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RSS: #toponymie_féministe

#toponymie_féministe

0 | 25
  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 25/07/2022
    5
    @vazi
    @biggrizzly
    @jacotte
    @rastapopoulos
    @cdb_77
    5

    Vienne, capitale de l’urbanisme « sensible au genre » | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/250722/vienne-capitale-de-l-urbanisme-sensible-au-genre#at_medium=custom7&at_camp

    Vienne (Autriche).– Avec ses immeubles peu élevés et ses espaces communs sagement entretenus et arborés, l’ensemble de logements sociaux Frauen Werk Stadt (« Femme, travail, ville ») ressemble à de nombreux autres quartiers d’habitations de la capitale autrichienne. Mais sa construction, achevée en 1997, a représenté une petite révolution. Élaboré par quatre femmes architectes, ce complexe résidentiel a été l’un des premiers projets pilotes intégrant les principes de l’urbanisme dit « sensible au genre ».

    Ici, tout a été conçu pour faciliter les tâches du quotidien : courses, lessive, prise en charge des enfants. Un travail non rémunéré encore effectué en grande partie par les femmes. Ainsi, ont été installés au sein de l’ensemble un supermarché, une crèche, un cabinet médical, une pharmacie. De quoi limiter les déplacements souvent chronophages qu’implique le travail domestique.

    Une dimension également intégrée à l’intérieur des bâtiments : les machines à laver communes n’ont pas été reléguées dans une salle sombre à la cave, comme cela est souvent le cas à Vienne, mais sont situées dans les étages supérieurs qui donnent accès à un toit-terrasse offrant une vue sur tout l’ensemble. Chaque étage dispose d’un local commun de rangement. Les mères peuvent ainsi prendre l’ascenseur avec leur poussette et la laisser devant leur porte, sans avoir à porter enfants et sacs de courses dans les bras. Les cages d’escalier sont larges et éclairées par la lumière naturelle pour inciter les habitant·es à s’arrêter et à discuter, permettant ainsi de créer du lien entre voisin·es et de se rendre éventuellement des services.

    Ça ne remet pas en cause la répartition genrée des tâches domestiques mais c’est déjà ça

    Les parcs publics représentent l’un des exemples les plus aboutis de cette démarche : grâce à une étude sociologique, la municipalité se rend compte que les jeunes filles désertent ces lieux, passé l’âge de dix ans, car elles n’y trouvent plus leur place. En 1999, deux parcs sont alors choisis pour être réaménagés selon des critères de sensibilité au genre : des cages de football sont déplacées pour permettre une utilisation plus diversifiée de la pelouse, des buissons sont enlevés, et l’éclairage est renforcé pour améliorer la visibilité et accroître le sentiment de sécurité, des toilettes publiques sont installées, ainsi que des hamacs qui permettent de se rassembler et de discuter au calme.

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 26/07/2022

      #architecture #urbanisme #femmes #genre

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/07/2022

      Vienne, capitale de l’urbanisme « sensible au genre »

      Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. #Aménagement des #parcs, #trottoirs, #éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.

      Avec ses immeubles peu élevés et ses espaces communs sagement entretenus et arborés, l’ensemble de logements sociaux Frauen Werk Stadt (« Femme, travail, ville ») ressemble à de nombreux autres quartiers d’habitations de la capitale autrichienne. Mais sa construction, achevée en 1997, a représenté une petite révolution. Élaboré par quatre femmes architectes, ce complexe résidentiel a été l’un des premiers projets pilotes intégrant les principes de l’urbanisme dit « sensible au genre ».

      Ici, tout a été conçu pour faciliter les tâches du quotidien : courses, lessive, prise en charge des enfants. Un travail non rémunéré encore effectué en grande partie par les femmes. Ainsi, ont été installés au sein de l’ensemble un supermarché, une crèche, un cabinet médical, une pharmacie. De quoi limiter les déplacements souvent chronophages qu’implique le travail domestique.

      Une dimension également intégrée à l’intérieur des bâtiments : les machines à laver communes n’ont pas été reléguées dans une salle sombre à la cave, comme cela est souvent le cas à Vienne, mais sont situées dans les étages supérieurs qui donnent accès à un toit-terrasse offrant une vue sur tout l’ensemble. Chaque étage dispose d’un local commun de rangement. Les mères peuvent ainsi prendre l’ascenseur avec leur poussette et la laisser devant leur porte, sans avoir à porter enfants et sacs de courses dans les bras. Les cages d’escalier sont larges et éclairées par la lumière naturelle pour inciter les habitant·es à s’arrêter et à discuter, permettant ainsi de créer du lien entre voisin·es et de se rendre éventuellement des services.

      Un aspect particulièrement important pour Martina Kostelanik, qui a emménagé dès 1997 dans son appartement, un rez-de-chaussée avec jardin qu’elle compte bien ne jamais quitter : « Quand nous sommes arrivés ici, il n’y avait que des jeunes familles et nous avons maintenu des liens d’amitié, même avec ceux qui ont déménagé. Les enfants ont grandi ensemble et sont toujours en contact. »

      Aujourd’hui retraitée, elle a élevé ses trois enfants à Frauen Werk Stadt, tout en travaillant dans la cantine d’une école : « Ici, c’est très pratique. Il y a deux aires de jeux dans des cours intérieures et on peut laisser les enfants y aller seuls car on peut les surveiller depuis notre jardin. Les voitures ne peuvent pas passer, il n’y a donc aucun danger. Et puis il y a la crèche qui est directement dans l’ensemble, beaucoup d’espaces verts, des endroits pour faire du vélo avec les enfants. Il n’y a pas besoin d’aller ailleurs pour les occuper. C’est super ! »

      Désormais, ses enfants ont grandi et quitté le domicile familial. Comme les appartements sont modulables pour s’adapter aux différentes périodes de la vie, elle a pu facilement faire tomber une cloison qui séparait sa chambre de celle des enfants, afin d’avoir plus d’espace. Son logement ne comprend aucune marche sur laquelle elle pourrait trébucher, le médecin et la pharmacie ne sont qu’à quelques mètres. Dernier aspect important pour la retraitée : le #sentiment_de_sécurité. L’#éclairage a été étudié pour éviter tout recoin sombre, parfois source d’angoisse pour les femmes, et les larges fenêtres des pièces de vie donnent sur les espaces communs pour pouvoir toujours être à portée de regard.

      Après 25 ans à vivre ici « comme dans un village », Martina Kostelanik se dit très satisfaite. Pourtant, quand on lui fait remarquer que cet ensemble a été spécifiquement conçu pour prendre en compte les besoins des femmes, elle sourit et admet qu’elle l’ignorait. C’est tout le #paradoxe de cette approche pour Eva Kail, urbaniste à la mairie de Vienne : « Quand tout fonctionne bien au quotidien, alors ça devient invisible. » Cette experte est l’une des pionnières de l’urbanisme sensible au genre et n’a cessé de convaincre autour d’elle de l’importance de la démarche.

      Une politique initiée dans les années 1990

      En 1991, elle organise une exposition photo retraçant une journée dans la vie de huit femmes à Vienne, une mère célibataire, une étudiante en fauteuil roulant, une cadre… afin de montrer comment s’organise leur quotidien dans l’#espace_urbain. Pour la première fois, des données relatives aux différents #moyens_de_transport sont ventilées par sexe et le constat est sans appel : les automobilistes sont majoritairement des hommes, et les piétons, des femmes. Une réalité sur laquelle personne ne s’était alors penché : « À l’époque, on avait coutume de dire que les responsables de la #planification des #transports étaient des automobilistes blancs de la classe moyenne et ils ont eu une grande influence sur cette politique d’urbanisme », estime Eva Kail.

      La planification des transports était alors principalement centrée sur les trajets en voiture entre le domicile et le travail mais prenait peu en compte les nombreux itinéraires empruntés par les femmes dans leur quotidien. L’exposition permet ainsi de thématiser les problématiques des piéton·nes : largeur des trottoirs, éclairage urbain, temps laissé par les feux tricolores pour traverser. Avec 4 000 visiteurs et visiteuses, l’exposition est un succès et, quelques mois plus tard, la municipalité décide d’ouvrir le Frauenbüro, le « bureau des femmes », pour apporter plus d’attention aux besoins des habitantes. Eva Kail en prend la direction. Un numéro d’urgence joignable 24 heures sur 24 est mis en place, de nombreux projets pilotes, dont Frauen Werk Stadt, sont lancés.

      Les parcs publics représentent l’un des exemples les plus aboutis de cette démarche : grâce à une étude sociologique, la municipalité se rend compte que les jeunes filles désertent ces lieux, passé l’âge de dix ans, car elles n’y trouvent plus leur place. En 1999, deux parcs sont alors choisis pour être réaménagés selon des critères de sensibilité au genre : des cages de football sont déplacées pour permettre une utilisation plus diversifiée de la pelouse, des buissons sont enlevés, et l’éclairage est renforcé pour améliorer la visibilité et accroître le sentiment de sécurité, des toilettes publiques sont installées, ainsi que des hamacs qui permettent de se rassembler et de discuter au calme.

      Résultat : les jeunes filles commencent à utiliser une plus grande partie de ces parcs, même si la municipalité a dû faire face à des critiques qu’elle n’avait pas anticipées : « Il y avait un parc où on avait beaucoup amélioré la visibilité. Des jeunes filles sont venues se plaindre car leur mère pouvait désormais voir de la fenêtre ce qu’elles faisaient en bas et ça ne leur a pas du tout plu ! […] On n’y avait pas pensé ! On aurait dû leur laisser quelques recoins », s’amuse Eva Kail. À partir de ces expériences, des listes de recommandations ont été établies et s’appliquent désormais à l’ensemble des parcs de la capitale.

      #Seestadt, un immense quartier en construction

      Si l’urbanisme sensible au genre a, dans un premier temps, fait l’objet de nombreuses réticences et nécessité un important travail de pédagogie parmi les fonctionnaires de la municipalité, la démarche est aujourd’hui pleinement intégrée à la stratégie de développement de la ville, dirigée de longue date par les sociaux-démocrates. Pour s’en convaincre, direction Seestadt, en périphérie de Vienne. Sur 240 hectares, un nouveau quartier monumental est en train de sortir de terre. Autour d’un lac artificiel, plus de 4 300 logements ont déjà été construits. À terme, aux alentours de 2035, ce quartier devrait accueillir plus de 25 000 habitant·es, ainsi que 20 000 emplois : l’un des projets de développement urbain les plus importants d’Europe.

      Gunther Laher, responsable du suivi du projet pour la municipalité, nous guide dans les allées de cette ville nouvelle avec enthousiasme. Premier signe évident de l’importance accordée à la dimension de genre : les rues, places et parcs portent ici le nom de femmes célèbres. « Avant ce quartier, 6 % des rues de Vienne étaient nommées d’après une femme. On a porté ce chiffre à 14 % », se réjouit le fonctionnaire, pour qui cette décision va au-delà du symbole. « En voyant ces noms, les habitants commencent à s’intéresser à la biographie de ces femmes. Ça contribue à changer les perceptions. »

      Ici, de nombreuses rues sont piétonnes, le dénivelé entre la chaussée et le trottoir n’excède jamais trois centimètres pour faciliter les déplacements avec une poussette ou en fauteuil roulant. Même les commerces, installés le long de la rue Maria-Tusch, ont fait l’objet d’une planification : « Quand on construit un tel quartier, il y a peu d’habitants au début. Pour être sûr qu’ils aient à disposition ce dont ils ont besoin, on ne peut laisser faire le marché privé […]. On loue les boutiques en rez-de-chaussée et on s’assure que pendant dix ans, le local ne puisse être utilisé par un autre secteur d’activité. Le boulanger sera donc toujours un boulanger, le coiffeur toujours un coiffeur », explique Gunther Laher. Ainsi, la municipalité garantit que les habitant·es n’auront pas besoin de courir d’un bout à l’autre de la ville pour faire leurs courses.

      Toutes les politiques de la ville doivent prendre en compte le genre

      Depuis 2006, Vienne a également mis en place un budget sensible au genre (gender budgeting), pendant financier de sa politique d’urbanisme. Chaque département de la mairie doit ainsi s’assurer que ses dépenses contribuent à une amélioration de l’égalité entre les sexes. Si la rénovation d’une rue doit être financée, il faudra se demander quelle place est accordée à la chaussée, donc aux automobilistes, donc majoritairement aux hommes, et quelle place est accordée aux piéton·nes, en s’intéressant par exemple à la largeur des trottoirs.

      Michaela Schatz, responsable du département gender budgeting de la municipalité, se souvient d’une mise en place compliquée : « De nombreux services nous ont dit : “Nous travaillons déjà pour l’ensemble des Viennois.” Il a donc fallu leur montrer qui avait l’usage de telle ou telle prestation. »

      Quinze ans plus tard, la prise de conscience a eu lieu et la démarche, qui s’applique à l’ensemble du budget de la ville, soit 16 milliards d’euros, a permis d’importantes réalisations, selon Michaela Schatz : « Depuis 2009, les enfants de 0 à 6 ans peuvent aller gratuitement à la crèche. […] Une étude a ensuite montré que cette mesure avait eu un impact positif sur le PIB de Vienne. » Le taux d’emploi des mères âgées de 20 à 39 ans avec des enfants en bas âge a ainsi augmenté de 1,5 point sur la période 2007-2013.

      Reste que cette approche globale n’est pas exempte de critiques : à différencier ainsi les besoins, ne risque-t-on pas de renforcer les stéréotypes et d’enfermer les femmes dans un rôle de mère ou de victime ? « On ne peut pas avoir d’influence sur le partage des tâches entre les sexes à travers l’urbanisme. C’est une question de représentations sociales, de rapports de pouvoir au sein d’une relation. Mais on peut faire en sorte que ce travail domestique se fasse dans de bonnes conditions », répond Eva Kail.

      Autre défi : la croissance rapide de la population dans la capitale. Dans ce contexte, la tentation est grande d’aller vers plus d’économies et de faire des compromis sur la qualité des nouveaux logements, notamment sur leur conformité aux critères de sensibilité au genre. Mais cette année encore, Vienne a été élue ville la plus agréable à vivre au monde par l’hebdomadaire anglais The Economist. Parmi les critères déterminants : la qualité des infrastructures ou la diversité des loisirs, des domaines où les critères de sensibilité au genre sont depuis longtemps appliqués.

      ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/250722/vienne-capitale-de-l-urbanisme-sensible-au-genre

      #villes #urban_matter #géographie_urbaine #TRUST #master_TRUST #Vienne #Autriche #espace_public #urbanisme_sensible_au_genre #Frauen_Werk_Stadt #travail_domestique #mobilité #mobilité_quotidienne #toponymie #toponymie_féministe #voitures #piétons #commerces #courses #budget_sensible_au_genre #gender_budgeting #égalité #inégalités #espace_public

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/06/2022
    1
    @olaf
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    Au nom des femmes

    https://www.gre-mag.fr/site/wp-content/uploads/2022/04/1078163_arbres-en-fleur1.jpg

    Cinq lieux emblématiques à Grenoble prennent le nom de femmes qui ont marqué l’Histoire. Cette #féminisation des noms d’espaces publics intervient dans le cadre de la politique d’#égalité femmes-hommes de la Ville. La municipalité vise 100% de nouvelles dénominations féminines.

    Le jardin #Gisèle_Halimi

    Le jardin des Vallons, qui longe la Caserne de Bonne, porte le nom de Gisèle Halimi. Tout au long de sa vie, cette députée de l’Isère (1981-1984) et ambassadrice de France à l’UNESCO puis à l’ONU (à partir de 1985) a lutté contre les violences faites aux femmes, pour l’égalité des genres, contre le racisme, le colonialisme et la mondialisation sauvage.

    Le jardin Joséphine-Baker

    Lové au creux du Muséum, le jardin des Plantes s’appelle aujourd’hui #Joséphine_Baker, en hommage à cette femme résistante et engagée contre toutes les formes de discrimination.

    Dans les années folles, cette vedette populaire de cabaret était aussi activiste au sein du mouvement Harlem et défendait l’émancipation des noir-es face à la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Militante pour l’égalité et artiste iconique, elle est la sixième femme et la première femme noire à entrer au Panthéon.

    Le parvis Madeleine-Pauliac/Escadron bleu

    Le parvis de la gare change lui aussi de nom. Médecin et résistante, #Madeleine_Pauliac a dirigé l’Escadron bleu, l’unité mobile n° 1 de la Croix-Rouge constituée de onze femmes volontaires. En 1945, 200 expéditions sanitaires ont pu ainsi être menées dans une Pologne sous domination soviétique.

    La Halle Alice-Milliat

    La Halle de tennis située avenue de la Mogne devient la Halle #Alice_Milliat. Engagée pour l’émancipation, l’égalité et l’indépendance des femmes dans le sport, elle est à l’origine des premiers Jeux Olympiques féminins en 1922.

    Elle est aussi la première femme juge pour les épreuves d’athlétisme des hommes en 1928. En 2021, une statue est inaugurée en son honneur dans le hall du siège du CIO.

    Le parc Isaure-Perier

    Un nouveau parc dans le quartier Bouchayer-Viallet va être baptisé #Isaure_Perier. Militante pour l’égalité et l’enseignement des filles, cette écrivaine féministe faisait, entre autres, partie des cinq femmes membres de la commission désignée par la Commune chargée d’organiser l’enseignement dans les écoles de filles.

    Aussi, férue d’oeuvres d’art, elle a légué sa collection, avec son mari, au musée de Grenoble en 1930.

    ▻https://www.gre-mag.fr/actualites/nom-femmes-espace-public
    #toponymie #noms_de_rue #Grenoble #femmes #toponymie_féministe

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/03/2022

    Partigiane, musicista e l’ideatrice della mimosa per l’8 Marzo: Torino intitola strade e giardini alle grandi donne del passato

    A breve vie dedicate a #Lidia_Menapace, #Teresa_Mattei, #Ernestina_Prola e #Aida_Ribeiro. Un giardino per #Tina_Anselmi.

    ▻https://www.torinoggi.it/2022/03/08/leggi-notizia/argomenti/attualita-8/articolo/partigiane-musicista-e-lideatrice-della-mimosa-per-l8-marzo-torino-intitol
    #Turin #toponymie #toponymie_féministe #noms_de_rues #femmes #Italie

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 28/02/2022

    Toponymie, Genève :
    Volte-face au Grand Conseil

    Les parlementaires ont accepté vendredi une #pétition demandant de « cesser d’opposer les hommes et les femmes » pour le baptême des rues.

    (#paywall)

    ▻https://lecourrier.ch/2022/02/27/volte-face-au-grand-conseil
    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #féminisme #re-nomination #repabtisation #Suisse #Genève

    –-

    ajouté à ce fil de discussion :
    Les rues genevoises en voie de #féminisation
    ►https://seenthis.net/messages/787572

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/02/2022
    3
    @ericw
    @odilon
    @02myseenthis01
    3
    @nepthys @cede

    Straßennamen in Wien

    https://i.imgur.com/ebiSn9s.png

    Wiens Straßennamen erinnern an bedeutende Personen sowie prägende Ereignisse und erzählen Geschichten über die Stadt beziehungsweise ihre Entwicklung. Frauen und Männer sind im Stadtraum jedoch nicht gleich repräsentiert: bei 4269 nach Personen benannten Straßen waren für lediglich 356 Straßen Frauen namensgebend. Im Sinne einer gendergerechten Stadtplanung wird diesem Ungleichgewicht mittels der Benennung von Straßen nach Pionierinnen in neuen Stadtvierteln wie z.B. in der Seestadt Aspern entgegengewirkt.

    ▻https://genderatlas.at/articles/strassennamen.html

    #cartographie #visualisation #toponymie #toponymie_féministe #Vienne #Autriche #inégalités #discriminations #patriarcat

    via @nepthys
    cc @cede

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/02/2022
      @odilon @visionscarto

      voir aussi, pour #Le_Mans, les cartes de @odilon sur @visionscarto :
      Le Mans, un mâle (blanc) dominant

      hommes :

      https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L818xH1024/hommesjpg-454572-68d1b.jpg?1641549528#.jpg

      femmes :
      https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L818xH1024/femmesjpg-4c4c0e-42bf5.jpg?1641549528#.jpg

      ►https://visionscarto.net/le-mans-un-male-blanc-dominant

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 16/01/2022
    1
    @sombre
    1
    @cede

    Tirana, janvier 2022

    Hier, à Tirana, un groupe féministe a rebaptisé 20 rues de la capitale en leur donnant les noms de 20 femmes d’origine albanaise assassinées en 2021.Ils ont ainsi voulu donner une dimension publique à la question des féminicides et de la violence sexiste

    https://i.imgur.com/qcHWORr.jpg https://i.imgur.com/aEK3oYn.jpg https://i.imgur.com/eFW83FT.jpg https://i.imgur.com/BF6M4eR.jpg https://i.imgur.com/iKpLVRX.jpg https://i.imgur.com/cpi8D7L.jpg https://i.imgur.com/Y6j4j37.jpg https://i.imgur.com/DfTB3V9.jpg https://i.imgur.com/neHQY48.jpg

    ▻https://twitter.com/infolalies/status/1482385073160785925

    #toponymie #toponymie_féministe #toponymie_politique #Tirana #Albanie #femmes

    ping @cede

    CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 10/01/2022
    11
    @biggrizzly
    @jacotte
    @gastlag
    @jeanmarie
    @vanderling
    @marcimat
    @visionscarto
    @arno
    @7h36
    @sombre
    @fredlm
    11

    Le Mans, un mâle (blanc) dominant - Agnès Stienne - Visionscarto
    ►https://visionscarto.net/le-mans-un-male-blanc-dominant

    Portrait toponymique [1], ou plus précisément odonymique [2], d’une ville ordinaire en France en 2022 : Le Mans, en quatre cartes.

    https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L818xH1024/hommesjpg-454572-68d1b.jpg?1641549528 https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L818xH1024/femmesjpg-4c4c0e-42bf5.jpg?1641549528 https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L818xH1024/couplejpg-acacbc-ae6b7.jpg?1641549528 https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L818xH1024/toustesjpg-ffc28-e92b6.jpg?1641549529

    #toponymie #odonymie #ville #sexisme #genre

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/01/2022

      #toponymie_politique #toponymie_féministe

      CDB_77 @cdb_77
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 12/01/2022
      @7h36

      Toc toc @7h36 on néglige les femmes et les luttes féministes ? 😒

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 13/01/2022

      La banalité du « mâle » ?

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @jacotte
      Jacotte @jacotte 13/01/2022

      blase + femme = blasfemme ?

      Jacotte @jacotte
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/01/2022

    Al #Parco_Grandi inaugurata la stele in memoria di #Nicole_Lelli, vittima di femminicidio

    https://citynews-romatoday.stgy.ovh/~media/horizontal-hi/10256054160265/stele-nicole-lelli-collatino-2-2.jpg

    Alla giovane uccisa dal marito a soli 23 anni è stata intitolato un monumento. I famigliari lo dedicano anche a tutte le donne vittime del femminicidio
    Al parco Achille Grandi al Collatino è stata inaugurata una stele. E’ dedicata a Nicole Lelli ed a tutte le vittime del femminicidio. Alla vigilia della Giornata mondiale contro la violenza sulle donne, il monumento acquisisce un significato particolare.

    Una battaglia culturale

    «Dopo che abbiamo elaborato il lutto – ha spiegato il papà di Nicole – ci siamo impegnati sul fronte culturale. Stiamo combattendo una battaglia per sensibilizzare i giovani sul rispetto di genere. E questo ’monumentino’ – per realizzare il quale è stato necessario ottenere molti permessi – si inserisce in questa battaglia» .
    L’omicidio di Nicole

    Nicole è stata uccisa a soli ventitre anni dall’uomo che aveva amato. Yoandris Medina Nunez, col quale si era sposata a Cuba, non aveva accettato la fine del loro rapporto. Per questo l’ha aspettata fuori un locale di Testaccio. L’ha invitata a salire sulla propria auto e poi le ha sparato. Per questo, tra le proteste ancora oggi reiterate dalla famiglia, non è stato condannato all’ergastolo, ma a vent’anni di reclusione.

    Una libertà pagata a caro prezzo

    «Siamo orgogliosi di aver donato a Roma questo monumento – ha dichiarato il papà di Nicole, durante l’inaugurazione, anche a nome del fratello della ragazza – e vorrei ricordare che le vittime dei femminicidi – per come sono state trattate – sono come le nuove streghe. Non vengono messe al rogo ma sono state assassinate perchè hanno rinvedicato la propria libertà di decidere se amare o meno un uomo. Per questo sono state uccise».

    La lettera della mamma

    Durante la cerimonia cui, insieme a tanti famigliari, hanno preso parte anche le istituzioni municipali, sono state lette le parole che la mamma ha dedicato a Nicole. Si è trattato di un momento particolarmente intenso. «Ti ho qui sempre e ovunque dove ci sia il colore del sole. Nei stessi sogni che facevamo insieme prima che diventassi mare, cielo e terra. Prima che diventassi oltre». Per questo «perchè nessuno dimentichi tutte le donne uccise» è stato realizzato questo monumento che «vivrà in eterno». Alla vigilia della Giornata internazionale contro la violenza sulle donne, dal Collatino arriva un messaggio chiaro. Grazie alle istituzioni ma soprattutto ai famigliari di una ragazza che, a soli 23 anni, ha smesso di vivere.

    ▻https://www.romatoday.it/zone/pigneto/collatino/stele-nicole-lelli-parco-grandi-collatino-.html

    #Collatino #Rome #Italie
    #mémoire #monument #toponymie #toponymie_féministe #féminicide

    CDB_77 @cdb_77
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  • @neotoponymie
    Neotoponymie @neotoponymie via RSS 17/12/2021
    7
    @vazi
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    @monolecte
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    @cdb_77
    @jacotte
    @odilon
    7

    Plaques du Patrimoine : Un outil de repérage de l’ensemble des voies et équipements publics français dotés de noms de femmes
    ►https://neotopo.hypotheses.org/3960

    L’outil PlaquesDuMatrimoine, développé par Philippe Gambette dans le cadre du projet Cité des Dames : créatrices dans la cité, financé par l’I-Site Future de l’université Gustave Eiffel, vise à repérer les voies et les...

    #Neotopo_vous_signale #ToponoGender

    Neotoponymie @neotoponymie via RSS
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 18/12/2021
      @neotoponymie

      @neotoponymie, Patrimoine dans le titre au lieu de Matrimoine

      vazy @vazi CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/12/2021
      @vazi

      @vazi, tu as bien raison, je l’ai signalé à la personne qui tient le blog (c’est pas lui qui tient le compte seenthis) :-)

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/12/2021

      https://i.imgur.com/aFPrQ01.png

      Repérez les voies et les lieux d’une commune de France métropolitaine, nommés d’après des femmes.

      ▻https://matrimoine.alanakra.fr

      #toponymie #femmes #toponymie_féministe #matrimoine #patrimoine #liste #base_de_données

      #ressources_pédagogiques

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/12/2021

      L’outil ne semble pas vraiment (encore ?) au point... pas très intuitif et long à charger, mais voici le résultat (je n’ai pas attendu la fin du chargement) pour Grenoble
      –-> en orange, les noms de rue dédiées à des femmes dans la ville :

      https://i.imgur.com/vbHjzg5.png

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/12/2021
      @vazi

      @vazi —> voilà, c’est changé:

      https://i.imgur.com/PYgcraj.png

      ►https://neotopo.hypotheses.org/3960

      CDB_77 @cdb_77
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 19/12/2021

      L’outil a effectivement quelques faiblesses :
      Ne prends pas en compte les saint·e·s
      A du mal avec les titres (rue de l’abbé Machin pas repéré comme un nom de personne)
      Les noms à particule pas différenciés des noms communs (rue de la Rochefoucauld= rue de la mairie)
      Les apostrophes sèment la zizanie (au Mans on trouve les rues Dalger et Ditalie) .
      La règle typographique du trait d’union pour les toponymes faisant référence à une personne (place Simone-Veil) aurait peut-être aidé à repérer plus facilement les patronymes (?)

      vazy @vazi CC BY
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 19/12/2021
      @jacotte

      @jacotte

      vazy @vazi CC BY
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 19/12/2021

      Toujours au Mans :
      Avenue Mozart Mozart (footballeur brésilien)
       ;-))

      vazy @vazi CC BY
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 12/01/2022

      Pour Le Mans, voir les cartes ici
      ▻https://seenthis.net/messages/943396

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 3/12/2021
    @cede

    #Toponym’Elles : Montréal au féminin

    https://i.imgur.com/omyvOo5.png

    La #banque_de_noms Toponym’Elles a été créée pour que les femmes soient mieux représentées dans les noms des rues, des parcs et autres lieux publics. Découvrez les origines de cette banque et voyez comment proposer un nom.

    ▻https://montreal.ca/articles/toponymelles-montreal-au-feminin-21267

    #toponymie #toponymie_politique #femmes #toponymie_féministe #noms_de_rue #femmes #Montréal

    ping @cede

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/09/2021

    #Córdoba tiene más calles con nombre de “#José” que de mujeres

    En la Capital, hay 164 calles que han sido nombradas con algún José. Pero sólo hay 160 de mujeres, entre 2.256 nomencladas. La organización Juntas por el Derecho a la Ciudad denuncia desigualdad de género.

    ▻https://www.lavoz.com.ar/ciudadanos/cordoba-tiene-mas-calles-con-nombre-de-jose-que-de-mujeres
    #noms_de_rue #Argentine #toponymie #toponymie_féministe

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/09/2021

    Mujeres en las calles de Córdoba

    https://i.imgur.com/BT7BKu2.png

    En el año 1999, un grupo de profesionales que desarrollaban su trabajo en Córdoba, en su mayoría mujeres, y representantes de colectivos, se reunieron para llevar a cabo una propuesta de denominación de veinte calles con nombres de mujeres con ánimo de hacerlas visibles y rendirles homenaje en el callejero de nuestra ciudad.

    A lo largo de estos veinte años, el Colectivo con Nombre de Mujer, que posteriormente se integró como grupo de trabajo de la Asociación Lola Castilla, no sólo ha elevado sus propias propuestas, sino que ha impulsado y asesorado en relación a 80 vías de nuestra nuestra ciudad que llevan nombres de mujeres.

    El Departamento de Mujer e Igualdad del Ayuntamiento de Córdoba en respuesta a la demanda por parte del Centro de Profesorado de Córdoba para continuar con una iniciativa surgida en el curso escolar 2009-2010 de realizar rutas guiadas con perspectiva de género, decide apoyar este proyecto para que no se quede sólo en el ámbito de la enseñanza reglada, sino que pase al imaginario colectivo y llegue así a toda la ciudadanía.

    Así, con el recientemente aprobado II Plan transversal de Igualdad de Género, se quiere dar continuidad a algunas líneas de trabajo transversales ya iniciadas, siguiendo así con una de las líneas de acción del mencionado plan, que es la de creación de referentes en la historia viva de la ciudad, visibilizando las vidas, talentos, trabajos y aportaciones de las mujeres como protagonistas en la producción de conocimiento.

    Se trata de un proyecto cultural y educativo que organiza rutas urbanas para reflexionar, desde la perspectiva de género y los estereotipos, sobre el papel de la mujer en la sociedad. No se trata de destacar más a mujeres que hombres, sino mujeres que, destacando en los mismos ámbitos, no han recibido el mismo reconocimiento o han quedado olvidadas. Pretendemos descubrir y visibilizar a mujeres, relevantes o anónimas, de la localidad o del entorno, que hayan destacado por sus aportaciones en los distintos campos del conocimiento y del saber, o por su contribución en materia de igualdad, o por su historia de vida y compromiso social, en este caso, a través del callejero como vía de saber más de las mujeres que aparecen en él porque tienen una calle, y las mujeres que no están pero deberían estar.

    http://mujerescallescordoba.es/wp-content/uploads/2019/04/RUTA1.jpg http://mujerescallescordoba.es/wp-content/uploads/2019/04/RUTA2.jpg

    ▻http://mujerescallescordoba.es
    #Cordoba #Espagne #toponymie #toponymie_féministe #femmes #noms_de_rue #itinéraires

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 24/08/2021
    1
    @odilon
    1

    La Ville veut féminiser 14 nouvelles rues

    https://lecourrier.ch/app/uploads/2020/08/la-ville-va-renommer-dix-rues-et-places.jpg

    Les autorités de la Ville de #Genève déposeront en septembre un nouveau dossier auprès de la Commission cantonale de nomenclature pour féminiser des rues et emplacements sur le territoire municipal.

    ▻https://lecourrier.ch/2021/08/23/la-ville-veut-feminiser-14-nouvelles-rues

    (#paywall)

    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #Suisse

    –-

    –—

    Ajouté à ce fil de discussion sur la #féminisation des noms de rue à #Genève :
    ►https://seenthis.net/messages/787572

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 7/07/2021

    DEDICATA ALLE VITTIME DI FEMMINICIDIO UN’AREA NELLA ZONA DEL POLICLINICO

    05-07-2021

    Approvata dalla Giunta Comunale su proposta dell’Assessore alle pari opportunità d’intesa con l’Assessore ai servizi demografici, il nuovo toponimo “Largo Vittime di femminicidio” per un’area nella frazione Tredici/San Benedetto, nelle vicinanze della realizzanda area ospedaliera, e più specificamente all’incrocio di Via Campania con Via Reali.

    Con questa decisione l’Amministrazione Comunale vuole testimoniare l’impegno sulle tematiche della tutela dei diritti e del contrasto ad ogni forma di violenza e discriminazione. “Il fenomeno della violenza sulle donne, anche nella sua forma estrema di femminicidio, è purtroppo ancora grave piaga nel nostro Paese ed anche nel nostro territorio”, afferma l’assessore alle pari opportunità prof.ssa Monaco. “Intestare alle vittime di questa estrema violenza un luogo della città non è solo un modo non dimenticarle, ma anche un modo di favorire il dibattito e il contrasto ad una tragedia che, purtroppo, non accenna a fermarsi. Spero che Largo vittime di femminicidio diventi un luogo simbolo ed anche punto di incontro per iniziative cittadine condivise”. Esprime soddisfazione anche la Presidente della Commissione pari opportunità, avv. Drusilla de Nicola. “La decisione dell’Amministrazione dà voce alle istanze delle associazioni femminili e della Commissione pari opportunità del Comune di Caserta. Auspico che con l’allentamento delle restrizioni dettate dalla pandemia, possa al più presto ripristinarsi anche lo sportello di ascolto della Commissione stessa, a Palazzo del Vescovo o in altra sede che l’Ente potrà mettere a disposizione”.

    Prima di diventare effettiva, la delibera dovrà essere trasmessa alla Prefettura per le - necessarie autorizzazioni, ai sensi della Legge 23/06/1927 n. 1188.

    https://www.comune.caserta.it/archivio10_notizie-e-comunicati_0_2596_12_1.html

    #Caserta #Italie #toponymie #toponymie_féministe #femmes #féminicides #toponymie_politique
    #Largo_vittime_di_femminicidio

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/07/2021

      Una piazza dedicata alle donne per fermare le violenze e gli abusi

      https://i.imgur.com/uPYe0fA.jpg

      Source: Il Mattino di Caserta

      Trouvé sur FB sans source.

      ▻https://www.facebook.com/groups/292710960778847/posts/4029261933790379

      #Lucia_Monaco #Drusilia_de_Nicola

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 23/10/2020

    Commune de #Saint-Gilles - Gemeente #Sint-Gillis

    https://i.imgur.com/jBDvuwE.jpg https://i.imgur.com/KBIIO9Y.jpg

    Ce 15 octobre, notre commune s’est dotée d’une nouvelle place qui porte le nom, non pas d’une femme, mais bien de deux femmes ! #Elisa_Michiels et #Lambertine_Bonjean, les deux fondatrices de la #Ligue_Braille qui fête cette année ses 100 ans et a, depuis 1926, son siège à Saint-Gilles. Cette date n’a pas été choisie au hasard. Le 15 octobre est en effet la journée internationale de la canne blanche. L’occasion de célébrer le centenaire de la Ligue Braille tout en concrétisant la motion votée par le conseil communal qui réclame davantage de visibilisation pour les femmes dans l’#espace_public saint-gillois.

    https://i.imgur.com/2L59pTX.jpg

    ▻https://www.facebook.com/communesaintgilles/posts/3352698221513918

    #toponymie #femmes #toponymie_politique #noms_de_rue #Belgique #toponymie_féministe

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 30/09/2020
    2
    @gastlag
    @kent1
    2

    Dix nouveaux noms de rues et de places en #Ville_de_Genève, pour une meilleure visibilité des femmes dans l’espace public

    Sur demande de la Ville de Genève et après validation par la commission cantonale de nomenclature (CCN), le Conseil d’Etat a approuvé le changement de nom de dix rues ou espaces publics au profit de personnalités féminines. Ces modifications s’inscrivent dans la continuité du projet « 100 Elles* », lancé en 2019 et visant à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.

    Le Conseil d’Etat se réjouit ainsi de pouvoir donner suite à la motion intitulée « Pour une reconnaissance dans l’espace public du rôle joué par les femmes dans l’histoire genevoise ». Conscient de l’importance de cette thématique et en lien avec la réponse à cette motion, le gouvernement a également modifié, en juin dernier, le règlement sur les noms géographiques et la numérotation des bâtiments afin de simplifier la possibilité de dénomination pour des personnalités ayant marqué l’histoire de Genève en privilégiant les noms de femmes, que ce soit pour les rues ou pour les établissements secondaires supérieurs de formation générale (voir point presse du 3 juin 2020).

    Les nouvelles dénominations sont les suivantes :

    - Place #Lise_GIRARDIN (1921-2010, politicienne), pour la place des Vingt-Deux-Cantons :

    Lise Girardin, professeure de français de formation, est une politicienne du Parti radical suisse. Maire de Genève en 1968, 1972 et 1975, elle est la première femme en Suisse à occuper cette fonction. De 1971 à 1979, elle est aussi la première femme élue au Conseil des Etats. Elle sera également présidente de la Commission fédérale des étrangers de 1984 à 1991. Sur le plan cantonal, Lise Girardin se mobilise pour la démocratisation des études et la formation et, sur le plan fédéral, pour la décriminalisation de l’avortement, les problèmes d’adoption et de filiation et l’égalité entre hommes et femmes.

    - Place #Ruth_BÖSIGER (1907-1990, vendeuse et militante anarchiste), pour la place du Chevelu :

    Ruth Bösiger, dite « Coucou », est photographe de métier, vendeuse et militante anarchiste. Ruth Menkès (du nom de son premier époux) était active au groupe du Réveil anarchiste à Genève en 1936, quand elle y rencontra André Bösiger. Elle était responsable de la chorale anarchiste et présente aux réunions de la Libre pensée et de la Ligue des droits de l’homme. Coucou Bösiger fut de toutes les luttes aux côtés de son compagnon, avec lequel elle eut une fille. Elle fait partie des nombreuses femmes anarchistes en Suisse dont l’histoire reste à écrire.

    - Rue #Marguerite_DELLENBACH (1905-1993, directrice de musée et ethnologue), pour la rue Bergalonne :

    En 1922, Marguerite Dellenbach devient secrétaire pour le Musée d’ethnographie de Genève et s’impose rapidement comme une véritable collaboratrice. Elle est dès lors pressentie pour assurer la direction du musée. Après une thèse à l’Université de Grenoble en 1935, elle est finalement nommée directrice du musée d’ethnographie en juin 1951, jusqu’en 1967. En 1944, elle devient la première femme suisse à présider une société savante, celle de géographie de Genève, et prend par la suite la présidence de plusieurs autres sociétés, dont la Société suisse d’anthropologie et la Société suisse des américanistes. Ses travaux sont récompensés par diverses distinctions, dont la médaille française de chevalier de l’Ordre des arts et des lettres.

    – Rue #Mina_AUDEMARS (1883-1971, pédagogue), pour la rue de la Vallée :

    Mina Audemars est une pédagogue reconnue. Avec Louise Lafendel (1872-1971), sa collaboratrice et grande amie, elles dirigent pendant trente ans la Maison des petits, une école enfantine à la renommée internationale, qui forme aussi des éducatrices. Elles se consacrent à la question de l’éducation des plus jeunes. Elles développent une pédagogie spécifique, inspirée par d’autres mais enrichie de leurs recherches et observations communes. Leurs idées suivent la devise « par l’activité manuelle à l’activité mentale ». Mina Audemars est aussi chargée de cours à l’Institut des sciences de l’éducation jusqu’en 1947. Sa tombe se trouve au cimetière des Rois.

    - Rue des #Trois_Blanchisseuses, pour la rue de la Pisciculture :

    Le vendredi 1er août 1913 vers 17 heures, un bateau-lavoir amarré au quai du Seujet coule subitement dans le Rhône. Trois femmes sont tuées : Marie Dido, vingt-huit ans, mariée et mère de trois enfants, Franceline Mermier, septante-trois ans, blanchisseuse, et Cécile Pleold, vingt et un ans, employée-blanchisseuse. Cet accident provoque des remous à Genève. Une enquête est ouverte, et même si l’affaire est ensuite classée par la justice, elle a un retentissement certain et amène à la création d’un lavoir municipal pour remplacer les bateaux, dont les conditions de travail ont été jugées inacceptables.

    - Rue #Julienne_PIACHAUD (1894-n.d., fonctionnaire de la Société des Nations), pour la rue René-Louis-PIACHAUD :

    Julienne Christine Mayras-Piachaud est la cheffe du service de sténographie du secrétariat de la Société des Nations pendant dix-neuf ans, de 1922 à 1941. C’est alors le plus grand service du secrétariat, composé de plus de cinquante femmes en 1932. Julienne Piachaud n’était toutefois pas considérée à l’égal de ses collègues masculins et moins payée que son collègue chargé de la distribution. Julienne Piachaud a la réputation d’avoir une main de fer au sein de son service, tout en protégeant toujours ses employées en cas de conflits internes au secrétariat. Son mari, René-Louis Piachaud, est bien connu de l’histoire genevoise, écrivain polémique, parfois accusé de proximité avec le fascisme.

    - Rue #Elisabeth_BAULACRE (1613-1693, cheffe d’entreprise), pour la rue Baulacre :

    Elisabeth Baulacre dirige une fabrique de dorures importante au 17e siècle. En 1637, elle épouse Pierre Perdriau, lui aussi marchand et fils de marchand, qui meurt en 1641. Elle se remarie en 1655 avec Jacob Andrion, mais mène seule ses affaires. Son entreprise connaît un formidable essor, dont le succès lui revient entièrement : entre 1641 et 1690, Elisabeth Baulacre développe considérablement l’affaire héritée de son premier mari puis se retrouve à la tête d’une entreprise florissante et prospère, employant des centaines de travailleurs. Elle s’enrichit jusqu’à devenir l’une des contribuables les plus importants de Genève.

    - Rue #Alice_et_William_FAVRE (frère et sœur ; #Alice_Favre (1851-1929), présidente de la Croix-Rouge genevoise), pour la rue William-FAVRE :

    Alice Favre est une philanthrope impliquée dans la Croix-Rouge genevoise à la fin du 19e siècle et jusqu’à l’entre-deux-guerres. Elle en est la présidente de 1914 à 1919. Alice Favre, qui grandit dans la haute bourgeoisie genevoise, aurait passé ses jeunes années dans la Villa La Grange. Sa vocation naît en 1864, à l’occasion d’un gala organisé en l’honneur des diplomates chargés de la signature de la convention de Genève, qui inaugure les bases du droit humanitaire en temps de guerre.

    Pendant la guerre, Alice Favre et la Croix-Rouge genevoise organisent l’accueil des réfugiés et soldats à Genève. Elle met également en place des paquets de Noël pour les soldats suisses en poste à la frontière. Quand la guerre se termine, elle rejoint, en 1919, le Comité central de la Croix-Rouge suisse et dirige un nouveau programme d’activités comprenant notamment la création d’un dispensaire d’hygiène sociale à Genève, réinventant le rôle de la Section genevoise en tant de paix. Cette dernière prend ainsi une direction sociale et locale.

    – Parc #Eglantyne_JEBB (1876-1928, philanthrope), pour le parc des Acacias :

    Eglantyne Jebb est connue pour avoir fondé l’association Save the Children afin de venir en aide aux enfants victimes de guerre. Diplômée d’Oxford en 1898, elle se forme dans l’enseignement primaire. En 1913, après la deuxième guerre balkanique, elle participe à un voyage de soutien dans les Balkans qui la marque profondément. A l’issue de la Première Guerre mondiale, elle fonde alors avec sa sœur le Fight the Famine Council, qui a pour but d’unir les nations afin de faire cesser les famines par l’envoi de produits de première nécessité. En parallèle est créé le Save the Children Fund, qui se donne pour tâche de sauver tous les enfants, sans distinction de nationalité, de religion, d’origine ethnique ou de classe.

    Eglantyne Jebb réalise la première Déclaration des droits de l’enfant, connue comme la Déclaration de Genève, ratifiée en 1924 par la Société des Nations. En plein élan dans ses activités, elle est rattrapée par la maladie et décède le 17 décembre 1928 à Genève. Elle repose au cimetière Saint-Georges. L’héritage d’Eglantyne Jebb est toujours vivant, puisque la Déclaration de Genève a servi de base à la Déclaration des droits de l’enfant adoptée par les Nations Unies en 1959, en vigueur encore aujourd’hui.

    - Chemin #Camille_VIDART (1854-1930, présidente de l’Union des femmes de Genève), pour le chemin Louis-DUNANT :

    Camille Vidart est fille d’une femme au foyer genevoise et d’un médecin français. Détentrice d’un diplôme supérieur de français délivré par l’Université de Lyon, elle partage sa vie entre enseignement, militantisme féministe et activités philanthropiques. Elle entame sa carrière de professeure à l’école de jeunes filles de Peschier, à Genève (1874-1879). Elle est ensuite engagée à l’Ecole supérieure de jeunes filles de Zurich, devenant à cette occasion la première femme suisse à occuper le poste de maîtresse principale. Particulièrement interpelée par la misère des travailleuses, elle se consacre peu à peu à la philanthropie et au militantisme féministe.

    L’activisme de Camille Vidart se déploie simultanément sur la scène locale, nationale et internationale. De 1898 à 1902, elle sera présidente de l’Union des femmes de Genève, association créée en 1891 afin d’améliorer la formation professionnelle et le statut juridique des femmes. En 1886, elle organise le premier Congrès suisse des intérêts féminins et en prononce le discours d’ouverture, appelant à la solidarité entre femmes.

    Le Conseil d’Etat a par ailleurs suivi le préavis de la CCN, qui n’a pas retenu la proposition de nouvelle dénomination Flore-des-Dames, estimant qu’elle ne met pas assez en avant une personnalité féminine. La proposition #Maggy _REITTMAYER n’a pas reçu non plus l’aval de la commission, qui estime que ce personnage n’a pas de portée historique suffisante pour que son nom soit donné à un espace public. Enfin, les propositions #Cécile_BIÉLER-BUTICAZ, #Annie_JIAGGE, #Grisélidis_REAL et #Marcelle_de_KENZAC ont été acceptées par la commission, mais pas les rues auxquelles elles étaient attribuées. La Ville de Genève est ainsi invitée à faire des propositions complémentaires pour ces quatre personnalités.

    Pour toute information complémentaire : M. Antonio Hodgers, conseiller d’Etat, en contactant Pauline de Salis-Soglio, DT, T. 076 304 20 66.

    ▻https://www.ge.ch/document/point-presse-du-conseil-etat-du-26-aout-2020

    Source : Point presse du Conseil d’Etat du 26 août 2020

    –—

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    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #Suisse

    CDB_77 @cdb_77
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    CDB_77 @cdb_77 16/06/2019
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    Les rues genevoises en voie de #féminisation

    Trop masculine, la nomenclature des rues fait débat en #Suisse romande. A Genève, le #collectif féministe #L’Escouade a rebaptisé, depuis début mars, une vingtaine d’artères avec des noms de femmes. L’initiative trouve un écho au Grand Conseil.

    A Genève, seules 5,6% des rues portent des noms de femmes. Soit le taux le plus bas de Suisse romande après Sion (5,2%). Un score peu enviable que le collectif féministe L’Escouade veut améliorer. Depuis le 1er mars, il rebaptise toutes les deux semaines une dizaine d’artères au moyen de plaques violettes en hommage à des femmes artistes, militantes, écrivaines ou encore diplomates que l’histoire a laissées de côté. L’initiative « 100Elles* », réalisée en partenariat avec la ville de Genève et un groupe d’historiennes, trouve un relais politique au Grand Conseil où une députée veut pérenniser le projet.

    Trop masculine, voire parfois politiquement incorrecte, la nomenclature des rues est fréquemment remise en question, en Suisse et ailleurs. Preuve tangible de la mémoire collective, elle agit comme un baromètre de la sensibilité, rendant soudain encombrantes certaines personnalités jadis encensées. A Neuchâtel, l’espace dédié au scientifique Louis Agassiz, éminent glaciologue également auteur de thèses racistes, a été débaptisé l’an dernier au profit de Tilo Frey, première élue noire au Conseil national. En matière de genre, le déséquilibre actuel apparaît lui aussi comme le reliquat d’un monde où les femmes ne comptaient pas ou peu. Face à la pression, les villes tentent de renverser la tendance. A l’instar de la municipalité lausannoise, qui a récemment décidé d’attribuer les quatre premiers noms de rues du futur écoquartier des Plaines-du-Loup à des femmes.

    Dans le canton de Genève, seules 41 rues sur 589 rendent hommage à des femmes. La plus populaire des héroïnes de l’Escalade, la Mère Royaume, Catherine Cheynel de son nom de jeune fille, n’a droit qu’à une ruelle de 150 mètres aux Pâquis. Parmi les rares élues, on trouve la journaliste Emilie Gourd, l’écrivaine Alice Rivaz ou encore la doctoresse Marguerite Champendal. « Symbole de la domination masculine dans l’histoire et, partant, dans l’espace public, ce déséquilibre n’est pourtant pas motivé par des critères de sélection objectifs », souligne Myriam Gacem, membre de L’Escouade. La loi ne fait en effet aucune mention du genre : la personne honorée doit avoir marqué de manière pérenne l’histoire de Genève et être décédée depuis plus de dix ans. Force est de constater que la marge d’interprétation a laissé place à l’arbitraire.

    #Asymétrie de genres

    Des femmes illustres, ambitieuses par leur œuvre ou leur engagement, Genève en regorge. Sur mandat de L’Escouade, onze historiennes de l’Université de Genève en ont retenu cent et effectué un travail minutieux pour retracer des parcours souvent inconnus du grand public. Sur la liste qui sera égrenée jusqu’au mois de juillet, on trouve ainsi Marguerite Frick-Cramer (1887-1963), première femme déléguée du CICR, Hélène Gautier-Pictet (1888-1973), fondatrice du Centre de liaison des associations féminines genevoises, Jeanne Henriette Rath (1773-1856), artiste peintre qui a financé le musée bien connu de la place de Neuve, ou encore Alexandra Kollontaï (1872-1952), ambassadrice de l’URSS et fervente féministe.

    https://i.imgur.com/E04n4g5.png

    A partir de quand juge-t-on que quelqu’un a marqué durablement l’histoire ? Pour Daniela Solfaroli Camillocci, professeure à l’Institut d’histoire de la Réformation et membre du groupe d’historiennes, le choix est éminemment politique. « Historiquement, des critères de sélection subjectifs ont produit des asymétries de genres, observe-t-elle. Ecrire l’histoire des femmes en insistant sur leurs affects, définir leur identité à travers leur affiliation au groupe familial ou encore perpétuer leur caractère exceptionnel, tous ces réflexes ont contribué à une invisibilisation des femmes dans l’espace public. »
    Reconfigurer l’espace public

    Exhumer des parcours oubliés peut sembler compliqué. En se plongeant dans les archives d’Etat, d’institutions et d’associations, tout comme dans la littérature secondaire, les chercheuses ont pourtant été confrontées à une abondance de matière. « Travailler en groupe nous a permis d’ouvrir nos perspectives, pour représenter des milieux sociaux, des identités et des trajectoires les plus variés possible », souligne Daniela Solfaroli Camillocci. Certains milieux sociaux défavorisés n’ont en revanche laissé aucune trace. La sélection inclut donc des figures collectives, les « trente immortelles de Genève » ou encore les horlogères, pour combler ces vides. Reste que les enjeux de la mémorialisation évoluent constamment : « Les choix d’aujourd’hui ne seront pas les mêmes dans vingt ans. »

    Au parlement, une motion de la députée d’Ensemble à gauche Jocelyne Haller, soutenue par les socialistes, les Verts et le PDC, donne trois ans au canton pour féminiser les rues genevoises sur la base de la liste établie. « Donner des noms de femmes aux ouragans semble aller de soi, relève-t-elle. Lorsqu’il s’agit de rues ou d’établissements scolaires, c’est plus compliqué. » A quelques mois de la grève des femmes, le sujet dépasse selon elle le clivage gauche-droite. Si sa proposition n’est pas discutée d’ici au 14 juin, elle n’exclut pas de demander l’urgence.
    Volonté politique

    A Genève, le « réflexe féminin » est déjà présent, assure Sandrine Salerno, cheffe du Département des finances. « Ce projet s’inscrit dans la politique de l’égalité que mène la ville pour valoriser le travail des femmes. » A défaut de débaptiser massivement, la ville compte plutôt profiter des nouveaux quartiers pour honorer des femmes. « Dans le secteur de la gare des Eaux-Vives, toutes les nouvelles rues ont des noms de femmes, précise Rémy Pagani, chef du Département de l’aménagement et des constructions. Le futur pont du CEVA, à Carouge, sera celui des Orpailleuses. » Une fois complète, la liste des « 100Elles* » sera envoyée à toutes les communes pour les sensibiliser.

    Lire aussi : La seconde vie des sorcières sur Wikipédia

    Selon quel processus nomme-t-on une rue ? Les communes donnent des préavis à la commission de nomenclature qui soumet les propositions au gouvernement pour validation. « En 2012, ce dernier avait modifié la réglementation pour privilégier les dénominations courtes se référant à la toponymie locale, puis il est revenu en arrière en 2015, rappelle Geneviève Arnold, ancienne membre de la commission. Nous y étions personnellement opposés considérant les enjeux de mémoire et de préservation de l’histoire locale. »
    Baptiser et débaptiser

    Débaptiser une rue, en revanche, est un processus rare, long et complexe. Il faut motiver la demande auprès de la commission de nomenclature avec des sources historiques. Et cela ne se fait pas toujours sans accroc. « En 2012, la rue Sautter a dû être renommée pour cause de travaux, se souvient Geneviève Arnold. Le choix d’honorer Gabrielle Perret-Gentil (1910-1999), gynécologue et obstétricienne qui s’est notamment battue pour le droit des femmes à l’avortement, n’a pas fait l’unanimité au sein du conseil d’Etat ni des Hôpitaux universitaires de Genève qui auraient préféré un homme. » Par le passé, le processus de dépabtisation s’est aussi observé dans le sens inverse. En Vieille-Ville, la rue des Belles-Filles, jadis lieu de rendez-vous libertins, est aujourd’hui la rue de l’écrivain et pasteur Etienne Dumont (1759-1829).

    ▻https://www.letemps.ch/suisse/rues-genevoises-voie-feminisation
    #Genève #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #toponymie_politique
    Pour archivage, article paru le 5 avril 2019

    • #Genève
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      v. les actions toponymiques qui ont eu lieu lors de la grève féministe le 14.06.2019 :
      ►https://seenthis.net/messages/787223

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/06/2019

      22.06.2019| Deuxième partie consacrée au collectif #femmes dans ta rue. En marge de la Grande Grève Féministe, le collectif romand constelle la rue d’images de femmes invisibilisées, Qu est ce le mécanisme quasi automatique, pourquoi et comment le renverser. Une rencontre passionnante !

      https://pbs.twimg.com/media/D-TuXd6WsAAffq_.jpg

      ►http://libradio.org/?page_id=6474

      Pour écouter le podcast :

      ▻http://libradio.org/wp-content/uploads/2019/06/s7_Visite_Master.mp3

      #audio

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/07/2019

      Mar02.07 : 17h30 #Débaptisation de la place de Chateaubriand aux Pâquis. Émission en public avec L’Escouade. « La fête du point de vue féministe, safe space, mixité choisie, groupe de bienveillance,etc.. témoignages, expériences et pratiques. » Bienvenue !

      https://pbs.twimg.com/media/D-bwQAPWwAIT43o.jpg

      ▻https://twitter.com/libr_A_dio/status/1145867620610183169?s=19

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/07/2019

      Féminisation de la place et Appel du 02 juillet pour des espaces safe et la fin des rapports de domination.

      https://pbs.twimg.com/media/D-hK-LiXkAAOMWO.jpg https://pbs.twimg.com/media/D-hK7sZXUAAoNw5.png

      ▻https://twitter.com/libr_A_dio/status/1146248593441021952?s=19
      #Louise_Michel

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/11/2019

      Vu à Genève, le 07.05.2019 :

      https://i.imgur.com/2rKr3zi.jpg

      #toponymie_politique #Carl_Vogt #Jeanne_Hersch

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/08/2020

      A Genève, les noms de rue se féminisent

      https://i.imgur.com/979CBLB.png

      D’ici la fin de l’année, dix rues et places de Genève vont être « rebaptisées » de noms de femmes. Le projet initié par des militantes féministes vient d’être officiellement approuvé par le canton. Il permettra de donner leur place aux femmes dans l’Histoire et l’espace public genevois.

      A Genève, seuls 7% des rues portant des noms de personnes font référence à des femmes. Pourquoi ? « Les hommes sont-ils les seuls à avoir contribué à l’histoire de Genève ? », s’interroge le collectif du projet 100 Elles*, qui a fait les comptes : 548 rues genevoises portent des noms d’hommes et 41 des noms de femmes. Après un long travail d’enquête et de recherches, en collaboration avec les autorités locales, le projet a donc fini par voir le jour. Remettre en lumière ces femmes oubliées de l’histoire de la ville. Leur (re)donner la place (ou la rue) qu’elles méritent.

      Fin 2020, la place des 22-Cantons s’appellera place #Lise_Girardin, du nom de la première femme maire de la Ville de Genève et en Suisse, en 1968 ; elle fut aussi la première femme élue au Conseil des Etats, en 1971.

      L’avenue William-Favre va inclure sa sœur #Alice_Favre, présidente de la Croix-Rouge genevoise, tandis que la rue de la Pisciculture deviendra celle des #Trois-Blanchisseuses, d’après un fait divers tragique : trois blanchisseuses se sont noyées dans le Rhône en 1913, suite à l’écroulement d’un bateau-lavoir mal entretenu.

      https://i.imgur.com/Il9mQW3.png

      « D’autres suivront »

      « Il s’agit de la première fournée, d’autres suivront ces prochaines années », a indiqué devant les médias le président du Conseil d’Etat Antonio Hodgers.

      La Ville de Genève se réjouit de cette décision. Elle va accompagner les habitants et entreprises concernés par ces changements. Elle précise que les démarches à entreprendre seront limitées, puisque la plupart des modifications se feront de manière automatique et groupée auprès de l’Office cantonal de la population, des Services industriels ou encore de La Poste.

      Quatre noms en attente

      Pour ces modifications, des lieux qui ont peu d’adresses ont été choisis, sans pour autant se limiter à des ruelles sans visibilité. Le rapport entre la personne et le lieu a aussi été pris en compte, tout comme les répétitions. Alors qu’il existe un pont et une rue des Acacias, le parc éponyme deviendra le parc #Eglantyne-Jebb, d’après la fondatrice de l’association Save the Children.

      La commission cantonale de la nomenclature a toutefois refusé de débaptiser la place du Cirque et quatre rues. Informés par la Ville de Genève de cette démarche, les habitants de la rue #Jean-Violette, par exemple, se sont opposés à ce qu’elle soit renommée. La municipalité doit faire de nouvelles propositions de rues pour pouvoir leur donner les noms de quatre femmes validés par la commission.

      « C’était drôle car l’annonce a été faite le jour des 50 ans du MLF, dont le slogan était qu’un homme sur deux était une femme. Ce n’est pas encore le cas dans la nomenclature de la Ville de Genève et dans bien d’autres villes dans le monde ! Mais on est tout de même évidemment très contentes, c’est sûr nous ne sommes pas encore à la parité, mais c’est une première étape, ça va continuer dans les années à venir. C’est sûr que dix sur plus de 500 rues, c’est pas encore gagné ! », réagit Justine Barton, du groupe féministe L’Escouade, jointe par Terriennes.

      « Il y aura toujours des mécontents, c’est souvent ceux qu’on entend le plus !, confie-t-elle, Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on ne veut pas changer l’histoire, on veut juste visibiliser des personnes qui ont aussi existé, les habitants ne se rendent pas forcément compte de cette partie de l’histoire, ni écrite ni visibilisée encore. Mais on a aussi des réactions très positives. Il y a mêmes certaines personnes qui nous demandaient si, avec les plaques alternatives, elles pouvaient déjà changer d’adresse et recevoir leur courrier ! C’est certain, c’est un changement majeur, et pour les nouvelles adresses, la municipalité a promis d’accompagner les Genevois.es. En tout cas, la cause en vaut la peine ! »

      Quant aux futures plaques portant les noms de femmes, la militante nous l’assure, « Elles seront bleues, comme les autres ».

      ▻https://information.tv5monde.com/terriennes/geneve-les-noms-de-rue-se-feminisent-372621

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/09/2020

      Dix nouveaux noms de rues et de places en #Ville_de_Genève, pour une meilleure visibilité des femmes dans l’espace public
      ▻https://seenthis.net/messages/878826

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/08/2021

      La Ville veut féminiser 14 nouvelles rues
      ▻https://seenthis.net/messages/927135

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/02/2022

      Février 2022: Volte-face au Grand Conseil

      Les parlementaires ont accepté vendredi une #pétition demandant de « cesser d’opposer les hommes et les femmes » pour le baptême des rues.

      ▻https://seenthis.net/messages/951048

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/06/2019
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    @mad_meg
    @odilon
    @vanderling
    3

    #Toponymie_féministe dans le cadre de la #grève_féministe qui a lieu aujourd’hui en #Suisse...

    #toponymie #14_juin_2019 #re-nomination #repabtisation #action_toponymique

    Sur la grève :
    ►https://seenthis.net/messages/785233

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/06/2019

      Une soixantaine de rues de #Lausanne portent le nom de personnes ayant marqué l’histoire #suisse. Seules trois sont des femmes. Alors le collectif ruELLES en rebaptise des dizaines pour la #grevedesfemmes. #Henri_Druey cède donc sa place à #Emma_Kunz.

      https://i.imgur.com/ErAaTWe.jpg

      ▻https://twitter.com/RomaHaddou/status/1139317602331889665?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11

      #noms_de_rue #collectif_ruElles #ruElles

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/06/2019

      https://i.imgur.com/GrQA0m0.png

      ▻https://www.instagram.com/celine.cerny/p/ByrhMmdokPO6Ee79OieOZKk7VB91lQZI90reU80/?igshid=1xaat2zyyrkpf
      #Clara_Ragaz

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    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/06/2019

      https://i.imgur.com/jFGgmFK.jpg

      ▻https://twitter.com/etrutnevyte/status/1139495375994273793
      #Grisélidis_réal

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/06/2019

      https://i.imgur.com/LHVB8O7.png

      ▻https://twitter.com/hashtag/frauenstreik?f=tweets&vertical=news&src=hash
      #Nicole_Niquille

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      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      https://i.imgur.com/PZAxo2P.jpg

      ▻https://twitter.com/SaturninaMew/status/1139490744547315712?s=19
      #Elisabeth_Eidenbenz

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      Frauenstreik Basel 2019

      https://i.imgur.com/unRTKeK.jpg

      ▻https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:Frauenstreik_Basel_2019_03.jpg
      #Bâle

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      Des photos de rebaptisations qui n’ont pas eu lieu lors de la grève féministe. Rebaptisations faites par le collectif 100elles (v. plus bas)

      Les sans pagEs/wikimidis Genève/100elles

      https://i.imgur.com/jwv06uN.jpg

      #Jean-Sindab
      ►https://100elles.ch/100femmes/jean-sindab
      ►https://100elles.ch/100femmes/jean-sindab

      https://i.imgur.com/233dF3k.jpg

      #Hélène_Gautier-Pictet
      https://100elles.ch/img/100femmes/helene-gautier-pictet.jpg

      ▻https://100elles.ch/100femmes/helene-gautier-pictet

      https://i.imgur.com/CNPin5F.jpg

      #Henriette_Bonna
      https://100elles.ch/img/100femmes/henriette-bonna.png

      ▻https://100elles.ch/100femmes/henriette-bonna

      https://i.imgur.com/YvRqWue.jpg

      #Josephine_Butler
      https://100elles.ch/img/100femmes/josephine-butler.jpg

      ▻https://100elles.ch/100femmes/josephine-butler

      https://i.imgur.com/coAngeB.jpg

      #Yvonne_Bovard
      https://100elles.ch/img/100femmes/yvonne-bovard.jpg

      ▻https://100elles.ch/100femmes/yvonne-bovard

      https://i.imgur.com/iIjc8z6.jpg

      #Pearl_Grobet-Secrétan
      https://100elles.ch/img/100femmes/pearl-grobet-secretan.jpg

      ▻https://100elles.ch/100femmes/pearl-grobet-secretan

      ▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Projet:Les_sans_pagEs/wikimidis_Gen%C3%A8ve/100elles?wprov=sfti1

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      Collectif 100Elles*

      A Genève, seulement 7% des personnes ayant donné leur nom à une rue sont des femmes*.

      Dans le Canton de Genève, il y a actuellement 548 rues qui portent des noms d’hommes et 41 des noms de femmes.

      Les noms de rue sont pourtant choisis selon deux critères a priori non-genrés  : il doit s’agir de personnes ayant marqué de manière pérenne l’histoire de Genève, et décédées depuis plus de dix ans.

      Les hommes sont-ils les seuls à avoir contribué à l’histoire de Genève  ?

      En réalité, un ensemble de phénomènes sociaux et culturels ont fait des femmes* les oubliées, entre autres, de l’histoire collective et des rues genevoises.

      En 2019, cent femmes*, remplissant les critères officiels pour obtenir une rue à leur nom et choisies dans la mesure du possible dans une logique intersectionnelle, (re)trouveront donc une place dans les rues de la Ville.

      Dès le mois de mars, tous les quinze jours, dix plaques seront apposées dans un quartier différent selon les thématiques suivantes : militantisme, arts de la scène, Genève internationale, politique, savoirs et sciences, professions libérales, industrie, théologie, art et littérature, pluriElles*.

      Ce projet a été pensé et réalisé par l’association féministe l’Escouade.

      https://i.imgur.com/qrAcmDN.png https://100elles.ch/img/illustration.svg

      ▻https://100elles.ch
      #cartographie #visualisation

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/06/2019

      C’est pas vraiment une action toponymique, mais c’est une action, qui a eu lieu dans le cadre de la grève féministe, ayant comme but de visibiliser les femmes dans l’#espace_public à #Genève :

      https://i.imgur.com/4AGhzKZ.png

      #Kavita_Krishnan

      https://i.imgur.com/QePFLfD.png

      #Ellen_O'Neal

      https://i.imgur.com/7OYWAke.png

      #Gwendolyn_Brooks

      https://i.imgur.com/s0pfP75.png

      #Louise_Bourgeois

      source : ▻https://twitter.com/libr_A_dio/status/1140395930144903169

      #visibilisation

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 24/01/2019
    2
    @recriweb
    @mad_meg
    2
    @reka

    The push to name more European streets after women

    Nearly all roads are named after men. Campaigners want to change that.

    SOME CITIES are symbolised by their monuments, such as the Eiffel Tower, the Colosseum and the Brandenburg Gate. But streets can do the job, too. Many are named after national heroes—nearly all of them male.

    Dozens of streets in Hungary are named after Petofi Sandor, the national poet. A visitor to any Italian city is likely to tread on Via Dante, Mazzini, Garibaldi or Verdi. Women remain conspicuously absent, apart from a certain Middle Easterner famed for her virginity. Even so, tens of lesser-known gents come ahead of Jesus’s mother. In Paris, 31% of streets are named after men, just 2.6% after women.

    The invisibility of women in Europe’s street names is mainly a historical hangover. This summer, residents of Brussels had the chance to name 28 new streets. None are named after individual men—the new Place des Grands Hommes instead gives them collective recognition. Two streets will be named after women: a doctor, Isala van Diest, and a film director, Chantal Akerman. But the achievements of these ladies appears on a par with local fondness for delicacies like kriek (cherry beer) and speculoos (gingerbread biscuits), which will also give their name to new streets. The ingenious naming of Ceci n’est pas une rue (“This is not a street”) will pay homage to the Belgian surrealist artist René Magritte—a deserving choice, but some may rue the missed opportunity to highlight other worthy women.

    Meanwhile, vigilante sign-stickers from Paris to Tbilisi are taking matters into their own hands. A Parisian group has unofficially renamed the Pont au Change after the entertainer and resistance fighter Josephine Baker; and the Boulevard du Palais after the 18th-century philosopher Emilie du Châtelet. Beyoncé Boulevard appeared in place of Rokin Boulevard in Amsterdam in August. Some local governments have joined the cause. La-Ville-aux-Dames, a town in France, has aptly named most of its roads after women. Brussels and a town in Burgundy have officially paid respect to Jo Cox, a British MP who was murdered in 2016 by a pro-Brexit conspiracy theorist. More such recognition would surely improve cities’ street cred.

    https://pbs.twimg.com/card_img/1085956280332812288/u-yWx6DA?format=jpg&name=600x314#.jpg

    ▻https://www.economist.com/europe/2019/01/12/the-push-to-name-more-european-streets-after-women?fsrc=scn/tw/te/bl/ed/thepushtonamemoreeuropeanstreetsafterwomenmaidenlanes
    #toponymie #hommes #femmes #noms_de_rue #toponymie_féministe
    #paywall
    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/02/2018
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    Streetscapes Mozart, Marx and a Dictator

    Street names reveal our past. Romans, the kaisers, socialists: All of them left behind traces of their presence. Hidden patterns in the 450,000 German street names.

    https://img.zeit.de/feature/strassennamen-embeds/erinnerungskultur-prozentsatz-eng/original__695x365__desktop__scale_2#.jpg https://i.imgur.com/DkUtYzD.png

    ▻http://www.zeit.de/feature/streetdirectory-streetnames-origin-germany-infographic-english

    #toponymie #Allemagne #cartographie #visualisation #database #base_De_données #données #data #statistiques #chiffres #noms_de_rue #genre #femmes #hommes #hambourg #berlin #toponymie_féministe

    CDB_77 @cdb_77
    • @ninachani
      ninachani @ninachani CC BY 14/02/2018

      Géniale la carte!

      ninachani @ninachani CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 28/09/2017
    2
    @maieul
    @simplicissimus
    2
    @simplicissimus

    L’idée d’une « #Suisse_coloniale » apparaît comme une contradiction dans les termes, tant l’identité collective helvétique s’est forgée sur l’image d’Épinal d’une neutralité absolue, étrangère au colonialisme et à ses atrocités. Noémi Michel, Maître-Assistante en théorie politique à l’Université de Genève, déstabilise ce récit national mythifié. Dans le cadre de ses travaux de recherche, elle met en avant les multiples modalités à travers lesquelles la Suisse a participé à l’entreprise coloniale, sans posséder de colonies formelles pour autant. Un tel travail de #mémoire porte en lui la promesse d’une compréhension enrichie du #racisme contemporain. S’exposer à la pensée de Noémi Michel, c’est en ce sens convoquer l’histoire pour mieux renseigner notre présent. C’est aspirer à un idéal démocratique où les groupes porteurs de « différence » auraient voix au chapitre. Entretien long format.

    Entretien avec #Noémi_Michel de l’Université de Genève....

    ▻http://www.jetdencre.ch/avec-noemi-michel
    #colonialisme #Suisse #colonisation #imaginaire_colonial #esclavage #histoire #colonialisme_sans_colonies #moutonologie #Henri_Dunant
    cc @simplicissimus

    • #Suisse
    • #CHF
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    • #Neuchâtel
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/09/2017

      Switzerland and ‘Colonialism without Colonies’

      In this essay the theoretical focus of postcolonial theory has been shifted from the cultures and societies of former formal colonies to those countries that have an explicit self-understanding as an outsider within the European colonial power constellation. Using the example of Switzerland, it analyses the presence and perseverance of colonial structures and power relations in a country that has never been regarded as or understood itself as an official colonial power. In a first step, we compare present debates on colonialism in Switzerland with those in neighbouring countries, i.e. France, Germany, Italy and Austria. In a second step, we trace previous research that postulates a link between Switzerland and colonialism, and apply the concept of ‘colonialism without colonies’, which, in contrast, engages with methods and themes that have emerged from postcolonial studies. Finally, we present a specific case study on ‘Swiss commodity racism’ in order to elucidate the concept ‘colonialism without colonies’.

      ▻http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/1369801X.2015.1042395?journalCode=riij20

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/09/2017

      Sheepology: The Postcolonial Politics of Raceless Racism in Switzerland

      Discussing racism and its colonial genealogy remains difficult in contemporary Switzerland. This article addresses the politics of racism’s name-ability at the crossroads of studies of ‘postcolonial Switzerland’ and ‘raceless racism’ in continental Europe. The former highlight Switzerland’s self-conception as outside colonialism. The latter emphasize the complexities of Euro-racism, in particular its production through the absence of explicit racial references. Drawing on postcolonial discourse-analytic methodology, I explore the famous case of the ‘sheep poster’ that supported the far right-wing Swiss People’s Party campaign in 2007 and triggered an important controversy around legitimate public images of ‘Swissness’ and ‘difference’. The first section analyses the (untold) history of colonial racialised discourses that are conveyed by the poster. The second and third sections comprise a discourse analysis of the public claims that were expressed by various actors against or in defence of the poster. I show that the controversy consisted of a struggle between three antagonistic articulations of ‘Swissness’ and ‘difference’, namely between an antiracist discourse, and anti-exclusionary discourse, and defensive interventions. As the two latter discourses became hegemonic at the expense of the anti-racist critique, this struggle reasserted and renewed a regime of raceless racism, revealing both specificities and commonalities between the Swiss case and the broader context of postcolonial Europe.

      ▻http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13688790.2015.1191987?journalCode=cpcs20
      #post-colonialisme

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/03/2018

      Des visites guidées à #Neuchâtel retracent les vestiges de l’esclavage

      Pour la semaine d’action annuelle contre le racisme, la ville de Neuchâtel se penche sur le racisme d’hier et d’aujourd’hui. Des visites guidées suivent les traces de personnalités neuchâteloises devenues riches grâce aux esclaves, ou qui ont contribué à légitimer l’esclavage.

      ▻https://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/des-visites-guidees-a-neuchatel-retracent-les-vestiges-de-lesclavage?id=9407382&

      #Agassiz #Louis_Agassiz #David_de_Pury

      #toponymie #polygénisme #supériorité_de_la_race_blanche #purysbourg

      Louis Agassiz

      Né à Môtier (FR) en 1807, décédé à Boston (USA) en 1873, le naturaliste Louis Agassiz a exercé une profonde empreinte sur le développement de la vie scientifique neuchâteloise. Recruté par les autorités de la Principauté de Neuchâtel en 1832, ce jeune savant doté d’un charisme exceptionnel s’était déjà fait un nom dans les universités allemandes et à Paris, par ses travaux d’étude comparée et d’embryologie des oursins et des poissons fossiles et vivants. Dès 1837, il acquiert une réputation mondiale avec sa « théorie glaciaire » : à la suite d’expéditions alpines largement médiatisées, ses travaux sur le glacier de l’Aar lui permettent d’établir l’existence d’un âge glaciaire préhistorique, qui prolongeait la théorie des catastrophes de Cuvier.

      En 1846, Agassiz émigre aux Etats-Unis, pour s’installer à l’Université de Harvard, où il crée le Musée de zoologie comparative, qui devient bientôt l’un des principaux musées scientifiques du monde. Fortement engagé dans la diffusion publique du savoir et dans la défense de l’instruction des femmes, Agassiz a joué un rôle décisif pour l’affirmation de la science en Amérique. Aujourd’hui, cependant, son héritage doit se mesurer à l’aune de ses thèses fixistes et de ses doctrines raciales.

      Dès la parution de l’Origine des espèces en 1859, Agassiz se profile en effet comme l’un des principaux adversaires de Darwin. Farouchement opposé à l’évolutionnisme, le naturaliste suisse avait pourtant contribué à la mise en évidence du développement progressif de la vie et de la succession des espèces. Dans l’épistémologie finaliste d’Agassiz, cependant, ces filiations n’étaient pas génétiques, mais idéelles : elles suivaient un Plan divin de créations successives établi dès l’origine du monde.

      Quoique catégoriquement hostile à l’esclavage des Noirs, Agassiz est marqué par un racisme viscéral. Ses positions relatives à l’infériorité de la « race noire » ne se distinguaient pas de celles partagées par la majorité des anthropologues de l’époque. Mais à la différence de ses confrères, Agassiz s’est profondément compromis dans le débat public, en alimentant, avec son puissant prestige scientifique, une idéologie raciste aux répercussions politiques prévisibles. En 1863, il recommande ainsi aux autorités de l’Union de concentrer les esclaves affranchis dans certaines zones des états du Sud, afin d’éviter les conséquences selon lui néfastes de la contamination réciproque des races blanche et noire. Par-delà l’égalité officiellement proclamée, cette recommandation préfigurait en quelque sorte la ségrégation de fait qui s’imposera peu à peu, après la Guerre de Sécession.

      https://www.unine.ch/files/live/sites/unine/files/Medias/images/general/Agassiz.jpg

      ▻https://www.unine.ch/unine/home/luniversite/portrait/histoire/louis-agassiz.html

      David de Pury (bienfaiteur)

      Son vrai nom est #David_Purry, créé Baron le 1er janvier 1785. Une très ancienne gravure retrouvée au Portugal l’atteste.

      D’autre part, sur le socle de la statue érigée à son souvenir sur la place portant son nom à Neuchâtel il est écrit : « David de Purry ». La place quant à elle s’appelle la Place Pury. On y apprend également que le Baron David de Purry (1709-1786) est considéré comme « bienfaiteur de Neuchâtel ». Il légua à sa ville natale, peuplée alors de quelque 2 000 habitants, sa fortune. Celle-ci correspondrait de nos jours à quelque 600 millions de francs. Cette somme a permis de construire plusieurs bâtiments importants et a financé le détournement du cours d’eau "Le Seyon".

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a3/David_de_Pury_by_Thomas_Hickey.jpg/520px-David_de_Pury_by_Thomas_Hickey.jpg

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/David_de_Pury_(bienfaiteur)

      Famille de #Pourtalès

      La famille #de_Pourtalès, d’origine cévenole, s’est illustrée dans de nombreux domaines et notamment dans le commerce, la finance, la diplomatie, l’armée, les sciences et la littérature. Elle offre un bon exemple de réussite d’une famille huguenote ayant préféré émigrer plutôt qu’abjurer. Collectionnant les châteaux et tissant un vaste réseau d’alliances, elle va essaimer en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis d’Amérique. Au XIXe siècle, on parle du « royaume Pourtalès » tant cette famille est riche et puissante.

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Pourtal%C3%A8s

      Famille #de_Meuron

      Ancienne famille suisse originaire du canton de Neuchâtel. Bourgeoise de Boveresse, de Neuchâtel (1598), de Saint-Sulpice (NE), d’Orbe (1766), d’Yverdon (1818), de Genève (1902 Orbe) et de Sonvilier.

      L’un des membres de cette famille, Charles-Daniel de Meuron, formera en 1781 un régiment de mercenaires, le Régiment de Meuron. D’abord mis au service de la Compagnie hollandaise des Indes orientales et déployé au Ceylan (Sri Lanka), ce régiment passe ensuite au service de l’Angleterre. En 1813, on le retrouve stationné sur l’Île de Malte, au milieu de la Méditerranée (source : Maurice Vallée).

      ▻http://www.genealogiesuisse.com/meuron.htm

      Pierre-Alexandre #DuPeyrou

      Pierre-Alexandre DuPeyrou, né le 7 mai 1729 et mort le 13 novembre 1794, est un notable de Neuchâtel, à la tête d’une énorme fortune et un esprit indépendant qui se lia notamment avec Jean-Jacques Rousseau. C’est lui qui, après la mort de l’écrivain, publia à Genève, en 1788, la première édition complète de ses œuvres. En 1790, il publia, encore à Neuchâtel, la deuxième partie des « Confessions »1.

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a2/Pierre_Alexandre_du_Peyrou.jpg/520px-Pierre_Alexandre_du_Peyrou.jpg

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Alexandre_DuPeyrou

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/03/2018

      Neuchâtel doit-elle sa prospérité à l’esclavage ?

      Un tour guidé à travers Neuchâtel propose de réfléchir au rôle des grandes familles dans la traite des esclaves et à son économie florissante. De somptueux bâtiments en témoignent.

      ▻http://www.cooperaxion.org/_wp/wp-content/uploads/2012/01/LeCourrier_Focus_20110701.pdf
      #traite #traite_des_esclaves

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/09/2018

      Viens de lire cela sur la page FB d’un journaliste du Courrier, Mohamed Musadak :

      La ville de Neuchâtel décide de remplacer le nom de la rue Louis Agassiz, glaciologue et théoricien de la hiérarchie des races, par celui de #Tilo_Frey, première Noire élue au Conseil National. Cocasse

      Et grâce à cela, je découvre cette personnalité suisse... politicienne, femme, noire... (elle cumule, elle, surtout dans les années 1970 !)
      Tilo Frey :

      Lors de la votation fédérale du 7 février 1971 la population suisse se prononce en faveur du droit de vote et d’éligibilité pour les femmes suisses ; dans le prolongement de cette modification constitutionnelle, Tilo Frey est en octobre 1971 la première neuchâteloise à être élue au Conseil national ; elle y reste durant une législature, jusqu’en 19752.

      https://lecourrier.ch/app/uploads/2018/06/lheritage-oublie-de-tilo-frey-936x546.jpg https://pbs.twimg.com/media/DSSXaWHXkAEDsZM.jpg

      ▻http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D6042.php
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Tilo_Frey

      Info sur changement de nom à vérifier.

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/09/2018

      Neuchâtel débaptise l’#Espace_Louis_Agassiz, scientifique controversé

      La Ville de Neuchâtel a décidé de reconsidérer la place et l’héritage de Louis Agassiz dans l’espace public. Le glaciologue, accusé d’avoir promu le racisme, soulève la polémique depuis quelques années en Suisse.

      La Ville a indiqué vendredi avoir choisi de baptiser l’actuel Espace Louis-Agassiz du nom de Tilo Frey, pionnière de l’émancipation des femmes et des minorités ethniques en Suisse. Elle a fait partie des onze premières femmes élues au Parlement fédéral en 1971, sous la bannière du Parti radical.

      L’abandon du nom Espace Louis-Agassiz, où se trouve la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Neuchâtel, a été fait en accord avec le rectorat et sera effectif en 2019.

      Cette décision est « exceptionnelle », précise la Ville. Elle répond à la préoccupation de ne pas porter atteinte à l’image de l’Université au niveau international par une adresse qui la lie à une personnalité controversée.
      Héritage pas entièrement renié

      « On n’est pas en train de déshonorer la mémoire de Louis Agassiz » ou de « céder au politiquement correct », a déclaré vendredi à Neuchâtel Thomas Facchinetti, conseiller communal en charge de la culture et de l’intégration. « On est conscient de la contribution considérable du biologiste », cofondateur de l’Université de Neuchâtel et du Musée d’histoire naturelle, à la science.

      La Ville estime néanmoins qu’il subsiste encore de nombreux hommages de Louis Agassiz à Neuchâtel - buste à l’Université, grand portrait au Musée d’histoire naturelle, bloc erratique à Pierre-à-Bot. Il peut « céder un peu des honneurs » qui lui sont faits au profit d’une femme de couleur. Les personnalités féminines sont d’ailleurs largement sous-représentées dans les noms de rue, a ajouté Thomas Facchinetti.

      ▻https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/9826189-neuchatel-debaptise-l-espace-louis-agassiz-scientifique-controverse.html

      Dans le reportage de la RTS on y apprend que à #Saint-Galles il y avait une rue #Krüger, repabtisée depuis #Dürrenmattstrasse :

      https://i.imgur.com/0hNQZkJ.png

      St.Galler Erinnerungen an den Sklavenhandel

      Einer der gutbesuchten Workshops am diesjährigen Sufo war die Diskussionsrunde «Auf den Spuren des Sklavenhandels in St.Gallen» samt zugehörigem Spaziergang. Ein Thema, das mehr mit heute zu tun hat, als auf den ersten Blick zu vermutet.

      https://www.saiten.ch/wp-content/uploads/2014/05/D%C3%BCrrenmattstr.jpg

      ▻https://www.saiten.ch/st-galler-erinnerungen-an-den-sklavenhandel
      #toponymie_féministe

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 25/09/2017
    6
    @suske
    @reka
    @unagi
    @odilon
    @kent1
    @tonyfortin
    6

    À #Berlin, les rues aux noms de colonisateurs rebaptisées aux noms de résistantes africaines

    Dans le #quartier_africain de Berlin, surnommé ainsi parce que ses grands axes portent les noms d’anciennes colonies allemandes telles que #Zanzibar, la #Guinée ou le #Cameroun, quelques rues portent toujours les noms de grands colonisateurs allemands, telle la #Petersallee, une référence à #Carl_Peters, qui a fait exécuter des milliers de personnes en Afrique de l’Est, ou la #Lüderitzstraße : « Elle évoque le souvenir du marchand de tabac #Adolf_Lüderitz, qui a escroqué de vastes zones de la #Namibie actuelle à coups de deals malhonnêtes. Il est considéré comme un des initiateurs du #génocide des #héréros et des #namas qui a été commis par les Allemands en 1904. »

    Après plusieurs années de discussions, impulsées par l’association locale #Berlin_Postkolonial, la mairie du quartier de Wedding a décidé de « décoloniser l’#espace_public », comme l’écrit le quotidien, en donnant à ces rues de nouveaux noms : à compter de 2017, elles porteront ceux de résistantes africaines, qui se sont opposées au colonialisme et au racisme.

    http://www.slate.fr/sites/default/files/styles/1090x500/public/4172960908_7149566655_o_1.jpg

    ▻http://www.slate.fr/story/126086/berlin-remplace-noms-rue-colons-resistantes-africaines
    #colonialisme #colonisation #toponymie #noms_de_rue #décolonisation #femmes #résistance #genre #toponymie_féministe #toponymie_politique

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/09/2017
      @reka

      Le site de l’association #Berlin Postkolonial :
      ▻http://www.berlin-postkolonial.de

      Avec un liste de #lieu (x) :
      ▻http://www.berlin-postkolonial.de/cms/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid=4

      Mais il n’y a pas de carte, @reka, je dis cela, je dis rien...

      #toponymie #post-colonialisme #géographie_post-coloniale #géographie_décoloniale #Berlin_postkolonial #colonialisme #postcolonialisme #Allemagne

      CDB_77 @cdb_77
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 25/09/2017
      @mad_meg

      cc @mad_meg meg en lien avec ▻https://seenthis.net/messages/631912#message632123

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/09/2017
      @reka @mad_meg

      @reka, c’est @mad_meg... :-)

      CDB_77 @cdb_77
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 25/09/2017

      yes ;) sorry, fixed !

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 25/09/2017

      Merci pour l’article très interessant

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @hypathie
    Hypathie Blogueuse @hypathie 27/12/2016
    6
    @mad_meg
    @fil
    @kozlika
    @7h36
    @tetue
    @cdb_77
    6

    Le Conseil de Paris a effectué un nouveau vote concernant la dénomination des rues autour de la Halle Freyssinet, et le couperet est tombé : il n’y aura pas de rue Steve Jobs autour du futur incubateur de start-up. Comme l’explique à l’AFP Bruno Julliard, premier adjoint de la maire de Paris Anne Hidalgo, le nom « ne fait pas l’unanimité » et n’a donc pas été proposé « au nom d’une tradition de compromis ».

    À la place, trois nouveaux noms ont été choisi : Ada Lovelace, la programmeuse Betty Holberton, et la chercheuse en informatique Karen Sparck Jones. La demande de parité dans les noms de rues de la capitale aura donc été entendue.
    ▻http://mashable.france24.com/monde/20161202-rue-steve-jobs-paris-halle-freyssinet-ada-lovelace?ref=t
    #parité #womenintech

    Hypathie Blogueuse @hypathie
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 27/12/2016

      #toponymie #femmes #historicisation

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @fil
      Fil @fil 28/12/2016

      Betty Holberton
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Betty_Holberton

      Lors de son premier jour de cours à l’université de Pennsylvanie, son professeur de maths lui demanda si elle ne serait pas mieux à la maison à élever des enfants. Elle décida plutôt d’étudier le journalisme, parce que cela lui permettait de voyager et que c’était l’un des rares domaines ouverts aux femmes dans les années 1940.

      Betty Holberton (premier plan à droite) programmant l’ENIAC à Philadelphie, Pennsylvanie, BRL building 328 (1940s/1950s)
      Durant la seconde guerre mondiale, pendant que les hommes combattaient, l’armée avait besoin des femmes pour calculer des trajectoires ballistiques. Holberton fut embauchée par la Moore School of Electrical Engineering en tant que #calculatrice, et fut vite choisie pour être l’une des six programmeuses de l’ENIAC, avec Kay McNulty, Marlyn Wescoff, Ruth Lichterman, Betty Jean Jennings, et Fran Bilas.

      Karen Spärck Jones
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Karen_Sp%C3%A4rck_Jones

      Karen Spärck Jones est une scientifique britannique, chercheuse en informatique. Ses travaux concernent le domaine de l’#intelligence_artificielle, et principalement le traitement automatique du #langage naturel et la recherche d’information.

      Une de ses contributions les plus importantes est le schéma de « fréquence de document inverse » (FDI) dans la pondération de la recherche d’information, présenté en 1972. Ce concept est utilisé aujourd’hui dans la plupart des moteurs de recherche, le plus souvent dans le cadre de la méthode #TF-IDF.

      Spärck Jones est la fille de Owen Jones, maitre de conférence (lecturer) en chimie, et Ida Spärck (#nom_composé_mère_père)

      #histoire #informatique

      Fil @fil
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 28/12/2016
      @fil

      Une rue Ada Lovelace, cela a tellement plus de classe qu’une rue Steve Jobs, j’ai même du mal à croire que c’est ce choix qui a prévalu, tellement c’est le bon choix.

      Merci à @fil pour les rappels à propos des deux autres savantes dont je dois reconnaître que j’ignorais à peu près tout. C’est chouette.

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @hypathie
      Hypathie Blogueuse @hypathie 28/12/2016

      Oui, merci. Si quelqu’un.e connaît d’autres mathématiciennes, ingénieures informaticiennes, chercheuses en informatique... qui ont contribué et ont été oubliées ensuite, je suis preneuse de l’information :)

      Hypathie Blogueuse @hypathie
    • @hypathie
      Hypathie Blogueuse @hypathie 28/12/2016

      Margaret Hamilton, 1936- Mathématicienne, informaticienne. Responsable de projets pour la NASA. Ingénieure, elle dirige le département Génie Logiciel qui développe le programme embarqué pour les missions Apollo (1961 à 1975) et Skylab. C’est à elle qu’on doit l’expression software engineering. En photo ci-dessous devant la totalité du programme embarqué de la mission Apollo

      https://4.bp.blogspot.com/-0Tv7o71TZSY/V7oghhD3hcI/AAAAAAAAEao/rcgko_cI2Zk3zrzjjC7C3VA1gyx-2mkigCLcB/s400/Margaret%2BHamilton%2Bsofware%2Bengineer.jpg

      Hypathie Blogueuse @hypathie
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 28/12/2016

      il y a quelques noms ici :
      ▻http://www.femmes-et-maths.fr/?p=493

      Madame du Châtelet : encore géomètre ou déjà analyste ?
      ▻http://www.femmes-et-maths.fr/wp-content/uploads/2010/08/antoinetteemch.pdf

      Sonia Kovalevskaïa, l’irruption d’une femme dans les mathématiques du XIXe siècle
      ▻http://www.femmes-et-maths.fr/wp-content/uploads/2006/05/sophiekjdetraz.pdf
      et ce bouquin :

      http://www.femmes-et-maths.fr/wp-content/uploads/2013/04/Livre_2003couv-270x300.jpg

      ▻http://www.femmes-et-maths.fr/?p=85#more-85

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @fil
      Fil @fil 28/12/2016

      https://farm6.staticflickr.com/5718/31325378586_231b961f7a_z_d.jpg https://farm6.staticflickr.com/5510/31246558981_7860169628_z_d.jpg

      Fil @fil
    • @hypathie
      Hypathie Blogueuse @hypathie 28/12/2016

      Merci ! Et bientôt un film de Theodore Melfi : Les figures de l’ombre (Hidden figures) en mars 2017 sur les trois mathématiciennes afro américaines de la Nasa qui ont mis en orbite John Glenn et l’ont ramené sur terre : Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson ▻http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=219070.html

      http://fr.web.img3.acsta.net/pictures/16/08/16/15/28/363696.jpg

      Hypathie Blogueuse @hypathie
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 28/12/2016

      C’est pas une série vraiment historique mais plutot plocière mais « The Bletchley circle »

      https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/88/3a/3c/883a3c022b4ff82414e969bec32dda5f.jpg

      série détéctive avec comme protagoniste les mathématiciennes qui travaillèrent au décryptage des codes nazis dont seul Turing a tiré la postérité.

      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Joan_Clarke
      Joan Clarke
      ►http://www.bbc.com/news/technology-29840653

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @hypathie
      Hypathie Blogueuse @hypathie 28/12/2016

      Evidemment que ce n’est pas historique, c’est du divertissement (très bon d’ailleurs, j’ai vu les 2 saisons) mais au moins, on y parle d’elles, elles ont été effacées de l’HIStoire pendant 70 ans, contraintes au silence parce qu’elles avaient travaillé pour le MI6, service britannique de surveillance intérieure (espionnage) en qualité de « secrétaires ». Vachement commode. Tout est bon pour invisibiliser les femmes.

      Hypathie Blogueuse @hypathie
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 28/12/2016

      #mathématiciennes #invisibilisation_des_femmes #enigma

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      #toponymie_féministe
      #Ada_Lovelace
      #Betty_Holberton
      #Karen_Spärck_Jones

      CDB_77 @cdb_77
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  • @archiloque
    Archiloque @archiloque CC BY 3/12/2016
    4
    @reka
    @alimielle
    @cdb_77
    4

    Spain is getting rid of streets named after fascist leaders, dedicating them to women instead
    ▻http://qz.com/850588/spain-streets-named-after-women
    ▻https://qzprod.files.wordpress.com/2016/12/rtstsyz-e1480625628644.jpg?quality=80&strip=all&w=1600

    Archiloque @archiloque CC BY
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 3/12/2016
      @l_l_de_mars

      Un peu comme les rues Thiers ou Alexis Carrel en France

      ▻http://www.desordre.net/bloc/rue_nazie avec @l_l_de_mars

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 4/12/2016

      #toponymie #Espagne #franquisme #femmes #rues #Rue_Nazie #Alexis_Carrel #France #rues_Thiers #toponymie_féministe

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/09/2017

      Espagne. #Google_Maps recule face aux franquistes

      Suivant une décision de la ville de #Madrid, Google Maps avait changé, en juin, le nom d’une rue qui portait le nom d’un ex-général de la dictature. Sous pression des nostalgiques franquistes, le géant du Net vient de faire marche arrière.

      http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/capture_decran_2017-09-13_a_16.00.02.png?itok=9YtkKCy3#.jpg

      ▻http://www.courrierinternational.com/article/espagne-google-maps-recule-face-aux-franquistes

      CDB_77 @cdb_77
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 28/06/2016
    13
    @odilon
    @reka
    @sinehebdo
    @corinne2
    @7h36
    @gastlag
    @fredlm
    @mona
    @sombre
    @biggrizzly
    @kassem
    @cdb_77
    13

    À Lyon, les re-baptiseuses de rues ont encore frappé ! | Rue89Lyon
    ▻http://www.rue89lyon.fr/2016/06/24/lyon-rues-rebaptisees-noms-femmes

    http://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2016/06/DSC_0170_converted.jpg

    En sortant de chez eux ce matin, les habitants des Pentes de la Croix-Rousse ont dû croire qu’ils étaient mal réveillés : toutes les rues (ou presque) de leur quartier avaient changé de nom durant la nuit ! Les plaques bleues des noms de rues et de places portant des patronymes biens virils (place Morel, rue Flesselles, rue de La Tourette, rue Bodin…) cohabitent désormais avec des affiches roses collées sauvagement et rendant, elles, hommage à des femmes.

    http://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2016/06/DSC_0171_converted.jpg

    Ce n’est pas la première fois que des féministes lyonnaises mènent ce type d’opération : en 2014 déjà, elles avaient tenté d’instauré un peu plus de parité dans une toponymie encore très masculine : seulement 2% des rues françaises portent un nom de femme…

    Parmi les femmes ainsi mises à l’honneur, il y a les revenantes, comme la célèbre Divine (« née Harris Glenn Milstead, actrice, chanteuse, drag-queen, modèle d’Ursula dans La Petite Sirène (Walt Disney), égérie des films de John Waters, « plus belle femme du monde« , 1945-1988« ) ou Clara Campoamor (« avocate et femme politique républicaine, activiste pour le suffrage des femmes en Espagne, 1888-1972« ), qui avaient déjà été célébrées lors de la précédente opération de collage sauvage, il y a deux ans.

    Il y a aussi les personnages de fiction, comme les héroïnes de bande dessinée Mafalda et Yoko Tsuno (« ingénieure japonaise en électronique, pilote d’hélicoptère, ceinture noire d’aïkido« ) ou encore le personnage de comédie inventé par Aristophane en 411 avant Jésus-Christ, Lysistrata, qui « impulsa la grève du sexe pour faire cesser la guerre » et à qui le metteur en scène Emmanuel Daumas et le dramaturge Serge Valletti redonnent justement vie sur la scène des Nuits de Fourvière à partir de demain et jusqu’à dimanche.

    http://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2016/06/DSC_0174_converted.jpg

    Mais les initiatrices de ce projet n’ont pas voulu limiter leur hommage aux seules femmes occidentales, comme les suffragettes (« militantes du droit de vote des femmes au Royaume-Uni à partir de 1903, aux modes d’action basés sur la provocation, en rupture avec la bienséance des autres mouvements« ) ou Marie-Louise Giraud (domestique et femme de ménage qui fut guillotinée sous l’Occupation pour avoir pratiqué des avortements).

    Au contraire, elles ont choisi d’opérer un décentrage bienvenu en célébrant également les femmes en lutte sur d’autres continents que l’Europe ou l’Amérique du Nord. Alors que se tenait justement ce lundi 20 juin à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon une conférence de Hourya Bentouhami plaidant « pour un féminisme décolonial« , de nombreuses féministes d’Afrique subsaharienne ont soudainement fait leur apparition sur les murs du premier arrondissement.

    http://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2016/06/DSC_0180_converted.jpg

    Des féministes islamiques, arabes ou africaines

    C’est le cas de la rappeuse nigériane Zara Moussa (« pionnière du hip-hop féminin d’Afrique de l’Ouest, porte-parole des sans-voix et des droits des femmes« ) ou de la princesse légendaire Yennenga (« reine guerrière, grande cavalière en lutte contre le patriarcat, fondatrice du royaume Mossi, née entre le XIeme et le XVeme siècle en Afrique« ). D’autres femmes en lutte font également le lien entre le combat contre le sexisme et celui contre le colonialisme et l’impérialisme : elles sont honorées par la rue de la Marche des femmes de Grand-Bassam (« marche des femmes d’Abidjan pour faire libérer leurs maris indépendantistes en défiant à mains nues l’armée coloniale, 24 décembre 1949« ).

    Ce projet permet également de mieux faire connaître des féministes arabes et/ou islamiques telles que l’écrivaine marocaine Fatima Mernissi (1940-2015) ou l’activiste Haneen Maikey (« directrice du mouvement queer palestinien Al Qaws – lutte pour l’émancipation sexuelle et contre l’occupation israélienne« ).

    Bien d’autres femmes de tous les continents mériteraient d’être ainsi mises à l’honneur ; cette initiative a le mérite de donner un coup de projecteur à quelques-unes d’entre elles, en espérant qu’elle donnera envie de mieux connaître l’histoire et l’actualité des féminismes à travers le monde.

    http://www.rue89lyon.fr/wp-content/uploads/2016/06/DSC_0185_converted.jpg

    Par Romain Vallet sur heteroclite.org
    Photos Stéphane Stoclet

    #femmes #féminisme #historicisation

    mad meg @mad_meg CC BY
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 28/06/2016

      En même temps, pure provocation (?) mais décidément ce rose associé aux femmes me sort par les yeux... Si au moins on avait un assortiment rouge, jaune, orange, vert pomme... et rose ! Mais non, le truc bien genré.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 28/06/2016
      @odilon

      Pour moi c’etait une réponse au bleu des plaques masculines comme le dit @intempestive et ca m’avais pas dérangé mais je comprend ton objection @odilon

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 28/06/2016

      Disons que je trouve ça lourdingue et que ça n’aide pas à s’affranchir des #stéréotypes.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/06/2016

      #toponymie #rose #nom_de_rues #action_toponymique #résistance #re-nomination #repabtisation #toponymie_féministe #Lyon #France

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 29/06/2016

      Et pourquoi ne pas mettre les nouvelles plaques par dessus les anciennes ?

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 29/06/2016
      @sinehebdo

      @aude_v Violet ca aurais été mieux en effet.
      @sinehebdo à mon avis c’est pour éviter d’être arraché tout de suite car ca ressemble plus à une feuille de papier collé qu’à une plaque.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 30/06/2016

      Dans un style similaire des jeunes bruxellois renomment les rues liées à l’histoire des colonies belges au Congo

      https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13516392_631455587019811_230073859666386399_n.jpg?oh=3dd302abfeb720b80ad6c00b0b6392a9&oe=57F90842 https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13495144_631455650353138_8430773907707172931_n.jpg?oh=07dce29efc246cdadf7c076d458e6b69&oe=57FF9DDD https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13557787_631456727019697_5306269635623501680_n.jpg?oh=5a70b3135ba936e59bc0bc59dac11652&oe=57FE084D

      #congo #belgique #colonialisme

      Supergéante @supergeante
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 30/06/2016

      Je passerai outre ces quelques chamailleries sur la couleur des affiches (ce dont je ne m’étais même pas rendu compte), je profiterai du fond de l’article pour m’instruire.

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 30/06/2016

      @intempestive qui dit :

      ces « chamailleries », comme tu dis avec beaucoup de hauteur, portent sur ce qui constitue le fondement et le symbole du marketing genré et de la morale sexiste. Les petites filles aujourd’hui ont quasiment toutes un élément de #rose dans leur habillement.

      Yes oeuf corse ! Sauf que là, on n’est pas dans le marketing, on est dans l’humour un peu provoc. Et puis qui nous empêche de demander aux militantes lyonnaises quelles étaient leurs intentions au lieu de se prendre la tête en interne sur cette affaire de choix dans la couleur des affiches.

      Mais bon, chacun sait que les femmes ne savent pas reconnaître les vraies priorités dans ce qui fait débat hein.

      Là, tu me prêtes des intentions que je n’avais pas. Ne m’inclus pas dans le « chacun ».

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 30/06/2016

      Certes. Le terme n’étaient pas approprié. Désolé pour le caractère un peu piquant du commentaire. Vous aviez de bonnes raisons de critiquer ce choix de couleur mais ce que j’ai trouvé pénible, c’est que la discussion se cantonne à cet aspect de l’action. Et quand tu dis que :

      Je suis convaincue qu’elles ont discuté de ce choix collectivement et qu’elles ont de très bonnes raisons de l’avoir fait : l’ironie, la réappropriation, l’efficacité visuelle, le fait de dire qu’il y a du rose partout dans la rue mais nulle part sur les plaques officielles...

      alors oui, cent pour cent d’accord. Et c’est bien ce qui montre qu’on est dans une démarche d’humour provocateur et pas de quoi s’en offusquer plus que cela.

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @nicolasm
      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA 30/06/2016

      Encore une fois, il faut juste être conscient que tu ne reçois pas les même signaux en tant qu’homme et un tant que femme. Ce qui peut te sembler du pinaillage peut être important pour d’autres catégories de personnes

      Nicolas🌱 @nicolasm CC BY-SA
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 1/07/2016

      Ouaip ! C’est bien comme ça que je l’analyse. Je regrette d’avoir offensé plusieurs personnes par ce petit mouvement d’humeur.
      A ma décharge, je ne suis pas très réceptif à tout ce qui touche au domaine des codes sociaux et ma perception de ce qui fait sens au niveau social et relationnel semble plutôt distordue par rapport aux interprétations conventionnelles.
      Au final, cela a peut-être contribué à expliciter la démarche des « rebaptiseuses de rues ».

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 1/07/2016

      #couleur #sémiologie

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/07/2016

      Autour de la couleur rose des panneau, v. ce panneau annonçant une campagne contre les violences sexistes :
      ►http://seen.li/aw4z

      CDB_77 @cdb_77
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 10/07/2016

      Les panneaux ne sont pas roses mais violets :)

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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