• À quel prix le Zolgensma®, le #médicament le plus cher du monde, sera-t-il vendu en France ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/178845/sante-medicaments-zolgensma-novartis-avexis-fixation-prix-transparence

    Record mondial battu : ce sera 2,125 millions de dollars l’injection unique, soit environ 1,9 million d’euros. La Food and Drug Administration (FDA) américaine venait à peine, le 24 mai 2019, de donner son autorisation de mise sur le #marché que la #multinationale_pharmaceutique suisse #Novartis annonçait sa revendication de prix pour sa dernière pépite de thérapie génique, le #Zolgensma®.

    Ce prix délirant est fondé sur une avancée biologique majeure réalisée pour partie par une équipe de recherche française dirigée par Martine Barkats chez #Généthon, une structure créée grâce à l’énergie et au fruit des opérations caritatives de l’#AFM-Téléthon.

    […] En France, ces discussions seront menées – dans le plus grand secret– au sein du Comité économique des produits de santé (#CEPS). Le fait que cette avancée thérapeutique majeure trouve son origine dans des travaux menés en France est-il de nature à peser sur les tractations à venir ? C’est fort peu vraisemblable.

    « Certes, les travaux fondamentaux financés depuis trente ans par l’AFM-Téléthon, suivis des recherches novatrices de Martine Barkats, ont été essentiels, mais ils ont aussi été complétés par les travaux d’AveXis et des accords ont été passés quant à l’utilisation des brevets français, souligne Christian Cottet, directeur général de l’AFM-Téléthon. Ces accords de #licence prévoient le versement de 4 millions d’euros à la signature puis des versements échelonnés d’un total de 11 millions d’euros, au fur et à mesure des étapes de développement, le tout associé à un pourcentage sur les ventes du médicament aux États-Unis et en Europe. Ce qui correspond à des sommes de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros sur la durée, que se partageront Généthon et la recherche publique français (#CNRS), co-propriétaires des brevets. Bien entendu, ces sommes seront entièrement réinvesties dans de nouveaux programmes de recherche, notamment pour des maladies rares, dans le respect de la vocation non lucrative de Généthon. »

    […] « Ainsi, le prix réellement perçu in fine par Biogen pour son Spinraza® est inférieur à celui officiellement affiché, confie Christian Cottet. Pour autant, c’est en se comparant aux chiffres officiels de son concurrent que Novartis a fixé le prix de son Zolgensma®, en arguant qu’il permettait, en une seule injection, d’obtenir de bien meilleurs résultats à moitié prix du traitement Spinraza® sur dix ans. Où l’on voit qu’à l’évidence, l’absence entretenue de transparence est une cause majeure d’inflation, même s’il faut cependant reconnaître que les coûts de production du Zolgensma® sont bien supérieurs à ceux du Spinraza®. »

    #industrie_pharmaceutique #sécurité_sociale #thérapie_génique #maladie_orpheline

  • The doctor responsible for gene therapy’s greatest setback is sounding a new alarm - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/610141/the-doctor-responsible-for-gene-therapys-greatest-setback-is-sound

    To attack the disease, researchers replace patients’ damaged copies of a gene called dystrophin by introducing viral particles that carry a correct copy. Reaching the countless muscle cells in a boy’s body requires extremely high doses of these particles—400 trillion or more per pound of body weight.

    That’s where the danger could come in, says Wilson. At those doses, he says, his team found that two different viruses caused extreme and sudden immunological effects, including damage to the liver and blood vessels.

    [...] The general type of #virus implicated, called an AAV, is widely used and considered safe. More than 2,000 people have been treated with AAVs, which have been used in successful tests of gene-therapy treatments for hemophilia and blindness.

    Thanks to those successes, gene therapy has been racing forward, building toward ever more dramatic cures. The latest tests move into unknown territory because they involve much higher doses (which are needed to reach muscles or brain cells) and because the subjects are children.

    #thérapie_génique #myopathie

  • The doctor responsible for gene therapy’s greatest setback is sounding a new alarm - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/610141/the-doctor-responsible-for-gene-therapys-greatest-setback-is-sound

    James Wilson of the University of Pennsylvania reported this week that monkeys and pigs given super-high doses of gene therapy died or suffered disturbing behavioral changes.

    “What is remarkable is we have not seen it before,” says Wilson. “We were surprised but shouldn’t have been. If you push the dose of anything high enough, you are going to see toxicity.”

    The warning comes amidst a scramble by three companies—Sarepta Therapeutics, Pfizer, and Solid Biosciences—to be the first to use the technique to cure muscular dystrophy. That disease strikes young boys, destroys their muscles, and kills them by their 20s.

    To attack the disease, researchers replace patients’ damaged copies of a gene called dystrophin by introducing viral particles that carry a correct copy. Reaching the countless muscle cells in a boy’s body requires extremely high doses of these particles—400 trillion or more per pound of body weight.

    R. Jude Samulski, who studies viral gene therapy at the University of North Carolina and is involved with Pfizer’s project, says that because Wilson’s viruses were slightly different from those being used in trials, it is not known whether his findings apply to the studies under way.

    However, Samulski says the mixture of scientific ambition, technological advances, desperate patients, and potential financial windfalls could be combustible.

    “It would be very naïve for our community to assume we won’t have toxic effects,” he says. “People get comfortable, saying, ‘Hey, let’s do it—there is nothing lose.’ Well, it’s out there waiting. But when it’s going to happen, why it’s going to happen—nobody knows.“

    #Médecine #Gene_therapy #Thérapie_génique #Néolibéralisme

  • #Novartis to Charge $475,000 for Cancer Treatment US Taxpayers Paid $200 Million to Discover
    http://thefreethoughtproject.com/novartis-charge-475000-cancer-treatment-us-taxpayers-paid-200
    http://thefreethoughtproject.com/wp-content/uploads/2017/09/novartis

    Novartis announced the price this week of $475,000 per treatment. This was sold to the public as an ostensible win since the drug was predicted to be priced at $600,000 to $750,000 per treatment. If Novartis had solely financed and conducted their own research, of course, they could certainly charge whatever they wanted to charge. But this is not the case, according to the advocacy group Patients for Affordable Drugs.

    According to David Mitchell, the founder of the group, $475,000 per treatment is excessive because the federal government threw more than $200 million of your tax dollars into researching CAR-T therapy. According to Mitchell, Novartis simply purchased the rights to the treatment and failed to disclose what amount, if any, they invested in the research.

    On Thursday, Mitchell released the following statement praising the FDA’s decision to approve the drug, but decrying the monopoly granted to Novartis.

    #vol #argent_public #big_pharma #cancer #santé

    • Une #thérapie_génique commercialisée aux Etats-Unis, une première dans le monde
      https://www.letemps.ch/sciences/2017/08/31/une-therapie-genique-commercialisee-aux-etatsunis-une-premiere-monde

      Ce traitement, le Kymriah (tisagenlecleucel), a été développé par un chercheur de l’université de Pennsylvanie et breveté par les laboratoires helvétiques Novartis pour traiter la #leucémie lymphoblastique aiguë.

      [...] Le Kymriah est destiné aux enfants et jeunes adultes jusqu’à 25 ans ayant résisté aux autres thérapies contre cette leucémie ou ayant fait une rechute, ce qui se produit dans 15 à 20% des cas. Selon Novartis, 600 malades seraient éligibles tous les ans aux Etats-Unis pour ce traitement.

      [...] L’innocuité et l’efficacité du Kymriah ont été démontrées par un essai clinique mené avec 63 malades pédiatriques et de jeunes adultes qui n’avaient pas répondu aux autres traitements ou avaient rechuté. Selon cette technique, un traitement est créé pour chaque patient dont des cellules immunitaires sont prélevées et congelées avant d’être acheminées dans un laboratoire où elles sont modifiées génétiquement pour attaquer la leucémie. Le taux de rémission a atteint 83% dans les trois premiers mois du traitement qui a consisté en une seule dose de cellules immunitaires modifiées, précise la FDA.

  • #Drépanocytose : succès d’une #thérapie_génique chez le premier patient traité
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/03/01/drepanocytose-succes-d-une-therapie-genique-chez-le-premier-patient-traite_5

    Le vecteur de la thérapie génique utilisé chez l’adolescent est un lentivirus dans lequel a été introduit le gène codant pour la chaîne béta de l’hémoglobine, modifié par une mutation ponctuelle lui conférant une activité antifalciforme.

    [...]

    Chez l’adolescent drépanocytaire, la première phase du protocole a consisté à prélever des cellules-souches au niveau de sa moelle osseuse. Celles-ci ont été mises au contact du vecteur de la thérapie génique, pour transférer le matériel génétique.

    Parallèlement, le patient a été préparé à la greffe par une chimiothérapie visant à « vider » sa moelle osseuse. Les cellules-souches modifiées lui ont ensuite été réinjectées par voie veineuse, en une fois. Aucun effet indésirable lié à la thérapie génique n’a été constaté, les seules complications étant liées à la chimiothérapie.

    « Ce patient s’inscrit dans une étude de phase I-II, qui prévoit sept malades, tous pris en charge à l’hôpital Necker, précise Marina Cavazzana. Cinq – quatre atteints de thalassémie et notre jeune drépanocytaire – ont déjà été traités, avec des résultats positifs. Deux autres, drépanocytaires, sont en cours de traitement. »

    Aux Etats-Unis, cette même thérapie génique fait l’objet de deux essais cliniques de phase I-II, l’un chez des patients thalassémiques, l’autre chez des adultes drépanocytaires.

    Les résultats préliminaires de ce dernier, portant sur sept patients suivis en moyenne pendant sept mois, sont beaucoup plus modestes que chez le malade français, selon une communication présentée en décembre 2016 au congrès américain d’hématologie.

    #santé

  • #Cancer du cerveau : un homme traité avec succès par #immunothérapie
    http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cancer-cancer-cerveau-homme-traite-succes-immunotherapie-65732

    Après trois traitements, toutes les tumeurs avaient été réduites et après le dixième (au bout de six mois), les tumeurs avaient disparu. C’était la première fois que des cellules immunitaires étaient injectées dans ces régions du cerveau. L’injection dans les ventricules était risquée car elle peut causer une inflammation dangereuse voire mortelle. Mais le patient n’a pas connu de telles complications. Les effets secondaires du traitement (maux de tête, fatigue, douleurs musculaires) étaient gérés ; certains pouvaient être liés à d’autres traitements que prenait le patient.

  • Researchers reverse a liver disorder in mice by correcting a mutated gene
    http://phys.org/news/2014-03-reverse-liver-disorder-mice-mutated.html

    The findings, described in the March 30 issue of Nature Biotechnology, offer the first evidence that this gene-editing technique, known as #CRISPR, can reverse disease symptoms in living animals. CRISPR, which offers an easy way to snip out mutated DNA and replace it with the correct sequence, holds potential for treating many genetic disorders, according to the research team.
    “What’s exciting about this approach is that we can actually correct a defective gene in a living adult animal,” says Daniel Anderson, the Samuel A. Goldblith Associate Professor of Chemical Engineering at MIT, a member of the Koch Institute for Integrative Cancer Research, and the senior author of the paper.

    Un nouvel outil pour façonner l’ADN
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/12/16/un-nouvel-outil-pour-faconner-l-adn_4335238_1650684.html

    Modifier une séquence d’ADN s’apparente à monter un film. Lors du montage, on coupe, on retranche, on insère, et on raboute des morceaux de pellicule. Pour l’ADN, les outils de montage sont des enzymes qui coupent dans la séquence comme des ciseaux coupent la pellicule ; et d’autres enzymes qui réparent les coupures, soit en raboutant, soit en insérant un fragment d’ADN-rustine contenant les modifications de séquences désirées. Nombre de ces enzymes qui permettent des couper-coller moléculaires proviennent des systèmes de réparation de l’ADN qui existent chez tous les organismes. Cependant, l’une des principales difficultés de l’édition génomique est de cibler précisément l’action des ciseaux moléculaires. En effet, si les coupures sont imprécises, elles induisent des modifications indésirables du génome.

    Comme souvent, c’est en détournant un système naturel, un mécanisme de défense immunitaire des bactéries, que des généticiens sont parvenus à diriger l’action des ciseaux moléculaires. Infectées par un virus, les bactéries incorporent dans leur propre génome un petit morceau d’ADN du virus. Cette séquence d’ADN, appelée CRISPR, sert de vaccin contre le virus qu’elles ont rencontré. Les bactéries la reconnaissent lors d’une nouvelle infection et ciblent la destruction de la séquence de virus correspondante à l’aide d’un enzyme-ciseaux spécifique.

    Plusieurs équipes de généticiens ont adapté ce système pour modifier le génome de n’importe quel organisme, simplement en fournissant trois composants : une séquence de type CRISPR qui indique où couper dans le génome, l’enzyme-ciseaux guidé par le CRISPR, et un morceau d’ADN-rustine, porteur des modifications à introduire. Une fois l’ADN coupé, il est réparé par la machinerie cellulaire en introduisant l’ADN-rustine et donc les modifications de séquence souhaitées.

    #thérapie_génique