• Human Material Loop sets out to commercialise textiles made from hair
    https://www.dezeen.com/2023/11/28/human-material-loop-textiles-from-hair

    Dutch company Human Material Loop is using an unusual waste source to make a zero-carbon wool alternative that requires no land or water use: human hair.

    People’s discomfort around the use of human hair is said to fade when they see the fabric

    #tissus #cheveux

    • ça me parait pas mal. récupérer tel ou tel morceau pour ne pas gâcher l’entièreté des corps d’exterminés ou ne pas négliger d’éventuels usages des déchets déjà produits par des vivants, c’est la nuit (et brouillard) et le jour. voilà des matériaux organiques de qualité qui n’auront pas à être produits.

      + Hypoallergenic by nature
      + Cruelty free
      + 100% natural
      + Fully traceable
      + Value from waste

      https://humanmaterialloop.com
      je m’attendais à trouver des tarifs élevés, or ils sollicitent des dons...

      #cheveux #textile

    • Par contre on traduit un peu vite « hair » par « cheveux » alors que ça veut aussi dire « poils ». Et là, quand on pense à certains barbus d’ici et d’ailleurs, ça donne moins envie.

    • la laine c’est pas mal, ça permet aussi de vivre avec des animaux utiles pour plein de choses Les montagnes se sont vidées parce que les tracteurs tombent dans les pentes et le cheval de trait est loin. les ronces reprennent leurs droits et la forêt gagne. Mes cheveux ne feront pas l’isolation de mon toit, alors que les moutons si en plus, merci, d’empêcher les chasseurs de venir dans des forêts qui n’existent pas !
      Des fois je pige pas.
      #brouteuse

    • mais c’est pas ou bien des moutons et des chèvres ou bien des pilosités humaines devenues inutiles, pourquoi pas les deux et moins de plastique ?

      si on prend leur pub au mot, récupérer un tiers des cheveux jetés en Europe, c’est déjà une bonne manière de produire moins (sous réserve que la récup ne nécessite pas beaucoup plus de travail et d’énergie que mettons du #plastique Shein)


      edit regardant à nouveau le chiffre, je crois que c’est inévitablement un produit de niche rare et cher, que ça vaut moins que le #recyclage des tissus déjà gaspillés dans la fringue

    • @arno une très ancienne tradition d’usage du cheveux persiste dans le métier de posticheur, pour les personnes sous chimio ou le spectacle et jusqu’à très récemment pour la calvitie.
      Mon arrière grand père était posticheur et ma mère possède toujours sa poupée d’enfance avec de vrais cheveux (c’était bien souvent le cas avant l’apparition du synthétique).
      J’ai moi-même fabriqué un masque de « bête » pour un spectacle. Pour l’aspect dru, j’avais le choix entre le poil de yack ou le cheveu d’Indonésienne. Pour une question de budget j’ai choisi le premier.

  • Grâce aux textiles qu’elles tissaient, les femmes vikings étaient des piliers de l’économie nord-atlantique
    https://trustmyscience.com/femmes-vikings-piliers-economie-nord-atlantique-grace-tissu

    Dans la science de la culture médiévale, la femme est souvent reléguée à un rang inférieur par rapport aux hommes. Cependant, des preuves archéologiques montrent que dans les cultures auparavant considérées comme patriarcales, les femmes tenaient une place prépondérante, notamment chez les Vikings. Michèle Hayeur Smith, éminente archéologue et anthropologue à l’Université Brown (États-Unis), a révélé que grâce aux textiles qu’elles tissaient, les femmes vikings auraient été les piliers de l’économie nord-atlantique, entre le XIIe et le XVIIe siècle. Ces découvertes démontrent à quel point notre compréhension des cultures passées peut être incomplète et erronée, et devraient faire l’objet de recherches plus approfondies.

  • Le passé nauséabond de l’industrie textile suisse

    Bien qu’elle n’ait pas eu de colonies, la Suisse a profité du colonialisme. C’est ce que montre l’histoire des #indiennes_de_coton imprimé. Le commerce de ces #tissus colorés avait des liens avec l’#exploitation_coloniale, le #prosélytisme_religieux et le #commerce_des_esclaves.

    Au 17e siècle, le #coton imprimé venait d’#Inde – la seule région possédant le savoir-faire nécessaire. Mais bientôt, cette technique de production d’étoffes imprimées de couleurs vives fut copiée par les Britanniques et les Néerlandais qui, grâce à la mécanisation, les produisaient à meilleur prix. Ils supplantèrent l’industrie textile indienne. Les « indiennes » claires et abordables produites en Europe connurent une telle vogue que, sous la pression des producteurs de laine, de soie et de lin, Louis XIV, le Roi-Soleil, dut interdire leur production et leur importation.

    Cette interdiction fut une aubaine pour la Suisse du 17e siècle. Des #huguenots français qui s’étaient réfugiés en Suisse pour fuir les persécutions religieuses dans leur pays fondèrent des #usines_textiles à #Genève et à #Neuchâtel, d’où ils pouvaient écouler les indiennes en France par #contrebande. La demande atteignait alors un sommet : en 1785, la #Fabrique-Neuve de #Cortaillod, près de Neuchâtel, devint la plus grande manufacture d’indiennes d’Europe, produisant cette année-là 160’000 pièces de #coton_imprimé.

    Le boom en Suisse et le commerce des esclaves

    Le commerce des indiennes a apporté une énorme prospérité en Suisse, mais il avait une face obscure : à l’époque, ces étoffes étaient utilisées en Afrique comme monnaie d’échange pour acheter les #esclaves qui étaient ensuite envoyés en Amérique. En 1789 par exemple, sur le #Necker, un navire en route pour l’Angola, les étoffes suisses représentaient les trois quarts de la valeur des marchandises destinées à être échangées contre des esclaves.

    Les entreprises textiles suisses investissaient aussi directement leurs fortunes dans la #traite des noirs. Des documents montrent qu’entre 1783 et 1792, la société textile bâloise #Christoph_Burckardt & Cie a participé au financement de 21 #expéditions_maritimes qui ont transporté au total 7350 Africains jusqu’en Amérique. Une grande partie de la prospérité des centres suisses du textile était liée au commerce des esclaves, que ce soit à Genève, Neuchâtel, #Aarau, #Zurich ou #Bâle.

    Un projet colonial

    Au milieu du 19e siècle, la Suisse était devenue un des plus importants centres du commerce des #matières_premières. Des marchands suisses achetaient et revendaient dans le monde entier des produits tels que le coton indien, la #soie japonaise ou le #cacao d’Afrique de l’Ouest. Bien que ces marchandises n’aient jamais touché le sol helvétique, les profits étaient réalisés en Suisse.

    L’abolition de l’esclavage aux États-Unis à la suite de la guerre de Sécession a conduit à une crise des matières premières, en particulier de la production du coton qui était largement basée sur une économie esclavagiste. Le marché indien prit encore plus d’importance. L’entreprise suisse #Volkart, active aux Indes depuis 1851, se spécialisa alors dans le commerce du #coton_brut. Afin d’étendre ses activités dans ce pays, elle collabora étroitement avec le régime colonial britannique.

    Les Britanniques dirigeaient la production et, sous leur joug, les paysans indiens étaient contraints de cultiver du coton plutôt que des plantes alimentaires et devaient payer un impôt foncier qui allait directement dans les caisses du gouvernement colonial. Combinée avec l’extension du réseau de chemins de fer à l’intérieur du sous-continent indien, cette politique oppressive permit bientôt à Volkart de prendre en charge un dixième de l’ensemble des exportations de coton vers les manufactures textiles d’Europe. Volkart avait son siège à #Winterthour et occupait ainsi une situation centrale sur le continent européen d’où elle pouvait approvisionner les #filatures installées en Italie, dans le nord de la France, en Belgique, dans la Ruhr allemande ou dans toute la Suisse.

    Les collaborateurs de Volkart devaient éviter les comportements racistes, mais cela ne les empêcha pas d’adopter en Inde certains usages de l’occupant colonial britannique : les Indiens n’avaient pas accès aux salles de détente des employés européens.

    Ardeur missionnaire

    Une autre entreprise prospère à l’époque coloniale fut la #Société_évangélique_des_missions_de_Bâle, ou #Mission_bâloise. Fondée en 1815 par des protestants suisses et des luthériens allemands, son but était de convertir les « païens » au #christianisme. Elle a connu un certain succès au sud de l’Inde dans les territoires des États actuels du #Kerala et du #Karnataka, en particulier auprès des Indiens des couches sociales inférieures qui accédaient ainsi pour la première fois à la formation et à la culture.

    Toutefois, en se convertissant à une autre religion, les autochtones prenaient le risque d’être exclus de leur communauté et de perdre ainsi leur gagne-pain. La Mission de Bâle a réagi en créant des filatures afin de donner des emplois aux réprouvés. Elle résolvait ainsi un problème qu’elle avait elle-même créé et en tirait encore des bénéfices : dans les années 1860, la Mission exploitait quatre filatures et exportait des textiles aux quatre coins de l’#Empire_britannique, de l’Afrique au Proche-Orient en passant par l’Australie.

    L’industrie textile a largement contribué à la prospérité de la Suisse mais de nombreux déshérités l’ont payé au prix fort dans les pays lointains. La Suisse n’était peut-être pas une puissance coloniale indépendante, mais elle a énormément profité du colonialisme.

    https://www.swissinfo.ch/fre/indiennes_le-pass%C3%A9-naus%C3%A9abond-de-l-industrie-textile-suisse/45862606

    #histoire #histoire_suisse #industrie_textile #textile #colonialisme #colonisation #Suisse

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    Ajouté à la métaliste sur la Suisse coloniale :
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  • La #Suisse et ses colonies

    La Suisse n’avait pas de colonies – et pourtant, des Suisses fonctionnaient en harmonie avec les puissances coloniales et bénéficiaient, en tant que resquilleurs économiques, de l’appropriation militaire des #terres et des #ressources.

    Vers 1800, les naturalistes européens décrivaient les Confédérés comme des « semi-sauvages » qui rappelaient les visites aux « peuples non éduqués sur des côtes pacifiques ». L’Europe intellectuelle voyait dans les Suisses des gens qui vivaient encore dans leur état naturel — une image déformée que les Suisses se sont appropriée. Aucune publicité pour des yaourts et aucun concept touristique ne peut se passer d’images exotiques où les Suisses apparaissent comme de « nobles sauvages ». Cette image de soi se retrouve encore dans la rhétorique politique qui s’embrase de temps en temps, selon laquelle la Suisse menace de devenir une colonie de l’Union européenne.

    Pourtant, dans leur histoire moderne, les Suisses se sont rarement rangés du côté des colonisés, mais plus souvent du côté des colonisateurs. Il est vrai que la Suisse, en tant qu’État-nation, n’a pas poursuivi de politique impérialiste et n’a soumis aucune colonie. Même des tentatives de création d’organisations économiques comme la Compagnie des Indes orientales ont échoué.

    Cependant, le colonialisme inclut la conviction que les habitants des zones colonisées étaient inférieurs aux Européens blancs. Cette idée faisait également partie de la compréhension générale du monde dans la Suisse du 19e siècle.

    Des générations de Suisses ont grandi avec des histoires pour enfants présentant des « négrillons stupides », des reportages sur des sauvages naïfs et enfantins et des images publicitaires dans lesquelles les colonisés apparaissaient au mieux comme des figurants pour les produits coloniaux. Cet #héritage continue de marquer le pays jusqu’à aujourd’hui.

    Des #soldats_suisses dans les colonies

    Mais le problème de l’enchevêtrement historique de la Suisse avec le colonialisme va bien au-delà de polémiques sur des noms ou du déboulonnage de statues. Cela semble particulièrement évident dans les colonies où des Suisses ont combattu comme soldats.

    Quand, en 1800, les esclaves noirs de l’île de #Saint-Domingue — dans l’actuelle Haïti — se sont soulevés contre leurs maîtres français, Napoléon a fait combattre 600 Suisses, qui avaient été mis contractuellement à la disposition de la France par le gouvernement helvétique contre rémunération. Mais ce ne fut pas un cas isolé. Même après la fondation de l’État fédéral en 1848, des Suisses ont continué à se battre pour les puissances coloniales — bien qu’illégalement.

    L’une des motivations était la solde des #mercenaires. Ils touchaient en effet une bonne rente s’ils ne mouraient pas d’une maladie tropicale dans leurs premiers mois de services ou s’ils ne mettaient pas prématurément fin à leur engagement.

    Commerce des esclaves

    Cependant, les grandes sommes d’argent des colonies n’allaient pas aux mercenaires, qui venaient souvent de familles démunies et voyaient le fait de servir les Pays-Bas ou la France comme une grande aventure, mais dans le #commerce des marchandises coloniales — et dans le commerce des habitants des colonies.

    L’une des imbrications les plus problématiques de la Suisse avec le colonialisme mondial est celle de la #traite_des_esclaves.

    Des Suisses et des entreprises suisses ont profité de l’#esclavage en tant qu’#investisseurs et #commerçants. Ils ont organisé des #expéditions_d’esclaves, acheté et vendu des personnes et cultivé des #plantations dans des colonies en tant que #propriétaires_d’esclaves.

    Le système de l’esclavage a fonctionné dans l’Atlantique jusqu’au XIXe siècle sous forme de commerce triangulaire : des navires chargés de marchandises de troc naviguaient vers les côtes africaines, où ils échangeaient leur cargaison contre des esclaves. Ces derniers étaient ensuite transportés à travers l’océan. Enfin, les navires revenaient d’Amérique vers l’Europe chargés de produits fabriqués par les esclaves : le sucre, le café et surtout le coton.

    Selon Hans Fässler, qui fait des recherches sur l’histoire des relations suisses et de l’esclavage depuis des décennies, la Suisse a importé plus de #coton que l’Angleterre au XVIIIe siècle. Il souligne également que la traite des esclaves était une industrie clef qui a rendu possible la production de nombreux biens. Pour dire les choses crûment : sans le coton cueilli par les esclaves, l’#industrialisation de la production #textile suisse aurait été impossible.

    Une branche de cette industrie a manifestement bénéficié directement de la traite des esclaves : les producteurs de ce que l’on appelle les #tissus_indiens. Ceux-ci ont été produits pour le marché européen, mais aussi spécifiquement comme moyen d’échange pour le #commerce_triangulaire. Souvent, même les modèles ont été conçus pour répondre au goût des trafiquants d’êtres humains qui échangeaient des personnes contre des produits de luxe sur les côtes africaines.

    Une famille suisse qui produisait ce genre de tissus faisait la publicité suivante dans une annonce de 1815 : « La société #Favre, #Petitpierre & Cie attire l’attention des armateurs de navires négriers et coloniaux sur le fait que leurs ateliers tournent à plein régime pour fabriquer et fournir tous les articles nécessaires au troc des noirs, tels que des indiennes et des mouchoirs ».

    Passage à un colonialisme sans esclaves

    Après l’interdiction de la traite des esclaves aux États-Unis, l’industrie textile mondiale a sombré dans une crise des #matières_premières : les marchés du coton en #Inde redevenaient plus attractifs. La société suisse #Volkart, qui opérait en Inde depuis 1851, en a profité et s’est spécialisée dans le commerce du coton brut en Inde. Ici, les Britanniques contrôlaient la production : les agriculteurs indiens étaient obligés de produire du coton au lieu de denrées alimentaires. Grâce à une étroite collaboration avec les Britanniques, Volkart a pu rapidement prendre en charge un dixième de toutes les exportations indiennes de coton vers les usines textiles de toute l’Europe.

    Une autre entreprise qui a bien survécu à la crise provoquée par la fin de l’esclavage est la #Mission_de_Bâle, la communauté missionnaire évangélique. Soutenue par les mêmes familles bâloises qui avaient auparavant investi dans la traite des esclaves, la mission a ouvert un nouveau modèle commercial : elle a converti les « païens » au christianisme en Inde. Les convertis étaient abandonnés par leurs communautés et la Mission de Bâle les laissait alors travailler dans ses usines de tissage.

    Un missionnaire faisait ainsi l’éloge de ce modèle vers 1860 : « Si des païens veulent se convertir au Christ (...) nous les aiderons à trouver un abri autour des #fermes_missionnaires et à trouver un emploi pour gagner leur vie, que ce soit dans l’agriculture ou dans tout autre commerce. C’est ce qu’on appelle la colonisation. »

    Le colonialisme comprend également l’exploitation de relations de pouvoir asymétriques au profit économique des colons. Cependant, l’État suisse a laissé la recherche de ce profit dans les colonies entièrement à l’initiative privée. Des demandes parlementaires appelant à un plus grand soutien à « l’émigration et au colonialisme » par l’État fédéral ont été rejetées. Le Conseil fédéral objectait notamment qu’un pays sans accès à la mer ne pouvait pas coloniser et que la Confédération n’était pas à même d’assumer une telle responsabilité.

    Il est intéressant de noter que ces demandes ont été faites dans les années 1860 par les démocrates radicaux, ceux-là mêmes qui préconisaient des réformes sociales et se battaient pour une plus grande influence de la démocratie directe face à la bourgeoisie au pouvoir. Les démocrates radicaux qui soutenaient le colonialisme se considéraient comme les représentants de ceux qui fuyaient la pauvreté et la faim en Suisse.

    La politique d’émigration de la Suisse a en effet changé au XIXe siècle : si, au début du siècle, les colonies étaient encore considérées comme des lieux d’accueil de personnes que l’on ne pouvait plus nourrir, elles sont devenues de plus en plus la base de réseaux mondiaux. Les colonies offraient un terrain d’essai à de nombreux jeunes commerçants.

    Les Suisses jouissaient des mêmes privilèges que les membres des régimes coloniaux européens — ils étaient des colons, mais sans patrie impérialiste. En 1861, l’économiste allemand #Arwed_Emminghaus admirait cette stratégie des « liens commerciaux étendus » de la Suisse et la considérait comme une variation de la politique expansionniste impériale des puissances coloniales : « Nul besoin de flottes coûteuses, ni d’administration coûteuse, ni de guerre ou d’oppression ; les #conquêtes se font par la voie la plus pacifique et la plus facile du monde. »

    Sources (en allemand)

    – Andreas Zangger: Koloniale Schweiz. Ein Stück Globalgeschichte zwischen Europa und Südostasien (1860-1930). Berlin 2011.
    - Lea Haller: Transithandel: Geld- und Warenströme im globalen Kapitalismus. Frankfurt am Main 2019.
    - Patricia Purtschert, Barbara Lüthi, Francesca (Hg.): Postkoloniale Schweiz: Formen und Folgen eines Kolonialismus ohne Kolonien
    - Thomas David, Bouda Etemad, Janick Marina Schaufelbuehl: Schwarze Geschäfte. Die Beteiligung von Schweizern an Sklaverei und Sklavenhandel im 18. und 19. Jahrhundert. Zürich 2005.
    - Hans Fässler: Reise in schwarz-weiss: Schweizer Ortstermine in Sachen Sklaverei. Zürich 2005.

    https://www.swissinfo.ch/fre/la-suisse-et-ses-colonies/45906046

    #colonialisme_suisse #Suisse_coloniale #colonialisme #colonisation #impérialisme

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    Ajouté à la métaliste sur la Suisse coloniale:
    https://seenthis.net/messages/868109

  • Kathryn Clark - Home
    http://www.kathrynclark.com

    Inspired by the historical storyboard of the Bayeux Tapestry, Refugee Stories is a series of embroidery panels that follow the journey of the Syrian refugees into Europe. The monumental scale of the crisis, the second largest mass migration in history, is documented in various points along the refugees’ journey out of Syria and into Western Europe. Each point along their journey was affected by geography: whether by sea or land, pastoral farmland or war torn desert. Using international news stories, Google Earth, and numerical data from the United Nations, each panel pieces together the journey in one schematic map.

    http://www.kathrynclark.com/refugee-stories.html


    #art #cartographie #narration #Syrie #conflit #réfugié·es

  • Artistic Maps of Pakistan & India Show the Embroidery Techniques of Their Different Regions

    Journalist Saima Mir posted to Twitter this “map of Pakistan showing the embroidery techniques of its regions.” And, sure enough, it led to someone surfacing a corresponding map of Pakistan’s neighbor, India. The underlying message of the maps? It’s to show, as @AlmostLived noted, “how diverse elements come together to make beautiful things.” The map above was originally produced by Generation, a Pakistani fashion company. We’re not clear on the origin of the India map, unfortunately.


    http://www.openculture.com/2017/08/artistic-maps-of-pakistan-india-show-the-embroidery-techniques-of-their
    #cartographie #visualisation #cartographie_sensible #Inde #Pakistan #tissus
    cc @reka

  • Poline Harbali
    (merci @simplicissimus :))
    Tissus II - Harbali
    http://polineharbali.com/Tissus-II

    Series de tissus dessinés et brodés à la main autour des thématiques de la femme à partir de « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estés.

    J’ai voulu travailler à partir d’un médium féminin, le tissu et la broderie pour parler de la femme, mais en me le réappropriant pour détourner les codes classiques qui lui sont attribués.
    Traditionnellement, la broderie est une activité qui plonge la femme dans une attente et l’enferme dans son foyer comme dans le mythe de Pénélope qui attend Ulysse.
    Ici la broderie au contraire sort de la femme de son attente pour devenir actrice de sa vie et ne brode plus des éléments uniquement décoratifs mais elle brode son intimité, sa sexualité comme un acte de transgression. Dans le mythe du petit chaperon rouge, on donne à la jeune enfant une aiguille lorsqu’elle a ses règles : elle peut alors rejoindre la communauté des femmes qui brodent, des femmes sexuées.

    http://polineharbali.com/Edition-un-etre-habite-le-sous-sol-sauvage-de-la-nature-feminine


    #art #femmes #broderie #sexualité

  • #Google I/O 2015
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/120514708356

    La conférence annuelle Google I/O a été l’occasion d’innombrables annonces de la part de l’ogre de Mountain View : Google Maps en mode offline, Android Pay, Google Photos, l’accès à son assistant personnel Google Now depuis d’autres applications (et son corollaire, la marginalisation des applications), une nouvelle version d’Android, une nouvelle plateforme destinée aux objets connectés (Brillo)… Comme le souligne Arnaud Dupuis pour Challenges, l’essentiel des annonces concernent le développement d’Android, la plateforme mobile de Google, et l’amélioration des systèmes de Google plus que de nouveaux produits. Le laboratoire dédié aux projets innovants, Google Atap (Advanced Technologies and Projects, responsable du projet Tango), a néanmoins dévoilé deux projets plus prospectifs. Le projet Soli (vidéo), une (...)

    #bodyware #tissus_connectés #interfaces #interfaces_gestuelles