• En Floride, une «marée rouge» décime la faune marine - Libération
    http://www.liberation.fr/direct/element/en-floride-une-maree-rouge-decime-la-faune-marine_86078

    Les autorités ont décrété l’état d’urgence en Floride, où une « marée rouge » dévastatrice noircit l’eau de mer et tue dauphins, tortues marines et poissons à un rythme effréné. Rien que ce mois-ci, plus de cent tonnes d’animaux marins ont été ramassées sur des plages désertes et empestées par une odeur nauséabonde autour de la ville de Sarasota, sur la côte ouest de la Floride, normalement très prisée des touristes.

    La #marée_rouge, « #red_tide » en anglais, est un phénomène naturel provoqué par le Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique surtout présent dans le Golfe du Mexique. Il relâche une neurotoxine puissante pouvant se propager dans l’air, causant migraines, toux et crises d’asthme chez l’homme. Le #Karenia_brevis se retrouve tout au long de l’année en faible quantité. Mais si ces organismes se multiplient, le péril est grand pour les animaux.

    Florida red tides occur almost every year in the Gulf of Mexico and can harm marine animals and humans.
    http://myfwc.com/research/redtide/general/about

    Karenia brevis est un organisme unicellulaire photosynthétique dont le diamètre varie entre 20 et 40 µm, pour une épaisseur de 10-15 µm, de forme plus ou moins carrée3. Contrairement à d’autres espèces de dinoflagellés, il ne possède pas de thèque ni de péridinine3. Deux flagelles sont insérés sur la cellule, lui permettant de nager activement3. Karenia brevis peut se multiplier de manière asexuée ou se reproduire de manière sexuée. Dans le premier cas, il y a division binaire de la cellule. La reproduction sexuée s’effectue grâce à la production de gamètes mâle et femelle de même taille (isogamie). L’intervalle de températures optimales pour sa croissance est 22-28°C, et elle est adaptée à des intensités lumineuses faibles4. Ce dinoflagellé peut utiliser des composés azotés organiques et inorganiques comme source d’azote4.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Karenia_brevis

  • GMO Bt toxins: Safe for people and environment or supertoxins?
    http://www.gmwatch.org/en/news/latest-news/17888-gmo-bt-toxins-safe-for-people-and-environment-or-supertoxins

    The chief benefit claimed for GMO insecticidal Bt crops is that unlike conventional pesticides, their toxicity is limited to a few insect species. But a new peer-reviewed analysis systematically compares GMO and natural Bt proteins and shows that many of the elements contributing to this narrow toxicity have been removed by GMO developers in the process of inserting Bt toxins into crops. Thus developers have made GMO insecticides that, in the words of one Monsanto patent, are “super toxins”.

    The authors additionally conclude that references to any GMO Bt toxins being “natural” are incorrect and scientifically unsupportable.

    #ogm #toxines #toxique #santé

  • #Hécatombe d’espèces marines dans un #Chili aux eaux plus chaudes
    http://information.tv5monde.com/en-continu/hecatombe-d-especes-marines-dans-un-chili-aux-eaux-plus-chaude

    Pour les scientifiques, derrière la majorité de ces épisodes étranges se trouve le phénomène météorologique #El_Niño, qui touche l’Amérique latine depuis environ un an.

    Il provoque un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique, propice à la prolifération d’#algues consommant l’oxygène des poissons ou entraînant une forte concentration en #toxines comme dans le cas de la marée rouge.

    Le #Chili, avec ses plus de 4.000 kilomètres de côtes, a l’habitude d’être confronté à El Niño, qui survient tous les quatre à sept ans en moyenne, mais cette fois le phénomène est plus violent.

    « Nous supposons qu’un facteur commun à tous ces cas de mortalité survenus tant chez les saumons d’élevage dans le sud du Chili que chez les poissons des côtes (les sardines principalement) est l’actuel phénomène d’El Niño, l’un des plus intenses de ces 65 dernières années », a indiqué à l’AFP un panel d’experts de l’Institut de la pêche du Chili (Ifop).

    « L’océan chilien est bousculé et changeant, il y a eu une série d’événements montrant la présence d’un +Niño+ aux manifestations assez diverses », renchérit Sergio Palma, docteur en océanographie de l’Université catholique de Valparaiso.

    Mais les scientifiques citent aussi d’autres facteurs.

    Laura Farias, océanographe de l’Université de Concepcion, soupçonne l’essor de la #pêche d’avoir entraîné les morts de saumons et coquillages.

    « Il y a des études qui indiquent qu’en #Patagonie, la plus forte fréquence de +bloom+ (prolifération d’algues, ndlr) toxique pourrait être une conséquence de l’#aquaculture », explique-t-elle, assurant qu’"il n’y a pas de phénomène écologique, océanographie ou climatique" reliant tous ces incidents.

    Alors que El Niño semble perdre en intensité, permettant aux eaux chiliennes de retrouver peu à peu leur température normale, le pays se rend compte qu’il doit mieux étudier son #océan à l’avenir.

    « Le Chili manque encore d’information sur la #mer », souligne Valesca Montes, spécialiste de la pêche au sein de l’organisation WWF Chili.

    Selon elle, « il faut investir dans l’information océanographique, afin d’être capables de prédire certains événements » et mieux se préparer aux effets du changement climatique.

    #climat