• #World_Immunization_Week : What do you see ?
    https://redasadki.me/2024/04/17/world-immunization-week-what-do-you-see

    This is the preface of the new publication The many faces of immunization. Learn more… Download the collection… Every day, thousands of health workers, from Afghanistan to Zimbabwe, get up and go to work with a single goal in mind ­ to ensure that vaccines reach those who need them. To mark World Immunization Week 2023 (24­–30 April 2023) and the launch of the “Big Catch Up” campaign, #The_Geneva_Learning_Foundation (TGLF) invited members of the Movement for #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) to share photographs of themselves and their daily work. More than 1,000 visual stories were shared. These are not the carefully composed and technically accomplished shots of the professional photographer: rather, they capture a raw and authentic view of what immunization means in practice. The transport (...)

    #Global_health #Chris_de_Bode #IA2030 #VaccinesWork #visual_storytelling

  • Butler, Alimi et l’« éthique » | par Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/butler-alimi-et-l-ethique

    L’intervention il y a un mois de Judith Butler n’en finit donc pas de produire du remous. Judith Butler a dit « résistance » — et pu mesurer ce qui s’en est suivi. Arié Alimi lui rétorque « éthique de la résistance ». On a compris le fond de l’affaire : il va s’agir de juger — donc de condamner. C’est à ça que servait « terrorisme » : à produire de la condamnation, dont l’unique fonction est que rien ne puisse être ajouté derrière elle. Mais « terrorisme » c’est du niveau de Macron, BHL ou Léa Salamé. Entre intellectuels, on passera donc par l’éthique et la philosophie morale. Car pour émettre de la condamnation bien fondée, il faut disposer d’une norme du juste et de l’injuste. Voilà à quoi Alimi ramène Butler. Disons que Judith Butler n’était pas entièrement à l’abri d’une objection de cette nature. Objectivement, une partie de sa propre philosophie l’appelle. C’est la possibilité de ce porte-à-faux qu’Arié Alimi a utilisée.

    La philosophie morale a toute sa dignité, et la réflexion éthique son domaine propre, ça va sans dire. Elle devient problématique quand elle sort de son ordre, comme dirait Pascal, et qu’elle entend annexer, ou au moins détourner, la lecture d’un événement qui appartient en première instance à un autre registre, entre autres celui de la philosophie politique.

    Il n’est pas fortuit que le mot « éthique » ait proliféré ces dernières décennies, et nous savons parfaitement à quoi cette prolifération a servi : à une vaste entreprise de dépolitisation. Dont le capitalisme néolibéral aura été le premier lieu, pour ne pas dire le premier bénéficiaire. Les entreprises sont éthiques, la finance est éthique ; comme Total, Orpéa a un comité d’éthique ; notre consommation devrait être éthique, notre tri des déchets aussi.

    Il ne s’agit pas de dire que la philosophie éthique est tout entière de cette eau de vaisselle. Mais qu’il y a un climat intellectuel général, et que, même à distance, la philosophie en enregistre les effets, dans les problèmes qu’elle choisit de se poser. La pensée politique également. Dont les lignes de réflexion immédiate s’en trouvent pré-orientées, sans qu’elle en ait toujours grande conscience. C’est pourquoi, le plus souvent, quand nous entendons « éthique », nous devrions dresser l’oreille : il se pourrait qu’il y ait du problème absurdement posé dans l’air. À l’évidence, avec l’objection qu’Alimi fait à Butler, nous y sommes en plein. Ça n’est pas tant qu’« éthique de la résistance » sonne comme un moyen de gagner sur tous les tableaux — on a dit résistance, mais on ajoute qu’il faut que ça demeure raisonnable. C’est qu’à mettre aussitôt le mot « éthique », toute lecture strictement positive, c’est-à-dire causale, de l’événement se trouve distordue, en fait empêchée, par rabattement immédiat dans la logique du jugement.

    Or il faut d’abord produire cette lecture positive, et la produire jusqu’au bout, au moins pour s’éviter le ridicule scolastique du jugement éthique suspendu dans les airs. Il se trouve que, là où on nous répète ad nauseam que tout est complexe, cette lecture est non seulement accessible mais tragiquement simple. Elle part de l’hypothèse que, parmi les combattants du Hamas le 7 octobre, il n’y en avait probablement pas un qui n’avait souffert antérieurement l’assassinat par Israël de ses êtres les plus chers, qui n’avait tenu dans ses bras le corps d’un enfant, d’un parent, d’un époux ou d’une épouse aimés, déchiquetés par les balles ou écrasés par les bombes. Que fait un individu qui est passé par là ? Il s’engage. Il s’engage dans une cause plus grande que lui, qui dépasse ses propres mobiles, mais qui s’alimente aussi de ces mobiles. Il s’engage parce qu’avant de vouloir la libération nationale, il a voulu la vengeance. Or la vengeance n’est pas juste, elle n’est pas éthique : elle est la vengeance. Et elle est sanguinaire. Celui qui veut la vengeance est possédé de rage meurtrière.

    En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement. Et l’on voit au passage, qu’il n’y a aucun besoin d’invoquer de l’éthique pour en être horrifié, ou bien une éthique minimale seulement, du simple respect de toute vie humaine. Car oui, les crimes du 7 octobre nous laissent horrifiés. On se souvient des derniers mots de Kurz dans Au cœur des ténèbres : « horreur, horreur ». Et Conrad ne fait pas de l’éthique.

    Nous savions que, dans l’ordre des opérations intellectuelles, condamner est radicalement hétérogène à comprendre, auquel il fait obstacle la plupart du temps. Mais nous voyons que, à l’intérieur même des sentiments moraux, condamner se distingue d’être horrifié. On a besoin d’un équipement éthique somme toute modique, sans grand appareil normatif du juste et de l’injuste, pour être horrifié. L’éthique n’est nullement indispensable à produire ce qu’elle se croit seule à même de produire : le sentiment d’être horrifié. Ce sentiment ne naît pas d’une réflexion préalable sur le juste et l’injuste. L’horreur n’est pas justifiée ou injustifiée : elle est l’horreur.

    La grammaire de la justification n’est pas seulement superflue ici : elle est une impasse intellectuelle. Alimi écrit à l’adresse de Butler que « la contestation des termes de terrorisme et d’antisémitisme va dans le sens d’une justification politique et morale des actes du 7 octobre ». Tout est faux dans cette phrase, entendre : tout est absurde, rien n’a de sens, tout est construit de travers – et surtout tout est parfaitement scandaleux. Finalement « terrorisme » n’était pas réservé à BHL et Léa Salamé.

    Sans surprise, Alimi cite alors Sartre — qui a « justifié » le septembre noir des JO de 1972. Il aurait dû citer Fanon — que Sartre pourtant a préfacé. Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    Le drame de la pensée éthique c’est qu’elle est indécrottablement idéaliste et individualiste. Alors elle va en appeler à des principes, imaginant qu’ils ont quelque force propre, et puis à l’effort des individus. À leur effort éthique, à leur discernement en matière de juste et d’injuste. Si quelqu’un se sent d’aller donner des recommandations éthiques à Gaza en ce moment, qu’il n’hésite pas à se faire connaître, on le regarde. À défaut de faire le voyage et comme, inévitablement, l’éthique, une fois lâchée, prolifère, Alimi en appelle maintenant à celle « de l’intellectuelle ». Bien sûr, pour sommer l’intellectuelle de ne plus dire « résistance » sans la soumettre à une éthique de la résistance. On pourrait aussi considérer que si, par extraordinaire, de l’éthique pouvait trouver sa place dans la situation présente, elle devrait davantage être laissée à ceux qui y souffrent et s’y battent qu’à ceux qui regardent à distance.

    Mais tout ceci respire tellement l’humanisme bourgeois. C’est un pli, et lui aussi est indécrottable. Alimi reprend de Butler l’idée que « les moyens que nous utilisons reflètent le monde que nous voulons créer », mais pour l’affliger là encore d’un recodage éthique dont elle n’a en fait aucun besoin : on peut s’en donner une compréhension entièrement stratégique et politique.

    Contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation.

    Sous les attendus d’une guerre de libération contre un oppresseur colonial, il y a les forces actives de la vengeance. Ce n’est pas l’invocation de principes éthiques qui pourra les modérer. La vengeance, c’est la réciprocité négative chimiquement pure, et contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation. Or : qui a vu un tiers en Palestine ? Qui a vu de la réparation ? Typiques de toutes les situations coloniales, les arriérés de réparation s’accumulent en longue période, 75 ans en l’occurrence, promettant à l’explosion d’être plus violente à mesure que le temps passe. Et il faudrait que les Palestiniens se dotent d’une « éthique de la résistance » quand ils se soulèvent ? Mais dans quel monde vivent les gens qui peuvent dire des choses pareilles ? Le tiers est aux abonnés absents, et les puissances qui pourraient en tenir lieu ont pris outrageusement parti pour l’oppresseur. Peut-on s’étonner qu’après 75 ans les choses tournent mal, parfois même qu’elles tournent abominables.

    On n’en finit peut-être pas aussi vite. On dira par exemple que vouloir à tout prix sortir l’éthique de l’analyse finit par faire oublier ce dont elle est capable. À l’image de cet homme cruellement endeuillé lors des attentats de 2015 à Paris, qui a trouvé, on ne sait comment, la force d’écrire « Ils n’auront pas ma haine », et que c’est bien là un mouvement éthique, un admirable mouvement de l’âme même. Et c’est vrai, ça l’est. Mais voilà, on ne bâtit pas de la politique sur l’hypothèse de miracles individuels. Au reste, d’événements de cette nature, c’est le corps politique, transcendant aux individus, qui se charge, avec des moyens normalement orthogonaux à la haine et à la miséricorde : les moyens de la justice — non pas de la justice éthique mais de la justice judiciaire. Cette forme d’interposition qui fait tant défaut à Gaza.

    On dira aussi que tout ce propos est incohérent, puisqu’à la fin des fins, il prend parti — donc ne tient pas son registre de positivité jusqu’au bout. C’est vrai : il prend parti. Mais selon aucun argument de justification. On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

    Frédéric Lordon

    • Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    • Dans mon souvenir ce que Fanon dit c’est que lutte de libération (et non pas tel ou tel individu) a à démont[r]er son surcroît de qualité éthique sur la domination qu’elle combat, en particulier dans l’usage de la violence (ce qui a peu à voir avec la comptabilité des torts de notre économiste de gauche).

    • Nous ne légitimons pas pour autant les réactions immédiates de nos compatriotes. Nous les comprenons, mais nous ne pouvons ni les excuser, ni les rejeter. Parce que nous voulons d’une Algérie démocratique et rénovée, parce que nous croyons qu’on ne peut pas s’élever, se libérer dans un secteur et s’enfoncer dans un autre, nous condamnons, le cœur plein de détresse, ces frères qui se sont jetés dans l’action révolutionnaire avec la brutalité presque physiologique que fait naître et qu’entretient une oppression séculaire.

      – Frantz Fanon, L’an V d la révolution algérienne, Paris, Maspero, 1966

    • On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

      Frédéric Lordon

    • merci @rastapopoulos.
      On oublie trop (merci Sartre...) que Fanon fut aussi un psychiatre, d’abord au contact, à Saint-Alban, de ce qui deviendra la psychothérapie institutionnelle. De celle-ci on rappelle volontiers qu’elle se donne pour tache de soigner l’institution.
      Un mouvement de libération, processus instituant, exige lui aussi du soin. Ce n’est pas un enjeu moral mais une clé pour son devenir et c’est ce sur sur quoi Butler (son Hamas comme composante de « la gauche mondiale ») comme Lordon font allègrement l’impasse.

      #Franz_Fanon

    • En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement.

      Mon interprétation :
      Dans les pays de « l’Occident global », nul ne pourra désormais prétendre être à l’abri de la vengeance de ceux que nos dirigeants ont laissé se faire opprimer et déposséder. Quant aux dirigeants, ils auront toute latitude de se bunkériser et de bunkériser nos esprits et nos corps. Israël a signé l’arrêt de mort de la démocratie et les veuleries de nos « démocrates » ne sont que la manifestation de ses derniers sursauts d’agonie. Bienvenue dans un monde néo-féodal.

      #brutalité #arbitraire #théocratie

    • @colporteur mais Fanon comprend, il condamne et il comprend… Car comme le dit Lordon (et c’est il me semble vrai sur ce point) Fanon fait de la « physique » coloniale, matérialiste : après des décennies d’oppression, d’horreur, de meurtres en toute impunité avec l’approbation de la plupart des nations unies qui n’ont presque rien fait en 75 ans… il est logique que les oppressés explosent (au figuré et parfois au sens propre). Ce qui était pareil pour les algériens qui n’en pouvaient plus. Fanon sait que ça ne va pas, il condamne « plein de détresse » la brutalité et l’horreur, mais il comprend la logique qui presque à coup sûr aboutit à ça. La fenêtre pour sortir par une piste moins brutale est minuscule, si elle existe… :(

  • LE HANGAR // THEATRE
    http://www.lehangar.org/index.html

    ---- DESTRUCTION OU DÉMÉNAGEMENT ? ----

    En janvier 2025, dans un an tout juste, Le Hangar sera détruit, victime du plan de ré-aménagement du quartier Bonnefoy.

    A l’heure actuelle, aucune solution de relogement n’a fait jour, malgré le désir affirmé de travailler avec les pouvoirs publics pour trouver ensemble une solution à un problème que nous n’avons pas créé.

    Avec cette destruction, des emplois qui disparaissent et plus de 20 ans de travail au service de la création théâtrale, de la formation, de l’accueil seront anéantis.

    Face à cette situation, un comité de soutien au théâtre Le Hangar s’est formé et une pétition a été mise en place pour recueillir les manifestations de soutien qui nous parviennent.

    #théatre #culture #toulouse

  • Protest-Performance im Knast-Look: Taxifahrer demonstrieren in Berlin-Friedrichshain gegen die Uber-Konkurrenz
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/protest-performance-im-knast-look-taxifahrer-demonstrieren-in-berlin-fr


    Taxifahrer wurden am Freitagabend zu Schauspielern: Sie protestierten gegen die Umbenennung des Mercedes-Platzes und der beiden Veranstaltungsorte in Berlin-Friedrichshain.

    22.3.2024 von Alexander Conrad

    Die wohl skurrilste Demonstration der vergangenen Woche bot am Freitagabend das Berliner Taxigewerbe anlässlich der an diesem Tag vollzogenen Umbenennung der Friedrichshainer Mercedes-Benz-Arena in Uber-Arena. In Kostümen führten dabei Taxifahrer eine kurze Theaterperformance auf, die Message war klar: „Uber raus!“

    So tönte es immer wieder per Lautsprecher aus dem ersten Wagen einer Reihe von etwa 20 Taxis, die in der Mühlenstraße aufgefahren waren. Ursprünglich waren 50 Fahrzeuge auf dem Mercedes-Platz angekündigt worden, der an diesem Tag ebenfalls in Uber-Platz umbenannt wurde. Auch heißt die Verti-Music-Hall jetzt Uber-Eats-Music-Hall. Die Umbenennungen hatte eine Woche zuvor der Eigentümer der Arena, die Anschutz Entertainment Group, zusammen mit Uber angekündigt.

    Trotz Regenschauern war der Platz vor der Arena gut gefüllt. Johlende Jugendliche, die in der Schlange auf ein Konzert eines Rappers warteten, und Fans der Berliner Eisbären, die am Abend in der Arena spielten, bekamen jedoch wenig von dem Trubel mit, der sich einige Meter weiter an der Straße abspielte.

    Klaus Meier, der federführende Mann hinter der Performance, setzte seine Ziele für den Abend hoch: „Ich will die Welt vor der Uber-nisierung retten.“ Nachdem einige Powerpoint-Slides, die mit dramatischen Übergangseffekten über eine im Wind wehende Leinwand geflimmert waren, garniert mit Sprüchen wie „Wer muss sich da nicht Uber-geben“ oder durchgestrichenen Logos von Weltkonzernen, kam es zum Höhepunkt der Veranstaltung.

    Als Sträflinge verkleidete Taxifahrer zogen an einem Tau ein mit Uber-Eats-Tüten zugekleistertes Fahrzeug über den Bürgersteig, aus der Menge kam eine ältere Frau zu rockiger Musik in einem kurzen schwarzen Lederoutfit mit Batmansymbol, schmiss einen Hammer auf den Boden und machte sich daran, das Fahrzeug von dem grünen Verpackungsmaterial zu befreien. Gestalten in Regenbogenanzügen oder mit Fellkostümen samt Mäuseohren kamen ihr zu Hilfe.

    Die bunten Klamotten sollten wohl für Vielfalt stehen, die Schriftzüge „Taxi Lobby“,„IHK“ oder „LABO“, die improvisiert mit Tape auf den Rücken geklebt wurden, für die Verbände, die das Taxigewerbe unterstützen – so deutete es ein beteiligter Mitarbeiter des Unternehmens Taxi Berlin.

    Als der letzte Uber-Schriftzug entfernt worden war, kam darunter ein Taxi zum Vorschein. Auf dem Fahrersitz hatte wohl seit Stunden ein Mann in Handschellen ausharren müssen, der nun unter Beifall von der als Heldin agierenden Frau befreit wurde und mit dem Taxi davonfuhr. „Taxi ist Kultur“ zierte die Seite des in die Freiheit fahrenden Vehikels.

    Das sah auch der SPD-Abgeordnete Tino Schopf so, der vor Ort seine Solidarität mit dem Berliner Taxigewerbe ausdrücken wollte. „Wenn’s nach mir ginge, hätte ich den Platz nach Marlene Dietrich benannt“, sagte er. „Das ist ein Platz mit zwei großen kulturellen Veranstaltungsorten, der nun nach einem Konzern benannt wurde.“ Dessen Geschäftsmodell beruhe auf Sozialdumping, das sei eine Schande. „Wir müssen die Berliner Kultur beschützen.“ Ob das gebotene Taxi-Theaterstück auch unter seinen Kulturbegriff fällt, blieb offen.

    #Berlin #Friedrichshain #Mühlenstraße #Uber #Taxi #Theater #Kultur

  • Adé, Mercedes-Benz: Berlin hat jetzt eine Uber Arena
    https://www.morgenpost.de/bezirke/friedrichshain-kreuzberg/article241950290/Ade-Mercedes-Benz-Berlin-hat-jetzt-eine-Uber-Arena.html
    https://img.sparknews.funkemedien.de/241950288/241950288_1711123464_v16_9_1200.webp
    Der neue Schriftzug ist angebracht: Seit Freitag gibt es in Berlin die Uber Arena.

    22.3.2024 von Patrick Goldstein, Jessica Hanack - Berlin. Die Mercedes-Benz Arena in Berlin ist Geschichte. Am Freitag wurden neue Schilder montiert. Taxifahrer protestieren gegen neuen Namen.

    Nach rund achteinhalb Jahren ist die Zeit der Mercedes-Benz Arena in Berlin zu Ende gegangen. Seit Freitag heißt die größte Veranstaltungshalle der Hauptstadt offiziell Uber Arena. Das Heimspiel der Eisbären Berlin gegen die Adler Mannheim war das erste Event, das in der Halle mit neuem Namen stattfand. Dass der amerikanische Fahrtenvermittler die Namensrechte erworben hat, hatte Uber-Deutschland-Chef Christoph Weigler im Januar in der Berliner Morgenpost bekanntgegeben. Umbenannt wurden in dem Zusammenhang auch die bisherige Verti Music Hall in Uber Eats Music Hall sowie der Mercedes-Benz Platz in Uber Platz. Uber Eats ist der Essenslieferdienst des Unternehmens.

    Die Umbauarbeiten hatten bereits in den vergangenen Tagen begonnen, der neue Uber-Schriftzug wurde am Freitag an der Veranstaltungshalle montiert. Knapp 34 Meter breit, fünf Meter hoch und 5,7 Tonnen schwer ist dieser dem Unternehmen zufolge. Auch der gesamte Internetauftritt der Arena samt Adresse der Website ist bereits an den neuen Namensgeber angepasst. Am Freitagnachmittag war die Stimmung auf dem Platz geprägt von Baulärm. Zwei Kräne und ein Mann in einer Hubarbeitsbühne waren für die Installationsarbeiten am neuen Schriftzug im Einsatz. Neben dem Eingangsbereich war indes ein Handwerker lautstärk und Funken sprühend mit der Flexsäge am Werk. Es galt, einen passenden Rahmen für einen Geldautomaten zu schneiden – der noch vor der Veranstaltung am Abend fertig werden sollte.

    https://img.sparknews.funkemedien.de/241950286/241950286_1711123464_v16_9_1200.webp
    Die Buchstaben für den neuen Namen „Uber Arena“ wurden am Freitag zur Veranstaltungshalle gebracht und montiert. © Uber

    Passantin in Berlin: „Mercedes-Benz Arena gefiel mir besser“

    Die 30-jährige Lisa eilte am Freitag mit einer englischsprachigen Begleiterin vorbei, auf dem Weg zurück zum Arbeitsplatz in einer der Zalando-Niederlassungen in der Nähe des Uber Platz. Kurz blieb sie stehen, um ein Bild vom neuen Schriftzug zu machen. Was sie mit der Halle verbindet? „Hier habe ich die Backstreet Boys, Shirin David und Kendrik Lamar gesehen“, so die Frau aus Tiergarten. Sie hängt dem alten Namen des Veranstaltungsorts nach. „Dieser Uber-Schriftzug ist irgendwie hässlich“, findet sie. „Mercedes-Benz Arena gefiel mir besser.“

    Die bisherige Verti Music Hall trägt bislang noch keinen neuen Schriftzug. Dafür ist aber die alte Bezeichnung noch auf einem Betonpfahl installiert. Drei Dutzend Fans standen am Freitagnachmittag vor dem Eingang, um die ersten zu sein, die ins abendliche Konzert des kasachischen Rappers Scriptonit kommen. An den Türen hinter stand da bereits der neue Name des Veranstaltungsorts: Uber Eats Music Hall.

    Uber kündigte auch ein neues Mobilitätskonzept für die Arena an

    Uber-Deutschland-Chef Christoph Weigler hatte zur Motivation, weshalb die Namensrechte erworben wurden, gesagt, dass man in der Hauptstadt weiter wachsen und bekannter werden wolle. Gleichzeitig soll auch ein neues Mobilitätskonzept entwickelt werden, um den Verkehr rund um die Arena besser zu lenken. Am Freitag sagte Weigler: „Wir sind überzeugt, dass wir mit unseren Services das Eventerlebnis in der Hauptstadt über viele Jahre bereichern werden.“

    Dass die Arena einen neuen Namen bekommt, hat seit dem Bekanntwerden der „langfristigen Partnerschaft“ zwischen Uber und der Anschutz Entertainment Group (AEG) als Eigentümerin der Veranstaltungshalle für Kritik gesorgt. Aus dem Bezirk Friedrichshain-Kreuzberg gab es schnell ablehnende Äußerungen. Der verkehrspolitische Sprecher der Berliner SPD-Fraktion, Tino Schopf, hat diese anlässlich der erfolgten Umbenennung erneuert.

    Er verweist auf „Lohndumping, Sozial- und Steuerbetrug im Mietwagengewerbe“ und dass sich das Geschäft für Mietwagenunternehmen auf der Vermittlungsplattform kaum wirtschaftlich betreiben lasse. Fahrerinnen und Fahrer seien so, trotz Vollzeit-Arbeit, auf staatliche Leistungen angewiesen. „Dass sich nun sowohl die Arena als auch die Music Hall, also zwei große Event-Aushängeschilder der Stadt, ausgerechnet mit dem Namen eines solchen Unternehmens schmücken, sollte sowohl beim Eigentümer der Locations als auch bei den Berlinerinnen und Berlinern kein Grund zur Freude sein“, so Schopf.

    Taxifahrer protestieren in Häftlingskleidung gegen „Uberisierung Berlins“

    Am Freitagabend haben auch Berliner Taxifahrer gegen die Umbenennung der Halle protestiert. Für Taxifahrer ist die Umbenennung der Mercedes-Benz-Arena in Uber-Arena ein Affront gegen ihre Branche. Kriminelle Machenschaften und Lohndumping sind die Hauptvorwürfe, die sie dem Fahrtenvermittler Uber machen. Ihren Frust demonstrierten sie am Freitagabend mit einer Art Theater-Performance. In Häftlingskleidung und mit Eisenkugel am Fußgelenk zogen Protestierende ein Taxi-Auto über den Gehweg an der Mühlenstraße vor der Konzerthalle. Das Fahrzeug war über und über mit Müllsäcken bedeckt und wurde erst von den Demonstranten mit theatralischen Gesten davon befreit. „Taxi ist Kultur“ war auf den Autotüren zu lesen.
    Berliner Taxifahrer protestierten in Häftlingskleidung vor der Uber-Arena.

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    Berliner Taxifahrer protestierten in Häftlingskleidung vor der Uber-Arena. © Julia Lehmann

    „Wir finden es unzulässig, dass sich ein Konzern mit organisierter Kriminalität derart im öffentlichen Raum verankern darf“, sagte Taxifahrer und Sprecher für die Aktion Klaus Meier. „Und dabei wollen wir uns aber gleichzeitig blendend amüsieren.“ Unterstützt wurde er von etwa 40 Teilnehmern aus der Taxi-Branche. Die Demonstration war angemeldet und wurde von der Polizei begleitet.
    Klaus Meier erläuterte vor Ort, dass die günstigen Preise, die Uber für seine Fahrten anbiete, nur auf illegalem Wege möglich seien. „Die Fahrer verdienen schwarz dazu und Uber schafft dafür die Voraussetzungen“, so Meier. So sei es auch möglich, dass viele weiterhin Sozialleistungen bekämen.

    Unterstützung kam vom Taxi- und Mietwagenverband Deutschland (TMV). „Die Uberisierung Berlins muss gestoppt werden. Es ist höchste Zeit, dass der Senat dem regellosen Treiben von Uber und Co. in der Hauptstadt Einhalt gebietet und ein Mindestbeförderungsentgelt beschließt“, erklärte Thomas Kroker, Präsident des TMV in einer Mitteilung.

    Verkehrssenatorin Manja Schreiner (CDU) kündigte vor einigen Wochen an, dass solche Mindestpreise für den Mietwagen-Verkehr geprüft werden. Gemeint sind damit also Fahrten, die etwa über Uber vermittelt werden. Das Festlegen von Mindestpreisen wurde durch eine Novelle des Personenbeförderungsgesetzes möglich, Berlin hat – wie die meisten Kommunen in Deutschland – bislang aber keinen Gebrauch davon gemacht.

    #Berlin #Friedrichshain #Mühlenstraße #Uber #Taxi #Theater #Kultur

  • Aus Mercedes-Benz-Arena wird Uber-Arena: Berliner Taxigewerbe will gegen Umbenennung protestieren
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/aus-mercedes-benz-arena-wird-uber-arena-berliner-taxigewerbe-will-gegen

    19.3.2024 von Alexander Conrad - Das Berliner Taxigewerbe demonstriert am Freitag gegen die Umbenennung der Mercedes-Benz-Arena in Uber-Arena. Das teilte Taxi Berlin mit. „Uber steht aus unserer Sicht leider für fehlende Mindestlöhne und Sozialdumping. Und gerade erst hat sich herausgestellt, dass Uber, Bolt und Co auch über 1000 illegal operierende Mietwagen vermitteln. Dagegen richtet sich unser Protest“, erklärte Taxi-Berlin-Geschäftsführer Hermann Waldner.

    Die Teilnahme von 50 Taxis ist für die Protestaktion genehmigt. Zwischen 17 Uhr und 21.30 Uhr findet die Veranstaltung auf dem Mercedes-Platz in Friedrichshain statt. Um 19 Uhr soll es eine Performance geben.

    Am vergangenen Freitag hatte die Anschutz Entertainment Group, der Eigentümer der Arena, gemeinsam mit Uber die geplante Umbenennung informiert, die ebenfalls am Freitag durchgeführt werden soll. Auch die Verti-Music-Hall wird in diesem Zuge in Uber-Eats-Music-Hall umbenannt sowie der angrenzende Mercedes-Platz in Uber-Platz.

    In der Veranstaltungshalle, die je nach Veranstaltung bis zu 17.000 Besuchern Platz bietet, finden regelmäßig Konzerte weltberühmter Musiker statt. Zudem spielen die Eisbären Berlin in der Deutschen Eishockey Liga (DEL) und die Basketballer von Alba Berlin dort ihre Heimpartien. Im Januar fanden in der Mercedes-Benz Arena auch Spiele der deutschen Nationalmannschaft bei der Handball-Europameisterschaft statt.

    2008 wurde die Halle unter dem Namen O2 Arena eröffnet. Seit 2015 heißt sie Mercedes-Benz Arena.

    #Berlin #Friedrichshain #Mühlenstraße #Mildred-Harnack-Straße #Hedwig-Wachenheim-Straße #Mercedes-Platz

    #Uber #Taxi #Theater #Schwarzarbeit #Kriminalität

  • Gisela May und Manfred Wekwerth
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Mutter_Courage_und_ihre_Kinder

    XXII.Berliner Festtage

    Letzte Regiehinweise gibt der Intendant des Berliner Ensembles, Manfred Wekwerth (r.), der Titeldarstellerin Gisela May in der Neuinzenierung von Bertolt Brechts „Mutter Courage und ihre Kinder“. Das Theater am Schiffbauerdamm bringt dieses Schauspiel am 3. Oktober 1978 als Beitrag zu den XXII. Berliner Festtagen heraus.

    Abgebildete Personen:

    May, Gisela: Schauspielerin, Sängerin, DDR (GND 118579487)
    Wekwerth, Manfred Prof. Dr.: Präsident der Akademie der Künste (AdK), Intendant des Berliner Ensembles, Zentralkomitee (ZK) der SED, DDR

    – Episches Theater
    https://de.wikipedia.org/wiki/Episches_Theater
    – Kunstwerke in der „Ästhetik des Widerstands“
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kunstwerke_in_der_%E2%80%9E%C3%84sthetik_des_Widerstands%E2%80%9C
    – Mutter Courage und ihre Kinder
    https://de.wikipedia.org/wiki/Mutter_Courage_und_ihre_Kinder

    – Gisela May
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gisela_May
    – Manfred Wekwerth
    https://de.wikipedia.org/wiki/Manfred_Wekwerth
    – Bertolt Brecht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bertolt_Brecht

    – Brecht-Weigel-Museum
    https://www.adk.de/de/archiv/gedenkstaetten/gedenkstaetten-brecht-weigel.htm
    Chausseestraße 125, 10115 Berlin, +49(0)30-20057-18 44, brechtweigelmuseum@adk.de

    – Brecht-Weigel-Haus
    https://de.wikipedia.org/wiki/Brecht-Weigel-Haus
    Bertolt-Brecht-Straße 30, 15377 Buckow, Tel. 033433 / 467

    #Berlin #Mitte #Schiffbauer_Damm #Chausséestraße #théâtre #DDR #Stadtrundfahrt #Buckow

  • #Lo_stupro: il monologo di #Franca_Rame violentata da un commando di neofascisti nel 1973

    Franca Rame venne sequestrata il 9 marzo 1973. All’epoca molto impegnata insieme al marito, Dario Fo, non solo nell’attività teatrale, ma anche in favore dei carcerati e in particolare dei detenuti di estrema sinistra, venne quel giorno, in Via Nirone a Milano, fatta salire a forza su un furgone, sottoposta a violenza carnale e successivamente abbandonata in un parco.

    https://www.youtube.com/watch?v=8XsAScSWLog


    #viol #monologue #violences_sexuelles #kidnapping #viol_de_groupe #fascistes #témoignage #peur #théâtre #cigarettes #humiliation #extrême_droite #Italie

  • Award-winning documentary ‘#The_Territory’ recounts the struggles and resilience of Indigenous Brazilians

    The story of #Bitaté-Uru-Eu-Wau-Wau and #Ivaneide_Bandeira, known as #Neidinha_Suruí, and their fight against deforestation in the Amazon, told in the documentary “The Territory,” gained international recognition, and now an Emmy Award.

    On January 7, the film won in the category Outstanding Achievement in Documentary Filmmaking at the Creative Arts Emmy Awards, which gives awards in technical and special categories to series and programs.

    On the stage alongside Neidinha and Bitaté were the Indigenous activist Txai Suruí, the executive producer and Neidinha’s daughter, with the American director of the film, Alex Pritz, and other team members.

    To receive the prize in Los Angeles, 63-year-old Neidinha endured over 40 hours of travel from her territory in Rondônia state to California.

    “When they announced [that we won], we didn’t believe it. We were shocked. We couldn’t cry because we were in shock,” the Indigenous activist recalled.

    The documentary, available for streaming on Disney+, has won several awards since its release. Before the Emmy, it won the Audience and Special Jury awards at the 2023 Sundance Festival.

    For Neidinha, the awards served to “burst a bubble”:

    It is a victory for our struggle, for the struggle for human rights and for nature, for the defence of the forest against deforestation, it’s the fight against the marco temporal [time marker, cut-off date for officially recognizing Indigenous lands]. We’ve come a long way. [Now] we see people on the plane talking about the film, wanting to know about our struggle. People we had never met talking about our cause and celebrating. Sometimes films like this reach a niche interest, a bubble, but ‘The Territory’ let us burst that bubble.

    Among the producers of the film is filmmaker Darren Aronofsky, director of “The Whale” (2022).
    Indigenous team

    “The Territory” recounts the struggle of the Indigenous Uru-Eu-Wau-Wau people in Rondônia state in northern Brazil to defend the territory against invasions from land grabbers and farmers.

    It shows the Indigenous people’s apprehension in the face of dangers to the forest and the communities, as well as moments from their daily life in the village. Some of the most powerful moments are scenes with the leader Ari Uru-Eu-Wau-Wau, who was murdered in April 2020.

    The recordings took place during one of the darkest periods in Brazil’s recent history, during the government of Jair Bolsonaro (2019-2022), whose policies were considered anti-Indigenous. He vowed not to recognize any more Indigenous territories during his presidency.

    During the Bolsonaro administration, there was a big rise in the number of invasions of Indigenous territories across the country, as well as a dismantling of environmental policies. In Rondônia, where the film is set, Bolsonaro received 70 percent of valid votes in the last election, in 2022, which was won nationally, however, by the incumbent, President Luiz Inácio Lula da Silva.

    The piece was filmed during the COVID-19 pandemic, which in Brazil alone caused more than 700,000 deaths. As it was not possible to enter Indigenous areas during this period, Indigenous people themselves carried out the filming.

    Neidinha told Amazônia Real that the recording equipment was left at the territory’s border in plastic bags, and everything was disinfected to avoid risks of disease. The Indigenous people received online guidance on how to use the equipment, as well as receiving instructions on what to film.

    “Bitaté [the Indigenous leader] said, ‘Look, we know how to do better than that, so let’s do it our way,’” Neidinha remembered.

    “The Territory” recounts threats and pressures suffered by the Uru-Eu-Wau-Wau Indigenous people who, lacking state assistance, decided to create a group to defend their territory from outside threats.

    The story’s protagonists are the young Indigenous leader Bitaté-Uru-Eu-Wau-Wau and the activist Neidinha, whom Bitaté considers his second mother. Neidinha recalled that neither she nor Bitaté imagined that the documentary would get this far:

    Bitaté once told me: ‘Mum, I didn’t think people would even watch us. I didn’t think our film would come to anything.’ We thought it would be just another documentary, that for us it would be important, but maybe not for the rest of the world. And it was great because National Geographic bought the film and we were amazed. We travelled around several countries presenting the documentary, giving lectures, talking about the Indigenous cause, in the middle of the Bolsonaro period and the pandemic.

    Celebration

    Txai Suruí, her daughter and an energetic activist in Indigenous movements, wrote in an Instagram post that the Emmy win was the “celebration and recognition of the voices and narratives defending the territories, [and of] the resistance and struggle that permeates the lives of Brazil’s Indigenous peoples”.

    The film’s director, Alex Pritz, also commented on the Emmy win, to the outlet Deadline:

    To receive the recognition of our peers, alongside such an incredible group of nominees, is an unbelievable honour. We share this award with communities around the world who are standing up in defence of our planet’s continued habitability and fighting for a better future.

    Bitaté-Uru-Eu-Wau-Wau also posted on Instagram:

    We won, my people deserve it, especially my community, my Uru-Eu-Wau-Wau people, my Pau Association, [and] the work is not only mine, it’s ours! I’m very happy about it, representing my leadership, and that’s it. We won and there is more to come in the future

    Being the son of a mother from the Juma people and a father from the Uru-Eu-Wau-Wau people, Bitaté goes between two territories, one in Rondônia and the other in Amazonas state. He is the grandson of Aruká Juma, one of the last of his ethnic group. He became the leader of his people at a young age. In 2021, as a member of the Indigenous group that was part of the Jovens Cidadãos (Young Citizens) blog, he wrote about his relationship with his grandparents.

    Jovens Cidadãos is a project created by Amazônia Real, started in 2018, which led to a section on the outlet’s website, in which the young leaders themselves recounted their stories.
    Inspiration for life

    Neidinha is one of the founders of the Kanindé Association for Ethno-environmental Defence, one of Brazil’s most well-recognized organizations working for Indigenous peoples’ rights. She was born in Acre state and arrived in Rondônia at about six months old. The move came about because her father began working in a rubber plantation inside what is now the Uru-Eu-Wau-Wau Indigenous Land, hence the proximity to the Indigenous people of that ethnic group.

    She left the territory at the age of 12 to study. Through magazines, she learned about the old American Far West, and says she sees the same kind of things being repeated in Brazil:

    In these stories, the Indigenous people were always killed and the colonels were the ‘heroes’ for having advanced to the West, which for me is very similar to the advance of colonization in Brazil. The advance into the Amazon is no different to the American Far West.

    The activist says that the success of “The Territory” brought more work, but also threats. However, she points out that the film does not depict heroes or villains.

    I didn’t want a film where we’re the hero and the other side is the villain. We wanted the reality. The film manages to see both the pressure on the Indigenous people and also the pressure on the poor people, who are used [and] manipulated to grab land for the powerful to [then] take.
    It has strengthened my certainty that I am not wrong in my struggle, because there are moments where you are so threatened, so pressured, that you think about backing off, but the reactions of people around the world have strengthened our convictions.

    https://globalvoices.org/2024/02/29/award-winning-documentary-the-territory-recounts-the-struggles-and-res

    #peuples_autochtones #film #documentaire #film_documentaire #Brésil #territoire #forêt #déforestation #résilience #Amazonie #forêt_amazonienne #Txai_Suruí #Bitaté

  • What is the relationship between #Leadership and performance?
    https://redasadki.me/2024/03/01/what-is-the-relationship-between-leadership-and-performance

    In their article “What Have We Learned That Is Critical in Understanding #leadership Perceptions and #leader-performance_relations?”, #Robert_G._Lord and #Jessica_E._Dinh review research on leadership perceptions and performance, and provide research-based principles that can provide new directions for future leadership #Theory and research. What is leadership? Leadership is tricky to define. The authors state: “Leadership is an art that has significant impact on individuals, groups, organizations, and societies”. It is not just about one person telling everyone else what to do. Leadership happens in the connections between people – it is something that grows between a leader and followers, almost like a partnership. And it usually does not involve just one leader either. There can be (...)

    #Global_health #complex_thinking #human_brain

  • The limitations of expert-led #fellowships for #Global_health
    https://redasadki.me/2024/02/29/the-limitations-of-expert-led-fellowships-for-global-health

    Coaching and mentoring programs sometimes called “fellowships” have been upheld as the gold standard for developing leaders in #global_health. For example, a fellowship in the field of immunization was recently advertised in the following manner. We will not dwell here on the ‘live engagements’, which are expert-led presentations of technical knowledge. We already know that such ‘webinars’ have very limited learning efficacy, and unlikely impact on outcomes. (This may seem like a harsh statement to global health practitioners who have grown comfortable with webinars, but it is substantiated by decades of evidence from learning science research.) On the surface, the rest of the model sounds highly effective, promising personalized attention and expert guidance. The use of a project-based (...)

    #Theory #coaching #Collective_Intelligence #mathematical_modeling #peer_learning

  • How does #peer_learning compare to expert-led #coaching ‘fellowships’?
    https://redasadki.me/2024/02/28/how-does-peer-learning-compare-to-expert-led-coaching-fellowships

    By connecting practitioners to learn from each other, peer learning facilitates collaborative development. How does it compare to expert-led coaching and mentoring “fellowships” that are seen as the ‘gold standard’ for professional development in #Global_health? Scalability in #global_health matters. Simplified #mathematical_modeling can compare the scalability of expert coaching (“fellowships”) and peer learning Let N be the total number of learners and M be the number of experts available. Assuming that each expert can coach K learners effectively: For N>>M×KN>>M×K, it is evident that expert coaching is costly and difficult to scale. Expert coaching “fellowships” require the availability of experts, which is often optimistic in highly specialized fields. The number of learners (...)

    #Theory #Collective_Intelligence #fellowships

  • Become a #Teach_to_Reach 10 Partner: Help amplify frontline voices at the world’s largest health #peer_learning event
    https://redasadki.me/2024/02/27/become-a-teach-to-reach-10-partner-help-amplify-frontline-voices-at-the-wo

    The Geneva Learning Foundation is pleased to announce the tenth edition of Teach to Reach, to be held 20-21 June 2024. Teach to Reach is a massive, open peer learning event where health professionals network, and learn with colleagues from all over the world. Request your invitation… Teach to Reach 10 continues a tradition of groundbreaking peer learning started in 2020, when over 3,000 health workers from 80 countries came together to improve immunization training. 17,662 health professionals – over 80% from districts and facilities, half working for government – participated in Teach to Reach 9 in October 2023. Participants shared 940 experiences ahead of the event. See what we learned at Teach to Reach 9 or view Insights Live with Dr Orin Levine. Teach to Reach is a platform, (...)

    #Events #The_Geneva_Learning_Foundation #climate_change_and_health #Manifesto_for_global_health

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/27/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

  • The limitations of expert-led #fellowships for #Global_health
    https://redasadki.me/2024/02/26/the-limitations-of-expert-led-fellowships-for-global-health

    Coaching and mentoring programs sometimes called “fellowships” have been upheld as the gold standard for developing leaders in #global_health. For example, a fellowship in the field of immunization was recently advertised in the following manner. We will not dwell here on the ‘live engagements’, which are expert-led presentations of technical knowledge. We already know that such ‘webinars’ have very limited learning efficacy, and unlikely impact on outcomes. (This may seem like a harsh statement to global health practitioners who rely on webinars, but it is substantiated by decades of evidence from learning science research.) On the surface, the rest of the model sounds highly effective, promising personalized attention and expert guidance. The use of a project-based learning approach is (...)

    #Theory #coaching #Collective_Intelligence #mathematical_modeling #peer_learning

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/26/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

  • Why does #cascade_training fail ?
    https://redasadki.me/2024/02/26/why-does-cascade-training-fail

    Cascade training remains widely used in #Global_health. Cascade training can look great on paper: an expert trains a small group who, in turn, train others, thereby theoretically scaling the knowledge across an organization. It attempts to combine the advantages of expert coaching and peer learning by passing knowledge down a hierarchy. However, despite its promise and persistent use, cascade training is plagued by several factors that often lead to its failure. This is well-documented in the field of learning, but largely unknown (or ignored) in global health. What are the mechanics of this known inefficacy? Here are four factors that contribute to the failure of cascade training 1. Information loss Consider a model where an expert holds a knowledge set K. In each subsequent layer of (...)

    #Theory #learning_science #pedagogy

  • En Serbie, rendre invisibles les exilés

    La Serbie est le dernier pays non-membre de l’Union européenne de la route des Balkans. Traversée depuis des siècles, elle l’est aujourd’hui encore par de nombreux étrangers venus de Syrie, d’Afghanistan, de Turquie, même du Maroc… Car la Serbie reste le dernier rempart de la forteresse Europe. Ce petit pays de presque 7 millions d’habitants, entouré de huit frontières dont quatre avec l’Union européenne, applique une politique migratoire orchestrée par celle-ci.

    En effet, la Serbie demande son adhésion depuis plus de dix ans.

    Depuis le mois de décembre, après un contexte politique tendu, ce pays de transit tente de rendre invisibles les exilés, déjà soumis aux passeurs et aux lois en matière d’asile et d’immigration. En plein cœur de l’hiver, reportage entre Belgrade et la frontière croate de l’Europe.

    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20240219-en-serbie-rendre-invisibles-les-exil%C3%A9s

    #emprisonnement #Serbie #asile #migrations #réfugiés #Belgrade #route_des_Balkans #Balkans #squat #opération_policière #peur #sécurité #insécurité #Sid #Šid #frontières #Croatie #transit #invisibilisation #Frontex #passeurs #frontières_extérieures #externalisation #visas #camps #solidarité #camps_de_réfugiés #refoulements #push-backs #migration_circulaire #game #the_game
    #audio #podcast

  • Sans titre
    https://pouet.chapril.org/@deylord/111937484481989886

    Via Rx3, Gus vient de publier son TOP 10 2023 :Chez Real Rebel Radio, on a une seule vraie ligne directrice : on ne parle que de la musique qu’on a aimée. Je me suis posé la question de ce choix en voyant le succès des compilations « pires albums de l’année » un peu partout. Pourquoi ne pas parler du pire et bien se marrer ?https://www.real-rebel-radio.net/2024/02/15/top-10-2023-version-gus#2023 #album #CodeOrange #DankoJones #Eclipse #HoldingAbsence #LordOfTheLost #Neuromancer #review #SleepToken #Starbenders #Sup #TheHives #Top10

  • TOP 10 2023 / Version Gus

    Via Rx3, Gus vient de publier son TOP 10 2023 :

    Chez Real Rebel Radio, on a une seule vraie ligne directrice : on ne parle que de la musique qu’on a aimée. Je me suis posé la question de ce choix en voyant le succès des compilations « pires albums de l’année » un peu partout. Pourquoi ne pas parler du pire et bien se marrer ?

    La réponse tient en deux temps : d’une part je n’ai pas envie de perdre du temps avec ce qui ne m’a pas plu et d’autre part vu le nombre d’albums qui sortent, je préfère mettre en lumière la crème de la crème. Et comme j’ai pris trois plombes à faire mon classement, parce que 2023 était sacrément qualitative, je suis à la bourre. Donc c’est parti, sans plus attendre et pour la première fois depuis très longtemps, un vrai top 10 sans tricher.

    https://www.real-rebel-radio.net/2024/02/15/top-10-2023-version-gus

    #2023 #album #CodeOrange #DankoJones #Eclipse #HoldingAbsence #LordOfTheLost #Neuromancer #review #SleepToken #Starbenders #Sup #TheHives #Top10

  • [Les Promesses de l’Aube] #betelgeuse à la Balsamine
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/betelgeuse-a-la-balsamine

    Ce mercredi, nous parlerons du spectacle Betelgeuse, prochainement à la Balsamine dans le cadre du Festival It Takes a City, en compagnie de Marthe Degaille, auteureuse, metteureuse en scène et acteurice.

    C’est l’histoire de Bételgeuse (1), une étoile géante rouge à l’aube de sa mort. Elle peut exploser à tout moment. À tout moment entre maintenant et dans 100 000 ans. Les années lumières faisant, il est même possible qu’elle ait déjà explosé et qu’on ne soit pas encore au courant (ce que tout le monde se demande).

    C’est l’histoire d’un groupe de scientifiques, coincées depuis des années dans un laboratoire d’expérimentations pluridisciplinaires de révolte in vitro. À force d’observer le micro-métagène de la révolte (2) sous tous ses angles, leur désir s’est émoussé. Mais une #expérience empathique ratée (...)

    #théâtre #femmes #théâtre,femmes,expérience,betelgeuse
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/betelgeuse-a-la-balsamine_17310__1.mp3

  • Disney and Epic Games to Create Expansive and Open Games and Entertainment Universe Connected to Fortnite - The Walt Disney Company
    https://thewaltdisneycompany.com/disney-and-epic-games-fortnite

    The Walt Disney Company and Epic Games will collaborate on an all-new games and entertainment universe that will further expand the reach of beloved Disney stories and experiences. Disney will also invest $1.5 billion to acquire an equity stake in Epic Games alongside the multiyear project. The transaction is subject to customary closing conditions, including regulatory approvals.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #the_walt_disney_company #disney #epic_games #acquisition #finance #partenariat