• Idée intéressante pour les #toilettes_sèches :
    https://www.sswm.info/category/implementation-tools/water-use/hardware/toilet-systems/terra-preta-toilet

    #terra_pretta = matières fécales + #biochar + microbes + sciure en lacto-#fermentation (anaérobie) puis #vermicompostage(1)

    L’#urine est aussi lactofermentée pour éviter le dégagement d’ammoniac

    Le challenge étant les conditions d’anaérobiose, surtout le temps de la collecte des excréments dans le seau des toilettes (si on veut avoir un système automatique au lieu de devoir ouvrir/fermer le seau en plus de la lunette)

    (1) Je n’ai pas compris si la sciure était ajoutée après lactofermentation spécifiquement pour le vermicompostage, ou après chaque utilisation des toilettes

  • Nearly 13,000 migrants and refugees registered at Moria camp in 2017

    A total of 12,726 migrants and refugees, hailing form 64 countries in the Middle East, Asia, Africa, South America and even the Caribbean, were registered at the official processing center on Lesvos last year.

    According to official figures from the hot spot at Moria on the eastern Aegean island, 40 percent of the arrivals processed at the center were men, 24 percent were women and 36 percent were minors.

    In terms of ethnicities, the Moria camp processed 5,281 Syrians, 2,184 Afghans and 1,800 Iraqis. It also received 826 people from Congo, 352 from Cameroon, 341 from Iran and 282 from Algeria. The remaining 1,660 asylum seekers came from 57 other countries, the data showed.


    http://www.ekathimerini.com/225403/article/ekathimerini/news/nearly-13000-migrants-and-refugees-registered-at-moria-camp-in-2017
    #statistiques #chiffres #arrivées #Grèce #Moria #Lesbos #hotspots #asile #migrations #réfugiés
    cc @isskein

    • MSF : des enfants tentent de se suicider dans le camp de Moria en Grèce

      Le camp de réfugiés de Moria sur l’île grecque de Lesbos a été à plusieurs reprises au centre de la crise migratoire européenne, mais les conditions de vie désastreuses semblent s’être encore détériorées. Luca Fontana, co-coordinateur des opérations de Médecins sans frontières (MSF) sur l’île, raconte notamment à InfoMigrants le désespoir des jeunes demandeurs d’asile.

      #Surpeuplement. #Violence. #Saleté. Ce ne sont là que quelques-uns des mots utilisés pour décrire le camp de migrants de Moria, en Grèce, à Lesbos. Dans une interview accordée à InfoMigrants, Luca Fontana, le co-coordinateur des opérations sur l’île pour MSF, a déclaré que des enfants y tentent même de mettre fin à leurs jours. « Il y a des enfants qui essaient de se faire du mal ainsi que des enfants qui ne peuvent pas dormir à cause d’idées suicidaires », explique-t-il. Ces enfants sont souvent traumatisés par les conflits qu’ils ont connus dans leur pays d’origine. Et les mauvaises conditions de vie dans le camp de Moria, qu’il décrit comme une « jungle », ne font qu’aggraver leur situation.

      Manque d’#accès_aux_soins de santé mentale

      « Nous dirigeons un programme de santé mentale pour les #enfants, avec des groupes de thérapie et des consultations pour les cas les plus graves », raconte-t-il. « Mais le problème est qu’il n’y a pas de psychologue ou de psychiatre pour enfants sur l’île : ils n’ont donc pas accès aux soins médicaux parce qu’ils ne sont pas transférés à Athènes pour y recevoir des soins spécialisés. »

      La clinique de santé mentale de MSF est située à #Mytilene, la capitale de Lesbos, et l’organisation est la seule ONG qui fournit des soins psychologiques à la population migrante de l’île. A la clinique, les enfants dessinent pour exorciser les traumatismes qu’ils ont subis dans leur pays, pendant l’exil ou en Europe.

      Les demandeurs d’asile sur l’île ont fui la Syrie, l’Afghanistan, l’Irak, le Soudan et le Congo, des pays où la guerre est souvent une réalité quotidienne.

      Bien qu’il y ait eu des tentatives de suicide, aucune n’a abouti, précise Luca Fontana.

      Les temps d’attente pour les services de base sont longs, les conditions de vie « horribles »

      Les migrants doivent attendre longtemps avant d’obtenir des #soins médicaux, car le camp est surpeuplé. La capacité d’accueil est de 3 000 personnes, mais ils sont plus du triple, dont beaucoup vivent dans des tentes. Surtout, près de 3 000 occupants sont des enfants.

      A Moria, il y a très peu de #toilettes - environ 1 toilette pour 50 à 60 personnes. Les migrants reçoivent trois repas par jour, mais l’attente est longue. « Ils faut parfois attendre trois heures par repas. Les gens doivent se battre pour la nourriture et les services médicaux. »

      En juillet, MSF a lancé sur son site web plusieurs demandes d’aide urgentes. L’ONG souhaite que les personnes vulnérables soient déplacées vers des logements plus sûrs, pour « décongestionner le camp ».

      http://www.infomigrants.net/fr/post/11769/msf-des-enfants-tentent-de-se-suicider-dans-le-camp-de-moria-en-grece
      #suicides #santé_mentale #tentative_de_suicide

    • Réaction de Vicky Skoumbi via la mailing-list Migreurop (11.09.2018):

      En effet le camp de Moria est plus que surpeuplé, avec 8.750 résidents actuellement pour à peine 3.000 places, chiffre assez large car selon d’autres estimations la capacité d’accueil du camp ne dépasse pas les 2.100 places. Selon le Journal de Rédacteurs,(Efimerida ton Syntakton)
      http://www.efsyn.gr/arthro/30-meres-prothesmia
      Il y a déjà une liste de 1.500 personnes qui auraient dû être transférés au continent, à titre de vulnérabilité ou comme ayant droit à l’asile,mais ils restent coincés là faute de place aux structures d’accueil sur la Grèce continentale. Les trois derniers jours 500 nouveaux arrivants se sont ajoutés à la population du camp. La plan de décongestionn du camp du Ministère de l’immigration est rendu caduc par les arrivées massives pendant l’été.
      La situation sanitaire y est effrayante avec des eaux usées qui coulent à ciel ouvert au milieu du camp, avant de rejoindre un torrent qui débouche à la mer. Le dernier rapport du service sanitaire, qui juge le lieu impropre et constituant un danger pour la santé publique et l ’ environnement, constate non seulement le surpeuplement, mais aussi la présence des eaux stagnantes, des véritables viviers pour toute sorte d’insectes et de rongeurs et bien sûr l’absence d’un nombre proportionnel à la population de structures sanitaires. En s’appuyant sur ce rapport, la présidente de la région menace de fermer le camp si des mesures nécessaires pour la reconstruction du réseau d’eaux usées ne sont pas prises d’ici 30 jours. Le geste de la présidente de la Région est tout sauf humanitaire, et il s’inscrit très probablement dans une agenda xénophobe, d’autant plus qu’elle ne propose aucune solution alternative pour l’hébergement de 9,000 personnes actuellement à Moria. N’empêche les problèmes sanitaires sont énormes et bien réels, le surpeuplement aussi, et les conditions de vie si effrayantes qu’on dirait qu’elles ont une fonction punitive. Rendons- leur la vie impossible pour qu’ils ne pensent plus venir en Europe...

    • La prison dans la #prison_dans_la_prison : le centre de détention du camp de Moria

      Nous proposons ici une traduction d’un article publié initialement en anglais sur le site Deportation Monitoring Aegean (http://dm-aegean.bordermonitoring.eu/2018/09/23/the-prison-within-the-prison-within-the-prison-the-detent) le 23 septembre 2018. Alors que la Commission européenne et les principaux États membres de l’Union européenne souhaitent l’implantation de nouveaux centres de tri dans et hors de l’Europe, il semble important de revenir sur le système coercitif des #hotspots mis en place depuis deux ans et demi maintenant.

      Depuis la signature de l’accord UE-Turquie le 18 mars 2016, il est interdit aux migrants arrivant de Turquie sur les îles grecques – sur le sol de l’UE – de voyager librement à l’intérieur de la Grèce. Leur mouvement est limité aux petites îles de Lesbos, Chios, Leros, Samos ou Kos où se trouvent les hotspots européens. Certaines personnes ont été contraintes de rester dans ces « prisons à ciel ouvert » pour des périodes allant jusqu’à deux ans dans l’attente de la décision concernant leur demande d’asile. De nombreux migrants n’ont d’autres possibilités que de vivre dans les hotspots européens tels que le camp de Moria sur l’île de Lesbos pendant toute leur procédure d’asile. Tandis que l’apparence des fils de fer barbelés et les portes sécurisées donnent aux camps une apparence de prison, la majorité des migrants est en mesure de passer librement par les entrées sécurisées par la police du camp. Après leur enregistrement complet, les demandeurs d’asile sont techniquement autorisés à vivre en dehors du camp, ce qui n’est cependant pratiquement pas possible, principalement en raison du nombre limité de logements et de la possibilité de payer des loyers.

      Certaines personnes ne sont pas seulement obligées de rester sur une île dans un #camp, mais sont également détenues dans des centres de détention. À Lesbos, par exemple, les nouveaux arrivants sont régulièrement détenus à court terme au cours de leur procédure d’enregistrement dans un camp spécial du camp de Moria. En outre, ce camp dispose également d’une prison, appelée “#centre_de_pré-renvoi” (« #pre-removal_centre ») située dans l’enceinte du camp. Il s’agit d’une zone hautement sécurisée qui contient actuellement environ 200 personnes, avec une capacité officielle de détenir jusqu’à 420 personnes [AIDA]. Les détenus sont des migrants, tous des hommes, la plupart d’entre eux étant venus en Europe pour obtenir une protection internationale. Ils sont détenus dans un centre de pré-renvoi divisé en différentes sections, séparant les personnes en fonction de leurs motifs de détention et de leurs nationalités / ethnies. La plupart du temps, les détenus sont enfermés dans des conteneurs et ne sont autorisés à entrer dans la cour de la prison qu’une ou deux fois par jour pendant une heure. En outre, d’anciens détenus ont fait état d’une cellule d’isolement où des personnes pourraient être détenues en cas de désobéissance ou mauvais comportement pendant deux semaines au maximum, parfois même sans lumière.

      Motifs légaux de détention

      L’article 46 de la loi n°4375/2016 (faisant référence à la loi n°3907/2011 et transposant la directive d’accueil 2016/0222 dans le droit national) prévoit cinq motifs de détention des migrants : 1) afin de déterminer leur identité ou leur nationalité, 2) pour « déterminer les éléments sur lesquels est fondée la demande de protection internationale qui n’ont pas pu être obtenus », 3) dans le cas « où il existe des motifs raisonnables de croire que le demandeur introduit la demande de protection internationale dans le seul but de retarder ou d’empêcher l’exécution de décision de retour » (les décisions de retour sont en réalité largement adressées aux nouveaux arrivants et sont suspendues ou révoquées pour la durée de la procédure d’asile), 4) si la personne est considérée comme « constituant un danger pour la sécurité nationale ou l’ordre public » ou 5) pour prévenir le risque de fuite [Loi 4375/2016, art.46]. Cette diversité de motifs légaux de détention ouvre la possibilité de garder un grand nombre de personnes en quête de protection internationale dans des lieux de détention. Les avocats signalent qu’il est extrêmement difficile de contester juridiquement les ordonnances de détention, entre autre parce que les motifs des ordonnances de détention sont très vagues.

      Pour les demandeurs d’asile, la durée de la détention est généralement limitée à trois mois. Cependant, elle peut être prolongée si, par exemple, des accusations pénales sont portées contre eux (cela peut par exemple se produire après des émeutes dans le centre de détention). La détention des migrants dont la demande d’asile a été rejetée ou des personnes qui se sont inscrites pour un retour volontaire peut dépasser trois mois. Dans certains cas, les personnes doivent rester particulièrement longtemps en détention et dans un état d’incertitude lorsque leur demande d’asile et leur recours sont rejetés, mais qu’elles ne peuvent pas être expulsées car la Turquie refuse de les reprendre. Les avocats peuvent généralement accéder à la détention sur la recommandation du service d’asile, même s’il n’existe pas de motivation particulière justifiant la détention. À Lesbos, mis à part la participation de quelques avocats, l’assistance judiciaire pour contester les ordonnances de détention est presque inexistante, ce qui renvoi à un manque de possibilités et à des problèmes systématiques dans la manière dont les tribunaux traitent les « objections à la détention ».

      Détention en pratique – Le projet pilote visant certaines nationalités

      De nombreuses personnes sont détenues dans le centre de pré-renvoi après que leur demande d’asile ait été rejetée ou déclarée irrecevable et après avoir perdu le recours contre cette décision. D’autres sont détenus parce qu’ils ont accepté le soi-disant « retour volontaire » dans leur pays d’origine avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et sont enfermés dans l’attente de leur transfert dans un autre centre fermé situé sur le continent dans l’attente de leur déportation [voir notamment cet article sur les retour volontaires]. Un autre moyen extrêmement problématique utilisé pour détenir des demandeurs d’asile est la classification comme danger pour la sécurité nationale ou l’ordre public. La circulaire de police « Gestion des étrangers sans-papiers dans les centres d’accueil et d’identification (CRI) » illustre bien l’aspect pratique de cette loi. Dans le document, les termes « comportement enfreignant la loi » ou « comportement offensant » sont utilisés comme motif de détention. La circulaire de police, par exemple, énumère des exemples de « comportement enfreignant la loi », tel que « vols, menaces, blessures corporelles, etc. ». Par conséquent, le classement d’une personne qui a commis des infractions mineures et pouvant ainsi être détenu, est laissé à la discrétion de la police. Les avocats rapportent que le paragraphe est souvent utilisé dans la pratique pour détenir des personnes qui ne respectent pas les limites géographiques imposées.

      En outre, la possibilité de détenir des personnes en supposant qu’elles demandent l’asile afin d’éviter ou d’entraver la préparation du processus de retour ou d’éloignement est largement utilisée comme justification de la détention. Dans la pratique, la décision de mise en détention dépend souvent des chances présumées qu’un demandeur d’asile se voit accorder un statut de protection, ce qui est également lié à l’appartenance nationale du demandeur d’asile. En fait, cela conduit à la détention automatique de migrants appartenant à certains milieux nationaux immédiatement après leur arrivée. Alors que la Commission européenne recommande fréquemment une utilisation accrue de la détention des migrants afin de faciliter les retours, la détention spécifique basée sur la nationalité remonte à un soi-disant projet pilote qui est reflété dans la circulaire de la police locale grecque de juin 2016 mentionnée ci-dessus. Dans ce document, le ministère de l’Intérieur décrit les migrants d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Pakistan, du Bangladesh et du Sri Lanka comme des “étrangers indésirables” au “profil économique”, dont les données doivent être collectées non seulement dans le système d’information Schengen, mais également dans une base de données grecque appelée “Catalogue d’État pour les étrangers indésirables” (EKANA). Ce projet pilote comportait deux phases et a finalement été étendu à toutes les personnes dont le taux d’acceptation de l’asile – établi par nationalité – est statistiquement inférieur à 25%. Cela s’applique à de nombreuses personnes originaires de pays africains et était également utilisé auparavant pour les Syriens. (Les Syriens avaient un taux de rejet élevé parce que leur demande d’asile était souvent déclarée irrecevable, la Turquie étant considérée comme un pays sûr pour les Syriens.)

      Ce processus arbitraire contredit fortement l’idée de la Convention de Genève de donner aux individus les droits d’un examen impartial et individualisé de leur demande d’asile. En outre, en détention, les demandeurs d’asile ont moins accès aux conseils juridiques et sont soumis à de fortes pressions, ce qui multiplie d’autant les conditions d’être ré-incarcéré ou déporté. Dans de nombreux cas, ils ne disposent que d’un à deux jours pour préparer leur entretien d’asile et ne sont pas en mesure d’informer les avocats de leur prochain entretien d’asile, car ils ont une priorité dans les procédures. Ces facteurs réduisent considérablement leurs chances de bien présenter leur demande d’asile lors des auditions afin d’obtenir le statut de protection internationale. Pendant leur détention, ils sont souvent menottés lors de l’enregistrement et de l’entretien, ce qui les stigmatise comme dangereux et suggère un danger potentiel à la fois pour le demandeur d’asile et pour le premier service d’accueil / d’asile. Une personne, par exemple, a déclaré avoir été menottée au cours de son interrogatoire, le laissant incapable de prononcer un seul mot lors de son enregistrement où il aurait été crucial d’exprimer clairement sa volonté de demander l’asile.

      La rationalité de la détention de demandeurs d’asile présentant un faible taux de reconnaissance semble viser à les rejeter et à les expulser dans les trois mois de leur détention – ce qui n’a même pas été réalisé jusqu’à présent dans la plupart des cas. Au lieu de cela, cela aboutit principalement à une procédure automatique de détention injustifiée. Des ressortissants de nationalités telles que l’Algérie et le Cameroun sont arrêtés directement à leur arrivée. Ils sont simplement condamnés à attendre l’expiration de leurs trois mois de détention et à être libérés par la suite. Une fois libérés, ils se retrouvent dans le camp surpeuplé de Moria, sans aucun lieu ou dormir ni sac de couchage, et ils ne savent pas où trouver une orientation dans un environnement où ils ne sont pas traités comme des êtres humains à la recherche de protection, mais comme des criminels.

      Conditions de détention

      Dans le centre de pré-renvoi, les détenus manquent de biens de première nécessité, tels que des vêtements et des produits d’hygiène en quantité suffisante. À part deux jours par semaine, leurs téléphones sont confisqués. Les visites ne peuvent être effectuées que par des proches parents et – s’ils sont assez chanceux – par un avocat et par deux personnes travaillant pour une société de santé publique. Malgré leur présence, de nombreux détenus ont signalé de graves problèmes de santé mentale et physique. Dans certains cas, les personnes malades sont transférées à l’hôpital local, mais cela dépend de la décision discrétionnaire de la police et de sa capacité à l’escorter. Plusieurs détenus ont décrit des problèmes tels que fortes douleurs à la tête, insomnie, crises de panique et flashbacks similaires aux symptômes de l’état de stress post-traumatique, par exemple. Certains détenus s’automutilent en se coupant lourdement le corps et certains ont tenté de se suicider. Bien que les personnes classées comme vulnérables ne soient pas censées être détenues, il y a eu plusieurs cas où la vulnérabilité n’a été reconnue qu’après des semaines ou des mois de détention ou seulement après leur libération.

      Certaines personnes sortant du centre de pré-renvoi ont déclaré être des survivants de torture et de peines de prison dans leur pays, ce qui explique souvent pourquoi elles ont fui en Europe pour rechercher la sécurité mais se retrouvent à nouveau enfermés en Grèce. Les examens médicaux ont montré que certaines personnes détenues dans le centre de pré-renvoi étaient des mineurs. Bien qu’ils aient répété à plusieurs reprises qu’ils étaient mineurs, ils ont été retenus pendant encore de nombreuses semaines jusqu’à ce que l’évaluation de l’âge soit finalisée. D’autres personnes sont maintenues en détention, bien qu’elles parlent des langues rares telles que le krio, pour laquelle aucune traduction n’est disponible et, par conséquent, aucun entretien d’asile ne peut être mené.

      Les histoires d’individus dans le centre de pré-renvoi de Moria

      Ci-après, quelques comptes rendus récents de migrants sur leur détention dans le centre de pré-renvoi de Moria sont illustrés afin de mettre en évidence l’impact du régime de détention sur le destin de chacun. Un jeune Camerounais a été arrêté au centre de pré-renvoi de Moria, dès son arrivée dans le cadre du projet pilote. Il a signalé qu’il avait tenté de se suicider dans la nuit du 7 au 8 septembre, mais que son ami l’avait empêché de le faire. Il était en détention depuis la fin du mois de juin 2018. Il se plaignait d’insomnie et de fortes angoisses liées aux expériences du passé, notamment la mort de son frère et la crainte que son enfant et sa mère fussent également décédés. Il a reporté la date de son entretien d’asile à quatre reprises, car il se sentait mentalement incapable de mener l’entretien à son terme.

      Un ressortissant syrien de 22 ans, arrivé à Lesbos avec de graves problèmes de dos, a été arrêté au centre de pré-renvoi de Moria après s’être inscrit pour un “retour volontaire”. En Turquie, il avait été opéré à la suite d’un accident et le laissant avec des vis dans le dos. Il a décidé de retourner en Turquie, car il a constaté que l’opération chirurgicale nécessaire pour retirer les vis ne pouvait être effectuée que sur place. Le 18 juillet, il aurait été sévèrement battu par un officier de police dans le centre de détention du camp. Le même jour, des volontaires indépendants ont porté plainte dans un bureau de conciliation grec. Un médiateur lui a rendu visite le 20 juillet et lui a demandé s’il déposait officiellement plainte, mais il a refusé par crainte des conséquences. Quatre jours plus tard seulement, le 24 juillet, l’homme a été expulsé.

      Un Pakistanais a été arrêté le 18 avril sur l’île de Kos après le rejet de l’appel effectué contre le rejet de sa demande d’asile en première instance. Quelques mois plus tard, il a été transféré au centre de pré-enlèvement situé dans le camp de Moria, sur l’île de Lesbos. Les autorités voulaient l’expulser vers la Turquie, mais le pays ne l’a pas accepté. L’homme a déclaré qu’il vomissait régulièrement du sang et souffrait toujours d’une crise cardiaque qu’il avait subie un an auparavant. Selon son récit, les autorités lui avaient promis de le conduire à l’hôpital le 10 septembre. Cependant, il a été transféré au centre de pré-renvoi d’Amygdaleza, près d’Athènes, le 9 septembre, où il attend maintenant son expulsion vers le Pakistan.

      Quatre jeunes individus qui affirment être des ressortissants afghans mais qui ont été classés comme Pakistanais lors du dépistage par FRONTEX ont été arrêtés bien qu’ils se soient déclarés mineurs. L’un d’entre eux avait été arrêté sur le continent dans le centre de pré-renvoi d’Alledopon Petrou Ralli et avait été transféré au centre de renvoi de Lesbos au bout d’un mois. Il a ensuite été contraint d’y rester quelques mois de plus, avant d’être finalement reconnu comme mineur par le biais d’une évaluation de son âge puis libéré avec une autre personne également reconnue comme mineure. Une des personnes était considérée comme un adulte après l’évaluation de l’âge et le résultat pour la quatrième personne est toujours en attente.

      L’expulsion d’un ressortissant algérien détenu dans le centre de pré-renvoi à Lesbos a été suspendue à la dernière minute grâce à la participation du HCR. Il était censé être renvoyé en Turquie le 2 août, six heures seulement après le deuxième rejet de sa demande d’asile, ce qui le laissait dans l’impossibilité de contester la décision devant les instances judiciaires au moyen d’une prétendue demande d’annulation. Il a été amené à l’embarcadère pour la déportation et n’a été enlevé à la dernière minute que parce que le HCR a indiqué qu’il n’avait pas eu la chance d’épuiser ses recours légaux en Grèce et qu’il risquait d’obtenir un statut vulnérable. Cependant, compte tenu de l’absence d’avocats à Lesbos, des coûts et du travail charge de la demande en annulation, il ne put finalement s’opposer à l’expulsion et ne fut déporté que deux semaines plus tard, le 16 août.

      L’impact de la politique de détention

      L’utilisation généralisée de nouvelles possibilités juridiques de détenir des migrants a atteint une nouveau seuil à la frontière extérieure de l’UE dans la mer Égée. La liberté de mouvement est progressivement restreinte. Des milliers de personnes sont obligées de rester dans la zone de transit de l’île de Lesbos pendant de longues périodes et la plupart d’entre elles n’ont d’autres choix que de vivre dans le hotspot européen de Moria. D’autres sont même détenus dans le centre de détention situé dans le camp. Au niveau de l’UE, la pression augmente pour imposer des mesures de détention. La loi grecque, qui repose finalement sur la directive de l’UE sur l’accueil, offre de meilleures possibilités de maintenir les migrants en détention. Dans la mise en œuvre pratique, ils sont largement utilisés principalement pour les migrants de sexe masculin. Plus que pour faciliter les retours – qui sont relativement peu nombreux – les mesures de détention remplissent une fonction disciplinaire profonde. Ils créent une forte insécurité et de la peur.

      En particulier, le fait d’être arrêté immédiatement à l’arrivée envoie un message fort à la personne touchée, tel qu’il est exprimé dans la circulaire de la police : Vous êtes un « étranger indésirable ». Il s’agit d’une stigmatisation prédéterminée bien que la procédure d’asile n’ait même pas encore commencé et que les raisons pour lesquelles une personne soit venue sur l’île soient inconnues. Les personnes affectées ont déclaré se sentir traitées comme des criminels. Dans de nombreux cas, ils ne comprennent pas les motifs procéduraux de leur détention et sont donc soumis à un stress encore plus grand. Les personnes qui ont déjà été détenues arbitrairement dans leur pays d’origine et lors de leur périple signalent des flashbacks et des problèmes psychologiques résultant des conditions de détention pouvant conduire à de nouveaux traumatismes.

      Même s’ils sont finalement libérés, ils sont toujours dans un état mental d’angoisse permanente lié à la peur constante de pouvoir être arrêtés et expulsés à tout moment, sans aucune option légale pour se défendre. Ces politiques de détention des migrants ne visent pas à résoudre les problèmes de la prétendue “crise des réfugiés”. Au lieu de cela, ils visent avec un succès limité à faire en sorte que l’accord UE-Turquie fonctionne et à ce qu’au moins une partie des migrants rentrent en Turquie. Au niveau local, les politiques de détention sont en outre avant tout des mesures d’oppression, conçues pour pouvoir prévenir les émeutes et soi-disant pour “gérer” une situation qui est en fait “impossible à gérer” : la concentration de milliers de personnes – dont beaucoup souffrent de maladies psychologiques telles que des traumatismes – pendant des mois et des années dans des conditions de vie extrêmement précaires sur une île où les gens perdent progressivement tout espoir de trouver un meilleur avenir.

      https://cevennessansfrontieres.noblogs.org/post/2018/10/24/la-prison-dans-la-prison-dans-la-prison-le-centre-de
      #détention #prison #centre_de_détention #hotspot

    • Moria: la crisi della salute mentale alle porte d’Europa

      Migliaia di persone vivono ammassate in tende, suddivise in base al gruppo etnico di appartenenza. Siamo a Moria, sull’isola di Lesbo, il centro per migranti tristemente noto per le terribili condizioni in cui versa e per i problemi di salute delle persone che ospita. Tra gli assistiti dal International Rescue Committee 64% soffre di depressione, il 60% ha pensieri suicidi e il 29% ha provato a togliersi la vita. Marianna Karakoulaki ci racconta i loro sogni, le speranze e la realtà che invece sono costretti a vivere.

      In una delle centinaia di tende fuori da Moria, il centro di accoglienza e identificazione sull’isola greca di Lesbo, tre donne siriane parlano della vita nel loro paese prima della guerra e delle condizioni sull’isola. Temono che le loro dichiarazioni possano compromettere l’esito delle loro richieste di asilo, perciò non vogliono essere identificate né fotografate. Ma sono più che disposte a raccontare le esperienze che hanno vissuto dal loro arrivo a Moria.

      Quando parlano della Siria prima della guerra, a tutte e tre brillano gli occhi; lo descrivono come un paradiso in terra. Poi però è arrivata la guerra e tutto è cambiato; sono dovute fuggire.

      Due di loro sono sbarcate sull’isola sette mesi fa, mentre l’altra è qui solo da un mese. Quando passano a descrivere Moria e la vita che conducono qui, i loro occhi si riempiono di lacrime. Moria è un luogo orribile, paragonabile alla Siria devastata dalla guerra.

      “Se avessi saputo com’era la situazione qui, sarei rimasta in Siria sotto ai bombardamenti. Almeno lì avevano case al posto di tende”, dichiara la più anziana.

      Da quando è stata adottata la dichiarazione UE-Turchia per arrestare il flusso dei migranti in Europa, in Grecia è stato avviato il meccanismo europeo degli hotspot. Questo approccio era stato presentato per la prima volta con l’Agenda europea sulla migrazione 2017, ed è sostanzialmente basato sulla creazione di centri di accoglienza e identificazione nelle zone in cui arrivano i rifugiati. Fra queste c’è l’isola di Lesbo, e Moria è stato usato come centro di accoglienza per i rifugiati, diventando di fatto il primo hotspot greco. In un certo senso, la dichiarazione UE-Turchia ha legittimato l’approccio complessivo dell’Unione Europea al fenomeno migratorio.

      Moria è anche il più tristemente noto degli hotspot greci, per via del sovraffollamento e delle terribili condizioni di vita. Al momento della pubblicazione di questo articolo, più di 5800 persone risiedono in un’area che ha una capacità massima di 3100. Già base militare, oggi ha gli stessi abitanti di una cittadina greca, ma le condizioni di vita sono inadatte per chiunque. Si verificano regolarmente rivolte e aggressioni, e i rifugiati temono per la propria incolumità. A causa del sovraffollamento, gli operatori hanno allestito centinaia di tende in una zona chiamata Oliveto, che a prima vista sembra suddivisa in zone, ciascuna abitata da un gruppo etnico diverso.
      Una crisi della salute mentale

      Le organizzazioni internazionali per i diritti umani hanno condannato la situazione a Moria e ribadito la necessità di un decongestionamento. Un rapporto pubblicato a settembre dall’IRC (International Rescue Committee, Comitato internazionale di soccorso) ha sottolineato i gravi costi per la salute mentale dei rifugiati e parla di una vera e propria crisi.

      I dati forniti nel rapporto sono impressionanti. Dei 126 assistiti da IRC, il 64% soffre di depressione, il 60% ha pensieri suicidi e il 29% ha provato a togliersi la vita; il 15% ha invece compiuto atti di autolesionismo, mentre il 41% presenta sintomi di disturbo da stress post traumatico e il 6% manifesta sintomi di psicosi.

      La più anziana delle tre donne è arrivata in Grecia insieme alla famiglia, fra cui il figlio ventenne. Lo ricorda in Siria come un giovane attivo e pieno di amici, ma quando è arrivato in Grecia la sua salute mentale è peggiorata per via delle condizioni del campo. Un giorno, mentre era da ore in fila per un pasto, è stato aggredito e pugnalato. Non è mai più tornato a fare la fila. Ha anche pensieri suicidi ed esce a stento dalla sua tenda.

      Ascoltando il suo racconto, la più giovane delle tre donne dice di riconoscere alcuni degli stessi sintomi nel comportamento di suo marito.

      “Mio marito aveva già problemi di salute mentale nel nostro paese. Ma gli hanno dato del paracetamolo”, racconta.

      Le esperienze vissute dai rifugiati di Moria prima e durante la fuga dai paesi di origine possono essere traumatiche. Alcuni di loro sono stati imprigionati, torturati o violentati. Le condizioni di vita nell’hotspot possono amplificare questi traumi.

      Secondo Alessandro Barberio, psichiatra di Medici senza frontiere e del Dipartimento di salute mentale di Trieste, chi arriva sull’isola ha già patito grandi avversità nel paese di origine. Tuttavia l’assenza di alloggi adeguati, le attese interminabili e le condizioni deplorevoli possono riportare alla luce traumi passati o crearne di nuovi.

      “Quelli che arrivano qui, prima o poi – ma spesso dopo poco tempo – iniziano a manifestare sintomi di psicosi. Credo che ciò sia legato ai grossi traumi vissuti in patria e poi alle condizioni di vita dell’hotspot di Moria, che possono facilmente scatenare sintomi psicotici e non sono disturbi da stress post traumatico”, spiega.

      Barberio definisce poi negative e controproducenti le condizioni di vita all’interno del campo.

      L’assenza di speranze e di qualsiasi aspettativa, l’assenza di risposte, di diritti e della più elementare umanità sono legate ai traumi dei rifugiati e al tempo stesso li aggravano. Fra i sintomi che Barberio ha riscontrato nei pazienti ci sono disorientamento, stato confusionale, incapacità di rapportarsi agli altri o partecipare alle attività quotidiane. I traumi passati, unitamente alle condizioni attuali, possono portare i pazienti a sentire voci o a sperimentare visioni.

      “So riconoscere quel che vedo, e sto assistendo a nuovi casi di persone con sintomi psichiatrici. Si tratta di persone che non erano già pazienti psichiatrici. I loro sintomi, sebbene legati a eventi traumatici passati, sono del tutto nuovi.”
      Mancano le garanzie di base per la salute mentale

      Morteza* vive nella parte superiore dell’Oliveto, nella zona afgana del campo, che sembra essere stata dimenticata dalle autorità e dagli operatori in quanto occupa una proprietà privata. Ci vive insieme alla sorella, al cognato e ai loro bambini. Prima viveva in Iran, dove i diritti degli afgani erano fortemente limitati; poi si è trasferito in Afghanistan da adulto, ma è dovuto fuggire in seguito a un attacco dei talebani in cui è rimasto ferito.

      Morteza soffre di depressione e disturbo da deficit di attenzione e iperattività (ADHD). Quando viveva in Iran seguiva una terapia farmacologica per tenere a bada i sintomi, ma una volta arrivato in Grecia ha dovuto interromperla. Le farmacie del luogo non accettavano la sua ricetta, e all’ospedale di Mitilene, dove ha richiesto una visita, gli hanno prospettato un’attesa di mesi.

      “L’ADHD può essere molto problematica per gli adulti. Non riesco a concentrarmi, mi interrompo mentre parlo perché dimentico cosa volevo dire. Mi scordo le cose di continuo, e questo mi preoccupa in vista del colloquio per l’asilo. Devo annotarmi tutto in un taccuino”, spiega, mostrandomi un mazzetto di post-it gialli che porta sempre con sé.

      Nel campo di Moria vengono prestate le cure di base, ma le condizioni di sovraffollamento hanno messo in ginocchio i servizi sanitari. Stando al rapporto dell’IRC, le autorità statali greche responsabili della gestione di Moria sono incapaci di fornire sostegno ai rifugiati, non potendo venire incontro alle loro necessità di base, fra cui la salute fisica e mentale.

      Morteza appare disperato. La sua salute mentale è peggiorata e pensa ogni giorno al suicidio. Il suo colloquio per la richiesta di asilo è fissato per la primavera del 2019, ma lui sembra aver perso ogni speranza.

      “Lo so che non resterò qui per sempre, ma quando vedo i diritti umani calpestati non vedo la differenza rispetto a dove mi trovavo prima. Come posso continuare ad avere speranze per il futuro? Non voglio restare intrappolato su quest’isola per anni”, spiega.
      Una crisi europea

      Benché l’anno scorso varie ONG abbiano lanciato un appello congiunto per decongestionare l’isola e migliorare le condizioni dei rifugiati, ciò appare impossibile. Da quando è stata adottata la dichiarazione UE-Turchia sulla migrazione, i rifugiati sono soggetti a restrizioni di movimento, per cui non possono lasciare l’isola finché non hanno completato la procedura di asilo o se vengono dichiarati vulnerabili. Tuttavia, stando al rapporto dell’IRC, “i cambiamenti continui dei criteri di vulnerabilità e le rispettive procedure operative fanno temere l’insorgere di una tendenza alla riduzione del numero di richiedenti asilo riconosciuti come vulnerabili”.

      Il sistema di accoglienza ai rifugiati dell’Unione Europea costringe i rifugiati di Lesbo a un processo che ha conseguenze dirette sulla loro vita e un impatto potenzialmente gravissimo sulla loro salute mentale. Senza una strategia o una pianificazione ad hoc da parte delle autorità greche per risolvere tale crisi, i rifugiati sono abbandonati in un limbo.

      Secondo Alessandro Barberio, il soggiorno prolungato sull’isola nelle condizioni attuali priva le persone di tutti i sogni e le speranze che potevano nutrire per il futuro.

      “I rifugiati non hanno la possibilità di pensare che domani è un altro giorno, perché sono bloccati qui. Naturalmente c’è chi è più bravo a resistere, chi si organizza in gruppi, chi partecipa a varie attività, ma alla fine della giornata devono tutti rientrare a Moria”, dice.

      Per le tre donne siriane Moria è un luogo terrificante. Temono per la loro incolumità, temono per la salute dei figli e dei mariti. Ma dato che sono siriane, prima o poi potranno lasciare Moria e forse trovare asilo in Grecia.

      Per Morteza, invece, le cose saranno sempre più difficili e lui sembra già saperlo. Mentre ascolta musica metal sul telefono, parla del suo unico sogno: andare all’università e studiare filosofia, materia secondo lui in grado di guarire l’anima.

      Dal nostro ultimo incontro, Morteza è fuggito dall’isola.

      https://openmigration.org/analisi/moria-la-crisi-della-salute-mentale-alle-porte-deuropa/?platform=hootsuite

    • Lesbos à bout de souffle

      A Lesbos, en Grèce, où se trouve le plus grand camp de migrants d’Europe, la pression monte. Depuis la signature d’un accord avec la Turquie en 2016, les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de quitter l’île sans autorisation. Problème ? Les démarches administratives sont très longues, et en attendant leur entretien, les individus restent confinés dans un camp surpeuplé où les conditions sanitaires sont très difficiles. Résultat, Médecins Sans Frontières est confronté à de nombreux problèmes de santé mentale. Le système, à bout de souffle, ne tient que grâce au travail des nombreuses ONG locales tandis que l’Europe reste impuissante.

      https://guitinews.fr/video/2019/05/25/hot-spots-2-lesbos-a-bout-de-souffle
      #vidéo


    • L’œuvre « America » de l’artiste italien Maurizio Cattelan lors de son exposition au Musée Guggenheim à New York, le 30 août 2017.

      Un Van Gogh à la Maison Blanche ? Le Guggenheim propose des toilettes en or
      Le Monde.fr avec AFP | 26.01.2018 à 01h08

      Un Van Gogh pour la Maison ? Plutôt des toilettes en or, répond le Musée Guggenheim. Alors que la présidence des Etats-Unis souhaitait emprunter une toile du peintre néerlandais, la conservatrice de l’établissement new-yorkais lui a suggéré une œuvre de l’artiste iconoclaste Maurizio Cattelan.

      Dans un courrier électronique envoyé mi-septembre, la directrice artistique du Guggenheim, Nancy Spector, a ainsi décliné la demande de prêt du Paysage enneigé (1888), a fait savoir le musée au Washington Post. Mme Spector a expliqué que la toile allait être exposée à Bilbao, avant de revenir à New York et d’y rester « dans un avenir prévisible ».

      Et cette dernière de proposer, à la place, les sanitaires en or massif de l’Italie. L’œuvre, intitulée America, qui comprend un siège, une cuvette et une chasse d’eau opérationnels, a été utilisée par quelque 100 000 personnes pendant son exposition, de septembre 2016 à l’été 2017, au musée, situé face à Central Park.

      Maurizio Cattelan « voudrait l’offrir à la Maison Blanche moyennant un prêt à long terme », écrivait alors la directrice artistique du Guggenheim, selon le Washington Post. « Elle est, bien sûr, d’une valeur exceptionnelle et assez fragile, mais nous vous fournirions toutes les instructions pour l’installation et l’entretien », poursuivait Mme Spector.

      « Nous sommes désolés de ne pouvoir satisfaire votre demande initiale, mais nous gardons l’espoir que cette offre exceptionnelle puisse vous intéresser. »

      Sollicité par l’Agence France-Presse, le Guggenheim s’est refusé à tout commentaire sur cette offre. La Maison Blanche, elle, n’a pas donné suite.

      La conservatrice du musée a critiqué publiquement Donald Trump à plusieurs reprises depuis son élection, décrivant une présidence « marquée par le scandale et définie par la réduction volontaire d’un nombre incalculable de libertés individuelles ».

      En août, dans un blog, elle avait expliqué que si l’œuvre de Maurizio Cattelan pouvait être différemment interprétée, c’est « la référence à Trump qui a trouvé le plus d’écho » durant son séjour au Guggenheim. La quantité de métal précieux utilisée pour sa confection n’a pas été révélée, mais Nancy Spector avait déclaré qu’elle avait été réalisée avec des « millions de dollars d’or ».

      Maurizio Cattelan avait, lui, présenté ces toilettes comme une création égalitariste : « de l’art du 1 % [comprenant les personnes les plus riches de la planète] pour les 99 autres pourcents »

      Les demandes de prêt d’œuvres par la Maison Blanche sont une pratique qui remonte à plusieurs décennies. Sous l’administration Obama, plusieurs tableaux de Mark Rothko ou d’Edward Hopper, entre autres, avaient été prêtés par des musées à la présidence.

  • Belgique : Propreté dans les toilettes scolaires : ne tournons pas autour du pot RTBF - Thierry Vangulick - 15 Novembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_proprete-dans-les-toilettes-scolaires-ne-tournons-pas-autour-du-pot?id=9

    Qui n’a pas renoncé à aller aux toilettes à l’école devant leur triste état ? C’est un problème récurrent qui n’est pas toujours pris assez au sérieux par des directions d’école qui ont d’autres priorités.

    C’est pourquoi la Fondation Roi Baudouin a lancé une opération au titre évocateur : « Ne tournons pas autour du pot ». Une cinquantaine d’écoles de Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont déposé un projet de rénovation de leurs toilettes et de sensibilisation des élèves à l’hygiène. Parmi les lauréats, l’institut Saint Charles de Peruwelz.


    Une réaction venue des élèves
    « Avant, les toilettes de l’école, c’était pas top ! » Erika, élève de 7ème aide-soignante, ne supportait plus l’état des sanitaires : manque de papier toilette, chasses en panne, souillures en tout genre... de quoi révolter les élèves des sections aide familiale et aide-soignante qui ont interpellé Christel Depotte, la directrice de l’école.

    « Les élèves sont venues me voir et ont insisté d’autant plus qu’elles sont déjà particulièrement sensibilisées aux problèmes d’hygiène dans leurs études. Dès que la Fondation Roi Baudouin a lancé son opération ’Ne tournons pas autour du pot’, nous avons déposé un projet pour la rénovation des sanitaires et pour mettre un programme de sensibilisation des enfants par les élèves eux-mêmes. »

    Un investissement important mais essentiel
    Et en quelques semaines, les toilettes ont été entièrement rénovées. Aux 7.000 euros de la Fondation Roi Baudoin, l’école a ajouté 13.000 euros pour offrir à ses 850 élèves des toilettes enfin propres. Une action qui implique directement les élèves. Julie, en 6ème aide familiale, voit aujourd’hui la différence. « Oh oui ! Maintenant, il y a du papier en suffisance, des éviers pour se laver et des séchoirs pour les mains. L’endroit a été repeint avec de jolies couleurs. Et surtout il y a une surveillance régulière, plusieurs fois par jour, par les élèves eux-mêmes. Et nous avons fait des animations dans les classes pour expliquer notre démarche. Et tout le monde l’a compris et respecte notre travail. »
    Désormais à l’institut St Charles, on ne tourne plus autour du pot. On y va même par plaisir.

    #Belgique #école #toilettes #hygiéne #guerre_aux_pauvres

    • Des améliorations en vue pour l’hygiène des sanitaires dans l’école
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_amelioration-en-vue-pour-l-etat-des-sanitaires-a-l-ecole?id=8927705
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      Selon un récent sondage réalisé à l’initiative du Fonds Roi Baudouin, 72 % des directeurs, enseignants et parents interrogés par l’asbl Question Santé se disent préoccupés par l’état des sanitaires dans les écoles. Baisse de concentration, problèmes urinaires, les conséquences néfastes sont multiples pour les enfants découragés de se rendre aux toilettes.
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    • Courcelles : sans toilette, les enfants urinent contre un mur depuis 7 ans
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_courcelles-faute-de-toilettes-les-enfants-urinent-contre-un-mur-depuis-7

      Cette histoire ahurissante se passe à l’école communale de Courcelles. Une école qui compte bien des élèves, mais pas de toilettes. Cela fait donc sept ans que les garçons de l’établissement se soulagent contre un mur, qui leur sert d’urinoir.

      Attention ! Il y a bien un bloc toilettes, seulement il n’y pas de WC ni de lavabo. La directrice s’en plaint depuis des années déjà, mais rien n’avait jamais bougé. Du moins jusqu’à ce que le nouvel échevin de l’Enseignement passe par là...
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    • École Tenbosch numéro 10 à Ixelles : des élèves se retiennent d’aller au p’tit coin…
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_ecole-tenbosch-numero-10-a-ixelles-des-eleves-se-retiennent-d-aller-au-p
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      A l’école Tenbosch numéro 10, à Ixelles, de nombreux enfants évitent les sanitaires. Dans cet établissement, il n’y a que huit toilettes pour 300 élèves de primaire. Ce qui a comme résultat qu’elles sont sales et qu’elles sentent mauvais. Et en maternelle, il n’y a même pas d’évier dans les toilettes. Le comité de parents constate que certains enfants présentent entre autres des problèmes digestifs à force de se retenir.
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      Fiona Crossley, pour le comité de parents, explique : « Il y a des parents qui parlent de problème de cystite et de constipation de leurs enfants, de mycose aussi. Tout cela à cause du fait qu’ils ne vont pas assez souvent aux toilettes. »
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    • WC à l’école : lieu d’aisance ou de souffrance ?
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_wc-a-l-ecole-lieu-d-aisance-ou-de-souffrance?id=4961993

      Aller à la toilette à l’école semble relever de l’épreuve pour la plupart des enfants.C’est ce qu’a constaté une chercheuse universitaire qui a consacré un mémoire à ce sujet.C’est aussi le constat de notre reportage.

      Les wc à l’école : ces lieux d’aisance ressemblent beaucoup plus à des lieux de souffrance si l’on en juge par la concordance de toutes les confidences que nous avons recueillies tant du côté des directions, que des parents ou des enfants eux-mêmes. Aller à la toilette relève parfois pour eux du supplice et les enfants évitent d’y aller avec toutes les conséquences, psychologiques et médicales, que cela peut avoir. Vétusté, mauvais entretien, manque d’intimité, tout concorde pour témoigner que très souvent les « petits endroits » sont abandonnés par les pouvoirs organisateurs et les directions, sans que ces instances adultes aient conscience du problème. Une chercheuse , Sophie Liebman s’est penchée sur la question, et à partir de cette situation interroge la place du corps à l’école : alors qu’il s’étale dans toutes les positions sur les murs de nos villes, à l’école, pourtant lieu de socialisation par excellence, il est absent.
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  • Les Néerlandaises dénoncent le sexisme des toilettes publiques RTBF - 23 Septembre 2017 - Belga
    https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_neerlandaises-denoncent-le-sexisme-des-toilettes-publiques?id=9717103

    « Pouvoir au pipi ! » : c’est sous ce slogan provocateur que des dizaines de Néerlandaises ont entrepris samedi d’utiliser des urinoirs pour dénoncer le manque de toilettes publiques adaptées aux femmes, une riposte à l’amende reçue par une femme qui avait uriné dans la rue.

    Manque de toilettes adaptées aux femmes
    Accroupies, se pinçant le nez ou portant des caleçons d’hommes : des Néerlandaises ont répondu à l’appel du groupe #zeikwijven (littéralement, « les nanas qui pissent ») à « se tenir prêtes près des urinoirs pour montrer de manière humoristique qu’il n’est pas possible pour les femmes de faire pipi de manière nette, propre et digne dans un urinoir conçu pour les hommes ».

    Ce « premier jour national du pipi dans les urinoirs publics » , suivi par plus de 9.000 personnes sur Facebook, est né après la condamnation lundi de Geerte Piening à une amende de 90 euros pour avoir uriné en 2015 dans une allée à Amsterdam durant la nuit, alors que bars et cafés étaient fermés.


    Ce débat a eu d’autant plus d’écho que le juge a remarqué que Geerte aurait dû utiliser les urinoirs destinés aux hommes. « Ce n’est peut-être pas agréable, mais cela pourrait être possible », a-t-il conseillé, cité par le journal Het Parool.

    La proposition du juge est une « absurdité » , estime Cathelijne Hornstra, l’une des initiatrices du mouvement, car aucune technique ne garantit l’intimité des femmes dans les urinoirs publics, alors qu’Amsterdam compte actuellement 35 urinoirs pour hommes et seulement trois toilettes publiques adaptées aux femmes.

     #toilettes #urinoirs #santé #femmes #sexisme #racisme #discrimination #misogynie #domination_masculine #patriarcat #domination #machisme #inégalités #Pays_Bas #Hollande #Amsterdam #Pipi

    • Rien d’original, c’est pas la France qui donnera des leçons à propos de ce sujet. C’est fou ce que ce 21 iéme siècle ressemble au 19 iéme.

      Calais, violences policières et arrestations ce Samedi.
      Une violence au grand jour, pas larvée, comme pour les toilettes d’Amsterdam.

    • Vu en France hier lors d’un évènement, les toilettes sèches dont la porte n’a pas de verrou intérieur...
      Et ce n’est pas qu’il était cassé, le concepteur (au masculin !) n’a visiblement pas jugé utile de l’installer.

    • Serait-ce tout simplement que les françaises (et les hollandaises) ne pètent ni ne pissent ?
      place de la république, il n’y a qu’une seule sanisette de chez Decaux (je crois que ça vaut très très cher) il fallait faire la queue plus d’une demie-heure pour se soulager.
      Il y a le #pisse_debout pour les femmes, mais je pense que c’est plus une question d’éducation et de morale_sociale qu’autre chose. Les hommes ont le droit d’être immondes, de puer, et de pisser où ils veulent en exhibant leur bite tandis que les femmes (qui n’ont pas de sexe (au mieux un trou), tout le monde le sait à Noël quand on offre les poupées aux enfants) n’ont pas besoin d’uriner, quelle chance elles ont.

  • Inde : une femme obtient le divorce parce que son mari refuse de construire des toilettes
    https://www.marianne.net/monde/inde-une-femme-obtient-le-divorce-parce-que-son-mari-refuse-de-construire-

    L’histoire peut paraître anecdotique, mais elle ne l’est pas. En #Inde, l’absence de #toilettes dans le foyer peut désormais constituer un motif de #divorce. Un tribunal a tranché le vendredi 18 août en faveur d’une #femme de l’Etat de Rajasthan, dans le nord-ouest du pays, qui avait demandé depuis des années à son mari de construire des toilettes à leur domicile, sans succès. Elle était donc obligée d’aller se soulager à l’extérieur, souvent à la tombée de la nuit afin d’éviter les regards indiscrets. Un acte que cette femme de 24 ans a jugé honteux.

    Deux ans après sa demande de divorce, le tribunal a conclu que l’incapacité de son mari de lui fournir des toilettes relevait de la cruauté. “On dépense de l’argent sur le tabac, l’alcool et les portables, mais nous sommes réticents à construire des toilettes pour protéger la dignité de notre famille, a noté le juge Rajendra Kumar Sharma. Dans les villages, les femmes doivent attendre que la nuit tombe pour satisfaire un besoin naturel. Il s’agit ici non seulement de la cruauté physique mais de violer la pudeur d’une femme.”

  • Why Toilets ? - World Toilet Organization
    http://worldtoilet.org/what-we-do/why-toilets

    Around one billion people in our world today face the indignity of defecating in the open. A lack of clean and safe toilets at schools leads to higher dropout among girls once they reach puberty. Diarrhoeal diseases – a direct consequence of poor sanitation – kill more children every year than AIDS, malaria and measles combined.

    Clean and safe toilets are prerequisites for health, dignity, privacy and education.

    The World Toilet Organization was established with the aim to break the taboo around toilets and the sanitation crisis. Since 2001, we have lobbied governments, public and private sector stakeholders and the international community to prioritize sanitation in the development agenda.

    Through our initiatives – World Toilet Day, World Toilet Summit, World Toilet College and SaniShop – we continue to mobilise an international network of partners, supporters, donors, governments and international organisations to advocate for effective sanitation policies to ensure health, dignity and well-being for everyone, everywhere.

    #rangement (télérama 14/11/12)

    C’est où les petits coins ?
    Nulle part, ou plutôt n’importe o^pour 40% de l’humanité, soit 2,8 milliards d’individus. Epidémies, pollutions suivent … pour dénoncer cette catastrophe, la Worl Toilet Organization, une ONG de Singapour, organise tous les 19 novembre la journée mondiale des toilettes. …

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : Pause pipi, mais uniquement pour les garçons
    http://hypathie.blogspot.fr/2017/04/pause-pipi-mais-uniquement-pour-les.html

    Dans la continuité de la ville au masculin, conçue et faite pour les hommes avec l’argent de toustes les contribuables, j’ai trouvé cette invention qui prouve tout de même qu’on est en plein désespoir : les édiles s’arrachent les cheveux qui leur restent. C’est quoi ? C’est un uritrottoir ! Je serais tombée dessus un premier avril, j’aurais cru à un poisson. Mais non, c’est LA solution qu’auraient trouvée Rennes (Le Mensuel de Rennes en kiosques), Nantes, la Gare de Lyon (deux à 9 000 euros pièce installés) pour éviter les « pipis sauvages ». A Rennes, à partir des jeudis soirs durant tout le week-end, les riverains des rues à fêtards du centre historique (à touristes donc, ce qui la fiche mal) se plaignent tellement des odeurs d’urine, que la Mairie planche sur le sujet. Alors, les filles, on pisse contre les murs en sortant de bars ou de boîtes ? Ah mais non, zut, encore un truc pour les mecs, ces incontrôlables asociaux, mais c’est passé sous silence une fois de plus. Donc, là où ils se dézippaient la braguette contre leurs murs favoris, on va mettre des pots de fleurs où ils pourront se soulager : ils pourront donc sortir leur appareil uro-génital en plein jour ou nuit et surtout, en pleine rue. Encore une prime au délinquant, on dirait bien. Vous, Mesdames, pourrez attendre qu’ils aient fini, ou contourner le spectacle (ou vous rincer l’œil éventuellement en faisant des commentaires) et surtout en serrant les fesses pour stopper une envie pressante. Car RIEN n’a été prévu pour vous. C’est vrai que vous, vous feriez plutôt une dilatation de la vessie ou une cystite, et sans vous plaindre en plus : pas de pipi rooms dans les parages ou alors tellement sales que vous préférez généralement attendre d’être à la maison pour vous soulager. Et c’est nous qu’on traite de pisseuses ?

    #ville #urbain #patriarcat #toilettes #WC

  • Inclusive bathroom sign doesn’t care who you are, so long as you’re clean
    http://mashable.com/2017/03/30/bathroom-sign-new-zealand

    There’s plenty of ugliness surrounding the fight for trans people to use the bathroom that matches their gender identity, so we’re glad at least one place has its priorities right.

    The Regent Theatre in Dunedin, New Zealand has installed a sign in front of its two unisex restrooms, indicating that it’s for use by females, males, non-gender specific people, those with disabilities, and er, aliens.

    #toilettes #genre #mains_propres

    • On parle de mômes de quel âge ?
      Si, comme le montre l’image, les gamins sont petits, je dirais qu’ils ont besoin d’être guidés et que c’est comme ça qu’après ils te lâcheront les basques car ils auront appris à être autonomes tout en étant assurés qu’ils ont le filet de sécurité en cas de besoin, parce que tu étais là quand ils demandaient quelque chose, sans restriction.
      Sinon, ils grandiront plus mal, en n’étant pas protégés et en faisant plus de conneries soit en osant trop, et mal, soit en n’osant rien.
      Et c’est toute ta vie que tu te lamenteras sur ce qu’ils font, ou pas, ensuite !
      C’est incroyable de demander à des maternelles -3/5 ans- (si photo correcte) de ne pas bien grandir, avec de bonnes bases, parce que ça fait chier (en fait ça empêche si j’ai bien compris le concept).

    • @reka vu le titre c’est pas vraiment « à l’usage des parents », à moins que ca soit des parents monoparentales ou à la limite des pères dont le prénom est « Mamma ». Est-ce qu’il y a une version avec « La papa bæsje i fred ! » ?

      @perline Je ne comprend pas trop comment le fait d’apprendre à des enfants de 3-5ans à laisser leur mère allé aux toilettes ferais que ces enfants de 3-5ans auraient des problème pour bien grandir avec de bonnes bases. Si le père était dans le coin, la maman pourrais respiré un peu mais il est curieusement absent de cette illustration.
      De bonnes bases c’est aussi apprendre à respecter les besoin des autres, à commencer par ceux de sa mère. De bonnes bases c’est aussi apprendre qu’une mère n’est pas un robot esclave dont on peu disposé h24 sans aucune limites. Ca on peu le demandé et l’expliqué à des « maternelles », et un petit livre illustré me semble un outils adapté pour y parvenir.

      edit : J’avais jamais vu des enfants de 3-5ans être appelé des « maternelles ». Je trouve le mot mal choisi car tu les assigne à la mère dans leur nom même. Le fait d’appeler en français la petite école, l’école « maternelle » est deja critiquable d’un point de vue féministe.
      http://www.20minutes.fr/societe/1092035-20130201-deputee-ps-veut-changer-nom-ecole-maternelle-juge-trop-se
      #vocabulaire #enfance #sexisme #maternelle #toilettes

    • J’appelle les enfants des maternelles en relation avec l’extérieur, l’école maternelle, mal nommée, je suis d’accord !
      Il y a ensuite les primaires (7-11) puis les collèges, etc. Les autres mots sont frelatés et ambigus.
      Si les enfants ne laissent pas leur mère aller aux toilettes, c’est que par ailleurs elle n’a pas mis des temps pour eux et des temps pour elle.
      S’il y a des temps pour eux, vraiment, si on ne fait pas le « on verra plus tard » sans qu’il n’y ait jamais de plus tard, où ils participent, oui, ils ne voient pas la différence entre le temps avec et le temps perso.
      On n’apprend pas aux enfants que la mère (ou autre) doit aller aux toilettes tranquille, on apprend aux enfants qu’il y a des temps ensemble, qu’il y a des temps persos, et surtout à ne pas leur mentir.
      La question soulevée est uniquement celle-là, et elle semble tellement exotique que même toi tu ne l’envisages pas !
      En agissant de cette manière les enfants comprennent très vite, bien avant 3 ans la notion de perso, et surtout ils la comprennent pour eux.
      Parce que les parents, de leur côté, ne laissent pas les enfants être tranquilles. Ils gèrent tout l’emploi du temps des enfants. Comment peuvent-ils ensuite se plaindre que les enfants fassent pareil avec eux ?!!!!
      Quant à la question de la présence des pères, elle est récurrente et ce ne semble pas être le sujet du livre.
      Toi-même mets ce point en central alors que s’il y a un père ou un autre membre du couple, la question reste absolument identique.
      Tu montres aux enfants par l’exemple, tu leur laisses du temps et tu respectes quand ils te disent qu’ils finissent leur jeu, ils te respectent quand tu leur dis que tu es aux toilettes et que tu finis ce que tu fais, et que tu répondras à leur demande après. Et puis tu le fais.
      La vie éducative, en fait, est très simple. En théorie bien sûr.
      En pratique le problème est de, soi-même, oublier les conneries qui t’ont éduqué-e, et faire ce qui te semble juste, inventer, pour toi et les gamins. Alors que le plus simple est de reproduire ce qui t’a éduqué.
      Quand j’entends tous les connards se vanter « j’ai reçu des trempes et je suis toujours là, ça m’a fait du bien », je pense fort que ça se voit vraiment que, non, ça ne les a pas arrangés ces nul-lles !

    • Mais c’est justement un bouquin pour expliqué ce temps perso aux petits enfants et avec un exemple simple et pratique qui leur parle et en plus le contexte rigolo des pipi-caca qui plait à cet age. Je te trouve bien dur avec ces mères qui n’ont pas réussie à préservé leur temps perso et qui ont besoin de ce genre de livre.

    • Oui, tu peux expliquer ce que tu veux par un livre à des enfants, mais l’exemple des parents est bien plus prégnant (heureusement, de notre point de vue, malheureusement quand tu vois certaines éducations...).
      Je ne suis pas dure avec qui que ce soit, j’explique.
      Si les mères (ou les pères ou n’importe qui) traitent les enfants comme des asservis, tu auras beau avoir un super livre écrit avec des pipicaca pour faire rire les enfants, ils traiteront leurs parents, et le monde entier, comme des asservis.
      On n’est pas parfait comme parent, on fait toujours plein d’erreurs. Mais l’erreur majeure c’est de ne pas chercher ni reconnaître où on fait des erreurs, pour essayer de faire mieux la prochaine fois :)

    • Sauf qu’a mes yeux, un tel livre s’adresse aux mères et pas aux parents. Le titre dit pas « laisse tes parents chier en paix », ni « laisse maman et papa chier en paix ». Il dit explicitement « Mamma » et même si mon niveau de Norvégien est pas fantastique je sais que « Mamma » ca ne veut pas dire « parents » !

      Ce livre s’adresse donc aux mères qui reconnaissent une erreur et essayent de faire mieux par le biais d’un livre. Toi tu as l’aire de dire qu’un livre d’enfant c’est une mauvaise technique pédagogique et ca sert à rien puisque la mère est déjà en échec elle aura qu’a se démerdé le jour suivant. Mais un petit livre les enfants peuvent le regarder tous les jours et c’est un très bon moyen de lancé une discussion, adopté un autre point de vue qui soit plus adapté à un enfant... Je comprend pas ton problème avec cette methode.
      Et cette mère en échec à la recherche de solution je ne comprend pas trop ce que tu lui propose à part se faire traité d’asservie en échec et en déni d’échec. Si ce genre de livre est nul, comment tu ferais avec les enfants qui te débordent ? Tu as des exemples de méthode à part « essayer de faire mieux la prochaine fois :) »

      Le problème avec ce livre pour moi c’est seulement l’absence d’un second parent. Mais il y a des familles monoparentales aussi et c’est surtout des mères dans ce cas. Ce livre s’adresse aussi à ces femmes seule avec enfant et dans ce cas on peu comprendre qu’elles soient à la recherche de moyens pour préserve leur temps sans qu’on les traitent d’asservies en échec et on peu aussi se félicité que des ouvrages pour enfants soit écrits et dessinés pour les aider.

      D’ailleurs @reka est ce que l’auteur·e de ce livre est une femme ou un homme ? J’ai comme l’intuition que c’est une mère qui l’a écrit pour trouver une solution à un problème qu’elle connaissait bien mais peut être que je me trompe.

  • Un thème cher aux seenthisienNEs...
    États-Unis. La “bataille des toilettes” relancée pour les transgenres

    Les défenseurs américains des droits des personnes transgenres ont essuyé le 6 mars un revers juridique. La Cour suprême a renvoyé en appel l’affaire de Gavin Grimm, né de sexe féminin mais qui s’identifiait comme un garçon, sur laquelle revient l’hebdomadaire britannique The Economist. Surnommé la “bataille des toilettes”, ce dossier devait être examiné le 28 mars par la plus haute juridiction américaine.


    http://www.courrierinternational.com/dessin/etats-unis-la-bataille-des-toilettes-relancee-pour-les-transg

    #toilettes #genre #transgenre #LGBT #homosexualité

    • La vraie bataille des toilettes s’appelle #FDAL : Fin de la Défécation à l’Air Libre.

      C’est ainsi que sur une population estimée à 1500 personnes, huit cent cinq (805) personnes possèdent désormais des latrines et sont sensées en faire usage. L’impact positif de ces #latrines ne s’est pas fait attendre.

      Selon le chef de poste de santé de Nimlane Mr Mokhtar Ould Mohamed Abdallahi, les maladies diarrhéiques ont connu un recul considérable. « Je suis chef de poste de santé de Nimlane depuis novembre dernier et je puis certifier que depuis lors je n’ai enregistré que deux cas de {diarrhée simple.

      http://www.cridem.org/C_Info.php?article=658058

      Comme Illich, j’ai tendance à penser que le fait d’avoir des chiottes a plus fait pour la #santé publique que le monopole médical. Ça, plus l’amélioration de l’habitat et de la nourriture.

  • Why Facts Don’t Change Our Minds - The New Yorker
    http://www.newyorker.com/magazine/2017/02/27/why-facts-dont-change-our-minds

    A recent experiment performed by Mercier and some European colleagues neatly demonstrates this asymmetry. Participants were asked to answer a series of simple reasoning problems. They were then asked to explain their responses, and were given a chance to modify them if they identified mistakes. The majority were satisfied with their original choices; fewer than fifteen per cent changed their minds in step two.

    In step three, participants were shown one of the same problems, along with their answer and the answer of another participant, who’d come to a different conclusion. Once again, they were given the chance to change their responses. But a trick had been played: the answers presented to them as someone else’s were actually their own, and vice versa. About half the participants realized what was going on. Among the other half, suddenly people became a lot more critical. Nearly sixty per cent now rejected the responses that they’d earlier been satisfied with.

    Et plein d’autres expériences à l’appui de l’article dont une sur le fonctionnement des #toilettes

  • Notre rétrospective de l’année 2016 en 12 graphiques | Opinions
    http://blogs.worldbank.org/voices/fr/retrospective-2016-en-12-graphiques

    Une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à des toilettes

    Selon l’ONU, 2,4 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires améliorées et un milliard d’entre elles sont obligées de déféquer en plein air. Cet enjeu est au cœur du développement : de mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement sont à l’origine de maladies telles que la dysenterie, dont les effets peuvent engendrer des retards de croissance et des problèmes de malnutrition chez l’enfant. Le Groupe de haut niveau sur l’eau (a), constitué à l’initiative de l’ONU et de la Banque mondiale, rassemble plusieurs dirigeants internationaux autour de l’objectif mondial fondamental de garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous.

    #développement #toilettes #assainissement #eau