• Le #plastique, la nouvelle bombe climatique de #TotalEnergies

    Fabriqué à partir de #pétrole, le plastique est en train de devenir la nouvelle façon d’engranger des #profits pour les #industries_fossiles. TotalEnergies vient de s’associer avec #Saudi_Aramco, le plus gros pétrolier du monde, pour ériger un #complexe_pétrochimique géant en #Arabie_saoudite. Leur but : nous inonder de plastique, au détriment du climat.

    L’information est passée complètement inaperçue. Pour cause, elle a été communiquée juste avant Noël dernier, dans la torpeur des vacances de fin d’année.

    TotalEnergies et Saudi Aramco, le plus gros groupe pétrolier mondial, ont annoncé conjointement la construction d’un « complexe pétrochimique géant en Arabie saoudite ».

    Baptisé « #Amiral », ce site de « taille mondiale » représente un investissement colossal de plus de 10 milliards d’euros, pour un démarrage prévu en 2027. L’objectif de cette méga-usine : fabriquer à partir de pétrole des matières plastiques.

    Le plastique est en effet issu à 99 % de composés fossiles. Il est notamment fabriqué à partir de #naphta, un liquide issu de la distillation du pétrole. Pour produire du plastique, le secteur #pétrochimique utilise donc du pétrole à la fois comme matière première et comme énergie – ce qui le classe au rang des industries les plus énergivores du monde.

    Pourquoi les pétroliers misent-ils si gros sur le plastique ? Les ressources en énergies fossiles s’épuisant, et voulant anticiper la fin progressive des moteurs à essence dans les pays du Nord, les multinationales de l’or noir cherchent de nouveaux gisements de croissance pour valoriser leurs barils de brut.

    Et utiliser le pétrole pour produire les matériaux plastiques utilisés dans les emballages, les ordinateurs, les smartphones, les détergents ou les vêtements s’avère particulièrement juteux car la demande explose.

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la consommation de plastique a quadruplé en 30 ans sous l’effet des marchés émergents. Les perspectives de profits s’annoncent mirifiques : alors qu’en Amérique du Nord, la consommation de plastique par habitant dépasse les 200 kilogrammes par an, elle est de l’ordre de 45 kilogrammes en Chine, à peine une dizaine en Inde.

    « Ce sera l’un des projets les plus profitables de notre portefeuille », s’est réjoui Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, en 2018, lorsque les deux rois du pétrole ont annoncé un premier accord pour le complexe Amiral. Amin Nasser, le PDG de la compagnie saoudienne Saudi Aramco, a pour sa part déclaré : « Le secteur de la pétrochimie a connu une croissance significative au niveau mondial, il constitue l’un des futurs moteurs de la croissance. »

    La pétrochimie mondiale dévore déjà 15 % de la production totale de pétrole et incarne « la principale source de croissance de l’utilisation du pétrole », selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Au rythme actuel de production, le pétrole sera à terme plus utilisé pour fabriquer du plastique que comme carburant pour les voitures.
    Boom climaticide

    Aujourd’hui, une tonne de plastique finit dans l’océan toutes les trois secondes. Selon le programme de l’ONU pour l’environnement, les plastiques représentent « au moins 85 % du total des déchets marins » et constituent l’une des principales menaces pour la préservation de notre planète.

    1,4 million d’oiseaux et 14 000 mammifères marins meurent tous les ans à cause de l’ingestion de plastique. Par ailleurs, les micro-plastiques sont désormais omniprésents dans la chaîne alimentaire humaine.

    Ce matériau constitue également une menace grandissante pour le climat. L’industrie du plastique est la source de gaz à effet de serre industriel qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Rien qu’en 2019, la production et l’incinération du plastique avaient rejeté plus de 850 millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère – soit presque autant que ce qu’a émis l’Allemagne durant cette même année.

    Si le plastique se développe comme prévu actuellement, d’ici à 2030, ses émissions pourraient atteindre 1,34 gigatonne par an, l’équivalent des émissions rejetées par près de 300 centrales à charbon.

    « Nos économies sont fortement dépendantes des produits pétrochimiques, mais le secteur fait l’objet de beaucoup moins d’attention qu’il ne le devrait, alertait, dès 2018, Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. La pétrochimie est l’un des principaux angles morts du débat mondial sur l’énergie. »
    Capitalisme plastique

    À l’heure actuelle, les géants pétro-gaziers investissent massivement dans le plastique, notamment sur le continent asiatique où se situent 80 % des complexes pétrochimiques que le secteur fossile compte construire d’ici à 2025.

    Le top départ vers cette nouvelle manne de pétro-profits a été sifflé par Saudi Aramco, le premier exportateur mondial de pétrole qui a engrangé en mars dernier des bénéfices record gigantesques de 161 milliards de dollars. En novembre 2018, son patron Amin Nasser a en effet annoncé que sa firme investirait 100 milliards de dollars dans la pétrochimie au cours de la prochaine décennie. « L’énorme croissance de la demande de produits chimiques nous offre une fantastique fenêtre d’opportunité, s’est-il targué. Mais de telles fenêtres, par leur nature même, n’offrent un maximum de bénéfices qu’à ceux qui agissent rapidement. »

    Pour tisser à toute vitesse son maillage d’usines de plastique à travers l’Asie, Saudi Aramco n’hésite pas à s’allier avec d’autres industriels comme l’américain #ExxonMobil, le malaisien #Petronas ou la compagnie tricolore TotalEnergies.

    Pour leur pôle pétrochimique pharaonique Amiral, la multinationale saoudienne et TotalEnergies ont prévu de s’installer à #Al-Jubail, sur la côte est de l’Arabie saoudite, où les deux firmes exploitent déjà depuis 2014 une raffinerie géante, considérée comme l’une des plus rentables au monde.

    Contactée par Mediapart (voir notre Boîte noire), TotalEnergies explique que le complexe produira, à destination « du marché domestique et asiatique essentiellement », un million de tonnes de polyéthylène par an, la matière plastique la plus commune qui entre dans le processus de fabrication de nombreux produits de notre vie quotidienne – emballages, bouteilles, sacs plastiques, câbles, etc.

    Interrogé sur l’impact climatique d’Amiral, TotalEnergies a répondu que « ce projet s’inscrit pleinement dans l’objectif de la compagnie d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et dans [leur] ambition de promouvoir une économie circulaire des plastiques en Arabie saoudite ».

    Et d’ajouter : « Le pétrole sera au service de la fabrication de plastiques, notamment issus du recyclage, et qui contribuent à l’amélioration de l’efficacité énergétique de nombreuses applications finales. »

    Les 15 et 16 avril derniers, le G7 a réuni au Japon les ministres du climat, de l’environnement et de l’énergie. Dans leur déclaration finale, les sept grandes puissances économiques mondiales se sont engagées à « mettre fin à la pollution plastique, avec l’ambition de réduire à zéro toute pollution plastique supplémentaire d’ici à 2040 », avec pour optique la mise en place d’un traité juridiquement contraignant.

    Des engagements qui apparaissent bien faibles au vu des investissements monstres et des futurs profits sur l’industrie du plastique de TotalEnergies et Saudi Aramco.

    En 2018, le groupe saoudien en partenariat avec la compagnie française avait invité la presse à visiter ses installations pétrochimiques à Al-Jubail. En vantant le mégaprojet Amiral, Patrick Pouyanné s’était alors félicité devant un parterre de journalistes que, grâce au plastique, « l’industrie pétrolière a encore de beaux jours devant elle ».

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/210423/le-plastique-la-nouvelle-bombe-climatique-de-totalenergies
    #industrie_du_plastique

  • Impérialisme - Accord entre TotalEnergies et l’État irakien pour la mise en oeuvre d’un contrat de 10 milliards de dollars

    La #Basrah_Oil_Company, propriété de l’Etat, prendra 30 % de l’ensemble, TotalEnergies conservant 45 %. Le consortium accueille aussi #QatarEnergy, à hauteur de 25 %.

    #TotalEnergies doit récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers irakiens afin d’alimenter en gaz des centrales électriques et d’améliorer la fiabilité du réseau. Il va aussi construire une usine de traitement d’eau de mer. L’eau récupérée et injectée maintiendra la pression de champs pétroliers « afin d’augmenter la production régionale ». Un autre projet vise à augmenter la production du #champ_pétrolier d’Artawi, dans le sud du pays, de 85.000 barils par jour actuellement à 210.000 barils quotidiens.

    (Les Échos)

  • #Bernard_Charbonneau #Etat #étatisme #totalitarisme #antiétatisme...

    RÉFLEXIONS SUR LA NATURE TOTALITAIRE DE L’ÉTAT par Bernard Charbonneau (1949) - Socialisme libertaire

    Les citations qui suivent sont tirées de l’excellent livre "l’État" de Bernard Charbonneau, publié à ses frais en 1949, puis ré-édité en 1987 ("ce livre a été refusé jusqu’en 1987 par les éditeurs"). 

    Tout au long de cet excellent livre qu’est l’État, Bernard Charbonneau articule brillamment l’édifiante réalité de ce concept totalitaire qu’est l’État ; concept dont nous pourrions dire qu’il est une manifestation, s’inscrivant dans le cadre de l’organisation sociale, du phénomène culturel plus large et plus ancien de la « civilisation » (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2016/08/reflexions-sur-la-nature-totalitaire-de-l-etat.html

  • Continuer la lutte jusqu’à faire reculer Macron et le grand patronat !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/continuer-la-lutte-jusqua-faire-reculer-macron-et-le-grand-patronat-

    #editorial des bulletins d’entreprise LO #éditoLO (5 mars 2023)

    Pour s’opposer à la retraite à 64 ans, toutes les confédérations syndicales appellent à faire du 7 mars « une #journée_morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les lieux d’études, les transports ». Il faut en être, Macron ne nous laisse pas le choix !

    Alors que cette attaque a suscité des manifestations massives, le gouvernement poursuit, comme si de rien n’était, le train-train parlementaire. Avec l’appui de la droite, il devrait parvenir à faire voter sa contre-réforme au Sénat. En cas de difficulté, il pourra toujours dégainer l’article 49.3.

    Ces gens-là prétendent être les représentants du peuple. Mais ils se moquent de savoir si les ouvriers, les caissières et les manutentionnaires, les infirmières et les aides-soignantes, les aides à domicile et les auxiliaires de vie tiendront le coup jusqu’à 64 ans. Ils se moquent de savoir combien d’entre eux termineront leur carrière à Pôle emploi, en invalidité ou au RSA.

    Et ils nous mentent. Pendant des semaines, le gouvernement a mené tout le monde en bateau en disant qu’il assurerait un minimum retraite à 1200 euros. Maintenant, #Dussopt, le ministre du Travail, avoue que ce dispositif ne concernerait qu’entre 10 000 et 20 000 personnes.

    Depuis le début, #Macron a un seul objectif : trouver de l’argent dans la poche des travailleurs pour continuer d’arroser le grand patronat. Après avoir rogné sur les APL et les droits au chômage et mis à la diète la santé publique, l’éducation et les transports, il restait à prendre sur les retraites.

    Le déficit des caisses, 12 à 20 milliards par an, n’est qu’un alibi pour voler deux ans de pension aux travailleurs. Il suffit de comparer. L’État accorde 160 milliards par an d’exonérations aux entreprises. Cette année, il a même ajouté 50 milliards d’aides au titre de la relance économique. Pour augmenter le #budget_militaire, il a prévu d’en dépenser 14 de plus chaque année et ce, pendant sept ans…

    Quand il s’agit de trouver des milliards pour aider le grand patronat, ça ne fait ni une ni deux. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque de ce côté-là puisqu’en 2022, Total a gagné près de 20 milliards, Stellantis près de 17 milliards et CMA-CGM 23 milliards, etc.

    C’est la même histoire avec l’#inflation. Le gouvernement trouve normal que les industriels augmentent leurs prix. Il n’a pas levé le petit doigt contre #TotalEnergies et les autres #spéculateurs et profiteurs de guerre qui ont fait flamber le prix de l’énergie et de certaines matières premières. Et nous voilà avec des prix alimentaires qui ont grimpé de 20, 30, voire 50 % ! Mais, quand les travailleurs demandent que les #salaires suivent la #hausse_des_prix, #gouvernement et #patronat expliquent, la bouche en cœur, que c’est dangereux pour l’#économie.

    Tant que nous ne revendiquerons pas notre dû, nous serons sacrifiés sur l’autel des #profits et condamnés à voir les milliards s’accumuler à un pôle, alors que de plus en plus de travailleuses et de travailleurs sont forcés de recourir aux Restos du cœur. Alors, il faut se battre et le faire avec la conscience que nous pouvons gagner.

    Depuis le 19 janvier, le mouvement puise sa force dans la participation massive des travailleurs du privé comme du public, des petites entreprises comme des grandes. Même la tentative de division de la droite qui a mis les projecteurs sur les #régimes_spéciaux fait pschitt, tant il est évident que les véritables privilégiés sont du côté des capitalistes et des grands actionnaires parasites !

    Il faut donc continuer notre #mobilisation et passer à la vitesse supérieure.

    « Il faut bloquer le pays », entend-on. Mais s’il s’agit de se reposer sur les cheminots ou les travailleurs des raffineries pour gagner le bras de fer, c’est une illusion.

    Ces derniers peuvent jouer un rôle d’entraînement, en même temps qu’ils exercent une pression importante sur le gouvernement. Mais c’est avec les salariés du privé que nous pourrons, ensemble, mettre le grand patronat sous pression, si les grèves se développent.

    Pour gagner, notre camp a besoin de mobiliser tout le monde et d’utiliser les armes qui ont fait leur preuve dans le passé : la grève, les #manifestations_de_masse et l’#occupation_des_entreprises.

    Unis et déterminés, nous pourrons non seulement stopper cette attaque, mais aussi repartir à l’offensive sur le reste : l’inflation, les salaires, les conditions de travail et toutes les menaces que le capitalisme fait planer sur nos têtes.

    Alors, soyons le plus nombreux possible dans la grève mardi 7 mars et prenons conscience de notre force collective pour continuer jusqu’au recul du gouvernement !

    #lutte_de_classe #gouvernement_borne #Emmanuel_Macron #régression_sociale #prédation_sociale #réforme_des_retraites

  • #Révolution #URSS #FascismeRouge #domination #dictature #totalitarisme #bolchevisme #Lénine #Trotsky #Staline #Cronstadt #persécution #répression #crime

    #anarchisme #conseillisme #émancipation #Voline #EmmaGoldman #SimoneWeil #CorneliusCastoriadis #OttoRühle #HannahArendt...

    ★ LES RÉVOLUTIONNAIRES CONTRE LE FASCISME ROUGE... - Socialisme libertaire

    On ne saurait accuser tous les révolutionnaires d’avoir trempé dans les crimes de Lénine, Staline et leurs continuateurs : tout au long du XXe siècle, des minorités existèrent au sein du mouvement ouvrier, qui non seulement dénoncèrent l’imposture du « socialisme réellement existant », mais tentèrent d’en tirer des leçons pour la critique sociale et l’émancipation des classes dominées (...)

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/11/les-revolutionnaires-contre-le-fascisme-rouge.html

  • #communisme #stalinisme #totalitarisme #autoritarisme #anticommunisme #anarchisme

    ★ LA SECTE ROUGE par Enzo Martucci (1953) - Socialisme libertaire

    Il existe deux types d’anticommunisme : le bourgeois et l’anarchiste.
    Le premier est mesquin, idiot, réactionnaire. Il s’agit d’une attitude misoneiste dictée par la nécessité de préserver, à tout prix, la crainte de Dieu et la prébende du prêtre, la soumission du peuple et le privilège du capital (...)

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/11/la-secte-rouge.html

  • Afrique : pillée par TotalEnergies
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/01/afrique-pillee-par-totalenergies_528273.html

    La Tanzanie a donné son accord, mardi 21 février, à la construction de l’oléoduc East African Crude Oil Pipeline (Eacop). Outre les ravages environnementaux à prévoir, cet énorme projet pétrolier est dénoncé depuis des années par les populations locales et les ONG.

    Le projet est en effet synonyme de #confiscation de terres et du délogement de dizaines de milliers de paysans. Mais les profits escomptés par les actionnaires pèsent plus lourd, particulièrement ceux de Total qui détient 62 % des parts.

    L’#Eacop doit relier sur 1 443 kilomètres les champs de pétrole du lac Albert en Ouganda au port de Tanga en #Tanzanie, sur l’océan Indien. Il a la particularité d’être chauffé à 50 degrés sur tout son trajet, du fait de la forte viscosité du pétrole brut ougandais. De plus, d’après un rapport publié en octobre 2022 par les associations Les amis de la Terre et Survie, environ 118 000 personnes parmi les paysans des régions où sera extrait puis acheminé le pétrole, seront chassées de leurs terres. Les multiples témoignages relayés par les médias depuis des années font état d’intimidations et de menaces, émanant des forces de sécurité de TotalEnergies et des forces armées ougandaises et tanzaniennes. Plusieurs leaders de communautés et des membres d’ONG locales ont été arrêtés et doivent aujourd’hui se cacher du fait de leur opposition au projet.

    La #multinationale_pétrolière nie bien entendu tout cela. Elle parle sur son site d’« attention forte au respect des droits des communautés » et explique que toutes les familles ont droit à une compensation financière. Dans les faits, de nombreux paysans chassés il y a plusieurs années disent n’avoir toujours rien perçu. Et même si ce devait être le cas, les sommes resteraient dérisoires face à la perte de leurs terres nourricières et du fait de l’#inflation.

    L’#oléoduc menace aussi le plus grand bassin d’eau douce d’Afrique, le bassin du #lac_Victoria, dont plus de 40 millions de personnes dépendent. Les militants des #ONG locales redoutent les fuites de pétrole, en se basant sur l’exemple catastrophique du #Nigeria.

    Le #pillage impérialiste, qui est au cœur de toute l’histoire de #TotalEnergies et de son ancêtre Elf, se poursuit, avec le soutien indéfectible de l’État français. Macron s’en défend depuis des années, et vient de réaffirmer le 27 février qu’il « n’y a plus de politique africaine de la France ». Dans les faits, il cherche juste à lui donner une forme plus discrète. L’Élysée a ainsi dû reconnaître que le président avait écrit en mai 2021 une lettre au président ougandais #Museveni, dans laquelle il affirme souhaiter une accélération du chantier Eacop. Face à la #loi_du_profit, le sort de la planète et des êtres humains compte pour rien.

    #impérialisme

  • #capitalisme #TotalEnergies #Afrique #Tanzanie #Ouganda #oléoduc #écologie

    #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

    🛑 Eacop : le projet climaticide de TotalÉnergies en 6 chiffres...

    Mardi 28 février, la justice a débouté les ONG opposées à la multinationale TotalÉnergies et à Eacop, son projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie. Zoom sur 6 chiffres clés pour en comprendre l’ampleur (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Eacop-le-projet-climaticide-de-TotalEnergies-en-6-chiffres

  • Projets Tilenga et EACOP de Total : le tribunal judiciaire de Paris botte en touche | Les Amis de la Terre
    https://www.amisdelaterre.org/projets-tilenga-eacop-total-tribunal-judiciaire-paris-botte-touche

    Plus de trois ans après son lancement et suite à une longue bataille procédurale, les juges ont considéré que le dossier était irrecevable en raison d’un nouveau point de procédure controversé. Les associations requérantes déplorent fortement cette décision et se réservent sur les suites à donner, en consultation avec les communautés affectées.

    #Afrique #TotalEnergie #Ouganda #Tanzanie #Pétrole

  • #Troski #trotskisme #Lénine #bolchevisme #Révolution #URSS #Staline #stalinisme #totalitarisme #dictature #pouvoir #bureaucratie...

    ★ via l’Organisation Communiste Libertaire (OCL) :

    ★ La maladie infantile du trotskysme, l’Etat ouvrier dégénéré – 🔴 Info Libertaire

    L’image positive d’un Trotski héros tragique de la critique de la bureaucratie soviétique s’est construite, au fil du temps et au-delà de la stricte mouvance qui lui est consacrée, grâce à l’acharnement de Staline contre lui et ses partisans. Ecarté, pourchassé, banni puis assassiné, il est devenu, victime et martyr, le symbole de l’opposition de gauche au maître du Kremlin.
    Considéré en outre comme un homme de grande culture, ouvert aux nouvelles formes d’expression artistique telles que le surréalisme, maîtrisant bien le français, il a séduit (sans les affilier pour autant) bien des intellectuels de l’entre-deux-guerres, c’est un profil du « vieux », parfaitement antinomique de celui de la brute inculte et honnie que fut Staline, qui s’est construit au sein des mouvances d’extrême gauche qui tentaient, en France, de résister à la mainmise du PCF inféodé à Moscou sur le mouvement ouvrier (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.infolibertaire.net/la-maladie-infantile-du-trotskysme-letat-ouvrier-degenere

    ▶️ Site de l’OCL : https://oclibertaire.lautre.net

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    ▶️ « Sur les contradictions du marxisme » par Simone Weil (1934) : https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/01/sur-les-contradictions-du-marxisme.html

    ▶️ « Trotsky proteste beaucoup trop » par Emma Goldman (1938) :
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/09/trotsky-proteste-beaucoup-trop.html

    ▶️ « Les pleureuses du vieux Léon » (Blog libertaire de Floréal) : https://florealanar.wordpress.com/2020/12/31/les-pleureuses-du-vieux-leon

    ▶️ « Les marxistes-léninistes ont inauguré un régime de terreur » (GLJD) : http://le-libertaire.net/les-marxistes-leninistes-inaugure-regime-terreur

    ▶️ « Danger ! Trotskistes ! » (Archives du ML 2003) :
    https://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=10823

    ▶️ « Staline, Trotsky : l’héritage de Lénine » (UCL) :
    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Lire-Huhn-et-Mattick-Staline-Trotsky-l-heritage-de-Lenin

    ▶️ « Du trotskysme au communisme libertaire » (UCL) :
    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Lire-Jean-Pierre-Hirou-Du-trotskysme-au-communisme-liber

    ▶️ « Mars 1921, la troisième révolution russe se jouait à Kronstadt » (UCL) :
    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Mars-1921-la-troisieme-revolution-russe-se-jouait-a-Kron

    • @recriweb

      Que tu n’aimes pas notre Page, que tu vomisses nos articles, que tu détestes l’anarchisme : c’est ton droit le plus absolu.

      Mais que tu inondes notre Page de « commentaires » insultants et trash, tous plus anti-anarchistes les uns que les autres : c’est « Niet » !
      D’ailleurs, nous avons viré tes diatribes et nous l’assumons.
      Tu écris ce que tu veux sur ta Page mais pas ici.
      Pour notre part, nous n’allons jamais insulter les gens sur leurs Pages même et surtout sous couvert de « convictions ».

      > Pour « résumer » tes « commentaires » hautains, pédants et arrogants, un petit florilège :

      Emma Goldman : « ...ne comprend jamais grand chose à rien » (sic)

      Affiche FA antiguerre : « très con » (sic)

      Textes de Simone Weil : « inepties », « tissu de bêtises », « très bête » (sic)

      Texte du GLJD : « crétinerie ahurissante » (sic)

      – etc.

      Tu es toujours et systématiquement dans l’autosatisfaction béate pour la glorification du marxisme-léninisme-trotskisme car, bien évidemment, avant cette religion politique c’était le néant 😱 et depuis c’est la parole sacrée indépassable : critiquer saint Lev Davidovitch Bronstein relève du blasphème, un être parfait est forcément incritiquable.
      Reste dans tes certitudes « dialectiques », égocentriques et canoniques, mais tellement « scientifiques »... 😅 ... qui donnent surtout « bonne conscience »... Alléluia !

      « Oyez, oyez ! gens incultes : hors LO point de salut ! » 😈

      > On entend déjà les cris outrés du moine-soldat qui défend son bout de gras et qui va jouer au « martyr » pour se faire plaindre.
      Heureusement pour nous... la Tchéka n’existe plus ! ✊

      Inutile de nous répondre, on connait déjà les réponses stéréotypées du grimoire trotskiste : on a autre chose à faire /

      🏴🏴

    • Oui après c’est relativement légitime qu’à une suite de liens critiquement vertement le trotskysme (arguments valables ou pas peu importe dans un premier temps), il est normal/logique que des gens ne trouvant pas ces arguments valables aient envie de contre-argumenter… Surtout si ça ne l’est pas dans le général abstrait (où là ça n’aurait pas grand intérêt effectivement), mais si c’est en tentant de démontrer le faux de passages précis des textes liés.

      Tant que c’est pas du troll comploto-raciste (comme il y en a aussi, et partout), ça reste quand même l’intérêt de seenthis qui n’est pas une liste à sens unique mais un système avec des commentaires dessous :)

    • @rastapopoulos

      Nous sommes bien d’accord pour le dialogue. ;-)
      Nous avons répondu des dizaines de fois à cette personne depuis plusieurs semaines.

      Pour nous libertaires, Trotsky est un criminel, un dictateur manqué qui a persécuté les anarchistes et bien au-delà.
      Un "staline raté" qui a du fuir devant son concurrent.
      Dire cela ne fait pas plaisir aux zélateurs du "maître", on le comprend bien mais ce n’est pas notre problème.
      C’est son libre choix mais qu’il le vive sans nous.
      Cette personne le sait très bien, on lui a dit maintes fois... mais comme il s’en fout il revient, recommence et s’incruste.
      Nous sommes patient, mais il y a des limites.
      On veut bien croire que c’est un sujet très clivant depuis des décennies et on sait très bien qu’on va pas le convaincre... ce dont nous n’avons nulle envie.

      > Il ne cherche pas le dialogue, mais la confrontation.

      Ceci dit notre Page, qui est très récente, n’est pas un « paillasson » ni un défouloir.

      Il a franchi une limite arrogante avec des insultes et son langage ordurier, ce que nous n’acceptons pas. Nous connaissons -que trop- ce genre de méthodes, vu que nous sommes sur pas mal de réseaux sociaux depuis de nombreuses années. Ici comme ailleurs, il y a des attitudes et des comportements que nous n’accepterons jamais.

      Cette personne veut nous pousser dans nos retranchements, quitte à s’imposer et pinailler sans fin sur chaque article qui ne lui plait pas. Lorsque nous ne voulons pas aller plus loin, il crie "au scandale" de ne pas répondre à ses injonctions... si cela ne lui plait pas, il n’a pas à venir sur notre Page avec arrogance et outrance.

      C’est le même scénario à chaque fois et c’est fatiguant... en plus, il veut nous faire passer pour les "méchants" de service (comme il ne se gêne pas de le faire sur sa Page... pathétique) : ça va 5 mn ce petit jeu !

      Bref, c’est une sorte de "troll zélé de la sainte cause de LO", qui envoie ses bataillons de militants contredirent ceux qui ne pensent pas comme eux par une propagande parfois agressive.

      Nous concluons sur le fait que l’on se contrefout des humeurs de ce genre de personne, donneuse de leçon et à l’ego susceptible...

      Cela ne mérite vraiment pas de s’attarder sur ce "non sujet".

  • Dans quels pays se réfugier en cas de catastrophe nucléaire ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/dans-quels-pays-se-refugier-en-cas-de-catastrophe-nucleaire_5625365.htm

    L’an dernier, à force d’entendre Vladimir Poutine menacer l’Ukraine et l’Occident de l’arme nucléaire, Matt Boyd et Nick Wilson, deux chercheurs de l’université d’Otago de Wellington, en Nouvelle-Zélande, se sont penchés sur le sujet. Quel serait l’endroit au monde qui nous garantirait les meilleures chances de survie ? The place to be pour empêcher l’extinction de l’humanité, en cas d’apocalypse nucléaire, mais aussi d’éruption volcanique massive ou de chute d’astéroïde ?

    la réponse elle est vite trouvée, the place to be is Popol Emploi.
    https://www.pole-emploi.fr/actualites/semaine-des-metiers-du-nucleaire.html
    https://www.monavenirdanslenucleaire.fr
    https://www.worldnuclearreport.org/Relancer-le-nucleaire-en-France-la-grande-equation-financiere.ht

  • Ils ont du #pétrole et une seule idée : enrichir leurs #actionnaires
    En 2022, les cinq premiers #groupes_pétroliers occidentaux ont totalisé 180,5 milliards de dollars de #profits. Un record historique. Plutôt que d’investir dans les #énergies #renouvelables et de préparer l’avenir, ils préfèrent reverser l’essentiel à leurs actionnaires. Cette position de rente ne peut que relancer le débat sur le rôle des #majors_pétrolières.

    Martine Orange
    8 février 2023 à 19h01

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/080223/ils-ont-du-petrole-et-une-seule-idee-enrichir-leurs-actionnaires

    EnEn temps normal, les cinq premiers grands groupes pétroliers mondiaux (#ExxonMobil, #Chevron, #Shell, #BP et #Total) auraient sans doute plastronné. Au vu des circonstances, ils ont préféré faire #profil_bas. En ces temps de #crise_énergétique qui malmène #finances_publiques, entreprises et ménages, leurs profits ne peuvent que relancer le débat sur leur conduite : en 2022, ces cinq premiers groupes ont totalisé ensemble 180,5 milliards de dollars, soit 100 milliards de dollars de plus qu’en 2021, année déjà considérée comme #exceptionnelle.

    Et ces profits auraient été encore plus élevés si des opérations comptables n’étaient venues lisser les comptes. Total ainsi a enregistré un bénéfice comptable net ajusté de 36,2 milliards de dollars. Après la prise en compte de ses désinvestissements en Russie (15 milliards de dollars), son bénéfice est ramené à 20,5 milliards de dollars.

    Jamais dans leur histoire récente, les majors du Big Oil n’avaient enregistré des résultats aussi colossaux. En 2011, année où le prix du baril avait dépassé les 120 dollars, leurs profits s’élevaient à 140 milliards. Shell d’ailleurs le reconnaît : le groupe a enregistré un résultat historique (39,8 milliards de dollars), le plus élevé en 115 ans !

    À eux seuls, ces chiffres résument la folie du moment. La crise énergétique, les tensions géopolitiques, la guerre en Ukraine sur fond de crise climatique se traduisent par des déplacements financiers colossaux et une accumulation encore plus gigantesque de capitaux entre quelques mains qui mettent à profit leur position de rente, sans qu’aucun facteur redistributif ne vienne les contrarier. Un pognon de dingue, pour reprendre l’expression désormais consacrée, est accaparé au détriment de tous à court et long terme.

    Si le ministre des finances français Bruno Le Maire ne sait toujours pas ce que veut dire des superprofits, la Maison Blanche le sait, qui en a tout de suite perçu le caractère politiquement explosif. « Il est scandaleux qu’Exxon réalise un nouveau record des profits pour les compagnies pétrolières occidentales, après que les Américains ont été forcés de payer des prix si élevés à la pompe au milieu de l’invasion de Poutine », a réagi un porte-parole de la Maison Blanche dans un mail, tout de suite après la publication des résultats d’ExxonMobil annonçant 55 milliards de dollars de profits.

    Une économie mondiale toujours plus dépendante des énergies fossiles
    Derrière ces chiffres effarants se cache déjà un premier constat accablant : en dépit des grands discours et des beaux engagements, l’économie mondiale est plus carbonée que jamais. Alors que 2022 a été marquée par nombre d’événements (tempêtes, inondations, vagues de chaleur, sécheresses) prouvant la réalité des dérèglements climatiques et l’urgence de la situation, rien n’a été fait pour tenter d’endiguer le recours aux énergies fossiles. Au contraire. La demande mondiale en pétrole, gaz, hydrocarbures continue d’augmenter : elle a dépassé désormais les 100 millions de barils par jour et devrait continuer à progresser cette année, selon l’Agence internationale de l’énergie.

    Mais face à ce rebond de la consommation, l’offre n’a pas suivi. Depuis plusieurs années, les groupes pétroliers et les pays producteurs ont opté pour une stratégie de la rareté, laquelle leur semble beaucoup plus rémunératrice et sûre que de pousser à la surproduction. L’effacement des approvisionnements pétroliers et gaziers russes, à la suite des sanctions adoptées par l’Occident en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a achevé de bouleverser les équilibres existants du secteur.

    L’Europe, la poule aux œufs d’or des pétroliers
    L’impréparation et la façon brouillonne dont les pays européens ont mis en œuvre ces sanctions contre Moscou, jusqu’alors l’un des premiers, voire le premier, fournisseurs de certains pays européens, a conduit à une surenchère entre ces derniers, ainsi qu’à une spéculation effrénée. Dans leurs présentations, les grands groupes mondiaux ne manquent pas de consacrer des mentions spéciales au continent européen : « le siphonnage massif de la prospérité en dehors de l’Europe », dénoncé par le premier ministre belge à l’automne, se retrouve en partie dans les comptes de résultats de ces cinq majors.

    L’Europe a été leur poule aux œufs d’or. Les profits exceptionnels de Shell sont tirés en grande partie de ces ventes de gaz naturel liquéfié à l’Europe, tout comme BP. ExxonMobil a multiplié par deux ses profits en Europe en un an. Plus grave : l’Union européenne, qui se veut le fer de lance de la transition écologique, a tourné le dos à ses propres engagements, a relancé dans la panique ses centrales à gaz, ses centrales à charbon, et construit à toute vitesse des terminaux pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) et ainsi faire face aux ruptures provoquées par les sanctions à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Sans discuter les prix.

    La mise entre parenthèses des impératifs climatiques
    Cette volte-face n’a pas échappé aux majors pétrolières. Tous ces grands groupes ont tout de suite compris que le fameux signal-prix, censé être la corde de rappel économique pour contraindre la demande, n’existait pas dans un monde qui a soif d’énergie, et qui n’a d’autre solution que de se raccrocher aux énergies fossiles, faute d’alternatives.

    Dans leur présentation stratégique, les cinq majors prennent toutes note de ce revirement pour s’en réjouir. Ces dernières années, elles se posaient des questions existentielles, se demandant où était leur futur : elles avaient arrêté nombre de projets d’investissements dans l’exploration et la production, les jugeant trop risqués et pas assez rentables ; elles s’inquiétaient d’être bannies par les investisseurs et les marchés de capitaux pour non-conformité aux critères sociaux et environnementaux. Toutes ces craintes se sont volatilisées : les grands groupes pétroliers occidentaux affichent aujourd’hui une sérénité rarement vue depuis 2011, leur dernière grande année de réussite.

    Bien sûr, elles disent avoir encore des projets pour accompagner la transition écologique et développer d’autres énergies propres. ExxonMobil ne jure que par les techniques de production de l’hydrogène et la capture du carbone, entraînant tous ses concurrents sur ce chemin. Shell, qui n’a installé dans le monde que 2,2 GW d’énergies renouvelables, promet d’accentuer ses efforts dans ce domaine. Mais à côté, il y a les autres projets, ceux qui leur importent vraiment : les cinq projettent d’investir des dizaines de milliards de dollars dans les prochaines années pour relancer l’exploration et la production de gaz et de pétrole.

    Le revirement le plus spectaculaire est sans doute celui de BP. Depuis des années, les études du groupe britannique servent de référence pour l’ensemble du monde pétrolier. Il est le premier à avoir tiré la sonnette d’alarme sur la nécessaire transition écologique, le premier aussi à s’être montré le plus ambitieux dans ses objectifs de décarbonation. Tout s’est évanoui.

    Alors que BP s’était engagé auparavant à diminuer de 40 % ses productions pétrolières et gazières d’ici à 2030 afin de diminuer ses émissions et de s’engager dans une stratégie bas carbone, le président de BP, Bernard Looney, a annoncé le 6 février que tout était révisé. Au lieu de 40 % de baisse de ses émissions en 2030, il ne prévoit qu’une diminution de 25 % à cette date, l’objectif initial étant repoussé à 2050. Et même si le groupe promet d’augmenter de 8 milliards de dollars ses investissements dans les énergies renouvelables, il a décidé aussi d’investir fortement dans la production des énergies fossiles, en dépit des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie d’arrêter les investissements dans ces énergies.

    Une taxation bien légère et pourtant contestée
    Car jamais cela n’a été aussi rentable. Un critère, cher aux investisseurs financiers, résume à lui seul la rente sur laquelle ils prospèrent : le retour sur les capitaux investis. Ce ratio a atteint des niveaux jamais vus dans une industrie lourde : 25 % pour Exxon, 20,7 % pour Chevron, 16,7 % pour Shell, 30,5 % pour BP, 28,2 % pour Total. Tous sont assis sur des montagnes de cash dépassant les 30 à 40 milliards de dollars. Une situation qui selon eux est appelée à durer au moins jusqu’en 2025. Car tous pensent que la situation sur les marchés pétroliers est appelée à rester durablement tendue, que la Russie ne reviendra pas, ou seulement par des subterfuges, sur les marchés mondiaux.

    Leurs superprofits ont donc toutes les chances de perdurer. Cela ne les empêche pas de se plaindre des « mauvaises manières » qui, selon ces cinq grands groupes, leur sont faites en Europe. Tous insistent sur « l’effort considérable » qu’ils font en raison des taxes et prélèvements qui leur ont été imposés par certains gouvernements européens et britannique, sans parler de la taxe instituée au niveau européen, sur leurs superprofits.

    ExxonMobil prétend que ces impositions lui ont coûté 1,8 milliard de dollars cette année ; Shell cite le chiffre de 2,2 milliards de dollars ; TotalEnergies de 1,7 milliard de dollars. Au nom de tous, ExxonMobil a engagé un procès pour contester la contribution décidée par la Commission européenne sur les superprofits. Compte tenu du flou juridique qui entoure cette décision, le groupe pétrolier a des chances de l’emporter.

    Attaqués de toutes parts par des forces politiques qui contestent ces profits excessifs au moment où les finances publiques sont mises à mal, les groupes pétroliers ont engagé un lobbying d’enfer et des escouades de juristes et de fiscalistes pour contrer les attaques et dissuader tout gouvernement qui serait tenté d’augmenter la fiscalité, même de façon exceptionnelle, sur leurs profits.

    Le ruissellement vers le haut de la rente pétrolière
    La question, cependant, risque de s’imposer à nouveau très vite dans nombre de pays. D’autant que les grands groupes vont avoir de plus en plus de mal à justifier l’utilisation de ces résultats exorbitants.

    Car que font-ils de ces profits colossaux ? Ils les reversent à leurs actionnaires. ExxonMobil a reversé 30 milliards de dollars à ses actionnaires, Shell 26 milliards, plus que ses dépenses d’investissement. Au total, les cinq grands groupes ont versé plus de 80 milliards de dollars sous forme de dividendes et de rachats d’actions en 2022. Ils se préparent à augmenter encore ces versements en 2023. Afin de s’attirer les bonnes grâces des marchés financiers, Chevron a annoncé un programme mammouth qui a même stupéfait Wall Street : le géant pétrolier s’est engagé à dépenser 75 milliards de dollars dans les prochaines années pour racheter ses propres actions. Ce qui n’est pas donner un grand signe de confiance dans ses activités ni même indiquer une vision d’avenir.

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    Le monde financier face au changement climatique

    Distraire tant d’argent pour le seul bénéfice des actionnaires alors que l’on sait que la transition écologique va requérir des investissements gigantesques dans les prochaines années apparaît juste comme surréaliste. Ces sommes auraient pu être réinvesties dans d’autres projets d’énergie propre. Les dirigeants auraient pu aussi décider d’en conserver une grande partie pour créer des fonds susceptibles, le moment venu, de financer l’arrêt et le démantèlement de leurs actifs échoués. Car il y aura des dizaines de milliards d’actifs échoués dans ce secteur promis à plus ou moins long terme à entrer en voie d’extinction. Il aurait pu au moins essayer d’apporter des remèdes et des réparations aux pollutions et dégâts provoqués par leurs activités d’exploration et de production.

    Habitués depuis leur création à externaliser tous les coûts de leur activité sur la collectivité et à négliger l’intérêt général, ces grands groupes ne voient pas les raisons qu’il y aurait à changer. Ils poussent leur avantage tant que c’est possible, avant de laisser aux autres la charge de payer les ardoises finales. Des ardoises de plus en plus exorbitantes.

    • Relançons plutôt le débat sur le rôle de la classe capitaliste. Elle gagne des milliards en vendant des engins de mort et se frotte les mains à chaque bombe qui explose. D’autres profitent de la guerre pour spéculer sur le prix de l’énergie. Et d’autres encore espèrent que la guerre sera très destructrice pour vendre du béton et des matériaux de construction. C’est le mur du capitalisme qu’il faut abattre, pas seulement une de ses briques. Pour passer d’une société où tout est bon pour les profits d’une minorité infinitésimale de possédants parasites – y ­compris le pillage et le sang – à une société rationalisée par les producteurs eux-mêmes.

  • Cash Investigation - Superprofits : les multinationales s’habillent en vert en streaming - Replay France 2 | France tv
    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/4498144-superprofits-les-multinationales-s-habillent-en-vert.html

    Ces derniers mois, certaines #multinationales ont engrangé de #superprofits. #Total, par exemple, gagne actuellement 73 millions d’euros par jour. Des bénéfices qui financeraient notamment la #transition_énergétique et la lutte contre le #réchauffement_climatique. Mais qu’en est-il de ces belles promesses vertes ? Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation ont enquêté sur le méga projet de la compagnie pétrolière française en #Ouganda et en #Tanzanie. Pour développer sa production d’#hydrocarbures, la multinationale peut compter sur le soutien financier d’un autre fleuron français : la #BNP-Paribas qui a réalisé en 2021 un bénéfice record de 9,5 milliards d’euros. La banque promet à ses clients d’investir dans des solutions d’épargne responsable. Les journalistes de Cash Investigation ont passé au crible les #fonds_verts de la banque.
    publié le 26/01/23 à 23h00 disponible jusqu’au 25/11/23

  • Total, fruit d’un accord entre la bourgeoisie française et son État, nourri au pillage des colonies
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/total-fruit-dun-accord-entre-la-bourgeoisie-francaise-et-son

    La grève dans les #raffineries Fin septembre 2022, les travailleurs de plusieurs raffineries en France, surtout celles de Total, se sont mis en grève pour les salaires. L’initiative en revenait à la #Fédération_de_la_Chimie CGT, qui espérait, à quelques mois du congrès confédéral, renforcer ainsi son image d’aile radicale de la CGT. La confédération a suivi, espérant que cette grève, qui aurait un écho en bloquant la distribution des carburants, lui permettrait d’apparaître comme la confédération la plus combative, peu avant des élections professionnelles importantes dans la fonction publique. Et cela, sans courir le risque d’être débordée, car c’est un secteur que la #CGT contrôle bien. Le mouvement n’a touché qu’une minorité des travailleurs des raffineries, mais il a eu des conséquences importantes, en (...)

    – La #grève dans les raffineries
    – Fusion de #Total et #Elf
    – Elf, ministère français du #pétrole en #Afrique
    – Luttes entre impérialismes rivaux
    – La #guerre_du_Biafra
    – La #guerre civile du #Congo-Brazzaville
    – L’heure des grands regroupements
    – Total reste le ministère du pétrole
    #impérialisme #France

  • Pendant ce temps-là…

    Les « #superprofits » des #pétroliers sont historiques, au point d’avoir, sans guère de doute, dépassé les 200 milliards de dollars en 2022 rien que pour les pétroliers occidentaux. La publication prochaine des résultats annuels d’#ExxonMobil, #Chevron, #TotalEnergies, #BP, #Shell et consorts devrait confirmer le caractère exceptionnel de l’année 2022, qui a vu les prix de l’#énergie s’envoler… et les pétroliers en profiter largement.
    A elles deux, les majors américaines ExxonMobil et Chevron vont frôler les 100 milliards de dollars de #bénéfices sur l’année. Un total que dépasseront aussi allègrement, ensemble, les quatre principales sociétés européennes du secteur, BP, Shell, TotalEnergies et Equinor. Les #profits du Saoudien Aramco et des autres acteurs contrôlés par des Etats seront aussi au sommet.
    Les dividendes en avant
    Ce « trésor de guerre » bénéficie en premier lieu aux #actionnaires. Les montants redistribués ont atteint des records en 2022 et les Européens ont tendance à combler l’écart qui existait dans ce domaine, historiquement, avec les Américains. Là où les actionnaires d’ExxonMobil et Chevron récupéreront près de 60 % des bénéfices de l’an dernier, le taux de redistribution atteindra 48 % en moyenne en Europe, selon AlphaValue. Mais il devrait grimper à 73 % chez Shell, par exemple.
    Les pétroliers européens ont ou vont reverser un total de 122 milliards de dollars à leurs actionnaires pour l’année 2022, via 78 milliards de dollars de dividendes et 44 milliards de rachats d’actions.

  • Les attaques pleuvent, préparons la riposte de l’ensemble des travailleurs ! (#éditorial des bulletins d’entreprise #LO du 26 décembre 2022)
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/les-attaques-pleuvent-preparons-la-riposte-de-lensemble-des-travaill

    La #grève des contrôleurs de la SNCF a sans doute gêné de nombreux voyageurs pendant le week-end de Noël et a donné lieu à un déchaînement anti grévistes du gouvernement et des journalistes. On ne les entend pas autant le reste de l’année, quand les retards et les suppressions de train dus aux économies réalisées par la direction de la #SNCF entraînent la galère quotidienne pour des millions d’usagers. C’est que la gêne des usagers, durant ce week-end de fêtes comme le reste de l’année, est le cadet des soucis du gouvernement.

    Face à des #travailleurs en grève, salariés des #raffineries de #Total, #éboueurs, travailleurs des transports ou de #GRDF, le refrain de la « prise d’otage » est un réflexe chez ces dirigeants. Par contre, face à l’envolée du prix du caddie, aux factures d’électricité ou de gaz qui doublent ou triplent, il n’est pas question de prise d’otage, pas plus que quand le patronat fait pression sur les #salaires et les #conditions_de_travail ! Ils choisissent leur vocabulaire selon les intérêts de la #classe_capitaliste qu’ils servent.

    Macron a saisi l’occasion pour dire qu’il faudrait interdire le #droit_de_grève à certaines périodes, au nom du droit à la libre circulation. Comme si ce n’étaient pas les mesures prises par ce gouvernement en faveur du capital qui entravent la liberté de millions de travailleurs de circuler, de se chauffer, de se loger et de vivre dignement !

    Les #contrôleurs ont mille fois raison de se battre. Ils dénoncent non seulement l’aggravation de leurs conditions de travail, mais aussi des salaires insuffisants, malgré des primes qui ne compensent pas des salaires qui démarrent sous le Smic, sautent en cas d’absence et ne comptent pas pour la retraite. Même s’ils l’ont exprimé de manière catégorielle, le problème posé par les contrôleurs est celui de tous les travailleurs aujourd’hui : des salaires qui ne suffisent pas pour vivre.

    L’autre aspect qui reste en travers de la gorge du #gouvernement_Borne comme de la direction de la SNCF, c’est que les travailleurs sont passés par-dessus les directions syndicales. Les contrôleurs ont propagé la grève eux-mêmes, non seulement sur les réseaux, au travers d’un collectif national, mais aussi dans les discussions individuelles et collectives. C’est ce qui a conduit à la démonstration de force du premier week-end de décembre, où 80 % des contrôleurs étaient en grève, puis à la mobilisation du week-end de Noël.

    Le ministre des transports, #Clément_Beaune, s’est insurgé contre ce collectif fait « pour contourner les syndicats ». Les commentateurs ont parlé d’irresponsabilité des grévistes, qu’ils imaginent forcément manipulés, car il est impensable pour eux que des travailleurs du rang, syndiqués ou non, puissent discuter de leurs intérêts et agir sans l’aval des #directions_syndicales. C’est pourtant bien toutes les grèves qui devraient être organisées et contrôlées par les travailleurs eux-mêmes.

    Les syndicats se sont empressés de signer un accord avec la direction, qui promet une prime annuelle de 720 euros et la création de 200 emplois supplémentaires. Dans la foulée, ils ont levé le préavis de grève pour le week-end prochain. Quelle que soit la décision des contrôleurs sur la suite du mouvement, c’est bien leur grève qui a permis d’obtenir ce premier résultat.

    Contre les grévistes, Véran a déclaré : « À Noël, on ne fait pas la grève, on fait la trêve ». Mais les attaques de son gouvernement et du grand patronat ne connaissent pas de trêve et leurs cadeaux pour l’année prochaine sont loin de nous faire rêver.

    Ainsi, le gouvernement a choisi le 23 décembre pour annoncer une nouvelle #mesure_anti_chômeurs : à partir du 1er février, la durée d’indemnisation pourra baisser de 40 % si le taux de chômage officiel ne dépasse pas les 6 %. C’est un moyen de plus de faire pression sur tous les travailleurs pour accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelles conditions et pour n’importe quel salaire. S’y ajoutent la #réforme_des_retraites et la volonté du gouvernement d’allonger la durée du travail, ce qui condamnerait nombre de travailleurs, jetés dehors bien avant 65 ans, aux petits boulots et à des pensions de misère. Sans oublier, encore et toujours, la valse des étiquettes et le pouvoir d’achat qui dégringole.

    Des grèves éclatent ici et là sur les salaires. Pour faire reculer le patronat et le gouvernement, qui prennent nos #conditions_de_vie en otage, il faudra une riposte de l’ensemble de la classe ouvrière. C’est en discutant entre travailleurs, en décidant nous-mêmes de nos actions et de notre façon de nous organiser et en contrôlant nos représentants que nous pourrons la bâtir.

    #lutte_de_classe #grève_générale #collaboration_de_classe #Lutte_Ouvrière

  • Non à la grande régression ! #éditoLO du 12 décembre 2022
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/non-la-grande-regression-451487.html

    La #guerre_en_Ukraine menace, à tout moment, de dégénérer en conflit plus large. L’envolée des prix, ahurissante pour l’énergie, force certaines entreprises à s’arrêter (#inflation). Le pays risque d’être plongé dans le noir et, pour l’éviter, le gouvernement prépare des coupures d’électricité. Et quelle est la préoccupation de Macron ? Reculer l’âge de départ à la retraite ! (#réforme_des_retraites)

    Dans la pire des situations, même dépassés par les évènements, ceux qui nous gouvernent utiliseront leur dernier souffle pour s’attaquer aux travailleurs . C’est dans leurs gènes politiques. Pour eux, gouverner, c’est servir les intérêts de la #bourgeoisie et donc imposer des sacrifices aux travailleurs. C’est d’autant plus vrai dans les périodes de crise où la guerre entre les capitalistes pour assurer leurs profits s’intensifie. (#lutte_de_classe)

    Alors oui, malgré les menaces qui pèsent sur la société et sur les classes populaires en particulier, #Macron en rajoute. Après avoir réduit les indemnités #chômage, il veut sabrer dans les droits à la retraite.

    Macron s’est encore donné quelques semaines pour préciser son projet de loi. Mais celui-ci sera présenté courant janvier. Il y aura ensuite quelques semaines de cinéma où l’opposition s’agitera à l’#Assemblée_nationale. Et si nécessaire, le coup de sifflet final sera donné par le #49.3. Tout cela pour une entrée en vigueur de la réforme à l’été 2023.

    Seule l’intervention des travailleurs peut empêcher cette attaque au pas de charge. Pour l’instant, l’opposition massive à ce recul n’est mesurée qu’au travers des sondages. Eh bien, il va falloir l’exprimer dans les entreprises et dans la rue au travers de #grèves et de #manifestations !

    Pour bien des travailleurs, la priorité est de réussir à se chauffer et se nourrir correctement malgré l’envolée des prix. Cela alimente, dans toutes les entreprises, un mécontentement sur les salaires. Il faut le faire entendre et le transformer en un coup de colère général contre la #politique_antiouvrière du #gouvernement_Borne et du #grand_patronat.

    La défense de notre #pouvoir_d’achat et de nos #retraites constitue un seul et même front de combat . C’est parce que les capitalistes n’augmentent pas les #salaires de base, et font, ici et là, diversion avec des primes, que les caisses de retraite ne se remplissent pas.

    Si les femmes étaient payées autant que les hommes, cela ferait rentrer des milliards dans les caisses de retraite. Et si les plus de 50 ans étaient salariés, plutôt qu’écartés par les entreprises, il n’y aurait pas de déficit.

    Rien n’oblige le gouvernement à reculer l’âge de la retraite à 65 ans. Le déficit annoncé des #caisses_de_retraite, 12 milliards en moyenne par an dans les prochaines années, serait facile à combler.

    12 milliards, ce sont les profits que #TotalEnergies a réalisés en six mois . Cela correspond à un petit dixième des profits réalisés par les entreprises du CAC 40 en 2022. Et c’est 6,5 % de la fortune de Bernard Arnault, estimée, cette semaine, à 185 milliards de dollars. Alors, la bourgeoisie a largement de quoi payer les retraites !

    Et ce serait la moindre des choses ! La classe capitaliste s’enrichit par l’#exploitation des travailleurs pendant toute leur vie : cela devrait être à elle de payer intégralement leurs retraites , et non à d’autres salariés, par leurs cotisations, comme c’est le cas aujourd’hui au travers du système par répartition.

    Nous pouvons sauver nos retraites, à condition de nous battre contre le gouvernement, dévoué corps et âme à la bourgeoisie, et contre l’ordre social capitaliste.

    Un pays comme la France n’a jamais eu autant de possibilités pour soigner, nourrir, éduquer, transporter la population, et nous voyons nos #conditions_de_vie reculer dans tous ces domaines.

    Oh, pour les plus riches, la vie est douce et prospère. Ils n’ont jamais de problème d’emploi, de salaire ou de retraite : sans rien faire de leurs dix doigts, ils touchent le pactole en jonglant avec leurs capitaux. Cela leur donne le pouvoir d’occuper tous les postes de commandement dans les entreprises comme dans les institutions.

    Où nous mène la domination de cette #grande_bourgeoisie ? À la régression générale pour l’écrasante majorité des travailleurs. Le plus grave est qu’en imposant son système de #concurrence et sa guerre économique permanente, elle nous conduit aussi à la guerre tout court.

    Alors, les travailleurs doivent affirmer leurs revendications et se battre avec la conviction d’avoir tout à gagner à contester cet ordre social.

    Nous ne sommes pas condamnés à la domination de la bourgeoisie et de ses politiciens. Toute la production de richesses dépend de nous, il dépend aussi de nous de changer la société pour mettre un coup d’arrêt à son évolution catastrophique et guerrière .

  • Total devant la justice pour ses projets climaticides en Ouganda et en Tanzanie
    https://radioparleur.net/2022/12/12/total-justice-projets-ouganda-tanzanie-eacop-tilenga

    L’audience en première instance de TotalEnergies s’est déroulée au Tribunal judiciaire de Paris le mercredi 7 décembre. La multinationale est assignée en justice sur les méga-projets pétroliers Eacop et Tilenga par les Ami·es de la Terre – France, Survie ainsi que quatre associations ougandaises : NAVODA, CRED, Nape Uganda et AFIEGO. Au cours de l’audience en […] L’article Total devant la justice pour ses projets climaticides en Ouganda et en Tanzanie est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Procès de TotalÉnergies : « La survie de l’humanité est en jeu »
    Par Maïa Courtois
    Mis à jour le 8 décembre 2022 à 10h01
    https://reporterre.net/Proces-de-TotalEnergies-La-survie-de-l-humanite-est-en-jeu

    TotalÉnergies était en procès mercredi 7 décembre à Paris. Six ONG lui reprochent de manquer à son « devoir de vigilance » dans le cadre du mégaprojet pétrolier Eacop en Afrique de l’Est. Délibéré fin février.

    « Ce n’est ni plus ni moins que la survie de l’humanité qui est en jeu », résume Louis Cofflard, avocat des Amis de la Terre. La grande salle du tribunal judiciaire de Paris est pleine à craquer mercredi 7 décembre matin : une multitude de journalistes, d’universitaires et de personnalités politiques (Delphine Batho, Manon Aubry, Pierre Larrouturou…) suivent l’audience. Jamais autant de monde n’avait été présent depuis le début de cette affaire, il y a trois ans. TotalÉnergies a été assigné en justice par six ONG françaises et ougandaises qui lui reprochent un manquement à son « devoir de vigilance » dans le mégaprojet pétrolier Eacop. Cette législation les oblige à « prévenir les atteintes graves envers les droits humains, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement », via un « plan de vigilance ». Durant les trois heures de procès, les avocats des associations en ont détaillé les conséquences sociales et environnementales tandis que ceux de la multinationale se sont appuyés sur les faiblesses de la loi pour se défendre. Le délibéré sera rendu le 28 février. (...)

    #Total

  • Le procès de TotalEnergies pour non-respect du devoir de vigilance en Ouganda et en Tanzanie reporté
    Texte par Christina Okello | Publié le : 12/10/2022
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221012-totalenergies-en-proc%C3%A8s-%C3%A0-paris-pour-non-respect-du-devoir-de

    Le procès de TotalEnergies, initié par une plainte d’organisations françaises et ougandaises, pour non-respect du devoir de vigilance en Ouganda a débuté ce mercredi à Paris. L ’audience a finalement été reportée au 7 décembre.

    Après trois ans de bataille procédurale menée par deux ONG françaises et quatre associations ougandaises, TotalEnergies avait rendez-vous devant le tribunal judiciaire de Paris ce 12 octobre mais l’audience a été reportée. Les associations opposées aux projets pétroliers du groupe français en Ouganda et en Tanzanie ont demandé le report du procès. Elles ont déclaré avoir reçu tard lundi soir de nouveaux documents du géant pétrolier et qu’elles ne disposaient donc pas de suffisamment de temps pour étudier « convenablement » la centaine de pages qui leur ont été remises. Les deux parties plaideront donc le 7 décembre au tribunal judiciaire de Paris. « On ne peut pas prendre un dossier aussi sérieux avec des écritures (conclusions) aussi volumineuses 36 heures avant l’audience, ce n’est pas sérieux de considérer qu’on puisse plaider sur un dossier aux enjeux aussi forts », a déclaré maitre Louis Cofflard, l’avocat des associations.

    L’audience pour ce premier procès pour violation du devoir de vigilance sera donc en référé et non plus sur le fond. Le dossier sera donc traité en urgence. Adopté en 2017 en France, le texte législatif a été conçu pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement. (...)

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