• Du fond de ma pensée... : Moi, Noriane, étudiante en théologie (1ère partie) : Maman, papa, je veux faire de la théol’ !
    http://dufonddemapensee.blogspot.ch/2015/05/moi-noriane-etudiante-en-theologie-1ere.html

    Si je dois revenir sur mon expérience d’étudiante en théologie, je crois qu’il faut d’abord que je m’arrête quelques lignes sur les réactions de mon entourage, proche ou beaucoup moins proche, lorsque j’ai annoncé ce que j’allais étudier à l’uni. Comme vous pourrez en juger par vous-mêmes, certaines valent carrément le détour...

    #théologie #préjugés #université

  • Liberté d’expression ? Liberté de blasphème ? - Miettes de théologie
    http://miettesdetheo.over-blog.com/2015/01/liberte-d-expression-liberte-de-blaspheme.html

    la Bible nous dit qu’un tel a blasphémé mais à part dans un cas célèbre, on ne nous dit pas en quoi a consisté le blasphème. Et même cet impardonnable blasphème contre l’Esprit Saint, je ne suis pas très sûr de savoir de quoi il s’agit. D’après le contexte, j’aurais tendance à penser qu’il s’agit d’attribuer au Satan les œuvres de Dieu, je suis à peu près certain en tout cas, qu’il ne s’agit pas d’un mot ou d’un dessin. Tout ce que je sais du blasphème, c’est qu’il s’agit d’une insulte à Dieu. Pour autant, le blasphème ne peut pas être mis au rang de l’insulte. En effet, dans la condamnation de l’insulte, je vois un souci de protection des victimes, des faibles. Mais j’avoue avoir une trop haute opinion de mon Dieu, être trop peu blasphémateur pour penser que mon Dieu peut être blessé par un mot ou un dessin. Je ne me sens pas le devoir de protéger Dieu, et si vraiment mon Dieu est si fragile que les mots le blessent, alors, bien avant les caricaturistes, ce sont les théologiens qu’il faut interdire…

    #blasphème #théologie

  • Vérité et tolérance | Adrien Candiard
    http://www.huffingtonpost.fr/adrien-candiard/verite-et-tolerance_b_6086876.html

    Notre hypothèse est que les difficultés actuelles ne sont pas provoquées par un affaiblissement de ce modèle de tolérance, mais qu’elles en sont la conséquence logique. L’effort philosophique qui a permis l’élaboration de ce modèle a consisté, à travers l’œuvre de Locke, Spinoza et surtout Kant, à évacuer les questions religieuses du domaine de la connaissance rationnelle : les vérités religieuses peuvent toujours être vraies, mais elles ne sont pas du domaine de la connaissance expérimentale, seul terrain de connaissance assurée. La raison et la foi semblent devoir être séparées pour éviter les conflits. A chacun son domaine : la foi nous fait croire là où la raison ne permet de connaître. Il n’y a pas de terrain commun pour un conflit, puisque les vérités rationnelles et les vérités religieuses ne sont pas du même ordre. Les premières sont objectives et scientifiques ; les secondes sont subjectives et pratiques.

    #religion #théologie #débat_public

  • Ghaleb Bencheikh « Nous avons besoin d’une refondation de la pensée islamique » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/ghaleb-bencheikh-nous-avons-besoin-dune-refondation-de-la-pensee-islamique-

    Le 25 septembre, à la suite de l’assassinat d’Hervé Gourdel, une vingtaine de personnalités, des « Français 
de France et de confession musulmane », exprimaient leur répulsion face aux crimes commis au nom de l’islam. Indispensable, la condamnation n’est pas suffisante, estime l’islamologue. Il démonte les usurpations du discours des djihadistes et appelle les musulmans à s’affranchir des enfermements doctrinaux.

    un peu de #théologie ne fait pas de mal... (valable pour #islam, mais auss pour #christianisme, #judaïsme et aussi #athéisme)

  • Joseph Ratzinger est-il incorrigible ? | Conférence catholique des baptisé-e-s francophones
    http://www.baptises.fr/node/766

    Revenons aux faits : Joseph Ratzinger, évêque émérite de Rome, plus connu sous le nom de Benoît XVI, désormais retiré dans un ermitage au Vatican a entrepris depuis plusieurs années de faire publier ses œuvres complètes. Il en a confié la charge à un homme de confiance, Gerhard Müller. Pour preuve de sa confiance, il l’a de surcroît nommé Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Les œuvres de Joseph Ratzinger sont en effet, abondantes, livres, mais aussi très nombreuses contributions académiques, articles, conférences, préfaces, etc. Or, il se trouve que Joseph Ratzinger n’a pas toujours été le farouche gardien du temple et de la doctrine dont il a montré le visage comme Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi sous le pontificat de Jean Paul II et ensuite comme pape.

    #réécriture #théologie #évolution

    • Au cours des années qui suivent, il continue à être connu comme un théologien ouvert. Ainsi, en 1970, on trouvait son nom comme signataire d’un texte qui alertait l’épiscopat allemand sur la situation des vocations de prêtres et qui plaidait pour l’ordination des hommes mariés. Dans le même esprit, en 1972, il développait un argumentaire selon lequel on pourrait, suivant des règles qu’il faudrait élaborer, envisager de réintroduire les personnes divorcées remariées dans la communion eucharistique.

      Il se trouve que les arguments du théologien Joseph Ratzinger furent cités par le cardinal Kasper lors de son allocution aux cardinaux en février 2014, dans la perspective de la préparation du Synode sur la famille.

      Or, la publication du plus récent volume des œuvres complètes, portant précisément sur cette période montre que Joseph Ratzinger a non seulement éliminé son argumentaire en faveur des divorcés remariés mais l’a remplacé par un texte nouveau dans lequel il plaide contre. Si l’on veut lire les deux textes en parallèle, on les trouve sur le blog du vaticaniste Sandro Magister.

  • Le doctorat honoris causa de Judith Butler à Fribourg | Comité de la Jupe
    http://www.comitedelajupe.fr/laics-et-femmes-deglise/le-doctorat-honoris-causa-de-judith-butler-a-fribourg

    La « philosophe du genre », comme on le dit un peu rapidement parfois, Judith Butler, reçoit le 15 novembre 2014 un doctorat honoris causa décerné par la faculté des lettres de l’université de Fribourg (une université d’état). Bien des chrétiens se sont émus de cette distinction en pensant que c’était la faculté de théologie qui la remettait. Toute une agitation, au moins locale, a eu lieu à ce propos, certaines autorités universitaires et religieuses ayant dû s’expliquer et prendre position. Je me permets une petite réflexion comme frère dominicain, enseignant à la faculté de théologie de cette université.

    #genre #théologie #Judith_Butler

  • Continuons d’inventer Dieu - ...Se réclamant du christianisme social
    http://www.christianismesocial.org/spip.php?article449

    Dans les différents entretiens qu’il a donnés à propos de la publication de son livre « l’invention de Dieu », Thomas Römer rappelle à juste titre qu’une recherche « scientifique » doit s’effectuer indépendamment de tout a priori religieux. Aussi bien eût-il pu ajouter « et politique ». Mais cette « laïcité épistémologique », de par la dichotomie radicale qu’elle postule entre un monde objectif et public des faits et du savoir d’une part et un monde subjectif et privé des valeurs et du croire d’autre part, nous impose-t-elle pour autant de renoncer à toute théologie politique ?

    #théologie #monothéisme #politique

  • Plaidoyer pour un peu plus de théologie
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/10/14/plaidoyer-pour-un-peu-plus-de-theologie_4506024_3232.html

    On est surpris et heureux de voir que pour expliquer ce qui se passe en Irak avec l’auto-proclamé « Etat islamique » et ses conséquences en France, on ne sollicite pas seulement les géopolitologues, les sociologues ou les historiens mais aussi les théologiens musulmans.

    Bien sûr, nous avons un doute sur ce soudain intérêt pour la théologie : ne serait-ce pas une nouvelle manière de faire de l’Islam une exception ? D’en faire une réalité un peu barbare, pas complétement entrée dans l’histoire ? Car le reste du temps, nous constatons que la théologie est la grande absente du débat public. Elle nous semble pourtant essentielle pour comprendre le monde, y compris le nôtre, soi-disant sorti de la religion.

    Dans bien des enceintes intellectuelles, l’interjection « c’est de la théologie ! » suffit à disqualifier un propos, écho à la formule courante « nous n’allons pas rentrer dans un débat théologique ». Les théologiens ne peuvent être que des « talibans » fanatiques ou des idiots inutiles. Malheur aux philosophes, historiens, sociologues, mais aussi militants ou enseignants, qui oseraient s’intéresser de quelque façon que ce soit à la moindre idée « théologique ».

    #théologie #pensée #penser

  • Les métamorphoses d’une invention : usages politiques et théologiques d’un évangile retrouvé dans la tombe de Barnabé | Apocryphes
    http://apocryphes.hypotheses.org/340

    Dans le cadre du groupe romand de l’Association pour l’Étude de la Littérature Apocryphe Chrétienne, je présenterai le 5 avril une intervention sur les différents usage, à travers les temps et les lieux, de l’invention d’un manuscrit dans la tombe de Barnabé à la fin du cinquième siècle.

    Le but initial de cet invention était de défendre l’autocéphalie chypriote face à l’Église d’Antioche. Toutefois, l’épisode servit par la suite à des usages divers : polémiques christologiques, anecdotes historiographiques, hagiographie, débat sur la légitimité de la traduction de la bible en langue vulgaire, trolls entre biblistes du xviie siècle, recherche d’objet précieux, polémiques musulmanes contre les chrétiens…

    #apocryphes #politique #théologie #reliques #Barnabé #Chypre

  • Aigreurs administratives : Ecouter ma conscience n’est pas de l’auto-référencement
    http://aigreurs-administratives.blogspot.ch/2014/01/ecouter-ma-conscience-nest-pas-de-lauto.html

    Ainsi, face aux souffrances infligées aux personnes homosexuelles chrétiennes du fait de l’incompatibilité entre leur orientation sexuelle et ce à quoi un grand nombre d’elles aspire, celui qui ferait le choix d’interroger l’enseignement de l’Eglise par leur témoignage serait dans un positionnement éthique et religieux spirituellement et moralement inférieur à celui qui ne cèderait à l’élan de compassion envers elles que dans le cadre strict de ce qu’autorise l’Eglise.

    Un tel jugement me parait impossible à tenir sans souscrire à la thèse forte qui suit : il n’est pas possible de juger en vérité du bien ou du mal, ni de se tenir de manière vraie et évangélique à l’écoute de notre prochain, hors ou à rebours des cadres fixés par le contenu doctrinal formel du Magistère, mais seulement d’une manière appauvrie.

    #conscience #théologie #église_catholique #normes

  • 5 perspectives sur le Royaume de Dieu ← théologeek
    http://www.theologeek.ch/2013/12/09/5-perspectives-sur-le-royaume-de-dieu

    Le Royaume de Dieu est au cœur de la prédication de Jésus. Le thème était tellement clair pour ses auditeurs qu’il n’a pas eu besoin de définir ce dont il s’agit1, alors que nous avons beaucoup de peine à nous mettre d’accord sur une définition.

    Comment le Royaume de Dieu est-il compris aujourd’hui ? Christopher W. Morgan et Robert A. Peterson2 proposent 5 extraits de compréhensions radicalement différentes de ce qu’est le Royaume de Dieu.

    #théologie #eschatologie

  • Dogmatique ? - Hélène Lipietz
    http://helene.lipietz.net/spip.php?article433#forum1580

    La position des écologistes que j’ai soutenue depuis un an quant à la réorganisation territoriale est la simplification du mille-feules organisationnel de la France, en supprimant les départements.

    Voici donc la réaction de mes collègues :

    « Or, les éléments recueillis par les membres de la mission d’information soulignent majoritairement le rôle indispensable du département en milieu rural, et démontrent que l’évidence de sa suppression découle d’une analyse dogmatique et infondée, reposant sur l’idée que cette structure serait périmée parce qu’ancienne. Tout au contraire, l’enracinement historique du département lui confère sa légitimité. « Il n’est pas utile de repenser aujourd’hui les départements, car les structures anciennes ont toujours une vraie pertinence », a précisé le démographe Hervé Le Bras, tandis que le directeur du quotidien « Le Bien public », Christophe Mahieu, constatait que « l’attachement au département reste une réalité profonde ».

    être ainsi traitée de dogmatique m’a fait tiquer... et j’ai demandé à mon théologien de fils d’étudier la question. Voici sa réponse

    #théologie #discours_politique

    • @odilon Je ne sais pas résister aux grand sourire avec les yeux qui papillonnent, c’est magique je pense. :-)

      En fait, je reconnais que je me sers de seenthis pour tweeter souvent du coup c’est laconique et je devrais donc mettre un commentaire derrière mais ça me pose parfois quelques soucis :
      – technique : je reçois un mail par ce que j’ai posté un commentaire, c’est embêtant parce que je le sais en fait que j’ai commenté mon message @seenthis
      –éthique : en général les liens que je donne sont des sujets de discussion/polémique et d’une manière générale je n’ai pas l’habitude d’étaler mon opinion qui n’est que la mienne et qui est donc tout à fait discutable.

      Pour le sujet qui nous intéresse, ce message, j’aborde via ce message/tweet une reflexion sur la religion, la religiosité(culte), la science et la théologie et ces points sont bien abordés dans l’article détaillé en lien.

      Mon opinion c’est que la « religion populaire » fait partie de l’humain et que c’est ce qui a construit les écritures (Cf « l’Orient ancien et nous » de Jean Bottéro, Clarisse Herrenschmidt et jean-pierre Vernant) et les cultures, que la « croyance » est différente de la religion cultuelle et de la théologie qui sont elles mêmes différentes l’une de l’autre. En disant celà je soulève principalement deux sujets de polémiques : l’athéisme (il nie cette religion populaire et s’en détache aujourd’hui au nom d’un scientisme proche de la théologie), le fait que certaines cultures rejettent l’athée au rang de sous humain en classant les personnes en : bon croyant, croyant dans l’erreur et non croyant et qu’inversement certains athées font le même chemin à l’inverse dans leur scientisme/théologie : le scientiste est évolué et a raison, le croyant non pratiquant est dans l’erreur mais c’est pas grave, le croyant pratiquant est un ennemi car la religion est la source de tout mal.

      Je force un peu le trait hein, mais ce sont des axes de débats infinis que je ne suis pas sûr de vouloir tenir (mon opinion ne regarde que moi et j’en suis seul juge) et le point Godwin y sera rapidement atteint.

      Du coup le commentaire est long :-)

    • Et j’ajouterai que cet article émet une perfidie supplémentaire : la croyance/superstition rend heureux et améliorerai la qualité de vie. Voilà qui renvoie scientiste et théologien dos à dos : soyons superstitieux, instinctifs et nous vivrons plus heureux. Les vaches :-)