• « Cartel du yaourt » : 11 fabricants condamnés à 192,7 millions d’euros d’amende - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2015/03/12/cartel-du-yaourt-amendes-de-1927-millions-d-euros-pour-11-fabricants_1219

    Onze fabricants de produits laitiers frais, dont Lactalis #Nestlé, Senagral (#Senoble), Novandis (#Andros), ont été épinglés pour s’être entendus sur les prix des appels d’offres lancés par les marques de distributeurs, et condamnés à un total de 192,7 millions d’euros d’amende.

    Quatre des membres de l’entente (#Yoplait, Senagral, #Novandie, Lactalis) se réunissaient régulièrement dans un appartement parisien appartenant à l’un des responsables de Novandie.

    #lait

    • Yoplait a lui été exempté d’amende pour avoir le premier, en 2011 à la suite de son rachat par l’Américain General Mills, dénoncé le cartel dans le cadre de la procédure de clémence mise en place par l’Autorité.

      C’est quand même des sagouins, les Étatsuniens. À tous les coups, les autres membres leur ont refusé une augmentation de leur part de marché. Et comme, ils venaient de racheter la boutique ce n’est pas eux-mêmes qu’ils incriminaient… Outre que, de toutes façons, la société délatrice était exemptée.

      Entre gens de bonne compagnie (et précautionneux), ces arrangements n’arrivent en général pas aux oreilles des autorités de la concurrence (libre et non faussée, mais un peu cartélisée quand même…)

  • Théorie du complot : amitié fantoche de l’occident avec l’Arabie Saoudite
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2452

    La manière dont les pays occidentaux gèrent la menace terroriste, celle d’un double langage avéré, ne relève point de la théorie du complot. Certaines réalités étayent que tous ce qui est dit et fait est complète inscrit dans l’histoire des invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, pour semer la désolation et accentuer la vulnérabilité pour et au sein des populations dont on brise tout avenir. Si on vous dit que l’Irak, par la voix de son ministre de la culture accuse les pays de l’alliance occidentale (...)

    diplomatie, présence, officiels, relations, échanges, politique internationale, rapports,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Obama, USA, Israël, Proche-Orient, Palestine , fait divers, société, fléau, délinquance, (...)

    #diplomatie,présence,_officiels,_relations,_échanges,_politique_internationale,_rapports, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • BALLAST Mélenchon, de la Gauche au Peuple 1/2
    http://www.revue-ballast.fr/melenchon-de-la-gauche-au-peuple-12

    En effet, Jean-Luc Mélenchon se plaît à être qualifié d’intellectuel. Héritier d’une longue tradition, ce qu’on nomme le mouvement socialiste a toujours eu à sa tête des théoriciens de la pratique. Les hommes et les femmes capables d’analyser avec précision et méthode les contradictions de leur époque afin d’en tirer une stratégie révolutionnaire ont historiquement tenu le haut du pavé : Jean Jaurès, Rosa Luxemburg ou Antonio Gramsci, pour citer les plus éminents représentants. C’est ce travail de fond que soumet aujourd’hui le fondateur du Parti de Gauche lorsqu’il entend démontrer que l’ère du #peuple frappe à la porte de l’#Histoire, enterrant implicitement l’ère de la #gauche dans un passé révolu. Du constat de trois grandes bifurcations en jeu – anthropologique, climatique et #géopolitique – émerge un nouvel acteur de l’Histoire, le peuple #urbain, et son nouveau terrain d’expression, l’espace public, ainsi qu’une stratégie de prise de pouvoir, la révolution citoyenne, adossée à la doctrine émancipatrice de notre temps : l’#éco-socialisme.

    Pour saisir ce nouveau chemin de crête, il est nécessaire de revenir à ses soubassements philosophiques originaires et ses référents intellectuels. Le moins que l’on puisse dire, c’est que notre licencié de philosophie n’en est pas avare. Dépassionner le personnage pour rendre intelligible le cheminement de sa pensée : voilà notre idée directrice.

    • analyser avec précision et méthode les contradictions de leur époque afin d’en tirer une stratégie révolutionnaire

      Et Lénine, alors ? Le journaliste omet l’unique théoricien de la révolution dont les idées ont connu un succès évident ... vas savoir pourquoi ...
      D’ailleurs le peuple joue un rôle important pour les idées de Lénine. Pour lui c’est la partie de la population qui ne fait pas partie des exploiteurs.

      DÉCLARATION DES DROITS DU PEUPLE TRAVAILLEUR ET EXPLOITÉ
      https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1918/01/vil19180104.htm

      1. La propriété privée de la terre est abolie. Toute la terre, avec tous les bâtiments, le cheptel et autre matériel servant à la production agricole, est déclarée patrimoine de tout le peuple travailleur.

      2. La loi soviétique sur le contrôle ouvrier et le Conseil supérieur de l’économie nationale est confirmée, en vue d’assurer le pouvoir du peuple travailleur sur les exploiteurs et en tant que première mesure préparant la remise complète des fabriques, usines, mines, chemins de fer et autres moyens de production et de transport, en propriété à l’Etat ouvrier et paysan.

      Quand on se rappelle qu’en Russie ce n’était pas la classe ouvrière qui a fait la révolution mais le peuple suivant la définition de Lénine on s’apercoit que l’utilisation de la catégorie de peuple chez Melenchon ne signifie pas l’abandon de la pensée de gauche ou marxiste mais - je peux me tromper car je n’ai pas lu tous ses livres - se place vraisemblablement dans la lignée de la pensée de gauche non orthodoxe et dialectique.

      C’est dommage d’être confronté ce dernier temps à un tas d’articles qui prétendent nous expliquer les tendances de la pensée de gauche alors qu’ils témoignent surtout de la méconnaissance avancée de leurs auteurs en matière de textes de base historiques. A chaque fois on se lance dans la lecture en espérant y découvrir un travail analytique radicalement nouveau qui nous libère du poids de l’héritage orthodoxe et á prèsque chaque fois on abandonne la lecture par déception face à des texte idéolgiques qui en plus sont souvent marqués par une mauvaise foi dégoûtante.

      #révolution #théorie #révisionnisme #idéologie

  • Le cinquième numéro de Pré Carré vient de sortir, et ce printemps, la BD se porte bleue :

    Ci-dessous, le texte de présentation de la rédac’ présentant ce nouveau numéro :

    Hé bien le voilà, nous sommes les premiers étonnés de livrer, déjà, ce cinquième volume du magazine « Pré Carré » et plutôt fiers de l’allure qu’il prend numéro après numéro ; chacun d’entre eux vient graduellement rendre plus complexe, plus fécond et plus inattendu aussi le singulier assemblage d’écritures qui s’unissent autour de notre objet, la bande dessinée.
    Ce numéro est particulièrement excitant et bigarré :
    – Julien MEUNIER, à propos du travail de Gilbert Hernandez, tente une approche inédite de la critique, par la déception.
    – Un premier texte consacré au dessin (qu’est-ce que « dessiner » ?), de L.L. de MARS, tente de dénouer les différents modèles théoriques qui, à travers l’histoire, en ont imposé une approche platonicienne.
    – « Bande dessinée et communication : une idéologie de la pensée occidentale », permet à Jean-François SAVANG de poursuivre son travail critique féroce sur la sémiotique, à partir de Peirce puis McCloud.
    – Guillaume MASSART se perd dans « Intermezzo » de Tori Miki.
    – Jérôme LEGLATIN se penche, pour une série de textes consacrés aux « Naufragés du temps » de Forest et Gillon, sur la nature inévidente des figures qui croissent sous l’apparente clarté du dessin de Gillon.
    – Aurélien LEIF continue à prendre prétexte de l’inépuisable corne d’abondance de Massimo Mattioli pour établir, l’air de rien, une théorie de la bande dessinée en corps troué...
    Nous sommes très heureux de recevoir pour notre rubrique « palimpseste » les travaux de François HENNINGER et de Helge REUMANN ; ce dernier est également notre invité pour une superbe série de strips dans la rubrique « Planche sur planche ».
    Notre hôte, cette fois-ci, n’est pas un auteur mais Alexandre BALCAEN de Hoochie Coochie, qui vient nous parler de son métier, celui d’éditeur et du panorama dévasté dans lequel il le pratique.
    Vous retrouverez la grammaire déréglée des « Tricoter » de Guillaume CHAILLEUX, et l’objet de notre « Atome d’herméneugène », dans ce numéro, est l’incroyable « Je détruirai toutes les planètes civilisées » de Fletcher HANKS
    La revue est toujours vendue 7 euros pour ses 48 pages bien tassées, et vous pouvez en découvrir la belle couverture gravée de Benoit Préteseille [et la maquette de l.l. de Mars] ainsi que les moyens de la commander en ligne à cette adresse :
    http://www.le-terrier.net/concerts/precarre5/index.htm

    ou à celle de notre site : http://precarre.rezo.net où vous pouvez également trouver les numéros 2 à 4

    https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/s526x395/10676158_425262897639656_8215386862744189053_n.jpg?oh=bc

    #revue #théorie_critique #Pré_carré #BD

    • Pardonnez-moi, mais plutôt que glisser des tags à la dérobée et pilonner à la massue catégorielle ce travail théorique (que vous avez sûrement lu pour le coup), vous pourriez peut-être au moins lancer une accusation un peu plus franche du collier tant qu’à faire (et au passage en profiter pour jeter un œil sur les précédents sommaires) ?

    • J’ai tendance à partager ce constat de mad meg, de ce problème de mixité dans Pré Carré, enfin je me suis déjà posé plusieurs fois la question. On peut nuancer en disant que C. de Trogoff a fait la couverture du premier numéro et qu’on la voit souvent sur les photographies des tirages et façonnages des exemplaires, que Gwladys Le Cuff a fait un bel article dans le numéro 4, que des femmes sont citées dans la revue (Arn Saba par exemple), qu’il y a des travaux d’écriture collective dont l’anonymat des rédacteurs rend leur identité sexuelle heureusement indéchiffrable, enfin que d’autres femmes ont été invité à écrire dans la revue et que cela n’a pas encore abouti, il n’empêche que le constat demeure (pour ce sommaire et pour le moment).

    • "Oui, tous les devenirs sont moléculaires ; l’animal, la fleur ou la pierre qu’on devient sont des collectivités moléculaires, des heccéités, non pas des formes, des objets ou sujets molaires qu’on connaît hors de nous, et qu’on reconnaît à force d’expérience ou de science, ou d’habitude. Or, si c’est vrai, il faut le dire des choses humaines aussi : il y a un devenir-femme, un devenir-enfant, qui ne ressemblent pas à la femme ou à l’enfant comme entités molaires bien distinctes (quoique la femme ou l’enfant puissent avoir des positions privilégiées possibles, mais seulement possibles, en fonction de tels devenirs). Ce que nous appelons entité molaire ici, par exemple, c’est la femme en tant qu’elle est prise dans une machine duelle qui l’oppose à l’homme, en tant qu’elle est déterminée par sa forme, et pourvue d’organes et de fonctions, et assignée comme sujet. Or devenir-femme n’est pas imiter cette entité, ni même se transformer en elle. On ne négligera pourtant pas l’importance de l’imitation, ou des moments d’imitations, chez certains homosexuels mâles ; encore moins, la prodigieuse tentative de transformation réelle chez certains travestis. Nous voulons seulement dire que ces aspects inséparables du devenir-femme doivent d’abord se comprendre en fonction d’autre chose : ni imiter ni prendre la forme féminine, mais émettre des particules qui entrent dans le rapport de mouvement et de repos, ou dans la zone de voisinage d’une micro-féminité, c’est-à-dire produire en nous-mêmes une femme moléculaire. Nous ne voulons pas dire qu’une telle création soit l’apanage de l’homme, mais au contraire que la femme comme entité molaire a à devenir femme, pour que l’homme aussi le devienne ou puisse le devenir. Certainement il est indispensable que les femmes mènent une politique molaire, en fonction d’une conquête qu’elles opèrent de leur propre organisme, de leur propre histoire, de leur propre subjectivité : « nous en tant que femmes... » apparaît alors comme sujet d’énonciation. Mais il est dangereux de se rabattre sur un tel sujet, qui ne fonctionne pas sans tarir ou arrêter un flux. Le chant de la vie est souvent entonné par les femmes les plus sèches, animées de ressentiment, de volonté de puissance et de froid maternage. Comme un enfant tari fait d’autant mieux l’enfant qu’aucun flux d’enfance n’émane plus de lui. Il ne suffit pas davantage de dire que chaque sexe contient l’autre, et doit développer en lui-même le pôle opposé. Bisexualité n’est pas un meilleur concept que celui de la séparation des sexes. Miniaturiser, intérioriser la machine binaire, est aussi fâcheux que l’exaspérer, on n’en sort pas ainsi. Il faut donc concevoir une politique féminine moléculaire, qui se glisse dans les affrontement molaires et passe en dessous, ou à travers.
      Quand on interroge Virginia Woolf sur une écriture proprement féminine, elle s’effare à l’idée d’écrire « en tant que femme ». Il faut plutôt que l’écriture produise un devenir-femme, comme des atomes de féminité capables de parcourir et d’imprégner tout un champ social, de contaminer les hommes, de les prendre dans ce devenir. Particules très douces, mais aussi dures et obstinées, irréductibles, indomptables. La montée des femmes dans l’écriture romanesque anglaise n’épargnera aucun homme : ceux qui passent pour les plus virils, les plus phallocrates, Lawrence, Miller, ne cesseront de capter et d’émettre à leur tour ces particules qui entrent dans le voisinage ou dans la zone d’indiscernabilité des femmes. Ils deviennent-femme en écrivant. C’est que la question n’est pas, ou pas seulement, celle de l’organisme, de l’histoire et du sujet d’énonciation qui opposent le masculin et le féminin dans les grandes machines duelles. La question est d’abord celle du corps - le corps qu’on nous vole pour fabriquer des organismes opposables."
      Deleuze et Guattari, Mille Plateaux, p.337-8

    • Je le fait tout le temps @nicolasm, je doit avoir un programme interne de ce genre de naissance. Depuis toute petite j’ai toujours été sensible a l’invisibilité des femmes dans les arts et ca m’a toujours révolté. En plus même quant elles sont visible on fait semblant de ne pas les voire. Et elles se cachent aussi derrière des pseudo (y compris moi) puisqu’elles ne sont pas les bienvenus et que de toute façon elles portent déjà un patronyme alors autant se faire un nom à soi. Par exemple le vieux sujet des femmes écrivaines. Il y a toujours eu des femmes écrivaines, depuis Christine de Pisan pour la France et les femmes ont été nombreuses à écrire des romans, du théatre etc... pourtant à chaque femme écrivaine on fait mine de découvrir qu’il y a des femmes qui écrivent et de ce questionner sur le fâmeux style féminin comme le font Deleuze et Guattari et d’autres avant et après eux comme un vieux marronnier lassant. Il y a toujours eu des femmes écrivaines et pas que dans le roman naturaliste anglais et dire que H.P Lawrence « deviens-femme » quant il écrit c’est de la grosse insulte misogynie aussi affreuse que les mecs qui me parlent fièrement d’accepter leur part de féminité quant ils chialent devant un téléfilm ou veulent se mettre du rouge à lèvre.

      Sur le sujet des écrivaines lire ceci http://www.fabula.org/lht/7/touret.html

      Une double raison explique la minorisation du rôle des femmes : une conception de la littérature comme corpus d’œuvres ignore leur position sociale déterminante , mais marginale par rapport aux œuvres produites et leur nombre restreint dans l’ordre littéraire les fait paraître comme négligeables. Alors que si l’on s’intéresse à la façon dont se construisent les carrières des écrivains, il est indispensable de porter la plus grande attention aux formes de la sociabilité littéraire.

    • Ça me fait penser à « JK » Rowling :

      Joanne Rowling, better known by her initials J K, does not have a middle name, according to her birth certificate. The use of the author’s initials instead of her full name was a marketing ploy designed to make her work acceptable to boys, who actively choose not to read books by women.

      http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1349288/Harry-Potter-and-the-mystery-of-J-Ks-lost-initial.html

    • Oui je savais pour JK Rowling mais tu as raison de rappeler qu’en 2000 on en est toujours là.
      Le texte que j’ai mis en lien dans mon message précedent commence par dire que les femmes utilisent beaucoup de pseudonyme souvent masculin et cela est vrai mais juste après il est précisé que l’inverse n’existe pas ou ne sont pas connu.
      Pourtant j’en connais un, « Rrose Sélavy » qui est un pseudo utilisé par Duchamp pour faire des calambours et des contrepèteries et qui prétendait que les femmes étaient privilégiés dans les arts et que n’importe quelle production signé par une femme serait l’objet de l’attention médiatique (rire nerveux). Sous ce pseudonyme il collectionnait les objet en rose, parceque les femmes c’est Eros et le Rose comme à la manif pour tous. On retrouve aussi le travestissement d’un homme en femme comme ressort comique, un classique de la misogynie ordinaire.


      #pseudonyme #travestissement

    • Le premier numéro de la revue Pré Carré donne un autre exemple d’auteur homme sous pseudonyme féminin : Cathy Millet.
      Mais je crois comprendre que la revue ne sera pas lue par mad meg ou Nicolas (qui se contentera de faire tourner un programme de décodage des signes univoques). Admettre la critique politique du manque de mixité visible dans Pré Carré ne me fera pas pour autant adhérer à la confusion entre Deleuze & Guattari et des journalistes (cf. le marronnier etc.), car ce sont vraiment des pratiques de l’écriture antinomiques, j’en donnerai pour seul exemple que le concept de déterritorialisation a précisément été inventé dans Capitalisme & Schizophrénie, concept si généreux qu’il est repris par Françoise Collin citée dans le numéro d’Axelle que mad meg promeut par ailleurs. Bref car là j’ai eu ma dose de pensée binaire pour la journée.

    • Je dois préciser que quand il s’est agit de contacter Reumann pour son travail, je ne savais pas si Helge était un prénom masculin ou féminin. En fait, je m’en foutais absolument.
      Je dois préciser que quand Gwladys a été invitée à bosser dans la revue, ça n’a pas été une seule seconde en tant que femme. Je m’en foutais éperdument.
      Je doute franchement qu’elle écrive à un seul moment sur Lotto ou Bergognone « en tant que femme », pas plus que je n’écris sur Aristote « en tant que vieux pédé » ni Jean-François sur Peirce « en tant que laotien », tout ça est aussi ridicule que franchement douteux.
      Je dois ajouter que si le prochain numéro présente 77% de paragraphes d’une féminité pure et irréprochable, il n’y aura qu’une seule conclusion à en tirer : l’appareil de mesure de Mad Meg s’est encore affiné, nom d’un chien.
      Les lignes ci-dessus, Aurélien, Doc, qui m’ont conduit à écrire cette intervention sans aucun doute inutile (parce qu’elles ne changeront rien à la sanctification des catégories que je lis ici) sont une parodie de conversation. Laissez Mad Meg faire ses comptes et lire les seules publications présentant un taux acceptable de dieu-sait-quelle-typologie-étouffante-appelée-femme dans laquelle, au passage, il serait assez sains qu’elle ne congèle pas nos collaboratrice qui sont bien autre chose que des femmes, de la même manière que je suis bien autre chose qu’un homme.

    • C’est justement en ne faisant pas attention qu’on se retrouve entre soi. Faire semblant d’être dans une monde égalitaire dans lequel les différences causée par les discriminations n’existent pas. C’est cela qui fait que les personnes privilégiés gardent leurs privilèges. Les groupes d’hommes ne remarquent pas qu’ils sont entre hommes, les groupes de blancs ne sont pas attentifs à leur blancheur, par contre les femmes et les noirs remarquent ces choses. Ca les frappes car illes n’ont pas le luxe de s’en foutre vu que sans faire attention on les effaces. Et quant illes le font remarquer cet effacement, cette absence, même sobrement, c’est impossible de se faire entendre.
      Je remet encore une fois le texte de Christiane Rochefort
      http://lmsi.net/Rupture-anarchiste-et-trahison

      « Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place. Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [....] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes. C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.

      Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.

      Aller donc communiquer sur ces bases.[...]

      C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a »écouté" son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.

      Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.
      Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[...]"

      Dans votre monde merveilleux d’égalité entre les sexe déjà acquise au pré-carré, il se trouve que c’est tellement acquis que sans faire attention vous avez fait un numéro tout bleu 100% masculin jusqu’à la moindre référence, comme à la manif pour tous. Et en plus vous avez le culot de me sortir le sexisme inversé et de prétendre que c’est moi la vilaine qui fait du sexisme anti-hommes. C’est aussi obscène et idiot que de parler de racisme anti blanc. Bravo vraiment et surtout ne vous demandez pas comment ca se fait qu’il y ai si peu de femmes dans votre super magazine.

    • Pour ma part, et en tant que membre du comité éditorial de cette foutue revue, je ne balaie pas la critique de mad meg d’un revers de manche, d’autant que je suis et apprécie son travail depuis des années (elle avait d’ailleurs participé à un numéro du fanzine Gorgonzola avec L.L. de Mars en couverture). Oui deux contributrices sur cinq numéros c’est trop peu, non le sexe ou autre typologie identitaire des participant-e-s n’est jamais le critère pour les inviter, pas plus que pour juger de leurs écritures, de là à dire que tout va bien, que je m’en fous, qu’on est dans le pur dialogue de sourd, non. Je ne crois pas l’imaginaire politique de Pré Carré sexiste, hein, mais la sous-participation des femmes y est frappante. Si j’ai cité Arn Saba précedemment ce n’est pas pour rien, je profite de cette intervention inepte pour envoyer un lien vers ce texte malheureusement en anglais : https://ladydrawers.wordpress.com/2010/05/14/a-letter-from-katherine-collins

    • Je vais essayer de répondre avec le plus de douceur possible avant de me taire pour de bon, par fatigue. J’espère juste que tout ça ne va pas virer au frontal, à une économie de violence et de contre-violence, à l’OK Coral de la zigounette et du pilou-pilou, mais je ne me fais pas trop d’illusion devant cette grosse machine à trier qui a pour modèle analytique une signalétique de WC publics. Il est bien dommage que cette simple annonce pour une revue apparemment si peu exigeante et généreuse qu’en faire la lecture est une économie indispensable à sa compréhension soit devenue un lit de Procuste catégoriel, un théâtre de marionnettes où se débattent de tristes épouvantails sociologiques, des caricatures de spectres, des fragments d’ombres, l’Homme, la Femme, un signifiant adversatif d’un signifiant, un universel antipodique d’un autre, deux Idées platoniciennes toutes mortes et toutes pelées quelque part dans l’empyrée dialectique. Si je puis me permettre, livrer une revue aussi minoritaire dans son fonctionnement même aux Gémonies de la positive action étatique, c’est pas de la critique, c’est de la molarisation ministérielle. Alors je crains malheureusement d’être inaudible puisque le dialogue lui-même semble être devenu une machine d’assignation binaire que l’Etat ne désavouerait pas et qui décalque exactement toute son axiologie, puisque les positions discursives sont devenues des positions même pas sexuelles, mais biologiques (en toute rigueur il faudrait dire : c’est une revue de mâles, le seul problème étant aussitôt que ce sont socialement des mâles dominés, et c’est tout le politique qui revient avec). Il était question de théorie, de BD, de critique, et de philosophie, mais voilà que la parole est subitement devenue un attribut chromosomique, voilà que la pensée a des organes, et fort peu ragoutants. Je ne pensais pas un jour être témoin d’une kénose aussi littérale, mais voilà bien que des gonades parlent, écrivent et théorisent, voilà que le signifiant est pour de bon devenu un phallus au-delà de tous les rêves lacaniens imaginables. Traité de gonadologie générale, premier paragraphe : la classification organique comme paradigme théorique.
      Il est toujours possible de rabattre à l’infini l’énonciation, toujours réenfermer dans les schèmes les plus binaires qui soient, rabattre les situations énonciatives, critiques, sur des conditions individuelles, sur notre bon gros corps organicisé, oui, c’est toujours possible, ça s’appelle le libéralisme statistique (Deleuze et Guattari, encore eux, diraient segmentarité dure) et ça englobe bien plus que la question du féminisme, et une critique cohérente aurait au moins étendu ça à toutes les catégories qui font le partage du pouvoir et de la domination ( mais exit l’individuation, exit le sujet collectif, exit le communisme, bonjour la personnologie, bonjour l’indexation, bonjour, surtout, la reconduction éternelle d’un seul et même partage du monde où la machine à compter les couilles et les ovaires va nous faire un beau panoptique. Voilà ce que ça donne la schématisation molaire du moléculaire : un boulier conceptuel à deux termes).
      Deleuze et Guattari ne disent tout simplement pas ce que vous leur faites dire (et qui est un cliché). Docteur C. a raison, les théoriciennes et théoriciens plus récent-e-s du féminisme et du genre ne s’y trompent pas en piochant abondamment dans leur généreuse machine conceptuelle, ainsi que chez Derrida, Sartre, Foucault et même chez Heidegger, alors les accuser de misogynie est au mieux de l’humour, au pire de la malveillance. Je préfère vous prêter de l’humour. Et si je puis me permettre d’ailleurs, il serait bon de lire ce texte (tout le plateau sur les devenirs) avec « Pour en finir avec le jugement », dans Critique et clinique, parce que c’est exactement ce qui se rejoue ici : cette machine d’assignation, signifiante et organique à la fois, ça ne produira jamais que du jugement, du verdict, de la dette infinie, de l’identité, et du gros moi molaire, ça ne créera jamais que de l’énonciation de prétoire de la vieille culpabilité chrétienne, du ressentiment et de la réaction impuissante -j’y suis, et pas seulement ma petite personne, en ce moment même réduit, et c’est justement cette position dont je ne voudrais même pas pour mes ennemis, ils méritent mieux que ça, et je ne l’endosse pas. J’ajouterai aussi Dialogues, parce que c’est une merveilleuse machine à décoder ces assignations non seulement sexuelles mais plus largement identitaires qui transforment toute politique en petit parti et en dispositif de classement : Deleuze et Parnet produisent, là, bien sur la page, du sujet collectif d’énonciation. On peut toujours essayer d’y retrouver la femme, l’homme, le vieux professeur, la jeune élève, mais on s’y cassera fort heureusement les dents et l’encéphale avec. Ce qui a lieu dans Dialogues a lieu dans n’importe quel texte ou oeuvre digne de ce nom, sauf à penser que ce sont des ego qui écrivent, avec tous leurs attributs, sexuels, genrés, sociaux, attributs dont on ne peut guère comprendre un seul sans convoquer en même temps les autres (ce qu’il faut faire ici en toute logique, mais ça éclate alors aussitôt ce cadre restrictif d’analyse). Misère de lire depuis son moi, avec tout ce que ça implique ensuite, et seulement ensuite.
      Nous pourrions parler de phallogocentrisme et de Geschlecht et nous serions alors vraiment au nerf de la question quant à cette revue même (un numéro intégralement rédigé par des femmes laisserait-il d’ailleurs la pensée à l’abri du phallogocentrisme et du virilisme ? Ou bien cette question là est-elle plus large et transversale qu’une simple question d’organes ou de genre ? Est-ce que ça n’implique pas une sexualisation non sexuée, pour le dire à la derrida ? ) mais Derrida était un homme, nous pourrions parler de dispositifs énonciatifs d’assignation, mais Foucault était un homme, de sexuation non sexuelle, mais Sartre et Heidegger étaient des hommes, quant à Judith Butler, à Irigaray, à Beauvoir, à bien d’autres, la pire violence à leur faire serait de ne les lire que parce qu’elles sont des femmes, et pas d’abord des sujets politiques d’énonciation. Personne ne nie la massivité de la domination masculine, sa violence, pour tout le monde, personne non plus ne niera le virilisme, et qu’il transperce allègrement les frontières hommes/femmes pour empoisonner tout ce qui lit, tout ce qui peinture et musique dans ce bas monde, quelque soit la configuration topologique de son entrejambe.
      Quant à présumer des auteures, des plasticiennes, des musiciennes que je lis, écoute, regarde, qui m’enchantent avec lesquelles je pense et avec lesquelles j’aime -he oui- rien ne vous en donne le droit, et il serait sans doute avisé de ne pas interpoler trop vite ce que peut signifier « lecture » pour vos interlocuteurs-trices. Alors parlons d’Harry Potter ou des sinistres petites autofictions bien franchouillardes et académiques, plutôt que de Monique Wittig, de Louise Labé, d’Emilie Dickinson, d’Hannah Arendt, de Virginia Woolf, de Sapho, de Mary Shelley, des soeurs Brontë, de Marianne Moore ou de Quintane (s’il faut traquer des identités auctoriales derrière les oeuvres, nous voilà réduits à la radioscopie sociologique, biologique, ethnologique, et à un bien triste et plat Sainte-Beuvisme), voilà qui nous offre une sérieuse et solide modalisation politique et théorique du féminisme. Des baguettes magiques et des calculettes sexuelles. C’est le moment sans doute où politique commence à vouloir dire quota.
      Une dernière chose, car il serait juste trop facile d’abandonner le terrain à un partage aussi brutal, molaire et identitaire et de voir ainsi pilonné, amalgamé au virilisme le plus crasse cette revue, Deleuze et Guattari, et toute la philosophie avec eux (forcément, ce sont des hommes, certains eurent même des barbes et se baladaient les joujoux à l’air, dans les zéphyrs, sans slip dessous la toge) : je suis féministe, et l’appendice encombrant disgracieux et malodorant qui me ballotte entre les cuisses ne m’empêchera pas plus de l’être que la fortune d’Engels ne l’a empêché d’être, lui aussi, un prolétaire. Je suis féministe, et pas un des contributeurs de Pré Carré, je pense, ne refuserait l’heur d’y souscrire à son tour, même si on peut toujours surobjectiver par-dessus la tête et d’un beau paradoxe qui traîne depuis deux siècles dans tout texte de marxisme un peu frotté de Diamat en faire la marque même de la domination retournée, dans un monde réellement renversé le vrai etc, eh bien là comme partout, peu importent les éventuelles et sinistres prétentions à autoriser ou non des attributions statutaires (ce qu’on transforme en statut, et qui est d’abord du politique). J’imagine avec joie le niagara de fou rire que Gwladys Lecuff, qui a écrit un foutu bordel de bon texte dans le numéro 4, pousserait en voyant qu’elle n’est plus historienne d’art, plus théoricienne, plus Gwladys, mais femme de la façon la plus platonicienne qui soit, une femme qui ne serait que femme, une pure Idée, qui arrive encore bizarrement à rire et même à boire des bières avec ses camarades). Ce féminisme là, il ne passe pas par ce partage binaire qui fait, d’ailleurs, allègrement l’économie du genre, du sujet, du désir, de l’énoncé, pour tout replâtrer dans la statistique du poil. Je ne suis pas un homme, je ne suis même pas ce que le XIXème siècle a baptisé un humain, je ne travaille pas, et personne ne le fait, à partir de ma petite égologie qui n’est rien d’autre qu’une répression, et la réflexivité sur elle et ses attributs une répression plus imagée : je me contretamponne l’esgourde des assignations subjectives de quelque type qu’elles soient, et savoir si un auteur-e est une femme, un homme, un-e trans, un-e homo, un-e hétéro, un-e noir-e, un-e blanc-he, un-e jaune, un-e bleu-e, vert-e, mauve à pois cyan, s’il ou elle ou ille ou el est papou, allemand, australopithèque, schizo, croyant, obèse, cinglé, mystique, maso, a autant d’importance pour un-e lecteur-e authentique que les slips sales de Tino Rossi. Le prochain pré carré pourrait être intégralement fait par des femmes, des eskimos, des Nambikwaras, des intersexes, ça ne me ferait ni chaud ni froid, car je ne lis pas des femmes, des eskimos, des Nambikwaras, des intersexes, je lis des textes. Dans Pré Carré rien d’autre n’est sélectionné que ça, des textes, de vrais bons textes, longtemps fourbis, chiants et rechiants pour une bonne partie de lecteurs probablement, et savoir qui les écrit est un problème de flic. Je ne sais pas quel taxinomiste absurde pourrait s’intéresser de savoir si leur auteur est une femme, un homme, un androgyne, une boule aristophanesques, s’ile ou el a un tourlourou sous l’aisselle et un zobi pour gros orteil, je sais par contre que la seule chose à savoir c’est si ce texte est viriliste ou non (un autre type de regard sur le sommaire permet de le voir en deux-deux : charge contre la sémiotisation, critique du contour, théorie du mélange et du corps troué, c’est là que se décorpore ou non le virilisme). Mais apprendre à lire prend du temps, et ne se satisfait d’aucune petite bricole herméneutique, d’aucune planche -anatomique- à découper.

      Je le redis : j’espère que ça sera lu sans violence, et je signe aurélie. La seule chose à retenir est : le Pré Carré numéro 5 est de sortie, et il est bon. Il est bleu effectivement. Le 4 était rose. Je n’oserais pas dire que la dialectique est ici sur la tête, pas même la rhétorique, alors sans doute encore est-ce de l’humour quand je lis que ce bleu là est celui des garçons, des coucougnettes et des soldats, pourquoi pas le bleu des vosges, du drapeau, des képis, car à part Pampers, Joué-Club et la manif pour tous justement, qui voit encore du masculin quand il voit du bleu, qui donc convoque négativement cette crétinerie bistrotière pour projeter gaiement mâle sur bleu pour mieux rétro-accuser ensuite de retrouver le mâle dans le bleu et de s’en étonner que tiens, dites-donc, et comment faire, surtout, de quel passe-passe pas trop grossier user pour imputer à d’autres le postulat de cette prédication sans faire un beau triple-salto dans l’absurdité attributive, comment cacher que quelqu’un a d’abord dû voir, dans le bleu, de l’homme, et ce que c’est que ce vieux machin là, déconstruit depuis un bon moment déjà ?
      Socrate est une carotte.
      Or les carottes sont cuites.
      Donc Socrate est cuites.
      Personne ne vous a parlé de sexisme inversé, de sexisme anti-hommes, le mot n’y est pas, personne ici ne se vit comme un homme ni ne désire en être un (on en a plutôt honte au quotidien d’être un Mensch, au-delà du fait de se sentir ou non un Mann) c’est vraiment pas le genre de catégorie dont on s’encombre en général (le isme inversé, laissons ça aux débats présidentiels et aux éditorialiste en mal de sensation). C’eût été un cliché, bas, dégueulasse, minable, et c’eût été surtout reconduire cette mouture molaire du sujet que critiquent Deleuze et Guattari -c’eût donc été une pure faute de logique en plus d’une injure. Personne ne vous accuse de quoi que ce soit, relisez bien : l’accusation, c’est étymologiquement une catégorisation, catégoriser est aussi inintéressant qu’accuser, le tribunal et les assignations, dans tous les sens du terme, c’est bon pour les procureurs, judiciaires ou pas.

      Tout ça est juste infiniment dommage, c’est juste un beau gâchis, voilà ce numéro couvert de tags infamants, et autant de rencontres, de lectures éventuelles probablement foutues en l’air. On devrait transposer toute cette non-discussion en changeant homme/femme par n’importe quelle autre forme binaire de domination occidentale, et surtout les mélanger, toutes ces déterminations, faire une bonne crase enfin homologue au politique réel, aux sujets pour de bon, ça nous mettrait enfin dans le coeur du problème, celui des dominations et des pouvoirs incorporés dans des sujets. Ne compte que la décorporation qui s’ensuit, et ça, ce n’est pas passible d’un schème, (celui qui organise tous les partages identitaires, du biologique jusqu’au social) puisque c’est la congédiation des schèmes.

      Maintenant je me tais, et vous souhaite le bonsoir, et je vous claque la bise, et ça m’empêchera même pas d’aller me balader encore parmi vos dessins. Les épouvantails sont à disposition, les personnes peu importe, mais la revue -ce sujet, ce sujet collectif, ce sujet collectif d’énonciation- n’est pas un paillasson.

      « C’est que la question n’est pas, ou pas seulement, celle de l’organisme, de l’histoire et du sujet d’énonciation qui opposent le masculin et le féminin dans les grandes machines duelles. La question est d’abord celle du corps - le corps qu’on nous vole pour fabriquer des organismes opposables. »

      #féminisme

    • Je ne comprend pas tout le mépris que vous me balancez à la figure pour le simple fait que je vous fait remarquer que votre revue manque de femmes. J’attire seulement votre attention et LL de Mars dit lui même qu’il ne fait pas attention à ce genre de « détails ». C’est un fait vous manquez de femmes, pourquoi c’est un sujet qui ne pourrais pas être débattu. Je travail sur la visibilité des femmes alors oui ca m’interesse de le faire savoire à des personnes que je croyait respectables mais qui me traitent avec condecendance. Je n’ai jamais traité votre revue comme un paillason, je ne parle que du problème de manque de femmes et pour le reste de ton long texte hautain et illisible je ne vais pas perdre plus de temps avec ce fiel. Je vous joint tout de même une belle vidéo de messieurs economistes qui ont exactement le même problème que vous et réagissent tout pareil comme vous.

      https://www.youtube.com/watch?v=CmLz2khAFGA

    • Ben oui, Aurélien, c’est dommage. Si vous aviez simplement noté comme l’a fait votre camarade Docteur C que c’était un problème et qu’il fallait y penser tout de même, on aurait pu parler aussi d’autre chose, comme par exemple du contenu de ce numéro. Mais là du coup, on a plus tellement envie.

    • @Aurélien Bordel, Aurélien, c’était dit d’emblée en t’abonnant MICRO blogging, foutu bavard impénitent !
      @baroug s’il y avait eu quelque chose comme un désir de lecture, on pourrait feindre d’en déplorer la chute, et ce n’est pas le cas.
      @docteur C libre à toi d’y barboter avec la honte au front (en faisant à ton tour les comptes, empétré), mais je ne me reconnais dans aucun des stéréotypes de genre véhiculé par le décompte des femmes dans un casting de revue de recherche. Je ne me reconnais dans aucune des typologies masculines dans lesquelles depuis l’enfance on cherche à m’enfermer avec plus ou moins de brutalité. Je suis féministe, la personne avec la quelle je partage ma vie est féministe, mes camarades de la MG, indifféremment à ce que leur carte d’identité prétend dire de ce qu’ils sont, sont féministes, de toutes sortes de féminismes, et je ne me reconnais en aucun cas dans la forme comptable de féminisme qui s’agite ici.
      Il m’intéresserait de savoir ce qui se maintient encore de violence dans l’éducation des petites filles pour que si peu d’entre elles s’autorisent à écrire de la critique, qu’elle soit de bande dessinée ou pas. Il m’intéresse de savoir ce qui persiste de cloisons invisibles pour qu’elles ne s’y adonnent pas plus adultes, et d’abattre ces cloisons (on notera que le texte de Gwladys ne prend pas non plus la position critique , au sens polaire qu’on donne à ce terme ; dans son champ comme dans tant d’autres champ de la recherche, je note que cette prise-là, la prise critique, est quasi désertée par les chercheuses).
      D’autres questions, relatives aux formes que prend la critique selon la polarité sexuelle dans laquelle, momentanément (car je crois, comme Butler ou Preciado, qu’elle se déplace dans une vie) on se reconnait, y travaille également (critique du corps normé par la danse, par exemple, majoritairement formulée par des femmes, la où les grands danseurs masculins me semblent encore danser « en esthète » , mais tout ça mériterait d’écrire, d’écrire, et on a bien compris que quand c’est trop long, on lit pas)
      Quand je dis « je m’en fous », ça dit juste : là, dans ce contexte, avec un interlocuteur aussi certain de « savoir déjà » avant toute question , oui, bon sang, qu’est-ce que je m’en fous.
      Mon travail artistique à plusieurs mains s’est partagé avec Karine Bottega, Docteur C., Jérôme leGlatin, Albane Moll, Marie Florentine Geoffroy, JuHyun Choi, Jampur Fraize, Benoit Preteseille, Catherine de Trogoff, Emmanuel LeGlatin, si je n’oublie personne. Est-ce assez comptable de ma vie partagée loin de ces séparations, est-ce que ça porte un témoignage assez satisfaisant de mixité ? On doit en conclure quoi, dans cette épicerie des corps ?
      Pré Carré est une excellente revue de critique et de théorie de bande dessinée, comme il n’en a jamais existé de ce type, ouverte à une forme d’invention rare. On peut choisir de la faire s’arrêter là où elle commence, à son sommaire.

    • @l_l_de_mars

      Mon travail artistique à plusieurs mains s’est partagé avec Karine Bottega, Docteur C., Jérôme leGlatin, Albane Moll, Marie Florentine Geoffroy, JuHyun Choi, Jampur Fraize, Benoit Preteseille, Catherine de Trogoff, Emmanuel LeGlatin, si je n’oublie personne.

      Ben je ne voudrais pas faire pencher la balance du mauvais côté hein ?, du poids de mes plus de 120 kilos, mais si, L., vous m’oubliâtes.

    • Récemment, on m’a fait remarquer, qu’en tant que selecta (radio ou autre), je ne passais quasiment jamais de musique de femmes. (je l’ai évoqué ici : http://seenthis.net/messages/445440).

      J’ai du reconnaître que c’était vrai, alors même que si je m’exprime aujourd’hui aussi aisément c’est parce que des femmes (je pense aux Lunachicks en musique par exemple, ou plus seenthissement parlant à @magnan ou aux pénélopes) m’ont donné confiance et donné des coups de pied au cul ou des claques artistiques (Les Chantal (Montellier dès mon adolescence et Akerman, plus tard, par exemple.).

      Ce qui me frappe, c’est la sècheresse des groupes ou personnes à qui l’ont fait remarquer ce problème de sous-représentation du groupe majoritaire (il y a plus de femmes que d’hommes sur terre) : défense indigente et en général dénigrement des personnes qui pointent le manquement. (Et je ne parle pas des groupes minoritaires où là quand tu fais remarquer qu’ils sont absents, tu te fais traiter encore plus de tous les noms).

      Je ne comprends pas pourquoi ne simplement pas reconnaître le problème et réfléchir à comment contribuer à changer les choses. On peut tous le faire individuellement, mais il est encore plus important de le faire collectivement.

    • Je ne comprends pas pourquoi ne simplement pas reconnaître le problème et réfléchir à comment contribuer à changer les choses.

      Tu part du principe qu’ils veulent changé les choses. Mais les choses leur vont très bien à eux. Leur problème c’est pas l’absence de femmes artistes dans la culture, leur problème c’est seulement moi qui leur gâche leur petite fête entre potes.

      #mananarchisme #macho_gaucho

    • Leur problème c’est pas l’absence de femmes artistes dans la culture, leur problème c’est seulement moi qui leur gâche leur petite fête entre potes.

      J’ai de plus en plus de mal à comprendre cet archarnement à faire de Pré Carré l’antichambre de je ne sais quelle forme de domination, ça devient franchement ridicule. Faut regarder un minimum de quoi on cause avant d’appliquer des catégories prémâchées à une production culturelle. Pré Carré a certes une petite réputation dans le milieu de la bande dessinée, elle reste une revue confidentielle (tirée à 150 ex) façonnée dans sa cave par un vieux pédé et fait avec ses trois potes eux-mêmes plus ou moins pédés (je m’inclue dans le lot même si je me suis barré de la revue et qu’on est plus si potes). Et avec les conditions de productions de la revue (économiques, techniques, etc.), parler de fête, petite ou grande, est franchement comique. Une belle brochette de gais lurons machistes que tu as levé là... Si Pré Carré est une fête je suis Kim Jong-Un...
      #couteaux_dans_le_vide

    • Ah ben bravo, je pense qu’effectivement tu dois être au moins Kim Jong pour vouloir pareillement réécrire l’histoire.

      C’est curieux mais par le plus grand des hasards (vraiment !), j’étais de passage lors du travail sur le huitième numéro à la remarquable couverture en bois gravé par Emmanuel Le Glatin, et le soir, on poussait les copeaux de bois pour qu’ils ne viennent pas polluer l’empire céleste d’une partie de Mah Jong, tout en écoutant de la très belle musique, François Bayle, discutant entre les tours de vents à propos de toutes sortes de sujets notamment politiques, et pendant les périodes de pause, nous sommes allés nous promener dans la campagne environnante, qui n’est pas aussi belle que les Cévennes chères à mon coeur, plus faite de légendes et de contraste, rentrés bien crottés de chemins de boue, un petit café et une bonne session de musique dans le salon de musique et puis de nouveau au boulot, tu peux appeler cela comme tu veux, moi j’appelle cela une fête, et c’est d’ailleurs sans doute l’idée que tu t’en faisais avant de te disputer avec Laurent. D’autant plus curieux que finalement la seule fois où j’ai vu une image de toi c’était filmé par Laurent au milieu de toutes sortes de personnes, ça dessinait de partout, peignait, jouait de la musique, j’aurais juré une fête, dans laquelle tu n’avais pas l’air malheureux.

      Si l’insulte renseigne peu sur la personne à laquelle elle est adressée, en revanche elle est éloquente sur la personne qui la profère : l’homophobie donc, tu tombes bien bas.

      N’empêche, cette gay partie, cher @l_l_de_mars , m’a beaucoup plu, j’aimerais bien recommencer avec mes nouveaux amis homosexuels

    • Je m’inclue dans les pédés disais-je, auto-désignation plus haut dans le fil, pour l’étiquette d’homophobe (qui tombe bien bas).

      Quant aux sessions de travail elles sont trop pleines de tensions pour les qualifier de « fêtes », loin de moi l’homo festivus que pointe Muray (entre autres, vieux réac me dira-t-on, bref), mais je n’en dénie pas la joie.

    • Pour qui le mot pédé est-il une insulte ?
      Peut-être cher Philippe as-tu chaussé les mauvaises lunettes pour lire mon texte agacé défendant la revue Pré Carré face à l’énième accusation de manarchisme de Mad Meg. Or tel était son intention. Mais peut-être vas-tu nous livrer la véritable histoire de la revue, comme célébration de la domination masculine par des cis en goguettes.
      Enfin je n’ai pas mentionné le tirage comme critère de la valeur de la revue (valeurs ?), mais comme élément objectif de son impossible domination économique et culturelle.

    • Pour citer les Marx Brothers de mémoire, « je ne ferai jamais partie d’un club qui m’accepterait comme membre » ! Mon départ de la revue n’a en tout cas rien à voir avec ces accusations de sexisme, qui me fatiguent, parce qu’elles sont fausses, que cela te plaise ou non.

    • je découvre ce fil repris et je pense qu’il y a un malentendu qui plane : je ne pige pas ce qui vous choque dans la déclaration de Cédric, Phil ; j’aurais été le premier, comme je le fais régulièrement, à parler de moi comme d’un vieux pédé et je vois très bien pourquoi Cédric y a recours, coupant court à toutes ces conneries caricaturales sur notre incarnation potentielle d’une masculinité que, très littéralement, je me fous au cul. Et que lui aussi, sans doute moins littéralement, mais quand même.
      Incarner (le mâle, son contraire imaginaire, le maréchal ou la gauche) est un petit problème de zozos hantés par les positions de pouvoir, de représentation, de légitimité etc. J’ai l’orgueil de me déplacer aussi bien dans ces catégories (je ne suis pas gelé dans une position qui serait assignée par la grande clarté de la biologie, pas plus que que je ne suis gelé dans une catégorie sociosexuelle à la con dans laquelle notre ridicule petite guerrière comptable voudrait tant nous voir naître vivre et mourir) que dans mon travail quotidien.
      Et je ne vois pas plus dans le rappel de Céd de notre tirage (250 - pas 150 - petit à petit, par retirages) autre chose qu’une autodérision nécessaire pour nous rappeler - et c’est important de le faire - tout le dérisoire de notre travail. Ce dérisoire n’est pas contradictoire avec l’importance qu’il a à nos yeux.

    • Oui, bon, cette intervention n’était pas parfaite et je peux comprendre que Phil l’ait lu comme acrimonieuse. Il faut dire que le texte de mad meg a déboulé inopinément dans ma boîte aux lettres par le jeu d’une alerte seenthis (la désactivation des alertes ne concerne que les messages postérieurs à celle-ci, curiosité technique). Je peux entendre que certaines luttes féministes doivent se passer de l’avis des « hommes », néanmoins caractériser Pré Carré comme lieu de pouvoir, archétypal de surcroît, me paraît se tromper d’ennemi à un point qui balance entre tristesse et ridicule, tant cette revue ne contient pas de récits majoritaires, d’histoire majoritaire, par quelque bout qu’on la prenne, tant son pouvoir politique est faible, et sa symbolique éclatée. Il y a mille et mille autres assemblées d’hommes à critiquer avant celle-ci. Mais ce dérisoire de la revue n’exclut en effet pas les formes de puissance qui s’y investissent.

  • Déambuler sans repos
    http://dndf.org/?p=14058#more-14058

    De temps en temps, à intervalles plus ou moins irréguliers, surgit une bande de tristes lurons – poussés souvent pas des lectures hâtives, mais aussi par le fait de s’être imprudemment auto-investit du rôle de guide de la révolte prolétarienne (un peu à la manière du mandat divin des souverains de l’ancien régime) s’entraînent à la critique de ce qui leur paraît indubitablement un grand péril contre-révolutionnaire à la solde de la bourgeoisie : la théorie de la communisation. C’est donc au tour de DemeD, publication de l’Instituto Onorato Damen qui dans son n° de Janvier 2015 commet un curieux article : la communisation entre théorie et pratique, idéalisme et évanescence. Nous le publions intégralement sur notre site, non seulement pour partager avec nos lecteurs notre hilarité, mais aussi pour monter quel excellent exemple de décomposition touche le courant qui l’a produit. Nous ne réagirons pas à cet article par une critique, vu le ton et le contenu ce serait lui faire trop d’honneur, mais par quelques réflexions en marge sur le drame trop ignoré par les institutions, la société civile et les média, le futur zombie dans la société contemporaine qui vaut comme réplique à tous les Institut Onorato Damen d’hier, d’aujourd’hui et demain. Des séries télévisées comme Deathset, The Walking Dead ou encore des films comme la Nuit des mort-vivants ont déjà abordé le sujet. Mais le problème des morts-vivants qui errent dans nos cités va encore, une fois de plus, se heurter au mur de l’indifférence. Ceci est encore plus vrai pour les organisations –organisations et regroupements politiques de zombies à prétentions révolutionnaires –qui languissent aux marges de la société . Mais il est temps de soulever la question ! Malgré tout, ils sont (furent) des humains eux aussi !

    #communisme #communisation #théorie #histoire

  • Time est resté bloqué sur la vieille #théorie_du_complot : Why Bashar Assad Won’t Fight ISIS
    http://time.com/3719129/assad-isis-asset
    avec ce paragraphe journalistiquement épatant à tous points de vue :

    The businessman has a driver who lives in an ISIS-controlled area near Dier-Ezzor. “My driver is always telling me how safe things are at home. He can leave the door to his house unlocked. ISIS requires women to veil, and there is no smoking in the streets. Men can’t wear jeans either. But there are no bribes, and they have tranquility and security. It’s not like there are killings every day in the streets like you see on TV.”

  • Scandale : 50% des quatre députés qui ont rencontré Bachar ne sont pas membres du groupe d’amitié France-Iran !
    https://twitter.com/RomainCaillet/status/570340371693064193

    Est-ce un hasard si les 2 députés qui participent à cette visite sont membres du groupe d’amitié France-#Iran ?
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/quatre-parlementaires-francais-en-goguette-en-syrie_1655121.html …

    Oui, est-ce un hasard ou encore une belle #théorie_du_complot ?

    • Syrie : les affaires d’un ex-patron de la DGSE avec Bachar Al-Assad
      Par La rédaction de « Mondafrique » - Publié le 25 Fév, 2015
      http://www.mondafrique.com/lire/confidentiels/2015/02/25/les-affaires-dun-ex-patron-de-la-dgse-avec-bachar-al-assad

      Alain Juillet ancien responsable de la DGSE et qui, en coulisses, tente de continuer de jouer un rôle dans les secrets de la politique étrangère française, tente de « privatiser » le renseignement entre la France et la Syrie. Puisque Laurent Fabius s’oppose à tout échange entre Paris et Damas, Juillet entend, lui, établir un contact permanent entre les services de Bachar et un lot de barbouzes françaises, des anciens de la DGSE qui continuent de partager les vues de Juillet. Ce choix politique pourrait même aboutir à la signature de contrats. Alain Juillet a profité de la visite faite, le 24 février dernier à Damas, par quelques parlementaires français agissant à « titre privé ». Ce groupe comprenait le député PS Gérard Bapt, son collègue de l’UMP Jacques Myard, Jean-Pierre Vial, sénateur UMP de Haute-Savoie ainsi que François Zocchetto, sénateur UDI de Mayenne. Alain Juillet a réussi à faire cornaquer ce groupe par un ancien de la DGSE qui s’est présenté sous l’identité de « Toussaint ». Il a profité de son passage à Damas pour mettre sur pied le projet cher à son patron.

  • The Real Problem With Bread (It’s Probably Not Gluten)
    One wheat scientist has a compelling theory.

    In commercial bakeries, rising time has been winnowed from hours or even days down to mere minutes, thanks to fast-acting yeasts and additives. By contrast, the team in Jones’ laboratory, located in a rural stretch along Puget Sound, lets dough rise for as long as 12 hours—and they’ve found that the longer it rises, the less potent the gluten that remains in the finished bread.

    What’s more, Jones points out, commercial bakers add a lot of extra gluten to their products. Read the label on any supermarket sliced bread—especially a whole-wheat one—and you’ll likely find “vital wheat gluten” among the top four ingredients. Because whole-wheat flour has a lower gluten density than white flour, industrial bakeries add extra gluten to make the bread more elastic, like white bread.(...)

    Jones’ conjecture—that modern baking, not modern breeding, is responsible for the mysterious rise in gluten-related troubles—has not been proved correct. But then again, neither has any other explanation. Jones plans to continue his research

    http://www.alternet.org/real-problem-bread-its-probably-not-gluten
    #gluten #theories

  • The WikiLebanon Files (Part I) : The Day Berri Called Lahoud a “Bastard” | mai 2007
    http://moulahazat.com/2015/02/15/the-wikilebanon-files-part-i-the-day-berri-called-lahoud-a-bastard

    1. (S) Describing President Emile Lahoud as a “bastard,” Parliament Speaker Nabih Berri used a 5/9 meeting with the Ambassador to seek USG help in derailing what Berri suspects is a diabolical Syrian-inspired plot Lahoud plans to implement to destroy Lebanon’s parliament. (Yes, gentle reader, the previous sentence is correct as written.) As if forgetting that he is the one holding the power to open Parliament’s doors, Berri outlined a scenario by which Lahoud, drawing on his insistence that the Siniora cabinet does not legally exist, will use a creative interpretation of the constitution to dissolve parliament unilaterally when it fails to meet in its ordinary session that expires May 31. At that point, Lahoud will argue that he is free to appoint a new prime minister and cabinet, without the need for parliamentary approval. And this sets up a scenario by which Lebanon is plunged into new legislative elections. The emerging pro-Syrian majority would then elect Lebanon’s new president, or the Lahoud-appointed cabinet would inherit the powers of the presidency. Describing the “plot” to destroy the constitutional institution he controls, Berri gave a very believable performance of vein-popping rage.

    2. (S) As the new cabinet begins work, the March 14 majority would continue to recognize the Siniora cabinet and the existing parliament and proceed with its own presidential elections. Lahoud’s scheme as described by Berri would, at a minimum, set up two entirely parallel structures: two PMs, cabinets, parliaments, and presidents. But it would be more likely that Lebanon would be plunged into chaos, with institutions splitting and the army sitting on the sidelines as the two parallel structures battled for supremacy. To avoid this, Berri advocates a first step that we have long urged he grab: open the parliament, thus preventing Lahoud from dissolving it. He is now on board, but under limited conditions he seeks our help to impose with our March 14 contacts. We are inclined to do so, in order to avoid his worst-case scenario, but we have to consider carefully what tricks Berri himself has up his sleeve. When asked about the impact of potential Chapter VII approval of the tribunal, Berri threw up his hands: “approve it Under Chapter VII, Chapter 67, or whatever — I don’t care!” While Berri seemed to speak with far more candor than usual, we, of course, remain skeptical that the alliance he advocates to thwart a Syrian-inspired plot is a lasting one. End summary and comment.

    Cable chez #Wikileaks (#cablegate) :
    http://www.wikileaks.org/plusd/cables/07BEIRUT655_a.html

    À noter : encore une très belle #théorie_du_complot contre la Syrie qui s’est avérée… fausse

  • "Le Réseau Voltaire n’a pas toujours été une officine proche des antisémites et de l’extrême droite ! Il a été officiellement créé début 1994 dans le but de constituer « une cellule d’information au service des organisations laïques »"

    "Il y avait eu dans les années qui ont précédé les attentats (du 11/09) une évolution idéologique du Réseau : une place de plus en plus grande accordée aux questions internationales au détriment des questions nationales sur lesquelles il s’était épuisé, une relativisation de la question de la laïcité au profit d’un discours de plus en plus centré sur l’anti-impérialisme (qui préparait la justification des alliances, y compris avec des religieux radicaux), une vision des Américains confinant à la paranoïa, comme s’il n’y avait pas suffisamment de bonnes raisons de critiquer l’impérialisme américain."

    http://www.regards.fr/web/article/les-impostures-du-reseau-voltaire
    #radicalisation #derive #theorie_du_complot

  • Philippe Val a déjoué un complot : Acrimed gangrène la formation des journalistes ! - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article4570.html#nh2

    Ayatollah en charge de l’épuration du journalisme, des médias et de la critique des médias, Philippe Val, patron licencieur (de Siné, Porte et Guillon) et chasseur de têtes, n’est jamais en panne d’inspiration : la liste est longue de ses mensonges et calomnies d’une insondable bêtise. Et elle vient de s’allonger…

    Il y a peu, parmi les facteurs qui expliqueraient selon lui « la crise que traverse le journalisme », Philippe Val avait découvert celui-ci, sans doute le principal : « On peut relever l’intérêt des jeunes journalistes pour l’idéologie de Bourdieu selon laquelle les dominants ont toujours tort et les dominés toujours raison » [1]. Pierre Bourdieu, c’est connu, a soutenu une pareille imbécilité ! Mais c’est dans le Causeur du mois de février que nous découvrons une nouvelle façon originale de présenter, toujours en le dénigrant, le rôle qu’a pu jouer la critique radicale des médias, et en particulier Acrimed. Élisabeth Lévy déclare (p. 93), non sans déploration sous-entendue, « [que] la dénonciation de "l’islamophobie" bat son plein » : une occasion pour Philippe Val d’affirmer avec un sens subtil de l’à-propos :

    Si elle n’était produite par un psychiatre [2], cette prose inquiéterait véritablement pour les capacités intellectuelles de son auteur. Mais, en grand penseur qu’il est [3], peut-être Philippe Val a-t-il été trop vite pour nous.

    #Philippe_Val #Inter #Charlie #Acrimed #théorie_du_complot

  • BALLAST George Ciccariello-Maher : « Les Lumières, un mensonge élevé au rang d’Universel »
    http://www.revue-ballast.fr/george-ciccariello-maher-les-lumieres-un-mensonge-eleve-au-rang-dunive

    Ciccariello-Maher a prévenu tout de go : les propos qu’il tient dans l’entretien qui suit vont certainement « hérisser quelques poils ». Auteur de l’essai We Created Chávez, enseignant à Philadelphie et intervenant régulier sur Al Jazeera, celui qui se positionne à mi-chemin entre l’anarchisme et le communisme entend bien secouer les mouvements libertaires contemporains. Il ne mâche pas ses mots et n’hésite pas à fouler aux pieds les repères des uns et le sacré des autres : la religion ne serait pas le mal décrit par d’aucuns ; la sécularisation n’est pas sacro-sainte ; le siècle des Lumières gagnerait à faire profil bas ; l’État ne devrait plus être une cible « obsessionnelle » ; Charlie Hebdo jette de l’huile sur le feu impérialiste et l’on a tort de tourner, pudiques, autour du mot « race ». Qu’en penser ? Au lecteur de décider.

    • Assauts contre les Lumières #paywall
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/ROBERT/52631

      Un autre extrait :
      " - La raison conduit à la République, qui ne reconnaît pas d’autre souverain que le peuple :
      Or, pour les Lumières, si elle est un outil, la raison est surtout l’expression, selon les mots de Jean Jaurès, de la « préformation morale de l’humanité », c’est-à-dire de la capacité de l’être humain à vouloir le bien et, concrètement, à transformer la société dans un élan fraternel. Elle conduit à la République, qui ne reconnaît pas d’autre souverain que le peuple, ni d’autres lois que celles votées par ses représentants. En outre, elle se fonde non pas sur des certitudes, mais sur le doute méthodique qu’avait exposé Descartes. Rien n’est moins habité par le doute qu’une chambre à gaz ; et rien n’est plus irrationnel que l’idée de hiérarchie des races.
      La puissance libératrice des Lumières comme sa traduction politique la plus universelle, la révolution de 1789, ne sont plus pour de nombreux Français qu’un vague souvenir. L’envie d’être libre est-elle encore suffisamment présente ? »
      Anne-Cécile Robert Le Monde Diplomatique fev 2015"

    • A priori le texte du diplo porte sur un assaut contemporain, je n’ai pas d’accès derrière le paywall.
      S’il n’y a pas de référence à l’Ecole de Francfort c’est peut etre qu’il n’y a pas de continuité critique et que ce nouvel assaut est aussi germanophobe que je le suis^^ et qu’elle procéde d’une autre motivation. Je oeux voir cet assaut comme celui contre l’esprit de la laicité.
      Le texte de Maher est une charge brute sans référence et j’aime bien que l’on m’explique les choses. "Les soi-disantes « Lumières »", "génocide"... Je déteste ce vocabulaire dogmatique et péremptoire qui disparait dans les autres chapitres du texte.
      L’Ecole de Francfort a l’air plus fine dans ses critiques.

      WP . "Le constat sur lequel s’ouvre le livre est, en effet, que l’Aufklärung a eu pour but de libérer les hommes, mais que partout le monde « éclairé » est soumis aux calamités. L’Aufklärung a eu pour but de libérer de la pensée magique, mais elle est elle-même soumise au mythe. Le détournement a consisté à instrumentaliser la raison, dont la finalité réelle n’a pas été la connaissance ou le bonheur, mais l’explication du monde pour la domination de la nature, soit l’auto-conservation.

      Le processus d’autodestruction consiste dans la destruction du mythe par la raison qui est au principe des Lumières. Car les mythes sont en réalité déjà des produits d’Aufklärung, des formes d’affranchissement à l’égard de la nature. À l’inverse, l’Aufklärung est toujours prise dans la mythologie au moment même où elle croit s’en affranchir.

      Les Lumières sont totalitaires dans leur volonté de supprimer toute trace mythique en vue d’un système duquel tout peut être déduit. La vérité de ce processus est la domination. Le résultat est que les hommes paient leur pouvoir en devenant de plus étrangers à ce sur quoi ils l’exercent (la nature dans l’homme et hors de l’homme).

      Dans le monde rationalisé, la mythologie n’a pas disparu, mais elle envahit au contraire le domaine du profane. Les Lumières ont abouti à une forme de régression, dans laquelle l’homme est transformée en chose (phénomène de réification). Dans sa crainte du mythe, l’Aufklärung a condamné l’art et la pensée et a érigé les marchandises en fétiches. La régression de l’Aufklärung dans la mythologie n’est donc pas à chercher en dehors de l’Aufklärung.

      Le récit d’Homère, l’Odyssée, est analysé, dans un premier ex-cursus, comme texte fondamental de la culture européenne et témoignage originaire de la dialectique de l’Aufklärung. L’épopée s’affranchit du mythe et le détruit au nom de la raison mais elle éclaire en même temps le processus de sacrifice de la nature dans l’homme et la conception de la raison comme ruse, domination et impassibilité.

      Le deuxième ex-cursus est une réponse à la question de Kant sur l’essence de l’Aufklärung à partir d’une analyse de l’Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice du Marquis de Sade et de la Généalogie de la morale de Nietzsche. L’ordre totalitaire s’en tient à la science, et le sujet éclairé libre de toute tutelle se dérobe à toute pitié. L’émancipation aboutit à la domination de la nature aveugle et à une indistinction entre la rigueur morale et l’amoralité absolue."

    • N’est pas Bourdieu qui veut.
      POur poursuivre :
      "D’un point de vue théorique, nous serions tentés de rapprocher les ressorts idéologiques de l’islamophobie contemporaine de ceux de l’antisémitisme moderne. Nous nous référons ici à la thèse iconoclaste de l’historien Arthur Hertzberg qui « démontre avec force que l’antisémitisme moderne est davantage l’enfant des Lumières que du christianisme ; qu’il découle moins de la théologie chrétienne que du dogmatisme doctrinaire d’un Voltaire, d’un Holbach, d’un Diderot ou d’un Marat15 ». L’auteur américain conclut à l’existence d’une véritable théorie de l’antisémitisme laïque : « C’est ainsi que les hommes de gauche esquissaient une théorie selon laquelle, pour pouvoir se régénérer, la France se devait d’exclure les juifs. Ce que Voltaire ou Holbach avaient dit ou sous-entendu était devenu un programme politique16. » L’on comprend dès lors que cette thèse (l’antisémitisme produit de notre modernité) soit irrecevable pour une partie de l’intelligentsia française qui, non seulement refuse de rapprocher analytiquement les deux phénomènes (antisémitisme/islamophobie)17 mais, en plus, y voit davantage la perpétuation des vieux préjugés chrétiens que l’expression d’un racisme post-révolutionnaire, se nourrissant directement des ambivalences de la pensée républicaine. La France ne peut être islamophobe, puisqu’elle est « laïque » et « universaliste » (donc forcément tolérante), et sa relation à l’islam aussi passionnelle soit-elle, relèverait d’abord d’une démarche critique à l’égard de toutes les religions. C’est ce type d’argumentaire que l’on retrouve dans la pétition de soutien à l’écrivain Michel Houellebecq18 qui assimile ses propos à l’égard de l’islam non pas à une expression de peur et/ou de racisme « anti-musulman » mais à une démarche de libre-penseur :" http://books.openedition.org/editionscnrs/2871

    • La suite de la citation de Bourdieu sus-citée :

      Tout projet de réforme de l’entendement qui compte sur la seule force de la prédication rationnelle pour faire avancer la cause de la raison reste prisonnier de l’illusion scolastique. Force en est donc d’en appeler à une Realpolitik de l’universel, forme spécifique de lutte politique destinée à défendre les conditions sociales de l’exercice de la raison et les bases institutionnelles de l’activité intellectuelle, et à doter la raison des instruments qui sont la condition de son accomplissement dans l’histoire. Prenant acte de l’inégale distribution des conditions sociales de l’accès à l’universel,défi ou démenti à la prédication humaniste,....favoriser partout et par tous les moyens l’accès de tous aux instruments de production et de consommation des acquis historiques que la logique interne des champs scolastiques institue à un moment donné du temps comme universels (..en veillant à les débarrasser de tout ce qu’ils doivent à leur seule fonction sociale de légitimation).

  • La folle semaine de Syriza : quand le ministre Varoufakis « tue » la Troïka - Politis
    http://www.politis.fr/La-folle-semaine-de-Syriza-quand,29897.html
    http://www.politis.fr/IMG/arton29897.jpg?1422726466

    Connaissez-vous un gouvernement européen capable de vous présenter un bilan solide après une seule semaine d’activité ? C’est à la hussarde que le gouvernement Tsipras est entré dans le vif du sujet.

    Jugez du peu :

    augmentation du SMIC grec de 10 % avec effet immédiat ;
    réintégration de milliers de fonctionnaires licenciés abusivement sur injonctions de la Troïka ;
    retrait des barrières autour du Parlement au motif que des représentants du peuple qui se respectent n’ont pas à se protéger du peuple ;
    gel de toutes les privatisations en cours (électricité, port du Pirée) et demande de démission de la Direction de l’agence grecque chargée de cette base besogne sous le régime précédent ;
    coup de poing sur la table dans l’affaire de nouvelles sanctions européennes à l’égard de la Russie ;
    fin de non-recevoir adressée par le nouveau ministre des finances, Yanis Varoufakis, à son homologue néerlandais et chef de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem :

    « Nous ne voulons pas de vos 7 milliards. Nous voulons TOUT renégocier ! Et pas avec votre Troïka ! »

    Les « erreurs toxiques », ça commence à bien faire !

    Cette dernière décision est sans doute la plus symbolique, et la plus sujette à futur conflit avec l’Union européenne, de cette première semaine folle. D’autant que ces 7 milliards d’"aide", qui servaient de carotte aux représentants européens pour essayer d’amadouer les trublions de Syriza, n’étaient en réalité pas du tout destinés à finir au fond des caisses grecques. Mais juste proposée pour permettre au gouvernement d’Athènes d’honorer 10 milliards d’échéances d’ici la fin février.

    Un tour de passe-passe que Varoufakis, spécialiste de la théorie des jeux à somme nulle [1], ne pouvait manquer de relever et qu’il qualifie crûment d’« erreur toxique », comme toutes les "aides" qui valurent précédemment à son pays de passer de 110 % d’endettement à plus de 175 %. Il est clair qu’en déclarant vouloir se passer des 7 milliards de l’UE, Varoufakis signifiait son intention résolu d’aller jusqu’au défaut de paiement.

    Peu probable en effet que la Grèce puisse honorer des échéances de quelques 10 milliards d’ici fin février sans secours extérieurs. Or, lors de sa rencontre de dimanche avec le ministre français Sapin, Varoufakis a réitéré sa volonté de ne pas demander d’aide, mais de négocier un accord global d’ici fin mai (ce qui est une autre manière d’annoncer à l’avance l’impasse sur l’échéance cruciale de fin février). La partie de bras de fer bat son plein.
    Vers une "islandisation" de la Grèce ?

    Plusieurs autres signes de rupture sont apparus lors de cette si première semaine d’exercice du pouvoir :

    Le choix d’une alliance en apparence contre nature avec les Grecs indépendants souverainistes (ANEL). Mais n’est-ce pas une autre manière, plus pragmatique, programmatique, de faire de la politique ? On rappellera que notre bon vieux Conseil national de la Résistance (CNR) était lui aussi composé de membres venant de tous horizons politiques et que cela n’affecta en rien, bien au contraire, la qualité reconnue de ses ordonnances d’alors.

    Une volonté pas vraiment affirmée de vouloir voler aux secours des banques grecques privées qui virent s’envoler près de 25 % de leurs valeurs boursières au lendemain de l’élection.

    Comme si le gouvernement Tsipras se dirigeait tout droit vers une sortie de type islandaise. On arrête les frais, on ne ramasse pas les fruits pourris, on reconstruit tranquillement sur du sain, avec vous (l’UE) ou avec d’autres (la Russie ? les BRICS ?).
    Une poignée de mains ratée

    L’épilogue de cette semaine folle tient dans un final ahurissant qui, à l’issue de la déclaration de Yanis Varoufakis, vendredi, vit le chef de l’Eurogroupe se lever brusquement plutôt que de répondre à l’impertinent, et s’éclipser prestement après une poignée de main totalement ratée.

    Lors de ce départ un brin pathétique, Jeroen Dijsselbloem glissera cependant quelques mots furtifs à l’oreille de Yanis Varoufakis. Le site Zero Hedge en révélera la teneur :

    Jeroen Dijsselbloem : « You just killed the Troika ("vous avez juste tué la Troïka") ! »
    Yanis Varoufakis (hilare) : « Wow !

  • Report : Assassination of Hezbollah’s Imad Mughniyeh was joint U.S.-Israeli operation - Diplomacy and Defense - Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.639952

    Report: Assassination of Hezbollah’s Imad Mughniyeh was joint U.S.-Israeli operation
    CIA and Mossad tracked senior Hezbollah figure for months before killing him, former U.S. officials tell Washington Post.

    Un gentil cadeau au Hezbollah ou bien un vilain croche-pied à Netanyahou et à ses amis républicains... Au choix !

  • Renaud Camus lance Pegida en France et récupère l’islamophobie allemande - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/19/renaud-camus-lance-pegida-france-recupere-lislamophobie-allemande-2

    Interdit par la préfecture de police, le rassemblement islamophobe n’a pas pu se tenir dimanche dernier place de la Bourse, à Paris (IIe). A la place, les organisateurs ont tenu une discrète conférence de presse, au cours de laquelle l’idéologue de cette mouvance d’extrême droite, Renaud Camus, a annoncé le lancement d’une section française de Pegida, mouvement allemand anti-islam.

  • Attentats : avec Karim, jeune youtubeur qui a des « doutes »

    http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/19/attentats-karim-jeune-youtubeur-a-doutes-257157

    Il ne croit pas aux théories du complot les plus « hard » mais publie, sur sa chaîne vidéo, ses « impressions » sur l’actualité. Karim, chauffeur-livreur au chômage, père d’un petit garçon, nous a reçus chez lui, en Normandie.

    #Charlie_Hebdo #théories_du_complot #Youtube #Medias

  • Liberté d’expression ? Liberté de blasphème ? - Miettes de théologie
    http://miettesdetheo.over-blog.com/2015/01/liberte-d-expression-liberte-de-blaspheme.html

    la Bible nous dit qu’un tel a blasphémé mais à part dans un cas célèbre, on ne nous dit pas en quoi a consisté le blasphème. Et même cet impardonnable blasphème contre l’Esprit Saint, je ne suis pas très sûr de savoir de quoi il s’agit. D’après le contexte, j’aurais tendance à penser qu’il s’agit d’attribuer au Satan les œuvres de Dieu, je suis à peu près certain en tout cas, qu’il ne s’agit pas d’un mot ou d’un dessin. Tout ce que je sais du blasphème, c’est qu’il s’agit d’une insulte à Dieu. Pour autant, le blasphème ne peut pas être mis au rang de l’insulte. En effet, dans la condamnation de l’insulte, je vois un souci de protection des victimes, des faibles. Mais j’avoue avoir une trop haute opinion de mon Dieu, être trop peu blasphémateur pour penser que mon Dieu peut être blessé par un mot ou un dessin. Je ne me sens pas le devoir de protéger Dieu, et si vraiment mon Dieu est si fragile que les mots le blessent, alors, bien avant les caricaturistes, ce sont les théologiens qu’il faut interdire…

    #blasphème #théologie

  • Vérité et tolérance | Adrien Candiard
    http://www.huffingtonpost.fr/adrien-candiard/verite-et-tolerance_b_6086876.html

    Notre hypothèse est que les difficultés actuelles ne sont pas provoquées par un affaiblissement de ce modèle de tolérance, mais qu’elles en sont la conséquence logique. L’effort philosophique qui a permis l’élaboration de ce modèle a consisté, à travers l’œuvre de Locke, Spinoza et surtout Kant, à évacuer les questions religieuses du domaine de la connaissance rationnelle : les vérités religieuses peuvent toujours être vraies, mais elles ne sont pas du domaine de la connaissance expérimentale, seul terrain de connaissance assurée. La raison et la foi semblent devoir être séparées pour éviter les conflits. A chacun son domaine : la foi nous fait croire là où la raison ne permet de connaître. Il n’y a pas de terrain commun pour un conflit, puisque les vérités rationnelles et les vérités religieuses ne sont pas du même ordre. Les premières sont objectives et scientifiques ; les secondes sont subjectives et pratiques.

    #religion #théologie #débat_public

  • Ghaleb Bencheikh « Nous avons besoin d’une refondation de la pensée islamique » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/ghaleb-bencheikh-nous-avons-besoin-dune-refondation-de-la-pensee-islamique-

    Le 25 septembre, à la suite de l’assassinat d’Hervé Gourdel, une vingtaine de personnalités, des « Français 
de France et de confession musulmane », exprimaient leur répulsion face aux crimes commis au nom de l’islam. Indispensable, la condamnation n’est pas suffisante, estime l’islamologue. Il démonte les usurpations du discours des djihadistes et appelle les musulmans à s’affranchir des enfermements doctrinaux.

    un peu de #théologie ne fait pas de mal... (valable pour #islam, mais auss pour #christianisme, #judaïsme et aussi #athéisme)

  • À quoi sert la théorie des jeux ?
    http://www.laviedesidees.fr/A-quoi-sert-la-theorie-des-jeux.html

    Comment des individus parviennent-ils à résoudre leurs conflits d’intérêt ? Quelles solutions émergent dans un cadre coopératif ? Et dans un contexte non-coopératif ? La science économique s’intéresse à ces questions grâce à l’approche dite de la théorie des jeux, dont l’émergence, entre les années 1920 et les années 1950, est retracée par Robert Leonard dans son dernier ouvrage.

    Livres & études

    / #intérêt, #logique, #individu

    #Livres_&_études

  • Une grande dame disparaît - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/une-grande-dame-disparait,53726?xtor=EPR-9

    #Theo_Colborn vient de mourir, à l’âge de 87 ans. Ce nom ne vous dit rien, et pourtant cette zoologue américaine a joué un rôle immense dans une histoire qui nous concerne tous.

    C’est à elle – et une poignée de scientifiques pionniers – que l’on doit la naissance de l’expression « #perturbateurs_endocriniens ». Deux mots qui désignent des #produits_chimiques de synthèse capables de pirater notre système hormonal. Omniprésents dans notre quotidien, ils sont suspectés de jouer un rôle important dans l’explosion de troubles aussi divers que l’infertilité, les malformations de l’appareil génital des petits garçons, les troubles cardiovasculaires, les cancers hormono-dépendants (testicules, prostate, sein), l’obésité, le diabète, les troubles autistiques et neuro-comportementaux chez les enfants.