• #Tinko_Simov (1887-1935)
    https://www.partage-noir.fr/tinko-simov-1887-1935

    Un autre grand guérillero anarchiste et célèbre terroriste bulgare. Tinko Simov fut l’un des premiers anarchistes hors-la-loi en #Bulgarie et le dernier des partisans de la tactique de la guerrilla qui tomba dans la lutte, après de longues années de vie en clandestinité. Compagnon et ami personnel de presque tous les anarchistes connus, maintes fois arrêté et détenu en prison, organisateur de plusieurs actes terroristes, sa vie et sa figure légendaire pourraient servir de sujet d’un roman. (...) 16-17 - Histoire du mouvement libertaire en Bulgarie (Esquisse) - G. Balkanski

    / Bulgarie, #Volonté_Anarchiste, Tinko (...)

    #Balkanski

  • [L’Oeil Carnivore] Un numéro spécial du #journal de #tintin !
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-oeil-carnivore/un-numero-special-du-journal-de-tintin

    Aujourd’hui je vous propose de rencontrer Gauthier Van Meerbeek, directeur éditorial du #lombard et Papa du numéro spécial du journal de Tintin sortie le 8 septembre 2023. C’est un numéro spécial à plus d’un titre car les éditions du Lombard fête leur 77 ans (le journal des jeunes de 7 à 77 ans était le slogan du journal de Tintin), qu’il fait 400 pages et qu’il rassemble plus de 80 autrices et auteurs réunis pour rendre hommage aux héros qui ont fait l’histoire de ce journal pendant plusieurs générations !

    Retrouvez L’oeil carnivore sur : https://www.youtube.com/channel/UC6-PMRNm57jRmpEDWjI60Wg https://www.twitch.tv/oeilcarnivore https://www.oeilcarnivore.com (...)

    #interview #bande_dessiner #interview,journal,bande_dessiner,lombard,tintin
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-oeil-carnivore/un-numero-special-du-journal-de-tintin_16652__1.mp3

  • Immigration : une autre voie est possible, nécessaire, urgente

    « Ne pas accueillir », et « empêcher les gens d’arriver » : à l’heure où, par la voix de #Gérald_Darmanin, la France s’illustre encore dans le #repli, le #rejet et le manquement à ses obligations éthiques et légales les plus élémentaire, il apparait urgent de déverrouiller un débat trop longtemps confisqué. Quelques réflexions alternatives sur la « #misère_du_monde » et son « #accueil », parce qu’on ne peut plus se rendre complice de cinq mille morts chaque année.

    « Ne pas accueillir », et « empêcher les gens d’arriver » : à l’heure où, par la voix de Gérald Darmanin, la France s’illustre encore dans le repli, le rejet et le manquement à ses obligations éthiques et légales les plus élémentaires, et alors que s’annonce l’examen parlementaire d’un projet de loi plus brutal et liberticide que jamais, signé par le même Darmanin, il apparait urgent de déverrouiller un débat trop longtemps confisqué. C’est ce à quoi s’efforce Pierre Tevanian dans le texte qui suit. Dans la foulée de son livre « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». En finir avec une sentence de mort->, co-signé l’an passé avec Jean-Charles Stevens, et à l’invitation de la revue Respect, qui publie le 21 septembre 2023 un numéro intitulé « Bienvenue » et intégralement consacré à l’accueil des migrants, Pierre Tevanian a répondu à la question suivante : de quelle politique alternative avons-nous besoin ? De son article intitulé « Repenser l’accueil, oser l’égalité », le texte qui suit reprend les grandes lignes, en les développant et en les prolongeant.

    *

    Lorsqu’en juillet 2022 nous mettions sous presse notre ouvrage, « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». En finir avec une sentence de mort, l’association Missing Migrants recensait 23801 morts en méditerranée pour la décennie passée, ainsi que 797 morts aux frontières Nord et Est de la « forteresse Europe ». Un an plus tard, l’hécatombe s’élève à 20 089 morts en méditerranée et 1052 au Nord et à l’Est [Chiffres produits le 20 septembre 2023]. Soit 5340 vies de plus en un an, fauchées par une politique concertée qui, adossée à ce simple dicton sur la « misère du monde », s’arroge insolemment le monopole de la « raison » et de la « responsabilité ».

    C’est de là qu’il faut partir, et là qu’il faut toujours revenir, lorsqu’on parle d’ « immigration » et de « politique d’immigration ». C’est à ce « reste » consenti de la « gestion » technocratique des « flux migratoires » que nous revenons constamment, opiniâtrement, dans notre livre, afin de ré-humaniser un débat public que cinq décennies de démagogie extrémiste – mais aussi de démagogie gouvernante – ont tragiquement déshumanisé.

    L’urgence est là, si l’on se demande quelle politique alternative doit être inventée, et tout le reste en découle. Il s’agit de libérer notre capacité de penser, mais aussi celle de sentir, de ressentir, d’être affectés, si longtemps verrouillées, intimidées, médusées par le matraquage de ce dicton et de son semblant d’évidence. Ici comme en d’autres domaines (les choix économiques néolibéraux, le démantèlement des services publics et des droits sociaux), le premier geste salutaire, celui qui détermine tous les autres mais nécessite sans doute le principal effort, est un geste d’émancipation, d’empowerment citoyen, de sortie du mortifère « TINA » : « There Is No Alternative ».

    Le reste suivra. L’intelligence collective relèvera les défis, une fois libérée par ce préalable nécessaire que l’on nomme le courage politique. La question fatidique, ultime, « assassine » ou se voulant telle : « Mais que proposez-vous ? », trouvera alors mille réponses, infiniment plus « réalistes » et « rationnelles » que l’actuel « pantomime » de raison et de réalisme auquel se livrent nos gouvernants. Si on lit attentivement notre livre, chaque étape de notre propos critique contient en germe, ou « en négatif », des éléments « propositionnels », des pistes, voire un « programme » alternatif tout à fait réalisable. On se contentera ici d’en signaler quelques-uns – en suivant l’ordre de notre critique, mot à mot, du sinistre dicton : « nous » - « ne pouvons pas » - « accueillir » - « toute » - « la misère du monde ».

    Déconstruire le « nous », oser le « je ».

    Tout commence par là. Se re-subjectiver, diraient les philosophes, c’est-à-dire, concrètement : renouer avec sa capacité à penser et agir, et pour cela s’extraire de ce « on » tellement commode pour s’éviter de penser (« on sait bien que ») mais aussi s’éviter de répondre de ses choix (en diluant sa responsabilité dans un « nous » national). Assumer le « je », c’est accepter de partir de cette émotion face à ces milliers de vies fauchées, qui ne peut pas ne pas nous étreindre et nous hanter, si du moins nous arrêtons de l’étouffer à coup de petites phrases.

    C’est aussi se ressouvenir et se ré-emparer de notre capacité de penser, au sens fort : prendre le temps de l’information, de la lecture, de la discussion, de la rencontre aussi avec les concernés – cette « immigration » qui se compose de personnes humaines. C’est enfin, bien entendu, nourrir la réflexion, l’éclairer en partant du réel plutôt que des fantasmes et phobies d’invasion, et pour cela valoriser (médiatiquement, politiquement, culturellement) la somme considérable de travaux scientifiques (historiques, sociologiques, démographiques, économiques, géographiques [Lire l’Atlas des migrations édité en 2023 par Migreurop.]) qui tous, depuis des décennies, démentent formellement ces fantasmagories.

    Inventer un autre « nous », c’est abandonner ce « nous national » que critique notre livre, ce « nous » qui solidarise artificiellement exploiteurs et exploités, racistes et antiracistes, tout en excluant d’office une autre partie de la population : les résidents étrangers. Et lui substituer un « nous citoyen » beaucoup plus inclusif – inclusif notamment, pour commencer, lorsqu’il s’agit de débattre publiquement, et de « composer des panels » de participants au débat : la dispute sur l’immigration ne peut se faire sans les immigré·e·s, comme celle sur la condition féminine ne peut se faire sans les femmes.

    Ce nouveau « nous » devra toutefois être exclusif lui aussi, excluant et intolérant à sa manière – simplement pas avec les mêmes. Car rien de solidement et durablement positif et inclusif ne pourra se construire sans un moment « négatif » assumé de rejet d’une certaine composante de la « nation française », pour le moment « entendue », « comprise », excusée et cajolée au-delà de toute décence : celle qui exprime de plus en plus ouvertement et violemment son racisme, en agressant des migrant·e·s, en menaçant des élu·e·s, en incendiant leurs domiciles. Si déjà l’autorité de l’État se manifestait davantage pour soutenir les forces politiques, les collectifs citoyens, les élus locaux qui « accueillent », et réprimer celles qui les en empêchent en semant une véritable terreur, un grand pas serait fait.

    Reconsidérer notre « impuissance »… et notre puissance.

    Nous ne « pouvons » pas accueillir, nous dit-on, ou nous ne le pouvons plus. L’alternative, ici encore, consisterait à revenir au réel, et à l’assumer publiquement – et en premier lieu médiatiquement. La France est la seconde puissance économique européenne, la sixième puissance économique du monde, et l’un des pays au monde – et même en Europe – qui « accueille », en proportion de sa population totale, le moins de réfugié·e·s ou d’étranger·e·s. Parmi des dizaines de chiffres que nous citons, celui-ci est éloquent : 86% des émigrant·e·s de la planète trouvent refuge dans un pays « en développement ». Ou celui-ci : seuls 6,3% des personnes déplacées trouvent refuge dans un pays de l’Union européenne [Ces chiffres, comme les suivants, sont cités et référencés dans notre livre, « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». En finir avec une sentence de mort, op. cit.].

    Reconsidérer notre puissance, c’est aussi, on l’a vu, se rendre attentif au potentiel déjà existant : publiciser les initiatives locales de centres d’accueil ou de solidarités plus informelles, dont il est remarquable qu’elles sont rarement le fait de personnes particulièrement riches. C’est aussi défendre cette « puissance d’accueil » quand elle est menacée par des campagnes d’extrême droite, la valoriser au lieu de la réprimer. C’est donc aussi, très concrètement, abroger l’infâme « délit de solidarité » au nom duquel on a persécuté Cédric Herrou et tant d’autres. Aucun prétexte ne tient pour maintenir ce dispositif « performatif » (qui « déclare » l’accueil impossible, par l’interdit, afin de le rendre impossible, dans les faits). « Filières mafieuses », sur-exploitation des travailleurs sans-papiers, « marchands de sommeil » : tous ces fléaux sociaux pourraient parfaitement être combattus avec un arsenal légal délesté de ce sinistre « délit de solidarité » : le Droit du travail, le Droit du logement, et plus largement tout l’appareil pénal qui réprime déjà toute forme de violence, d’extorsion et d’abus de faiblesse.

    Repenser l’accueil, oser l’égalité.

    Si notre livre combat le rejet et valorise la solidarité, il critique pourtant la notion d’accueil ou celle d’hospitalité, telle qu’elle est mobilisée dans notre débat public. Pour une raison principalement : en entretenant la confusion entre le territoire national et la sphère domestique, le paradigme de l’hospitalité encourage les paniques sociales les plus irrationnelles (à commencer par le sentiment d’ « invasion »), mais aussi les régressions autoritaires les plus nocives (ce fameux « On est chez nous ! », qui assimile les étranger·e·s, fussent-ils ou elles titulaires d’un logement qui leur est propre, d’un bail ou d’un titre de propriété, à des intrus qui nous placent en situation de « légitime défense »). Ce qui est ainsi évacué du débat, c’est ni plus ni moins qu’un principe constitutionnel : le principe d’égalité de traitement de toutes et tous sur le territoire d’une république démocratique. Plusieurs dispositifs légaux, ici encore, seraient à abroger, parce qu’ils dérogent à ce principe d’égalité : la « double peine » , les « emplois réservés » – sans parler de la citoyenneté elle-même, qui gagnerait à être, comme dans la majorité des pays européens, ouvertes au moins partiellement aux résident·e·s étranger·e·s.

    Enfin, bien en deçà de ces mesures tout à fait réalisables, une urgence s’impose : avant de se demander si l’on va « accueillir », on pourrait commencer par laisser tranquilles les nouveaux arrivants. À défaut de les « loger chez soi », arrêter au moins de les déloger, partout où, avec leurs propres forces, à la sueur de leur front, ils ou elles élisent domicile – y compris quand il s’agit de simples tentes, cabanons et autres campements de fortune.

    Repenser le « tout », assumer les droits indivisibles

    Là encore la première des priorités, celle qui rend possible la suite, serait une pédagogie politique, et avant cela l’arrêt de la démagogie. Car là encore tout est connu, établi et documenté par des décennies de travaux, enquêtes, rapports, publiés par des laboratoires de recherche, des institutions internationales – et même des parlementaires de droite [Nous citons dans notre ouvrage ces différents rapports.].

    Il suffirait donc que ce savoir soit publicisé et utilisé pour éclairer le débat, en lieu et place de l’obscurantisme d’État qui fait qu’actuellement, des ministres continuent de mobiliser des fictions (le risque d’invasion et de submersion, le « coût de l’immigration », mais aussi ses effets « criminogènes ») que même les élus de leurs propres majorités démentent lorsqu’ils s’attèlent à un rapport parlementaire sur l’état des connaissances en la matière. Nous l’avons déjà dit : à l’échelle de la planète, seules 6,3% des personnes déplacées parviennent aux « portes de l’Europe » – et encore ce calcul n’inclut-il pas la plus radicale des « misères du monde », celle qui tue ou cloue sur place des populations, sans possibilité aucune de se déplacer. Cette vérité devrait suffire, si l’on osait la dire, pour congédier toutes les psychoses sur une supposée « totalité » miséreuse qui déferlerait « chez nous ».

    À l’opposé de cette « totalité » factice, prétendument « à nous portes », il y a lieu de repenser, assumer et revendiquer, sur un autre mode, et là encore à rebours de ce qui se pratique actuellement, une forme de « totalité » : celle qui sous-tend l’universalité et l’indivisibilité des droits humains, et du principe d’égalité de traitement : « tout » arrivant, on doit le reconnaître, a droit de bénéficier des mêmes protections, qu’il soit chrétien, juif ou musulman, que sa peau soit claire ou foncée, qu’il vienne d’Ukraine ou d’Afghanistan. Le droit d’asile, les dispositifs d’accueil d’urgence, les droits des femmes, les droits de l’enfant, le droit de vivre en famille, les droits sociaux, et au-delà l’ensemble du Droit déjà existant (rappelons-le !), ne doit plus souffrir une application à géométries variables.

    Il s’agit en l’occurrence de rompre, au-delà des quatre décennies de « lepénisation » qui ont infesté notre débat public, avec une tradition centenaire de discrimination institutionnelle : cette « pensée d’État » qui a toujours classé, hiérarchisé et « favorisé » certaines « populations » au détriment d’autres, toujours suivant les deux mêmes critères : le profit économique (ou plus précisément le marché de l’emploi et les besoins changeants du patronat) et la phobie raciste (certaines « cultures » étant déclarées moins « proches » et « assimilables » que d’autres, voire franchement « menaçantes »).

    Respecter la « misère du monde », reconnaître sa richesse.

    Il n’est pas question, bien sûr, de nier la situation de malheur, parfois extrême, qui est à l’origine d’une partie importante des migrations internationales, en particulier quand on fuit les persécutions, les guerres, les guerres civiles ou les catastrophes écologiques. Le problème réside dans le fait de réduire des personnes à cette appellation abstraite déshumanisante, essentialisante et réifiante : « misère du monde », en niant le fait que les migrant·e·s, y compris les plus « misérables », arrivent avec leurs carences sans doute, leurs traumas, leurs cicatrices, mais aussi avec leur rage de vivre, leur créativité, leur force de travail, bref : leur puissance. Loin de se réduire à une situation vécue, dont précisément ils et elles cherchent à s’arracher, ce sont de potentiels producteurs de richesses, en tant que travailleurs et travailleuses, cotisant·e·s et consommateurs·trices. Loin d’être seulement des corps souffrants à prendre en charge, ils et elles sont aussi, par exemple, des médecins et des aides-soignant·es, des auxiliaires de vie, des assistantes maternelles, et plus largement des travailleurs et des travailleuses du care – qui viennent donc, eux-mêmes et elles-mêmes, pour de vrai, accueillir et prendre en charge « notre misère ». Et cela d’une manière tout à fait avantageuse pour « nous », puisqu’ils et elles arrivent jeunes, en âge de travailler, déjà formé·es, et se retrouvent le plus souvent sous-payé·es par rapport aux standards nationaux.

    Là encore, la solution se manifeste d’elle-même dès lors que le problème est bien posé : il y a dans ladite « misère du monde » une richesse humaine, économique notamment mais pas seulement, qu’il serait intéressant de cultiver et associer au lieu de la saboter ou l’épuiser par le harcèlement policier, les dédales administratifs et la surexploitation. L’une des mises en pratique concrète de ce virage politique serait bien sûr une opération de régularisation massive des sans-papiers, permettant (nous sommes là encore en terrain connu, éprouvé et documenté) de soustraire les concerné·e·s des « sous-sols » de l’emploi « pour sans-papiers », véritable « délocalisation sur place », et de leur donner accès aux étages officiels de la vie économique, ainsi qu’au Droit du travail qui le régit.

    Il y a enfin, encore et toujours, ce travail de pédagogie à accomplir, qui nécessite simplement du courage politique : populariser le consensus scientifique existant depuis des décennies, quelles que soit les périodes ou les espaces (états-unien, européen, français, régional), concernant l’impact de l’immigration sur l’activité et la croissance économique, l’emploi et les salaires des autochtones, l’équilibre des finances publiques, bref : la vie économique au sens large. Que ces études soient l’oeuvre d’institutions internationales ou de laboratoires de recherche, elles n’ont cessé de démontrer que « le coût de l’immigration » est tout sauf avéré, que les nouveaux arrivant·e·s constituent davantage une aubaine qu’une charge, et qu’on pourrait donc aussi bien parler de « la jeunesse du monde » ou de « la puissance du monde » que de sa « misère ».

    Redevenir moraux, enfin.

    Le mot a mauvaise presse, où que l’on se trouve sur l’échiquier politique, et l’on devrait s’en étonner. On devrait même s’en inquiéter, surtout lorsque, comme dans ce « débat sur l’immigration », il est question, ni plus ni moins que de vies et de morts. Les ricanements et les postures viriles devraient s’incliner – ou nous devrions les forcer à s’incliner – devant la prise en considération de l’autre, qui constitue ce que l’on nomme la morale, l’éthique ou tout simplement notre humanité. Car s’il est à l’évidence louable de refuser de « faire la morale » à des adultes consentants sur des questions d’identité sexuelle ou de sexualité qui n’engagent qu’elles ou eux, sans nuire à autrui, il n’en va pas de même lorsque c’est la vie des autres qui est en jeu. Bref : l’interdit de plus en plus impérieux qui prévaut dans nos débats sur l’immigration, celui de « ne pas culpabiliser » l’électeur lepéniste, ne saurait être l’impératif catégorique ultime d’une démocratie saine.

    Pour le dire autrement, au-delà de la « misère » que les migrant·e·s cherchent à fuir, et de la « puissance » qu’ils ou elles injectent dans la vie économique, lesdit·es migrant·e·s sont une infinité d’autres choses : des sujets sociaux à part entière, doté·e·s d’une culture au sens le plus large du terme, et d’une personnalité, d’une créativité, irréductible à toute appellation expéditive et englobante (aussi bien « misère » que « richesse », aussi bien « charge » que « ressource »). Et s’il n’est pas inutile de rappeler tout le potentiel économique, toute l’énergie et « l’agentivité » de ces arrivant·e·s, afin de congédier les fictions anxiogènes sur « l’invasion » ou « le coût de l’immigration », il importe aussi et surtout de dénoncer l’égoïsme sordide de tous les questionnements focalisés sur les coûts et les avantages – et d’assumer plutôt un questionnement éthique. Car une société ne se fonde pas seulement sur des intérêts à défendre, mais aussi sur des principes à honorer – et il en va de même de toute subjectivité individuelle.

    Le réalisme dont se réclament volontiers nos gouvernants exige en somme que l’on prenne en compte aussi cette réalité-là : nous ne vivons pas seulement de pain, d’eau et de profit matériel, mais aussi de valeurs que nous sommes fiers d’incarner et qui nous permettent de nous regarder dans une glace. Personne ne peut ignorer durablement ces exigences morales sans finir par le payer, sous une forme ou une autre, par une inexpugnable honte. Et s’il est précisément honteux, inacceptable aux yeux de tous, de refuser des soins aux enfants, aux vieillards, aux malades ou aux handicapé·e·s en invoquant leur manque de « productivité » et de « rentabilité », il devrait être tout aussi inacceptable de le faire lorsque lesdit·es enfants, vieillards, malades ou handicapé·e·s viennent d’ailleurs – sauf à sombrer dans la plus simple, brutale et abjecte inhumanité.

    https://blogs.mediapart.fr/pierre-tevanian/blog/220923/immigration-une-autre-voie-est-possible-necessaire-urgente

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    • « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : la vraie histoire de la citation de #Michel_Rocard reprise par #Macron

      Le président de la République a cité, dimanche 24 septembre, la célèbre phrase de Rocard. L’occasion de revenir sur une déclaration à laquelle on a souvent fait dire ce qu’elle ne disait pas.

      C’est à la fois une des phrases les plus célèbres du débat politique français, mais aussi l’une des plus méconnues. Justifiant la politique de fermeté vis-à-vis des migrants arrivés à Lampedusa, Emmanuel Macron a déclaré hier : « On a un modèle social généreux, et on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. »

      https://twitter.com/TF1Info/status/1706009131448983961

      La citation est un emprunt à la déclaration de Michel Rocard. La droite aime à citer cette phrase, ce qui est une manière de justifier une politique de fermeté en matière d’immigration en citant un homme de gauche. Tandis que la gauche a souvent tendance à ajouter que le Premier ministre de François Mitterrand avait ajouté un volet d’humanité en rappelant que la France devait aussi « prendre sa part » (ou « s’y efforcer »), et donc que sa formule, loin d’être un appel à la fermeture des frontières, était en réalité un appel à l’accueil.

      En réalité, comme Libération l’avait expliqué en détail il y a quelques années, les choses sont moins simples. Contrairement à ce que la gauche aime dire, cette déclaration de Michel Rocard n’était, initialement, pas vraiment humaniste, et était invoquée par le responsable socialiste pour justifier la politique draconienne vis-à-vis de l’immigration du gouvernement d’alors.

      On retrouve la trame de cette formule dans un discours prononcé le 6 juin 1989 à l’Assemblée nationale (page 1 797 du document) : « Il y a, en effet, dans le monde trop de drames, de pauvreté, de famine pour que l’Europe et la France puissent accueillir tous ceux que la misère pousse vers elles », déclare ce jour-là Michel Rocard, avant d’ajouter qu’il faut « résister à cette poussée constante ». Il n’est nullement question alors d’un quelconque devoir de prendre part à cet afflux.

      A l’époque, le climat est tendu sur la question de l’immigration. L’exclusion d’un collège de Creil de trois élèves musulmanes ayant refusé d’ôter leur foulard a provoqué, en octobre 1989, un vif débat national. En décembre, le FN écrase la législative partielle de Dreux. Les discours sur l’immigration se durcissent. Celui du PS n’échappe pas à la règle, d’autant que la gauche se voit reprocher d’être revenue sur les lois Pasqua. François Mitterrand déclare dans une interview à Europe 1 et Antenne 2, le 10 décembre 1989, que le « seuil de tolérance » des Français à l’égard des étrangers « a été atteint dans les années 70 ». Se met en place le discours qui va être celui du PS pendant quelques années. D’un côté, une volonté affichée de promouvoir l’intégration des immigrés réguliers en place (c’est en décembre 1989 qu’est institué le Haut Conseil à l’intégration). De l’autre côté, un objectif affirmé de verrouiller les flux migratoires, avec un accent mis sur la lutte contre l’immigration clandestine, mais pas seulement. Dans la même interview à France 2 et Europe 1, Mitterrand explique ainsi que le chiffre de « 4 100 000 à 4 200 000 cartes de séjour » atteint selon lui en 1982 ne doit, « autant que possible, pas être dépassé ».

      C’est dans ce contexte, le 3 décembre 1989, que Michel Rocard prononce la formule qui restera dans les mémoires. Michel Rocard est l’invité d’Anne Sinclair dans l’émission Sept sur sept sur TF1. Il précise la nouvelle position de la France en matière d’immigration et le moins qu’on puisse dire c’est que ses propos sont musclés. La France se limitera au respect des conventions de Genève, point final, explique-t-il : « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde. La France doit rester ce qu’elle est, une terre d’asile politique […] mais pas plus. […] Il faut savoir qu’en 1988 nous avons refoulé à nos frontières 66 000 personnes. 66 000 personnes refoulées aux frontières ! A quoi s’ajoutent une dizaine de milliers d’expulsions du territoire national. Et je m’attends à ce que pour l’année 1989 les chiffres soient un peu plus forts. »

      Après l’émission, Michel Rocard décline la formule à l’envi lors de ses discours les mois suivants, pour justifier de sa politique d’immigration. Le 13 décembre 1989, il déclare ainsi à l’Assemblée nationale : « Puisque, comme je l’ai dit, comme je le répète, même si comme vous je le regrette, notre pays ne peut accueillir et soulager toute la misère du monde, il nous faut prendre les moyens que cela implique. » Et précise les moyens en question : « Renforcement nécessaire des contrôles aux frontières », et « mobilisation de moyens sans précédent pour lutter contre une utilisation abusive de la procédure de demande d’asile politique ».

      Il la répète quelques jours plus tard, le 7 janvier 1990, devant des socialistes d’origine maghrébine réunis à l’occasion d’un colloque sur l’immigration. « J’ai beaucoup réfléchi avant d’assumer cette formule. Il m’a semblé que mon devoir était de l’assumer complètement. Aujourd’hui je le dis clairement. La France n’est plus, ne peut plus être, une terre d’immigration nouvelle. Je l’ai déjà dit et je le réaffirme, quelque généreux qu’on soit, nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde », martèle-t-il devant un parterre d’élus pas très convaincus. Avant de conclure : « Le temps de l’accueil de main-d’œuvre étrangère relevant de solutions plus ou moins temporaires est donc désormais révolu. » Le reportage de France 2 consacré au colloque insiste sur le silence qui s’installe alors dans l’auditoire, avec un gros plan sur le visage dubitatif de Georges Morin, en charge du Maghreb pour le PS et animateur des débats.

      Le Premier ministre recycle son élément de langage dans un discours sur la politique d’immigration et d’intégration prononcé dans l’hémicycle le 22 mai 1990 : « Nous ne pouvons pas – hélas – soulager toutes les misères de la planète. » Le gouvernement reprendra aussi à son compte la petite phrase rocardienne, à l’image de Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Plan, qui, face à Jean-Marie Le Pen sur la Cinq le 5 décembre 1989, déclare : « Le Premier ministre a dit une phrase simple, qui est qu’on ne peut pas héberger toute la misère du monde, ce qui veut dire que les frontières de la France ne sont pas une passoire et que quel que soit notre désir et le désir de beaucoup d’êtres humains de venir nous ne pouvons pas les accueillir tous. Le problème de l’immigration, c’est essentiellement ceux qui sont déjà là… » On retrouve le double axe de la politique que revendique le gouvernement : effort pour intégrer les immigrés qui sont présents et limitation au maximum de toute nouvelle immigration.

      Il faudra attendre le 4 juillet 1993 pour une rectification tardive de Michel Rocard, en réaction à la politique anti-immigration de Charles Pasqua, raconte Thomas Deltombe, auteur d’un essai sur l’islamophobie dans les médias, dans un article du Monde diplomatique : « Laissez-moi lui ajouter son complément, à cette phrase », déclare alors Rocard dans Sept sur sept. « Je maintiens que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. La part qu’elle en a, elle prend la responsabilité de la traiter le mieux possible. »

      Trois ans plus tard, dans une tribune publiée dans le Monde du 24 août 1996 sous le titre « La part de la France », l’ex-Premier ministre assure que sa formule a été amputée et qu’elle s’accompagnait à l’époque d’un « [la France] doit en prendre fidèlement sa part ». Ce qu’il répète dans les pages de Libé en 2009, affirmant ainsi que sa pensée avait été « séparée de son contexte, tronquée, mutilée » et mise au service d’une idéologie « xénophobe ». Pourtant, cette seconde partie — censée contrebalancer la fermeté de la première — reste introuvable dans les archives, comme le pointait Rue89 en 2009. Une collaboratrice de Michel Rocard avait alors déclaré à la journaliste : « On ne saura jamais ce qu’il a vraiment dit. Lui se souvient l’avoir dit. En tout cas, dans son esprit, c’est ce qu’il voulait dire. Mais il n’y a plus de trace. On a cherché aussi, beaucoup de gens ont cherché mais on n’a rien. »

      Quelques années plus tard, en 2013, le chroniqueur de France Inter Thomas Legrand (désormais à Libération) a reposé la question à Michel Rocard, qui a alors assuré avoir retrouvé le texte d’un discours prononcé en novembre 1989 lors du cinquantenaire de la Cimade (Comité inter-mouvement auprès des évacués) . C’est là, affirme le Premier ministre, que la phrase aurait été prononcée. Voici ce que Rocard dit avoir déclaré : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, raison de plus pour qu’elle traite décemment la part qu’elle ne peut pas ne pas prendre. » Sauf que le verbatim de son discours n’a jamais été publié. Le site Vie publique ne donne qu’un résumé très sommaire de son intervention (« mise en cause du détournement du droit d’asile et importance de la rigueur dans l’admission des réfugiés »).

      Mais que ces mots aient été, ou pas, prononcés, devant la Cimade, ne change rien au fait qu’entre 1989 et 1990, la phrase a bien été assénée par Michel Rocard sans cette seconde partie, comme une justification de sa fermeté vis-à-vis de l’immigration. Et non comme un encouragement à l’accueil des immigrés.

      https://www.liberation.fr/checknews/on-ne-peut-pas-accueillir-toute-la-misere-du-monde-la-vraie-histoire-de-l
      #Emmanuel_Macron

  • « C’est l’équivalent d’un salaire » : des clients de fournisseurs alternatifs d’électricité abasourdis par le coût vertigineux de la facture de régularisation
    https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/c-est-l-equivalent-d-un-salaire-des-clients-de-fournisseurs-alternatifs

    Sur les réseaux sociaux, des centaines d’internautes partagent en ce début août des photos de leur facture : 2 672 euros de régularisation pour l’un, 5 185 euros pour l’autre et dans des cas exceptionnels, jusqu’à près de 10 000 euros. C’est la mauvaise surprise qui tombe en plein cœur de l’été, qui n’a rien à voir avec une surconsommation mais avec la hausse des prix de l’énergie répercutée par les fournisseurs alternatifs.

  • En Allemagne, l’industrie de la chimie en pleine crise existentielle
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/en-allemagne-lindustrie-de-la-chimie-en-pleine-crise-existe

    AFP parue le 28 juill. 2023 - 10h38

    A 58 ans, Thomas Kadowsky s’imaginait travailler jusqu’à la retraite dans son usine de résine synthétique de Hambourg,

    (...)

    le groupe allemand Allnex, allait fermer ce site vieux de 90 ans,

    (...)

    Allnex justifie par les « récentes évolutions du prix de l’énergie », qui plombent l’industrie chimique en Allemagne.

    (...)

    Certains experts appellent à laisser le secteur péricliter en Allemagne pour se concentrer sur des secteurs d’avenir, moins énergivores.

    Sois certain que l’activité est déjà en cours de relocalisation, là où les coûts de l’énergie ne sont pas impactés par les décisions américaines (de destruction des approvisionnements de gaz russe).

    Ceux qui paient ces décisions sont comme d’habitude ces humains qui ne se relocalisent pas aussi rapidement que les usines, du fait de leur mauvaise conception. L’humain est imparfait, et il n’a que ce qu’il mérite. Que conclure d’autre, à la suite de la conclusion fataliste de la dépêche de l’AFP ?

    #fatalisme #propagande #masquage_des_enjeux #tina

  • [19] Un jour, une archive – 19 juillet : Autour des mines mongoles, croissance, pollution et ninjas https://visionscarto.net/mines-et-ninjas-en-mongolie (avril 2013)

    par Coralie Griell et Marie-Alix Comerre

    Conséquences sociales et environnementales de l’exploitation minière en Mongolie.

    Comme dans de nombreux pays émergents, l’écosystème de la Mongolie subit de plein fouet les effets de ses progrès économiques, essentiellement dûs à l’exploitation « anarchique » des nombreux gisements de minerais dispersés sur un territoire équivalent à deux fois et demie celui de la France.

    L’essor de l’activité minière, depuis vingt ans, représente à la fois un remarquable potentiel économique et une grande menace environnementale. Cette métamorphose est porteuse d’autant de promesses que de dangers. La croissance est très élevée, ce qui permet au pays d’espérer un relâchement de la forte emprise qu’exercent sur elle ses deux puissants voisins – la Chine et la Russie – et une plus grande « visibilité » sur la scène internationale.

  • Termes nautiques
    https://www.annoncesbateau.com/conseils/termes-nautiques

    petit #dictionnaire

    Écrit par : Bénédicte Chalumeau
    ...
    Pour naviguer il est nécessaire d’avoir une compréhension du vocabulaire de la navigation, de la mer et des bateaux. Nous vous présentons ici les termes techniques les plus courants, utilisés dans le monde maritime.

    A
    #Abattre :
    Écarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s’appelle une abattée.

    #Abord (en) :
    Sur le côté du bâtiment.

    #Accastillage :
    Objets et accessoires divers équipant un navire.

    #Accoster :
    Placer un bâtiment le long d’un quai ou le long d’un autre navire.

    #Acculée :
    Mouvement en arrière d’un navire, il cule.

    #Adonner :
    Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c’est à dire quand il vient plus à l’arrière. Le contraire est refuser.

    #Affaler :
    Faire descendre, c’est le contraire de hâler. Affaler quelqu’un le long du bord, ou d’un mât, c’est le faire descendre au bout d’un filin.

    #Aiguillots :
    Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l’étambot et tournant dans les fémelots.

    #Aileron :
    Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l’abri de navigation.

    #Ajut :
    Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage.

    #Allure :
    Direction d’un navire par rapport à celle du vent.

    #Amariner :
    Amariner un équipage : l’habituer à la mer.

    #Amarrage :
    Action d’amarrer.

    #Matelotage
     : bout de lusin, merlin, ligne, etc... servant à relier ensemble deux cordages.

    #Amarres :
    Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.

    #Amener :
    abaisser, faire descendre.

    #Amer :
    Point de repère sur une côte.

    #Amure :
    Manoeuvre qui retient le point inférieur d’une voile du côté d’où vient le vent (voiles carrées). Par extension est synonyme d’allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu’ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.

    #Anguillers :
    Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l’écoulement de l’eau dans les fonds.

    #Anspect :
    Ou barre d’anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canons en direction.

    #Aperçu :
    Pavillon signal que l’on hisse pour indiquer que l’on a compris un signal.

    #Apiquer :
    Hisser l’une des extrémités d’un gui ou d’une vergue de manière à l’élever au-dessus de l’autre.

    #Apparaux :
    Ensemble des objets formant l’équipement d’un navire.

    #Appel :
    Direction d’un cordage, de la chaîne de l’ancre.

    #Appuyer :
    Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l’objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c’est l’accompagner d’un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l’attention. Appuyer la chasse : poursuivre obstinément.

    #Araignée :
    Patte d’oie à grand nombre de branches de menu filin qu’on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac : réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre : elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d’où partent les « rabans » de suspension.

    #Arborer :
    Arborer un pavillon, c’est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langue des galères, le mât s’appelait l’arbre.

    #Ardent :
    Un navire est ardent lorsqu’il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C’est le contraire du mou.

    #Armement :
    L’armement d’un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation ; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les « feuilles d’armement ». Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.

    #Armer :
    Armer un navire : le munir de son armement. / Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.

    #Arraisonner :
    Arraisonner un navire c’est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.

    #Arrimage :
    Répartition convenable dans le navire de tous les objets composants son armement et sa cargaison.

    #Arrivée :
    Mouvement que fait le navire quand il s’éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l’arrière. Synonyme : « abattée ». Contraire : « auloffée ».

    #Arrondir :
    Passer au large d’un cap pour éviter les dangers qui le débordent.

    #Assiette :
    Manière dont le navire est assis dans l’eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d’eau avant et arrière.
    Assiette positive : T AV < T AR
    Assiette négative : T AV > T AR

    #Atterrir :
    Faire route pour trouver une terre ou un port.

    #Attrape :
    Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l’amener à portée de main.

    #Atterrissage :
    Action d’atterrir.

    #Auloffée :
    Mouvement d’un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire : arrivée abattée (ou abattée).

    #Aveugler :
    Une voie d’eau, obstruer avec des moyens de fortune

    B
    #Bâbord :
    Partie du navire située à gauche d’un observateur placé dans l’axe de ce navire en faisant face à l’avant.

    #Baguer :
    Faire un noeud coulant.

    #Baille :
    Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l’école Navale).

    #Balancine :
    Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d’une vergue ou l’extrémité d’un gui ou d’un tangon.

    #Ballast :
    Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.

    #Ballon :
    Défense sphérique que l’on met le long du bord.

    #Bande :
    Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gîte. Mettre l’équipage à la bande : l’aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.

    #Barbotin :
    Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d’une chaîne viennent s’engrener successivement.

    #Base :
    Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.

    #Bastaque :
    Hauban à itague employé sur les petits bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.

    #Bastingage :
    Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d’un navire, couronnée par une sorte d’encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l’équipage ; une toile peinte les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l’humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.

    #Battant :
    Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.

    #Bau :
    Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.

    #Beaupré :
    Mât situé à l’avant du bâtiment.

    #Béquiller :
    #Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.

    #Berceau :
    Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.

    #Berne (en) :
    Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.

    #Bigue :
    Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par une portugaise.

    #Bittes :
    Pièce de bois ou d’acier fixé verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.

    #Bitture :
    Partie d’une chaîne élongée sur le pont à l’avant et à l’arrière du guindeau, filant librement de l’écubier aussitôt qu’on fait tomber l’ancre (prendre une bitture).

    #Bollard :
    Point d’amarrage à terre constituée par un gros fût cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l’amarre.

    #Bôme :
    Vergue inférieure d’une voile aurique.

    #Borde :
    #Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d’un navire.

    #Bordée :
    – Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.
    – Division : de l’équipage pour faire le quart.

    #Border :
    – ne voile : la raidir en embarquant l’écoute.
    – La côte : la suivre de très près.
    – Un navire : mettre en place le bordé.

    #Bordure :
    Côté inférieur d’une voile ; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.

    #Bosco :
    Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d’équipage (marine de commerce)

    B#osse :
    Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s’enroulant autour d’un cordage ou d’une chaîne sur lesquels s’exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.

    #Bossoir :
    – Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d’un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas ; par extension coté avant d’un navire. De capon - de traversières : sert à mettre l’ancre au poste de navigation ; d’embarcation ou portemanteau : sert à suspendre et à amener les embarcations.
    – Homme de bossoir : homme de veille sur le gaillard avant.

    #Bouge :
    Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.

    #Bouée :
    Corps flottant.

    #Bourlinguer :
    Se dit d’un bateau qui lutte dans une forte mer et d’un marin qui navigue beaucoup.

    #Braie :
    Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l’on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d’un mât, d’une pompe, de la volée d’un canon afin d’empêcher l’infiltration de l’eau à l’intérieur du bateau.

    #Branles :
    Nom ancien des hamacs (d’où « branle-bas »).

    #Brasse :
    Mesure de longueur pour les cordages, 1m83, servant aussi à indiquer la profondeur de l’eau. Ce terme est en usage dans la plupart des nations maritimes mais la longueur en est différente : en France : 1m624, en Angleterre et en Amérique : 1m829 (six pieds anglais).

    #Brasser :
    Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré : placer les vergues à angle droit avec l’axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.

    #Brider :
    Étrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d’un autre cordage qui les serre en leur milieu ; ou augmente ainsi leur tension.

    #Brigadier :
    Matelot d’une embarcation placé à l’avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.

    #Brin :
    Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d’un cordage ; le meilleur est dit le premier brin. S’emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.

    #Bulbe :
    Renflement de la partie inférieure d’une étrave.

    #Bulge :
    Renflement des flancs du navire.

    C
    #Cabaner :
    Chavirer sans dessus dessous en parlant d’une embarcation.

    #Cabestan :
    Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.

    #Cabillot :
    Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.

    #Câblot :
    Petit câble d’environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d’un grappin ou d’une petite ancre.

    #Cabotage :
    Navigation entre deux ports d’une même côte ou d’un même pays.

    #Caillebotis :
    treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l’eau.

    #Calfatage :
    Opération qui consiste à remplir d’étoupe, au moyen d’un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d’un navire afin de les rendre étanches. L’étoupe est ensuite recouverte de brai.

    #Calier :
    Homme employé spécialement à la distribution de l’eau douce.

    #Caliorne :
    Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.

    #Cap de mouton :
    Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...

    #Cape (à la) :
    On dit qu’un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.

    #Capeler :
    Capeler un mât, c’est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s’y trouver réunies.

    #Capeyer :
    Tenir la cape.

    #Capon :
    Palan qui servait à hisser l’ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).

    #Carène :
    Partie immergée de la coque d’un navire.

    #Caréner (un navire) :
    Nettoyer et peindre sa carène.

    #Cartahu :
    Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu’on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec ; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.

    #Chadburn :
    Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).

    #Chambre (d’embarcation) :
    Partie libre, à l’arrière de l’embarcation où peuvent s’asseoir les passagers.

    #Chandeliers :
    Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d’un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.

    #Chapelle, #Faire_chapelle :
    Se dit d’un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d’une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.

    #Charnier :
    Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d’un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l’équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d’eau potable.

    #Chasser (sur son ancre) :
    Entraîner l’ancre par suite d’une tenue insuffisante de fond.

    #Château :
    Superstructure établie sur la partie centrale d’un pont supérieur et qui s’étend d’un côté à l’autre du navire.

    #Chatte :
    Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.

    #Chaumard :
    Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d’user ou de couper les filins.

    #Chèvre :
    Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.

    #Choquer :
    Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.

    #Claire :
    Ancre haute et claire :
    ancre entièrement sortie de l’eau, ni surpattée, ni surjalée. On dira de même :
    manoeuvre claire, pavillon clair.

    #Clan :
    Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.

    #Clapot :
    Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.

    #Clapotis :
    Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.

    #Clin :
    Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d’un toit :
    embarcation à clins.

    #Clipper :
    Nom donné à un
    voilier
    fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).

    #Coaltar :
    Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).

    #Coffre :
    Grosse bouée servant à l’amarrage des navires sur une rade.

    #Connaissement :
    Document où est consigné la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l’engagement de les remettre dans l’état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.

    #Conserve, Naviguer de conserve :
    Naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi « conserve » d’un autre).

    #Contre-bord (navire à) :
    Navire faisant une route de direction opposée à celle que l’on suit.

    #Coque :
    Boucle qui se forme dans les cordages.

    #Coqueron :
    Compartiment de la coque souvent voisine de l’étrave ou de l’étambot, servant e soute à matériel.

    #Corde :
    Ce mot n’est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.

    #Cornaux :
    W-C. de l’équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer ; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.

    #Corps-morts :
    Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part dès la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l’eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).

    #Coupée :
    Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l’entrée ou la sortie du bord.

    #Couples :
    Axes de charpente posés verticalement sur la quille.

    #Coursive :
    Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.

    #Crachin :
    Pluie très fine. Crachiner.

    #Crapaud (d’amarrage) :
    Forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.

    #Crépine :
    Tôle perforée placée à l’entrée d’un tuyautage pour arrêter les saletés.

    #Croisillon :
    Petite bitte en forme de croix.

    #Croupiat :
    Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l’arrière d’un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat :
    appareiller le navire en s’aidant d’une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.

    #Cul :
    Fond, partie arrière, basse ou reculée, d’un objet.
    – Cul d’une poulie :
    Partie de la caisse opposée au collet.
    – Cul de poule :
    Arrière allongé et relevé.
    – Cul de porc :
    Sorte de noeud.

    #Culer :
    En parlant d’un navire : marche arrière en avant.

    D
    #Dalot :
    Trous pratiqués dans les ponts et laissant s’écouler dans un tuyau placé au-dessous l’eau qui se trouve à la surface du pont.

    #Dames :
    Échancrures du plat-bord d’un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.

    #Darse :
    Bassin d’un port.

    #Déborder :
    Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.

    #Débouquer :
    Sortir d’un canal ou d’une passe pour gagner la mer libre.

    #Décapeler :
    Un mât, une vergue, c’est enlever les cordages qui y sont capelés ; un cordage, entourant un objet quelconque, c’est le dépasser par-dessus cet objet et l’enlever. De façon générale : ôter, décapeler un tricot, etc...

    #Défense :
    Tout objet suspendu contre le bord d’un navire ou d’une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.

    #Déferler :
    Larguer les rabans de ferlage qui tiennent une voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu’elle brise en s’enroulant sur elle-même ou en choquant une plage, une roche.

    #Déferler_un_pavillon :
    Peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.

    #Déhaler :
    Déplacer un navire au moyen de ses amarres.

    Se déhaler :
    S’éloigner d’une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.

    #Dérader :
    Quitter une rade.

    #Déraper :
    Une ancre : l’arracher du fond. Un navire dérape lorsqu’il enlève du fond sa dernière ancre.

    #Dérive :
    Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l’effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi « dérive » les surfaces que l’on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s’opposer à la pression latérale du vent ; on devrait dire dans ce cas « contre dérive ». Être en dérive : navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.

    #Désaffourcher :
    Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.

    #Désarmé :
    Un navire est désarmé lorsqu’il est amarré dans un port sans équipage et qu’il n’y a, en général, que des gardiens à bord.

    #Détroit :
    Ancre installée à la poupe d’un bâtiment.

    #Déventer :
    Une voile : la brasser en ralingue de façon à ce qu’elle fasseye.

    #Dévers :
    Inclinaison de l’étrave et courbure vers l’extérieur des couples de l’avant ayant pour avantage d’éviter l’embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.

    #Délester :
    Décharger le lest d’un navire, par exemple, alléger un navire.

    #Démailler :
    Séparer les maillons d’une chaîne, ou l’ancre de sa chaîne.

    #Demande :
    Filer à la demande un cordage qui fait effort, c’est le laisser (à la) filer en n’opposant qu’une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.

    #Dépaler :
    Être dépalé : être porté par les courants, en dehors de la route que l’on doit suivre.

    #Déplacement :
    Poids du volume d’eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s’exprime en tonnes de 1000 kg.

    #Dévirer :
    (Cabestan, treuil, etc...) : tourner en sens contraire.

    #Dinghy :
    Embarcation en caoutchouc. L’on dit aussi
    zodiac quel que soit le modèle.

    #Double :
    Le double d’une manoeuvre : la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d’un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.

    #Doubler :
    – Au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
    – Un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
    – Un bâtiment : le gagner de vitesse.
    – Les manoeuvres, cordages : les disposer en double en cas de mauvais temps ou autrefois à l’approche du combat.

    #Draille :
    Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d’un transfilage ou d’anneaux.

    #Drisse :
    Cordage ou palan servant à hisser une vergue, une corne, une voile.
    – De flamme : cordage confectionné au moyen d’une machine spéciale, en une tresse ronde avec huit faisceaux, de trois fils à voile non goudronnés et destiné à hisser les signaux.

    #Drome :
    Ensemble des embarcations, des pièces de rechange : mâts, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d’un bâtiment.
    – Des embarcations : rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d’un canot sur les bancs.

    #Drosse :
    Cordage en filin, en cuir, en fil d’acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.

    #Drosser :
    Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.

    #Ducs d’albe :
    Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d’un bassin ou d’une rivière afin d’y capeler des amarres quand on le déhale d’un navire.

    E
    #Echafaud :
    Planches formant une plate-forme que l’on suspend le long de la coque pour travailler.

    #Echouer :
    Toucher le fond.

    #Ecope :
    Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l’eau à la mer pour en asperger la muraille d’un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations.

    #Écoutille :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.

    #Ecubier :
    Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l’étrave pour le passage des chaînes de l’ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d’une ancre.

    #Elingue :
    Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu’une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d’un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.

    #Embardée :
    Abattée d’un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embarder :
    Se dit d’un navire qui s’écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu’un navire, à l’ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embellie :
    Amélioration momentanée de l’état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.

    #Embosser :
    Un navire : mouiller ou amarrer le bâtiment de l’AV et de l’AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.

    #Embouquer :
    S’engager dans un canal, un détroit ou une passe.

    #Embraquer :
    Tirer sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d’une aussière.

    #Embrun :
    L’embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.

    #Emerillon :
    Croc ou anneau rivé par une tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l’anneau.

    #Empanner :
    Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l’écoute de ses voiles.

    #Encablure :
    Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l’un de l’autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d’une glène d’aussière. Autre définition de l’encablure : un dixième de mille soit environ 185 mètres.

    #Encalminé :
    Voilier encalminé : quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu’il ne peut gouverner.

    #Engager :
    Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu’il ne peut se redresser. Cordage engagé : cordage qui bloque.

    #En grand :
    Tout à fait, sans retenue.

    #Entremise :
    Fil d’acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...

    #Épauler :
    La lame : prendre la mer à quelques quarts de l’AV pour mieux y résister.

    #Epontille :
    Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d’un pont ou d’une partie à consolider.

    #Erre :
    Vitesse conservée par un navire sur lequel n’agit plus le propulseur.

    #Espars :
    Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...

    #Essarder :
    Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.

    #Etale :
    – Sans vitesse.
    – Étale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse

    #Etaler :
    Résister à.

    #Étalingure :
    Fixation de l’extrémité d’un câble, d’une chaîne sur l’organeau d’une ancre. - de cale : fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.

    #Etambot :
    Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s’élève à l’arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu’on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.

    #Etamine :
    Étoffe servant à la confection des pavillons.

    #Etarquer :
    Une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.

    #Étrangler :
    Une voile : l’étouffer au moyen de cordages.

    #Etrangloir :
    Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d’ancre.

    #Evitage :
    Mouvement de rotation d’un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l’ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.

    F
    #Fanal :
    Lanterne d’embarcation.

    #Fardage :
    Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l’on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l’humidité.

    #Fatiguer :
    Un bâtiment fatigue lorsque, par l’effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.

    #Faubert :
    Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.

    #Faux-bras :
    Cordage installé le long du bord, pour faciliter l’accostage des embarcations.

    #Femelots :
    Pentures à deux branches embrassant l’étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.

    #Ferler :
    – Une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
    – Un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.

    #Filer :
    – Une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
    – La chaîne : augmenter la touée d’une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
    – Par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l’eau.

    #Filière :
    Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps : cordage qu’on tend d’un bout à l’autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.

    #Flux :
    Marée montante.

    #Forain :
    Ouvert : Rade foraine : rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d’attente).

    Forme :
    – Bassin de radoub, ou cale sèche : bassin de radoub.
    – Formes d’un navire : ses lignes.

    #Fraîchir :
    Se dit du vent qui augmente d’intensité.

    #Frais :
    Désigne la forme du vent : joli frais, bon frais, grand frais.

    #Franc-bord :
    Distance entre le niveau de l’eau à l’extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.

    #Fret :
    Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.

    #Fuir :
    Devant le temps ou devant la mer : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l’arrière.

    #Fune :
    Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d’un navire (mettre les tentes en fune).

    G
    #Galhauban :
    Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l’arrière les mâts supérieurs.

    #Gambier :
    Changer la position d’une voile à antenne ou au tiers d’un côté à l’autre du navire en faisant passer la vergue de l’autre côté du mât. Synonyme : muder, trélucher.

    #Galipot :
    Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d’exposition à l’arrosage par l’eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l’enlève par grattage et lavage à l’huile. Galipoter (vieux).

    #Gite :
    Synonyme de bande : Giter.

    #Glène :
    De cordage : portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c’est à dire lové.

    #Grain :
    Vent violent qui s’élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.

    #Gréement :
    L’ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l’établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d’un navire.

    #Guindeau :
    Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d’un navire. Son axe de rotation est horizontal.

    H
    #Habitacle :
    Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d’une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l’éclairent.

    #Hale-bas :
    Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.

    #Haler :
    Remorquer un navire dans un canal ou le long d’un quai au moyen d’un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d’un cordage sur lequel on fait un effort.

    #Hanche :
    Partie de la muraille d’un navire qui avoisine l’arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l’arrière du travers.

    #Haut-fond :
    Sommet sous-marin recouvert d’eau peu profonde et dangereux pour la navigation.

    #Hauturière :
    Navigation au large ; contrôlée par l’observation des astres. Long cours.

    I
    #Itague :
    Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l’aide d’un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.

    J
    #Jambettes :
    Montants, bouts d’allonges qui dépassent le plat-bord d’un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.

    #Jarretière :
    Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.

    #Jauge :
    Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.

    #Jauge brute :
    Volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.

    #Jauge nette :
    Volume des espaces utilisables commercialement.

    #Jaumière :
    Ouverture pratiquée dans la voûte d’un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.

    #Joue :
    Creux des formes de la coque à l’avant d’un navire. Synonyme : épaule. Face extérieure de la caisse d’une poulie.

    #Joute :
    Compétition d’embarcations à l’aviron.

    #Jusant :
    Marée descendante.

    L
    #Laisse :
    – De marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.

    #Laize :
    Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.

    #Lamanage :
    Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d’importance. Dans la coutume d’Oléron, le pilote s’appelait loman, c’est à dire homme du lof (côté du vent) ; on en a fait laman, puis lamaneur.

    #Larder :
    Voir paillet.

    #Latte :
    – De hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.

    #Lège :
    Bâtiment lège : bâtiment vide.

    #Lest :
    Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.

    #Libre pratique :
    Permission donnée par les autorités sanitaires d’un port à un navire de communiquer librement avec la terre.

    #Loch :
    Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.

    #Lumières :
    Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Synonyme : anguillers

    M
    #Mahonne :
    Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.

    #Maille :
    Intervalle entre deux couples voisins d’un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.

    #Main_courante :
    Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.

    #Maistrance :
    (Marine Nationale) - L’ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.

    #Maître_bau :
    Bau situé dans la plus grande largeur du navire.

    #Maître_couple :
    Couple situé de même.

    #Maître_de_quart :
    (Marine nationale) - Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l’officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l’arrivée et au départ des officiers.

    #Maniable :
    Modéré (vent) ; assez beau (temps).

    #Manifeste :
    Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d’un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.

    #Marie-Salope :
    Chaland à saletés.

    #Marnage :
    Synonyme : d’amplitude pour la marée.

    #Maroquin :
    Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.

    #Mascaret :
    Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d’un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.

    #Mât_de_charge :
    Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.

    #Mâter :
    Mettre un mât en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons : les dresser et le tenir dans une position verticale.

    #Mégaphone :
    Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.

    #Membrure :
    Pièce de bois ou de fer soutenant le bordé et les vaigres sur laquelle viennent se fixer les barrots (Synonyme : couple).

    #Midship :
    Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.

    #Mole :
    Construction en maçonnerie, destinée à protéger l’entrée d’un port et s’élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.

    #Mollir :
    Diminuer de violence (vent / mer).

    #Mou :
    Un cordage a du mou quand il n’est pas assez tendu. Donner du mou : choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.

    #Moucheter_un_croc :
    Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.

    #Mouiller :
    Jeter l’ancre et filer la touée de la chaîne convenable.

    #Mousson :
    Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l’année dans une direction et pendant l’autre moitié de l’année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).

    #Musoir :
    Pointe extrême d’une jetée ou d’un môle ; se dit aussi de l’extrémité d’un quai à l’entrée d’un bassin ou d’un sas.

    N
    #Nable :
    Trou percé dans le fond d’une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n’est pas à flot. S’obture au moyen d’un bouchon de nable.

    #Nage :
    Mouvement imprimé par l’armement aux avirons d’une embarcation.
    – Chef de nage : Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres.
    – Nage à couple : Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc.
    – Nage en pointe : 1 nageur par banc (baleinière).

    #Natte :
    Nom donné aux paillets et aux sangles qu’on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu’on veut garantir du frottement.

    #Nid de pie :
    Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l’homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt #nid_de_corbeau.

    O
    #Obéir :
    Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l’action.

    #Obstructions :
    Défenses fixes, d’un port pour en interdire l’accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.

    #Oeil :
    Boucle formée à l’extrémité d’un filin.

    #Oeil de la tempête :
    Éclaircie dans le ciel au centre des ouragans.

    #Oeuvres_mortes :
    Partie émergée de la coque.

    #Oeuvres_vives :
    Partie immergée de la coque.

    #Opercule :
    Tape de hublot.

    #Oreilles_d_âne :
    Cuillers en tôle permettant d’augmenter le débit d’air entrant par les hublots.

    P
    #Paille de bitte :
    Tige de fer traversant la tête d’une bitte pour empêcher la chaîne ou l’aussière de décapeler.

    #Paillet :
    Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.

    #Palanquée :
    Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.

    #Palanquer :
    Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.

    #Panne (mettre en) :
    Manoeuvre qui a pour objet d’arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.

    #Pantoire :
    Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d’une cosse.

    #Pantoire_de_tangon :
    Retient le tangon dans le plan vertical.

    #Paravane (un) :
    Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.

    #Paré :
    Prêt, libre, clair, hors de danger.

    #Parer :
    – Un cap : le doubler ; - un abordage : l’éviter.
    – Une manoeuvre : la préparer.
    – Manoeuvres : commandement pour tout remettre en ordre.
    Faire parer un cordage : le dégager s’il est engagé ou empêcher de la faire.

    #Passerelle :
    Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit.
    Aussière ou chaîne passée d’avance sous la coque d’un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d’un paillet makaroff.

    #Pataras :
    Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l’arrière.

    #Patente de santé :
    Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l’état sanitaire de ce port.

    #Pavois :
    Partie de coque au-dessus du pont formant garde corps.

    #Grand_pavois :
    Pavillon de signaux frappés le long des étais et de l’entremise dans un ordre déterminé.

    #Petit_pavois :
    Pavillons nationaux en tête de chacun des mâts. Au-dessus du pavois : Syn. « de montré » pour un signal par pavillon de 1 signe.

    P#eneau (faire) :
    Tenir l’ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.

    #Perdant :
    Synonyme : jusant.

    #Perthuis :
    Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.
    Ouverture d’accès dans une cale sèche.

    #Phare :
    Construction en forme de tour portant un feu à son sommet.
    Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. : phare de misaine, phare de l’avant, phare de l’arrière, phare d’artimon, phare carré.

    #Phoscar :
    Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d’un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.

    #Pic (a pic) :
    Position verticale de la chaîne de l’ancre au moment où celle-ci est sur le point d’être arrachée au fond. A long pic : laisser la chaîne de l’ancre un peu plus longue que pour être à pic.

    #Pied :
    Jeter un pied d’ancre : mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps.
    Mesure de longueur égale à 0,305mètre.

    #Pied_de_biche :
    Pièce de fonte, dans un guindeau.

    #Pied_de_pilote :
    Quantité dont on augmente le tirant d’eau pour être sur de ne pas talonner.

    #Pigoulière :
    Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l’Arsenal.

    #Piloter :
    Assurer la conduite d’un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.

    #Piquer_l_heure :
    Sonner l’heure au moyen d’une cloche.

    #Plat-bord :
    – Dans un bâtiment en bois : ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet.
    – Dans un navire en fer : ceinture en bois entourant les ponts.

    #Plein :
    Synonyme : pleine mer.
    – Plus près bon plein : allure de 1 quart plus arrivée que le plus près.
    – Mettre au plein : échouer un bateau à la côte.

    #Poste (amarre de) :
    Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l’amarrage des navires et éviter l’usure de leurs propres aussières d’amarrage.

    #Pot_au_noir :
    Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.

    #Poulaine :
    Partie extrême avant d’un navire : lieu d’aisance de l’équipage.

    #Poupée_de_guindeau :
    Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l’on veut virer au guindeau.

    #Prélart :
    Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d’une écoutille et empêcher l’accès de l’eau dans les entreponts ou la cale.

    #Puisard :
    Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.

    #Pilot_chart :
    Cartes périodiques publiées par l’Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.

    Q
    #Quart :
    32ème partie du tour d’horizon, vaut 11 degrés 15 minutes.
    Synonyme. : de rhumb de compas.

    #Queue _de_rat :
    – Cordage terminé en pointe.
    – D’un grain : rafale violente et subite à la fin d’un grain.
    – Aviron de queue : aviron servant de gouvernail.

    #Quille_de_roulis :
    Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l’eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.

    R
    #Raban :
    Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d’un nombre impair de brins de bitord.
    – De hamac : bout de quarantenier servant à suspendre le hamac.
    – De ferlage : cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...

    #Rabanter :
    Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage.
    – Une voile : la relever pli par pli sur la vergue et l’entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.

    #Radier :
    Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d’un bassin et d’une forme.

    #Radoub :
    Passage au bassin d’un navire pour entretien ou réparation de sa coque.

    #Rafale :
    Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.

    #Rafiau ou #Rafiot :
    Petite embarcation, mauvais navire.

    #Rafraîchir :
    Un câble, une amarre, c’est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.

    #Raguer :
    Un cordage rague lorsqu’il s’use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d’un bâtiment frottant contre un quai.

    #Rail :
    Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.

    #Rambarde :
    Garde-corps.
    Synonyme : de main courante.

    #Ras :
    Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison.
    Petits appontements flottants.

    #Ratier :
    Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l’entretien de la coque.

    #Rattrapant :
    Yacht rattrapant. Terme de régate : lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l’autre commence à être considéré comme « yacht rattrapant l’autre » aussitôt qu’il s’en approche assez près pour qu’il y ait « risque de collision » et continue à être tel jusqu’à ce qu’il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s’en soit écarté par le travers jusqu’à écarter le risque de collision.

    #Raz :
    Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.

    #Reflux :
    Mouvement rétrograde de l’eau après la marée haute.
    Synonyme : jusant, ébe.

    #Refuser :
    Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l’avant. Contraire : adonner.

    #Relâcher :
    Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d’interrompre sa mission et d’entrer dans un port qui n’est pas son port de destination.

    #Renard :
    Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.

    #Rencontrer :
    La barre ou simplement rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d’abatée du navire.

    #Rendre :
    Un cordage rend lorsqu’il s’allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu’on l’a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d’un cordage : tenir le cordage à retour d’un bout tandis qu’on hale de l’autre bout. Rendre le quart : remettre le quart à son successeur.

    #Renflouer :
    Remettre à flot un navire échoué.

    #Renverse :
    Du courant : le changement cap pour cap de sa direction.

    #Ressac :
    Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu’elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.

    #Retenue :
    Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.

    #Rider :
    Une manoeuvre dormante : c’est la raidir fortement à l’aide de ridoirs ou de caps de mouton.

    #Riper :
    Faire glisser avec frottement.

    #Risée :
    Petite brise subite et passagère.

    #Rocambeau :
    Cercle en fer garni d’un croc, servant notamment à hisser la vergue d’une voile au tiers et à amurer le point d’amure du foc le long de son bout-dehors.

    #Rôle :
    Rôle de combat, rôle d’équipage, etc...

    #Rondier :
    Gradé ou matelot chargé d’une ronde.

    #Roof :
    Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s’étendant pas d’un côté à l’autre du navire.

    #Roulis :
    Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.

    #Routier :
    Carte marine à petite échelle comprenant

    S
    #Sabaye :
    Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la côte.

    ##Sabord :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d’un navire.

    Saborder :
    Faire des brèches dans les oeuvres vives d’un navire pour le couler.

    #Safran :
    Surface du gouvernail sur laquelle s’exerce la pression de l’eau pour orienter le navire.

    #Savate :
    Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.

    #Saisine :
    Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.

    #Sangle :
    Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objets suspendus.

    #Sas :
    Partie d’un canal muni d’écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s’ouvrir que l’une après l’autre.

    #Saute_de_vent :
    Changement subit dans la direction du vent.

    #Sauve-Garde :
    Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d’être emporté s’il vient à être démonté. Ils sont fixés d’un bout sur le gouvernail, de l’autre sur les flancs du bâtiment.

    #Sec (à) :
    Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu’il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.

    #Semonce :
    Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin d’arrêter pour être visité.

    #Coup (coup de) :
    Coup de canon appuyant cet ordre.

    #Servir :
    Faire servir : manoeuvre d’un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.

    #Seuil :
    Élévation du fond de la mer s’étendant sur une longue distance.

    #Sillage :
    Trace qu’un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.

    #Slip :
    Plan incliné destiné à mettre à l’eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d’un chariot sur rails.

    #Soufflage :
    Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.

    #Souille :
    Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.

    #Sous-venté :
    Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d’un autre bâtiment, d’une terre qui le prive de vent.

    #Spardeck :
    Pont léger au-dessus du pont principal.

    #Suceuse :
    Drague travaillant par succion du fond.

    #Superstructures :
    Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.

    #Surbau :
    Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.

    #Syndic :
    Fonctionnaire de l’Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.

    #Syzygie (marée des) :
    Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. Synonyme : marée de vive-eau.

    T
    #Table_à_roulis :
    Table percée de trous.
    Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s’y trouvent.

    #Tableau :
    Partie de la poupe située au-dessus de la voûte.
    Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l’embarcation.

    #Talon_de_quille :
    Extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l’étambot.

    #Talonner :
    Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.

    #Tangon :
    Poutre mobile établie horizontalement à l’extérieur d’un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l’ancre.
    – De spinnaker ou de foc : espars servant à déborder le point d’écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.

    #Tangage :
    Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.

    #Tanker :
    Navire pétrolier.

    #Tape :
    Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.

    #Taud :
    Abri de grosse toile qu’on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l’équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.

    #Teck :
    Bois des Indes presque imputrescibles aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.

    #Tenir :
    Navire tenant la mer : se comportant bien dans le mauvais temps.

    #Tenir le large :
    Rester loin de la terre.

    #Tenue :
    Qualité du fond d’un mouillage. Les fonds de bonne tenue sont ceux dans lesquels les pattes des ancres pénètrent facilement et ne peuvent cependant en être arrachées qu’avec difficulté.
    La tenue d’un mât est son assujettissement par les étais et les haubans.

    #Teugue :
    Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d’avant où les hommes de l’équipage peuvent s’abriter.

    #Tiens-bon ! :
    Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir « Tenir bon »).

    #Tiers (voile au) :
    Synonyme : de bourcet
    Voiles des canots et chaloupes.

    #Tillac :
    Pont supérieur ou parfois plancher d’embarcation.

    #Tins :
    Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d’une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.

    #Tire-veilles :
    Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l’échelle de coupée d’un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre.
    Bout amarré sur l’entremise des bossoirs d’embarcation et auxquels se tient l’armement d’une embarcation quand on la met à l’eau ou quand on la hisse.

    #Tomber :
    – Sous le vent : s’éloigner de l’origine du vent.
    – Sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
    – Le vent tombe, la mer tombe : le vent diminue d’intensité, les vagues de force.

    #Tonnage :
    Capacité cubique d’un navire ou de l’un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2,83 mètres cubes (c’est le tonneau de jauge) ; Le tonnage exprime toujours un volume.

    #Tonne :
    Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.

    #Top :
    Prendre un top : comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.

    #Tosser :
    Un navire tosse lorsque, amarré le long d’un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l’effet de la houle.
    A la mer, le navire tosse quand l’AV retombe brutalement dans le creux des vagues.

    #Touage :
    Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.

    #Toucher :
    Être en contact avec le fond. Toucher terre : faire escale.

    #Touée :
    Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer.
    Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension : longueur d’une certaine importance d’un câble filé ou d’un chemin à parcourir.

    #Touline :
    Petite remorque et plus généralement lance-amarre.

    #Tourner :
    Une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d’un point fixe pour l’empêcher de filer ou de lâcher.

    #Traîne :
    Tout objet que l’on file à l’arrière d’un navire à l’aide d’un bout de filin.
    A la traîne : un objet est à la traîne lorsqu’il n’est pas placé à la place qui lui est assignée.

    #Transfiler :
    – Deux morceaux de toile : les rapprocher bord à bord au moyen d’un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l’un dans ceux pratiqués dans l’autre.
    – Une voile : la fixer à sa vergue, gui ou corne au moyen d’un filin nommé transfilage et passant d’un oeillet à l’autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.

    #Traversier :
    Amarre appelant d’une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal.
    Un vent traversier est un vent bon pour aller d’un port à un autre et pour un revenir.

    #Trou_d_homme :
    Ouverture elliptique d’un double fond ou d’un ballast.

    #Tunnel :
    Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d’un homme et à l’intérieur duquel se trouve une ligne d’arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.

    V
    #Va_et_vient :
    Cordage en double servant à établir une communication entre deux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés.

    #Vadrouille :
    Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.

    #Vague_satellite :
    Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.

    #Varangue :
    La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d’un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d’un bouchain à l’autre pour consolider le petit fond du navire.

    #Vase :
    Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée ; elle présente généralement une bonne tenue.

    #Veille (ancre de) :
    Ancre prête à être mouillée.

    #Veiller :
    Faire attention, surveiller. Veiller l’écoute : se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain : l’observer, le suivre.

    #Vélique :
    Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.

    #Ventre :
    La partie centrale d’un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.

    #Verine :
    Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.

    #Videlle :
    Reprise faite à un accroc dans une toile.

    #Virer :
    Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan.
    – Virer à pic : virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l’étrave du navire à la verticale de l’ancre.
    – Virer à long pic : virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l’eau.

    #Virer_de_l_avant :
    faire avancer un navire en embraquant ses amarres de l’avant au cabestan ou au guindeau.
    – Virer sur la chaîne : rentrer une partie de la chaîne en se servant du cabestan ou du guindeau.
    – Virer de bord : changer les amures des voiles.

    #Vit_de_nulet ou #Vi_de_mulet :
    Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.

    #Vitesse :
    L’unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l’heure. Ne jamais dire un noeud à l’heure.

    #Vive-eau :
    Grande marée.

    #Voie_d_eau :
    Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.

    W
    #Wharf :
    Littéralement quai, plus spécialement pour désigner un appontement qui s’avance dans la mer au-delà de la barre sur la côte occidentale d’Afrique.

    Y
    #Youyou :
    Très petite embarcation de service à l’aviron et à la voile.

  • Nessuno vuole mettere limiti all’attività dell’Agenzia Frontex

    Le istituzioni dell’Ue, ossessionate dal controllo delle frontiere, sembrano ignorare i problemi strutturali denunciati anche dall’Ufficio europeo antifrode. E lavorano per dispiegare le “divise blu” pure nei Paesi “chiave” oltre confine

    “Questa causa fa parte di un mosaico di una più ampia campagna contro Frontex: ogni attacco verso di noi è un attacco all’Unione europea”. Con questi toni gli avvocati dell’Agenzia che sorveglia le frontiere europee si sono difesi di fronte alla Corte di giustizia dell’Unione europea. Il 9 marzo, per la prima volta in oltre 19 anni di attività (ci sono altri due casi pendenti, presentati dalla Ong Front-Lex), le “divise blu” si sono trovate di fronte a un giudice grazie alla tenacia dell’avvocata olandese Lisa-Marie Komp.

    Non è successo, invece, per le scioccanti rivelazioni del rapporto dell’Ufficio europeo antifrode (Olaf) che ha ricostruito nel dettaglio come l’Agenzia abbia insabbiato centinaia di respingimenti violenti: quell’indagine è “semplicemente” costata la leadership all’allora direttore Fabrice Leggeri, nell’aprile 2022, ma niente di più. “Tutto è rimasto nel campo delle opinioni e nessuno è andato a fondo sui problemi strutturali -spiega Laura Salzano, dottoranda in Diritto europeo dell’immigrazione presso l’Università di Barcellona-. C’erano tutti gli estremi per portare l’Agenzia di fronte alla Corte di giustizia e invece nulla è stato fatto nonostante sia un’istituzione pubblica con un budget esplosivo che lavora con i più vulnerabili”. Non solo l’impunità ma anche la cieca fiducia ribadita più volte da diverse istituzioni europee. Il 28 giugno 2022 il Consiglio europeo, a soli due mesi dalle dimissioni di Leggeri, dà il via libera all’apertura dei negoziati per portare gli agenti di Frontex in Senegal con la proposta di garantire un’immunità totale nel Paese per le loro azioni.

    A ottobre, invece, a pochi giorni dalla divulgazione del rapporto Olaf -tenuto segreto per oltre quattro mesi- la Commissione europea chiarisce che l’Agenzia “si è già assunta piena responsabilità di quanto successo”. Ancora, a febbraio 2023 il Consiglio europeo le assicura nuovamente “pieno supporto”. Un dato preoccupante soprattutto con riferimento all’espansione di Frontex che mira a diventare un attore sempre più presente nei Paesi chiave per la gestione del fenomeno migratorio, a migliaia di chilometri di distanza dal suo quartier generale di Varsavia.

    “I suoi problemi sono strutturali ma le istituzioni europee fanno finta di niente: se già è difficile controllare gli agenti sui ‘nostri’ confini, figuriamoci in Paesi al di fuori dell’Ue”, spiega Yasha Maccanico, membro del centro di ricerca indipendente Statewatch.

    A fine febbraio 2023 l’Agenzia ha festeggiato la conclusione di un progetto che prevede la consegna di attrezzature ai membri dell’Africa-Frontex intelligence community (Afic), finanziata dalla Commissione, che ha permesso dal 2010 in avanti l’apertura di “Cellule di analisi del rischio” (Rac) gestite da analisti locali formati dall’Agenzia con l’obiettivo di “raccogliere e analizzare informazioni strategiche su crimini transfrontalieri” oltre che a “sostenere le autorità nella gestione dei confini”. A partire dal 2021 una potenziata infrastruttura garantisce “comunicazioni sicure e istantanee” tra le Rac e gli agenti nella sede di Varsavia. Questo è il “primo livello” di collaborazione tra Frontex e le autorità di Paesi terzi che oggi vede, come detto, “cellule” attive in Nigeria, Gambia, Niger, Ghana, Senegal, Costa d’Avorio, Togo e Mauritania oltre a una ventina di Stati coinvolti nelle attività di formazione degli analisti, pronti ad attivare le Rac in futuro. “Lo scambio di dati sui flussi è pericoloso perché l’obiettivo delle politiche europee non è proteggere i diritti delle persone, ma fermarle nei Paesi più poveri”, continua Maccanico.

    Un gradino al di sopra delle collaborazioni più informali, come nell’Afic, ci sono i cosiddetti working arrangement (accordi di cooperazione) che permettono di collaborare con le autorità di un Paese in modo ufficiale. “Non serve il via libera del Parlamento europeo e di fatto non c’è nessun controllo né prima della sottoscrizione né ex post -riprende Salzano-. Se ci fosse uno scambio di dati e informazioni dovrebbe esserci il via libera del Garante per la protezione dei dati personali, ma a oggi, questo parere, è stato richiesto solo nel caso del Niger”. A marzo 2023 sono invece 18 i Paesi che hanno siglato accordi simili: da Stati Uniti e Canada, passando per Capo Verde fino alla Federazione Russa. “Sappiamo che i contatti con Mosca dovrebbero essere quotidiani. Dall’inizio del conflitto ho chiesto più volte all’Agenzia se queste comunicazioni sono state interrotte: nessuno mi ha mai risposto”, sottolinea Salzano.

    Obiettivo ultimo dell’Agenzia è riuscire a dispiegare agenti e mezzi anche nei Paesi terzi: una delle novità del regolamento del 2019 rispetto al precedente (2016) è proprio la possibilità di lanciare operazioni non solo nei “Paesi vicini” ma in tutto il mondo. Per farlo sono necessari gli status agreement, accordi internazionali che impegnano formalmente anche le istituzioni europee. Sono cinque quelli attivi (Serbia, Albania, Montenegro e Macedonia del Nord, Moldova) ma sono in via di sottoscrizione quelli con Senegal e Mauritania per limitare le partenze (poco più di 15mila nel 2022) verso le isole Canarie, mille chilometri più a Nord: accordi per ora “fermi”, secondo quanto ricostruito dalla parlamentare europea olandese Tineke Strik che a fine febbraio ha visitato i due Stati, ma che danno conto della linea che si vuole seguire. Un quadro noto, i cui dettagli però spesso restano nascosti.

    È quanto emerge dal report “Accesso negato”, pubblicato da Statewatch a metà marzo 2023, che ricostruisce altri due casi di scarsa trasparenza negli accordi, Niger e Marocco, due Paesi chiave nella strategia europea di esternalizzazione delle frontiere. “Con la ‘scusa’ della tutela della riservatezza nelle relazioni internazionali e mettendo la questione migratoria sotto il cappello dell’antiterrorismo l’accesso ai dettagli degli accordi non è consentito”, spiega Maccanico, uno dei curatori dello studio. Non si conoscono, per esempio, i compiti specifici degli agenti, per cui si propone addirittura l’immunità totale. “In alcuni accordi, come in Macedonia del Nord, si è poi ‘ripiegato’ su un’immunità connessa solo ai compiti che rientrano nel mandato dell’Agenzia -osserva Salzano-. Ma il problema non cambia: dove finisce la sua responsabilità e dove inizia quella del Paese membro?”. Una zona grigia funzionale a Frontex, anche quando opera sul territorio europeo.

    Lo sa bene l’avvocata tedesca Lisa-Marie Komp che, come detto, ha portato l’Agenzia di fronte alla Corte di giustizia dell’Ue. Il caso, su cui il giudice si pronuncerà nei prossimi mesi, riguarda il rimpatrio nel 2016 di una famiglia siriana con quattro bambini piccoli che, pochi giorni dopo aver presentato richiesta d’asilo in Grecia, è stata caricata su un aereo e riportata in Turchia: quel volo è stato gestito da Frontex, in collaborazione con le autorità greche. “L’Agenzia cerca di scaricare le responsabilità su di loro ma il suo mandato stabilisce chiaramente che è tenuta a monitorare il rispetto dei diritti fondamentali durante queste operazioni -spiega-. Serve chiarire che tutti devono rispettare la legge, compresa l’Agenzia le cui azioni hanno un grande impatto sulla vita di molte persone”.

    Le illegittimità nell’attività dei rimpatri sono note da tempo e il caso della famiglia siriana non è isolato. “Quando c’è una forte discrepanza nelle decisioni sulle domande d’asilo tra i diversi Paesi europei, l’attività di semplice ‘coordinamento’ e preparazione delle attività di rimpatrio può tradursi nella violazione del principio di non respingimento”, spiega Mariana Gkliati, docente di Migrazione e Asilo all’università olandese di Tilburg. Nonostante questi problemi e un sistema d’asilo sempre più fragile, negli ultimi anni i poteri e le risorse a disposizione per l’Agenzia sui rimpatri sono esplosi: nel 2022 questa specifica voce di bilancio prevedeva quasi 79 milioni di euro (+690% rispetto ai dieci milioni del 2012).

    E la crescita sembra destinata a non fermarsi. Frontex nel 2023 stima di poter rimpatriare 800 persone in Iraq, 316 in Pakistan, 200 in Gambia, 75 in Afghanistan, 57 in Siria, 60 in Russia e 36 in Ucraina come si legge in un bando pubblicato a inizio febbraio 2023 che ha come obiettivo la ricerca di partner in questi Paesi (e in altri, in totale 43) per garantire assistenza di breve e medio periodo (12 mesi) alle persone rimpatriate. Un’altra gara pubblica dà conto della centralità dell’Agenzia nella “strategia dei rimpatri” europea: 120 milioni di euro nel novembre 2022 per l’acquisto di “servizi di viaggio relativi ai rimpatri mediante voli di linea”. Migliaia di biglietti e un nuovo sistema informatico per gestire al meglio le prenotazioni, con un’enorme mole di dati personali delle persone “irregolari” che arriveranno nelle “mani” di Frontex. Mani affidabili, secondo la Commissione europea.

    Ma il 7 ottobre 2022 il Parlamento, nel “bocciare” nuovamente Frontex rispetto al via libera sul bilancio 2020, dava conto del “rammarico per l’assenza di procedimenti disciplinari” nei confronti di Leggeri e della “preoccupazione” per la mancata attivazione dell’articolo 46 (che prevede il ritiro degli agenti quando siano sistematiche le violazioni dei diritti umani) con riferimento alla Grecia, in cui l’Agenzia opera con 518 agenti, 11 navi e 30 mezzi. “I respingimenti e la violenza sui confini continuano sia alle frontiere terrestri sia a quelle marittime così come non si è interrotto il sostegno alle autorità greche”, spiega la ricercatrice indipendente Lena Karamanidou. La “scusa” ufficiale è che la presenza di agenti migliori la situazione ma non è così. “Al confine terrestre di Evros, la violenza è stata documentata per tutto il tempo in cui Frontex è stata presente, fin dal 2010. È difficile immaginare come possa farlo in futuro vista la sistematicità delle violenze su questo confine”. Su quella frontiera si giocherà anche la presunta nuova reputazione dell’Agenzia guidata dal primo marzo dall’olandese Hans Leijtens: un tentativo di “ripulire” l’immagine che è già in corso.

    Frontex nei confronti delle persone in fuga dal conflitto in Ucraina ha tenuto fin dall’inizio un altro registro: i “migranti irregolari” sono diventati “persone che scappano da zone di conflitto”; l’obiettivo di “combattere l’immigrazione irregolare” si è trasformato nella gestione “efficace dell’attraversamento dei confini”. “Gli ultimi mesi hanno mostrato il potenziale di Frontex di evolversi in un attore affidabile della gestione delle frontiere che opera con efficienza, trasparenza e pieno rispetto dei diritti umani”, sottolinea Gkliati nello studio “Frontex assisting in the ukrainian displacement. A welcoming committee at racialised passage?”, pubblicato nel marzo 2023. Una conferma ulteriore, per Salzano, dei limiti strutturali dell’Agenzia: “La legge va rispettata indipendentemente dalla cornice in cui operi: la tutela dei diritti umani prescinde dagli umori della politica”.

    https://altreconomia.it/nessuno-vuole-mettere-limiti-allattivita-dellagenzia-frontex

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    • I rischi della presenza di Frontex in Africa: tanto potere, poca responsabilità

      L’eurodeputata #Tineke_Strik è stata in Senegal e Mauritania a fine febbraio 2023: in un’intervista ad Altreconomia ricostruisce lo stato dell’arte degli accordi che l’Ue vorrebbe concludere con i due Paesi ritenuti “chiave” nel contrasto ai flussi migratori. Denunciando la necessità di una riforma strutturale dell’Agenzia.

      A un anno di distanza dalle dimissioni del suo ex direttore Fabrice Leggeri, le istituzioni europee non vogliono mettere limiti all’attività di Frontex. Come abbiamo ricostruito sul numero di aprile di Altreconomia, infatti, l’Agenzia -che dal primo marzo 2023 è guidata da Hans Leijtens- continua a svolgere un ruolo centrale nelle politiche migratorie dell’Unione europea nonostante le pesanti rivelazioni dell’Ufficio europeo antifrode (Olaf), che ha ricostruito nel dettaglio il malfunzionamento nelle operazioni delle divise blu lungo i confini europei.

      Ma non solo. Un aspetto particolarmente preoccupante sono le operazioni al di fuori dei Paesi dell’Unione, che rientrano sempre di più tra le priorità di Frontex in un’ottica di esternalizzazione delle frontiere per “fermare” preventivamente i flussi di persone dirette verso l’Europa. Non a caso, a luglio 2022, nonostante i contenuti del rapporto Olaf chiuso solo pochi mesi prima, la Commissione europea ha dato il via libera ai negoziati con Senegal e Mauritania per stringere un cosiddetto working arrangement e permettere così agli “agenti europei” di operare nei due Paesi africani (segnaliamo anche la recente ricerca pubblicata dall’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione sul tema).

      Per monitorare lo stato dell’arte di questi accordi l’eurodeputata Tineke Strik, tra le poche a opporsi e a denunciare senza sconti gli effetti delle politiche migratorie europee e il ruolo di Frontex, a fine febbraio 2023 ha svolto una missione di monitoraggio nei due Paesi. Già professoressa di Diritto della cittadinanza e delle migrazioni dell’Università di Radboud di Nimega, in Olanda, è stata eletta al Parlamento europeo nel 2019 nelle fila di GroenLinks (Sinistra verde). L’abbiamo intervistata.

      Onorevole Strik, secondo quanto ricostruito dalla vostra visita (ha partecipato alla missione anche Cornelia Erns, di LeftEu, ndr), a che punto sono i negoziati con il Senegal?
      TS La nostra impressione è che le autorità senegalesi non siano così desiderose di concludere un accordo di status con l’Unione europea sulla presenza di Frontex nel Paese. L’approccio di Bruxelles nei confronti della migrazione come sappiamo è molto incentrato su sicurezza e gestione delle frontiere; i senegalesi, invece, sono più interessati a un intervento sostenibile e incentrato sullo sviluppo, che offra soluzioni e affronti le cause profonde che spingono le persone a partire. Sono molti i cittadini del Senegal emigrano verso l’Europa: idealmente, il governo vuole che rimangano nel Paese, ma capisce meglio di quanto non lo facciano le istituzioni Ue che si può intervenire sulla migrazione solo affrontando le cause alla radice e migliorando la situazione nel contesto di partenza. Allo stesso tempo, le navi europee continuano a pescare lungo le coste del Paese (minacciando la pesca artigianale, ndr), le aziende europee evadono le tasse e il latte sovvenzionato dall’Ue viene scaricato sul mercato senegalese, causando disoccupazione e impedendo lo sviluppo dell’economia locale. Sono soprattutto gli accordi di pesca ad aver alimentato le partenze dal Senegal, dal momento che le comunità di pescatori sono state private della loro principale fonte di reddito. Serve domandarsi se l’Unione sia veramente interessata allo sviluppo e ad affrontare le cause profonde della migrazione. E lo stesso discorso può essere fatto su molti dei Paesi d’origine delle persone che cercano poi protezione in Europa.

      Dakar vede di buon occhio l’intervento dell’Unione europea? Quale tipo di operazioni andrebbero a svolgere gli agenti di Frontex nel Paese?
      TS Abbiamo avuto la sensazione che l’Ue non ascoltasse le richieste delle autorità senegalesi -ad esempio in materia di rilascio di visti d’ingresso- e ci hanno espresso preoccupazioni relative ai diritti fondamentali in merito a qualsiasi potenziale cooperazione con Frontex, data la reputazione dell’Agenzia. È difficile dire che tipo di supporto sia previsto, ma nei negoziati l’Unione sta puntando sia alle frontiere terrestri sia a quelle marittime.

      Che cosa sta avvenendo in Mauritania?
      TS Sebbene questo Paese sembri disposto a concludere un accordo sullo status di Frontex -soprattutto nell’ottica di ottenere un maggiore riconoscimento da parte dell’Europa-, preferisce comunque mantenere l’autonomia nella gestione delle proprie frontiere e quindi non prevede una presenza permanente dei funzionari dell’Agenzia nel Paese. Considerano l’accordo sullo status più come un quadro giuridico, per consentire la presenza di Frontex in caso di aumento della pressione migratoria. Inoltre, come il Senegal, ritengono che l’Europa debba ascoltare e accogliere le loro richieste, che riguardano principalmente i visti e altre aree di cooperazione. Anche in questo caso, Bruxelles chiede il mandato più ampio possibile per gli agenti in divisa blu durante i negoziati per “mantenere aperte le opzioni [più ampie]”, come dicono loro stessi. Ma credo sia chiaro che il loro obiettivo è quello di operare sia alle frontiere marittime sia a quelle terrestri.
      Questo a livello “istituzionale”. Qual è invece la posizione della società civile?
      TS In entrambi i Paesi è molto critica. In parte a causa della cattiva reputazione di Frontex in relazione ai diritti umani, ma anche a causa dell’esperienza che i cittadini senegalesi e mauritani hanno già sperimentato con la Guardia civil spagnola, presente nei due Stati, che ritengono stia intaccando la sovranità per quanto riguarda la gestione delle frontiere. È previsto che il mandato di Frontex sia addirittura esecutivo, a differenza di quello della Guardia civil, che può impegnarsi solo in pattugliamenti congiunti in cui le autorità nazionali sono al comando. Quindi la sovranità di entrambi i Paesi sarebbe ulteriormente minata.

      Perché a suo avviso sarebbe problematica la presenza di agenti di Frontex nei due Paesi?
      TS L’immunità che l’Unione europea vorrebbe per i propri operativi dispiegati in Africa non è solo connessa allo svolgimento delle loro funzioni ma si estende al di fuori di esse, a questo si aggiunge la possibilità di essere armati. Penso sia problematico il rispetto dei diritti fondamentali dei naufraghi intercettati in mare, poiché è difficile ottenere l’accesso all’asilo sia in Senegal sia in Mauritania. In questo Paese, ad esempio, l’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr) impiega molto tempo per determinare il loro bisogno di protezione: fanno eccezione i maliani, che riescono a ottenerla in “appena” due anni. E durante l’attesa queste persone non hanno quasi diritti.

      Ma se ottengono la protezione è comunque molto difficile registrarsi presso l’amministrazione, cosa necessaria per avere accesso al mercato del lavoro, alle scuole o all’assistenza sanitaria. E le conseguenze che ne derivano sono le continue retate, i fermi e le deportazioni alla frontiera, per impedire alle persone di partire. A causa delle attuali intercettazioni in mare, le rotte migratorie si stanno spostando sulla terra ferma e puntano verso l’Algeria: l’attraversamento del deserto può essere mortale. Il problema principale è che Frontex deve rispettare il diritto dell’Unione europea anche se opera in un Paese terzo in cui si applicano norme giuridiche diverse, ma l’Agenzia andrà a operare sotto il comando delle guardie di frontiera di un Paese che non è vincolato dalle “regole” europee. Come può Frontex garantire di non essere coinvolta in operazioni che violano le norme fondamentali del diritto comunitario, se determinate azioni non sono illegali in quel Paese? Sulla carta è possibile presentare un reclamo a Frontex, ma poi nella pratica questo strumento in quali termini sarebbe accessibile ed efficace?

      Un anno dopo le dimissioni dell’ex direttore Leggeri ritiene che Frontex si sia pienamente assunta la responsabilità di quanto accaduto? Può davvero, secondo lei, diventare un attore affidabile per l’Ue?
      TS Prima devono accadere molte cose. Non abbiamo ancora visto una riforma fondamentale: c’è ancora un forte bisogno di maggiore trasparenza, di un atteggiamento più fermo nei confronti degli Stati membri ospitanti e di un uso conseguente dell’articolo 46 che prevede la sospensione delle operazioni in caso di violazioni dei diritti umani (abbiamo già raccontato il ruolo dell’Agenzia nei respingimenti tra Grecia e Turchia, ndr). Questi problemi saranno ovviamente esacerbati nella cooperazione con i Paesi terzi, perché la responsabilità sarà ancora più difficile da raggiungere.

      https://altreconomia.it/i-rischi-della-presenza-di-frontex-in-africa-tanto-potere-poca-responsa

    • «Un laboratorio di esternalizzazione tra frontiere di terra e di mare». La missione di ASGI in Senegal e Mauritania

      Lo scorso 29 marzo è stato pubblicato il rapporto «Un laboratorio di esternalizzazione tra frontiere di terra e di mare» (https://www.asgi.it/notizie/rapporto-asgi-della-senegal-mauritania), frutto del sopralluogo giuridico effettuato tra il 7 e il 13 maggio 2022 da una delegazione di ASGI composta da Alice Fill, Lorenzo Figoni, Matteo Astuti, Diletta Agresta, Adelaide Massimi (avvocate e avvocati, operatori e operatrici legali, ricercatori e ricercatrici).

      Il sopralluogo aveva l’obiettivo di analizzare lo sviluppo delle politiche di esternalizzazione del controllo della mobilità e di blocco delle frontiere implementate dall’Unione Europea in Mauritania e in Senegal – due paesi a cui, come la Turchia o gli stati balcanici più orientali, gli stati membri hanno delegato la gestione dei flussi migratori concordando politiche sempre più ostacolanti per lo spostamento delle persone.

      Nel corso del sopralluogo sono stati intervistati, tra Mauritania e Senegal, più di 40 interlocutori afferenti a istituzioni, società civile, popolazione migrante e organizzazioni, tra cui OIM, UNHCR, delegazioni dell’UE. Intercettare questi soggetti ha consentito ad ASGI di andare oltre le informazioni vincolate all’ufficialità delle dichiarazioni pubbliche e di approfondire le pratiche illegittime portate avanti su questi territori.

      Il report parte dalle già assodate intenzioni di collaborazione tra l’Unione Europea e le autorità senegalesi e mauritane – una collaborazione che in entrambi i paesi sembra connotata nel senso del controllo e della sorveglianza; per quanto riguarda il Senegal, si fa menzione del ben noto status agreement, proposto nel febbraio 2022 a Dakar dalla Commissaria europea agli affari interni Ylva Johansson, con il quale si intende estendere il controllo di Frontex in Senegal.

      L’obiettivo di tale accordo era il controllo della cosiddetta rotta delle Canarie, che tra il 2018 e il 2022 è stata sempre più battuta. Sebbene la proposta abbia generato accese discussioni nella società civile senegalese, preoccupata all’idea di cedere parte della sovranità del paese sul controllo delle frontiere esterne, con tale accordo, elaborato con un disegno molto simile a quello che regola le modalità di intervento di Frontex nei Balcani, si legittimerebbe ufficialmente l’attività di controllo dell’agenzia UE in paesi terzi, e in particolare fuori dal continente europeo.

      Per quanto riguarda la Mauritania, si menziona l’Action Plan pubblicato da Frontex il 7 giugno 2022, con il quale si prospetta una possibilità di collaborare operativamente sul territorio mauritano, in particolare per lo sviluppo di governance in materia migratoria.

      Senegal

      Sin dai primi anni Duemila, il dialogo tra istituzioni europee e senegalesi è stato focalizzato sulle politiche di riammissione dei cittadini senegalesi presenti in UE in maniera irregolare e dei cosiddetti ritorni volontari, le politiche di gestione delle frontiere senegalesi e il controllo della costa, la promozione di una legislazione anti-trafficking e anti-smuggling. Tutto questo si è intensificato quando, a partire dal 2018, la rotta delle Canarie è tornata a essere una rotta molto percorsa. L’operatività delle agenzie europee in Senegal per la gestione delle migrazioni si declina principalmente nei seguenti obiettivi:

      1. Monitoraggio delle frontiere terrestri e marittime. Il memorandum firmato nel 2006 da Senegal e Spagna ha sancito la collaborazione ufficiale tra le forze di polizia europee e quelle senegalesi in operazioni congiunte di pattugliamento; a questo si aggiunge, sempre nello stesso anno, una presenza sempre più intensiva di Frontex al largo delle coste senegalesi.

      2. Lotta alla tratta e al traffico. Su questo fronte dell’operatività congiunta tra forze senegalesi ed europee, la normativa di riferimento è la legge n. 06 del 10 maggio 2005, che offre delle direttive per il contrasto della tratta di persone e del traffico. Tale documento, non distinguendo mai fra “tratta” e “traffico”, di fatto criminalizza la migrazione irregolare tout court, dal momento che viene utilizzato in maniera estensiva (e arbitraria) come strumento di controllo e di repressione della mobilità – fu utilizzato, ad esempio, per accusare di traffico di esseri umani un padre che aveva imbarcato suo figlio su un mezzo che poi naufragato.

      Il sistema di asilo in Senegal

      Il Senegal aderisce alla Convenzione del 1951 sullo status de rifugiati e del relativo Protocollo del 1967; la valutazione delle domande di asilo fa capo alla Commissione Nazionale di Eleggibilità (CNE), che al deposito della richiesta di asilo emette un permesso di soggiorno della durata di 3 mesi, rinnovabile fino all’esito dell’audizione di fronte alla CNE; l’esito della CNE è ricorribile in primo grado presso la Commissione stessa e, nel caso di ulteriore rifiuto, presso il Presidente della Repubblica. Quando il richiedente asilo depone la propria domanda, subentra l’UNHCR, che nel paese è molto presente e finanzia ONG locali per fornire assistenza.

      Il 5 aprile 2022 l’Assemblea Nazionale senegalese ha approvato una nuova legge sullo status dei rifugiati e degli apolidi, una legge che, stando a diverse associazioni locali, sulla carta estenderebbe i diritti cui i rifugiati hanno accesso; tuttavia, le stesse associazioni temono che a tale miglioramento possa non seguire un’applicazione effettiva della normativa.
      Mauritania

      Data la collocazione geografica del paese, a ridosso dell’Atlantico e delle isole Canarie, in prossimità di paesi ad alto indice di emigrazione (Senegal, Mali, Marocco), la Mauritania rappresenta un territorio strategico per il monitoraggio dei flussi migratori diretti in Europa. Pertanto, analogamente a quanto avvenuto in Senegal, anche in Mauritania la Spagna ha proceduto a rafforzare la cooperazione in tema di politiche migratorie e di gestione del controllo delle frontiere e a incrementare la presenta e l’impegno di attori esterni – in primis di agenzie quali Frontex – per interventi di contenimento dei flussi e di riammissione di cittadini stranieri in Mauritania.

      Relativamente alla Mauritania, l’obiettivo principale delle istituzioni europee sembra essere la prevenzione dell’immigrazione lungo la rotta delle Canarie. La normativa di riferimento è l’Accordo di riammissione bilaterale firmato con la Spagna nel luglio 2003. Con tale accordo, la Spagna può chiedere alla Mauritania di riammettere sul proprio territorio cittadini mauritani e non solo, anche altri cittadini provenienti da paesi terzi che “si presume” siano transitati per la Mauritania prima di entrare irregolarmente in Spagna. Oltre a tali interventi, il report di ASGI menziona l’Operazione Hera di Frontex e vari interventi di cooperazione allo sviluppo promossi dalla Spagna “con finalità tutt’altro che umanitarie”, bensì di gestione della mobilità.

      In tale regione, nella fase degli sbarchi risulta molto dubbio il ruolo giocato da organizzazioni come OIM e UNHCR, poiché non è codificato; interlocutori diversi hanno fornito informazioni contrastanti sulla disponibilità di UNHCR a intervenire in supporto e su segnalazione delle ONG presenti al momento dello sbarco. In ogni caso, se effettivamente UNHCR fosse assente agli sbarchi, ciò determinerebbe una sostanziale impossibilità di accesso alle procedure di protezione internazionale da parte di qualsiasi potenziale richiedente asilo che venga intercettato in mare.

      Anche in questo territorio la costruzione della figura del “trafficante” diventa un dispositivo di criminalizzazione e repressione della mobilità sulla rotta atlantica, strumentale alla soddisfazione di richieste europee.
      La detenzione dei cittadini stranieri

      Tra Nouakchott e Nouadhibou vi sono tre centri di detenzione per persone migranti; uno di questi (il Centro di Detenzione di Nouadhibou 2 (anche detto “El Guantanamito”), venne realizzato grazie a dei fondi di un’agenzia di cooperazione spagnola. Sovraffollamento, precarietà igienico-sanitaria e impossibilità di accesso a cure e assistenza legale hanno caratterizzato tali centri. Quando El Guantanamito fu chiuso, i commissariati di polizia sono diventati i principali luoghi deputati alla detenzione dei cittadini stranieri; in tali centri, vengono detenute non solo le persone intercettate in prossimità delle coste mauritane, ma anche i cittadini stranieri riammessi dalla Spagna, e anche le persone presenti irregolarmente su territorio mauritano. Risulta delicato il tema dell’accesso a tali commissariati, dal momento che il sopralluogo ha rilevato che le ONG non hanno il permesso di entrarvi, mentre le organizzazioni internazionali sì – ciò nonostante, nessuna delle persone precedentemente sottoposte a detenzione con cui la delegazione ASGI ha avuto modo di interloquire ha dichiarato di aver riscontrato la presenza di organizzazioni all’interno di questi centri.

      La detenzione amministrativa risulta essere “un tassello essenziale della politica di contenimento dei flussi di cittadini stranieri in Mauritania”. Il passaggio successivo alla detenzione delle persone migranti è l’allontanamento, che si svolge in forma di veri e propri respingimenti sommari e informali, senza che i migranti siano messi nelle condizioni né di dichiarare la propria nazionalità né di conoscere la procedura di ritorno volontario.
      Il ruolo delle organizzazioni internazionali in Mauritania

      OIM riveste un ruolo centrale nel panorama delle politiche di esternalizzazione e di blocco dei cittadini stranieri in Mauritania, tramite il supporto delle autorità di pubblica sicurezza mauritane nello sviluppo di politiche di contenimento della libertà di movimento – strategie e interventi che suggeriscono una connotazione securitaria della presenza dell’associazione nel paese, a scapito di una umanitaria.

      Nonostante anche la Mauritania sia firmataria della Convenzione di Ginevra, non esiste a oggi una legge nazionale sul diritto di asilo nel paese. UNHCR testimonia come dal 2015 esiste un progetto di legge sull’asilo, ma che questo sia tuttora “in attesa di adozione”.

      Pertanto, le procedure di asilo in Mauritania sono gestite interamente da UNHCR. Tali procedure si differenziano a seconda della pericolosità delle regioni di provenienza delle persone migranti; in particolare, i migranti maliani provenienti dalle regioni considerate più pericolose vengono registrati come rifugiati prima facie, quanto non accade invece per i richiedenti asilo provenienti dalle aree urbane, per loro, l’iter dell’asilo è ben più lungo, e prevede una sorta di “pre-pre-registrazione” presso un ente partner di UNHCR, cui segue una pre-registrazione accordata da UNHCR previo appuntamento, e solo in seguito alla registrazione viene riconosciuto un certificato di richiesta di asilo, valido per sei mesi, in attesa di audizione per la determinazione dello status di rifugiato.

      Le tempistiche per il riconoscimento di protezione, poi, sono differenti a seconda del grado di vulnerabilità del richiedente e in taluni casi potevano condurre ad anni e anni di attesa. Alla complessità della procedura si aggiunge che non tutti i potenziali richiedenti asilo possono accedervi – ad esempio, chi proviene da alcuni stati, come la Sierra Leone, considerati “paesi sicuri” secondo una categorizzazione fornita dall’Unione Africana.
      Conclusioni

      In fase conclusiva, il report si sofferma sul ruolo fondamentale giocato dall’Unione Europea nel forzare le politiche senegalesi e mauritane nel senso della sicurezza e del contenimento, a scapito della tutela delle persone migranti nei loro diritti fondamentali. Le principali preoccupazioni evidenziate sono rappresentate dalla prospettiva della conclusione dello status agreement tra Frontex e i due paesi, perché tale ratifica ufficializzerebbe non solo la presenza, ma un ruolo legittimo e attivo di un’agenzia europea nel controllo di frontiere che si dispiegano ben oltre i confini territoriali comunitari, ben oltre le acque territoriali, spingendo le maglie del controllo dei flussi fin dentro le terre di quegli stati da cui le persone fuggono puntando all’Unione Europea. La delegazione, tuttavia, sottolinea che vi sono aree in cui la società civile senegalese e mauritana risulta particolarmente politicizzata, dunque in grado di esprimere insofferenza o aperta contrarietà nei confronti delle ingerenze europee nei loro paesi. Infine, da interviste, colloqui e incontri con diretti interessati e testimoni, il ruolo di organizzazioni internazionali come le citate OIM e UNHCR appare nella maggior parte dei casi “fluido o sfuggevole”; una prospettiva, questa, che sembra confermare l’ambivalenza delle grandi organizzazioni internazionali, soggetti messi innanzitutto al servizio degli interessi delle istituzioni europee.

      Il report si conclude auspicando una prosecuzione di studio e analisi al fine di continuare a monitorare gli sviluppi politici e legislativi che legano l’Unione Europea e questi territori nella gestione operativa delle migrazioni.

      https://www.meltingpot.org/2023/05/un-laboratorio-di-esternalizzazione-tra-frontiere-di-terra-e-di-mare

    • Pubblicato il rapporto #ASGI della missione in Senegal e Mauritania

      Il Senegal e la Mauritania sono paesi fondamentali lungo la rotta che conduce dall’Africa occidentale alle isole Canarie. Nel 2020, dopo alcuni anni in cui la rotta era stata meno utilizzata, vi è stato un incremento del 900% degli arrivi rispetto all’anno precedente. Il dato ha portato la Spagna e le istituzioni europee a concentrarsi nuovamente sui due paesi. La cosiddetta Rotta Atlantica, che a partire dal 2006 era stata teatro di sperimentazioni di pratiche di contenimento e selezione della mobilità e di delega dei controlli alle frontiere e del diritto di asilo, è tornata all’attenzione internazionale: da febbraio 2022 sono in corso negoziazioni per la firma di un accordo di status con Frontex per permettere il dispiegamento dei suoi agenti in Senegal e Mauritania.

      Al fine di indagare l’attuazione delle politiche di esternalizzazione e i loro effetti, dal 7 al 13 maggio 2022 un gruppo di socз ASGI – avvocatз, operatorз legali e ricercatorз – ha effettuato un sopralluogo giuridico a Nouakchott, Mauritania e a Dakar, Senegal.

      Il report restituisce il quadro ricostruito nel corso del sopralluogo, durante il quale è stato possibile intervistare oltre 45 interlocutori tra istituzioni, organizzazioni internazionali, ONG e persone migranti.

      https://www.asgi.it/notizie/rapporto-asgi-della-senegal-mauritania
      #rapport

    • Au Sénégal, les desseins de Frontex se heurtent aux résistances locales

      Tout semblait devoir aller très vite : début 2022, l’Union européenne propose de déployer sa force anti-migration Frontex sur les côtes sénégalaises, et le président Macky Sall y semble favorable. Mais c’était compter sans l’opposition de la société civile, qui refuse de voir le Sénégal ériger des murs à la place de l’Europe.

      Agents armés, navires, drones et systèmes de sécurité sophistiqués : Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes créée en 2004, a sorti le grand jeu pour dissuader les Africains de prendre la direction des îles Canaries – et donc de l’Europe –, l’une des routes migratoires les plus meurtrières au monde. Cet arsenal, auquel s’ajoutent des programmes de formation de la police aux frontières, est la pierre angulaire de la proposition faite début 2022 par le Conseil de l’Europe au Sénégal. Finalement, Dakar a refusé de la signer sous la pression de la société civile, même si les négociations ne sont pas closes. Dans un climat politique incandescent à l’approche de l’élection présidentielle de 2024, le président sénégalais, Macky Sall, soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat, a préféré prendre son temps et a fini par revenir sur sa position initiale, qui semblait ouverte à cette collaboration. Dans le même temps, la Mauritanie voisine, elle, a entamé des négociations avec Bruxelles.

      L’histoire débute le 11 février 2022 : lors d’une conférence de presse à Dakar, la commissaire aux Affaires intérieures du Conseil de l’Europe, Ylva Johansson, officialise la proposition européenne de déployer Frontex sur les côtes sénégalaises. « C’est mon offre et j’espère que le gouvernement sénégalais sera intéressé par cette opportunité unique », indique-t-elle. En cas d’accord, elle annonce que l’agence européenne sera déployée dans le pays au plus tard au cours de l’été 2022. Dans les jours qui ont suivi l’annonce de Mme Johansson, plusieurs associations de la société civile sénégalaise ont organisé des manifestations et des sit-in à Dakar contre la signature de cet accord, jugé contraire aux intérêts nationaux et régionaux.

      Une frontière déplacée vers la côte sénégalaise

      « Il s’agit d’un #dispositif_policier très coûteux qui ne permet pas de résoudre les problèmes d’immigration tant en Afrique qu’en Europe. C’est pourquoi il est impopulaire en Afrique. Frontex participe, avec des moyens militaires, à l’édification de murs chez nous, en déplaçant la frontière européenne vers la côte sénégalaise. C’est inacceptable, dénonce Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal. L’UE exerce une forte pression sur les États africains. Une grande partie de l’aide européenne au développement est désormais conditionnée à la lutte contre la migration irrégulière. Les États africains doivent pouvoir jouer un rôle actif dans ce jeu, ils ne doivent pas accepter ce qu’on leur impose, c’est-à-dire des politiques contraires aux intérêts de leurs propres communautés. » Le défenseur des droits humains rappelle que les transferts de fonds des migrants pèsent très lourd dans l’économie du pays : selon les chiffres de la Banque mondiale, ils ont atteint 2,66 milliards de dollars (2,47 milliards d’euros) au Sénégal en 2021, soit 9,6 % du PIB (presque le double du total de l’aide internationale au développement allouée au pays, de l’ordre de 1,38 milliard de dollars en 2021). « Aujourd’hui, en visitant la plupart des villages sénégalais, que ce soit dans la région de Fouta, au Sénégal oriental ou en Haute-Casamance, il est clair que tout ce qui fonctionne – hôpitaux, dispensaires, routes, écoles – a été construit grâce aux envois de fonds des émigrés », souligne M. Gassama.

      « Quitter son lieu de naissance pour aller vivre dans un autre pays est un droit humain fondamental, consacré par l’article 13 de la Convention de Genève de 1951, poursuit-il. Les sociétés capitalistes comme celles de l’Union européenne ne peuvent pas dire aux pays africains : “Vous devez accepter la libre circulation des capitaux et des services, alors que nous n’acceptons pas la libre circulation des travailleurs”. » Selon lui, « l’Europe devrait garantir des routes migratoires régulières, quasi inexistantes aujourd’hui, et s’attaquer simultanément aux racines profondes de l’exclusion, de la pauvreté, de la crise démocratique et de l’instabilité dans les pays d’Afrique de l’Ouest afin d’offrir aux jeunes des perspectives alternatives à l’émigration et au recrutement dans les rangs des groupes djihadistes ».

      Depuis le siège du Forum social sénégalais (FSS), à Dakar, Mamadou Mignane Diouf abonde : « L’UE a un comportement inhumain, intellectuellement et diplomatiquement malhonnête. » Le coordinateur du FSS cite le cas récent de l’accueil réservé aux réfugiés ukrainiens ayant fui la guerre, qui contraste avec les naufrages incessants en Méditerranée et dans l’océan Atlantique, et avec la fermeture des ports italiens aux bateaux des ONG internationales engagées dans des opérations de recherche et de sauvetage des migrants. « Quel est ce monde dans lequel les droits de l’homme ne sont accordés qu’à certaines personnes en fonction de leur origine ?, se désole-t-il. À chaque réunion internationale sur la migration, nous répétons aux dirigeants européens que s’ils investissaient un tiers de ce qu’ils allouent à Frontex dans des politiques de développement local transparentes, les jeunes Africains ne seraient plus contraints de partir. » Le budget total alloué à Frontex, en constante augmentation depuis 2016, a dépassé les 754 millions d’euros en 2022, contre 535 millions l’année précédente.
      Une des routes migratoires les plus meurtrières

      Boubacar Seye, directeur de l’ONG Horizon sans Frontières, parle de son côté d’une « gestion catastrophique et inhumaine des frontières et des phénomènes migratoires ». Selon les estimations de l’ONG espagnole Caminando Fronteras, engagée dans la surveillance quotidienne de ce qu’elle appelle la « nécro-frontière ouest-euro-africaine », entre 2018 et 2022, 7 865 personnes originaires de 31 pays différents, dont 1 273 femmes et 383 enfants, auraient trouvé la mort en tentant de rejoindre les côtes espagnoles des Canaries à bord de pirogues en bois et de canots pneumatiques cabossés – soit une moyenne de 6 victimes chaque jour. Il s’agit de l’une des routes migratoires les plus dangereuses et les plus meurtrières au monde, avec le triste record, ces cinq dernières années, d’au moins 250 bateaux qui auraient coulé avec leurs passagers à bord. Le dernier naufrage connu a eu lieu le 2 octobre 2022. Selon le récit d’un jeune Ivoirien de 27 ans, seul survivant, le bateau a coulé après neuf jours de mer, emportant avec lui 33 vies.

      Selon les chiffres fournis par le ministère espagnol de l’Intérieur, environ 15 000 personnes sont arrivées aux îles Canaries en 2022 – un chiffre en baisse par rapport à 2021 (21 000) et 2020 (23 000). Et pour cause : la Guardia Civil espagnole a déployé des navires et des hélicoptères sur les côtes du Sénégal et de la Mauritanie, dans le cadre de l’opération « Hera » mise en place dès 2006 (l’année de la « crise des pirogues ») grâce à des accords de coopération militaire avec les deux pays africains, et en coordination avec Frontex.

      « Les frontières de l’Europe sont devenues des lieux de souffrance, des cimetières, au lieu d’être des entrelacs de communication et de partage, dénonce Boubacar Seye, qui a obtenu la nationalité espagnole. L’Europe se barricade derrière des frontières juridiques, politiques et physiques. Aujourd’hui, les frontières sont équipées de moyens de surveillance très avancés. Mais, malgré tout, les naufrages et les massacres d’innocents continuent. Il y a manifestement un problème. » Une question surtout le hante : « Combien d’argent a-t-on injecté dans la lutte contre la migration irrégulière en Afrique au fil des ans ? Il n’y a jamais eu d’évaluation. Demander publiquement un audit transparent, en tant que citoyen européen et chercheur, m’a coûté la prison. » L’activiste a été détenu pendant une vingtaine de jours en janvier 2021 au Sénégal pour avoir osé demander des comptes sur l’utilisation des fonds européens. De la fenêtre de son bureau, à Dakar, il regarde l’océan et s’alarme : « L’ère post-Covid et post-guerre en Ukraine va générer encore plus de tensions géopolitiques liées aux migrations. »
      Un outil policier contesté à gauche

      Bruxelles, novembre 2022. Nous rencontrons des professeurs, des experts des questions migratoires et des militants belges qui dénoncent l’approche néocoloniale des politiques migratoires de l’Union européenne (UE). Il est en revanche plus difficile d’échanger quelques mots avec les députés européens, occupés à courir d’une aile à l’autre du Parlement européen, où l’on n’entre que sur invitation. Quelques heures avant la fin de notre mission, nous parvenons toutefois à rencontrer Amandine Bach, conseillère politique sur les questions migratoires pour le groupe parlementaire de gauche The Left. « Nous sommes le seul parti qui s’oppose systématiquement à Frontex en tant qu’outil policier pour gérer et contenir les flux migratoires vers l’UE », affirme-t-elle.

      Mme Bach souligne la différence entre « statut agreement » (accord sur le statut) et « working arrangement » (arrangement de travail) : « Il ne s’agit pas d’une simple question juridique. Le premier, c’est-à-dire celui initialement proposé au Sénégal, est un accord formel qui permet à Frontex un déploiement pleinement opérationnel. Il est négocié par le Conseil de l’Europe, puis soumis au vote du Parlement européen, qui ne peut que le ratifier ou non, sans possibilité de proposer des amendements. Le second, en revanche, est plus symbolique qu’opérationnel et offre un cadre juridique plus simple. Il n’est pas discuté par le Parlement et n’implique pas le déploiement d’agents et de moyens, mais il réglemente la coopération et l’échange d’informations entre l’agence européenne et les États tiers. » Autre différence substantielle : seul l’accord sur le statut peut donner – en fonction de ce qui a été négocié entre les parties – une immunité partielle ou totale aux agents de Frontex sur le sol non européen. L’agence dispose actuellement de tels accords dans les Balkans, avec des déploiements en Serbie et en Albanie (d’autres accords seront bientôt opérationnels en Macédoine du Nord et peut-être en Bosnie, pays avec lequel des négociations sont en cours).

      Cornelia Ernst (du groupe parlementaire The Left), la rapporteuse de l’accord entre Frontex et le Sénégal nommée en décembre 2022, va droit au but : « Je suis sceptique, j’ai beaucoup de doutes sur ce type d’accord. La Commission européenne ne discute pas seulement avec le Sénégal, mais aussi avec la Mauritanie et d’autres pays africains. Le Sénégal est un pays de transit pour les réfugiés de toute l’Afrique de l’Ouest, et l’UE lui offre donc de l’argent dans l’espoir qu’il accepte d’arrêter les réfugiés. Nous pensons que cela met en danger la liberté de circulation et d’autres droits sociaux fondamentaux des personnes, ainsi que le développement des pays concernés, comme cela s’est déjà produit au Soudan. » Et d’ajouter : « J’ai entendu dire que le Sénégal n’est pas intéressé pour le moment par un “statut agreement”, mais n’est pas fermé à un “working arrangement” avec Frontex, contrairement à la Mauritanie, qui négocie un accord substantiel qui devrait prévoir un déploiement de Frontex. »

      Selon Mme Ernst, la stratégie de Frontex consiste à envoyer des agents, des armes, des véhicules, des drones, des bateaux et des équipements de surveillance sophistiqués, tels que des caméras thermiques, et à fournir une formation aux gardes-frontières locaux. C’est ainsi qu’ils entendent « protéger » l’Europe en empêchant les réfugiés de poursuivre leur voyage. La question est de savoir ce qu’il adviendra de ces réfugiés bloqués au Sénégal ou en Mauritanie en cas d’accord.
      Des rapports accablants

      Principal outil de dissuasion développé par l’UE en réponse à la « crise migratoire » de 2015-2016, Frontex a bénéficié en 2019 d’un renforcement substantiel de son mandat, avec le déploiement de 10 000 gardes-frontières prévu d’ici à 2027 (ils sont environ 1 500 aujourd’hui) et des pouvoirs accrus en matière de coopération avec les pays non européens, y compris ceux qui ne sont pas limitrophes de l’UE. Mais les résultats son maigres. Un rapport de la Cour des comptes européenne d’août 2021 souligne « l’inefficacité de Frontex dans la lutte contre l’immigration irrégulière et la criminalité transfrontalière ». Un autre rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), publié en mars 2022, a quant à lui révélé des responsabilités directes et indirectes dans des « actes de mauvaise conduite » à l’encontre des exilés, allant du harcèlement aux violations des droits fondamentaux en Grèce, en passant par le refoulement illégal de migrants dans le cadre d’opérations de rapatriement en Hongrie.

      Ces rapports pointent du doigt les plus hautes sphères de Frontex, tout comme le Frontex Scrutiny Working Group (FSWG), une commission d’enquête créée en février 2021 par le Parlement européen dans le but de « contrôler en permanence tous les aspects du fonctionnement de Frontex, y compris le renforcement de son rôle et de ses ressources pour la gestion intégrée des frontières et l’application correcte du droit communautaire ». Ces révélations ont conduit, en mars 2021, à la décision du Parlement européen de suspendre temporairement l’extension du budget de Frontex et, en mai 2022, à la démission de Fabrice Leggeri, qui était à la tête de l’agence depuis 2015.
      Un tabou à Dakar

      « Actuellement aucun cadre juridique n’a été défini avec un État africain », affirme Frontex. Si dans un premier temps l’agence nous a indiqué que les discussions avec le Sénégal étaient en cours – « tant que les négociations sur l’accord de statut sont en cours, nous ne pouvons pas les commenter » (19 janvier 2023) –, elle a rétropédalé quelques jours plus tard en précisant que « si les négociations de la Commission européenne avec le Sénégal sur un accord de statut n’ont pas encore commencé, Frontex est au courant des négociations en cours entre la Commission européenne et la Mauritanie » (1er février 2023).

      Interrogé sur les négociations avec le Sénégal, la chargée de communication de Frontex, Paulina Bakula, nous a envoyé par courriel la réponse suivant : « Nous entretenons une relation de coopération étroite avec les autorités sénégalaises chargées de la gestion des frontières et de la lutte contre la criminalité transfrontalière, en particulier avec la Direction générale de la police nationale, mais aussi avec la gendarmerie, l’armée de l’air et la marine. » En effet, la coopération avec le Sénégal a été renforcée avec la mise en place d’un officier de liaison Frontex à Dakar en janvier 2020. « Compte tenu de la pression continue sur la route Canaries-océan Atlantique, poursuit Paulina Bakula, le Sénégal reste l’un des pays prioritaires pour la coopération opérationnelle de Frontex en Afrique de l’Ouest. Cependant, en l’absence d’un cadre juridique pour la coopération avec le Sénégal, l’agence a actuellement des possibilités très limitées de fournir un soutien opérationnel. »

      Interpellée sur la question des droits de l’homme en cas de déploiement opérationnel en Afrique de l’Ouest, Paulina Bakula écrit : « Si l’UE conclut de tels accords avec des partenaires africains à l’avenir, il incombera à Frontex de veiller à ce qu’ils soient mis en œuvre dans le plein respect des droits fondamentaux et que des garanties efficaces soient mises en place pendant les activités opérationnelles. »

      Malgré des demandes d’entretien répétées durant huit mois, formalisées à la fois par courriel et par courrier, aucune autorité sénégalaise n’a accepté de répondre à nos questions. « Le gouvernement est conscient de la sensibilité du sujet pour l’opinion publique nationale et régionale, c’est pourquoi il ne veut pas en parler. Et il ne le fera probablement pas avant les élections présidentielles de 2024 », confie, sous le couvert de l’anonymat, un homme politique sénégalais. Il constate que la question migratoire est devenue, ces dernières années, autant un ciment pour la société civile qu’un tabou pour la classe politique ouest-africaine.

      https://afriquexxi.info/Au-Senegal-les-desseins-de-Frontex-se-heurtent-aux-resistances-locales
      #conditionnalité #conditionnalité_de_l'aide_au_développement #remittances #résistance

    • What is Frontex doing in Senegal? Secret services also participate in their network of “#Risk_Analysis_Cells

      Frontex has been allowed to conclude stationing agreements with third countries since 2016. However, the government in Dakar does not currently want to allow EU border police into the country. Nevertheless, Frontex has been active there since 2006.

      When Frontex was founded in 2004, the EU states wrote into its border agency’s charter that it could only be deployed within the Union. With developments often described as the “refugee crisis,” that changed in the new 2016 regulation, which since then has allowed the EU Commission to negotiate agreements with third countries to send Frontex there. So far, four Balkan states have decided to let the EU migration defense agency into the country – Bosnia and Herzegovina could become the fifth candidate.

      Frontex also wanted to conclude a status agreement with Senegal based on this model (https://digit.site36.net/2022/02/11/status-agreement-with-senegal-frontex-wants-to-operate-in-africa-for-t). In February 2022, the EU Commissioner for Home Affairs, Ylva Johansson, announced that such a treaty would be ready for signing by the summer (https://www.france24.com/en/live-news/20220211-eu-seeks-to-deploy-border-agency-to-senegal). However, this did not happen: Despite high-level visits from the EU (https://digit.site36.net/2022/02/11/status-agreement-with-senegal-frontex-wants-to-operate-in-africa-for-t), the government in Dakar is apparently not even prepared to sign a so-called working agreement. It would allow authorities in the country to exchange personal data with Frontex.

      Senegal is surrounded by more than 2,600 kilometers of external border; like neighboring Mali, Gambia, Guinea and Guinea-Bissau, the government has joined the Economic Community of West African States (ECOWAS). Similar to the Schengen area, the agreement also regulates the free movement of people and goods in a total of 15 countries. Senegal is considered a safe country of origin by Germany and other EU member states like Luxembourg.

      Even without new agreements, Frontex has been active on migration from Senegal practically since its founding: the border agency’s first (and, with its end in 2019, longest) mission started in 2006 under the name “#Hera” between West Africa and the Canary Islands in the Atlantic (https://www.statewatch.org/media/documents/analyses/no-307-frontex-operation-hera.pdf). Border authorities from Mauritania were also involved. The background to this was the sharp increase in crossings from the countries at the time, which were said to have declined successfully under “Hera.” For this purpose, Frontex received permission from Dakar to enter territorial waters of Senegal with vessels dispatched from member states.

      Senegal has already been a member of the “#Africa-Frontex_Intelligence_Community” (#AFIC) since 2015. This “community”, which has been in existence since 2010, aims to improve Frontex’s risk analysis and involves various security agencies to this end. The aim is to combat cross-border crimes, which include smuggling as well as terrorism. Today, 30 African countries are members of AFIC. Frontex has opened an AFIC office in five of these countries, including Senegal since 2019 (https://frontex.europa.eu/media-centre/news/news-release/frontex-opens-risk-analysis-cell-in-senegal-6nkN3B). The tasks of the Frontex liaison officer stationed there include communicating with the authorities responsible for border management and assisting with deportations from EU member states.

      The personnel of the national “Risk Analysis Cells” are trained by Frontex. Their staff are to collect strategic data on crime and analyze their modus operandi, EU satellite surveillance is also used for this purpose (https://twitter.com/matthimon/status/855425552148295680). Personal data is not processed in the process. From the information gathered, Frontex produces, in addition to various dossiers, an annual situation report, which the agency calls an “#Pre-frontier_information_picture.”

      Officially, only national law enforcement agencies participate in the AFIC network, provided they have received a “mandate for border management” from their governments. In Senegal, these are the National Police and the Air and Border Police, in addition to the “Department for Combating Trafficking in Human Beings and Similar Practices.” According to the German government, the EU civil-military missions in Niger and Libya are also involved in AFIC’s work.

      Information is not exchanged with intelligence services “within the framework of AFIC activities by definition,” explains the EU Commission in its answer to a parliamentary question. However, the word “by definition” does not exclude the possibility that they are nevertheless involved and also contribute strategic information. In addition, in many countries, police authorities also take on intelligence activities – quite differently from how this is regulated in Germany, for example, in the separation requirement for these authorities. However, according to Frontex’s response to a FOIA request, intelligence agencies are also directly involved in AFIC: Morocco and Côte d’Ivoire send their domestic secret services to AFIC meetings, and a “#Center_for_Monitoring_and_Profiling” from Senegal also participates.

      Cooperation with Senegal is paying off for the EU: Since 2021, the total number of arrivals of refugees and migrants from Senegal via the so-called Atlantic route as well as the Western Mediterranean route has decreased significantly. The recognition rate for asylum seekers from the country is currently around ten percent in the EU.

      https://digit.site36.net/2023/08/27/what-is-frontex-doing-in-senegal-secret-services-also-participate-in-t
      #services_de_renseignement #données #services_secrets

  • Décret n° 2023-37 du 27 janvier 2023 relatif aux arrêts de travail dérogatoires délivrés aux personnes contaminées par la Covid- ...
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047068565

    Notice : le décret met un terme, à compter du 1er février 2023, à la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la covid-19 établie par un examen inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale afin de limiter la propagation de l’épidémie de Covid.

  • Le développement des tiny houses met en exergue la politique raciste anti-Voyageurs.
    Thread by Rafumab on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1592448672750456832.html

    Car les lois et les règles créées contre l’installation et l’accès à la propriété des « gens du voyage » frappent directement ces « nouveaux nomades en tiny house ».
    Lorsque l’on vit dans un habitat mobile à usage principal d’habitation on ne peut stationner plus de 3 mois dans son propre terrain sans obtenir d’autorisation du maire.
    Or l’article relève (à juste titre) la frilosité des maires en raison de « vieux préjugés envers les gens du voyage, ou à la nécessité de réviser le PLU pour une poignée de demandes ».
    Dommage que ce développement n’aille pas plus loin par ce que moi ça me saute littéralement au visage. Surtout avec la phrase suivante : « Ce qui contraint les « tiny housers » à se déplacer tous les trois mois, à se mettre gentiment hors-la-loi ou à renoncer à leur projet de vie »
    Je crois que jamais personne n’aurait écrit ça pour un « gens du voyage ».
    Les Voyageurs ne sont ainsi jamais « gentiment hors-la-loi », mais plutôt « envahissants » dans des « installations sauvages et illicites », et coupables de « dégradations », de « troubles à l’ordre public » et « d’empoisonner la vie des riverains », des vrais gens quoi.
    Les Voyageurs ne sont pas « contraint à renoncer à leur projet de vie », mais ils sont plutôt « accompagnés vers l’ancrage et la sédentarisation » à travers des politiques publiques respectueuses de leurs traditions.

  • Des autodafés et des bonnes intentions … Benedikt ARDEN
    https://www.legrandsoir.info/des-autodafes-et-des-bonnes-intentions.html

    Ça a fait un badbuzz monumental et qui a résonné bien au-delà du pays. Près de 5000 livres jeunesse ont été retirés des bibliothèques de 30 écoles francophones d’Ontario pour servir de combustible à des cérémonies symboliques d’intérêts « éducatifs », dans le cadre de la réconciliation entre peuples autochtones et non autochtones du Canada.

    Au centre de cette controverse, Suzy Kies, présentée comme une gardienne du savoir autochtone et accessoirement coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada. Celle-ci souligne que cette « cérémonie » a pour but d’enterrer « les cendres du racisme, de la discrimination et des stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité ». Le feu ayant pour objet d’engendrer l’engrais d’implantation d’un arbre et ainsi « tourner du négatif en positif ».

    Sans tenir compte du fait autrement plus symbolique de brûler des livres, qui ne va pas sans rappeler une époque que les Allemands aimeraient bien oublier, ce scandale est surtout lié aux critères douteux de cette sélection et surtout par la lecture particulièrement décontextualisée des œuvres choisies par ce fameux comité. Pour qu’un livre fasse partie du bûcher, à peu près toutes les raisons y sont passées. Des termes et appellations d’une autre époque, à la non-historicité des représentations en passant par la sexualisation des dessins, toutes les cases ont été cochées. Sans faire grand cas du format (bande dessinée et histoire pour enfants) ou des contextes historiques, les membres du comité n’ont même pas tenu compte des intentions des auteur(e)s et ont même reproché à des BD les propos de ses antagonistes[1]. En somme, ce comité de relecture cherchait des stéréotypes et des expressions anachroniques et les a trouvés là exactement où ils devaient en trouver, c’est-à-dire dans les livres de notre enfance.

    Évidemment, la chasse aux préjugés et aux stéréotypes ne s’est pas limitée aux BD, mais s’est aussi attaquée aux livres qui traitent des Premières Nations en général, mais qui n’ont pas été écrits ou révisé par des Autochtones « pure souche » ou des œuvres qui sont qualifiés « d’appropriations culturelles », ce qui est assez ironique quand on sait que madame Suzy Kies se présente comme une Abénakis d’Odanak alors qu’elle ne fait visiblement pas partie de cette communauté. Le fait d’avoir adopté la culture abénakis n’est pas une pratique que je condamne, tant s’en faut, mais quand on brûle les livres des auteur(e)s qui font briller cette culture au nom de l’appropriation culturelle, on devrait faire attention à ne pas parler au nom d’une communauté dont on s’approprie le nom ! D’autant plus que, comme commente l’ethnologue huronne-wendat Isabelle Picard, à propos des autodafés dans la culture autochtone, « C’est bien peu connaitre nos cérémonies et en avoir peu de respect ».

    Comme vous le constatez, l’événement parle de lui-même et ils sont assez rares à défendre ce qu’il faut bien appeler un « dérapage woke ». Je déteste réellement cette expression (woke), puisqu’il est employé à tort et à travers par la droite, mais ici je vais faire une exception, car l’expression est désormais connue et je ne souhaite pas mettre de gants blancs, même si on devrait plutôt parler de progressisme postmoderne pour parler de ce courant. Toutefois, peu importe le nom qu’on lui donne, on ne peut que constater que ce courant atteint dorénavant des sommets en termes de dérapage. Celui-ci en vient même à avoir des impacts négatifs bien réels sur l’image que se fait la majorité des gens des minorités et des Premières Nations, puisque ces dérapages engendrent objectivement beaucoup plus de préjugés que la seule lecture de Pocahontas ou de Tintin en Amérique !

    Néanmoins, la source du problème n’est pourtant pas issue des thèses les plus problématiques des plus controversés chercheurs/chercheuses postmodernes et encore moins des demandes de respects et d’égalité des groupes minoritaires et immigrants, mais bien de la popularisation d’un corpus doctrinal ouvertement irrationnel et qui est actuellement en phase accrue de radicalisation.

    Comme le mentionne Pierre Valentin dans son étude sur le courant « Woke » : https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

    Le mouvement woke repose sur une approche postmoderne du savoir caractérisée par « un scepticisme radical quant à la possibilité d’obtenir une connaissance ou une vérité objective. »

    C’est pour cette raison que les courants postmodernistes se détachent à ce point des autres doctrines issues des Lumières et de l’universalisme. Pour ces derniers, il existe bien évidemment des dominants et des dominés ainsi que des systèmes qui provoques ces dominations, mais leur recherche de la justice passe par des connaissances objectives et des principes universels, alors que les postmodernistes rejettent carrément ces notions pour se centrer sur le ressenti des individus.

    Le philosophe Michel Foucault justifiait cette vision du monde en ces termes :

    [...] Il faut admettre que le pouvoir produit du savoir ; que pouvoir et savoir s’impliquent directement l’un l’autre ; qu’il n’y a pas de relation de pouvoir sans constitution corrélative d’un champ de savoir, ni de savoir qui ne suppose et ne constitue en même temps des relations de pouvoir.[2]

    Autrement dit, le savoir issu des progrès de la connaissance serait en réalité une expression du pouvoir (des dominants), d’où ce scepticisme si radical quant à la possibilité de produire des connaissances objective.

    Ces idées en provenance de ce que les universitaires américains appelaient la « French Theory » https://fr.wikipedia.org/wiki/French_Theory ont eu leur part de pertinence à gauche, notamment dans les années 70, à l’époque où certains penseurs avaient tendance à effectivement tout ramener à la rationalité économique. Y compris les aspects qui ne s’y collent pas complètement. Notamment en ce qui touche le féminisme et le nationalisme de libération, qui ont des aspects culturels forts.

    Aujourd’hui ce courant de pensée tombe dans des excès inverses. Jusqu’à prétendre que la subjectivité des individus devrait être considérée comme un fait normatif et devrait être traitée comme tel. C’est-à-dire de manière politique. Dès lors c’est le « sentiment d’injustice » et non le système qui provoque ces injustices qui devient le centre des préoccupations « woke ». On en arrive donc à des absurdités comme de voir des bourgeois de la haute société qui se la jouent victime puisque, autiste, femme, homosexuel, noir, etc., alors qu’ils sont objectivement des dominants de par leur statut social ou bien ces histoires de langues et de symbole, à des années lumières de ce qui provoque concrètement la #marginalisation des minorités que l’on souhaite émanciper.

    Pour eux, le fait essentiel n’est donc pas l’injustice ou la réalité de l’oppression, mais le ressenti de celle-ci, ce qui fait que la sécurisation des catégories de gens jugés opprimés passe bien avant la lutte contre le système qui engendre les discriminations[3]. C’est pour cette raison qu’il n’est pas contradictoire pour un « woke » de propager les pires généralisations sur les groupes dits dominants et, en revanche, de ne rien tolérer de ce qui touche (ou qui pourrait toucher) ceux qualifiés de dominés. Même si dans les faits les définitions de ces groupes sont toutes sauf scientifiques (surtout pour ce qui est des soit distantes races) et que les discriminations décriées sont pratiquement toujours #intersectionnelles [4]. Tout ce qui compte c’est l’état d’esprit du moment et de ce que l’on qualifie d’acceptable à l’instant T.

    Comme je l’ai évoqué précédemment, cette pensée est en perpétuel mouvement et n’est pas limitée par le savoir objectif, alors ce qui est « acceptable » aujourd’hui ne le sera pas nécessairement demain. Un livre du 19e siècle comme « Nord contre Sud » (Jules Verne) dénonçant l’esclavage, mais qui utilise les termes de son époque sera inévitablement mis un jour à l’index, puisqu’il utilise le mot en « N » et utilise des stéréotypes. Je l’affirme, car c’est à peu près ce qui s’est passé pour la peinture « Life of Washington » https://www.monde-diplomatique.fr/2019/08/HALIMI/60163 , qui est une peinture dénonçant l’esclavage, mais qui fut éliminé du lycée George Washington, parce que jugé raciste ! On en vient à censurer le fond en raison de la forme, puisque ce qui est recherché n’est pas la dénonciation de l’injustice, mais le #maternage de population que l’on souhaite protéger de la société par l’illusion et le #subterfuge (« les safes spaces »).

    C’est probablement cet état d’esprit qui guide les choix des militantes comme Suzy Kies. Un livre comme Tintin en Amérique (1932) ne sera donc pas jugé sur son contenu (somme tout positif envers les Premières Nations, si nous tenons compte de l’époque), mais sur l’usage de termes et d’illustrations désormais jugés offensants. La question de l’appropriation culturelle et des déguisements ne sera pas non plus jugée sur la base de principes universels, mais sur la seule sensibilité des personnes touchées, même si celles-ci ne font pas partie de ces communautés d’après leurs propres principes.

    Disons-le tout net, le « wokisme » est en phase de désintégration et ses propres contradictions sont en train de détruire le mouvement de l’intérieur, alors il n’est nul besoin d’en faire des tonnes sur les scandales estivaux et autres faits divers. Non, le problème réside dans l’effet « backslash » qui profite à la droite et surtout à l’extrême droite, puisqu’elles se donnent de la légitimité sur leurs dérapages tout en récupérant des concepts qu’elle méprise, comme l’universalisme et l’antiracisme.

    Non, il n’est pas normal que le racialisme de la soi-disant « théorie critique de la race » (entre autres exemples) soit uniquement et hypocritement dénoncé que par les réactionnaires. Je sais qu’il est parfois difficile de critiquer son propre camp, sans se faire malmener par les adeptes de ces idées. Néanmoins, cela reste absolument nécessaire pour la salubrité idéologique des organisations progressistes, en plus de les aider à rester en phase avec les masses laborieuses qui ne suivent pas ce genre d’évolution sociétale (du moins, pas à cette vitesse).

    Rappelons que les principes du socialisme ont pris du galon en 150 ans et si moi-même je ne suis rien, j’hérite de siècles d’universalisme et de science, alors j’ai moins besoin de me référer à mon propre ressenti et à mes intérêts individuels, pour juger une situation, que d’une grille d’analyse doctrinale efficace et de connaissances scientifiques solides. Est-ce que quelque chose est juste ou vrai ? Et surtout, est-ce que ça l’est pour tous les humains et dans tous les cas ? Voici le genre de questions qui doivent prédéterminer un avis éclairé et minimalement objectif.

    Brûler des livres ou recycler les pseudosciences, parce que ça serait sécurisant pour certains, n’est pas acceptable éthiquement et ne change de toute façon rien aux problèmes concrets vécus par les populations marginalisées. Les bulles de protection ne sont que des illusions qui nuisent au véritable combat pour l’émancipation, puisqu’il ne s’agit que d’une version 2.0 de la bonne vielle « opium du peuple », toujours aussi dommageable qu’auparavant.

    La vérité et la justice sont des concepts vaste et parfois flou, je l’admets sans problème, mais ils sont aussi porteurs d’objectivité et d’universalisme. S’il y a parfaitement lieu de traiter respectueusement les victimes systémiques de nos sociétés et d’adapter notre démarche en conséquence, il faut savoir se garder de catégoriser les humains dans des cases identitaires et ainsi leur présumer des caractères négatifs comme positifs, puisque le genre humain est équitablement dosé en défaut comme en qualité, peu importe les catégories duquel on parle[5].

    Reste à ce que le genre humain soit équitablement dosé en droit et justice sociale, car c’est bien par cette voie que nous éliminerons les stéréotypes et les préjugés et certainement pas en cachant ou en brulant les souvenirs du passé !

    Benedikt Arden, septembre 2021

    [1] C’est un peu comme si on reprochait à George Lukas, dans la première trilogie Star Wars, de ne pas avoir donné assez de place à la diversité dans les rangs de l’empire, alors que l’esthétique de celle-ci est directement calquée sur le 3e Reich (tous des hommes blancs), dans l’objectif plus qu’évident de créer un contraste avec les rebelles, qui eux sont mixtes (hommes, femmes, aliens, etc.).

    [2] Cité depuis l’étude « L’idéologie woke. Anatomie du wokisme (1) »

    [3] L’exemple typique est le concept de « pauvrophobie » ou de « classisme » qui entend protéger les pauvres des préjugés des riches, alors que c’est la conscience de classe, résultante de ce « classisme », qui est à l’origine de la lutte des classes, donc de l’émancipation des pauvres.

    [4] Les gens faisant partie d’une catégorie de dominés font généralement partie d’une des catégories dominantes et sont donc à la fois dominés et dominants. La réalité est plus complexe que les slogans.

    [5] Je parle ici des catégories identitaires et non pas des classes sociales, puisque celles-ci sont productrices d’intérêt de classe, donc de croyances idéologiques affiliées à ces classes.

    #wokisme #woke #dérapage #autodafé #discriminations #stéréotypes #racisme #index #école #catholiques #écoles_catholiques #bucher #purification #fanatisme #violence #épuration des #bibliothéques pour #enfants #asterix #tintin #stéréotypes #suzy_kies #Lucky_Luke #Ontario #badbuzz

  • #Canada Des écoles détruisent 5000 livres jugés néfastes aux Autochtones, dont Tintin et Astérix
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1817537/livres-autochtones-bibliotheques-ecoles-tintin-asterix-ontario-cana

    Ils ont été jetés, certains brûlés et enterrés, par un conseil scolaire de l’Ontario qui les accuse de propager des stéréotypes. Les auteurs sont consternés.

    Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le Sud-Ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations, a appris Radio-Canada.

    Une cérémonie de “purification par la flamme” s’est tenue en 2019 afin de brûler une trentaine de livres bannis, “dans un but éducatif”. Les cendres ont servi “comme engrais” pour planter un arbre et ainsi “tourner du négatif en positif”.
    Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : “Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité”.
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    Le retrait des livres en chiffres
    155 œuvres différentes ont été retirées, 152 ont été autorisées à rester en place et 193 sont en évaluation actuellement. Au total 4716 livres ont été retirés des bibliothèques du conseil scolaire, dans 30 écoles, soit une moyenne de 157 livres par école.
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    Le Conseil scolaire catholique Providence accueille près de 10 000 élèves, au sein de 23 écoles primaires et 7 écoles secondaires francophones, réparties majoritairement dans les régions de Windsor, London et Sarnia.

    Un document de 165 pages, que nous avons obtenu, détaille l’ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. On y retrouve des bandes dessinées, des romans et des encyclopédies.

    Un comité formé de membres du conseil scolaire et d’accompagnateurs autochtones a analysé des centaines de livres jeunesse au sujet des Premières Nations. Quant au ministère de l’Éducation de l’Ontario, il a participé au projet de cérémonie, mais pas à la sélection des livres.
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    L’auteure de la vidéo destinée aux élèves est Suzy Kies, présentée comme une “gardienne du savoir” autochtone. Elle fait partie de ceux qui ont accompagné le conseil scolaire dans sa démarche, à partir de 2019 dans son cas.

    Elle dénonce les personnages autochtones présentés dans les livres pour enfants comme “pas fiables, paresseux, ivrognes, stupides…”. “Quand on perpétue ce genre d’image dans la tête des jeunes, c’est difficile de s’en débarrasser.”

    Les gens paniquent avec le fait de brûler des livres, mais on parle de millions de livres qui ont des images négatives des personnes autochtones, qui perpétuent des stéréotypes, qui sont vraiment dommageables et dangereux.

    Une citation de :Suzy Kies, « gardienne du savoir » autochtone qui a accompagné le conseil scolaire
    Selon elle, le simple titre du livre Les Cowboys et les Indiens, publié en 2011, a justifié son retrait des bibliothèques. “C’est vraiment atroce”, dit-elle.
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    Qui est Suzy Kies ?
    Suzy Kies se présente comme une “chercheuse indépendante”. Elle offre des formations aux écoles à travers l’Ontario. Le Conseil scolaire Providence note qu’“elle possède des connaissances approfondies sur plusieurs différentes nations autochtones”.

    Elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Le site du parti de Justin Trudeau la présente comme “une Autochtone urbaine de descendance abénakise et montagnaise”.

    Selon le Conseil scolaire Providence, ce “comité autochtone [est] consulté par le premier ministre du Canada” Justin Trudeau.

    Suzy Kies affirme travailler avec d’autres conseils scolaires ontariens qui veulent s’inspirer du projet.

    Tintin en Amérique, un livre raciste ?
    Le Conseil scolaire reproche à la bande dessinée Tintin en Amérique un “langage non acceptable”, des “informations erronées”, une “présentation négative des peuples autochtones” et une “représentation fautive des Autochtones dans les dessins”.

    Dans la BD d’Hergé, parue en 1932, une des plus vendues de l’auteur dans le monde, on retrouve notamment l’appellation “Peau-Rouge”. Le Temple du Soleil a aussi été retiré des rayons.


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    Le livre Les Esquimaux, publié en 1981, a été retiré parce qu’il utilise un terme aujourd’hui péjoratif pour qualifier les Inuit. L’utilisation du mot “Indien” a aussi été un motif de retrait de nombreux livres. Un livre est même en évaluation parce qu’on y utilise le mot « Amérindien ».

    Trois albums de Lucky Luke ont été retirés. Un des reproches souvent faits par le comité est le “débalancement de pouvoir” avec les Blancs et “les Autochtones perçus comme les méchants”.

    La Conquête de l’Ouest : Les Amérindiens, les pionniers et les colons a été retiré à cause du mot “conquête” dans le titre. “On veut [r]abaisser une population”, écrit le comité d’évaluation pour justifier le retrait.

    Le Conseil scolaire reproche au livre Vivre comme les Indiens d’Amérique de ne pas identifier les différentes cultures autochtones, mais de les présenter “comme un tout”.

    Des livres qui présentaient des bricolages qualifiés d’“appropriation culturelle” ont aussi été retirés. Un livre a été considéré comme un “manque de respect envers la culture”, car on y proposait une activité baptisée “mange, écris, habille-toi comme les Amérindiens”.


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    Aucun auteur n’a été informé du retrait de son livre.

    “C’est incroyable. De quel droit font-ils une chose pareille ? C’est complètement ridicule”, dénonce Sylvie Brien, dont le roman jeunesse L’affaire du collège indien a été retiré. Le conseil scolaire ne spécifie pas la raison de ce retrait.

    Il s’agit d’une histoire qui se déroule en 1920 avec des personnages et des lieux fictifs. Dans l’histoire, une adolescente défend un Autochtone accusé à tort d’avoir causé un incendie.

    L’auteure rejette tout préjugé : “Au contraire, j’ai dénoncé des choses qu’on ne disait pas”. Elle affirme être une des premières parmi les auteurs jeunesse à avoir abordé “les horreurs des pensionnats” en se basant sur des documents d’époque.
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    “Est-ce qu’on retourne à l’Index ?”, demande Jean-Claude Larocque, en référence à la liste des livres interdits dans les écoles catholiques jusqu’aux années 1960.

    Suzy Kies juge que “ce sont des histoires écrites par les Européens, d’une perspective euro-centriste et non pas des Autochtones”. Elle affirme que les « gardiens du savoir », comme elle, qui mémorisent la connaissance transmise oralement, sont plus fiables que les archives écrites.
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    Le comité de révision reproche aussi à la biographie d’Étienne Brûlé une “représentation fautive dans les dessins”. Leur livre ne contient qu’une seule illustration, sur la page couverture où des Autochtones sont torse nu.

    Le torse nu des Autochtones ne passe pas


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    Suzi Kies déplore la sexualisation de l’Autochtone qui tombe en amour avec Obélix dans Astérix et les Indiens. La jeune femme est représentée avec un décolleté plongeant et une mini-jupe.

    “Irais-tu courir dans les bois avec une mini-jupe ? Mais les gens le croient pareil”, regrette-t-elle. “On a développé ce qu’on appelle la sauvagesse sexuelle, une image des femmes autochtones comme étant des femmes faciles.”


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    Des auteurs autochtones sont aussi passés à la trappe
    Même des auteurs autochtones ont été envoyés au recyclage, à cause de l’usage de mots jugés inappropriés.

    Le roman jeunesse Hiver indien, de Michel Noël, a été écarté pour “propos raciste”, “langage plus acceptable”, “information fausse”, “pouvoir des Blancs sur les Autochtones”, et “incapacité des Autochtones de fonctionner sans les Blancs”.

    Ce portrait peu flatteur étonne le vice-président de la maison d’édition Hurtubise, Arnaud Foulon. Il rappelle que l’auteur, décédé en avril, était d’ascendance algonquine. Ethnologue, Michel Noël a travaillé au gouvernement du Québec pour la défense et la mise en valeur de la culture autochtone, notamment dans les écoles.
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    #index #école #catholiques #écoles_catholiques #autodafé #bucher #purification #fanatisme #violence #épuration des #bibliothéques pour #enfants #asterix #tintin #stéréotypes #suzy_kies #Lucky_Luke #Ontario

    • L’autodafé de livres jugés racistes envers les Autochtones s’invite dans la campagne électorale
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1817537/livres-autochtones-bibliotheques-ecoles-tintin-asterix-ontario-cana

      Réactions politiques
      Aucun chef fédéral n’a approuvé la destruction de livres par le feu mardi. Ils n’ont pas non plus reproché au Parti libéral du Canada d’avoir dans ses rangs la « gardienne du savoir » impliquée dans l’affaire. Tous ont toutefois souligné l’importance de la réconciliation avec les peuples autochtones. « C’est possible d’enlever les livres et les bandes dessinées, sans les brûler, mais on doit avoir une approche de respect sur les questions sur la réconciliation et notre histoire », a indiqué le chef conservateur, Erin O’Toole. Il a plus tard publié sur Twitter une condamnation de ce « brûlage de livres ».

      « Je pense qu’on doit changer notre approche dans l’enseignement de nos enfants », a ajouté pour sa part le chef du NPD, Jagmeet Singh.

      Le chef libéral, Justin Trudeau, a indiqué qu’au « niveau personnel, [il n’est] jamais d’accord à ce qu’on brûle les livres ». Il a toutefois maintenu que ce n’est pas aux non-Autochtones comme lui de décréter « comment on doit agir pour avancer vers la réconciliation ».

      Or, des Autochtones et des spécialistes ont critiqué ce geste fortement symbolique. L’ethnologue huronne-wendate Isabelle Picard, conseillère aux affaires autochtones pour Radio-Canada, qui a publié le reportage, s’est notamment exprimée sur Facebook : « Tous mes amis autochtones qui relaient cet article semblent contre cette pratique mise en place de surcroît par une #non-Autochtone qui parle en notre nom, encore. »

      « Brûler des livres, c’est réécrire l’histoire. Et le faire devant des enfants dans un but éducatif, c’est une aberration totale », estime pour sa part Jean-Philippe Uzel, spécialiste de l’art autochtone à l’UQAM. « On oublie toujours qu’on veut une démarche de vérité et réconciliation. La vérité, ça passe par la resituation du passé dans ce qu’il a de plus dur. Si on efface le passé, il n’y a pas de réconciliation possible. »

      « On va à la bibliothèque pour se renseigner et ne pas oublier », rappelle la présidente de l’Association pour la promotion des services documentaires scolaires, Ariane Régnier. « Selon nous, ça n’a aucun sens de retirer des sujets controversés. Un sujet controversé peut être un choix pédagogique, un contre-exemple. »

      Le premier ministre du Québec, François Legault, a réagi à la nouvelle en marge d’une conférence de presse en début d’après-midi. « Pour moi, brûler des livres, c’est un acte atroce. […] C’est inacceptable, c’est insupportable », a-t-il laissé tomber.

      Les bibliothèques scolaires, ici, pensent-elles leur décolonisation ? Aucune politique en ce sens n’est actuellement en vigueur, a répondu le ministère de l’Éducation lorsque questionné par Le Devoir. Sur le terrain, des tendances se dessinent toutefois. « Les écoles ont une volonté d’augmenter la diversité des voix, indique Mme Régnier. On voit une augmentation des demandes des enseignants dans les deux dernières années [sur les thématiques autochtones, du racisme et des communautés LGBTQ+]. » Par ailleurs, malgré son intention « de poser un geste d’ouverture et de réconciliation », l’administration scolaire ontarienne admet désormais regretter sincèrement « l’impact négatif » de l’initiative médiatisée par Radio-Canada.

    • Je récapitule :
      – C’est une blanche, non autochtone qui a orchestré cet autodafé !
      – L’impact négatif, c’est la faute à Radio Canada d’après l’administration scolaire ontarienne.

    • Livres détruits : la « gardienne du savoir » n’est pas Autochtone
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822333/livres-suzy-kies-gardienne-savoir-parti-liberal-autochtones

      On ne trouve aucun ancêtre autochtone sur sept générations à la coprésidente de la Commission autochtone du Parti libéral du Canada.


      Suzy Kies est coprésidente de la Commission autochtone du Parti libéral du Canada. Photo : crestwood.on.ca

      La « gardienne du savoir » autochtone gardait aussi certains secrets. Suzy Kies, coprésidente de la Commission autochtone du Parti libéral du Canada, n’a pas de statut d’Indien en vertu de la Loi, elle ne figure pas dans les registres des conseils de bande abénakis et on ne lui trouve aucun ancêtre autochtone jusqu’à au moins l’année 1780.

      Celle qui a accompagné le Conseil scolaire catholique Providence dans la destruction controversée de 5000 livres jugés néfastes aux Autochtones dénonçait pourtant les Blancs qui s’approprient l’histoire des Premières Nations.

      En entrevue avec Radio-Canada, Suzy Kies nous a dit avoir un parent européen et un parent autochtone.

      Selon les registres d’état civil, son père est effectivement né au Luxembourg, mais sa mère est classée d’“origine raciale française”.

      “La famille de ma mère est de plusieurs communautés”, affirme-t-elle. “Du côté de mon grand-père, c’est les Malécites, de St. Mary’s, au Nouveau-Brunswick, il y a aussi les Laporte qui sont Innus. Et ma grand-mère, elle, était Abénakis, d’Odanak.”

      “Elle n’est pas sur notre liste de bande”, indique Jacques Thériault-Watso, élu au Conseil des Abénakis d’Odanak, après avoir fait des vérifications auprès de la registraire.

      Même si elle avait un seul grand-parent abénakis, Suzy Kies aurait dû apparaître sur cette liste, explique-t-il.

      Suzy Kies n’apparaît pas non plus sur la liste de l’autre bande abénakis, de Wôlinak.

      Un ancêtre autochtone au 17e siècle, comme beaucoup de Canadiens français
      “La Madame, elle en beurre épais. Elle n’a aucun ancêtre autochtone sur au moins sept générations”, lance Dominique Ritchot, coordonnatrice de la Société généalogique canadienne-française, qui a collaboré avec Radio-Canada à titre de chercheuse indépendante.

      Elle a fouillé dans les actes d’état civil de baptêmes, mariages et sépultures, ainsi que les recensements. Résultat : aucun ancêtre autochtone avant au moins 1780. Toutes les branches ont été analysées jusqu’à la période contemporaine. “S’ils étaient Autochtones, ça serait écrit.”

      La seule ascendance autochtone qu’elle lui a trouvée est Marie Manitouébéouich, une Algonquine qui a intégré la nation huronne au 17e siècle. “Cette ancêtre se retrouve dans l’arbre généalogique de milliers de Canadiens français”, précise Dominique Ritchot.

      “C’est un chaos absolu. Je ne connais personne de la communauté d’Odanak qui se souvienne de son clan familial”, dit Éric Pouliot-Thisdale, recherchiste pour le département de démographie de l’Université de Montréal, lui-même Autochtone, spécialiste de la démographie autochtone.

      Éric Pouliot-Thisdale rappelle qu’il faut une différence maximale de trois générations avec un Autochtone pour avoir droit au statut reconnu légalement.


      _ C’est une autre personne qui a joué sur le fait qu’il y a peu d’Autochtones dans le milieu politique et institutionnel et le Parti libéral n’a pas fait ses devoirs, en la croyant sur parole.
      Une citation de :Jacques Thériault-Watso, élu au Conseil des Abénakis d’Odanak

      Suzy Kies n’a pas répondu à nos courriels et appels mardi. Le Parti libéral du Canada (PLC) a indiqué dans la soirée que “Mme Kies s’identifie elle-même comme Autochtone non inscrite”. Il n’a toutefois pas été possible d’obtenir plus de commentaires ni de savoir si cette situation convient au parti.

      La femme de 61 ans occupe le rôle de coprésidente de la Commission autochtone du PLC depuis 2017. Le site web du parti la présente comme “une Autochtone urbaine de descendance abénaquise et montagnaise [ancien terme désuet pour innu]”.

      Selon le PLC, la Commission “représente et fait valoir les intérêts des membres autochtones du Parti libéral, et encourage la participation active et à part entière des Autochtones à tous les niveaux de la structure du parti”.

      Justin Trudeau ne veut pas que les non-Autochtones décident pour les Autochtones
      Dans le cadre du retrait des livres des écoles du conseil scolaire, Suzy Kies a défendu l’idée de brûler tous les ouvrages, en 2019, lors de cérémonies à faire dans chaque école. La pandémie a finalement réduit le projet à une seule cérémonie où 30 livres ont été brûlés.

      Invité à réagir, mardi, au tollé provoqué par l’initiative, le chef libéral Justin Trudeau a critiqué le choix de brûler des livres, mais il a tenu à ajouter : “Ce n’est pas à moi, ce n’est pas aux non-Autochtones de dire aux Autochtones comment ils devraient se sentir ou devraient agir pour avancer la réconciliation.”

      #suzy_kies #justin_trudeau #libéraux

    • La « gardienne du savoir autochtone » Suzy Kies démissionne
      https://www.ledevoir.com/societe/630807/la-gardienne-du-savoir-autochtone-suzy-kies-demissionne

      La « gardienne du savoir autochtone » Suzy Kies quitte le siège de coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada. Celle qui a aidé le Conseil scolaire catholique Providence à détruire 5000 livres jugés néfastes pour les Premières Nations veut tout de même « poursuivre [son] travail pour faire avancer la réconciliation ».

      Dans un courriel transmis au Devoir, Suzy Kies confirme son retrait de la Commission chargée de représenter les intérêts des membres autochtones du Parti libéral du Canada. « Je refuse toutefois que l’on se serve de mon histoire pour nuire à Justin Trudeau et notre parti », affirme-t-elle. « C’est la raison pour laquelle je démissionne de mon poste […]. » . . . . . .

  • Le peintre breton qui parodie Tintin gagne son procès contre Moulinsart
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/tintin-l-artiste-breton-gagne-contre-la-societe-belge-moulinsart-8ee53c

    Le tribunal de Rennes a rendu sa réponse ce lundi 10 mai 2021. Il reconnaît l’« exception de parodie », au motif qu’il existe bien une « intention humoriste » et que l’artiste a fait œuvre de « critique ». Pour la deuxième chambre civile, devant laquelle s’étaient tenus les débats, le 8 mars 2021, il n’y a « aucun risque de confusion entre Hergé et Marabout », rapportent encore les avocats du peintre, Me Bertrand Ermeneux et Anne-Cécile Le Boudec, qui remportent là une belle victoire.

    De plus, le tribunal estime que la société Moulinsart a « injustement dénigré Xavier Marbaout », parce qu’elle avait contacté les galeries d’art pour leur demander de ne pas exposer ses œuvres. Elle devra verser 10 000 € de dommages et intérêts au peintre breton, auxquels s’ajoutent 20 000 € de frais d’avocats.

  • NTS & HBO Present #Tina_Turner: Rulebreaker | NTS
    https://www.nts.live/shows/tina-turner-rulebreaker

    Tune in to NTS Radio on Friday 26th March for Tina Turner: Rulebreaker an extended series of radio shows exploring the legacy of a musical icon, Tina Turner. The broadcast will run uninterrupted for five hours starting 3:00pm GMT / 11:00am ET via nts.live channel 2.

    Presented by NTS in partnership with HBO. Watch the new documentary ‘Tina’ on HBO via HBO Max premiering MARCH 27th in the US; MARCH 28th on SKY in the UK, FOXTEL in Australia, and look out for the release dates this summer in other territories.

    Ah Tina...

  • UMP LR

    –-
    Crise : Sarkozy se targue d’avoir évité "une catastrophe" et sauvé des emplois - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/crise-sarkozy-se-targue-d-avoir-evite-une-catastrophe-et-sauve-des-emplois_
    (Avec ça aussi :

    « Les salariés de l’atelier Lejaby vont être repris par un maroquinier fournisseur de Louis Vuitton, qui assurera les commandes pour plusieurs années. Nicolas Sarkozy s’est impliqué dans ce dossier. Vuitton est la marque phare du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, un proche du chef de l’Etat. 

    Le groupe énergétique français EDF — contrôlé par l’Etat et dirigé par un autre de ses proches, Henri Proglio — a déposé une offre de reprise de Photowatt, leader français des panneaux solaires, en faillite. »)

    –Donc la "crise" financière est venue du Saint-Esprit. Elle ne découle sûrement pas de politiques libérales, de dérégulation et de déréglementation, saluées depuis des années par les orthodoxes dans les médias et dans les partis libéraux (avec la tolérance et l’humilité qui les caractérisent...), ou encore de l’organisation de la soumission des états à la "discipline" des marchés financiers. Bah oui, c’est juste la faute à pas de chance en fait. Et sinon, les "solutions" mises en œuvre depuis dans l’UE, par ces mêmes orthodoxes, ont donné des résultats très probants en Grèce, par exemple. Les dumpings fiscal et social, organisés avec la concurrence entre "partenaires" européens, magnifiques également. Et je suppose que le Traité Transatlantique va nous apporter bonheur et prospérité. Sans même parler de la conception toute particulière de la démocratie qu’ont les gens qui ont mis en place ou légitimé les politiques "d’austérité" en Grèce, en Espagne ou encore au Portugal.

    –Et donc, doivent se dire les sarkolâtres, qui de mieux qu’une "racaille" appartenant à un parti qui n’a eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, et les dumpings fiscal et social ? Qui de mieux qu’un type faisant partie de ces arrogants qui chantaient les louanges de la "modernité" de la dérégulation financière et des subprimes ?! Qui de mieux que ces sadiques imposant "l’austérité" à la Grèce, y compris en empêchant la tenue d’un référendum, de manière autoritaire et soutenant les politiques orthodoxes aux résultats lamentables et aux conséquences désastreuses dans l’UE ? Qui de mieux que ceux ayant permis des aides de plus 1000 milliards aux banques sans réelles contreparties pour ensuite aller tapiner pour G.Sachs et cie ? Sans parler du plaisir qu’ont les umpitres à insulter des gens en les prenant ouvertement pour des imbéciles (insultes cédant souvent la place à de véritables provocations décomplexées du type "Je suis le candidat du peuple et du référendum !") et à monter les français les uns contre les autres (sauf ceux du CAC, évidemment), ou de leur incapacité à organiser ou à participer à une élection sans tricher, de l’audace dont ils font preuve quand il s’agit de quémander, comme de méchants assistés, du pognon auprès de ceux qui les encensent.
    Et la cerise sur le gâteau : Al Qaida, sunnite ou chiite ? http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-2007/20070226.OBS4282/sarkozy-trebuche-sur-le-terrorisme-et-la-defense.html
    Non, vraiment, les sarkolâtres et autres groupis de l’UMP sont définitivement des cas à part.

    –Quels coûts des dogmatismes orthodoxes-austéritaires-ordolibéraux, qui aggravent la récession, dépriment les demandes, qui ont inscrit une politique économique particulière dans les traités (ce qui est au passage une négation de la démocratie) ? Quels coûts de cette « Union » (en fait celle des ploutocrates dont les multinationales) qui organise dumpings social et fiscal, comporte des paradis fiscaux, organise la concurrence entre états, territoires et populations ? Quels coûts de pratiques fiscales du Luxembourg ? Quels coûts de l’interdiction de la BCE de financer directement les états si besoin, les soumettant à la discipline de « marchés financiers » (et au service de la dette allant avec) dont on a pu constater « l’efficience » dans l’évaluation d’acteurs comme L.Brothers ou de produits comme les subprimes ? Quels coûts des sauvetages bancaires au niveau de l’UE, creusant les déficits de certains pays, prétextes à la « cure » d’austérité qui a elle-même aggravé tant les niveaux d’endettement (au moins dans certains cas) que les situations économiques ? Quel est le niveau de la fraude fiscale en France et dans l’UE (dont la Grèce représente une infime part du PIB) ? Quelle logique à se soumettre au fanatisme comptabiliste s’appuyant lui-même sur des indicateurs douteux (comparer le stock total d’une dette avec le flux de « richesses » produites en une année, au passage, ceux répétant les comparaisons ineptes entre dette publique et privées, devraient se pencher sur le taux d’endettement d’une entreprise, d’un individu ou d’un ménage comparé à ses revenus annuels) ? D’ailleurs Eurostat encourage les pays à intégrer l’économie illégale dans le PIB pour faire baisser le ratio de dette ! Comment se fait-il qu’un pays comme les Etats-Unis, plus endetté que la Grèce même par tête, ne connaisse pareilles paniques
    et déconfitures que l’UE ?

    –C’est vrai que la présence d’une logique m’échappe dans le discours des orthodoxes-austéritaires disant : "il faut être compétitifs pour relancer la croissance et l’emploi, pour cela il faut diminuer le coût du travail". Le projet m’échappe. Faut-il être moins cher que la Chine , le Bangladesh ou l’Ethiopie, pays aux "coûts" du travail moins élevés ? Est-ce dans les pays où ce "coût" est le moins élevé qu’il fait bon vivre, sont-ce des modèles de société à copier ? Tous les pays du monde doivent-ils rechercher à être les plus "compétitifs" en ayant le plus bas coût du travail ? Existe -t-il une corrélation inversée entre coût du travail et qualité de vie ? Etc
    Est-ce ça le projet de ces êtres supérieurement intelligents ? http://www.valeursactuelles.com/fran%C3%A7ais-trop-pay%C3%A9s20130206.html
    Ou plutôt ça ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
    Ces gens géniaux, ne sont-ce pas les mêmes qui, par hasard, n’ont eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, les dumping fiscal et social ? Ne sont-ce pas les mêmes arrogants qui chantaient les louanges de la modernité du modèle anglo-saxon de dérégulation financière et moquaient les archaismes français ?
    Est-ce la même logique que le chantage à l’évasion fiscale légale : « il ne faut pas taxer davantage le capital, car le monde est ouvert, et donc il partirait » ? Mais si certains paradis fiscaux permettent des impositions nulles ou quasi-nulles, comment se fait-il qu’il y ait encore des états ? Doit-on s’aligner sur les fiscalités les plus faibles ?
    Et justifier les violentes politiques "d’austérité" mises en oeuvre depuis quelques années en Grèce par l’impérieuse nécessité de réduire les déficits, la dette, et de "rassurer les marchés financiers", c’est quoi pour ces génies ?? Faire preuve de "bon sens", de "réalisme", de "sagesse", c’est être "moderne","responsable", "raisonnable", "bon gestionnaire", c’est avoir le "courage" de faire "les réformes", être un digne héritier des Lumières, être humaniste, démocrate et rationnel ?

    "Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy a fait une proposition aux dirigeants de banques françaises afin de ne pas rembourser la dette de l’UMP avant 2017." http://www.lepoint.fr/politique/dette-de-l-ump-sarkozy-negocie-avec-les-banques-pour-sortir-de-l-impasse-06-
    #UMP

    –-"Les lobbies patronaux tentent de saboter la loi sur le devoir de vigilance des multinationales" - Basta !
    http://www.bastamag.net/Sous-pression-des-lobbies-le-Senat-examine-la-proposition-de-loi-sur-le-de

    -"La semaine dernière, la proposition de loi a été rejetée par la Commission des lois du Sénat. Son rapporteur Christophe-André Frassa (Les Républicains) a même cherché à empêcher toute discussion en déposant une « motion préjudicielle », une procédure très rarement utilisée. Elle vise à repousser l’examen de la loi jusqu’à l’adoption – éventuelle et à une échéance incertaine – d’un cadre juridique européen sur le sujet. Cette motion a été retirée au dernier moment. Le débat en plénière est prévu le 21 octobre."

    "RSA : deux parlementaires veulent sanctionner les fraudeurs et obliger les bénéficiaires à travailler" | Public Sénat
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rsa-deux-parlementaires-veulent-sanctionner-fraudeurs-obliger-beneficiai

    Dans l’esprit des deux parlementaires de droite, ceux qui ont fraudé devront « rembourser ». Ils pourront même payer « des pénalités ». L’exposé des motifs de la PPL parle « d’amendes réellement dissuasives, car proportionnées au montant de la fraude. (…) Plus la fraude est élevée, plus la sanction doit être sévère ».

    Pour rappel, et pour exemple : "Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195"

    Et la prop... le foutage de gueule habituel :

    -" Leur unique argument, ressassé à l’envi, est que le projet porterait atteinte à leur « compétitivité ». Il causerait même « des dommages irréparables à l’économie » [2] si la France avançait seule dans ce domaine. Aucun argument ou exemple concret ne vient étayer une telle affirmation."

    -"En réalité, les obligations prévues par la proposition de loi – la mise en place d’un plan destiné à prévenir les atteintes aux droits humains – paraissent modestes, d’autant que le projet a été considérablement édulcoré par rapport à sa version initiale, notamment sur l’accès à la justice pour les victimes d’accidents industriels ou de conditions de travail indignes. Seules les atteintes graves aux droits humains sont visées. Des réformes législatives similaires pour responsabiliser les multinationales sont en cours dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni (loi sur l’esclavage moderne), ainsi qu’au niveau des Nations Unies. Enfin, les lobbies patronaux ne semblent pas avoir d’alternative à proposer au projet de loi, à part ne rien faire."

    #Lobbying #Multinationales #UMP #Novlangue #Discours_orthodoxes #TINA

    Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
    http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html

    Un grain de sable dans le désert (zen, zen, zen...) :

    (130) Non, un « réfugié politique » n’a pas droit à 700 euros par mois - Libération
    http://www.liberation.fr/desintox/2015/11/02/non-un-refugie-politique-n-a-pas-droit-a-700-euros-par-mois_1410618

    Pierre Lellouche connaît en réalité moins mal le dossier des demandeurs d’asile qu’on a pu le croire en l’écoutant sur BFM TV. Il y a un petit mois, il évoquait exactement le même sujet devant les députés de la Commission des affaires étrangères. Voilà ce qu’il disait : « de plus en plus de gens disent qu’il vaut mieux être aujourd’hui une personne qui arrive en France, laquelle a droit à un logement et à 200 euros par mois ou à 700 euros dans le cas d’une famille, qu’une personne qui galère pour trouver un logement et un emploi. Voilà ce que j’entends. Telle est la gravité du problème ». Le député de Paris sait donc très bien que le montant de 700 euros ne s’applique que pour une famille, et non pour un demandeur seul comme il l’affirme pourtant sur BFM. De même, on aura noté qu’il se limite à évoquer devant les députés le fait que les demandeurs d’asile ont un logement (ce qui est vrai puisqu’ils sont hébergés en centre d’accueil pour demandeurs d’asile ou en centre d’hébergement d’urgence), alors que sur BFM, il leur prête une « priorité au logement », totalement fictive, en revanche. Vous avez dit cynisme ?

    –Contrôle fiscal des entreprises : le "fantastique appel à la fraude" de Sarkozy #UMP
    http://www.marianne.net/controle-fiscal-entreprises-fantastique-appel-fraude-sarkozy-100244436.htm

    "Nicolas Sarkozy veut alléger les contrôles fiscaux sur les entreprises afin, argue-t-il, de « refonder les relations entre les contribuables et l’administration fiscale autour du principe de confiance ». Pour ce faire, le patron de Les Républicains (LR) propose, dans le projet pour 2017 qu’il a fait adopter aux forceps par le Conseil national du parti le 2 juillet dernier, de supprimer les contrôles sur place s’il n’existe pas d’élément précis de suspicion de fraude, et surtout d’abaisser le délai de prescription de la fraude fiscale de trois à un an"

    ""L’abaissement du délai de prescription constituerait un fantastique appel à la fraude", dénonce d’emblée auprès de Marianne un représentant de Solidaires, l’un des principaux syndicats de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Le procédé provoquerait en outre, souligne-t-il, « un effondrement des résultats des contrôles fiscaux », en augmentation ces trois dernières années et qui ont ramené en 2015 quelque 7 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat"

    ""Les contrôles fiscaux jouent un rôle dans la régulation de la concurrence""

    https://www.facebook.com/Regards.fr/photos/a.1713997708696528/4321229134640026

    • Plus généralement sur l’#UMP => Foutages de gueule umpistes :

      –Sarkozy, un « prix du menteur » pour ses 17 bobards - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2015/02/06/sarkozy-un-prix-du-menteur-pour-ses-17-bobards_1196404

      –L’argument foireux de LR à propos du général Piquemal - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/02/08/l-argument-foireux-de-lr-a-propos-du-general-piquemal_1431847

      –Magique !
      "Vrai travail" : l’amnésie du candidat Sarkozy - 26 avril 2012 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/l-oeil-de-nabil/20120426.OBS7161/vrai-travail-l-amnesie-du-candidat-sarkozy.html

      –J’arrête la politique ; "il n’y a plus de paradis fiscaux" ; "les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé" etc http://www.dailymotion.com/video/xdscrq_nicolas-sarkozy-les-paradis-fiscaux_news

      Quand Sarkozy sortait le Panama de la liste noire des paradis fiscaux
      http://www.marianne.net/quand-sarkozy-sortait-panama-liste-noire-paradis-fiscaux-100241734.html

      Sarkozy : "On ne change jamais"… surtout pas lui !
      http://www.marianne.net/sarkozy-on-ne-change-jamais-surtout-pas-lui-100239704.html
      "Sept à huit" : Sarkozy, confessions intimes
      http://www.marianne.net/sept-huit-sarkozy-confessions-intimes-100239701.html
      Nicolas Sarkozy ne « se rendra jamais » dans On n’est pas couché
      http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2015/10/04/28003-20151004ARTFIG00027-nicolas-sarkozy-ne-se-rendra-jamais-dans-on

      "« Il tient à garder une parole plus solennelle et estime que ce type d’émission n’est pas adapté dans un moment où la parole politique souffre d’un manque de confiance de la part des Français », justifie-t-on au sein de son parti."

      Les approximations du livre de Nicolas Sarkozy - Eric et Quentin du 27/01 - CANALPLUS.FR. Où l’on apprend qu’une élection présidentielle à opposé Obama et G.Bush...
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6811-eric-et-quentin.html?vid=1355827

      –Le mail de LR qui invite les militants à précommander le livre de Sarkozy en ligne - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/le-mail-de-lr-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-livre-de-sark
      http://cdn-europe1.new2.ladmedia.fr/var/europe1/storage/images/le-lab/le-mail-de-lr-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-livre-de-sarkozy-en-ligne-2655387/25518097-1-fre-FR/Le-mail-de-LR-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-l

      –Sarkozy vante les subprimes puis retourne sa veste - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=w_49uwytqL0

      –L’innocence de Copé-pain-au-chocolat, l’humanisme de Mariton : Regards Médias, Déclarama
      https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/5430_937768896319417_1273083236471103154_n.png?oh=6bf26e4a
      Le come back de Copé - Le Petit Journal du 20/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353195

      La suite du come back de Copé - Le Petit Journal du 21/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353606
      La campagne secrète de Sarkozy - L’instant président du 21/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353612

      Indécence et foutage de gueule ordinaires :
      Copé revient de l’enfer : Porte sort les mouchoirs - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-22/Cope-revient-de-l-enfer-Porte-sort-les-mouchoirs-id8412

      Vu - J-F Copé a "changé" - Le Petit Journal du 26/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1355416

      –"Un chômeur indemnisé touche entre 15.000 et 20.000 euros par an" ? | France info
      http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2015-2016/un-chomeur-indemnise-touche-entre-15-000-et-20-000-euros-par-14-01-2016-1

      –(à vérifier) La droite veut voter une loi pro-cumul avant 2017, par Anne-Laure Dagnet | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/la-droite-prevoit-de-supprimer-la-loi-sur-le-cumul-des-mandats-753473

      –Sarkozy aux agriculteurs : l’environnement, "ça commence à bien faire" | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/sarkozy-aux-agriculteurs-l-environnement-ca-commence-bien-faire-107281

      Sarko : quand la droite décomplexée vomit sur l’agroécologie - Mr Mondialisation
      https://www.facebook.com/M.Mondialisation/posts/1297946376888432

      –Et il y a encore des fans pour dire de ce guignol que c’est un grand homme d’état... Il serait intéressant de voir ses position sur TAFTA au passage, lui qui prétend défendre les appellations.
      Les propos de Sarkozy sur le paquet neutre de cigarettes sont "indignes", selon le gouvernement. Par Alexandre Boudet
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/04/sarkozy-paquet-neutre-cigarettes-propos-indignes-gouvernement_n_91565

      –Celle qui ferait pâlir d’envie Walter White, alias Heisenberg, pour sa capacité à transformer des médias en grande blanchisseuse auxiliaire de retournement de veste : Bachelot, les caïds immatures et les gamins apeurés | Video MYTF1News | Wat.Tv
      http://www.wat.tv/video/bachelot-caids-immatures-gamins-2wknl_2exyh_.html

      –G.Fenech, qui avait déjà réclamé la démission de F.Hollande, rien de moins, suite à "l’affaire Hollande-Gayet", s’insurge du mensonge de Taubira : "Ah bah y’a un mensonge devant nous. Devant les français, en direct ! Pourquoi ?!".Venant d’un membre de l’UMP, ça vaut son pesant d’or.
      Georges Fenech depute du Rhone La question de la démission de François Hollande se pose
      http://www.georgesfenech.fr/fenech/article.php?article=102
      /-img-art102-F5da4f24c3f6c6150ccb4e21e6778d70.jpeg

      G.FENECH, pépite umpiste injustement dans l’ombre
      #UMP
      Georges Fenech depute du Rhone La question de la démission de François Hollande se pose
      http://www.georgesfenech.fr/fenech/article.php?article=102
      /-img-art102-F5da4f24c3f6c6150ccb4e21e6778d70.jpeg

      « l’affaire Hollande-Gayet finit d’achever la gauche morale.
       
      Comment ne pas déplorer l’atteinte intolérable à l’image de la France, quand le Chef de l’État, qui n’est pas un citoyen comme les autres, non content d’entretenir aux yeux de la terre entière une relation illégitime à l’Elysée, se fait surprendre casqué et à moto pour des rendez-vous galants, de surcroît entouré de gardes du corps rémunérés sur fonds publics.

      La question de la démission de François Hollande doit être posée, avant que les valeurs qui fondent une nation ne soient définitivement détruites. »

      Le Fil d’Actu - Journal
      https://www.facebook.com/lefildactuofficiel/videos/1400802863294887

      –Geoffroy Didier sur Twitter : "Michel #Sapin ose le numéro d’autosatisfaction alors que le chômage augmente encore. L’indécence socialiste n’a décidément aucune limite."
      https://twitter.com/geoffroydidier/status/416253600554569728

      « L’indécence socialiste n’a décidément aucune limite »

      Et c’est un expert en la matière qui le dit.

      –Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195

      –Bygmalion : "Les comptes des partis ne sont pas contrôlés" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-10-24/Bygmalion-Les-comptes-des-partis-ne-sont-pas-controles-id7166
      « Comment dites-vous déjà, Pygmalion ? Bygmalion ? Pas un seul dignitaire sarkozyste ne se souvient, devant les caméras, du nom de cette société qui a pourtant organisé tous les meetings de campagne de 2012 du président sortant, lesquels ont dépassé de 17 millions d’euros le montant du plafond autorisé des dépenses de campagne. »
      – Le pire étant que des gens continuent de l’encenser et de le voir comme un messie sincère et guidé par le souci de l’intérêt général. Perso face à un certain niveau d’idiotie crasse je n’ai plus envie de faire pays (ou nation) avec ces complices décérébrés qui soutiennent des criminels autoritaires (bonjour la Grèce notamment).

      –Copé, en substance :"Je vais donner tous les comptes, ah oui mais en fait seulement quand ma future proposition de loi sera adoptée, en attendant on met tout sous scellé" : l’UMP continue à prendre les gens pour des cons, rien de nouveau dans cette école de cirque.

      –David Douillet : "Là où passent les Jeux Olympiques, c’est un vent de liberté qui arrive.". Ba oui, les grecs peuvent en témoigner ! Il n’est pas à l’UMP pour rien celui-là, on dirait qu’ils le font exprès à chaque fois qu’ils l’ouvrent. (Le Grand Journal 06/02/2014)

      #UMP_FN, #UMP_UE :

      Wauqiez et l’UE…J’adore l’UMP : "élisez nous pour que l’on fasse l’exact contraire de ce qu’on a fait et dit jusque-là !". Et s’ils quittaient juste définitivement la politique ?
      –Blague du jour, quand les racoleurs umpistes font la danse du ventre à l’extrême droite et tancent l’#UE, c’est toujours un délice :
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtp1/v/t1.0-9/12348050_424274007697239_8367028246752947057_n.jpg?oh=6c68

      Laurent Wauquiez favorable à une durée légale de travail de 42 heures
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/26/25002-20160126ARTFIG00121-laurent-wauquiez-favorable-a-une-duree-legale-de-

      Sarkozy défend les « racines chrétiennes » de la France dans ses vœux de Noël
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/25/sarkozy-defend-les-racines-chretiennes-de-la-france-dans-ses-v-ux-de-noel_48
      "Pour l’avenir de nos enfants un souhait en particulier ?"
      Sarko : "Qu’il puissent rester français."

      Au meeting de Nadine Morano - Le Petit Journal du 12/10 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1318361

      Estrosi critique le virage à droite des Républicains… qu’il a lui-même alimenté
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/15/estrosi-critique-le-virage-a-droite-des-republicains-qu-il-a-lui-meme-alimen

      Laurent Wauquiez, l’homme qui insulte les écologistes
      http://www.reporterre.net/Laurent-Wauquiez-l-homme-qui-insulte-les-ecologistes

      "Après les avoir qualifié de « dogmatiques » dans une lettre destinée aux chasseurs – lettre que Reporterre avait révélé le 3 décembre dernier –, le vainqueur des élections régionales en Rhône-Alpes-Auvergne a franchi un nouveau palier dans la calomnie.
      Dans une lettre cette fois-ci adressée aux agriculteurs, également envoyée dans les jours précédant le premier tour des élections régionales, il stigmatisait sans vergogne les « ayatollahs écologistes »." ;
      –"Dans le contexte post-attentats, on appréciera l’acuité du propos et de l’imaginaire qui l’accompagne…" ;
      –" Pour faire parvenir son courrier injurieux à tous les agriculteurs de la Région, il semble avoir récupéré indûment des fichiers informatiques appartenant à des organismes publics – en l’occurrence ceux des Chambres d’agricultures, mais d’autres chambres consulaires pourraient être concernées – à des fins de communication électorale. Une telle pratique est interdite par le Code pénal."

      NKM : la « centriste » après la prise d’otage de grévistes en 2012 s’essaye à la haine anti-musulmans ? http://www.liberation.fr/politiques/2015/02/03/retards-a-l-ecole-a-cause-de-la-priere-non-le-maire-de-mulhouse-n-a-pas-c http://www.arretsurimages.net/breves/2015-02-04/Ecoliers-priere-NKM-denonce-des-derives-puis-s-excuse-id18517

      Thierry Mariani : merci Boko Haram ! - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/thierry-mariani-merci-boko-haram-07-05-2014-1819837_20.php

      Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
      http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html

      Copé/Manif pour tous (à vérifier)
      https://www.facebook.com/humourdedroite/photos/a.121104479609.125179.115745609609/10154043776414610/?type=3&theater

      Démission de Taubira : la droite ressort son fantasme du laxisme
      http://www.marianne.net/demission-taubira-droite-ressort-son-fantasme-du-laxisme-100239727.html

      Taubira et l’intox, ça continue. Par Cédric Mathiot - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/01/28/taubira-et-l-intox-ca-continue_1429502

      Démission de Taubira : l’hypocrisie de Christian Estrosi, son meilleur ennemi. Par Anne-Aël Durand et Samuel Laurent
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/27/demission-de-taubira-l-hypocrisie-de-christian-estrosi-son-meilleur-ennemi_4

      Sarkozy veut supprimer l’aide médicale d’Etat. Par Fabien Piliu
      http://www.latribune.fr/economie/france/sarkozy-veut-supprimer-l-aide-medicale-d-etat-548549.html

      Dans le Nord, Nicolas Sarkozy exalte la France, "pays chrétien"
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/a-lille-sarkozy-candidat-sans-le-dire-exalte-la-france-pays-chretien_14
      Sarkozy repart en campagne - Le Petit Journal du 10/06 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-emission.html?vid=1399498

      "Tout au long de son discours, au cours duquel il a tout juste effleuré les sujets économiques, Nicolas Sarkozy a opposé le « peuple » qui souhaite selon lui « l’autorité » et les « valeurs », à des « minorités » dont il dénonce la « tyrannie », et parmi lesquelles il range « une poignée de lycéens qui bloquent un lycée, de zadistes qui bloquent la construction d’un aéroport, de gens du voyage qui bloquent une autoroute, de casseurs qui bloquent une raffinerie, d’islamistes radicaux qui prennent en otage un quartier »."

      #UMP_FN, #UMP_UE : :

      Le discours de peur de Nadine Morano - Le Petit Journal du 25/02 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1366251

      Chantal Brunel (UMP) suggère de remettre les immigrés "dans les bateaux" - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/chantal-brunel-ump-suggere-de-remettre-les-immigres-dans-les-bateaux-08-03-2
      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/10/2429977_ses-millitant-ump-qui-pens-ecomme-chantal-bru
      https://www.youtube.com/watch?v=MaNgedeAQ_k

      En annonçant qu’il n’abrogera pas le mariage gay, Nicolas Sarkozy s’attire les foudres de la Manif pour tous et de Sens commun - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/en-annoncant-quil-nabrogera-pas-le-mariage-gay-nicolas-sarkozy-sattire

      Mariage gay : ’coup d’Etat’ (Mariton)
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/14/97001-20130414FILWWW00214-mariage-gay-coup-d-etat-mariton.php

      "Le député UMP Hervé Mariton a dénoncé aujourd’hui devant une foule de plusieurs milliers de personnes à Lyon le « coup d’Etat législatif » autour du vote du projet de loi autorisant le mariage homosexuel"

      Théorie du genre : ce document gênant pour l’UMP
      http://www.europe1.fr/politique/theorie-du-genre-ce-document-genant-pour-l-ump-1799819
      Théorie du genre : l’UMP sombre entre intox et démago - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2014/02/06/theorie-du-genre-l-ump-sombre-entre-intox-et-demago_978302

      -"La plateforme, accusée par Eric Zemmour et des sympathisants de la Manif pour tous de propager une supposée « théorie du genre », est la cible d’une attaque informatique. Il n’en fallait pas plus pour que l’UMP dégote une théorie du complot. Dans un ahurissant communiqué publié mardi, le député UMP Sébastien Huyghe y voit une opération de « caviardage » menée par le gouvernement. L’élu du Nord accuse la gauche d’avoir orchestré ce hacking pour « effacer des pièces à conviction » qui attesteraient de sa volonté de diffuser une « théorie du genre »." ;
      –"Quatre ans plus tard, l’UMP a donc courageusement tourné sa veste et n’a pas de mots assez durs pour condamner ce qu’elle a mis en place."

      Attaque de Nice : intox en série à droite - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/07/15/attaque-de-nice-intox-en-serie-a-droite_1466403

      La folle semaine où Christian Estrosi est devenu « Super-Résistant » et le dernier rempart face au FN | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/111463/estrosi-elu-paca

      "Un mois avant le premier tour, il expliquait n’avoir « aucune valeur en partage » avec ces « extrémistes qui entretiennent la confusion entre musulmans et islamistes », lui qui, pourtant, n’avait pas toujours été aussi clair sur le sujet. Dans la dernière semaine de campagne, c’est carrément en « résistant » qu’il s’est présenté, envers et contre tout."

      "Les électeurs de Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont-ils vraiment saisi les aller-retours idéologiques d’Estrosi pendant cette campagne ? D’abord à droite toute, lorsqu’il dénonce la « cinquième colonne islamiste » et attaque de front l’immigration. Puis à gauche, ensuite, en affichant dans son comité de soutiens des personnalités comme l’écrivain mitterandiste Georges-Marc Benamou, le « chasseur de nazis » Serge Klarsfeld ou encore le patron du Racing Club de Toulon, Mourad Boudjellal ; pressentant qu’il allait cheminer seul vers le deuxième tour, et qu’il faudrait alors convaincre les électeurs de gauche délaissés par leurs partis."

      "Christian Estrosi a rendez-vous avec Jean-Marc Governatori à Marseille, à l’hôtel Radisson, sur le Vieux-Port. Il s’agit de négocier le ralliement du leader de l’Alliance écologiste indépendante (AEI), arrivé en cinquième position. Les deux hommes sont niçois. Ils ne tardent pas à s’entendre. Le deal comprend ainsi la création d’un « Institut pour l’écologie et la qualité de vie », aux contours assez flous, et doté de cinq millions d’euros par an. Un accord est trouvé : Governatori appelle dans la foulée à voter Estrosi, évoquant le projet de société défendu par Le Pen, « incompatible avec nos valeurs », annonce-t-il."

      "« Je suis à Vitrolles en résistant, c’est dans la Résistance que la France l’a emporté », ose Estrosi"

      –Même remarque que pour Wauqiez plus haut :
      Travailleurs détachés : Eric Woerth réitère sa demande d’une refonte totale des règles européennes pour lutter contre le dumping social
      http://www.republicains.fr/actualites_travailleurs_detaches_eric_woerth_refonte_regles_europe_2016

      "Eric Woerth insiste sur le fait que « nous ne pouvons pas continuer à accepter un différentiel de compétitivité entre les pays européens. La France accueille 300 000 travailleurs détachés aujourd’hui. Il faut lutter contre un système qui organise une concurrence déloyale de façon légale, en optimisant le coût du travail dans notre pays »."

      EN DÉBAT, LES CANDIDATS LR LIVRENT LEURS PREMIÈRES MESURES. 2021
      https://www.charentelibre.fr/en-debat-les-candidats-lr-livrent-leurs-premieres-mesures-6874506.php
      Juste un comme ça :

      Éric Ciotti veut lui un référendum pour que la France « recouvre sa souveraineté juridique » par rapport à « la suprématie des traités européens » et qu’elle « retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire ».

      Le reste...

      –Ce député LR qui veut lier les aides sociales à un « engagement républicain » - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/02/22/ce-depute-lr-qui-veut-lier-les-aides-sociales-a-un-engagement-republicain

      Edouard Courtial (je sens qu’il a de l’avenir ce p’tit) plaide pour

      "faire signer à chaque bénéficiaire d’aides sociales, au logement ou d’allocations familiales un « engagement républicain », une sorte de charte qui les engagerait par écrit à respecter « les principes fondamentaux de la République française » (soit), mais aussi, tiens tiens, « la laïcité et l’égalité homme-femmes »"

      Justification classiquement à côté de la plaque :

      " « Laisser au FN ce type d’initiative, c’est lui donner les clés des institutions. »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/9538#message9848 ;

      –Paquet de cigarettes neutre : la critique de Nicolas Sarkozy fait tousser - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/lr/paquet-de-cigarettes-neutre-la-critique-de-nicolas-sarkozy-fait-tousser_176

      Les nouveaux amis de Sarkozy - Le petit Nicolas Sarkozy illustré
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1691057511106502&id=1462975137248075

      –Les rêves agricoles de Nicolas Sarkozy sont nos cauchemars
      http://www.reporterre.net/Les-reves-agricoles-de-Nicolas-Sarkozy-sont-nos-cauchemars

      Pour Sarkozy, l’environnement ça continue de "bien faire"
      http://www.marianne.net/sarkozy-environnement-ca-continue-bien-faire-100242526.html

      Le Grand Mensonge de la Caste des Medias-Ecolo-Bobo-de-St-Germain :
      L’écologie selon Sarkozy - Le Petit Journal du 04/05 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1388338

      Pour Nicolas Sarkozy, « l’homme n’est pas le seul responsable » du changement climatique
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/pour-nicolas-sarkozy-l-homme-n-est-pas-le-seul-responsable-du-changement-cli

      Les volte-face de Nicolas Sarkozy sur le changement climatique
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/15/les-volte-face-de-nicolas-sarkozy-sur-le-changement-climatique_4998385_43557

      "En 2014, le président du parti Les Républicains s’est prononcé pour l’exploitation des gaz de schiste présents dans le sous-sol français, en fustigeant l’application du principe de précaution, condamnant selon lui la France à « l’immobilisme ». Une position précisément contraire à celle qu’il avait tenue à l’issue du Grenelle de l’environnement, en 2007.

      « Proposer la suppression [du principe de précaution] au motif qu’il bride l’action repose sur une profonde incompréhension. Le principe de précaution n’est pas un principe d’inaction. Au contraire, c’est un principe d’action et d’expertise pour réduire l’incertitude. Le principe de précaution n’est pas un principe d’interdiction. Au contraire, c’est un principe de vigilance et de transparence. »"

      Politicien, climatosceptique, irresponsable
      https://reporterre.net/Politicien-climato-sceptique-irresponsable

      "Par ailleurs, la saillie du candidat à la présidentielle n’est pas isolée : elle vient après le mot d’un Luc Chatel — le parti Les Républicains « doit être le parti du gaz de schiste et des OGM » — ou les décisions d’un Laurent Wauquiez soutenant Center Parcs et l’autoroute A 45 tout en jouant des chasseurs contre les associations naturalistes"

      –Sarkozy veut supprimer les contrôles fiscaux inopinés dans les entreprises
      http://www.ouest-france.fr/politique/nicolas-sarkosy/sarkozy-veut-supprimer-les-controles-fiscaux-inopines-dans-les-entrepri
      TAFTA-compatible

      -"Il a réaffirmé, sous les applaudissements, qu’il voulait remplacer le principe de précaution par le principe de responsabilité."

      ...

      -"« Ça va s’arrêter où ? » a demandé M. Sarkozy. « Je n’ai jamais vu le pays dans un tel état de tension. Beau résultat » pour François Hollande, s’est-il exclamé."

      Impôts : prince Mariton veut taxer les pauvres - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/07/06/impots-prince-mariton-veut-taxer-les-pauvres_1464529

      Les Républicains déposent une proposition de loi pour couper le RSA aux « casseurs » | StreetPress
      http://www.streetpress.com/sujet/1473267408-republicains-projet-de-loi-rsa-casseurs

      "Pour le député Arnaud Viala, « le vivre-ensemble ça passe par le respect. A fortiori quand on a soi-même besoin de la société pour vivre ! »"

      Aaaah quand les umpistes parlent de respect, d’assistanat ou d’a à peu près quoi que ce soit en fait (compte tenu du passif collectif), c’est toujours un délice. Et dire qu’ils peuvent étaler leur provocations éhontées sans de réelles remarques de ceux qui les interviews la plupart du temps.

      Dans le Nord, des allocataires bientôt privés de RSA : « comment vont faire ces gens pour vivre ? »
      http://rmc.bfmtv.com/emission/dans-le-nord-des-allocataires-bientot-prives-de-rsa-comment-vont-faire-ce

      A New York, François Fillon fait l’éloge des emplois précaires
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/09/09/25001-20160909ARTFIG00370-a-new-york-francois-fillon-fait-l-eloge-des-emplo

      "’il « serait temps qu’on accepte qu’il peut y avoir des emplois précaires ». « C’est toujours mieux de travailler que d’être au chômage ou au RSA », a lancé l’ancien premier ministre.
      Reprenant une formule de Tony Blair, il a estimé que « ce qui est social, c’est ce qui crée de l’emploi ». En parlant de l’ancien premier ministre britannique, François Fillon a assuré qu’il « avait raison ». « C’est avec ce raisonnement là que la Grande-Bretagne est passée devant nous. Elle est devenue la 5e puissance économique, elle a 5% de chômage quand nous, nous en avons 10% »"

      –Nicolas Sarkozy - J’adresse mes plus sincères condoléances aux...
      https://www.facebook.com/nicolassarkozy/posts/10153304829401078

      « J’adresse mes plus sincères condoléances aux familles et proches des victimes des accidents de la route de Rochefort et du Doubs »

      Merci pour ceux-là : http://zinc.mondediplo.net/messages/2838

      Affaire Bygmalion : l’organisateur des meetings de Sarkozy raconte comment l’UMP a mis en place un système de double facturation
      http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire-cope/document-france-2-affaire-bygmalion-l-organisateur-des-meetings-de-nico

      VIDEO. Revivez l’intégralité de l’interview de Nicolas Sarkozy au 20 heures de France 2
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/video-revivez-l-integralite-de-l-interview-de-nicolas-sarkozy-au-20-heu

      Hérault de la vraie vie des français, de ce qui les préoccupent, n’ayant jamais commenté les sondages car ceux-ci se trompent, expert en démocratie, dénonciateur des mensonges d’Hollande, de la bien-pensance, de la pensée unique, sortant de son chapeau De Gaulle, ou des...référendums, pour rendre la parole à la souveraineté populaire en tenant tête aux élites qui s’y opposent, le tout pour redonner de la crédibilité à la parole publique en faisant le choix de la démocratie.

      nb : L.Delahousse passe bien les plats.

      Sarkozy se pose en candidat de "la France de la vie réelle" face à une élite qui aime "avec son panier, en osier, aller acheter des œufs frais" - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/sarkozy-se-pose-en-candidat-de-la-france-de-la-vie-reelle-face-a-une-e

      #Bêtisier :

      Henri Guaino : toutes les fortunes de France négocient leurs impôts - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=SuR-OcR7CEM

      Sarkozy réinvente son interview chez Chazal - L’instant président du 24/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1375425

      Démission, démission... Jean-François Copé, l’arroseur arrosé - 28 mai 2014 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20140528.OBS8717/demission-demission-jean-francois-cope-arroseur-arrose.html

      -"ce départ semble bien ironique tant le leader de l’opposition n’a eu de cesse de réclamer la démission de presque tous les ministres du gouvernement depuis 2012." ;
      –"Après l’affaire des écoutes qui a mis Christiane Taubira dans l’embarras, Copé ne manque pas l’occasion de suggérer le départ de la ministre de la Justice : « La garde des Sceaux a donc menti. Et dans ce contexte, sa démission est inéluctable »."

      EN DIRECT. Conseil national Les Républicains : Nicolas Sarkozy présente la ligne du parti pour 2017
      http://www.20minutes.fr/politique/1786307-20160214-conseil-national-republicains-nicolas-sarkozy-presente-li

      « Seule une baisse massive des charges et une véritable réforme du travail peut relancer l’emploi. »

      La différence avec le PS ?

      "Et là une militante fait « une déclaration d’amour à Nicolas Sarkozy. Je t’aime passionnément et je voudrais prendre la place de Carla »"

      Sans commentaires.
      « Je t’aime passionnément » : la déclaration d’une militante à Sarkozy
      http://www.bfmtv.com/politique/je-t-aime-passionnement-la-declaration-d-une-militante-a-sarkozy-951537.html

      Quotidien avec Yann Barthès. Elles nous avaient manqué, mais elles sont de retour : les hardcore fans de Nicolas Sarkozy !
      https://www.facebook.com/Qofficiel/videos/1286957341328217/?hc_ref=NEWSFEED

      Jean-François Copé, le Parisien qui voulait se faire passer pour un Provincial - le Plus
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/678609-jean-francois-cope-le-parisien-qui-voulait-se-faire-passer-

      « Coucou Jean-François Copé ! Ça se gave bien, en haut lieu, ça se gave bien » - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/25/coucou-jean-francois-cope-jai-vu-consultation-vieil-homme-265496

      "Jean-François Copé, l’homme qui pensait qu’un pain au chocolat coûte 15 centimes !" ; "Jean-François Copé parlant ainsi des manifestants de Nuit debout :

      « Ils sont complètement déconnectés de la réalité. »"

      http://www.europe1.fr/politique/le-prix-dun-pain-au-chocolat-aux-alentours-de-10-ou-15-centimes-repond-cope-

      Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/04/26/pour-sarkozy-les-participants-a-nuit-debout-sont-des-gens-qui-n-ont-rien-dan

      « Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. » ;
      –"Depuis le début des rassemblements Nuit debout, la plupart des personnalités du parti Les Républicains ont demandé l’évacuation des places."

      O’Play - Sarkozy tacle "Nuit debout", "ils n’ont rien dans le cerveau"
      https://www.facebook.com/lopinion.play/videos/817802684992941

      Nuit debout : Jacob et Chatel (LR) justifient les propos de Sarkozy - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/nuit-debout-jacob-et-chatel-lr-justifient-les-propos-de-sarkozy-27-04-2016-2

      -"Interrogé sur cette phrase sur Sud Radio et Public Sénat, le chef de file des députés LR Christian Jacob « pense en tout cas qu’ils (les participants de Nuit debout) n’ont rien à faire là. C’est une poignée de casseurs ». « On doit utiliser nos forces de l’ordre à autre chose qu’à gérer une poignée de gauchistes », a-t-il insisté. Quant à l’expression « sans cerveau » utilisée par Nicolas Sarkozy, « ceux qu’on entend témoigner ne manifestent pas un esprit brillantissime », a jugé Christian Jacob." ;
      –""-"Sans évoquer cette déclaration de l’ancien président, le député Éric Ciotti, présent au côté de Nicolas Sarkozy mardi à Nice, a jugé sur Radio Classique que la place de la République était « aux mains d’extrémistes violents, intolérants, qui délirent sur des idées qui relèvent du siècle dernier."

      Et ce n’est pas Marion Maréchal-Le Pen (#FN) qui les contredira (minute 8 et suivantes) : http://www.itele.fr/chroniques/invite-bruce-toussaint/marion-marechal-le-pen-les-socialistes-sont-des-magiciens-des-chiffres-162784

      –CmWZ9YOWgAAYBM1.png (1000×500)


      https://twitter.com/lesRepublicains/status/749174488940548096

      –Sarkozy veut un service militaire obligatoire pour les jeunes chômeurs
      http://www.bfmtv.com/politique/sarkozy-veut-un-service-militaire-obligatoire-pour-les-jeunes-chomeurs-103188


      Le guignol fidèle lui-même.

      « Tout jeune de 18 ans qui n’aura pas d’emploi ou de formation se verra obligé de participer à un service militaire où il apprendra à se lever tôt, à respecter la discipline et même à parler français »

      Bygmalion, terrorisme, immigration : l’intervention de Nicolas Sarkozy décryptée
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/15/bygmalion-terrorisme-immigration-les-erreurs-de-nicolas-sarkozy_4998478_4355

      "Nicolas Sarkozy a raison sur un point : il est facile de vérifier. Mais pas dans le sens où il l’espérait. Il a été mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » (article L113-1 du code électoral). Ce motif de mise en examen recoupait cinq faits différents, dont celui d’avoir « recueilli et accepté des fonds en violation du code électoral » et non pas seulement d’avoir « dépassé le plafond des dépenses électorales ». C’est pour ce même motif que le parquet de Paris a requis son renvoi devant un tribunal correctionnel.

      L’affirmation de Nicolas Sarkozy selon laquelle il aurait été « lavé de toute accusation mettant en cause [sa] probité dans l’affaire Bygmalion » a donc de quoi surprendre.

      L’ex-chef de l’Etat a également assuré que le Conseil constitutionnel s’était déjà prononcé sur le dépassement du plafond. Un argument déjà développé par son avocat récemment, mais qui occulte plusieurs choses. Tout d’abord, le dépassement constaté en 2013 n’avait aucune mesure avec ce que l’enquête sur l’affaire Bygmalion a ensuite révélé"

      "Par ailleurs, de nouveaux faits sont reprochés à l’ex-président par rapport à 2013, comme par exemple d’avoir « fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés ». Autrement dit, le Conseil constitutionnel n’avait pas connaissance du système de fausses factures que l’enquête a ensuite montré."

      Sur BFMTV, Nicolas Sarkozy a ressorti ses cinq mensonges préférés
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/27/sur-bfmtv-nicolas-sarkozy-a-ressorti-ses-cinq-mensonges-preferes

      "il martèle régulièrement être le premier candidat à l’élection présidentielle à « n’avoir pas coûté un sou aux contribuables ».

      C’est une triple erreur. Deux candidats avant lui ont dû rembourser leur avance forfaitaire et régler seuls leurs dépenses de campagne : Jacques Cheminade en 1995 et Bruno Mégret en 2002. Par ailleurs, comme l’a rappelé Europe1 à l’occasion d’une précédente interview, malgré la sanction du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy a pu se faire rembourser 5,5 millions d’euros au titre des remboursements de frais de propagande. Enfin, l’ancien président oublie que, pour éviter la faillite à son parti politique, il avait appelé à une grande campagne de dons, le fameux « sarkothon », auprès des Français. Or, ces dons étaient tous déductibles des impôts des généreux mécènes. Le contribuable a donc remboursé 60% des quelques 11 millions levés par Nicolas Sarkozy."

      L’interview de Nicolas Sarkozy dans Bourdin Direct en 5 phrases
      http://www.bfmtv.com/politique/l-interview-de-nicolas-sarkozy-dans-bourdin-direct-en-5-phrases-1052751.html

      "Nicolas Sarkozy s’était engagé à arrêter la politique en cas de défaite à la présidentielle. Aujourd’hui, il assume : « J’ai arrêté la politique. J’ai plus arrêté la politique que vous avez arrêté l’interview »"

      –Pour Westminster, Sarkozy est intervenu en Libye pour « améliorer sa situation politique »
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/14/pour-westminster-sarkozy-est-intervenu-en-libye-pour-ameliorer-sa-situation-

      "Le rapport évoque « les possibles gains électoraux » attendus par M. Sarkozy un an avant la présidentielle de 2012, dans une attitude proactive en Méditerranée censée répondre aux préoccupations des électeurs en matière d’immigration."

      "Le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains est, selon le document, « un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’[organisation] Etat islamique en Afrique du Nord »."

      France Inter - HUMOUR | "Finalement le peuple français est plus... #UMP #Bêtisier
      https://www.facebook.com/franceinter/videos/1351832254851891

      Laurent Wauquiez s’en prend aux chômeurs qui "profitent de la vie"
      https://www.marianne.net/politique/laurent-wauquiez-s-en-prend-aux-chomeurs-qui-profitent-de-la-vie
      Travailleurs détachés : Wauquiez reproche à Macron de faire… du Wauquiez
      https://www.marianne.net/politique/travailleurs-detaches-wauquiez-reproche-macron-de-faire-du-wauquiez
      Pour Laurent Wauquiez, les agents Pôle Emploi conseillent aux chômeurs de "profiter de la vie" plutôt que de chercher un travail - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/pour-laurent-wauquiez-les-agents-pole-emploi-suggerent-aux-chomeurs-de
      Wauquiez fait son festival d’intox - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2017/10/27/wauquiez-fait-son-festival-d-intox_1606137

      Balkany - The Yes Men Versus A Really Stupid French Politician - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=BIB4ysJWmJY

      –- <http://seenthis.net/messages/10802#message17090>

      #UE #UMP_UE

      http://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/conseildeleurope  ; http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/DELOIRE/48137 :
      « Dans le secret des Conseils, certains dirigeants ont songé à des mesures peu démocratiques. Le 14 juin 2010, le président français Nicolas Sarkozy se rallie à l’idée de Mme Angela Merkel d’infliger une sanction aux pays n’ayant pas respecté le pacte de stabilité et de croissance (PSC) adopté par le Conseil européen à Amsterdam en juin 1997 : suspendre leurs droits de vote au Conseil de l’Union européenne, cette punition plaçant l’Etat « défaillant » sous une sorte de protectorat exercé par les autres Etats.
      Lors de la réunion du Conseil européen du 28 octobre 2010, la chancelière allemande ouvre les hostilités : « L’article 7 du traité reconnaît la possibilité de retirer les droits de vote dans des situations très sérieuses. » En réalité, cette disposition sanctionne « une violation grave et persistante » des valeurs de l’Union, relative au respect de la dignité humaine, à la liberté, la démocratie et l’égalité. Rien à voir par conséquent avec un dérapage financier, mais la distinction n’émeut pas la dirigeante allemande : « Nous avons accepté l’article 7 dans le cas de violations des droits de l’homme et nous devons montrer le même degré de sérieux quand nous arrivons à la question de l’euro. »
      La position du couple « Merkozy » est contestée par le président roumain Traian Basescu (« Cette situation n’est pas similaire à un contexte de violation des droits humains »), puis par MM. Jean-Claude Juncker, premier ministre du Luxembourg, et José Luis Rodríguez Zapatero, son homologue espagnol. Devant ces protestations, M. Sarkozy défend soudain sa complice avec le sens de la nuance qu’on lui a toujours connu : « La suspension des droits de vote, c’est dans le traité, ce n’est donc pas déraisonnable. » Ce qui revient à considérer qu’appliquer la prison à vie à un pickpocket n’est pas déraisonnable au motif que la sanction figure dans le code pénal. Finalement, M. Boïko Borissov, un ancien garde du corps du dirigeant communiste bulgare Todor Jivkov, devenu entre-temps ministre-président de son pays après en avoir dirigé l’équipe nationale de karaté, passera pour un parangon de sagesse politique : « Il faut travailler à une solution, mais non à des solutions humiliantes comme la suspension des droits de vote. » Le communiqué final ne fera aucune mention de cet échange. »

      Europe : ce qu’il faut retenir de la tribune de Sarkozy (sur les élections européennes) - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Europe-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-tribune-de-Sarkozy-667538
      http://cdn-

      -"Il propose également de "diminuer drastiquement l’étendue des compétences communautaires"." ;
      –"L’Union européenne « nous protège des dérives idéologiques de nos gouvernants et des majorités qui les soutiennent », assure-t-il. Avant de détailler : « Imaginons tel ou tel de nos responsables d’aujourd’hui libre d’appliquer sans limite son idéologie fermée aux réalités du monde du 21e siècle. La dérive à laquelle nous assistons serait pire encore. Impôts sans limite, dépenses publiques sans frein ni contrôle, déficits explosés, nivellement généralisé… »" ;
      –""Je crois sincèrement qu’il n’y aura pas d’autre alternative que celle qui consiste à diminuer drastiquement l’étendue des compétences communautaires". Avant de préciser : « Il faut aujourd’hui supprimer au moins la moitié des actuelles compétences communautaires »

      De l’or en barre, comme toujours : Quand Guaino se paye Juncker...
      http://www.marianne.net/quand-guaino-se-paye-juncker-100231642.html

      « Ce n’est pas à la Commission de décider quelles sont les bonnes réformes pour la France. Cette méthode là doit s’arrêter tout de suite. Il faut en finir avec l’Europe qui fonctionne de cette façon. Ce n’est pas à la Commission de dire quelles sont les bonnes réformes, c’est à la France de dire à ses partenaires quelles sont à ses yeux les bonnes réformes qu’elle doit accomplir »

      Nicolas Sarkozy : "Je m’attendais au Brexit" - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Sarkozy-Si-j-etais-en-situation-je-proposerais-un-projet-en-cinq-points-pour-l

      « impression que l’identité et la civilisation européenne ne sont pas défendues »

      On a pourtant bien pu voir à l’oeuvre leur conception de la "civilisation" après les subprimes, en Espagne, en Irlande, au Portugal ou encore en Grèce, ainsi que leur soucis de la défendre.

      « Je souhaite donc un Fonds monétaire européen en même temps qu’une présidence stable de l’Eurogroupe, qui devrait revenir soit à un Français soit à un Allemand »

      Et le rapprochement entre les peuples et les cultures européennes, versus le repli national et ses murailles, qu’on nous vend(ait ?), il est où ?

      –Copé demande un #Référendum pour le « big bang institutionnel » annoncé par Hollande
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/06/cope-demande-un-referendum-pour-le-big-bang-institutionnel-annonce-par-holla

      Juste hallucinant, quoique d’un hallucinant devenu ordinaire, Sarkozy se vante d’avoir participé à l’opposition à un référendum en 2011. De mieux en mieux, ça promet pour le 20H (quelle belle "civilisation"...) :
      –"Référendum Grec : nouveau moment totalitaire de Sarkozy et Juncker" http://www.gaullistelibre.com/2015/06/referendum-grec-nouveau-moment.html

      –"Nicolas Sarkozy appelle à une suspension de la négociation avec la Grèce" http://www.lefigaro.fr/politique/2015/06/29/01002-20150629ARTFIG00144-nicolas-sarkozy-appelle-a-une-suspension-de-la-ne

      –"Les outrances effarantes des « Républicains » sur la Grèce" http://www.gaullistelibre.com/2015/07/les-outrances-effarantes-des.html

      –"Hypocrisies européennes" (J.Sapir) http://www.marianne.net/russe-europe/hypocrisies-europeennes-100235291.html

      -" « Lors du G20 de Cannes, en 2011, M. Papandreou nous a aussi menacés d’un référendum et nous l’avons dissuadé avec Angela », rappelle-t-il en privé pour souligner l’inertie de son successeur. "

      –Blog : "Pour Xavier Bertrand, Alexis Tsipras est « un menteur et un démagogue (…) Ce qu’il a essayé de faire avec les créanciers européens, c’est du vol à main armé, c’est de prendre en otage son peuple(...) ». Pour Eric Woerth : « On ne va pas céder au chantage permanent de Tsipras (…) la solution efficace, c’est que l’économie grecque accepte de se réformer et que Tsipras accepte que les Européens lui proposent des solutions et qu’il les acceptent »."

      –"les chiffres même de la Commission Européenne montrent que la Grèce est, avec le Portugal, le pays qui a fait le plus gros effort d’ajustement budgétaire de 2010 à 2014"

      –J.Sapir, quant à lui, relève que "demander des réformes « sérieuses et crédibles » comme l’ont fait et la Chancelière allemande et le Président français n’a aucun sens. Ces propositions ont été faites il y a des semaines. Certaines, en particulier les mesures fiscales frappant les plus riches, ont même été trouvées « excessives » par l’Eurogroupe."

      #Grèce #Référendum #UMP_Démocratie

      Quand Sarkozy théorisait son opposition au référendum
      http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/16/quand-sarkozy-theorisait-son-opposition-au-referendum_1643949_1471069.html

      Sarkozy veut des référendums le jour des législatives, Par Carl Meeus
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/10/02/25002-20141002ARTFIG00071-sarkozy-veut-des-referendums-le-jour-des-legislat

      "Dans son interview exclusive à paraître ce vendredi dans Le Figaro Magazine, l’ancien chef de l’État élargit les thèmes de consultation des Français à son projet de « bouclier de la dépense publique », qui interdirait à l’État de consacrer plus de 50% du PIB à la dépense publique. Ainsi qu’à sa proposition sur le RSA : « La question pourrait être posée ainsi : est-ce que toute allocation doit avoir comme contrepartie une activité ? Pour moi, la réponse est oui. »
      Pour Nicolas Sarkozy, l’organisation de ces référendums doit être rapide : « Je souhaiterais que ces consultations soient organisées en même temps que le premier tour des élections législatives qui suivront l’élection présidentielle. Cela permettrait de montrer aux électeurs que la nouvelle majorité est absolument déterminée à mettre en œuvre son projet politique. »

      L’ancien président estime que « c’est le meilleur moyen pour répondre à la méfiance abyssale que nos concitoyens entretiennent à l’égard de la parole publique ». Il balaye d’un revers de la main les accusations de populisme ou de dérive plébiscitaire : « Réfléchissons, il y a moins de risque de populisme quand le peuple peut s’exprimer dans les urnes. À l’inverse, le risque populiste est beaucoup plus fort si le peuple a le sentiment qu’on lui refuse la parole. C’est le non-usage du référendum qui lui donne une dimension plébiscitaire. Il faut “banaliser” la procédure référendaire pour la rendre à sa vocation première : permettre au peuple de France de trancher des questions importantes qui concernent son destin. »"

      Nicolas Sarkozy précise ses idées de référendum, Par Matthieu Goar
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/15/nicolas-sarkozy-precise-ses-idees-de-referendum_4506864_823448.html

      "pour le retour de l’autorité dans le pays en promettant de « remettre les valeurs sur la table » ou encore pour un rapprochement de la fiscalité française avec celles des voisins européens, notamment l’Allemagne. « Il est hors de question que dans notre pays, ceux qui travaillent beaucoup et qui, en plus, paient beaucoup d’impôts se fassent insulter par ceux qui gagnent moins »"

      "Mariage pour tous" : les députés UMP crient au référendum
      http://www.lemonde.fr/societe/video/2013/01/15/mariage-pour-tous-les-deputes-ump-crient-au-referendum_1817452_3224.html

      Mariage gay, ce référendum doublement insolite que réclame l’UMP | Guy Carcassonne
      http://www.huffingtonpost.fr/guy-carcassonne/referendum-ump-mariage-gay_b_2470460.html

      « La revendication d’un référendum est une seconde fois insolite en ceci que cette impossibilité a été voulue et décidée par ceux-là même qui, aujourd’hui, feignent d’oublier son existence ».

      Bertrand (UMP) propose un référendum sur le millefeuille territorial - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/bertrand-ump-propose-un-referendum-sur-le-millefeuille-territorial-27-04-201

      Sarkozy n’exclut pas le recours au référendum sur un nouveau traité européen
      http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-nexclut-pas-le-recours-au-referendum-sur-un-nouveau-traite-europeen-

      "Selon lui, il faut « utiliser sciemment » la question du référendum. Il a ainsi estimé que le référendum de 2005 sur la Constitution européenne était trop complexe. Mais, a-t-il ajouté, « si j’appelle à une refondation de l’Europe avec un nouveau traité, (..) alors la question du référendum se posera »."

      Nicolas Sarkozy justifie de manière totalement incompréhensible le traité de Lisbonne - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/nicolas-sarkozy-justifie-de-maniere-totalement-incomprehensible-le-tra

      "Ce qui est dangereux, ce n’est pas le référendum comme principe. Ce qui est dangereux, c’est aller au référendum comme les partisans du maintien de l’Europe ont été au référendum sans un projet politique. En 2007, c’était totalement différent. Je me suis trouvé dans la situation où la France avait voté « non » au référendum voulu par Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin en 2005. Excusez du peu : 55% de « non ». Il fallait ramener la France dans le giron de l’Europe et j’avais dit dans le débat avec madame Royal que je ne ferai pas de référendum. Il n’y a donc eu aucune hypocrisie, aucun mensonge, bien au contraire."

      ""Le traité de Lisbonne, c’était 2007-2008. Quand la crise a soufflé en 2008, on était bien content de trouver l’Europe pour nous en sortir. Avec madame Merkel, nous avons protégé l’Europe""

      N’est-ce pas héroique ?!

      VIDEO. Guaino : sans Sarkozy, « il n’y aurait plus de démocratie »
      http://www.leparisien.fr/politique/video-selon-guaino-sans-sarkozy-il-n-y-aurait-plus-de-democratie-25-11-20

      "« S’il n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, plus de démocratie en Europe et plus de démocratie dans le monde. »"

      #Grèce :

      http://zinc.mondediplo.net/messages/4215
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3605
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3524#message16289
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3029
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4183

      Nicolas Sarkozy réagit au référendum en Grèce. Mise en ligne le 01/11/2011
      http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nicolas-sarkozy-reagit-au-referendum-en-grece-21323.html
      http://www.bfmtv.com

      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/HALIMI/52909#nh20 « En mars dernier, M. Sarkozy s’est félicité qu’à peine élu M. Alexis Tsipras ait « ravalé ses promesses électorales » et se soit « mis à genoux » (20). Sous couvert d’anonymat, des officiels de l’Eurozone s’expriment avec autant de délicatesse. Ils exigent que le premier ministre grec change de majorité et de politique s’il veut épargner à son pays l’asphyxie financière. « Ce gouvernement ne peut pas survivre (21) », a déjà décidé l’un d’entre eux. » ; « (20) Le Figaro, 2 mars 2015. (21) Financial Times, Londres, 6 avril 2015. »

      12/07/15 : sur BFM, Sarkozy dit que Tsipras doit servir d’avertissement à ceux qui ailleurs seraient tentés par des « extrémistes » ; dit que celui-ci à trahit son peuple qui a voté non au référendum, ajoutant de l’art du mensonge. Plus c’est gros plus ça passe.

      Nkm les enchaîne, ignoble comme les autres pourritures, vidéo : http://www.marianne.net/nkm-faut-pas-que-grece-devienne-cgt-europe-100235408.html enchaîne les désormais habituels poncifs, mensonges éhontés, dont l’incontournable opposition grecs vs pauvres européens qui ont fait des efforts, ou comment feindre la compassion pour le bas de l’échelle afin de mieux diviser et torpiller les grecs.

      Morano : http://www.bfmtv.com/politique/nadine-morano-m-tsipras-fait-un-doigt-d-honneur-au-peuple-grec-900914.html « Nadine Morano : "M. Tsipras fait un bras d’honneur au peuple grec" », « populiste » ; « extrémiste » ; principe de réalité… leçon de référendum (coment dire…) ; « l’argent qu’ils nous doivent » ; « je pense aussi aux contribuables français ».

      http://www.marianne.net/guaino-sarkozy-ne-partiront-pas-vacances-grece-ensemble-100235285.html « Nicolas Sarkozy pour qui Alexis Tsipras porterait « l’entière responsabilité » de la crise que connaît aujourd’hui le pays et plus largement l’Europe. « Jusqu’à l’arrivée de M. Tsipras », poursuivait en effet Sarkozy dans son récent entretien au Monde, les « gouvernements grecs coopéraient plus ou moins efficacement avec leurs partenaires européens » mais le gouvernement grec actuel, lui, « refuse toute attitude raisonnable. » ».

      http://www.marianne.net/grece-libye-les-amnesies-sarkozy-100235129.html « Sarko croit même opportun de décréter prématurément que « la Grèce a suspendu, de fait, son appartenance à la zone euro ». Nous n’en sommes pas là. Jusqu’à preuve du contraire, c’est bien l’Eurogroupe qui a très symboliquement exclu la Grèce de la zone euro en se réunissant en l’absence du ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. » ; « Nicolas Sarkozy devrait, au passage, profiter de ses vacances estivales pour réviser son histoire politique grecque récente. L’ancien président attribue tous les déboires hellènes à l’arrivée de Syriza au pouvoir : « Jusqu’à l’arrivée de Monsieur Tsipras, nous avions des gouvernements grecs qui coopéraient plus ou moins efficacement avec leurs partenaires européens. Depuis, nous avons un gouvernement grec qui refuse toute attitude raisonnable. » L’ancien président fait ainsi très peu de cas des dizaines d’années d’errements politiques passés par la Grèce sous la kleptocratie du Pasok et la dynastie Papandréou. »

      http://www.marianne.net/puisqu-ils-vous-disent-que-les-grecs-sont-ir-res-pon-sa-bles-100235109.htm !!! « Juncker les appelle ainsi à...« voter oui, quelle que soit la question posée » lors du futur référendum ! » ; « Nicolas Sarkozy(…) « Par l’irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s’est suspendue elle-même de la zone euro. » On pensait pourtant que cela avait été formalisé, du moins symboliquement, quand l’Eurogroupe s’est réuni en l’absence de Varoufakis, le ministre grec des Finances...
      Dans la même lignée, Bruno Le Maire(…) « Quand je vois augmenter les taux d’intérêt des Espagnols et des Italiens à cause de M. Tsipras, ça me révolte. » « Alexis Tsipras a menti de bout en bout au peuple grec », a même pesté l’énarque. Et mentir — ce qui reste largement à prouver —, ça ne viendrait sûrement pas à l’idée de nos « res-pon-sables » politiques... ; « Quant à Moscovici, il a fait des rêves chastes sur RTL : « Je souhaite que M. Tsipras puisse appeler à voter oui [au référendum]. » » ; « Leur stratégie n’était pas de discuter d’un accord, mais d’épuiser le temps qui restait en utilisant le manque de liquidités en Grèce comme un moyen de pression. » Une stratégie d’irresponsables, non ? »

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/nicolas-sarkozy-veut-maintenir-la-grece-dans-l-euro_4563611_3214.html sarko « L’ancien président français a rendu hommage au précédent gouvernement d’Athènes d’Antonis Samaras (conservateur) « qui a fait beaucoup d’efforts dans l’intérêt de la Grèce ». « Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l’Union européenne elle-même. Parce que cela voudrait dire qu’un pays [...] peut décider de ne pas rembourser sa dette. Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays », a poursuivi M. Sarkozy. » ; « « Il faut en appeler à la responsabilité de chacun, du gouvernement grec qui va se trouver confronté aux réalités non pas de la campagne électorale mais de la gestion d’un pays de 9 millions d’habitants, et aux responsables européens qui doivent comprendre que la Grèce a connu beaucoup de souffrances ces dernières années », a dit l’ancien chef de l’Etat. Interrogé sur le sort de la dette grecque, que souhaite renégocier la Syriza, M. Sarkozy a répondu : « La question pour l’instant n’est pas là. La Grèce est un pays membre de l’Europe, elle a choisi un gouvernement, ce gouvernement doit être responsable dans l’intérêt des Grecs eux-mêmes qui ne veulent pas quitter l’euro. » »

      –19/02/15 : Europe 1, Sarkozy, A.Mainc http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/02/19/97002-20150219FILWWW00069-aucune-chance-que-tsipras-ne-reussisse-sarkozy.ph http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-edito-economique/videos/grece-vge-se-prononce-pour-une-sortie-de-l-euro-2377705 http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/europe-matin-thomas-sotto/sons/europe-matin-thomas-sotto-19-02-15-2377775
      Sarko :
      « Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé n’avoir "jamais utilisé le 49-3 pendant [s]on mandat. D’abord parce que j’avais dit que je ne le ferais pas et que le mensonge ne crée pas les conditions de la confiance. » ; « Interrogé sur les polémiques autour de ses conférences rémunérées à l’étranger, Nicolas Sarkozy assure ne pas "voir où est le problème. Je veille à ne jamais faire de conférence en France et je veille à éviter les conflits d’intérêts." » ; « "Aucune chance" qu’Alexis Tsipras "réussisse"
      Nicolas Sarkozy croit-il dans les chances d’Alexis Tsipras de réussir à relever la Grèce économiquement ? « Je dis à tous ceux qui ont voté ou sont tentés de voter FN de regarder ce qui se passe en Grèce ! L’extrême gauche et l’extrême droite, c’est la même chose. Il n’y a aucune chance que Tsipras réussisse !" » » ; L’ancien chef de l’état a avancé plusieurs raisons à ces augmentations répétées du nombre de demandeurs d’emploi. "Nous mettons en oeuvre une politique économique, fiscale et budgétaire qui est le contraire de ce que font tous les autres en Europe", a-t-il estimé, jeudi matin sur Europe 1. Et de poursuivre : "est-ce que ce que je dis sur le chômage est vrai ou faux ? Nous connaissons aujourd’hui un nombre de chômeurs que nous n’avons jamais connu dans notre histoire. » ;

      http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-sur-europe-1-les-declarations-fortes-2377627
      19/02/15 Elkabach-sarko :
      (à noter que certains sarkolâtres se plaignent du manque de respect d’Elkabach : et oui, comme les candidats de tv réalité, ils ne s’arrêtent jamais de creuser)
      « le mensonge, dans la vie politique comme dans la vie tout court, ne créé pas les conditions de la confiance » ; « Quand on ment toujours et tout le temps, quand on ment à ses amis, quand on ment à sa majorité, quand on ment aux français, y’a un moment donné où on paye l’addition » ; (sur la France) « on a asphyxié la consommation » (serait-il devenu hétérodoxe ?) ; « Nous devons réfléchir à la situation où nous sommes en Europe. Nous ne pouvons pas expliquer aux français que l’Europe c’est la liberté de circulation des personnes et la liberté de circulation des biens, et en même temps frapper les français d’impôts que ne payent pas les autre. Ils faut donc créer avec nos partenaires allemands les conditions d’une vaste zone à fiscalité cohérente pour que nous ne soyons pas en situation de désavantage fiscal, budgétaire, social, non pas par rapport à la Chine et l’Inde naturellement mais par rapport à nos voisins européens » (encore un grand classique umpitre : votez pour nous, nous vous promettons de faire l’exact contraire de ce que l’on a toujours fait et soutenu !) ;
      –Elkabach (sur la Grèce) « On est indulgent avec eux ou alors on les ramène aux réalités ? »
      –Sarko « Non mais, qu’il me soit permis de dire à propos de la Grèce, à tous ceux qui nous écoutent, qui ont voté Front National ou qui sont tentés de voter Front National, mais regardez ce qu’il se passe avec la Grèce !(nb :Syriza FN même combat donc…) Quand vous votez pour monsieur Tsipras, extrême gauche, le lendemain de sa victoire (ah, il commence à s’agiter là) il propose à des gens d’extrême droite de rentrer dans le gouvernement. (1 : cf le programme de Syriza sur l’immigration ; 2 : Sarko, l’extrême droite ça le connait ; 3 : lui qui aurait préféré une victoire de Nouvelle Démocratie, qui là aussi, est très, trèèèès à l’aise pour copiner avec l’extrême droite, jusqu’à instrumentaliser les attaques contre Charlie Hebdo, tout en ayant participé à la marche du 11 janvier, évidemment, tout va bien là… 4 : qui fait monter l’extrême droite dans l’UE ? 5 : liste non exhaustive). Je dis à ceux qui nous écoutent, l’extrême droite et l’extrême gauche c’est la même chose ! (et ça c’est quoi ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres Tiens tant que j’y pense, « Mosbi, lâche cette photo de Robin un moment j’ai besoin de m’ôter un doute. » : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/meurtre/51078 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/homicide/40227?q=Homicide#40140 ). Qui s’est réjoui de la victoire du leader Tsipras en Grèce ? Monsieur Mélenchon et madame Le Pen.
      –Elkabach « Est-ce que vous croyez que l’équipe Tsipras va réussir ? »
      –Sarko « Il n’y a aucune chance qu’il réussisse. Mais regardez où se trouve la Grèce aujourd’hui (Sérieux, il ose ? Comment s’en étonné de sa part.. ?) obligée de tendre la main parce qu’un, un premier ministre qui fait campagne en disant n’importe quoi conduit son pays au bord de la faillite. Et faut dire la Grèce, que j’aime pour tout un tas de raison (-Hey Dex’, prépare les lames et le pick-up, il est l’heure de rempiler ! Dans ton délire à Miami, t’as oublié les plus gros meurtriers d’Europe gros nase.) notamment familiale (-Ok, changement de méthode, on va innover, ce qui implique un détour par Amsterdam. Noooon pas pour la weed ! Il y a un musée de la torture là-bas si je me souviens bien.). « Vous devrez payer vos dettes, vous devrez rembourser vos dettes. Mais faut dire à nos partenaires européens aussi, que nous devons changer la construction européenne (cf plus haut sur l’un des grands classiques umpitres) et le fonctionnement des institutions européennes. »
      Sur les conférences « Je veille à ne jamais faire de conférence en France (…) et je veille à n’être invité que par des gens qui répondent à des critères qu’il n’y ait pas de conflits d’intérêts, et pas de problèmes, je ne suis pas invité par les dictateurs (pourtant t’en est un : cf référendum 2005, référendum Grèce 2011, austérité ploutocrate et criminelles, sauvetages bancaires, conférence G.Sachs, cf art diplo C.Deloire sanctions ; retirer droit de vote d’un pays pas dans les clous budgétaires en s’appuyant sur article se référant aux droits humains : merci, au revoir.) je ne conseille conseil aucun gouvernement bizarre ».

      Condensé du génie et du foutage de gueule décomplexé orthodoxes orthodoxe : Réflexions d’avant référendum grec. | Jean-François Copé
      http://jfcope.fr/reflexions-davant-referendum-grec-requiem-pour-le-naufrage-du-programme-le-pe

      Du grand art : http://www.ouest-france.fr/referendum-grec-sarkozy-sen-prend-tsipras-et-hollande-3537139
      http://www.marianne.net/sarkozy-ce-grand-admirateur-tsipras-qui-s-ignore-100237895.html

      Umpiste un jour...

      Un « triste spectacle » à l’Assemblée, quatre jours après les attentats
      http://mobile.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/17/a-l-assemblee-la-droite-survoltee-face-au-gouvernement_4812162_480949

      Balkardi, http://www.liberation.fr/france/2015/11/17/hommage-post-attentats-quand-balkany-coupe-le-micro-a-un-elu_1414145

      Les Balkany VS la Cour des Comptes - Le Petit Journal du 19/02 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1364377

      Morano, attentats : https://www.facebook.com/Nadine.Morano/posts/10153062802220793 « ! L’union nationale dans le deuil qui frappe les familles et notre nation mais certainement pas pour masquer les échecs du gouvernement. » ; « L’union nationale pour rendre hommage aux victimes. Mais pas d’union nationale pour diluer les échecs du gouvernement. » ; « A toutes ces familles frappées, aux Français choqués, le Président de la République et le gouvernement doivent rendre des comptes. »

      Dans l’émission On n’est pas couché du 10/01/16, Lydia Guirous (Ex Porte-parole "Les Républicains") découvre en 2016 la "droitisation" de l’UMP.
      #UMP
      ==>http://zinc.mondediplo.net/messages/10802#message13412

      Le prix d’un pain au chocolat ? "Aux alentours de 10 ou 15 centimes", répond Copé
      http://www.europe1.fr/politique/le-prix-dun-pain-au-chocolat-aux-alentours-de-10-ou-15-centimes-repond-cope-

      Christine Lagarde estime que"le gros de la crise est derrière nous" - 21 août 2007 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20070820.OBS1150/christine-lagarde-estime-que-le-gros-de-la-crise-est-derriere-n

      #Conflits_d'intérêts, #Lobbying, #Ploutocratie :

      Sarkozy, conférencier à Goldman Sachs
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/21/97002-20130421FILWWW00058-sarkozy-conferencier-chez-goldman-sachs.php
      (à revérifier, de mémoire : ) Frédéric Lefebvre, député-lobbyiste | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/2009/04/12/frederic-lefebvre-depute-lobbyiste  ; Frédéric Lefebvre une nouvelle fois dans la tourmente pour son activité de lobbyiste | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/2009/11/13/frederic-lefebvre-une-nouvelle-fois-dans-la-tourmente-pour-son-activite-

      En pleine Cop21, Maud Fontenoy a animé un séminaire pour Philip Morris - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/En-pleine-Cop21-Maud-Fontenoy-anime-un-seminaire-pour-Philip-Morris-764089
      http://cdn-

      « Je l’ai fait pour rendre service à un ami, je n’étais pas rémunérée », explique-t-elle. Ce qui fait sourire chez Philip Morris, où l’on promet que « ce genre d’intervention n’est jamais gratuit ».

      Conférences : Hoax Man S1E8 - Un Sarko rien que pour nous ! IRL
      http://irl.nouvelles-ecritures.francetv.fr/hoax-man-233.html

      Dassault-multi-casquettes (bonus : Wauquiez et les clowns) - La punchline du jour - Le Petit Journal du 27/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1355834

      Mis en cause par Cash Investigation, le sénateur LR Michel Raison dénonce « une émission scandaleuse » | Public Sénat #Bêtisier
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/mis-cause-cash-investigation-senateur-lr-michel-raison-denonce-une-emiss

      –Alliés :

      Hors UMP, mais dans la doxa en général, :

      http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 « publié le » » 17/02/15, A.Minc interviwé par T.Sotto :
      –Sotto : « Bonjour Alain Minc. Vous êtes économiste, essayiste (…) Est-ce qu’on peut les (l’Eurogroupe et la Grèce) mettre d’accord. » (la fameuse rigueur journalistique des actualistes…)
      –Minc « Si la raison prévalait oui. On sait quel est le débouché de cette affaire entre gens raisonnables (aaah ces gens raisonnables, ces Lumières qui légitiment le meurtre par les réductions de la dette…), c’est quoi. C’est d’allonger la durée heu des prêts faits aux grecs, c’est de réduire un peu le taux d’intérêt et c’est d’obtenir en échange que les grec paient des impôts. Si les grecs payaient des impôts (…) comme des italiens par exemple, il n’y aurait pas de problème grec. Ils auraient dix milliards d’euros de plus par an.(qu’a donc fait la troika ?? Nouvelles démocratie ??). Donc la raison (on y revient, toujours les proclamations simples des orthodoxes, leur belle novlangue habituelle mais toujours pas périmée pour être invité en tant qu’expert dans nombre de médias semble-t-il) en fait amènerait à un accord. La question qui aujourd’hui se pose, c’est est-ce que les grecs sont théâtraux, irrationnels, ou incompétents (rien que ça, toujours aussi caricaturaux les chiens de garde. En matière de compétence, il est vrai que la crise des subprimes, l’austérité dans l’UE aux résultats exceptionnels leur permet bien de la ramener avec la même arrogance qu’il y a dix ans. Ah non, au temps pour moi, l’austérité n’a pas été imposé par la troika, ça doit être de la faute des hellènes, à moins qu’elle ait donné des résultats satisfaisant en fait ? Autant s’arrêter là…). Et je n’en sais rien. Par exemple, ils polarisent évidemment sur l’Allemagne. Mais le problème n’est pas qu’allemand. Vous croyez par exemple que le premier ministre de Lettonie, ou le premier ministre slovaque peuvent facilement expliquer à leur pays que le contribuable de leur pays si on annule la dette va payer pour augmenter un smic qui en Grèce (remarquons que phonétiquement, ça peut donner « engraisse ») est le double du smic dans leur propre pays ? »
      Alors là, le ploutocrate interchangeable avec beaucoup d’autres est en grande forme.
      –Minc « Deuxième question on ne sait plus la vérité sur les comptes grec.(…) Ils ne veulent pas de la troika au nom de l’idéologie » (encore ? Ca tourne au sketch, bon…)
      –Minc « Les grecs peuvent-être en faillite dans dix jours.(…) Parce que en refusent la proposition de l’Union Européenne qui était simplement de prolonger le plan actuel de six mois pour permettre de négocier(..) » (et ça continue…« simplement » )
      –Sotto : « Ca veut dire que le problème grec c’est d’abord le problème des grecs ?(…) »
      –Minc « Mais c’est depuis le début le problème des grecs. Les grecs, on dit aujourd’hui la Grèce a perdu 25% de pouvoir d’achat (les médias de l’actu ont mis un temps certain à en parler, et n’évoquent pas ou peu d’autres chiffres ; pouvoir d’achat ou PIB ?? manque de rigueur mr Minc ?), oui c’est vrai (ouf), oui c’est dramatique, mais la Grèce à utilisé l’argent européen (sous la supervision de la Troika, faut-il le rappeler à sa compétence Minc ?) depuis quinze ans (ah ok, quel rapport avec le chiffre d’avant alors, qui couvre une autre période ?? A moins de considérer que l’incurie passée (et connue apparemment, mais seuls les grecs sont responsables hein), justifie la destruction de vies, d’un pays, des mises à mort ?? Pas de chance pour ces aux gens de ne pas avoir été banquiers, qui n’ont pas subi pareille inflexibilité punitive !) à faire des investissements irraisonnés (…) » ; il évoque aussi le problème des impôts (Juncker doit trembler …) ; « La Grèce(…) a un problème en réalité de recettes fiscales. Donc, le vrai accord c’était de leur dire « vous vous comportez comme (la salle de classe démocratique à l’œuvre ?) les autres et on vous aide bien davantage. (hum, hum, hum : retracer les faits de « l’accord », sans même relever l’emploi du mot « aide ») On y arrivait progressivement » ; « Il suffit pas d’être col ouvert pour être intelligent (quel niveau, copie de Sophie de menton, suffit-il de squatter les plateaux pour l’être en revanche ? ), alors, qu’est-ce qu’il se passe si jamais les grecs finisse par sortir de la zone euro ? » (ce qui serait donc de la responsabilité exclusive des grecs, pas des « partenaires » européens à l’attitude irréprochable, on l’aura compris) ; « Pour les autres européens ça veut dire qu’on peut sortir, c’est un mauvais signe en réalité. » (il s’agirait aussi de faire un exemple ? Nooon ?).  ; Il continue, sur un ton pour le moins menaçant (3mn50) « Mais pour les grecs, et ben ils vont voir ce que c’est de revenir à l’âge de pierre ! (je crois que c’est déjà ce qu’ils voient depuis 5 bonnes années c…..d. Sauf qu’en plus ils ont eu droit à la suspension de la démocratie et à l’humiliation !). Dans ce cas-là, monsieur Mélenchon et madame Le Pen pourraient prendre des jumelles pour regarder ce que c’est de sortir de l’Euro ! (chantage ? Je ne pourrais y croire ! Au fait le génie, on a déjà sorti nos jumelles pour admirer ce que c’est de suivre le diktat de l’ultra-orthodoxie austéritaire, difficile de donner des leçons, mais c’est mignon d’essayer. Au passage, on recommence avec les extrêmes, alors que le FDG ne prônait toujours pas de sortie de l’Euro aux dernières nouvelles, une fois de plus sa compétence toute dénuée d’idéologie éclaire les sombres cavernes hétérodoxes). Qu’est-ce que ça veut dire sortir de l’Euro ? On émet une monnaie (…) elle va s’effondrer, le niveau de vie va baisser (là encore, voir les résultats de l’austérité : le seul argument de Minc est-il de dire TINA ? C’est la troika ou le déluge ? Donc le déluge ou un autre déluge qui aurait au moins l’avantage d’un léger détail, accessoire à ses yeux : le respect de la souveraineté populaire, d’un tant soit peu de démocratie ?), on sera obligé de faire des contrôles de capitaux (aie, la cata pour Minc et ses associés !), on sera obligé de faire du protectionnisme (ok, visiblement il ne se rend plus compte du monde dans lequel il vit s’il pense qu’en disant cela il agite un spectre universel…), et les grecs qui ont déjà perdu 25% de leur pouvoir d’achat (la rigueur, toujours ? vérifier) en perdront 25% en plus. (le déluge, toujours, pour stratégie ?) » ;
      Sotto évoque l’ultimatum de l’Eurogroupe, mais pour Minc-je-réécris-l’histoire-à-ma-sauce (vérifier, voir les articles doc Grèce) il n’en est rien : « Non mais(…) l’ultimatum c’est le ministre grec qui l’a créé en claquant la porte avec des mots complètement absurde. (encore la même façon de faire : traiter son adversaire de fou.) Ce type à besoin, ce type à besoin (on sent qu’il ne l’aime pas étrangement) aussi, « le seul qui a un peu de cervelle », il pensait le flatter ainsi « c’est le ministre allemand des finances » enfin tout ça n’a aucun sens (que d’éloquentes démonstrations avec Minc…). » ; ça continue « Mais ce n’est pas nous qui sortons les grecs de l’Euro (bah oui c’est vrai, les autres membres sont teeeellement respectueux des votes et d’un gouvernement qui ne filent pas droit en acceptant la saignée sans broncher, « ahhh ce que je les aiment ces soumi..euh ces fiers lettons. ») ce sont les grecs qui décident de ne pas respecter des règles communes (ou c’est juste le minimum de la démocratie que de pouvoir changer de politiques ? Ah non, ça c’est hors sujet la démocratie, seulement bon pour les archaiques-populistes-irrationnelles-anthropophages etc) que des pays moins riches qu’eux respectent avec soin et méthodologie. Qu’est-ce que vous pensez que les portugais peuvent quand ils voient ce qu’il se passe en Grèce, (et ça recommence, un autre classique : monter les populations européennes les unes contre les autres, elle est belle pas notre Europe de la paix et de l’ouverture entre les cultures, hein ?? « Ahhh, ce que je les aime ces discrets et obéissants portugais. ») les portugais ont fait un effort, ils sont en train de rembourser de manière accélérée le FMI (voir résultats et mesures austéritaires au Portugal, à moins que Sotto ne pose la question ou…informe à ce sujet ?), la croissance portugaise redémarre, et on va leur dire « Non mais attendez les grecs sont en colère (le respect du vote des populations tu piétineras, inlassablement) il va falloir que le contribuable portugais payent pour eux ? (l’occasion de se demander combien les contribuables ont et vont donner à la finance via les divers plans de sauvetages plus ou moins dissimulés ??) Je veux dire(…) on leur offre une voie de sortie (c’est à dire faire comme si la vote ne comptait pas, elle est pas belle la vie bande d’assistés nantis ?!) et en réalité je crois que les grecs sont en train de tomber dans leur travers théâtral. » (c’est lassant d’avoir droit à chaque fois aux mêmes ficelles périmées (mais toujours acceptées pour parader en tant qu’expert sur les plateaux) : donc ces idiots de grecs sont incapables d’exprimer des revendications raisonnées ; puisque ces primates ne sont pas doués de la raison des lumières de l’Europe de nord ; fondées sur analyse cohérente, non, ils font du théâtre, et il est plus que temps de les ramener à coups de bottes au cul en heure de colle en prenant soin d’éviter qu’ils polluent l’air respiré par les bons élèves ibériques, lettons et autres teutons)
      Sotto (hésitant dans ces mots, donnant presque l’impression de s’excuser de poser la question accrochée à un post-it) : « Mais après y’ a, y’a aussi un, un sentiment de de de de (inspire pour se reprendre ?) d’humiliation chez les grecs aujourd’hui est-ce qu’il faut en tenir compte dans les discussions ? »
      Minc (avec une moue méprisante, pas envers Sotto bien sûr) « Non mais euh, non mais sentiment d’humiliation de quelqu’un qui ne fait rien depuis 25 ans, arrêtons ! (Ok Dex’, on va passer par la Canada aussi, et mettre Lucas Magnotta dans les bagages, mais pas de découpe avant le retour, c’est compris ?) C’est trop commode de dire sentiment d’humiliation.(alors que de dire qu’ils font du théâtre, c’est faire œuvre d’un effort d’analyse et de démonstration très poussé) La troika ce monstre de la troika c’est quoi ? C’est des fonctionnaires gris, ennuyeux (le théâtre, les cols ouverts, les costumes gris : pas de doute, grâce à sa compétente majesté, le débat en ressort grandit, les auditeurs moins bêtes qu’au lever) qui viennent regarder vos comptes, alors en effet, vous pouvez préférer des gens gais qui ne regardent pas vos comptes. » ( de grâce, ne mêlez pas la Gaypride et La Manif’ Pour tous à tout ça…)
      Sotto (toujours sûr de lui) : « Mais ils,ils ils ont quand même fait des efforts ils disent qu’ils peuvent accepter 70% du programme actuel les grecs (difficile de choir entre « . » et «  ? ») »
      Minc « Mais, on leur dit qu’on est prêt à négocier (là encore, vérif’ à faire ?) avec eux… »
      Sotto « Mais alors pourquoi, alors, si tout le monde est prêt à négocier… »
      Mins en même temps, toujours hautain : « Mais, pourquoi, Mais, pourquoi, parce que »
      Sotto « …pourquoi on y arrive pas ? »
      Minc « Mais il y a des règles en Europe. (qui prévalent sur les votes, ça rentre oui ?!) Vous ne pouvez pas aujourd’hui suspendre, on leur propose de prolonger le plan actuel de 6 mois pour avoir le temps de discuter (encore un mensonge ?), ils demandent aujourd’hui aux européens de la zone euro de capituler parce que ils viennent d’arriver au pouvoir (…) »
      Minc (sur une sortie futur en prono’) « Je n’en sais rien parce que je pensais que les grecs faisaient un peu de cinéma en arrivant au pouvoir et deviendrait vite raisonnables(…) (toujours les gens raisonnables. Ceux qui mentent puis trahissent leurs promesses, manquerait plus que l’on respecte les votes des gens !) Et puis, ils vous parlent de réformes fiscales depuis quelques jours ? Ils vous disent qu’il faut faire payer l’Eglise (…) les armateurs (…) les classes supérieures(…) (1 : Je crois bien que oui, surtout de la fraude fiscale, le reste à vérifier ; 2 : Qu’ont fait Nouvelle Démocratie et la troika ? Que fait l’UE en matière de fraude fiscale, à part porter Juncker à la présidence de la commission j’entends ? Minc est-il si implacable envers le Grand Dûché ?? A moins que lui ou ses collègues n’y possède(nt) une boîte aux lettres qui sait…). Vous avez entendu ça dans le discours…
      Soto « On l’entend pas »
      Minc « ... de ces gens-là ? Rien !!Rien de rien !! C’est-à-dire qu’ils ne donnent aucun gage pour l’instant. Ils font de la démagogie pûre, bon ben tant pis pour eux ! »

      http://www.marianne.net/alain-minc-grece-au-nom-du-respect-votre-souverainete-on-doit-vous-imposer « Expliquant son soutien à Alain Juppé, Minc parle de « la droite démocratique » ; puis donne des leçons de démocratie et de républicanisme ; dit que la crise et l’action du gouvernement pendant la crise montre qu’il a un pouvoir et peut prendre des décisions (oui, et on a vu lesquelles !!). dit qu’en gros sarko a sauvé la France, voire l’UE voire plus, donne des leçons sur le populisme (sans aucun argument) ; sur la Grèce, joue l’indigné ; « « Quel est le problème grec ? » entame ainsi « l’expert » avec cette pédanterie à laquelle il nous a habitué. « Le problème grec, c’est un problème fiscal » juge-t-il en effet. Certes, l’impôt a souvent fait défaut et il ne faut surtout pas le nier. Mais dire que c’est « le problème » aujourd’hui, c’est en oublier un autre, et de taille : l’austérité folle qui étouffe la population du pays depuis que la Troika (UE, BCE, FMI) y a posé ses griffes ses mallettes noires. C’est ignorer aussi la baisse des salaires, des pensions, des retraites, des crédits alloués aux services publics, la progression du chômage, notamment du chômage des jeunes, la hausse inquiétante du taux de suicide, de la pauvreté, les privatisations sauvages...
      Mais après tout, admettons. Et laissons une chance à « Alain-la-fulgurance-Minc » de poursuivre : « Le vrai débat avec la Grèce au nom d’un respect formel de sa souveraineté » (notez bien l’expression « respect formel de sa souveraineté »), c’est de dire à ses habitants : « On vous aide, on allège peut-être même la dette, mais on vous impose une administration fiscale. » Bref, « au nom d’un respect formel de sa souveraineté », on retire à la Grèce sa souveraineté fiscale. Voilà qui est cohérent pour un Minc qui explique que « nous avons une grande expertise dont nous pouvons faire bénéficier la Grèce » et que oui « Excusez-moi (excusez-le), on a mis, dans d’autres temps dans l’histoire, des pays sous mandat, ça existait... » 
      « Une logique » que nous devrions par conséquent appliquer à la Grèce à laquelle Alain Minc tend (croit-il) la main : « On allège votre dette mais l’Union européenne prend en main votre système de prélèvement fiscal. » Une sollicitude à l’égard de la Grèce... presque allemande ! »

      http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/290114/quand-alain-minc-applaudit-francois-hollande « C’est le propre des systèmes oligarchiques : ceux qui en profitent ne connaissent aucune sanction et survivent à toutes les alternances. Alain Minc est l’un de ceux-là, qui après avoir soutenu Nicolas Sarkozy et fait des affaires sous son quinquennat, s’autorise à applaudir des deux mains François Hollande, pour la politique économique.
      Ce qui risque de beaucoup plaire dans les rangs socialistes : si même l’entremetteur du capitalisme parisien chante les louanges du chef de l’Etat, c’est vraiment qu’il a mis le cap à droite toute…
      Entendre Alain Minc se mêler au débat public suscite, certes, toujours un effet de sidération. Alors qu’il a ruiné quasiment toutes les entreprises dont il s’est occupé, du groupe Cerus de l’industriel italien Carlo de Benedetti jusqu’au journal Le Monde ; alors qu’il n’a cessé d’émettre des opinions soit disant savantes qui, du pronostic de la finlandisation de l’Europe à la veille de … l’effondrement du Mur, jusqu’à l’impossibilité d’une crise financière majeure énoncée à la veille… de la crise économique historique débutant en 2007 ; alors qu’il a été condamné une première fois pour « plagiat servile » et qu’il fait face à une nouvelle plainte, on se demande par quel mystère il se trouve encore des journalistes pour l’interroger et recueillir ses avis.
      En d’autres pays, comme dans les pays anglo-saxons, ces échecs à répétition et cette condamnation pour plagiat aurait disqualifié son auteur, qui aurait été, en plus des autres condamnations, contraint à une totale abstinence médiatique. Mais en France, non ! Dans notre système oligarchique, il n’y a jamais de sanction, ni économique, ni intellectuelle…
      Ainsi donc, Alain Minc peut chaque semaine - et même le plus souvent plusieurs fois par semaines car il est des médias très accueillants pour ce genre de personnage – délivrer ses remarques sentencieuses sur l’actualité. Autant le dire ! Le plus souvent, cela ne présente guère d’intérêt, car le conseiller de Nicolas Sarkozy et conseiller de quelques grandes fortunes françaises, ratiocine perpétuellement les mêmes fausses évidences. Comme le fait un autre de ses compères, Jacques Attali. »

      Jean-Louis Bourlanges : « L’objectif avec la Grèce, c’est d’arrêter la machine à faire des trous »
      http://www.lesechos.fr/07/07/2015/lesechos.fr/021192188498_jean-louis-bourlanges----l-objectif-avec-la-grece--c-est-d-arr

      « L’accord rejeté par le peuple grec était un chef d’œuvre d’hypocrisie partagée. Il reposait sur deux idées : la Grèce faisait semblant de faire des réformes et de mener une politique compatible avec son appartenance à la zone euro ; les créanciers continuaient de payer pour la danseuse afin d’éviter un Grexit » ;
      « A l’issue d’un référendum destiné à dire non aux efforts, le maintien pur et simple de la Grèce dans la zone euro serait porteur d’une mise en congé de toutes les règles de gouvernance établies à ce jour pour éviter les dérèglements financiers et monétaires. Inacceptable ! Même si l’on comprend qu’hélas, la France, avec son allergie à tout assainissement budgétaire sérieux, soit portée à l’indulgence sur ce point. » ;
      « . Cette politique d’assainissement s’est certes traduite par une réduction du PIB et de douloureux efforts pour les Grecs. Mais, compte tenu de l’ampleur des dérives à corriger, c’était inévitable. L’alternative, la sortie de l’euro et la dévaluation externe, aurait, elle aussi, entraîné une perte de valeur du PIB et une baisse du pouvoir d’achat.
      Le Portugal, l’Espagne et l’Irlande sont passés par des étapes comparables et sont sur la voie du redressement, comme la Grèce paraissait s’y être engagée au moment où l’arrivée au pouvoir de Syriza a tout cassé. »

      Encore champion :

      "je refuse de culpabiliser. Depuis 20 ans, les Grecs ont commis toutes les erreurs : ils sont entrés par fraude dans la zone euro, ont dilapidé les fonds structurels, ils ont gâché les taux d’intérêt favorables, ils ont laissé perduré un système social et fiscal aberrant. Et quand leurs dirigeants ont commencé à faire le travail, ils ont été balayés par Syriza. Qui, depuis lors, n’a rien fait de sérieux : ni fait payer les armateurs, ni ponctionné l’église, ni réduit les coûts de l’armée. Je ne crois pas au souverainisme qui consiste à lever l’impôt chez les autres, à remplacer la rigueur intellectuelle par l’émotion et la réforme par la quête. Ma pensée va aux Grecs qui ont voté « oui » (près de 40% quand même) et qui refusent l’entrée dans la sarabande des démons."

      Crimée, Ukraine, Europe, euro : les peuples sont-ils maîtres de leur destin ? (4/4) - Ce soir (ou jamais !) - 21/03/2014 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x1iw93t_crimee-ukraine-europe-euro-les-peuples-sont-ils-maitres-de-leur


      Leçons sur la #Démocratie, l’#UE et les #Référendums d’E.Guigou et, surtout, de J-L Bourlanges, qui explique tranquillement que le référendum de Maastricht était démocratique, mais qu’en revanche celui de 2005 ne l’était pas, rien que ça. A ce niveau, ça relève du domaine des phénomènes paranormaux.

      –Charlie Hebdo : Habib (UDI) fait un lien avec la Palestine
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/07/97001-20150107FILWWW00264--charlie-hebdo-habib-udi-fait-un-lien-avec-la-pal

      Bayrou, phare de la pensée économique française
      https://charliehebdo.fr/2021/02/economie/bayrou-phare-de-la-pensee-economique-francaise

      Affaire Bygmalion : le droit « a été bafoué » selon Nicolas Sarkozy, condamné à un an de prison ferme
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/09/30/condamnation-de-nicolas-sarkozy-affection-et-soutien-parmi-les-republicains_

    • 2022

      Estrosi indigne de gauche à droite avec sa proposition sur les non-vaccinés
      Le maire de Nice a proposé de supprimer l’assurance-chômage pour les personnes qui refusent le vaccin contre le coronavirus.
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-proposition-destrosi-sur-les-non-vaccines-ne-seduit-personne_fr_61

      « Parce que quand on fait prendre de tels risques à la société, et bien on doit en payer le prix »

      Voilà voilà...

      Présidentielle : le député LR Guillaume Peltier rejoint Eric Zemmour et devient son porte-parole
      https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-depute-lr-guillaume-peltier-annonce-rejoindre-eric-zemm

      • Valérie Pécresse veut « passer le Kärcher » et « nettoyer les zones de non-droit » pour convaincre sur la sécurité
      https://video.lefigaro.fr/figaro/video/2022-valerie-pecresse-veut-passer-le-karcher-et-nettoyer-les-zones-de

      Pécresse et le "grand remplacement"
      https://www.franceinter.fr/politique/le-grand-remplacement-de-valerie-pecresse-ne-passe-pas-chez-les-republic

      Les "françaisde papier"
      https://www.20minutes.fr/politique/3235307-20220214-presidentielle-2022-grand-remplacement-francais-papier-va

      Elle a bien dir vouloir faire barrages "aux extrêmes" au second tour je crois ? Ô surprise...

      Après le premier tour de la présidentielle, V.Pécresse lance un appel aux dons
      https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/presidentielle-endettee-personnellement-a-hauteur-de-5-millions-d-euros-pecre

  • Auf wired (https://www.wired.com/story/rss-readers-feedly-inoreader...
    https://diasp.eu/p/6990730

    Auf wired entdeckt Brian Berrett die #RSS Feeds als Alternative zu #Newsfeeds in Sozialen Netzwerken wieder. Der Vorteil aus Sicht von RSS gegenüber sozialen Netzwerken wie #Twitter und #Facebook ist die einfache Chronologie, in der die Einträge angezeigt werden. Kein #Algorithmus versucht zu erraten, was dem Nutzer wichtig ist und was nicht, alle Einträge werden gezeigt, keine weggelassen.

    Außerdem gibt es keine Abblenkung oder Manipulation, die dazu dient, mehr Zeit als nötig auf der Plattform (RSS Reader in diesem Fall) zu verbringen.

    Da ich RSS selbst regelmäßig nutze (via #TinyTinyRSS), war dies für mich nichts neues. Interessant finde ich den Hinweis auf feedBase. Dort kann man seine RSS-Liste als OPML-Datei hochladen. So entsteht eine Netz von RSS-Feeds und Nutzern mit der Möglichkeit, (...)

  • Les grands gagnants de « l’économie du confinement »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/06/covid-19-les-grands-gagnants-de-l-economie-du-confinement_6068977_3234.html

    La crise planétaire a détruit des emplois et asséché des secteurs entiers. Mais elle en a aussi dopé d’autres, enrichissant les actionnaires de multinationales comme Apple, Netflix et Amazon.

    Non, le nouveau coronavirus n’a pas tout asséché ni appauvri. La crise économique est sans nul doute planétaire et historique. L’économie française a plongé de 8,3 % en 2020, selon l’Insee. De surcroît, la récession a détruit 255 millions d’emplois dans le monde, d’après l’Organisation internationale du travail. Le marché de l’automobile est exsangue, et accuse un recul de 15 % aux Etats-Unis et de 25,5 % en France. Les avions sont immobilisés au sol, les salles de restaurant et de cinéma, vides.

    Toutefois, l’année 2020 aura aussi été celle d’une boulimie de dépenses de loisirs numériques et d’une fièvre acheteuse en ligne, à la suite de profonds « changements de modes de consommation », observe Simon Borel, chargé de recherches à l’ObSoCo, société d’études et de conseil en stratégie. Cela tient d’abord aux modes de vie casaniers, à cette injonction de rester à la maison, dans ce « refuge » qui préserve et protège. « L’ultime champ de repli » où nos concitoyens « ont pu agir », relève le sociologue.

    Le domicile est devenu un bureau, une école, un gymnase, une salle de cinéma, mais aussi un restaurant ouvert matin, midi et soir. Partout, le télétravail a dopé les ventes d’ordinateurs (+ 4,8 % en 2020, soit la plus forte croissance annuelle depuis dix ans dans le monde) et asséché les stocks de fauteuils de bureau chez Ikea.

    Les hypermarchés ont été pris d’assaut. Cela a été « une année exceptionnelle », marquée par « une accélération inédite », reconnaît Didier Duhaupand, président du groupement Les Mousquetaires, à la tête d’Intermarché. Dans l’Hexagone, la vente de produits de grande consommation a progressé de 7,7 %, selon Kantar Worldpanel. Du jamais-vu.

    Car la crise a mis hommes et femmes aux fourneaux. Ils ont confectionné des gâteaux et des pains (+ 57 % pour les ventes de levure), à l’aide d’un robot flambant neuf (+ 34 % pour les ventes de modèles multifonctions), et investi dans une boîte Pyrex (+ 30 %) pour transporter leur « gamelle » au bureau. Privés de salles de spectacles, les ménages se sont rabattus sur les téléviseurs. Des grands formats, surtout. Aux Etats-Unis, leurs ventes ont bondi de 19 %.

    Le désœuvrement a aussi été le meilleur ami des éditeurs de bande dessinée (+ 9 % en France), de puzzles (+ 63 % entre janvier et novembre 2020 dans l’Hexagone), des fabricants de skateboard (+ 31 % aux Etats-Unis) et de consoles de jeux. Entre avril et décembre 2020, Nintendo a écoulé 24,1 millions de sa Switch et 31 millions d’exemplaires du jeu Animal Crossing : New Horizons, exutoire favori de nombreux confinés.Retour ligne automatique
    Marchés dopés

    Les adultes se sont, eux aussi, offert de nouveaux jouets. Les ventes de machines à coudre se sont envolées de 70 % chez Singer, atteignant 380 000 unités en France, fin 2020. Black & Decker a également profité de cette petite victoire du « C’est moi qui l’ai fait pendant le confinement » : le chiffre d’affaires du spécialiste de la perceuse était en hausse de 19 % au quatrième trimestre 2020.

    ManoMano, plate-forme de vente de produits de bricolage, a généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, soit 20 % de plus que prévu. Les enseignes de bricolage (+ 4,8 %) et les jardineries (+ 8,1 %) ont bénéficié du « repli sur soi », analyse Laurence Paganini, présidente de la fédération du commerce spécialisé, Procos.

    Les consommateurs ont passé plus de temps sur leur smartphone. Pour trouver l’amour (les revenus de Match Group, propriétaire de Tinder et de Meetic, ont crû de 17 % en 2020), prendre des nouvelles et rire, en dépit de l’actualité. Plus de 2,6 milliards de personnes utilisent quotidiennement Facebook, WhatsApp et Instagram, soit 15 % de plus que fin 2019. L’activité du groupe de Mark Zuckerberg a augmenté de 33 % de septembre à décembre.

    En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020)

    Le confinement, la peur, l’angoisse d’être emporté par la pandémie de Covid-19 ont dopé nombre de marchés. A l’automne, 1,7 million de traitements supplémentaires d’anxiolytiques ont été prescrits par rapport aux prévisions initiales, d’après le rapport Epi-Phare en France rendu public à la mi-décembre 2020.

    La mysophobie (crainte extrême de la saleté et des microbes) a, quant à elle, accéléré l’usage du sans-contact lors des paiements par carte bancaire et… les ventes de détergent et lessive chez Procter & Gamble (+ 12 %). En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020).

    « Le développement était déjà exponentiel, rappelle Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle. La pandémie a accéléré la transition. » Car notre mode de vie à l’ère du Covid-19 a validé des marchés déjà jugés prometteurs.

    Les jeux de hasard en ligne progressent de 40 %, note la Française des Jeux. Et la livraison de repas à domicile aurait « gagné deux à trois ans de développement sur ses plans de marche initiaux », d’après Just Eat en France.Retour ligne automatique
    Plusieurs valeurs boursières battent des records

    Le commerce en ligne a aussi été placé sur orbite. Faute de pouvoir faire du lèche-vitrines, les consommateurs se sont rués sur Internet. En France, le Web représente désormais 13,4 % des ventes, rapporte la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, grâce au bond de 32 % des achats de produits physiques. Soit 112 milliards d’euros au total.

    La Toile a recruté partout de nouveaux adeptes : au Brésil (+ 66 %), au Mexique (+ 54 %), en Russie (+ 45 %), mais aussi en Inde (+ 28 %), observe Euromonitor International. Les transporteurs, les fabricants de carton et, bien sûr, Amazon en ont fait leur miel. Pour la première fois depuis sa création, en 1994, le site de Jeff Bezos a généré plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours d’un trimestre. L’américain a clos l’exercice 2020 sur 320 milliards d’euros de ventes (+ 38 % par rapport à 2019).

    Les mesures de confinement ont fait « tomber des barrières » sur le marché de la visioconférence, juge Gilles Bertaux, cofondateur de Livestorm, le spécialiste français. Ce média s’est imposé aux employeurs, aux salariés, aux écoliers et aux étudiants. Résultat : la société organise 40 000 événements par mois. Son concurrent, Zoom, revendique près de 400 000 entreprises clientes de plus de dix employés. Son chiffre d’affaires devrait quadrupler, à plus 2 milliards d’euros en 2021.

    La « visio » payante entre aussi dans les mœurs, pour un cours de yoga ou une consultation médicale. Pas moins de 19 millions d’actes réalisés en téléconsultation ont été remboursés par la Sécurité sociale en 2020, dont 8 millions par le biais de Doctolib. Le verrou psychologique de l’abonnement en ligne à un service a sauté.

    Apple revendique désormais 620 millions d’abonnements, soit 140 millions de plus que fin 2019. Netflix, lui, en affiche plus de 200 millions dans le monde (+ 31 % en un an), avec des revenus avoisinant 25 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros, + 24 %). Vingt-trois ans après sa création, le site de films et séries approche du seuil de rentabilité.

    Aucun de ces phénomènes n’a échappé à la Bourse. En dépit de la crise économique, plusieurs valeurs, soutenues par la politique très accommodante des banques centrales, battent des records. A commencer par Apple. L’américain a réalisé le plus gros bénéfice trimestriel jamais enregistré par une entreprise privée : 23,8 milliards d’euros fin 2020. La firme pèse dorénavant 2 300 milliards de dollars en Bourse.Retour ligne automatique
    De nombreux investisseurs se sont enrichis

    Le contexte pandémique n’a pas non plus empêché les levées de fonds. Fin 2020, Livestorm a levé 25 millions d’euros. Chez Deliveroo, le montant est encore plus spectaculaire : après avoir bouclé un tour de table de 180 millions de dollars mi-janvier 2021, le britannique vaut désormais 7 milliards de dollars. La plate-forme de livraison se délecte de la fermeture des restaurants : elle a décroché le référencement de 46 000 restaurants, dont la plupart ont été privés d’activité. L’entreprise qui fait rouler 110 000 livreurs file tout droit vers une entrée en Bourse, dès avril. Ce sera au bénéfice de ses actionnaires, des fonds d’investissements, surtout, et… d’Amazon.

    Les sociétés pharmaceutiques ont tiré le meilleur parti de 2020. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19

    De fait, la crise a déjà enrichi moult investisseurs, à l’image des actionnaires de Spotify. La capitalisation boursière du champion du streaming musical a doublé, pour atteindre 65 milliards de dollars, à la faveur de la hausse du nombre d’abonnés (+ 24 %, à 155 millions).

    DocuSign fait aussi partie des gagnants. Le leader mondial de la signature électronique (solution sécurisée lors de la conclusion de contrats à distance) a vu son activité franchir le cap du milliard de dollars. Son cours de Bourse a explosé : + 188 % en un an.

    Sans surprise, les sociétés pharmaceutiques ont également tiré le meilleur parti de l’année écoulée. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19. Moderna, dont le vaccin est autorisé dans l’Union européenne depuis le 6 janvier, dépasse les 60 milliards de dollars de capitalisation boursière. Lonza, son sous-traitant suisse, en profite : son bénéfice net a connu une hausse d’environ 35 % en 2020.

    Au fil de l’année, le cours de la firme allemande BioNTech, qui a développé avec Pfizer un vaccin à ARN messager, a bondi de 250 %. La fortune de son PDG, Ugur Sahin, s’élève aujourd’hui à plus de 5 milliards de dollars, à en croire Bloomberg. Albert Bourla, directeur général de Pfizer, s’est aussi largement enrichi, lors de la vente de 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire, le 9 novembre 2020, jour de l’annonce de bons résultats préliminaires de son vaccin. Depuis, le groupe estime que celui-ci devrait générer 15 milliards de dollars de ventes en 2021.Retour ligne automatique
    Décryptage : Les 90 % d’efficacité du vaccin de Pfizer, un « résultat extraordinaire » qui pose des questions

    Si les actionnaires de ces entreprises se frottent les mains, qu’en est-il de leurs salariés ? Ont-ils aussi bénéficié de la crise ? Chez Black & Decker, le PDG a adressé un message de remerciement à « chacun » des 53 000 employés pour leur « performance héroïque » et leur a accordé… un jour de congé, lundi 1er février. « On l’a pris », déclare Pierre Rousseau, représentant CFDT au comité européen du groupe, et délégué central des usines françaises, en soulignant qu’« il est certain que les salariés auraient préféré une prime ou une augmentation de salaire ». Un sentiment largement partagé, après une année si particulière.Retour ligne automatique
    Multiples controverses

    Car les représentants du personnel sonnent régulièrement l’alarme. En entrepôt, par exemple, les cadences ont été infernales. Le syndicat SUD note combien les postiers ont été « rincés » par l’explosion du nombre de livraisons assurées par La Poste fin 2020, avec près de 4 millions de colis par jour en France. Depuis l’irruption de la pandémie, l’emballement de la « gig economy », cette économie de petits boulots précaires que symbolisent les livreurs Deliveroo ou Uber Eats, soulève de multiples controverses.

    Just Eat, qui jure prôner un modèle social plus responsable, annonce vouloir recruter 4 500 livreurs en CDI en 2021 dans l’Hexagone. Amazon veille aussi à son image. Accusé au printemps 2020 de ne pas avoir suffisamment protégé ses employés, le site américain a augmenté leur salaire de 2 euros de l’heure, d’avril à juin, puis distribué une prime d’été de 500 à 1 000 euros, et, enfin, reconduit une prime de fin d’année liée au pic d’activité des fêtes.

    Chez Seb, la prime dite Macron a été versée en deux fois à près de 3 900 des 6 000 employés français. Et pour faire face à la hausse d’activité dans ses usines hexagonales et l’envolée de la demande de yaourtières (+ 26 %) et de machines à pain (+ 39 %), le groupe a accordé une prime de 15 euros par jour à ses salariés, entre mars et juin 2020. Au premier trimestre 2021, une « centaine d’intérimaires seront embauchés en contrat à durée indéterminée », précise son directeur des ressources humaines, Dan Abergel.

    Le secteur de la vente en ligne embauche aussi à tour de bras. En France, ManoMano va signer 350 recrutements en 2021, après 200 en 2020. Fin 2021, le site emploiera plus de 1 000 personnes. Amazon, lui, a déjà recruté 400 000 personnes entre janvier et octobre 2020, soit plus de 1 300 par jour en moyenne, dans le monde. L’e-commerçant, qui fait travailler 1,15 million de salariés, figure parmi les premiers employeurs des Etats-Unis, aux côtés de Walmart (2,2 millions). Signe que le Covid-19 n’a pas fini de bousculer le monde de l’entreprise.

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