilisateur.

    https://www.dxomark.fr
    #smartphones #smartphone #téléphone_portable #tests #comparatif #comparaisons #classement #caméra #photographie

  • L’expérience du « #test_climat » dans les métropoles québécoises
    https://metropolitiques.eu/L-experience-du-test-climat-dans-les-metropoles-quebecoises.html

    Au #Québec, les grands projets d’aménagement font l’objet de « tests-climat », en amont des processus de décisions. Comment certains mouvements d’opposition se saisissent-ils de cet outil scientifique afin de remettre en question les choix menant à leur réalisation ? Au Québec, ces dernières années, la notion de test climat a été évoquée par plusieurs acteurs et paliers gouvernementaux. En 2018, la ministre de l’Environnement de la province du Québec promettait que les projets industriels d’importance #Débats

    / test climat, Québec, #transition_écologique, #métropole, #Canada, #trajectoire_climatique

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_murer_etal.pdf

  • En Europe, les migrants premières victimes de l’intelligence artificielle

    Alors que se tient à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les #risques et les #limites de ses usages. Des #biais_discriminatoires et des #pratiques_abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.

    Un #détecteur_d’émotions pour identifier les #mensonges dans un #récit, un #détecteur_d’accent pour trouver la provenance d’un ressortissant étranger, une analyse des #messages, des #photos, des #géolocalisations d’un #smartphone pour vérifier une #identité… voici quelques exemples de systèmes intelligents expérimentés dans l’Union européenne pour contrôler les corps et les mouvements.

    « Ici, les migrations sont un #laboratoire_humain d’#expérimentation_technologique grandeur nature », résume Chloé Berthélémy, conseillère politique à l’EDRi (European Digital Rights), un réseau d’une cinquantaine d’ONG et d’experts sur les droits et libertés numériques. « Les gouvernements et les entreprises utilisent les environnements migratoires comme une phase de #test pour leurs produits, pour leurs nouveaux systèmes de contrôle. »

    Des détecteurs de mensonges à la frontière

    L’un des plus marquants a été le projet #iBorderCtrl. Financé partiellement par des fonds européens, le dispositif prévoyait le déploiement de détecteurs de mensonges, basés sur l’analyse des #émotions d’un individu qui entrerait sur le sol européen. « Les #visages des personnes, en particulier des demandeurs d’asile, étaient analysés pour détecter si, oui ou non, ils mentaient. Si le système considérait que la personne était un peu suspecte, les questions devenaient de plus en plus compliquées. Puis, éventuellement, on arrivait à un contrôle plus approfondi par un agent humain », explique-t-elle.

    Expérimenté dans les #aéroports de Grèce, de Hongrie et de Lettonie, il ne serait officiellement plus utilisé, mais l’EDRi émet quelques doutes. « Dans ce milieu-là, on est souvent face à une #opacité complète et il est très dur d’obtenir des informations. Difficile de dire à l’heure actuelle si cette technologie est encore utilisée, mais dans tous les cas, c’est une volonté européenne que d’avoir ce genre de systèmes aux frontières. »

    Drones de surveillance, caméras thermiques, capteurs divers, les technologies de surveillance sont la partie émergée de l’iceberg, la face visible de l’intelligence artificielle. Pour que ces systèmes puissent fonctionner, il leur faut un carburant : les #données.

    Les bases de données se multiplient

    L’Europe en a plusieurs en matière d’immigration. La plus connue, #Eurodac – le fichier des #empreintes_digitales – vise à ficher les demandeurs et demandeuses d’asile appréhendés lors d’un passage de frontière de manière irrégulière. Créée en 2002, la nouvelle réforme européenne sur l’asile étend considérablement son pouvoir. En plus des empreintes, on y trouve aujourd’hui des photos pour alimenter les systèmes de #reconnaissance_faciale. Les conditions d’accès à Eurodac pour les autorités policières ont également été assouplies. « Elles pourront le consulter pour des objectifs d’enquêtes criminelles, on retrouve donc cette idée que de facto, on traite les demandeurs d’asile, les réfugiés, avec une présomption d’illégalité », conclut Chloé Berthélémy.

    Or, ces collectes d’informations mettent de côté un principe clef : celui du #consentement, condition sine qua non dans l’UE du traitement des données personnelles, et clairement encadré par le Règlement général de protection des données (#RGPD). Les politiques migratoires et de contrôles aux frontières semblent donc faire figures d’#exception. Lorsqu’une personne pose le pied sur le sol européen, ses empreintes seront collectées, qu’il soit d’accord ou non. Selon l’EDRi, « l’Union européenne est en train de construire deux standards différents. Un pour ceux qui ont les bons papiers, le bon statut migratoire, et un autre pour ceux qui ne les ont pas ».

    Un nouveau cadre juridique qui a d’ailleurs été attaqué en justice. En 2021, en Allemagne, la GFF, la Société des droits civils (qui fait partie du réseau de l’EDRi) triomphe de l’Office allemand de l’immigration, condamné pour pratiques disproportionnées. Textos, données de géolocalisation, contacts, historique des appels et autres #fichiers_personnels étaient extraits des #smartphones des demandeurs d’asile à la recherche de preuve d’identité.

    Automatisation des décisions

    Une fois les frontières passées, l’intelligence artificielle continue à prendre pour cible des étrangers, à travers sa manifestation la plus concrète : les #algorithmes. Examiner les demandes de #visa ou de #naturalisation, attribuer un #hébergement, faciliter l’organisation des #expulsions, prédire les flux migratoires… la multiplication des usages fait craindre aux chercheurs une administration sans guichet, sans visage humain, entièrement automatisée. Problème : ces systèmes intelligents commettent encore beaucoup trop d’#erreurs, et leur prise de décisions est loin d’être objective.

    En 2023, l’association La Quadrature du Net révèle que le code source de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) attribue un « score de risque » à chaque allocataire. La valeur de ce score est ensuite utilisée pour sélectionner ceux qui feront l’objet d’un contrôle. Parmi les critères de calcul : avoir de faibles revenus, être au chômage, ou encore être né en dehors de l’Union européenne. « En assimilant la précarité et le soupçon de fraude, l’algorithme participe à une politique de #stigmatisation et de #maltraitance institutionnelle des plus défavorisés », estime Anna Sibley, chargée d’étude au Gisti. Quinze ONG ont d’ailleurs attaqué cet algorithme devant le Conseil d’État en octobre 2024 au nom du droit à la protection des données personnelles et du principe de non-discrimination.

    Autre exemple : l’IA a déjà été utilisée par le passé pour soutenir une prise de décision administrative. En 2023, le ministère de l’Intérieur a « appelé à la rescousse » le logiciel #Google_Bard, un outil d’aide à la prise de décision, pour traiter la demande d’asile d’une jeune Afghane. « Ce n’est pas tant le fait que l’intelligence artificielle ait donné une réponse négative qui est choquant. C’est plutôt le fait qu’un employé du ministère de l’Intérieur appuie sa réponse sur celle de l’IA, comme si cette dernière était un argument valable dans le cadre d’une décision de justice », analyse la chercheuse.

    #Dématérialisation à marche forcée

    En 2024, un rapport du Défenseur des droits pointait du doigt les atteintes massives aux droits des usagers de l’ANEF, l’administration numérique des étrangers en France. Conçue pour simplifier les démarches, l’interface permet le dépôt des demandes de titres de séjour en ligne.

    Pourtant, les #dysfonctionnements sont criants et rendent la vie impossible à des milliers de ressortissants étrangers. Leurs réclamations auprès du Défenseur des droits ont augmenté de 400% en quatre ans. Des #plaintes allant du simple problème de connexion aux erreurs de décisions de la plateforme. Un casse-tête numérique contre lequel il est difficile de se prémunir. « Les services d’accompagnement déployés sont trop limités », constate Gabrielle de Boucher, chargée de mission numérique droits et libertés auprès du Défenseur des droits. Selon elle, il est important que la France reconnaisse aux étrangers le droit de réaliser toute démarche par un canal humain, non dématérialisé, un accueil physique.

    Le biais discriminatoire

    Autre écueil de la dématérialisation croissante des administrations : le biais discriminatoire. Puisque les systèmes intelligents sont entraînés par des êtres humains, ces derniers reproduisent leurs biais et les transmettent involontairement à l’IA. Illustration la plus concrète : les erreurs d’#identification.

    En 2023, un homme a été arrêté aux États-Unis après que les logiciels de reconnaissance faciale l’ont désigné par erreur comme l’auteur de vols. « On peut légitimement avoir des craintes sur le respect des droits, puisqu’on sait, par exemple, que le taux d’erreur est plus élevé pour les personnes non blanches », s’inquiète Gabrielle du Boucher. Comme elles sont sous représentées dans les #bases_de_données qui nourrissent l’apprentissage de l’IA, celle-ci sera moins fiable que lorsqu’elle devra, par exemple, se concentrer sur les personnes blanches.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/62762/en-europe-les-migrants-premieres-victimes-de-lintelligence-artificiell
    #IA #AI #intelligence_artificielle #migrations #réfugiés #victimes #frontières #technologie #contrôle #surveillance #accent #langue #discrimination

  • Immigration : polémique sur des tests de français

    La nouvelle #loi_immigration durcit les tests de français pour les étrangers alors que le #budget alloué aux #cours a été réduit. Ils vont devoir prouver leur niveau de français, au nom de l’#intégration, en réalité, des 10aine de milliers d’entre eux vont devenir expulsables.

    Jusqu’à présent, pour obtenir une #carte_de_séjour, les étrangers doivent signer un contrat d’intégration républicaine et s’engagent notamment à apprendre le français, mais aucun examen n’est exigé. Avec la loi immigration, ils devront désormais passer et réussir une #épreuve_écrite.

    300 000 personnes vont devoir s’y soumettre sous peine de perdre leur titre de séjour

    Une condition nécessaire pour qu’ils s’intègrent selon le ministre de l’intérieur

    "quand depuis plusieurs années, un étranger en situation régulière ne maîtrise pas le Français c’est qu’il n’a pas produit l’ effort" (Bruno Retailleau Ministre de l’intérieur, Versailles 24 janvier 2024)

    Pour obtenir un titre de séjour de 2 à 4 ans il faudra valider un niveau collège, pour une carte de 10 ans, un niveau lycée et pour la nationalité française, un niveau universitaire.

    À Marseille depuis cette annonce, les étrangers que nous avons rencontrés dans un cours de langue, ont l’impression de jouer leur avenir. Tous ou presque ont un emploi, certains sont ici depuis plus de 10 ans comme Marianne d’origine comorienne. Elle a quitté l’école en 6eme et enchaîne les boulots de femme de ménage. Mais un examen écrit pour renouveler son titre de séjour lui paraît inaccessible

    “le souci c’est que j’ai pas le temps. J’ai pas fait d’étude en France, j’ai pas le niveau nécessaire c ‘est ça le problème” (Marianne, A l’Œil du 20 heures)

    La formatrice elle-même s’inquiète

    " Il y a des gens qui parlent très bien français, qui communiquent tous les jours dans leur travail, mais qui ne vont pas réussir cet examen. Il y a une forme d’inquiétude d’angoisse d’être ici depuis 10 ans et de se dire , cette fois-ci on pourra pas l’avoir” (Chloe Odent Formatrice coordinatrice de l’association A Voix Haute, A l’Œil du 20 heures)

    Les conséquences sont bien réelles : si au bout de 3 ans, ils n’ont pas atteint le niveau collège, avec la nouvelle loi, ils deviendront expulsables. Le ministère intérieur a même fait ses calculs :
    20 000 immigrés risquent de perdre leur titre de séjour et 40 mille se verront refuser la #carte_de_résident.

    Dans le même temps le nombre d’heure de formation de langue est en baisse, parfois même il a été divisé par deux. Pour remplacer les cours en présentiel, les étrangers devront se débrouiller avec simple site internet. Une catastrophe selon l’un des cadres de l’OFII qui souhaite rester anonyme

    “ les cours sont maintenus pour une infirme minorité en présentiel. Pour tous les autres,c’est simplement la proposition d’une plateforme internet. Beaucoup n’ont pas d’ordinateur, pas de connexion internet, ils n’ont que leur téléphone. C‘est quasiment laisser la personne dans l’échec" (Un cadre de l’OFII, l’Office Français de l’Immigration, A l’Œil du 20 heures)

    Mais pour le patron de l’OFII, en augmentant les exigences de langue, la France ne fait que s’aligner sur les pays voisins, comme l’Allemagne notamment.

    l’ensemble du dispositif vise à responsabiliser les personnes et à les aider à s’intégrer. Je pense qu’il faut avoir confiance dans les gens. Ils ont 3 ans pour atteindre le niveau minimal et renouveler leur titre de séjour" (Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), A l’Œil du 20 heures)

    Quand à ceux qui veulent obtenir nationalité française, la marche est encore plus haute, au point que certains français eux-mêmes se casseraient les dents sur cet examen de niveau universitaire.

    10 volontaires ont accepté de passer l’épreuve en condition réelle. Tous sont plutôt très diplômés, un seul n’a pas le bac. Pendant une heure et demie ils ont notamment planché sur des questions à partir d’enregistrements audio. Sur l’une des questions suivante : Le Robot émotionnel est capable d’interpréter, de provoquer ou de manifester les émotions ? Plusieurs candidats ont semblé perdu. “Je pense que je me suis trompée plusieurs fois " affirme une étudiante pourtant dotée d’un bac + 5 en littérature. Résultat, après correction, 5 candidats n’ont pas eu la moyenne à l’écrit mais compensent à l’oral et 2 ont même raté l’examen pour obtenir leur propre nationalité.
    "Il faut compter 2 à 3 mille heures de cours pour obtenir ce niveau, c’est vraiment inatteignable".

    Selon des associations qui préparent aux épreuves, quand le français n’est pas la langue maternelle,les chances de réussite sont maigres.

    “ c’ est un niveau qui est beaucoup trop élevé pour la plupart des étrangers qui veulent demander la nationalisation ou un titre de long séjour en France. (Félix Guyon Délégué Général de l’école THOT pour les réfugiés et demandeurs d’asile, A l’Oeil du 20 heures)

    Ces nouveaux tests de langue seront mis en place avant la fin de l’année. Une épreuve facturée une centaine d’euros, à leur charge.

    #france #loi #immigration #langue #test #naturalisation #nationalité #français #langue_française

    ping @karine4

  • En pleine tension diplomatique, le Danemark abandonne des tests controversés sur les « compétences » des parents du Groenland Nathalie Guilmin - RTBF

    En pleine pression des indépendantistes du Groenland qui ont le vent en poupe depuis les annonces de Donald Trump, le gouvernement danois a décidé de mettre un terme à ces tests. Une victoire pour les organismes de défense des droits de l’homme qui les critiquent depuis longtemps car « ils seraient culturellement inadaptés aux Groenlandais et aux autres minorités vivant au Danemark » , relate le Guardian ce mardi.

    Son cas avait choqué fin 2024 : le 8 novembre, Keira Alexandra Kronvold, une femme de 38 ans d’origine groenlandaise, donne naissance à une fille en bonne santé à l’hôpital Thisted, au Danemark. Mais, deux heures après avoir accouché, elle doit remettre son nouveau-né à un gestionnaire de cas de la municipalité de Thisted. Emmené de force, le nourrisson a été confié à une famille d’accueil danoise. La raison choque l’opinion publique : la mère n’a pas été jugée  "suffisamment civilisée"  par le test d’évaluation des compétences parentales danois.


    Le 17 janvier, le ministère danois des Affaires sociales et du logement fait marche arrière et abandonne ces tests, en tout cas pour les parents d’origine groenlandaise. Selon ses opposants, les tests ont été jugés inadaptés à la culture groenlandaise : les parents étaient évalués en danois, même si ce n’est pas leur première langue. Les tests portaient aussi sur les expressions faciales et des figures développées pour les cultures occidentales, sans tenir compte de la culture groenlandaise, dénonçaient depuis plusieurs années les organisations de défense des droits de l’homme.

    Le moment choisi, pour ce rétropédalage pose question. Comme l’analyse le Guardian, il intervient peu après la déclaration de Donald Trump a déclaré que l’acquisition du Groenland serait une « nécessité absolue » pour les États-Unis, et que son fils Donald Trump Jr a effectué une visite en avion sur le territoire.

    Pourtant, dès 2022, l’Institut danois des droits de l’homme critiquait vivement ces tests « inadaptés pour tenir compte des différences culturelles ». L’institution avançait que les parents groenlandais couraient « le risque d’obtenir de mauvais résultats, de sorte que l’on conclut, par exemple, qu’ils ont des capacités cognitives réduites, sans qu’il y ait de preuve réelle à cet égard » . Et allait jusqu’à estimer que « de telles erreurs d’appréciation peuvent contribuer à l’éloignement forcé d’un enfant ».

    Le retrait de cette mesure, saluée par l’Institut danois des Droits humains, intervient trop tard dénoncent des voix plus critiques. La correspondante du Guardian au Danemark relate ainsi les propos de Múte Egede, le Premier ministre groenlandais, lors d’un débat télévisé dimanche soir, retransmis à la fois au Danemark et au Groenland.

    Celui-ci a déclaré que le territoire autonome du Groenland en avait « assez » de s’entendre dire qu’il devait être reconnaissant à Copenhague d’avoir été de « bons maîtres coloniaux ». « Si le Danemark s’était mieux comporté envers les Groenlandais », a-t-il ajouté, « peut-être ne seraient-ils pas en train de débattre de l’avenir de l’île ».

    Et cette vague de sentiment indépendantiste pourrait faire les affaires de Donald Trump.

    #Groenland #racisme #bébé #femme #évaluation #compétence #test #colonie
    Source : https://www.rtbf.be/article/en-pleine-tension-diplomatique-le-danemark-abandonne-des-tests-controverses-sur

    • Un bébé retiré à sa mère d’origine groenlandaise, le gouvernement danois pointé du doigt Solveig Blakowski - Slate

      D’après Tina Naamansen, présidente de Sila 360, qui travaille sur la surveillance des droits légaux des Inuits, il s’agit « d’un cas parmi tant d’autres ». Les enfants de parents groenlandais vivant au Danemark –qui a autrefois gouverné le Groenland en tant que colonie et continue de contrôler sa politique étrangère et de sécurité– ont beaucoup plus de risques d’être placés que ceux de parents danois. Selon un rapport de 2022, 5,6% des enfants d’origine groenlandaise vivant au Danemark sont placés, contre 1% de ceux d’origine danoise.
      https://i.guim.co.uk/img/media/f1eaf66616d7993a66d3e782bfdbbb39d496323b/0_80_480_288/master/480.jpg
      Louise Holck, directrice du Danish Institute for Human Rights (« Institut danois des droits humains » en français), exhorte les municipalités à cesser immédiatement d’utiliser les tests sur les parents groenlandais jusqu’à ce que les questions puissent être adaptées à leur langue et à leur culture. Dans un rapport de 2022, l’institut explique que les parents groenlandais, face à ce test inadapté, « risquent d’obtenir de faibles résultats, de sorte qu’on en conclut, par exemple, qu’ils ont des capacités cognitives réduites, sans qu’il y ait de preuve réelle de cela ». Or, « de telles erreurs de jugement peuvent avoir de lourdes conséquences pour les enfants et les parents ».

      Conséquences dramatiques
      C’est le cas pour Keira Alexandra Kronvold. Les évaluations psychologiques ont été réalisées par un psychologue parlant le danois. Or, la mère, dont la langue maternelle est le kalaallisut (le groenlandais occidental), ne parle pas couramment le danois. Dans un passage de son dossier, on peut lire que « son origine groenlandaise rendrait difficile pour elle la préparation de l’enfant aux attentes et codes sociaux nécessaires dans la société danoise ». Elle ne peut désormais passer qu’une heure par semaine avec son bébé, durant laquelle elle est surveillée de près par une assistante sociale.
      . . . . .
      Source : https://www.slate.fr/monde/bebe-retire-mere-origine-groenlandaise-gouvernement-danois-danemark-tests-pare

  • Online #LDAP #Test Server - Forum Systems
    https://www.forumsys.com/2022/05/10/online-ldap-test-server

    Here are the credentials for an Online LDAP Test Server that you can use for testing your applications that require LDAP-based authentication. Our goal is to eliminate the need for you to download, install and configure an LDAP sever for testing. If all you need is to test connectivity and authentication against a few identities, you have come to the right place.

    Pratique pour tester le LDAP dans #SPIP.

  • #Steve_Silberman : The forgotten history of autism

    Decades ago, few pediatricians had heard of autism. In 1975, 1 in 5,000 kids was estimated to have it. Today, 1 in 68 is on the autism spectrum. What caused this steep rise? Steve Silberman points to “a perfect storm of autism awareness” — a pair of doctors with an accepting view, an unexpected pop culture moment and a new clinical test. But to really understand, we have to go back further to an Austrian doctor by the name of Hans Asperger, who published a pioneering paper in 1944. Because it was buried in time, autism has been shrouded in misunderstanding ever since. (This talk was part of a TED2015 session curated by Pop-Up Magazine: popupmagazine.com or @popupmag on Twitter.)

    https://www.youtube.com/watch?v=_MBiP3G2Pzc


    #autisme #vidéo #tedx #prévalence #santé_publique #Leo_Kanner #diagnostic #épilepsie #stigmatisation #honte #Lorna_Wing #histoire #Judith_Guld #Hans_Asperger #continuum #dons #handicaps #traits_autistiques #spectre_de_l'autisme #critères #Rain_Man #tests #neurodiversité

    via @freakonometrics

  • #Saint-Denis va, elle aussi, tester la #vidéosurveillance_algorithmique

    La sous-préfecture, qui accueille le #village_olympique, le #Stade_de_France et le #Centre_aquatique_olympique, a discrètement acquis un logiciel de vidéosurveillance algorithmique. Sans appel d’offres, sans délibération du conseil municipal ni étude d’impact, et sans en avoir tenu informé le collège d’éthique de la vidéosurveillance.

    La ville de Saint-Denis a déboursé 118 000 euros pour acquérir un logiciel de vidéosurveillance algorithmique (#VSA) de la société #Two-i, révèle Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/france/300724/en-catimini-saint-denis-achete-un-logiciel-de-surveillance-algorithmique).

    La loi #Jeux_olympiques autorise en effet, jusqu’en mars 2025, les polices nationale et municipales, la gendarmerie ainsi que les services de sécurité de la SNCF et de la RATP à coupler des #intelligences_artificielles (#IA) à des #caméras de « #vidéoprotection ». Cette #expérimentation se limite à huit situations prédéfinies, dont la présence d’objets abandonnés, un mouvement de foule, une densité de personnes trop importante ou le port d’une arme, lors d’événements sportifs et culturels.

    « Alors que, durant les #JO, ces algorithmes sont utilisés par la #RATP et la #SNCF dans plus de cinquante gares d’Île-de-France, Saint-Denis est l’une des premières municipalités à affirmer sa volonté d’y avoir recours », relève Mediapart.

    Pas de délibération au conseil municipal, ni contrat ni étude d’impact

    « Les JO ont motivé cet achat, notamment avec les flots de population qu’ils vont générer », précise à Mediapart la ville de Saint-Denis. Elle espère « que le #logiciel sera opérationnel pour les paralympiques, une fois que les agents y auront été formés ». Elle disposera alors de cinquante licences, qui pourront être couplées au même nombre de caméras.

    « Il n’y a eu aucune délibération du conseil municipal. Nous n’avons eu accès à aucune étude d’impact ni contrat », regrette de son côté Sophie Rigard. Élue de l’opposition, elle a appris l’existence de ce logiciel lors d’une réunion avec le directeur de la police municipale.

    Gwenaëlle Badufle-Douchez, adjointe à la sécurité, justifie de son côté l’absence d’appel d’offres par le fait que Saint-Denis avait acquis le logiciel via l’Union des groupements d’achats publics (Ugap), la centrale d’achat publique française.

    Membre du mouvement citoyen La Seine-Saint-Denis au cœur, mais aussi et surtout du collège d’éthique de la vidéosurveillance de Saint-Denis, Bakary Soukouna n’a pas non plus été sollicité. La Charte d’Éthique de la #vidéoprotection des #espaces_publics de la Ville de Saint-Denis précise pourtant qu’ « il est informé des projets en cours et à venir décidés par la Ville de Saint-Denis ».

    450 caméras ayant coûté 6,7 millions d’euros en 4 ans

    Le maire socialiste de Saint-Denis, #Mathieu_Hanotin, qui a « fortement développé l’usage des caméras », souligne Mediapart, s’est de son côté voulu rassurant. Il a évoqué une vidéosurveillance « dont l’#efficacité ne fait plus débat ».

    « Selon le dernier rapport d’orientation budgétaire de Saint-Denis, la ville a dépensé, entre 2020 et 2024, 6,7 millions d’euros dans la vidéosurveillance, portant le nombre de caméras dans la ville à 450 », rapporte Mediapart

    La ville dénombrait 230 caméras en 2023. Le 11 juillet dernier, son conseil municipal adoptait, à l’unanimité des 51 membres présents ou représentés, une demande de #subvention (.pdf) de 318 354 euros au #Fonds_Interministériel_de_Prévention_de_la_Délinquance (#FIPD) au titre de l’année 2024. La délibération précise que ce montant correspond à 50 % des 636 708 euros qu’elle prévoit de dépenser cette année en matière de « vidéoprotection ».

    De la « #détection_d’émotions » à la « #sécurité_préventive »

    Sur son site web, Two-i se présente comme « une plateforme d’analyse vidéo exhaustive » qui permet la mise en place de « mesures de #sécurité et de #sûreté préventives », et « apporte de la valeur à vos investissements en sécurité en transformant vos vidéos en données actionnables, traçables et pertinentes ».

    « En cas de survenue d’événements imprévisibles », Two-i propose aussi une solution de traitement d’images et d’analyse qui « optimise le temps passé à revoir et inspecter des vidéos issues des caméras de surveillance ».

    Dans son rapport sur la VSA, La Quadrature du Net relève que Two-I s’était d’abord lancée dans la « détection d’émotions », qu’elle avait expérimentée dans des gendarmeries et tenté d’utiliser dans les tramways niçois. Elle avait ensuite testé la reconnaissance faciale sur des supporters de football à Metz, avant de se concentrer sur des applications moins sensibles comme du comptage statistique en matière de « villes intelligentes ».

    Le site Technopolice, émanation de La Quadrature du Net, rappelle que Two-I s’était aussi fait connaître, dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, en proposant d’identifier le non-respect des règles de distanciation sociale entre personnes.

    La start-up avait aussi été sélectionnée lors d’un appel d’offre en prévision des Jeux olympiques avec la « solution mobile de #contrôle_des_foules » #Mobil_Security de #BEHM. Censée permettre d’effectuer des contrôles sécurité « sans contact », elle visait à « contrôler 1 500 personnes à l’heure avec 4 agents » :

    « En intégrant la solution d’analyse vidéo de Two-i, qui détecte à l’avance les sacs, les personnes à mobilité réduite et les individus/véhicules non autorisés (…), les agents de sécurité disposent d’un outil puissant pour orienter proactivement le contrôle d’accès des foules. »

    https://next.ink/145459/saint-denis-va-elle-aussi-tester-la-videosurveillance-algorithmique
    #algorithme #vidéosurveillance #France #test #coût #budget

  • « Les enfants ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas avec leur papa » : Amy, séparée de son mari aux Canaries - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57852/les-enfants-ne-comprennent-pas-pourquoi-ils-ne-sont-pas-avec-leur-papa

    « Les enfants ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas avec leur papa » : Amy, séparée de son mari aux Canaries
    Par Marlène Panara
    Après une périlleuse traversée de l’océan Atlantique, Amy et sa famille ont atteint l’archipel des Canaries. Mais peu après leur arrivée, la famille originaire du Sénégal est séparée, le temps d’effectuer des tests de paternité. Une séparation très difficile pour les trois enfants du couple. Témoignage.
    Amy* a pris la mer en Mauritanie pour les Canaries en mars, il y a trois mois. Après une périlleuse et difficile traversée, qu’elle ne souhaite pas évoquer, la jeune Sénégalaise débarque à El Hierro, à l’ouest des Canaries, avec sa petite sœur, son mari et leurs trois enfants de 9, 5 et 1 an et demi. Elle attend, depuis, d’être transférée avec sa famille sur le continent européen.
    "Après un mois à El Hierro, on a tous été emmenés à Las Palmas [sur l’île de Grande Canarie, ndlr]. C’est là que mon mari et moi avons été séparés. Avec les enfants et ma sœur, on vit dans le centre géré par Cruz Blanca. Mon mari, lui, est dans celui de la Croix-Rouge. Les deux structures sont séparées par un grillage.La journée, on peut sortir, alors on se voit dans un petit parc dehors. C’est la seule façon d’être ensemble, car quand on se parle à travers le grillage, les gens du centre nous disent d’arrêter, que c’est interdit.
    C’est très difficile de ne pas être ensemble dans le centre. Les enfants ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas avec leur papa le soir, ou quand ils vont se coucher. Ils n’ont pas l’habitude.
    Une fois aux Canaries, les familles sont soumises à des tests ADN pour vérifier leur lien de parenté, d’après la Croix-Rouge espagnole. Le but : vérifier que les mineurs voyagent bien avec des membres de leur famille. Si un enfant voyage avec une autre personne que ses parents, des exceptions peuvent être faites, avec l’aide d’un assistant social. Ces procédures peuvent prendre plusieurs semaines.
    J’ai fait une demande de regroupement familial. J’ai tout raconté à l’assistante sociale, on a fait un dossier, et des tests ADN. Mais depuis, je n’ai aucune réponse. On me demande aussi de prouver que ma sœur est bien ma sœur. En plus des tests ADN, j’ai donné des photos de ses fêtes d’anniversaire. J’espère qu’on va nous croire. On ne s’attendait pas à ça, car on est arrivé ensemble. Avant de venir ici, on vivait tous dans la même maison en Mauritanie. J’ai quitté le Sénégal avec mon mari en 2018, pour fuir mon père violent. J’ai pris ma petite sœur avec moi, pour nous sauver.
    InfoMigrants recueille régulièrement des témoignages de femmes migrantes ayant quitté leur pays pour fuir un entourage familial violent. Marie, une Ivoirienne de 22 ans, a fui la Côte d’Ivoire et sa famille musulmane, qui voulait la contraindre à un mariage forcé et à une mutilation génitale. « J’ai même eu peur qu’ils me tuent si je persistais dans ma relation avec un non musulman », avait-elle raconté.
    En Mauritanie, la vie n’était pas trop difficile, mais je voulais une autre éducation pour mes enfants. Je veux qu’ils fassent des études en français, c’est mieux pour leur avenir. Moi je ne voulais pas prendre la mer, mais on n’avait pas d’autres solutions pour aller en Europe. Et rentrer au Sénégal, c’était hors de question. C’est trop dangereux pour moi et ma famille.
    Le temps est si long ici. Je m’inquiète, j’ai peur qu’on soit séparés encore longtemps. Quand je demande des nouvelles de mon dossier, on me dit à chaque fois : ‘Il faut attendre’, ‘on vous tiendra au courant’. Je suis fatiguée.Et pendant ce temps, mes enfants ne vont pas à l’école. Ils jouent parfois avec les autres dans le centre, mais ils s’ennuient quand même un peu, on fait toujours la même chose. Parfois, je me mets dans un coin et je pleure. Je regrette, je me dis que je n’aurais jamais dû venir ici. Et puis je sèche mes larmes, et je me dis que ça va aller."

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#mauritanie#senegal#regourpementfamilial#testADN#politiquemigratoire#routemigratoire#famille#mineur#sante

  • Des centaines de médicaments génériques pourraient ne plus être vendus en Europe à cause d’irrégularités
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/06/20/en-europe-des-centaines-de-medicaments-generiques-sont-sur-la-sellette-a-cau

    Les Etats membres doivent, sur demande de Bruxelles, suspendre la commercialisation des produits visés jusqu’à leur mise en conformité, mais ils peuvent y surseoir. En France, 72 médicaments sont concernés. Une décision est attendue d’ici le 24 juin.

    Par Zeliha Chaffin
    Publié aujourd’hui à 08h24, modifié à 09h27

    Temps de Lecture 3 min.

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    URBS

    Casse-tête en vue pour les Etats membres de l’Union européenne (UE). La Commission européenne a notifié aux Vingt-Sept la suspension des autorisations de mise sur le marché de plusieurs centaines de médicaments génériques commercialisés sur le continent. Bruxelles, qui se fonde sur un avis émis par l’Agence européenne des médicaments (EMA), invoque « l’insuffisance des preuves concernant la fiabilité des données d’essai », en particulier des études de bioéquivalence, qui visent à démontrer qu’un médicament générique libère la même quantité de substance active dans l’organisme que le médicament de référence qu’il copie.
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    Les laboratoires pharmaceutiques sont sommés d’y mettre bon ordre au plus vite en fournissant de nouvelles données scientifiques conformes aux exigences de qualité européennes. Problème : la liste des médicaments notifiés, à laquelle aucun Etat membre n’échappe, est longue. L’EMA compte près de 2 250 références touchées, l’Allemagne arrivant en tête avec 208 références, devant les Pays-Bas (188), le Portugal (112) et la France (98).

    En pratique, le chiffre est plus réduit, nombre d’entre elles concernant un même médicament vendu sous des présentations (gélules, comprimés, injections, poudre à diluer…), des dosages et dans des pays différents. Ainsi, pour la France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recense tout compte fait 72 génériques affectés.
    Mettre en péril

    Malgré tout, refaire des études de bioéquivalence nécessite du temps, et l’injonction de la Commission pourrait mettre en péril l’équilibre déjà précaire de l’approvisionnement en produits de santé sur le continent. Faut-il retirer de la vente les génériques listés, au risque de créer des pénuries de médicaments délétères pour les patients, ou maintenir sur le marché ces produits aux dossiers réglementaires non conformes en attendant leur régularisation ? Bruxelles laisse le choix à chaque Etat membre de décider, produit par produit de la conduite à suivre, en donnant la possibilité de reporter la suspension de deux ans pour les génériques jugés « d’une importance cruciale au niveau national », et dont les alternatives existantes pourraient ne pas être disponibles en quantités suffisantes.
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    L’Hexagone n’a pas encore tranché. L’ANSM doit se prononcer sur les 72 génériques identifiés en France avant le 24 juin. Parmi les traitements sur la sellette figurent plusieurs antirétroviraux, utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH (sida), des antidiabétiques (metformine, sitagliptine, vildagliptine), des anticancéreux ciblant des cancers du sein, du pancréas ou du sang, des antiépileptiques (topiramate, lacosamide), mais aussi des génériques de l’olanzapine, indiqués dans les troubles bipolaires et la schizophrénie, de la betahistine (contre les vertiges) ou encore du propofol, un anesthésique courant à l’hôpital, et du tadalafil, copie du médicament de référence Cialis, connu pour ses effets similaires au très populaire Viagra.
    Inspection de routine

    L’autorité de santé indique qu’ « il n’y a pas de risque identifié pour les patients traités par l’un de ces médicaments », dont beaucoup sont commercialisés depuis de nombreuses années. L’agence est actuellement en train d’évaluer la situation au cas par cas en concertation avec les laboratoires pharmaceutiques. Une grande partie des principaux génériqueurs opérant sur le territoire, dont Biogaran, Viatris, Sandoz, Arrow ou EG Labo, ont au moins un médicament inscrit sur la liste de l’EMA. Informés de la procédure européenne depuis plusieurs mois, certains ont toutefois d’ores et déjà soumis les résultats de nouvelles études de bioéquivalence. Les éventuelles suspensions pourraient, en conséquence, être moins nombreuses qu’anticipées.
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    La décision de Bruxelles frappe par l’importance du nombre de médicaments et de laboratoires pharmaceutiques (plus d’une centaine de génériqueurs, petits ou grands, sur tout le continent). Comment l’expliquer ? Pour cela, il faut remonter au point de départ en Inde, dans les bureaux de Synapse Labs.
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    L’histoire débute en novembre 2020. L’agence espagnole du médicament mène alors une inspection de routine dans les locaux de la société indienne, installée à Pune dans la région du Maharashtra. Le sous-traitant ne fabrique pas de médicaments, mais il fournit pour les laboratoires pharmaceutiques, dont de très nombreux industriels vendant leurs traitements en Europe, des services de recherche et développement allant de la conduite d’essais cliniques à la réalisation d’études de pharmacovigilance ou de bioéquivalence. A ce titre, l’entreprise est soumise aux contrôles des autorités sanitaires des différents pays dans lesquels ses clients opèrent. Ces dernières peuvent ainsi venir s’y assurer que les prestations effectuées respectent les normes internationales de bonnes pratiques.
    Forte dépendance

    Lors de sa visite en 2020, le gendarme du médicament espagnol relève cependant des irrégularités « jetant de sérieux doutes sur la validité et la fiabilité des données des études » dans les dossiers de bioéquivalence examinés de 2009 à 2019, note un rapport de l’EMA. Une nouvelle inspection du sous-traitant indien en novembre 2022 confirme les observations constatées deux ans plus tôt. L’agence espagnole alerte alors l’Agence européenne des médicaments le 27 juin 2023.
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    S’ensuivent plusieurs mois d’échanges entre l’autorité de santé de l’UE et Synapse Labs, au cours desquels l’EMA examine minutieusement les dossiers litigieux, avant de recommander, le 21 mars, la suspension des autorisations de mise sur le marché d’une partie des génériques testés par Synapse Labs qui sont commercialisés en Europe. Deux mois plus tard, le 24 mai, l’avis de l’EMA se transforme finalement en injonction de la Commission européenne.

    L’affaire met surtout en exergue une faiblesse bien connue de l’industrie pharmaceutique, à savoir sa forte dépendance à quelques gros fournisseurs ou prestataires mondiaux, aux différents maillons de la chaîne du médicament. A l’image de la fabrication de principes actifs, concentrée pour certaines molécules très consommées, dans les mains d’une poignée d’industriels. Pour éviter l’écueil, certains laboratoires diversifient leurs sources. Mais cela a un coût que tous ne veulent pas, ou parfois ne peuvent pas, assumer.

    Zeliha Chaffin

    #Santé_publique #Médicaments #Industrie_pharmaceutique #Génériques #Tests #Mondialisation

  • How European countries wrongfully classify children seeking asylum as adults

    Thousands of children seeking protection in Greece, Italy, and the UK have likely been registered as adults – a failure with serious consequences.

    In July 2015, a Gambian teenager named Omar boarded a dinghy in Libya and crossed the Mediterranean Sea. Hours after landing in Italy, he was accused of steering the boat and arrested for people smuggling – a charge levelled against many asylum seekers and migrants attempting to reach Europe.

    Omar, whose name has been changed to protect his identity, told Italian authorities that he was 16 – a minor. But they didn’t believe him and X-rayed his hand and wrist to determine his age. Based on the results of the medical exam, authorities determined Omar was over 18.

    The exam that was used can have a margin of error of over two years, and many medical organisations believe it to be inaccurate. But it is still administered in numerous European countries.

    Omar was sent to Pagliarelli prison, the largest adult carceral facility in Sicily, to await trial. After months being there, he was able to connect with a lawyer, Cinzia Pecoraro, who had successfully defended other detainees facing smuggling charges.

    “You could see from his face he was a child,” Pecoraro, reflecting on her first visit to see Omar, told Solomon. “You can’t stay here,” she remembers telling him.

    But by the time Pecοraro was able to prove Omar was a minor, he had already spent a year in adult prison. Nearly a decade later, “he remains traumatised,” Pecoraro said. “He stutters, and he’s afraid of everything.”

    Omar’s case isn’t isolated. Solomon and The New Humanitarian spent more than six months investigating the wrongful classification of asylum seeking minors as adults in Greece, Italy, and the UK, speaking to over 30 lawyers, doctors, and human rights advocates, and analysing court documents and reports. The reporting showed that:

    - Unaccompanied children seeking asylum in all three countries have been repeatedly classified as adults, including by border security force officials who sometimes arbitrarily decided the age of asylum seekers;

    - The assessment systems that are used to determine people’s ages are unreliable, poorly implemented, and often violate the legal rights of children;

    - And that systemic issues – including a lack of qualified interpreters – makes it difficult for children who are wrongfully qualified as adults to appeal their cases.

    ‘Consequences can be disastrous‘

    Every year, tens of thousands of children undertake dangerous journeys to Europe on their own, often in search of safety or to reunite with relatives. In 2023, more than 41,500 unaccompanied children applied for asylum in EU countries.

    Over the past decade, that number has ebbed and flowed, along with the overall number of asylum seekers reaching Europe, from a low of around 13,500 in 2020 to a high of nearly 92,000 in 2015. In the UK, out of around 75,000 asylum applications submitted last fiscal year (ending in October), around 4,600 came from unaccompanied minors.

    It is difficult to know how many children have been wrongfully classified as adults because many cases are never documented.

    Italy does not collect data on the number of age classification cases that have been challenged and overturned. Numerous requests by Solomon and The New Humanitarian to the Greek Ministry of Migration and Asylum for data have gone unanswered. A document provided by the ministry to the Greek parliament, however, said that, between the end of April 2021 and the end of March 2023, there were 1,024 age dispute cases. In 37% of these cases, the people involved were found to be children.

    Meanwhile, in the UK, between the start of 2020 and September 2023, there were 9,681 age dispute cases. In 55% of these, the people were found to be children.

    The stakes for children when are high. Obtaining an accurate age assessment can make the difference between having access to shelter or being forced to live on the streets and between gaining legal status or being deported.

    Like Omar, other children wrongfully classified as adults have been tried in the adult criminal justice system.

    In one high-profile case, six young Afghan asylum seekers were accused of starting the fire that burned down the notorious Moria refugee camp on the Greek island of Lesvos in September 2020. Two of them were already registered as minors. Three of the other four said they were under 18, but were tried as adults after being given an age assessment exam. They were convicted and sentenced to 10-year jail terms.

    Last month, a judge in an appeals case found the three of the defendants who said they were minors were in fact under 18 at the time of the fire and that the age assessment exam they had been given had not followed procedures. The judge declared a mistrial, and the three defendants will now be tried again as minors. They have been released from prison – although they are barred from leaving Greece – as they await their new trial, but only after spending three and a half years in a prison for inmates between the ages of 18 and 25.

    In general, children being incorrectly classified as adults during trials leads to harsher sentences, and time spent in adult prisons increases the likelihood of them being exposed to violence and abuse.

    Outside the criminal justice system, children wrongfully classified as adults are also denied rights, such as access to education, and face bureaucratic barriers to reuniting with family members in other European countries.

    “These consequences can be disastrous,” Monica Mazza, a psychologist based in Turin, Italy and a member of the Italian Society of Migration Medicine, told Solomon. “They can affect [minors] for long periods of their life.”
    ‘There’s bias built into the system’

    The problem of minors being classified as adults is a symptom of often overburdened and under-resourced asylum systems in EU countries and the UK, according to some of the experts Solomon spoke to.

    Governments say that they use age assessments to protect minors and to prevent adults from pretending to be children to try to gain easier access to legal status, protection from deportation, and better services. But some experts say the dysfunction of asylum systems – which in many places (including the UK, Italy, and Greece) are being made increasingly draconian as a strategy to try to deter migration – creates an incentive for some people to try to game the system.

    “If you know that after turning 18 you’re screwed, then you do anything to remain 17 your whole life,” said Nikolaos Gkionakis, a psychologist and co-founder of Babel Day Center, which provides mental health services to asylum seekers and migrants in Athens, Greece.

    At the same time, minors also sometimes claim to be adults, according to lawyers Solomon spoke to, especially when they have relatives in other European countries and want to avoid getting stuck in formal family reunification processes that often move at a glacial pace. “They know they’d end up stuck in a childcare facility,” Rosa Lo Faro, a lawyer who works with asylum seekers and migrants in Catania, Italy, said.

    Underaged girls who are victims of human trafficking are also often forced by traffickers to claim that they are over 18 so they don’t end up in the more robust child protection system. “This is why an accurate age assessment process is important,” Mazza, the Turin-based psychologist, added.

    At best, however, the evaluation methods EU countries and the UK rely on when doubts are raised to determine people’s age have their limitations. At worst, they are fundamentally flawed.

    With hundreds of thousands of people applying for asylum each year, accurately categorising applicants as adults or children, and channelling them into the corresponding system, presents a significant challenge. A few countries (including the UK, Serbia, and Ireland), have relied on visual and biographical age assessments to do this. But many European countries (including Italy and Greece), frequently use medical testing, despite numerous warnings from experts and medical associations that they are inaccurate and unethical.

    “There is no scientific test that can be used to tell you precisely how old a child is in terms of looking at their age for immigration and asylum purposes,” says professor Andew Roland, a consultant in paediatric emergency medicine and officer for child protection at the UK’s Royal College of Paediatrics and Child Health. “The methods that have been proposed to be used in this age assessment process, the answer that they give is often an age range.”

    One of the most commonly used methods – which was used on Omar – is a bone age assessment done by x-raying the hand and wrist using the Greulich-Pyle atlas. Developed in the 1950s using data gathered from Caucasian children, the test doesn’t take ethnicity or other variables, such as socioeconomic background and nutritional status, into account.

    “It’s important to know that there’s bias built into the system,” Ranit Mishori, a senior medical advisor for Physicians for Human Rights who has written about the inaccuracy of medical age assessments, told Solomon.

    In 2018, the European Society of Pediatric Radiology recommended against using the Greulich-Pyle atlas, as well as other bone measurement methods, as age assessment tests. Despite this, the Greulich-Pyle atlas continues to be widely used.

    In 2019, the World Medical Association (WMA) released a statement recommending that “medical age assessments only be carried out in exceptional cases and only after all non-medical methods have been exhausted”.

    “There is conflicting evidence about the accuracy and reliability of the available methods of age assessment, which may generate significant margins of error,” the statement said.

    Countries like Italy and Greece, however, continue to use medical age assessments as the primary method to determine the age of minors.
    ‘Without observing basic fairness’

    In addition to concerns about the accuracy of tests, authorities often disregard laws on how age assessments are supposed to be conducted.

    In Greece and Italy, medical testing is only supposed to be conducted after a psychosocial assessment by social workers, child psychologists, and neuropsychiatrists. But lawyers and NGO workers said this step is often skipped in both countries.

    In Greece, this is often due to a shortage of qualified professionals. In 2021, for example, age assessments on the island of Lesvos were suspended for six months because of a lack of qualified personnel. During this time, people who said they were minors but were not believed by authorities were placed in tents with hundreds of adults at the reception centre on the island.

    One Afghan asylum seeker who claimed to be 16 was placed in a tent with 180 men where he was threatened with rape before eventually being attacked with a knife in the toilets.

    In Italy, a recent report found that out of 102 local health authorities (the main institutions that conduct age assessments), only 29 implemented a 2017 law aimed at improving the asylum system for children, which included a more comprehensive age assessment procedure involving a social worker and a psychological or neuropsychiatric evaluation. Instead, most still use age assessments that heavily rely on medical exams.

    In addition to the Greulich-Pyle atlas, Italy is one of several countries – including Germany, Austria, and Croatia – that still uses highly intrusive sexual maturation genital exams to determine age. “A minor can decide not to do it, but he could be declared over eighteen,” Alice Argento, an Italian immigration lawyer, said.

    In the UK, where authorities have relied almost exclusively on visual and psychosocial age assessments in recent years, issues have still arisen.

    On 14 December 2020, an asylum seeker – who is referred to as MA in court documents – arrived in the UK in the back of a lorry after being separated from his mother. Police picked him up at a gas station in the middle of the night after he asked for help. His age assessment happened at noon the following day. Lasting just 42 minutes, the assessment concluded he was 20 years-old – despite his claims that he was 16.

    “I had only just arrived and I was very tired and so I was not certain of what happened or what was said,” MA said in a witness statement. “The interpreter was there, but they were only on the phone and there was no one there to look out for me, just the two people who were asking me many questions. It was a very difficult experience.”

    MA ended up spending three days in an immigration removal centre before being sent to an accommodation for adult asylum seekers. According to his lawyers, he wasn’t given a copy of his age assessment or made aware that he could challenge the result.

    In June 2022, a High Court judge noted that MA had been given an age assessment that was unlawful. “Hundreds of children were subject to this guidance and age disputed under a truncated process that operated without observing basic fairness or providing young people with an appropriate adult,” MA’s lawyers said in a statement.
    ‘Life changing implications’

    Under a legal principle called favor minoris (favouring the minor) international law requires that asylum seekers who declare themselves to be under 18 should be treated as minors until their age can be confirmed. This principle is often disregarded.

    In Greece, for example, children spent months stranded in camps for adults. “Through correspondence with the authorities, we found out that the presumption to minority was not applied in cases where minors who were wrongly registered as adults were waiting for the age assessment results,” said Dimitra Linardaki, who works with the NGO Fenix.

    In Italy, “there is no favor minoris”, immigration lawyer Nicola Datena said. Instead of being protected, children are often left at the mercy of a system that questions them, he added.

    Unaccompanied minors often don’t know that they can challenge an age misclassification, and they struggle to access quality legal representation. The onus for overturning an incorrect age classification is almost entirely on the children, according to experts. And lawyers in Italy said that authorities sometimes intentionally register minors as adults to allow them to be deported. The Italian Ministry of Interior has not responded to The New Humanitarian’s request for comment on this allegation.

    As political attitudes toward migration in Europe continue to shift rightward, there is little sign of governments being interested in improving or replacing current age assessment systems, despite the clearly documented problems. In fact, in the UK, as part of its efforts to crack down on migration, the government has announced that it intends to introduce medical age testing.

    While the flaws in current approaches are apparent, the question remains: what would a better system look like?

    Some medical associations advocate for the use of multiple assessment tools, combining psychosocial and medical exams that involve X-rays and CT scans. But other medical experts worry about the risks associated with exposing children to radiation. “You have to balance the risks of these exams with the benefits. And all this radiation really kind of gives me a pause,” said Mishori from Physicians for Human Rights.

    “These decisions that have been taken have absolutely life changing implications for some of the most vulnerable young people in our society,” said Roland, from the UK’s Royal College of Paediatrics and Child Health. “To base some of those decisions on unspecific scientific outcomes, to expose those young people to radiation – it really is not ethically acceptable; it’s not scientifically robust.”

    Overall, the flaws in age assessment systems are reflective of the problems within European asylum systems as a whole, lawyers, researchers, and migration experts said. With the focus on reducing migration rather than providing people protection, “what’s missing is the willingness to do a good job,” Argento said.

    https://wearesolomon.com/mag/focus-area/migration/how-european-countries-wrongfully-classify-children-seeking-asylum-as-
    #enfants #enfance #asile #migrations #réfugiés #Grèce #Italie #UK #Angleterre #âge #MNA #mineurs_non_accompagnés #test #test_osseux #estimation

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    sur les tests osseux pour déterminer l’âge, voir aussi :
    – la position de la Société Suisse de Pédiatrie : https://asile.ch/2017/05/29/position-de-societe-suisse-de-pediatrie-determination-de-lage-jeunes-migrants
    – la position des Sociétés Suisses de Radiologie Pédiatrique (SSRP) ainsi que d’Endocrinologie et Diabétologie Pédiatriques (SSEDP) : https://asile.ch/2016/09/01/paediatrica-lage-osseux-ne-permet-de-determiner-lage-jeunes-requerants-dasile

  • Ceci n’est pas un pape
    https://laviedesidees.fr/Ceci-n-est-pas-un-pape

    Forgée au XIIIe siècle, l’histoire de la papesse Jeanne a longtemps entretenu le mythe d’une brève exception à la règle ecclésiastique. Agostino Paravicini Bagliani montre comment le mythe met en question l’accession des #femmes au sacerdoce et la faillibilité du pouvoir pontifical.

    #Histoire #catholicisme #masculinité
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240423_papesse.pdf

    • De Jean l’Anglais à la papesse Jeanne, s’opère un enjeu ecclésiologique : le risque d’une faillibilité de la papauté. Faillibilité dans l’élection d’un pontife dont on apprend qu’il ne recouvre pas les conditions d’éligibilité canonique ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’une telle « erreur manifeste » ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’ignorance ; faillibilité d’un pouvoir sujet à l’incertitude. D’où l’exigence de vérifier la masculinité du pape, autre source, à sa manière, de faillibilité.

      En effet, la seconde légende, celle du rite de vérification de la masculinité, qui aurait exigé du pape qu’il s’asseye sur le siège stercoraire (de stercus, excréments). « La signification de ce symbole d’humiliation, peut-être le plus radical jamais réservé au pontife romain est évidente : après avoir atteint le sommet de la gloire et de la richesse, le pape doit se rappeler sa condition humaine d’origine et s’auto-humilier » (p. 89). Le pape, quoiqu’élu de Dieu, est un homme soumis aux nécessités de la nature. Surtout, le rituel aurait exigé que « deux clercs dignes de confiance viennent toucher dûment ses #testicules, en tant que témoins attestant de son sexe masculin. S’ils les trouvaient intactes, ils les touchaient et criaient à haute voix : “Il a des testicules” et le clergé et le peuple répondaient en criant “Deo gratias” » (Felix Hemmerli, 1444-1459/61).

    • L’arcane La Papesse est la deuxième lame du Tarot de Marseille. Elle représente une femme assise tenant sur ses genoux un livre ouvert couleur chair, sa coiffe sort dans la case d’en haut. Cette femme symbolise le savoir. Elle est branchée sur la connaissance intuitive. Elle possède le livre de la sagesse.

      L’arcane La Papesse représente une position solide et stable pour le consultant. La Papesse est une image de mère protectrice et bienveillante. Elle apporte le soutien et le réconfort.

      La Papesse symbolise la puissance des acquis, la solidité des biens matériels qui donnent une assise stable et une autorité naturelle au consultant. La Papesse apprécie les choses de la vie et elle sait en user avec sagesse. C’est une bonne vivante.

      La Papesse est un symbole de fécondité et de patience. Elle prend le temps de préparer l’avenir et de laisser se faire les choses pour la réussite des projets.

      Dans sa face sombre, La Papesse devient écrasante et intrusive. C’est la mère envahissante. La Papesse est aussi le poids de l’inertie et le repli sur soi-même. Elle garde tout en elle et risque de s’étouffer à ne pas exprimer ce qu’elle retient

      https://www.elle.fr/Astrologie/Dossier-Astro/Tarot-de-Marseille-signification-des-22-Arcanes-majeurs

  • Radio Canada Des tests de paternité vendus au Canada qui identifiaient le mauvais père D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    « [Nos tests de paternité prénataux] n’étaient pas si fiables », admet à la caméra cachée le propriétaire de la compagnie Viaguard Accu-Metrics, de Toronto, qui a vendu de tels tests d’ADN en ligne pour 800 $ à 1000 $ de 2014 à 2020, selon une enquête de CBC.

    Harvey Tenenbaum, qui dirige toujours le laboratoire de Toronto à l’âge de 91 ans, a confié à la caméra cachée d’un journaliste de CBC qui se faisait passer pour un client, qu’il se « méfie de ce test maintenant ».

    Grâce à un kit maison visant à prélever quelques gouttes de sang de la femme enceinte et un échantillon buccal d’ADN de l’homme, le test devait permettre de confirmer l’identité du père avant la naissance de l’enfant.


    À la caméra cachée, M. Tenenbaum admet toutefois que le test a produit des résultats erronés au fil des années.

    C’est arrivé. Un père blanc se fait tester et le bébé est noir.
    Une citation de Harvey Tenenbaum, propriétaire du laboratoire

    À la caméra cachée, M. Tenenbaum se dit conscient des conséquences possibles d’une erreur : “Si on identifie le mauvais père, la mère peut avoir un avortement.”

    Questionné par CBC, il assure publiquement que les tests étaient, au contraire, « précis » et « parfaits ». Il a cessé de les vendre, ajoute-t-il, parce que l’un des éléments était devenu trop coûteux.

    La vie chamboulée d’une mère
    “Je hais le nom Viaguard”, lance Corale Mayer, 22 ans, de North Bay, en Ontario.

    Lorsqu’elle est tombée enceinte en 2019, à l’âge de 19 ans, elle n’était pas sûre de qui était le père et a commandé un test de Viaguard, renvoyant ensuite les échantillons demandés par la poste.

    Un premier test erroné de la compagnie, raconte-t-elle, lui a fait croire que le père n’était pas l’homme avec qui elle était. Un deuxième test, lui aussi erroné a-t-elle appris après la naissance de sa fille, indiquait que le père était plutôt un autre homme, qui ne voulait rien savoir d’avoir un enfant.

    Ça a été extrêmement traumatisant.
    Une citation de Corale Mayer, mère

    Elle a lancé un groupe dans les médias sociaux qui compte des dizaines d’autres personnes qui soutiennent que leur vie a aussi été chamboulée par des tests de paternité erronés de Viaguard.

    La faute du test ?
    Sika Richot a travaillé comme réceptionniste pour Viaguard durant près de trois mois en 2019.

    Elle soutient que le laboratoire lui demandait de questionner les femmes qui commandaient un test de paternité sur leur cycle menstruel et sur les dates auxquelles elles avaient eu des relations sexuelles avec les différents pères possibles, des questions qui n’ont rien à voir avec un test d’ADN.

    Le personnel compilait ensuite ces renseignements dans un cycle d’ovulation pour réduire le nombre de pères potentiels, affirme Mme Richot. “[Tenenbaum] allait toujours dire : ’’Celui-ci est le père biologique, c’est certain’’”, soutient-elle.


    M. Tenenbaum laisse entendre, lui, que les clients sont responsables des résultats erronés, en raison d’une mauvaise collecte des échantillons. “On a fait des milliers de tests et la moitié des erreurs venaient de la collecte”, dit-il.

    Le Dr Mohammad Akbari, directeur de recherche au laboratoire de génétique moléculaire de l’Hôpital Women’s College, à Toronto, affirme que le genre de test que Viaguard disait utiliser est fiable normalement, mais qu’il faut plus que quelques gouttes de sang de la mère pour confirmer l’ADN du fœtus.

    Il faut au moins 10 ml de sang d’une veine de la mère pour un test adéquat.
    Une citation de Le Dr Mohammad Akbari, expert dans les tests d’ADN

    Dans certains cas, comme l’illustre une poursuite contre Viaguard en Californie, les clients devaient se rendre à un laboratoire pour le prélèvement de sang. Cette poursuite s’est conclue par un règlement à l’amiable.

    Santé Canada indique par courriel qu’elle ne réglemente pas les tests commerciaux d’ADN comme ceux de Viaguard.

    La compagnie n’offre plus de tests de paternité prénataux, mais continue à vendre des tests d’ADN postnataux, tout comme des tests pour déterminer la race des chiens, notamment.

    D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    #ADN #Tests #identité #enfants #fœtus #laboratoires #maternité #paternité #femmes #hommes #famille #médecine #génétique

  • Dashboard des tests automatisés d’accessibilité | Temesis
    https://www.temesis.com/blog/dashboard-des-tests-automatises-daccessibilite

    Comme indiqué en introduction, il permet de lancer des tests automatisés d’accessibilité sur plusieurs URLs et sur plusieurs sites.

    Il y a principalement deux objectifs selon le profil :

    profil « métier » : cela permet de suivre une tendance sur les non conformités générées par les tests automatisés. Est-ce que cela diminue ? augmente ? stagne ?
    profil « expert / référent accessibilité » : cela permet de consulter le détail de chaque erreur et de créer des tickets en conséquence sur l’outil interne (JIRA, Redmine ou autre)

    Le chiffre dépend des éditeurs et du sens du vent mais on indique généralement (à prendre avec des pincettes) que les tests automatisés permettent de couvrir « 30 % » de l’ensemble des tests d’accessibilité.

    Cela permet donc de suivre plus facilement ce type de test et de mettre en place des actions correctives. Bien entendu, il ne s’agit pas de se focaliser uniquement sur les tests automatisés, il convient de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de l’accessibilité numérique dictée par l’impact utilisateur.

    https://gitlab.com/temesis/dashboard-a11y

    #accessibilité #outil #tests #web #intégration

  • #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

  • Découvrez la stratégie de test mise en place par notre pôle « Testing » afin de débusquer un maximum d’anomalies avant chaque déploiement logiciel https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/des-tests-pour-une-haute-qualite

    Discover the test strategy put in place by our Testing Department in order to flush out as many anomalies as possible before the deployment of each new software application https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/tests-to-ensure-high-quality

    #Afnic #InternetMadeInFrance #PointFR #DotFR #Testing #ccTLDs

  • Covid-19 : les séquelles du virus commenceraient à apparaître dans la mortalité française – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-sequelles-du-virus-commenceraient-a-apparaitre-dans-la-morta

    Troisième cause de mortalité en 2021, le coronavirus pourrait aussi être responsable de la hausse de la mortalité des maladies vasculaires, selon une étude publiée par la Drees ce mardi 19 décembre.

    Mais à 20h, ils t’ont dit que la population française vivait de plus en plus vieux, et que ça justifiait toutes les atteintes aux retraites et aux assurances chômage !

    • BigGrizzly, tu racontes n’importe quoi. Les statisticiens de l’OFCE te parlaient de leur prévision à 2050, et il se peut tout à fait qu’ils aient pris en compte les baisses conjoncturelles, qui à n’en pas douter ne sont que conjoncturelles, et pas du tout appelées à suivre la tendance de court terme observée.

      C’est comme le climat. On fait les prévisions de températures en prolongeant les courbes de tendance, puis on conclut qu’on n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, parce que tout ira bien en 2050.
      Pour l’espérance de vie, on prolonge sur la base des 50 dernières années, et on dit que ça va continuer, même si la tendance semble être modifiée depuis 5 ans.
      En fait, les stats, tu en fais ce que tu veux, quand tu parles au 20h.

    • Quatre ans après son apparition, les dégâts causés par le Covid sur le corps humain restent incertains. Les chiffres commencent toutefois à parler à travers l’étude des #causes_de_mortalité en France, publiés par Santé publique France (#SPF) ce mardi 19 décembre, au moment où une énième vague de Covid déferle à l’approche de Noël. En 2021, le pays a enregistré la mort de 660 168 personnes – environ 7 000 de moins que l’année précédente –, dont 60 895 dues au Covid-19, ce qui en fait la troisième cause de mortalité derrière les tumeurs et les maladies cardiovasculaires, note la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans une étude parue ce mardi 19 décembre.

      Mais les effets du coronavirus ne se résumeraient ni aux décès directs ni aux affections de longue durée appelées Covid long. _« Les décès dus aux maladies cardio-neurovasculaires, aux maladies de l’appareil digestif et aux #maladies_endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques augmentent en 2021 », note la Drees. Avant la survenue de la #pandémie, la tendance était plutôt à la baisse du nombre de décès pour ces pathologies, de 2015 à 2019. Quel est donc le rôle du Sars-Cov-2 dans ces hausses ? Plusieurs résultats pointent les conséquences à terme du Covid sur le #diabète ou encore les vaisseaux sanguins.

      « Le virus continue à avoir une atteinte vasculaire »

      Les indices sont particulièrement probants pour ces derniers. Dès 2021, le suivi des vétérans américains mettait à jour le #risque_cardiovasculaire un mois après l’infection. « On fait semblant que la crise du #Covid est résolue. Mais ce n’est pas le cas. Même si les infections n’ont plus de conséquences directes massives sur les hospitalisations, le virus continue à avoir une #atteinte_vasculaire. Sur le long terme, quand on a un patient qui développe une #maladie_cardiovasculaire, les lésions engendrées par le Covid participent probablement à cette aggravation », avance auprès de Libération David Smadja, professeur d’hématologie à l’université Paris-Cité et à l’hôpital Georges-Pompidou. Le scientifique connaît bien le sujet, pour avoir déjà mis en évidence que les patients aux vaisseaux sanguins les plus touchés par le virus étaient ceux ayant le plus de risque de décéder à l’hôpital.

      Piste similaire dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SPF publié ce mardi 19 décembre. La hausse des décès due aux pathologies circulatoire, digestive ou endocrine « pourrait être liée à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, isolement social plus important jouant sur les comportements, hausse de la consommation nocive d’alcool, difficultés d’#accès_aux_soins, séquelle pour ceux dont la Covid-19 est en cause associée, etc.) », pointe l’institution.

      Cette interprétation est renforcée par les premières analyses des morts de 2022 qui confirment ces tendances. Avec 675 000 décès, l’Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une #surmortalité de 54 000 décès par rapport aux chiffres estimés en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels. Les morts dus aux maladies circulatoires et endocriniennes seraient toujours en hausse.

      Port du masque tombé en désuétude

      Une tendance de fond est-elle en train de s’installer ? « La question se pose. Ce #surrisque qu’on observe est-il constant au cours du temps, auquel cas on va avoir une accumulation, ou bien est-ce que cet effet va s’estomper au fur et à mesure ? » s’interroge à haute voix l’épidémiologiste Mircea Sofonea.

      Pourtant, l’idée que le Covid favorisait l’apparition d’autres pathologies, y compris plusieurs mois après l’infection, est une hypothèse qui n’a jamais suffi pour engendrer une #politique publique de réduction de la circulation virale à long terme. Le gouvernement n’a pas pris de mesures pour assainir l’#air intérieur des lieux collectifs. Le port du #masque est tombé en désuétude, y compris en cas de symptômes. Le suivi de l’épidémie a été abandonné avec la politique de #tests massifs. Les chercheurs ont les pires difficultés pour financer leurs études sur le virus. Début décembre, Emmanuel Macron a prononcé un discours « pour présenter sa vision pour l’avenir de la recherche française », où il a surtout été question d’« enjeux de gouvernance », de « modèle économique » et de « contrats d’objectifs ».

      Olivier Monod

      Existe-t-il en matière de covid des calculs sur les coûts comparés de différentes politiques de santé ? À vue d’oeil, on sait que des tests et un suivi épidémiologique, des purificateurs d’air, des masques, des soignants, des arrêts de travail pour s’isoler en cas d’infection, c’est trop cher. Mais structurer tranquillement la politique pour faire mourir moins vieux et faire mourir plus vite (ce qu’on commence à expérimenter en grand avec la déglingue est-il possible sans trop d’arrêts maladie, de prise en charge de handicaps, de pathologies ? Sans trop de conséquences financières ? Un processus dans lequel tous les paramètres sont variables, ça se calculerait comment ?

      #mortalité #économie #recherche #santé #médecine #covid_long #RDR #post-covid

    • Une amie coiffeuse à domicile, même âge que nous, qui nous raconte son début d’automne, avec une perte de parole et de vue d’un oeil, pendant 20 minutes, en pleine nuit. Après passage aux urgences (sans se presser, elle n’était pas au courant qu’un AVC, c’est urgence sans tarder...). Plutôt qu’AVC, ils ont requalifié ça en AIT. Dans le même temps, un lupus (maladie autoimmune) qui se déclare, grosse fatigue et tout et tout... elle trouve un traitement qui lui permet de remonter la pente. Ouf. Elle n’a obtenu le traitement que parce qu’elle a insisté... le médecin voulait lui demander de revenir au printemps pour cela... apparemment, on peut vivre 6 mois sans traitement de ce bidule.

      Aucun rapport avec le Covid, évidemment. Et ça ne sert à rien d’en parler, les gens te disent qu’il faut arrêter de tout expliquer par le Covid. Ils n’ont pas tort. Hier, quand la moitié de l’équipe m’annonçait avoir manger qq chose d’avarié la veille, du fait de leurs indispositions de ventre, on m’a dit la même chose, la grippe, la gastro, le rhume, le VRS... Même quand tu leurs expliques que dans les labos, malgré les tests capables de tout détecter en un test, ils ne trouvent que du Covid (normal, c’est le plus contagieux, les autres maladies n’ont pas la possibilité de se diffuser).

      Et comme en plus, plus personne ne peut aller voir un médecin... Personne ne sait jamais de quoi il est tombé malade. Et quand ils vont voir un médecin, il ne dit rien.

      Ceci dit, il semble que les derniers variants fonctionnent mieux avec les derniers tests. Parce que malgré tout, je vois quelques personnes qui disent qu’ils sont positifs, et qu’ils le disent parce qu’ils se sont testés.

  • Dominique Costagliola : « Avec le #Covid, on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/dominique-costagliola-avec-le-covid-on-a-vu-ce-qui-arrive-quand-on-fait-d
    https://www.liberation.fr/resizer/URlX7q9KWYkAnAPws-tpifIoqfk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AL7R2UFQ5ZFYBA26LZH6QE7EKY.jpg

    Que penser de tous ces médecins qui, en janvier 2022, ont accompagné le narratif gouvernemental en expliquant qu’omicron était bénin et qu’il était illusoire de freiner sa diffusion ? Qu’une fois tous contaminés, nous serions immunisés...

    On sait ce que ça a donné : 29 millions de contaminations en 2022, dont certaines personnes réinfectées plusieurs fois. Je ne sais pas comment ces gens font pour changer d’avis et suivre les éléments de langage qu’on leur refile. Moi je n’ai jamais changé d’avis sur ce virus, et sur les mesures pour le combattre. Mais certains, pour se justifier d’avoir laissé tomber toute prudence, rétorquent : « Mais le masque, la surveillance, on n’allait tout de même pas faire ça indéfiniment . » Je leur réponds : « Quand le sida est arrivé, on a recommandé le préservatif. On n’a pas baissé les bras au bout de deux ans en prétextant que c’était chiant et que le public en avait marre. » Et cette antienne sur la lassitude du public est bien commode. On refuse des actions collectives, on en appelle à la responsabilité individuelle sans donner aux gens des outils de décodage et des moyens de se protéger. Je ne suis pas du tout, contrairement à ce que me reprochent certains, partisan de l’obligation. Pas du tout. Mais quand je prends le train, quand je vais au cinéma, je choisis de mettre un masque. Je prends une décision personnelle, certes, mais en fonction d’éléments qu’on devrait fournir à tout le monde. Or, ne pas les fournir permet de ne rien faire, ni test ni surveillance, ni même de tenir ses promesses comme celle du candidat Macron d’investir massivement sur la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad. Alors, certes, ça coûte de l’argent, mais comme le stock de masques coûtait de l’argent. Et on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme en se disant : le futur, on s’en fout. Il n’y a dans ce pays aucun raisonnement coût efficacité sur le long terme.

    • Quelles seraient ces mesures ?

      Ces mesures de fond sont connues, et pas particulièrement coûteuses : c’est la surveillance des #eaux_usées (qui peut aussi servir pour suivre la circulation d’autres virus, la grippe, le virus respiratoire syncitial (responsable des bronchiolites), la polio…), le #testing sur des échantillons de population, plus onéreux et plus complexe à organiser, l’utilisation des masques en lieu clos, et bien sûr la #ventilation. Si on n’avait pas depuis le départ assimilé le masque au confinement, ce serait un outil utilisable en informant la population de ce qui se passe et en laissant les gens s’autodéterminer. Mais à aucun moment en France on a songé à associer les gens aux prises de décisions, et on ne leur fournit pas d’indication fiable de l’évolution de la situation, en se contentant d’endormir leur vigilance puis de sonner le tocsin. C’est de la #désinformation notoire, comme à chaque fois qu’on parle de virus de l’hiver en y incluant le Covid, qui multiplie les vagues tout au long de l’année.

      #covid #masques #vaccin

    • cette désinformation notoire est elle répréhensible ? ils ne comprennent que la voix juridique, si j’ai bien suivi, et encore ; pourquoi personne n’attaque le ministre de la santé, le gouv ou les ARS pour désinformation notoire et mise en danger de la vie des truies ?

    • Suivant les derniers articles partagés :
      1) est-ce utile de faire la 4ème dose maintenant ou faut attendre d’autres vaccins plus précis pour les derniers variants (on a lu que valait mieux avoir un rappel pas totalement au point que pas de rappel du tout) ?
      2) la campagne est ciblée toujours pour les soi-disant « personnes à risque », mais est-ce que c’est que la com ou aussi l’accès réel ? si parce qu’on est informé on veut de nous-mêmes faire le vaccin alors qu’on est pas vieux etc, est-ce qu’on a le droit, et si oui comment exactement ?

    • j’attendais le vaccin multivariant annoncé, puis, au vu du déclin dans le temps de l’effet vaccinal, j’ai renoncé et fini par faire une 5eme dose au printemps dernier.
      sans comprendre le détail de l’actuelle non organisation de la vaccination, dire fréquenter des personnes à risques suffisait par le passé pour avoir accès au vaccin, sans doute en est-il encore de même.

    • @rastapopoulos En gros, si tu es actuellement dans les temps pour une nouvelle dose (6 mois depuis la dernière), ça peut valoir le coup d’attendre 15 jours à un mois de plus… si tu as la possibilité de n’être pas surexposé à la grosse vague en cours. Genre, si tu as des gosses en bout de course niveau protection vaccinale qui sont scolarisés, c’est possiblement les 15 jours de trop qui t’attendent.
      Donc, en l’absence de politique de santé publique, tu dois évaluer tout seul ton risque au doigt mouillé et prendre une décision en espérant que le manque de données ne va pas te planter.

      Si tu es à la ramasse de plusieurs mois, on ne sait pas trop de quelle manière décline la protection immunitaire profonde, celle qui fait que tu es protégé d’une forme grave. On sait que ça tient bien au moins 6 mois et que selon les individus, ben ils vont mettre plus ou moins de temps ensuite pour se retrouver à poil devant une nouvelle infection, mais quand, comment, selon quels critères, on n’en sait rien.

      En résumé, le vaccin actuel protège surtout des formes graves. Dans les premiers mois, il diminue les risques d’être covidé, mais tu restes contaminable et transmetteur.
      L’autre problème, c’est que les vaccins ont plusieurs longueurs de retard à présent sur les mutations qui sont en mode « fête du slip » tellement on fait rien pour limiter les infections. Donc, même avec une dose récente de vaccin, on ne sait plus à quel point ça protège. Donc, attendre quelques dizaines de jours de plus pour une version un peu moins en retard n’est pas complètement déconnant… sauf si tu es surexposé au risque de contagion… surtout en ce moment où malgré l’absence volontaire de données, on a pas mal d’éléments qui laissent penser qu’on est sur la pente raide d’une très grosse vague.

      Donc, pas de réponse tranchée dans un contexte bien merdique.

      Pour ce qui est de la politique vaccinale désastreuse, il est écrit en petit en bas des reco de #SPF qu’en dehors des catégories de personnes énoncées au-dessus, toute personne qui en fera la demande pourra recevoir une dose de vaccin pourvu que la précédente date de 6 mois ou plus.

      Donc, personne ne peut te refuser. S’ils le font, c’est que ce sont soit des charlots malintentionnés adorateurs du druide des calanques, soit des charlots abrutis pas capables de lire une reco jusqu’en bas de la page.

      Tu vois si tu prends la peine de leur expliquer ou si tu as une autre meilleure option. Ou si tu les balances à l’ARS.

      Pour les gosses, c’est le vide abyssal. Déjà, pour les moins de 12 ans, faut trouver des doses pédiatriques. Je n’ai pas trouvé d’infos sur la manière de localiser les quelques points où elles sont proposées.

      Voilà.
      Bonne chasse !

    • Ouais nous on a eu un deuxième covid (arg) en juillet dans les grottes, donc va falloir attendre début d’année prochaine… Par contre le fils qui a 16 ans et a eu droit qu’à deux doses, il rentre pas dans les critères, vu que là je lis partout que la com est pour les personnes à risque mais que toute personne de plus de 18 ans peut en faire la demande… mais pour 16 ans on sait pas quoi faire, alors que rentrée scolaire.

    • Qui est éligible ?
      https://www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-en-ile-de-france-0

      La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise qu’une dose de rappel additionnelle avec les vaccins bivalents actuellement disponibles puisse être administrée aux personnes les plus vulnérables :

      – Les résidents d’EHPAD et USLD quel que soit leur âge ;
      – Les personnes de 60 ans et plus ;
      – Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
      – Les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités ;
      – Les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse

      La vaccination de toutes les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec ces personnes est également recommandée.

      ce qui est déclaratif.