Quand on parle clairement, tout devient plus clair...
:-D :-D :-D #second_degré #thermostat_pizza
Dead Kennedys - Kill the poor / 1979
Un « #boomer » qui emmerde les #millénials, et la génération mrtvcqfdlgbtdtq (dtq : ds ton cul de marmot mal torché) #LGBT
▻https://www.youtube.com/watch?v=sgpa7wEAz7I&ab_channel=QueenRocker89
]]>Surprise ! En 2027, les thermostats connectés seront obligatoires dans tous les logements
Après l’obligation d’avoir un compteur de gaz et d’électricité connecté, les lobbies de l’industrie viennent de nous pondre une petite loi sympathique qui devrait faire rentrer plein de soussous dans le popoches de leurs actionnaires : Une loi rendant obligatoire le thermostat connecté.
Tout ça, comme d’hab, au nom de l’économie (ça a marché dans le secteur de l’énergie, hein ?)
Et paf ! l’UFC démontre déjà que les acteurs du marché ont déjà inséré dans les petits caractères quelques closes très sympathiques comme la possibilité de pouvoir baisser vos chauffages à votre place et sans votre consentement. Ils appellent ça du « gagnant gagnant ».
Si on ajoute à ces joyeusetés la faible espérance de vie, la vulnérabilité et l’obligation d’entretien propres aux gadgets connecté, cela vous offre des perspectives assez certaines d’occupation de vos soirées sous forme de joute verbales avec des hotlines situées dans des pays à main d’œuvre compétitive (comme ils disent).
Chauffage - Que cachent les thermostats connectés gratuits ? - Actualité - UFC-Que Choisir
▻https://www.quechoisir.org/actualite-chauffage-que-cachent-les-thermostats-connectes-gratuits-n1156
#thermostats_connectés #lobby_industriel #obsolescence programmé #économie_d_énergie
]]>Des #températures dépassant la #limite_génétique de toutes les espèces méditerranéennes sont prévues dans le sud de l’Europe dès mardi :
➡️ 40 à 44°C en #Italie (jusqu’à 45-47+°C en Sardaigne et Sicile)
➡️ 40 à 45°C en #Espagne
➡️ 40 à 42°C en #France
Conséquences agricoles :
➡️la floraison des légumes « maraîchage » risque d’être fortement perturbée (brulures et pertes de fleurs).
➡️l’#olivier risque de voir une partie de ses fruits se dessécher.
➡️des brûlures peuvent concerner la #vigne (voire un dessèchement de grappe) dans le cas où la canicule dure plusieurs jours.
➡️souffrance extrême des animaux d’élevage.
L’Italie est le pays qui sera le plus concerné par ses conséquences agricoles. Je tiens à préciser qu’il s’agit ici d’un #stress_thermique. Il ne peut pas être entièrement résolu par l’irrigation (#stress_hydrique).
Voici un énième exemple des conséquences du changement climatique.
]]>Le réchauffement climatique exige de nouveaux #thermomètres
▻https://www.ledevoir.com/environnement/792497/rechauffement-climatique-le-service-meteorologique-du-canada-doit-changer-
« Les capteurs de température peuvent mesurer au-delà de 50 °C, mais l’incertitude augmente après ce seuil. L’incertitude devient vraiment plus grande et on a besoin de précision », explique au Devoir le directeur général d’Environnement Canada, David Harper. La marge d’erreur peut ainsi frôler 0,5 °C en cas de chaleur extrême.
« On veut être sûrs que cette fourchette rapetisse, et c’est pour ça qu’on est en train d’évaluer [ce remplacement]. »
Les nouveaux thermomètres convoités devraient pouvoir maintenir leur précision à des #températures extrêmes dépassant 60 °C.
]]>Hier, le ministre Béchu a réussi à faire perdre patience à… Léa Salamé.
▻https://i.imgur.com/NiDbQE3.mp4
« Mais monsieur le ministre, les éléments de langage, tous les matins vous les sortez, tous les matins ! Y’a rien qui change ! Je vous assure, je peux vous le réciter par cœur, c’que vous dites. On avait Olivier Véran y’a deux jours, c’est le même élément de langage ! »
La séquence complète :
▻https://www.youtube.com/watch?v=Xe_gBlPXRrc
« Equium » : une pompe à chaleur acoustique sobre et durable
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/equium-une-pompe-a-chaleur-acoustique-sobre-et-durable-6365377
La jeune entreprise nantaise conçoit des pompes à chaleur qui fonctionnent avec l’énergie du son. Cette technologie sortie des laboratoires de recherche du CNRS promet de chauffer et rafraîchir les logements de manière sobre, écologique et sans gaz réfrigérants fluorés nocifs pour l’environnement.
« Sans combustion, ni aucune pièce en mouvement, nous pouvons produire du chaud et du froid. »
Considérée comme une technologie de rupture, le cœur de la pompe à chaleur thermo-acoustique conçue par la jeune entreprise, change en effet totalement la donne. Car c’est en s’appuyant sur un phénomène naturel d’autogénération d’ondes acoustiques par gradients de température, étudié depuis de nombreuses années dans les laboratoires du CNRS, qu’elle parvient à produire de la chaleur et du froid.
▻https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2022/11/1102d576-6c51-42a4-869d-efd97afcfa61/860_equium-moteur.webp
#pompe_à_chaleur_acoustique #thermo-acoustique
Débat : L’électricité, ce mensonge « phénoménal »
▻https://theconversation.com/debat-lelectricite-ce-mensonge-phenomenal-171968
La mise en avant de la pureté électrique repose en effet sur l’effacement du second principe de la thermodynamique : « toute transformation du système entraîne une augmentation de l’entropie globale ». Les déchets sont ici relégués au second plan ; la production, les nuisances, rendues invisibles.
Le génial inventeur et entrepreneur avisé, Thomas Edison, fut le premier à avoir trouvé là un argument publicitaire imparable dans les années 1881. Il équipa dans la rue la plus chic de New York, Pearl Street, un millier d’intérieurs avec ses nouvelles ampoules à incandescence sous vide. Le succès fut immédiat : à la place de la lumière du gaz, qui salissait les intérieurs bourgeois, cette innovation gardait frais tableaux et tapisseries. Mais, à quelques kilomètres de là, deux centrales à charbons rejetaient 5 tonnes de scories par jour dans l’Hudson River.
Ce modèle de délocalisation des effets nocifs, inscrit si profondément dans notre mode de vie, nous empêche de voir que bien des vertus électriques relèvent à la catégorie « fake news ».
]]>Les #dinosaures ont également prospéré en #Arctique
▻https://actu.orange.fr/societe/high-tech/les-dinosaures-ont-egalement-prospere-en-arctique-CNT000001C8Zkk/photos/des-os-et-dents-de-bebes-dinosaures-retrouves-en-alaska-places-sur-une-p
Des espèces de dinosaures avaient fait de l’Arctique leur lieu de vie permanent, et probablement développé des techniques comme l’hibernation ou des plumes pour survivre au froid, selon une nouvelle étude.
Ces travaux, publiés cette semaine dans la revue Current Biology, sont le résultat de plus d’une décennie de fouilles pour extraire des fossiles, et battent en brèche l’idée que ces reptiles ne vivaient que sous des latitudes plus clémentes.
« Une partie des nouveaux sites découverts ces dernières années ont révélé des choses étonnantes, à savoir des os et des dents de bébés » dinosaures, a déclaré à l’AFP l’auteur principal de l’étude, Patrick Druckenmiller, de l’université de l’Alaska Museum of the North.
« C’est incroyable, car cela montre que ces dinosaures ne faisaient pas que vivre en Arctique, ils étaient également capables de s’y reproduire », a-t-il poursuivi.
Des scientifiques ont découvert pour la première fois en 1950 des restes de dinosaures dans cette région longtemps considérée comme trop hostile pour abriter des reptiles.
Deux hypothèses concurrentes avaient alors été formulées : soit les dinosaures y vivaient de façon permanente, soit ils migraient vers l’Arctique et l’Antarctique afin de tirer avantage de ressources disponibles de façon saisonnière, et possiblement pour s’y reproduire.
Cette nouvelle étude est la première à donner la preuve qu’au moins sept espèces de dinosaures étaient capables de se reproduire à ces latitudes extrêmement hautes — dans ce cas la formation de Prince Creek en Alaska, entre 80 et 85 degrés de latitude nord, datant du crétacé supérieur.
Les espèces découvertes incluent des hadrosauridés, appelés dinosaures à bec de canard, des dinosaures à corne comme les cératopsiens, et des carnivores comme les tyrannosaures.
L’équipe de chercheurs a retrouvé de petites dents et os, dont certains ne font que quelques millimètres de diamètre, appartenant à des dinosaures venant d’éclore, ou étant morts juste avant.
« Ils ont un type de texture particulier à leur surface et très spécifique — ils sont très vascularisés, et les os grandissent très vite, ils ont beaucoup de vaisseaux sanguins les traversant », a expliqué Patrick Druckenmiller.
Contrairement à d’autres mammifères comme les caribous, dont la progéniture peut parcourir de longues distances quasiment immédiatement après être venus au monde, même les plus grands dinosaures donnaient naissance à des petits qui auraient été incapables de s’attaquer à des migrations de plusieurs milliers de kilomètres.
– Doudoune de plumes -
« Nous pensons aux dinosaures dans ces sortes d’environnements tropicaux, mais la Terre entière n’était pas comme ça », rappelle Patrick Druckenmiller.
L’Arctique était plus chaud à l’époque qu’il n’est aujourd’hui, mais les conditions restaient très exigeantes.
La température annuelle était d’environ 6°C, mais des températures bien inférieures étaient de mise, avec des chutes de neige, durant les mois d’hiver.
Cette zone était probablement couverte de conifères ou de fougères.
« Nous savons dorénavant que la plupart des dinosaures carnivores qui se trouvaient là avaient probablement des plumes », a dit Patrick Druckenmiller. « Vous pouvez imaginer ça comme leur propre doudoune, pour les aider à survivre à l’hiver. »
En ce qui concerne les herbivores plus petits, les chercheurs pensent qu’ils s’enterraient sous terre et hibernaient.
Et les plus grands, avec plus de réserves de graisse, s’en remettaient eux à des brindilles et écorces de moindre qualité afin de traverser l’hiver.
Par ailleurs, le fait que les dinosaures restaient toute l’année en Arctique est un indice de plus pointant vers l’idée que les dinosaures étaient des animaux à sang chaud, comme d’autres études récentes l’ont suggéré. Ils représenteraient alors un point d’évolution entre les reptiles à sang froid et les oiseaux à sang chaud.
Leur capacité à survivre à l’hiver arctique est « la preuve la plus convaincante jusqu’ici » qu’ils peuvent être ajoutés à la liste des espèces capables de #thermorégulation, a conclu Gregory Erickson, de l’Université d’Etat de Floride et co-auteur de l’étude.
]]>« Visite du data center Scaleway DC5 (refroidissement adiabatique) »
Plein de détails techniques, pour les mordu·e·s de #thermodynamique.
▻https://lafibre.info/scaleway/dc5
#canicule #empreinte_écologique_du_numérique #froid #frigorisme #climatisation #adiabatique #centre_de_données
]]>China Is Collecting DNA From Tens of Millions of Men and Boys, Using U.S. Equipment
▻https://www.nytimes.com/2020/06/17/world/asia/China-DNA-surveillance.html
Even children are pressed into giving blood samples to build a sweeping genetic database that will add to Beijing’s growing surveillance capabilities, raising questions about abuse and privacy. The police in China are collecting blood samples from men and boys from across the country to build a genetic map of its roughly 700 million males, giving the authorities a powerful new tool for their emerging high-tech surveillance state. They have swept across the country since late 2017 to (...)
#ThermoFischer #algorithme #CCTV #biométrie #génétique #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #Islam #surveillance (...)
]]>Des firmes américaines aident la Chine à collecter l’ADN des citoyens
▻https://korii.slate.fr/biz/chine-collecte-adn-citoyens-aide-entreprises-americaines-thermo-fisher
Ces données génétiques seront un outil de surveillance de plus pour le gouvernement. Notre monde ressemble décidément de plus en plus à celui imaginé par George Orwell. Dans tout le pays, le gouvernement chinois recueille des échantillons de sang d’hommes afin de construire une carte génétique de ses quelque 700 millions de citoyens masculins, selon des informations du New York Times. Depuis 2017, la police sillonne ainsi le territoire pour prélever des échantillons ADN, en menaçant parfois ceux qui (...)
#ThermoFischer #biométrie #génétique #facial #reconnaissance #BigData #Islam #santé (...)
##santé ##surveillance
Des milliers de policiers s’échangent des messages racistes sur un groupe Facebook | StreetPress
►https://www.streetpress.com/sujet/1591288577-milliers-policiers-echangent-messages-racistes-groupe-facebo
Dans un groupe Facebook privé, réservé aux forces de l’ordre et qui compte plus de 8.000 membres, des policiers surtout et quelques gendarmes postent de nombreux montages, messages et commentaires racistes et sexistes.
Le montage se veut satirique, il fait surtout l’apologie de morts violentes mettant en cause des policiers. Chacun des symboles grossièrement collés sur les visages des 4 porteurs de cercueils ghanéens est une allusion lourde de sens. Le panneau « danger haute tension » pour la mort de Zyed et Bouna en 2005. Un poteau, pour le décès de Sabri à Argenteuil le 17 mai dernier. Une portière d’un véhicule de police en référence à la jambe écrasée d’un homme de 30 ans à Villeneuve-la-Garenne pendant le confinement. Et enfin un train, comme celui qui a enlevé la vie à Kémyl, 18 ans, à Montigny-lès-Cormeilles le 27 mai. Le montage – titré « le karma » – a été diffusé sur Facebook par un fonctionnaire de police parisien et approuvé par plus de 200 membres des forces de l’ordre.
Ce célèbre mème a été détourné pour se moquer de la mort de quatre personnes. / Crédits : DRSur le réseau social, un groupe Facebook privé, baptisé « TN Rabiot Police Officiel » réunit plus de 8.000 personnes. Des policiers principalement (ou se présentant comme tels), et quelques gendarmes et membres de familles de fonctionnaires. Pour intégrer le groupe, il faut indiquer aux administrateurs sa promotion à l’école de police ou de gendarmerie, son matricule et rédiger quelques phrases en jargon de « la boîte ». Un filtre qui semble efficace : StreetPress a vérifié plusieurs dizaines de profils pris au hasard. Tous ceux dont nous avons pu confirmer l’identité sont bien membres des forces de l’ordre. À l’abri des regards indiscrets, les fonctionnaires se lâchent : dans des posts ou en commentaires, on peut lire des centaines de message racistes, sexistes ou homophobes et des appels au meurtre.
« TN Rabiot Police Officiel » a été créé le 8 décembre 2015. Il se présente comme un groupe « d’informations et de débats sur la sécurité publique et la réalité du travail et des missions des forces de l’ordre. » . Il est administré par Tony W., policier et Isabelle B., civile et présidente du Collectif Libre et Indépendant de la Police (Clip). Un collectif fondé à Lyon en 2012 par des « policiers en colère » après la mise en examen d’un fonctionnaire pour avoir tué d’une balle dans le dos Amine Bentounsi, rapporte Rue89Lyon, qui a essaimé dans d’autres départements.
[exemples divers]
Contacté par StreetPress, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à nos questions.
Elle est où la boite à gros mots promise par Castagneur ?
Article mal fagoté, mais des captures d’écran. Ils ont vu peu de gendarmes dans ce groupe FB, mais ne se demandent pas pourquoi. Les gendarmes n’ont pas de syndicats fachos pour les défendre en toute circonstances. Le devoir de réserve est y est plus strict et plus contrôlé. Ça n’empêche pas de collectionner des armes personnelles (comme nombre de policiers), de voter RN, etc.
De rares récits de démissions montrent que le poids des effets de milieux, de corps est très fort. Le racisme est une condition d’appartenance à laquelle il est difficile de déroger.
#police #gendarmerie #policiers #gendarmes #racisme #racistes #Amine_Bentounsi #les_tueurs_à_la_langue_de_fiel
]]>Can Smart Thermometers Track the Spread of the Coronavirus ? - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2020/03/18/health/coronavirus-fever-thermometers.html
A company that uses internet-connected thermometers to predict the spread of the flu says it is tracking the coronavirus in real time — something that had been impossible, given the lack of testing for the disease. Kinsa Health has sold or given away more than a million smart thermometers to households in which two million people reside, and thus can record fevers almost as soon as consumers experience them. For the last few years, Kinsa’s interactive maps have accurately predicted the (...)
#domotique #InternetOfThings #prédiction #santé #thermomètre
##santé
US Health Weather Map by Kinsa
►https://healthweather.us
The U.S. Health Weather Map is a visualization of seasonal illness linked to fever - specifically influenza-like illness. The aggregate, anonymized data visualized here is a product of Kinsa’s network of Smart Thermometers and the accompanying mobile applications. Kinsa is providing this map and associated charts as a public service. The map shows two key data points : (1) the illness levels we’re currently observing, and (2) the degree to which those levels are higher than the typical (...)
#thermomètre #domotique #InternetOfThings #prédiction #santé
##santé
/kinsa-us-health-weather-map.png
Fever-tracking map indicates potential coronavirus outbreak in Florida after spring breakers party on the beaches | The Independent
▻https://www.independent.co.uk/news/world/americas/coronavirus-florida-spring-break-miami-beaches-fever-covid-19-cases-l
A real-time map tracking seasonal and “influenza-like illnesses” has observed an unusual clustering of sicknesses in Florida that may provide an “early indicator” of how quickly the coronavirus pandemic was spreading throughout the Sunshine State. The map compiles live information from more than a million smart thermometers across the country, which connect to mobile applications and allow users to self-report the data. On Friday, the map showed atypical sickness levels in counties like (...)
#thermomètre #domotique #InternetOfThings #prédiction #santé #surveillance
##santé
How to stop your smart home spying on you | Technology | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/technology/2020/mar/08/how-to-stop-your-smart-home-spying-on-you-lightbulbs-doorbell-ring-goog
Everything in your smart home, from the lightbulbs to the thermostat, could be recording you or collecting data about you. What can you do to curb this intrusion ? During an interview with the BBC last year, Google’s senior vice-president for devices and services, Rick Osterloh, pondered whether a homeowner should disclose the presence of smart home devices to guests. “I would, and do, when someone enters into my home,” he said. When your central heating thermostat asks for your phone number, (...)
#Assistant #Facebook #Google #Nest #CCTV #TV #surveillance #publicité #profiling #InternetOfThings #famille #écoutes #vidéo-surveillance #FBI #Ring #Philips #Amazon #Mozilla #sonnette #domotique #Alexa #reconnaissance #police #thermostat (...)
##publicité ##biométrie
▻https://i.guim.co.uk/img/media/3e3aa139a13d02a812cedce3822861a4af4c7f44/77_0_1800_1080/master/1800.jpg
Steglitz-Zehlendorf: Thermometersiedlung erhält Quartiersmanagement
▻https://www.abendblatt-berlin.de/2020/01/15/steglitz-zehlendorf-thermometersiedlung-erhaelt-quartiersmanagemen
Mit der Thermometersiedlung erhält Steglitz-Zehlendorf sein erstes Quartiersmanagementgebiet. Das hat der rot-rot-grüne Senat am Dienstag beschlossen.
Die Förderkulisse „Quartiersmanagement“ (QM) ist ein auf mehrere Jahre angelegtes Projekt aus dem Programm Sozialer Zusammenhalt mit Schwerpunkt auf der Stabilisierung von Stadtquartieren und Aktivierung der dortigen Bewohnerschaft. Voraussichtlicher Beginn des QM in der Thermometersiedlung wird das 1. Quartal 2021 sein.
SPD-Kreischef Ruppert Stüwe: „Seit Erscheinen des Sozialstrukturatlas im Sommer 2018 ist jedem klar, dass die Thermometersiedlung in Lichterfelde-Süd ein Quartiersmanagement braucht. Sie gehört zu den Gebieten, deren soziale Struktur seit 2015 deutlich schwieriger geworden ist.
...
Die Thermometersiedlung ist eines von berlinweit acht neuen QM-Gebieten. Dazu zählen die Harzer Straße in Neukölln und die Nahariyastraße in Tempelhof-Schöneberg. In anderen Quartieren läuft das QM in diesem Jahr aus, zudem werden vereinzelte QM-Gebiete zusammengelegt.
#Berlin #Steglitz-Zehlendorf #Thermometersiedliung #Quartiersmanagement
]]>How we survive the surveillance apocalypse
▻https://www.washingtonpost.com/technology/2019/12/31/how-we-survive-surveillance-apocalypse
Online privacy is not dead, but you have to be angry enough to demand it. Go, go gadgets has long been the attitude in my house. Perhaps yours, too : A smartphone made it easier to stay in touch. A smart TV streamed a zillion more shows. A smart speaker let you talk to a smart thermostat without getting out of bed. That’s progress, right ? Now I’ve got a new attitude : It’s not just what I can get out of technology — I want to know what the technology gets out of me. For the past year, I’ve (...)
#Apple #GoldmanSachs #Google #MasterCard #Amazon #Facebook #algorithme #Chrome #Alexa #carte #cookies #domotique #iPhone #smartphone #thermostat #voiture #WiFi #VPN (...)
##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##BigData ##CCPA ##data ##écoutes ##profiling ##publicité ##santé
]]>Le jackpot « des personnes aisées », cette étude de l’Insee qui risque de fâcher l’Élysée
▻http://www.leparisien.fr/amp/economie/fiscalite-le-jackpot-des-personnes-aisees-cette-etude-de-l-insee-qui-risq
Des infos (très) techniques sur la situation météo exceptionnelle pour cette fin du mois de juin. Je vous rassure, je comprends pas tout, moi non plus.
Canicule exceptionnelle pour cette dernière semaine de juin - KERAUNOS, Observatoire Français des Tornades et Orages Violents
▻http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2019/juin/canicule-juin-2019-chaleur-records-masse-d-air-france
La situation météorologique évolue dès le 23 juin, vers un temps très chaud et très anticyclonique. Un thalweg Atlantique va en effet arriver par l’ouest mais va s’isoler en cut-off sur l’Atlantique. Il favorisera la remontée d’une masse d’air très chaud dès la fin du week-end et en début de semaine. Cette goutte froide va pivoter sur l’Atlantique toute la semaine, s’enfonçant encore un peu plus au sud en milieu de semaine, ce qui aura pour effet un renforcement de la dorsale anticyclonique à l’avant et une advection d’air chaud elle aussi renforcée.
Les valeurs de géopotentiels vont devenir très élevées sur la France atteignant 600 dam. En d’autres termes, il faudra monter à 6000 m d’altitude pour trouver le niveau de pression 500 hPa (la valeur dite normale étant de 5500 m) ...
Cut off : connu aussi sous le nom de « cut-off low », se dit d’une dépression froide (pas d’origine tropicale donc) déplacée en direction des tropiques et qui peut donc s’isoler, hors des grands courants d’ouest dans lesquels elle se trouvait à l’origine.
▻http://www.meteoavi.com/uploads/lexique.htm
Advection : L’advection est le transport d’une quantité (scalaire ou vectorielle) d’un élément donné (tel que la chaleur, l’énergie interne, un élément chimique, des charges électriques) par le mouvement (et donc la vitesse) du milieu environnant.
C’est une notion courante en mécanique des fluides car toutes les caractéristiques d’une particule fluide sont advectées lors de son déplacement au sein de l’écoulement. Dans l’équation de Navier-Stokes, l’advection du vecteur vitesse apparaît dans le terme d’inertie, qui correspond à l’advection de la quantité de mouvement.
En météorologie et en océanographie, l’advection se réfère surtout au transport horizontal de certaines propriétés par les fluides considérés, dont le transport par le vent ou les courants : advection de vapeur d’eau, de chaleur, de salinité, etc.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Advection
Géopotentiel : Le terme géopotentiel est utilisé en géophysique et en particulier dans l’une de ses disciplines la météorologie.
Le géopotentiel est un terme qui désigne le potentiel gravitationnel en un point autour de la Terre et à une altitude donnée. En effet, la constante de gravité varie avec la distance au centre de la Terre et selon certaines variations locales de masse. En plus, ce terme inclut l’effet de la force centrifuge causé par la rotation de la planète.
La hauteur du géopotentiel désigne l’altitude à laquelle on atteint un potentiel égal de gravité. Il s’agit donc d’une hauteur normalisée de la gravité.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9opotentiel
Explosion d’une station d’hydrogène en Norvège : premiers résultats de l’enquête
▻https://www.automobile-propre.com/explosion-dune-station-dhydrogene-en-norvege-premiers-resultats-d
150 voitures à hydrogène seulement sont en circulation en Norvège. Il s’agit principalement de Toyota Mirai. Le réseau de distribution d’hydrogène étant quasi paralysé leurs propriétaires n’ont plus la possibilité de faire le plein.
(...)
Leurs premières constatations indiquent qu’une fuite dans le réservoir haute pression a provoqué la constitution d’un « nuage » d’hydrogène. Celui-ci s’est brusquement enflammé dans l’air, ce qui a provoqué une onde de choc. « Nous pouvons affirmer avec certitude que la fuite s’est produite dans le réservoir de stockage à haute pression et nous menons actuellement des recherches pour comprendre les mécanismes détaillés de la fuite ainsi que les causes de l’allumage », a déclaré Geirmund Vislie, vice-président de Gexcon. Actuellement les experts ne retiennent pas l’hypothèse d’une erreur humaine, d’un acte de vandalisme ou d’une action terroriste.
(...)
Comme tout combustible, l’hydrogène peut s’enflammer ou exploser en cas de fuite. Mais comme il s’agit de la plus petite des molécules gazeuses, les risques de fuites sont plus importants qu’avec n’importe quel autre gaz. Il est en effet difficile de rendre complètement étanche les réservoirs et tuyauteries contenant de l’hydrogène surtout lorsque celui-ci est comprimé à très haute pression : il peut s’échapper par des ouvertures microscopiques. Ainsi, mêmes les meilleurs réservoirs ne sont jamais complètement étanches : ceux des voitures à hydrogène peuvent se vider en quelques semaines, même quand le véhicule est à l’arrêt.
(...)
De plus, lorsque l’hydrogène est comprimé à très haute pression (ce qui est le cas dans les véhicules à hydrogène et les stations de distribution) et qu’une fuite a lieu, le gaz se détend fortement et il se produit ce qu’on appelle un effet Joule-Thompson inverse. L’hydrogène qui s’échappe s’échauffe, ce qui peut être suffisant pour qu’il s’enflamme spontanément.
]]>À la frontière ukraino-polonaise. “Ici, ce n’est pas l’entrée de la Pologne. C’est celle de l’Europe”
Quand quelqu’un traverse cette ligne, il n’entre pas seulement en Pologne. Il entre en Europe. Demain, il peut être à Bruxelles. Après-demain, en Espagne ou au Portugal...”.
Paolo, un officier de police portugais détaché à #Medyka, en Pologne, se tient sur une ligne rouge entourée de bandes blanches. “Ne la dépassez pas, sinon on va avoir des problèmes avec les Ukrainiens”, avertit-il.
“On n’a pas besoin de mur ici”
Devant lui, des voitures font la file pour sortir d’Ukraine. Des champs bordent le poste-frontière. La terre y a été retournée sur une quinzaine de mètres : sept et demi côté ukrainien, sept et demi côté polonais.
“Si quelqu’un passe la frontière, il nous suffit de suivre les traces de pied dans la boue. À 10 kilomètres d’ici, il y a une #tour_de_contrôle avec des #caméras_de_surveillance (infrarouge et thermique) qui balaient l’horizon. Quand les conditions météo sont bonnes, elles peuvent voir jusqu’ici. Une deuxième tour va être installée de l’autre côté du #BCP (border check point, NdlR). Peut-être qu’un jour on aura une barrière comme en Hongrie. Mais je ne pense pas. On n’en a pas besoin ici, on a suffisamment d’équipements”, détaille Piotr, un officier qui ressemble comme deux gouttes d’eau au caporal Blutch dans Les Tuniques Bleues.
Des détecteurs d’explosifs et de radioactivité - “ils sont très puissants et captent même si quelqu’un a suivi un traitement aux isotopes pour guérir du cancer” -, de battements de coeur - “le plus souvent, celui des souris dans les camions” -, #scanners à rayons X pour les véhicules et les cargos, caméras avec #thermo-vision qui peuvent identifier des objets, définir et enregistrer leurs coordonnées géographiques, capables de filmer à une distance maximale de 20 kilomètres, scanners de documents, lecteurs d’empreintes digitales, #terminaux_mobiles pour contrôler les trains... “On ne déconne pas à Medyka”, sourit Piotr.
De barrière, il y en a bien une. Ou plutôt une simple #clôture, sortie de terre lorsque la Pologne appartenait au camp soviétique.
Le BCP de Medyka, qui protège une section de 21 kilomètres de frontières entre les deux pays, a été construit en 1945. Parmi les quatorze postes de la frontière (dont onze avec la frontière ukrainienne), il s’agit du plus fréquenté : 14 000 piétons et 2 600 véhicules y passent chaque jour dans les deux sens. À cela, il faut encore ajouter les camions et les trains de passagers et de marchandises. “Certaines personnes passent toutes les semaines pour aller faire leurs courses - contrairement à ce que l’on pourrait croire, la vie est moins chère en Pologne qu’en Ukraine - et on finit par les connaître. Certains en profitent pour faire du trafic. Ils pensent que comme on les connaît et qu’on sait qu’ils sont réglos, on sera moins vigilants. C’est pour ça qu’il ne faut pas laisser la routine s’installer”, observe Piotr.
Quand la Pologne adhère à l’Union européenne, en 2004, sa frontière orientale devient une des frontières extérieures de la zone Schengen (rejointe quant à elle en 2007). Cette même année, l’agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (#Frontex) voit le jour. Les opérations de coopération internationale aux postes-frontières polonais se sont multipliées depuis.
Tous les officiers de la #Bieszczady_BGRU font ainsi partie d’un pôle de #garde-frontières et sont régulièrement envoyés en mission pour Frontex dans d’autres pays européens. À l’inverse, des officiers issus de différents États membres son envoyés par Frontex à Medyka (il y en a trois en ce moment : un Portugais, un Bulgare et un Espagnol). En cela, postuler comme garde-côte ou garde-frontière, c’est comme faire un mini Erasmus de trois mois.
Dans quelques semaines, Piotr partira pour la treizième fois en mission pour Frontex. Ce sera la deuxième fois qu’il ira à la frontière entre la Bulgarie et la Serbie. Paolo est quant à lui le tout premier policier portugais à être déployé ici. Sa spécialité : détecter les voitures volées. À Medyka, on en repère entre 75 et 90 chaque année. “C’est particulier de travailler ici, à la limite du monde européen : on réalise ce que veut vraiment dire "libre-circulation" et "coopération internationale". C’est ici la première ligne, ici qu’on protège l’Europe, ici qu’on peut détecter si un voyageur est "régulier" ou pas. Si on ne le repère pas... Bonjour pour le retrouver dans Schengen ! En tant que policier, je savais tout ça. Mais je crois que je ne le comprenais pas vraiment. C’est lors de mon premier jour ici, quand j’ai vu la frontière, les files, les contrôles, que j’ai vraiment compris pourquoi c’est super important. Dans mon pays, je suis enquêteur. J’ai fait des tas d’arrestations pour toutes sortes de crimes qui ont été commis au Portugal, en Espagne, en France, en Belgique. Si j’avais pu les stopper ici, en première ligne, peut-être que ce ne serait pas arrivé”, note Paolo.
Mimi et Bernardo
Pour la première fois éloigné de sa famille, Paolo a voulu sortir de sa routine en venant à Medyka. Enquêteur principal, la cinquantaine, il estimait avoir fait le tour de sa profession et commençait sérieusement à s’ennuyer. “Dans mon pays, j’étais le type vers qui se tournaient les autres pour avoir des conseils, des réponses. Ici, je suis le petit nouveau, je repars de zéro”, dit-il en buvant son café, entouré par trois collègues, tous nommés Piotr.
“Raconte-lui l’histoire !”, s’exclame l’un d’eux. “Deux poissons sont dans un aquarium : Mimi et Bernardo. Bernardo est un petit poisson-rouge et Mimi est le plus grand. Il pense qu’il est le roi, qu’il a tout pour lui. Le jour où Mimi est placé dans un autre aquarium, beaucoup plus grand, avec un requin, Mimi se rend compte qu’il est tout petit ! Ici, je suis comme Mimi, je ne suis même pas une sardine (rires) !”. Morale de l’histoire : la taille du poisson dépend de la taille de l’aquarium. Et un enquêteur au top de sa carrière a toujours quelque chose à apprendre. “Oh allez Paolo, la taille ça ne compte pas !”, plaisante un autre Piotr.
À Medyka, Paolo perfectionne sa connaissance en voitures volées et documents frauduleux. “Quand je faisais des contrôles d’identité au Portugal, je ne savais pas trop comment les reconnaître. Ici, j’apprends tous les jours grâce à leur expérience en la matière. Quand je rentrerai, j’enseignerai tout ça à mes collègues”, se réjouit-il.
En guise d’illustration, Paolo contrôle notre passeport. Les fibres qui ressortent en couleurs fluo dans le lecteur de documents prouvent qu’il est authentique. “Premier bon signe”, glissent Paolo et Piotr. D’autres détails, qu’il est préférable de ne pas divulguer, confirment leurs certitudes. Un séjour en Afghanistan, un autre en Jordanie, un transit en Turquie et des tampons dans différents pays africains soulèvent toutefois des suspicions. “Si vous passiez la frontière avec ce passeport, on vous aurait signalé aux services secrets”, lâche Paolo.
"Mon premier jour, on a découvert une Lexus volée"
Ce cinquantenaire a le droit de circuler où bon lui semble - “c’est l’oiseau libre du BCP” - dans le poste-frontière. Il porte toujours un badge sur lui pour expliquer qui il est et dans quel cadre il intervient. Un détail important qui permet de calmer les tensions avec certains voyageurs qui ne comprennent pas pourquoi ils sont contrôlés par un officier portant un uniforme avec lequel ils ne sont pas familiers.
Chaque matin, après avoir bu son café et fumé son cigare (il en grille trois par jour), Paolo se rend au terminal des voitures, son terrain de jeu. “Mon premier jour, on a découvert une Lexus volée ! Tout était bon : le numéro de châssis, la plaque d’immatriculation (espagnole), les pièces, les données... Mais un de mes collègues me répétait que quelque chose n’allait pas. J’ai contacté les autorités espagnoles pour leur demander une faveur. Ils ont accepté de vérifier et il se trouve que l’originale était garée à Valence ! Quand il y a deux voitures jumelles dans le monde, ça signifie qu’une des deux est volée. Et il faut trouver l’originale pour le prouver”, explique-t-il.
Quelques instants plus tard, dans ce même terminal, il scrute un autre véhicule sous toutes ses coutures. Quelque chose cloche avec la vitre avant-gauche. Mais lui faut au moins deux détails suspects pour décider de placer le véhicule dans une autre file, où les fouilles et les vérifications sont plus poussées.
Le #crime_organisé a toujours une longueur d’avance
En 2018, Frontex a saisi 396 véhicules volés. Trois Joint Action Days, des opérations internationales organisées par l’agence visant à lutter contre les organisations criminelles, ont mené à la saisie de 530 voitures, 12 tonnes de tabac et 1,9 tonne de différentes drogues. 390 cas de fraudes aux documents de voyage ont été identifiés et 117 passeurs arrêtés.
À la fin de sa journée, Paolo écrit un rapport à Frontex et signale tout ce qui s’est produit à Medyka. Le tout est envoyé au Situation Centre, à Varsovie, qui partage ensuite les informations récoltées sur des criminels suspectés à Europol et aux autorités nationales.
Ce travail peut s’avérer décourageant : le crime organisé a toujours une longueur d’avance. “Il faut en être conscient et ne pas se laisser abattre. Parmi les vols, on compte de moins en moins de voitures entières et de plus en plus de pièces détachées. Ce qu’on peut trouver dans les véhicules est assez dingue. Un jour, on a même déniché un petit hélicoptère !”, se rappelle Piotr.
Derrière lui, un agent ouvre le coffre d’une camionnette, rempli de différents moteurs de bateaux et de pneus. Plus loin, une agent des Douanes a étalé sur une table le contenu d’une voiture : CD, jouets, DVD... Elle doit tout vérifier avant de la laisser passer vers la frontière, où l’attendent Paolo et ses trois comparses.
Par-delà l’entrée du BCP, la file s’étend sur quelques kilomètres. Les moteurs ronronnent, les passagers sortent pour griller une cigarette. Dans la file pour les piétons, certains s’impatientent et chantent une chanson invitant les officiers à travailler un peu plus vite. “Là où il y a une frontière, il y a toujours une file”, dit Piotr en haussant les épaules. Il faut une minute pour vérifier l’identité d’une personne, trente minutes à une heure pour “innocenter” une voiture.
"Avant 2015, je ne connaissais pas Frontex"
Le travail des garde-frontières est loin de refléter l’ensemble des tâches gérées par Frontex, surtout connue du grand public depuis la crise de l’asile en Europe et pour le volet "migration" dont elle se charge (sauvetages en mer, identification des migrants et rapatriements). Son rôle reste flou tant son fonctionnement est complexe. “Je n’avais jamais entendu parler de Frontex avant la crise de 2015. J’ai appris son existence à la télévision et je suis allé me renseigner sur Internet”, avance Paolo.
Les images des migrants traversant la Méditerranée, qui font régulièrement le tour du monde depuis quatre ans, l’ont bouleversé. “Je trouve ça tellement normal de vouloir une vie meilleure. Quand on voit les risques qu’ils prennent, on se dit qu’ils doivent vraiment être désespérés. Je me souviens que je regardais ma fille qui se plaignait de son iPhone qui n’avait qu’un an mais qu’elle trouvait déjà trop vieux. Je me suis dit que j’étais très bien loti et que je pouvais peut-être faire quelque chose. Alors, j’ai décidé de déposer ma candidature. Je ne savais pas où j’allais être envoyé et j’ai fini ici, à Medyka. Ce n’est pas la même chose que de sauver des vies mais... dans quelques années, je pourrai dire que j’ai fait quelque chose. Que je ne suis pas resté les bras croisés chez moi, à regarder ma fille et son iPhone”.
Dans le Situation Center de Frontex, coeur névralgique de la surveillance des frontières
La migration et la #criminalité_transfrontalière sur grand écran
Le cœur névralgique de l’Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (Frontex) est situé à son siège principal, à #Varsovie. Une douzaine d’agents s’y relaient en permanence pour surveiller les frontières extérieures de l’Union européenne.
Devant eux, trois larges écrans meublent les murs du #Situation_Center. Des points verts apparaissent sur celui du milieu, le plus large, principalement près des côtes grecques et espagnoles. Ils représentent diverses “détections” en mer (sauvetages en mer, navire suspect, etc.).
Sur une autre carte, les points verts se concentrent près des frontières terrestres (trafic de drogue, voitures volées, migration irrégulière, etc.) de l’Albanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Grèce. À gauche, une carte affiche d’autres informations portant sur les “incidents” aux postes-frontières détectés par les États membres. “Ce que vous voyez ici n’est pas diffusé en temps réel mais on tend à s’en rapprocher le plus possible. Voir les données nous aide à évaluer la situation aux frontières, constater si certaines sont soumises à une pression migratoire et à effectuer des analyses de risques”, explique un porte-parole de l’agence. Les images diffusées lors de notre passage datent de février. Dès que nous quittons la pièce, elles seront remplacées par d’autres, plus récentes qui ne sont pas (encore) publiables.
Le #Frontex_Situation_Centre (#FSC) est une sorte de plate-forme où parviennent toutes sortes d’informations. Elle les les compile et les redispatche ensuite vers les autorités nationales, Europol ou encore la Commission européenne.
Sur demande, Frontex peut également suivre, par exemple, tel vaisseau ou telle camionnette (le suivi en temps réel dans le cadre de missions spécifiques se déroule dans une autre pièce, où les journalistes ne sont pas les bienvenus) grâce au système européen de surveillance des frontières baptisé #Eurosur, un système de coopération entre les États membres de l’Union européenne et Frontex qui “vise à prévenir la criminalité transfrontalière et la migration irrégulière et de contribuer à la protection de la vie des migrants”.
Pour tout ce qui touche à l’observation terrestre et maritime, Frontex exploite du Centre satellitaire de l’Union européenne, de l’Agence européenne pour la sécurité maritime et l’Agence européenne de contrôle des pêches.
Un exemple : en septembre 2015, les garde-côtes grecs ont intercepté Haddad I, un vaisseau surveillé par Eurosur depuis le début de l’année. Le navire, en route vers la Libye, transportait 5 000 armes, 500 000 munitions et 50 millions de cigarette. Autre exemple : en octobre 2015, un radar-satellite utilisé par Eurosur a détecté des objets en mer, au nord de la Libye. Envoyé sur place par les autorités italiennes dans le cadre de l’opération Sophia, le Cavour, porte-aéronefs de la Marine militaire, a trouvé plusieurs bateaux avec des migrants à bord. 370 personnes ont été sauvées et amenées à bon port.
Surveillance accrue des médias
Dans un coin de la pièce, des images diffusées par France 24, RaiNews et CNBC défilent sur d’autres écrans. Au FSC, on suit l’actualité de très près pour savoir ce qui se dit sur la migration et la criminalité transfrontalière. Parfois, les reportages ou les flash info constituent une première source d’information. “La plupart du temps on est déjà au courant mais les journalistes sont souvent mieux informés que les autorités nationales. La couverture médiatique de la migration change aussi d’un pays à l’autre. Par exemple, les Italiens et les Grecs connaissent mieux Frontex que les autres”, glisse un porte-parole.
Les médias sociaux (Twitter, Facebook, Youtube) sont également surveillés quotidiennement par une équipe dédiée depuis 2015. “Pendant la crise migratoire, Facebook était une source importante d’information. On peut y trouver pas mal de choses sur le trafic d’êtres humains, même si ce n’est pas évident. Ça peut être aussi utile quand une personne a traversé une frontière illégalement et poste une vidéo pour dire qu’il a réussi. Mais on ne mène pas d’enquête. On transmet à Europol ce qui peut être intéressant”, décrit-on chez Frontex.
Depuis 2009, le FSC publie une newsletter en interne, du lundi au vendredi. L’agence a également créé le Frontex Media Monitor, une application gérée par le staff du FSC qui collecte les articles portant sur la gestion des frontières, Frontex et les agences frontalières des États membres. Ils sont issus de 6 000 sources ouvertes en 28 langues différentes.
Une partie des agents qui travaillent au FSC, des nationaux issus des États membres qui vont-viennent selon une rotation effectuées tous les trois mois, rédige des rapports durant les périodes dites “de crise”. Ceux-ci portent sur les incidents majeurs aux frontières européennes, la situation migratoire dans les différents États membres, les développements politiques et institutionnels au niveau national et international et les crises dans les pays non-européens.
Paradoxe kafkaïen
À l’avenir, le programme Eurosur permettra-t-il de sauver des vies, comme dans l’exemple susmentionné ? Alors que l’Union européenne vient de suspendre la composante navale de l’opération Sophia (ou EUNAVFORMED), Frontex va bientôt acquérir ses propres navires grâce à l’élargissement de son mandat. Selon le directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri, ceux-ci pourront couvrir plus de kilomètres que ceux déployés par les autorités nationales.
En vertu du droit maritime international, Frontex est, comme tout navire, tenue de porter assistante aux naufragés et de les ramener dans un port sûr. De port sûr, condition requise par ce même droit pour débarquer des personnes à terre, les autorités européennes considèrent qu’il n’y en a pas en Libye. Mais l’Italie refuse désormais de porter seule la charge des migrants secourus en mer et les Européens n’ont pas réussi à trouver d’accord pour se les répartir à l’avenir. D’où la suspension des activités maritime de Sophia.
Quid si l’agence est amenée à procéder à un sauvetage pendant une mission de surveillance des frontières extérieures ? L’Europe finira-t-elle par obliger les navires de Frontex, son “bras opérationnel”, à rester à quai ? Et si oui, qui surveillera les frontières ? À quoi serviront alors les investissements que Frontex s’apprête à réaliser, au frais du contribuable européen, pour s’acheter son propre matériel ? Seul l’avenir donnera des réponses.
“Nous ne construisons pas une Europe forteresse”
Fabrice Leggeri, directeur exécutif de l’Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (Frontex)
Douze secondes pour décider. C’est le temps dont dispose, en moyenne, un garde-frontière pour décider si un voyageur est “légal” et si ses documents sont authentiques. C’est ce que dit une brochure produite par l’équipe “Information et Transparence” de Frontex, l’Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, exposée dans une salle d’attente de ladite agence.
La tour qui abrite le siège de l’agence a été réalisée par le constructeur flamand Ghelamco, en plein centre des affaires de Varsovie.
Début avril, l’agrandissement du mandat de Frontex a été confirmé. Dotée de 1 500 garde-côtes et garde-frontières (majoritairement déployés en Grèce, en Italie et en Espagne) empruntés aux États-membres, Frontex en comptera 10 000 d’ici 2027 et pourra acquérir son propre équipement (avions, bateaux, voitures, hélicoptères, etc.). Le tout doit encore être adopté par le Parlement européen et le Conseil – une formalité qui ne devrait pas remettre en question ce projet. Depuis son bureau à Varsovie, situé dans une tour sortie de terre par le constructeur flamand Ghelamco, Fabrice Leggeri, directeur exécutif de l’agence, revient en détails sur cette décision, qu’il considère comme “une grande avancée pour l’Union européenne” .
Le mandat de Frontex a déjà été élargi en 2016. Celui qui vient d’être avalisé va encore plus loin. Des États membres avaient exprimé leurs réticences par rapport à celui-ci. Qu’est-ce qui a changé ces dernières semaines ?
2016 a été un véritable tournant pour notre agence, qui a été investie d’un mandat plus robuste avec des moyens plus importants. Aujourd’hui, on ne doit plus seulement renforcer des équipes pour réagir en cas de crise – c’est nécessaire mais insuffisant, on l’a compris en 2015 et 2016. Il s’agit de renforcer de manière durable la capacité européenne de gestion des frontières. Concernant notre futur mandat, il est clair que certains États seront vigilants dans la manière dont il sera mis en œuvre. 2020 était une date qui paraissait, à juste titre, très difficile pour la plupart des acteurs (la Commission européenne souhaitait que les effectifs soient portés à 10 000 en 2020, NdlR). D’ailleurs, j’ai observé qu’on parlait beaucoup plus de cette date que du nombre d’agents lui-même, ce qui me laisse penser que nous sommes donc largement soutenus.
Un corps européen n’a jamais existé auparavant à une telle échelle. Expliquez-nous comment il va fonctionner.
Construire la capacité de gestion de frontières efficaces, ça ne veut pas dire qu’on doit se cantonner à l’immigration irrégulière. Il faut aussi s’occuper du bon fonctionnement des franchissements réguliers aux points de passages (dans les aéroports, aux postes-frontières, etc.). En 2018, on a eu 150 000 franchissements irréguliers mais on a 700 millions de franchissements réguliers par an. Donc, on ne construit pas une Europe forteresse mais un espace intérieur de libertés, de sécurité et de justice. L’objectif de la création de ce corps européen et des propositions budgétaires proposées par la Commission est de pouvoir recruter davantage pour augmenter le nombre total de garde-côtes et de garde-frontières. Ce corps européen doit être construit ensemble avec les États. On est là pour se compléter les uns les autres et pas pour entrer en concurrence (lire ci-dessous) . Selon un chiffre qui vient des États membres eux-mêmes, le nombre théorique de garde-frontières que l’Union européenne devrait avoir est de 115 000. Quand on regarde combien il y en a de façon effective, selon les planifications nationales, il y en a – à peu près – 110 000.
“Nos grosses opérations et nos nouveaux déploiements en dehors de l’Union européenne, sont deux gros morceaux qui vont absorber pas mal de ressources”.
Au niveau opérationnel, quels sont les grands changements que permet le nouveau mandat ?
Nous allons pouvoir déployer, en mai, une opération hors du territoire européen, en Albanie. Nous pourrons aussi aller dans un pays tiers sans que ce soit nécessairement un pays directement voisin de l’Union européenne, à condition évidemment que celui-ci nous appelle, donne son consentement et qu’il y ait un accord entre l’Union européenne et ce pays. Autrement dit : on va avoir des contingents de plus en plus nombreux hors des frontières européennes. Nos grosses opérations et nos nouveaux déploiements en dehors de l’Union européenne, sont deux gros morceaux qui vont absorber pas mal de ressources.
Une de vos missions qui prend de plus en plus d’importance est d’organiser le rapatriement de personnes dans les pays tiers.
À ce niveau-là, l’Union européenne est passée dans une autre dimension. L’Europe est devenu un acteur à part entière de l’éloignement. Par rapport à ce qu’on pouvait seulement imaginer il y a quatre ou cinq ans (13 729 personnes ont été rapatriées en 2018 contre 3 576 en 2015, NdlR), on a fait un bond énorme. Pour les éloignements, une partie des ressources humaines sera utilisée soit comme escorteurs, soit comme spécialiste de l’éloignement qui vont aider les États membres à les préparer. Cette dimension est nécessaire à cause d’un goulot d’étranglement administratif : les États membres n’ont pas augmenté le personnel qui doit préparer les décisions d’éloignement alors que le nombre d’étrangers en situation irrégulière et de demandeurs d’asile déboutés à éloigner croît. Le corps européen peut répondre à cette faiblesse pour qu’elle ne se transforme pas en vulnérabilité.
Vous parlez de complémentarité avec les États. Certains sont méfiants face à l’élargissement du mandat de Frontex, voire carrément hostiles à sa présence sur leur territoire, en vertu de leur souveraineté nationale. Ont-ils raison de craindre pour celle-ci ?
Qu’il y ait des craintes, ça peut se comprendre. Mais les déploiements du corps européens se feront toujours avec le consentement de l’État concerné et l’activité se déroulera toujours sous l’autorité tactique de celui-ci. Vous savez, je ne sais pas combien de personnes s’en souvienne mais la libre-circulation dans l’espace Schengen existe depuis bientôt 25 ans. Ça fait donc près d’un quart de siècle que les gardes-frontières nationaux gardent la frontière de “nous tous”. Donc ce qu’on fait aujourd’hui, ce n’est pas si différent… Le vrai changement, c’est que ce sera plus visible. Plus assumé. Que Frontex devient le bras opérationnel de l’Union européenne. Moi, je considère l’agence comme une plateforme d’entraide opérationnelle. Et ce n’est pas parce qu’un État membre nous demande de l’aide qu’il est défaillant. Il ne faut pas non plus percevoir nos actions comme une sanction, une faiblesse ou une substitution à la souveraineté. À l’avenir, il faudra que chaque État puisse avoir un petit bout de ce corps européen présent chez lui. Il contribue à renforcer une culture de travail commune, à homogénéiser des pratiques. Les frontières extérieures sont communes à tous, à notre espace de circulation et il serait absolument incompréhensible qu’on travaille de façon radicalement différente en divers endroits de cette frontière commune.
Le nouveau mandat vous donne tout de même plus d’autonomie…
On aura une autonomie opérationnelle plus forte et une flexibilité dans la gestion des ressources humaines, ce qui est effectivement une force. Mais c’est une force pour nous et qui bénéficie aux États membres. On aura aussi une plus grande autonomie technique renforcée grâce à nos propres moyens opérationnels (Frontex emprunte actuellement ce matériel aux États membres et les défraye en échange, NdlR).
À vous entendre, on croirait que la libre-circulation des personnes a été tellement menacée qu’elle aurait pu disparaître…
C’est le cas. La crise de 2015-2016 a montré que ce qui était remis en question, c’était la libre-circulation effective. D’ailleurs, un certain nombre d’États membres ont rétablis les contrôles aux frontières. C’est le signe d’un dysfonctionnement. L’objectif des autorités au niveau de l’Union européenne, c’est de retourner au fonctionnement normal. C’est “retour à Schengen”.
Le visa Schengen est le représentant du collectif des 26 pays européens qui ont mutuellement décidé d’éliminer les contrôles à leurs frontières communes.
Schengen, c’est quelque chose que l’on prend trop pour acquis ?
Quand on voyage à l’intérieur de cet espace, ça paraît surprenant de se voir demander sa carte d’identité ou d’entendre que le contrôle a été rétabli aux frontières intérieures. Ça a un impact économique monstrueux qui se chiffre en millions, même en milliards d’euros et ça détricote l’Europe petit à petit. Un espace de libre-circulation, c’est un espace où on circule pour faire du commerce, pour étudier, etc. Et c’est là que le rôle de l’agence de garde-côtes et de garde-frontières est crucial : les frontières doivent fonctionnent correctement pour sauver et maintenir Schengen. Sans vouloir faire une digression, c’est un peu la même chose avec qu’avec la zone euro. C’est quelque chose de très concret pour le citoyen européen. Vous remarquez que quand vous arrivez en Pologne (nous sommes à Varsovie, où se situe le siège de Frontex, NdlR), vous ne pouvez pas payer votre bus avec une pièce dans le bus. L’espace Schengen, c’est pareil. C’est quand on ne l’a pas ou qu’on ne l’a plus, qu’il est suspendu temporairement, qu’on se dit que c’est quand même bien. Frontex évolue dans un domaine où “plus d’Europe” est synonyme de meilleur fonctionnement et de meilleure utilisation des deniers publics.
En 2015, le budget de Frontex dédié aux retours était de 13 millions d’euros. En 2018, 54 millions y étaient dédiés. La Belgique n’organisait quasiment pas de vols sécurisés, en collaboration avec Frontex avant 2014. Ces "special flights" sont plus avantageux sur le plan financier pour les États car ceux-ci sont remboursés entre 80 % et 100 % par Frontex.
Les objets connectés nous espionnent-ils ?
▻https://www.franceculture.fr/numerique/les-objets-connectes-nous-espionnent-ils
Nos objets connectés sont-ils un danger pour notre sécurité ? C’est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et Franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l’information, des fake news aux idées reçues. Ils sont partout ou presque mais peut-on leur faire confiance ? Les réfrigérateurs intelligents, aspirateurs robots, peluches connectées et autres assistants vocaux envahissent lentement notre foyer. Une révolution qui permet de régler le (...)
#Google #Amazon #Facebook #jouet #robotique #smartphone #Assistant #Home #domotique #thermostat #écoutes #BigData #profiling (...)
##CNIL
Des experts américains ont aidé la Chine à ficher l’ADN de millions de citoyens
▻https://usbeketrica.com/article/des-experts-americains-ont-aide-la-chine-a-ficher-l-adn-de-millions-de-
Sous prétexte de bilans de santé gratuits, le gouvernement chinois aurait collecté l’ADN de millions de membres de la minorité ouïghoure, et constitué un immense fichier génétique à des fins de surveillance. Il a pu s’appuyer sur l’expertise d’un généticien de l’université de Yale et compter sur le matériel fourni par une entreprise américaine. Quand les autorités lui ont parlé d’un « bilan de santé gratuit », Tahir Imin était sceptique. L’homme de 38 ans a accepté une prise de sang, puis son visage a été (...)
#biométrie #génétique #Islam #surveillance #HumanRightsWatch #ThermoFischer
]]>New report exposes global reach of powerful governments who equip, finance and train other countries to spy on their populations
Privacy International has today released a report that looks at how powerful governments are financing, training and equipping countries — including authoritarian regimes — with surveillance capabilities. The report warns that rather than increasing security, this is entrenching authoritarianism.
Countries with powerful security agencies are spending literally billions to equip, finance, and train security and surveillance agencies around the world — including authoritarian regimes. This is resulting in entrenched authoritarianism, further facilitation of abuse against people, and diversion of resources from long-term development programmes.
The report, titled ‘Teach ’em to Phish: State Sponsors of Surveillance’ is available to download here.
Examples from the report include:
In 2001, the US spent $5.7 billion in security aid. In 2017 it spent over $20 billion [1]. In 2015, military and non-military security assistance in the US amounted to an estimated 35% of its entire foreign aid expenditure [2]. The report provides examples of how US Departments of State, Defense, and Justice all facilitate foreign countries’ surveillance capabilities, as well as an overview of how large arms companies have embedded themselves into such programmes, including at surveillance training bases in the US. Examples provided include how these agencies have provided communications intercept and other surveillance technology, how they fund wiretapping programmes, and how they train foreign spy agencies in surveillance techniques around the world.
The EU and individual European countries are sponsoring surveillance globally. The EU is already spending billions developing border control and surveillance capabilities in foreign countries to deter migration to Europe. For example, the EU is supporting Sudan’s leader with tens of millions of Euros aimed at capacity building for border management. The EU is now looking to massively increase its expenditure aimed at building border control and surveillance capabilities globally under the forthcoming Multiannual Financial Framework, which will determine its budget for 2021–2027. Other EU projects include developing the surveillance capabilities of security agencies in Tunisia, Burkina Faso, Somalia, Iraq and elsewhere. European countries such as France, Germany, and the UK are sponsoring surveillance worldwide, for example, providing training and equipment to “Cyber Police Officers” in Ukraine, as well as to agencies in Saudi Arabia, and across Africa.
Surveillance capabilities are also being supported by China’s government under the ‘Belt and Road Initiative’ and other efforts to expand into international markets. Chinese companies have reportedly supplied surveillance capabilities to Bolivia, Venezuela, and Ecuador [3]. In Ecuador, China Electronics Corporation supplied a network of cameras — including some fitted with facial recognition capabilities — to the country’s 24 provinces, as well as a system to locate and identify mobile phones.
Edin Omanovic, Privacy International’s Surveillance Programme Lead, said
“The global rush to make sure that surveillance is as universal and pervasive as possible is as astonishing as it is disturbing. The breadth of institutions, countries, agencies, and arms companies that are involved shows how there is no real long-term policy or strategic thinking driving any of this. It’s a free-for-all, where capabilities developed by some of the world’s most powerful spy agencies are being thrown at anyone willing to serve their interests, including dictators and killers whose only goal is to cling to power.
“If these ‘benefactor’ countries truly want to assist other countries to be secure and stable, they should build schools, hospitals, and other infrastructure, and promote democracy and human rights. This is what communities need for safety, security, and prosperity. What we don’t need is powerful and wealthy countries giving money to arms companies to build border control and surveillance infrastructure. This only serves the interests of those powerful, wealthy countries. As our report shows, instead of putting resources into long-term development solutions, such programmes further entrench authoritarianism and spur abuses around the world — the very things which cause insecurity in the first place.”
▻https://privacyinternational.org/press-release/2161/press-release-new-report-exposes-global-reach-powerful-governm
#surveillance #surveillance_de_masse #rapport
Pour télécharger le rapport “Teach ’em to Phish: State Sponsors of Surveillance”:
▻https://privacyinternational.org/sites/default/files/2018-07/Teach-em-to-Phish-report.pdf
ping @fil
Objets (dé)connectés : que s’est-il passé avec les thermostats Netatmo ?
▻https://www.numerama.com/tech/442553-objets-deconnectes-que-sest-il-passe-avec-les-thermostats-netatmo.h
Netatmo a connu le 22 novembre un incident sur ses serveurs pilotant ses thermostats connectés. Face au mécontentement de ses clients, l’entreprise explique que si son application ne répond plus, son matériel reste contrôlable manuellement. Les objets connectés peuvent être très utiles au quotidien… du moins tant qu’ils sont connectés. C’est-à-dire fonctionnels. Le problème, c’est que parfois ils ne répondent plus : une panne locale, un piratage informatique ou un incident du côté des serveurs de (...)
//c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2018/11/netatmo-thermostat.jpg
]]>Will you be getting a smart home spy for Christmas ?
▻https://www.theguardian.com/technology/2018/nov/10/spy-christmas-smart-home-facebook-portal-google-home-hub-amazon-show-al
If you’ve so far withstood the temptation to install a smart speaker in your home, worried about the potential privacy pitfalls and a bit embarrassed about the notion of chatting aimlessly to an inanimate object, brace yourselves. This Christmas, the world’s biggest tech giants, including Amazon, Google and Facebook, are making another bid for your living room, announcing a range of new devices that resemble tablets you can talk to. Facebook’s is called Portal, Google’s the Home Hub, and (...)
#Facebook #Amazon #Google #smartphone #domotique #Look #Home #Portal #thermostat #voix #famille #surveillance (...)
##BigData
▻https://i.guim.co.uk/img/media/6511b3976d6af3ac5d69daa160f125edc49acf2c/0_0_7360_4417/master/7360.jpg
The Global Internet Phenomena Report
▻https://www.sandvine.com/hubfs/downloads/phenomena/2018-phenomena-report.pdf
The data in this edition of the Global Internet Phenomena Report is drawn from Sandvine’s installed base of over 150 Tier 1 and Tier 2 fixed and mobile operators worldwide. The report does not include significant data from either China or India, but the data represents a portion of Sandvine’s 2.1B subscribers installed base, a statistically significant segment of the internet population.
This edition combines fixed and mobile data into a single comprehensive view of internet traffic (...)
#Google #Nest #Amazon #Amazon's_Prime #AWS #BitTorrent #Facebook #cryptage #Alexa #Siri #Nest_Learning_Thermostat #domination #thermostat #cloud #jeu (...)
##game
]]>Thermostats, Locks and Lights : Digital Tools of Domestic Abuse
▻https://www.nytimes.com/2018/06/23/technology/smart-home-devices-domestic-abuse.html
The people who called into the help hotlines and domestic violence shelters said they felt as if they were going crazy. One woman had turned on her air-conditioner, but said it then switched off without her touching it. Another said the code numbers of the digital lock at her front door changed every day and she could not figure out why. Still another told an abuse help line that she kept hearing the doorbell ring, but no one was there. Their stories are part of a new pattern of behavior (...)
]]>En Alaska, les pétroliers gèlent le sol réchauffé par l’augmentation des températures
▻https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/06/13/en-alaska-les-petroliers-gelent-le-sol-rechauffe-par-l-augmentation-des-temp
Toute une économie s’est alors développée pour maintenir les routes et les installations en état : l’entreprise BeadedStream s’est par exemple spécialisée dans la vente de détecteurs de températures aux compagnies pétrolières. L’analyse des résultats des nombreux capteurs dispersés dans le « North Slope », le versant nord de l’Alaska, permet aux autorités et aux industriels de savoir exactement quand les conditions climatiques sont réunies pour accéder aux installations — et de gagner ainsi un temps précieux.
Inventée dans les années 1970, une autre technologie s’est largement développée lors des dernières saisons hivernales : l’installation de tubes réfrigérants dans le sol pour garder la couche de permafrost gelée.
« Pour être honnête, le dérèglement climatique est plutôt bon pour nos affaires », s’est satisfait Ed Yarmak, fondateur d’Artic Foundations, qui a vendu des milliers de ses tubes métalliques aux compagnies pétrolières installées en Alaska. En partie enterrés dans le sol, ils en expulsent la chaleur, afin de lutter contre la fragilisation des routes de glace, des pipelines et des bâtiments.
]]>Le #cratère de #Batagaika, cette « #porte_de_l'enfer » qui ne cesse de grandir en #Sibérie
▻http://www.maxisciences.com/cratere/un-cratere-geant-qui-ne-cesse-de-grandir-devoile-un-monde-inconnu-en-s
Cet #article d’#Emeline_Ferard du #3_mars #2017 traite du #cratère de #Batagaika, en #Sibérie, aussi apelé les #portes_de_l'Enfer. Ledit cratère est un #territoire tout à fait #exceptionnel, important pour la #géologie et la compréhension de notre #Terre. En effet, ce cratère est le résultat d’une érosion du #pergélisol appelée #thermokrast. Le cratère s’effondre sur lui-même, libérant ainsi différentes #strates #géologiques donnant accès à l’#histoire de notre Terre. Le cratère de Batagaika pose des questions au #géologue mais aussi au #géographe : ce type de cratère nous renseigne sur l’histoire de la planète et son #climat, mais est aussi un #phénomène unique dans le monde, qui dévoile un #monde_inconnu des #scientifiques.
Au cours des dernières décennies, l’agrandissement du cratère a en effet exposé au jour un monde autrefois inaccessible car gelé en profondeur. Le site est devenu l’un des plus importants du monde pour étudier le pergélisol mais aussi des milliers d’années d’histoire comme le souligne une nouvelle étude publiée dans la revue #Quaternary_Research.
En 2009, une carcasse de cheval vieille d’environ 4.400 ans y a été mise au jour ainsi qu’une carcasse momifiée d’un jeune bison. De précieux éléments qui se sont ajoutés à d’autres restes notamment de mammouths et de rennes déjà identifiés sur place. Une expédition récente a toutefois permis d’aboutir à des découvertes encore plus remarquables.
]]>En Chine, les musulmans du Xinjiang fichés jusqu’au sang - Libération
▻http://www.liberation.fr/planete/2017/12/14/en-chine-les-musulmans-du-xinjiang-fiches-jusqu-au-sang_1616423
Selon l’ONG Human Rights Watch, les autorités enregistrent les données biologiques de la totalité des habitants.
C’est un épisode qui semble sorti tout droit d’un film de science-fiction des années 70. Depuis un an, les autorités chinoises ont mis en place un programme nommé « des examens médicaux pour tous » dans la province reculée du Xinjiang. Mais selon l’ONG Human Rights Watch, qui s’est procuré les « consignes pour l’enregistrement et une vérification précise de la population », des échantillons #ADN et sanguins, le scan de l’iris et les empreintes digitales semblent être enregistrés sans l’accord des patients.
Région désertique de l’extrême ouest de la Chine, située à 3000 kilomètres de Pékin, le #Xinjiang est habité par 10 millions de #Ouïghours, des #musulmans turcophones, et autant de Chinois Han installés par le pouvoir depuis deux décennies. Au prétexte d’une réelle menace terroriste (plusieurs attentats ont été commis ces dernières années, et des dizaines de Ouïghours avaient rejoint les rangs d’Al-Qaeda ou de l’Etat islamique en Syrie), le Parti communiste chinois a transformé la province en laboratoire sécuritaire et ses habitants, en très grande majorité pacifistes et sans vélléité indépendantiste, en cobayes d’un #néototalitarisme.
Les documents analysés par Human Rights Watch cette semaine donnent pour consigne de « vérifier le nombre exact de la population du Xinjiang, et de rassembler des informations biométriques multiples sur les personnes âgées de 12 à 65 ans ». Dans le cas des citoyens « personnellement ciblés », ce qui peut signifier n’importe qui accusé d’un comportement « suspect » aux yeux des autorités, l’information doit être collectée sans restriction d’âge. Les autorités demandent à la police et aux comités locaux du Parti communiste de « protéger les droits de la population, de les guider dans la coopération », et de s’assurer que les informations soient collectées « pour tout le monde, dans chaque maison, dans chaque village du Xinjiang, et que nul ne manque ».
Aucune mention de l’accord des habitants n’apparaît. Selon les témoignages recueillis par l’ONG, les habitants seraient fermement incités à se présenter aux visites médicales, pourtant présentées comme une démarche volontaire. La Chine est donc en train de collecter des informations ultrasensibles sur des millions de citoyens qui n’ont aucun lien avec une entreprise criminelle ou terroriste. Les autorités sont aidées par deux entreprises américaines, Thermo Fisher Scientific, qui procure l’équipement pour le séquençage des ADN, et la sulfureuse société de sécurité privée #Blackwater, qui entraîne les agents de sécurité dans cette région au sous-sol riche en réserves pétrolières.
Ces dernières consignes ne sont pas limitées aux musulmans, mais elles viennent s’ajouter à une longue liste de limitations des libertés et de persécutions qui les vise directement. La pratique de la religion est désormais considérée comme une « menace pour la sécurité », et de nombreuses mosquées ont été détruites. On peut se faire arrêter parce que l’on porte une « barbe anormale » ou qu’on a écrit « halal » sur sa devanture, que l’on a « refusé de suivre les programmes officiels de radio ou de télévision » ou que l’on a donné à son bébé un prénom musulman interdit, comme Mohamed ou Arafat. Depuis octobre 2016, Chen Quanguo, nouveau secrétaire régional du Parti communiste, perfectionne dans le désert du Taklamakan sa méthode de « gestion sociale par le quadrillage » qu’il a mise au point sur les hauts plateaux du Tibet. Des milliers de postes de police ont été installés dans les villes, des barrages de police équipés de scanners 3D se sont multipliés sur les routes, la 4G a été supprimée, le GPS rendu obligatoire et une vaste campagne de délation rémunérée a été lancée par les autorités.
Aussi extrêmes qu’elles soient au Xinjiang, ces mesures humiliantes et liberticides s’inscrivent dans la ligne générale du Parti communiste chinois, qui prône depuis toujours le contrôle et la répression sur l’ensemble de la population. Elles rejoignent aussi l’obsession sécuritaire de Xi Jinping, qui vient d’être reconduit pour cinq ans à la tête du pays. A sa prise de fonctions, Chen Quanguo avait confisqué les passeports des 20 millions d’habitants de la province. Pour déposer une nouvelle demande, il fallait accepter de livrer ses données biométriques. Désormais, la collecte est passée au stade industriel.
Laurence Defranoux
#chine #islamophobie #Thermo_Fisher_Scientific #contrôle #biométrique
]]>#Mourir de chaud, un risque pour 30 % de la population mondiale
▻http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/06/19/mourir-de-chaud-un-risque-pour-30-de-la-population-mondiale_5147554_1652612.
Alors qu’une partie de la France est placée en vigilance orange pour la #canicule, une étude se penche sur le risque de « mourir de chaud », au sens propre. […] Une équipe américano-britannique de dix-huit chercheurs, dont la plupart travaillent à l’université de Hawaï, a compilé la #littérature_scientifique documentant les cas de #mortalité supplémentaire associée à des #vagues_de_chaleur, entre 1980 et 2014. Elle en a identifié 783, observés dans 164 villes de 36 pays. […] Les auteurs ont ensuite croisé ces données avec les paramètres climatiques enregistrés lors de ces épisodes : température de l’air, taux d’humidité relative, ensoleillement, vitesse du vent… Ils en ont déduit que le facteur déterminant, pouvant altérer la capacité de #thermorégulation de l’organisme humain et provoquer un état d’#hyperthermie, était le couple température-humidité, cette dernière renforçant la chaleur ressentie. Ils ont alors calculé un seuil à partir duquel l’association de ces conditions ambiantes peut devenir fatale. […] À l’aune de ce critère, l’équipe a établi qu’en 2000, le seuil fatidique de température et d’humidité a été franchi, pendant au moins vingt jours, sur environ 13 % de la surface continentale de la planète, abritant 30 % de la population mondiale. Qu’en sera-t-il demain ? La menace ne va faire que s’amplifier, répondent les auteurs. Son niveau dépendra toutefois de celui des émissions futures de gaz à effet de serre.
[…] Face au risque de surchauffe, tous ne sont cependant pas égaux. Bien que les modèles des climatologues prévoient des hausses de température plus marquées aux latitudes élevées, les régions tropicales seront « exposées de façon disproportionnée à davantage de jours avec des conditions climatiques potentiellement mortelles », prédisent les chercheurs. La raison en est l’humidité importante qui y prévaut toute l’année, ce qui fera dépasser la cote d’alerte même avec une moindre montée du thermomètre. Partout, en revanche, la menace sera aggravée par le vieillissement de la population et sa concentration croissante dans les zones urbaines, sujettes au phénomène des îlots de chaleur
[…]_Sans doute ces résultats reposent-ils sur des modélisations. Les auteurs en pointent eux-mêmes certaines limites : les données ont été collectées sur une période relativement courte (trois décennies) et ne sont peut-être pas exhaustives, les incertitudes sont plus grandes pour les hautes latitudes et, surtout, de multiples facteurs (démographique, socioéconomique, urbanistique…) peuvent influencer la vulnérabilité future des populations.
C’est précisément sur l’importance des politiques d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses conséquences que les chercheurs mettent l’accent.
]]>Turning Plastic to Oil, U.K. Startup Sees Money in Saving Oceans – gCaptain
▻http://gcaptain.com/turning-plastic-oil-u-k-startup-sees-money-saving-oceans
At a garbage dump about 80 miles west of London, Adrian Griffiths is testing an invention he’s confident will save the world’s oceans from choking in plastic waste. And earn him millions.
His machine, about the size of a tennis court, churns all sorts of petroleum-based products — cling wrap, polyester clothing, carpets, electronics — back into oil. It takes less than a second and the resulting fuel, called Plaxx, can be used to make plastic again or power ship engines.
[…]
Griffiths’ project is unique in that it doesn’t target a specific type of plastic, but rather seeks to find a solution for the so-called plastic soup inundating the world’s water bodies. By 2050, plastic will outweigh fish in the oceans, according to a study presented at this year’s World Economic Forum by the Ellen MacArthur Foundation.
[…]
At the moment, only about 10 percent of plastic gets reprocessed because it’s cheaper to pump new oil for petrochemical feedstock, especially after crude prices collapsed in recent years. The rest is incinerated, disposed in landfills, or dumped into oceans, releasing toxic chemicals that harm coral reefs and get swallowed by the marine life humans eat.
[…]
The technique is similar to thermal cracking, whereby crude is transformed into gasoline and jet fuel, only a different material is used in heating that Recycling Technologies is in the process of patenting, according to technical director Mike Keast, a former oil refinery designer.
“We have to create new technology so we can both live how we want and not destroy the planet,” he said, shouting to be heard over the screech of Coke and Sprite cans being pressed into cubes at an aluminum-can crusher next door.
The vapor is cooled at different temperatures to create one of three materials, each emerging from separate taps at the bottom of the machine. Out of one, a straw-colored light fuel that can be sold to petrochemicals companies. A second pumps out a heavier substance reminiscent of candle wax, similar to what’s burned in ship engines. From the third, a thick brown wax that can be used to make shoe polish or cosmetics.
#thermocraquage tout bête…
mais avec procédé de chauffage (combustible ?) spécifique (en cours de brevet) si je comprends bien.
#Barnabé_Chaillot à #Alternatiba Toulouse
Sa chaine :
▻https://www.youtube.com/channel/UCg7HRuQ93hl9v8dTSt_XDHA
Un exemple ? Ecouter la radio avec une bougie.
▻https://www.youtube.com/watch?v=GVpPmu6S_Dk
#génial #énergie #thermo_électricité #module_peltier #partage #DIY #électricité_gratuite #recup #vieux_ordis
]]>▻http://sciences-critiques.fr/quest-ce-que-le-progres-technique
L’essentiel est de se libérer de la méta-philosophie du progrès, de s’évader de cette prison imaginaire dans laquelle les idées reçues de l’évolutionnisme nous ont enfermés. Le chemin de l’avenir est ouvert non par l’innovation en ligne droite mais par la rupture qui brise le temps du devenir et nous redonne notre liberté.
[...]
L’idée de progrès ne fait plus recette, c’est un fait. Les politiques, ou plutôt les acteurs de ce « pouvoir » qui n’est pas nécessairement politique, ont tiré depuis longtemps les leçons de cette désaffection et les économistes de service ont rebaptisé « croissance » le progrès en lui enlevant tout contenu éthique.
]]>Panthéon de MU
▻http://codemutv.com/pantheon
#Thermodésinformation n.f. (The Roschan) : action d’occuper le temps d’antenne des journaux avec des « scoop » sur la météo plutôt que de sérieusement parler de l’actualité.
]]>Un #rap contre les méfaits d’#Unilever en Inde crée le buzz - RFI
▻http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20150807-inde-unilever-rap-pollution-mercure
En Inde, un clip de rap cherche à réveiller les consciences. Et cela semble fonctionner . L’objectif : faire monter la pression sur l’entreprise anglaise Unilever, accusée d’être responsable d’une importante pollution au mercure autour de son ancienne usine de fabrication de thermomètres. La multinationale a reconnu certaines erreurs et a dû fermer cette usine en 2001. Mais depuis, de nombreux travailleurs seraient décédés à cause d’une possible contamination au mercure.
Unilever reconnaît une chose : au début des années 2000, 5,3 tonnes de verre contenant du #mercure ont été revendues à de simples recycleurs près de cette fabrique de #thermomètres, située à Kodaikanal, dans l’Etat du Tamil Nadu, à l’extrême sud de l’Inde.
Cette violation des règles environnementales, révélée à l’époque par l’association Greenpeace, a entraîné la fermeture de cette usine. Unilever a alors isolé plus de 7 tonnes de verre contaminé au mercure, et les a envoyés aux Etats-Unis pour les recycler. La compagnie affirme que cela a empêché toute contamination de l’environnement de la région. Et depuis, elle est engagée dans une longue procédure d’analyse pour décontaminer le site de l’usine.
Pour les associations locales, cela n’est cependant pas suffisant. Car selon elles, toute la terre autour de l’ancienne usine est hautement polluée au mercure, ce qui risque de contaminer le lac adjacent. Mais le problème, c’est qu’aucun relevé indépendant n’a été réalisé depuis 14 ans pour évaluer l’ampleur des dommages.
Et les travailleurs seraient aussi affectés. Ils n’avaient en effet aucun équipement de protection dans l’usine et étaient constamment exposés au mercure. « On en trouvait sur nos mains, sur nos sourcils, et on en emmenait dans notre foyer », témoigne l’un d’entre eux.
]]>#Nest, la société rachetée par #Google la plus chère.
Une entreprise de #thermostats connectés. Mais pourquoi ?
Souriez, vous êtes ciblés !
▻http://www.pcinpact.com/news/85412-souriez-vous-etes-cibles.htm
[Troisième Révolution industrielle] Jeremy le prophète de bonheur
▻http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=456
« Mes yeux se consument dans les larmes, mes entrailles bouillonnent, / Ma bile se répand sur la terre, / A cause du désastre de la fille de mon peuple, / Des enfants et des nourrissons en défaillance dans les rues de la ville. Ils disaient à leurs mères : / Où y a-t-il du blé et du vin ? / Et ils tombaient comme des blessés dans les rues de la ville, / Ils rendaient l’âme sur le sein de leurs mères. » (Lamentations de Jérémie, ch. II, v. 11,12) Assez d’imprécations et de discours négatifs qui ne proposent rien et enfoncent les gens dans leur impuissance et le désespoir. Si vous êtes las des prophètes de malheur et des jérémiades sur l’effondrement écologique et social, Mathieu Couvreur a une bonne nouvelle pour vous : Un autre Jeremy est possible. Tenez, lisez son texte ci-dessous. Jeremy Rifkin, Jeremy (...)
#Documents
►http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Rifkin.pdf