#Pub #TombRaider sur les bornes #MetroBus
Ce qu’en pense le Jury de Déontologie Publicitaire #JDP (instance associée à l’#ARPP (ex-BVP)
Un copain à qui sa fille de 6 ans a dit qu’elle avait peur dans le métro après avoir vu la pub pour TombRaider sur un écran MetroBus a écrit au JDP pour signaler la chose.
La pub (mauvaise qualité et tournée de 90°)
▻http://bap.propagande.org/tmp/PubTombRaider-ecransACL-Avr2013-P4020213.MOV
La réponse intégrale
Paris, le 19 avril 2013
Monsieur,
Nous avons bien reçu votre plainte du 2 avril 2013 laquelle a retenu toute notre attention.
Nous vous informons que, après examen attentif de votre analyse et de la publicité en cause, cette campagne ne nous paraît pas, contrevenir aux dispositions déontologiques en vigueur et notamment aux Recommandations Image de la personne humaine et Enfant.
En effet, la publicité en cause met en scène un célèbre personnage féminin de jeu vidéo connu pour évoluer dans des univers de combats. Ce personnage apparaît certes ensanglanté mais victorieux et indemne à la fin de la séquence publicitiare.
Dès lors, les visuels utilisés, qui sont directement en lien avec le jeu promu, sont acceptables pour la majeure partie du public.
En conséquence et en application de l’article 12 du Règlement intérieur du Jury de Déontologie Publicitaire, votre plainte ne sera pas soumise à ses membres pour délibération.
Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre instance et vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée.
Valérie MICHEL-AMSELLEM
Présidente du JDP
On peut apprécier la finesse de l’argumentation permettant à cette Conseillère à la Cour d’appel de Paris de mettre simplement au panier la plainte, sachant que le jeu en question est déconseillé aux moins de 18 ans …
▻http://www.20minutes.fr/culture/1111921-tomb-raider-lara-croft-rajeunit-douleur
Plus dur et plus réaliste donc. En conséquence, c’est la première fois qu’un « Tomb Raider » est déconseillé aux moins de 18 ans. Les combats sont sanglants et Lara ne s’en échappe plus par quelques égratignures et des bleus. Elle commet son premier meurtre, elle apprend à chasser avec un arc, elle chute à de nombreuses reprises, est cognée, elle se blesse, elle souffre.
C’est une expérience de survie, que la scénariste Rhianna Pratchett, avait voulu inspirée par une série comme « Lost », un film d’horreur comme The Descent , et par Plus fort qu’un roc , le récit choc de Aron Ralston, adapté au ciné sous le titre 127 heures.