• Spontanéité, Médiation, Rupture by Endnotes
    https://endnotes.org.uk/translations/endnotes-spontaneite-mediation-rupture

    « Nous ne savons pas s’il faut voir dans les destins [opposés] de Luxemburg […] et de Lénine un lien avec le fait que Lénine et son groupe aient armé les #ouvriers, quand les Spartakistes ont persisté à penser l’organisation comme une #coordination […] et le #refus_du_travail comme unique arme adéquate pour les ouvriers. L’essence du léninisme évolue, du rapport entre #spontanéité et #parti au rapport entre parti et #insurrection. » Sergio Bologna.

    Est-ce que les luttes actuelles évoluent vers la #révolution ? Nous tentons de nous positionner par rapport à cette question de la seule façon possible : non seulement grâce à notre vécu actuel, mais aussi en relisant les théories révolutionnaires du passé. Se référer à de telles théories peut toutefois se révéler hasardeux : elles sont apparues en réaction à un ensemble de questions énoncées au cours d’une période spécifique — une époque qui n’est pas la nôtre. Il est vrai que les théories révolutionnaires du XXe siècle se sont développées au cours d’une séquence de luttes que nous appelons le mouvement ouvrier. Elles ne portent pas uniquement les traces du mouvement ouvrier dans son ensemble. Ces théories ont été formulées en réaction aux limites auxquelles ce mouvement a été confronté à son apogée, à savoir la période révolutionnaire de 1905-1921.

    Les limites du mouvement ouvrier étaient entièrement prises dans la question de la diffusion de la conscience de classe au sein d’une population qui n’avait alors été que partiellement prolétarisée. Confrontés à une importante paysannerie dans les campagnes et à un ensemble hétérogène de classes ouvrières dans les villes, les stratèges du mouvement ouvrier espéraient un moment futur, lorsque la prolétarisation complète, dépendante du développement des forces productives, éliminerait les divisions entre prolétaires. L’unité objective de la classe trouverait alors son corolaire subjectif. Il se trouve que ce rêve n’est pas devenu réalité. Le développement des forces productives qui s’en est suivi a renforcé certaines des divisions entre prolétaires, tout en en créant d’autres. Dans le même temps, ce développement a détruit le fondement de l’unité des ouvriers. Ils ont découvert qu’ils n’étaient plus la force vive de l’époque moderne : à la place, ils avaient été transformés en appendices — en accessoires d’un ensemble proliférant de machines et d’infrastructures qui échappait à leur contrôle2.

    Il peut être utile de se rapporter brièvement au zénith révolutionnaire du siècle précédent, avant la destitution du mouvement ouvrier, pour comprendre le contexte dans lequel les théories révolutionnaires du passé avaient pris naissance. Partant, on commencera à articuler une théorie révolutionnaire de notre époque. Mais il nous faut prendre garde lorsqu’on entreprend aujourd’hui une telle tâche : l’émergence des révolutions est, de par sa nature même, imprévisible ; notre #théorie doit d’une façon ou d’une autre intégrer cette imprédictibilité en son sein. Les révolutionnaires de l’ère précédente refusaient le plus souvent de s’ouvrir à l’inconnu — alors même que les révolutions dont ils faisaient l’expérience ne se déroulaient jamais comme ils l’avaient imaginé.

  • Théorie Communiste N° 27 est chez l’imprimeur - « Vie quotidienne et luttes des classes »
    http://dndf.org/?p=20683

    La question que nous posent ces luttes, sans présumer de la suite, se formule ainsi : comment s’effectue, à partir d’eux-mêmes, la transformation des rapports objectifs de la situation dans les rapports de production en rapports de classes et donc en lutte des classes ? Le travail productif est le point de départ impérieux et incontournable de la définition des classes, mais il est seulement un point de départ. C’est dans tout un processus que se constituent les classes telles qu’engendrées par les rapports de production, mais qui ne peuvent en être un calque du fait de toutes les instances au travers desquelles la production est nécessairement reproduction, qui n’est pas une répétition.

    Le capital ne se reproduit comme rapport social qu’en passant par le moment où il devient objectivité économique : toutes les conditions du renouvellement du rapport se trouvent, à la fin de chaque cycle, réunies comme capital en soi face au travail, les instances politiques, juridiques, idéologiques, morales, les normes sexuelles et de genre, toutes les institutions sociales et éducatives, et, toujours présentes en chacune, l’Etat, la force coercitive et répressive de la police ou de l’armée au besoin, deviennent des moments nécessaires de la reproduction du rapport « purement économique ». Dans cette reproduction, les fonctions économiques qui ne sont que la matière première des classes sont retravaillées, hachées, recomposées pour constituer ce produit que sont les classes, dont cette étrange chose qu’est le prolétariat, ce perpétuel nom donné au pari politique de la production théorique.

    #communisme #communisation #théorie

  • 125. Geburtstag von Bertolt Brecht: Berlin will sein Ensemble zurück
    https://taz.de/125-Geburtstag-von-Bertolt-Brecht/!5914996

    10.2.2023 von Bert Schulz - Kurz nach der Wende war Brechts einstiges Theater privatisiert worden. Nun möchte das Land das boomende Haus wieder für sich allein haben.

    BERLIN taz | Klaus Lederer gibt sich überzeugt: „Ich glaube, das würde Brecht gefallen.“ Gemeint ist, dass das Berliner Ensemble (BE) wieder komplett in die Trägerschaft des Landes übergehen soll. Entsprechende Pläne stellen der linke Kultursenator gemeinsam mit BE-Intendant, Alleingesellschafter und Co-Geschäftsführer Oliver Reese am Freitag vor.

    Für Berlin ist diese „Re-Kommunalisierung“, wie sie Lederer nennt, ein doppelter Gewinn: Nicht nur darf sich ein weiteres Haus landeseigen nennen, das BE läuft auch wirtschaftlich gut. 96 Prozent beträgt die Auslastung in dieser Spielzeit bisher, berichtet Reese zufrieden, im Januar seien es sogar 99 Prozent gewesen. Eine halbe Million Euro Plus habe man erwirtschaftet.

    Damit macht das Theater seinem weltberühmten Ruf alle Ehre. Der begründet sich darauf, dass Brecht das damalige Theater am Schiffbauerdamm 1954 übernehmen und dort fortan seine eigenen Stücke spielen konnte. Lange dauerte Brechts Karriere leider nicht mehr: Zwei Jahre später starb er im Alter von nur 58 Jahren. Doch in dieser Zeit habe sich „Brechts Weltruhm manifestiert“, sagt Reese. Brecht gilt heute als einer der wichtigsten deutschsprachigen Dramatiker und Lyriker.

    An Oliver Reeses vielen Titeln ist schon erkennbar, dass die heutige rechtliche Konstruktion des Theaters kompliziert ist. Die einstige DDR-Staatsbühne ging nach der Wende ins Eigentum des Landes über, das aber Mühe hatte, die zahlreichen Theater Berlins zu finanzieren. Für das BE fand sich eine besondere Lösung: Einst fünf Gesellschafter übernahmen das Haus, indem sie Anteile von je 10.000 Mark zeichneten. Was nicht heißt, dass das Land nicht viel Geld zuschießt: Zuletzt waren das laut Reese im Jahr 18,7 Millionen Euro.

    Heute ist Reese alleiniger Gesellschaftler. Er sei bereit, seinen Anteil im Wert von gut 50.000 Euro zu verkaufen; das Land würde sie übernehmen, betont Lederer. Dass die beiden die Pläne ausgerechnet am 125. Geburtstag Brechts am 10. Februar bekannt machen, hat vor allem symbolischen Charakter. Denn noch muss Finanzsenator Daniel Wesener (Grüne) zustimmen und abschließend auch das Abgeordnetenhaus. Beides dürfte reine Formsache sein, selbst wenn die Wahl am Sonntag neue politische Verhältnisse ergeben würde.
    Längst keine „Bruchbude“ mehr

    Denn das BE stehe gut da. Vor sechs Jahren noch, zu Beginn seiner Intendanz, habe er es tatsächlich mal „Bruchbude“ genannt, berichtet Reese. Inzwischen sei viel saniert worden, mit dem „Neuen Haus“ eine zweite Bühne und gar ein richtiges kleines Kulturquartier entstanden, offen für alle Berliner*innen. Sowohl Lederer wie Reese nannten das BE als eines der wichtigsten Kulturgüter Berlins, nicht nur wegen des Namens. Bei der gänzlichen Übergabe ans Land geht es Reese vor allem um die Zukunft des Brecht-Theaters: „So ist das Haus auf Dauer abgesichert.“

    #Berlin #Mitte #Schiffbauerdamm #Theater #Politik #Geschichte #Privatisierung #Brecht

  • The Bosses Are the Workers’ Enemies, Not China#The_Spark 1170 https://the-spark.net/np_1170101.html #editorial

    The first week of February, a Chinese “spy” balloon floated over the United States. It was the lead story on every TV news program, in spite of the fact that the military said clearly, and early, that it posed no threat. After milking it for every drop of propaganda against China they could, they shot it down.

    Whatever this balloon is or isn’t, undoubtedly, the Chinese government does spy on the United States—just as the U.S. spies on China. But to imagine that China is somehow threatening the U.S. is to turn reality on its head.

    Look at a map. The U.S. has long had military bases or close military alliances with Japan, South Korea, Australia, and Taiwan. In the last few months, it signed new deals to increase its military presence in the Philippines. The U.S. is making closer military ties with India. The U.S. has a massive fleet of aircraft carriers with all their support ships stationed close to Chinese waters at all times.

    The U.S. has China militarily encircled, and it has been drawing that circle tighter.

    On the other hand, there is not one Chinese military base in Latin America, or Canada, or the Caribbean. Rather, the U.S. complains that China is trying to extend its control into the South China Sea. You don’t need a map to know that sea is right next to China, not the U.S.!

    The rulers of China and the U.S. have many interests in common. For decades now, U.S. corporations have made huge amounts of money, investing in China to exploit Chinese workers. This investment profited the Chinese ruling class as well.

    But the Chinese state came out of a nationalist revolution that gave it the means to act more independently of U.S. domination than most underdeveloped countries. And while the ruling classes of the U.S. and China share in the profits extracted from Chinese workers, they fight over how big a share each one gets.

    So even as the two economies are deeply intertwined, their ruling classes have become rivals in many parts of the world. More recently, China has begun investing abroad to extract profits from other countries, just like U.S. companies have done for a century—though China does so on a much, much smaller scale.

    This remains a deeply unequal rivalry. The U.S. has budgeted $858 billion dollars for its military in 2023, not counting military support for Ukraine or the cost of veterans’ benefits. In 2022, China spent about $230 billion on its military.

    But in reality, the U.S. advantage is much bigger. For all its recent growth, China remains an underdeveloped country. One measure of this: with more than four times as many people, the Chinese #economy is still officially smaller than the U.S. economy.

    The U.S. also has at its disposal the militaries of most of the rest of the world—after all, the U.S. largely built those militaries after World War II!The U.S. has 750 overseas bases. China has one.

    On top of that, China has only recently ramped up its military spending, while the U.S. has been spending so much for so long that it has an enormous reserve of weapons, bases, and experience. This gives the U.S. a massive advantage not just in a war with China, but in the ability to maintain control over huge parts of the globe.

    Nonetheless, in some places, including Indonesia and many countries in Africa, China is able to give another option to governments looking for outside investment, presenting itself as an alternative to the U.S. or Europe. The U.S. ruling class thus has an interest in checking the growth of China’s power, so it can continue to wring profits out of every corner of the globe.

    The latest spy balloon incident may be a bit of a joke. But it’s part of a campaign to convince workers in this country that “the Chinese” are our enemies, to convince us to accept to live even worse in order to “contain” China—or maybe even fight an open war.

    The working class has no interest in any of this.

    That $858 billion spent on the U.S. military is taken from our pockets, and away from the services we need. It is more than double the federal government’s combined budgets for the departments of Agriculture, Education, Energy, Health and Human Services, Housing and Urban Development, and Transportation!

    And if a war with China does come, it won’t be the wealthy who fight it—it will be workers. We’ve seen the costs of war in this country, borne by workers in body and mind. By one count, more than 125,000 veterans have died by suicide since just since 2001. And a shooting war with China would be incomparably destructive, posing the threat of nuclear annihilation for humanity.

    But beyond that: we are the same class as the workers in China. Many of the goods workers make in this country are partially worked up in China. Every factory, warehouse, hospital, and school in this country uses equipment and products made by workers in China—and they use equipment produced here.

    And we have the same enemies as the workers in China—the bosses who exploit us all. Does Ford care more about its workers here than those it exploits in China? No—it cares about just one thing, profit. Walmart pays as low as it can to its Chinese contractors—and also, as low as it can to its U.S. workers.

    #Workers in the U.S. have no interest in the buildup toward war, whether against #China, or #Russia, or whatever country the U.S. will threaten next. Our enemies are right here: the ones who drive down our wages every day, take the money needed for our children, for the services we need—and pull us into one war after another so they can continue to dominate the world.

    #capitalism #USA

  • 🛑 ✨ #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #émancipation... #Anarchisme !

    ⛔️ #religions #sectes #mythologies #superstitions #crédulité #tabous #surnaturel #irrationnel #bigoterie #culsbénits #bondieuserie #cléricalismes #domination #soumission #vénération #barbarie #guerressainte #Inquisition #théocratie #fascismereligieux #autodafé #charia #Djihad #persécution #obscurantisme #réactionnaire... ...

    ★ L’ANARCHISME ET LES FAITS RELIGIEUX - Socialisme libertaire

    « Appelez cela Dieu, l’Absolu, si cela vous amuse, que m’importe. »

    Il y a peu de temps encore tout rapprochement ou toute confrontation entre anarchisme et religion aurait pu sembler incongrue. Mais c’était avant que la situation et les débats actuels ne lui redonnent tout à coup une actualité brûlante ; avant qu’aux côtés des ennemis les plus constants de l’anarchisme - le Capital et l’État – le XXIe siècle ne réactualise l’urgence d’un autre combat, d’une dénonciation libertaire de l’idée de Dieu, et plus particulièrement du Dieu monothéiste ; cette « troisième puissance » dont parle Proudhon ; cette clé de voûte logique et imaginaire de l’ordre autoritaire ; cet analogue et cette justification suprême du Capital et de l’État.
    Lumineuse et acérée dans son affirmation première, mais rouillée faute d’usage, et depuis tant d’années, la critique libertaire contemporaine des faits religieux oscille entre trois positions assez nettement différentes : l’une, la plus récente, que l’on peut qualifier de « marxisante » ; une autre, plus ancienne et apparemment contraire à la première, que l’on peut qualifier de « laïque » et de « républicaine » ; et enfin une troisième position, spécifiquement anarchiste cette fois, mais en partie oubliée après le long éclipse de la pensée libertaire (...)

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/04/l-anarchisme-et-les-faits-religieux.html

  • 🛑 ✨ #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #émancipation !

    ⛔️ #religions #sectes #aliénation #mythologies #superstitions #crédulité #tabous #surnaturel #irrationnel #bigoterie #culsbénits #bondieuserie #cléricalismes #domination #soumission #vénération #barbarie #guerressainte #Inquisition #théocratie #fascismereligieux #autodafé #charia #Djihad #persécution #obscurantisme #réactionnaire... ...

    🛑 J’ACCUSE…

    « J’accuse la religion, toutes les religions, de diviser les peuples et de les dresser les uns contre les autres, en tenant le discours hypocrite de la fraternité universelle.

    J’accuse la religion d’enchaîner les hommes, sous prétexte de les émanciper. J’accuse la religion de nous gaver d’idées prémâchées, au lieu de nous encourager à penser par nous-mêmes. Le pape Clément VIII, au lendemain de l’édit de Nantes, déclarait que cet acte était le plus mauvais qui se pouvait imaginer ; permettant la liberté de conscience à tout un chacun qui est la pire chose au monde.

    J’accuse les zélateurs, les prophètes, les prosélytes, les prédicants et les prédicateurs de se croire les seuls porteurs de la vraie parole. Ils ne cessent de condamner, de mortifier, d’excommunier, de prêcher carnages sur carnages, massacres sur massacres, dragonnades sur dragonnade. Je les accuse d’user, après coup, d’une facile absolution pour se laver de leurs crimes.

    J’accuse les missionnaires, bottés ou non, d’avoir, par le cimeterre ou par la croix, anéanti des civilisations entières au nom de leur foi obscure, et d’avoir privé l’humanité de connaissances sacrifiées à jamais (...) »

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/08/j-accuse.html

  • #anarchisme #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

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    ★ DE LA RELIGION...

    « La critique de l’aliénation religieuse : un élément fondamental de l’anarchisme.

    Si l’anarchisme est incompatible avec une vision religieuse du monde, c’est pour trois raisons : philosophiques, éthiques et politiques.

    Une démission de la raison.

    Pour les anarchistes, la liberté de pensée doit être totale. Pour connaître le monde, nous ne disposons que de trois instruments : nos sens, notre sensibilité et notre raison. De ce fait, toute vérité ne peut être que partielle et provisoire. Or les religions imposent des dogmes qui se présentent comme des vérités absolues, au-dessus de toute critique. Quels sont ces dogmes ? Des idées délirantes. Le concept de création divine est une absurdité injustifiable. Croire que l’univers a été créé ex nihilo par une ou plusieurs entités relève de la pure fiction. Cette affirmation ne se présente pas comme une hypothèse susceptible de vérification, mais est assénée comme une révélation indiscutable. Comment peut-on, après Spinoza et Darwin, affirmer que l’humanité a été créée de toutes pièces, qu’elle est le sommet de la création et que la nature a une fin ? Pour le faire, il faut avoir renoncé à faire usage de sa raison.

    Une morale normative.

    Une religion ne se résume pas à un ensemble de croyances portant sur l’origine et les fins de l’univers. Elle édicte des normes, des commandements et des interdits qui émaneraient d’une entité supérieure et s’imposeraient à l’humanité sous peine de châtiments. Cette entité définirait, dans l’absolu, la différence entre le Bien et le Mal. Quoi de plus étranger aux principes de l’anarchisme ? Pour les libertaires, le Bien et le Mal ne sont pas des normes transcendantes. C’est l’humanité qui doit définir ses principes éthiques de façon non contraignante, en les fondant sur l’intérêt bien compris. On trouve un exemple intéressant de cette démarche dans la Morale anarchiste de Pierre Kropotkine.

    Au service de la domination.

    Les religions ont contribué et contribuent encore à perpétuer les systèmes de domination et d’exploitation et ceci sous des formes différentes. Le procédé le plus brutal consiste à instaurer un État théocratique, où le gouvernement tire son autorité de Dieu. Aujourd’hui, l’État iranien en fournit un exemple. Cependant, même lorsqu’elles ne portent pas directement les religieux au pouvoir, les religions ont pour constante de prôner la soumission et le renoncement. On connaît la célèbre Épître aux Romains de l’apôtre Paul : « Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner (...) »

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/09/de-la-religion.html

  • #Anarchisme
    #religions #sectes #mythologies #superstitions #crédulité #tabous #surnaturel #irrationnel #bigoterie #culsbénits #bondieuserie #cléricalismes #domination #soumission #vénération #barbarie #guerressainte #Inquisition #théocratie #fascismereligieux #autodafé #charia #Djihad #persécution #obscurantisme #réactionnaire...

    #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #émancipation 🏴

    ★ NI DIEU, NI MAÎTRE !...

    « Les anarchistes sont contre toutes les religions et pour la rationalité. Pour autant, chacun est libre de croire ce qu’il veut. Il n’y a pas de contradiction avec notre opposition aux religions en ce qui nous concerne et notre refus qu’elles dirigent la société. Il ne s’agit pas de tolérance, l’autre n’a pas besoin de notre permission pour exister. Il s’agit de la liberté de conscience, de liberté individuelle. Nous n’allons pas surveiller les gens pour savoir s’ils croisent les doigts ou évitent de passer sous une échelle pour exorciser des peurs irrationnelles. Nous n’allons pas instituer de police de la pensée.
    Il y a à différencier la religion comme institution, et la croyance de chacun avec ses raisons qui lui sont propres, conscientes et inconscientes. On peut alors critiquer l’église avec son pouvoir, son argent, son obscurantisme, son fanatisme criminel, son dogme et sa morale hypocrite, la soumission à une soi-disant transcendance, le destin qu’elle impose à toute existence, son règne d’un pseudo-idéal contre l’être réel, son asservissement de la personne, sa haine de la vie et de la liberté.
    La religion est souvent liée dans l’histoire à l’état dont elle a le même caractère de négation de l’individu. Croyant ou citoyen, le sujet n’existe que comme partie d’un tout, identifié à une catégorie. Au contrôle physique s’ajoute celui de la pensée et du psychisme.
    L’argent et le capital sont les symboles phalliques d’un système totalitaire qu’ils régentent. Le capitalisme repose sur une adhésion irrationnelle et tient son emprise tant sur le corps que sur les esprits.
    Tout un chacun peut, avec l’état, dieu ou l’argent, y projeter un fantasme de toute-puissance qui serait à sa disposition en échange de son assujettissement (...)
     »

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2019/02/ni-dieu-ni-maitre.html

  • Eric Burdon + The Animals : « Work Song » (Nat Adderley) on The Ed Sullivan Show / Octobre 1965

    Version de Nougaro (Sing Sing Song) plus ironique mais désabusée
    Version de Burdon et The Animals plus « sociale » et rageuse

    #art #musique #The_Animals #Eric_Burdon #work_song #chain_gang #Nat_Adderley #social #rock #culture #oldies #vangauguin

    The Animals « Work Song » on The Ed Sullivan Show - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=ZG2hUyzqw_E

  • Goethe, Johann Wolfgang, Faust. Der Tragödie erster Teil, Studierzimmer
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Goethe,+Johann+Wolfgang/Dramen/Faust.+Eine+Trag%C3%B6die/Faust.+Der+Trag%C3%B6die+erster+Teil/Studierzimmer

    Le Méphistophélès de Goethe incarne les valeurs libérales qu’il présente avec ironie. Son Faust est comme un chancelier social-démocrate allemand qui discute avec son ministre libéral le pour et le contre d’une livraison de chars dans une zone de guerre peu éloignée.

    MEPHISTOPHELES tritt, indem der Nebel fällt, gekleidet wie ein fahrender Scholastikus, hinter dem Ofen hervor.

    Wozu der Lärm? was steht dem Herrn zu Diensten?

    FAUST.
    Das also war des Pudels Kern!
    Ein fahrender Skolast? Der Casus macht mich lachen.

    MEPHISTOPHELES.
    Ich salutiere den gelehrten Herrn!
    Ihr habt mich weidlich schwitzen machen.

    FAUST.
    Wie nennst du dich?

    MEPHISTOPHELES.
    Die Frage scheint mir klein
    Für einen, der das Wort so sehr verachtet,
    Der, weit entfernt von allem Schein,
    Nur in der Wesen Tiefe trachtet.

    FAUST.
    Bei euch, ihr Herrn, kann man das Wesen
    Gewöhnlich aus dem Namen lesen,
    Wo es sich allzudeutlich weist,
    Wenn man euch Fliegengott, Verderber, Lügner heißt.

    Nun gut, wer bist du denn?

    MEPHISTOPHELES.
    Ein Teil von jener Kraft,
    Die stets das Böse will und stets das Gute schafft.

    FAUST.
    Was ist mit diesem Rätselwort gemeint?

    MEPHISTOPHELES.
    Ich bin der Geist, der stets verneint!
    Und das mit Recht; denn alles, was entsteht,
    Ist wert, daß es zugrunde geht;
    Drum besser wär’s, daß nichts entstünde.

    So ist denn alles, was ihr Sünde,
    Zerstörung, kurz das Böse nennt,
    Mein eigentliches Element.

    FAUST.
    Du nennst dich einen Teil, und stehst doch ganz vor mir?

    MEPHISTOPHELES.
    Bescheidne Wahrheit sprech’ ich dir.
    Wenn sich der Mensch, die kleine Narrenwelt,
    Gewöhnlich für ein Ganzes hält –
    Ich bin ein Teil des Teils, der anfangs alles war,
    Ein Teil der Finsternis, die sich das Licht gebar,
    Das stolze Licht, das nun der Mutter Nacht
    Den alten Rang, den Raum ihr streitig macht,
    Und doch gelingt’s ihm nicht, da es, so viel es strebt,
    Verhaftet an den Körpern klebt.
    Von Körpern strömt’s, die Körper macht es schön,
    Ein Körper hemmt’s auf seinem Gange,
    So, hoff’ ich, dauert es nicht lange,
    Und mit den Körpern wird’s zugrunde gehn.

    FAUST.
    Nun kenn’ ich deine würd’gen Pflichten!
    Du kannst im Großen nichts vernichten
    Und fängst es nun im Kleinen an.

    MEPHISTOPHELES.
    Und freilich ist nicht viel damit getan.
    Was sich dem Nichts entgegenstellt,
    Das Etwas, diese plumpe Welt,
    So viel als ich schon unternommen,
    Ich wußte nicht ihr beizukommen,
    Mit Wellen, Stürmen, Schütteln, Brand –
    Geruhig bleibt am Ende Meer und Land!
    Und dem verdammten Zeug, der Tier- und Menschenbrut,
    Dem ist nun gar nichts anzuhaben:
    Wie viele hab’ ich schon begraben!
    Und immer zirkuliert ein neues, frisches Blut.

    So geht es fort, man möchte rasend werden!
    Der Luft, dem Wasser, wie der Erden
    Entwinden tausend Keime sich,
    Im Trocknen, Feuchten, Warmen, Kalten!
    Hätt’ ich mir nicht die Flamme vorbehalten,
    Ich hätte nichts Aparts für mich.

    FAUST.
    So setzest du der ewig regen,
    Der heilsam schaffenden Gewalt
    Die kalte Teufelsfaust entgegen,
    Die sich vergebens tückisch ballt!
    Was anders suche zu beginnen,
    Des Chaos wunderlicher Sohn!

    FAUST (1960) von Peter Gorski und Gustaf Gründgens
    https://www.moviepilot.de/news/faust-verfilmungen-1104021

    Deutschland schickt Leopard-Panzer in Ukraine, USA prüfen Lieferung von Abrams
    https://www.berliner-zeitung.de/news/bericht-usa-prueft-doch-lieferung-von-abrams-kampfpanzern-an-ukrain

    Die Entscheidung für die Freigabe und Lieferung des Leopard 2 war zäh, aber unausweichlich. Sie ist eine erlösende Nachricht für die geschundene und tapfere Ukraine. Wir Freie Demokraten sind dankbar, dass kontinuierlicher Einsatz für die Menschen in der #Ukraine erfolgreich ist. https://t.co/6txdXZ5X03
    — Marie-Agnes Strack-Zimmermann (@MAStrackZi) January 24, 2023

    ...

    Heinrich Heine - Der Doktor Faust
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Heine,+Heinrich/Tanzpoeme/Der+Doktor+Faust?hl=faust

    Rembrandt Harmensz. van Rijn: Faust

    #histoire #théâtre #libéralisme

  • La réédition du Staline de Léon Trotsky
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/la-reedition-du-staline-de-leon-trotsky_472798.html

    Les #éditions_Syllepse ont eu la bonne idée de rééditer le #Staline de Trotsky, que l’on ne trouvait plus depuis longtemps. Il s’agit d’une édition d’un millier de pages. Augmentée par rapport à celle de 1948, elle intègre des écrits destinés à cet ouvrage que l’on a récemment retrouvés dans les archives de #Trotsky. Elle rétablit aussi le contenu du texte original que, par endroits, le premier traducteur américain avait mutilé ou remanié selon ses propres opinions.

    – Petite et grande Histoire
    – Défense et illustration du #bolchevisme

    #stalinisme #révolution_russe #bureaucratie

    • […] On a là un texte plus fidèle, plus complet, dont l’importance réside d’abord dans le fait qu’il s’agit du tout dernier livre auquel #Trotsky a travaillé, et qu’on y retrouve donc le maximum de l’expérience et de la compétence dont toute une vie de #révolutionnaire l’avait doté.

      Au travers de la biographie de #Staline, il traite sous de multiples angles toute une série de questions qui concernent la #révolution et les tâches des révolutionnaires  : le #Parti_bolchevique, son rôle, ce qu’étaient les militants qui le construisirent et le firent vivre, «  l’air des cimes  », dit-il, qui y soufflait du temps de Lénine  ; l’attitude à l’égard des minorités nationales  ; la construction d’un mouvement ouvrier politiquement conscient  ; l’irruption des masses sur la scène durant les trois révolutions russes et la guerre civile  ; la création et la signification de l’#Internationale_communiste  ; l’#armement_du_prolétariat  ; la lutte pour l’édification d’un #État_ouvrier  ; les flux et reflux de l’histoire  ; le rôle des individus et des partis dans ces bouleversements  ; les ressorts de la dégénérescence bureaucratique de l’#URSS, la comparaison entre le #Thermidor_russe et le #Thermidor de la #révolution_française, la mise en place de la #dictature_stalinienne, la nature de la bureaucratie  ; l’avenir de l’URSS et la confiance que, tôt ou tard, la classe ouvrière internationale reprendra le drapeau de la lutte pour l’avenir communiste…

      Tous ces thèmes, Trotsky les discute au fil d’époques différentes de l’histoire du mouvement ouvrier, au travers de situations concrètes, de leur changement plus ou moins rapide et de la compréhension qu’en ont les masses, des conclusions qu’en tirent militants et dirigeants révolutionnaires. Et ils sont des centaines connus ou moins connus que Trotsky, qui les a côtoyés en tant que camarade de lutte, fait resurgir dans ces pages.

      C’est dire que, quand on veut s’inscrire dans la lignée du combat de #Lénine, de Trotsky et des bolcheviks pour renverser le système capitaliste tout entier, et donc comprendre ce qu’en furent les enjeux et en quoi ils sont aujourd’hui plus actuels que jamais, il y a toutes les raisons de lire ou de relire ce texte. En effet, Trotsky y a concentré ce qui faisait de lui un maillon irremplaçable dans la transmission du flambeau de la révolution aux nouvelles générations  : son expérience unique de #militant_communiste internationaliste, de dirigeant de la première #révolution_prolétarienne victorieuse de l’Histoire. […]

  • Editorial: Crisis on the Border: U.S. and Immigrant Workers Have the Same Enemy (Jan 9, 2023) #The_Spark
    https://the-spark.net/np1168101.html

    The crisis along the U.S.-Mexico border has been getting worse. Thousands of desperate and freezing-cold migrants have been gathering on the Mexican side, looking for a way to get into the U.S., while facing heavily armed regiments of the U.S. Border Patrol and National Guard. Meanwhile, in U.S. border cities there are thousands more homeless migrants seeking asylum status.

    Faced with this growing crisis, in early January, President Biden announced a new crackdown: anyone from Cuba, Nicaragua, Haiti and Venezuela trying to gain asylum along the U.S. border would be arrested and expelled. “My message is this…” threatened Biden, sitting comfortably in the White House, “do not just show up at the border”.

    The Biden administration did claim to offer a supposed alternative for these migrants. Said Biden, up to 30,000 migrants per month from those four countries would be allowed to seek asylum. But the conditions are so restrictive and inhuman, even several prominent Democrats, including U.S. Senators Melendez and Booker, denounced them.

    In fact, the Biden administration’s policy toward immigration has followed in the same repressive footsteps as the Trump administration, whom the Democrats had spent four long years denouncing. This is hardly a surprise. Under Obama a record number of migrants had been arrested and expelled. Immigrant-rights activists dubbed Obama the “Deporter-in-Chief”.

    The migrants along the U.S.-Mexico border are fleeing from Mexico, the countries of Central and South America and the Caribbean. Smaller numbers of migrants are fleeing from poorer countries of Europe and Asia. This mass of humanity makes up a vast United Nations. What they all have in common is that they are fleeing worsening disasters, including hunger and starvation, repressive dictatorships, wars, and gang violence.

    U.S. leaders and the news media might pretend that these catastrophes are just those country’s problems. But that’s a lie. The same big U.S. companies and banks that dominate the U.S. economy also dominate the economies of Latin America.

    U.S. capital considers the entire Western Hemisphere as its empire, its own “backyard”, as they say. U.S. corporations and banks plunder the wealth produced by the working masses and peasants in all those countries. They drive the peasants off the land, creating massive unemployment and desperation. U.S. businesses in those countries take advantage of this desperation by paying the workforce extremely low wages. As these economies plunge, drug traffickers and gangsters often become the main employers and main enforcers. U.S. banks and companies do business with and enrich themselves from the loot stolen by traffickers and gangsters.

    Backing up these companies and banks is the U.S. military, the mightiest in the world. The military forces in most of these countries are little more than an extension of the U.S. military, repressing the working class, protecting U.S. imperial interests first. In those few countries that have attempted to take the tiniest bit of distance from U.S. domination, such as Cuba and Venezuela, U.S. leaders impose harsh trade embargoes and threaten invasion. They then blame those governments for the hardships that U.S. imperialism itself has imposed.

    In other words, U.S. corporate, financial and military domination creates the savage and barbaric conditions that force big parts of the population to flee for their lives, trying to escape hunger and starvation. U.S. leaders, the news media, and the government, always try to turn workers in the U.S. against these immigrants, blaming immigrants for the lack of jobs, the lack of security, and the worsening conditions in this country. That’s a lie!

    Workers in this country have the same enemies as the migrants fleeing those countries. The same big U.S. companies and banks that are destroying jobs in this country, imposing wage and benefit cuts, and robbing workers through skyrocketing price hikes, are the same U.S. bosses who are attacking those migrants, depriving them of even the most basic rights.

    Workers in the U.S. and immigrants are part of the same working class. We have the same interests. When we overcome our divisions and unite together, our fight, our ability to defend our common interests, becomes much, much stronger.

  • #Alana_Osbourne - “Decolonial Tours” - 30th June 2022 - Beyond Inhabitation Lab Spring Seminar Series

    I focus on tour guides who offer decolonial narratives and experiences of Brussels to an eclectic and changing audience. Drawing on the embodied temporalities of walking tours and by reviving urban memories, these guides give texture and shape to the city’s sensorium in a way that reaffirms black life against the resonances of colonialism in Belgium. Suturing past, present and future, this quilting of urban times fosters new relationships between people, landscapes and histories, and opens spaces of togetherness within a riven city.

    Dr. Alana Osbourne is a FNRS post-doctoral fellow at the Anthropological Laboratory for Contemporary Worlds (LAMC) at the Brussels Free University (ULB | Université Libre de Bruxelles). An anthropologist and filmmaker, her research interests include: sensorial anthropology and affect, the anthropology of violence, archival studies, Caribbean studies and film. She alternates her academic work with film and theatre projects.

    https://www.youtube.com/watch?v=03AOAlPxQV8


    #balade_décoloniale #Bruxelles #Belgique #décolonial #villes #urban_matter #temps #passé #présent #conférence #toponymie #toponymie_politique

    via @cede

    • #There_Are_Black_People_In_The_Future

      There are Black People in the Future is inspired by afro-futurist artists and writers who highlight the need for Black people to claim their place. Through the inscription and utterance of the words, ‘There are Black People in the Future,’ the project addresses systemic oppression of black communities through space and time by reassuring the presence of Black bodies. In 2017, Wormsley placed these words on a billboard in East Liberty, a neighborhood in Pittsburgh’s east end that has suffered gentrification. When the billboard was removed by the city, community members protested, in response to this community support, Wormsley has raised grant money to artists, activists, and community workers in Pittsburgh around their interpretation of the phrase “There Are Black People in the Future”. Since then, the billboard has been replicated in Detroit, Charlotte, New York City, Kansas City and Houston, internationally London, Accra and Qatar. Each site can pull from this precedence of supporting Black futures locally, whether through commissions, grants, project funding or programming. The text, which Wormsley encourages others to use freely, has since been used in protest, critical art theory, essays, song, testimony and collective dreaming.


      https://www.alishabwormsley.com/tabpitf

      #art #TABPITF #Alisha_Wormsley

    • La conférence de Alana Osbourne commence par introduire (et se construit à partir de) du rapport de la #commission_parlementaire (belge) chargée d’examiner le #passé_colonial :
      Le #rapport sur le passé colonial de la Belgique achoppe sur la question des #excuses

      Après deux ans et demi de travaux, des déplacements en République démocratique du Congo, au Rwanda, au Burundi, l’audition de près de 300 personnes, la commission parlementaire chargée d’examiner le passé colonial du pays devait remettre son rapport final. Mais les libéraux ont refusé d’adopter le texte lundi.

      L’écologiste Wouter de Vriendt, qui préside la commission parlementaire chargée d’examiner le passé colonial de la Belgique, avait demandé que la chambre des représentants présente des excuses aux peuples congolais, burundais et rwandais pour « la #domination et l’#exploitation_coloniale, les #violences et les #atrocités, les violations individuelles et collectives des droits humains durant cette période, ainsi que le #racisme et la #discrimination qui les ont accompagnées ».

      #Wouter_de_Vriendt invitait également « le pouvoir exécutif à faire des démarches analogues sur le plan des #réparations_symboliques ». Le président de la commission précisait bien que cette #reconnaissance du rôle de la Belgique, n’impliquerait aucune #responsabilité_juridique et ne pourrait donc donner lieu à une #réparation_financière.

      Des précautions qui n’ont pas suffi à convaincre les députés libéraux. Ces derniers ont claqué la porte de la commission lundi 19 décembre. Ils refusent que soient présentées des excuses, car celles-ci pourraient entraîner selon eux des réparations financières, ce dont ils ne veulent pas entendre parler. Ces députés préfèrent ainsi en rester aux regrets présentés par le roi.

      Faute d’accord sur cette question des excuses, la commission ne remettra donc pas son rapport final. C’est là un échec, d’autant plus douloureux que nombre de recommandations formulées par le président de cette commission semblaient faire consensus.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221220-les-excuses-au-c%C5%93ur-des-dissensions-parlementaires-sur-le-pass%C3%

  • Cet après-midi nous sommes descendus en centre-ville, dans le sous-sol de la Conciergerie, pour voir cette exposition de Théo Mercier, faite entièrement de sable. C’est pas mal. Par contre, il n’y a pas de tarif pour voir seulement l’exposition temporaire, sans la Conciergerie (que nous avons déjà vue). Tarif unique à 12 € par personne. Trop cher.

    https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/284012-theo-mercier-expose-ses-sculptures-de-sable-a-la-conciergerie

    Théo Mercier expose ses sculptures de sable à la Conciergerie

    La Conciergerie accueille les sculptures de sable de Théo Mercier jusqu’au 8 janvier 2023. L’artiste a investi le lieu où il a créé, in situ, des sculptures en sable évoquant le sommeil et les rêves, avec notamment des lits et des chiens de sable.

    #exposition #Théo_Mercier #sable

  • Il y a vingt ans… L’hommage de “Télérama” à Joe Strummer, citoyen punk
    https://www.telerama.fr/musique/il-y-a-vingt-ans-l-hommage-de-telerama-a-joe-strummer-citoyen-punk-7013583.

    Le 22 décembre 2002 disparaissait la tête pensante et hurlante de The Clash, le groupe le plus militant des années punk. Joe Strummer s’était engagé sur tous les fronts, politiques et musicaux. Vingt ans après sa mort, nous republions cet hommage signé Hugo Cassavetti.

    #commémoration #punk_rock

    https://www.discogs.com/artist/29890-The-Clash

  • Parution le 13 janvier prochain : Marx, par-delà le marxisme. Repenser une théorie critique du capitalisme au XXIe siècle de Moishe Postone (Editions Crise & Critique)
    http://www.palim-psao.fr/2022/12/parution-le-13-janvier-prochain-marx-par-dela-le-marxisme.repenser-une-th

    Figure majeure de la Théorie critique et spécialiste de renommée mondiale de l’antisémitisme moderne, l’historien Moishe Postone a élaboré une réinterprétation de la pensée de Marx d’une grande importance pour une critique sociale à la hauteur de l’époque. Largement saluée, son œuvre maîtresse, Temps, travail et domination sociale, s’est opposée à l’opinion répandue que Marx n’avait plus rien à dire dans une époque d’effondrement du communisme à l’Est et de consolidation du capitalisme néolibéral en Occident. Il a aussi posé les jalons d’une reconstruction de l’œuvre marxienne adaptée à la saisie du monde contemporain qui diffère des critiques marxistes traditionnelles.

    Sa thèse centrale est que la critique du capitalisme par Marx ne consiste pas à glorifier le travail et le développement des forces productives, ni à promouvoir une sorte de société sans exploitation dans laquelle les travailleurs pourraient obtenir la pleine valeur de ce qu’ils produisent. Il s’agit plutôt d’abolir le travail tel que nous le connaissons, et avec lui une société dans laquelle le travail, et la valeur qui lui est liée, régissent nos vies.

    Postone considérait néanmoins sa relecture comme une enquête préliminaire et a passé les vingt-cinq années suivantes à explorer, dans divers essais et entretiens enfin réunis en français, comment Marx fournit, selon ses propres termes, « une puissante théorie sociale critique du monde contemporain ». Il montre combien les Grundrisse contribuent à éclairer la critique de la modernité élaborée dans Le Capital, se confronte au rapport de Marx à Hegel ou encore aux analyses de Georg Lukács sur la corrélation entre les dimensions subjective et objective de la vie sociale et Marcel Mauss sur la distinction entre don et marchandise. Des réflexions qui nous exhortent à élaborer une pensée de la réflexivité théorique et de la spécificité historique pour mieux comprendre et transformer le monde dans lequel nous vivons.

    #Moishe_Postone #critique_de_la_valeur #wertkritik #Marx #marxisme #Histoire #théorie_critique #capitalisme #travail #critique_du_travail

  • En 1958, #Rothko doit faire trente deux peintures pour un restaurant d’entreprise. Une fois les tableaux réalisés, pris d’un doute, il va dîner dans le restaurant qui vient d’ouvrir. Ce n’est pas du tout la cantine pour employés qu’il imaginait, mais un restaurant luxueux pour gens fortunés : Quiconque peut manger cette sorte de nourriture pour cette sorte de tarif ne regardera jamais une de mes peintures, dit-il à l’un de ses proches. Plus tard, au bar d’un paquebot alors qu’il revient d’un voyage en Europe, il fera encore cette remarque : Un lieu où les salauds les plus riches de New-York viennent pour bouffer et se montrer. Rothko rend le chèque au commanditaire et garde les tableaux.

    (Jacques Lèbre, À bientôt, 72)

  • Un papy se présente aux urgences avec un obus dans l’anus à Toulon : l’hôpital partiellement évacué
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-papy-se-presente-aux-urgences-avec-un-obus-dans-lanus-a-toulon-lhopita

    D’après nos informations, un homme de 88 ans s’est présenté avec un obus coincé dans l’anus.

    Dans un premier temps, la direction de l’hôpital a supervisé l’organisation d’une évacuation partielle de l’établissement vers le hall principal, notamment la partie pédiatrie, et le confinement des services les plus éloignés, avec l’aide de la sécurité et des pompiers sur place. Autre dispositif mis en place : le détournement « quelques heures » des nouveaux patients vers d’autres hôpitaux, en raison de cette incroyable « alerte à la bombe ».

    (Je me disais que ça commençait à manquer de trucs classieux, sur Seenthis.)

  • Le Business du bonheur

    De la légendaire Lise Bourbeau à la reine du rangement Marie Kondo, en passant par la star du développement personnel Tony Robbins, le bonheur est une industrie qui fait des millionnaires. C’est aussi une idéologie : le culte de l’optimisme, de la résilience et de la performance individuelle. Mais alors que la consommation d’antidépresseurs ne cesse d’augmenter et que les burn-out se multiplient dans nos sociétés, que cache cette obsession contemporaine pour le bonheur ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66144
    #film #documentaire #film_documentaire
    #développement_personnel #management #positivité #bonheur #psychologie_positive #choix #marché #coaching #individualisme #science_du_bonheur #Martin_Seligman #psychanalyse #Freud #thérapie_comportementale #optimisme #pessimisme #espoir #forces_Clifton #Don_Clifton #leadership #volontarisme #self-help #protestantisme #la_recherche_du_bonheur #recherche_du_bonheur #self-made_man #méritocratie #responsabilité_individuelle #inégalités #agency (#pouvoir_d'agir) #USA #Etats-Unis #libéralisme #éducation_positive #émotions #psychologie_sociale #team-building #cache-misère #travail #chief_happiness_officer #volonté #convivialité #docilité #happiness_economics #Richard_Layard #center_of_economic_performance (#CED) #bien-être_individuel #David_Cameron #programmes_d'activation_comportementale #chômage #rapport_Stiglitz #Gallup #adaptation #privatisation_de_la_souffrance

  • Mort du metteur en scène de théâtre François Tanguy – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/mort-du-metteur-en-scene-de-theatre-francois-tanguy-20221207_JYZKW6FBHBDK
    https://www.liberation.fr/resizer/XRBCWcFIOpk_CBTgaUZE0UziPrc=/1200x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(1588x932:1598x942)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/TN5I3ZHDFBCUDCYWCMCMPRHUJI.jpg

    Figure du théâtre du Radeau et auteur d’œuvres uniques en leur genre, le Manceau est mort dans la nuit de mardi à mercredi. Il s’apprêtait à présenter « Par Autan », sa dernière pièce, au T2G de Gennevilliers.

    #chagrin

  • Marx et la critique de la technique : réflexions à partir des Grundrisse et du Capital
    https://www.erudit.org/fr/revues/cs/2020-n2-cs05860/1075552ar
    https://www.erudit.org/fr/revues/cs/2020-n2-cs05860/1075552ar.pdf

    Ce texte comporte trois parties. Dans un premier temps, la manière dont Marx aborde la question de la technique à partir de son ontologie de l’autoproduction de l’être générique sera présentée. Par la suite, la critique marxienne du machinisme sera évaluée à l’aune de son ontologie de l’autoproduction. L’analyse du machinisme proposée par Marx dans le chapitre XIII du Capital permettra de faire un retour critique sur le désormais célèbre passage des Grundrisse intitulé « Fragment sur les machines » qui est mobilisé par de nombreux théoriciens contemporains du post-capitalisme tels que les cognitivistes ou les accélérationnistes14 . Contre leur vision productiviste, il s’agira de proposer une lecture qui permettrait de dépasser les apories auxquelles mènent les analyses unilatérales du développement technologique sous le capitalisme, que celles-ci soient progressistes ou romantiques.

    #Marx #technique #critique_techno #philosophie #Aristote #Hegel #théorie_critique

  • Évènement : Écoféminisme et résistance à Lyon - Floraisons
    https://floraisons.blog/ecofeminisme-et-resistance

    Conférence annulée et qui a failli ne pas se faire, donc vraiment censurée, suite à un mouvement coordonné pour faire pression sur le lieu d’accueil.

    Ma foi pourtant du contenu extrêmement intéressant utile et dense, théorique, mais bien vulgarisée, mais sans concession et sans paillettes.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2022-10-21/3002b7ff-211d-f333-764f-cef96970be40.mp3

    👉 Cette conférence s’adresse aux femmes en cheminement, aux curieuses, aux écofeministes en herbe, à toutes celles qui en ont marre de faire leur lessive maison et qui sont à la recherche d’outils théoriques et stratégiques.

    🌾 De la naissance de l’agriculture jusqu’à la civilisation industrielle, l’analyse radicale des différentes représentations de la femme et de la nature et la dégradation de leurs conditions matérielles, permet de poser le principe fondateur du mouvement : la destruction de la nature et l’exploitation des femmes sont intrinsèquement liées.

    Porté par le travail d’autrices et activistes telles que Maria Mies, Vandana Shiva, Françoise d’Eaubonne, Lierre Keith, Carolyn Merchant, Ynestra King et tant d’autres, l’écoféminisme reste aujourd’hui dévoyé de son sens initial et vidé de sa substance.

    Le détail de l’opération d’annulation est dans le texte sous le podcast, dont une mise au point :

    Nous proposons une analyse radicale des systèmes de domination, c’est-à-dire que nous cherchons à remonter à leurs origines pour mieux en comprendre les mécanismes. Cette approche est en opposition directe avec une idéologie qui a noyé tous les débats intellectuels : la théorie queer. Selon la grille d’analyse queer, le sexe serait une construction sociale oppressive « assignée » à la naissance, tandis que le genre serait un mode d’expression libérateur des individus. Les politiques identitaires viennent remplacer les schémas d’oppression. Il n’est plus possible de désigner matériellement une classe d’opprimées ni les conditions de l’oppression.

    – Nos détracteurs nous disent transphobes parce que nous disons que le sexe existe, qu’il n’est pas une pure construction sociale (bien que le social influence le biologique, et vice versa), qu’il est immuable et qu’une femme est un être humain adulte de sexe féminin. Ils nous disent également transphobes parce que nous nous opposons à la médicalisation systématique des enfants « non conformes au genre ».

    – Ils nous disent validistes parce que nous soulignons que le capitalisme industriel détruit la planète en asservissant les êtres humains, et parce que nous disons qu’il nous faut donc en sortir.

    – Ils nous disent putophobes parce que nous luttons contre le proxénétisme, parce que nous estimons que la prostitution est un produit de la phallocratie, qui devrait être aboli avec elle, et que les personnes en situation de prostitution devraient être aidées à en sortir.

    – Ils nous disent eugénistes parce qu’ils ne savent pas ce qu’est l’eugénisme (s’ils savaient, peut-être réaliseraient-ils que ce sont eux qui sont eugénistes, étant donné leur soutien irréfléchi de la PMA, de la GPA et du technologisme en général). Ils nous disent eugénistes tandis qu’ils soutiennent activement la stérilisation des enfants non conformes aux stéréotypes sexistes (les bloqueurs de puberté empêchent le processus de puberté, c’est à dire, le développement et la maturation du cerveau, des organes génitaux et du système reproducteur, de manière irréversible).

    – Ils nous disent essentialistes parce qu’ils ne savent pas non plus ce qu’est l’essentialisme, eux qui considèrent qu’un homme faisant état d’un « sentiment » (ou « ressenti ») de féminité, d’une sorte d’essence prétendument féminine, est une femme.

    – Ils emploient des méthodes indignes pour défendre des idées qui le sont tout autant, en affirmant fièrement qu’il ne doit surtout pas y avoir de débat. Au moyen de sophismes grossiers et en recourant à une manipulation émotionnelle, ils prétendent que le débat menacerait l’existence de divers individus, cependant que leurs idées et leur lobbying institutionnel produisent des changements législatifs et sociétaux dont les effets concrets menacent un grand nombre de vies, notamment de femmes et d’enfants.

    Tous ces procédés malhonnêtes visent à décrédibiliser et faire taire les femmes qui luttent pour leurs droits et les hommes qui les soutiennent. Nous appelons donc au soutien de notre rencontre écoféministe.

    ping @mad_meg, un podcast long à écouter en travaillant :p
    #femmes #féminisme #écologie #écoféminisme #théorie #censure #genre #sexisme #queer #essentialisme #matérialisme

    • Je suis un vieux libertaire révolutionnaire et je découvre depuis quelques mois à quel point les positions au sein des mouvements radicaux peuvent être clivants. Cela me rappelle un peu le ton et l’ambiance des années 60 – 70 à l’époque du délire marxiste-léniniste (ML) pro-chinois, même si chaque période est caractéristique de son propre contexte historique.
      Je constate qu’il y a toujours autant de volontaires pour défendre la bonne cause, confondant la radicalité avec le sectarisme et le fanatisme. Toujours des personnes pour justifier la censure, alors qu’il est nécessaire et vital que la contradiction et le débat s’inscrivent dans la construction même de l’alternative au capitalisme.
      Des clivages violents il y en a au sein des mouvements féministes / LGBT+ mais on en trouve ailleurs, par exemple chez les antifas.
      Le seul intérêt de tout ceci est qu’il permettra à des gens comme moi, n’étant pas familier des ces milieux, de comprendre quelles sont les positions défendues. Pour les dépasser ?
      En complément, ce lien (parmi d’autres) qui m’a permis d’avoir un point de vue contradictoire et de comprendre au moins quelques argumentaires du problème :
      https://www.youtube.com/watch?v=BBZ6A0ukR70

      J’ai suivi et écouté ce sujet jeudi à partir d’un message de PMO :
      https://seenthis.net/messages/981713
      Lesquels PMO, du point de vue de la critique anti-industrielle, je me sens très proche, bien qu’ils aient défendu des positions sur le fond et sur la forme que je ne rejoins pas, notamment :
      https://seenthis.net/messages/965494
      https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1680

    • Psychatriser le débat n’est pas non plus une bonne méthode, et ça relève aussi d’une forme de censure ("t’es débile donc on débat pas"), donc aussi pourri que les actions sus-citées. C’est souvent une manière de militer pour le status quo et ne pas remettre beaucoup de choses en question (il y a un chapitre sur ce point dans le très bon « Q comme Qomplot » de Wu Ming)

    • @O.A de façon générale, la question de la santé mentale, quand on y est confronté personnellement – et je pense qu’on y a tous été confronté, d’une façon ou d’une autre, par les temps présents - est difficile et plutôt lourde à traiter. Elle bouscule violemment nos repères et remet aussi en cause notre propre normalité.

      Dans son rapport avec le « militantisme », il est vrai que c’est un sujet qui revient assez souvent sous différents aspects : soit comme facteur aggravant de personnes socialement fragilisées, soit, comme tu l’indiques, en tant que ressort psychologique du militantisme, mais dans ce cas, on n’en reste qu’au niveau de l’interprétation, donc, avec une valeur politique, de mon point de vue, assez faible, car peu objectivable. Par contre, il est vrai que le fonctionnement d’un collectif composé en partie de personnes, psychologiquement fragiles, peut s’avérer particulièrement difficile, voire insupportable.

      Je suis d’accord avec @RastaPopoulos sur le fait que l’appréciation quant à l’état de santé mentale de telle ou telle personne, en rapport avec son positionnement politique, conduit sur un terrain glissant.

    • @O.A Merci à toi aussi

      « le niveau de nos implications sont liés à notre structure psychologique » 
      Sans aucun doute mais si on est bien obligé de prendre en compte cette réalité (alors que parfois on aimerait s’en passer) la question reste entière de savoir comment la traiter, sur le plan politique.

      Je n’ai pas de réponse à cette question.

      La seule chose que je constate c’est que la plupart des conflits politiques d’hier d’aujourd’hui et probablement de demain, buttent à un moment donné sur cette problématique (cela ne veut pas dire qu’ils se résument à cela). Mais je le répète : comment cela peut être traité politiquement ? Mystère.

      « ce que tu fais qui est condamnable mais ce que tu es »
      Oui, j’ai vécu des situations politiques ou de rapport de pouvoir où, sans que cela soit dit forcément en ces termes, on retrouvait exactement ce sens comminatoire du propos ou du rapport de force. Généralement quand on en ai rendu à ce niveau d’argumentaire – la remise en cause de la personne pour ce qu’elle est - alors il n’y a plus d’autres solution que la rupture irréversible (ou la soumission).

      Au moment de la première internationale, le conflit idéologique et politique s’est rapidement gangrené autour d’une animosité personnelle entre le « juif » et le « gros russe ». Le clivage était irréversible. D’un camp à l’autre on a échafaudé des hypothèses et des représentations qui se sont avérées en partie erronées. Même si les divergences politiques étaient réelles et profondes, il ne faut pas sous-estimer le contexte personnel et psychologiques dans la tournure de ce conflit. Cafiero, qui avait rompu depuis longtemps avec Engels et Marx pour rejoindre, comme disait ce dernier, le camp des « alliancistes » ou des « bakounistes », a rédigé un ouvrage de vulgarisation marxiste, alors qu’il était emprisonné après l’insurrection foireuse du Matese. Cafiero est ensuite devenu fou mais il n’y a aucun doute que la rédaction de ce petit livre avait du sens pour lui, sans pour autant qu’il renie ses convictions anarchistes. On est complètement dans le psy, là encore, mais dans une dimension plus positive.

      Pour revenir à notre sujet, effectivement il y a probablement une dimension psy dans le clivage féministes/LGBTQ+, quand on voit le niveau de violence des échanges, y compris, de violence physique. C’est probablement le même genre de ressort qui anime les groupes rivaux des antifas quand ils se battent entre eux ou quand on assiste médusé à une baston entre gilets jaunes et CGT (même si on comprend tout à fait comment ça peut s’allumer), etc.

      Dans ce genre de situations, l’explication rationnelle et le discours est alors sans effet.

      On a beau se dire qu’il y a quelque chose qui ne tournent pas vraiment dans le bon sens dans les têtes à ces moment-là (et là je n’évoque pas les problématiques de fonctionnement de groupes), mais une fois qu’on a dit ça on est bien obligé de se dire qu’il faut serrer les fesses pour éviter que ça s’aggrave en espérant que la niaque s’oriente, pour converger, finalement, contre les instances dominantes de pouvoir.

      Cordialement