• Covid-19 dans le monde : l’Australie rouvrira ses frontières aux touristes le 21 février
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/07/covid-19-dans-le-monde-l-australie-rouvrira-ses-frontieres-aux-touristes-le-

    Covid-19 dans le monde : l’Australie rouvrira ses frontières aux touristes le 21 février
    L’Australie rouvrira ses frontières aux touristes entièrement vaccinés le 21 février, a annoncé lundi 7 février le premier ministre, Scott Morrison, après avoir imposé des restrictions d’entrée sur le territoire parmi les plus strictes au monde.La pandémie de Covid-19 a fait officiellement plus de 5,7 millions de morts dans le monde depuis la fin de décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) dimanche 6 février à midi.
    « Si vous êtes doublement vaccinés, nous avons hâte de vous accueillir de nouveau en Australie », a déclaré lundi le premier ministre australien, Scott Morrison, à l’issue d’une réunion de cabinet sur la sécurité nationale. « Cela fait presque deux ans que nous avons décidé de fermer les frontières de l’Australie », a-t-il expliqué, précisant que le pays « rouvrira[it] ses frontières à tous les détenteurs de visa le 21 février ».
    L’immense île continent a fermé ses frontières en mars 2020, essayant de tirer parti de son insularité pour se protéger de la pandémie. Pendant ces deux dernières années, les Australiens n’ont, la plupart du temps, pas été autorisés à sortir de leur pays et seuls quelques visiteurs ont obtenu une dérogation pour entrer sur le territoire. Ces restrictions ont séparé des familles, mis à mal le secteur du tourisme et suscité des débats sur le statut de l’Australie comme pays ouvert, moderne et tourné vers l’extérieur.
    Peu à peu, les restrictions ont été assouplies pour les Australiens, les résidents de longue durée et les étudiants. Cette nouvelle ouverture s’inscrit dans l’abandon de la politique draconienne « zéro Covid » longtemps en vigueur avant d’être dépassée par la vague du variant Omicron du SARS-CoV-2.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#circulation#zerocovid#tourisme#economie#visa#omicron

  • La fièvre du lithium gagne le Portugal
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html

    « Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir… »

    #paywall 😶

    • Sur le promontoire rocheux qui domine « sa » vallée, Aida Fernandes ouvre les bras en grand, comme pour embrasser les collines verdoyantes qui lui font face, où serpentent des chemins de campagne. Rien ne vient troubler le silence qui règne sur ce paysage idyllique de bocages. Pas même le bruit des vaches à longues cornes, que l’on croise, plus souvent que les hommes, sur les routes en lacet qui mènent à #Covas_do_Barroso, hameau de 180 âmes du nord du Portugal.

      « Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir... »

      Alors que la #Serbie a annoncé par surprise, le 20 janvier, qu’elle mettait un terme au projet d’exploitation de mines de lithium le long de la rivière #Jadar, dans l’ouest du pays, par l’entreprise anglo-australienne #Rio_Tinto, après des mois de manifestations massives, le Portugal est sur le point de faire l’inverse. Lisbonne pourrait débloquer dans les prochaines semaines le projet de la plus grande mine à ciel ouvert d’Europe de l’Ouest de ce minerai stratégique, utilisé dans la fabrication des batteries des voitures électriques, sur les terres peu habitées de la région de #Barroso, classée au #Patrimoine_agricole_mondial, à 150 kilomètres au nord-est de Porto.

      Six nouvelles zones

      La société #Savannah_Resources, implantée à Londres, travaille sur le projet depuis 2017. Elle a obtenu le permis d’exploration et déjà réalisé les prospections qui lui ont permis d’identifier des gisements de #spodumène, des #minéraux très riches en lithium, renfermant près de 287 000 tonnes du précieux #métal. De quoi produire les #batteries de 500 000 #véhicules_électriques par an pendant une dizaine d’années, grâce à un projet de #mine_à_ciel ouvert de 542 hectares, comprenant quatre cratères profonds et un immense terril.

      Il reste encore à cette société d’investissement britannique à rédiger la version définitive de l’étude de faisabilité, qui doit déterminer la #rentabilité du projet, le #coût de la production étant considérablement plus élevé que celui des bassins d’évaporation des saumures dont est extrait le lithium d’Amérique latine, où se trouvent les principales réserves mondiales. Et elle n’attend plus que l’avis des autorités portugaises sur l’étude d’#impact_environnemental. Les conclusions, imminentes, ont été repoussées après les élections législatives anticipées, qui ont eu lieu dimanche 30 janvier au Portugal.

      S’il n’y a pas de contretemps, #Savannah espère commencer à produire du lithium dans deux ans, et promet pour cela 110 millions d’euros d’investissement. Elle n’est pas la seule à avoir flairé le filon. Les réserves de lithium ont éveillé l’appétit de nombreuses compagnies nationales et internationales, en particulier australiennes, qui ont déposé des demandes de prospections, ces dernières années. Et ce mercredi 2 février, le ministère de l’environnement portugais a donné son accord pour que des prospections soient lancées dans six nouvelles zones du pays. Leurs droits seront attribués grâce à un appel d’offres international dans les deux prochains mois.

      Non seulement le gouvernement portugais du premier ministre socialiste, Antonio Costa, qui vient d’être reconduit au pouvoir avec une majorité absolue à l’Assemblée, est favorable à la production de lithium, considéré comme essentiel à la #transition_énergétique. Mais, assis sur des réserves confirmées de 60 millions de tonnes, les plus importantes de l’Union européenne, il souhaite qu’une #industrie_métallurgique de pointe se développe autour des mines. « Le pays a une grande opportunité économique et industrielle de se positionner sur la chaîne de valeur d’un élément crucial pour la #décarbonation », a encore déclaré, en décembre 2021, le ministre de l’environnement, Joao Pedro Matos Fernandes, qui espère qu’ « aucun gramme de lithium ne s’exportera .

      L’enjeu est prioritaire pour le Portugal. Et pour l’Union européenne, qui s’est fixé comme objectif d’atteindre 25 % de la production mondiale de batteries d’ici à 2030, contre 3 % en 2020, alors que le marché est actuellement dominé par la Chine. Et les #fonds_de_relance européens #post-Covid-19, qui, pour le Portugal, s’élèvent à 16,6 milliards d’euros, pourraient permettre de soutenir des projets innovants. C’est, en tout cas, ce qu’espère la compagnie d’énergie portugaise #Galp, qui, en décembre 2021, s’est unie au géant de la fabrication de batterie électrique suédois #Northvolt pour créer un joint-venture, baptisé #Aurora, pour la construction, d’ici à 2026, de « la plus importante usine de transformation du lithium d’Europe », à #Sines ou à #Matosinhos.

      Avec une capacité de production annuelle de 35 000 tonnes d’hydroxyde de lithium, cette usine de #raffinage pourrait produire 50 gigawattheures (GWh) de batteries : de quoi fournir 700 000 #voitures_électriques par an. Le projet, qui espère bénéficier des fonds de relance européens et aboutir en 2026, prévoit un investissement de 700 millions d’euros et la création de 1 500 #emplois directs et indirects. « C’est une occasion unique de repositionner l’Europe comme leader d’une industrie qui sera vitale pour réduire les émissions globales de CO2 », a souligné le président de Galp, Andy Brown, lors de la présentation. « Cette initiative vient compléter une stratégie globale basée sur des critères élevés de #durabilité, de #diversification des sources et de réductions de l’exposition des #risques_géopolitiques », a ajouté le cofondateur de #Northvolt, Paolo Cerruti. La proximité de mines serait un atout.

      Résistance

      D’autres projets de #raffinerie sont en cours de développement, comme celui de l’entreprise chimique portugaise #Bondalti, à #Estarreja, au sud de Porto, qui a annoncé en décembre 2021 s’être associée à la compagnie australienne #Reed_Advanced_Materials (#RAM). Mais, dans les régions convoitées, la #résistance s’organise et les élus se divisent sur la question. Le maire de la commune de #Boticas, à laquelle est rattachée Covas de Barroso, du Parti social-démocrate (PSD, centre droit), doute publiquement de sa capacité à créer de la richesse localement, et craint qu’elle ne détruise le #tourisme rural, la #gastronomie et l’#agriculture. Tandis qu’à 25 kilomètres de là, à #Montalegre, où la compagnie portugaise #Lusorecursos entend construire une mine à ciel ouvert sur une surface de 825 hectares avec une raffinerie, le maire socialiste, Orlando Alves, y est a priori favorable, à condition qu’elle obtienne la validation de son étude d’impact environnemental .

      « C’est une occasion de combattre le #dépeuplement, explique-t-il. La réalité actuelle du territoire, c’est que les gens émigrent ou s’en vont dans les grandes villes, que les jeunes partent pour faire leurs études et ne reviennent pas. Sans habitant, il n’y aura plus de #tourisme_rural ni d’agriculture... » Au gouvernement, on essaie aussi de rassurer en rappelant que le pays compte déjà vingt-six mines de #feldspath « semblables à celle du lithium » .

      « Près de 125 exploitations agricoles et la réserve de biosphère transfrontalière #Gerês-Xures se trouvent dans un rayon de 5 kilomètres autour du projet de #Montalegre. Et, ces derniers temps, des jeunes reviennent pour devenir apiculteurs ou produire des châtaignes... », rétorque Armando Pinto, 46 ans, professeur et coordinateur de la plate-forme #Montalegre_com_Vida (« Montalegre vivante »). Le 22 janvier, près de 200 personnes ont manifesté dans les rues de cette commune dominée par les ruines d’un château médiéval.

      Conscient de l’importance de rallier l’opinion publique, lors d’une conférence sur les « #mines_vertes » , organisée en mai 2021, le ministre Matos Fernandes a insisté sur l’importance « d’aligner les intérêts de l’#économie et de l’#industrie en général avec ceux des communautés locales », pour qu’elles perçoivent des « bénéfices mutuels . Pour y remédier, le directeur général de Savannah, #David_Archer, a assuré qu’il tâchera de recycler l’#eau utilisée sur place, qu’il investira près de 6 millions d’euros pour construire une #route de contournement du village, qu’il créera 200 #emplois_directs, ou qu’il versera des #fonds_de_compensation de 600 000 euros par an pour les communautés affectées par la mine. Sans parvenir à convaincre les habitants de Covas, dont le village est parsemé de graffitis clamant « #Nao_a_minas » (« non aux mines »).

      « Pas de #sulfure »

      « Il y a toujours des impacts, mais si le projet est bien bâti, en utilisant les dernières technologies pour le traitement et l’#exploitation_minière, elles peuvent être très acceptables, estime l’ingénieur Antonio Fiuza, professeur émérite à l’université de Porto. L’avantage est que les roches qui renferment le lithium sont des #pegmatites qui ne contiennent pas de sulfures, ce qui rend le risque de #contamination de l’eau très limité. » Selon ses calculs, si l’intégralité des réserves connues de lithium du Portugal est exploitée, elles pourraient permettre la construction de batteries pour 7,5 millions de véhicules électriques.

      « Pour nous, un projet si grand pour un si petit territoire, c’est inconcevable. Nous sommes tous des petits fermiers et il n’y a pas d’argent qui compense la destruction des montagnes », résume Aida Fernandes. Ses deux jeunes enfants sont scolarisés à Boticas, à une vingtaine de kilomètres de là. Il n’y a que quatre autres enfants à Covas do Barroso, un hameau sans école, ni médecin. « Il y a bien sûr des problèmes dans les villages de l’intérieur du pays, mais les mines ne peuvent pas être une solution, dit Nelson Gomes, porte-parole de la plate-forme Unis en défense de Covas do Barroso. On n’est pas des milliers ici et personne ne voudra travailler dans des mines. Des gens viendront d’ailleurs et nous, on devra partir. Quand les cours d’eau seront déviés et pollués, les terres agricoles détruites et que la mine fermera, douze ans plus tard, que se passera-t-il ? Ils veulent nous arracher un bras pour nous mettre une prothèse... »

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html

      #lithium #Portugal #mines #extractivisme
      #green-washing #Europe

  • Dans le sud de l’Algérie, la pandémie de Covid-19 encourage un tourisme local
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/01/algerie-dans-le-sud-du-pays-la-pandemie-de-covid-19-encourage-un-tourisme-lo

    Dans le sud de l’Algérie, la pandémie de Covid-19 encourage un tourisme local
    De nombreux Algériens de la classe moyenne, empêchés de passer leurs vacances en Europe, en Tunisie ou en Turquie, se sont tournés vers une offre locale.
    Sur la place du souk, le marché de Ghardaïa, les négociations vont bon train pour l’acquisition de produits locaux, en particulier les tapis en laine faits à la main par les femmes de la région. Les touristes, qui viennent d’Alger, d’Oran ou encore d’Annaba, portent déjà le chèche, long foulard typique des régions du sud, pour se protéger du soleil. Ils ont fait plusieurs heures de route ou pris l’un des vols affrétés par la compagnie nationale Air Algérie pour se rendre dans cette ville du nord du Sahara connue pour ses palmeraies et ses cinq ksour, ces citées fortifiées où vit la communauté berbérophone des Mozabites.« Habituellement, nous allons en Europe, mais c’était trop cher et contraignant à cause du nombre limité de vols et du Covid », explique Lina, une enseignante de la banlieue algéroise. Elle et son mari sont venus passer leurs vacances à Ghardaïa, dans la vallée du Mzab, à 600 kilomètres au sud d’Alger. « Ici, la saison touristique débute au mois d’octobre et se termine vers avril », précise Anas, un habitant. Durant la saison haute, ce diplômé en architecture de 26 ans devient guide touristique pour les « nordistes » à qui il fait découvrir cette région classée au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1982. Preuve du succès qu’il rencontre, son téléphone ne cesse de sonner. Au bout du fil, des agences de voyage du nord le chargent de trouver un hébergement de dernière
    En Algérie, où la relance – régulièrement annoncée – du secteur touristique s’apparente à un vœu pieux, plus de deux millions de ressortissants ont l’habitude de se rendre chaque année en Tunisie pour y passer des vacances. Mais, depuis la crise sanitaire, la frontière terrestre avec le voisin de l’est – par laquelle transitait 90 % du flux touristique – est fermée. Elle a été partiellement rouverte le 5 janvier mais seulement pour les résidents. L’Europe et la Turquie, deux autres destinations prisées, sont également devenues plus difficilement accessibles. Alors, comme Lina et son mari, de nombreux Algériens de la classe moyenne se sont tournés vers l’offre locale, dans le désert du sud, mais aussi dans les montagnes de l’est du pays. Non sans créer quelques difficultés, car si certains ont organisé eux-mêmes leur séjour, d’autres sont passés par des agences pas toujours en règle.
    La baisse d’activité due au Covid-19 a conduit à la fermeture temporaire ou définitive d’agences de voyage ayant pignon sur rue, ce qui a profité « à certaines organisations parasitaires », déplore Saïd Boukhelifa, président du Syndicat national des agences de tourisme (SNAT). « Certaines se débrouillent pas trop mal mais, pour la majorité, c’est l’aventure : elles louent un autocar, prennent un accompagnateur et se dirigent vers Tikjda et le Djurdjura [région montagneuse du nord-est du pays] ou vers le sud, notamment à Taghit », explique-t-il. Cette petite oasis de la région de Béchar (sud-ouest) – qui ne devrait pas recevoir plus de 1 000 touristes à la fois, selon M. Boukhelifa – est régulièrement au centre de polémiques à cause de la dégradation de gravures rupestres millénaires et de la pollution des lieux dues à l’afflux d’estivants. Durant le réveillon 2022, des milliers de personnes ont convergé vers la grande dune de Taghit, site majestueux qui surplombe la palmeraie, tiré des feux d’artifices et laissé leurs déchets dans le sable. « Cela fait trois années consécutives que l’on assiste à un massacre écologique. L’Etat doit réglementer l’accès à ces sites », dénonce le président du SNAT.La ville de Ghardaïa, où les coutumes et modes de vie sont préservés depuis des siècles, n’a pas connu ce problème. Les visites dans les cinq cités fortifiées y sont étroitement réglementées. A l’entrée de chacune d’entre elles, un bureau associatif géré par des habitants forme de petits groupes de touristes et leur met à disposition un membre de la communauté mozabite chargé de les diriger dans les ruelles étroites.
    Même encadrement strict à l’intérieur de la vieille ville où il est interdit de fumer et de photographier les habitants sans leur autorisation, notamment les femmes qui apparaissent furtivement drapées de leur haïk, un long tissu blanc en laine qui laisse entrevoir un seul œil.Mais durant ces vacances de fin d’année, les associations locales ont rapidement été dépassées par l’affluence de visiteurs, explique Anas. « C’était du jamais vu. Elles ont été obligées de former des groupes de plus de vingt personnes, ce qui est inhabituel pour les lieux. Après deux ans de vide à cause du Covid, ça fait du bien de voir Ghardaïa animée et c’est bon pour l’économie locale », se réjouit le jeune homme. A l’échelle du pays, cet afflux de touristes nationaux est toutefois « très relatif », tient à nuancer Saïd Boukhelifa. Si les capacités hôtelières ont connu une augmentation en milieu urbain, elles restent très limitées dans les zones où le tourisme est saisonnier, avec « moins de 2 000 lits en montagne et 8 000 lits dans le sud », précise-t-il. Pas de quoi accueillir convenablement l’ensemble des nationaux ni les touristes étrangers, seulement « 5 000 à visiter annuellement le pays », regrette cet ancien cadre de l’Office national algérien du tourisme (ONAT).

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#tourisme#economie#crisesanitaire#circulations#frontiere

  • Malgré la pandémie, le Sud tunisien renouvelle son offre touristique
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/20/malgre-la-pandemie-le-sud-tunisien-renouvelle-son-offre-touristique_6110170_

    Malgré la pandémie, le Sud tunisien renouvelle son offre touristique
    Les hôtels et maisons d’hôtes de Tozeur ont fait le plein de visiteurs pour les fêtes de fin d’année. Un signe que les affaires reprennent, après plusieurs saisons sinistrées.
    Plantés aux portes du désert tunisien, les appartements et les suites couleur sable de l’hôtel Anantara s’ouvrent sur une mer de dunes. Un complexe haut de gamme qui a donné un nouveau souffle à l’offre touristique de la région de Tozeur, après plusieurs saisons plombées par les crises politique et économique, puis par la pandémie. Après un démarrage difficile – le lieu a dû fermer à peine trois mois après son ouverture, en 2019, alors que la première vague du Covid-19 déferlait sur l’Europe –, les protocoles sanitaires et la vaccination ont permis « une reprise en douceur », selon le directeur général, Jesus Arnedo.
    Le pari de l’Anantara était risqué. Depuis la révolution de 2011, plus de la moitié des établissements hôteliers n’ont pas rouvert dans cette partie du pays. Certaines bâtisses de la ville ne sont plus que des ruines. Même si 80 % des employés de l’Anantara sont originaires de la région, le taux de chômage touche un actif sur quatre, et la plupart des jeunes refusent de travailler dans le tourisme. « Ils n’y croient plus », déplore Mondher Ben Soltane, propriétaire de la maison d’hôtes Saida Beya, à quelques encablures de la médina de Tozeur. Pourtant, les modèles proposés par l’Anantara et Saida Beya ont su se maintenir grâce à une proposition différente du tourisme de masse, dominant en Tunisie pendant des décennies et aujourd’hui remis en question. « Les touristes ou la diaspora, qui viennent à l’Anantara, cherchent une expérience atypique, en plus du luxe, des excursions personnalisées dans le désert, le coucher de soleil sur les dunes, des promenades à vélo dans la palmeraie », énumère Jesus Arnedo. Mondher Ben Soltane, lui, a choisi de ne pas bâtir de piscine « pour encourager les touristes à sortir, se balader et non pas rester entre quatre murs », à l’inverse des offres « all-inclusive » de nombreux établissements balnéaires, et propose à ses hôtes des mets traditionnels du Sud à base de viande de dromadaire. Les opérateurs se disent confiants. Alors que la haute saison 2020 avait été percutée par la pandémie, le mois de décembre 2021 a été faste à Tozeur. La totalité des hôtels et maisons d’hôtes ont accueilli des visiteurs pendant la semaine des vacances scolaires et de célébrations du réveillon, soit une augmentation de 78 % par rapport à l’année précédente, selon le gouverneur de la ville, Aymen Bejaoui. Pour remonter la pente après la crise sanitaire, ce dernier a misé sur la vaccination massive, en encourageant la population à s’inscrire rapidement.
    Tozeur s’est aussi ouverte à de nouvelles activités. La ville a accueilli pendant plus d’un mois, en octobre et novembre 2021, un événement de saut en parachute dans le désert et le festival de musique soufie Rouhaniyet, qui a drainé des milliers de visiteurs. Et c’est encore ici qu’ont été délocalisés, début décembre 2021, les défilés de la Tunis Fashion Week.
    Malgré l’arrivée du variant Omicron, Akram Miadi, 47 ans, qui tient sa boutique de souvenirs depuis trois décennies, estime que le pire est derrière lui. « Aujourd’hui, même si la clientèle internationale manque encore à l’appel, les Tunisiens viennent en masse, on sent qu’ils redécouvrent leur pays », affirme-t-il. Les rares étrangers présents sont aussi friands de ces voyages hors des sentiers battus. Ce nouveau tourisme saharien, qui n’est pas encore réglementé par un cahier des charges précis, attire les initiatives de jeunes Tunisiens, comme Elyes Sassi, 30 ans, rentré il y a trois ans du Royaume-Uni où il avait une entreprise de production documentaire pour développer des parcours sur-mesure et complètement programmables en ligne avec son agence Saharansky, « à l’inverse des agences vieille école qui utilisent encore le téléphone ou les fax », plaisante-t-il. Un modèle qu’il a déjà dupliqué au Maroc et s’efforce d’implanter en Arabie saoudite.Malgré son enthousiasme, le jeune entrepreneur déplore, comme d’autres opérateurs touristiques, certaines défaillances du Sud tunisien.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#sante#pandemie#tourisme#retour#diaspora#economie

  • Covid-19 : les voyageurs dispensés de quarantaine en Thaïlande à partir du 1er février
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/20/covid-19-les-voyageurs-dispenses-de-quarantaine-en-thailande-a-partir-du-1er

    Covid-19 : les voyageurs dispensés de quarantaine en Thaïlande à partir du 1er février
    Craignant la propagation du variant Omicron, le pays avait rétabli, à la fin de décembre, une quarantaine obligatoire. Mais seuls quelques milliers de cas sont recensés officiellement chaque jour, et la courbe des décès reste stable.La Thaïlande va de nouveau dispenser les voyageurs vaccinés de quarantaine à partir du 1er février, ont annoncé, jeudi 20 janvier, les autorités. Cette décision suscite l’espoir au sein de l’industrie du tourisme, exsangue depuis plusieurs mois.Craignant la propagation du variant Omicron, le pays avait rétabli une quarantaine obligatoire à la fin de décembre. Mais seuls quelques milliers de cas sont recensés officiellement chaque jour, et la courbe des décès reste stable. Ces données ont poussé les autorités à réévaluer la situation.
    A partir du 1er février, les visiteurs vaccinés devront fournir un test de dépistage du SARS-CoV-2 dont le résultat est négatif, effectué dans leur pays d’origine. Puis ils seront contraints d’en faire un deuxième à leur arrivée, et un dernier le cinquième jour suivant leur entrée sur le territoire, a fait savoir Taweesin Visanuyothin, porte-parole du centre de gestion du coronavirus.Les tests pratiqués sur le sol thaïlandais devront être effectués dans un hôtel homologué. Si le résultat est négatif, le voyageur pourra circuler librement dans le pays. « En cas d’augmentation des cas, la situation sera de nouveau réévaluée », a précisé Taweesin Visanuyothin.
    Après plus de dix-huit mois de fermeture, le royaume avait rouvert ses frontières au début de novembre aux touristes vaccinés sur présentation d’un simple résultat négatif de test PCR. Quelques dizaines de milliers de visiteurs avaient profité de cet allégement des restrictions.Avant la pandémie, le pays était l’un des plus visités au monde, avec près de 40 millions d’entrées sur le territoire en 2019. Le ministère du tourisme espère accueillir 5 millions de visiteurs cette année.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#sante#pandemie#tourisme#economie#vaccination

  • Derrière le procès d’un squatteur, la difficulté croissante pour les plus pauvres de se loger en Bretagne

    Pascal Bordier, saisonnier de 45 ans, était jugé pour avoir occupé une maison de vacances à Belle-Ile-en-Mer. Il revendique une « réquisition », guidée par la « nécessité ».

    Pascal Bordier ne sait que faire de ses mains. Il les frotte contre son pantalon, les tord, puis les coince finalement dans son dos au moment d’affronter la barre du tribunal correctionnel de Lorient (Morbihan). C’est la première fois que ce saisonnier de 45 ans est convoqué par un tribunal. Ce jeudi 13 janvier, il comparaît pour avoir squatté une demeure à Bangor, une des quatre communes de Belle-Ile-en-Mer, pendant deux semaines, avant d’être délogé par le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie.

    Désormais installé à Toulouse, le quadragénaire ne regrette pas cette « réquisition », guidée par « la nécessité » puis par « le besoin » d’alerter sur les difficultés à se loger sur ce confetti de terre de 17 kilomètres de long, ancré au large de Quiberon.

    Face à la présidente du tribunal, Pascal Bordier s’explique d’une voix chevrotante. L’affaire commence en juin 2021, lorsqu’il débarque à Belle-Ile-en-Mer. Le saisonnier connaît les lieux pour y avoir travaillé les étés précédents. Il trouve une place de serveur rémunéré au noir dans un restaurant, puis plante sa tente dans un champ, avec d’autres salariés estivaux.

    Pascal Bordier décrit ensuite les maux de dos et la pluie qui viennent contrarier le début de l’été. Sur l’île, il se murmure que plusieurs dizaines de maisons gardent les volets fermés toute l’année. Avec une poignée d’autres travailleurs, le serveur en repère une qu’il juge abandonnée. Le lierre ronge les murs extérieurs de la demeure. Les ronces serpentent dans le jardin.

    Les saisonniers y pénètrent, font le ménage puis s’y installent, avant de prévenir gendarmerie et mairie. « On ne voulait pas déranger. Il n’était pas question de régler notre problème en en causant d’autres », explique-t-il, avant de contester l’effraction ainsi que la consommation d’eau et d’électricité sur place.

    Muriel Corre, la juge, coupe : « Vous avez causé du tort à la propriétaire de 86 ans, qui n’est pas venue dans sa maison à cause de la pandémie puis d’une fracture du col du fémur. Monsieur, êtes-vous un habitué de ces occupations sans droit ni titre ? » Pascal nie de la tête. Vincent Mailly, procureur de la République, ne le croit pas et dénonce des manières de « corsaire engagé dans une démarche militante »[les procs savent tourner les compliments, mais les font payer cher, ndc]. Il requiert trois mois d’emprisonnement avec sursis et 100 euros d’amende afin de « prévenir et dissuader » de nouvelles réquisitions.

    « L’histoire de Pascal, c’est la nôtre »

    La pénurie de logements sur le littoral breton, en particulier sur les territoires insulaires, s’impose comme un problème récurrent dans la péninsule. Les responsables de Pôle emploi y voient l’une des raisons du manque de main-d’œuvre constaté chaque été par les professionnels du tourisme. « Belle-Ile-en-Mer traverse une crise du logement qui touche plus largement les insulaires et les plonge dans une grande tristesse, reprend Julia Delalez, avocate de Pascal Bordier. Cette affaire est le symptôme d’une réalité sociale. Moi-même, je dois partager mon cabinet avec une ostéopathe, faute de locaux disponibles. »

    Dehors, une vingtaine de personnes résidant à l’année à Belle-Ile-en-Mer, majoritairement des trentenaires, se sont regroupées sur le parvis du tribunal pour faire entendre l’envers de la carte postale belliloise. « L’histoire de Pascal, c’est la nôtre. Nombre de travailleurs galèrent toute l’année. J’ai par exemple vécu dans une cabane de jardin plusieurs mois. Par rapport à d’autres, j’avais la chance d’avoir eau et électricité… », souffle Cathy Hay, femme de ménage sur l’île.

    Marine Aubertin, pépiniériste, reprend : « On s’habitue à la misère. Moi, j’ai déménagé neuf fois en cinq ans. Je dois libérer mon appartement l’été pour que les propriétaires le louent plus cher à des vacanciers. Je ne me plains pas. J’ai des propriétaires “sympas”. » Beaucoup se contentent de proposer leur bien à la location quelques semaines par an à des touristes, via #Airbnb.

    A Belle-Ile-en-Mer, six logements sur dix sont des résidences secondaires, d’après l’Insee. Depuis la pandémie, le marché immobilier flambe. Les acheteurs en quête d’une maison de vacances surenchérissent pour acquérir les rares biens en vente. La moindre bicoque se négocie à des prix parisiens. Des tarifs qui excluent du marché immobilier les autochtones, souvent contraints d’accepter des emplois saisonniers et d’assumer le surcoût de la vie insulaire. A la pompe belliloise, le prix d’un litre d’essence culmine actuellement à 2 euros.

    D’une voix douce, Bertille, qui ne souhaite pas communiquer son nom, peste : « La situation est très difficile à vivre. Nous acceptons les petits boulots et les petits salaires parce que nous voulons vraiment habiter ici. En retour, l’été, nous affrontons la condescendance et l’arrogance de nombre de résidents secondaires. Belle-Ile devient le terrain d’une nouvelle lutte des classes ! »

    Aux yeux des insulaires présents à Lorient ce jeudi, Pascal Bordier est un « lanceur d’alerte ». Lui aimerait que son histoire serve d’« électrochoc politique ». Le débat sur la nécessité d’une intervention des élus pour juguler la loi du marché immobilier divise autant qu’il rassemble. Lors de l’élection régionale de juin 2021, la liste écologiste, comptant des militants autonomistes de l’Union démocratique bretonne, avait défendu la création d’un statut de résident sur les territoires en tension. Ce projet réclamant à tout acquéreur d’avoir vécu au moins une année sur place pour y acheter une demeure avait électrisé la campagne.

    Une fausse bonne idée à un vrai problème, selon Loïg Chesnais-Girard. Le président (Parti socialiste) de la région Bretagne plaide pour un meilleur usage des outils déjà disponibles, à l’image du méconnu Etablissement public foncier de Bretagne, qui permet aux maires de préempter plus facilement et, ainsi, de mieux maîtriser les aménagements à venir. La solution ne convainc pas les Bellilois, qui guettent la sortie du tribunal de Pascal Bertier. Le jugement du saisonnier a été mis en délibéré au jeudi 3 février.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/14/a-belle-ile-en-mer-le-proces-d-un-squatteur-met-en-lumiere-les-problemes-de-

    #logement #Squat #tourisme #saisonniers #justice

  • Coronavirus: Hong Kong extends stricter social-distancing measures, flight bans on 8 countries through Lunar New Year, will provide HK$3.57 billion in subsidies to hard-hit businesses | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3163344/hong-kong-social-distancing-ban-evening-dine

    Coronavirus: Hong Kong extends stricter social-distancing measures, flight bans on 8 countries through Lunar New Year, will provide HK$3.57 billion in subsidies to hard-hit businesses.Hong Kong’s ban on evening dine-in services will be extended for two more weeks, through the Lunar New Year holiday, while industries hit hard by the coronavirus pandemic will be offered HK$3.57 billion in subsidies.Confirming an earlier Post report, Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor also announced on Friday a flight ban currently imposed on Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States would also be extended until February 4. The ban was first introduced on January 8.
    With the measures in place, Lam was still hopeful the long-awaited reopening of the border with mainland China was on the cards after the outbreak of the highly transmissive Omicron variant had stalled the plan.
    “The latest assessment is Covid-19 is not yet under control, there’s still a risk of a large-scale outbreak,” Lam told a press briefing on Friday evening. “If there is no major outbreak on February 4, we will restore business operations but they will be subject to vaccination requirements.”She said applications for the subsidies would open as soon as next week with the fifth round of pandemic relief focusing on two main groups.The first is businesses directly affected by the latest curbs such as restaurants, which cannot offer night-time dine-in services, and the beauty industry as well as hard-hit individuals such as gym instructors and freelance artists.
    The second group is industries that have remained “frozen” during the pandemic, such as the tourism sector and cross-border transport industry.
    Lam said that as the curbs would be in place for four weeks compared with up to 158 days for some industries during the fourth wave, the subsidy amount for businesses this time would be half of that during the previous round of relief. And for individuals, it would be two-thirds of that amount.
    The latest offerings add to the government’s subsidies of HK$162.3 billion via an anti-epidemic fund directly benefiting more than 20 industries in 2020 and 2021.The extension will put a damper on Hongkongers’ traditional festive dinners out, requiring them to instead celebrate at home until at least the fourth day of Lunar New Year – one day after the public holiday ends. Large-scale events, such as the Lunar New Year Fair, will also be affected. Stricter social-distancing measures, initially meant to last two weeks, were reimposed on January 5 in the wake of the emergence of an ongoing fifth wave of coronavirus infections.

    #Covid-19#migration#migrant#hongkong#sante#circulation#frontiere#zerocovid#tourisme#business#restrictionsanitaire#economietransfrontaliere

  • Les résidents du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19 pourront venir en France sans motif impérieux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/13/les-residents-du-royaume-uni-vaccines-contre-le-covid-19-pourront-venir-en-f

    Les résidents du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19 pourront venir en France sans motif impérieux. « Pour les personnes vaccinées, on met aussi fin à la période d’isolement de quarante-huit heures. On demandera seulement un test négatif de moins de vingt-quatre heures au départ », a annoncé jeudi le ministre délégué chargé du tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne. Les personnes vaccinées venant du Royaume-Uni seront autorisées à partir de vendredi à entrer en France sans présenter de motif impérieux, a annoncé, jeudi 13 janvier, le ministre délégué chargé du tourisme et des petites et moyennes entreprises (PME), Jean-Baptiste Lemoyne.« Pour les personnes vaccinées, on met aussi fin à la période d’isolement de quarante-huit heures. On demandera seulement un test négatif de moins de vingt-quatre heures au départ. On pourra à nouveau se déplacer depuis le Royaume-Uni pour des motifs de loisirs et [pour] aller skier » dans les stations françaises, a ajouté le ministre sur TV5 Monde.
    « La contrainte est plus forte sur les personnes non vaccinées qui gardent des motifs impérieux et ne peuvent pas venir pour des motifs de loisirs. Le vaccin fait la différence », a complété M. Lemoyne. Afin de limiter la propagation du variant Omicron, le gouvernement avait annoncé mi-décembre un durcissement des conditions d’accès en France. Les ressortissants de pays extérieurs à l’Union européenne (UE) devaient avoir un « motif impérieux » pour entrer sur le territoire et transiter vers un autre pays de l’UE. Or, depuis le Brexit, les Britanniques sont des ressortissants d’un pays tiers. « Tous les voyageurs, vaccinés ou non, devront présenter au départ un test négatif [PCR ou test antigénique] de moins de vingt-quatre heures », a précisé dans la foulée le cabinet du premier ministre dans un communiqué. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait annoncé mercredi que Paris assouplirait « dans les tout prochains jours » les restrictions appliquées aux frontières avec le Royaume-Uni. « La clientèle britannique, c’est 15 % de la clientèle des stations de ski françaises », a ajouté M. Lemoyne, alors que depuis deux ans l’Etat a soutenu à hauteur de 38 milliards d’euros les acteurs du tourisme victimes des conséquences économiques de la crise sanitaire. « Avant crise, il y avait 90 millions de touristes internationaux par an en France, aujourd’hui, c’est plutôt 45 millions », a rappelé M. Lemoyne. « La saison [de sports d’hiver] est bien engagée, a-t-il estimé. Par rapport à 2019, on est à − 8 % mais on commence à se rapprocher de niveaux intéressants. Dans les Pyrénées, il y a du + 10 %, + 30 %. » « C’est plus compliqué pour certaines grandes stations en Savoie, qui dépendent de cette clientèle internationale, notamment des Britanniques », a cependant reconnu M. Lemoyne. « La décision de ce matin va permettre un rattrapage, j’espère. La première semaine de janvier, on est à + 5 % par rapport à 2019 grâce aux Belges et aux Néerlandais. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#sante#tourisme#vaccination#frontiere#circulation#UE#crisesanitaire

  • Au Maroc, les voyagistes appellent à la réouverture des frontières
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/05/au-maroc-les-voyagistes-appellent-a-la-reouverture-des-frontieres_6108262_32

    Au Maroc, les voyagistes appellent à la réouverture des frontières. Environ 200 professionnels ont manifesté devant le ministère du tourisme, à Rabat, pour exiger des mesures de soutien face à l’effondrement du secteur depuis le début de la pandémie de Covid-19. Menacés de faillite à cause de la fermeture des frontières, les voyagistes marocains ont appelé à « sauver » le tourisme, secteur vital de l’économie du royaume, quasiment à l’arrêt à la suite de la reprise de la pandémie de Covid-19. Mardi 4 janvier à Rabat, environ 200 professionnels représentant des agences de voyage ont manifesté devant le siège du ministère du tourisme pour exiger des mesures de soutien à leurs activités et une réouverture des frontières, ont constaté des journalistes de l’AFP. Patrons comme salariés de tour-opérateurs ont également réclamé l’ouverture d’un dialogue avec les autorités face à « l’effondrement dramatique » du secteur depuis le début de la pandémie. « Ayez pitié de l’économie et du peuple », pouvait-on lire sur une pancarte.Tous les vols de passagers au départ et à destination du Maroc sont suspendus depuis le 29 novembre et au moins jusqu’au 31 janvier en raison de la flambée du variant Omicron. « La dernière fermeture des frontières est un coup fatal. D’autres pays concurrents en ont profité, comme la Turquie, l’Egypte ou les Emirats », se désole auprès de l’AFP Raja Ould Hamada, propriétaire d’une agence de voyage à Marrakech. « Nous n’avons reçu aucun soutien, ni matériel ni moral. Nous demandons aux responsables du ministère de nous écouter et d’entendre nos difficultés », plaide-t-elle, s’inquiétant de « la déstabilisation et de la perte de crédibilité du secteur auprès des compagnies aériennes internationales et des investisseurs étrangers ». « Tout le monde sait que la situation est catastrophique ! La question est : que fait le gouvernement ? », renchérit auprès de l’AFP Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière. Celle-ci demande « le report des crédits bancaires et la prise en charge des intérêts par l’Etat, et surtout qu’on nous laisse travailler en rouvrant les frontières », détaille-t-il. Face aux critiques, la ministre du tourisme, Fatima-Zahra Ammor, s’est engagée à appliquer urgemment un vaste plan de soutien. Une aide mensuelle de 2 000 dirhams (environ 190 euros) a été promise aux salariés du secteur pour le dernier trimestre de 2021. Sous l’effet des restrictions, les pertes du secteur touristique ont été évaluées à « au moins 1 milliard de dirhams » pour la saison des fêtes de fin d’année, selon un opérateur cité le mois dernier par le site d’information économique Medias24. Les autorités justifient ces mesures drastiques « pour préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie ».

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#sante#economie#tourisme

  • Escapades #sans_voiture en Wallonie
    http://carfree.fr/index.php/2022/01/04/escapades-sans-voiture-en-wallonie

    Lâchez la pédale d’accélérateur et découvrez la Wallonie en mode slow. Explorez la région avec des transports doux : en train, à #Vélo et à pied. Votre escapade démarre toujours d’une Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Marche_à_pied #Transports_publics #Vie_sans_voiture #Villages_sans_voitures #Ville_sans_voitures #Belgique #bruxelles #liège #mons #tourisme #Vivre_sans_voiture #voyage

  • Bali to get international hospital, foreign doctors - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/12/bali-to-get-international-hospital-foreign-doctors

    Bali to get international hospital, foreign doctors
    New facility to provide top care for Indonesians who get treatment in Singapore, Malaysia, Thailand, Japan and the US
    Perturbed at Indonesians spending nearly US$7 billion a year on medical treatment abroad, the government is building an international hospital on a newly-closed golf course in Bali that will allow foreign doctors to actively practice in Indonesia for the first time. “If this comes to fruition, we expect that no more of our people will travel overseas to get health treatment,” President Joko Widodo told a December 28 ground-breaking ceremony for a project that is being undertaken in partnership with America’s famed Mayo Clinic. According to official statistics, more than two million wealthy Indonesians seek healthcare treatment in Singapore, Malaysia, Thailand, Japan and the United States in preference to local hospitals, many of which are not as bad as they are painted.Only last month, former president Susilo Bambang Yudhoyono flew to Minnesota for treatment of early-stage prostate cancer at the Mayo Clinic’s Rochester headquarters after consultation with his own team of Indonesian doctors. But while Singapore’s much-vaunted health system, in particular, plays an important role in providing second-opinion diagnosis and specialist care unavailable at home, many Indonesians travel there for easily-treatable minor ailments as well.
    That is until the onset of the Covid-19 pandemic. The case for an international hospital became more compelling when Singapore closed its doors to overseas visitors, shutting down its billion-dollar medical tourism industry and ruining the island’s reputation as a reliable safe haven. The new facility is being built on the 41-hectare Bali Beach Golf Course, a 50-year-old, nine-hole layout at the northern end of Sanur, the sleepy outpost favored by foreign pensioners and mostly elderly tourists on Bali’s east coast. Refurbished in 2005 on land owned by the State Enterprise Ministry, it is the second Bali golf course to close in four years. The stunning 18-hole Nirwana course has fallen into disrepair since billionaire Hary Tanoesoedibyo unsuccessfully tried to convert it into a six-star resort using the Donald Trump brand name. The new Bali International Hospital is scheduled to open in 2023 in what Widodo has described as a special economic zone, providing a convenient alternative for an estimated 600,000 Indonesians who now seek treatment abroad. Well aware of the shortcomings exposed during the pandemic, the president says the government will also intensify its efforts to attract investment in pharmaceutical plants to make drugs more readily available at a cheaper cost to its 270 million-strong population. State Enterprise Minister Erick Thohir, a key member of Widodo’s cabinet, says Indonesia hopes to reduce pharmaceutical raw material imports from 95% to 75% over the next four years, initially using locally-grown herbs and petrochemical derivatives.
    India’s pharmaceutical industry, by comparison, supplies 50% of the global demand for vaccines, 40% of the generic demand for the US and 25% of all medicines for the United Kingdom. The worldwide market was valued at about $1.1 trillion last year. The government has provided few details on the cost of the Bali venture, but the involvement of the Mayo Clinic has already stirred controversy because foreign doctors will likely become an integral part of the medical staff. When he first announced plans for the hospital last year, Maritime Affairs and Investment Coordinating Minister Luhut Panjaitan said Widodo had already approved a special visa for “first-class doctors who can practice and transfer technology.” The Indonesian Doctors’ Association strongly opposes opening up the local medical profession to foreign practitioners, but it may relent if the government confines any relaxation of the rule to oncologists and other specialists.
    The designation of a special economic zone may also mean that the Lippo Group’s Siloam chain and other privately-owned hospitals will be excluded from bringing in foreign doctors – apart from those now hired for purely administrative duties. The new facility will have 300 wards and space for 30 intensive care beds, in addition to a nursing school and also an academic research center to fill a requirement for more specialized care. A Mayo Clinic spokesperson has clarified that the organization will not be investing in the hospital, only in advising on its development, planning and design and also in honing administrative efficiencies and effectiveness when it begins operations.

    #Covid-19#migrant#migration#indonesie#bali#tourismemedical#pandemie#frontiere#circulation#care#accessante#systemesante

  • #Sri_Lanka
    Les #prix des denrées alimentaires atteignent des sommets https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2022-01-01/sri-lanka/les-prix-des-denrees-alimentaires-atteignent-des-sommets.php

    L’#économie de l’île, qui dépend du #tourisme, a été frappée de plein fouet par la #pandémie de coronavirus et le gouvernement a été contraint d’imposer une large interdiction d’importer afin de maintenir les réserves de devises étrangères.

    Depuis des mois, les supermarchés rationnent le lait en poudre, le sucre, les lentilles et d’autres produits essentiels, les banques étant à court de dollars pour payer les #importations.

    Cette semaine, le gouvernement a augmenté le prix du lait en poudre de 12,5 %, après une hausse similaire des prix du carburant le mois dernier.

    Le mois dernier, un haut responsable de l’agriculture a mis en garde contre une famine imminente et a demandé au gouvernement de mettre en place un système de rationnement alimentaire ordonné pour éviter un tel scénario. Il a été licencié quelques heures après avoir lancé cet appel.

    Les pénuries alimentaires ont été aggravées par l’interdiction des importations de produits agrochimiques, qui a finalement été levée en novembre après de mauvaises récoltes et d’intenses protestations des agriculteurs.

    #agriculture #pesticides

  • Covid-19 : les skieurs britanniques bloqués à la frontière
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/17/covid-19-les-skieurs-britanniques-bloques-a-la-frontiere_6106469_3210.html

    Covid-19 : les skieurs britanniques bloqués à la frontière
    Les Alpes françaises devraient pâtir de la décision du gouvernement d’empêcher les séjours touristiques des Britanniques en raison de la progression du variant Omicron au Royaume-Uni. (...) afin de limiter la propagation du variant Omicron dans l’Hexagone, le gouvernement français a annoncé, jeudi, le rétablissement « des motifs impérieux pour les voyages depuis et vers le Royaume-Uni ». Dès samedi, les voyages touristiques seront impossibles aux Britanniques souhaitant se rendre en France, vaccinés ou non contre le Covid-19. Les deux premières rotations du train des skieurs britanniques, qui faisait son retour dix-huit mois après la suppression de l’Eurostar des Alpes, sont annulées, a précisé la Compagnie des Alpes au Monde. Pour l’heure, les liaisons sont censées reprendre à partir du 8 janvier 2022, mais cela supposerait la levée de l’interdiction des voyages touristiques et donc une amélioration de la situation sanitaire en Grande-Bretagne. Dans un premier temps, les tour-opérateurs britanniques ont également annulé les séjours des deux prochaines semaines.
    Chaque hiver, avant le Brexit et le Covid-19, quelque 500 000 Britanniques venaient skier dans les stations des Alpes, lointains successeurs des explorateurs qui, au XVIIIe siècle, découvraient la Mer de glace dans le massif du Mont-Blanc. Ils représentent 10 % de la clientèle des montagnes françaises et bien davantage dans les grandes stations de la Tarentaise, où leur part peut dépasser les 40 %. Chaque séjour d’une semaine génère une dépense de 700 à 800 euros par personne.La France est le premier marché des skieurs britanniques, loin devant l’Autriche puis la Suisse, du fait d’une longue tradition de « catered chalets » : des chalets réservés par les tour-opérateurs avec du personnel anglophone, où une clientèle issue de la classe moyenne recrée une ambiance britannique dans les Alpes.Malgré la cinquième vague de Covid-19, le problème de l’accès des adolescents britanniques au passe sanitaire et l’exigence d’un test au retour en Grande-Bretagne, les séjours au ski ne s’étaient pas effondrés pour cet hiver. « Depuis trois semaines, les nouvelles réservations s’étaient arrêtées mais les ventes étaient encourageantes, voire bonnes pour certains tour-opérateurs », commente Gwenaëlle Delos, directrice du bureau d’Atout France en Grande-Bretagne. Les réservations atteignaient 75 % à 80 % du niveau de 2019 selon les périodes. La décision française devrait avoir un impact sur le reste de la saison d’hiver, craint M. Longdson, compte tenu de l’incertitude engendrée. Ses clients pourraient se reporter sur l’Autriche ou la Suisse, où les restrictions visant les citoyens britanniques ont été levées.

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#tourisme#frontiere#circulation#omicron#restrictionsanitaire#sante

  • Omicron : le Maroc entrouvre la porte à ses ressortissants bloqués à l’étranger
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/14/omicron-le-maroc-entrouvre-la-porte-a-ses-ressortissants-bloques-a-l-etrange

    Omicron : le Maroc entrouvre la porte à ses ressortissants bloqués à l’étranger
    Un test PCR de moins de quarante-huit heures est exigé ainsi qu’une mise en quarantaine d’une semaine en hôtel à la charge du gouvernement. Le gouvernement marocain a décidé, lundi 13 décembre, d’autoriser exceptionnellement les Marocains bloqués à l’étranger à cause de la fermeture des frontières occasionnée par le variant Omicron à retourner dans leur pays.« Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au Royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers (…) à partir du Portugal, de Turquie et des Emirats arabes unis », indique un communiqué du comité interministériel chargé de la veille anti-Covid. « Cette opération, qui débutera ce mercredi 15 décembre, concerne, exclusivement, les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national », ajoute le communiqué.Toutefois, chaque passager devra présenter avant l’embarquement un test PCR négatif de moins de quarante-huit heures.En outre, les passagers seront confinés pendant sept jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement marocain et des tests PCR seront effectués toutes les quarante-huit heures durant la période d’isolement. Enfin, toute personne testée positive à l’aéroport ou à l’hôtel sera prise en charge par les autorités sanitaires compétentes.Des milliers de Marocains sont actuellement bloqués à l’étranger à la suite de la décision des autorités de prolonger jusqu’au 31 décembre la suspension des vols passagers à destination et en provenance du Maroc − effective depuis le 29 novembre − en raison de la propagation rapide du variant Omicron du SARS-CoV-2 et de la recrudescence de la pandémie en Europe.Elles autorisent néanmoins, au cas par cas, des vols spéciaux de rapatriement à partir du Maroc, notamment vers l’Europe.Des sites marocains, citant « une source bien informée au ministère de l’Intérieur », ont précisé lundi qu’aucune restriction n’est imposée aux Marocains désireux de quitter le territoire et qu’ils peuvent utiliser ces vols spéciaux.Les restrictions de déplacement ont été mises en place « afin de préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie », selon les autorités.La situation épidémiologique s’est stabilisée, avec une faible transmission du virus depuis plus de cinq semaines, selon le ministère de la santé.Toutefois, les professionnels du tourisme s’alarment de l’impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l’économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#europe#sante#test#quarantaine#retour#tourisme#restrictionsanitaire#tourisme

  • Le Maroc prolonge la fermeture de ses frontières jusqu’au 31 décembre
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/10/le-maroc-prolonge-la-fermeture-de-ses-frontieres-jusqu-au-31-decembre_610546

    Le Maroc prolonge la fermeture de ses frontières jusqu’au 31 décembre
    Les vols de passagers au départ et à destination du royaume sont suspendus depuis le 29 novembre pour éviter la propagation du Covid-19 et du variant Omicron.Le Maroc a décidé, jeudi 9 décembre, de prolonger la suspension des vols de passagers à destination et en provenance du pays « jusqu’au 31 décembre minimum », selon une note de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) du royaume. Ses frontières aériennes sont fermées depuis le 29 novembre en raison de la propagation rapide du variant Omicron du Covid-19 et de la recrudescence de la pandémie en Europe.Les liaisons maritimes de passagers sont également suspendues jusqu’au 31 décembre, selon le site d’information économique Médias24.
    Lire aussi A l’aéroport de Casablanca, au Maroc, le désarroi des voyageurs à destination de la France
    Dans un tweet publié jeudi soir sur sa page officielle, la compagnie nationale, Royal Air Maroc, a indiqué l’annulation de ses vols « de et vers le Maroc […] à partir du 9 décembre 2021, et ce jusqu’au 31 décembre 2021 à 23 h 59 (22 h 59 GMT) ». L’agence de presse marocaine MAP a, elle, confirmé la prolongation de la suspension des vols commerciaux « à une date ultérieure », citant une source proche des milieux du transport aérien.
    Faible transmission du virus depuis cinq semainesLa note de la DGAC précisait que des vols exceptionnels de rapatriement étaient toujours soumis à l’autorisation des autorités marocaines. Depuis le 29 novembre, de telles liaisons sont organisées à partir du royaume, notamment vers l’Europe, en particulier la France. Par ailleurs, le gouvernement « étudie » le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger depuis la fermeture des frontières aériennes, a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors d’un point presse, sans donner plus de détails.
    Ces mesures ont été décidées « afin de préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie » de Covid-19, selon les autorités. La situation épidémiologique s’est stabilisée, avec une faible transmission du virus depuis cinq semaines, selon le ministère de la Santé. Un total de 951 092 contaminations et 14 794 décès a été enregistré dans le pays depuis le premier cas signalé en mars 2020, selon le dernier bilan officiel publié jeudi.Toutefois, les professionnels du tourisme s’alarment de l’impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l’économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans.

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#france#europe#frontiere#sante#circulation#tourisme#economie#rapatriement#pandemie

  • Covid-19 : en Israël, la fermeture des frontières désespère les professionnels du tourisme
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/05/covid-19-en-israel-la-fermeture-des-frontieres-desespere-les-professionnels-

    Covid-19 : en Israël, la fermeture des frontières désespère les professionnels du tourisme. Les frontières, rouvertes début novembre, se sont refermées brusquement devant la menace du variant Omicron.
    « Nous nous préparions à la saison de Noël. Les hôtels étaient pleins à 70 % pour les illuminations du 3 décembre. En quelques heures, on a perdu tous les touristes étrangers », soupire Anton Salman, maire de Bethléem, en Cisjordanie. Cette ville de 31 000 habitants, où la moitié de la population vit du tourisme, croyait revenir à la vie après plus de vingt mois d’isolement. Mais le variant Omicron a anéanti ses espoirs. Israël, qui contrôle les points d’accès à la Cisjordanie, a de nouveau fermé l’ensemble de ses frontières aux étrangers, le 28 novembre – au moins jusqu’au 13 décembre –, et imposé de nouvelles restrictions pour les Israéliens.Début novembre, les autorités sanitaires israéliennes avaient simulé l’apparition d’un variant du SARS-CoV-2 nommé Omega. Les leçons tirées de l’exercice ont été appliquées à la lettre : verrouillage du pays le temps de déterminer la virulence du nouveau variant, multiplication des tests PCR, traçage des contacts, au prix du recours controversé à certaines techniques de surveillance, recommandation d’une troisième dose et de la vaccination des plus jeunes.Ces derniers jours, seuls sept cas confirmés du nouveau variant ont été détectés, et le gouvernement se félicite déjà du succès de sa politique. Mardi 30 novembre, le premier ministre, Naftali Bennett, a annoncé le lancement d’un nouveau compte Twitter en anglais pour partager « les connaissances acquises pendant la pandémie ». Son premier post détaille les mesures prises contre Omicron. Le calcul du M. Bennett n’est pas que sanitaire : son gouvernement repose sur une coalition fragile et veut à tout prix éviter un reconfinement qui mettrait l’économie à genoux et ferait l’affaire de l’opposition.
    Cette fermeté a sans doute contribué à rassurer les investisseurs, mais le tourisme, lui, a été sacrifié. « Le moral est au plus bas », dit Oded Grosman, directeur de l’Association des hôtels de Tel-Aviv. « Nous étions très optimistes après la réouverture des frontières le 1er novembre, mais là, on est revenus à la case départ. »En 2019, année record, plus de 4,5 millions de touristes sont venus en Terre sainte – soit l’équivalent d’environ un tiers de la population israélienne et palestinienne. En Israël, ce secteur en pleine expansion représente près de 6 milliards d’euros de recettes et plus de 200 000 emplois directs et indirects. « Nous devons faire confiance aux autorités sanitaires. A condition que nous soyons compensés, et tout de suite, pas dans un an », estime M. Grosman. Le ministère du tourisme a déjà promis des subventions, mais M. Grosman estime que le risque est aussi systémique : « Les fermetures à répétition pourraient décourager les touristes sur le long terme. »Les subventions ne concerneront, par ailleurs, pas la Cisjordanie, où l’on dénonce une discrimination. « Israël dit que les territoires occupés ne sont pas sûrs, affirme M. Salman. Comme si on ne savait pas respecter les règles. Au début de la pandémie, on a fermé la ville nous-mêmes. » A Bethléem, les rares touristes venus admirer l’église de la Nativité sont assiégés par des vendeurs à la sauvette. Si les hôtels bénéficient encore d’un tourisme local, porté par des Arabes israéliens, nombre de commerces ont dû se séparer de leurs employés. « Ils n’ont souvent aucun espoir de reconversion et on constate une explosion de la pauvreté », explique le maire, pour qui les conséquences de cette nouvelle fermeture ne sont pas qu’économiques. « Quand les étrangers viennent ici, ils comprennent aussi notre réalité, et la vie sous occupation. »

    #Covid-19#migrant#migration#israel#populationpalestinienne#sante#frontiere#circulation#economie#tourisme#variant#omicron

  • Les Sublimes Routes du Vercors, un projet imposé, un Drive’in de paysages prêts à consommer
    https://ricochets.cc/Detruire-Les-Sublimes-Routes-du-Vercors-5472.html

    Voici des extraits des informations fournies par FAUP Vercors sur ce projet nuisible et inutile, puis nos remarques complémentaires. « C’est le moment de prendre la parole et d’être nombreux pour montrer notre désaccord avec le futur non désirable que le département nous réserve. » 22 millions d’euros pour défaire ce que le vivant a fait et le relooker à coup de goudron, pétrole, gadgets en plastique 22 millions d’euros pour défaire ce que le vivant a fait et le relooker à coup de goudron, pétrole, (...) #Les_Articles

    / #Drôme, Tourisme, sports & loisirs, #Le_monde_de_L'Economie, #Ecologie, Tourisme, idylle ou divorce (...)

    #Tourisme,sports&_loisirs #Tourisme,_idylle_ou_divorce ?
    https://faupvercors.fr/routes-sublimes
    https://faupvercors.files.wordpress.com/2021/10/presentationsublimesroutes_mini2.pdf

  • Non à l’ouverture de la chasse dans la Réserve naturelle des Hauts plateaux du Vercors
    https://ricochets.cc/Non-a-l-ouverture-de-la-chasse-dans-la-Reserve-naturelle-des-Hauts-plateau

    Une pétition contre la chasse dans la réserve naturelle des Hauts plateaux du Vercors circule, à vos signatures. Destinataire(s) : M. Jean-Pierre Barbier (président du Département de l’Isère) et M. Laurent Prevost (préfet de l’Isère) Le Conseil départemental de l’Isère a autorisé la chasse (mai 2021) sur sa propriété de 4000 ha située au cœur de la plus grande Réserve naturelle de France, les Hauts plateaux du Vercors sur les communes de Gresse et Chichilianne. Depuis 1992, ce formidable espace naturel (...) #Les_Articles

    / Tourisme, sports & loisirs, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Ecologie

    #Tourisme,sports&_loisirs #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/ouverture-chasse-reserve-naturelle-hauts-plateaux/163472
    https://faupvercors.fr/chasse-royale

  • Coronavirus: India reopens to foreign tourists after 20-month ban; | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3156062/coronavirus-maori-tribe-tells-new-zealand-anti-vaxxers-stop

    Coronavirus: India reopens to foreign tourists after 20-month ban;
    After halting tourist visas in March last year, India is now allowing quarantine-free entry to fully jabbed visitors from 99 reciprocating countriesIndia reopened its borders to mass foreign tourism, ending a 20-month clampdown as coronavirus infections across the country remain low and vaccination rates rise.After halting tourist visas in March last year, India is now allowing quarantine-free entry to fully inoculated travellers from 99 reciprocating countries. The government only requires such tourists to monitor their health for 14 days after arrival.Since last month tourists on chartered flights were already being granted entry and Indian authorities expanded that to arrivals on commercial flights on Monday.
    Many Indians have already been flocking to domestic tourist hotspots in recent weeks, such as the western coastal state of Goa and the mountainous north, as a deadly second Covid-19 wave faded out after triggering peak infection rates of more than 400,000 cases a day in early May.
    Families also gathered together this month to celebrate Diwali, the country’s largest festival, with new cases staying well below 15,000 a day.India’s immunisation campaign has also gathered pace, with more than a billion vaccine doses administered, and antibody surveys suggest that most Indians have already been exposed to Covid-19.While national infection levels have in recent weeks touched lows last seen earlier in the year, there are concerns that the easing of curbs risks a complacency similar to when India experienced an ebb between its two major waves.
    The lowering of restrictions places the travel industry “in a very good position,” Rajni Hasija, director of tourism and marketing at the Indian Railway Catering & Tourism Corp Ltd., said on a post-earnings call earlier this month. However, she added a note of caution. “The risk of the third wave is still not completely behind.”

    #Covid-19#migration#migrant#inde#sante#economie#tourisme#frontiere#circulation#vaccination#mobiliteinterne#diwali

  • Coronavirus: Malaysia and Indonesia plan to open travel lane; | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/3155489/four-asiatic-lions-test-positive-covid-19-singapore-night

    Coronavirus: Malaysia and Indonesia plan to open travel lane; Fully-vaccinated would be able to fly between the two nations next year
    Libraries, museums and zoos in New Zealand’s biggest city were also allowed to receive visitors amid a pickup in vaccination rates

    Malaysia and Indonesia plan to allow fully-vaccinated travellers to fly between the two nations, just days after a similar agreement was struck in one of the world’s busiest air routes.The Southeast Asian neighbours may start vaccinated travel lanes from Kuala Lumpur International Airport to Jakarta and Bali, according to a joint briefing by Malaysia Prime Minister Ismail Sabri Yaakob and Indonesia’s President Joko Widodo on November 10. The two countries aim to finalise and implement the plan early next year.“Reopening borders safely is important in balancing between the need to open up and revive the economy and take care of the safety and control aspects of public health,” Ismail said in a statement after the briefing. The arrangement will prioritise fully-vaccinated people travelling for official, business, medical or humanitarian reasons, he said.The initiative would mark Indonesia’s first vaccinated travel lane, and Malaysia’s second, as the Southeast Asian neighbours move to ease Covid-induced border curbs. Malaysia is also in discussions with Brunei and Thailand to provide more quarantine-free travel options, Health Minister Khairy Jamaluddin said on Twitter.Malaysia and Singapore this week agreed to start a vaccinated travel lane from November 29. Malaysia’s rapid vaccination progress has allowed it to lift a ban on interstate trips for fully inoculated citizens, and the country is set to reopen the tourist haven of Langkawi islands to overseas visitors next week under a pilot project.

    #Covid-19#migrant#migration#malaisie#singapour#frontiere#sante#circulation#vaccination#tourisme#economie#santepublique#business#circulationtherapeutique

  • En images : aux Etats-Unis, les voyageurs de retour, touristes et familles séparées se pressent aux frontières
    https://www.lemonde.fr/international/portfolio/2021/11/08/en-images-aux-etats-unis-les-voyageurs-de-retour-touristes-et-familles-separ

    En images : aux Etats-Unis, les voyageurs de retour, touristes et familles séparées se pressent aux frontières
    portfolio Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée des restrictions d’entrée pour les voyageurs « non essentiels », qui viennent pour la plupart de pays européens, du Mexique et du Canada.
    C’est la fin d’une séparation de plus d’un an et demi entre les Américains et le reste du monde. Le travel ban (« interdiction de voyager ») imposé aux voyageurs par l’ex-président américain Donald Trump en mars 2020 à cause du coronavirus, a été levé lundi 8 novembre.Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée des restrictions d’entrée pour les voyageurs « non essentiels », qui viennent pour la plupart de pays européens, du Mexique et du Canada, mais les visiteurs resteront sous surveillance.Désormais, pour ceux qui arrivent par les airs, les Etats-Unis demandent une preuve de vaccination, les résultats d’un test datant de trois jours tout au plus et la mise en place par les compagnies aériennes d’un système de suivi des contacts.Pour les personnes arrivant par voie terrestre, la levée des restrictions se fera en deux temps. Depuis lundi peuvent traverser les frontières les personnes venant pour des raisons familiales ou touristiques, à condition d’être vaccinées ; les personnes venant pour motifs impérieux – comme les chauffeurs routiers – sont dispensées de cette obligation. A partir de janvier, celle-ci vaudra pour tous les visiteurs, quel que soit leur motif d’entrée. Dès la première heure lundi, touristes et familles séparées par le coronavirus se sont pressées dans les aéroports et aux frontières terrestres.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#frontiere#circulation#vaccination#famille#tourisme#sante

  • Phuket Sandbox shines the way for Thai tourism revival - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/phuket-sandbox-shines-the-way-for-thai-tourism-revival

    Phuket Sandbox shines the way for Thai tourism revival
    Quarantine island experiment set to be replicated as kingdom takes a daring punt on reopening its decimated tourism industry
    by Peter Janssen October 27, 2021
    PHUKET – The Phuket Sandbox – Thailand’s pilot run for reopening the country’s crucial tourism sector that accounted for about 20% of gross domestic product (GDP) before Covid-19 – has so far been disappointing in terms of numbers but is being hailed as a success in other respects.
    The Phuket Sandbox – a pun on Fintech terminology for a safe haven for experimenting with new technologies – was launched on July 1 with a target of attracting at least 100,000 foreign tourists in its first three months.
    Actual arrivals were an underwhelming 42,000, generating about 3 billion baht (US$90.8 million) in tourist spending. That’s obviously a far cry from the 14.5 million foreign and domestic tourists who visited the island resort in all of 2019, generating 442 billion baht ($13.4 billion) in revenue.
    Thai Prime Minister Prayut Chan-ocha recently announced that Bangkok and other leading tourist destinations such as Pattaya and Chiang Mai will reopen to fully vaccinated foreign tourists from 46 designated “low-risk” countries, lifting the kingdom’s previous onerous 7-14 day quarantine requirements.Prayut originally vowed to reopen the country by mid-October but was forced to delay until November 1 in the face of still alarming new infection rates, which are still hovering around 10,000 per day in a country of 69 million, a tardy vaccination rollout and questions about the efficacy of some of the vaccines used, especially the China-made Sinovac.Those issues will all persist after the reopening and could lead to fresh outbreaks and dire consequences for the government. For Bangkok, Phuket has proven an important test run. Local Phuket government authorities have been meeting with the Bangkok-based National Security Council three times a week to hash out problems they have confronted in implementing the Sandbox and find solutions, said Piyapong.
    “We try to pass on the feedback from the tourists to the government officials,” Piyapong said. Tourists have uniformly complained about the complexities involved with gaining entry to the Sandbox, particularly the difficulties of complying with myriad requirements to secure a Certificate of Entry (COE), the document that was previously required.As of November 1, the COE requirement will be canceled and replaced with a digital Thailand Pass, which drops certain demands such as pre-payment for two or three Covid-19 swab tests, while lowering the minimum Covid medical insurance requirement from US$100,000 to US$50,000.But an initial Covid test will still be required at the airport, and an installation of a government mobile phone application known as Rao Chana that helps keep track of newcomers. These procedures have meant tourists arriving at Phuket usually spend two hours at the airport, which would become a lot longer if arrivals were in the thousands.The Sandbox concept was originally a proposal from Phuket’s private sector represented by the Phuket Tourism Association, Phuket Hotels Association, Phuket Travel Agents Association in collaboration with the local Phuket government and with support from Bangkok’s powers-that-be.“It is a model that we proposed ourselves, as opposed to coming from the government,” said Bhummikitti Ruktaengam, president of the Phuket Tourism Association.But while the Sandbox concept was a private sector initiative, many of the conditions came at the behest of Bangkok-based authorities, specifically the “doctor-ocracy” that has been determining much of Thailand’s government policy since the Covid-19 pandemic first struck in early 2020.Some of the initial requirements were eased as the Sandbox progressed. For instance, on October 1 the requirement that tourists spend 14 days quarantined on the island was reduced to seven. On October 15, the island was re-opened to fully vaccinated domestic visitors and bars were allowed to serve booze and stay open till 10 pm.To the government’s credit, it has learned something from the Sandbox.“We learned that the Sandbox would have attracted more people with fewer complications,” Bhummikitti said. “We have made suggestions to the government and the government has taken our advice, and it will benefit the whole country.” One lesson the pandemic has taught governments in general is that the virus is not predictable. Singapore, which recently reopened its borders to vaccinated tourists from ten select countries, is now experiencing a resurgence in Covid cases that is likely to overshadow any benefits from a trickle of arrivals.Thailand continues to record about 10,000 new Covid cases daily, with the total caseload since the virus was first detected in March 2020 now reaching 1,859,157 with 1,740,316 recoveries and 18,799 deaths. A recently detected “Delta plus” variant has raised new concerns and fresh questions about the wisdom of reopening to the world when so few Thais have been inoculated.The government has been relatively slow in rolling out vaccinations, with only 38% of the population fully vaccinated and 55% receiving one dose as of late October. Nearby Malaysia is 75% fully vaccinated Singapore has reached 82%.Phuket has benefitted from the Sandbox in terms of being prioritized in the national vaccine rollout.“Phuket has the highest prevalence of vaccinations in Thailand, with 82% of the population (547,584) having received the first dose, and 71% two doses and 46% a booster too,” Kobsak Kookiatkul, Phuket’s health chief, told a recent seminar. “This makes foreigners feel confident.”Unfortunately for the Sandbox, the Delta variant started to spread on the island in June and July, coinciding with the Sandbox’s opening on July 1. The news no doubt discouraged some tourists from booking trips to the resort island. Since April, Phuket has recorded 14,443 cases and 101 deaths, but the incidence has been on a downward trend since October, as is the situation nationwide.More importantly, there have been no reported cases of foreign tourists spreading the virus to the local population, according to Kobsak. Of the 53,120 foreign tourists who arrived between July 1 and October 21, some 171 tested positive for Covid-19. When a tourist tests positive, they end up spending their vacation in a local hospital for 10-14 days.But given the ongoing resurgence of the pandemic in various countries such as Russia, the United Kingdom, the United States and even highly vaccinated Singapore, Phuket’s tourism industry is only cautiously optimistic about the near future. That would mean about 1 million tourists, both foreign and domestic, still well short of the 4 million arrivals in the fourth quarter of 2019.Phuket’s tourism prospects will arguably improve with the reopening of other destinations in Thailand such as Bangkok, and Phuket’s neighboring provinces Krabi, Phang Nga and Samui, which provide tourists with more travel options in the kingdom.In recent weeks, Malaysia has announced plans to open Langkawi resort island to vaccinated foreign tourists in mid-November (the island was opened to domestic tourists last month), Indonesia has opened up Bali to vaccinated tourists from 19 countries (but they must spend the first five days quarantined in a hotel) and Vietnam has indicated it will open the island of Phu Quoc, off the southern coast, in late November.“I believe the Phuket Sandbox was a wake-up call for governments in our region to also launch similar projects in their own backyards,” said Luzi Matzig, chairman of Asian Trails, a travel agency specializing in the European market.But no one is expecting a dramatic recovery this year or even next. “It will take many months to restart tourist arrivals in the different destinations and if we can achieve 50% of the pre-Covid numbers during 2022 this will already be a positive result,” Matzig said.The Tourism Authority of Thailand (TAT) expects tourism revenues to reach about 50% of pre-Covid levels in 2022, with at least 13 million foreign tourists and 122 million domestic tourists spending 620 billion baht ($19 billion) and 680 billion baht ($20.5 billion), respectively, according to a recent Bualuang Securities report.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#thailande#tourisme#vaccination#economie#frontiere#circulation

  • Coronavirus: Thailand ends quarantine for vaccinated visitors from China, US, Singapore, others | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/article/3154374/coronavirus-thailand-ends-quarantine-vaccinated-visitors-china-us

    Coronavirus: Thailand ends quarantine for vaccinated visitors from China, US, Singapore, others From Monday, fully-inoculated travellers will be able to freely tour Thai beaches, temples and tropical islands after testing negative for Covid-19 on arrival. Elsewhere, Singapore is boosting the number of ICU beds, while hundreds of workers at seafood firms in south Vietnam have tested positive for Covid-19
    Thailand is ending quarantine for vaccinated visitors from more than 60 countries including China, India, Japan, Singapore and the US, in the biggest reopening gamble in Asia and one that could mark a turning point for the revival of mass tourism during the pandemic. From Monday, fully-vaccinated travellers will be able to freely tour Thailand’s sandy beaches, temples and tropical islands after testing negative for Covid-19 on arrival.
    Inoculated visitors from countries not on the list can travel to Bangkok and 16 other regions, but they will be confined to their initial destination for the first seven days before being allowed to travel elsewhere.
    It is the biggest step Thailand has taken to welcome back a slice of the nearly 40 million visitors it hosted the year before the pandemic, and is billed as a “fight to win foreign tourists” as countries from Australia to the UK also loosen Covid-19 curbs.A successful Thai experiment could help salvage its battered economy and serve as a model for countries wary of a virus resurgence from reopenings.To boost the confidence of tourists and the public, Thailand is linking the reopening to a higher vaccination rate, which “is a measured approach that has a lot of logic to it”, according to Amar Lalvani, chairman of US boutique hotel operator Standard International.
    Meanwhile in Australia, the government will from November 21 allow fully vaccinated travellers from Singapore to travel to the country without quarantine, starting with New South Wales and Victoria, The Sydney Morning Herald newspaper reported on Sunday.It will be up to the other Australian states and territories to decide if they similarly want to accept vaccinated travellers without the need for 14 days of hotel quarantine, according to the report.The decision follows an announcement by the Civil Aviation Authority of Singapore (CAAS) earlier this week on extending the vaccinated travel lane to Australia and Switzerland, which will allow vaccinated travellers from both countries to enter Singapore without the need for quarantine from November 8.
    Singapore Transport Minister S Iswaran called it a “significant move”.
    “Families and loved ones can reunite, students can resume their studies, and businesspeople and tourists can once again travel,” Iswaran said in a Facebook post on Sunday.Singapore is increasing the number of hospital beds in intensive care units as serious Covid-19 infections in the current outbreak remain at an elevated level.Authorities will set up 280 ICU beds this week, up from about 200 now, Health Minister Ong Ye Kung said in a Facebook post on Sunday. About 70 per cent of Singapore’s ICU beds are occupied, he said.“Our hospital capacity is dynamic – we step them up as the number of cases that require acute or ICU care goes up, and vice versa,” Ong said. “But with each increase, health care workers will come under even greater strain. There is a human limit.” Singapore is trying to ease the strain on the health care system by maintaining domestic restrictions at least until late November, including limiting social gatherings to two people.Janil Puthucheary, senior minister of state at the health ministry, will give an update in Parliament on Monday on the ICU situation and hospital capacity. He will also explain the possible course of action and the trade-offs Singapore is facing, Ong said.Singapore has one of the highest inoculation rates in the world, allowing its government to open borders up with vaccinated travel lanes including to parts of Europe, Australia, Canada and the US.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#australie#singapour#sante#vaccination#frontiere#circulation#tourisme#retour

  • Covid-19 : Israël ouvre ses frontières aux touristes non accompagnés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/01/australie-thailande-coree-du-sud-des-pays-assouplissent-les-restrictions-de-

    Israël ouvre ses frontières aux touristes non accompagnés
    Pour la première fois depuis le début de la pandémie due au coronavirus, Israël a commencé, lundi, à accueillir les touristes non accompagnés d’un groupe de voyage organisé. Ces derniers avaient déjà été autorisés à venir sur le sol israélien en septembre.Les voyageurs non accompagnés doivent prouver qu’ils ont été vaccinés, qu’ils ont reçu une injection de rappel ou qu’ils ont été guéris du Covid-19 au cours des six derniers mois. Les autorités reconnaissent la plupart des vaccins, mais les personnes vaccinées avec le Spoutnik V russe doivent subir un test sérologique à leur arrivée. Les voyageurs doivent également présenter un test négatif avant d’embarquer sur leur vol et en subir un autre à l’arrivée. Israël avait prévu de rouvrir ses portes aux touristes au printemps dernier, mais a reporté cette décision en raison d’un pic de cas dû au variant Delta hautement contagieux. Depuis, Israël a lancé une campagne de rappel au cours de laquelle près de la moitié de la population a reçu une troisième dose de vaccin, ce qui a permis de faire baisser le nombre de cas.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#israel#vaccination#frontiere#circulation#test#variant#tourisme

  • Covid-19 : La Thaïlande accueille ses premiers touristes vaccinés sans quarantaine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/01/australie-thailande-coree-du-sud-des-pays-assouplissent-les-restrictions-de-

    La Thaïlande accueille ses premiers touristes vaccinés sans quarantaine
    Des touristes se prélassent près de la piscine d’un hôtel sur l’île
    Depuis ce lundi, le gouvernement thaïlandais autorise les voyageurs vaccinés de plus de 60 pays à séjourner en Thaïlande sans effectuer de quarantaine. Les premiers ont atterri ce matin à Bangkok et sur l’île de Phuket, un espoir de renaissance pour l’industrie touristique thaïlandaise exsangue après un an et demi de verrouillage.La pandémie de Covid-19 a frappé de plein fouet l’économie du royaume, qui dépend beaucoup du tourisme et a enregistré l’an dernier ses pires résultats depuis la crise financière asiatique de 1997, avec une baisse de plus de 80 % des arrivées de visiteurs internationaux.« La chose la plus importante à laquelle le gouvernement et moi-même pensons en ce moment est de faire en sorte que les moyens de subsistance des gens reviennent à la normale », a déclaré vendredi le premier ministre, Prayut Chan-o-cha. Le tourisme représente près d’un cinquième de l’économie, et l’impact de la pandémie s’est répercuté sur divers secteurs, de la restauration aux transports.
    Le retour des touristes sera progressif, et les autorités tablent sur 10 millions à 15 millions de visiteurs l’année prochaine, encore loin du record de 2019, de près de 40 millions. Les recettes attendues pour 2022 sont d’environ 30 milliards de dollars. « En 2023, nous pensons qu’elles seront proches du chiffre de l’année 2019 », a déclaré le ministre du Tourisme, Pipat Ratchakitprakarn.Mais l’industrie se veut moins optimiste, dans la mesure où les touristes chinois, qui constituent le principal marché pour la Thaïlande, sont toujours soumis à une quarantaine stricte à leur retour chez eux et ne devraient pas venir en masse avant de nombreux mois. De plus, le royaume enregistre encore environ 10 000 cas de Covid-19 par jour, et seulement 40 % environ de la population a reçu deux doses de vaccin. A Bangkok, ce taux est de 80 %.En Uruguay, le choix a également été fait d’ouvrir les frontières uniquement aux étrangers vaccinés.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#sante#frontiere#circulation#tourisme#economie#vaccination#chine#quarantaine