• Orwell, ni anarchiste ni tory
    http://revueagone.revues.org/992

    Qu’est-ce qui a détourné Orwell de l’anticonformisme de droite d’un Swift ou d’un Waugh, un destin politique qui était particulièrement probable étant donné ses origines sociales, son éducation, et ce qu’il était à dix-huit ans ? (On se souvient du portrait qu’il a rétrospectivement tracé de lui-même : « À dix-sept, dix-huit ans, j’étais à la fois un petit snob poseur et un révolutionnaire. Je n’hésitais pas à me parer de la qualité de “socialiste”, mais il m’était toujours impossible de me représenter les (...)

  • Linky : un compteur avantageux, mais pour qui ?
    http://www.politis.fr/Linky-un-compteur-avantageux-mais,23296.html

    À bien y regarder, on se dit que Linky et autres compteurs intelligents s’inscrivent parfaitement dans l’évolution vers cette société de la surveillance consentie dont on nous ressasse les avantages. Une évidence pour le collectif grenoblois Pièces et Main d’œuvre qui estime que « Linky illustre la “planète intelligente”, le programme de pilotage global et cybernétique de la société, vendu depuis des années par IBM au pouvoir pour gérer la réduction des “ressources” à l’époque de l’effondrement…

    #www.politis.fr

    • @touti Je découvre donc ce petit triangle noir et surtout son sens ! Plutôt génial ! Merci !
      C’est vrai, j’ai tendance à dupliquer et oublier les tags. Mon « alter algo » ne maîtrise pas ces aspects encore... Je vais travailler à gérer les tags un de ces jours. Et pour la duplication, il n’y a rien pour l’éviter dans l’API de Seenthis à ma connaissance.

      À propos de Linky, justement, je ne crois pas que ça fasse tellement débat. À peu près tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un gadget intrusif dans la vie privée, vraisemblablement risqué en termes de sécurité et un moyen probable pour vendre de nouveaux services. Et je me joins donc mollement à ces réticences, car pour avoir un avis à exposer, il faudrait que j’étudie un peu la chose. Il y a pour moi beaucoup d’inconnus.

    • Mais, @homlett, tu es sûr de ne pas participer toi même à banaliser cette surveillance intrusive car si tu n’as pas étudié la question, comment peux-tu dire que c’est considéré comme un gadget de plus ?

      Admettons que tu parles uniquement de la question technique, que tu ignorerais, mais franchement est-ce nécessaire ? Est-ce que la question éthique n’est pas entière, non posée certes, mais au seuil de son basculement, passer ce cap, le pouvoir n’aura besoin d’aucun assentiment de personne pour dépasser les limites déjà franchies. N’est-ce pas suffisant d’imposer à tous un système de surveillance par boitier électronique dont les données transitent à distance pour s’opposer à #Linky ?

      Le jour ou les caméras ont envahi la ville, les techniciens et les politichiens en tête ont assuré que l’on n’identifierait pas leur mère et que les bandes magnétiques n’étaient pas conservées. Et puis, les années suivantes le numérique a supplanté l’analogique, et les zooms pivotants ont fait leur apparition. Soit assuré que ce que la technologie peut faire dans un futur proche (et facile à anticiper) ou lointain (le #totalitarisme passe par l’utopie du bien commun) sera adapté au contrôle et à la surveillance sous n’importe quel prétexte, le premier étant celui du progrès, le second, le confort financier de ceux qui fabriquent cette merde.

      En vidéosurveillance aucune régulation par des comités déontologique composés de citoyens et d’experts (mouhahaou) ne tient la route, et la CNIL n’a aucun pouvoir, elle émet des avis consultatifs tandis que les préfectures enregistrent la multiplication de cette déshumanisation. Et là, d’un coup, on laisserait passer un tuyau de surveillance dans toutes les maisons et sans même en avoir d’abord étudié l’impact sur la société ? Ce n’est plus le programme #SAFARI en 1978 à l’origine de la CNIL, c’est nettement plus ambitieux, aucune instance ne sera en mesure d’en réduire la portée une fois mis en place.
      Techniquement, ce sera indolore, c’est certain, un jour un technicien EDF viendra tirer les fils à l’extérieur, mettra un système RFID (radiofréquence) sur le boitier de raccordement et branchera le tout au grand réseau. As-tu lu les possibilités qu’offrira le #CPL, le Courant Porteur en Ligne http://seenthis.net/messages/160213 ?

      Il n’y a personne pour dénoncer ce truc ? les médias sont aux ordres, les techniciens ont des familles à nourrir, et les familles ont des bigorneaux à pêcher et personne n’a rien à se reprocher, même pas un chien avec des taches…

  • Linky : un compteur avantageux, mais pour qui ? - Politis
    http://www.politis.fr/Linky-un-compteur-avantageux-mais,23296.html

    Depuis, c’est silence radio. Il a été dit que la transmission des données se ferait via des liaisons physiques par courants porteurs en ligne (CPL) et qu’elles seraient cryptées.

    #linky #CPL #arnaque #libertés_danger #totalitarisme #surveillance #danger_public

    @de_quels_droits_ , merci d’informer sur cette horreur que même certains seenthisiens seraient prêts à gober.
    Le #prism français et le contrôle de la population se concrétise techniquement par l’accès CPL, on se rapproche dangereusement de la surveillance #orwellienne.

    Car, EDF ne va pas se contenter de sniffer les heures du grille pain.
    Il y aura des abonnements et des services qui vont découler de cette technologie, sans aucun choix d’en être ou pas, mettre une télésurveillance reliée au poste de police, ou pas, surveiller à quelle heure est arrivée Georges ou Jasmina, ou pas, déclencher le rapatriement des données du disque dur… Un seul tuyau électrique pour tout ça et monopolisé par EDF, mais c’est le rêve totalitaire !

    Pour l’UFC « le compteur Linky ne favorisera pas les économies d’électricité : il est conçu avant tout dans l’intérêt d’ERDF et des fournisseurs d’électricité, EDF en tête ».

    • Le CPL : Courant Porteur en Ligne

      …Le Courant Porteur en Ligne repose sur la superposition d’un petit signal électrique codé au courant électrique, en vue de la transmission de données informatiques. Autrement dit, la prise qui sert à brancher le PC ou la télévision, est également celle qui relie sans aucun câblage toute la maison à Internet et permet de mettre en réseau tous les postes informatiques. Créer son réseau local et partager sa connexion haut-débit de l’ordre de plusieurs centaines de Mbits par seconde, devient alors aussi simple que de brancher n’importe quel appareil sur une prise électrique murale.

      http://web-tech.fr/la-technologie-cpl-une-alternative-au-wifi

  • Sterilization for women in prison : reproductive rights and choices of female inmates under pressure and coercion

    http://bitchmagazine.org/post/california-prison-sterilize-women-reproductive-rights-investigation

    Starting in 2006, Christina Cordero spent two years in California’s Valley State Prison for Women for auto theft. She arrived at the prison pregnant and was taken to see the the prison OB-GYN James Heinrich. “As soon as he found out that I had five kids, he suggested that I look into getting it done. The closer I got to my due date, the more he talked about it,” said Cordero, now age 34. Cordero finally agreed to the procedure before being released in 2008. “Today,” she said, “I wish I would have never had it done.”

    Cordero is one of nearly 250 women who have been sterilized while in the California prison system over the last few decades. While millions of eyes were focused on reproductive-rights debates happening in Texas, Wisconsin, and North Carolina this month, the Center for Investigative Reporting released a report that revealed nearly 150 women were sterilized in California prisons from 2006 to 2010 without proper state oversight. According to state documents, approximately 100 additional women had been sterilized in the late 1990s. Several women said Heinrich had pressured them into the operation, sometimes when they were actively in labor or on the operating table for a C-section.

    In his defense, Dr. Heinrich told the Center for Investigative Reporting that the $147,000 spent on sterilizing inmates was minimal “compared to what you save in welfare paying for these unwanted children—as they procreated more.”

    Heinrich’s comment reflects the widespread attitude that certain women, such as women in prison (or women in Texas or Wisconsin if you believe those state lawmakers) should not have the right to determine their reproductive choices.

    (...)

    These sterilizations are part of a gamut of reproductive justices facing people in women’s prisons, and not just those in California: until recently, pregnant women in Arizona’s Maricopa County jail had been denied abortions unless they obtained a court order and prepaid transportation and security costs. Such requirements often prevented women from accessing abortions. In most states, childbirth behind bars occurs in shackles and chains.

    (...)

    These attacks are a gendered way of heaping more punishment onto people in women’s prisons, the majority of whom are women of color. We have to remember that the United States has a long history of coerced sterilization of women of color that reaches as late as the 1960s and 1970s. Medical staff often lied to women about the procedure, assuring them that it was reversible, or simply did not tell them that an additional procedure had been added to their prescheduled surgery. Coercing sterilization of women inside prisons is a way to continue these attacks out of the public eye.

    Let’s also remember that people in men’s prisons were not offered, let alone coerced into, sterilization regardless of how many children they have.

    (...)

    #incarceration #pregnancy_in_prison #prisons #reproductive_justice #reproductive_rights #women_in_prison #sterilization #BirthingBehindBars

    • @bp314 je pense qu’il s’agit de femmes qui rentrent en prison déjà enceintes. Sinon je ne sais pas comment sont aménagées les prisons là bas mais en France les parloirs, s’ils n’autorisent pas les rapprochements « charnels », n’ont pas de séparation entre le prisonnier et son visiteur... Il existe aussi des aménagements réglementés pour les couples.

    • Sur le sujet je conseil ce texte
      Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations
      par Gwénola Ricordeau
      http://gss.revues.org/830

      À partir d’une enquête de terrain dans cinq établissements pénitentiaires et de la réalisation d’entretiens avec des hommes et des femmes incarcérés, nous questionnons l’idée d’une spécificité féminine des expériences sexuelles en prison, mais aussi d’une spécificité en prison de ces expériences sexuelles féminines. Ce questionnement passe par une description des pratiques sexuelles dans les détentions féminines et des représentations masculines de la sexualité féminine incarcérée, mais aussi par une comparaison des économies de la sexualité dans les détentions masculines et féminines. Trois thèmes sont mobilisés pour cette comparaison : les rapports avec le personnel de surveillance du sexe opposé, les violences à caractère sexuel en détention et les formes de catégorisation – et subséquemment de hiérarchisation – existant parmi les personnes détenues.

      #femme #femmes #prison #sexualité #stérilisation

    • @bp314 Il s’agit effectivement de femmes qui entrent en prison alors qu’elles sont déjà enceintes. Et s’il existe des « bébés parloirs » en France malgré l’interdiction, je ne sais pas quelle possibilité est réellement laissée aux détenues aux USA.

      @soseen Merci pour la référence en Français. Ici l’article sur les prisons californiennes et leurs méthodes de « contournement » du consentement obligatoire en matière de stérilisation des détenues dont le papier de Slate est probablement issu :

      Former inmates and prisoner advocates maintain that prison medical staff coerced the women, targeting those deemed likely to return to prison in the future.

      Crystal Nguyen, a former Valley State Prison inmate who worked in the prison’s infirmary during 2007, said she often overheard medical staff asking inmates who had served multiple prison terms to agree to be sterilized.

      (...)

      The allegations echo those made nearly a half-century ago, when forced sterilizations of prisoners, the mentally ill and the poor were commonplace in California. State lawmakers officially banned such practices in 1979.

      Read more here : http://www.sacbee.com/2013/07/07/5549696/female-inmates-sterilized-in-california.html#storylink=cpy

  • Une pensée sur la crête, Paul Ariès - Entropia La Revue
    http://www.entropia-la-revue.org/spip.php?article118

    La décroissance est une pensée sur la crête, qui peut conduire au meilleur comme au pire. Le meilleur est ce qui permet aux peuples de reprendre espoir dans l’avènement d’une société plus humaine, en ayant, pour cela, tiré toutes les leçons des tragédies passées. Le pire serait de préparer l’avènement d’une société dont nous ne voudrions pas. (...)

    Il n’est certes jamais possible d’écrire l’histoire avant qu’elle ne se fasse, mais on doit se prémunir contre certains « virus » idéologiques en commençant par faire la chasse aux concepts équivoques.

    pour mes #archives ; #décroissance et #extrême-droite

    • Vu que ça n’a plus de sens sur l’autre sujet, je remets ici mon commentaire que j’avais fait après avoir lu cet article.

      Pfiou, lu l’article.

      Alors attention : tout en dégommant et mettant en garde avec raison à propos de gens d’extrême droite qui s’approchent de la décroissance, l’article est à mon avis plus vicelard que ça. Procédé récurent chez Ariès, il en profite quasiment à chaque chapitre pour faire des amalgames en incluant dans sa critique des gens qui n’ont absolument rien à voir avec la droite, ni le biorégionalisme, paganisme ou autre, mais qui ont critiqué SA manière de voir la décroissance. Notamment tous ceux qui ont critiqué son besoin de créer un parti politique. Il met volontairement dans le même sac, mais la plupart du temps sans nommer personne, des individus (Latouche, Jappe) ou des groupes (des mouvements décroissants plus portés vers l’anarchisme, les animateurs de decroissance.info, etc) avec d’autres individus et groupes de droite, organicistes, naturaliste, blablabla.

      Pour avoir suivi pendant plusieurs années ces débats au moment où ça se montait (les revues des différents courants, le parti, l’assez génial forum de decroissance.info, entre autre), c’est clair qu’il y a un rapport. (L’article en question datant bien du n°1 d’Entropia en 2006.) @bug_in pourra éventuellement témoigner de cette époque aussi. :D

      C’est intéressant bien évidemment. Mais ya pas que la critique de la droite dedans quoi.

    • J’aime beaucoup ce passage qui dit en substance que l’égalité n’est pas un postulat « physique » de départ, mais un objectif politique.
      Cela correspond vraiment à ma grille de lecture, et corrobore la lecture de Gouyon (http://seenthis.net/messages/67182) qui invite droite et gauche à accepter les éclairages des études scientifiques pour dépasser leurs dogmes fondateurs, au lieu de vouloir utiliser la science pour asseoir leurs représentations idéologiques...
      Laissons la nature là où elle est, avec ses splendeurs et ses horreurs, y compris en nous-mêmes, et occupons-nous de nous-mêmes pour la dépasser et construire un monde vivable...

      L’égalité ne se mesure ni dans les gènes ni dans un musée des arts et traditions populaires. L’égal est « simplement » celui que je reconnais comme égal [16]. L’égalité est certes une fiction, mais nous devons nous y accrocher. N’oublions pas que l’un des premiers gestes de la première République, puis de la deuxième, fut de proclamer l’interdiction de l’esclavage… On ne joue pas impunément à restreindre l’égalité. On ne joue pas plus impunément à l’étendre, car il ne peut y avoir d’union sans division. Le piège est aussi terrible que l’équilibre est instable. Quelle(s) limite(s) à l’humanité au moment où l’idéologie de la croissance ne rêve que de clonage, de « cyborgisation », etc. ? Ne nous laissons pas piéger par ceux qui, sous prétexte de dénoncer « l’égalitarisme », osent comparer l’uniformisation et l’égalité. Le propre de l’égalité est de défaire des inégalités (naturelles, sociales). Il n’y a donc d’égalité que dans la séparation (d’avec notre animalité). Comme il n’y a de politique et de démocratie que dans la division, c’est-à-dire dans ce même pouvoir de défaire.

      Sinon la chasse aux concepts équivoques est indispensable, tout le monde sera d’accord avec ça je crois. Ensuite le différend porte sur ce que l’on en fait. Faut il les éradiquer avant d’avancer dans la décroissance, ou bien avancer dans la décroissance en gardant comme objectif de les combattre sur la durée ?

    • L’antifascisme est un préalable élémentaire à toute action politique. Si quelqu’un n’est pas d’accord, c’est son droit ; mais alors il est clair qu’on n’appartient pas au même « camp » et qu’il n’y a pas d’objectif commun. À bon entendeur, salut ; les autres, vous pouvez m’oublier.

    • Qu’est-ce que le #fascisme, aujourd’hui ?

      Ce n’est pas de la provoc, c’est une vraie question qui mérite plus qu’un copié-collé du dico, tant le mot a été galvaudé à force d’être jeté à la gueule de tout le monde comme un anathème.
      Le fascisme est un truc super sérieux pour moi et le fait que tout le monde l’emploie à tort et à travers, essentiellement pour faire taire ceux qui ne pensent pas exactement comme eux, est un danger mortel. D’ailleurs, ma gosse m’a déjà fait le coup de me traiter de fasciste parce que je faisais mon job de parent.... Affligeant, mais terriblement de son temps.

      Pour moi, le fascisme, ça a été la rencontre brutale avec le #nazisme à travers la #Shoah. Nous étions là face à l’aboutissement de la pensée fasciste, dans sa version la plus industrielle.
      Ce choc intellectuel m’a poussé à reconsidérer ma place dans ma propre famille, laquelle était ouvertement raciste et xénophobe. J’ai parcouru un long chemin intellectuel et personnel par rapport à la pensée fasciste, raciste, totalitaire (trois notions connexes et pourtant différentes) pour tenter de comprendre ce qui était totalement impensable de mon point de vue : la machinerie de l’#antisémitisme, jusqu’à en faire un sujet de mémoire de recherche, un peu envers et contre tous : http://ethologie.free.fr/memoires

      Bien sûr, à l’occasion de ce travail, j’ai rencontré la pensée d’Hannah #Arendt et cette rencontre intellectuelle a profondément changé mes grilles de lectures sur les questions du #totalitarisme... et de beaucoup de mots en #isme, d’ailleurs.

      Ça, c’est le premier point : on doit délimiter ce dont on parle.

      Ensuite, quelle est la place de l’#anticapitalisme dans cette grille de lecture ?

      L’#altermondialisme tel qu’il a commencé à vraiment se populariser au début du siècle, a apporté une nouvelle couche à ma manière de penser le monde et les trucs en #isme. Bien sûr, en bon petit soldat de la #sociologie contemporaine, j’ai mangé ma dose de Weber et donc développé un esprit critique de plus en plus affirmé face au dogme économique dominant.

      La chute du mur de Berlin est effectivement un moment important, parce qu’il symbolise la fin de l’alternative au capitalisme, et donc le commencement de son emprise totalitaire sur le monde. Quant au 11 septembre, il marque à mon sens le basculement de #cosmologie qui découle de l’emprise du capitalisme sans entraves, à savoir une vision manichéenne du monde où on ne peut plus être que thuriféraire du système ou son ennemi à abattre. Depuis, c’est l’injonction permanente de #TINA et la mise en scène redondante de notre incapacité, non seulement de résister à cette emprise totale du dogme, mais à seulement penser hors du cadre du dogme.

      Et nos #fachos dans tout ça ?

      C’est à peu près ici que j’atteins mon point d’achoppement (le moment où je dois creuser plus loin, plus longtemps, dépasser les contradictions et tenter d’y voir plus clair).
      J’ai l’intuition forte que ces deux totalitarismes se complètent et se répondent parfaitement bien, que l’un nourrit l’autre, qu’ils sont des symbiotes monstrueux et du coup, je tends à penser que le combat intellectuel doit lui aussi être total et doit, quelque part, résoudre la question de l’œuf et de la poule.

      Capitalisme et fascisme partagent absolument les mêmes #présupposés, à savoir la « nature » intrinsèquement #inégalitaire et #hiérarchisée de l’humanité. Seule cette cosmologie permet la domination de ces deux idéologies sur nos sociétés, les justifie, chacune à sa manière.
      C’est parce que les êtres humains sont considérés dès le départ comme inégaux que peut être justifiée leur hiérarchisation et donc le fait que certains humains, considérés comme supérieurs aux autres, méritent plus et mieux que les autres, jusqu’à la confiscation des ressources vitales, jusqu’à la destruction directe ou incidente de tous ceux qui seront forcément considérés comme #surnuméraires.

      Inégalités et hiérarchisations permettent donc de justifier la #domination de certains sur tous les autres, que ce soit par leur phénotype, leur naissance, leur classe sociale, leur sexe, leur domicile, leurs préférences sexuelles ou leur fortune personnelle.

      Voilà où j’en suis, aujourd’hui.

    • @monolecte : merci pour cette réflexion que je partage dans les grandes lignes, mais j’ai un point à éclaircir.

      Capitalisme et fascisme partagent absolument les mêmes #présupposés, à savoir la « nature » intrinsèquement #inégalitaire et #hiérarchisée de l’humanité.

      La nature n’est pas intrinsèquement inégalitaire. Elle est juste diverse. Elle ne hiérarchise rien. C’est le système de valeur de l’esprit humain qui hiérarchise. Factuellement, comme disait Coluche, y a les grands, les petits, les blancs, les noirs, etc... on est tous égaux, mais le petit noir il sera moins égaux que les autres, ça c’est le système de valeurs idéologique qui l’établit.

      La nature n’est pas intrinsèquement égalitaire non plus. Elle est barbare. Elle tolère les dominations. Elle ne sanctionne pas le loup qui bouffe l’agneau, elle offre la survie à l’un, la mort à l’autre. La foudre ne s’abat pas sur l’être vivant qui massacre son frère.
      Si les humains en temps normal ne massacrent pas leurs frères, c’est grâce à leur construction idéologique.

      Pourquoi je dis ça ? Parce que je déplore à gauche qu’on mette le couvercle sur notre animalité de départ, sur la diversité de nos corps physiques dont on hérite de la nature, au motif que cela légitimerait les hiérarchisations et donc les dominations, le racisme, le sexisme et donc le capitalisme et le fascisme... Non non et non.
      Je souffre quand j’entends des gens de gauche recourir à la science pour se défendre face aux réacs/fachos que ceci ou cela n’est pas « contre-nature » pour combattre une inégalité ou une domination. Pour moi il n’y a qu’une réponse à avoir, c’est « oui, c’est peut être contre-nature. Et ben tant mieux ! »
      Car le problème n’est pas un problème de vérité scientifique. Le problème est une question de principe moral, de ce que l’humain peut et doit considérer comme règle, sous peine de rester animal..

      Donc pour revenir au sujet initial, et même si je ne suis pas sûr de comprendre la contrariété de @fil , garder à l’esprit cet enjeu fondamental de civilisation (se libérer de notre « animalité ») peut permettre de remplir localement des objetifs transitoires avec ceux qui n’ont pas (encore) cette vision là, mais qu’il faudra convaincre tôt ou tard, vu qu’on ne peut cohabiter paisiblement avec des barbares..

    • @monolecte à en croire mes lointains souvenirs de jeunesse, l’antifachisme se définit positivement comme l’ensemble des valeurs auxquelles le fachisme (mussolinien) s’opposait explicitement, dont la liste est donnée par la Wikipedia-fr pour ceux que la chose intéresse.

      Plus fondamentalement, ce qu’apporte au Capital les divisions du prolétariat est tellement évident que je ne peux à titre personnel cautionner quelque ostracisme que ce soit d’un camarade travailleur (mais pour les intellectuels, c’est bien entendu tout autre chose...)

    • Si tu n’as pas compris, prends ton temps ; relis par exemple les réponses de @supergeante et de @moderne

      @fil, je ne cherche pas la polémique, je pense avoir compris vos positions, j’ai donné en retour la mienne, y a des écarts, ok. Sincèrement ce qui m’échappe, c’est pourquoi ce débat est-il si sensible, pourquoi on en ferait une affaire personnelle, à parler de « camps » et de boycott de discussion. Je n’ai lu aucun propos louant ou même cautionnant les idées de De Benoist dans cette discussion.
      Donc soit nos pensées sont contaminées par ce mec et on s’en rend pas compte, et dans ce cas il serait utile d’identifier où et comment, soit on se fait un peu plus confiance dans le fait qu’on va pas devenir facho du jour au lendemain parce qu’on a lu son bouquin, ou qu’on a lu l’analyse de quelqu’un qui a lu son bouquin (JL Prat).

      JL Prat n’est pas dupe, nous non plus. Elle est où la complaisance ? Il s’agit juste de comprendre ce qu’un réac vient chercher dans le concept de décroissance, comment il va s’en servir. Pas de réhabiliter le réac, ni adhérer à ses idées... Je n’invente pas, quand JL Prat écrit ceci (c’est dans le texte), est-ce encore trop ambigu ?

      “Un intellectuel qui conçoit son œuvre sous l’angle de la stratégie est tout simplement nul”, comme Alain de Benoist l’a fort bien dit en d’autres temps, mais cela n’exclut pas qu’un grand intellectuel soit aussi un stratège. Le fondateur du GRECE s’est intéressé à la mouvance écologique à partir du moment où elle lui est apparue comme un milieu perméable aux idées qu’il défend et s’efforce de propager, ces idées qui devraient rendre obsolète le vieux clivage droite/gauche, puisqu’elles associent l’intention révolutionnaire à la préservation du milieu naturel, définissant ainsi l’objet d’une révolution conservatrice, ordonnée, comme il dit, au “conservatisme des valeurs”.

      (texte intégral ici http://seenthis.net/messages/157025)

  • Article11 - « Vous êtes parfaits, vous êtes comme des machines » - Lémi
    http://www.article11.info/?Vous-etes-parfaits-vous-etes-comme

    Écrit en 1920-1921 par un certain Ievgueni Zamiatine – russe de son état – et illico censuré par le pouvoir bolchevique, Nous autres est un livre précurseur en matière de dystopie, de récit contre-utopique. La trame du roman rappelle d’ailleurs furieusement celle de deux monuments de la littérature d’anticipation publiés plus tardivement, 1984 de George Orwell (1949) et Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley (1931). Les trois récits reposent en effet sur le même schéma narratif : le servant fidèle d’un totalitarisme achevé comprend soudain (notamment grâce à l’amour) que son époque est un tas de purin liberticide. Et il paye cette révélation au prix fort. Le Bernard Marx du Meilleur des mondes est ainsi exilé dans une île où ses pensées « hérétiques » resteront inoffensives car confinées. Le Winston Smith de 1984 est torturé pendant des semaines, « rééduqué » jusqu’à renier tout ce qui comptait pour lui. Et le D-503 de Nous autres subit un traitement éradiquant son imagination : « Vous êtes malades. Votre maladie c’est l’imagination. C’est un ver qui creuse des rides noires sur votre front. » Dont acte et intervention chirurgicale ; retour au mouton bipède.

    Le récit de Zamiatine paraît familier parce qu’il a posé l’équation de base dans l’analyse littéraire du mal totalitaire : au nom d’un idéal dévoyé, l’homme renonce à sa liberté et se retrouve sous le joug d’une instance suprême. Les outils permettant à celle-ci d’imposer durablement son système de domination varient selon les auteurs et le contexte d’écriture – le Novlangue pour 1984, le Soma pour Le Meilleur des mondes, l’informatique pour Un Bonheur insoutenable (Ira Levin, 1969) –, mais la trame reste la même : une société tout entière est privée de libre-arbitre, intégralement sous contrôle. Emprise si forte que le souvenir même de la liberté s’estompe. Tout est verrouillé.

    Nous autres décrit une société tellement obnubilée par l’efficacité (Stakhanov powa) et la logique industrielle qu’elle a accepté de renoncer à la liberté. L’essentiel est dans la gestion efficace, la maîtrise des affects, l’ablation de toute individualité au nom du bien commun : « Vous êtes parfaits, vous êtes comme des machines : le chemin du bonheur à cent pour cent est ouvert. » Dans ce contexte, poser des questions ou soulever des objections équivaut à désobéir à la ligne du Parti unique : « L’Homo Sapiens ne devient homme, au sens plein du mot, que lorsqu’il n’y a plus de points d’interrogation dans sa grammaire, mais uniquement des points d’exclamation, des virgules et des points. »

    Aboutissement logique : le processus totalitaire, qu’il soit d’inspiration communiste ou fasciste, n’admet de littérature que servile et planifiée, utilitaire. Le reste est ennemi. Évoquant les bureaucrates-bourreaux dans sa préface à Nous autres, Jorge Semprun écrivait : «  L’infini de la révolution les effraye. Ils veulent dormir tranquillement la nuit. De temps en temps, un Zamiatine surgit et les réveille. En sursaut. »

    #dystopie #totalitarisme #revolution

  • Bas les pattes devant Snowden, Manning, Assange et les résistants au techno-totalitarisme
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=421

    Nul ne peut plus nier ce que les opposants à la tyrannie technologique dénoncent depuis des années : les objets intelligents qui envahissent nos vies (ordinateurs, Internet, téléphones mobiles et smartphones, GPS) donnent au pouvoir les moyens de la surveillance généralisée. En dévoilant des documents secrets, un ex-agent américain révèle que la NSA (Agence nationale de sécurité) espionne les internautes du monde entier, dans le cadre du programme clandestin « Prism » mis en place par George Bush et (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Bas_les_pattes.pdf

    • Il y a au moins une contradiction dans cet article : il commence par se moquer de ceux qui disent « on le savait déjà », et termine par « comme on l’avait écrit dans notre livre ». La fin sert à dire que le logiciel « libre » c’est de la merde.

    • Je ne vois pas trop cette contradiction, car au début du texte, j’ai l’impression qu’ils parlent surtout de ceux qui disent « on le sait déjà » sans le prouver, du genre « mais on le sait que les puissants surveillent tout, etc ». Tandis que #Edward-Snowden le prouve, et que PMO, dans leur démarche d’enquête minutieuse avec citation de multiples rapports publics et privés, sont souvent assez pointus aussi dans leurs enquêtes.

      L’article est avant tout une mise en perspective de deux actualités simultanées : #Prism et la mort de #Clément-Méric. Et la comparaison des réactions « à #gauche » envers ces deux faits.

      Notamment pour dire que la gauche monte vite au créneau pour crier au #fascisme « année 30 », alors que nous ne sommes plus dans les années 30, et que ces organisations ne disent jamais rien ou si peu sur le fascisme réellement existant et déjà en place, grâce à la #surveillance technologique, le puçage #RFID, l’#Internet_des_objets et autres babioles qui ne sont plus de la science fiction.

      Snowden a raison. En France, le #rétro-fascisme à front bas et crâne ras, qu’on reconnaît au premier coup d’œil, obsède l’#anti-fascisme rétro, patrimonial et pavlovien, tout ému de combattre la bête immonde qu’on lui a tant racontée et qu’il croit connaître. Il est vrai qu’ils partagent quelquefois les mêmes goûts en matière de look et de dress code. Les skinheads, c’est quand même plus simple que les RFID et la « planète intelligente » d’IBM. Dénoncer « les origines françaises du fascisme » (Zeev Sternhell, Là-bas si j’y suis, France Inter) et « le retour des années 1930 » (Le Nouvel Observateur et cie), c’est plus facile que de s’attaquer au techno-#totalitarisme.

      [...]

      Personne pour s’aviser que nous ne sommes pas dans les années 1930. Qu’après des décennies d’accélération technologique, à l’heure de la contention électronique, le « fascisme » aussi s’est modernisé. Il n’a plus le visage du Dictateur. Même plus celui de Big Brother. Mais celui des myriades d’actionneurs, capteurs, nano-processeurs, datacenters, super-calculateurs, Little Brothers, qui maillent, structurent, activent et pilotent la société de contrainte.

      [...]

      Pendant que les attardés lèvent le poing, farouches et déterminés contre le spectre « des heures les plus sombres de notre Histoire », le pouvoir resserre le filet électronique. Avec l’approbation béate de la majorité « parce que la technologie, tout dépend de ce qu’on en fait. »

      [...]

      La tyrannie technologique est plus pervasive et redoutable que 500 brutes alcoolisées. Elle exige de ses opposants plus que du pathos et des postures. Combattre le techno-totalitarisme, c’est-à-dire l’attaque la plus performante contre notre #liberté et contre la possibilité de choisir ce qui nous arrive, impose l’effort de comprendre la nature de cette attaque, et ses spécificités. Nous ne sommes pas dans les années 1930 ; il nous faut penser notre époque pour affronter notre ennemi actuel, et non les avatars du passé.

    • Pendant que les attardés lèvent le poing, farouches et déterminés contre le spectre « des heures les plus sombres de notre Histoire »

      J’avais relevé des trucs limites ici et là mais je pensais pas que PMO pouvait être gerbant

    • Se considérer comme « en concurrence » génère ces propos et comportements bizarres. Il y a chez tous ceux qui se considèrent comme au front et au contact avec l’ennemi, le seul, le vrai, une absence d’humilité caractéristique et regrettable, car conduisant à des jugements erronés et à des inimitiés contre-productives. Aussi bien de la part de PMO et de son « attardé », ou du « gerbant » pour qualifier PMO.

    • Classer c’est hiérarchiser disait-on dans un autre fil. Ben oui, il y a des faits, des actes, qui sont plus dangereux pour la liberté que d’autres. Ça ne veut pas dire que ceux qu’on considère comme les moins graves ne sont pas graves du tout. Mais qu’il y a des faits immensément plus graves, et que donc il faut prioriser ses combats : dans une journée, et même dans une vie entière, personne n’a le temps de se battre contre tout ce qu’on considère comme « pas bien ». C’est physiquement impossible.

      Après, se lancer des insultes, oui c’est pas forcément sympa.

    • Non, on disait précisément pas ça, dans l’autre fil ! On disait que classer ce n’était justement pas nécessairement hiérarchiser !
      Et oui, je maintiens que qualifier des gens, souvent jeunes, pas toujours finis politiquement, qui s’indignent de la mort d’un des leurs d’« attardés », c’est gerbant. C’est bien gentil les discours polis mais bon, au bout d’un moment, ça va bien.

    • Oui, de la pertinence de distinguer, étiqueter, classifier, on disait qu’effectivement c’était délicat, subjectif, que la tentation de la hiérarchisation n’était jamais très loin... Même si de mon côté je ne suis pas contre l’usage des outils de description sémantique qui aide à la précision du langage et la justesse des idées, on sera tous d’accord en tous cas pour dire que la hiérarchisation est toujours un piège.. Et il est vrai que même à l’écrit, on peut laisser échapper des émotions, des réflexes instinctifs de jugement, voir d’insultes, répréhensibles, mais bassement humains.
      Personnellement je déplore, mais ce genre de faux pas, s’ils sont rares, ne suffisent pas à discréditer à mes yeux l’ensemble des propos d’un auteur (exemple typique et caricatural : Mélenchon..)

    • classer c’est hiérarchiser, faire des ensembles ça ne l’est pas :) Vive la logique :D
      Sinon oui PMO a des aspects que je ne partage pas trop. C’est un vieux débat la hiérarchisation des luttes, mais il ne faut jamais confondre faire ses choix de luttes a soi, ou dans son organisation, et... faire la leçon aux autres sur ce qui devrait être prioritaire dans leur luttes a eux. Par ex. je trouve tout a fait normal que certain-e-s personnes fassent de la lutte contre le patriarcat leur priorité, et j’ai pas de leçon a leur donner en leur disant, faut d’abord lutte contre ceci cela. C’est d’autant plus vrai, que les dominations, elles, ne se font pas de concurence de lutte, au contraire, elle s’agglomère, se conjuguent...

  • #Jacques-Ellul contre le #totalitarisme technicien - Le passager clandestin
    http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/les-precurseurs-de-la-decroissance/jacques-ellul-contre-le-totalitarisme-technicien.html

    À ceux d’ici qui cherchait une introduction à la pensée de Jacques Ellul (enfin plus précisément à la partie de sa pensée qui parle de la #technique), sachez qu’il y a seulement deux mois, #Serge-Latouche a publié ce condensé dans sa nouvelle collection « Les précurseurs de la #décroissance ». Apparemment il le met aussi en perspective avec d’autres auteurs.

    Jacques Ellul a, dès l’origine, été perçu par le mouvement de la
    décroissance comme l’un de ses principaux précurseurs. Sa critique de la démesure technicienne et son analyse du « totalitarisme technicien », comptent parmi les pièces maîtresses du projet, en l’alimentant aussi bien sur le plan théorique que sur celui des propositions concrètes.
    Jacques Ellul a dénoncé en maints endroits et avec la plus grande fermeté la démesure de la société occidentale, la croissance et le développement. Il a montré que la société économique de croissance ne réaliserait pas l’objectif de bonheur proclamé de la modernité, et que les évolutions de la technique étaient incompatibles avec les rythmes de l’homme et l’avenir du monde naturel.

    #technologie #anti-industriel #décroissance #croissance

  • Une contre-histoire de l’Internet | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/047954-000/die-wilden-wurzeln-des-world-wide-web

    À voir. Je vais même le mirorer. Ce que je retiens, c’est que la conservation de nos liberté passe par un combat de tous les instants contre le pouvoir des États et des entreprises capitalistes. Cette lutte passe par une meilleur maitrise, une meilleur connaissance et une meilleur démocratisation des technologies. Internet est un fabuleux outils, à nous de nous l’approprier pour qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains. Pour l’autogestion des (...)

    ##Internet ##Libre ##Liberté ##Société ##Autoritarisme ##Totalitarisme ##Autogestion

  • Aktivistin gegen Hartz-IV könnte für geisteskrank erklärt werden
    http://www.shortnews.de/id/1025488/aktivistin-gegen-hartz-iv-koennte-fuer-geisteskrank-erklaert-werden

    Essai de traduction :

    Le cas de l’ancienne collaboratrice de Jobcenter (nom d’une agence privée de recherche d’emploi en Allemagne) également critique du plan Hartz IV, Inge Hannemann, fait de plus en plus de vagues. C’est maintenant la ministre fédérale du travail, Ursula von der Leyen qui s’occupe de l’affaire et la déclare priorité absolue.
    Par une expertise, on pourrait faire taire Inge Hannemann et la déclarer malade mentalement ; Au pire, cela pourrait signifier pour l’activiste un internement en psychiatrie.
    Il y a quelques semaines, Inge Hanneman a été renvoyée de Jobcenter parce qu’elle n’avait cessé de dénoncer leurs pratiques. Elle écrit dans son blog que l’agence crée la pauvreté, viole les Droits de l’Homme et favorise la fragmentation de la société.

    D’après une recherche induite par @monolecte dans http://seenthis.net/messages/138164 via scoop it via twitter (magie des hyperliens et des moteurs de recherche : Internet, c’est bien !)

  • Les origines des grandes #famines - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Les-origines-des-grandes-famines.html

    Les deux États révolutionnaires ne sont pas responsables d’une croissance de la population aussi difficile à gérer — dans la mesure où ils le sont, c’est tout à leur honneur : ils ont contribué au recul de la mortalité. Aussi longtemps que la natalité ne suit pas à son tour le mouvement de baisse de la mortalité, autrement dit avant que la transition démographique ait suffisamment progressé pour instaurer une ère de relative stabilité, le problème des bouches à nourrir et de la capacité de l’agriculture à y faire face risquait d’être épineux. Il l’avait été constamment en Chine durant la première décennie du régime et à un degré moindre dans l’#URSS des années 1920. C’est cette base fragile qu’une politique inconsidérée a fait chanceler. Une politique criminelle a pris le relais, transformant la crise en catastrophe de très grande ampleur. L’énorme responsabilité personnelle des deux dictateurs, auxquels des dirigeants nationaux (dans le cas de la #Chine) ou régionaux (en Ukraine) moins entêtés ou moins cruels n’ont pu résister, met en cause la matrice léninienne commune aux deux régimes : si mal inspiré fût-il, le pouvoir d’un seul s’est imposé à tous.

    #totalitarisme

  • Le management collaboratif (Jean Zin)
    http://jeanzin.fr/2012/10/13/le-management-collaboratif

    Il y a de bonnes raisons de critiquer un management inhumain obsédé par le profit et qui fait peser des contraintes cruelles ou stupides sur les salariés, jusqu’aux pratiques sadiques d’un management par le stress qui a des morts sur la conscience. C’est un domaine qui voit surgir toute une palanquée de petits gourous qui vendent aux entreprises des recettes miracles qui ne sont pas toujours sans intérêts mais qui sont appliquées, en général, avec un dogmatisme destructeur. Le véritable intérêt du management, c’est de poser les problèmes, d’adopter une méthodologie cartésienne pour diviser les tâches et répartir les moyens en fonction des objectifs. Sinon, les résultats étant le plus souvent très décevants, on assiste à une succession de modes un peu comme pour les régimes amaigrissants, le développement personnel ou les théories économiques. Cela mène à de véritables folies parfois ou flirte avec les sectes (la scientologie et l’analyse transactionnelle étant pas mal implantées dans ce secteur). Surtout dans le domaine commercial, il semble qu’on tente d’extirper tout scrupule moral, avec la prétention de former un homme nouveau dépourvu d’humanité sur le modèle d’un homo economicus uniquement préoccupé de ses gains immédiats. Il ne manque certes pas de raisons de se battre contre cette nouvelle sorte de #totalitarisme décervelant.

  • Les Indigènes du Royaume : « L’Impérialisme » d’Hannah Arendt, l’étrange oubli…
    http://bougnoulosophe.blogspot.com/2011/04/limperialisme-dhannah-arendt-letrange.html

    Ils avaient vu là assurément le modèle même d’un puissant mouvement de masse fondé sur une théorie et une pratique racistes susceptibles d’orienter les forces sociales dans une même direction, susceptibles en tous cas de mobiliser et de mettre coude à coude, dans une véritable union sacrée pour l’expansion de l’Etat-nation, donc pour l’impérialisme colonial, des « classes cultivées » (professeurs, médecins, avocats, prêtres, journalistes, etc.), des hommes politiques « de gauche » et « de droite », des grands financiers, des aventuriers coloniaux de tout poil à côté de toute une armée de paumés et de petites gens (déchets des grandes villes, déchets, de toutes les classes, chômeurs, ouvriers, etc.). Donc, le modèle-même d’une Sainte-Alliance réussie entre « le bas-fonds » et « la haute société » fondée sur le consensus autour de l’idéologie raciste et des actes génocides...

    #capitalisme #totalitarisme #domination #colonisation #génocide #impérialisme #livre #philosophie #penser #histoire #politique #for:rezo.net #for:bassines #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:etienne.pottiergmail.com #for:l.serisgers.cci.fr #for:ma-daltonizi.re #for:nat.marronfree.fr #for:twitter

  • Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy défendent Israël contre la « désinformation » - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/06/07/alain-finkielkraut-et-bernard-henri-levy-defendent-israel-contre-la-desinfor

    Pour Alain Finkielkraut, ce sont les organisateurs eux-mêmes les responsables des débordements du 31 mai. « Les Israéliens ne voulaient pas de ce bain de sang. Ils sont tombés dans un piège. Ce bain de sang a été délibérement provoqué par les organisateurs », estime-t-il, accusant directement la Turquie, « où Mein Kampf est un best seller », dit-il, de jeter de l’huile sur le feu.

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  • owni.fr, digital journalism » Article » L’homme : un document (et une marchandise) comme les autres
    http://owni.fr/2010/05/04/lhomme-un-document-et-une-marchandise-comme-les-autres

    “Je pense que nous devrions les attraper, les documenter, s’assurer de savoir là où ils sont et ce qu’ils font”, a déclaré Pat Bertroche, un médecin d’Urbandale. “En fait, je soutiens les micropuces. Je peux pucer mon chien pour que je puisse le trouver. Pourquoi ne puis-je pas pucer un clandestin ?”

    #humanité #confiscation #techno #police #portnawak #totalitarisme #for:twitter