• « IDÉOLOGIE » – #Abécédaire de l’Écologie Sociale
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/12/02/ideologie-abecedaire-ecologie-sociale

    On ne peut combattre le capitalisme par l’idéologie car le capitalisme est précisément l’idéologie réalisée, celle du libéralisme marchand qui par le biais de l’Économie politique a amalgamé toutes les idéologies. D’une certaine manière, le capitalisme est le triomphe de l’idéologie. C’est ce à quoi l’on assiste avec ce que l’on appelle la Mondialisation : […] L’article « IDÉOLOGIE » – Abécédaire de l’Écologie Sociale est apparu en premier sur Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme.

    #Autoritaire #Dogme #Globalisation #Théologie #Totalitaire

  • A major breakthrough in inclusive toponymy: Paul Carter’ new book “Naming No Man’s Land. Potscolonial Toponymies”
    https://neotopo.hypotheses.org/9412

    Carter, P. (2024). Naming No Man’s Land: Postcolonial Toponymies, Palgrave MacMillan. DOI : https://doi.org/10.1007/978-3-031-60688-5 Paul Carter extends his thinking on the meaning of place names in the former settlement colonies, this time from the...

    #BibNeotopo #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #TheorizeNeotopo

  • Steinlen
    https://www.partage-noir.fr/steinlen

    Steinlen, c’est un autre Vallès un poète de la rue qui dessinerait. Une même âme tendre et révoltée s’affirme et rayonne dans les proses du grand écrivain et sur les planches de l’artiste courageux. Et l’un et l’autre ont également raconté, chanté et magnifié la Rue. Vallès et Steinlen ! Ce rapprochement s’impose à mon esprit. Avec quelle force je sens leurs affinités ! Plus je confronte ces deux lyriques des miséreux et des réfractaires, plus je leur découvre de vertus et de vaillances (…) #Les_Hommes_du_jour_n°211_février_1912_-_Steinlen

    / #Théophile_Alexandre_Steinlen, #Les_Hommes_du_jour

  • Les #marchés_financiers : une #illusion de pouvoir

    Alors que la #France débat de son #budget, le discours reste centré sur la #dette et le #déficit publics, et sur l’#influence supposée des marchés financiers. Cette approche conforte un cadre budgétaire contraint qui pénalise la population, tout en entretenant le #mythe d’un pouvoir des marchés sur l’#économie. Cet article vise à montrer que cette domination des marchés n’est en réalité qu’une illusion.

    Introduction

    Alors que la France traverse une période cruciale de discussions budgétaires, le débat se concentre encore une fois autour du déficit et de la dette publics. En arrière-plan, les marchés financiers apparaissent comme des arbitres incontournables, qu’il faudrait apaiser pour éviter une hausse des taux d’intérêt. Cette vision, qui exagère le pouvoir des marchés sur notre économie, repose en grande partie sur des #choix_politiques issus de l’#idéologie_néolibérale et imposés par les #règles strictes de l’Eurozone, celles du #traité_de_Lisbonne. Ce carcan budgétaire auto-imposé enferme les États membres dans une #logique_financière qui empêche une gestion budgétaire pleinement orientée vers le #bien-être des populations.

    Les milliards d’euros versés chaque année en #intérêts ne font qu’alimenter des investisseurs privilégiés, et cette situation découle de décisions politiques, non de nécessités économiques. Cet article vise à déconstruire les mythes entourant la #dette_publique et le rôle prétendu des marchés financiers en montrant que leur pouvoir n’est qu’une illusion bien entretenue et que les contraintes financières de l’Eurozone sont d’abord politiques.

    Les limites à la dépense publique ne sont pas financières

    Il est tout d’abord utile de rappeler que, selon l’analyse de la #Théorie_Monétaire_Moderne (#MMT), un État qui dispose du monopole de création de sa devise, en régime de #taux_de_change_flottant, ne peut faire #faillite dans sa propre devise, à moins de le vouloir. Les limites à sa #dépense_publique ne sont donc pas financières, mais liées à la disponibilité des #ressources_réelles, qu’il s’agisse des ressources technologiques, des ressources naturelles, ainsi que de la force de travail.

    Les États membres de l’Eurozone sont toutefois un cas particulier, puisqu’ils fonctionnent dans un cadre contenant des limites financières, en réalité auto-imposées, que sont les ratios de 3 % sur le PIB du déficit public et de 60 % de la dette publique. Ces limites représentent donc des contraintes concernant la #politique_budgétaire des États, les empêchant de réaliser le déficit nécessaire pour atteindre le #plein_emploi.

    Dans ces conditions, et dans la mesure où le compte des Trésors nationaux ouvert à la #BCE doit disposer d’un solde en permanence positif, les États-membres doivent obtenir des #recettes_fiscales et émettre des #titres_d’État, ce qui, en raison de l’absence de garantie par la BCE, les rend dépendants des marchés financiers et exposés au risque du défaut. Cette situation souligne la nécessité d’une réévaluation des règles budgétaires au sein de l’Eurozone, afin de permettre à ces États de disposer de leur plein potentiel économique.

    La dette publique n’est pas un fardeau, mais une richesse

    Comme le montre l’identité comptable vérifiable dans tous les pays, la dette publique équivaut à la devise nationale créée par la dépense publique et non encore utilisée par le secteur privé pour payer les impôts. Elle représente, au centime près, la richesse financière nette des agents du secteur privé1. Il en découle que la dette publique n’est pas composée des seuls titres d’État. Elle englobe l’ensemble des passifs de l’État, à savoir le cash, les réserves bancaires et les titres d’État. Cette définition est partagée par les banques centrales, y compris la BCE selon le #traité_de_Maastricht. Il est important de souligner que l’émission de #titres_d’État ne crée pas de nouvelle devise, mais change simplement la forme de la devise, passant de « #réserves » à « #titres », tout comme on transfère un montant d’un compte courant non rémunéré vers un compte de dépôt rémunéré2.

    La dette publique (stock) est la somme des déficits annuels (flux). Dette et déficit sont donc étroitement liés, et ainsi, lorsque l’État cherche à réduire son déficit en augmentant les #taxes ou en réduisant ses #dépenses, cela diminue l’épargne du secteur privé. Dit autrement, lorsque l’État retire plus de devise nationale par les taxes qu’il n’en crée par la dépense, cela provoque de l’#austérité.

    Les titres d’État ne servent pas à financer les dépenses publiques

    L’émission des titres d’État est une pratique héritée des anciens régimes de taux de change fixes, qui est aujourd’hui dépassée. Ces titres ne sont aujourd’hui plus émis pour financer directement les dépenses publiques, mais plutôt pour réguler les taux d’intérêt, une fonction devenue moins nécessaire depuis que la BCE rémunère les réserves excédentaires. Mais également, leur émission permet d’offrir un actif financier sans risque.
    Il est donc nécessaire de questionner l’obligation d’émettre des titres d’État.

    Cependant, en Eurozone, une précision s’impose : l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne interdit à la BCE d’octroyer des découverts aux Trésors nationaux, obligeant ces derniers à émettre des titres. Pourtant, les #euros sont créés par la BCE, lorsque les États membres dépensent, ce qui fait de l’Eurozone le créateur monopolistique de la monnaie. Exiger un solde positif permanent sur le compte du Trésor auprès de la BCE repose donc sur une #fiction, fondée sur l’idée que l’État doit gérer sa trésorerie comme une entreprise. Cette contrainte n’a aucun fondement économique. Elle est purement politique et elle s’inscrit dans l’idéologie néolibérale, laquelle perçoit l’État comme un mauvais gestionnaire et souhaite ainsi limiter son action.

    Comme le suggère #Warren_Mosler, le père de la MMT, il serait tout à fait possible de cesser d’émettre des titres d’État. Et, quoi qu’il en soit, si cette émission devait être maintenue pour offrir un actif sans risque, une politique de taux d’intérêt à zéro constituerait une solution efficace dans le but de limiter l’influence des marchés financiers3.

    Le #taux_d’intérêt est fixé par la banque centrale

    Il est essentiel de comprendre que les mouvements des taux d’intérêt appliqués aux titres d’État dépendent étroitement des décisions prises par la BCE. Les taux d’intérêt sont entièrement sous son contrôle, constituant ainsi des choix politiques. L’observation des politiques de taux d’intérêt dans différents pays le confirme : les taux appliqués aux titres d’État suivent de très près les taux directeurs de la banque centrale, comme en témoignent les deux graphiques suivants4.

    Dans l’Eurozone, le "#Whatever_it_takes" de #Mario_Draghi en 2012 a marqué un tournant en ramenant les taux d’intérêt sur les titres d’État à des niveaux raisonnables, en particulier pour la Grèce. Cet événement a montré de manière éclatante que, dès lors que la BCE garantit les titres émis par les États, ceux-ci ne peuvent pas faire défaut.

    La crise de la COVID-19 a également confirmé ce pouvoir d’intervention : la BCE et les autres banques centrales ont démontré qu’elles pouvaient contrer les pressions des marchés financiers par des opérations comme l’#assouplissement_quantitatif (#quantitative_easing). Ainsi, bien que les marchés puissent influencer les taux pour ajuster la prime de risque, leur impact reste marginal en comparaison du pouvoir des banques centrales.

    Il s’ensuit que la soutenabilité de la dette publique dépend de décisions politiques, du bon vouloir de la BCE. Ni le niveau de la dette publique ni celui des intérêts ne restreignent réellement l’espace budgétaire des États, car la BCE peut, à tout moment, décider si un pays peut continuer à dépenser ou doit faire défaut, indépendamment de son niveau d’endettement. L’exemple de la #Grèce est révélateur : en 2010, alors que son ratio dette/PIB atteignait 130 %, le pays faisait face à une crise. En revanche, fin 2021, avec un ratio supérieur à 200 %, la question de la dette publique n’était plus problématique. Cela démontre que la soutenabilité de la dette publique est avant tout une question politique, et non économique.

    Il n’y a pas de lien entre niveau de dette publique et #croissance

    Un argument récurrent dans les discussions sur la dette publique affirme qu’il existerait un #seuil_d’endettement au-delà duquel la #croissance_économique se verrait compromise. Cependant, aucune recherche rigoureuse n’a jamais confirmé l’existence d’un tel seuil. Ainsi que le montrent Yeva S. Nersisyan et L. Randall Wray5 « Il n’existe pas de seuils [du niveau de la dette publique] qui, une fois franchis, seront insoutenables ou réduiront la croissance du pays. ». En réalité, l’histoire économique regorge d’exemples où des niveaux élevés de dette publique ont coexisté avec une croissance soutenue, dès lors que l’État maintient un soutien économique actif.

    La démission de Liz Trusss, un bon exemple de l’absence de fondement de l’influence des marchés financiers

    Ce qu’il s’est passé en Angleterre en 2022, entraînant la démission de la Première ministre Liz Truss, illustre parfaitement l’absence de fondement de l’influence des marchés financiers. En réalité, cette démission résulte de la pression des marchés financiers, une décision politique dictée davantage par la crainte de leur réaction que par une contrainte économique réelle. En effet, le Royaume-Uni, en tant que créateur de sa propre monnaie, aurait pu continuer à financer ses politiques sans risque de défaut, notamment en contrôlant les taux d’intérêt via la Banque d’Angleterre6.

    Les #agences_de_notation : quelle légitimité ?

    L’intervention des agences de notation consolide l’idée dominante selon laquelle il est impératif d’apaiser les marchés financiers, quel qu’en soit le coût. Ces agences, des entreprises privées opérant sans réel contrôle démocratique, se voient attribuer un rôle démesuré dans l’évaluation des finances publiques. Leur influence, souvent considérée comme infaillible, façonne les politiques budgétaires des États, et leurs décisions impactent directement les choix économiques. Pourtant, ni leur compétence, ni leur intégrité ne sont systématiquement vérifiées. Confier à ces entités privées, efficaces promoteurs de la pensée néolibérale dominante, la capacité de décider de l’avenir budgétaire d’un pays constitue un grave manquement au principe de #souveraineté_nationale, et un véritable déni de démocratie.

    Conclusion : déconstruire l’emprise idéologique des marchés financiers

    Au terme de cette analyse, il est évident que l’importance excessive accordée aux marchés financiers dans les choix budgétaires des États membres de l’Eurozone découle de contraintes financières auto-imposées, et que cette situation confère un pouvoir illusoire aux marchés, la décision finale appartenant toujours à la BCE. Les États-membres, en s’enfermant dans une logique où ils se voient forcés de "plaire" aux marchés pour financer leurs dépenses, se privent d’un levier essentiel pour stimuler leur économie et répondre aux besoins de leur population.

    Cette dépendance aux marchés financiers masque la réalité politique qui se cache derrière la soutenabilité de la dette publique : à tout moment, la BCE peut garantir ou non les titres publics émis, ce qui souligne le caractère fondamentalement politique de cette question. Ainsi, ce n’est pas le niveau de la dette publique ou des taux d’intérêt qui limite la marge de manœuvre des États, mais bien les choix de #gouvernance qui priorisent la satisfaction des marchés plutôt que celle des citoyens.

    L’exemple de la crise de la COVID-19 a montré la capacité d’intervention des banques centrales pour stabiliser l’économie, indépendamment des pressions des marchés financiers. Il est donc aujourd’hui essentiel de reconsidérer les #règles_budgétaires de l’#Eurozone, afin de restaurer la souveraineté des États et recentrer la politique budgétaire sur le #bien-être_collectif, au lieu de céder aux impératifs des marchés. En prenant cette direction, les États pourront pleinement utiliser leurs ressources pour servir leurs citoyens, laissant derrière eux l’illusion d’un pouvoir des marchés qui n’est en réalité qu’une contrainte politique imposée.

    https://blogs.mediapart.fr/robert-cauneau/blog/251024/les-marches-financiers-une-illusion-de-pouvoir
    #finance #néolibéralisme

  • Penser l’urbain avec Bourdieu
    https://metropolitiques.eu/Penser-l-urbain-avec-Bourdieu.html

    Dans Bourdieu in the city, Loïc Wacquant propose une nouvelle lecture de l’œuvre de Pierre Bourdieu qui interroge la place qu’y tient la ville. S’appuyant sur trois décennies de recherche sur la marginalité urbaine, cette relecture le conduit à souligner le rôle du pouvoir symbolique dans la fabrique des inégalités urbaines. Entretien réalisé par Clément Rivière Vous concluez Bourdieu in the City en qualifiant Pierre Bourdieu de « sociologue de l’urbain malgré lui ». Comment en êtes-vous venu à « #Entretiens

    / #quartiers_populaires, #recherche_urbaine, #sociologie, #sociologie_urbaine, #stigmate, #théorie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-wacquant.pdf

  • Avec “Les lieux-dits” (Jean Ricardou, 1969), une question existentielle et théorique sur le langage et le récit : de quel déterminisme procède la toponymie ?
    https://neotopo.hypotheses.org/8661

     Le théoricien du Nouveau Roman, Jean Ricardou, publie en 1969 “Les lieux-dits”, probablement son ouvrage le plus connu ou plus exactement le moins méconnu. Il s’agit d’un ouvrage à la construction complexe qui...

    #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #TheorizeNeotopo #Toponomo-Litterature

  • Les « pervers narcissiques », selon Marc Joly
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-du-soir-l-idee/les-pervers-narcissiques-selon-marc-joly-2270947

    Symptômes de notre époque, les pervers narcissiques exercent une emprise sur les femmes de façon à leur enlever ce qu’elles ont obtenu par la lutte féministe. En quoi constituent-ils un fait social ? Comment renouvellent-ils le patriarcat par l’exercice de violences psychologiques ?

    Un exemple de ce qu’à rebours des cochoncetées anti-psychanalytiques d’un Onfray, dont on peut aisément trouver ici de très multiples échos, « la » psychanalyse (qu’on ne peut résumer à ses dogmes) fournit des armes à l’émancipation, y compris par-delà la cure psychanalytique en tant que telle, y compris par-delà une matrice historique qui fut scientiste (positiviste) et patriarcale (familialiste).

    #audio #radio #sociologie #psychanalyse #théorie

  • Retranslating Marx’s Capital
    An interview with Paul Reitter / Paul North
    https://jacobin.com/2024/09/marx-capital-translation-value-distribution

    Dans l’interview on apprend quelques idées essentielles de la théorie de la valeur de Marx qu’on risque d’ignorer si on s’est contenté de lire des introductions dans le sujet.

    13.9.2024 Interview by Wendy Brown

    The language of Karl Marx’s Capital, which was originally published in 1867, has shaped the political imagination of socialism’s proponents as well as its critics. From the opening discussion of the commodity, in which Marx declares that capitalists are “in love with money” only to add, in ironic Shakespeare-laden prose, that the “course of true love never did run smooth,” to the iconic line delivered in the section on “so-called original accumulation,” that in an unspecified future the “expropriators are expropriated,” the language of Capital has become as memorable as its message. Retranslating this well-known language, so complex, so canonical, poses daunting challenges.

    The political theorist Wendy Brown spoke to Paul North and Paul Reitter, coeditors and translator of a new edition of Marx’s Capital, the first to appear in fifty years, about the significance of this undertaking. In a wide-ranging discussion, Brown, who wrote the preface to the new edition, discusses Marx’s literary style and the relevance of his analysis for understanding exploitation and inequality today. North and Reitter give insights into the challenges of the work and their hopes for its impact ahead of the publication of their new translation this month.

    Wendy Brown

    What did the new translation change for your understanding of Capital? Is there a newly translated word or passage that may significantly alter Marx’s theory for English-language readers steeped in the [Ben] Fowkes translation?
    Paul Reitter

    We certainly think that we’ve come away from the work of translating and editing Capital with a much keener understanding of many of the book’s most important ideas and arguments, by which we mean such things as Marx’s notions of value and commodity fetishism. You’d expect this, of course. Translating entails very, very close reading and thinking at great length about how this or that individual term is being used, and if the process of translating and editing doesn’t leave you with the sense that you’ve truly deepened your knowledge of a text’s form and content, well, you should be surprised (and alarmed).

    As for more concrete changes in how we see the book, here are two. First, we had seriously underappreciated the sophistication of Marx’s mimetic techniques: there are places where he pulls off a kind of free indirect imitation, essentially impersonating someone without having that person speak directly — an unusual and, we think, very effective device. Second, we had underappreciated the extent to which Marx makes an effort to locate positive possibilities in developments that in the short run cause a lot of suffering, such as the rapid advance of machinery. According to Marx, this drains the content from labor and throws a lot of people out of work, but it also increasingly necessitates that workers be retrained again and again, allowing them to cultivate an unlikely and fulfilling well-roundedness. This doesn’t justify capitalism, of course — far from it — but it does show a balanced view of it that is not often ascribed to Marx.

    Now let’s speak to the big part of this question: How might our edition change the game, the game being reception and use of Marx’s theory, for readers who know Capital through Fowkes’s version of the text? Over the years, there’s been a lot of discussion about how certain renderings, particularly “primitive accumulation” for Marx’s “ursprüngliche Akkumulation” and “material” for his “sachlich,” have led readers astray. We agree that those translations are misleading, and maybe the new ones — we break with tradition and drop “primitive” — will make a difference. But even though we pointed to them first, these cases aren’t the first ones that come to mind.

    The formulation “unproductive labor” has elicited a lot of criticism from feminist scholars because Marx applies it to domestic labor, i.e., labor performed mostly by women. Marx does in fact clarify that he’s not setting up a hierarchy when he distinguishes productive labor from unproductive labor, stressing that if you’re carrying out productive labor, in his sense of the term, you shouldn’t celebrate, because what this means is that you’re being exploited. You’re making something owned by some else, and you’re not being paid for some of your labor.

    Unproductive labor isn’t compensated, but at least it’s not performed under the command of a capitalist who’s getting rich from the sweat of your brow. As implied, the clarification hasn’t helped much, and one reason why is that the phrase “unproductive labor” is just very insulting, more insulting, we think, than the German original for which it seems to be an exact match: “unproduktive Arbeit.” In other words, if you translate the phrase in the obvious way, rendering “unproduktive” as “unproductive,” you get some amplification, amplification that has gotten in the way, ironically, of productive debate. Which is why in our translation “unproductive Arbeit” is translated as “nonproductive labor.”

    We also think that translation issues have narrowed discussions of the fetish section, which tends to get reduced to couple of points: relations among people appear as relations among things, or our own social movement appears as the movement of things, which, rather than controlling, we are controlled by (in the German too it’s not clear whether “which” refers to “movement” or “things”). The broader point, the “secret” that Marx teases in the section’s heading, gets less attention than it should, and this may be so because Fowkes’s translation obscures the crucial opposition in Marx’s formulation of it: the social characteristics of labor appearing as the objective characteristics of labor products.
    “Marx says very clearly that his object is capitalist production, not just the English version of it.”

    The key change here is that in the new edition the term “Gegenständlichkeit” is rendered as “objecthood,” rather than as “objectivity.” When readers understand that Marx is interested in the “objecthood” of value, in how value, despite being a nonphysical thing, behaves like a physical object, they’ll be less likely to understand the phrase “objective characteristics” as meaning something like “characteristics that objectively exist,” whereby they don’t really contrast with “social characteristics,” since social characteristic objectively exist, too.
    Wendy Brown

    What’s the riskiest move in the work you did, either in your intro, Paul North, or in the translation of Marx’s text?
    Paul North

    “Risky” is a great adjective for this project. It hits right at the wager that a retranslation of a dire text makes. This isn’t just a well-loved book. For those who need it, Capital is a historically desperate book, an epochal book, and a book that addresses the sincere wish for relief from suffering and an alternative to wasted lives. Because of the direness of the book, because of, in short, exactly the capitalistic excesses that the book describes — which it describes theoretically for the first time — people count on it to say what they desperately need to say, according to their social position and historical situation.

    This is as true of worker groups who read it as it is of scholars and even of the mainstream economists who pooh-pooh Capital. To make the book what you need it to be — this is most true of revolutionaries, and maybe it is only excusable when they do it. A highly disciplined reading, you could call it dogmatic, makes sense when you need to marshal a disparate nation to revolt. So when we took on the task of retranslating, which has in fact been called for by many disciplined readers I would add, we knew there would be complaints and even at times disbelief about our choices. We also knew there would be awe and learning, when people who have read it many times in the previous translation found something unexpected there. To do the project is to risk people’s textual commitments and political dreams. But it is time to do that, in view of better commitments and — to be honest — better dreams.

    The riskiest move in both the introduction and the translation is, I think, to see critique as more than dialectics. Reitter has given English readers a stylistically mobile prose on behalf of Marx’s incredible stylistic mobility in German. Dialectics, or Marx’s version of it that isn’t always sure about how it itself works, does happen in the book, especially in the first chapter. Running alongside the dialectical parts and often running ahead of them to do other work are modes like polemic, irony, personification, analogy, ventriloquism, reportage.

    There are enough styles and voices here to keep from losing the “programmatically weird moments,” as Reitter puts it in the translator’s preface. As translator, he hears more of these styles than previous translators have. I think I can say that. And this is not a good in itself. Not all translations need to be stylistically playful in order to be faithful. But it is a requirement for Marx’s book, because these other styles are other modes of critique. Nailing the author’s style may have an aesthetic value in belles lettres, whereas here, in a dire book, it has a critical value. Each of Marx’s styles is an attempt to do what critique does, in a different way.

    When the narrator is ironic, you witness a contradiction without having to resolve it. You dwell in it for a while, experience it. When Marx ventriloquizes the commodity, in the liveliest, most colloquial speaking voice, when he makes the commodity speak, he performs the personification, within quotation marks, that the capital system performs within the market. The great advance of volume I (the second German edition, translated here for the first time) over the other volumes (which were written earlier and never revised by Marx) is that Marx draws all the styles in his quiver — and shoots.
    “For those who need it, Capital is a historically desperate book, an epochal book, and a book that addresses the sincere wish for relief from suffering and an alternative to wasted lives.”

    In order to critique a system too wily and too enormous to capture — and frankly too mysterious for anyone to know exactly what kind of weapon would work against it — Marx indeed tried out all the styles he had been practicing for a quarter century in speeches on barricades, caustic letters to friends, manifestos heard around the world, private sets of philosophical theses, ironic and allegorical treatises, as well as, at times, speaking a Hegelian tongue. In the end, there is no difference if capital’s excesses and abuses are exposed because you out-dialecticize it or because you ridicule its apologists and make them look like fools. Any style is a good style that carries the critique forward.
    Wendy Brown

    While working on the translation, did you find yourselves thinking about how Marx might have rethought certain moves were he theorizing capitalism today?
    Paul Reitter

    Marx says very clearly that his object is capitalist production, not just the English version of it. He uses circumstances in England to exemplify “the theory being developed” in Capital only because England has been the classic site of capitalist production “up to the present day.” So of course, one wonders what material he would rely on to illustrate his theories now, a century and a half later, and one also wonders whether he would still single out one country as the place where we can see how capitalist production works. Then there’s his heavy, heavy emphasis on the physical bodies of commodities, or what he calls “Waarenkörper” — would he still point up the double nature of the commodity by speaking of it as being at once a physical thing and a nonphysical “value-thing”?

    Given that at least in the world’s core economies we more and more deal with nonphysical bodyless or virtual commodities, what would happen to his vocabulary? It is clear, I should add, that Marx does not think of commodities as only physical, but his metaphoric demands the physical, at least as an example, to oppose to the nonphysical, which in the beginning of the book is value. One wonders as well about what sort of medium he would choose to present his message. Books have held up pretty well, it turns out. But we shouldn’t assume that Marx would go the same route, given his obvious interest in reaching a large audience and also in presenting information in dynamic, unusual, and multivocal ways. Maybe we’d have Capital on Substack?

    The basic moves, to expose surplus value as the main source of profit, to point out the inversion of social relations in a market society, to describe the fetish as the dispositional correlative of inverted social relations — all this would stay the same. Obviously too, there would need to be a volume dedicated to social reproduction, one dedicated to racialization as a tool of capital but also as one of its founding gestures, a volume on the state as not only a mere support for capitalists — although as time is telling, although states may not have been just this in the nineteenth century, there is much evidence that they are becoming that more and more.

    And we would like Marx, once resurrected, to do thorough research into crises, given all that has happened since 1883. A note: a lot of the work to revise and expand on Capital has been done by its most brilliant readers, from Rosa Luxemburg to Michael Heinrich, including so many other names it would fill many volumes, but not to be forgotten are these: [W. E. B] Du Bois, [Isaak Illich] Rubin, [Raya] Dunayevskaya, [Moishe] Postone. And speaking of carrying on the project, not to be forgotten as well is the labor on this book and on his other writings by his brilliant family, his wife, Jenny, and two of his daughters, Eleanor and Laura, who were editors, conversation partners, copyists, and translators.
    Wendy Brown

    Let’s talk about the labor theory of value and your reading of it. [Jean] Baudrillard famously offered a sympathetic critique that focused on Marx’s absorption with factory-based industry, [which] mirrored his own age in making factory labor all-important. More recently, there have been critiques ranging from Marx’s occlusion of the value of “nature” to the rise of the service sector, the information/communication economy, robotics and artificial intelligence, and, of course, big finance. The labor theory of value is at the heart of the answer to Marx’s question, “Where does profit come from?” Do you guys think it holds up? Does it matter if it doesn’t?
    Paul North

    Before asking what the labor theory of value is for now, if anything, a first question is: What do we talk about when we talk about the “labor theory of value,” and did Marx actually talk about it? And then finally, why was it there in his theory — what was it meant to do? I hear quotation marks implied in your question, as though the phrase were an artifact of a specific interpretive history — Baudrillard being one of many who grabbed that phrase up, and then came the abbreviation, as though it were a monogram: LTV. Some interpreters of Capital have been grabby and reductive in this way. They want a simple product. Who wouldn’t, confronted with such a complex book? Yet if you put these interpreters together on a factory floor and ask them to construct a “labor theory of value” they will likely come up with very different products. That is, we shouldn’t forget that theory is a productive activity too, and it uses different technologies.

    What tech was being employed when Marx, and before him [David] Ricardo, and before him [Adam] Smith, produced a product called “labor theory of value”? Right away there is an important difference. Smith and Ricardo, although they recognized some of the problems that arose when focusing solely on labor inputs, nonetheless argued that labor was the difference that made the difference. For all intents and purposes, it was the sole determinant of value, and thus of price, and thus of profit. Further, labor for them meant the physical activity of producing a physical product.

    If there ever was a labor theory of value in Marx, it was a critical one. He decided — I don’t know when exactly, but in the 1850s for sure — that the whole entire capital system had to be mapped, that the truth of the capital system was not in any one act, such as labor, but actually in the whole and only explainable from the whole. Sometimes grabby interpreters focus too much on production, that is, too much on volume I. When you get to volumes II and III, it becomes obvious that the whole precedes even labor; competition among firms as well as flows of capital between economic sectors are crucial ingredients in profit per se, and they are forces determining the amount and rate of profit any sector, industry, or firm ends up with.

    The main part of volume I asks what value is. But what is labor? Marx’s main criticism of classical political economy’s concept of value in fact changed the meaning of “labor” in societies where capital dominates. This is worth remembering. Over the last fifty years or so there has been a renaissance in understanding Marx’s Capital project. Because of the philological rigor of the second MEGA (Marx-Engels-Gesamtausgabe) edition in Germany, genealogical work by the group around Enrique Dussel in Mexico in the 1980s, and disparate scholars working on “value” since the 1970s, we have a much better sense of what Marx did with and to Smith and Ricardo. Their LTVs, what neo-Keynesian economist Paul Samuelson called in a famous 1971 article “the undiluted labor theory of value,” has little to do with Marx.
    “Find a Capital reading group — or found a Capital reading group — and get going.”

    The renaissance in understanding the Capital project shows Marx move sharply away from the artificial, primitivist scene of “undiluted” labor. Marx’s theory of value in fact focuses on “diluted” labor. What changed in market societies was that abstract, not concrete, labor ruled. The idea that concrete labor makes value must derive ultimately from mysticism, where spirit gets transferred from worker to object, being materialized in an object as its “value.” In the 1840s, Marx still thought this way. With the critique of political economy, though, Marx rejected this mysticism: it was the lie of the system, the necessary lie that he called “fetish.” It didn’t make any difference if you traded fetishism of the commodity for fetishism of the primitive scene of labor. Workers won’t start the revolution. Only the proletariat can do that. Workers use their skills to make objects for use, but the proletariat makes value, regardless what products they physically make.

    The pressures that value, as an abstraction, puts on workers forms the proletariat. Value is an abstraction of their individual private labor caused by the homogenizing demands of exchange. Abstract labor presses individual skilled workers, with muscles and minds, into a homogenous proletariat oppressed by an impersonal ideal that uses their muscles and minds for its purposes and then discards them and their bearers as soon as it can. Diane Elson, the economist, social thinker, and gender scholar, called this in a 1979 essay “The Value Theory of Labour,” a reinterpretation that chases grabby interpreters away. Labor is at the behest of value. This Marx considered one of his main breakthroughs. Since value still rules labor in manufacturing, which makes up nearly 30 percent of the global GDP, this theory is still needed. Moreover, there is a strong argument to be made that it doesn’t change fundamentally when the product is a “service.” A service, such as the slightly insane service called “business solutions” (insane because the content is not specified, and particularly profitable exactly because of this), is a commodity subject to the same forces as a physical (or nonphysical) product.

    Whether financial services, health services, technological services, or education, a service that is produced for exchange is a commodity also. Workers providing “business solutions,” from the consultants on the extreme high side of the pay scale to those at the other end, the janitors who empty the trash bins in consultants’ cubicles, are ruled by the law of value. Their labors must produce value for the consultancy, and in order to do so, the value of their work is compared to the value of all other service workers. The same is true for finance, which places bets on future flows of production and services. Finance is ruled by future value, surplus value that will be extracted from those flows for investors. The real benefit of the value theory of labor, this theoretical product of Marx’s, recovered a hundred years later by Elson and others, is that it gives the vast majority of the world’s population a solid, technical reason for the immense degradation of life.
    Wendy Brown

    Should everyone read Capital? Still? Now?
    Paul Reitter

    Yes, of course: everyone should read Capital. If you want an expansive and truly compelling answer to this question, turn to the foreword Wendy Brown contributed to our volume. Here I’ll give some compact points. On reading Capital now: the fate of the planet depends on whether we can curb capital, and the book remains the most brilliant and comprehensive critique of the capitalist system and market fundamentalism. On reading Capital still: read the book because of its historical importance — if you want to understand the development of economic thinking or the critical conversation about capitalism, there’s no way around Capital. Read it because it’s in its way a great, great read — yes, difficult and technical at times, but also witty and moving and powerful. Some formulations will take your breath away. Find a Capital reading group — or found a Capital reading group — and get going. Student groups, worker groups, artists, movements, and yes, even economists have been doing so for 150 years.
    Wendy Brown

    Many nonscholars of Marx think Marx’s critique concerns the distribution of wealth, that is, inequality. Is Capital available to this reading or does it cure readers of it?
    Paul North

    David Ricardo wrote a book in 1817 whose stated objective was to discover “the laws that regulate the distribution of the produce of the earth.” Fifty years later, Marx argued that distribution of wealth is on one hand a superficial effect of a much deeper process and on the other hand a deceptive appearance that takes us away from confronting that deeper process. Market societies don’t have wealth; they have capital. And the capital in them is unequally distributed, for sure. Only capitalists have it; workers by and large don’t, or don’t have much. (According to the economics blog the Motley Fool, the top 10 percent in the United States owns 87 percent of stocks. The global situation is much starker, of course.)

    The term “wealth” implies something that sits there, waiting to be distributed, an inert pile. It also implies that social actors have the agency in the equation. You or I can get wealth, and if we get it, we can do what we want with it. By implication, we also believe, when confronted with “wealth,” that the reasons for its unequal distribution are also in the hands of social agents, and the obstacles to redistribution are psychological or moral, to wit: interest or greed. Marx disagrees. He would even say, I think, that “distribution” is much too neutral a term. It is formalistic, as though we were looking down from a mile up on a field strewn with rocks. Many economic terms were adopted from the physical sciences, according to economists’ dream of becoming as rigorous as they take the physical sciences to be.

    Take the distribution of sedimentary, igneous, and metamorphic rocks in the earth. In geology, if you look at their distribution, you are looking, as if from above, at an inert picture, a freeze-frame. In contrast, Marx would say “distribution” is the result of a process whose aim was not “distribution” per se. The process as a whole, the capital system, aims to reproduce itself over and over again, and to expand. Distribution is an important indicator of the way it reproduces and expands, but if you just move the rocks around, you haven’t touched the forces that put them there. Over millions of years the rocks go back where they were.

    The capital system works its Sisyphean magic much more quickly. Its forces — production and reproduction, competition, crisis — keep capital distributing the surplus to the capitalists, by iron necessity. That is because capital is not inert — it depends on a combination of violations: extraction of resources to their exhaustion while returning contamination to the earth; expropriation of land, resources, populations, and lives once external to the system; extortion of labor from laborers; exploitation of labor to produce unrecompensed surplus value. All these “exes” keep on keeping on because the forces force it to.
    “We will have to fight not inequality but the four ‘exes’ — exploitation, extortion, extraction, expropriation — and we can only win finally, Marx thought, by changing systems.”

    Forced by competition you don’t “distribute wealth”; rather, you claw as much surplus from labor as you can, as many resources from “less developed” economies as you can, as much market share from other capitalists as you can. As a capitalist, you don’t do this because you are greedy; you do it because you have no choice. The system demands it. If we want a different distribution, we will have to fight not inequality but the four “exes” — exploitation, extortion, extraction, expropriation — and we can only win finally, Marx thought, by changing systems.
    Wendy Brown

    Since it’s a new edition of Capital that we’re talking about, we should talk about the labor process. How did your collaborative labor work?
    Paul North

    I got a call from Princeton University Press asking if I really meant the positive endorsement I sent in for a truly crazy translation proposal: finally someone was going to sit and do an English translation of volume I of Capital, from the ground up. It had to be conceptually rigorous and take into account the major rereadings and discoveries of the past 150 years, I had said. It had to get over itself, if you know what I mean; Marx was not a “Marxist,” as he reportedly said to his son-in-law Paul Lafargue. That is, he didn’t write either a set of true, fixed ideas for posterity or a set of rules for revolution. The book is searching, funny, and difficult also no doubt, full of dialectical machinations and rhetorical blasts.

    In short, it had to be the right translator. In a sense, if you took what Paul Reitter translated previously and put it together, you already got close to Marx. He had done an excellent version of Salomon Maimon’s autobiography, Maimon who Immanuel Kant thought understood his dense and important Critique of Pure Reason better than anyone, despite his being a Jew from the sticks (my remark, not Kant’s). Reitter also translated [Friedrich] Nietzsche and Karl Kraus, two scrupulous writers of unscrupulous thoughts.

    But still I wasn’t sure it was possible to render into English Marx’s work in multiple voices and styles while hitting all the wounds and scars of the capital system. It would take devotion, yes, a deep understanding of the text as well, and an excellent ear. Despite worrying, I jumped in. We started to work together, which meant Reitter translated hours a day and sent me pages, which I read, checked against the German, and responded where needed.

    Through an insane amount of work, he found a Marx in English that spoke in many of those styles, a voice that was much more direct and spoke to readers. The danger for this book with all its complexity is that it speak past readers, a danger Marx keenly recognized for his own German original. I tried to keep us honest about the conceptual vocabulary — we argued, with humor and deference, over meanings and renderings — over five years. Reitter produced reams of flexible prose that varied with the book, the voice generally direct and matter of fact, where warranted wound up in dialectical knots, always moving along to the next demonstration, the next argument, and often funny.

    Ours was a picture of cooperation, in Marx’s sense — a division of labor, where we learned to depend on each other. We both wrote endnotes and now it is hard to tell who wrote which. Most of all, as the project went along we were each convinced, again, but in a different and more personal way, how important Marx’s analysis still is for bringing before the eyes of those who suffer it capital’s excesses and lies.

    #économie #marxisme #théorie_de_la_valeur #capital #capitalisme #critique_de_l_économie_politique #traduction

  • Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

    • Merci
      Cette émission a fait un écho tremblant aux accusations et dénigrements de psychologues dont j’avais requis les compétences pour m’aider (croyais-je) alors que j’étais en soin pour un cancer du sein métastasé. La première, je n’ai pas ouvert la bouche que déjà elle me dit que je me suis assise de façon présomptueuse et un autre moment elle rit en me disant qu’elle voudrait bien voir mon enfant pour savoir comment il s’en sort d’avoir une mère comme moi. Une autre, à qui j’ai demandé d’agir en relais le temps des soins pour mon enfant qui débute ses études, et qui présente des phases dépressives suite à des maltraitances de son père, lui conseille d’aller vivre chez lui devenu SDF à 600km de là et me donne un rdv où j’apprends qu’il sera présent, refusant de m’entendre alors que c’est moi qui l’ai toujours payé. Tellement choquée que je pars en voir une autre pour lui demander si il est normal d’agir ainsi. Cette fois, en sortant, j’étais responsable du cancer qui m’avait fait perdre mon sein dû à des problèmes psys de maternité non résolu, j’allais détruire mon entourage, mon enfant également et j’avais juste envie de me suicider.
      J’ai quand même repris trois mois plus tard un suivi par une psychologue de la clinique qui m’a cette fois réellement écoutée et aidée. Jamais eu le courage cependant de retourner voir les 3 autres pour dénoncer leur incompétence et leurs humiliations.

      #psychologues #violences_psychologiques #maternophobie #courage_des_femmes

  • 79 - Not in my Gayborhood!
    https://urbanpolitical.podigee.io/79-not-in-my-gayborhood

    In this episode, we are discussing Theodore Greene’s latest book, Not in my Gayborhood! Gay neighborhoods and the rise of the vicarious citizen, published by Columbia University Press in July 2024. This book is a lively and generous study of gay neighborhoods in Washington DC, highlighting the evolving dynamics of LGBTQ spaces in urban settings.

    https://audio.podigee-cdn.net/1579184-m-54a42279099122e9e28ca6c634235e0f.m4a?source=feed

    • #podcast #audio
      Not in My Gayborhood. Gay Neighborhoods and the Rise of the Vicarious Citizen

      Gay neighborhoods are disappearing—or so the conventional story goes. In this narrative, political gains and mainstream social acceptance, combined with the popularity of dating apps like Grindr, have reduced the need for LGBTQ+ people to seek refuges or build expressly queer places. Yet even though residential patterns have shifted, traditionally gay neighborhoods remain centers of queer public life.

      Exploring “#gayborhoods” in #Washington, DC, #Theodore_Greene investigates how neighborhoods retain their cultural identities even as their inhabitants change. He argues that the success and survival of gay neighborhoods have always depended on participation from nonresidents in the life of the community, which he terms “#vicarious_citizenship.” Vicarious citizens are diverse self-identified community members, sometimes former or displaced locals, who make symbolic claims to the neighborhood. They defend their vision of community by temporarily reviving the traditions and cultures associated with the gay neighborhood and challenging the presence of straight families and other newcomers, the displacement of local institutions, or the taming of sexual culture. Greene pays careful attention to the significance of race and racism, highlighting the important role of Black LGBTQ+ culture in shaping gay neighborhoods past and present. Examining the diverse placemaking strategies that queer people deploy to foster and preserve LGBTQ+ geographies, Not in My Gayborhood illuminates different ways of imagining urban neighborhoods and communities.

      https://cup.columbia.edu/book/not-in-my-gayborhood/9780231189897
      #livre #LGBT #quartiers_gay #quartiers_LGBT

  • Der DDR-Alltag und was er wirklich lehrte – Debatte über „die Ostdeutschen“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-alltag-und-was-er-wirklich-lehrte-debatte-ueber-die-ostdeutsche

    13.8.2024 von Helmut Lück - Unser Autor hat selbst erlebt, dass man im DDR-Alltag selten einfach zwischen radikaler Gegnerschaft und schlichter Folgsamkeit wählte. Wie gelang dann der Kompromiss?

    In der Debatte über „die Ostdeutschen“ und ihre Erfahrungen in der DDR ist häufig von Widerstand und Anpassung die Rede. Die gängige Zweiteilung beschreibt jedoch selten die tatsächliche Befindlichkeit der Menschen, die eben weder radikale Gegner noch vollkommen angepasst waren.

    Es gab damals bei uns eine Redewendung: „Du musst mit dem Rücken an die Wand kommen.“ Gemeint war, dass man realistisch sein musste, sich mit den Verhältnissen abfand, sich arrangierte. Es blieb einem gar nichts anderes übrig, wollte man weiterkommen. Mich erwischte dieser Ratschlag in einer Situation, in der ohnehin eine Veränderung der Lebensverhältnisse wünschenswert schien. Davon will ich erzählen. Doch der Reihe nach.

    Ich wurde 1945 in Berlin geboren, und zwar in einem Stadtteil, der drei Monate später sowjetische Besatzungszone war. Ich wuchs also in dem Teil der Stadt auf, den später die DDR für sich als Hauptstadt reklamierte. Da ich immer noch hier lebe, könnte man mich einen klassischen Ostler heißen. „Ossis“ gab’s im Osten nicht.

    1945 war Berlin Trümmerlandschaft. Es gab Besatzungszonen, aber noch keine markante Teilung. Erst mit der Währungsreform 1948, als die Deutsche Mark in den Westzonen die Reichsmark ablöste, ging’s straff auseinander. In der Sowjetzone gab’s kein „Wirtschaftswunder“, sondern sozialistische Umgestaltung. Die meisten Leute waren sehr unzufrieden. 1953 dann der Volksaufstand, von russischen Panzern blutig niedergewalzt. Die Westwanderung hatte begonnen.
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    Als dann Ulbricht 1961 dichtgemacht hat, waren schon fast drei Millionen Menschen abgehauen. Ich war erst sechzehn Jahre, als die Mauer gebaut wurde. Nicht mehr rüberzukommen, fand ich blöd, aber es spielte keine große Rolle für mich. Nächstes Jahr würde ich Abitur machen und dann zum Theologiestudium gehen. Ich wollte damals Priester werden. Ich war gerade siebzehn (Klasse übersprungen) und von entsprechender Entschlossenheit.

    Für unsereins, für „kirchlich gebundene“ Jugendliche (DDR-Jargon) war es nicht einfach gewesen, überhaupt auf die Oberschule zu kommen. Mir fehlten der „Klassenstandpunkt“, das Pionier-Halstuch und die „Jugendweihe“. Ulbricht hatte 1952 den „umfassenden Aufbau des Sozialismus“ proklamiert. Es gab Attacken gegen die Kirchen, insbesondere gegen die evangelische. Das kommunistische System wollte nicht, dass Kirchen Einfluss auf die Jugend behielten. Die SED förderte deshalb ab 1954 „im Interesse der Verstärkung der staatsbürgerlichen Erziehung“ die Vorbereitung und Durchführung von „Jugendweihen“.

    1968 machte ich mein Diplom in Erfurt, aber Pfarrer wollte ich nicht mehr werden. Die katholische Kirche nimmt nur Zölibatäre (Ehelose) als Kleriker. Das war nichts für mich. Wie weiter? Die DDR war auf „abgebrochene“ Theologen nicht scharf, erst recht nicht auf einen, von dem man weiß – und man weiß! –, dass der mit dem SED-Staat nichts im Sinn hatte. Aber die DDR hat immer alle beschäftigt.

    Ich praktizierte eine Vorform von Homeoffice und aktiver Vaterschaft

    Die Deutsche Staatsbibliothek war ein bewährtes Auffangbecken. Etliche sind dort gelandet, ich auch, Einstiegsgehalt 530 Ostmark. Nur zur Einordnung: Meine Frau hatte als Mathe-Lehrerin mit 810 Ostmark angefangen. Wir kamen zurecht. Inzwischen hatte ich einige Nebenjobs, z.B. Lateinunterricht an der Betriebsakademie. Gelegentlich konnte ich Artikel in Zeitschriften loswerden. Ich habe sogar Englischübersetzungen gemacht! Nicht, dass ich die Sprache beherrscht hätte, aber ich hatte eben viel Zeit und ein Wörterbuch. Vor allem war es naheliegend und günstig, dass ich es war, der zu Hause blieb, wenn die Kinder krank waren. Ich praktizierte sozusagen eine Vorform von Homeoffice und aktiver Vaterschaft. Es waren inzwischen fast fünf Jahre, dass ich da die Bücher sortierte!

    Dann passierte es. Ein Bekannter aus der Studienzeit sprach mich an: „Du musst mit dem Rücken an die Wand kommen!“ Er war damals einflussreich in der CDU (Ost) und außerdem – wie es heute heißt – gut vernetzt: mit der SED und ihrem Sicherheitsapparat. Das sollte ich aber erst später mitbekommen. Er fragte mich, ob ich nicht als Journalist bei einer Zeitung arbeiten möchte, und zwar bei der Neuen Zeit, die von seiner Partei herausgegeben wurde. „In der Bibliothek versauerst du doch nur!“

    Journalist, das könnte mir gefallen! Aber bei einer DDR-Zeitung?! Da müsste ich in eine Partei eintreten (alle DDR-Zeitungen wurden von Parteien herausgegeben, Sonderfall: Berliner Zeitung). Somit war das kein beliebiges Job-Angebot, sondern die Einladung, in diesem System mitzumachen. Der Freund versicherte: Mit politischer Propaganda wirst du nicht befasst! Dein Job ist die Berichterstattung über Kirchliches.

    Stimmt ja, dachte ich, nur im Vorderteil bringen alle Zeitungen dasselbe, gewissermaßen das offizielle Programm, die tägliche „Wahrheit“. Das volle Programm schafft nur das Neue Deutschland. Aber Leute, die nicht wegen ihrer Funktion das ND unter den Arm klemmen mussten, haben lieber andere Zeitungen gelesen, die nicht seitenlang Parteitagsreden bringen mussten. Das galt auch für die Neue Zeit, die einen guten Kulturteil hatte und – ganz wichtig! – die Gebrauchtwagen-Annoncen.

    Folgenschwere Selbstverbrennung des Pastors Oskar Brüsewitz

    Damals hatte ich natürlich keine Ahnung, warum es plötzlich dieses Interesse an mir gab. Das begriff ich erst nach und nach. Der bisherige Ressortchef Kirchenfragen sollte abgesägt werden. Der Grund: Am 22. August 1976 hatte sich in Zeitz der Pastor Oskar Brüsewitz aus Protest gegen das System selbst verbrannt. Eine Woche später (31.08.) erschien im Neuen Deutschland ein zynischer Kommentar, der Brüsewitz als geisteskrank bezeichnete: „nicht alle fünf Sinne beisammen“. Es wurde gemunkelt, dass er, der Ressortchef Kirchenfragen der Neuen Zeit, Autor dieses mit „A.Z.“ gezeichneten Kommentars gewesen war.

    Das war für die Partei mit dem C im Namen ein Problem! Denn es störte die Anstrengungen der CDU, in kirchlichen Kreisen akzeptiert zu werden. Diese Anerkennung bei Christen und Kirchen war aber keine beliebige Ambition der Partei, es war letztendlich ihre Daseinsberechtigung in der DDR. Denn wenn es die CDU nicht mehr schaffte, wenigstens bei einigen Christen „anzukommen“, für die eine SED-Mitgliedschaft obsolet war, dann war sie überflüssig.

    Als ich 1977 anfing, war der bisherige Abteilungsleiter noch da, er sollte mich anleiten. Ich durfte nur Gedenkartikel verfassen. Das sollte sich aber ändern, als er tatsächlich abgelöst worden war und unter seinem Namen nichts mehr bringen durfte, sondern nur noch als „wissenschaftlicher Mitarbeiter“ auf der Gehaltsliste stand.

    Für mich war jetzt das beschauliche Leben vorbei. Ich sollte schnell begreifen, dass die nette Vorstellung, kirchliche Themen könnten unpolitisch sein, naiv war. Spätestens mit der Friedens- und Umweltbewegung, die in den Kirchen ihren Frei- und Schutzraum gefunden hatte, gerieten Kirchenbeiträge ins Zentrum der Auseinandersetzung. Jeder Artikel konnte eine Gratwanderung sein. Man kommt nicht „umsonst“ mit dem Rücken an die Wand!

    Relevante Texte, insbesondere Leitartikel, mussten einem der beiden stellvertretenden Chefredakteure vorgelegt werden, die abwechselnd als CvD (Chef von Dienst) fungierten. Es lief immer ähnlich. Der eine Chef ließ mich kommen, verabreichte mir einen Blauen Würger (ein billiger Hochprozentiger) und diskutierte dann. „So geht das nicht!“ oder weiter: „Na meinetwegen, aber nur mit dem Zusatz …“ Den anderen Chef sah ich selten. Irgendwann ließ er durch sein Vorzimmer mitteilen: „Der Beitrag erscheint nicht.“ Nach 1990 wurde bekannt, dass der eine OibE (Offizier im besonderen Einsatz) des Staatssicherheitsdienstes gewesen war. Der musste nicht vorsichtig sein.“

    Alle mit dem Rücken an der Wand!

    In den letzten Monaten vor dem DDR-Ende war allerdings viel in Bewegung gekommen. Manche trauten sich heraus und nach vorn, andere blieben in Deckung. Als am 10. September 1989 vier CDU-Mitglieder aus Thüringen einen „Brief aus Weimar“ an ihre Parteileitung sandten, in dem eine Erneuerung der Partei gefordert wurde, war die Redaktion nur hilflos.

    Man kannte den Brief und seine Forderungen: Eigenständigkeit gegenüber der SED, Kritik an den Reisebeschränkungen, den Behinderungen der Pressefreiheit, dem Verschweigen der tatsächlichen wirtschaftlichen Lage, den Manipulationen bei den Wahlen. Müsste man eigentlich bringen! Aber alle warteten nur auf eine Entscheidung „von oben“. Alle mit dem Rücken an der Wand!

    Ich war es, der dann Anfang Oktober in die CDU-Zentrale am Gendarmenmarkt beordert wurde. Der Vorsitzende Götting lief im Büro hin und her. Emphatisch rief er: „Ich bin zwischen Skylla und Charybdis! Aber ich kann doch den Honecker nicht …!“ Ich weiß das Wort nicht mehr, aber es war dem Sinne nach etwas aus dem Bedeutungshaufen „im Stich lassen, hintergehen, verraten …“

    Am 12. Oktober brachte dann unser Blatt einen Leitartikel von ihm, der den Brief aus Weimar eine dankenswerte Anregung nannte, ohne den Inhalt auch nur zu erwähnen. Der Brief selbst wurde dann am 26. Oktober (!) veröffentlicht. Am 2. November 1989 trat Parteichef Gerald Götting zurück. Er hatte nie die „führende Rolle“ der SED infrage gestellt. Immer mit dem Rücken an der Wand.

    Diese biografische Erzählung zeigt: Das Leben in der DDR war nicht nur Widerstand oder Anpassung, sondern bestand aus vielen Kompromissen. In der DDR war pausenlos zu hören: Du musst dich „engagieren“ (für das Gute, für den Sozialismus). Interessanterweise hörte man im Privaten viel häufiger: Du musst dich „arrangieren“!

    Helmut Lück ist Diplom-Theologe, hat bis 1976 bei der Deutschen Staatsbibliothek gearbeitet, war dann bis 1989 Redakteur bei der Tageszeitung Neue Zeit, anschließend Pressereferent beim Berliner Senat, dann im Hochschulbereich (FHW). Helmut Lück lebt als Rentner in Berlin.

    #DDR #vie_quotidienne #église #théologie

    • On pourrait aussi évoquer ce qu’il se passe chez nous (en France). On parle de #Théo pour évoquer ce type de torture en France. On pourrait presque dire que c’est une forme d’importation des bonnes pratiques. On te dit « il ne faut pas importer le conflit chez nous ». Mais en fait, il faut juste comprendre que la seule chose qu’il s’agit de ne pas importer, ce sont les velléités de rébellion à l’ordre établi. Pour le reste, on importe, on importe, et plutôt deux fois qu’une.

  • Taking the pulse: why and how we change everything in response to learner signals
    https://redasadki.me/2024/07/18/taking-the-pulse-why-and-how-we-change-everything-in-response-to-learner-s

    The ability to analyze and respond to learner behavior as it happens is crucial for educators. In complex learning that takes place in digital spaces, task separation between the design of instruction and its delivery does not make sense. Here is the practical approach we use in The Geneva Learning Foundation’s learning-to-action model to implement responsive learning environments by listening to learner signals and adapting design, activities, and feedback accordingly. Listening for and interpreting learner signals Educators must pay close attention to various signals that learners emit throughout their learning journey. These signals appear in several key ways: Making sense of learner signals Once these signals are identified, a nuanced approach to analysis is necessary: Adapting (...)

    #Learning_design #Theory #digital_learning #facilitation #learning_design

  • Why asking learners what they want is a recipe for confusion
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    A survey of learners on a large, authoritative #Global_health learning platform has me pondering once again the perils of relying too heavily on learner preferences when designing educational experiences. One survey question intended to ask learners for their preferred learning method. The list of options provided includes a range of items. (Some would make the point that the list conflates learning resources and #learning_methods, but let us leave that aside for now.) Respondents’ top choices were videos, slides, and downloadable documents. At first glance, this seems perfectly reasonable. After all, should we not give learners what they want? As it happens, the main resources offered by this platform are videos, slides, and other downloadable documents. (If we asked learners who (...)

    #Theory #global_health #learning_strategy #learning_styles

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    The #Global_health community has long grappled with the challenge of providing effective, scalable training to health workers, particularly in resource-constrained settings. In recent years, digital learning platforms have emerged as a potential solution, promising to deliver accessible, engaging, and impactful training at scale. Imagine a digital platform intended to train health workers at scale. Their #Theory of change rests on a few key assumptions: On the surface, this seems sensible. Mobile optimization recognizes health workers’ technological realities. Multimedia content seems more engaging than pure text. Assessments appear to verify learning. Incentives promise to drive uptake. Scale feels synonymous with success. While well-intentioned, such a platform risks falling into the (...)

    #behaviorism #e-learning #health_training #HealthLearn #HRH #Human_resources_for_health #learning_culture #learning_strategy #workforce_development

  • 8 things we know about learning across the lifespan in a complex world
    https://redasadki.me/2024/06/30/8-things-we-know-about-learning-across-the-lifespan-in-a-complex-world

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    #Theory #learning_strategy #lifelong_learning #memory #metacognition #retrieval #self-managed_learning #self-regulated_learning #transfer

  • #SaveToomaj !

    « Nous devons éliminer la musique », proclame Khomeyni, en 1979. L’instauration de la République islamique entraîne le déclin de la musique, traditionnelle ou pop. Cette dernière est alors suspectée de corrompre la jeunesse et de diffuser les influences dissolvantes du « Grand Satan » américain. Au cours de la décennie 1970, la pop iranienne avait pourtant connu un grand essor, avec l’émergence de chanteuses talentueuses, telles Googoosh. Or, la chute du shah s’accompagne de l’interdiction des concerts et de la fermeture des salles de spectacle. Les femmes ne peuvent désormais plus se produire seules sur scène. La musique ne se perpétue qu’à la condition d’emprunter les circuits clandestins (cassettes pirates). Pour poursuivre leurs activités, beaucoup d’artistes doivent s’exiler.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/05/savetoomaj.html

  • Butler, Alimi et l’« éthique » | par Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/butler-alimi-et-l-ethique

    L’intervention il y a un mois de Judith Butler n’en finit donc pas de produire du remous. Judith Butler a dit « résistance » — et pu mesurer ce qui s’en est suivi. Arié Alimi lui rétorque « éthique de la résistance ». On a compris le fond de l’affaire : il va s’agir de juger — donc de condamner. C’est à ça que servait « terrorisme » : à produire de la condamnation, dont l’unique fonction est que rien ne puisse être ajouté derrière elle. Mais « terrorisme » c’est du niveau de Macron, BHL ou Léa Salamé. Entre intellectuels, on passera donc par l’éthique et la philosophie morale. Car pour émettre de la condamnation bien fondée, il faut disposer d’une norme du juste et de l’injuste. Voilà à quoi Alimi ramène Butler. Disons que Judith Butler n’était pas entièrement à l’abri d’une objection de cette nature. Objectivement, une partie de sa propre philosophie l’appelle. C’est la possibilité de ce porte-à-faux qu’Arié Alimi a utilisée.

    La philosophie morale a toute sa dignité, et la réflexion éthique son domaine propre, ça va sans dire. Elle devient problématique quand elle sort de son ordre, comme dirait Pascal, et qu’elle entend annexer, ou au moins détourner, la lecture d’un événement qui appartient en première instance à un autre registre, entre autres celui de la philosophie politique.

    Il n’est pas fortuit que le mot « éthique » ait proliféré ces dernières décennies, et nous savons parfaitement à quoi cette prolifération a servi : à une vaste entreprise de dépolitisation. Dont le capitalisme néolibéral aura été le premier lieu, pour ne pas dire le premier bénéficiaire. Les entreprises sont éthiques, la finance est éthique ; comme Total, Orpéa a un comité d’éthique ; notre consommation devrait être éthique, notre tri des déchets aussi.

    Il ne s’agit pas de dire que la philosophie éthique est tout entière de cette eau de vaisselle. Mais qu’il y a un climat intellectuel général, et que, même à distance, la philosophie en enregistre les effets, dans les problèmes qu’elle choisit de se poser. La pensée politique également. Dont les lignes de réflexion immédiate s’en trouvent pré-orientées, sans qu’elle en ait toujours grande conscience. C’est pourquoi, le plus souvent, quand nous entendons « éthique », nous devrions dresser l’oreille : il se pourrait qu’il y ait du problème absurdement posé dans l’air. À l’évidence, avec l’objection qu’Alimi fait à Butler, nous y sommes en plein. Ça n’est pas tant qu’« éthique de la résistance » sonne comme un moyen de gagner sur tous les tableaux — on a dit résistance, mais on ajoute qu’il faut que ça demeure raisonnable. C’est qu’à mettre aussitôt le mot « éthique », toute lecture strictement positive, c’est-à-dire causale, de l’événement se trouve distordue, en fait empêchée, par rabattement immédiat dans la logique du jugement.

    Or il faut d’abord produire cette lecture positive, et la produire jusqu’au bout, au moins pour s’éviter le ridicule scolastique du jugement éthique suspendu dans les airs. Il se trouve que, là où on nous répète ad nauseam que tout est complexe, cette lecture est non seulement accessible mais tragiquement simple. Elle part de l’hypothèse que, parmi les combattants du Hamas le 7 octobre, il n’y en avait probablement pas un qui n’avait souffert antérieurement l’assassinat par Israël de ses êtres les plus chers, qui n’avait tenu dans ses bras le corps d’un enfant, d’un parent, d’un époux ou d’une épouse aimés, déchiquetés par les balles ou écrasés par les bombes. Que fait un individu qui est passé par là ? Il s’engage. Il s’engage dans une cause plus grande que lui, qui dépasse ses propres mobiles, mais qui s’alimente aussi de ces mobiles. Il s’engage parce qu’avant de vouloir la libération nationale, il a voulu la vengeance. Or la vengeance n’est pas juste, elle n’est pas éthique : elle est la vengeance. Et elle est sanguinaire. Celui qui veut la vengeance est possédé de rage meurtrière.

    En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement. Et l’on voit au passage, qu’il n’y a aucun besoin d’invoquer de l’éthique pour en être horrifié, ou bien une éthique minimale seulement, du simple respect de toute vie humaine. Car oui, les crimes du 7 octobre nous laissent horrifiés. On se souvient des derniers mots de Kurz dans Au cœur des ténèbres : « horreur, horreur ». Et Conrad ne fait pas de l’éthique.

    Nous savions que, dans l’ordre des opérations intellectuelles, condamner est radicalement hétérogène à comprendre, auquel il fait obstacle la plupart du temps. Mais nous voyons que, à l’intérieur même des sentiments moraux, condamner se distingue d’être horrifié. On a besoin d’un équipement éthique somme toute modique, sans grand appareil normatif du juste et de l’injuste, pour être horrifié. L’éthique n’est nullement indispensable à produire ce qu’elle se croit seule à même de produire : le sentiment d’être horrifié. Ce sentiment ne naît pas d’une réflexion préalable sur le juste et l’injuste. L’horreur n’est pas justifiée ou injustifiée : elle est l’horreur.

    La grammaire de la justification n’est pas seulement superflue ici : elle est une impasse intellectuelle. Alimi écrit à l’adresse de Butler que « la contestation des termes de terrorisme et d’antisémitisme va dans le sens d’une justification politique et morale des actes du 7 octobre ». Tout est faux dans cette phrase, entendre : tout est absurde, rien n’a de sens, tout est construit de travers – et surtout tout est parfaitement scandaleux. Finalement « terrorisme » n’était pas réservé à BHL et Léa Salamé.

    Sans surprise, Alimi cite alors Sartre — qui a « justifié » le septembre noir des JO de 1972. Il aurait dû citer Fanon — que Sartre pourtant a préfacé. Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    Le drame de la pensée éthique c’est qu’elle est indécrottablement idéaliste et individualiste. Alors elle va en appeler à des principes, imaginant qu’ils ont quelque force propre, et puis à l’effort des individus. À leur effort éthique, à leur discernement en matière de juste et d’injuste. Si quelqu’un se sent d’aller donner des recommandations éthiques à Gaza en ce moment, qu’il n’hésite pas à se faire connaître, on le regarde. À défaut de faire le voyage et comme, inévitablement, l’éthique, une fois lâchée, prolifère, Alimi en appelle maintenant à celle « de l’intellectuelle ». Bien sûr, pour sommer l’intellectuelle de ne plus dire « résistance » sans la soumettre à une éthique de la résistance. On pourrait aussi considérer que si, par extraordinaire, de l’éthique pouvait trouver sa place dans la situation présente, elle devrait davantage être laissée à ceux qui y souffrent et s’y battent qu’à ceux qui regardent à distance.

    Mais tout ceci respire tellement l’humanisme bourgeois. C’est un pli, et lui aussi est indécrottable. Alimi reprend de Butler l’idée que « les moyens que nous utilisons reflètent le monde que nous voulons créer », mais pour l’affliger là encore d’un recodage éthique dont elle n’a en fait aucun besoin : on peut s’en donner une compréhension entièrement stratégique et politique.

    Contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation.

    Sous les attendus d’une guerre de libération contre un oppresseur colonial, il y a les forces actives de la vengeance. Ce n’est pas l’invocation de principes éthiques qui pourra les modérer. La vengeance, c’est la réciprocité négative chimiquement pure, et contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation. Or : qui a vu un tiers en Palestine ? Qui a vu de la réparation ? Typiques de toutes les situations coloniales, les arriérés de réparation s’accumulent en longue période, 75 ans en l’occurrence, promettant à l’explosion d’être plus violente à mesure que le temps passe. Et il faudrait que les Palestiniens se dotent d’une « éthique de la résistance » quand ils se soulèvent ? Mais dans quel monde vivent les gens qui peuvent dire des choses pareilles ? Le tiers est aux abonnés absents, et les puissances qui pourraient en tenir lieu ont pris outrageusement parti pour l’oppresseur. Peut-on s’étonner qu’après 75 ans les choses tournent mal, parfois même qu’elles tournent abominables.

    On n’en finit peut-être pas aussi vite. On dira par exemple que vouloir à tout prix sortir l’éthique de l’analyse finit par faire oublier ce dont elle est capable. À l’image de cet homme cruellement endeuillé lors des attentats de 2015 à Paris, qui a trouvé, on ne sait comment, la force d’écrire « Ils n’auront pas ma haine », et que c’est bien là un mouvement éthique, un admirable mouvement de l’âme même. Et c’est vrai, ça l’est. Mais voilà, on ne bâtit pas de la politique sur l’hypothèse de miracles individuels. Au reste, d’événements de cette nature, c’est le corps politique, transcendant aux individus, qui se charge, avec des moyens normalement orthogonaux à la haine et à la miséricorde : les moyens de la justice — non pas de la justice éthique mais de la justice judiciaire. Cette forme d’interposition qui fait tant défaut à Gaza.

    On dira aussi que tout ce propos est incohérent, puisqu’à la fin des fins, il prend parti — donc ne tient pas son registre de positivité jusqu’au bout. C’est vrai : il prend parti. Mais selon aucun argument de justification. On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

    Frédéric Lordon

    • Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    • Dans mon souvenir ce que Fanon dit c’est que lutte de libération (et non pas tel ou tel individu) a à démont[r]er son surcroît de qualité éthique sur la domination qu’elle combat, en particulier dans l’usage de la violence (ce qui a peu à voir avec la comptabilité des torts de notre économiste de gauche).

    • Nous ne légitimons pas pour autant les réactions immédiates de nos compatriotes. Nous les comprenons, mais nous ne pouvons ni les excuser, ni les rejeter. Parce que nous voulons d’une Algérie démocratique et rénovée, parce que nous croyons qu’on ne peut pas s’élever, se libérer dans un secteur et s’enfoncer dans un autre, nous condamnons, le cœur plein de détresse, ces frères qui se sont jetés dans l’action révolutionnaire avec la brutalité presque physiologique que fait naître et qu’entretient une oppression séculaire.

      – Frantz Fanon, L’an V d la révolution algérienne, Paris, Maspero, 1966

    • On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

      Frédéric Lordon

    • merci @rastapopoulos.
      On oublie trop (merci Sartre...) que Fanon fut aussi un psychiatre, d’abord au contact, à Saint-Alban, de ce qui deviendra la psychothérapie institutionnelle. De celle-ci on rappelle volontiers qu’elle se donne pour tache de soigner l’institution.
      Un mouvement de libération, processus instituant, exige lui aussi du soin. Ce n’est pas un enjeu moral mais une clé pour son devenir et c’est ce sur sur quoi Butler (son Hamas comme composante de « la gauche mondiale ») comme Lordon font allègrement l’impasse.

      #Franz_Fanon

    • En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement.

      Mon interprétation :
      Dans les pays de « l’Occident global », nul ne pourra désormais prétendre être à l’abri de la vengeance de ceux que nos dirigeants ont laissé se faire opprimer et déposséder. Quant aux dirigeants, ils auront toute latitude de se bunkériser et de bunkériser nos esprits et nos corps. Israël a signé l’arrêt de mort de la démocratie et les veuleries de nos « démocrates » ne sont que la manifestation de ses derniers sursauts d’agonie. Bienvenue dans un monde néo-féodal.

      #brutalité #arbitraire #théocratie

    • @colporteur mais Fanon comprend, il condamne et il comprend… Car comme le dit Lordon (et c’est il me semble vrai sur ce point) Fanon fait de la « physique » coloniale, matérialiste : après des décennies d’oppression, d’horreur, de meurtres en toute impunité avec l’approbation de la plupart des nations unies qui n’ont presque rien fait en 75 ans… il est logique que les oppressés explosent (au figuré et parfois au sens propre). Ce qui était pareil pour les algériens qui n’en pouvaient plus. Fanon sait que ça ne va pas, il condamne « plein de détresse » la brutalité et l’horreur, mais il comprend la logique qui presque à coup sûr aboutit à ça. La fenêtre pour sortir par une piste moins brutale est minuscule, si elle existe… :(

  • What is the relationship between #Leadership and performance?
    https://redasadki.me/2024/03/01/what-is-the-relationship-between-leadership-and-performance

    In their article “What Have We Learned That Is Critical in Understanding #leadership Perceptions and #leader-performance_relations?”, #Robert_G._Lord and #Jessica_E._Dinh review research on leadership perceptions and performance, and provide research-based principles that can provide new directions for future leadership #Theory and research. What is leadership? Leadership is tricky to define. The authors state: “Leadership is an art that has significant impact on individuals, groups, organizations, and societies”. It is not just about one person telling everyone else what to do. Leadership happens in the connections between people – it is something that grows between a leader and followers, almost like a partnership. And it usually does not involve just one leader either. There can be (...)

    #Global_health #complex_thinking #human_brain

  • The limitations of expert-led #fellowships for #Global_health
    https://redasadki.me/2024/02/29/the-limitations-of-expert-led-fellowships-for-global-health

    Coaching and mentoring programs sometimes called “fellowships” have been upheld as the gold standard for developing leaders in #global_health. For example, a fellowship in the field of immunization was recently advertised in the following manner. We will not dwell here on the ‘live engagements’, which are expert-led presentations of technical knowledge. We already know that such ‘webinars’ have very limited learning efficacy, and unlikely impact on outcomes. (This may seem like a harsh statement to global health practitioners who have grown comfortable with webinars, but it is substantiated by decades of evidence from learning science research.) On the surface, the rest of the model sounds highly effective, promising personalized attention and expert guidance. The use of a project-based (...)

    #Theory #coaching #Collective_Intelligence #mathematical_modeling #peer_learning

  • How does #peer_learning compare to expert-led #coaching ‘fellowships’?
    https://redasadki.me/2024/02/28/how-does-peer-learning-compare-to-expert-led-coaching-fellowships

    By connecting practitioners to learn from each other, peer learning facilitates collaborative development. How does it compare to expert-led coaching and mentoring “fellowships” that are seen as the ‘gold standard’ for professional development in #Global_health? Scalability in #global_health matters. Simplified #mathematical_modeling can compare the scalability of expert coaching (“fellowships”) and peer learning Let N be the total number of learners and M be the number of experts available. Assuming that each expert can coach K learners effectively: For N>>M×KN>>M×K, it is evident that expert coaching is costly and difficult to scale. Expert coaching “fellowships” require the availability of experts, which is often optimistic in highly specialized fields. The number of learners (...)

    #Theory #Collective_Intelligence #fellowships

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/27/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

  • The limitations of expert-led #fellowships for #Global_health
    https://redasadki.me/2024/02/26/the-limitations-of-expert-led-fellowships-for-global-health

    Coaching and mentoring programs sometimes called “fellowships” have been upheld as the gold standard for developing leaders in #global_health. For example, a fellowship in the field of immunization was recently advertised in the following manner. We will not dwell here on the ‘live engagements’, which are expert-led presentations of technical knowledge. We already know that such ‘webinars’ have very limited learning efficacy, and unlikely impact on outcomes. (This may seem like a harsh statement to global health practitioners who rely on webinars, but it is substantiated by decades of evidence from learning science research.) On the surface, the rest of the model sounds highly effective, promising personalized attention and expert guidance. The use of a project-based learning approach is (...)

    #Theory #coaching #Collective_Intelligence #mathematical_modeling #peer_learning

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/26/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling