N’oubliez pas qu’il existe d’autres possibilités ! (Épisode 1)
par Christine Treguier
▻http://www.politis.fr/N-oubliez-pas-qu-il-existe-d,27699.html
Comme chaque année, des chroniques à suivre (3), avec quelques ouvrages, livres, revues, et DVD, entre critique, révolte et œuvres d’artistes, pour ne pas bronzer idiotEs et ne pas oublier que, souvent, les autres possibilités sont à portée de main, plus près qu’on ne le pense… Tout d’abord, plusieurs revues-livres-objets singuliers, nouveaux ou moins nouveaux, énergétiques et inspirants.
La bande (franco-belge) à Zélium, revue-journal satirique irrégulomadaire n’a pas la plume et le crayon dans sa poche. Son n °16 (format journal papier) est intitulé « Wallonie, terre d’asile » : 24 pages de BD, caricatures méchantes, chroniques et articles monolingues mais binationaux. La moitié du journal est gérée par une rédaction multi-têtes française. On y trouve de jeunes talents et de moins jeunes dessinateurs et plumitifs pas nés de la dernière pluie, comme Noël Godin, Jérôme Thorel, Yves Frémion, Jérôme Bonnet, pour ne citer qu’eux. L’autre moitié (à lire à l’envers) est concoctée par une rédaction wallonne. Vous aurez la bonne surprise d’y déguster les écrits d’un autre vieux routard, Raoul Vaneigem en personne, et de quelques autres. Le n° 15 (format revue) a pris pour cible l’écologie : croquis saignants et vertes critiques du greenwashing et autres pratiques qui ont l’air, le goût et l’odeur du vert, mais ne sont pas ce qu’elles prétendent être. « 100 % biodégradant », annonce la rédaction ! Zélium se trouve dans les bonnes librairies et les points de vente amicaux. Et, via son site internet, vous pouvez vous abonner bien sûr, mais aussi devenir relais, voire diffuseur… pour la bonne cause. L’équipe des éditions Jack is on the road a également commis un petit livre, Dieu est amûûûr, de Decressac : « 56 dessins bénis » qui cognent dur, dans la grande tradition de Siné, Cavanna ou Reiser. Mixant sexe, politique et religion, Decressac revisite la Bible, cogne sur le clergé et l’actualité, qui est ou qui vient, avec un « humûûûr » noir et des encres caustiques à souhait.
Autres revues, autres genres, Tête-à-tête et Orbs, l’autre planète. Toutes deux se veulent thématiques, tricotant arts, sciences, esthétique, informations et pensées hautement protéinées et nourrissantes pour l’esprit. Les deux sont profondément actuelles, se situant volontairement hors du galop frénétique de « l’actu », et en cela nécessaire et de salubrité publique.La première, annuelle, éditée par Le Bord de l’eau et pilotée de main de maîtresse par Anna Guilló, artiste catalane polyvalente, propose une collection d’entretiens réalisés par divers auteurs avec des artistes. D’où son titre : Tête-à-tête. Le n° 5 a exploré le thème de « Human Inside », le n° 6 s’est focalisé sur « Partir ». « Partir c’est faire la démonstration d’une capacité d’agir », écrit Anne Guilló, dans son édito intitulé « Ce qui reste ». Celui-ci s’achève sur une évocation du « partir » ultime que d’aucuns croient définitif, de ces départs douloureux que nous éprouvons et éprouverons tous un jour ou l’autre. Un « partir » qui peut se révéler être non une fin, mais le début d’une autre possibilité, d’« une épique destinée [qui] ne s’arrête pas au dernier souffle ». Elle s’écoute et s’entend, ajoute-t-elle, « à travers la polyphonie des voix [qui racontent] ce qu’il reste de ces voyages, souvenirs que l’on fait revenir dans les œuvres – échos d’un lointain requiem que l’on compose pour lui ». Au menu de ce n° 6, Bureau d’étude, Mathias Énard, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Laura Restrepo, Richard Pottier, Frank Koolen et quelques autres à découvrir…
Orbs, résurgence rêvée par plus d’un(e) d’entre nous de la mythique revue Planète, de Louis Pauwels, entend (re)connecter arts, sciences, humanité et consciences. C’est dire si pour ce Planète 2.0, « irruptant » dans un XXIe siècle à dominante high-tech-scientiste-transhumaniste, il y a du pain sur la planche. En trois numéros, son instigateur, Maxence Layet (et ses tribus) semble être en passe de gagner son pari. Comme son ancêtre, cette revue-livre est tout d’abord un magnifique objet : fabriqué selon des règles éthiques (imprimé en France, avec des encres si possible moins polluantes, etc.), elle tisse dessins, graphismes variés, images et textes, mis en valeur par une maquette créative et riche de sens. Côté contenu, la revue fait elle aussi le choix d’une thématique autour de laquelle se raccordent et s’entrecroisent des sujets divers. Le n° 2 (3e du genre) tisse autour de la notion de « transformation » et jette des passerelles (en anglais « bootstrap » intraduisible) entre le « Discours de la huppe aux oiseaux » (Cantique des oiseaux, de Farid ad-din Attar-1177), l’Exoplanète Darwin IV (Wayned Barlowe), les Mandalas du ciel (Howard Crowhurst), Passeurs de rêve, histoires de l’art aborigène (Pierre Grundmann) ou de la thèse de la thermodynamique de l’économie de François Roddier. À commander en ligne et à déguster sans modération. Ajoutons que les souscriptions sont permises, Orbs étant une revue indépendante, sans publicité cela va sans dire, et autofinancée !
Dans la catégorie dessinateurs-créateurs d’images sans fond, vous tomberez peut-être sous le charme déstabilisant de Erreur dans le titre, signé par Erro et sa tribu chez Gallimard, « Collection Alternatives ». Un ouvrage détonnant plastiquement, textuellement et bourré de talents. Graffeur de la première heure, ex-membre du collectif SRE, Sans rancune Émile (Émile étant le préposé au nettoyage des graffitis), adepte du verdana barré et du Wysiwyg (What You See Is What You Get, traduction « Erroesque » : négation de l’image), l’artiste se présente comme un joueur/détourneur de codes (graphique, informatique, publicitaire, etc.) et amateur d’exercices de style. Erro crée aussi collectif. Pour réaliser ce bel objet-livre – qui s’ouvre sur une citation d’Edmond Jabès : « Ce n’est pas la plume qui barre le mot » – il a invité 25 artistes, qui ont travaillé sur 26 thèmes et réalisé avec lui cet abécédaire d’un autre type. Chaque lettre est une clé pour déjouer « un obstacle, une cloison qui empêche » : de A comme abandon, à Z comme zoom, en passant par L comme line (ligne) ou U comme usage.Le petit dernier, Black Fez Manifesto, est signé Hakim Bey, alias Peter Lamborn Wilson, déjà auteur du mythique TAZ, Temporary Autonomous Zone, aux éditions de l’Éclat. Ce manifeste poétique est lui aussi un objet textuel étrange et non identifié. Il commence ainsi : « Nous prêtons allégeance au Califat Ottoman & à sa longue retraite dans le Mundus Imaginalis pas tout à fait encore mort mais en décomposition. Puisque notre ancienne anarchie s’accorde si bien pour une fois comme Punch & Judy avec un sultanat superbe & corrompu… » Édité en 2008 chez Autonomedia, il vient d’être traduit par les Éditions èRe. L’acheter aura un autre effet : soutenir èRe, petit éditeur farouchement indépendant, prenant le risque de textes complexes, qui, comme tant d’autres, est menacé de disparition.
Où les trouver ?
Zélium :►http://www.zelium.info, ▻http://www.editionsalternatives.com/site.php?type=P&id=1189&marecherche=erro
Tête-à-tête :▻http://www.revue-tete-a-tete.org
Orbs :▻http://www.orbs.fr/Black Fez Manifesto▻http://www.editions-ere.net
TAZ :▻http://www.lyber-eclat.net/collections/secours.html#bey1
et
@seenthis chronique librement diffusable sous réserve de mention de la source
#Zélium #Decressac #ORBS_l'autre-Planète #Tête_àTête #Erro #Hakim_bey #Black_Fez_Manifesto #TAZ #Vaneigem #Jérome_thorel #Frémion #Noel_Godin #etc_etc_etc
L’apprentissage du « code informatique » sera proposé à l’école primaire dès septembre
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/13/l-apprentissage-du-code-informatique-sera-propose-au-primaire-en-septembre_4
« Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants« seront équipés » à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.
Hmmm ... pourquoi ai-je cet étrange pressentiment que tout cela sera bien encadré de licences et de matériels privateurs ? Et que les éditeurs traditionnels d’ouvrages scolaires se frottent déjà les mains ...
Ouais... où vont-ils trouver des gens qualifiés d’ici la rentrée pour enseigner. Parce qu’au primaire, beaucoup d’instits sont déjà des utilisateurs relatifs en informatique, je ne vois pas par quel miracle ils vont pouvoir enseigner le code à la rentrée... en plus quel code et pour quoi ? Java (très utile, mais pas donné !), C++, php ? Ils vont apprendre à compiler, direct ?
ça peut commencer par excel(tm) (les formules, les affichages conditionnels, puis VBA)
et ▻https://twitter.com/laurentchemla/status/488231360512139264
Et bientôt nous aurons enfin une génération française entière qui saura programmer un tri à bulles en basic.EPIC WIN, Benoit Hamon !
(@laurent)
@james : pour XL, +beaucoup !
Perso, je commence toujours par un sketch sur les #types_de_données dans la feuille de calcul (à peu près personne ne sait comment ça marche…)
Quant au VBA, pour moi, c’est un autre environnement de programmation, après la feuille de calcul. Être « bon en Excel » ne signifie pas « je sais faire du VBA »…
Les ordis dans les écoles seraient massivement basés sur GNU/Linux ou un système BSD quelconque, les élèves (et les profs, bien sur) auraient à leur disposition un joli panel de langage de programmation... il serait alors facile de produire n’importe quel type de code et d’aborder « le code » par l’entrée des artistes, si je puis m’exprimer ainsi ... :D
Mais, s’il faut être pragmatique, et se poser la question « avec quoi commencer ? » il faut d’abord se poser la question de ce qui est disponible sur les ordis : Word+Excel, « enregistrer sous », choisir HTML et ça produit du code, non ? :p
@Tibounise ah ! produire du code versus formules de calcul
À mon sens, la bidouille généralisée qu’on peut constater quant à l’emploi du tableur découle directement de la représentation mentale que l’on s’en fait. En gros, un tableur, c’est ça …
Quand on parle de « code informatique » et de « programme », le paradigme ultra dominant est celui de la programmation impérative.
Si je prends l’une des définitions de la #programmation
Programme informatique — Wikipédia
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_informatique#Langage_de_programmation
Un langage de programmation est un vocabulaire et un ensemble de règles d’écriture utilisées pour instruire un ordinateur d’effectuer certaines tâches.
et que je la transforme un peu pour dire que le programme transforme des données (en entrée) en résultats (à la sortie), je ne vois pas en quoi ceci ne s’applique pas au tableur.
Avec cette dernière approche, on voit bien que l’utilisation du tableur n’est pas seulement la connaissance des formules, mais doit inclure aussi l’analyse et l’organisation des traitements.
Et y a du boulot…
(d’ailleurs, essentiellement, c’est le boulot que je fais ;-)
#tout_à_fait @simplicissimus ! (et point besoin de transformer, ne fût-ce qu’un peu)
Qu’est-ce qu’ils ont prévu les anglais qui ont choisi de lancer ça cette année (septembre) ?
Je leur apprendrais plutôt à réfléchir avec des automates
▻http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/35/Automate_d%C3%A9teminis%C3%A9_%C3%A9mond%C3%A9.png/220px-Automate_d%C3%A9teminis%C3%A9_%C3%A9mond%C3%A9.png0
We don’t need everyone to code—we need everyone to think. And unfortunately, it is very easy to code without thinking.
▻http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/08/everybody_does_not_need_to_learn_to_code.html
via
Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le code ! le code ! le code !…
►http://www.culture-numerique.fr/?p=634
Mon avis est que la mission de l’école, qui doit changer et s’adapter, est de prendre en charge, en tant que nouvelle compétence fondamentale, de manière essentielle et prioritaire, la capacité à pouvoir produire de l’information à destination d’un auditoire potentiellement universel : publier. C’est, de plus, une manière pour elle de défendre et promouvoir les libertés fondamentales, dont celles de donner son opinion et de s’exprimer sont bien mises à mal, ces temps-ci.
Allez, ne nous endormons pas les jeunes !
▻http://www.youtube.com/watch?v=YR5ApYxkU-U
Il y a des dissonances cognitives difficiles à capter comme
filière industrielle française du numérique éducatif
info mentionnée ici également : ▻http://seenthis.net/messages/275535
87% des Français ont plébiscité cet enseignement. Ah bon ?
Selon le syndicat Syntec Numérique, 35 000 emplois à forte valeur ajoutée doivent être créés en France dans le numérique d’ici fin 2014. De quoi donner envie aux jeunes de se former au code.
Admettons. Mais est-ce bien l’objet de l’école primaire. Assujettir l’école aux besoins de l’entreprise, ce n’est pas plutôt de ça qu’il s’agit ?
Pour faire court, les deux articles (le Monde & francetvnfo) sont, pour moi, un tissu de conneries et d’approximations. Je reste ouvert à la discussion si quelqu’un veut me faire changer d’avis.
L’argument du MEDEF ne vaut que ce qu’il vaut, on peut en convenir. De toute façon, c’est un syndicat et comme l’a déploré Eric Ciotti (UMP) à propos des magistrats qui « expriment sous couvert de liberté syndicale des positions politiques souvent tranchées », on peut en penser autant des patrons de l’industrie informatique...
Toutefois, l’idée n’est pas à rejeter totalement si l’on se refaire au fait que :
La priorité donnée à l’école primaire (...) répond à la nécessité d’assurer pour tous les élèves, à l’issue de l’école élémentaire, la maîtrise des instruments fondamentaux de la connaissance.
▻http://eduscol.education.fr/cid46787/ecole-primaire.html
Selon qu’on veut voir la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, apprendre à coder (qui n’est que la phase -presque- finale d’un processus plus complet) c’est aussi préparer les élèves à une certaine autonomie vis-à-vis d’un problème à résoudre face aux instruments/outils auxquels ils seront confronter plus tard... ou bien assujettir une génération aux besoins futurs des entreprises. Ce n’est donc qu’une question de point de vue.
Le temps d’une année scolaire n’est pas infini : ajouter des choses à apprendre, c’est obligatoirement en retirer d’autres.
À mon avis il y a plus important que ça en primaire… (et j’inclus dans le « plus important », de savoir comment pousse ce dont on se nourrit).
L’article évoque la proposition d’apprendre le code, mais ce ne sera organisé que pour du #périscolaire facultatif.
Par contre, cette #tête_de_gondole est une #manipulation qui permet de vendre la filière industrielle française du numérique éducatif : soit le fameux #cartable_électronique tant décrié dont même les cadres de Google ne veulent pas pour leurs enfants et puis avec, évidemment tous les logiciels bidons qu’on ne sait pas faire. On a à peine dépassé le livre d’enseignement chiant, genre Lagarde et Michard, qu’on va expérimenter la production de ressources pédagogiques numériques ! mais avec qui ? Adibou de chez Vivendi ? cette gloire française ?
Coller les mômes devant des écrans pour apprendre le français ? mmm, c’est surtout pour faire marcher l’industrie et pouvoir filtrer informatiquement les retours de « compétences ».
« Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants seront équipés à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.
@rastapopoulos : complètement d’accord. Le temps est compté aux enseignants du primaire. Et il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure. De plus, lesquels d’entre eux ont les compétences pour enseigner cette nouvelle discipline aux enfants.
Je passe en mode « ancien combattant » et vous raconte le plan « Informatique Pour Tous » initié par le ministère en 1985 pour que les enfants apprennent à maîtriser une technologie en plein essor, toujours la même rengaine. On était censé faire apprendre aux enfants les rudiments de langage de programmation tel que le BASIC (pour développer des algorithmes de calcul ou créer des animations graphiques pixels par pixels sur un écran) ou encore le LOGO (pour piloter un mobile sur une surface plane, en l’occurrence la fameuse « tortue-LOGO ». Résultat, rien, malgré le fort investissement de certains collègues (dont moi), on s’est retrouvé avec du matoss obsolète dès sa mise en fonction. Ensuite, on a surfé sur une nouvelle vague, celle du PC dès la fin des années 90 avec des outils de bureautique ou autres, des logiciels d’entraînement à toutes sortes de disciplines (calcul, orthographe, etc ... ) le tout sous la bénédiction de la firme de Redmond, puis dans les années 2000, le développement de l’Internet avec des connexions en bas débits ne servant somme toute qu’aux directrices et directeurs d’école pour lire le courrier de leurs inspecteurs. Le passage à l’ADSL (surtout avec des coucous sous W98) n’a pas été évident. En 2007-2008, je suis maître- animateur TICE dans une circonscription d’inspection et je reçois l’injonction de mon chef de ne rien faire dans le sens de l’informatique en tant que discipline d’enseignement (peut-être un peu de traitement de texte, de traitement d’images, en parlant de textes, il aurait fallu en même temps apprendre aux gamins la dactylographie car je ne sais pas si vous avez déjà vu un enfant de 7 ans se servir d’un clavier, ouch !). Et là on veut que les mômes aprennent à « coder » (quoi, pour quoi faire, comment, et surtout quand ?)
Le ministère n’en est pas à sa première volte-face. Je ne vois rien à dire de plus qu’il ne s’agit là que d’un nouvel effet d’annonce destiné surtout à fédérer un public bien circonspect après tous les soubresauts de cette année 2013-2014 ...
Ah !... Les nano-réseaux Leanord, les Bull Micral et les MO5 ! ... :)
@petitemarie me dit dans l’oreillette, que la vraie priorité, ce serait d’équiper les établissements scolaires de cantines vraiment potables ! Et accessoirement, ensuite seulement, des ordinateurs opérationnels...
Jean-no :
"Je réagis sur :
Il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure
...qui me semble un peu court : les machines font partie du monde qui nous entoure ! Je ne sais pas si la programmation informatique est la solution à la compréhension des machines, mais savoir qu’il existe une programmation est capital pour comprendre énormément d’aspects de notre vie actuelle (fût-elle « virtuelle », ou réputée telle) et de notre vie à venir."
Bien sûr ! Les nouvelles connaissances doivent être diffusées, même mal et même pour de mauvaises raisons...
@jean_no, ohlala, effectivement, la photo que tu as choisie parle d’elle même !
@RastaPopoulos, où est ton lien sur ce livre pour apprendre l’informatique sans ordinateur ? L’achat de livres scolaires au lycée, par la famille, tourne autour de 200 euros en occasion, dépense que l’on peut amortir en revendant les livres d’une année sur l’autre, ce qui fait moins de 100 euros/an.
Où va-t-on aller trouver l’argent pour des enseignants en informatique ? Et pour le matériel ? les grosses firmes se feront un plaisir de pouvoir verrouiller les habitudes des utilisateurs le plus tôt possible.
A la fac de St Denis, (ancienne Vincennes) en 2006, les étudiants en hypermédia travaillaient avec des licences Windows, et les professeurs étaient fortement réticents au libre qui ne leur rapportait aucune subvention…
Cette année, P. était en terminale et devait utiliser une tablette que le lycée lui a donné, mais d’après ses dires, elle avait surtout un smartphone géant.
Points sur les i.
Toute connaissance est propagée.
Entre la machine à vapeur et les « codes » informatiques, il y a de la nouveauté
Et puis merde !
On se calme ... C’est évident que toutes ces machines sont devenues incontournables. maintenant, apprendre à programmer, à coder, certes, pourquoi pas mais pas à l’école primaire où il y a déjà beaucoup d’apprentissages et de compétences à développer. J’ai l’impression que le ministère est atteint du syndrome de la fuite en avant et que l’on n’a aucun retour sur les nouveaux dispositifs mis en place. On e rajoute comme sur un mille feuille (c’est d’actualité) et ça devient de plus en plus lourd à digérer et pour les élèves et pour les enseignants. Et puisqu’il faut revenir sur les expériences passées, la programmation de la « tortue-logo », et bien, ce n’était pas si idiot que ça (au primaire).
▻http://www.yann.com/fr/apprendre-la-programmation-aux-enfants-avec-le-langage-logo-17/09/2010.html
Maintenant pour devenir développeur, c’est au niveau du lycée qu’il faut investir. Pour moi, même au collège, si on veut traiter le sujet correctement, c’est trop ambitieux.
J’arrive sur le tard. J’ai été assistant d’éducation en école élémentaire et figurez vous que j’étais chargé d’enseigner l’informatique (car les autres profs galéraient) et la bibliothèque.
Ça m’énervait au plus haut point car je trouvais plus logique que d’autres enseignements soit prioritaire, entre autre, je disais des cours de secourisme ça pourrait pas faire de mal et serait plus utile que l’informatique pour des gamins qui ont déjà du mal a écrire leur nom. Car oui, c’est ça, aussi !
On me demandais de leur apprendre le traitement de texte (entre autre, programme du B2i), alors je leur apprend ponctuation et tout le toutim, sauf que ils ont un peu de mal forcément... et encore, je parle pas des jeunes du voyage qui savent encore moins lire bien souvent de part une scolarité éclaté...
Quand je faisais pas ça, on me faisait rentrer les évaluations des élèves... un truc bien chiant. Quoi qu’il en soit leur apprendre la programmation, c’est clair : ça n’a pas de sens... Mais comme on peu le voir ce ne sont pas les enseignants qui choisissent le programme et ils n’ont pas leur mot a dire.
Sinon, perso, quand je faisais mes cours, personne me disais ce qu’il fallait faire vis a vis des logiciels privés etc... En fait c’est l’habitude qui relaie microsoft et autre. Moi j’avais installé Ubuntu sur les machines en dualboot pour que les autres profs puissent continuer leur cours a eux, pendant que je montrait autre chose.
Cependant dans le B2i il y a bien, censément, un peu de morale a faire sur les histoires de propriété privé, mais il n’y a pas de contre-indication sur les questions du libre. Le problème majeur est la reproduction (comme disais Bourdieu).
« Finalement, tout le monde trouve un intérêt à cette demi-teinte, à cette absence de décision qui se confirme chaque jour à propos du numérique en éducation ». Bruno Devauchelle fait un bilan de l’année scolaire. « Ce qui manque, essentiellement, c’est une vision plus globale, non pas du numérique mais d’une société qui évolue dans un cadre numérique... On va continuer d’installer des matériels, développer des environnements logiciels, parler de pédagogie sans jamais en faire, mais surtout ne pas toucher à l’école et à tout ce qui la rend de plus en plus imperméable au numérique. »
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/11072014Article635406678391997776.aspx
6月6日のツイート
▻http://twilog.org/ChikuwaQ/date-140606
RT @bobbirok: A me mi piace vivere alla grande - F. F. : youtu.be/6C0AgEgaVQ8 posted at 08:39:34
RT @alisonjardine: ’Light, Hidden’ 48"x60" oil on canvas... pic.twitter.com/0MmPtvaw4Y #art #painting posted at 08:24:24
RT @lizarewind: Au Palais de Tokyo vine.co/v/MDm75YUMTB0 | ikebana ? posted at 08:20:35
RT @CHANNINGPOSTERS: Today’s Awesome #2: spectacular color image of Chinese-American actress Anna May Wong from 1939. pic.twitter.com/JvejLftcrr posted at 08:19:01
RT @itele: Bon anniversaire #Tetris ! bit.ly/anniversairete… pic.twitter.com/o8lYffymqU posted at 08:16:51
Top story: Reset The Net - Privacy Pack pack.resetthenet.org, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ posted at (...)
Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? La question se pose. | Allez au cinéma
►http://allezaucinema.wordpress.com/2014/05/10/quest-ce-quon-a-fait-au-bon-dieu-la-question-se-pose
« Chaque rire est une confirmation de plus de l’existence de ces clichés et de leur droit de cité. Chaque rire nous réconforte, d’autant plus qu’il est accompagné du rire du voisin. Chaque rire nous pardonne de penser que les Jaunes ont des petites bites et les Noirs, des grosses. Chaque rire nous ramène un peu plus vers cette époque où on trouvait normal qu’il y ait écrit « Y a bon ! » à côté d’une #tête de nègre sur un paquet de chocolat en poudre. »
Voila voila, donc ça confirme le malaise que j’ai eu en voyant la bande annonce au ciné.(Permalink)
#antiracisme #f
Pour Finkielkraut, la BD, on peut l’aimer mais faut pas s’en vanter - Le nouvel Observateur
▻http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/05/06/finkielkraut-bd-peut-laimer-faut-sen-vanter-251982
TL ;DR ; Le 1er président de la Halde est devenu le 1er président de la Halde parce qu’il aime les BDs et qu’il a 3000 albums chez lui.
Go home Finkiel, you’re drunk.
Oh et il y aurait un « droit de discriminer » on marche sur la #tête.(Permalink)
TETRAKAÎ : Un révélateur de subtilités dans un monde de brutes
▻http://www.larevuedesressources.org/tetrakai-un-revelateur-de-subtilites-dans-un-monde-de-brutes,2
Pour ceux qui sont à Paris il faut se dépêcher d’aller voir le spectacle expérimental et transgenre TETRAKAÏ sous le chapiteau dressé à La Villette jusqu’au 9 février inclus. C’est exceptionnel — entendre que la qualité de la recherche est jamais vue, mais en outre que les conditions sont tellement aléatoires et nombreuses, et ce genre de spectacle coûteux sans paillettes pour attirer les moustiques, que cela n’est pas reproductible au-delà de ce programme, comme un don lyrique, comme une chance nouvelle. (...)
/ #2014, #Christophe_Huysman, Arts vivants - Arts du cirque - Arts de la scène / Living Arts - Circus Arts - Arts Scene, TETRAKAÏ, CNAC (Centre national des arts du cirque), Compagnie Les hommes (...)
#Arts_vivants_-_Arts_du_cirque_-_Arts_de_la_scène_/_Living_Arts_-_Circus_Arts_-_Arts_Scene #TETRAKAÏ #CNAC_Centre_national_des_arts_du_cirque_ #Compagnie_Les_hommes_penchés
Mélenchon : « Zemmour n’est pas un raciste, c’est un brillant intellectuel » - LePost.fr (15:18)
▻http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/03/29/2009594_melenchon-zemmour-n-est-pas-un-raciste-c-est-
On résume.
Pour Mélencon, la manip pour tous c’est un grand moment de démocratie, les musulmans se déguisent en Afghans pour pratiquer leur foi et maintenant Zemmour n’est pas raciste, c’est un brillant intellectuel un peu #têtu.
Qu’il aille mourir, ça nous fera des vacances.(Permalink)
#f
A Toulouse, un autre #internet, solidaire et non-commercial, c’est possible ! - Basta !
▻http://www.bastamag.net/article3391.html
6 mois, 12 000 euros, des antennes-relais, 300 mètres de fibre optique et un courrier à l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Voilà ce qu’il a fallu à l’association Tetaneutral.net pour lancer son propre fournisseur d’accès à internet (FAI) à Toulouse en 2011. « Devenir opérateur, c’est une formalité », affirme Laurent Guerby, président de l’association.
Pour déployer son réseau, Tetaneutral a installé quelques antennes radios [1] sur les points hauts de la ville, et sur les toits ou les balcons des premiers abonnés. Progressivement, 230 boîtiers ont été posés, permettant à 162 foyers de Toulouse et des environs de surfer sur la toile sans passer par Orange, SFR ou Free. L’abonnement est à prix libre, mais le tarif suggéré oscille entre 20 et 28 euros selon les zones, location du matériel radio (5 GHz) inclus.
J’ai oublié le tag que @fil colle à ce genre d’info.
+1 pour la proposition de @intempestive
Mais les trois premiers ne ont pas destinés à être compris de tous, du coup ce n’est pas vraiment un problème. Ceux qui veulent des tags clairs et rallongés ont la possibilité de le faire, il n’y a pas de mesure systémique à prendre.
Ah oui pardon : le lexique, rien contre (enfin à part pour les trucs qui n’ont pas d’intérêt public). D’autant qu’il faut bien admettre qu’on est un réseau assez obscur aux non-initiés, avec ses règles et ses coutumes…
Wishlist SPIP 3 - romy.tetue.net
▻http://romy.tetue.net/wishlist-spip3
la liste des améliorations de SPIP 3 vue par tetue
#spip #pere #noël #amélioration #tetue
Etats-Unis : « Maman, tu dois changer de maillot de bain ! » | American Miroir | Rue89 Les blogs
►http://blogs.rue89.com/americanmiroir/2013/08/02/etats-unis-maman-tu-dois-changer-de-maillot-de-bain-230822
Je n’en peux décidément plus de ces contradictions américaines autour des nichons :
d’un côté, les jeunes filles se baladent – comme en France – à moitié à poil dans des « micro-tops » qui soulignent leurs seins, je vous dis pas à quel point. Et les femmes de tous âges rêvent d’augmenter leur tour de poitrine, que ce soit pour plaire aux hommes ou à elles-mêmes ;
de l’autre, la vue d’un sein entièrement découvert révulse la conscience nationale. Dans les scènes de sexe au cinéma, les femmes font l’amour en soutien-gorge. Contrairement à la France, on ne trouve aucune fille torse nu dans les magazines de mode ou dans les pubs. Et les femmes se cachent pour allaiter de peur d’être inculpées d’attentat à la pudeur.
[...]
aux Etats-Unis, on exhibe son décolleté, mais on dissimule le bout de ses seins. C’est idiot, mais c’est la coutume locale, tu dois la respecter.
#seins #nichons #lolos #tétons #roploplos
Allez-y, faites vous plaisir dans les tags
Il reste toujours des solutions jusqu’à ce qu’on abandonne | David Manise : instructeur de survie
▻http://www.davidmanise.com/never-never-never-never-quit/#more-387
Le fait est que pratiquement tous les survivants, tous ceux qui sont allés au bout de l’enfer et qui en sont revenus ont un trait en commun.
Ce trait commun, et là je ne rigole pas, c’est ce qui fait qu’en temps normal on dit d’eux qu’ils ont un caractère de merde. Un état d’esprit, une attitude d’indécrottable entêtement, et de doute systématique de tout. Ces gens sont extrêmement irritants à côtoyer. C’est difficile de travailler avec eux simplement. Ils sont généralement invivables et chiants. Jamais dociles, toujours en rébellion contre un truc, ils refusent, s’obstinent, et ont globalement beaucoup de mal à accepter les ordres stupides, les contraintes inutiles, et de manière générale toute contrainte à laquelle ils ne voient pas de sens et d’utilité réelle. Ils veulent toujours améliorer les choses, disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et sont globalement juste ingérables.
Et ils ne lâchent JAMAIS l’affaire.
Le combat de Cécile Kyenge pour l’intégration sera long | Campagne d’Italie
▻http://italie.blog.lemonde.fr/2013/05/14/le-combat-de-cecile-kyenge-pour-lintegration-sera-long
L’ex-sénateur de la Ligue du Nord, Erminio Boso , est sur la même longueur d’onde : « Je suis raciste, je ne l’ai jamais nié , fanfaronne-t-il. Kyenge doit rester chez elle, au Congo. C’est une étrangère dans ma maison. Qui a dit qu’elle était italienne ? »
Pour son collègue Mario Borgezio , sa nomination « est un choix de merde, un éloge à l’incompétence (...). Elle a une #tête_de_femme_au_foyer ».
Ils sont drôles Boso et Borgezio, á mourir de rire. Quand je pense que ...
... Helmuth Kohl et ...
... son architecte préféré Axel Schultes ...
ont laissé à sa Mutti (Maman) préférée ...
... une résidence qui ressemble à une machine à laver ...
... derrière des barreaux.
Fallait le faire. Elle est encore plus délirante la droite modérée allemande que la droite extrémiste italienne, pas vrai ?
P.S. Les grands hommes ont souvent un architecte préféré ; on se rappelle par exemple d’Albert Speer qui avait déjà essayé de transformer la capitale allemande en capitale européenne.
#couronnement : pour Béatrix, les Néerlandais cassaient tout
▻http://fr.myeurop.info/2013/04/30/couronnement-pour-beatrix-les-neerlandais-cassaient-tout-8189
Marco Bertolini
La reine (...)
#Société #Politique #Pays-Bas #Reine_Beatrix #Roi_Willem-Alexander_des_Pays-Bas #têtes_couronnées
L’effet #Tetris
▻http://www.psyetgeek.com/l-effet-tetris
Tetris n’est pas seulement fun à jouer. Il a des effets notables sur la vision et la représentation de l’espace, et même sur les images traumatiques.
Prétendants au trône : du plus clean au plus glauque
▻http://fr.myeurop.info/2013/04/29/pretendants-au-trone-du-plus-clean-au-plus-glauque-8173
Marco Bertolini Alexandre Sommer Benjamin Leclercq
A l’occasion du #couronnement du nouveau #roi des #Pays-Bas, Myeurop vous présente les (...)
#EUROFOCUS #Société #Allemagne #Autriche #Belgique #Danemark #Espagne #Europe #France #Italie #Norvège #Royaume-Uni #Suède #monarchie #Prince_Charles #Reine_Beatrix #Roi_Willem-Alexander_des_Pays-Bas #têtes_couronnées
Le premier couac du roi Willem-Alexander des #Pays-Bas
▻http://fr.myeurop.info/2013/04/22/le-premier-couac-du-roi-willem-alexander-des-pays-bas-7912
Marco Bertolini
Les Néerlandais se préparent à l’#abdication la reine Béatrix et au couronnement de leur nouveau souverain, Willem-Alexander. Hélas, la « #chanson du roi », sensée célébrer cet événement national déclenche la colère de ses futurs sujets. Les paroles sont nullissimes et la mélodie empruntée à Matt Redman. Un vrai scandale (...)
#Insolites #monarchie_batave #musique_royale #Reine_Beatrix #Roi_Willem-Alexander_des_Pays-Bas #tête_couronnées
Un grand moment de solitude auditive
▻http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=h_lRn6oBwWY
Chez le coiffeur, la discrimination hommes / femmes
https://dl.dropbox.com/s/mc47taw6gjz96tu/P4050007.jpg
Un des coiffeurs d’Arendal (Norvège) affiche les prix des coupes de base : 175 couronnes pour les hommes, 225 pour les femmes. Alors qu’on sait bien que les femmes ont — en moyenne — des salaires moins élevés !
En France, c’est tellement considéré comme normal que personne n’y fait attention...
Agnès, moi qui ne paie que le tarif « hommes », je relève la chose en fronçant le sourcil depuis que je sais lire...
Il me semble que l’effort nécessaire est corrélé à la longueur des cheveux - ce qui pourrait expliquer la discrimination. Mais comme la longueur des cheveux est de plus en plus faiblement corrélée au sexe (même si elle le reste significativement) peut-être que la tarification devrait évoluer pour se fixer à ce paramètre objectif évitant la discrimination sexuelle.
Un homme se fait couper les cheveux, une femme se fait coiffer. La nuance coûte 20 euros (de plus).
Permanentes, brushings, bigoudis, le tarif peut s’expliquer autant par le coût des consommables que la durée de la prestation. Il faudrait juste que les femmes aient le choix d’un tarif hommes lorsqu’il s’agit d’une simple coupe de cheveux (ce que font ma femme et ma fille, mais ça leur coute deux fois plus chers que les mâles de la maison)
Faut souffrir pour être belle (et mettre la main au portefeuille).
Il en va de même pour le budget cosmétique/maquillage, véritable discrimination homme-femme. Encore que les mecs peuvent dépenser beaucoup en rasoirs et after-shave s’ils le souhaitent..
C’est pas ici qu’on parlait du marketing de la culpabilité et des diktats de la beauté féminine ?
C’est faux : le tarif est purement discriminatoire. Je ne fais en général que shampooing-coupe et le shampooing-coupe n’est pas au même prix pour les hommes et les femmes. En plus, dans les tarifs femmes, c’est plus cher quand tu as les cheveux longs, alors que le plus souvent, je n’y vais que pour faire enlever les pointes fourchues. Quant aux soins particuliers, ils sont facturés en plus.
Par contre, chez mon esthéticienne, c’est plus cher pour les hommes. Faut dire qu’il y a plus de poils, faut plus de cire et de temps et ça ne vient pas facilement.
J’en discutais hier avec ma mère, justement... En Suisse ça va du simple au double, les prix pour la coupe !
Et il y a aussi une différence entre cheveux courts et longs. Pour les deuxième, il faut payer plus, alors qu’en général il y a quand même moins de travail car c’est tout droit !!
Du coup, la dernière fois que j’ai coupé les cheveux ça a été en France, dans le quartier « maghrébin » de Bordeaux où je me suis faite couper les cheveux par un coiffeur qui normalement coupe que pour les hommes !
;o
Les femmes ont donc tout intérêt à aller se faire coiffer chez l’esthéticienne et le hommes à se faire épiler chez la coiffeuse... :-)
Je paie la coiffeuse beaucoup plus cher que mes têtes blondes (et mâles)... puisqu’ils n’y mettent jamais les pieds. Mais payer plus cher parce qu’on a les cheveux longs ? D’après la femme de l’art et des ciseaux, une coupe sur cheveux courts, c’est plus long. Pourquoi ne pas rémunérer au temps de travail ? On fait ça dans de nombreux métiers...
▻http://www.acontrario.net/2013/03/04/egalite-sexes-differences-discriminations
La différence, alibi de l’inégalité
Dans tous ces cas, la différence, quelle qu’elle soit, sert d’alibi à l’inégalité. Partant, défendre l’égalité reviendrait, aux yeux de cette logique, à nier les différences, pourtant constatables. Or, dès lors que l’on ne confond pas différences et inégalités, on ne conçoit pas l’égalité comme l’abolition des différences.
Une femme n’a pas besoin d’être un homme pour être son égale. L’égalité s’entend en un sens juridique et au niveau de l’organisation sociale entre les membres d’une société donnée, différents à divers égards. Les blonds et les bruns sont différents, ils n’en peuvent pas moins avoir les mêmes droits.
Effectivement, un tarif « blondes » ou « brunes » chez le coiffeur passerait mal. Quant aux cheveux longs, j’ai bien remarqué que nous étions moins difficiles à coiffer que les courts, j’ai donc l’impression d’être punie de ne pas venir aussi souvent que les courts. Du coup, cette année, j’ai décidé de couper mes pointes moi-même, estimant - à juste titre - que des erreurs de débutante se verront moins sur des cheveux longs.
En plus je te dis pas, le tarif « blondes » ou « brunes », pour les colorations. "Mais enfin, puisque je vous dis que j’étais brune en entrant ! Oui mais maintenant vous payez comme une blonde puisque vous l’êtes devenue !". C’est pareil pour les cheveux longs d’ailleurs, si tu te les fais couper court, dans quelle catégorie es-tu ? #tetrapilectomie
@lazuly : et là ça rejoint le problème de l’épilation intégrale. Y a plus aucun moyen de vérifier !
(ok je sors)
Tiens, est-ce que ce genre d’humour subtil est un marqueur de différence hommes/femmes ?
Je me suis souvent posée la question mais je n’ai jamais penser la poser à mon coiffeur préféré, qui en l’occurrence m’applique le tarif enfant ou me coiffe gratos quand je suis très fauchée. Mais je viens de le lâcher parce qu’il est infoutu de faire de belles coupes très courtes aux femmes et que moi je ne supportais plus les cheveux courts mi-longs. Donc, la dernière fois, je suis allée ailleurs et j’ai payé le double, gloups. La prochaine fois, je demanderai pourquoi cette différence.
Une idée comme ça me dit que cela n’a rien à voir avec le travail réellement accompli mais plutôt avec ce que les femmes et les hommes sont prêts à payer pour ça. Et d’ailleurs, je suis curieuse de connaître la fréquence de passage chez le coiffeur des hommes et des femmes...
Prenons donc l’hypothèse que la différence de tarification des coiffures pour hommes et femmes est entièrement arbitraire. Dans ce cas, pourquoi aucun coiffeur n’a détecté l’anomalie et proposé un tarif moins élevé qui lui apportera toutes les clientes ? Je sais bien que la magie de la main invisible n’a pas très bonne presse dans ces parages, mais il me semble qu’une telle aberration tarifaire devrait être rapidement exploitée. Le fait qu’elle ne le soit pas suggère qu’un facteur explicatif rationnel existe.
Cette conversation me rend très curieux, je crois que je vais aller chez les coiffeurs de la ville (qui affichent tous des prix différents entre les femmes et les hommes pour les « coupes de bases » et leur demander pourquoi les prix sont différents. Le résultat ici, sur ce fil, dans le courant de la semaine avec possiblement des images...
Et à propos des prix, ils sont sur la photo en couronnes norvégiennes.
Coupe homme 23 euros
Coupe femme 30 euros
Coloration 52 euros
Permanente 71 euros
Mais c’est la Norvège ou le smic est deux fois plus élevé que le smic français
Je vais regarder ici dans mon quartier aussi, mais je peux déjà te dire qu’en Suisse se faire couper les cheveux c’est plus cher qu’en Norvège...
;o
C’est à peu près les tarifs dans mon bled, sauf qu’ici, le SMIC, c’est le plafond, surtout pour les femmes qui travaillent souvent à mi-temps. Et les hommes, c’est un peu moins cher.
Cela dit, je vais aussi faire un tour, demain et rapporter les tarifs pour cette grande #enquête_seenthis
@liotier : parler d’explication rationnelle en invoquant la magie de la main invisible semble audacieux, sur seenthis ou ailleurs :-)
Pour moi, l’explication rationnelle, c’est l’Oréal qui l’a trouvée, dans son slogan : « parce que je le vaux bien ». En jouant sur l’idée que ce que l’on dépense pour son look est directement lié à son estime de soi, l’Oréal a obtenu un laisser-passer pour aller se servir directement dans le portefeuille des dames.
La main invisible est moins clémente avec les petits salons de coiffures des quartiers immigrés qui ont un rapport qualité prix défiant toute concurrence (cf @CDB_77) et dans lesquels pourtant les bourgeoises occidentales ne se ruent pas vraiment.
Et un autre enseignement de l’affaire Cahuzac s’il en fallait, outre la fraude fiscale, c’est que pour détourner 600 000 euros sans éveiller les soupçons (15 millions selon une info du jour), ça en dit long sur le budget que nombre de nos concitoyen(ne)s sont prêts à mettre pour leur apparence physique. Parce que c’est une thématique parmi les plus exposées à la pression de conformité, la beauté n’est pas un secteur qui tolère la radinerie..
Bref, oui la main invisible existe, et elle est terriblement manipulatrice pour te faire les poches...
Petite enquête à Genève, par promenade du dimanche... Où j’ai découvert que c’est la jungle des prix. Il s’agissait de salons de coiffure « modestes à modérés », dans des quartiers plutôt populaires (Pâquis ou Grottes ou Servette, pour ceux qui connaissent Genève), je n’ai pas regardé le centre-ville, là où se rendent les classes supérieures...
En général : pour hommes moins cher que pour femme et cheveux longs plus cher que cheveux courts (mais là c’est un critère seulement féminin, comme si les hommes n’avaient pas de cheveux longs !).
Et puis il y a une différence d’âge et de statut (étudiants et chômeurs paient moins)
J’ai prie là une base coupe + shampoing pour le comparatif :
▻http://cdb77.imgur.com/all
femme = 45 à 50 CHF (selon la longueur)
homme = 30 CHF
Une chose est sure, ces prix n’ont AUCUN sens ! Juste AUCUN !
Nouveaux modes de lecture, les codes ont changé ▻http://mondedulivre.hypotheses.org/1290
Le passage au numérique, qui entraîne un changement de support et de l’acte de lire, peut donc être considéré comme une révolution majeure dans l’histoire de la lecture. En effet, d’un point de vue strictement cognitif, la lecture sur écran déclenche de nouveaux mécanismes que ne sollicitait pas la lecture sur papier.
ces liens hypertextes feraient perdre 30% de la force de travail d’un lecteur
Ah oui, j’aime beaucoup la force de travail perdue ! Je ne sais pas ce que cela veut dire, mais ça fait sérieux.
Ben la concentration, la capacité de comprendre le texte aussi bien au niveau précis qu’au niveau de l’ensemble, etc.
’tention ! je vois plutôt cela comme la tentative de présenter la lecture comme un exercice sportif, une manière de s’exercer à une complexe compréhension (quitte à en souffrir un brin), un labeur à achever du début à la fin pour produire de la matière grise. Donc, évidemment cette idée de productivité passe mal _ quand même : force de travail perdue faut le faire !_ puisqu’on ignore encore une bonne part du développement de nos capacités cognitives. Et certainement encore beaucoup plus lorsqu’elles ne poursuivent pas un but conscient.
Tiens, par exemple des études ont permis de considérer que les joueurs de #Tetris développent des capacités intellectuelles, contrairement à ce que bon nombre croyait.
▻http://psychologie.aujourdhui.com/info/le-jeu-tetris-nous-rend-plus-intelligent-01488.asp
Sauf que « développent des capacités intellectuelles » ça veut rien dire dans l’absolu, la question c’est : « lesquelles » et à quoi elles servent et pour faire quoi dans la société actuelle. C’est sûr que si un type de lecture ou de jeu vidéo développent nos capacités de concurrence, d’adaptation, ou je ne sais quoi, c’est super dans la société actuelle. Toutes les capacités ne se valent pas forcément.
Start-up Week-end Saint-Etienne 2012 – Design d’objets intelligents
►http://saintetienne.startupweekend.org/#
En train de créer ta start-up dans l’univers de l’Internet des objets et autres objets connectés ou envie d’en rejoindre une ? Envie d’étendre ton réseau, de trouver tes associés et de dénicher la compétence rare ?
Cool ! On pourra marcher tranquille dans la rue ce week end là, ça fera toujours 100 têtes de bite en moins à croiser mon chemin.
@mariasfat
Donc, tu consultes des sites dont l’url est saintetienne.startupweekend.org...
Non mais c’est la coopérative qui me fait passer ça. Genre ça pourrait m’intéresser.
Certes je deviens un hipster, mais JAMAIS, JAMAIS je ne serai un trou de cul.
#Tetris lance un casse-tête juridique | Lionel Maurel (Calimaq)
►http://owni.fr/2012/06/28/tetris-mino-proces-jeux
Le 19 juin aux États-Unis, la justice a donné raison aux créateurs du jeu Tetris dans la bataille juridique qui les opposait depuis des années à une société ayant développé un jeu très proche. Une décision qui redéfinit certains aspects du #droit d’auteur pour les jeux vidéo, alors que se multiplient des projets de plus en plus ambitieux de jeux en Creative Commons.
#Chronique #Pouvoirs #copyright #droit_d'auteur #jeux_vidéos
j’aime bien le MIT qui joue à #Tetris ►http://www.digitaltrends.com/gaming/mit-hackers-craft-building-sized-tetris-game ; ça me rappelle que ce fut le cas à Berlin pendant le CCC avec #Blinkenlights ►http://blinkenlights.net - projet qui a également voyagé à Paris.
J’en ai retrouvé la trace sur The Barefoot Technologist, ►http://barefootintocyberspace.com/book/hypertext qui fait le lien entre la culture #DIY et free #tekno britannique et la culture DIY & #Hacking de Berlin. Le texte est très intéressant, il revient sur la naissance de Wikileaks comme phénomène, entre autres avec un entretien de Rop Gonggrijp. C’est un vrai livre, partagé en CC.
merci. dammit ça a planté tous les liens pour une raison que j’ignore. l’autre est : ►http://blinkenlights.net
(j’ai édité dans le corps du texte puisque la magie SeenThis le permet)
Laura et les #hackers : vers le neo-design | Sabine Blanc
►http://owni.fr/2011/08/10/laura-hackers-vers-le-neo-design
Étudiante aux Beaux-Arts de Toulouse, Laura a croisé la route du #hackerspace le #Tetalab. DIY, transdisciplinarité et sens de l’indiscipline, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau. Reste à poursuivre ce chemin dans la vie professionnelle.
#Cultures_numériques #Freeculture ##cccamp11 #Art #hacker #Laura_Couto_Rosado #portrait