• Changer le nom du Sanitas : la violence symbolique de la politique de la ville
    https://larotative.info/changer-le-nom-du-sanitas-la-2372.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH525/arton2372-84874-6a534.jpg?1504182856

    Dans le cadre de son projet de rénovation urbaine, la mairie de Tours souhaite changer le nom du quartier du Sanitas pour le rendre plus attractif aux yeux des promoteurs. Ce processus révèle l’addiction des élus au marketing urbain et leur mépris à l’égard des classes populaires.

    C’est l’une des nouveautés de la rentrée 2017 sur le réseau Fil Bleu, le réseau de transports en commun de l’agglomération tourangelle : la station de tram Sanitas, située au coeur du quartier du même nom, devient « Saint Paul ». Ce changement, annoncée sur le site du réseau, marque la concrétisation d’un processus annoncé dans un précédent article publié en mars dernier : les élus de Tours souhaitent changer le nom du quartier, faire disparaître le Sanitas. Dans le protocole qui préfigure l’opération de rénovation du quartier, on peut lire :

    « L’ensemble des acteurs s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de faire émerger à l’intérieur du quartier prioritaire de nouveaux noms de quartier appelés à se substituer à celui du Sanitas et devant contribuer à rendre plus attractive cette partie de la Ville. »

    Le marketing urbain, c’est ce qui transforme les villes en marques. Elles sont ainsi amenées à gérer leurs quartiers, leur patrimoine et leurs grands événements comme autant de produits dont il faudrait maximiser la valeur et qui contribueraient alors à renforcer la visibilité et le prestige de la ville. (...) En mars, un contributeur de La Rotative écrivait à ce propos que « changer le nom d’une marque pour attirer une nouvelle clientèle est une technique commerciale éprouvée. Effacer, à travers son nom, l’histoire et le visage d’un quartier populaire est plus exceptionnel » . On peut cependant donner quelques exemples d’opérations de ce type. Toutes concernent des quartiers populaires.

    #politique_de_la_ville #urbanisme #aménagement #ZUP #Sanitas

  • l’économiste Philippe Simonnot fait ce constat d’impuissance face aux réactions anti touristes « Une seconde Notre-Dame ou un second Versailles ou un second Mont Saint-Michel, si même ils étaient faisables, n’auraient tout simplement aucun sens. » mais si ! c’est l’agrément dont les nouvelles route de la soir ont besoin ! Le Louvre a bien été dupliqué à Abu Dhabi -
    #tourisme #routes de la soie # Kazakhstan

  • Retour en #Afrique_du_Sud

    Du #Transvaal au #supermarché - Histoire et géographie

    http://www.rts.ch/play/radio/emission/histoire-vivante?id=1950967&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

    En 5 épisodes :

    Aujourd’hui en radio, un épisode relatant les colonisations successives de ce grand pays.
    Dimanche 3 septembre (23h15 ; RTS Deux) vous pourrez découvrir « Winnie », un documentaire sur l’ascension et la chute de Winnie Madikizela-Mandela, seconde épouse de Nelson Mandela.

    http://www.rts.ch/play/radio/histoire-vivante/audio/retour-en-afrique-du-sud-15?id=8840638&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed044

    Dans ce deuxième épisode, entretien sur le « #dark_tourism » en Afrique du Sud avec Fabrice Folio, géographe.

    http://www.rts.ch/play/radio/histoire-vivante/audio/retour-en-afrique-du-sud-25?id=8842854&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed044
    #tourisme

    Rencontre avec Frédéric Giraut pour évoquer d’autres aspects géographiques de l’Afrique du Sud, notamment sur la question des #zonages et des #parcs_naturels.

    http://www.rts.ch/play/radio/histoire-vivante/audio/retour-en-afrique-du-sud-35?id=8845994&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed044

    épisodes 4 et 5, à suivre...

    cc @fil

  • Wafaa, chef à domicile & traiteur de cuisine syrienne à Lille, Roubaix, Tourcoing et alentour en Hauts de France.

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    https://cuisine-syrienne.com

    Inscrivez-vous maintenant et vous serez l’un des premiers à savoir quand le site sera prêt pour y découvrir les futurs rendez-vous gourmands

    Contactez Wafaa par courriel : contact@cuisine-syrienne.com
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    Service de traiteur à domicile, alliant rencontres, plaisir et convivialité
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  • Les #guides-conférenciers craignent l’« ubérisation »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250817/les-guides-conferenciers-craignent-l-uberisation

    Depuis la tour Saint-Jacques à Paris, des touristes observent la ville © Philippe Wojazer / REUTERS Entre les menaces sur la carte professionnelle, l’arrivée de plateformes d’opérateurs de voyage et l’essor des « visites gratuites », les guides-conférenciers voient leur métier, déjà fragile, se précariser. Et s’inquiètent de la manière dont sont reçus les touristes en #France.

    #précarisation #tourisme #ubérisation #visites_guidées

  • Déjà précaires, les #guides-conférenciers craignent l’« ubérisation »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250817/deja-precaires-les-guides-conferenciers-craignent-l-uberisation

    Depuis la tour Saint-Jacques à Paris, des touristes observent la ville. © Philippe Wojazer / REUTERS Les guides-conférenciers tirent la sonnette d’alarme. Entre les menaces sur la carte professionnelle, l’arrivée de plateformes d’opérateurs de voyage et l’essor des « visites gratuites », ils voient leur métier, déjà fragile, se précariser. Et s’inquiètent de la manière dont sont reçus les touristes en #France.

    #précarisation #tourisme #ubérisation #visites_guidées

  • Embarquer sur un vol low-cost : sadique ou masochiste ? par Mathilde Ramadier – Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2017/08/19/embarquer-sur-un-vol-low-cost-sadique-ou-masochiste-par-mathilde-ramadie

    Je me souviens de notre premier – et dernier – vol avec #Ryanair, quelques années auparavant. Nous étions encore jeunes et naïfs. À notre arrivée au comptoir, bien à l’heure, nous présentons notre numéro de réservation et nos cartes d’identité à l’hôtesse (employée par l’aéroport et non par Ryanair). Avec un grand sourire, celle-ci nous informe que l’émission des cartes d’embarquement nous coûtera 60 euros chacun. Notre faute ? Nous ne les avons pas imprimées nous-mêmes, tout simplement. Impossible de négocier : il n’y a aucune imprimante à disposition dans le terminal, et le délai réglementaire fixé par Ryanair est dépassé. Punis comme des criminels, nous avons donc dû payer 120 euros pour deux feuilles A4 flanquées d’un logo moche et de nos numéros de siège. Mais traverser une mer et trois pays à 10 000 mètres d’altitude en larguant du kérosène ne nous a coûté que 80 euros.

    @reka

  • I Balcani: una destinazione turistica sempre più popolare

    Nell’andamento dei flussi turistici in Europa, la crescita corposa e costante dei Balcani come meta di viaggi e vacanze costituisce una delle tendenze più significative degli ultimi anni. Nel periodo 2013-2016, sei sono i paesi europei dove i pernottamenti dei turisti stranieri sono aumentati ogni anno a un tasso superiore del 10%: Islanda a parte, si tratta esclusivamente di paesi balcanici (Albania, Bosnia Erzegovina, Serbia, #Kosovo e Romania). L’unico paese della regione che pare rimanere ai margini del boom turistico in corso è la Bulgaria, anche se la situazione sta cambiando.


    https://www.balcanicaucaso.org/bloc-notes/I-Balcani-una-destinazione-turistica-sempre-piu-popolare
    #tourisme #Balkans #Albanie #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #Serbie #Roumanie #chiffres #statistiques #cartographie #visualisation
    cc @albertocampiphoto

  • Les Libanais veulent sauver leur mer, menacée par la privatisation

    En l’espace d’une trentaine d’années, les complexes balnéaires luxueux ont pullulé sur le littoral libanais, dont 60 % se retrouve désormais privatisé


    http://www.middleeasteye.net/reportages/les-libanais-veulent-sauver-leur-mer-menac-e-par-la-privatisation-210

    #Liban #mer #plages #privatisation #résistance #tourisme

  • #Sénégal : un JT rappé contre le #tourisme_sexuel
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080817/senegal-un-jt-rappe-contre-le-tourisme-sexuel

    Vidéo dans l’article À 100 km de Dakar, la plage de Saly a accueilli l’an passé quelque 1,6 million de touristes. Mais le soir, c’est souvent « sexe contre sous », chante Xuman, des #Haut-Parleurs qui a rencontré une jeune femme qui durant deux ans a vécu du tourisme sexuel.

    #International

  • De l’objet architectural à la construction d’un territoire

    Aujourd’hui les enjeux des territoires de haute #montagne mettent en lumière une crise des stations de #sports_d’hiver dites intégrées (Knafou, 1978) et obligent à réfléchir à une échelle plus large, qui prend en compte le massif et les rapports avec la vallée. Conscients de ces bouleversements, confirmés par l’état des lieux de la recherche dans le domaine économique ou géographique, nous souhaitons développer une relecture de l’histoire des stations en analysant le rapport entre la station et le site sur lequel elle est construite. Nous posons donc l’hypothèse que l’ancrage territorial est une clé de lecture fondamentale pour comprendre la naissance et l’évolution de ces établissements, tout en étant un point de réflexion stratégique pour leur futur développement.

    À cette occasion, nous utilisons comme cas d’étude le projet pour le plan d’aménagement des stations du domaine de la #Grande_Plagne, conçu par l’architecte #Michel_Bezançon à partir de 1960. Nous nous appuyons sur un travail de recherche mené dans les archives départementales de la Savoie et sur une analyse de documents originaux à travers l’outil cartographique.


    http://labexitem.hypotheses.org/538
    #tourisme #stations_d'hiver #ski #architecture #cartographie #visualisation #histoire
    via @ville_en

  • L’Espagne ne peut pas recevoir le touriste à « coups de pied », estime son Premier ministre RTBF - Belga - 7 Juillet 2107
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-espagne-ne-peut-pas-recevoir-le-touriste-a-coups-de-pied-estime-son-pr

    On ne peut pas recevoir le touriste « à coups de pied », a dit lundi le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, en pleine polémique sur des actes de vandalisme commis contre des intérêts touristiques en Espagne.

    « Ce qu’on ne peut pas faire à Monsieur le touriste, qui heureusement vient ici, génère d’énormes revenus et permet à de nombreux Espagnols de travailler, c’est le recevoir à coups de pied, cela me semble une aberration », a dit le chef du gouvernement de la troisième destination touristique mondiale.

    Le secteur du tourisme représente plus de 11% du PIB en Espagne et y emploie 2,5 millions de personnes.

    Mais le débat est virulent dans le pays sur une « tourismophobie » qui serait apparue dans certains endroits envahis par les visiteurs étrangers.

    La polémique a éclaté fin juillet quand quatre personnes encagoulées ont obligé un bus touristique de Barcelone à s’arrêter (nord-est), lui ont crevé les pneus et ont peint sur son pare-brise le slogan « le tourisme tue les quartiers ».

    Cette action a été revendiquée par Arran, le mouvement de jeunesse du petit parti d’extrême gauche indépendantiste CUP, qui compte dix députés au parlement catalan. Ses militants dénonçaient « un modèle de tourisme qui génère des bénéfices pour très peu de personnes et aggrave les conditions de vie de la majorité ».

    Par la suite, ils avaient posté sur internet des vidéos d’autres de leurs actions, crevant les pneus de vélos de location aux touristes à Barcelone ou lançant des confettis aux clients d’un restaurant du port de Palma de Majorque dans les îles Baléares.

    M. Rajoy a de son côté fait valoir que « c’est l’un des secteurs qui tirent le plus l’économie espagnole » et appelé à « le soigner et le soutenir ».

    L’Espagne vient de battre, pour la quatrième année consécutive, son record de touristes accueillis, culminant à 75 millions de visiteurs en 2016. Et le nombre de touristes étrangers a encore augmenté de 11,6% au premier semestre sur un an.

    Ces chiffres exceptionnels sont en partie nourris par le report de visiteurs évitant des destinations comme la Turquie, l’Egypte ou les capitales européennes frappées par des attentats.

    La massification du tourisme en de nombreux endroits génère cependant un malaise croissant parmi les Espagnols. Beaucoup se plaignent que les rues soient bondées et bruyantes, que les commerces traditionnels disparaissent mais aussi des agissements de certains touristes ou du renchérissement des prix de l’immobilier.

    #nuisance #tourisme #Espagne #pollution

  • Oranienburg – Anwohnerinitiative gegründet – MAZ - Märkische Allgemeine
    http://www.maz-online.de/Lokales/Oberhavel/Anwohnerinitiative-gegruendet


    photo : https://www.flickr.com/photos/spyker3292
    Flickr

    Les riverains se plaignent du tourisme vers le camp de concentration nazi le plus proche de Berlin.

    Oranienburg. „Wir müssen wieder in Einklang kommen, bei einem Dialog Lösungen finden. Und in dem möchten wir gehört werden“, fasst Christian Wollank das Ziel der neu gegründeten Anwohnerinitiative (AWI) „Gedenkstätte Sachsenhausen – Gedenken im Einklang mit dem Leben“ zusammen. Er wohnt im Schäferweg und bildet zusammen mit Waltraut Krienke aus dem Sandhausener Weg das Sprecherteam der AWI.

    Anwohnerversammlungen auf Initiative von Axel Heidkamp von der Piratenpartei hatten im Frühjahr nicht den erwarteten Erfolg gebracht. Hier lag der Tenor auf der Frage: Wie kann der Bustakt zur Gedenkstätte verdichtet werden. „Da wurde uns klar, dass unsere Probleme ganz andere sind und wie viele Anwohner diese Sorgen haben“, so Wollank. Aktuell unterstützen 56 Anwohner aus vier Straßenzügen die Initiative. Sie haben unterschiedlich Nöte. Alle sind aber in der stark gestiegenen Besucherzahl – jährlich 700 000 – zur Gedenkstätte und den Bussen begründet.

    Da sind die Anwohner der Hans-von-Dohnanyi-Straße. Sie beklagen nicht nur, dass jede Menge Müll von Touristen in ihren Vorgärten landet, weil es keine Papierkörbe gebe, sie finden nicht angemessen, dass vor allem Berliner Reisegruppen mit Guides vor den geschichtsträchtigen Häusern Halt machen und dort fotografieren. „Sie wollen sich nicht auf Fotos im Netz wiederfinden“, so Waltraut Krienke.

    Anwohner der Straße der Nationen sind vor allem von den Erschütterungen genervt, für die die Busse auf dem Kopfsteinpflaster sorgen. Die Erschütterungen sorgten für Risse in den Häusern, teilweise gingen die Alarmanlangen der geparkten Autos los und an Tempo 30 halte sich eh niemand. Da sind die Anwohner rund um den Parkplatz, dort laufen die Motoren der Busse stundenlang, „ich gehe täglich raus und weise darauf hin, wie schädlich das für Mensch und Umwelt das ist“, so Anwohnerin Krienke. Die meisten Fahrer hätten ein Einsehen, andere nur barsche Worte. Durchschnittlich 20 Busse stehen dort am Tag. Nicht zuletzt leiden die Anwohner des Schäferweges. Es gibt keinen Bürgersteig, die Busse quetschen sich durch, bringen die Kitakinder in Gefahr.

    Mit Ordnungsamt und OVG steht die AWI bereits in Kontakt, hat auf die Probleme aufmerksam gemacht. Ein Protestbrief ist am Dienstag an den Bürgermeister rausgegangen, weitere gehen an Kreis, Gedenkstätte und Kultusministerium. „Aber wir wollen nicht nur kritisieren, sondern bieten Lösungen an. Die kosten Geld und sind sicher nicht von heute auf morgen realisierbar. Aber wir brauchen sie langfristig“, ist Christian Wollank wichtig. Der Vorschlag der AWI geht dahin, Zufahrt und Parkplatz der Gedenkstätte angesichts steigender Besucherzahlen zu verlegen: Die Brache neben dem Sportplatz der Polizeischule könnte als zukunftsfähiger Parkplatz dienen. Das Areal gehört dem Bund. Auch sei die Gedenkstätte über die Bernauer Straße neben dem Eingang Polizeischule, alternativ neben dem An- und Verkauf weiter hinten oder über die Gustav-Hempel-Straße erreichbar.

    „Der Baustadtrat fand die Idee gut und prüfenswert“, so Wollank. Empört sei man über die Aussage der Gedenkstätte, „dass man nicht bereit ist, das 25 Jahre alte Besucherleitkonzept zu überdenken. Unsere Probleme dürfen nicht weggeschoben werden. Deshalb wollen wird unseren Protest jetzt bündeln.“

    Sachsenhausen-Komitee warnt vor Tabubruch (neues-deutschland.de)
    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1059500.sachsenhausen-komitee-warnt-vor-tabubruch.html

    Die KZ-Gedenkstätte Sachsenhausen muss sich wegen der wachsenden Besucherzahlen mit Anwohnerprotesten auseinandersetzen. Die Forderungen der kürzlich in Oranienburg (Oberhavel) gegründeten »Anwohnerinitiative Gedenkstätte Sachsenhausen - Gedenken im Einklang mit dem Leben« würden mit Beunruhigung zur Kenntnis genommen, erklärte dazu das Internationale Sachsenhausen-Komitee am Donnerstag in Amsterdam. Die von der Initiative vorgeschlagene Verlegung des Zugangs zur Gedenkstätte sei inakzeptabel, hieß es: »Geschichte kann nicht umgeschrieben werden.«

    Das Konzept der Gedenkstätte, dem die internationalen Häftlingsverbände zugestimmt haben, folge dem historischen Weg der Häftlinge, betonte das Sachsenhausen-Komitee. Der Zugang zum Konzentrationslager Sachsenhausen sei durch die Gefangenen des Naziregimes »über diese Straßen oftmals unter schweren Misshandlungen und unter den Augen der damaligen Anwohner begangen worden«. Eine Verhandlung darüber sei für das Internationale Sachsenhausen-Komitee tabu.

    In Sachsenhausen, heute ein Stadtteil von Oranienburg, waren von 1936 bis zur Befreiung durch die Rote Armee im 1945 insgesamt mehr als 200 000 Menschen inhaftiert, Zehntausende starben in dem von den Nazis zum Muster-KZ ausgebaut worden. Dort saß auch die Verwaltungszentrale für alle Konzentrationslager im deutschen Machtbereich.

    »Wir verstehen, dass eine Besucheranzahl von mehr als 700 000 vorwiegend internationalen Gästen als eine zusätzliche Belastung für die Wohngegend empfunden wird und dass nach Lösungen gesucht wird, die damit verbundenen Begleiterscheinungen zu ändern«, heißt es in der Erklärung des Sachsenhausen-Komitees weiter. Solche Lösungen fänden sich jedoch bereits in den Vorschlägen der Stiftung Brandenburgische Gedenkstätten für einen Einbahnstraßen-Ringbusverkehr, die seit langem überfällige Asphaltierung der Straße und die Erweiterung des Parkplatzes.

    Sachsenhausen-Komitee: Verlegung von Zugang ist tabu | Berliner Zeitung
    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/sachsenhausen-komitee--verlegung-von-zugang-ist-tabu-28112598

    Sachsenhausen-Komitee: Verlegung von Zugang ist tabu - WELT
    https://www.welt.de/regionales/berlin/article167349017/Verlegung-von-Zugang-ist-tabu.html

    Sachsenhausen-Komitee: Verlegung von Gedenkstätten-Zugang ist tabu - MOZ.de
    http://www.moz.de/artikel-ansicht/dg/0/1/1593810

    #Allemagne #Oranienburg #histoire #nazis #tourisme

  • #Mont_Saint-Michel : les flux décortiqués du #tourisme_de_masse

    Le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel a entraîné une modification profonde des conditions de visite et d’accès au site. Dans un souci de gestion et d’une maîtrise durable de cette fréquentation, le Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel, maître d’ouvrage du projet, était demandeur d’outils d’aide à la décision pour adapter et anticiper ses mesures de gestion. Dans ce contexte, deux outils complémentaires ont été développés. D’une part, un observatoire identifie et suit dans le temps les principales composantes du système touristique. Le second outil, un modèle dynamique, s’appuie sur cette base de données originale et actualisée et met en relation certains éléments de ce système. Basé sur la simulation multi-agents et développé sur la plateforme de modélisation #NetLogo, il a été développé à l’échelle du site pour les conditions avant et après travaux. Il simule les itinéraires et certaines pratiques des visiteurs dans ces deux situations et permet d’identifier les secteurs et périodes susceptibles de devenir problématiques pour le visiteur et donc pour le gestionnaire.


    https://meridianes.org/2015/08/04/mont-saint-michel-les-flux-touristiques-decortiques
    #tourisme #France #simulation
    via @ville_en

  • Histoire d’un lieu mythique, #Copacabana

    Si Rio de Janeiro, porte d’entrée du Brésil pour la plupart des touristes, est déjà un lieu mythique pour beaucoup de candidats au voyage, Copacabana l’est plus encore, c’est un nom qui fait rêver bon nombre d’habitants de la planète. Quelle est la réalité derrière le mythe, comment le lieu s’est-il formé et a-t-il évolué de ses origines à nos jours[1] où – il faut bien le dire – il ne correspond plus tout à fait à l’image qu’il a en dehors de Rio et du #Brésil.


    http://braises.hypotheses.org/1303
    #tourisme #histoire
    via @ville_en

  • En #France, la bataille de Palavas contre les flots
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280717/en-france-la-bataille-de-palavas-contre-les-flots

    La célèbre station balnéaire affronte un ennemi invisible : la lente montée des eaux. Mais il est d’autant plus difficile d’agir sur un phénomène encore peu perceptible que #Palavas-les-Flots, dans l’Hérault, tire justement sa richesse et son prestige de la #mer et du #tourisme de masse.

    #Climat #Ecologie #Montées_des_eaux

    • Il y a un an ou deux, nous nous baladions en bateau au large de Palavas et je m’étais étonnée de sorte de machines géantes qui gerbaient du sable sur la plage des Maguelonnes, juste à l’ouest de Palavas. J’ai alors appris que la commune importait à grands frais du sable pour refaire ses plages avant la saison touristique.
      Mon père vit à Palavas, sur le front de mer et en hiver, certains jours, il ne peut pas sortir de chez lui, parce que la mer a recouvert la plage et traversé le boulevard et vient clapoter aux premières marches de son immeuble.

  • GÉOGRAPHIE DU SURF

    Ressources pour préparer les concours de l’enseignement en géographie autour des questions :
    Géographie des mers et des océans (agrégation interne en histoire et géographie),
    Les espaces du tourisme et des loisirs (Capes/Cafep externe en histoire-géographie, agrégation externe de géographie et agrégation externe d’histoire).

    Le géographe Jean-Pierre AUGUSTIN a « inauguré » une série de travaux sur le surf et ses spatialités, notamment dirigeant l’ouvrage Surf Atlantique. Les territoires de l’éphémère (Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1994). Depuis, les travaux se sont multipliés appréhendant des questions aussi diverses que la mondialisation de ce sport (qui est un parfait exemple pour comprendre les principes de la diffusion spatiale en géographie), les conséquences de cette pratique sportive et touristique en termes d’aménagement (alors même que la pratique elle-même ne nécessite pas d’infrastructures particulières) et de conflits d’usages sur des littoraux convoités, ou encore les modalités de l’appropriation de l’Océan par les surfeurs.

    Sans prétendre à l’exhausivité et en favorisant les ressources accessibles à tous, voici quelques ressources pour construire une étude de cas autour du surf.

    LA DIFFUSION SPATIALE ET LA MONDIALISATION DU SURF
    AUGUSTIN, Jean-Pierre, 1996, « Les variations territoriales de la mondialisation du sport », Mappemonde, n°4/1996, pp. 16-20, en ligne :
    http://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M496/Augustin.pdf
    => Cet article n’aborde pas seulement le cas du surf, mais cette pratique y est abordée et détaillée de manière synthétique et utile pour comprendre les étapes de la mondialisation du surf.

    COËFFÉ, Vincent, Christophe GUIBERT et Benjamin TAUNAY, 2012, « Émergences et diffusions mondiales du surf. De l’invention à la mise à l’épreuve de normes corporelles », Géographie et cultures, n°82, pp. 61-76, en ligne :
    https://gc.revues.org/1342

    LE SURF ET LE PAYSAGE
    SAYEUX, Anne-Sophie, 2010, « Les paysages vagues », Sociétés, n°109, pp. 91-103, en ligne :
    https://www.cairn.info/revue-societes-2010-3-page-91.htm

    LES SURFEURS ET LEURS PRATIQUES SPATIALES
    Audio : L’émission « L’espace des surfeurs », Planète Terre, France Culture, 18 juillet 2012, animée par Sylvain Kahn, avec pour invités Anne-Sophie SOYEUX et Guillaume MARIANI, en ligne :
    https://www.franceculture.fr/emissions/planete-terre/lespace-des-surfeurs


    => Voir également le billet accompagnant cette émission :
    https://www.franceculture.fr/sciences/surf-un-grand-monde-de-petits-spots

    SAYEUX, Anne-Sophie, 2008, Surfeurs, l’être au monde. Une analyse socio-anthropologique, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 196 p.
    => Cet ouvrage est issu de la thèse de doctorat de l’auteur :
    https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00872190/file/ThA_se_sayeux_surfeurs_l_A_tre_au_monde_HAL.pdf

    MUSEREAU, Jonathan, 2008, « Vagues à la carte », EspacesTemps.net, rubrique Objets, 28 octobre 2008, en ligne :
    https://www.espacestemps.net/articles/vagues-a-la-carte

    AUGUSTIN, Jean-Pierre, 2009, « L’océan, le surf et les territoires de l’éphémère », Cafés géographiques, compte-rendu du café géographie du 2 octobre 2009 à Saint-Dié-des-Vosges, par Bénédicte Tratnjek, en ligne :
    http://cafe-geo.net/locean-le-surf-et-les-territoires-de-lephemere

    FALAIX, Ludovic, 2009, « Une géographie de l’intime : l’exemple des territoires du surf », Revue Européenne de Management du sport, n°24, pp.32-41.
    Article en accès réservé : http://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/13352/TPL_CODE/TPL_REVUE_ART_FICHE/PAG_TITLE/Une+g%E9ographie+de+l%27intime+%3A+l%27exemple+des+territoires+du+surf/334-rems.htm

    SAYEUX, Anne-Sophie, 2010, « Au coeur de la vague. Comment peut-on être surfeur ? », Ethnographiques, n°20, septembre 2010, en ligne :
    http://www.ethnographiques.org/2010/Sayeux

    FALAIX, Ludovic, 2012, Des vagues et des hommes. La glisse au coeur des résistances et contestations face à l’institutionnalisation des territoires du surf en Aquitaine, thèse de doctorat en aménagement et urbanisme, Université de Pau, en ligne :
    http://www.theses.fr/2012PAUU1006
    –> voir un résumé : http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_soutenances/sout_04_07_Falaix.php

    FALAIX, Ludovic, 2014, « L’habiter des surfeurs face au réenchantement touristique du littoral aquitain », Loisir et société, tome n°37, n°1/2014, pp. 132-150, en ligne :
    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00969125

    DES LIEUX TRANSFORMÉS PAR LE SURF
    GUIBERT, Christophe, 2006, L’univers du surf et stratégies politiques en Aquitaine, L’Harmattan, Paris, 321 p.

    COËFFÉ, Vincent, 2014, « Jack London et la fascination du surf », chapitre n°3, dans Hawaï. La fabrique d’un espace touristique, Presses universitaires de Rennes, collection Géographie sociale, pp. 47-50, en ligne :
    http://books.openedition.org/pur/34556
    –> Voir également dans le même ouvrage : « Les jeux du surf », chapitre n°15, pp. 167-177, en ligne :
    http://books.openedition.org/pur/34572

    FALAIX, Ludovic, 2015, « Le surf à Taghazout - Maroc : De l’émergence spontanée de néoterritorialités sportives à la laborieuse mise en tourisme institutionnelle d’une pratique », Via@, rubrique Brèves, en ligne :
    https://viatourismreview.com/fr/2015/06/francais-le-surf-a-taghazout-maroc-de-lemergence-spontanee-de-neot

    HATT, Emeline, Jérôme PIRIOU, Ludovic FALAIX et Anne GOMBAULT, 2015, « La valorisation touristique des ressources territoriales dans les trajectoires des stations : les cas de Lacanau-Océan, Biarritz et Martigues », Sud-Ouest Européen, n°39, pp. 65-79, en ligne : https://soe.revues.org/1897

    GUIBERT, Christophe et Vincent COËFFÉ, 2016, « Les enjeux composites de l’appropriation du surf. Variations sur les images et les usages sociaux à Oahu (Hawaii) », Mondes du tourisme, hors-série, en ligne :
    https://tourisme.revues.org/1211

    GUYONNARD, Valentin et Luc VACHER, 2016, « Définition d’un espace de pratique du système littoral touristique et sportif charentais : le spot de surf », Territoire en mouvement, n°30, en ligne :
    http://tem.revues.org/3354

    DES PRODUCTIONS GRAPHIQUES
    Ces productions sont toutes issues de la cartothèque du laboratoire Géode Caraïbe :
    http://aihp-geode.martinique.univ-ag.fr/cartotheque
    => Voir notamment la page de Corine Plantin : http://www1.univ-ag.fr/aihp-geode/page5/page17/page45/page85/page85.html

    Dynamiques et mutations littorales créées par le surf (Corine PLANTIN) :

    Le pôle de surf de la Caravelle à la Martinique (Corine PLANTIN) :

    Surf, diffusion et décalages spatiotemporelles (Corine PLANTIN) :

    Les dynamiques migratoires du spot de Soup Ball (Barbade) (Corine PLANTIN) :

    Distribution et dynamiques spatiales des spots de surf à la Barbade (Corine PLANTIN) :

    Distribution et dynamiques spatiales des spots de surf à la Guadeloupe et à la Martinique (Corine PLANTIN) :

    #Géographie #Géographie_du_Tourisme #Géographie_des_Mers_et_Océans #Géographie_des_Mers_et_des_Océans #Capes #Capes_Externe #Capes_Cafep #Capes_Cafep_Externe #CapesHG #Capes_HG #Capes_Histoire_Géographie #AgregInterneHG #Agreg_Interne_HG #Agrégation_Interne #Agreg_Interne #Agrégation_Interne_Histoire_Géographie #Les_Espaces_du_Tourisme_et_des_Loisirs #Tourisme #Surf #Géographie_du_Surf #Géographie_du_Sport #Sports #Sport #Sports_Nautiques

  • La bonne adresse pour un vrai repas syrien : Chez vous, à la maison ou tout autre lieu à votre concenance ! Invitez vos proches et découvrez à la maison, un repas divin, un festival de couleurs et de saveurs syriennes

    A Lille, Roubaix, Tourcoing, Marcq-en-Bareuil, Croix, Wasquehal, Mouvaux, Bondues, Linselles, La Madeleine, ... dans la Métropole Européenne :

    Je vous raconte. Invité chez des amis dans la métropole de Lille, j’y ai découvert leur savoureux voyage parmi les spécialités de Syrie.

    Le nectar de la gastronomie syrienne, préparé maison sous nos yeux par Wafaa, traiteure à domicile.

    Plutôt que de se faire livrer un menu gastronomique syrien, mes amis ont demandé à Wafaa de venir cuisiner ses mets magnifiques chez eux.

    Ce fut un dîner très copieux aux mille saveurs orientales. Un repas syro-libanais composé de recettes de Damas et d’Alep à base d’ingrédients naturels et frais.


    Mes enfants végétariens ont trouvé leur bonheur, avec ce plat très complet aux nombreuses textures et saveurs : les pâtes et les lentilles apportent de la douceur, la coriandre relève le goût, tandis que les oignons frits et le pain grillé viennent compléter chaque bouchée. Ne vous fiez pas à son apparence, ce plat est un vrai délice qui se sert chaud ou froid, selon les goûts et les saisons.

    Nous avons apprécié :
    Les entrées froides et chaudes ( mezze, Hommos, beaucoup de verdure, et le caviar d’aubergines grillées, Mouhamara, ...)
    Les plats exotiques , brochettes d’agneau, de poulet, des variétés de grillades
    Et les desserts ! Les crêpes syriennes garnies de crème et pistaches, à déguster avec un sirop à la fleur d’oranger. Un délice (pour gourmets et gourmands !)

    Nous avons vécu une fête ensoleillée très réussie !

    Traiteur syrien à domicile dans la métropole Européenne de Lille, Wafaa nous régale de sa cuisine syrienne.

    Pour commander les menus syriens de Wafaa , rendez-vous sur le site : https://anotherchef.com/menu?nationality=syrienne&locality=Lille

    Vous pourrez y découvrir les menus qu’elle propose et choisir la date à laquelle elle viendra les cuisiner chez vous. Offrez à vos invités une expérience qui sort de l’ordinaire, faites-leur découvrir une cuisine délicieuse et authentique et profitez d’une rencontre humaine enrichissante avec votre chef Wafaa.

    https://blog.anotherchef.com/2017/05/18/portrait-wafaa-chef-a-domicile-syrienne-et-traiteur-a-lille

    #Wafaa, #spécialités_de_Syrie, #Syrie, #menus-syriens, #cuisinier_à_domicile, #Traiteur_à_domicile, #repas_syrien, #gastronomie_syrienne, #repas_syro-libanais, #recettes_de_Damas,
    #Lille, #Roubaix, #Tourcoing, #Marcq-en-Bareuil, #Croix, #Wasquehal, #Mouvaux, #Bondues, #Linselles, #La_Madeleine, #MEL,

  • Tourte aux poivrons
    http://www.cuisine-libre.fr/tourte-aux-poivrons

    Préchauffer le four 180 °C (Thermostat 6 ) Couper les poivrons en fines lamelles. Émincer l’oignon rouge. Écraser l’ail. Faire revenir les poivrons, l’oignon et l’ail à l’huile d’olive dans une marmite. Ajouter les épices : sel, poivre et piment. Couvrir et laisser mijoter pendant 15 min à feu doux. Remuer de temps en temps avec une cuillère en bois. Les poivrons doivent être bien tendres. Casser les œufs sur les poivrons et mélanger légèrement. Laisser cuire 3 min puis éteindre le feu et laisser (...)

    #Poivron #Tourtes

  • Pourquoi partir à l’étranger pour chercher de « l’authenticité » ne sert à rien
    https://www.vice.com/fr/article/a3dqk8/authenticite-voyage-mythe
    Alors que l’on oppose souvent le touriste au voyageur, on oublie que ce dernier est avant tout un consommateur de clichés.

    Dans ces temps où chacun a l’arrogance d’être plus malin que les autres, il est de bon ton, en matière de voyage, de mépriser « les touristes ». Dans les petits jeux de distinction où s’ébroue l’individu qui croit exister quand il rabaisse autrui, il importe de distinguer le touriste du voyageur. Au touriste, le goût grégaire de choix sans originalité, le besoin de sécurité dans une consommation « conformiste » qui ne laisse aucune place à la rencontre hors transaction marchande ; au voyageur, la singularité d’improviser son parcours au gré des rencontres et des envies. Au touriste, le camping, le Club Med, les offres « all inclusive » et les resorts – soit l’artificialité d’un imaginaire vulgaire de paradis en toc, construit par la publicité ; au voyageur, la « quête de l’authentique », la prétention à toucher l’altérité – comme s’il était possible d’y parvenir lors d’un parcours de quelques semaines, ou de quelques mois. Comme si, d’ailleurs, les autochtones n’avaient pas compris quel bénéfice ils pouvaient retirer à tromper le désir d’authentique d’un voyageur-pas-touriste qui, quoi qu’il en dise, reste d’abord un consommateur – et notamment, un « consommateur de clichés », comme l’écrit Paul Ariès.

    #exotisme @mona (ps : je savais pas que c’était un de vos collègues, sorry)

    • Cette dialectique entre un individualisme libéral et une nostalgie diffuse pour un idéal placé dans un ailleurs fantasmé est, selon nous, le résultat même de la mondialisation. Elle prend d’ailleurs divers visages. Le jihadiste qui assassine au nom d’Allah, le Français juif qui émigre en Israël, le nationaliste qui aspire à débarrasser son pays des impurs, les sympathiques « voyageurs de l’authentique » disposés à monnayer une séance de chamanisme : tous disent, d’une façon très diverse, la grande détresse de sens de l’individu dans une société qui se refuse à produire et affirmer de la valeur, de reconnaître comme fertiles ses « gisements culturels », comme les nommait Cornélius Castoriadis.

      #anomie

  • There are no camps" in #Libya, only detention centres. Need to protect refugees, migrants before they get there


    Déclaration de #Cochetel, publiée sur twitter le 18.07.2017
    https://twitter.com/UNGeneva/status/887339785081237506

    #terminologie #mots #vocabulaire #camps #centres_de_détention #asile #migrations #réfugiés #Libye #détention #centres

    No detention centres in Libya, just ’prisons’ - UNHCR

    “We can hope that one day there will be decent and open centres, but now they don’t exist,” Cochetel said.

    http://www.ansa.it/english/news/2017/08/04/no-detention-centres-in-libya-just-prisons-unhcr-2_7aba4a80-8178-42b8-9095-f074

    @sinehebdo : la question de la #terminologie est évoquée deux fois :
    – dans le tweet : « Need to protect refugees , migrants before they get there »
    – et puis sur les #camps/#centres_de_détention en Libye

    #cpa_camps

    • Noury (Amnesty Italia): «I centri d’accoglienza in Libia sono in realtà prigioni»

      «Esatto, senza considerare poi che i centri d’accoglienza libici dove verrebbero condotti i respinti sono in realtà delle prigioni, alcune delle quali informali, magari vecchi capannoni industriali, o alberghi, o addirittura case private. Chiamarli “centri d’accoglienza” è del tutto sbagliato, sono luoghi di detenzione nei quali non c’è alcuna garanzia per l’incolumità fisica delle persone. Sappiamo che avvengono stupri e torture quotidianamente, ci sono prigionieri detenuti in ostaggio fino a quando i familiari non pagano, prigionieri venduti da una banda criminale all’altra. E, se noi contribuiamo a rafforzare questo sistema illegale, ne siamo pienamente complici.

      https://left.it/2017/08/12/noury-amnesty-italia-i-centri-daccoglienza-in-libia-sono-in-realta-prigioni

    • Rescue ship says Libyan coast guard shot at and boarded it, seeking migrants

      A Libyan coast guard vessel fired shots and boarded a humanitarian ship in the Mediterranean on Tuesday, demanding that the migrants on board be handed over to them, a spokesman for the Mission Lifeline charity said.

      “The Libyan man said: ‘This is our territory,’” said Axel Steier, a spokesman for the German-based charity that performed its first rescues on Tuesday.

      “After a while, they fired shots,” he said, probably into the air or sea. No one was wounded.

      Afterward two Libyans boarded the Lifeline ship to try to persuade them to hand over some 70 migrants they had just taken off a wooden boat in international waters.

      “We told them we don’t return migrants to Libya. After a while, they gave up,” Steier said. The two men spent about 15 minutes on board, he said.

      A Libyan coast guard spokesman in Tripoli declined to comment, saying he was seeking information. Italy’s coast guard, which coordinates rescues, did not respond to repeated telephone calls.

      It was the latest incident reported between the Libyan coast guard and humanitarian rescue ships operating off North Africa. Financed, trained and equipped by Italy, the Tripoli-based coastguard is intercepting a growing number of migrant boats.

      http://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-libya-ngo/rescue-ship-says-libyan-coast-guard-shot-at-and-boarded-it-seeking-migrants
      #Méditerranée #gardes-côtes

    • Quei campi libici sono irriformabili

      Hai voglia di annunciare bandi, di investire qualche milione di euro per rendere vivibile ciò che vivibile non è. Perché i lager libici sono come il socialismo reale: irriformabili. In discussione non sono le buone intenzioni che animano il vice ministro degli Esteri con delega per la Cooperazione internazionale, Mario Giro: per lui parla il lungo impegno in favore della pace e della giustizia sociale per l’Africa e il fatto, politicamente significativo, che nell’estate dominata dalla «caccia» alle Ong e da una ondata securista, Giro è stata una delle poche voci alzatesi tra le fila del governo per ricordare a tutti che i migranti intercettati sulla rotta del Mediterraneo venivano ricacciati nell’"inferno libico".

      http://www.huffingtonpost.it/umberto-de-giovannangeli/quei-campi-libici-sono-irriformabili_a_23225947

    • L’Onu vuole aprire un centro di transito per i profughi in Libia

      Un contingente di 250 guardie di sicurezza nepalesi arriverà in Libia in questi giorni per garantire sicurezza alla base militare dell’Onu di Tripoli. Se tutto andrà come previsto, spiega Roberto Mignone, capomissione dell’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr), all’inizio di novembre anche il personale internazionale dell’organizzazione, che dal 2014 si è spostato a Tunisi per ragioni di sicurezza, potrebbe tornare in Libia in pianta stabile.

      https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2017/09/29/onu-libia-centro-profughi
      #centre_de_transit

    • UN human rights chief: Suffering of migrants in Libya outrage to conscience of humanity

      “The international community cannot continue to turn a blind eye to the unimaginable horrors endured by migrants in Libya, and pretend that the situation can be remedied only by improving conditions in detention,” Zeid Ra’ad Al Hussein said, calling for the creation of domestic legal measures and the decriminalisation of irregular migration to ensure the protection of migrants’ human rights.

      http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22393&LangID=E

    • Cet extrait tiré d’un article du Sole 24 Ore (journal italien plutôt tourné économie et finance) est quand même assez incroyable, surtout le début, ce « certo »( « certes »)...

      Certes... il y a toujours le problème des centres de détention dans un pays qui n’a pas signé la convention de Genève, mais certaines ONG italiennes sont en train d’entrer dans les centres pour vérifier le respect des principes humanitaires basiques...
      dit l’article... « certes »...

      Certo, resta sempre il problema dei centri di detenzione in un Paese che non ha firmato la convenzione di Ginevra, ma alcune Ong italiane stanno entrando nei centri per verificare il rispetto dei più elementari principi umanitari. Sarebbero oltre 700mila i migranti identificati in Libia tra gennaio e febbraio dall’Oim, l’Organizzazione internazionale per le migrazioni. Ma non ci sono numeri precisi (si parla di altri 300 o 400mila migranti) sparsi in Libia in condizioni anche peggiori dei centri. Per il 63% si tratta di giovani provenienti dall’Africa sub-sahariana, per il 29% da quella settentrionale e per l’8% da Medio Oriente e Asia.


      http://www.ilsole24ore.com/art/mondo/2018-02-24/libia-e-niger-bilancio-dell-italia-e-l-eredita-il-prossimo-governo--212

      A mettre en lien, comme le suggère @isskein sur FB, avec cet autre article publié l’été passé :

      Italy minister sees light at the end of the tunnel on migrant flows

      Italy’s interior minister said on Tuesday (15 August) he saw light at the end of the tunnel for curbing migrant flows from Libya after a slowdown in arrivals across the Mediterranean in recent months.

      https://www.euractiv.com/section/global-europe/news/italy-minister-sees-light-at-the-end-of-the-tunnel-on-migrant-flows

    • Campi libici, l’inferno nel deserto. La sentenza della Corte di assise di Milano

      La qualità delle indagini e della loro resa dibattimentale, insieme alla ritenuta credibilità delle dichiarazioni delle persone offese, ha confermato, secondo i giudici dell’assise, un contesto di privazione della libertà dei migranti e di violenze di ogni tipo che scolpisce una realtà che per la sorte dei diritti umani è fondamentale non ignorare.

      http://questionegiustizia.it/articolo/campi-libici-l-inferno-nel-deserto-la-sentenza-della-corte-di-ass

    • « Je voudrais faire comprendre qu’une fois entrée dans ce système de traite humaine et de rançonnage, une personne ne peut en sortir qu’en se jetant à la mer. Elle y est poussée. On ne passe plus par ce pays [la Libye], on en réchappe : Yacouba ne cherchait plus à se rendre en Europe, il voulait juste ne pas mourir en Libye. Les migrants qui embarquent sur les zodiacs ont été ballottés de ghetto en ghetto, placés en détention durant plusieurs mois. Maltraités, dépouillés, leurs corps épuisés sont alors portés par le seul espoir de retrouver un semblant de dignité sur le ’continent des droits de l’homme’. »

      Source : Samuel GRATACAP, in Manon PAULIC, « Ce que l’Europe refuse de voir », Le 1, n°188, 7 février 2018, p.3.

    • Libya: Shameful EU policies fuel surge in detention of migrants and refugees

      A surge in migrants and refugees intercepted at sea by the Libyan authorities has seen at least 2,600 people transferred, in the past two months alone, to squalid detention centres where they face torture and extortion, Amnesty International said today.

      The global human rights organisation accuses European governments of complicity in these abuses by actively supporting the Libyan authorities in stopping sea crossings and sending people back to detention centres in Libya.

      “The EU is turning a blind eye to the suffering caused by its callous immigration policies that outsource border control to Libya,” said Heba Morayef, Amnesty International’s Middle East and North Africa Director.

      https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/05/libya-shameful-eu-policies-fuel-surge-in-detention-of-migrants-and-refugees

    • Ne dites pas que ce sont des #camps !

      Bien sûr, tous ces #centres_fermés de rassemblement de migrants ne peuvent pas être appelés camps. Cela évoquerait des images effrayantes : les camps de concentration nazis, le système des goulags soviétiques, les camps de réfugiés palestiniens de plusieurs générations, le camp de détention de Guantánamo.

      Non, en Allemagne, ces « #non-prisons » devraient être appelées « #centres_de_transit ». Un terme amical, efficace, pratique, comme la zone de transit d’un aéroport où les voyageurs changent d’avion. Un terme inventé par les mêmes personnes qui désignent le fait d’échapper à la guerre et à la pauvreté comme du « #tourisme_d’asile ». Les responsables politiques de l’UE sont encore indécis quant à la terminologie de leurs camps. On a pu lire le terme de « #centres_de_protection » mais aussi celui de « #plateformes_d’atterrissage_et_de_débarquement », ce qui fait penser à une aventure et à un voyage en mer.

      Tout cela est du #vernis_linguistique. La réalité est que l’Europe en est maintenant à créer des camps fermés et surveillés pour des personnes qui n’ont pas commis de crime. Les camps vont devenir quelque chose qui s’inscrit dans le quotidien, quelque chose de normal. Si possible dans des endroits lointains et horribles, si nécessaire sur place. Enfermer, compter, enregistrer.

      https://www.tdg.ch/monde/europe/dites-camps/story/31177430

    • Cruel European migration policies leave refugees trapped in Libya with no way out

      A year after shocking images purporting to show human beings being bought and sold in Libya caused a global outcry, the situation for migrants and refugees in the country remains bleak and in some respects has worsened, said Amnesty International.

      Findings published by the organization today highlight how EU member states’ policies to curb migration, as well as their failure to provide sufficient resettlement places for refugees, continue to fuel a cycle of abuse by trapping thousands of migrants and refugees in appalling conditions in Libyan detention centres.

      “One year after video footage showing human beings being bought and sold like merchandise shocked the world, the situation for refugees and migrants in Libya remains bleak,” said Heba Morayef, Middle East and North Africa Director for Amnesty International.

      “Cruel policies by EU states to stop people arriving on European shores, coupled with their woefully insufficient support to help refugees reach safety through regular routes, means that thousands of men, women and children are trapped in Libya facing horrific abuses with no way out.”

      Migrants and refugees in Libyan detention centres are routinely exposed to torture, extortion and rape.

      One year after video footage showing human beings being bought and sold like merchandise shocked the world, the situation for refugees and migrants in Libya remains bleak
      Heba Morayef, Amnesty International’s Director for the Middle East and North Africa

      The UN refugee agency (UNHCR) has registered 56,442 refugees and asylum seekers in Libya and has repeatedly called on European and other governments to offer resettlement to refugees stranded in Libya, including through evacuation to Niger. However, only 3,886 resettlement places have been pledged by 12 countries and in total just 1,140 refugees have been resettled from Libya and Niger so far. Italy separately evacuated 312 asylum seekers from Libya directly to Italy between December 2017 and February 2018, but no further evacuations took place until the resettlement of 44 refugees on 7 November.

      Over the past two years EU member states have put in place a series of measures to block migration across the central Mediterranean, boosting the capacity of the Libyan Coast Guard to intercept sea crossings, striking deals with militias in Libya and hampering the work of NGOs carrying out search and rescue operations.

      These policies have contributed to a nearly 80% drop in the numbers crossing the central Mediterranean and arriving in Italy, from 114,415 between January and November 2017 to just 22,232 so far in 2018. There are currently around 6,000 refugees and migrants being held in detention centres in Libya.

      With the central Mediterranean sea route almost completely shut off, and the Libyan authorities keeping refugees in unlawful detention and refusing to release them to UNHCR’s care, the only way out of Libyan detention centres is through evacuation to another country via programmes run by the UN. For refugees, who cannot return to their home country, the lack of international resettlement places on offer has left thousands stranded in Libyan detention centres.

      The opening of a long promised UNHCR processing centre in Libya that would offer safety for up to 1,000 refugees by allowing them to relocate from the abusive detention centres has been repeatedly delayed. Its opening would undoubtedly be a positive step, but it would only assist a small proportion of refugees in detention and does not offer a sustainable solution.

      “At the same time as doing their utmost to stop sea crossings and helping the Libyan Coast Guard to intercept people at sea and send them back to notorious detention centres, European governments have catastrophically failed to offer other routes out of the country for those most in need,” said Heba Morayef.

      “While Europe fails to extend the desperately needed lifeline to save those stuck in Libya and at risk of abuse, it is time that the Libyan authorities take responsibility for their atrocious policies of unlawful detention and protect the human rights of all people in their territory.”

      Armed clashes in Tripoli between August and September this year have also made the situation for refugees and migrants more dangerous. Some of those held in detention centres have been wounded by stray bullets. There have also been instances where detention centre guards have fled to escape rocket attacks leaving thousands of inmates locked up without food or water.

      The publication of Amnesty’s findings is timed to coincide with a meeting of Libyan and other world leaders in the Italian city of Palermo on 12 and 13 November. This international conference is intended to find solutions to break the political stalemate in Libya. Amnesty International is calling on all those taking part in the conference to ensure that human rights of all people in the country, including refugees and migrants, are placed at the centre of their negotiations.

      https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/11/cruel-european-migration-policies-leave-refugees-trapped-in-libya-with-no-w

    • UNHCR Flash Update Libya (9 - 15 November 2018) [EN/AR]

      An estimated 5,400 refugees and migrants are presently held in detention centres in Libya, of whom 3,900 are of concern to UNHCR. Over the past month, UNHCR has registered 2,629 persons of concern in detention centres in and around Tripoli. So far in 2018, UNHCR conducted 1,139 visits to detention centres and distributed CRIs to 19,348 individuals. Through its partner International Medical Corps (IMC), UNHCR continues to provide medical assistance in detention centres in Libya. So far in 2018, IMC provided 20,070 primary health care consultations in detention centres and 237 medical referrals to public hospitals. In detention centres in the East, UNHCR’s partners have so far provided 1,058 primary health care consultations and distributed CRIs to 725 individuals.

      https://reliefweb.int/report/libya/unhcr-flash-update-libya-9-15-november-2018-enar

      #statistiques #chiffres #2018

    • Libia, i minori abusati e torturati nei centri di detenzione per migranti finanziati dall’Ue

      I minori bloccati nei centri di detenzione in Libia, finanziati anche dall’Unione europea tramite il Fondo per l’Africa, subiscono abusi e soffrono di malnutrizione, secondo quanto riportato dal Guardian.

      I bambini hanno raccontato di essere stati picchiati e maltrattati dalla polizia libica e dalle guardie del campo, descrivendo la loro vita come “un inferno in terra”.

      Secondo i dati analizzati dal Guardian, in Libia esistono 26 centri dei detenzione dei migranti, ma il numero dei minori detenuti non è chiaro in quanto non esistono registi affidabili.
      Nonostante ciò, si pensa che siano più di mille i bambini presenti nei campi di detenzione in Libia.Secondo l’Unhcr, almeno 5.400 rifugiati sono detenuti in territorio libico.

      Le rivelazioni dei bambini, che rischiano di essere puniti dalle guardie per aver parlato con i media, forniscono il resoconto più dettagliato della vita nei campi di detenzione.
      Le denunce delle Ong – A inizio di novembre Amnesty International aveva già denunciato le condizioni insostenibili in cui i migranti erano costretti a vivere, raccontando come la tortura e i maltrattamenti fossero all’ordine del giorno.

      “C’è un vero e proprio disprezzo da parte dell’Europa e di altri Stati per la sofferenza di coloro che si trovano nei centri di detenzione”, si legge nel rapporto di Amnesty.

      Un ragazzo di 16 anni ha raccontato al Guardian cosa vuol dire viver nei centri di detenzione in Libia: “Sono qui da quattro mesi. Ho cercato di scappare tre volte per attraversare il mare diretto in Italia ma ogni volta sono stato catturato e riportato al centro di detenzione”.

      “Stiamo morendo, ma nessuno se ne sta assumendo la responsabilità. Dobbiamo essere portati in un posto sicuro, invece siamo rinchiusi qui 24 ore al giorno. Non vediamo l’alba e non vediamo il tramonto “.

      I centri sono progettati per mantenere i richiedenti asilo in Libia ed evitare che attraversino il Mediterraneo diretti verso l’Europa.

      L’Ue ha investito decine di milioni di euro per cercare di impedire ai richiedenti asilo provenienti da zone di conflitto, come l’Eritrea e il Sudan, di entrare in Europa.

      Le testimonianze – Un rifugiato eritreo di 13 anni rinchiuso in un campo di Tripoli ha raccontato che i detenuti ricevono solo una o due piccole porzioni di pasta in bianco al giorno.

      Malattie come la tubercolosi sono diffuse e in molti possiedono solo una maglietta e un paio di pantaloncini, inadatte alle temperature nei centri.

      “Non abbiamo niente qui, niente cibo, niente vestiti, niente telefoni. Mi mancano così tanto mia madre e mio padre”, ha detto il ragazzo.

      Nei giorni precedenti un rifugiato di 24 anni ha cercato di impiccarsi nella toilette di uno dei campi e un altro si è dato fuoco nel campo di Triq al Sikka di Tripoli.

      Un ragazzo eritreo di 17 anni che è fuggito da un centro di detenzione e ha raggiunto il Regno Unito aveva 50 cicatrici sul suo corpo, a dimostrazione delle torture subite in Libia.

      “Quello che giovani, donne, bambini e neonati stanno soffrendo nei centri di detenzione in Libia è uno dei più grandi fallimenti della nostra civiltà”, ha affermato Giulia Tranchina, del Wilsons solicitors, che rappresenta il diciassettenne eritreo.

      “I governi europei, a nostro nome, con il nostro denaro stanno pagando le autorità libiche, le milizie e i generali dell’esercito per continuare a detenere e torturare i profughi per assicurarsi che non arrivino in Europa”.

      Una portavoce dell’UNHCR ha dichiarato: “Siamo incredibilmente preoccupati per la situazione dei profughi e dei migranti detenuti in Libia. Le condizioni di detenzione sono terribili”.

      https://mediterraneomigrante.it/2018/11/26/libia-i-minori-abusati-e-torturati-nei-centri-di-detenzione-per
      #enfants #enfance #torture #abus_sexuels #viols

    • Un #rapport de l’ONU met en lumière les «horreurs inimaginables» des migrants et réfugiés en Libye et au-delà

      Les migrants et les réfugiés sont soumis à des « horreurs inimaginables » dès leur arrivée en Libye, tout au long de leur séjour dans le pays et - s’ils parviennent à ce résultat - lors de leurs tentatives de traverser la Méditerranée, selon un rapport publié jeudi, par la mission politique des Nations Unies en Libye (#MANUL) et le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies (HCDH).

      « Il y a un échec local et international à gérer cette calamité humaine cachée qui continue de se produire en Libye », a déclaré Ghassan Salamé, qui dirige la MINUS.

      Assassinats illégaux, détention arbitraire et tortures, viols collectifs, esclavage et traite des êtres humains, le rapport couvre une période de 20 mois jusqu’en août 2018 et détaille une terrible litanie de violations et d’exactions commises par divers agents de l’État, armés contrebandiers et trafiquants contre les migrants et les réfugiés.

      Les conclusions reposent sur 1 300 témoignages de première main recueillis par le personnel des droits de l’homme des Nations Unies en Libye, ainsi que sur des migrants qui sont rentrés au Nigéria ou ont réussi à atteindre l’Italie, retraçant tout le parcours des migrants et des réfugiés de la frontière sud de la Libye, à travers le désert jusqu’à la côte nord.

      Le climat d’anarchie en Libye fournit un terrain fertile pour les activités illicites, laissant les migrants et les réfugiés « à la merci d’innombrables prédateurs qui les considèrent comme des marchandises à exploiter et à extorquer », indique le rapport, notant que « l’écrasante majorité des femmes et des adolescentes »ont déclaré avoir été« violées par des passeurs ou des trafiquants ».
      Trafic d’êtres humains

      De nombreuses personnes sont vendues par un groupe criminel à un autre et détenues dans des centres non officiels et illégaux gérés directement par des groupes armés ou des gangs criminels.

      « D’innombrables migrants et réfugiés ont perdu la vie en captivité tués par des passeurs, après avoir été abattus, torturés à mort ou tout simplement avoir été laissés mourir de faim ou de négligence médicale », indique le rapport.

      « Dans toute la Libye, des corps non identifiés de migrants et de réfugiés portant des blessures par balle, des marques de torture et des brûlures sont fréquemment découverts dans des poubelles, des lits de rivière asséchés, des fermes et le désert. »

      Ceux qui réussissent à survivre aux abus et à l’exploitation, et à tenter la traversée périlleuse de la Méditerranée, sont de plus en plus interceptés - ou « sauvés » comme certains le prétendent - par les garde-côtes libyens. Depuis le début de 2017, les quelque 29 000 migrants renvoyés en Libye par les garde-côtes ont été placés dans des centres de détention où des milliers de personnes restent indéfiniment et arbitrairement, sans procédure régulière ni accès à un avocat ou à des services consulaires.

      Des membres du personnel de l’ONU se sont rendus dans 11 centres de détention où sont détenus des milliers de migrants et de réfugiés. Ils ont constaté des cas de torture, de mauvais traitements, de travaux forcés et de viols commis par les gardes. Les migrants retenus dans les centres sont systématiquement soumis à la famine et à des passages à tabac sévères, brûlés avec des objets chauds en métal, électrocutés et soumis à d’autres formes de mauvais traitements dans le but d’extorquer de l’argent à leurs familles par le biais d’un système complexe de transferts d’argent.
      Surpeuplement des centres de détention

      Les centres de détention se caractérisent par un surpeuplement important, un manque de ventilation et d’éclairage, et des installations de lavage et des latrines insuffisantes. Outre les exactions et les actes de violence perpétrés contre les personnes détenues, beaucoup d’entre elles souffrent de malnutrition, d’infections cutanées, de diarrhée aiguë, d’infections du tractus respiratoire et d’autres affections, ainsi que de traitements médicaux inadéquats. Les enfants sont détenus avec des adultes dans les mêmes conditions sordides.

      Le rapport signale l’apparente « complicité de certains acteurs étatiques, notamment de responsables locaux, de membres de groupes armés officiellement intégrés aux institutions de l’État et de représentants des ministères de l’Intérieur et de la Défense, dans le trafic illicite ou le trafic de migrants et de réfugiés ».

      Nils Melzer, expert indépendant des droits de l’homme des Nations Unies sur la torture, estime que, compte tenu des risques de violations des droits de l’homme dans le pays, les transferts et les retours en Libye peuvent être considérés comme une violation du principe juridique international du « non-refoulement », qui protège les demandeurs d’asile et les migrants contre le retour dans des pays où ils ont des raisons de craindre la violence ou la persécution.

      « La situation est abominablement terrible », a déclaré jeudi Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. « Combattre l’impunité généralisée non seulement mettrait fin aux souffrances de dizaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants migrants et réfugiés, à la recherche d’une vie meilleure, mais saperait également l’économie parallèle et illégale fondée sur les atteintes à ces personnes et contribuerait à l’instauration de l’état de droit et des institutions nationales ».

      Le rapport appelle les États européens à reconsidérer les coûts humains de leurs politiques et à veiller à ce que leur coopération et leur assistance aux autorités libyennes soient respectueuses des droits de l’homme et conformes au droit international des droits de l’homme et du droit des réfugiés, de manière à ne pas, directement ou indirectement, aboutir à ce que des hommes, des femmes et des enfants soient enfermés dans des situations de violence avec peu d’espoir de protection et de recours.

      https://news.un.org/fr/story/2018/12/1032271

    • Libya: Nightmarish Detention for Migrants, Asylum Seekers

      EU and Italy Bear Responsibility, Should Condition Cooperation

      (Brussels) – European Union policies contribute to a cycle of extreme abuse against migrants in Libya, Human Rights Watch said in a report released today. The EU and Italy’s support for the Libyan Coast Guard contributes significantly to the interception of migrants and asylum seekers and their subsequent detention in arbitrary, abusive detention in Libya.

      The 70-page report, “‘No Escape from Hell’: EU Policies Contribute to Abuse of Migrants in Libya,” documents severe overcrowding, unsanitary conditions, malnutrition, and lack of adequate health care. Human Rights Watch found violent abuse by guards in four official detention centers in western Libya, including beatings and whippings. Human Rights Watch witnessed large numbers of children, including newborns, detained in grossly unsuitable conditions in three out of the four detention centers. Almost 20 percent of those who reached Europe by sea from Libya in 2018 were children.

      “Migrants and asylum seekers detained in Libya, including children, are trapped in a nightmare, and what EU governments are doing perpetuates detention instead of getting people out of these abusive conditions,” said Judith Sunderland, associate Europe director at Human Rights Watch. “Fig-leaf efforts to improve conditions and get some people out of detention do not absolve the EU of responsibility for enabling the barbaric detention system in the first place.”

      In a letter to Human Rights Watch as the report went to print, the European Commission indicated that its dialogue with Libyan authorities has focused on respect for the human rights of migrants and refugees, that the EU’s engagement in Libya is of a humanitarian nature, and that concrete improvements have been achieved though challenges remain.

      Human Rights Watch visited the #Ain_Zara and #Tajoura detention centers in Tripoli, the al-Karareem detention center in Misrata, and the Zuwara detention center in the city of the same name in July 2018. All are under the nominal control of the Directorate to Counter Illegal Migration (DCIM) of the Government of National Accord (GNA), one of two competing authorities in Libya. Human Rights Watch spoke with over 100 detained migrants and asylum seekers, including 8 unaccompanied children, and each center’s director and senior staff. Researchers also met with the head of DCIM; senior officials of Libya’s Coast Guard, which is aligned with the GNA; and representatives of international organizations and diplomats.

      Abdul, an 18-year-old from Darfur, was intercepted by the Libyan Coast Guard in May 2018, when he attempted to reach Europe to apply for asylum. He was subsequently detained in abysmal, overcrowded, and unsanitary conditions in the al-Karareem center. He said that guards beat him on the bottom of his feet with a hose to make him confess to helping three men escape. Abdul’s experience encapsulates the struggle, dashed hopes, and suffering of so many migrants and asylum seekers in Libya today, Human Rights Watch said.

      Senior officials in EU institutions and member countries are aware of the situation. In November 2017, EU migration commissioner, Dimitri Avramopoulos, said: “We are all conscious of the appalling and degrading conditions in which some migrants are held in Libya.” Yet since 2016, the EU and particular member states have poured millions of euros into programs to beef up the Libyan Coast Guard’s capacity to intercept boats leaving Libya, fully aware that everyone is then automatically detained in indefinite, arbitrary detention without judicial review.

      Italy – the EU country where the majority of migrants departing Libya have arrived – has taken the lead in providing material and technical assistance to the Libyan Coast Guard forces and abdicated virtually all responsibility for coordinating rescue operations at sea, to limit the number of people arriving on its shores. The increase in interceptions in international waters by the Libyan Coast Guard, combined with obstruction by Italy and Malta of rescue vessels operated by nongovernmental organizations, has contributed to overcrowding and deteriorating conditions in Libyan detention centers.

      Enabling the Libyan Coast Guard to intercept people in international waters and return them to cruel, inhuman, or degrading treatment in Libya can constitute aiding or assisting in the commission of serious human rights violations, Human Rights Watch said. EU and member state support for programs for humanitarian assistance to detained migrants and asylum seekers and for evacuation and repatriation schemes have done little to address the systemic problems with immigration detention in Libya, and serve to cover up the injustice of the EU containment policy.

      Libyan authorities should end arbitrary immigration detention and institute alternatives to detention, improve conditions in detention centers, and ensure accountability for state and non-state actors who violate the rights of migrants and asylum seekers. The authorities should also sign a memorandum of understanding with UNHCR, the United Nations refugee agency, to allow it to register anyone in need of international protection, regardless of nationality, in full respect of its mandate.

      EU institutions and member states should impose clear benchmarks for improvements in the treatment of migrants and conditions in detention centers in Libya and be prepared to suspend cooperation if benchmarks are not met. The EU should also ensure and enable robust search-and-rescue operations in the central Mediterranean, including by nongovernmental groups, and significantly increase resettlement of asylum seekers and vulnerable migrants out of Libya.

      “EU leaders know how bad things are in Libya, but continue to provide political and material support to prop up a rotten system,” Sunderland said. “To avoid complicity in gross human rights abuses, Italy and its EU partners should rethink their strategy to truly press for fundamental reforms and ending automatic detention.”

      https://www.hrw.org/news/2019/01/21/libya-nightmarish-detention-migrants-asylum-seekers

    • L’odissea degli ultimi. Libia, nuove cronache dall’orrore

      Ancora foto choc dai campi di detenzione di #Bani_Walid, dove i trafficanti torturano e ricattano le vittime Prigionieri di criminali efferati, 150 profughi subiscono violenza da mesi.

      Le immagini provengono direttamente dall’inferno di Bani Walid, distretto di #Misurata, circa 150 chilometri a sud-est di Tripoli. Sono state mandate ai familiari dai trafficanti di esseri umani per indurli al pagamento del riscatto per rilasciarli. Da sei mesi ogni giorno i detenuti subiscono minacce, percosse, torture e le donne spesso vengono stuprate dai guardiani. Tutti hanno cicatrici e bruciature per la plastica fusa gettata su arti e schiena. Ma la cifra chiesta dai libici – 4 o 5mila dollari – è troppo alta perché i parenti hanno già dovuto pagare le diverse tappe del viaggio e ora stanno chiedendo aiuto ai conoscenti. Come ha scritto di recente anche il Corriere della Sera, nel caos libico lo scontro tra il governo centrale di Serraj e quello di Haftar, l’uomo forte della Cirenaica, ha lasciato senza paghe i dipendenti pubblici, tra cui i guardiani delle galere.


      https://dossierlibia.lasciatecientrare.it/lodissea-degli-ultimi-libia-nuove-cronache-dallorrore

    • Torture and shocking conditions: the human cost of keeping migrants out of Europe

      It’s been heralded as the start of a new dialogue. The first summit between the League of Arab States and EU member states ended with a lofty statement of shared values.

      European leaders shook hands with their Arab counterparts and discussed issues such as Syria, Yemen and nuclear proliferation. They agreed to tackle the “common challenge” of migration.

      Tonight, we’ve new evidence of how Libyan authorities are tackling that challenge.

      Footage from inside camps in Libya shows migrants living in shocking conditions. And there are disturbing signs that some migrants are being tortured by people traffickers. This report contains images that some viewers will find distressing.


      https://www.channel4.com/news/torture-and-shocking-conditions-the-human-cost-of-keeping-migrants-out-of-

    • Des migrants détenus en Libye, torturés pour s’être rebellés

      L’affaire est révélée par la télévision al-Jazeera. Le sort des migrants et des réfugiés bloqués en Libye ne cesse de se dégrader. Le 26 février 2019, plus d’une centaine se sont révoltés dans le centre de Triq al-Sikka à Tripoli, pour dénoncer leurs conditions de détention. La répression a été terrible. Une trentaine de ces détenus auraient été torturés.


      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/naufrage-a-lampedusa/des-migrants-detenus-en-libye-tortures-pour-setre-rebelles_3217669.html

    • L’incapacité européenne face à la #maltraitance des réfugiés en Libye

      #Matteo_de_Bellis, chercheur d’Amnesty International sur les migrations, revient sur les tortures et les violences contre les réfugiés et les migrants en Libye et l’incapacité honteuse de l’Europe à y mettre fin.

      Farah, un jeune homme somalien, sa femme et leur fille qui venait de naître avaient passé 12 heures en mer quand les gardes-côtes libyens ont intercepté leur canot. Le couple avait fui la Libye après plusieurs mois de torture dans un hangar dans lequel Farah était battu et sa femme était violée par des bandes criminelles libyennes essayant d’obtenir une rançon de leurs proches.

      Lorsqu’il a réalisé qu’il allait être renvoyé en Libye, le jeune homme de 24 ans a été pris de nausées. « Je savais qu’il valait mieux mourir que retourner en Libye, mais ils nous ont menacés avec des armes. »

      Farah, sa femme et son bébé ont passé les sept mois suivants dans deux centres de détention de Tripoli. « Il n’y avait pas de nourriture ou de soins pour mon bébé. Elle est morte à huit mois. Elle s’appelait Sagal. »

      Leur histoire n’est que l’une des nombreuses histoires déchirantes de violence et de cruauté inimaginable que j’ai pu entendre le mois dernier à Médenine, une petite ville du sud de la Tunisie, qui a accueilli un nombre limité mais constant de réfugiés et de migrants franchissant la frontière pour échapper à l’enfer de la Libye.

      Ce weekend, de nouveaux témoignages faisant état de torture dans le centre de détention de Triq al Sikka ont été recueillis. D’après ces informations, plus de 20 réfugiés et migrants, dont des enfants, ont été conduits dans une cellule en sous-sol et torturés individuellement, à tour de rôle, à titre de punition pour avoir protesté contre leur détention arbitraire dans des conditions déplorables et l’absence de solution. En réponse à cette contestation, plus d’une centaine d’autres personnes détenues ont été transférées vers d’autres centres de détention, notamment celui d’#Ain_Zara, dans lequel Sagal est morte.

      Ces témoignages de violences correspondent à ce que j’ai pu entendre en Tunisie. Un autre homme somalien, Abdi, a décrit l’extorsion et les violences qu’il a subies aux mains des gardiens des centres de détention. Comme Farah, Abdi a été arrêté en mer par les gardes-côtes libyens et renvoyé en Libye où il est passé d’un centre de détention à un autre.

      Parfois, les gardes boivent et fument, puis frappent des gens. Ils demandent aussi aux gens de leur donner de l’argent en échange de leur libération, et ceux qui ne paient pas sont frappés. On voyait les gardes, tant des membres des milices que de la police, venir et frapper des gens qui n’avaient pas payé.

      La plupart des personnes actuellement détenues dans les centres de détention de Libye ont été interceptées en mer par les gardes-côtes libyens, qui ont bénéficié de tout un éventail de mesures de soutien de la part des gouvernements européens en échange de leur coopération en vue d’empêcher les réfugiés et les migrants d’atteindre les côtes européennes.

      L’argent des contribuables européens a été utilisé pour fournir des bateaux, créer une zone de recherche et sauvetage libyenne et construire des centres de coordination, entre autres mesures, en vue de renforcer les capacités de la Libye à empêcher ces personnes de fuir le pays et à les maintenir en détention illégale. Et ces aides ont été accordées sans la moindre condition associée, même si une telle coopération entraîne de graves violations des droits humains, comme des actes de torture.

      Si les États membres de l’Union européenne veulent cesser d’être complices des violences, des viols et de l’exploitation que subissent des femmes, des hommes et des enfants, ils doivent exiger la fermeture de tous les centres de détention pour migrants en Libye et la libération des quelque 5 000 personnes qui y sont actuellement détenues.

      Les gouvernements européens qui, depuis des années, prennent des mesures frénétiques, faisant adopter des politiques destinées à empêcher les arrivées en Europe quel qu’en soit le coût humain, doivent revenir à la raison, surtout maintenant que le nombre de traversées est très faible. Au-delà de mesures en vue de remédier à la crise des droits humains en Libye qui touche tant des Libyens que des ressortissants d’autres pays, la réponse doit prévoir un mécanisme rapide et fiable de débarquement en Europe des personnes en quête d’asile et des migrants secourus en Méditerranée, ainsi qu’un système équitable de partage des responsabilités en matière d’assistance entre les États membres de l’Union européenne.

      Ces mesures permettraient de contribuer à éviter les événements désastreux qui se sont enchaînés l’année dernière : des bateaux de sauvetage bloqués en mer pendant des semaines face au refus des pays de l’Union européenne d’ouvrir leurs ports et de les accueillir. Non seulement ces événements aggravent les souffrances des personnes qui viennent de fuir des traitements épouvantables, mais ils découragent également les navires marchands de porter secours à des personnes en détresse et de veiller à ce que ces personnes puissent débarquer dans un lieu sûr, où elles ne pourront pas être renvoyées en Libye.

      Emmanuel, un réfugié de 28 ans qui a fui le conflit au Cameroun, a décrit sa dérive en mer à bord d’un canot non loin d’une autre embarcation qui prenait l’eau, et sa stupéfaction lorsqu’un bateau a refusé de leur porter secours.

      Depuis le gros bateau, ils ont passé des appels, mais nous ont dit : “Désolé, nous ne pouvons pas vous accueillir, ce n’est pas de ma faute, nous avons ordre de laisser les Libyens venir vous chercher.” Pendant ce temps, je voyais les gens mourir sur l’autre bateau. Des bouts de bateau et des corps flottaient. [Quand] un petit bateau libyen est venu nous chercher... toutes les personnes à bord de l’autre canot étaient mortes. »

      Alors que des informations selon lesquelles des réfugiés de pays comme l’Érythrée retournent dans leur pays en dépit des risques bien connus pesant sur leur vie émergent, l’Europe ne peut pas se permettre d’ignorer les conséquences catastrophiques de ses politiques irresponsables destinées à freiner l’immigration en Méditerranée.

      Les départs depuis la Libye sont en déclin, c’est donc le moment d’exiger des changements, notamment la fermeture des centres de détention pour migrants en Libye, la mise en place d’un système de débarquement et de relocalisation équitable en Europe et des voies sûres et légales qui n’obligent pas les personnes qui cherchent la sécurité à passer par des traversées en mer.

      Cela permettrait à de nombreux enfants et adultes de sortir de ce calvaire et de quitter les centres de détention atroces dans lesquels ils sont actuellement détenus arbitrairement en Libye. Les gouvernements européens, qui ont fermé la route de la Méditerranée centrale et donc abandonné des milliers de personnes prises au piège en Libye, ne doivent pas perdre de temps.

      Nous pourrions aider à sauver des dizaines d’autres Sagal, de pères et de mères.

      https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/lincapacite-europeenne-face-a-la-maltraitance-des

    • Refugees report brutal and routine sexual violence in Libya

      Abuse often filmed and sent to victims’ relatives, Women’s Refugee Commission finds.
      Refugees and migrants trying to reach Europe from Africa are being subjected to horrific and routine sexual violence in Libyan detention centres, a survey has found.

      People arriving at the centres are “often immediately raped by guards who conduct violent anal cavity searches, which serves the dual purpose of retrieving money, as well as humiliation and subjugation”, the report by the Women’s Refugee Commission says. Many of the victims have been forcibly returned to the country by the Libyan coastguard under policies endorsed by the European Union.

      The level of psychological treatment for victims of sexual violence who reach Italy is woefully inadequate, the report adds.

      Sarah Chynoweth, the lead researcher on the report, said: “Profoundly cruel and brutal sexual violence and torture are perpetrated in official detention centers and clandestine prisons, during random stops and checkpoints, and in the context of forced labor and enslavement. The fact that refugees and migrants crossing the Mediterranean are intercepted and forced back into this violence is untenable.”

      The report, released at the Swedish mission in Geneva, is based on surveys and focus groups of people who have reached Italy. Much of the sexual violence it describes is too graphic to detail, but the authors make the broad point that “during the course of this research, almost all refugees, migrants, and key informants emphasised that sexual violence against male and female migrants along the entire central Mediterranean route was exceptionally high”.

      A UN officer estimated that 90% of male refugees and migrants being hosted in the Italian reception system had experienced sexual violence during their journey. A local government official said that, among refugee and migrant boys, “although there are no real numbers, we know that a huge number of the minors have experienced sexual violence on the journey [to Italy]”.

      The extent of sexual violence perpetrated against refugees appears in part to be contingent on their financial resources, their connections, and the year that they travelled – those traveling in recent years are seemingly more likely to have experienced sexual violence.

      In many cases, sexual violence and torture are filmed on Skype and used to try to extract ransom money from the victims’ relatives, the report by the Swedish-funded, US-based commission says.

      Refugees, migrants and informants told researchers that sexual violence was commonplace throughout the journey to Italy. “All along the journey they experienced sexual violence,” a health provider reported. “The whole journey is traumatic. Libya is just [the] icing on the cake.”

      It had been thought that the dominance of young males in the Libyan refugee trail would reduce the risk of sexual violence. It is estimated 72% of sea arrivals in Italy were men and 18% were children, mainly unaccompanied boys.

      In response to questions about sexual violence in Libya, refugees and migrants variously told the researchers that it “happened to everyone”, “is normal in Libya”, “happened to all people inside Libya” and “happened to many, many of my friends”.

      Only two refugees among those surveyed explicitly reported that they had not been exposed to sexual violence, due to their ability to pay large sums in exchange for relatively safe passage.

      A mental health provider in Italy working with refugees and migrants said that most of the men he spoke to had been raped in centres in Libya. A protection officer commented: “It is so widespread. Everyone knows when a man says”: ‘I’ve gone through Libya’ it is a euphemism for rape.”

      Among the forms of sexual violence described to researchers was anal and oral rape, forced rape of others including corpses, castration and forced incest.

      Much of the sexual violence described by research participants contained elements of profound psychological torture and cruelty.

      Violence against detainees is frequently perpetrated in front of others or recorded on mobile phones, compounding the humiliation and reinforcing the experience of subjugation, the researchers found. “Perpetrators send (or threaten to send) the video footage to detainees’ family members for extortion purposes,” the report says.

      A commonly reported torture technique involved forcing men to stand in a circle to watch the rape and sometimes murder of women; men who moved or spoke out were beaten or killed.

      Health and mental health providers who had treated male survivors frequently reported electroshock burns to the genitals. Other genital violence included beating, burning, tying and “pulling of the penis and scrotum”.


      In February 2017, Italy made a deal, backed by the EU, to spend tens of millions of euros funding the Libyan coastguard, which intercepts boats heading for Italy and returns those onboard to Libya.

      From January 2017 to September 2018, the Libyan coastguard intercepted and forcibly returned more than 29,000 people. Many ended up in detention centres or disappeared altogether.

      https://www.theguardian.com/world/2019/mar/25/refugees-face-routine-sexual-violence-in-libyan-detention-centres-repor
      #viols

      Et ce chiffre...

      A UN officer estimated that 90% of male refugees and migrants being hosted in the Italian reception system had experienced sexual violence during their journey.

      v. aussi :

      Il 90% dei migranti visitati nelle cliniche del Medu ha parlato di violenza estrema e torture

      https://seenthis.net/messages/598508#message599359

  • Pourquoi certaines communes rêvent d’accueillir une #prison (et d’autres en font des cauchemars)
    http://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/enquete-franceinfo-pourquoi-certaines-communes-revent-d-accueillir-une-

    A travers le prisme des recherches foncières, c’est une certaine #géographie de la France qui s’est dessinée, avec des territoires aux aspirations et aux destins contrastés. C’est aussi la place de la prison dans notre société qui a été mise en lumière, entre contraintes de politique pénale, relégation spatiale et fantasmes populaires.

    […] Quand un projet de construction est présenté par le préfet, "la première réaction des élus est généralement la réticence, parce que la prison fait peur, et parce que cela représente un risque politique pour le maire, qui ne sait pas comment son conseil municipal et ses élus vont réagir, explique le chercheur à franceinfo. Très rapidement, les maires affinent le sujet, acceptent souvent de recevoir une prison, voire cherchent à l’accueillir."C’est ce qui s’est passé à Fréjus, où la municipalité s’est rendu compte de l’intérêt qu’elle pourrait avoir à exploiter un terrain peu valorisable. Bien souvent, les prisons héritent ainsi des terrains les moins prestigieux, comme a pu le constater Gérald Billard : "La prison de Nancy-Maxéville a été construite dans une zone d’activité en bordure de zone urbaine sensible, celle de Nantes-Carquefou se trouve sur un ancien terrain militaire dans une zone industrielle et celle de Rennes-Vezin a pris la place d’anciens abattoirs coincés entre une ligne ferroviaire et une zone industrielle."Un temps construits en centre-ville, à proximité immédiate des tribunaux, les établissements pénitentiaires sont désormais relégués en périphérie. « La fonction noble de la justice – le jugement et le prononcé de la peine – s’exerce toujours en ville, dans des tribunaux souvent localisés dans de beaux quartiers, note le géographe Olivier Milhaud, maître de conférences à la Sorbonne, dans la revue Urbanités. L’exécution de la peine, en revanche, se fait dans des établissements pénitentiaires qui s’établissent désormais en marge des villes. »

    […] « On a eu tendance à exagérer l’aspect d’image, qui ne se vérifie pas dans la durée », tranche Olivier Milhaud, auteur de Séparer et punir (CNRS Editions, 2017), interrogé par franceinfo. L’universitaire souligne que la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré n’empêche pas l’île de Ré (Charente-Maritime) de rester une destination touristique attractive. "L’administration pénitentiaire est le premier employeur de l’île, mais personne de l’extérieur n’est au courant, explique-t-il. Il y a des stratégies ’d’invisibilisation’, comme le fait de ne pas avoir de panneau routier indiquant la présence de la prison."Olivier Milhaud évoque également « des stratégies paysagères ou architecturales » qui permettent de camoufler une prison. Des peupliers, choisis pour leur croissance rapide, peuvent servir de barrière végétale. Des talus le long des routes peuvent masquer un établissement. Enfin, en jouant sur les couleurs, les architectes peuvent fondre les bâtiments de détention dans le décor urbain (par exemple, en reprenant la couleur des briques du quartier).

    […]_Lors de son opération de recherches de terrains ces derniers mois, le gouvernement s’est cassé les dents à plusieurs reprises. Ce fut particulièrement le cas en Ile-de-France, où le peu d’emplacements identifiés a contraint le garde des Sceaux à ordonner une nouvelle phase de prospection. Il a également dû faire le deuil de sa volonté de construction de maisons d’arrêt dans des agglomérations comme Lyon, Marseille, Nancy ou Strasbourg, d’où proviennent pourtant nombre de détenus."Ces #métropoles à forte concentration urbaine ne veulent pas geler 15 hectares pouvant accueillir autre chose, regrette Jean-Jacques Urvoas. Mais derrière, il y a eu des communes super-volontaires pour récupérer le projet." Colmar a ainsi profité des réticences strasbourgeoises pour récupérer une maison d’arrêt de 550 places, tandis que Dommartin-lès-Toul a hérité de l’établissement de 600 places prévu à Nancy.

    […] "Les familles sont souvent dépendantes des #transports_en_commun, qui sont peu efficaces hors des zones urbaines, confirme le géographe Gérald Billard. Quand il faut prendre un TER, puis un bus, puis finir à pied jusqu’à la prison, on se retrouve facilement avec 5 minutes de retard, et on est privé de #parloir. Et pour les détenus en #semi-liberté, être à l’heure au travail et à l’heure pour le retour en prison peut devenir un casse-tête et compromettre une #réinsertion.

    […] "L’argument économique est la principale motivation avancée par les communes. Mais y a-t-il vraiment tant à gagner en accueillant une prison ? « Les choses ne sont pas si évidentes », tempère Isabelle Leroux, maître de conférences en é#conomie à l’université d’Angers (Maine-et-Loire) et co-auteure de l’essai Les nouvelles prisons. Elle promet une belle désillusion aux maires qui s’attendent à un jackpot."Les surveillants vont souvent vivre dans une autre commune, pour respirer un peu et ne pas croiser les détenus en semi-liberté, affirme-t-elle à franceinfo. Du fait du turn-over, certains vont aussi se contenter d’un studio et ne vont pas faire venir leur famille." L’économiste cite en exemple une maison d’arrêt de 400 places inaugurée en 2010, dont seulement 7 des 184 fonctionnaires résidaient finalement dans la commune en 2013. Outre cet effet démographique limité, l’effet sur l’emploi est négligeable, car les fonctionnaires de la prison sont affectés au plan national et non recrutés dans le bassin local. Que répondre à la mairie de Fréjus, qui salive devant un éventuel chantier à 100 millions d’euros ? Prudence. Si la prison est construite en partenariat public-privé, le chantier risque de peu profiter aux entreprises locales du #BTP.

    […] Autre source potentielle de déception : les gains en matière de dotation globale de fonctionnement (#DGF). Cette dotation est versée par l’Etat aux communes en fonction de leur nombre d’habitants. Lorsqu’une prison est construite, chaque détenu compte pour un habitant supplémentaire et permet de gonfler la DGF. L’impact est minime, prévient l’économiste : « Ce supplément représente seulement 0,5% du #budget_communal » pour une ville de 7 500 habitants accueillant un établissement de 400 places. Soit un gain de 40 000 euros par an.

    […] « Ce n’est qu’en menant une réflexion sur le développement autour de la prison qu’on peut échapper à un non-sens économique », conclut Isabelle Leroux. In fine, l’intérêt du détenu doit primer, estime-t-elle, appelant à veiller à développer les liens entre la prison et le tissu économique local pour permettre une bonne #réinsertion et éviter la #récidive.

    #tourisme #architecture #justice