Immigration : une autre voie est possible, nécessaire, urgente
« Ne pas accueillir », et « empêcher les gens d’arriver » : à l’heure où, par la voix de #Gérald_Darmanin, la France s’illustre encore dans le #repli, le #rejet et le manquement à ses obligations éthiques et légales les plus élémentaire, il apparait urgent de déverrouiller un débat trop longtemps confisqué. Quelques réflexions alternatives sur la « #misère_du_monde » et son « #accueil », parce qu’on ne peut plus se rendre complice de cinq mille morts chaque année.
« Ne pas accueillir », et « empêcher les gens d’arriver » : à l’heure où, par la voix de Gérald Darmanin, la France s’illustre encore dans le repli, le rejet et le manquement à ses obligations éthiques et légales les plus élémentaires, et alors que s’annonce l’examen parlementaire d’un projet de loi plus brutal et liberticide que jamais, signé par le même Darmanin, il apparait urgent de déverrouiller un débat trop longtemps confisqué. C’est ce à quoi s’efforce Pierre Tevanian dans le texte qui suit. Dans la foulée de son livre « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». En finir avec une sentence de mort->, co-signé l’an passé avec Jean-Charles Stevens, et à l’invitation de la revue Respect, qui publie le 21 septembre 2023 un numéro intitulé « Bienvenue » et intégralement consacré à l’accueil des migrants, Pierre Tevanian a répondu à la question suivante : de quelle politique alternative avons-nous besoin ? De son article intitulé « Repenser l’accueil, oser l’égalité », le texte qui suit reprend les grandes lignes, en les développant et en les prolongeant.
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Lorsqu’en juillet 2022 nous mettions sous presse notre ouvrage, « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». En finir avec une sentence de mort, l’association Missing Migrants recensait 23801 morts en méditerranée pour la décennie passée, ainsi que 797 morts aux frontières Nord et Est de la « forteresse Europe ». Un an plus tard, l’hécatombe s’élève à 20 089 morts en méditerranée et 1052 au Nord et à l’Est [Chiffres produits le 20 septembre 2023]. Soit 5340 vies de plus en un an, fauchées par une politique concertée qui, adossée à ce simple dicton sur la « misère du monde », s’arroge insolemment le monopole de la « raison » et de la « responsabilité ».
C’est de là qu’il faut partir, et là qu’il faut toujours revenir, lorsqu’on parle d’ « immigration » et de « politique d’immigration ». C’est à ce « reste » consenti de la « gestion » technocratique des « flux migratoires » que nous revenons constamment, opiniâtrement, dans notre livre, afin de ré-humaniser un débat public que cinq décennies de démagogie extrémiste – mais aussi de démagogie gouvernante – ont tragiquement déshumanisé.
L’urgence est là, si l’on se demande quelle politique alternative doit être inventée, et tout le reste en découle. Il s’agit de libérer notre capacité de penser, mais aussi celle de sentir, de ressentir, d’être affectés, si longtemps verrouillées, intimidées, médusées par le matraquage de ce dicton et de son semblant d’évidence. Ici comme en d’autres domaines (les choix économiques néolibéraux, le démantèlement des services publics et des droits sociaux), le premier geste salutaire, celui qui détermine tous les autres mais nécessite sans doute le principal effort, est un geste d’émancipation, d’empowerment citoyen, de sortie du mortifère « TINA » : « There Is No Alternative ».
Le reste suivra. L’intelligence collective relèvera les défis, une fois libérée par ce préalable nécessaire que l’on nomme le courage politique. La question fatidique, ultime, « assassine » ou se voulant telle : « Mais que proposez-vous ? », trouvera alors mille réponses, infiniment plus « réalistes » et « rationnelles » que l’actuel « pantomime » de raison et de réalisme auquel se livrent nos gouvernants. Si on lit attentivement notre livre, chaque étape de notre propos critique contient en germe, ou « en négatif », des éléments « propositionnels », des pistes, voire un « programme » alternatif tout à fait réalisable. On se contentera ici d’en signaler quelques-uns – en suivant l’ordre de notre critique, mot à mot, du sinistre dicton : « nous » - « ne pouvons pas » - « accueillir » - « toute » - « la misère du monde ».
Déconstruire le « nous », oser le « je ».
Tout commence par là. Se re-subjectiver, diraient les philosophes, c’est-à-dire, concrètement : renouer avec sa capacité à penser et agir, et pour cela s’extraire de ce « on » tellement commode pour s’éviter de penser (« on sait bien que ») mais aussi s’éviter de répondre de ses choix (en diluant sa responsabilité dans un « nous » national). Assumer le « je », c’est accepter de partir de cette émotion face à ces milliers de vies fauchées, qui ne peut pas ne pas nous étreindre et nous hanter, si du moins nous arrêtons de l’étouffer à coup de petites phrases.
C’est aussi se ressouvenir et se ré-emparer de notre capacité de penser, au sens fort : prendre le temps de l’information, de la lecture, de la discussion, de la rencontre aussi avec les concernés – cette « immigration » qui se compose de personnes humaines. C’est enfin, bien entendu, nourrir la réflexion, l’éclairer en partant du réel plutôt que des fantasmes et phobies d’invasion, et pour cela valoriser (médiatiquement, politiquement, culturellement) la somme considérable de travaux scientifiques (historiques, sociologiques, démographiques, économiques, géographiques [Lire l’Atlas des migrations édité en 2023 par Migreurop.]) qui tous, depuis des décennies, démentent formellement ces fantasmagories.
Inventer un autre « nous », c’est abandonner ce « nous national » que critique notre livre, ce « nous » qui solidarise artificiellement exploiteurs et exploités, racistes et antiracistes, tout en excluant d’office une autre partie de la population : les résidents étrangers. Et lui substituer un « nous citoyen » beaucoup plus inclusif – inclusif notamment, pour commencer, lorsqu’il s’agit de débattre publiquement, et de « composer des panels » de participants au débat : la dispute sur l’immigration ne peut se faire sans les immigré·e·s, comme celle sur la condition féminine ne peut se faire sans les femmes.
Ce nouveau « nous » devra toutefois être exclusif lui aussi, excluant et intolérant à sa manière – simplement pas avec les mêmes. Car rien de solidement et durablement positif et inclusif ne pourra se construire sans un moment « négatif » assumé de rejet d’une certaine composante de la « nation française », pour le moment « entendue », « comprise », excusée et cajolée au-delà de toute décence : celle qui exprime de plus en plus ouvertement et violemment son racisme, en agressant des migrant·e·s, en menaçant des élu·e·s, en incendiant leurs domiciles. Si déjà l’autorité de l’État se manifestait davantage pour soutenir les forces politiques, les collectifs citoyens, les élus locaux qui « accueillent », et réprimer celles qui les en empêchent en semant une véritable terreur, un grand pas serait fait.
Reconsidérer notre « impuissance »… et notre puissance.
Nous ne « pouvons » pas accueillir, nous dit-on, ou nous ne le pouvons plus. L’alternative, ici encore, consisterait à revenir au réel, et à l’assumer publiquement – et en premier lieu médiatiquement. La France est la seconde puissance économique européenne, la sixième puissance économique du monde, et l’un des pays au monde – et même en Europe – qui « accueille », en proportion de sa population totale, le moins de réfugié·e·s ou d’étranger·e·s. Parmi des dizaines de chiffres que nous citons, celui-ci est éloquent : 86% des émigrant·e·s de la planète trouvent refuge dans un pays « en développement ». Ou celui-ci : seuls 6,3% des personnes déplacées trouvent refuge dans un pays de l’Union européenne [Ces chiffres, comme les suivants, sont cités et référencés dans notre livre, « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». En finir avec une sentence de mort, op. cit.].
Reconsidérer notre puissance, c’est aussi, on l’a vu, se rendre attentif au potentiel déjà existant : publiciser les initiatives locales de centres d’accueil ou de solidarités plus informelles, dont il est remarquable qu’elles sont rarement le fait de personnes particulièrement riches. C’est aussi défendre cette « puissance d’accueil » quand elle est menacée par des campagnes d’extrême droite, la valoriser au lieu de la réprimer. C’est donc aussi, très concrètement, abroger l’infâme « délit de solidarité » au nom duquel on a persécuté Cédric Herrou et tant d’autres. Aucun prétexte ne tient pour maintenir ce dispositif « performatif » (qui « déclare » l’accueil impossible, par l’interdit, afin de le rendre impossible, dans les faits). « Filières mafieuses », sur-exploitation des travailleurs sans-papiers, « marchands de sommeil » : tous ces fléaux sociaux pourraient parfaitement être combattus avec un arsenal légal délesté de ce sinistre « délit de solidarité » : le Droit du travail, le Droit du logement, et plus largement tout l’appareil pénal qui réprime déjà toute forme de violence, d’extorsion et d’abus de faiblesse.
Repenser l’accueil, oser l’égalité.
Si notre livre combat le rejet et valorise la solidarité, il critique pourtant la notion d’accueil ou celle d’hospitalité, telle qu’elle est mobilisée dans notre débat public. Pour une raison principalement : en entretenant la confusion entre le territoire national et la sphère domestique, le paradigme de l’hospitalité encourage les paniques sociales les plus irrationnelles (à commencer par le sentiment d’ « invasion »), mais aussi les régressions autoritaires les plus nocives (ce fameux « On est chez nous ! », qui assimile les étranger·e·s, fussent-ils ou elles titulaires d’un logement qui leur est propre, d’un bail ou d’un titre de propriété, à des intrus qui nous placent en situation de « légitime défense »). Ce qui est ainsi évacué du débat, c’est ni plus ni moins qu’un principe constitutionnel : le principe d’égalité de traitement de toutes et tous sur le territoire d’une république démocratique. Plusieurs dispositifs légaux, ici encore, seraient à abroger, parce qu’ils dérogent à ce principe d’égalité : la « double peine » , les « emplois réservés » – sans parler de la citoyenneté elle-même, qui gagnerait à être, comme dans la majorité des pays européens, ouvertes au moins partiellement aux résident·e·s étranger·e·s.
Enfin, bien en deçà de ces mesures tout à fait réalisables, une urgence s’impose : avant de se demander si l’on va « accueillir », on pourrait commencer par laisser tranquilles les nouveaux arrivants. À défaut de les « loger chez soi », arrêter au moins de les déloger, partout où, avec leurs propres forces, à la sueur de leur front, ils ou elles élisent domicile – y compris quand il s’agit de simples tentes, cabanons et autres campements de fortune.
Repenser le « tout », assumer les droits indivisibles
Là encore la première des priorités, celle qui rend possible la suite, serait une pédagogie politique, et avant cela l’arrêt de la démagogie. Car là encore tout est connu, établi et documenté par des décennies de travaux, enquêtes, rapports, publiés par des laboratoires de recherche, des institutions internationales – et même des parlementaires de droite [Nous citons dans notre ouvrage ces différents rapports.].
Il suffirait donc que ce savoir soit publicisé et utilisé pour éclairer le débat, en lieu et place de l’obscurantisme d’État qui fait qu’actuellement, des ministres continuent de mobiliser des fictions (le risque d’invasion et de submersion, le « coût de l’immigration », mais aussi ses effets « criminogènes ») que même les élus de leurs propres majorités démentent lorsqu’ils s’attèlent à un rapport parlementaire sur l’état des connaissances en la matière. Nous l’avons déjà dit : à l’échelle de la planète, seules 6,3% des personnes déplacées parviennent aux « portes de l’Europe » – et encore ce calcul n’inclut-il pas la plus radicale des « misères du monde », celle qui tue ou cloue sur place des populations, sans possibilité aucune de se déplacer. Cette vérité devrait suffire, si l’on osait la dire, pour congédier toutes les psychoses sur une supposée « totalité » miséreuse qui déferlerait « chez nous ».
À l’opposé de cette « totalité » factice, prétendument « à nous portes », il y a lieu de repenser, assumer et revendiquer, sur un autre mode, et là encore à rebours de ce qui se pratique actuellement, une forme de « totalité » : celle qui sous-tend l’universalité et l’indivisibilité des droits humains, et du principe d’égalité de traitement : « tout » arrivant, on doit le reconnaître, a droit de bénéficier des mêmes protections, qu’il soit chrétien, juif ou musulman, que sa peau soit claire ou foncée, qu’il vienne d’Ukraine ou d’Afghanistan. Le droit d’asile, les dispositifs d’accueil d’urgence, les droits des femmes, les droits de l’enfant, le droit de vivre en famille, les droits sociaux, et au-delà l’ensemble du Droit déjà existant (rappelons-le !), ne doit plus souffrir une application à géométries variables.
Il s’agit en l’occurrence de rompre, au-delà des quatre décennies de « lepénisation » qui ont infesté notre débat public, avec une tradition centenaire de discrimination institutionnelle : cette « pensée d’État » qui a toujours classé, hiérarchisé et « favorisé » certaines « populations » au détriment d’autres, toujours suivant les deux mêmes critères : le profit économique (ou plus précisément le marché de l’emploi et les besoins changeants du patronat) et la phobie raciste (certaines « cultures » étant déclarées moins « proches » et « assimilables » que d’autres, voire franchement « menaçantes »).
Respecter la « misère du monde », reconnaître sa richesse.
Il n’est pas question, bien sûr, de nier la situation de malheur, parfois extrême, qui est à l’origine d’une partie importante des migrations internationales, en particulier quand on fuit les persécutions, les guerres, les guerres civiles ou les catastrophes écologiques. Le problème réside dans le fait de réduire des personnes à cette appellation abstraite déshumanisante, essentialisante et réifiante : « misère du monde », en niant le fait que les migrant·e·s, y compris les plus « misérables », arrivent avec leurs carences sans doute, leurs traumas, leurs cicatrices, mais aussi avec leur rage de vivre, leur créativité, leur force de travail, bref : leur puissance. Loin de se réduire à une situation vécue, dont précisément ils et elles cherchent à s’arracher, ce sont de potentiels producteurs de richesses, en tant que travailleurs et travailleuses, cotisant·e·s et consommateurs·trices. Loin d’être seulement des corps souffrants à prendre en charge, ils et elles sont aussi, par exemple, des médecins et des aides-soignant·es, des auxiliaires de vie, des assistantes maternelles, et plus largement des travailleurs et des travailleuses du care – qui viennent donc, eux-mêmes et elles-mêmes, pour de vrai, accueillir et prendre en charge « notre misère ». Et cela d’une manière tout à fait avantageuse pour « nous », puisqu’ils et elles arrivent jeunes, en âge de travailler, déjà formé·es, et se retrouvent le plus souvent sous-payé·es par rapport aux standards nationaux.
Là encore, la solution se manifeste d’elle-même dès lors que le problème est bien posé : il y a dans ladite « misère du monde » une richesse humaine, économique notamment mais pas seulement, qu’il serait intéressant de cultiver et associer au lieu de la saboter ou l’épuiser par le harcèlement policier, les dédales administratifs et la surexploitation. L’une des mises en pratique concrète de ce virage politique serait bien sûr une opération de régularisation massive des sans-papiers, permettant (nous sommes là encore en terrain connu, éprouvé et documenté) de soustraire les concerné·e·s des « sous-sols » de l’emploi « pour sans-papiers », véritable « délocalisation sur place », et de leur donner accès aux étages officiels de la vie économique, ainsi qu’au Droit du travail qui le régit.
Il y a enfin, encore et toujours, ce travail de pédagogie à accomplir, qui nécessite simplement du courage politique : populariser le consensus scientifique existant depuis des décennies, quelles que soit les périodes ou les espaces (états-unien, européen, français, régional), concernant l’impact de l’immigration sur l’activité et la croissance économique, l’emploi et les salaires des autochtones, l’équilibre des finances publiques, bref : la vie économique au sens large. Que ces études soient l’oeuvre d’institutions internationales ou de laboratoires de recherche, elles n’ont cessé de démontrer que « le coût de l’immigration » est tout sauf avéré, que les nouveaux arrivant·e·s constituent davantage une aubaine qu’une charge, et qu’on pourrait donc aussi bien parler de « la jeunesse du monde » ou de « la puissance du monde » que de sa « misère ».
Redevenir moraux, enfin.
Le mot a mauvaise presse, où que l’on se trouve sur l’échiquier politique, et l’on devrait s’en étonner. On devrait même s’en inquiéter, surtout lorsque, comme dans ce « débat sur l’immigration », il est question, ni plus ni moins que de vies et de morts. Les ricanements et les postures viriles devraient s’incliner – ou nous devrions les forcer à s’incliner – devant la prise en considération de l’autre, qui constitue ce que l’on nomme la morale, l’éthique ou tout simplement notre humanité. Car s’il est à l’évidence louable de refuser de « faire la morale » à des adultes consentants sur des questions d’identité sexuelle ou de sexualité qui n’engagent qu’elles ou eux, sans nuire à autrui, il n’en va pas de même lorsque c’est la vie des autres qui est en jeu. Bref : l’interdit de plus en plus impérieux qui prévaut dans nos débats sur l’immigration, celui de « ne pas culpabiliser » l’électeur lepéniste, ne saurait être l’impératif catégorique ultime d’une démocratie saine.
Pour le dire autrement, au-delà de la « misère » que les migrant·e·s cherchent à fuir, et de la « puissance » qu’ils ou elles injectent dans la vie économique, lesdit·es migrant·e·s sont une infinité d’autres choses : des sujets sociaux à part entière, doté·e·s d’une culture au sens le plus large du terme, et d’une personnalité, d’une créativité, irréductible à toute appellation expéditive et englobante (aussi bien « misère » que « richesse », aussi bien « charge » que « ressource »). Et s’il n’est pas inutile de rappeler tout le potentiel économique, toute l’énergie et « l’agentivité » de ces arrivant·e·s, afin de congédier les fictions anxiogènes sur « l’invasion » ou « le coût de l’immigration », il importe aussi et surtout de dénoncer l’égoïsme sordide de tous les questionnements focalisés sur les coûts et les avantages – et d’assumer plutôt un questionnement éthique. Car une société ne se fonde pas seulement sur des intérêts à défendre, mais aussi sur des principes à honorer – et il en va de même de toute subjectivité individuelle.
Le réalisme dont se réclament volontiers nos gouvernants exige en somme que l’on prenne en compte aussi cette réalité-là : nous ne vivons pas seulement de pain, d’eau et de profit matériel, mais aussi de valeurs que nous sommes fiers d’incarner et qui nous permettent de nous regarder dans une glace. Personne ne peut ignorer durablement ces exigences morales sans finir par le payer, sous une forme ou une autre, par une inexpugnable honte. Et s’il est précisément honteux, inacceptable aux yeux de tous, de refuser des soins aux enfants, aux vieillards, aux malades ou aux handicapé·e·s en invoquant leur manque de « productivité » et de « rentabilité », il devrait être tout aussi inacceptable de le faire lorsque lesdit·es enfants, vieillards, malades ou handicapé·e·s viennent d’ailleurs – sauf à sombrer dans la plus simple, brutale et abjecte inhumanité.
▻https://blogs.mediapart.fr/pierre-tevanian/blog/220923/immigration-une-autre-voie-est-possible-necessaire-urgente
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« C’est l’équivalent d’un salaire » : des clients de fournisseurs alternatifs d’électricité abasourdis par le coût vertigineux de la facture de régularisation
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/c-est-l-equivalent-d-un-salaire-des-clients-de-fournisseurs-alternatifs
Sur les réseaux sociaux, des centaines d’internautes partagent en ce début août des photos de leur facture : 2 672 euros de régularisation pour l’un, 5 185 euros pour l’autre et dans des cas exceptionnels, jusqu’à près de 10 000 euros. C’est la mauvaise surprise qui tombe en plein cœur de l’été, qui n’a rien à voir avec une surconsommation mais avec la hausse des prix de l’énergie répercutée par les fournisseurs alternatifs.
]]>En Allemagne, l’industrie de la chimie en pleine crise existentielle
▻https://www.connaissancedesenergies.org/afp/en-allemagne-lindustrie-de-la-chimie-en-pleine-crise-existe
AFP parue le 28 juill. 2023 - 10h38
A 58 ans, Thomas Kadowsky s’imaginait travailler jusqu’à la retraite dans son usine de résine synthétique de Hambourg,
(...)
le groupe allemand Allnex, allait fermer ce site vieux de 90 ans,
(...)
Allnex justifie par les « récentes évolutions du prix de l’énergie », qui plombent l’industrie chimique en Allemagne.
(...)
Certains experts appellent à laisser le secteur péricliter en Allemagne pour se concentrer sur des secteurs d’avenir, moins énergivores.
Sois certain que l’activité est déjà en cours de relocalisation, là où les coûts de l’énergie ne sont pas impactés par les décisions américaines (de destruction des approvisionnements de gaz russe).
Ceux qui paient ces décisions sont comme d’habitude ces humains qui ne se relocalisent pas aussi rapidement que les usines, du fait de leur mauvaise conception. L’humain est imparfait, et il n’a que ce qu’il mérite. Que conclure d’autre, à la suite de la conclusion fataliste de la dépêche de l’AFP ?
]]>[19] Un jour, une archive – 19 juillet : Autour des mines mongoles, croissance, pollution et ninjas ►https://visionscarto.net/mines-et-ninjas-en-mongolie (avril 2013)
par Coralie Griell et Marie-Alix Comerre
Conséquences sociales et environnementales de l’exploitation minière en Mongolie.
Comme dans de nombreux pays émergents, l’écosystème de la Mongolie subit de plein fouet les effets de ses progrès économiques, essentiellement dûs à l’exploitation « anarchique » des nombreux gisements de minerais dispersés sur un territoire équivalent à deux fois et demie celui de la France.
L’essor de l’activité minière, depuis vingt ans, représente à la fois un remarquable potentiel économique et une grande menace environnementale. Cette métamorphose est porteuse d’autant de promesses que de dangers. La croissance est très élevée, ce qui permet au pays d’espérer un relâchement de la forte emprise qu’exercent sur elle ses deux puissants voisins – la Chine et la Russie – et une plus grande « visibilité » sur la scène internationale.
Décret n° 2023-37 du 27 janvier 2023 relatif aux arrêts de travail dérogatoires délivrés aux personnes contaminées par la Covid- ...
▻https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047068565
Notice : le décret met un terme, à compter du 1er février 2023, à la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la covid-19 établie par un examen inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale afin de limiter la propagation de l’épidémie de Covid.
]]>Partigiane, musicista e l’ideatrice della mimosa per l’8 Marzo: Torino intitola strade e giardini alle grandi donne del passato
A breve vie dedicate a #Lidia_Menapace, #Teresa_Mattei, #Ernestina_Prola e #Aida_Ribeiro. Un giardino per #Tina_Anselmi.
▻https://www.torinoggi.it/2022/03/08/leggi-notizia/argomenti/attualita-8/articolo/partigiane-musicista-e-lideatrice-della-mimosa-per-l8-marzo-torino-intitol
#Turin #toponymie #toponymie_féministe #noms_de_rues #femmes #Italie
NTS & HBO Present #Tina_Turner: Rulebreaker | NTS
▻https://www.nts.live/shows/tina-turner-rulebreaker
Tune in to NTS Radio on Friday 26th March for Tina Turner: Rulebreaker an extended series of radio shows exploring the legacy of a musical icon, Tina Turner. The broadcast will run uninterrupted for five hours starting 3:00pm GMT / 11:00am ET via nts.live channel 2.
Presented by NTS in partnership with HBO. Watch the new documentary ‘Tina’ on HBO via HBO Max premiering MARCH 27th in the US; MARCH 28th on SKY in the UK, FOXTEL in Australia, and look out for the release dates this summer in other territories.
Ah Tina...
]]>UMP LR
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Crise : Sarkozy se targue d’avoir évité "une catastrophe" et sauvé des emplois - L’Express
▻http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/crise-sarkozy-se-targue-d-avoir-evite-une-catastrophe-et-sauve-des-emplois_
(Avec ça aussi :
« Les salariés de l’atelier Lejaby vont être repris par un maroquinier fournisseur de Louis Vuitton, qui assurera les commandes pour plusieurs années. Nicolas Sarkozy s’est impliqué dans ce dossier. Vuitton est la marque phare du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, un proche du chef de l’Etat.
Le groupe énergétique français EDF — contrôlé par l’Etat et dirigé par un autre de ses proches, Henri Proglio — a déposé une offre de reprise de Photowatt, leader français des panneaux solaires, en faillite. »)
–Donc la "crise" financière est venue du Saint-Esprit. Elle ne découle sûrement pas de politiques libérales, de dérégulation et de déréglementation, saluées depuis des années par les orthodoxes dans les médias et dans les partis libéraux (avec la tolérance et l’humilité qui les caractérisent...), ou encore de l’organisation de la soumission des états à la "discipline" des marchés financiers. Bah oui, c’est juste la faute à pas de chance en fait. Et sinon, les "solutions" mises en œuvre depuis dans l’UE, par ces mêmes orthodoxes, ont donné des résultats très probants en Grèce, par exemple. Les dumpings fiscal et social, organisés avec la concurrence entre "partenaires" européens, magnifiques également. Et je suppose que le Traité Transatlantique va nous apporter bonheur et prospérité. Sans même parler de la conception toute particulière de la démocratie qu’ont les gens qui ont mis en place ou légitimé les politiques "d’austérité" en Grèce, en Espagne ou encore au Portugal.
–Et donc, doivent se dire les sarkolâtres, qui de mieux qu’une "racaille" appartenant à un parti qui n’a eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, et les dumpings fiscal et social ? Qui de mieux qu’un type faisant partie de ces arrogants qui chantaient les louanges de la "modernité" de la dérégulation financière et des subprimes ?! Qui de mieux que ces sadiques imposant "l’austérité" à la Grèce, y compris en empêchant la tenue d’un référendum, de manière autoritaire et soutenant les politiques orthodoxes aux résultats lamentables et aux conséquences désastreuses dans l’UE ? Qui de mieux que ceux ayant permis des aides de plus 1000 milliards aux banques sans réelles contreparties pour ensuite aller tapiner pour G.Sachs et cie ? Sans parler du plaisir qu’ont les umpitres à insulter des gens en les prenant ouvertement pour des imbéciles (insultes cédant souvent la place à de véritables provocations décomplexées du type "Je suis le candidat du peuple et du référendum !") et à monter les français les uns contre les autres (sauf ceux du CAC, évidemment), ou de leur incapacité à organiser ou à participer à une élection sans tricher, de l’audace dont ils font preuve quand il s’agit de quémander, comme de méchants assistés, du pognon auprès de ceux qui les encensent.
Et la cerise sur le gâteau : Al Qaida, sunnite ou chiite ? ▻http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-2007/20070226.OBS4282/sarkozy-trebuche-sur-le-terrorisme-et-la-defense.html
Non, vraiment, les sarkolâtres et autres groupis de l’UMP sont définitivement des cas à part.
–Quels coûts des dogmatismes orthodoxes-austéritaires-ordolibéraux, qui aggravent la récession, dépriment les demandes, qui ont inscrit une politique économique particulière dans les traités (ce qui est au passage une négation de la démocratie) ? Quels coûts de cette « Union » (en fait celle des ploutocrates dont les multinationales) qui organise dumpings social et fiscal, comporte des paradis fiscaux, organise la concurrence entre états, territoires et populations ? Quels coûts de pratiques fiscales du Luxembourg ? Quels coûts de l’interdiction de la BCE de financer directement les états si besoin, les soumettant à la discipline de « marchés financiers » (et au service de la dette allant avec) dont on a pu constater « l’efficience » dans l’évaluation d’acteurs comme L.Brothers ou de produits comme les subprimes ? Quels coûts des sauvetages bancaires au niveau de l’UE, creusant les déficits de certains pays, prétextes à la « cure » d’austérité qui a elle-même aggravé tant les niveaux d’endettement (au moins dans certains cas) que les situations économiques ? Quel est le niveau de la fraude fiscale en France et dans l’UE (dont la Grèce représente une infime part du PIB) ? Quelle logique à se soumettre au fanatisme comptabiliste s’appuyant lui-même sur des indicateurs douteux (comparer le stock total d’une dette avec le flux de « richesses » produites en une année, au passage, ceux répétant les comparaisons ineptes entre dette publique et privées, devraient se pencher sur le taux d’endettement d’une entreprise, d’un individu ou d’un ménage comparé à ses revenus annuels) ? D’ailleurs Eurostat encourage les pays à intégrer l’économie illégale dans le PIB pour faire baisser le ratio de dette ! Comment se fait-il qu’un pays comme les Etats-Unis, plus endetté que la Grèce même par tête, ne connaisse pareilles paniques
et déconfitures que l’UE ?
–C’est vrai que la présence d’une logique m’échappe dans le discours des orthodoxes-austéritaires disant : "il faut être compétitifs pour relancer la croissance et l’emploi, pour cela il faut diminuer le coût du travail". Le projet m’échappe. Faut-il être moins cher que la Chine , le Bangladesh ou l’Ethiopie, pays aux "coûts" du travail moins élevés ? Est-ce dans les pays où ce "coût" est le moins élevé qu’il fait bon vivre, sont-ce des modèles de société à copier ? Tous les pays du monde doivent-ils rechercher à être les plus "compétitifs" en ayant le plus bas coût du travail ? Existe -t-il une corrélation inversée entre coût du travail et qualité de vie ? Etc
Est-ce ça le projet de ces êtres supérieurement intelligents ? ►http://www.valeursactuelles.com/fran%C3%A7ais-trop-pay%C3%A9s20130206.html
Ou plutôt ça ? ►http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres ►http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
Ces gens géniaux, ne sont-ce pas les mêmes qui, par hasard, n’ont eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, les dumping fiscal et social ? Ne sont-ce pas les mêmes arrogants qui chantaient les louanges de la modernité du modèle anglo-saxon de dérégulation financière et moquaient les archaismes français ?
Est-ce la même logique que le chantage à l’évasion fiscale légale : « il ne faut pas taxer davantage le capital, car le monde est ouvert, et donc il partirait » ? Mais si certains paradis fiscaux permettent des impositions nulles ou quasi-nulles, comment se fait-il qu’il y ait encore des états ? Doit-on s’aligner sur les fiscalités les plus faibles ?
Et justifier les violentes politiques "d’austérité" mises en oeuvre depuis quelques années en Grèce par l’impérieuse nécessité de réduire les déficits, la dette, et de "rassurer les marchés financiers", c’est quoi pour ces génies ?? Faire preuve de "bon sens", de "réalisme", de "sagesse", c’est être "moderne","responsable", "raisonnable", "bon gestionnaire", c’est avoir le "courage" de faire "les réformes", être un digne héritier des Lumières, être humaniste, démocrate et rationnel ?
"Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy a fait une proposition aux dirigeants de banques françaises afin de ne pas rembourser la dette de l’UMP avant 2017." ▻http://www.lepoint.fr/politique/dette-de-l-ump-sarkozy-negocie-avec-les-banques-pour-sortir-de-l-impasse-06-
#UMP
–-"Les lobbies patronaux tentent de saboter la loi sur le devoir de vigilance des multinationales" - Basta !
►http://www.bastamag.net/Sous-pression-des-lobbies-le-Senat-examine-la-proposition-de-loi-sur-le-de
-"La semaine dernière, la proposition de loi a été rejetée par la Commission des lois du Sénat. Son rapporteur Christophe-André Frassa (Les Républicains) a même cherché à empêcher toute discussion en déposant une « motion préjudicielle », une procédure très rarement utilisée. Elle vise à repousser l’examen de la loi jusqu’à l’adoption – éventuelle et à une échéance incertaine – d’un cadre juridique européen sur le sujet. Cette motion a été retirée au dernier moment. Le débat en plénière est prévu le 21 octobre."
"RSA : deux parlementaires veulent sanctionner les fraudeurs et obliger les bénéficiaires à travailler" | Public Sénat
►http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rsa-deux-parlementaires-veulent-sanctionner-fraudeurs-obliger-beneficiai
Dans l’esprit des deux parlementaires de droite, ceux qui ont fraudé devront « rembourser ». Ils pourront même payer « des pénalités ». L’exposé des motifs de la PPL parle « d’amendes réellement dissuasives, car proportionnées au montant de la fraude. (…) Plus la fraude est élevée, plus la sanction doit être sévère ».
Pour rappel, et pour exemple : "Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
►http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195"
Et la prop... le foutage de gueule habituel :
-" Leur unique argument, ressassé à l’envi, est que le projet porterait atteinte à leur « compétitivité ». Il causerait même « des dommages irréparables à l’économie » [2] si la France avançait seule dans ce domaine. Aucun argument ou exemple concret ne vient étayer une telle affirmation."
-"En réalité, les obligations prévues par la proposition de loi – la mise en place d’un plan destiné à prévenir les atteintes aux droits humains – paraissent modestes, d’autant que le projet a été considérablement édulcoré par rapport à sa version initiale, notamment sur l’accès à la justice pour les victimes d’accidents industriels ou de conditions de travail indignes. Seules les atteintes graves aux droits humains sont visées. Des réformes législatives similaires pour responsabiliser les multinationales sont en cours dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni (loi sur l’esclavage moderne), ainsi qu’au niveau des Nations Unies. Enfin, les lobbies patronaux ne semblent pas avoir d’alternative à proposer au projet de loi, à part ne rien faire."
#Lobbying #Multinationales #UMP #Novlangue #Discours_orthodoxes #TINA
Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
►http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html
Un grain de sable dans le désert (zen, zen, zen...) :
(130) Non, un « réfugié politique » n’a pas droit à 700 euros par mois - Libération
▻http://www.liberation.fr/desintox/2015/11/02/non-un-refugie-politique-n-a-pas-droit-a-700-euros-par-mois_1410618
Pierre Lellouche connaît en réalité moins mal le dossier des demandeurs d’asile qu’on a pu le croire en l’écoutant sur BFM TV. Il y a un petit mois, il évoquait exactement le même sujet devant les députés de la Commission des affaires étrangères. Voilà ce qu’il disait : « de plus en plus de gens disent qu’il vaut mieux être aujourd’hui une personne qui arrive en France, laquelle a droit à un logement et à 200 euros par mois ou à 700 euros dans le cas d’une famille, qu’une personne qui galère pour trouver un logement et un emploi. Voilà ce que j’entends. Telle est la gravité du problème ». Le député de Paris sait donc très bien que le montant de 700 euros ne s’applique que pour une famille, et non pour un demandeur seul comme il l’affirme pourtant sur BFM. De même, on aura noté qu’il se limite à évoquer devant les députés le fait que les demandeurs d’asile ont un logement (ce qui est vrai puisqu’ils sont hébergés en centre d’accueil pour demandeurs d’asile ou en centre d’hébergement d’urgence), alors que sur BFM, il leur prête une « priorité au logement », totalement fictive, en revanche. Vous avez dit cynisme ?
–Contrôle fiscal des entreprises : le "fantastique appel à la fraude" de Sarkozy #UMP
▻http://www.marianne.net/controle-fiscal-entreprises-fantastique-appel-fraude-sarkozy-100244436.htm
"Nicolas Sarkozy veut alléger les contrôles fiscaux sur les entreprises afin, argue-t-il, de « refonder les relations entre les contribuables et l’administration fiscale autour du principe de confiance ». Pour ce faire, le patron de Les Républicains (LR) propose, dans le projet pour 2017 qu’il a fait adopter aux forceps par le Conseil national du parti le 2 juillet dernier, de supprimer les contrôles sur place s’il n’existe pas d’élément précis de suspicion de fraude, et surtout d’abaisser le délai de prescription de la fraude fiscale de trois à un an"
""L’abaissement du délai de prescription constituerait un fantastique appel à la fraude", dénonce d’emblée auprès de Marianne un représentant de Solidaires, l’un des principaux syndicats de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Le procédé provoquerait en outre, souligne-t-il, « un effondrement des résultats des contrôles fiscaux », en augmentation ces trois dernières années et qui ont ramené en 2015 quelque 7 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat"
""Les contrôles fiscaux jouent un rôle dans la régulation de la concurrence""
▻https://www.facebook.com/Regards.fr/photos/a.1713997708696528/4321229134640026
]]>Tinariwen (+IO:I) - Ténéré Tàqqàl (what has become of the Ténéré) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=boiiiVh52v4
تيناريوان عنوان لمواجهة النّهب المبرمج الذّي تقوده الشّركات الأخطبوطيّة بغلاف الرّأسماليّة، عنوان للتّصدّي للإيديولوجيّات الظّلامية وتحدّي الأنظمة الشّموليّة .... الذّين يرفضون حمل السّلاح سيجدون في الموسيقى أفضل أداة للمقاومة لأنّها تخترق القلوب لتجعل من المحبّة والسّلام عنوانا للإنسانيّة المفقودة... تحيّاتي...
مَاذَا حَلَّ بِالصَّحْرَاء؟
لَقَدْ تَحَوَّلَتْ الصَّحْرَاءُ إِلَى سَاحَةِ مَعَارِك.
أَيْنَ تَتَقَاتَلُ الفِيَلَة.
تَسْحَقُ تَحْتَ أَقْدَامِهَا العُشْبَ الطَّرِيّ.
الغَزَالُ وَجَدَ فِي أَعَالِي الجِبَالِ مَلْجَأ.
الطُّيُورُ مَا عَادَتْ تَرُوحُ إِلَى أَعْشَاشِهَا لَيْلاً.
وَالمُخَيَّمَاتُ هُجِّرَ مِنْهَا سَاكِنُوهَا.
يُمْكِنُكَ قِرَاءَةُ مَرَارَةَ العَيْشِ عَلَى وُجُوهِ الأَبْرِيَاء.
خِلَالَ هَذَا الوَقْتِ الصَّعْبِ وَالكَمِدِ الذِّي قََلَّ فِيهِ التّضَامُنُ.
يَفْرِضُ الأَقْوِيَاءُ إِرَادَتَهُمْ وَيَتْرُكًونَ خَلْفَهُمْ الضُّعَفَاء.
كَثِيرُونَ مَاتُوا مِنْ أَجْلِ أَهْدَافٍ مَشْبُوهَةٍ.
الفَرَحُ تَخَلَّى عَنَّا
وَطَاقَتُنَا أَهْدَرْنَاهَا بِسَبَبِ هَذِهِ الازْدِوَاجِيَّة.
]]>J’avais vu #stop_making_sense lors de sa sortie en salle et je n’en avais pas gardé un souvenir impérissable.
Mais en le visionnant aujourd’hui, je suis quand même scotché !
▻https://youtu.be/4xL7Ilh1DFI
#talking_heads
Petit retour sur une petite halte que j’ai faite à Tolmezzo, en #Italie, une dizaine de jours avant les élections européennes...
Je connais le maire de Tolmezzo car la petite ville fait partie du réseau #Villes_alpines_de_l'année, dont je suis membre du jury (eh oui !) :
Je passais pas là et je me suis arrêtée à l’improviste, juste le temps de dire bonjour au maire, #Francesco_Brollo, qui était fort préoccupé par le possible résultat des élections. Il m’avait confié : « Si je suis réélu, je vais être le seul maire rouge de toute la région »...
Eh bhein, il a réussi... le suspens a été long, mais il a été réélu.
Je vous raconte cela, parce qu’avant tout, il faut bien soutenir ces maires qui réussissent à se faire réélire sur un programme d’ouverture et solidarité.
Mais aussi, pour vous montrer quelques combats visibles dans la commune :
Une plaque mémorielle dans l’hôtel de ville (pour honorer ceux qui sont morts pour la #liberté et qui se sont opposés à la « tyrannie nazi-fasciste ») :
Un drapeau, affiché à la fenêtre de la mairie qui demande #Verità_per_Giulio_Regeni
Et, toujours dans l’hôtel de ville, une campagne contre les violences sur les #femmes. Une #charte sur les #droits_des_femmes :
Le jour où je suis passée par Tolmezzo, le maire était occupé à une conférence de presse pour l’inauguration d’une #exposition de #Tina_Modotti :
▻https://www.concatolmezzina.it/it/dettaglio-evento/tina/identificatore/1130
#photographie (et du coup, ping @philippe_de_jonckheere)
Les #bonnes_nouvelles de mai
▻http://www.radiopanik.org/emissions/il-faut-tuer-tina/les-bonnes-nouvelles-de-mai
Menu à venir.
#tina #bonnes_nouvelles,tina
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/il-faut-tuer-tina/les-bonnes-nouvelles-de-mai_06683__1.mp3
Suivre la vie régionale ou locale avec Google News, c’est un moyen assez efficace de virer totalement con et facho. Ça donne une assez bonne image de l’idée qu’on peut se faire des « médias crédibles », c’est-à-dire accrédités par Google Actualité.
Je te fais à l’instant la liste des sujets du jour, sur le thème « #montpellier » (avec des extraits de titres) :
– du rugby (Montpellier s’impose dans la douleur…)
– du handball (Montpellier démoniaque…)
– du rugby encore (Montpellier en mode diesel…)
– du rugby à nouveau (Union Bordeaux-Bègles…)
– un fait divers violent (Violences à Montpellier, trois adolescents blessés dans le tramway)
– du football (« C’est tellement rare que ça fait du bien »)
– la nouvelle économie c’est bon mangez-en (…classé 2e meilleur incubateur mondial)
– une info locale pratique - ouf ! (travaux autour de l’université Paul-Valéry)
– une info locale pratique - ouf 2 ! (nouveaux locaux pour l’association)
– du rugby (une moitié d’équipe changée)
– du handball (Fernandez forfait contre Montpellier)
– du foot ou du rugby, je sais pas et je m’en fous (Strasbourg et Montpellier s’en contenteront)
– encore du foot ou du rugby, je m’en fous toujours autant (Racing - Montpellier : le 0-0- qui pendait au nez…)
– un fait divers violent - ohhh (trois véhicules brûlés aux Arceaux)
– un fait divers tragique (incendie à Fabrègues)
– du foot ou du rugby je suppose, sur Eurosport (titre mystère : « Montpellier Hérault »)
– ah, de la culture (le collectif électro DAD fête ses 5 ans)
– du foot (Martin Terrier d’entrée)
– évidemment, un fait divers violent (à neuf contre un, un passage à tabac…)
Et c’est tous les jours comme ça. Une interminable litanie de faits divers violents, à croire que la ville est la capitale du crime. Quand ils arrivent à attribuer l’agression à un immigré sous le coup d’un arrêté d’expulsion qui n’aurait pas été exécuté, alors là c’est l’orgasme total dans mon flux Google News. Le Midi Libre et Métropolitains qui font mine de virer « journalisme d’investigation », avec plein de jargon en pure langue-de-flic.
Et pour le reste, du foot et du rugby.
Voilà, en gros, la vision de la ville qu’on peut avoir en suivant les médias accrédités par Google Actualité. Des œillères sécuritaires et des foutaises de foot.
]]>#Viva
En brefs chapitres qui fourmillent d’anecdotes, de faits historiques et de rencontres ou de coïncidences, Patrick Deville peint la fresque de l’extraordinaire bouillonnement révolutionnaire dont le #Mexique et quelques-unes de ses villes (la capitale, mais aussi #Tampico ou #Cuernavaca) seront le chaudron dans les années 1930.
Les deux figures majeures du roman sont #Trotsky, qui poursuit là-bas sa longue fuite et y organise la riposte aux procès de Moscou tout en fondant la IVe Internationale, et #Malcolm_Lowry, qui ébranle l’univers littéraire avec son vertigineux Au-dessous du volcan. Le second admire le premier : une #révolution politique et mondiale, ça impressionne. Mais Trotsky est lui aussi un grand écrivain, qui aurait pu transformer le monde des lettres si une mission plus vaste ne l’avait pas requis.
On croise #Frida_Kahlo, #Diego_Rivera, #Tina_Modotti, l’énigmatique B. #Traven aux innombrables identités, ou encore #André_Breton et #Antonin_Artaud en quête des #Tarahumaras. Une sorte de formidable danse macabre où le génie conduit chacun à son tombeau. C’est tellement mieux que de renoncer à ses rêves.
▻http://www.seuil.com/ouvrage/viva-patrick-deville/9782021135961
–-> on en a parlé ce soir sur « En direct de Mediapart », et je me disais que des seenthisiens pouvaient être intéressés
]]>ILSE RUPPERT « PUNKS & TRIBES »
▻https://laspirale.org/photo-533-ilse-ruppert- punks-tribes.html
ILSE RUPPERT « PUNKS & TRIBES »Focus sur la scène punk et new-wave de la fin des années 1970 et du début des années 1980 avec Ilse Ruppert, photographe allemande. Où il est question de Berlin-ouest et de Berlin-Est, du Clash, de Ronald Reagan, d’Einstürzende Neubauten, de Frank Zappa et de Dennis Hopper.
Ilse naît à Mespelbrum, un petit village d’Allemagne de l’Ouest, où elle vivra une enfance heureuse. Néanmoins, un événement la fait dévier cette voie calme et toute tracée : son premier concert, Screaming Lord Sutch et sa mise en scène macabre. Dès lors, la musique devient sa nouvelle religion, pas la pop aseptisée, mais la face sombre du #rock'n_roll et le mode de vie qui en découle.
Elle tombe amoureuse de la photographie en 1976, à la vue d’un portrait d’elle réalisé par un ami mexicain,
étudiant aux Beaux-Arts. Ilse achète un appareil le lendemain et part sur les routes. Autodidacte, ses premières expérimentations portent sur les paysages du Mexique, des Canaries et du Maroc. Fascinée par la #photographe révolutionnaire #Tina_Modotti, elle se tourne vers les êtres humains et leur portrait. En 1978, elle apprend les techniques du noir et blanc et installe son propre labo. Le succès est immédiat : des acteurs la demandent comme photographe de plateau, les réalisateurs la remarquent. « Ses photos ont la beauté des rêves et la cruauté des cauchemars », dira d’elle Hans Peter Cloos, le metteur en scène qui l’emmène à Paris en 1979, où il monte l’Opéra de Quatre Sous. Le magazine Interview utilise son portrait de Fassbinder, sa carrière est lancée, puis arrive le punk(...)
#punk #new-wave #laspirale #squats_punks #Berlin-Est #contre_culture #reportage_gonzo #acid_house #raves
20 mai 1980. Dans la salle de concert du Markthalle, le concert des Clash a été interrompu. Joe Strummer tient encore la Stratocaster qu’il vient d’exploser sur la tête d’un membre du public. Dans un coin, on discerne les premiers flics et leur chien. La rage qui monte dans la salle est presque palpable, jusqu’à entendre les cris échappés de toutes ces bouches ouvertes : « vendus ! ». Ce sont les prémices de la célèbre émeute d’Hambourg, où s’affronteront punks et membres des forces de l’ordre. Ilse est juchée sur de gigantesques amplis, absorbée par son seul cadre.
Comment décrirais-tu cette époque aux jeunes générations, nées dans les années 1980 ou 1990 ?
C’était comme d’attendre que la guerre nucléaire éclate... La guerre froide battait son plein. Des espions de tous les bords... Tchernobyl ! Tu te souviens ? Berlin-Ouest était entouré de militaires russes, leurs missiles pointés sur nous. Une ligne mortelle était instaurée et nous n’avions aucune idée de ce qui se passait de l’autre côté du mur.
La population se composait d’immigrés turcs, de personnes âgées, d’artistes, de punks, de squatteurs, d’une faune alternative et de jeunes de l’Ouest qui voulaient échapper au service militaire. Les loyers étaient ridicules, la vie peu chère, comme les drogues. Ça a créé un terreau favorable aux artistes .
David Ignatius’ 15 Years of Running Spin for Saudi Regime | FAIR
▻http://fair.org/home/david-ignatius-15-years-of-running-spin-for-saudi-regime
Les #Saoud, c’est le #TINA de David #Ignatius
The Al Saud #mafia is not in league with religious extremists, but a bulwark against them; they are not an illegitimate dictatorship, but an enlightened ruling class helping usher in “reform” in the face of a hyper-religious population.
]]>Les aventures de Tina
(There Is No Alternative)
Il n’y a pas d’alternative
(Margaret Tatcher)
Il n’y a pas d’alternative au nucléaire
(Valéry Giscard d’Estaing)
Il n’y a pas d’alternative à la pause
(Jacques Delors, 1983)
Il n’y a pas d’alternative au plan de rigueur
(François Mitterand, 1983)
Il n’y a pas d’alternative à la disparition de la sidérurgie en France
(François Mitterrand)
Il n’y a pas d’alternative à la déréglementation boursière
(Jean-Charles Naouri)
Il n’y a pas d’alternative à la mort de Pierre Desproges
(Pierre Desproges)
Il n’y a pas d’alternative à la dévaluation compétitive, c’est-à-dire à la stagnation des salaires
(Pierre Bérégovoy)
Il n’y a pas d’alternative aux privatisations
(Jacques Chirac)
Il n’y a pas d’alternative aux pesticides, aux insecticides, aux fongicides
Il n’y a pas d’alternative à la privatisation de la régie Renault
(Michel Rocard)
Il n’y a pas d’alternative à la guerre du Golfe
(Georges Bush)
Il n’y a pas d’alternative à Maastricht
(François Mitterrand)
Il n’y a pas d’alternative aux Restos du Coeur
(Le Conseil d’État qui les reconnaît d’utilité publique)
Il n’y a pas d’alternative à l’indépendance de la Banque de France
(L’Europe)
Il n’y a pas d’alternative à payer les jeunes en dessous du Smic
(Edouard Balladur)
Il n’y a pas d’alternative à l’Euro
Il n’y a pas d’alternative à la baisse de la fiscalité des stosk-options
(Dominique Strauss-Kahn)
Il n’y a pas d’alternative à la baisse de l’impôt sur les sociétés
(Laurent Fabius)
Il n’y a pas d’alternative à la montée de l’insécurité avant les campagnes présidentielles
(Jacques Chirac)
Il n’y a pas d’alternative à la disparition de l’entreprise Moulinex
(Pierre Blayau, PDG de l’entreprise qui la quitte avec 2 millions d’euros de prime)
Il n’y a pas d’alternative au projet de la Constitution Européenne
(nos élites politiques et médiatiques)
Il n’y a pas d’alternative à porter la période d’essai d’un contrat à durée indéterminée à deux ans pour les moins de 25 ans
(Dominique de Villepin)
Il n’y a pas d’alternative au bouclier fiscal
(Dominique de Villepin)
Il n’y a pas d’alternative à payer les footballeurs de l’équipe de France des ponts d’or
(Raymond Domenech, qui ne s’oublie pas au passage)
Il n’y a pas d’alternative à l’allongement de l’âge de la retraite
(Nicolas Sarkozy)
Il n’y a pas d’alternative à il n’y a pas d’alternative...
Je suis allé partout dans le pays.
Tous posent la même question :
où allons-nous ?
John Steinbeck, Les raisins de la colère.
Il faut tuer #TINA - #2
▻http://www.radiopanik.org/emissions/il-faut-tuer-tina/il-faut-tuer-tina-2
IL FAUT TUER TINA
POUR ROMPRE AVEC LE FATALISME ET CHANGER LE MONDE
La célèbre expression de Margaret Thatcher « TINA » (There Is No Alternative) est tout sauf vraie.
Partout dans le monde, des hommes et des femmes refusent la logique capitaliste et combattent les injustices. Certains de ces combats mènent à des victoires…
Non seulement les alternatives existent, mais elles sont innombrables. Beaucoup sont simples, cohérentes, et pourraient être mises en œuvre dès aujourd’hui avec un peu de volonté politique.
C’est de ces alternatives et petites victoires que nous parlerons ce jeudi en compagnie des "tenanciers" du site #bonnes_nouvelles (►http://www.ilfauttuertina.net) pour la troisième émission.
Nous parlerons donc sûrement de femmes, mais peut-être aussi de faux metro, et autres nouvelles (...)
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/il-faut-tuer-tina/il-faut-tuer-tina-2_03378__1.mp3
]]> Se battre contre la corruption systémique ou attendre la catastrophe ?, Par Roberto Boulant – Blog de Paul Jorion
▻http://www.pauljorion.com/blog/2017/02/03/se-battre-contre-la-corruption-systemique-ou-attendre-la-catastrophe-par
L’actualité de ses dernières heures est là pour nous rappeler une évidence qu’il n’est plus possible de nier : la corruption des politiciens professionnels par les plus puissants des intérêts privés.
Et peu importe que cette corruption soit légalisée sous la forme du lobbying, qu’elle se présente sous la forme d’aller-retour grassement rémunérés entre fonction publique et secteur privé, qu’elle paye des centaines de milliers d’euros un conférencier pour un discours de quelques dizaines de minutes, ou bien même qu’en dehors de toute légalité, elle distribue des enveloppes sous prétexte d’emplois fictifs. Le fait est que des politiciens professionnels s’enrichissent ainsi au-delà de toute mesure, pendant que les populations voient leur standard de vie reculer et l’avenir de leurs enfants hypothéqué.
Et comme tout système mafieux, le capitalisme ne rémunère pas de la même manière les petites mains et les premiers couteaux. Nul doute que sur le marché, le prix du député de base soit inférieur à celui du ministre, mais peu importe ! Le cheminement a été démontré depuis longtemps -notamment par les travaux de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot -, à la fin c’est la voix de la ploutocratie qui s’impose. Comme le prouve jusqu’au dégoût la violence sociale déployée tout au long du quinquennat qui s’achève.
Laissons aux historiens le soin de qualifier l’attitude de M Hollande quant à son comportement : convient-il de parler de trahison, ou bien alors de l’aboutissement d’un plan de carrière cynique ? Celui d’un jeune énarque qui pensa en son temps que le parti socialiste offrait les plus belles opportunités de carrière.
Bien plus intéressant sera sans doute pour les historiens le parcours de Myriam El Khomri, qui transfuge de classe finançant ses études grâce à des bourses et honnête élue de terrain, finira par voir son nom accolé à une loi de régression sociale. Un exemple chimiquement pur du fonctionnement de notre machine institutionnelle. Faites-y entrer quelqu’un d’animé par les meilleures intentions et vous obtiendrez tout de même une horreur juridique en fin de processus ! Mais comment en vouloir à Mme El Khomri ? Comment imaginer un instant qu’elle puisse résister, seule, à l’énorme pression de son gouvernement et de son administration ? Elle n’avait le choix qu’entre la démission, c’est-à-dire le sacrifice de sa carrière et de tous les efforts consentis pour s’élever socialement, et la soumission…
Maintenant élevons-nous de plusieurs crans dans notre monarchie, et imaginons M Hamon élu Président de la république en mai prochain. Imaginons que l’homme soit honnête, et qu’à l’inverse de ses prédécesseurs, il ne soit pas mû par le cynisme et l’ambition maladive. Imaginons même qu’il parvienne à s’entourer de ministres aussi sincèrement dévoués que lui au bien commun. Combien de temps pourront-ils résister à l’infernale pression et aux efforts conjugués des oligarques de leur parti, de leur administration et de l’Eurogroupe, avant de rendre les armes en rase campagne comme le fit M Tsipras ?
Penser qu’il est possible de se battre contre le TINA, tout en restant à l’intérieur de ce système corrompu et verrouillé, me semble être une idée absurde. Tout aussi absurde que de penser pouvoir stopper l’effondrement d’une société où les équilibres sociaux reposent entièrement sur un travail qui disparait, où les limites de ce que peuvent supporter les écosystèmes sont dépassées, et où 8 êtres humains sont aussi riches que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
Un état des lieux qui relève de l’évidence, mais tellement angoissant qu’il est très tentant de fermer les yeux ! De se mentir en se disant que le système est réformable et que moyennant un peu de courage et quelques mesures d’accompagnement pour maintenir la tête hors de l’eau des plus fragiles, il sera possible de tout continuer comme avant. Peut-être même certains préfèrent-ils la certitude de la catastrophe à l’inconnu et à la terrifiante perspective de la liberté ?
Mais peu importe finalement leur choix. Qu’ils essayent de freiner avec M Hamon ou qu’ils choisissent d’accélérer avec M Macron, ils gagneront peut-être quelques dizaines de mois, mais ils finiront submergés par le vote populiste d’extrême-droite. Là également, il n’y a pas à porter de jugements moraux : chacun sait bien qu’à force de battre son chien, on le rend fou.
L’effondrement démocratique provoqué par la machine à concentrer les richesses et à faire exploser les inégalités devient de toute évidence, inévitable. Mais avec la surveillance généralisée et l’état d’exception se profile la réponse de la ploutocratie : l’État policier. Le rêve de Friedrich Hayek finalement réalisé : le renard libre dans le poulailler libre, avec un état réduit à l’unique fonction régalienne de l’application de la violence légale.
Ce cauchemar orwellien qui s’approche à grands pas ne nous laisse d’autre choix que celui de se soumettre ou de se battre. Un choix détestable et encore totalement inimaginable hier, dans ce monde maintenant disparu, où un Donald Trump à la Maison Blanche ou une Marine Le Pen au pouvoir étaient des scénarios burlesques.
Mais se battre n’est pas synonyme de verser le sang. Si pour échapper à l’État policier il n’est d’autre choix possible que de détruire la corruption systémique, de briser le lien de vassalité entre nos élus et l’argent, cela peut encore se faire pacifiquement. En prenant le pari que Jean-Luc Mélenchon et le FG appliqueront le programme de la France insoumise en cas de victoire. Programme dont la Constituante me semble être le seul moyen réaliste de combattre la corruption et les pleins-pouvoirs de la ploutocratie, avec entre autres moyens, la possibilité de révoquer le mandat d’un élu si celui-ci trahit ses engagements.
Une situation qui pourrait se résumer au choix de celui qui est prisonnier d’une pièce en flammes : rester et avoir la certitude de se faire carboniser, ou bien sauter par la fenêtre en espérant qu’il sera possible d’amortir la chute et de se retrouver à l’air libre. L’avantage que nous avons encore sur ce malheureux et que lui doit décider dans l’instant, alors que nous autres avons encore 79 jours pour y réfléchir tranquillement. Le temps n’est-il pas le plus grand des luxes pour les simples mortels que nous sommes ?
Tic-tac, tic-tac…
❞
#France #Démocratie #Corruption #violence_sociale #mafia #lutte des classes #TINA
]]>Climate change may be escalating so fast it could be ’game over’, scientists warn
▻http://www.independent.co.uk/news/science/climate-change-game-over-global-warming-climate-sensitivity-seven-deg
#musique « Sastanàqqàm », l’ode au #Sahara du groupe touareg #Tinariwen | NOVAPLANET
▻http://www.novaplanet.com/novamag/66909/sastanaqqam-ode-sahara-groupe-touareg-tinariwen
Le temps est compté : interview avec un eco-saboteur (partie 1)
▻http://partage-le.com/2016/08/le-temps-est-compte-interview-avec-un-eco-saboteur-partie-1
Note : Au long de cette interview, deux expressions sont utilisées pour désigner deux facettes de l’activisme : l’<b>aboveground</b> (le côté officiel et …
]]>Cynisme, défaitisme, résignation – perspectives révolutionnaires (3) | labyrinthes
▻https://labyrinthes.wordpress.com/2016/03/17/cynisme-defaitisme-resignation-perspectives-revolutionnaires-
Ce qui donne à certain l’énergie et la rage de se battre produit chez d’autres des effets strictement opposés. La surabondance des informations concernant la barbarie économique, la puissance et l’impunité des multinationales, la corruption et collusion des politiciens, ne génèrent pas seulement des résistances résolues, mais aussi des redditions désabusées. Interroger l’accablante insuffisance du nombre de ceux qui résistent et des formes de résistances au sein des sociétés de consommation sous le prisme de la résignation, c’est reconnaître d’emblée que ce qui fait essentiellement défaut n’est pas le franchissement d’un seuil de conscience quant au cynisme criminel des sphères gouvernantes. La lucidité vis-à-vis de la désastreuse forfaiture du capitalisme apparaît de plus en plus comme une distinction marginale entre ceux qui tentent de résister et ceux qui collaborent avec plus ou moins d’enthousiasme à ce qui est : qui ignore encore le degré exorbitant d’inégalité séparant les plus riches des plus pauvres ? Qui se leurre quant à la mauvaise foi insolente du spectacle politico-médiatique ? Qui doute réellement du caractère écologiquement insoutenable de la marchandisation du monde ? Il en existe encore, mais leur nombre ne suffit plus à rendre compte de notre incapacité à renverser la dynamique macabre où l’on s’enterre. Le fait est que l’effondrement progressif des idéaux et croyances de l’époque engendre principalement du dépit, de la frustration ou de la peur, et tend à renforcer les replis identitaires et religieux, et donc l’influence des contre-révolutionnaires fascisants.
]]>Le mouvement illusoire de Bernie Sanders (par Chris Hedges) – Le Partage
▻http://partage-le.com/2016/02/le-mouvement-illusoire-de-bernie-sanders-par-chris-hedges
Bernie Sanders, qui s’est attiré la sympathie de nombreux jeunes universitaires blancs, dans sa candidature à la présidence, prétend créer un mouvement et promet une révolution politique. Cette rhétorique n’est qu’une version mise à jour du « changement » promis en 2008 par la campagne de Barack Obama, et avant cela par la Coalition National Rainbow de Jesse Jackson. De telles campagnes électorales démocratiques, au mieux, élèvent la conscience politique. Mais elles n’engendrent ni mouvements ni révolutions. La campagne de Sanders ne sera pas différente.
]]>J’ai découvert hier cette chercheuse, #Tina_Magazzini, qui travaille sur les #Roms
Voici les titres de quelques publications, que vous retrouvez sur sa page personnelle :
– « Roma » migration in the EU : the case of Spain between ’new’ and ’old’ minorities / Migration Letters
– When Stereotype Meets Prejudice : Antiziganism in European Societies. Edited by Timofey Agarin / Nationalism and Ethnic Politics
– Modèles de gestion de la diversité en Europe et migrations roms : le cas espagnol / Confluences Méditerranée
– The Gypsy ’Menace’ : Populism and the New Anti-Gypsy Politics. Edited by Michael Stewart / Slovo (Leeds)
▻http://www.research.deusto.es/cs/Satellite/deustoresearch/en/centres-teams-and-researchers/researchers/1663/investigador
#préjugé #stéréotypes #anti-tsiganisme #populisme #Espagne
▻http://www.regards.fr/web/article/emancipation-et-pensee-du-complexe
La dialectique, vous connaissez ? Vous savez, ce vieux truc tiré de la philosophie d’#Hegel et remis à jour par Karl #Marx censé nous aider à comprendre le monde. Ringard ! Balayé par les certitudes des néolibéraux et de la seule politique possible, le fameux #TINA [1].
Oui, mais voilà que depuis plus de quarante ans, de nombreuses disciplines scientifiques sont révolutionnées par des concepts qui rompent avec la logique déterministe qui caractérisait le #cartésianisme et les sciences dites exactes. Chaos, fractales, intelligence artificielle, structures dissipatives, systèmes dynamiques non linéaires, bifurcation, boucles de rétroaction, systémique, théorie des catastrophes, théorie des niveaux sont les nouveaux outils des scientifiques qui leur permettent désormais d’appréhender le monde non pas tel qu’il se doit d’être, mais tel qu’il est.
La #révolution_du_complexe
Ancienne élève de l’École normale supérieure, Janine #Guespin-Michel nous propose avec Émancipation et pensée du complexe un parcours audacieux, tout en étant très compréhensible, dans l’univers des nouveaux concepts scientifiques. Chaque système doit être appréhendé avec un grand nombre d’éléments, lesquels ont de nombreuses interactions entre eux, le tout inséré dans un environnement qui n’est pas lui-même sans incidence sur celui-ci. L’usage intensif de l’ordinateur n’est pas pour rien dans cette révolution que l’auteure a choisi d’appeler la révolution du complexe.
« La #pensée_du_complexe à elle seule ne permettra pas d’accélérer la transformation sociale. La pensée du complexe étant une forme, une méthode de pensée, ce n’est ni une doctrine, ni une conception du monde, et elle peut servir, elle a servi, à soutenir de multiples positions politiques. Si son déni favorise l’idéologie dominante, son utilisation ne peut en aucun cas tenir à elle seule lieu d’objectif politique », rappelle fort justement l’auteure. En effet, cette pensée du complexe ne s’affranchit nullement du débat sur la contextualisation de la recherche qui, si elle se doit d’être impartiale, n’en est pas neutre pour autant. Au service de quels intérêts une recherche doit-elle être menée ?
Voilà qui nous relie à l’interférence entre recherche et #démocratie. Après avoir pointé, au sein des sciences complexes, les impasses de l’auto-organisation – impuissante à elle seule pour penser la transformation – et de l’incertitude – qui favorise un pragmatisme qui mène tout droit au refus de tout changement –, elle pointe les effets pervers du dualisme qui oppose, sans aucun espoir de transcendance, deux contraires.
Penser la #transformation_sociale
L’auteure avance que « face à un phénomène politique donné, la pensée dominante analytique et linéaire nous pousse à l’isoler, puis à le découper en parties qu’on analysera séparément en les confrontant deux à deux. La pensée du complexe nous conduit au contraire à l’envisager comme constituant d’un – voire de plusieurs – système(s) et à rechercher les interactions entre les parties. » Voilà qui met à bas toute pensée réductionniste et linéaire en politique.
L’auteure prend, entre autres, comme illustration l’approche politicienne des guerres américaines en Irak destinées à éradiquer le "mal". Une approche raisonnable et plus "scientifique" nous aurait au contraire laissé entrevoir les boucles de rétroaction qui ont succédé aux interventions armées. Mais l’impérialisme le souhaitait-t-il ? De même, ne sommes-nous pas, à gauche, souvent tributaires de cette pensée linéaire qui, au final, favorise l’idéologie dominante ? Voilà en quoi la dialectique serait, selon Janine Guespin-Michel, un indispensable complément de ce renouveau du complexe : « La pensée du complexe ne sait pas dépasser une contradiction antagonique. Elle est donc insuffisante pour penser le dépassement du capitalisme. Pour la pensée dialectique, ce qui aide à comprendre une situation dynamique, ce sont les contradictions, qu’elles soient antagoniques ou non. »
Voilà un ouvrage stimulant qui nous amène à nous interroger sur nos pratiques, notre façon de penser la transformation sociale qui ne peut plus se concevoir d’une façon déterministe, mais doit prendre en compte les interactions multiples des classes et groupes sociaux ainsi que de leurs relations à l’environnement. Un appel vivant à un renouveau de la pensée dialectique.
]]>Du pacemaker au tracteur : les hôpitaux-musées de l’homme réparé
▻http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2015/08/hopitaux-musees-homme-repare.html
Dans un article de Sciences et Avenir je viens de lire que le coeur artificiel d’une femme opérée en 1992 n’avait plus que 14% de batterie. Son pacemaker arrive au bout de son autonomie. Il suffit de changer la pile me direz-vous. Oui. Sauf que cette technologie, vieille de 23 ans, n’est plus (...)
]]>1970, 2015, quelques affiches du PS mises à jour
►http://www.regards.fr/web/article/ps-1970-2015-une-mise-a-jour-en
]]>Ce que Gutenberg nous apprend sur l’innovation - 15marches
▻http://15marches.fr/numerique/gutenberg
Internet, ce n’est pas la dernière manière de faire la même chose, c’est la première manière de faire autrement
]]>papiertiger archiv & bibliothek der sozialen bewegungen
▻http://www.archivtiger.de
zu Beginn eine Bitte an Euch: Als ’Archiv & Bibliothek der sozialen Bewegungen’ sind wir auf Eure Unterstützung angewiesen. Unser Materialbestand könnte mit Eurer Mithilfe noch viel umfangreicher und vollständiger werden, als das schon der Fall ist. Bringt uns Eure aktuellen Zeitungen, Broschüren, Flugblätter und Plakate vorbei. Meldet Euch, wenn Ihr Eure verstaubten Privatarchive, Nachlässe und ausgelesenen Bücher loswerden wollt. Wir sind nur so aktuell und vollständig, wir Ihr uns dabei helft! Und nun viel Spaß!
Eingang Papiertiger – Kollektiv
KuKuCKs - Bibliothek e.V.
Cuvrystraße 25
10997 Berlin
Tel/Fax: (++49) – (0)30 – 6183051
e-mail: Papier.Tiger@web.de
Öffnungszeiten:
Montag 14.30 – 18.00 Uhr
Donnerstag 14.30 – 18.00 Uhr
Illustrierte Karte zu Berliner Hausbesetzerbewegungen
▻http://www.berlin-besetzt.de/backend/fotos
Es geht auch anders ...
▻http://berlin-besetzt.de/backend/sites/default/files/pdfs/es%20geht%20auch%20anders%20-%20prinzenallee58%20%28broschuere%29_www
New York Times op-ed on why the poor won’t rise up: Give credit to our culture of self-help.
▻http://www.slate.com/articles/business/the_bills/2015/06/new_york_times_op_ed_on_why_the_poor_won_t_rise_up_give_credit_to_our_culture
We take the increased economic risk that’s been shifted onto the individual for granted. Instead of anger, there is acceptance and resignation. The “great risk shift” described by Jacob Hacker in his book of the same name is so thorough and complete, most of us no longer realize—never mind believe—that our world could be any different. We’ve internalized the language of the corporate state.
#TINA
]]>Demain, le retour des #Etats ? - La Gazette des communes
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/114479105820
La Gazette des communes revient sur une conférence de Marcel Gauchet sur l’avenir de l’action de publique qui explique comment l’Etat super-structure est devenu un Etat infra-structure : « La critique de la bureaucratie a fait naître le New Public Management, qui, à son tour, a paradoxalement contribué à créer de nouvelles formes de bureaucratie. En remplaçant la planification et la prospective par le benchmark, l’Etat moderne uniformise les pratiques des acteurs publics, bride l’innovation et re-bureaucratise l’action publique » analyse Fabien Gélédan, co-organisateur de cette journée.« L’obsession des programmes néolibéraux à réformer l’instrument a produit un aveuglément sur le rôle joué par l’Etat. La démagogie et la paresse intellectuelle ont régné en maître, sans résultats : les promoteurs du NPM (...)
]]>Quand les humains n’auront plus besoin de postuler - Le 4e singe
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/103029710578
« L’automatisation est inévitable. Nous devons donc commencer à penser à ce qu’il se passera quand une large proportion de la population ne pourra plus être employée, sans aucune faute de sa part. Que faire dans un #futur où, pour la plupart des emplois, il sera inutile de postuler dans on sera humain ? »
#vidéo. Via le 4e Singe.
#travail #digiwork #automatisation #robotisation #prospective
]]> Les neuro-révolutionnaires - Laurent Alexandre, à l’USI
▻http://www.youtube.com/watch?v=tw1lEOUWmN8
Faut-il mettre des limites à l’Intelligence Artificielle ? Comment la maîtriser et doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ? A l’ère des prothèses cérébrales, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires comme Google : la maîtrise de notre cerveau va devenir le premier des droits de l’Homme.
Je vous bassine quasi quotidiennement avec ces questions, mais cette conférence est (vraiment) à voir. Certes, Laurent Alexandre est un poil anxiogène, péremptoire, manque de nuance, etc. Certes il est concentré uniquement sur les neuro-technologies, le transhumanisme et Google (c’est sa thèse). Mais pour autant, il a raison et expose assez brillamment un monde qui vient et qu’on ne voit pas venir.
#Cerveau #Google #Informatique #Laurent_Alexandre #Neurologie #Numérique #Politique #Silicon_Valley #Technologie #Transhumanisme
]]>La mauvaise nouvelle des européennes…
▻http://quadruppani.blogspot.fr/2014/05/la-mauvaise-nouvelle-des-europeennes.html
la mauvaise nouvelle vient d’Italie : c’est le triomphe de Renzi, à plus de 40,8% des vote exprimés. Qu’il se soit encore trouvé, outre-Alpes, 11 164 736 personnes pour placer un espoir quelconque dans cet adorateur de #TINA, dans ce caniche de la #Troïka, simplement parce qu’il a su donner des airs de dynamisme à son oeuvre de conservation du pire, et de jeunesse aux vieilleries néo-libérales, avec le cortège de malheurs personnels que cela entraînera (précarisation, baisse du niveau de vie, peurs et racismes afférents), qu’il y ait encore une telle crédulité dans ces villes et ces campagnes bien-aimées, montre à quel degré d’avilissement des imaginaires a été réduite une partie de la population par trente ans d’alliance du berlusconisme et de la post-gauche. Comme dit un de nos mauvais maîtres préférés dans sa Préface à la Phénoménologie de l’esprit, « à la facilité avec laquelle l’esprit se satisfait on mesure l’étendue de sa perte. »
Cela dit, si l’Italie a expérimenté la première le fascisme et parmi les premières la téléréalité, elle fut aussi le lieu de la plus vaste offensive révolutionnaire en Europe occidentale après la 2e guerre mondiale, et la lutte de la Vallée de Susa incarne une capacité à constituer une communauté de lutte que je n’ai pas craint, rompant avec l’orthodoxie de ma famille ultra-gauche anarcho-autonome, d’appeler un peuple : car telle est « l’étendue de la perte » qui nous travaille tous - cette difficulté à nommer le sujet colletif de l’émancipation humaine, reflet de sa difficulté à exister
#imaginaire #vie_intérieure #précarité #austérité #dépolitisation #administration_du_désastre social et économique
liens avec
►http://seenthis.net/messages/199547
►http://seenthis.net/messages/76334
►http://www.peripheries.net/article15.html
Pourquoi le #salaire minimum nuit à l’#économie
▻http://www.cafebabel.fr/article/pourquoi-le-salaire-minimum-nuit-a-leconomie.html
En nous rappelant une époque plus difficile, les défenseurs du salaire minimum nous ressortent leurs vieilles anecdotes sur les mineurs de charbon, les dockers et les ateliers clandestins. Mais se faire exploiter de la sorte était encore la meilleure option pour ces travailleurs qui étaient souvent de pauvres exploitants agricoles arrivant tout juste à vivre de leurs récoltes.
Bon, les gars, j’attends vos tags de la mort qui tue.
#Ayn_Rand
CreativeMornings - Vorträge
A global, monthly lecture series called CreativeMornings. Initiiert von TinaRothEisenberg.
]]>#Economie globale : où en est-on ?
▻http://reflets.info/economie-globale-ou-en-est-on
Après 3 années de gouffre financier et bancaire, l’économie mondiale semble connaître une embellie depuis 2011-2012. Sauf en Europe, où le chômage ne baisse pas, la zone euro visiblement pénalisée par une croissance économique très faible. Nombreux sont ceux qui ont parié sur un écroulement général du système économique, avec comme premiers symptômes, la mort […]
#A_la_Une #Banques #Capitalisme #Crise #libéralisme #Macro-économie #politique_de_l'offre #TINA
]]>TINA - There Is No Alternative - Compagnie Cassandre on Vimeo
▻http://vimeo.com/84352252
My #Favorite_Photographs : Arnaud Contreras
▻http://africasacountry.com/my-favorite-photographs-arnaud-contreras
The Saharan society is changing fast. Still a beautiful desert but not just that. Most populated cities such as #Tamanrasset or Timbuktu are microcosms revealing all the problems of those former touristic regions: threats of terrorism, traffics, illegal migration, pressures on cultural and natural heritages. The only ways to escape this harsh reality for Saharan […]
#PHOTOGRAPHY #Algeria #Berabich #Bombino #Burkina_Faso #Cameroon #Libya #Mali #Maures #Niger #Songhay #Tamikrest #Terakaft #Tinariwen #Tuareg
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