• Immigration : l’exécutif veut intensifier les expulsions d’étrangers délinquants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/17/immigration-l-executif-veut-intensifier-les-expulsions-d-etrangers-delinquan

    Immigration : l’exécutif veut intensifier les expulsions d’étrangers délinquants. Cet objectif n’est pas nouveau mais se heurte à la bonne volonté des pays d’origine des personnes concernées. A un an de la présidentielle, les questions migratoires préoccupent l’exécutif, qui redoute un procès en laxisme.
    Sur les questions migratoires, le gouvernement – et en premier lieu le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin –, met en scène une rhétorique qui se veut ferme. « On juge les étrangers pour ce qu’ils font et pas pour ce qu’ils sont », a insisté le locataire de la place Beauvau à plusieurs reprises ces dernières semaines. Au sein de la majorité présidentielle, plusieurs députés répètent quant à eux la même formule : « Il ne faut pas avoir la main qui tremble. » En ligne de mire : les étrangers qui représentent une « menace grave pour l’ordre public », notamment ceux suivis pour des faits de radicalisation, parfois incarcérés, et ceux ayant été condamnés pour certains crimes ou délits. Le gouvernement tente d’accélérer leur expulsion du territoire national.
    Le 13 juin, dans Le Journal du dimanche, Gérald Darmanin a annoncé avoir réuni les préfets, deux jours plus tôt. A cette occasion, le ministre de l’intérieur a réitéré des objectifs qu’il formule depuis plusieurs mois déjà. Notamment que le nom des étrangers ayant été condamnés pour des infractions graves (homicide, viol, trafic de stupéfiants, violences conjugales…) lui soit remonté, que des sanctions administratives – comme la dégradation de titres de séjour – soient prises, et que l’expulsion des personnes concernées soit priorisée. Cette volonté de l’exécutif n’est pas nouvelle : dans une instruction datée du 29 septembre 2020, quatre jours après qu’un Pakistanais de 25 ans a blessé grièvement deux individus près des anciens locaux de Charlie Hebdo, M. Darmanin demandait déjà aux préfets « de mettre systématiquement en œuvre les procédures à même d’interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire ». Depuis plusieurs mois, le ministre de l’intérieur réunit tous les quinze jours l’ensemble des services compétents pour « faire des points très précis, indique son entourage. Des tableaux lui remontent avec des cas individuels, c’est une question qu’il suit de très près ».
    Ces demandes réitérées du ministre de l’intérieur aux préfets sont intervenues deux jours après une réunion à l’Elysée, le 9 juin, lors de laquelle Emmanuel Macron a réuni le premier ministre ainsi que les ministres de l’intérieur, des affaires étrangères et de la justice, pour demander une accélération des expulsions d’étrangers en situation irrégulière jugés dangereux. A l’issue de cet entretien, l’Elysée a indiqué que 601 des 1 115 étrangers en situation irrégulière inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ont été expulsés du territoire depuis 2018. « Sur les 514 restants, une bonne partie sont incarcérés et seront expulsés à leur sortie de prison », a insisté l’Elysée.
    Là encore, la préoccupation du président de la République sur la question des expulsions n’est pas nouvelle. En octobre 2019, dans un entretien accordé à Valeurs actuelles, Emmanuel Macron affichait l’objectif suivant : que 100 % des obligations de quitter le territoire français (OQTF) – délivrées aux personnes en situation irrégulière en vue d’une expulsion – soient exécutées d’ici à la fin du quinquennat, alors que leur taux oscille entre 12 % et 15 % depuis plusieurs années. Interrogé par le Figaro, début mai, Gérald Darmanin déclarait à propos de cet objectif : « C’est non seulement tenable, mais c’est ce que nous allons faire. » Si l’exécutif rapporte que le taux d’exécution des OQTF a augmenté de 34 % depuis 2016, l’Elysée tempère aujourd’hui cette annonce : « Des choses ont changé entre-temps : la crise sanitaire, la fermeture des frontières, l’exigence de tests PCR avant le renvoi. » Pour ces expulsions, la France dépend en outre de la volonté des pays d’origine de délivrer ou non des laissez-passer consulaires. Des négociations – souvent difficiles – sont notamment en cours avec les pays du Maghreb, où le ministre de l’intérieur s’est rendu à plusieurs reprises. « Le président a demandé à ce que ces négociations se poursuivent de manière très volontariste », indiquait l’Elysée à l’issue de la réunion.
    A un an de l’élection présidentielle, les questions migratoires préoccupent l’exécutif, alors qu’une partie de la droite et l’extrême droite multiplient les procès en laxisme. « Le taux d’acceptabilité de l’immigration en France et dans les pays européens est de plus en plus bas », avance l’Elysée. En 2018, au moment du vote de la loi dite « asile-immigration », la majorité résumait ainsi sa politique migratoire : humanité et fermeté. « Aujourd’hui, l’immigration souffre de son traitement uniquement sécuritaire », dénonce Sonia Krimi, députée LRM de la Manche, par ailleurs rapporteuse d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale visant à évaluer les conditions d’accueil des migrants en France. « On fait en permanence un lien entre sécurité et immigration, c’est tellement plus simple que de trouver des vraies solutions aux enjeux migratoires », fustige-t-elle.
    « On n’a pas dévié de cet équilibre d’humanité et de fermeté, plaide Aurore Bergé, député LRM des Yvelines. Mais c’est un équilibre qui est difficile à tenir, il y a une pression très forte des Français et des médias sur ces questions-là, beaucoup de “fake news” circulent, si bien que si on veut continuer à accueillir, il faut montrer qu’on est ferme, reconduire vite et de manière effective à la frontière. »Pour le député du Val-d’Oise Aurélien Taché, ex-LRM, les déclarations successives de l’exécutif sur les expulsions ne sont que « pure communication ». « 100 % d’OQTF exécutées, c’est impossible. Annoncer cela, c’est de la démagogie. C’est très dangereux dans un moment où le Rassemblement national est aussi haut. L’extrême droite a imposé ses thèmes et plus personne n’a le courage de les contrer. » Le ministère de l’intérieur assure, lui, conserver une « position d’équilibre ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#politiquemigratoire#OQTF#expulsion#securité#immigration#test#paysdorigine

  • Covid-19 dans le monde : les voyageurs en provenance des Etats-Unis autorisés à entrer dans l’Union européenne, même non vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/16/covid-19-dans-le-monde-les-voyageurs-en-provenance-des-etats-unis-autorises-

    L’Union européenne rouvre un peu plus ses frontières
    Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont donné leur feu vert mercredi à l’ajout des Etats-Unis à leur liste des pays et territoires dont les voyageurs, même non vaccinés contre le Covid-19, peuvent être admis dans l’Union européenne (UE). Outre les Etats-Unis, ce sont l’Albanie, le Liban, la Macédoine du Nord, la Serbie, Taïwan, Hongkong et Macao qui ont également été ajoutés à cette liste, laquelle comprenait jusqu’alors seulement huit pays (Japon, Australie, Israël, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour, Corée du Sud et Thaïlande).
    Cela n’empêche en revanche pas que les voyageurs en provenance de ces pays ou territoires puissent être soumis par les Etats où ils se rendent à des mesures telles que des tests ou une quarantaine. Pour mémoire, l’UE avait décidé en mai d’autoriser l’accès à son espace à tout voyageur vacciné, d’où qu’il provienne. Pour arrêter leur liste, les Européens se fondent notamment sur la situation épidémiologique du pays, ainsi que sur l’avancement de sa campagne de vaccination, le nombre de tests menés, et sur la fiabilité des données. Les pays sont admis à y figurer s’ils ont enregistré moins de 75 cas de Covid pour 100 000 habitants sur les quatorze derniers jours.

    #Covid-19#migrant#migrationUE#etatsunis#sante#circulation#frontiere#paysàrisque#vaccination#test

  • #COVID-19 Antibody Tests : A Valuable Public Health Tool with Limited Relevance to Individuals
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7836413

    Entre autres raisons (aux #Etats-Unis) :

    Non seulement plusieurs tests restent autorisés par la #FDA malgré la preuve de leur mauvaise qualité…

    Independent validation studies indicated many tests were of poor quality, which led to media attention and Congressional hearings […]

    […]

    Inaccurate tests are still in use; yet, there have been no recalls. Though some major biotechnology companies have stopped selling tests following poor independent validation studies, the FDA issued guidance revoking Emergency Use Authorization (EUA) for just two tests

    … mais en plus plusieurs tests non autorisés sont utilisés !

    Some test manufacturers fraudulently claimed FDA approval for their tests. Independent research groups have led the way in monitoring evaluations of antibody tests [23., 24., 25., 26.]. The FDA now maintains a list of tests that have not received EUA and that should not be distributed, now including 155 serology tests, but this information is not prominently displayed [27]. The lack of clear messaging on FDA EUA status has led to the use of potentially inaccurate tests [28].

    #sérologie #sars-cov2 #tests #anticorps

  • Covid-19 dans le monde : l’Algérie rouvre partiellement ses frontières après quinze mois de fermeture
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/02/covid-19-dans-le-monde-l-algerie-rouvre-partiellement-ses-frontieres-apres-q

    L’Algérie a partiellement rouvert mardi ses frontières, avec la reprise d’une liaison aérienne entre Alger et Paris, après plus d’un an de fermeture en raison de la pandémie causée par le coronavirus. Un Airbus A330 de la compagnie nationale Air Algérie a atterri mardi vers 17 h 30 (heure en France) à l’aéroport d’Alger Houari-Boumédiène, avec à son bord 299 passagers, en provenance de Paris-Orly. Le même appareil avait effectué dans la matinée un premier vol à destination d’Orly, avec une soixantaine de passagers.
    Sitôt après avoir débarqué sur le tarmac à Alger, les passagers ont été transférés dans des cars garés à la sortie de l’aéroport pour être ensuite conduits dans un hôtel de Zeralda, une localité côtière à l’ouest de la capitale, où ils seront confinés pendant cinq jours, selon des images diffusées par des chaînes de télévision privées.Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière une reprise progressive, à partir du 1er juin, des vols d’Air Algérie en direction de quatre pays : France, Espagne, Tunisie et Turquie. Cette réouverture limitée s’accompagne de conditions draconiennes : isolement obligatoire de cinq jours dans un des hôtels sélectionnés par les autorités et frais de confinement et de dépistage à l’arrivée à la charge des visiteurs. Les frontières terrestres et maritimes restent, quant à elles, fermées pour le moment.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#france#espagne#tunisie#turquie#sante#reouverturefrontiere#circulation#restrictionsanitaire#isolement#test#confinement

  • Les Européens vaccinés pourront entrer en France à partir du 9 juin sans test PCR, il restera exigé pour les Britanniques et les Américains
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/04/les-europeens-vaccines-pourront-entrer-en-france-a-partir-du-9-juin-sans-tes

    Les Européens vaccinés pourront entrer en France à partir du 9 juin sans test PCR, il restera exigé pour les Britanniques et les Américains. A partir de cette date, les flux de voyageurs entre la France et les pays étrangers seront rouverts selon des modalités qui varient en fonction de la situation sanitaire des pays, classés selon un code couleur.
    Les Européens vaccinés contre le Covid-19 pourront entrer en France sans test PCR à partir du 9 juin, tandis qu’une preuve de test négatif (PCR ou antigénique) sera toujours exigée pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni et des Etats-Unis notamment, qu’ils soient vaccinés ou non, selon un document publié vendredi 4 juin par le gouvernement.
    A partir du 9 juin, les flux de voyageurs entre la France et les pays étrangers seront rouverts selon des modalités qui varient en fonction de la situation sanitaire des pays classés par couleur (vert, orange et rouge) et de la vaccination, selon un document baptisé « Stratégie de réouverture des frontières ».
    Pour les pays classés en vert (espace européen, Australie, Corée du Sud, Israël, Japon, Liban, Nouvelle-Zélande, Singapour), aucun motif impérieux n’est exigé et un test PCR ou antigénique de moins de soixante-douze est demandé aux seules personnes non vaccinées. Sont considérés comme vaccinés ceux qui ont effectué une vaccination complète depuis au moins quatorze jours à la date du voyage (et quatre semaines pour le vaccin Johnson & Johnson).
    Pour les pays classés en rouge (Afrique du Sud, Argentine, Bahreïn, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Inde, Népal, Pakistan, Sri Lanka, Suriname, Turquie, Uruguay), un motif impérieux reste nécessaire pour venir en France, des tests PCR ou antigéniques sont exigés que l’on soit vacciné ou non et une quarantaine de sept à dix jours est imposée à l’arrivée sur le sol français.
    Pour les pays classés en orange, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, un test PCR ou antigénique est exigé si le voyageur est vacciné, sans quoi il lui faut un motif impérieux, un test négatif et se placer à l’isolement pendant sept jours.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#passeportvaccinal#reouverturefrontiere#motifimperieux#vaccination#test#quarantaine#circulation

  • Les grandes marges de la pharma avec les autotests

    Les pharmaciens et les distributeurs réalisent d’importantes marges avec les autotests pour le coronavirus, selon une enquête de la RTS. L’opération financée par la Confédération se révèle très onéreuse.

    Seize millions d’autotests pour le coronavirus ont été mis en circulation en Suisse depuis le mois d’avril, selon pharmaSuisse. Cinq unités sont fournies gratuitement chaque mois aux assurés du pays, aux frais de la Confédération.

    L’enquête du 19h30 débute dans une petite pharmacie de Lausanne, où les autotests distribués par le groupe pharmaceutique Roche en lot de 25 sont reconditionnés en lot de 5 unités, dans des sachets plastiques. La pharmacie perçoit 6 francs par sachet rempli par la comptable de l’établissement.

    « J’ai été un peu surprise par le prix. Il me semblait que c’était assez onéreux pour les assurances et la Confédération », explique Simone Golaz.

    Médecins lésés ?
    Avec ce travail et toutes les autres activités qui y sont liées, comme la distribution et le conseil, la marge du pharmacien sur l’autotest avoisine les 50%.

    Des chiffres qui font bondir les médecins. Ceux-ci s’estiment nettement moins bien payés pour vacciner.

    « Si quatre millions de Suisses vont chercher une fois par mois un sachet chez le pharmacien, ça revient à une marge pour les pharmaciens de 88 millions par mois, soit à peu près un milliard par année. Le prix paraît un peu exagéré », estime Philippe Eggimann, président de la Société vaudoise de médecine.

    « On ne vole personne »
    Pour les pharmaciens, ces émoluments, mêmes élevés, sont mérités. « J’ai l’impression qu’on ne vole personne. On a un gros travail qui est fait derrière de logistique, d’administratif, de soutien. Et il ne faut pas oublier que les pharmaciens étaient les premiers et les seuls à pouvoir faire rapidement ce travail, pendant les vacances de Pâques », rappelle Christophe Berger, président de la Société vaudoise de pharmacie.

    Facturé 12 francs, l’autotest Roche et sa distribution à la population suisse, après TVA, est rémunéré 5,60 francs au pharmacien et 5,50 francs au distributeur. Au total, avec la TVA, cela correspond à la virgule près au plafond tarifaire fixé par le Conseil fédéral pour les autotests dans l’ordonnance 3 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus.

    Des chiffres qui interpellent Emidio Do Sacramento, PDG de l’entreprise Zenum. Celui-ci a développé au parc technologique Biopôle de Lausanne un test antigénique rapide homologué en Belgique.

    « Si on prend l’exemple d’un autotest de type sérologique ou antigénique, le coût de production ne dépasse pas les deux francs. Je pourrais vendre cet autotest à 2,20 francs au client final », indique-t-il.

    Nouvelle concurrence
    Le groupe Roche n’a pas souhaité s’exprimer sur le détail de ses prix. « Nous fixons nos prix de manière responsable afin qu’il n’y ait pas d’obstacle à l’accès pour les patients », répond l’entreprise aux sollicitations de la RTS.

    Les demandes de renseignement auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) sont quant à elles restées sans réponse.

    La conseillère nationale vaudoise Léonore Porchet, membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, regrette cette situation. « Ce qui est scandaleux, c’est la complicité de la Confédération avec la pharma, qui de tout temps lutte pour garder ses prix et ses marges. La Suisse est un des seuls pays qui s’est opposé à la suspension des brevets des vaccins, justement pour conserver les marges astronomiques de la pharma », relève l’élue verte.

    L’entreprise américaine BD, qui a domicilié son siège administratif à Eysins, près de Nyon, est le deuxième acteur à entrer sur le marché des autotests en Suisse, grâce à une autorisation obtenue auprès de Swissmedic. Malgré cette nouvelle concurrence, les prix ne devraient que peu varier. . . . . . . . . .

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/12250197-les-grandes-marges-de-la-pharma-avec-les-autotests.html

    #tests #autotests #Suisse #pharma #marge #bénéfices #santé #big_pharma #industrie_pharmaceutique #médicaments #brevets #corruption #big-pharma #médecine #multinationales #lobbying #covid-19

  • Etats-Unis : « Les restrictions de voyage sont devenues un régime discriminatoire »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/06/01/etats-unis-les-restrictions-de-voyage-sont-devenues-un-regime-discriminatoir

    Etats-Unis : Au moment où les pays de l’UE s’apprêtent à faciliter l’accès à l’espace Schengen aux Américains vaccinés, il est essentiel que l’administration Biden assouplisse les conditions d’accès à son territoire pour les citoyens européens, estime, dans une tribune au « Monde, la politiste Célia Belin.
    En juin, les Etats européens rouvriront leurs frontières aux voyageurs américains vaccinés, un assouplissement non contraignant décidé à vingt-sept, sur proposition de la Commission européenne. La France travaille à une ouverture avant la mi-juin, une fois mis en place un système de vérification vaccinale, encore à l’étude. Pour les Américains interdits de séjour en Europe depuis quinze mois, c’est un soulagement. Non seulement les plages de la Méditerranée leur seront accessibles, mais ils pourront aussi librement retrouver leurs proches. Les Européens, eux, n’ont pas cette chance, et des milliers de familles, de couples et de proches restent séparés par un océan.
    Les restrictions mises en place par proclamation présidentielle américaine en mars 2020, pour limiter le nombre de voyageurs entre les Etats-Unis et l’Europe, sont toujours en vigueur. Brièvement résiliées par le président Trump à son départ en janvier, elles ont été immédiatement réinstaurées par Joe Biden, qui a fait de la lutte contre le Covid-19 la priorité de son administration. A ce jour, l’entrée aux Etats-Unis reste interdite aux voyageurs « physiquement présents au cours des 14 derniers jours » dans l’espace Schengen, au Royaume-Uni et en Irlande, sauf en cas d’attribution d’une national interest exception [exception d’intérêt national].
    Binationaux, titulaires de carte verte, diplomates, journalistes et étudiants ont un droit d’entrée automatique, tandis que les national interest exceptions sont attribuées au cas par cas aux travailleurs « apportant un soutien vital aux secteurs d’infrastructures critiques ». Pour les autres, voyageurs d’affaires ou de tourisme, investisseurs, salariés en poste aux Etats-Unis, créateurs d’entreprise, visiteurs d’échange, dizaines de milliers d’expatriés avec carrière dans un pays et famille dans l’autre, l’interdiction d’entrée n’a connu aucun répit depuis quinze mois. Etre titulaire d’un visa de long séjour lié à un statut ou une activité professionnelle n’ouvre pas pour autant le droit d’entrer aux Etats-Unis. Soumis au même régime que les touristes, ces Européens titulaires de visas dits non-immigrants doivent demander une national interest exception pour pouvoir retourner aux Etats-Unis, ce qui, le plus souvent, leur est refusé. En outre, les services des visas des consulats américains en Europe fonctionnent en régime réduit depuis des mois. D’après le site du département d’Etat, le délai actuel d’attente pour un rendez-vous pour un visa non-immigrant est de 98 jours à Berlin, 165 jours à Madrid, 372 jours à Paris et 999 jours à Rome.
    Acceptées au début de la pandémie de Covid-19 comme une réalité douloureuse mais inévitable, les restrictions de voyage sont devenues un régime discriminatoire, bloquant les populations dans des situations kafkaïennes. Certains renoncent à rendre visite à un parent gravement malade en Europe, sous la menace de ne pouvoir revenir dans le pays où ils ont leur emploi, leurs enfants ou leur conjoint. D’autres se retrouvent coincés pendant des mois en Europe faute d’obtenir un rendez-vous à l’ambassade pour renouveler leur visa, alors même qu’ils continuent de payer leurs impôts aux Etats-Unis.
    Des travailleurs sous visa valide passent quinze jours dans des pays tiers (Mexique, Colombie, Turquie) pour contourner l’interdiction, accroissant leur risque de contamination. Relayés sur les réseaux sociaux par les hashtags #LoveIsNotTourism, #Test4Travel ou #LiftTheTravelBan, des milliers de drames personnels racontent l’isolement, l’angoisse et le désespoir d’individus pris au piège d’une situation qui a trop duré.
    Lire aussi Covid-19 dans le monde : l’Europe lève progressivement les restrictions, malgré la menace du variant indien
    Avec la décision des membres de l’Union européenne d’ouvrir leurs frontières aux Américains vaccinés, l’asymétrie de traitement ne va faire que s’accentuer. Pressés de faire revenir la manne touristique américaine, les Européens n’ont pas attendu l’obtention d’une garantie de réciprocité de la part des Etats-Unis. Le 12 mai, Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, assurait que l’Europe exigerait des pays vers lesquels elle s’ouvre une « situation sanitaire solide, une preuve fiable de vaccination ou de test, et la réciprocité ». Toutefois, alors que la position française et ses modalités restent à définir, l’Europe se dirige vers une réouverture aux Américains sans contrepartie.
    Pour autant, les leaders européens doivent continuer de défendre leurs compatriotes auprès des autorités américaines. A court terme, l’Europe doit demander un assouplissement des conditions de délivrance des national interest exceptions, pour qu’elles soient attribuées automatiquement aux voyageurs sous visa, qu’ils soient visa d’échange, immigrant ou non-immigrant. Les services consulaires américains en Europe doivent également reprendre une gestion normale des processus de visa, afin de remédier au goulet d’étranglement actuel. A moyen terme, les Européens doivent encourager les Etats-Unis à énoncer les critères sanitaires qui déterminent la levée ou le maintien des restrictions, afin de visualiser un horizon de réouverture. A long terme, Européens et Américains doivent travailler ensemble à des protocoles sanitaires durables qui construiront l’industrie du voyage de demain. A ce jour, des restrictions d’entrée aux Etats-Unis affectent aussi les voyageurs en provenance de Chine, d’Iran, du Brésil, d’Afrique du Sud et d’Inde. En outre, la diffusion du variant indien inquiète les autorités sanitaires, américaines comme européennes. Mais perdure depuis près de quinze mois une situation bureaucratique discriminatoire, qui touche en premier lieu les personnes qui constituent le maillage social et économique qui lie nos sociétés. Alors que le président Biden se rend en Europe mi-juin pour une série de sommets mettant en valeur l’engagement américain envers ses alliés, la levée, au moins partielle, des restrictions de voyage à l’égard des Européens serait un geste fort, préalable à la relance de la coopération transatlantique

    #Covid-19#migrant#migration#UE#etatsunis#sante#politiquemigratoire#expatrié#binationaux#visas#variant#discrimination#restrictionsanitaire#frontiere#circulation

  • RTBF Test PCR gratuit côté Français : beaucoup de Belges passent la frontière pour le réaliser

    Si vous partez à l’étranger cet été, vous n’y couperez pas, vous devrez passer par la case « Test PCR » . En Belgique, ce test s’élève à presque 50 euros. Un chiffre à multiplier par le nombre de membres de la famille. De quoi faire réfléchir nombre de nos compatriotes qui n’hésitent pas à faire quelques kilomètres pour se faire tester en France où c’est entièrement gratuit.

    Dans ce centre de testing, situé à Leers au cœur du centre commercial, on teste sept jours sur sept sans rendez-vous. Un argument déterminant est affiché en sept grandes lettres pour inciter le patient à franchir la porte « GRATUIT ».


    Le bouche-à-oreille efficace
    Isabelle est Française, même si elle habite en Belgique. Elle n’a pas hésité bien longtemps avant de choisir de quel côté de la frontière elle allait se faire tester. Les Belges sont de plus en plus nombreux à faire comme elle. À la grande surprise de Delphine Laloux, l’infirmière responsable de centre de testing  : « Le bouche-à-oreille fonctionne dans des proportions étonnantes, puisqu’on a déjà reçu des personnes de Bruxelles ! ».

    Il faut dire que le déplacement vaut la peine étant donné qu’ici tous les tests sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale française… même pour les étrangers qui partent en voyages.  "Ils (les Belges ndlr) doivent simplement remplir les papiers comme tous les Français" , précise Delphine.

    « Nous prenons les gens avec ou sans rendez-vous et avec ou sans ordonnance. Les Belges qui viennent ici c’est souvent dans la perspective de voyages mais également pour les cas contacts, surtout pour les enfants. Les règles belges sont très strictes. Pour les Belges concernés, quand il faut un test, venir ici en France leur facilite la tâche vu la proximité. Et ceux qui viennent nous confient que c’est rare de trouver des pays où le test est gratuit », poursuit Delphine qui précise que cette gratuité « a des répercussions sur la sécurité sociale française ».

    En Belgique, c’est presque 50 euros 
    La France fera peut-être de cette gratuité un argument touristique pour l’été. Car si, nous l’avons dit, le test PCR pour les voyageurs s’élève à environ 50 euros en Belgique, il n’en est pas de même dans d’autres pays européens où la facture peut monter jusqu’à 300 euros.

    Et en Belgique, le magazine de défense des consommateurs Test-Achats réclame aussi la gratuité des tests pour les voyageurs.

    #sécurité_sociale #tourisme #pcr #frontière #test #cadeaux #covid-19 #sante #coronavirus #santé #france #belgique #confinement #frontiere #pandémie

  • Algérie : la réouverture partielle des frontières frustre la diaspora
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/29/algerie-la-reouverture-partielle-des-frontieres-frustre-la-diaspora_6081982_

    Le téléphone de Brahim Djellouadji n’arrête pas de sonner. A priori, le signe que les affaires reprennent pour le président de l’agence de voyage Méditerranée Events et Travels, à Marseille, alors que les autorités algériennes viennent d’annoncer la réouverture « partielle » des frontières aériennes le 1er juin après les avoir fermées le 17 mars 2020 pour endiguer la propagation du Covid-19.Pourtant, le voyagiste ne sait pas quoi répondre à ses clients qu’il dit « désemparés ». « J’essaie surtout de les réconforter, admet M. Djellouadji. L’euphorie est vite passée. La diaspora est vraiment déçue, sous le choc. »
    Malgré la réouverture, la situation est loin de revenir à la normale. Les autorités, et notamment l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, avaient assuré dans un premier temps qu’il y aurait cinq vols par jour au départ de Paris, Lyon et Marseille à destination d’Alger, Oran et Constantine. Puis le gouvernement a indiqué que seulement trois vols par semaine seraient opérés depuis Paris et Marseille.La déception est d’autant plus grande que les modalités pour entrer sur le territoire algérien sont très contraignantes. Il faudra présenter un test PCR négatif de moins de 36 heures et respecter une quarantaine obligatoire de cinq jours « avec un contrôle médical permanent » dans un hôtel que le passager devra régler avant l’embarquement. Un test doit être, aussi, réalisé à la fin du confinement et, en cas de résultat positif, l’isolement de cinq jours est reconduit.Depuis mars 2020, le voyagiste a perdu 90 % de son chiffre d’affaires. De même, l’aéroport Marseille-Provence est passé de 744 516 passagers entre la cité phocéenne et l’Algérie en 2019 à « quasiment rien, si ce n’est quelques vols de rapatriements » en 2020, indique-t-on au siège du site.
    Plusieurs millions d’Algériens de l’étranger ont dû composer avec la fermeture des frontières et la suspension des vols commerciaux et des liaisons maritimes qui durent depuis quatorze mois. Les autorités ont organisé, souvent dans le chaos, des vols de rapatriement pour leurs ressortissants, sous conditions (décès, un parent dont le pronostic vital est engagé, un problème judiciaire, etc.). Mais ces derniers ont été suspendus le 1er mars en raison de l’apparition du variant anglais, fin février, en Algérie. Pour contourner ces difficultés, certains Algériens – détenteurs d’un passeport français – ont choisi de passer illégalement la frontière de leur pays depuis la Tunisie. Depuis mars 2020, de nombreux ressortissants sont restés bloqués à l’étranger, notamment en France, au point de connaître parfois des situations dramatiques. Sans famille et sans revenus, certains se sont même retrouvés à la rue. Il reste difficile de savoir combien d’Algériens sont encore coincés en Europe sans pouvoir rejoindre l’autre rive de la Méditerranée tant les autorités communiquent peu sur ce sujet. Durant ces longs mois, certaines familles n’ont pas pu assister aux obsèques d’un proche faute de pouvoir se rendre au pays. « Beaucoup attendaient de retourner en Algérie pour faire leur deuil, note Badis Khenissa. Il y a une grande détresse psychologique. » Le quadragénaire, candidat aux prochaines élections législatives algériennes du 12 juin pour le nord de la France, redoute une explosion des prix du billet. « Je pense que nous serons amenés à faire des cagnottes pour aider les plus démunis », indique-t-il. En Algérie aussi, l’attente de pouvoir à nouveau voyager est considérable. Comme chez Kaïs, 28 ans, un habitant de Constantine fiancé à une Française « de souche », précise-t-il. Le jeune homme n’a pas pu bénéficier du visa de court séjour pour la retrouver en région parisienne : la fermeture des frontières algériennes ne permettait pas de garantir son retour dans son pays, lui a notifié le consulat français à Alger.Voilà plus d’un an qu’il n’a pas vu sa fiancée et que leurs procédures de mariage sont bloquées des deux côtés de la Méditerranée. Et les dernières annonces du gouvernement ne lui font guère entrevoir de solution rapide.Pour de multiples familles algériennes séparées de leurs proches depuis au moins quinze mois, cette ouverture partielle provoque la frustration. Quant aux professionnels du voyage, ils s’estiment mis à l’écart. « Pour nous il n’y a aucune ouverture à ce jour, car c’est Air Algérie qui vend ses billets et commercialise ses vols », indique Hamza Baba Aïssa, directeur de l’agence de tourisme Gouraya Tours basée à Bejaïa, dans l’est. Le maintien de la fermeture des frontières maritimes et terrestres empêchera par ailleurs les plus de deux millions d’Algériens qui passent habituellement la saison estivale en Tunisie de se rendre dans le pays voisin. Selon plusieurs médecins, les mesures annoncées sont certes draconiennes mais légitimes. « Oui, ce n’est pas suffisant, mais c’est une ouverture prudente. L’Algérie a dû son salut au fait que le pays se soit confiné. Et on constate que les chiffres sont stables [entre 200 et 300 cas quotidiens, selon les données officielles, pour près de 3 500 morts depuis le début de la pandémie] bien que les Algériens se comportent différemment en matière de respect des règles sanitaires », fait remarquer le docteur Mohamed Bekkat Berkani. Le président du Conseil national de l’ordre des médecins rappelle que le pays « est très en retard sur la vaccination ». Aucun chiffre n’a d’ailleurs été rendu public.Toutefois, les mesures prises par le gouvernement ne sont pas figées dans le temps. Leur évolution dépendra de la situation sanitaire en Algérie et dans les pays de provenance, ont expliqué dans la presse algérienne, plusieurs professeurs de médecine impliqués dans la lutte contre l’épidémie. Ainsi, certains veulent croire que le gouvernement relâchera du lest très rapidement en ouvrant davantage le pays. Pour Nazim Sini, « priver d’Algérie les Algériens de l’étranger un deuxième été de suite n’est pas tenable ».

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#france#sante#diaspora#circulation#frontiere#famille#pandemie#vaccination#test#restricationsanitaire#retour

  • Same-day #SARS-CoV-2 antigen #test screening in an indoor mass-gathering live music event: a randomised controlled trial - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00268-1/abstract

    We designed a randomised controlled open-label trial to assess the effectiveness of a comprehensive preventive intervention for a mass-gathering indoor event (a live concert) based on systematic same-day screening of attendees with Ag-RDTs, use of facial masks, and adequate air ventilation.

    [...]

    Adults aged 18–59 years with a negative result in an Ag-RDT from a nasopharyngeal swab collected immediately before entering the event were randomised 1:1 (block randomisation stratified by age and gender) to either attend the indoor event for 5 hours or go home. Nasopharyngeal specimens used for Ag-RDT screening were analysed by real-time reverse-transcriptase PCR (RT-PCR) and cell culture (Vero E6 cells). 8 days after the event, a nasopharyngeal swab was collected and analysed by Ag-RDT, RT-PCR, and a transcription-mediated amplification test (TMA).

    [...]

    At baseline, 15 (3%) of 495 individuals in the control group and 13 (3%) of 465 in the experimental group tested positive on TMA despite a negative Ag-RDT result. The RT-PCR test was positive in one case in each group and cell viral culture was negative in all cases. 8 days after the event, two (<1%) individuals in the control arm had a positive Ag-RDT and PCR result, whereas no Ag-RDT nor RT-PCR positive results were found in the intervention arm. The Bayesian estimate for the incidence between the experimental and control groups was –0·15% (95% CI –0·72 to 0·44).

    Interpretation

    Our study provides preliminary evidence on the safety of indoor mass-gathering events during a COVID-19 outbreak under a comprehensive preventive intervention.

    #transmission

  • Un pass sanitaire européen et des pays blacklistés cet été – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/retrouvez-les-dernieres-informations-sur-lepidemie-de-covid-19-20210522_R
    https://www.liberation.fr/resizer/jbMJkL2pvOdir4s92zy9VabQfp4=/1200x630/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/V44V7CV7T5DCXDTCV4B6R4CHSA.jpg

    Le pass sanitaire européen accessible au 1er juillet. Jean-Yves Le Drian a annoncé que ce certificat, en version numérique ou en version papier, qui permettra de circuler sur le continent, serait accessible au 1er juillet. « C’est un facilitateur d’entrée mais ce n’est pas un droit », a tenu à préciser le ministre des Affaires Etrangères, invité sur LCI. Ce certificat intégrera trois options : la production d’un test de dépistage négatif, le certificat vaccinal ou la preuve d’une contamination passée de 2 semaines à 6 mois. Par ailleurs, a précisé le ministre, pour les ressortissants de pays hors du continent. Il y aura un code couleur sur lequel les 27 États-membres se sont entendus mercredi. Une liste verte de pays sera élaborée, dans laquelle un simple test négatif au Covid sera demandé aux ressortissants pour entrer dans l’espace européen. Puis, une liste orange « obligera les ressortissants de ces pays extra-européens à avoir un vaccin ». Enfin, une liste rouge établira un certain nombre de pays interdits d’entrée en Europe « en raison de la gravité des variants », comme le Brésil ou l’Inde actuellement.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#certificatsanitaireeuropeen#sante#circulation#frontiere#vaccination#test

  • Covid-19 dans le monde : les transfrontaliers arrivant de France en Allemagne ne seront plus soumis au test
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/22/covid-19-dans-le-monde-l-allemagne-classe-la-grande-bretagne-comme-zone-de-m

    Covid-19 dans le monde : les transfrontaliers arrivant de France en Allemagne ne seront plus soumis au test. Berlin a par contre classé le Royaume-Uni en zone de mutation des variants, et tous les voyageurs se rendant depuis ce pays vers l’Allemagne seront soumis à une quarantaine de deux semaines. En raison de la propagation du variant indien du coronavirus sur son territoire, la Grande-Bretagne sera classée à partir de dimanche par l’Allemagne comme zone de mutation des variants, a annoncé vendredi l’Institut de veille sanitaire Robert-Koch.Cela aura pour conséquence de limiter considérablement les voyages de la Grande-Bretagne vers l’Allemagne. Tous les voyageurs venant de ce territoire seront soumis à une période de quarantaine de deux semaines, qui ne pourra être écourtée, même si le test est négatif. Ainsi, à partir de dimanche, les compagnies aériennes, de bus et de train ne seront autorisées à transporter vers l’Allemagne que des citoyens allemands ou des personnes vivant dans le pays.Le Royaume-Uni est le premier pays européen depuis longtemps à redevenir une zone où circulent le virus et ses variants. Seuls onze pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine entrent actuellement dans cette catégorie à haut risque, selon l’Allemagne. A l’inverse, les voyageurs en provenance de France, de Croatie et de Slovénie ne seront plus obligés d’observer une quarantaine de cinq à dix jours à leur arrivée sur le sol allemand en raison de la forte diminution quotidienne du nombre de personnes infectées sur leur territoire. Pour cela, ils devront néanmoins présenter un test PCR négatif récent, être totalement vaccinés contre le coronavirus ou considérés comme guéris. Pour les transfrontaliers arrivant de France, l’Allemagne va lever dimanche 22 mai l’obligation de test anti-Covid. Ils devront présenter un test PCR négatif de moins de soixante-douze heures, être totalement vaccinés contre le coronavirus – c’est-à-dire avoir reçu deux doses – ou considérés comme guéris. Cela fait suite à la décision qu’a prise l’Allemagne vendredi, de retirer la France des « zones à haut risque » en raison de l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#grandebretagne#france#sante#variant#test#vaccination#paysarisque#quarantaine#transfrontalier

  • Venise mise sur le « green pass » italien pour lancer sa saison touristique estivale
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/19/venise-mise-sur-le-green-pass-italien-pour-lancer-sa-saison-touristique-esti

    Venise mise sur le « green pass » italien pour lancer sa saison touristique estivaleLe gouvernement de Mario Draghi a voulu anticiper la création d’un certificat européen afin d’attirer les visiteurs, après des mois catastrophiques, en particulier pour la cité des Doges. Depuis quelques jours, on recommence à entendre, de loin en loin, dans les rues de Venise, le ronronnement de valises à roulettes venant briser le silence absolu et signaler à tous que le temps des restrictions tire à sa fin. Mais ce bruit pénible est encore si rare qu’on le remarque, là où il était d’ordinaire, dix mois par an, le fond sonore permanent des petits matins du centre-ville.
    Les personnes arrivant en Italie n’ont, depuis le 17 mai, plus besoin d’effectuer une quarantaine de cinq jours. Dans l’attente du dispositif européen toujours en négociation à Bruxelles, les voyageurs doivent être munis d’un « green pass », leur permettant d’entrer sans restrictions sur le territoire. Celui-ci est constitué d’un certificat de vaccination ou d’un certificat de guérison, mais un test (antigénique ou PCR) peut toujours faire l’affaire. Tandis que la campagne de vaccination bat son plein en Europe, et en prévision de l’été, plusieurs régions touristiques, comme la Ligurie et la Vénétie, ont fait savoir qu’elles réfléchissaient à un système permettant la vaccination (ou l’administration des secondes doses) pour les visiteurs.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Europe se convertit en ordre dispersé aux passes sanitaires
    Pour le gouvernement dirigé par Mario Draghi, il s’agit donc à la fois de formaliser la réouverture du pays, alors que les dernières restrictions prendront fin durant le courant du mois de juin – le couvre-feu, repoussé à 23 heures, doit disparaître totalement le 1er juin, et les mariages pourront se dérouler à partir du 15 sans limitation du nombre de convives –, et d’éviter de se faire dépasser par la concurrence des autres destinations touristiques d’Europe du Sud, en particulier la Grèce et le Portugal.
    Depuis l’irruption de l’épidémie de Covid-19, en février 2020, Venise, comme tous les hauts lieux du tourisme italien, vit au ralenti, privée du flot de touristes qui constituait jusque-là son ordinaire. Au début, ce temps de latence a été accueilli avec un certain soulagement par les habitants du centre, fatigués des nuisances infinies qu’engendre le tourisme de masse. Mais nul n’ignore, désormais, que la ville ne peut demeurer indéfiniment en sommeil.(...) Aussi, c’est avec une certaine impatience qu’ont été accueillies, ici, les dernières déclarations de M. Draghi. Le 4 mai, à l’occasion d’une réunion du G20 consacrée au tourisme, le président du conseil avait annoncé une réouverture prochaine du pays : « C’est le moment de réserver vos vacances en Italie », avait-il résumé, dans une invitation pressante, alors que les chiffres de l’épidémie traduisent une amélioration rapide de la situation (6 613 contaminations par jour détectées en moyenne durant la semaine écoulée, un taux de positivité aux tests descendant sous les 3 % et une décrue générale sur le front hospitalier). A l’échelle de l’Italie, la réouverture des frontières et la reprise de l’activité touristique (le secteur représente 13 % du produit intérieur brut) sont très attendues. Mais, vues de Venise, où l’aéroport est toujours à l’arrêt ou presque, ces initiatives sont de portée plus symbolique qu’autre chose. Car la mise en place du « green pass », qu’il soit italien ou européen, ne va pas lever toutes les hypothèques. « Si on regarde les chiffres, explique M. Vernier, on voit que l’année est déjà perdue pour nous. En effet, ici, les visiteurs extracommunautaires représentent environ 70 % de notre chiffre d’affaires, et un tiers de nos revenus provient des seuls Chinois, qui ne reviendront pas avant la fin de l’année, dans le meilleur des cas. » L’ouverture de la Biennale d’architecture, le 22 mai, est donc plus vue comme une occasion de « limiter la casse », en faisant savoir que visiter Venise dans des conditions pareilles, presque encore déserte, cela n’arrive qu’une fois dans une vie.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#UE#sante#tourisme#frontieretauxpositivite#test#passeportvaccinal#certificateuropeen

  • Coronavirus: domestic workers queue up outside testing centres across Hong Kong braving scorching heat | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3133703/coronavirus-domestic-workers-queue-outside

    Coronavirus: domestic workers queue up outside testing centres across Hong Kong braving scorching heat. Some dress in red after a group urged workers to wear the colour as a sign of protest over the requirement for another test. Domestic helpers had nine days to comply with the first screening order, but this time have about two weeks. Domestic helpers queue up for a compulsory Covid-19 testing at Victoria Park, Causeway Bay.
    Domestic workers lined up outside Covid-19 testing centres on one of the hottest days of the year in Hong Kong on Sunday to comply with what many called a discriminatory government order they be screened again. A few of them were dressed in red after a migrant rights group last week urged workers to wear the colour as a sign of protest over the requirement that all 340,000 helpers undergo a second test, despite the first round at the start of the month uncovering just three cases. In ordering the second tests, the government pointed to the long incubation period of mutant strains circulating in Hong Kong, but workers questioned the logic. “It’s hurtful when the government says we need to get tested just because we go out to meet friends once a week,” said Sheila Tebia Bonifacio, 37, on Chater Road in Central. “If we get infected with Covid-19, we risk losing our jobs here in Hong Kong, many of us are breadwinners for our families back home.”
    Although Bonifacio had received her second vaccine dose on May 12, meaning she was exempt from the order, she took the test on Sunday morning because she was “afraid of the mutant strain”. Workers who fail to be tested a second time before May 30 face a HK$5,000 fine (US$643) – more than the their HK$4,630 minimum monthly salary. Free Covid-19 testing services are available on the weekends at Chater Garden in Central, Victoria Park in Causeway Bay, Lai Chi Kok Park and Tsuen Wan Park.
    Helpers or their employers can also book a slot at any of the community testing centres or obtain a kits for deep-throat saliva specimen collection from post offices, vending machines at MTR stations and general outpatient clinics.“It was very chaotic on May 1 and 2 because a lot of people didn’t know where to get tested for free,” she said. During the first round, domestic workers only had nine days to comply with the order, while this time around they had about two weeks. Some domestic workers had also taken their second vaccine dose which meant queues were shorter, Calixto said, adding she would do so on June 2.“I want to protect myself and the people I am around with. We’re lucky to get vaccinated in Hong Kong,” she said. In Causeway Bay, about 100 people lined up at the testing centre in Victoria Park at around 3pm. Indonesian domestic worker, who goes by the single name Lesteriman, said she queued for about 20 minutes.
    “Last time, on May 1 and 2, the line was very long, all the way around the park,” said the 42-year-old. She welcomed the longer period of time to comply with the government’s latest order and said she had booked her second vaccine dose for June 1. But another Indonesian domestic helper said being forced to undergo a second round of testing was inconvenient.
    There were very few cases found last time and [the government] didn’t really explain why we have to go do testing again,” said Leni, who uses just a single name. The 22-year-old who has worked in the city for two years said her employers had booked and paid for her to undergo a health check to ensure she could safely take a Covid-19 vaccine. The Labour Department said it conducted spot checks on 3,539 domestic helpers over the weekend and most of them had complied with the compulsory testing notice, while there were 20 people whose vaccination records required further verification.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#indonesie#sante#travailleurmigrant#domestique#vaccination#test

  • Covid-19 : la quarantaine pour entrer en France étendue à la Colombie, à Bahreïn, au Costa Rica et à l’Uruguay
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/14/covid-19-la-guyane-reconfinee-a-partir-de-vendredi_6080160_3244.html

    La quarantaine pour entrer en France étendue à quatre pays supplémentaires Les voyageurs en provenance de quatre pays supplémentaires – la Colombie, Bahreïn, le Costa Rica et l’Uruguay – devront observer à partir de dimanche une quarantaine obligatoire de dix jours à l’arrivée en France en raison de la circulation de l’épidémie de coronavirus dans ces pays, a annoncé Matignon vendredi. Ces pays viennent élargir une liste qui se compose déjà de l’Inde, du Brésil, de l’Argentine, du Chili, de l’Afrique du Sud, du Bangladesh, du Népal, du Sri Lanka, des Emirats arabes unis, du Qatar, de la Turquie et du Pakistan. Le gouvernement évoque dans un communiqué « la propagation de plusieurs variants d’intérêt faisant craindre un risque de transmissibilité accrue ou d’échappement vaccinal », pour justifier le renforcement des mesures aux frontières. Les mesures de contrôles renforcées prévoient une restriction des motifs de déplacement et des catégories de personnes autorisées à voyager vers la France depuis ces pays. Les voyageurs concernés devront présenter un test PCR négatif de moins de trente-six heures (au lieu de soixante-douze heures). Ils devront également se soumettre à un test antigénique à leur arrivée en France puis se verront imposer une quarantaine obligatoire de dix jours avec une restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement. Des contrôles pourront être effectués par la police ou la gendarmerie nationale et les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, rappelle le communiqué.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#restrictionsanitaire#test#circulation#frontiere#variant#deplacement

  • Covid-19 dans le monde : l’Allemagne assouplit les règles pour les voyageurs, enquête sur la gestion de la pandémie au Royaume-Uni
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/12/covid-19-dans-le-monde-l-allemagne-assouplit-les-regles-pour-les-voyageurs-e

    Covid-19 dans le monde : l’Allemagne assouplit les règles pour les voyageurs, enquête sur la gestion de la pandémie au Royaume-Uni
    Les règles de quarantaine pour les voyageurs venant de pays classés à risque évoluent alors que les vacances d’été se profilent. A l’approche des vacances estivales, l’Allemagne a assoupli, mercredi 12 mai, les règles de quarantaine pour les voyageurs en provenance de certains pays classés à risque à cause du coronavirus, une nouvelle saluée par les professionnels du tourisme. Berlin assouplit les règles de quarantaines pour les voyageurs. Les voyageurs de retour en Allemagne d’une zone à haute incidence, dont le seuil dépasse 200, comme la France actuellement, pourront réduire leur isolement à cinq jours, sur présentation d’un test négatif.
    Les voyageurs de retour en Allemagne d’une zone à haute incidence, dont le seuil dépasse 200, comme la France actuellement, pourront réduire leur isolement à cinq jours, sur présentation d’un test négatif. Le décret adopté par le gouvernement d’Angela Merkel permettra de passer ses vacances dans des lieux de villégiature appréciés tels que l’Espagne, l’Italie ou la Grèce sans avoir à observer une quarantaine de retour en Allemagne, à condition de présenter un test PCR négatif récent, d’être totalement vacciné contre le coronavirus ou considéré comme guéri.La mesure concerne les pays dits « à risque » dans le classement des autorités sanitaires, c’est-à-dire où le taux d’incidence dépasse 50 cas d’infection pour 100 000 habitants sur sept jours. Jusqu’ici, les voyageurs revenant de ces zones devaient rester chez eux pendant dix jours, une période qui pouvait être réduite à cinq jours sur présentation d’un test négatif. Les voyageurs de retour d’une zone à haute incidence, dont le seuil dépasse 200, comme la France actuellement, pourront, eux, réduire leur isolement à cinq jours, sur présentation d’un test négatif. « C’est une excellente nouvelle et un signe de confiance », a réagi Norbert Fiebig, président de l’association allemande DRV qui représente l’industrie du tourisme. « Plus rien ne pourra empêcher les vacances en Méditerranée auxquelles tant de gens aspirent », a-t-il déclaré dans un communiqué. Ces mesures ne s’appliquent pas, en revanche, aux destinations où sévissent les variants du coronavirus, comme l’Inde ou le Brésil.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#sante#restrictionsanitaire#circulation#frontiere#tourisme#paysrisque#incidence#test

  • Au Népal, l’Himalaya en manque de touristes
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/11/au-nepal-l-himalaya-en-manque-de-touristes_6079799_3234.html

    Au Népal, l’Himalaya Le secteur du tourisme, durement touché par la pandémie de Covid-19, comptait sur une reprise en 2021, avant qu’une deuxième vague venue d’Inde reconfine les villes début mai. Après une année sans expédition, le mois de mai devait marquer le retour des alpinistes côté népalais pour l’ascension du sommet de l’Everest, juste avant la mousson. Cette année, quelque 408 permis ont été attribués, soit plus que le record de 2019. Pour l’obtenir, il suffisait aux candidats de se soumettre à un protocole sanitaire assoupli (test PCR avant et après l’arrivée au Népal). Du moins jusqu’à l’entrée en vigueur d’un nouveau confinement le 29 avril à Katmandou, la capitale, et de restrictions sur les vols domestiques et internationaux depuis le 3 mai, à cause de l’explosion épidémique en Inde.
    Avec la découverte, mi-avril, au camp de base, d’un cas positif chez un alpiniste norvégien, transféré par hélicoptère à Katmandou, puis chez plusieurs membres du personnel accompagnateur, le Covid-19 menace aujourd’hui la reprise tant espérée. Pour l’heure, les expéditions en cours continuent : « La plupart des clients et leurs sherpas sont toujours au camp de base et prêts à partir dès que le temps le permet. Dans les deux semaines, il pourrait y avoir environ 700 personnes qui tentent l’ascension », explique Billi Bierling, gérante de The Himalayan Database, le site qui archive les expéditions dans l’Himalaya.
    Car le sommet de l’Everest représente 4 millions de dollars (3,3 millions d’euros) de redevances par an pour le pays. Chaque grimpeur s’acquitte de 9 000 euros pour son ascension. Soixante-dix autres pics de plus de 6 000 mètres ouverts à l’alpinisme permettent d’engranger environ 1 million de dollars par an.L’Himalaya, cette « industrie sans fumée », fait vivre quelque 300 000 Népalais à travers les treks et le tourisme associé – et un million en incluant le secteur informel. L’épidémie de Covid-19, qui, en mars 2020, a conduit les autorités à organiser le rapatriement dans leur pays de près de 100 000 voyageurs, a sinistré le secteur.(...)
    En 2020, une grande partie des guides et porteurs sont toutefois retournés dans les familles au village (65 % de la population du Népal vit de l’agriculture). Ram Puri, organisateur de treks d’une trentaine d’années, a passé le confinement de fin mars à juillet 2020 chez ses parents dans le district de Sindhupalchok, entre Katmandou et la chaîne de l’Himalaya. « On a élevé plus de chèvres et produit des surplus de riz et de maïs afin de pouvoir tenir deux ans, au cas où », explique-t-il. En 2021, il n’a pu organiser que deux groupes de trek. Francophone, il profite de son temps libre pour apprendre le mandarin – la Chine représentait le contingent de touristes en plus forte croissance avant le Covid-19. Au début de l’épidémie, l’office du tourisme du Népal (NTB) s’est associé à des associations professionnelles pour employer les porteurs et guides sans travail à nettoyer les sommets jonchés de détritus. Mais les fonds ont vite manqué. « Cela a eu lieu une fois. En réalité, on ne s’inquiète pas pour le secteur de la montagne, les randonneurs et les alpinistes reviendront d’eux-mêmes », explique la directrice du NTB, Nandini Thapa.En fait, les efforts de promotion du pays se portent désormais sur les basses terres, c’est-à-dire les plaines du Teraï, où une dizaine de casinos rivalisent pour attirer les joueurs indiens de l’autre côté de la frontière, ainsi que sur la partie collinaire du pays et ses parcs naturels.A l’origine, l’année écoulée devait être celle d’une vaste campagne de promotion, « Visit Nepal 2020 », où le pays prévoyait de passer la barre des 2 millions de visiteurs – contre 1,2 million en 2019. Un chiffre modeste, pour un pays de 30 millions d’habitants, qui a accueilli ses premiers visiteurs dans les années 1950, après la première ascension de l’Everest en 1953.Reste que le tourisme ne représente que 8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2019 – contre 27 % pour les envois de fonds de travailleurs népalais à l’étranger. « En vingt ans, Singapour a doublé ses arrivées de touristes, pour des revenus équivalents au PIB total du Népal », rappelle, dans un essai récent sur le potentiel de l’économie népalaise (Unleashing the Vajra, Penguin, non traduit), l’entrepreneur Sujeev Shakya, qui préconise un tourisme plus haut de gamme et déplore l’enlisement des plans initiaux de développement.
    Le boom tant espéré pourrait toutefois se concrétiser avec l’entrée en service – attendue courant 2022 – de deux aéroports « régionaux-internationaux », celui de Pokhara, la deuxième ville du pays, au pied du massif de l’Annapurna, et celui de Lumbini, haut lieu de pèlerinage – c’est là qu’est né le Bouddha – au sud du pays. Ces nouvelles portes d’entrée vers l’Asie (les Sri-Lankais sont, après les Indiens, les premiers visiteurs à Lumbini) doivent désenclaver ces régions à fort potentiel – avec, en ligne de mire, plus de Chinois (500 000 étaient attendus en 2020).

    #Covid-19#migrant#migration#nepal#chine#tourisme#sante#frontiere#circulation#test#retsrictionsanitaire#travailleurmigrant#transfert

  • Covid-19 : l’Angleterre assouplit les restrictions sur les voyages à l’étranger
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/07/covid-19-a-moins-de-quatre-vingts-jours-des-jo-le-japon-prolonge-l-etat-d-ur

    Covid-19 : l’Angleterre assouplit les restrictions sur les voyages à l’étranger. Le gouvernement britannique a annoncé exempter de quarantaine les arrivées en Angleterre de 12 pays dont Israël et le Portugal, mais pas de destinations estivales prisées comme la France, l’Espagne ou la Grèce.Le gouvernement britannique a annoncé, vendredi 7 mai, assouplir à partir du 17 mai les restrictions pour les voyages à l’étranger, exemptant notamment de quarantaine les arrivées en Angleterre de 12 pays dont Israël et le Portugal, mais pas de destinations prisées comme la France. Du côté du Japon, face à une crise sanitaire toujours préoccupante, le gouvernement a prolongé de trois semaines l’état d’urgence dans quatre départements, dont celui de Tokyo, censé accueillir les Jeux olympiques (JO) cet été.
    Au total, dans le monde, au moins 3,2 millions de personnes sont mortes du Covid-19 depuis la fin de 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles.
    Lors d’une conférence de presse, le ministre des transports britannique, Grant Shapps, a annoncé la levée de l’interdiction des déplacements à l’étranger, réservée depuis janvier aux voyages essentiels, et la mise en place d’un système de restrictions classant les pays en trois catégories selon leur situation sanitaire.En liste verte figurent 12 pays dont le Portugal, Israël, Gibraltar, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour. Pour ces pays, des tests seront malgré tout obligatoires avant et après l’arrivée, le test PCR coûtant au Royaume-Uni plus de 100 livres (115 euros).
    La plupart des pays restent classés en orange, c’est-à-dire que les voyageurs devront suivre une quarantaine là où ils le souhaitent et subir plusieurs tests. « Les destinations estivales prisées comme la France, l’Espagne et la Grèce ne sont pas encore incluses [en liste verte] mais nous allons revoir la liste des pays toutes les trois semaines », a expliqué M. Shapps.Pour les pays en liste rouge, seuls les résidents peuvent rentrer en Angleterre mais doivent subir une quarantaine de onze nuits à l’hôtel à leurs frais, soit un coût de 1 750 livres (environ 2 000 euros) par personne. Aux pays et territoires déjà dans cette liste (Amérique du Sud notamment) s’ajoutent désormais la Turquie, les Maldives et le Népal. En Grèce, les plages privées seront rouvertes samedi et les musées la semaine prochaine, ont annoncé les responsables de la santé de ce pays, qui se prépare à l’ouverture de la saison touristique le 15 mai.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#restrictionsanitaire#tourisme#quarantaine#test#frontiere#circulation

  • Covid-19 : craignant que la zone d’attente de l’aéroport de Roissy ne se transforme en cluster, les associations se retirent
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/28/covid-19-craignant-que-la-zone-d-attente-de-l-aeroport-de-roissy-ne-se-trans

    Covid-19 : craignant que la zone d’attente de l’aéroport de Roissy ne se transforme en cluster, les associations se retirent. L’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers et la Croix-Rouge s’inquiètent des conditions sanitaires dans la zone d’attente pour passagers en instance de Roissy.
    Cela fait plusieurs mois qu’ils clament leur peur que la zone d’attente pour passagers en instance (ZAPI) de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ne se transforme en cluster, sans avoir l’impression d’être entendus. Après le départ de la Croix-Rouge, mercredi 21 avril, l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) a fait savoir, à son tour, lundi 26 avril, qu’elle se retirait momentanément de la plus grande zone d’attente aéroportuaire de France.
    Plus aucune association n’intervient désormais dans cette structure où patientent les étrangers qui ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire français. Le but de ce départ ? Dénoncer ce qu’elles estiment être des conditions dangereuses pour les migrants comme pour les personnels sur place – police aux frontières (PAF), entreprise du nettoyage et chargés de l’alimentation – et de pointer le non-respect des préconisations sanitaires. Cette décision inédite n’a pas été facile à prendre, confie des bénévoles de l’association, mais a été décidée pour faire réagir l’Etat.
    Laure Palun, directrice de l’Anafé, dénombrait 133 personnes retenues, mardi 27 avril, dont 85 ressortissants indiens, dans une structure qui peut accueillir jusqu’à 157 personnes. Impossible d’ouvrir les fenêtres dans cet espace exigu dans lequel les masques sont mal ou pas portés, et où il n’y a aucune désinfection des locaux communs, ni même des cabines téléphoniques utilisées par un grand nombre de personnes. Le savon et le gel hydroalcoolique n’y sont pas en libre accès et des personnes qui ne se connaissent pas partagent des chambres. « Il y a clairement une mise en danger des personnes retenues dans des conditions déplorables, comme des personnes qui y travaillent », assure la directrice de l’association.
    Pour Charlène Cuartero Saez, coordinatrice des missions dans les zones d’attente en France pour l’Anafé, qui s’est rendue pour la dernière fois à la ZAPI de Roissy mardi 20 avril, l’ambiance y était lourde, anxiogène, voire surréaliste. « J’ai rarement vu autant de personnes dans une zone d’attente, même en période normale », avant la pandémie de Covid-19, dit-elle au Monde.La semaine dernière, l’association a donc saisi le juge administratif avec des requêtes en référé liberté concernant les conditions d’enfermement d’une vingtaine de personnes. Sans succès. Le juge des libertés et de la détention a, quant à lui, constaté les manquements, sans sanctionner les autorités et procéder à la libération des personnes, selon l’Anafé. « Les juridictions valident et ferment les yeux sur ces conditions qu’on considère comme inhumaines et dégradantes », se révolte la trentenaire, qui ne voyait pas d’autre issue que de se retirer pour protester.
    Au sein de la Croix-Rouge, on confirme que des personnes de l’association humanitaire ont exercé leur droit de retrait mercredi 21 avril. « Je ne suis pas payée pour aller travailler la peur au ventre, on a l’impression que le variant indien inquiète la planète mais pas la France ! » s’agaçait récemment une salariée de la Croix-Rouge dans un article du Parisien.
    « C’est le taux d’occupation élevé mêlé à l’inquiétude du variant indien du Covid-19 qui a provoqué ce coup de chaud aux associations », analyse une source aéroportuaire. L’augmentation récente du nombre de personnes qui sont retenues dans la ZAPI de Roissy serait conjoncturelle. Le trafic aérien ayant été réduit depuis un an avec la crise sanitaire, cela avait entraîné une baisse enregistrée du nombre de placements en zone d’attente.
    Même son de cloche du côté de la PAF, pour qui la hausse des placements résulte d’un phénomène migratoire significatif de ressortissants indiens qui souhaitaient se rendre illégalement aux Etats-Unis, en passant par la France puis le Mexique. Depuis lundi 26 avril, un visa aéroportuaire de transit est nécessaire pour les Indiens : cela devrait complexifier leur passage en zone internationale et éviter, ainsi, que la situation actuelle se reproduise à nouveau dans la ZAPI.Confrontée à une poussée spectaculaire du Covid-19, l’Inde a enregistré, le 28 avril, près de 360 000 personnes contaminées en une seule journée, du jamais-vu au niveau mondial. Le nombre de morts du Covid-19 dans le pays a dépassé les 200 000 mercredi, avec plus de 3 200 décès signalés en vingt-quatre heures pour la première fois, selon les données officielles. De nombreux experts estiment que le véritable bilan est encore plus élevé. Le « variant indien » a jusqu’ici, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), été repéré dans « au moins dix-sept pays », dont la Belgique, la Suisse et la Grèce.
    Pour lutter contre les différents variants, la France a encore modifié ses conditions d’entrée sur le territoire. Les voyageurs en provenance de cinq pays à risque, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Argentine et le Chili, sont soumis, depuis le 24 avril, à un test antigénique à leur arrivée, s’ajoutant à un test PCR réalisé avant le vol, et doivent se mettre à l’isolement pour dix jours.La situation est sous contrôle, veut pourtant croire la PAF, qui gère la zone d’attente, assurant que des mesures sont prises pour tenir compte de la situation sanitaire. Les personnes placées en ZAPI doivent présenter un test PCR négatif aux autorités du pays de départ en vue de leur embarquement. Elles ont accès au gel hydroalcoolique à l’entrée du réfectoire et peuvent solliciter le service médical si elles le souhaitent, assurent également les autorités. Des masques sont mis à la disposition des étrangers, qui sont invités à respecter la distanciation, « mais [ils] souhaitent souvent se regrouper », déplore la PAF. « Aucun cas positif n’a été recensé parmi les Indiens placés en zone d’attente », rassure encore cette source policière.Un constat que ne partage pas Laure Palun, qui explique qu’une quinzaine de personnes ont été détectées positives au Covid-19 ou cas contacts dans la ZAPI de Roissy depuis le 1er avril. La directrice de l’Anafé craint que ce nombre augmente encore dans les jours qui viennent.

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  • Coronavirus: Hong Kong residents will be eligible to return from anywhere in mainland China without quarantine from Thursday | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3131120/coronavirus-hong-kong-residents-will-be-eligible

    Coronavirus: Hong Kong residents will be eligible to return from anywhere in mainland China without quarantine from Thursday. No two-week quarantine for residents living over the border who test coronavirus negative just before returning to Hong Kong. Minister says one-way system can only be reciprocal when Hong Kong has close to zero new Covid-19 cases, no untraceable infections

    #Covid-19#migration#migrant#hongkong#chine#sante#test#circulation#frontiere#quarantaine#retour

  • Plus de 200 000 personnes retournent au Zimbabwe tandis que la COVID-19 a un impact sur les économies régionales | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/plus-de-200-000-personnes-retournent-au-zimbabwe-tandis-que-la-covid-19-un-impa
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_0316.jpg?itok=j7Sv4xFb

    Plus de 200 000 Zimbabwéens sont rentrés chez eux au cours de l’année écoulée en raison des retombées économiques de la COVID-19 dans les pays où ils travaillaient.L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) met à disposition du personnel infirmier pour aider les fonctionnaires zimbabwéens à effectuer des tests COVID-19. Les autres services comprennent des activités essentielles de communication des risques et de surveillance des maladies, de prévention et de contrôle de l’infection, de protection, d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) et d’aide à la réintégration.Mario Lito Malanca, chef de mission de l’OIM au Zimbabwe, a fait remarquer que le nombre de retours a dépassé les attentes, soulignant l’impact socioéconomique massif que le virus a eu dans les régions et qui nécessite un recentrage sur des solutions à long terme.« Sans ces mesures, nous verrons de nombreux migrants de retour s’enfoncer davantage dans la crise, recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs et être éventuellement contraints de migrer à nouveau par des moyens irréguliers », a-t-il déclaré.Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 1,9 million de personnes ont été testées positives à la COVID-19 en Afrique australe depuis mars 2020, et plus de 60 000 personnes ont perdu la vie. Les plus touchés étaient les trois principaux pays de destination des travailleurs migrants zimbabwéens : l’Afrique du Sud, le Malawi et le Botswana.
    Un sondage de l’OIM sur les migrants de retour a révélé que, dans la plupart des cas, la décision de rentrer était liée aux conséquences de la pandémie, notamment aux difficultés financières, à la faim et à la perte du logement, au manque d’accès à l’aide médicale, au soutien en matière de santé mentale, aux problèmes de documents d’identité et au risque d’agression dans le pays où ils travaillaient. Le sondage a également révélé que les migrants de retour ont des compétences professionnelles allant de la construction au commerce, en passant par l’agriculture, la restauration, la peinture et le travail domestique. Les directives du gouvernement zimbabwéen exigent que les migrants de retour aient un certificat COVID-19 négatif valable avant d’entrer dans le pays. Sans certificat valable, ils sont envoyés dans les centres de quarantaine provinciaux de Beitbridge, Plumtree et Chirundu pour attendre leur dépistage.Avec le soutien de l’OIM et de son Fonds pour le développement, le gouvernement du Zimbabwe s’engage avec ses voisins à conclure des accords bilatéraux pour s’attaquer aux facteurs d’incitation des retours, tout en mettant en place des mécanismes internes de réintégration socioéconomique par le biais de projets d’aide à l’emploi.

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  • Covid-19 : peut-on alléger les restrictions tout en reprenant le contrôle de l’épidémie ?
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/21/covid-19-comment-alleger-les-restrictions-tout-en-reprenant-le-controle-de-l

    Quels tests privilégier, les uns par rapport aux autres ? « Les recommandations de la Haute Autorité de santé [HAS] se suivent et ne se ressemblent pas, c’est franchement déroutant, même pour nous, les biologistes », abonde Lionel Barrand, président du Syndicat national des jeunes biologistes médicaux, qui préconise la diffusion d’une infographie simple pour expliquer quand effectuer quel test.Selon lui, le test PCR nasopharyngé, à la sensibilité la plus forte, doit rester celui de référence en cas de risque avéré, de symptômes ou quand la personne est cas contact. Toutefois, son prélèvement invasif n’est pas adapté à toutes les situations, particulièrement lorsque le test doit être répété, ou en cas de dépistage de masse. « Par exemple, pour les transfrontaliers ou pour prendre des vols intérieurs, on peut imaginer faire des tests un peu moins sensibles mais plus facilement et rapidement réalisables : soit des PCR salivaires, soit des autotests », avance-t-il. Surveiller de près les performances des tests par rapport aux variants s’avère capital : « Tous nos tests PCR détectent les différents variants », assure Lionel Barrand, qui émet une réserve au sujet du variant breton, dans la mesure où, dans son cas, le virus se loge quasiment directement dans le poumon.
    « Il faut par ailleurs faire beaucoup de séquençages et procéder au rétro-tracing [remonter à la source de la contamination] mais, là encore, impossible avec un nombre de cas de contamination très élevé », insiste Mahmoud Zureik. Un traçage rétrospectif qui a notamment fait ses preuves en Asie et pour lequel plaident depuis longtemps les épidémiologistes. (...)
    Pour les épidémiologistes, plus d’un an après le début de la pandémie, il importe de sortir de la logique qui prévalait jusqu’à présent partout en Europe : croire qu’il est possible de vivre avec le virus, à l’instar de la grippe. « A cause de la surdispersion du SARS-CoV-2, on ne peut plus considérer qu’on peut laisser des gens circuler sur le territoire avec le virus », résume Antoine Flahault.Pour son confrère Mahmoud Zureik, « il faut raisonner en matière de risque d’arrivée de nouveaux variants quelle que soit l’échelle, nationale ou internationale, pour en réduire drastiquement l’arrivée et les tuer dans l’œuf ». Cela passe pour lui par « une coordination européenne pour fermer les frontières quand c’est nécessaire et l’adoption d’une politique de quarantaine. En théorie, il faudrait isoler systématiquement les gens à l’hôtel ou à domicile, mais est-ce faisable ? », interroge-t-il.Des pays comme l’Australie, le Japon ou l’Angleterre ont choisi d’imposer un confinement à l’hôtel pour leurs résidents en provenance de pays à risque. Jusqu’à présent, la France n’a pas choisi cette option radicale et se contente d’instaurer à compter du 24 avril une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d’Argentine, du Chili et d’Afrique du Sud, une mesure qui s’appliquera également à ceux en provenance de Guyane. « Des contrôles du respect de la quarantaine seront effectués au domicile par la police ou la gendarmerie nationale, accompagnés d’un renforcement des amendes en cas de non-respect de l’isolement », a précisé Matignon.En amont de cette surveillance des variants, la France commence à rattraper son retard dans le séquençage du génome, qui permet de surveiller avec plus de précision leur émergence. Quatre grandes plates-formes nationales traitent désormais de 1 000 à 2 000 génomes par semaine chacune.Reste encore à définir plus précisément le rôle des laboratoires privés dans cette surveillance nationale pour gagner en réactivité. Actuellement, seulement 5 % des tests positifs sont étudiés pour repérer l’éventuelle émergence de nouveaux variants, ce qui a permis notamment de mettre un nom sur le « A.27 » (séquencé pour la première fois par l’hôpital Henri-Mondor), le troisième variant qui circule le plus en France.

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  • Covid-19 en France : l’application TousAntiCovid intégrera bientôt les certificats de tests et de vaccination
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/18/covid-19-en-france-l-application-tousanticovid-va-certifier-les-tests-et-la-

    Les certifications de tests et de vaccination bientôt disponible sur TousAntiCovid. TousAntiCovid, l’application de suivi des malades du Covid-19, va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection du virus, puis de certifier l’état vaccinal, a annoncé, dimanche, le gouvernement dans une invitation à la presse.
    « TousAntiCovid-Carnet, dont l’expérimentation débute ces prochains jours, vise à stocker sous forme numérique [dans l’application] et de manière sécurisée [une] preuve de test négatif ou positif certifiée et, demain, une attestation certifiée de vaccination », est-il précisé, alors que le dispositif doit être présenté lundi. « La France s’engage dès maintenant dans l’expérimentation de la fonctionnalité TousAntiCovid-Carnet lors des vols à destination de la Corse et des outre-mer », annonce le gouvernement, qui souhaite ensuite étendre le procédé aux déplacements vers les pays de l’Union européenne.

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