• #documentaire. « Petites mains », le combat des ex-Lejaby
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300416/documentaire-petites-mains-le-combat-des-ex-lejaby

    Documentaire à voir dans l’article © #Thomas_Roussillon Pour s’opposer à la fermeture de leur usine au début de l’année 2012, les ouvrières de l’usine textile décident d’occuper l’établissement situé en Haute-Loire. De ces semaines de lutte pour l’emploi, Thomas Roussillon tire un film très intime sur le travail, les métiers. A voir en intégralité.

    #France #conflit_social #Lejaby

  • Comment le groupe Bolloré a ruiné deux entrepreneurs camerounais
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130416/comment-le-groupe-bollore-ruine-deux-entrepreneurs-camerounais

    Depuis 23 ans, deux petits patrons camerounais attendent que le groupe Bolloré respecte un jugement rendu par la #Justice camerounaise en leur faveur. Ils sont aujourd’hui ruinés.

    #International #France #Afrique #Cameroun #Célestin_Ohandja #Thomas_Mabou #Vincent_Bolloré #Yaoundé

  • Mediapart et Thévenoud : l’histoire d’une chute
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010416/mediapart-et-thevenoud-lhistoire-dune-chute

    T. Thévenoud à l’Assemblée © Reuters Dans son livre Une phobie française, l’éphémère secrétaire d’État au commerce extérieur #Thomas_Thévenoud raconte que ses défaillances fiscales étaient connues au plus haut niveau de l’État. Son éviction du gouvernement au bout de neuf jours, il la devrait surtout à Mediapart. Que retenir de ce livre ? Nous revenons sur les dessous de l’affaire, et de notre enquête.

    #France #exemplarité #Jean-Louis_Nadal #Jean-Marie_Le_Guen #quitus_fiscal

  • "Le « documenteur » comme poil à gratter ~ Rencontre avec #Wederik_De_Backer, #Lucas_Derycke et #Thomas_Morlion"
    http://syntone.fr/le-documenteur-comme-poil-a-gratter-rencontre-avec-wederik-de-backer-lucas-d

    Pour la chaîne généraliste belge #Radio1, Wederik De Backer, Lucas Derycke et Thomas Morlion produisent depuis septembre 2014 ce qu’ils appellent des « mockumentaries », dissimulés en plein magazine d’actualités.

    #fiction_radio #création_sonore #Belgique #Prix_Europa

  • De Notre-Dame-des-Landes à Roybon, des grands projets créateurs d’emplois ou fauteurs de chômage ? Par Thomas Clerget

    À Notre-Dame-des-Landes, un impact incertain sur l’économie locale

    Le projet d’installation d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), en Loire-Atlantique, est un cas emblématique. Aéroports du Grand Ouest (AGO), la filiale de Vinci censée construire et exploiter l’aéroport, avance le chiffre de 5,4 millions d’heures de travail mobilisées pour réaliser le chantier. Présenté de cette manière, cela paraît beaucoup. Les opposants ont traduit les chiffres de Vinci en équivalent temps plein : 750 emplois, si l’on estime la durée des travaux à quatre ans. Des emplois provisoires, puisque limités à la durée du chantier, potentiellement précaires et mal rémunérés, d’autant plus si le recours à la sous-traitance ou au travail détaché s’avère important.

    Autre facette du débat : l’impact de l’aéroport sur le dynamisme économique de la région. Un argument largement spéculatif, difficile voire impossible à démontrer, comme le reconnaît à demi-mot le rapport de la « commission du dialogue », remis le 9 avril 2013 à Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre [1]. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la construction de l’aéroport en plein bocage, sur 1 220 hectares, condamnerait des emplois agricoles. D’après la commission, qui relativise cet impact, 40 exploitations seraient touchées. Le nouvel aéroport aurait également un impact sur l’activité de ceux de Rennes et d’Angers, déjà bien à la peine.

    Un aéroport low-cost ?

    L’argument des emplois directement créés sur le site du nouvel aéroport peine également à convaincre. « Chaque million de passagers supplémentaire génère en moyenne 600 nouveaux emplois directs », explique volontiers AGO. Ce ratio est calculé à partir du fonctionnement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui devra donc fermer. Or, « si le trafic progresse, le nombre d’emplois augmentera, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes ou à Nantes-Atlantique », relèvent les opposants. Comme alternative au projet, ces derniers réclament, études à l’appui, une modernisation de l’actuel aéroport, opération selon eux plus adaptée et bien moins coûteuse.

    Surtout, les opposants mettent le doigt sur une contradiction épineuse. Censée générer des emplois, la dernière mouture du projet d’aérogare s’avère en fait sous-dimensionnée par rapport à l’infrastructure actuelle. Exemple : tandis que les halls d’arrivées et de départs occupent 4 200 mètres carrés à Nantes-Atlantique, ils s’étaleront sur 2 600 mètres carrés sur le nouvel emplacement. « L’aéroport a été pensé pour réduire le nombre d’emplois, avec moins de passerelles d’embarquement, moins de guichets d’enregistrement, relèvent les opposants. Sa conception le rapproche d’un aéroport low cost. » Pour eux, le nombre d’emplois créés par million de passagers y serait plus proche des 250 que des 600 avancé. Autant d’arguments qui pèseront dans le débat en cas de référendum sur le projet.

    Jean Baudrillard – La société de consommation (Éd. Gallimard, coll. Idées) – 1974 [1970]

    « Les indigènes mélanésiens étaient ravis par les avions qui passaient dans le ciel. Mais jamais ces objets ne descendaient vers eux. Les Blancs, eux, réussissaient à les capter. Et cela parce qu’ils disposaient au sol, sur certains espaces, d’objets semblables qui attiraient les avions volants.

    Sur quoi les indigènes se mirent à construire un simulacre d’avion avec des branches et des lianes, délimitèrent un terrain qu’ils éclairaient soigneusement de nuit et se mirent à attendre patiemment que les vrais avions s’y posent.

    Sans taxer de primitivisme (et pourquoi pas ?) les chasseurs collecteurs anthropoïdes errant de nos jours dans la jungle des villes, on pourrait voir là un apologue sur la société de consommation.

    Le miraculé de la consommation lui aussi met en place tout un dispositif d’objets simulacres, de signes caractéristiques du bonheur, et attend ensuite (désespérément, dirait un moraliste) que le bonheur se pose. »

    #bastamag #Thomas_Clerget #Notre_dame_des_landes #Loire-Atlantique #Pays_de_la_loire #NDDL #gouvernement_Hollande #infrastructures #aéroport #Jean_Baudrillard #société_de_consommation @bastamag

  • #Bernard_Cazeneuve poursuivi au pénal par des ex-assignés à résidence
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250216/bernard-cazeneuve-poursuivi-au-penal-par-des-ex-assignes-residence

    Le ministre de l’intérieur et son ancien directeur des #libertés_publiques sont accusés de détention arbitraire par cinq personnes assignées à résidence sur la base d’éléments fournis par les services. Ces assignations avaient été levées par l’État après le dépôt de recours devant les tribunaux administratifs. La #ldh et la #FIDH se sont portées partie civile. Elles entendent aller « jusqu’au bout des moyens de droit ».

    #France #Fil_d'actualités #assignations_à_résidence #état_d'urgence #Jean-Jacques_Urvoas #Thomas_Andrieu

  • Ou on apprend que le directeur national de l’abri de réfugiés de Clausnitz, Thomas Hetze, est membre de l’AFD (alternativ für Deutschland). http://seenthis.net/messages/462787

    Il est aussi manager de la société de gestion GSQ. GSQ qui est responsable de la location et de la gestion des propriétés à destination du logement des réfugiés.

    La traduction automatique reste ok.
    Clausnitz : Heimleiter demonstrierte gegen « Asylchaos » - Politik - Süddeutsche.de
    http://www.sueddeutsche.de/politik/thomas-hetze-clausnitz-heimleiter-demonstrierte-gegen-asylchaos-1.28726

    Ein ganz normaler Bürger sei er, mit Hobbys und Familie. Am 3. November steht Thomas Hetze im sächsischen Freiberg am Rednerpult. Vor ihm Hunderte Menschen, die gewaltig was gegen die Flüchtlingspolitik der Bundesregierung haben. Vor allem gegen die Kanzlerin: „Merkel muss weg!“, brüllen sie. Der Mann mit den Hobbys und der Familie brüllt nicht. Er spricht bedächtig. Dennoch entfaltet er ein fragwürdiges Weltbild. Wirtschaftsflüchtlinge würden nach Deutschland einmarschieren, ohne dass die Regierung dagegen vorgehe. In Hetzes Augen „ein Verbrechen an der deutschen Nation“. Dann wettert er gegen die Mitarbeiter des Landratsamtes, die nicht den Schneid hätten gegen die „Doktrin des Staatsapparates“ aufzubegehren.

    Thomas Hetze ist kein ganz normaler Bürger. Er sprach auf Einladung der Alternative für Deutschland (AfD), deren Mitglied er ist, auf einer Kundgebung unter dem Motto „Asylchaos stoppen!“. Außerdem ist er Heimleiter der Flüchtlingsunterkunft in Clausnitz, die derzeit ganz Deutschland beschäftigt. In dem sächsischen Ort hatte ein hasserfüllter Mob neu ankommende Flüchtlinge so verängstigt, dass sie nur widerwillig aus dem Bus stiegen. Ein Polizist schleifte einen völlig verstörten Jungen aus dem Bus und in das Haus. Von nun an wird Thomas Hetze für ihn verantwortlich sein, so wie für die 24 weiteren Flüchtlingen, die in mehreren Wohnungen leben werden.

  • Hamlet à Téhéran
    http://www.larevuedesressources.org/hamlet-a-teheran,2909.html

    Quand on évoque l’Iran, et c’est rare, il nous vient à l’esprit les mêmes images : Khomeiny descendant de l’avion d’Air France, les foules de femmes en tchadors noirs brandissant le Coran ; des mollahs enturbannés de noir ou de blanc qui brûlent un drapeau américain, ou des images satellite d’une centrale nucléaire… Le même clip, en boucle. Les mêmes images, immuables, inchangées, gravées dans le marbre depuis 1979. Pourtant tant d’eau a coulé et coule sous les ponts iraniens depuis. Et, quand on prend (...)

    #Interventions

    / #Théâtre, #Chronique, #Arts_de_la_scène, #Iran, Mohamed Kacimi, #2016, #Festival_international_de_théâtre_Fadjr, #Ali_Rafii, #Jallal_Tehrani, #Mohammed_Charmshir, #Reza_Haddad, #Hamid_Poorazari, #Laurent_Fraunie, #Thomas_Ostermeier, #Schaubühne, #Les_unicellulaires, Killing the (...)

    #_Mohamed_Kacimi #Killing_the_pigeon #Odysseus #Amin_Tabatabal #Sal_Saniyé #Mooooooooonstres #Hamlet_ #Lars_Eidinger

  • « Décrire les sons, transcrire l’écoute »
    http://syntone.fr/decrire-les-sons-transcrire-lecoute

    Tandis que la création sonore demeure encore aujourd’hui le parent pauvre de la réflexion esthétique et critique, nous proposons ici quelques repères bibliographiques à travers des auteurs qui ont écrit sur le son et l’#écoute.

    #Christophe_Deleu #Daniel_Deshays #Édouard-Léon_Scott_de_Martinville #Émile_Berliner #Jean-François_Augoyard #Jonathan_Sterne #livres #Michel_Chion #Pierre_Schaeffer #Raymond_Murray_Schafer #René_Farabet #Thomas_Edison

  • Moments d’audiences par Marie Barbier, journaliste à l’Humanité
    Quand Bolloré traîne Bastamag en justice - vendredi 12 février 2016
    http://chroniquesdepalais.blogspot.fr/2016/02/quand-bollore-traine-bastamag-en-justice.html

    Raté. Vincent Bolloré voulait sans doute faire taire Bastamag et ses journalistes en les traînant devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour diffamation. En cause, un article publié par le site d’information le 10 octobre 2012, intitulé « Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement des terres ».

    Au contraire, le tribunal et les prévenus ont saisi cette occasion pour entrer dans le fond du sujet : l’accaparement des terres agricoles en Asie et en Afrique par des grands groupes qui privent les populations locales de ressources.

    Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de justice de Paris - 13 février 2016 / Barnabé Binctin et Hervé Kempf (Reporterre)
    http://www.reporterre.net/Vincent-Bollore-designe-comme-accapareur-de-terres-et-censeur-d-internet

    Peut-on mener une enquête critique sur les activités du groupe Bolloré en Afrique et en Asie ? La reprise d’articles d’enquêtes sur Internet, comme dans les revues de presse, est-elle possible sans menace juridique ? Telles ont été les deux questions posées jeudi 11 février au sein de la XVIIe chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Deux questions essentielles pour la liberté d’informer.

    [...) En réalité, la plaidoirie du plaignant a surtout ressemblé à une logique d’auto-défense : « On accuse Bolloré d’être le grand museleur de la presse, mais j’opère pourtant un choix homéopathique des poursuites qu’on engage. Ce n’est que la quatrième en six ans, sur les activités agricoles et financières du groupe ! » s’est justifié Me Baratelli, avant de rappeler les condamnations obtenues comme autant de trophées : France Inter ( http://www.reporterre.net/Bollore-en-Afrique-silence-la-justice-veille ) en 2010, Libération en 2014

    Et aussi ici
    http://seenthis.net/messages/459968

    #Vincent_Bolloré #bolloré #Socfin #Bastamag #Nadia_Djabali #attac #fidh #Oakland_Institute #Thomas_Deltombe #Marie_Barbier #Barnabé_Binctin "#Hervé_Kempf #Reporterre #procès #paradis_fiscaux #Sierra-Leone #Afrique #Multinationales #Information #survie.org

  • Justice : le bras droit du ministre a interdiction de toucher au dossier Pérol
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120216/justice-le-bras-droit-du-ministre-interdiction-de-toucher-au-dossier-perol

    Le nouveau ministre de la justice, #Jean-Jacques_Urvoas, a choisi un directeur de cabinet dont l’épouse travaille avec #François_Pérol, le banquier au cœur d’une des plus grosses affaires politico-financières du quinquennat Sarkozy. Questionné sur ce conflit d’intérêts, le ministère a fait savoir à Mediapart qu’il était d’ores et déjà résolu.

    #France #BPCE #conflits_d'intérêts #HATVP #PNF #Thomas_Andrieu

  • Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ?
    http://www.bastamag.net/Est-il-encore-permis-d-informer-sur-les-activites-du-groupe-Bollore

    L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique.

    Le groupe Bolloré estime diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié par Bastamag en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie.

    S’appuyant sur des rapports des Nations unies et d’organisations internationales, cet article dressait un état des lieux du mouvement d’accaparement de terres en Afrique, en Amérique latine et en Asie, et des grandes entreprises françaises qui y sont impliquées. L’article mentionne ainsi les activités du groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin, dans lequel le groupe possède de fortes participations. La Socfin possède de multiples filiales qui gèrent des plantations d’hévéas et d’huile de palme en Afrique et en Asie.

    >>>>> L’article en question dans le procès pour diffamation : "Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres", par Nadia Djabali (2012)
    http://www.bastamag.net/Bollore-Credit-agricole-Louis

    Alors que 868 millions de personnes souffrent de sous-alimentation, selon l’Onu, l’accaparement de terres agricoles par des multinationales de l’agrobusiness ou des fonds spéculatifs se poursuit. L’équivalent de trois fois l’Allemagne a ainsi été extorqué aux paysans africains, sud-américains ou asiatiques. Les plantations destinées à l’industrie remplacent l’agriculture locale. Plusieurs grandes entreprises françaises participent à cet accaparement, avec la bénédiction des institutions financières.

    Egalement sur le site Bastamag :

    >>>> Liberté de la presse : Bolloré porte de nouveau plainte contre Basta ! 2015
    http://www.bastamag.net/Liberte-de-la-presse-Bollore-porte-de-nouveau-plainte-contre-Bastamag

    >>>> Basta ! et Rue 89 mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré. 2013
    http://www.bastamag.net/Basta-et-Rue-89-mis-en-examen

    >>>> Deux autres journalistes de Basta ! mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré
    http://www.bastamag.net/Deux-autres-journalistes-de-Basta

    >>>> Voir aussi les articles au sujet de Bolloré par l’association Survie
    http://survie.org/mot/bollore

    Sierra Leone : Emprisonnement de Shiaka Sama, procès de journalistes en France, les voix critiques contre Bolloré réduites au silence . FIDH Mouvement mondial des droits humains
    https://www.fidh.org/fr/themes/mondialisation-droits-humains/sierra-leone-emprisonnement-de-shiaka-sama-proces-de-journalistes-en

    A la veille d’un nouveau procès intenté par Bolloré contre des journalistes de médias français, des organisations dénoncent l’emprisonnement le 5 février de 6 leaders des communautés locales affectées par les investissements de la SAC, une filiale de Socfin, société liée au groupe Bolloré.

    Comprendre les investissements fonciers en Afrique - Le projet SOCFIN en Sierra Leone - 2012 Oakland Institute

    http://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/rapportOISocfinAvril2012enfrancais.pdf

    En 2011, Socfin Agricultural Company Sierra Leone Ltd. (Socfin SL) a pris le contrôle de 6.500 hectares (ha) de terres agricoles pour établir des plantations de palmiers à huile et d’hévéas dans la chefferie de Malen, district de Pujehun, au sud de la Sierra Leone. L’entreprise cherche maintenant à acquérir 5.000 ha supplémentaires dans la région de Malen ou des chefferies voisines.

    Promettant création d’emplois, compensation pour les exploitations agricoles perdues et la construction d’infrastructures, l’investissement initial, estimé à 100 millions de dollars, a bénéficié d’un soutien au plus haut niveau du gouvernement Sierra Léonais.

    Le bail de 50 ans a été signé par le Ministre de l’Agriculture, des Forêts et de la Sécurité Alimentaire, le Dr Sam Sesay, lui-même.Malgré ce soutien politique, le projet de Socfin SL se heurte à une forte résistance de la population locale. En octobre 2011, 40 manifestants ont été arrêtés, suite aux tensions entre les villageois et l’entreprise. Les manifestants protestaient contre le projet d’investissement, le manque de transparence de la société, l’absence de consultation des populations locales, et le manque d’information sur les perspectives de réinstallation. Ils se plaignaient également des faibles rémunérations, de la corruption d’élites locales, et de la pression exercée sur les propriétaires de terres et les chefs de villages pour la signature des accords.

    Socfin SL, est une filiale de Socfin (Société Financière des Caoutchoucs), une société holding, qui opère dans divers secteurs, dont les plantations, l’agroalimentaire, l’immobilier et la finance. Le principal actionnaire est la société Bolloré Investissement SA (Groupe Bolloré), détenue par l’homme d’affaires français Vincent Bolloré.

    L’empire Bolloré s’est développé de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies. En achetant des anciennes entreprises coloniales, et profitant de la vague de privatisations issue des “ajustements structurels” imposés par le Fonds Monétaire International, Bolloré est devenu un acteur clé dans la structure économique et la vie politique de nombreux pays africains.

    Le Groupe est désormais présent dans 92 pays dans le monde, dont 43 en Afrique. Il contrôle des plantations mais est aussi présent dans d’autres secteurs, comme la logistique, la manutention, les infrastructures de transport, la production de pétrole et surtout les ports africains (13 en 2012). L’emprise de Bolloré sur le continent atteint aujourd’hui de nouvelles dimensions avec l’accroissement des investissements dansles plantations d’huile de palme et d’hévéas.

    Les griefs des agriculteurs de Sierra Leone vis-à-vis des plantations de Socfin font écho à ceux de communautés rurales de plusieurs pays du Sud concernant d’autres filiales de Socfin. Des critiques similaires sont ainsi apparues ces dernières années au Libéria, au Cameroun et au Cambodge.
    Des agriculteurs et petits propriétaires sont poursuivis en Sierra Leone pour leur opposition à Socfin. Leur lutte est bien celle de David contre Goliath, Socfin étant aux mains de puissantes élites économiques et financières internationales, Vincent Bolloré et ses associés.

    >>>> Affaires, médias et humanitaire : Les guerres africaines de Vincent Bolloré, par Thomas Deltombe (2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/DELTOMBE/16970

    >>>> Port, rail, plantations : le triste bilan de Bolloré au Cameroun par Thomas Deltombe (2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/DELTOMBE/17037

    >>>> Bolloré : monopoles services compris. Tentacules africaines (2000) - Survie
    http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/bollore-monopoles-services-compris-170

    Vincent Bolloré contre Basta ! : à bas la presse libre, vive les paradis fiscaux - Attac
    https://attac.org/l/5m1

    Ce jeudi 11 février s’ouvre le procès en diffamation contre le site d’info indépendant Bastamag sur plainte de Vincent Bolloré. Après avoir normalisé Canal +, M. Bolloré veut étouffer le scandale… Bolloré en faisant taire Basta !, un site d’info qui dérange. Il devrait plutôt se méfier de la publicité : la société Socfin, épinglée par Basta ! au vu des enquêtes de terrain menées par plusieurs ONG sur l’accaparement de terres en Afrique, est aussi lourdement impliquée dans deux paradis fiscaux particulièrement nocifs, Liechtenstein et Luxembourg

    .
    #Vincent_Bolloré #Socfin #Bastamag #Nadia_Djabali #attac #fidh #Oakland_Institute #Thomas_Deltombe #procès #paradis_fiscaux #Sierra-Leone #Afrique #Multinationales #Information #survie.org

  • Autorité pour la #Transparence : combien de politiques redressés, démissionnés, signalés ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100216/autorite-pour-la-transparence-combien-de-politiques-redresses-demissionnes

    La Haute Autorité pour la transparence, née de l’affaire Cahuzac, dresse son premier bilan. Elle réclame surtout des outils supplémentaires pour gagner en efficacité, notamment un accès direct à certains fichiers du fisc.

    #France #conflits_d'intérêts #déontologie #Gilles_Carez #HATVP #Jean-Louis_Nadal #Jérôme_Cahuzac #Thomas_Thévenoud

  • Autorité de la #Transparence : combien de politiques redressés, démissionnés, signalés ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100216/autorite-de-la-transparence-combien-de-politiques-redresses-demissionnes-s

    Après deux ans d’activité, la Haute autorité pour la transparence, née de l’affaire Cahuzac, dresse son premier bilan. Elle réclame surtout des outils supplémentaires pour gagner en efficacité, notamment un accès direct à certains fichiers du fisc. Les parlementaires renâclent.

    #France #conflits_d'intérêts #déontologie #Gilles_Carez #HATVP #Jean-Louis_Nadal #Jérôme_Cahuzac #Thomas_Thévenoud

  • Que faire ? (II) : Répartir plus équitablement les richesses et les efforts, par Michel Leis
    Sur le blog de Paul Jorion, 20 Janvier 2016

    S’il est bien une question qui revient de manière récurrente, c’est le quoi faire. Cette série de billets propose quelques solutions et synthétise un projet de livre : « 2017, programme sans candidat » pour lequel je cherche un éditeur (à bon entendeur, salut !). Je tiens à préciser que ces propositions reflètent une analyse et une vision qui n’est pas forcément partagée par tous les intervenants du blog de Paul Jorion.

    La classe moyenne aura été un puissant vecteur de la cohésion sociale. Elle fut la classe des potentialités, celle qui disposait encore d’un peu d’argent après les dépenses contraintes et qui pouvait arbitrer entre épargne et consommation. Il lui était toutefois impossible de réaliser les deux simultanément, sauf à acheter son logement. Elle était un espace où pouvait s’exprimer une certaine qualité de vie, quand le plaisir et la sécurité s’ajoutaient à l’indispensable. Elle fut un lieu de transition, aspiration des classes populaires qui espéraient bénéficier de cette qualité de vie et étape intermédiaire dans la quête d’une meilleure position sociale.

    Ce billet s’ouvre par l’emploi du passé, les classes moyennes sont prises dans la nasse. L’arbitrage des revenus est de plus en plus contraint, sauf peut-être pour les ménages les plus âgés ayant accédé à la propriété et qui ont fini de payer leur logement.

    L’indexation des salaires a disparu, le partage de la Valeur ajoutée s’opère en faveur du capital. Les dépenses contraintes augmentent : hausses de l’immobilier, recours au crédit, consommation par abonnement. L’austérité qui gagne sournoisement du terrain depuis des décennies impacte fortement la classe moyenne qui ne bénéficie pas ou peu des avantages sociaux. On peut citer la santé, entre des traitements de plus en plus onéreux que les mutuelles répercutent sur leurs adhérents et le déremboursement partiel des médicaments. La part relative des dépenses de santé dans le budget des ménages a quasiment doublé en cinquante ans. Le coût de l’éducation tend aussi à mobiliser une part croissante du revenu, alors que les possibilités d’ascension sociale sont de plus en plus limitées. Les stratégies de dépassement des limites du système scolaire coûtent cher, les savoir-faire se banalisent, les études ne garantissent plus une progression sociale pour les générations suivantes. Toutes ces contraintes cumulées conduisent à cette lente réduction de la capacité à arbitrer. La classe moyenne se réduit, sans que le revenu n’ait besoin de baisser.

    Pour les classes populaires, la problématique est similaire, elles sont en première ligne pour les contraintes salariales, la raréfaction de l’emploi fait exploser le chômage, les ménages avec deux adultes en CDI deviennent rares. Les aides sociales sont insuffisantes, les contraintes budgétaires en matière de santé, d’éducation ou de dépenses pré-engagées sont les mêmes que pour la classe moyenne auquel il est de plus en plus difficile d’accéder. À la société en sablier pourrait bien succéder une société polarisée entre richesse et pauvreté.

    La concentration des richesses qui s’accélère en ce début de 21e Siècle s’accommode mal de cette masse d’individus qui souhaite préserver un bien-être et un confort matériel difficilement acquis. Le contexte qui a présidé au saupoudrage de la richesse change peu à peu : la valeur se crée sur d’autres formes de consommation, la rareté relative de la main-d’œuvre qualifiée n’est plus de mise. Dans ces conditions, pourquoi continuer à nourrir les rêves de cette classe intermédiaire quand sa capacité à consommer l’intégralité de son revenu est sa seule valeur ajoutée ? Pour la caste dominante, il est temps d’enterrer les classes moyennes et populaires et leurs aspirations devenues obsolètes.

    Ce constat est inacceptable. Il est indispensable de recréer des potentialités pour les classes moyennes et populaires, de lutter contre ce dissensus social croissant qui menace la cohésion de la société dans son ensemble. Plusieurs propositions permettent d’agir efficacement. En premier lieu, la refonte complète de l’impôt sur le revenu doit améliorer le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires et mieux partager les efforts. Le deuxième point est de rétablir l’indexation automatique des salaires et favoriser un meilleur partage entre travail et capital. Ensuite, il faut agir sur les dépenses, à la fois pour faire baisser certains postes qui représentent une part croissante du budget des ménages, mais aussi pour orienter les achats vers une consommation plus responsable. Enfin, il faut remettre en marche l’ascenseur social et favoriser l’épanouissement dans et hors du travail.

    La refonte de l’impôt sur le revenu des personnes physiques est une condition préalable à la fiscalisation des cotisations sociales que nous avons déjà évoquée dans le billet consacré à l’emploi. La base de calcul serait constituée des revenus bruts, pour les salariés, c’est-à-dire le salaire brut en haut de la feuille de paie, avec prélèvement de l’impôt à la source. Les montants collectés sur tous les types de revenus seront en partie affectés au financement de la protection sociale. Pour les revenus les plus bas, le taux de prélèvement serait sensiblement inférieur aux anciennes cotisations sociales, ce qui permettrait d’améliorer le pouvoir d’achat, de rééquilibrer les efforts et de limiter l’impact des politiques de réduction du temps de travail. Les revenus du capital donneront lieu à un paiement d’acompte sur un précompte fiscal en fonction des gains. Dans tous les cas, un ajustement sera effectué en fin d‘année. Des simulations réalisées à partir des données de Thomas Piketty montrent qu’il est possible de collecter plus, c’est-à-dire de financer durablement la protection sociale, en partageant mieux les efforts.

    La disparition de l’indexation automatique des salaires a entraîné une lente érosion du pouvoir d’achat. Les mécanismes d’augmentation individuelle se sont substitués aux augmentations collectives, surtout dans les grandes entreprises. Au bas de l’échelle, les salaires tendent à s’aligner systématiquement sur le salaire minimum. Pour les classes moyennes, la dépendance à la contrainte hiérarchique s’accentue, la mesure des performances individuelles qui ouvrent droit aux primes et aux augmentations comporte une part d’interprétation. L’augmentation régulière du pouvoir d’achat mesuré par les statisticiens recouvre souvent une situation contrastée ou un nombre croissant d’individus rentrent dans une spirale de dégradation des salaires tandis que les cadres dirigeants augmentent leurs rémunérations de manière ahurissante.

    Rétablir l’indexation automatique des salaires est une condition nécessaire, mais elle n’est pas suffisante pour améliorer le partage des richesses créées. Dans les impôts et charges qui s’appliquent aux sociétés, il faut prendre en compte la politique sociale pratiquée au sein de l’entreprise. Le nouveau mode de calcul des charges sociales basé sur la valeur ajoutée doit s’appuyer sur un bilan social qui prendrait en compte la politique salariale : écart entre le premier et le dernier décile, écart au sein du dernier décile, politiques de bonus, égalité salariale homme femme… Des points seraient attribués, déterminant le barème appliqué, avec des exigences différentes en fonction de la taille des entreprises. Le barème de l’impôt sur les sociétés prendrait en compte le comportement sociétal, environnemental et énergétique. La part de la valeur ajoutée distribuée aux salariés sera l’un des critères appliqués à partir d’une certaine taille.

    L’un des premiers facteurs de la dégradation de la situation des classes moyennes et populaires est la montée des dépenses pré-engagées. Il est indispensable d’intervenir dans les domaines où celles-ci ont le plus augmenté ces dernières années, à savoir le logement, la santé et l’éducation.

    L’explosion des dépenses de logement est le résultat d’une combinaison explosive entre la bulle immobilière des années 90 et des déséquilibres territoriaux. La crise de 2007 n’a pas eu un impact uniforme sur le territoire. Les prix sont inabordables à Paris, élevés dans de grandes métropoles provinciales. Dans le reste du territoire, les prix à la location restent élevés alors que les prix de vente ont baissé. Ce sont des pertes latentes pour les propriétaires de leur logement qui ont acheté avec des taux d’intérêt élevés et des crédits longs. Ce sont plusieurs politiques qu’il faut mettre en place. Dans les grandes métropoles, il est nécessaire de faire baisser les coûts de l’habitat en proposant directement des biens en dessous du prix de marché, en location comme à l’achat. Sur le reste du territoire, il sera peut-être nécessaire d’intervenir ponctuellement pour ajuster les loyers à la baisse. Pour tous les propriétaires de leur logement qui sont encore en phase de remboursement de crédit, l’un des moyens serait d’obliger les banques à renégocier les crédits dépassant un certain taux d’intérêt. Nous reviendrons sur ces propositions dans la partie consacrée aux déséquilibres du territoire.

    Si les dépenses de santé restent faibles, c’est le domaine qui a le plus augmenté proportionnellement le plus dans le budget des ménages. Elles sont difficiles à arbitrer pour le citoyen, sauf pour quelques médicaments de confort et l’automédication. Beaucoup de facteurs expliquent cette envolée, à commencer par les progrès de la médecine, mais il faut y ajouter le puissant lobby de l’industrie pharmaceutique qui contribue fortement à l’envolée des coûts. Réduire les dépenses de santé nécessite une approche en amont. Il est nécessaire d’avoir un contrôle plus strict du prix des médicaments, même pour ceux qui ne sont pas remboursés. Il faut aussi des dotations plus importantes pour la recherche publique, afin qu’elle puisse travailler en toute autonomie et avec des priorités différentes des laboratoires privés. Le budget de la santé doit être augmenté avec un double objectif : minorer la contribution des ménages et avoir un service de proximité, ce qui rejoint les préoccupations territoriales.

    La hausse des dépenses d’éducation est constante alors que l’école est censée être gratuite et obligatoire. L’investissement dans l’éducation traduit la volonté de construire une mobilité sociale transgénérationnelle. Cette mobilité devait beaucoup par le passé aux études. Le développement de l’encadrement et des fonctions techniques ouvrait une voie royale pour progresser dans la hiérarchie sociale et salariale. Les savoir-faire se sont banalisés, les ordinateurs ont la capacité de réaliser des opérations complexes, les compétences sont disponibles à l’étranger. Dans ces conditions, les chemins de la promotion sociale deviennent de plus en plus étroits. Les ménages font des efforts importants pour assurer malgré tout le meilleur avenir possible à leurs enfants, entre autres en contournant l’Éducation nationale jugée peu performante. Je reviendrais sur cet aspect dans le billet consacré aux rapports de forces.
    Plus on avance dans les études, plus les coûts s’élèvent. Pour les lycées et l’enseignement supérieur, l’État doit prendre à sa charge les dépenses dans les livres et les outils numériques. Le logement étudiant est une contrainte lourde avec des universités souvent localisées dans les grandes métropoles : il faut investir massivement dans les résidences universitaires pour élargir leur accès et diminuer les loyers. D’autres points peuvent faire l’objet d’actions pour soulager le budget consacré à l’éducation : encadrement des soutiens extra-scolaires, gratuité totale de l’inscription à l’université et le montant des bourses doit dépasser le cadre d’un simple subside.

    D’autres postes budgétaires pèsent sur les dépenses des ménages. La (re)nationalisation d’un certain nombre d’entreprises permettrait de rétablir des tarifs de service public, en particulier dans le domaine des transports et des biens communs : eau, énergie. L’entrée dans une logique concurrentielle a souvent entraîné des disparités importantes dans les offres et dans les prix, il est de la responsabilité de l’État d’assurer un accès aux services publics partout et à des prix raisonnables.

    S’agissant ici des contraintes budgétaires qui pèsent sur les classes moyennes et populaires, un dernier point qu’il faut évoquer est celui de comportements de consommations qui ne sont pas toujours exempts de critiques. Deux axes de travail peuvent influencer le comportement des consommateurs : le premier est la modification des régimes de TVA. C’est un impôt considéré comme injuste : pour les classes les plus défavorisées, tout le revenu des ménages passe dans la consommation et est donc soumis à la TVA. Il est souhaitable de construire des taux de TVA différentiés permettant d’orienter les ménages vers une consommation plus responsable. Je reviendrais sur ce point dans le billet consacré au gaspillage. Le deuxième aspect est de limiter le développement du crédit et d’en diminuer le coût. Entre la bulle immobilière et le maintien de la norme de consommation, le crédit au particulier a pris un poids important dans les dépenses pré-engagées des individus. Il faut poser des limites, dépasser le cadre du curatif pour aller vers des mécanismes préventifs, comme la réforme du fichier positif, inachevée à ce jour. Dans le même temps, il est nécessaire de faire baisser le coût du crédit avec une définition beaucoup plus restrictive des taux usuraires et une vraie transparence entre ce qui est frais et risques. Enfin, la nationalisation d’une ou plusieurs banques permettrait d’entretenir réellement la concurrence et d’offrir à une clientèle solvable la possibilité de recourir au crédit dans des conditions qui n’obèrent pas durablement les revenus futurs.

    Cette partie consacrée aux classes moyennes et populaires est focalisée sur un meilleur partage des richesses et des efforts, ainsi que
    le maintien d’un budget arbitrable pour les ménages. Les actions ciblées portent sur la fiscalité et le pouvoir d’achat, l’intervention sur des postes de dépenses et les comportements de consommation. Cependant, la survie à long terme de la classe moyenne et le maintien d’une mobilité sociale passent par un ensemble de réformes beaucoup plus vaste, entre autres la reconstruction de rapports de force plus équilibrés au sein de la société. J’y reviendrai ultérieurement. Un autre point important doit être souligné : dans le budget arbitrable, un certain nombre de biens de consommation sont aujourd’hui à des prix artificiellement bas : la nourriture, l’habillement. Les rapports de forces imposés par la grande distribution lui ont permis de combiner marge et prix attractifs. La politique proposée cherche à lutter contre le gaspillage et le dumping social, elle aura un impact sur les prix d’un certain nombre de biens et sur les possibilités d’arbitrage des ménages.

    #classe_moyenne #classe_populaire #cohésion_sociale #épargne #consommation #salaire #capital #TVA #Consommation #crédit #banques #société #gaspillage #dumping_social #dépenses_d_éducation #santé #enfants #logement #étudiant #indexation #Thomas_Piketty
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/01/20/que-faire-ii-repartir-plus-equitablement-les-richesses-et-les-efforts-par-michel-leis/#more-81786

  • L’économie mondiale fait le bonheur des 1%
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/180116/leconomie-mondiale-fait-le-bonheur-des-1

    En 2015, 62 milliardaires possédaient autant que la moitié la plus pauvre de la population, relève un rapport publié ce lundi par #Oxfam. L’accaparement des richesses se double d’un accaparement du politique. « La concentration du pouvoir économique ne fait que servir davantage les intérêts d’une élite au détriment d’autrui », accuse l’ONG.

    #Economie #1% #Anthony_Atkinson #grandes_fortunes #inégalités #OCDE #pauvreté #Thomas_Piketty

  • Les inégalités au menu de la campagne présidentielle américaine
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180116/les-inegalites-au-menu-de-la-campagne-presidentielle-americaine

    D’Occupy Wall Street au succès américain de l’ouvrage de #Thomas_Piketty, la problématique des #inégalités_économiques s’est imposée dans le débat public aux Etats-Unis. Et s’est donc logiquement invitée dans la campagne présidentielle.

    #International #Amérique_du_nord #Bernie_Sanders #élections_américaines_2016 #Hillary_Clinton #Occupy_Wall_Street

  • Toute l’économie au service des 1%
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/180116/toute-leconomie-au-service-des-1

    En 2015, 62 milliardaires possédaient autant que la moitié la plus pauvre de la population, relève le rapport publié ce lundi par #Oxfam. L’accaparement des richesses se double d’un accaparement du politique. « La concentration du pouvoir économique ne fait que servir davantage les intérêts d’une élite au détriment d’autrui », accuse l’ONG.

    #Economie #1% #Anthony_Atkinson #grandes_fortunes #inégalités #OCDE #pauvreté #Thomas_Piketty

  • #Thomas_Sankara : la patrie ou la mort

    Thomas Sankara, le révolutionnaire, est mort assassiné en 1987. Le Burkina Faso a produit dans les années 1980 l’un des dirigeants africains les plus remarquables des cinquante dernières années. Thomas Sankara, le capitaine impatient a incarné cet idéal révolutionnaire auquel aspiraient de nombreux africains et qui continuent à faire rêver la jeunesse africaine. Sankara est devenue une idole, façon Che Guevara, synonyme d’intégrité morale et animé par une farouche volonté de justice. Tribun hors du commun, Sankara était un concentré de radicalisme, de tiersmondisme, de nationaliste, d’impertinence, d’utopie aussi à la sauce marxiste-léniniste. Il accède au pouvoir à la tête de la Haute-Volta, qu’il va renommer Burkina Faso, « le pays des hommes intègres », grâce au coup d’état militaire du 4 août 1983, il est déjà un héros populaire.

    Pour nous expliquer qui était ce capitaine révolutionnaire et président de ce pays enclavé au cœur de l’Afrique, nous recevons Denis de Montgolfier. Journaliste d’investigation français ancien rédacteur en chef de TLM (Télé Lyon Métropole), il a collaboré à plusieurs médias dont Canal Plus, Lyon Capitale et ARTE. Il enseigne le journalisme d’investigation à Sciences Po Lyon et la gestion de crise à l’Ecole Centrale de Lyon. Il intervient également dans le cadre du cours de « Politique étrangère » à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence.

    Il est l’auteur de Africa Crocodiles, récits de meurtres présidentiels dans lequel il revient sur le meurtre de Thomas Sankara. Dans ce livre est publiée une lettre inédite : celle de Thomas Sankara, écrite le jour de son assassinat.


    http://www.franceinter.fr/emission-affaires-sensibles-thomas-sankara-la-patrie-ou-la-mort
    #Burkina_Faso

  • Justice pour Sankara ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/253-janvier-2016/article/justice-pour-sankara-5070

    L’échec du putsch mené par le général Diendéré et l’ex Régiment de Sécurité présidentiel (RSP) a­-t­-il sonné le glas de l’impunité au Burkina ? La justice militaire burkinabé vient en effet de lancer un mandat d’arrêt contre Blaise Compaoré, accusé, comme Diendéré, d’« assassinat, attentat et recel de cadavre » au sujet de Sankara. 27 ans après sa prise du pouvoir, l’ex-­autocrate sera­-t­-il enfin jugé pour le crime fondateur de son régime ? En exil en Côte d’Ivoire où il a été exfiltré par l’armée française, il a (...)

    #253_-_janvier_2016

    / #Burkina_Faso, #Thomas_Sankara, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Le capital au XXIe siècle de Piketty - Vidéo
    Très compréhensible

    L’hypothèse première de Piketty est qu’il n’y a pas d’économie sans politique.

    Donc que la politique est une discussion économique si tant est que faire de la politique ne soit pas une pantomime de dissimulation de la capacité d’agir dans la réalité de tous les humains.

    En substance, Piketty montre que la politique a deux objets dans le champ de l’économie : quelle est la répartition du capital entre les acteurs de l’économie par quoi ces acteurs disposent d’un pouvoir de produire quelque chose dans les sociétés politiques ?

    Quelle est la distribution des revenus issus du capital par quoi les acteurs de l’économie travaillent à la transformation des réalités communes pour satisfaire leurs besoins ?
    https://www.youtube.com/watch?v=VfezOJnHZo0#t=1099


    Derrière l’analyse historique de la répartition du revenu en fonction de la concentration du capital, Piketty pose le débat de l’économie politique : la finalité humaine du revenu.

    L’immense retentissement du travail de Piketty n’est pas dans le champ de la science économique dont il souligne l’état manifestement balbutiant, mais dans le champ du débat politique mondial. L’économie des humains va vers des chocs et des dislocations violentes de même ampleur que les deux guerres mondiales du XXème siècle. A moins que ne s’invente un ordre politique nouveau mondialisable fondé sur des règles internationales rationalisées de fiscalisation du capital. Piketty en pose le principe incontournable mais reconnaît que tout reste à inventer au-delà de la taxe Tobin qui n’en est qu’une prémisse.

    Source : http://www.pauljorion.com/blog/2016/01/15/le-capital-au-xxie-siecle-de-piketty-terrorise-le-theatre-politique-par-

    #Piketty #capital #capitalisme #inégalité #travail #économie #impôts #dette #riches #ue #revenus #pauvreté #inégalité #thomas-piketty #fiscalité #grèce #austérité #dette #société #Commission_européenne #Crises

  • La « vraie vie », en et hors ligne
    http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2016/01/12/la-vraie-vie-en-et-hors-ligne/#xtor=RSS-32280322

    Lors du procès des fondateurs du site de téléchargement The Pirate Bay en 2009, le procureur, voulant montrer qu’il connaissait le jargon du Web, avait demandé aux trois suspects à quel moment ils s’étaient rencontrés « IRL » - in real life, … Continuer la lecture →

    #Bande_dessinée #Grégory_Mardon #La_vraie_vie #Thomas_Cadène

  • La classe moyenne disparaît
    Michel Leis

    L’hebdomadaire Marianne a cru bon de dénoncer dans son édition électronique une possible fraude de la ministre Christiane Taubira qui aurait loué un appartement social de 96 m2 plus terrasse et parking dans le XVIIe arrondissement de Paris au prix extraordinairement avantageux de 2.196 € par mois, charges comprises, soit en dessous des prix réels du marché qui se situeraient aux alentours de 2.600 € par mois, charges comprises. Libération nous rappelle utilement que ce n’est pas un immeuble social, mais un immeuble à loyer plafonné compte tenu d’avantages fiscaux (loi Borloo), construit pour loger la « classe moyenne »… Et c’est bien là que le sujet devient vraiment intéressant.

    Pour bénéficier de cette offre exceptionnelle, dans un quartier qui est loin d’être un quartier chic de Paris (proche de la porte de Clichy), il est nécessaire de se trouver dans une marge étroite, entre des revenus suffisants pour prétendre à la location et un plafond de ressources prévu par la loi. Pour la contrainte de revenus suffisants, tenons-nous en au ratio de 3 fois le loyer charges comprises (certains bailleurs exigent 4 fois) : il est donc nécessaire de pouvoir justifier d’un revenu mensuel de 6.588 € pour louer ce logement à destination des « classes moyennes ». En ce qui concerne le plafond de ressources, il est de 86.479 € pour un couple avec deux enfants, soit 7.206 € par mois. Si l’on se réfère aux travaux de Thomas Piketty, la contrainte de revenu suffisant comme celle du plafond de ressource nous place dans le 97e percentile, soit les 3 % des Français les plus riches.
    Si le plafond de ressource augmente sensiblement avec le 3ème enfant, un couple qui n’aurait qu’un enfant à charge n’a pas la possibilité de satisfaire la double contrainte d’un revenu suffisant et du plafond de ressource.

    Si l’on se place dans la perspective du marché libre, sans plafond de loyer ni avantages fiscaux, une location de 96 m2 nécessite un revenu mensuel de 7.800 € (et probablement de sérieuses garanties), ce qui nous place d’après les études de Thomas Piketty dans le 98e percentile, soit les 2 % des Français les plus riches. Reste enfin la possibilité d’acheter, un bref calcul financier nous montre qu’il faut pouvoir débourser au minimum 750.000 € pour un appartement d’une surface équivalente (après négociation), frais de notaires inclus. Cela représente une mensualité de 2.018,78 € sur 25 ans (hors charges) au taux de 2,5 % avec un apport de 300.000 €. Au passage, je suis au regret de dire à madame la ministre qu’un tel investissement lui est inaccessible, compte tenu d’un apport initial insuffisant si l’on se réfère à sa déclaration de patrimoine, ainsi que de son âge qui ne lui permet pas un endettement sur 25 ans.

    Bien entendu, la grande majorité des Franciliens ne rentrent pas dans ce cadre. Il leur reste donc à considérer un double arbitrage : sortir des limites de Paris intra-muros et ajouter du temps de transport ou réduire la surface louée. La situation la plus fréquente étant une combinaison des deux stratégies. Dans tous les cas de figure, il y aura un impact négatif sur leur qualité de vie. Par manque de logements sociaux, les classes populaires sont soumises aux mêmes arbitrages, entre éloignement, réduction des surfaces, auquel il faut ajouter la perspective de cités concentrant les problèmes de sécurité, de propreté et de respect.

    J’avais défini dans un précédent billet la classe moyenne par le revenu disponible après les dépenses pré-engagées, suffisant pour faire de l’épargne ou engager des dépenses guidées par la quête d’une satisfaction personnelle, mais insuffisant pour mener les deux de front.

    À Paris et dans les grandes villes, compte tenu des coûts de l’immobilier, la classe moyenne (telle que je l’ai définie) recouvre une part importante de la population. Ses conditions de vie se sont largement dégradées et la part du revenu arbitrable diminue. C’est d’autant plus vrai que le développement de la classe moyenne patrimoniale (l’achat immobilier) n’est plus accessible dans les grandes métropoles sauf à être issue de famille très riche.

    Dans la situation actuelle, la dimension territoriale se combine avec la dimension sociale. Les opportunités de travail se trouvent à Paris et dans ces grandes métropoles. Dans le même temps, les villes moyennes perdent dans leur grande majorité des emplois alors que le logement (et le patrimoine pour ceux qui en ont) a déjà connu un sévère ajustement à la baisse. Compte tenu des tendances actuelles, les perspectives des classes moyennes et populaires se résument donc à avoir un travail et vivre de plus en plus mal dans les grandes métropoles, ou être dans une situation de plus en plus précaire dans les villes moyennes ou à la campagne, même si l’environnement est meilleur. Comment s’étonner dans ces conditions que la pression et le ressentiment grandissent ?

    Devant les risques d’attaques médiatiques, Mme Taubira a résilié le contrat de location, ce qui est tout à son honneur, elle devra donc trouver un logement à des prix plus élevés. J’espère que cette mésaventure lui fera prendre conscience des quelques réalités évoquées dans ce billet. La couverture médiatique de cette affaire et les lois votées par de précédentes majorités illustrent une fois de plus la déconnexion des élites avec la réalité. Voter des mesures applicables aux 3 % des Français les plus riches et les qualifier de « classe moyenne » montre l’ampleur du décalage (au mieux) ou du cynisme.

    Voir les liens sur l’article d’origine, et les commentaires trés intéressants.

    http://www.pauljorion.com/blog/2016/01/08/la-classe-moyenne-disparait-illustration-par-michel-leis/#more-81487

    #Marianne #Christiane_Taubira #Loyers #Clichy #Thomas Piketty #classe_moyenne

  • Appel de Thomas Piketty, Yann Galut (député PS du Cher), Eva Joly, Pervenche Berès (présidente de la Délégation socialiste française au Parlement européen), Pascal Cherki (député PS de Paris), Eric Alauzet (député EELV du Doubs), Dominique Potier (député PS de Meurthe-et-Moselle).

    Pour lutter contre l’évasion fiscale, exigeons la transparence
    15 déc. 2015

    « La France a l’opportunité d’intégrer dans le cadre de son projet de loi de finances rectificatif 2015 discuté, ce mardi 15 décembre à l’Assemblée nationale, la transparence sur les activités des multinationales et leurs impôts payés », soulignent plusieurs personnalités politiques et économiques qui veulent que cette mesure soit adoptée pour améliorer la lutte contre l’évasion fiscale.

    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/141215/pour-lutter-contre-l-evasion-fiscale-exigeons-la-transparence

    Sans l’évasion fiscale, notamment celle des entreprises multinationales, les états ne seraient presque pas endettés (il faudrait pour cela récupérer les arriérés fiscaux), et nos pays récupéreraient leur autonomie en terme de politique économique et sociale.
    Presque toutes les multinationales ont des filiales dans des paradis fiscaux destinées uniquement à soustraire leurs bénéfices à l’impôt (elles ne paieraient qu’entre 2 et 5% d’impôt). Tandis que les petites et moyennes entreprises sont, elles, obligées de verser en France un tiers de leurs bénéfices au fisc.

    Cet appel n’a pourtant pas été entendu par l’Assemblée Nationale , et pire, il semble que le gouvernement soit intervenu pour faire voter la suppression de cet amendement qui imposait la transparence aux entreprises :

    Paradis fiscaux : le gouvernement accusé de « manœuvrer » contre la transparence http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2015/12/16/25005-20151216ARTFIG00232-paradis-fiscaux-le-gouvernement-accuse-de-manoeuv

    Le gouvernement vole au secours du secret fiscal des entreprises https://www.mediapart.fr/journal/france/161215/le-gouvernement-vole-au-secours-du-secret-fiscal-des-entreprises

    #France #multinationales #impots #refus-du-droit #paradis-fiscaux #fraude-fiscale #dette #Thomas-Piketty #Eva-Joly

    • Les députés qui se sont opposés à la fraude fiscale des entreprises en votant contre la suppression de cet amendement de transparence sont peu nombreux, et énormément de députés ne s’étaient même pas déplacés pour ce vote :

      Votes des députés du Groupe socialiste :

      Contre la suppression de l’amendement de transparence : 13 PS Ibrahim Aboubacar, Kheira Bouziane-Laroussi, Isabelle Bruneau, Fanélie Carrey-Conte, Pascal Cherki, Catherine Coutelle, Yves Daniel, Yann Galut, Chantal Guittet, Audrey Linkenheld, Christian Paul, Dominique Potier, Suzanne Tallard

      Pour la suppression de l’amendement de transparence : 20 PS
      Frédéric Barbier, Jean-Marie Beffara, Jean-Claude Buisine, Christophe Caresche, Pascal Deguilhem, Sébastien Denaja, Jean-Louis Dumont, Jean-Louis Gagnaire, Joëlle Huillier, Bernadette Laclais, Jean-Yves Le Bouillonnec, Viviane Le Dissez, Bruno Le Roux, Victorin Lurel, Frédérique Massat, Christine Pires Beaune, François Pupponi, Valérie Rabault, Pascal Terrasse, Jean-Jacques Urvoas

      Non-votants : 2 PS Claude Bartolone (Président de l’Assemblée nationale), Mme Laurence Dumont (Président de séance).

      Les 252 autres députés PS étaient absents lors du vote.

      Vote des députés du Groupe écologiste : 7 Contre la suppression de l’amendement de transparence. Aucun vote pour la suppression de l’amendement mais les 11 autres membres absents lors du vote.

      Votes des députés du Groupe Les Républicains : 4 pour la suppression de l’amendement : Gilles Carrez, Marie-Christine Dalloz, Véronique Louwagie et Frédéric Reiss
      Les 195 autres membres LR absents lors du vote

      Votes des députés du Groupe UDI : Charles de Courson vote pour la suppression de l’amendement et les 28 autres membres absents lors du vote.

      Votes des députés du Groupe Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste : Philippe Noguès vote contre la suppression de l’amendement et les 17 autres membres absents lors du vote

      Votes des députés du Groupe de la gauche démocrate et républicaine : 15 membres tous absents lors du vote

      Votes des députés Non inscrits : 11 membres tous absents lors du vote

      http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/%28legislature%29/14/%28num%29/1207