• Les quotas de #pêche de thon rouge en Méditerranée relevés pour trois ans
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/17/les-quotas-de-peche-de-thon-rouge-en-mediterranee-releves-pour-trois-ans_452

    Le #thon_rouge se porte mieux dans l’Atlantique Est. C’est là une apparente bonne nouvelle qui le place au centre d’appétits décuplés de la part de l’#industrie_de_la_pêche. Depuis 2007, celle-ci avait dû se contenter de niveaux de capture strictement limités car le géant des mers était menacé d’extinction. Alors que sa biomasse semble se rétablir, les quotas de pêche du thon rouge vont passer de 13 500 tonnes pour 2014 à 23 155 tonnes par an en 2017. Ils doivent augmenter de 20 % 2015 et en 2016, puis peut-être dans la même proportion en 2017 en fonction de nouvelles évaluations scientifiques.

    Ainsi en a décidé la 19e réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique. Celle-ci, plus connue sous son acronyme anglais ICCAT, compte 48 membres – 47 pays plus l’Union européenne – qui ont débattu à Gênes, en Italie, depuis le 10 novembre.

    Selon les scientifiques du comité qui conseille l’ICCAT, les stocks de thon rouge sont estimés actuellement à 585 000 tonnes contre 150 000 au milieu des années 2000. Seulement pour permettre un rétablissement durable des populations de poissons, ils préconisaient soit de rester au niveau de pêche actuelle, soit de ne pas dépasser 23 256 tonnes, en rappelant une fois encore que l’évaluation des stocks dans les océans comporte une énorme part d’incertitude.

  • Un dessin animé pour dénoncer les pratiques de « Petit Navire » : golem13
    http://golem13.fr/lhistoire-de-petit-navire-et-la-peche-au-thon

    La marque Petit Navire est le leader du marché français du thon en boîte. En revanche, selon GreenPeace, en termes de performances environnementales, il lui reste beaucoup à faire ! L’immense majorité du thon vendu par Petit Navire est pêché avec une méthode dévastatrice pour les océans : les dispositifs de concentration de poissons (DCP).

    #pêche #océan #thon #écologie

  • Le Japon veut diminuer la pêche de #thon_rouge - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/636616/article/demain-terre/biodiversite/2014-08-26/japon-veut-diminuer-peche-thon-rouge

    Le #Japon va proposer de diviser par deux les prises de jeunes thons rouges dans le Pacifique, une démarche historique annoncée mardi par une agence gouvernementale qui vise à préserver une espèce menacée.

    « Il nous revient de prendre cette initiative pour protéger le thon rouge, une des principales ressources dans les eaux entourant le pays », a déclaré mardi Masanori Miyahara, président de l’Agence japonaise des pêches, à l’occasion d’une réunion à Tokyo.

    Réunies au sein de la Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC), les nations d’Asie-Pacifique, dont le Japon, les États-Unis, la Chine et la Corée du Sud, avaient décidé l’an dernier de diminuer de 15 % les captures de thons âgés de trois ans et moins, par rapport à la moyenne des prises entre 2002 et 2004.

    Mais les pêcheurs nippons jugent cette mesure insuffisante pour permettre la reconstitution des stocks de thon. Ils vont donc proposer aux membres de la Commission d’adopter, à compter de 2015, un plan sur 10 ans pour réduire de moitié la capture du nombre de jeunes poissons (inférieurs à 30 kg), à environ 4.000 tonnes par an.

    #surpêche #pêche

  • Le thon se révèle dangereux pour la consommation humaine - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/626373/article/demain-terre/2014-08-14/thon-se-revele-dangereux-pour-consommation-humaine

    La teneur en mercure dans les océans a triplé depuis la révolution industrielle. Les activités humaines sont la cause de cette pollution qui se retrouve en bout de course, dans nos assiettes.

    Les océans sont de plus en plus chargés de mercure. Dans les eaux de surface, la concentration de ce métal a triplé depuis le début de la révolution industrielle. La cause ? Les activités humaines comme la pétrochimie et l’exploitation minière. Dans la revue Nature, des scientifiques indiquent également que les eaux profondes, particulièrement celles de l’Atlantique Nord, sont elles aussi polluées par ce métal. Ainsi, à 5000 mètres de profondeur, la pollution engendrée par l’homme il y a plus de 100 ans continue à s’accumuler dans la chaîne alimentaire océanique. Et à y contaminer la vie.......

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    Le thon dangereux pour la consommation humaine

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    #santé
    #thon
    #consommation #humaine

  • En Méditerranée, il reste du thon rouge, mais seulement pour la pêche industrielle - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5967

    A l’arrière, un immense filet forme un tas de plus de deux mètres de haut : il s’agit de la senne, qui sert à encercler les bancs de thon. « Quand on repère un banc de thon, on le met à la mer, raconte Jean-Jacques, un des membres d’équipage. Il est tiré par le skiff, le canot, qui fait le tour des poissons. Puis on jette les mailles, on resserre et le poisson est à l’intérieur. »

    Le poisson est ensuite transféré en pleine mer dans la cage d’un mareyeur, un grossiste de poissons. Il les engraisse pendant quelques mois, avant de les vendre à prix d’or sur le marché japonais, qui représente environ les trois quarts de la consommation mondiale de #thon_rouge. Là-bas, le prix peut atteindre des centaines d’euros au kilo.

    Chez Greenpeace, on reconnaît également une amélioration de la situation mais on reste prudent. « La pêche est ouverte pendant un mois, mais c’est la période de reproduction du thon », déplore François Chartier, chargé de campagne océans de l’ONG. Les poissons les plus prisés au Japon sont les plus gras, c’est-à-dire les femelles encore enceintes d’œufs qu’elles n’ont pas pondus.

    La famille Avalonne, avec ses quatre thoniers senneurs concentre 600 tonnes de quotas, soit un quart des 2400 tonnes attribuées à la France en 2014. « Ils n’auraient pas dû conserver tous ces quotas », dénonce Frédéric Reste, Président du Syndicat professionnel des pêcheurs petits métiers du Languedoc Roussillon. Les pêcheurs à la ligne n’ont eux que 230 tonnes soit 10 % du quota, à répartir entre les 87 licences octroyées aux petits métiers.

    Selon ce représentant des pêcheurs artisans, au moment de la réduction des quotas en 2007, la famille Avallone a racheté des thoniers senneurs destinés à la casse : « Ils ont eu les subventions pour les détruire, et au lieu de remettre les quotas correspondants dans le pot commun, comme c’était prévu, ils les ont reportés sur leurs autres bateaux ! » Un privilège dû au fait qu’ils ont « les moyens de défendre leur position à Bruxelles », confie Frédéric Reste. En effet, c’est l’Union Européenne qui définit la politique commune de la pêche et répartit les quotas entre pays.

    Comme pour l’agriculture, les subventions vont aux industriels !

    #pêche_industrielle #surpêche #pêche_artisanale #quotas_de_pêche #ressources_naturelles

    • Mais surtout, l’avantage des petits métiers est qu’ils sont « polyvalents », insiste le syndicaliste. « On pêche la sole, la dorade, le rouget, le maquereau en fonction des saisons, détaille-t-il. C’est cela une pêche durable. » Elle permet aussi aux pêcheurs de vivre toute l’année, pas seulement un mois par an pendant la saison des thoniers senneurs, et crée plus d’emplois.

      « C’est une grosse bêtise de vouloir spécialiser la pêche, poursuit-il. Cela pousse forcément à la surpêche. Regardez, les deux espèces qui font l’objet d’une pêche spécialisée en Méditerranée, le thon rouge et l’anguille, sont menacées. »