• La #mine de #lithium à la loupe : violations des droits et saccages à #Fiambalá

    En prévision d’un événement de solidarité avec les #luttes contre l’#extractivisme en #Argentine, nous publions deux textes qui présentent la situation politique dans les régions minières en Argentine.

    À Fiambalá (dans la région de #Catamarca), le processus vertigineux d’#exploitation de lithium qui s’est implanté annonce un changement d’époque. Usines de transformation à côté d’hôpitaux, camions et camionnettes qui circulent à pleine vitesse dans la petite ville, flambée des prix des denrées de base et des loyers, précarisation de l’emploi, problème de santé, pollution et manque d’eau sont quelques-uns des impacts dans la vie quotidienne des habitants de la ville de l’ouest catamarqueño.

    Alors que les premiers projets d’exploitation du lithium – approuvés dans le département de la ville d’Antofagasta de la Sierra – font leur possible pour passer inaperçus, cacher leur impact et disparaître de la carte, à Fiambalá, le mégaprojet « #Tres_Quebradas » (les trois Gorges), impulsé aujourd’hui par l’entreprise chinoise #Liex_Zijin montre une stratégie différente et met ostensiblement en avant ses irrégularités, la participation de l’entreprise dans le pouvoir local et la #violence explicite contre celleux qui résistent.

    Cette #impunité permet aussi de nouvelles formes de relations avec la communauté locale. Au cours de l’année dernière, plusieurs #plaintes ont été déposées contre la #précarisation des travailleur.ses qui se trouvent dans les #salars, soulignant le fait qu’ils n’ont souvent pas d’#eau pour se désinfecter et qu’ils ne disposent pas de l’équipement nécessaire pour manipuler les #produits_chimiques.

    Une des principales plaintes des travailleur.ses de la #mine porte sur les #conditions_de_travail : bas salaires, plus de douze heures de travail journalier et absence d’équipement de base. En même temps, les #mauvais_traitements quotidiens infligés à la population par les entrepreneurs et les travailleur.ses d’origine chinoise créent une distance inhabituelle par rapport aux stratégies ordinaires de marketing d’entreprise.

    Deux millions de litres d’eau sont requis par tonne de #chlorure_de_lithium. Ce projet requiert 40 millions de litres d’eau par an. L’installation du mégaprojet Tres Quebradas fut initiée par l’entreprise #Liex S.A. (filiale de #Neo_Lithium, d’origine canadienne) en 2017. Depuis novembre 2021, elle est gérée par l’entreprise chinoise Liex Zijin et la population alerte sur des changements radicaux.

    Le mégaprojet comprend onze propriétés minières, réparties sur plus de 30 000 hectares et qui a pour objectif, dans un premier temps, l’extraction de 20 000 tonnes de carbonate de lithium par an.

    L’entreprise #Zijin est la principale productrice de minéraux en #Chine et cherche à devenir une des trois principales compagnies minières dans le monde d’ici 2030. Comme l’expliquent Ruido et Fundeps dans leur rapport « Lithium et transparence » (Litio y transparencia), le géant asiatique est l’un des pays qui investit le plus dans le lithium en Argentine. Au total, en 2022, les provinces de Catamaraca, #Jujuy et #Salta y ont exporté 292 millions de dollars. Par ces chiffres, nous pouvons observer une tendance des entreprises chinoises à acquérir et gérer des projets de lithium dans le pays.

    En plus de la Chine, le Japon et la Corée du Sud constituent les seconds investisseurs les plus importants au cours de l’année passée (2022). Dans ce contexte, le cas Fiambalá, au travers de l’arrivée de Zijin, pourrait servir d’exemple pour connaître les intentions de la Chine et sa façon d’agir. Un pays en passe de se constituer un monopole de la production de lithium et de devenir le principal exportateur pour ses partenaires du Pacifique.

    Le plan est parfait pour les investisseurs : extraire le lithium de la zone de Tres Quebradas, un salar adossé aux #montagnes à 100 kilomètres de la ville de Fiambalá, y effectuer son premier traitement et l’acheminer, sous forme préconcentrée, à l’usine (aujourd’hui en construction), située à la sortie de la ville. Une fois traité, le carbonate de lithium sera expédié à travers le Pacifique par le col de San Francisco au Chili. Tout cela dans une province qui accorde les libertés suffisantes pour que les entreprises puissent développer leurs projets et ne souffrent pas trop économiquement, puisqu’elles ne paient que 3,5% d’impôts sur la valeur déclarée.

    Le réveil de Fiambalà

    En raison de la rapidité de mouvement et de son implication pour toutes les couches sociales de la population, il s’agit d’un moment très complexe pour celleux qui défendent les territoires et résistent à l’avancée des projets d’extraction. Parmi eux, l’Assemblée Socio-environnementale Fiambalá Réveille-toi (Fiambalá Despierta), un groupe de voisins et de voisines qui s’organise depuis 2016, depuis que la rumeur de l’installation de la mine a commencé à circuler. Ses membres expliquent qu’ils gagnent des forces depuis qu’ils ont essayé d’empêcher l’entreprise d’entrer dans leur ville en 2018. « Nous savions que s’ils entraient, ce serait pire, c’est pourquoi nous avons organisé un blocus avec quelques femmes », se rappelle Nicolasa Casas de Salazar, une des membres historique de l’assemblée.

    Aujourd’hui, l’usine pilote située dans le centre-ville – à quelque mètres de l’hôpital – produit déjà du carbonate de lithium. Les membres de l’assemblée ont écrit plusieurs notes pour demander les informations qui leurs sont dues en tant que personnes respirant le même air, mais ils n’ont cependant reçu aucune réponse. En novembre 2022, toute la population a été malade pendant plus d’un mois, avec des vomissements, des éruptions cutanées, des nausées et d’autres problèmes similaires. Pour cette raison, l’usine pilote a été fermée pendant un certain temps, mais les causes de cette maladie n’ont pas été révélées jusqu’à présent.


    Dans le cas de la nouvelle usine située à la sortie de la ville, où le carbonate de lithium sera finalement produit, la situation n’est pas meilleure. « Nous pouvons voir qu’ils font plus de piscines qu’annoncé, nous le savons parce qu’elles sont visibles depuis toute la ville ; nous pouvons aussi voir comment ils retirent la terre pour avancer rapidement dans les travaux et quand le vent se lève à midi, nous ne pouvons rien voir à cause de la poussière. Ils font beaucoup de mouvements, et tout est flou », déclare Willie Carrizo, artiste et membre de l’assemblée.

    Chaque tonne de chlorure de lithium nécessite 2 millions de litres d’eau. Pour ce projet, il y aurait besoin de 40 millions de litres d’eau par an. Pour donner une idée, cette consommation équivaut à l’eau qu’utiliserait une personne pour faire la vaisselle deux fois par jour pendant plus de 10 000 ans. D’après l’Assemblée, l’entreprise Zijin a jusqu’à présent installé au moins trois puis souterrains.

    « Ils extraient beaucoup d’eau ; il n’y a pas de données historiques sur l’impact d’un tel usage des nappes phréatiques, en particulier dans une zone désertique comme l’est Fiambalá », ajoute l’ingénieure environnementale et membre de l’assemblée Lis Sablé.

    Zone de promesse

    Ils sont arrivés, et ils ont promis des emplois, du progrès (ou de la croissance), et des bons salaires. Mais la réalité est toute autre et les gens commencent à se sentir mal à l’aise », explique Sablé. Moins d’un an après son annonce, l’usine de carbonate de lithium est déjà en place et les travaux progressent rapidement. « C’est le moment de la bonté minière (Bondad minera) », explique Lis en référence au contexte actuel : « lorsqu’ils auront terminé les travaux, tous les gens qui sont actuellement employés se retrouveront au chômage ».

    L’Assemblée Fiambalá Despierta est un pacte générationnel où se rencontrent militant.e.s historiques et jeunes curieuxses. Alors que les uns se préoccupent de l’avenir des enfants et de la vie dans cette ville, les jeunes – en ce moment – choisissent de s’organiser pour être celleux qui prennent elleux-mêmes les décisions à propos de leurs propres vies. « Je me suis rapprochée de l’assemblée pour être informée, pour décider si je veux vivre ici, si je veux avoir des enfants » explique Karen Perea, une jeune membre de l’assemblée.

    Choisir, dans un territoire où le scénario est déjà écrit par les intérêts des entreprises minières ne semble pas facile. S’organiser et se rendre visible comme faisant partie d’un espace collectif peut impliquer la perte d’offre d’emploi dans le domaine privé comme dans le domaine public, puisque la complicité entre ces deux pouvoirs est un fait. « C’est très difficile, parce que la mine est entrée dans les écoles de niveau secondaire via les bourses qu’elle verse en collaboration avec la municipalité, de sorte que les jeunes considèrent que c’est la seule façon de s’en sortir », nous signalent des membres de l’Assemblée. « Certains jeunes sont très inquiets et conscients de ce qu’il se passe, mais ils manquent de soutien, déplore Nicolasa Casas de Salazar. L’agricultrice de Fiambalá explique que de plus en plus d’écoles tertiaires ferment et que les jeunes n’aspirent plus qu’à des études de « santé et sécurité » ou d’ingénierie qui pourrait intéresser la compagnie minière. « Nous, nous pensons aux générations futures. Ils nous prennent tout, ce qu’ils font est très agressif », décrit Nicolasa. Elle rappelle aussi que « nous dépendons de l’eau, nous devons boire pour vivre, nous devons arroser les plantes et prendre soin de nos animaux ».
    Sans zone humide, il n’y a pas de vie

    Tres Quebradas fait partie du système des lacs des hautes Andes de la Puna altoandines et de la Puna, une zone qui soutient l’équilibre de toute une biodiversité bien spécifique. C’est pourquoi il s’agit d’une zone protégée en vertu de la loi 5070 de Catamarca, qui fait partie d’un réseau de zone humides reconnue internationalement comme étant un sous-site de Ramsar Sud. La zone compte six lacs (des genres de lac en altitude qui bougent, NDLR) qui, grâce à leur écosystème si particulier, permettent la subsistance d’espèces rares et en voie de disparition, comme le flamant andin. Pour Patricia Marconi, biologiste et membre de la Fondation Yuchán et du groupe de conservation des flamants altoandins, les salars altoandins « sont très précieux pour les communautés d’oiseaux en raison de la diversité des habitats qu’ils génèrent, du nombre de lacs, leur taux de salinité différents les caractéristiques physiques variées des cours d’eaux existants ». Mme Marconi explique que toute modification du territoire « peut avoir des conséquences irréversibles ».

    La biologiste souligne qu’en raison de leur capacité à conserver l’eau sous terre, les salars fonctionnent comme des zones humides de haute altitude. « Les impacts cumulatifs des processus mis en place par les compagnies minières, tels que l’extraction de la saumure à partir de sa concentration et de sa séparation pour obtenir du lithium, ainsi que l’extraction de l’eau douce pour traiter le minerai ne sont pas clairement établis ni proportionnés à la capacité de chaque bassin », explique-t-elle. De ce fait, puisque la capacité d’eau douce et de saumure de chaque bassin est inconnue, l’impact réel que chaque projet pourrait avoir est également inconnu
    Résister et produire

    La ville de Fiambalá est située dans une vallée et est longée par les rivière Chaschuil et Abaucán qui descendent de la cordillère des Andes. Grâce au fleuve et à plus de 300 ans d’intervention humaine, le bolsón (vallée désertique) de Fiambalá s’est transformé en une vaste zone verte entourée de désert. Un écosystème fragile qui pourrait être bouleversé par le moindre changement. Depuis l’arrivée de la mine, de nombreuses dynamiques ont changé, mais d’autres ont été réévaluées. Des continuités dans les pratiques collectives qui résistent au mal nommé « développement » imposé. Au cours de l’histoire, les familles paysannes ont expérimenté la production d’aliments et les savoirs propres à ce type de géographie. Leur travail est visible : des dahlias fuschias qui contrastent avec la dune jaune à l’arrière des maisons, des forêts natives de chañars et de caroubiers qui résisent à la tentative de la municipalité de cimenter toute la ville ; des variétés de maïs qui se multiplient grâce aux échanges communautaires, une architecture et des systèmes d’irrigation qui préservent l’eau en période de sécheresse ; des hectares et des hectares de vignobles avec lesquels une ville entière a subsisté.
    Le chañar et le caroubier.

    Diego Amartino et Helena Córdoba Vélez vivent à Fiambalá depuis 2016, dates à laquelle ils ont créé une entreprise ; Alors qu’un projet de mort s’installait dans le même territoire, ils ont décidé de déménager et de lancer un projet productif, centré sur l’utilisation et la revalorisation des fruits d’arbres indigènes et sylvestres. « Avec Helena, nous profitons des aliments que nous connaissons et que nous avons appris à connaître, que nous avons testé. Notre histoire est liée à la façon dont nous tirons parti de ces fruits et aliments qui ont été un peu oubliés et dont nous leur donnons de la valeur », explique Diego. Sur cette base, ils ont également l’intention d’innover et de créer de nouveaux produits en s’inspirant de l’agroécologie. Aujourd’hui, ils fabriquent tous deux de la farine de caroube, des arropes et du patay. Dans chaque saveur, ils restituent à Fiambalá une petite partie de leur histoire.

    Le contrôle de l’eau doit être entre nos mains.

    Laura Del Pino est l’héritière d’un vignoble de plus de 50 ans. En 2022, elle a choisi de retourner sur les terres de sa grand-mère pour continuer son travail. La situation est bien différente de celle des souvenirs des étés de son enfance.

    Auparavant, une grande partie de la population travaillait à la production de raisins qui étaient vendus sur les marchés. Aujourd’hui, dit-elle, très peu de camions vont au marché. Il explique qu’il est très difficile d’embaucher des personnes qui veulent continuer à travailler comme viticulteurs.

    « L’autre problème est l’eau, il n’y a pas eu beaucoup de pluie et les gelées de novembre ont ruiné une partie de la production", souligne Mme Del Pino. "Il faut maintenant lutter contre cela, car l’eau utilisée dans l’usine ne peut pas retourner à l’irrigation, ni à la nappe phréatique ni à quoi que ce soit d’autre, car elle est contaminée et nous ne savons pas ce qu’ils font là-haut ». Pour l’agricultrice, il n’y a qu’une solution : "Le contrôle de l’eau doit être entre nos mains".
    Les raisins de la colère

    En plus de participer à l’assemblée de Fiambalá Despierta, Nicolasa et don Cacho sont producteur.ices de raisin. Ils vendent du raisin à la communauté et aux touristes depuis leur porte d’entrée. Cette décision s’explique : d’une part, ils s’opposent au fait que la maire, Roxana Paulón, soit propriétaire d’une cave et dirige la seule mostera de la ville. « Elle a fixé un prix général pour tous les producteurs, elle paie 16 pesos par kilo de raisin. Elle ne nous a même pas demandé quels étaient nos coûts de production », dénonce Nicolasa. En même temps, en vendant le raisin depuis leur maison, Nicolasa et don Cacho remplissent un autre objectif : ils ont un moyen de parler de la situation de Fiambalá à chaque personne qui passe.

    Leur maison, située dans la rue principale, porte une pancarte sur laquelle on peut lire : « L’eau vaut plus que le lithium ». Nicolasa ne se repose jamais : en même temps qu’elle joue avec sa petite fille, elle réfléchit à la prochaine affiche qu’elle placera sur sa porte et s’imagine en train d’organiser un grand festival pour propager cette idée qu’elle trouve aussi simple que passée sous silence : « c’est simple, il nous faut prendre soin de l’eau et prendre soin de l’eau, c’est prendre soin de la vie. Les ressources qu’ils nous prennent, comme l’eau, sont celles qui ne se renouvellent pas ».

    https://www.strike.party/articles/la-mine-de-lithium-%C3%A0-la-loupe-violations-des-droits-et-saccages-%C3%A
    #terres_rares

    • Litio y transparencia en Argentina: aportes a 2 proyectos que explotan este mineral

      - Cuatro de los mayores fondos de inversión del mundo son los principales dueños de las empresas que producen litio en Argentina.
      - Un complejo entramado de accionistas que dificulta la transparencia de sus beneficiarios finales.
      - Cuánto pagan de regalías en las provincias con proyectos activos de litio.
      - Cuán transparentes son las provincias de Catamarca y de Jujuy en relación a la extracción de litio.

      Desde Fundeps y Ruido, publicamos el informe Litio y Transparencia en Argentina, una investigación que aborda la situación actual de Argentina en relación con la producción de litio, el sistema de gobernanza minera vigente y los dos proyectos que actualmente producen litio: Proyecto Fénix en el salar del Hombre Muerto y Sales de Jujuy en el salar de Olaroz-Cauchari, a la luz de algunos indicadores ofrecidos por la Iniciativa para la Transparencia de las Industrias Extractivas (EITI).

      El litio se ha convertido en los últimos años en uno de los minerales que más interés despierta en el mundo, debido a su utilización en baterías para celulares, tablets, computadoras portátiles y, más recientemente, en vehículos eléctricos e híbridos. Lo que ha posicionado a este mineral en el centro de los debates sobre la transición energética y los objetivos de reemplazar, en parte, el uso de combustibles fósiles. Si bien se trata de un recurso relativamente abundante en nuestro planeta, son muy pocos los depósitos en los que se encuentran niveles de concentración suficientes para su explotación.

      En un contexto de auge de la industria del litio, Argentina adquiere cierta centralidad, a raíz de poseer este mineral en grandes cantidades en su territorio, y ubicarse en los últimos años como uno de sus principales productores y exportadores. Junto a Chile y Bolivia, Argentina integra el “Triángulo del litio”, con un 65% de los recursos mundiales y sola posee el 20,5% de las reservas mundiales. En la actualidad existen 38 proyectos en distintos grados de avance en el país, y dos de ellos en etapa de producción.

      El sistema de gobernanza minero se forjó, principalmente, en la década de 1990, con las reformas a la Constitución Nacional, al Código de Minería y con la Ley de Inversiones Mineras que estableció una amplia gama de beneficios y exoneraciones fiscales, con el fin de atraer, fundamentalmente, la inversión extranjera directa en el sector. La actividad minera está alcanzada además por todo el andamiaje de legislación ambiental y de protección a las comunidades originarias que habitan las zonas de los proyectos, destacan: el Acuerdo de Escazú y el Convenio 169 de la OIT.

      En el año 2019 Argentina adhiere a la Iniciativa para la Transparencia de las Industrias Extractivas (EITI), a través de la cual los países se comprometen a, a través del estándar que este mismo establece, a divulgar información a lo largo de la cadena de valor de las industrias extractivas, desde la forma en que se otorgan los derechos sobre actividades extractivas, hasta el modo en que los ingresos llegan a manos de los gobiernos, cómo benefician a la población y qué impactos socio-ambientales tienen. Dado la forma federal de nuestro gobierno, sumado al dominio originario sobre los recursos naturales que tienen las provincias, Argentina solicitó una implementación adaptada al EITI comprometiéndose a cumplir con el mismo en lo que refiere a información a nivel nacional, y paulatinamente ir sumando información provincial, a través de la adhesión que vaya consiguiendo de las distintas provincias al Estándar.

      En marzo de este año se sumaron Catamarca, Santa Cruz, Salta y San Juan.
      ¿Cuán transparente es la extracción de litio en Jujuy y en Catamarca?

      Si bien en estas provincias la legislación relativa a minería se encuentra disponible en las páginas oficiales de los gobiernos provinciales, la misma es de muy difícil acceso y comprensión, en tanto se trata de decenas de leyes nacionales y provinciales, decretos y resoluciones que no están sistematizadas ni organizadas. Esto conlleva que los procesos, organismos, métodos, directivas y demás regulaciones provinciales sean de muy difícil entendimiento para la sociedad en general y para las comunidades afectadas por los proyectos mineros en particular.

      En relación a los dos proyectos específicos que extraen el litio, la información a la que se accede es de muy difícil comprensión debido al lenguaje técnico que es utilizado por las mineras y al volumen de los estudios e informes. Esta información es, además, provista la mayor de las veces por las empresas mineras, sin la intervención y control por parte de las autoridades provinciales y/o locales.
      Las empresas y sus personas beneficiarias finales

      Desde hace años se advierte la necesidad de transparentar la actuación de las empresas en general, y extractivas en particular, en parte por los grandes volúmenes de dinero que mueven y a los demostrados riesgos de corrupción que existen alrededor de esta actividad. En atención a uno de los mayores obstáculos presentados a la hora de investigar ilícitos que se puedan dar en el ejercicio de la actividad empresarial extractiva, tanto el EITI como Open Ownership y otras iniciativas, han focalizado sus esfuerzos en impulsar el desarrollo de estrategias y acciones que permitan conocer quiénes poseen en última instancia la titularidad o el control de las empresas. Es decir quiénes son las personas que se benefician en última instancia de éstas.

      En el proyecto Fénix (Salar del Hombre Muerto) en Catamarca opera la empresa estadounidense Livent.

      En el proyecto Sales de Jujuy (en el salar de Olaroz – Cauchari), la sociedad integrada por la australiana Allkem (con 66,5% de las acciones), la japonesa Toyota Tsusho (25%) y la empresa estatal de la provincia de Jujuy, Jemse (8,5%).

      Los dos principales propietarios de acciones de Livent son Blackrock y Vanguard, dos de los fondos de inversión más grandes del mundo, radicados ambos en EE.UU. En el caso de Allkem, sus principales accionistas son las empresas bancarias y financieras JP Morgan (EE.UU.) y HSBC (Reino Unido). A su vez, estos cuatro fondos (Blacrock, Vanguard, JP Morgan y HSBC) son accionistas cruzados entre ellos, de manera que componen un complejo entramado societario que, directa o indirectamente, los coloca como principales beneficiarios de los dos proyectos que hoy extraen y exportan litio desde Argentina.

      ¿Es posible acceder a los nombres particulares de las personas beneficiarias finales de estas empresas?

      En Argentina no existe una política uniforme ni una legislación única relativa a la solicitud, identificación y difusión de personas beneficiarias finales. Si bien existen algunos canales públicos de los cuales extraer información relativa a estas personas, como el Registro Nacional de Sociedades, la Inspección General de Justicia o la Comisión Nacional de Valores, en el caso de las empresas relevadas no se encontró ninguna información allí, ya sea porque se trata de compañías que no están radicadas en la Ciudad de Buenos Aires o bien porque los registros no están completos. Es por ello que fue necesario consultar los balances y reportes anuales de las empresas. En ese sentido, si bien existen reportes anuales con resultados económicos y financieros de Allkem, Livent y Toyota, no es posible acceder a ninguna información de ese tipo en el caso de Jemse, la empresa propiedad de la provincia de Jujuy, en Sales de Jujuy. Del análisis pormenorizado de los reportes anuales de las empresas Allkem, Livent y de sus principales accionistas (Blackrock, The Vanguard Group, HSBC Group y JP Morgan), sí surgen nombres propios de autoridades y directivos que recibieron dividendos como propietarios de acciones de ambas empresas.

      En materia ambiental, los principales cuestionamientos tienen que ver con el uso del agua y el destino de los residuos de la producción. Al respecto, resultan preocupantes los alcances de los controles ambientales en ambas provincias, así como la dificultad para acceder a informes sobre el impacto de estas actividades, tanto para la ciudadanía en general, como, y especialmente, para las comunidades afectadas por este tipo de actividades, en particular.

      https://fundeps.org/litio-en-argentina-aportes-a-2-proyectos

  • Assistanat pour ultra-riches : le CAC40 sous perfusion de l’État
    https://lvsl.fr/assistanat-pour-ultra-riches-le-cac40-sous-perfusion-de-letat

    157 milliards d’euros, soit 6,4 % du PIB. Les montants en jeu sont astronomiques, et augmentent d’année en année. En janvier 2007, un rapport public les évaluait à 65 milliards d’euros par an, dont 90 % financées par l’État et le reste par les collectivités locales et d’autres acteurs publics, pour un montant global équivalent à 3,5 % du PIB1. En juin 2013, un rapport publié par l’Inspection générale des finances nous apprend qu’elles atteignaient 110 milliards d’euros par an2. Puis 140 milliards d’euros en 2018, selon les propos de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics. Des chercheurs de l’Ires de l’université de Lille ont réévalué ce montant à 157 milliards d’euros pour l’année 20193.

    Comment se représenter des sommes aussi monstrueuses ? Prenons quelques exemples… 157 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, c’est :

    – l’équivalent de 6,4 % du PIB,

    – plus de 30 % du budget de l’État,

    – presque 10 milliards d’euros de plus que l’ensemble des aides sociales (allocations familiales, pauvreté, chômage et aides au logement), pourtant régulièrement pointées du doigt et accusées de coûter « un pognon de dingue » à la collectivité4.

  • #Écologie : faut-il contrôler les modes de vies des très #très_riches ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat-d-ete/le-temps-du-debat-du-jeudi-18-aout-2022-3063230

    Quel bilan carbone des 10% les plus riches

    Résumé
    Le #flight_tracking : c’est le nom, en très mauvais français, de ces outils qui permettent de suivre les trajets des jets privés des milliardaires. Mettant en lumière leurs #modes_de_vie déconnectés des #objectifs_climatiques. Alors faut-il inciter la grande bourgeoisie à transformer son mode de vie ?

    avec :
    Emmanuel Combet (Chercheur en sciences sociales, spécialiste des questions sociales et économiques de la transition énergétique, et économiste sénior à l’Ademe), Nicolas Vercken (Directeur des Campagnes et du Plaidoyer d’Oxfam France), Suzanne Vergnolle (Docteure en droit et maître de conférences au CNAM).

  • Jeux Olympiques de Tokyo : des "Jeux de riches" dans un pays de plus en plus pauvre
    https://www.rtbf.be/info/monde/asie/detail_jeux-olympiques-de-tokyo-des-jeux-de-riches-dans-un-pays-de-plus-en-plus

    Le budget faramineux des JO de Tokyo passe mal auprès des millions de Japonais que la pandémie a fait basculer dans la précarité.

    Dans son petit studio du centre-ville, Masako Sasaki, 82 ans, ne suivra que d’un œil les Jeux olympiques à la télé. Cette retraitée a pris en grippe l’événement à cause de son coût faramineux : plus de 13 milliards d’euros, ce qui fera de ces JO les Jeux d’été les plus chers de l’histoire olympique.

    "Pour nous, les petites gens, ces Jeux de riches, c’est vraiment un autre monde" , commente la vieille dame.


     »Moi, par exemple, ma pension de retraite est si peu élevée qu’elle ne me permet pas de manger trois fois par jour. Et puis, j’ai allumé les néons aujourd’hui pour votre venue mais, d’habitude, pour réduire ma note d’électricité, je ne m’éclaire qu’à la lumière du jour et, le soir, grâce à la télé. Le moindre yen économisé compte…"

    20% des Japonais âgés pauvres
    Keiko Kobayashi, 79 ans, peine tout autant à joindre les deux bouts. "Ma pension de retraite ne me suffisant pas pour vivre, j’en suis réduite à nettoyer des cages d’escalier dans des copropriétés" , explique-t-elle.

    "C’est dur, à mon âge, de monter et descendre sans arrêt de lourds seaux d’eau, mais je n’ai pas le choix : sans ce petit boulot, je ne m’en sortirais pas. Au Japon, 20% des seniors vivent sous le seuil de pauvreté. Bon nombre sont donc, comme moi, obligés de travailler. Tout cet argent dépensé pour les JO, on aurait dû le consacrer à l’augmentation des petites pensions de retraite… "

    Ce qui passe mal aussi auprès des Japonais précarisés, c’est le train de vie des hauts dirigeants du Comité international Olympique (CIO) qui assisteront aux Jeux. Ils occuperont des chambres d’hôtel qui coûteront parfois jusqu’à 300.000 yens (plus de 2000 euros) la nuit.

    Or, en vertu du contrat d’attribution des JO, l’essentiel de ces factures hôtelières sera payé, non par le CIO, mais par les contribuables tokyoïtes.

    Les associations caritatives débordées
    "Des nuits à 300.000 yens alors que tant de Japonais ne mangent plus à leur faim, c’est indigne" , s’irrite-t-on dans une ONG qui offre des plateaux-repas aux personnes dans le besoin.

    Elle en distribue "trois fois plus qu’avant l’apparition du virus : certains soirs, les gens doivent faire la queue pendant deux heures avant d’être servis tellement il y a du monde."

    Parmi ces nouveaux pauvres, figurent beaucoup de femmes. Car au Japon, elles occupent deux fois plus souvent que les hommes des emplois précaires. Ils sont mal payés et, en plus, donnent rarement droit aux allocations de chômage quand on les perd.

    Or, les secteurs professionnels qui ont le plus licencié en raison de la pandémie (l’hôtellerie, la restauration, le tourisme, etc.) avaient très souvent recours à des salariées sous-statutaires.

    En raison de l’envolée du taux de pauvreté depuis l’apparition du virus, on estime que, désormais, 35% des ménages nippons les plus défavorisés n’ont plus les moyens d’acheter toutes les denrées alimentaires dont ils ont besoin.

    #japon #pauvreté #jo #jeux_olympiques des #riches , de l #oligarchie, de la #nomenclatura des #trés riche aux frais de la #pauvreté
    Bientôt en #France à #Paris avec la star du #ps est des #beaux_quartiers , #anne_hidalgo

  • Bleu-blanc-bouges. Nantes, 15 juillet 2021. #jeudiphoto #picoftheday #trespasnation
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51313051097

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    série en cours [bleus-blancs-rouges] : vu.fr/valk-BBR . ¤ autres photos : vu.fr/valkphotos ¿ infos audios : frama.link/karacole ☆ oripeaux : frama.link/kolavalk ◇ rdv locaux : 44.demosphere.net ○ réseaux : twitter.com/valkphotos ♤ me soutenir : liberapay.com/ValK . :camera : #photo #photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #BBR #bleublancrouge

  • Quand « ton » agriculteur de « ton » #AMAP t’écrit en début de saison...

    Bonjour à tous,

    Avec ce magnifique temps d’automne, c’est la rentrée des classes pour nous aujourd’hui ! Après deux mois et demi de pause nous voilà de retour !

    On espère que vous avez la forme, et on a hâte de vous retrouver. On est heureux de voir que beaucoup d’entre vous ont renouveler leur contrat, c’est une vrai #reconnaissance pour nous ! Merci !

    Grâce à vous, quasiment la moitié de notre production est vendu d’avance. La vente en Amap représente environ 40% de notre chiffre d’affaire. Ainsi nous avons une #trésorerie saine et on est capable de se projeter sur une saison en terme d’#investissement. C’est aussi pour nous une #sécurité en terme de revenu, même si une année est moins bonne à cause de la météo, ou autre. Je me dégage 1300€ de revenu par mois et j’arrive à mettre 400€ / mois de coté pour ma #retraite (car les #retraites_agricoles sont vraiment petites). Grâce à vous on embauche un salarié un gros mi temps sur l’année pour nous aider à la ferme et on cotise pour la retraite de Marie qui est conjointe collaboratrice sur la ferme (Marie a un autre travail à 80% par ailleurs). Voilà vous savez presque tout.

    Depuis 2014, année de notre installation, le chemin parcouru fut long et semé d’embûche, mais nous avons cheminé main dans la main dans un #partenariat qui prend d’autant plus de sens d’année en année. Depuis toutes ces années, on se connaît maintenant presque tous et j’ai parfois le sentiment qu’on fait tous parti de la même famille, avec des #valeurs communes de #partage, d’#entraide, de #solidarité. Alors même si parfois au cœur de l’hiver, on a marre de manger des choux et des navets et que moi même j’ai des moments de doute ; je continue à croire que ce modèle a de l’avenir car il est garant d’une agriculture « saine », écologique et équitable.

    Reçu par email le 19.05.2021

    #agriculture #ça_fait_du_bien #salaire #France

  • “Just thought I’d pass on some information which is filtering through from UK and US universities in the current crisis, and which might give you some useful arguments concerning LPPR in the coming months.

    A number of friends in UK and US universities have been told that their respective institutions will experience very large financial shortfalls over the next year. A matter of £25 million for one Scottish university, $60 million and counting for a New York university. Since they are heavily reliant on student fees, home and international, since they take rents from their students, and are reliant on money made from fee-paying Masters courses, and because they are reliant on external research grants, they are very exposed financially to the consequences of the Corona virus. Since each university employs its own academic and non-academic staff, this will create real problems in the coming year or so.

    This is what happens if you run universities like businesses. We will no doubt be subject to similar budgetary attacks in French public universities in the coming year or so (health crisis => financial crisis => you must all tighten your belts — you can already see the rhetoric being warmed up). But this problem will be political, rather than the problem of just another large-ish business.”

    –-> reçu d’un ami d’une collègue... par mail, le 10.04.2020

    #le_monde_d'après #crise_financière #austérité #universités #facs #coronavirus #taxes_universitaires #ESR #enseignements_supérieur
    #UK #Angleterre et #USA... mais aussi #France et ailleurs...

    • Universities brace for huge losses as foreign students drop out

      Call for a government bailout worth billions to help sector survive the crisis.

      Some universities are already expecting to lose more than £100m as foreign students cancel their studies, with warnings that the impact of coronavirus will be “like a tsunami hitting the sector”.

      Several organisations are now planning for a 80-100% reduction in their foreign student numbers this year, with prestigious names said to be among those most affected. The sector is already making a plea to the government for a cash injection amounting to billions of pounds to help it through the crisis, as it is hit by a drop in international student numbers, accommodation deals and conference income.

      Universities are already lining up online courses for the start of the next year, but academics are concerned about the impact on first-year students new to university life. Many institutions have recently borrowed heavily to pay for attractive new faculties, often designed to attract overseas students. It comes against a backdrop of declining numbers of university-age students in the UK and the previous uncertainty around Brexit.

      Andrew Connors, head of higher education at Lloyds Banking Group, said the crisis has felt “less like a perfect storm and more like a tsunami hitting the sector”. Banks have not had urgent requests from universities, as big financial hits are expected later in the year. However, he said that “while the immediate impact we are seeing in the sector is slower, the overall impact of Covid-19 is potentially deeper and longer”.

      In a blog for the Higher Education Policy Institute (Hepi) published today, he writes: “Many institutions are modelling reductions of between 80% and 100% in international student numbers. Every university we have spoken to expects to be impacted and for some the potential loss to income is projected to be greater than £100m. And that is before you factor in that losing new students has a multi-year impact.”

      He adds that he expects banks to offer UK universities loans where needed, given their significance in the economy. He warns, however: “I worked through the financial crisis of 2007/08 and it does not compare in my experience to what we are witnessing now – this crisis has touched everybody in some shape or form and many previously viable businesses are now in a fight for survival.”

      The Office for Students, the independent regulator of higher education, has already streamlined its rules in the wake of the crisis, calling for universities to sound the alarm if they fear they’ll run short of cash within 30 days.

      Universities UK, the industry body, has proposed a series of measures to the government to double research funding and offer emergency loans to troubled institutions, as well as placing a cap on the number of undergraduates many institutions can recruit in 2020-21.

      Nick Hillman, Hepi’s director, warned that universities only had limited options to cut their costs. “There are things they can do to mitigate the impact, such as doing all they can to ensure international students keep coming, pausing the development of their estates, doing less research, looking at their staffing and persuading home final-year students to stay on for postgraduate study. But some were in financial difficulties even before the current crisis.

      “If international student numbers are down a lot, we have a big problem. The ones with lots of international students could still potentially fill their places with home students (who pay lower fees) but that just leaves a problem lower down the tree.”

      https://www.theguardian.com/education/2020/apr/11/universities-brace-for-huge-losses-as-foreign-students-drop-out?CMP=Sha

      #universités #étudiants_étrangers #trésorerie

    • Another perfect storm? The likely financial impact of Covid-19 on the higher education sector – by Andrew Connors, the Head of Higher Education at Lloyds Bank

      It does not seem very long ago that those involved in the higher education sector talked about the perfect storm. The colliding forces were a consistent decline in the number of 18-year-olds in the UK, turbulence surrounding Brexit and the resulting potential impact on the number of EU students alongside the policy challenges of a minority government.

      As we entered 2020, however, if felt like the sector was weathering that storm with a majority government, certainty around the UK’s withdrawal from the EU and the number of UK 18-year-olds forecast to start growing again from 2021.

      All this has changed due to the impact of Covid-19, which has felt less like a perfect storm and more like a tsunami hitting the sector.

      Over a dynamic and fast-moving few weeks, higher education institutions have sent students home, moved to online tuition and, as the short and medium-term implications of Covid-19 become clearer, they have been assessing their immediate and ongoing liquidity requirements. The discussions we have been having at Lloyds Bank with institutions up and down the country suggest that a great wave of liquidity is likely to be necessary to support institutions through these most challenging of times.

      The UK’s higher education institutions are, though, facing into different challenges to much of the rest of UK Plc. Many sectors have been hit immediately and extremely hard by Covid-19 with trading halted and businesses closed overnight, necessitating workforce redundancies or furloughing.

      All UK banks are dealing with a significant and urgent volume of liquidity requests from their customers, the likes of which we have never seen before. To help meet these challenges the Government has made dramatic interventions to support companies in the form of the Job Retention Scheme (JRS), the Coronavirus Business Interruption Loan Scheme (CBILS), the Coronavirus Corporate Financing Facility (CCFF) and now the pending launch of the Coronavirus Large Business Interruption Loan Scheme (CLBILS)

      I worked through the financial crisis of 2007/08 and it does not compare in my experience to what we are witnessing now – this crisis has touched everybody in some shape or form and many previously viable businesses are now in a fight for survival.

      Financial Impacts

      The dynamics in the higher education sector are different to a lot of UK Plc. At Lloyds Bank we have not seen urgent requests for liquidity from the sector over recent weeks and nor would we expect to have given the crisis timeline looks very different to the one a large portion of companies are facing into.

      Yet, while the immediate impact we are seeing in the sector is slower, the overall impact of Covid-19 is potentially deeper and longer. The cost of lost commercial contracts in the summer alone is believed to be approaching £600 million and, as we look towards the 2020/21 academic year, annualised international student fee income of around £6 billion is at risk.

      Over the last few weeks, we have had many conversations with higher education institutions who know they will have a significant reduction in income over the summer term and are scenario planning potentially dramatic reductions in international students for 2020/21. That simply would not have been imagined a few short weeks ago.

      The discussions we are having suggest impacts on the current financial year that range from minimal to tens of millions of pounds for some institutions. Significant lost income has come from the waiving of accommodation fees for students for the summer term while many are committed to nomination agreements with other accommodation providers. Catering income alongside hotel and conferencing facility income have disappeared, with no expectation that summer schools will take place. This is likely to lead to some immediate cashflow implications for some, who will be carefully reviewing the Office for Students’ recent guidance around new reportable events, including the new short-term financial risk reporting requirement around the need for thirty days’ liquidity.

      As we look into the next academic year, the most significant concern is that potentially dramatic drop in international students. Many institutions are modelling reductions of between 80% and 100% in international student numbers. Every university we have spoken to expects to be impacted and for some the potential loss to income is projected to be greater than £100 million. And that is before you factor in that losing new students has a multi-year impact.

      Banks and Funding

      It is not surprising, therefore, that all universities are urgently looking at their short and medium-term liquidity needs. These discussions at Lloyds Bank have fallen into three buckets:

      Those looking to access one of the government schemes.
      Those looking for medium-term funding from their banks – most commonly three to five-year revolving credit facilities.
      Those looking to secure longer-term funding – through their banks – or more commonly the bond or private placement markets although this is less common at this time.

      Fortunately, given the wave of liquidity discussions we (and other banks) are having, the banks enter this crisis having transformed their balance sheets from 2007/08 driven by lessons learned and underlined by EU and government regulation.

      The banks have done this by repairing capital and liquidity ratios, transforming their loan to deposit ratios and significantly increasing their liquid assets. All this means that there should be plenty of liquidity available for UK Plc – and that is before adding in the recent cancellation of bank dividends and the impact of the Bank of England’s new term funding scheme.

      Given the significance of the higher education sector to the UK economy and its world-class track record, I would expect the sector to be able to access liquidity where needed. At Lloyds Bank our stated purpose is to ‘Help Britain Prosper’ and that’s just what we’re working to do with this sector.

      Government support

      What of the Government schemes? While the Government have, to date, made no specific announcements around support for the higher education sector, there are no obvious exclusions within the already announced schemes.

      To access the CCFF, for example, the Bank of England sets out the need to make a material contribution to the UK economy as being essential for access. At Lloyds we have been signposting those clients who wish to discuss access to the CCFF to the Bank of England. This has included confirming their Investment Grade credit rating, which is key to accessing the scheme.

      The newly-announced CLBILS scheme, likely to launch around the 20 April, could also be a real support to smaller higher education institutions who have a need for under £25 million of liquidity repayable over the medium term at preferential rates.

      We know a number of universities that are already using the Job Retention Scheme to furlough colleagues – particularly those with hotel and conferencing facilities.

      Lessons Learned

      Given the potential wave of support needed, it is clear that both the Government and financial sector have critical roles to play. For those like me with long memories, I have been reflecting on some lessons I learned from the actions the best companies took during the financial crisis of 2007/08 which I would sum up in the phrase: plan for the worst and hope for the best. That philosophy should lead to the following critical actions:

      Ensure you have timely and good quality financial information, including forecasts which should include a worst-case scenario alongside your base case. The test is to ask yourself, what would be the most severe outcome in every situation?
      Ensure you have sufficient liquidity in place to meet the downside risks.
      Seek professional advice where necessary.
      Be relentlessly challenging on expenditure and costs.
      At these times, you cannot over-communicate to colleagues and other key stakeholders, including your advisors and funders. Ensure your funders are invested in your institution and on the journey with you.
      And finally, some companies thrived during the financial crisis because, of course, even in the toughest of times there is opportunity. Be open to the opportunity to transform your operating model, to grow your people and to future proof your institution.

      There is no doubt that, by the time this Covid-19 outbreak is over, it will have had a significant impact – on individuals, on businesses and on society. But there is clear guidance and support available and never before in peacetime has it been truer that we are all in this together. For universities and businesses more generally, there is great commitment from government and lenders to do everything we can to help you navigate through the interruptions.

      We will get through this and, for those that need it, support is available to ensure higher education institutions emerge healthy.

      https://www.hepi.ac.uk/2020/04/12/another-perfect-storm-the-likely-financial-impact-of-covid-19-on-the-higher-

    • Here Come the Furloughs

      Sharp reductions in revenue and potential increases in expenses are spurring colleges to furlough or lay off employees while they wait for the coronavirus outbreak and the uncertainty it brings to subside.

      First came the hiring freezes. Now come the furloughs.

      Several colleges announced furloughs and layoffs this week and warned of potential additional staff reductions in the weeks to come. As colleges field unexpected expenses and lost revenue due to the coronavirus outbreak, paying employees — especially those who are unable to do their jobs remotely — is becoming more difficult.

      MaryAnn Baenninger, president of Drew University, announced via video message on Sunday that a group of about 70 employees would be furloughed through at least the end of May. A smaller group will be laid off permanently. Furloughed staff members were notified Monday.

      “I can’t guarantee that some of these furloughs won’t transition to permanent layoffs in the future,” Baenninger said in the video. According to the Drew website, furloughed employees will be updated by May 26 on the status of their furlough.

      Staff reductions had been on the table for weeks while the Drew virtual team — the group appointed to bring Drew online and weather the outbreak — considered how to balance the needs of the university and what was best for employees.

      The decision was, in part, an equity issue, Baenninger said.

      “There were people who were working harder than they ever worked … and there were people for whom we wanted to have work, but we didn’t,” she said.

      The financial picture Baenninger painted for Drew is similar to those at many other colleges and universities. She cited lost revenue from events, conferences, catering, summer camps and other operations, diminished endowment returns, and reduced giving from alumni and donors.

      “On the expense side,” she continued in the video, “we will need to be prepared for potential changes in student financial aid, likely increases in health insurance costs, and we have had significant unexpected increases transitioning to a virtual environment, responding to the myriad changes brought on by COVID-19 and the potential need if called upon by the state of New Jersey to prepare our campus to house first responders and displaced medical patients.”

      When colleges are forced to consider budget cuts, administrative costs such as travel and expense funds are typically the first to go, according to Ken Rodgers, director at S&P Global. Hiring freezes come next, which result in “a reasonable amount of savings,” he said. If that’s not enough, pay reductions, furloughs and layoffs become viable expense-saving options.

      Baenninger and her team are considering salary reductions.

      “We were pretty certain that salary reductions wouldn’t preclude a furlough, but maybe a furlough would prevent some salary reductions,” she said in an interview.

      Drew had already experienced financial struggles in recent years. But it is not alone in feeling increased pressure that forces furloughs amid the coronavirus.

      The University of New Haven — which is expecting a $12 million to $15 million in revenue loss due to issuing student refunds and credits — announced across-the-board pay reductions for faculty and staff two weeks ago. Last week, the university announced that some employees would be furloughed.

      Furloughs are sometimes used as defensive measures, Rodgers said. They can better position colleges should their financial situations get worse, “i.e., this fall, if it turns out that students, for whatever reason, don’t come back.”

      Guilford College in North Carolina has furloughed 133 people, more than half of its nonfaculty employees.

      “Many of the jobs that we were looking at were really the jobs that couldn’t be done from home, because they involved direct contact with students,” said Jane Fernandes, president of Guilford. “We decided that just to help — not to solve anything — but to help our budget get to the end of the year, we would furlough staff.”

      Marquette University announced Wednesday it would furlough approximately 250 employees beginning in mid-April. Bob Jones University, a private evangelical university in Greenville, S.C., also announced Wednesday that about 50 employees would be furloughed, with the potential for more down the road.

      The furloughs don’t appear to be cutting into faculty ranks at this time, although faculty numbers are likely to be affected by already announced hiring freezes, reductions in pay and other actions at colleges and universities around the country.

      The first round of furloughs and layoffs is typically operationally easier on colleges, Rodgers said.

      “Those initial layoffs and furloughs typically are — you have to be careful when you say this — not too difficult for the university to administer,” Rodgers said. “If you get into the situation where a lot of students choose not to come back to campus and you have to implement a more broad-based reduction, that would be more challenging for any university to implement … because then you have to cut into core programming.”

      Employees who work on campuses for third-party vendors that contract with colleges are also being laid off. Bon Appétit Management Company, which provides dining services to many colleges around the country, has furloughed many of its employees. Contract workers are not usually considered employees of the college they work at, and they face an uncertain future until students return to campus.

      Colleges are borrowing money to bolster their cash positions, but not to support recurring operations, including payroll, Rodgers said.

      “We view unfavorably any organization that borrows money to support recurring operations, including for payroll purposes,” he continued.

      June is likely to be a key decision point on future furloughs and layoffs, Rodgers said, because the June 30 end of the fiscal year will be approaching. Colleges will be working out their budgets for the new 2021 fiscal year.

      “They’re trying to see how this is going to impact their fiscal ’21 budget,” he said. “They’re having to make assumptions that may be very difficult to make as far as what enrollment to anticipate under scenario one, scenario two, scenario three.”

      https://insidehighered.com/news/2020/04/10/colleges-announce-furloughs-and-layoffs-financial-challenges-mount
      #USA #Etats-Unis

  • #Services_publics : « des usagers seuls face à un écran »
    https://www.banquedesterritoires.fr/rapport-genest

    La réorganisation des services de l’État conduite tambour battant depuis le milieu des années 2000 a contribué au développement d’un « fort sentiment d’abandon » d’une grande partie de la population, mais aussi des élus locaux et de certains agents sur le terrain. C’est le constat du sénateur LR de l’Ardèche Jacques Genest dans son rapport intitulé Agir pour nos concitoyens : redonner de la proximité et de l’efficacité à l’#action_publique dans les territoires (http://www.senat.fr/notice-rapport/2019/r19-334-notice.html), présenté devant la commission des finances, le 19 février, qui s’inscrit dans les pas des députés Jean-Paul Dufrègne et Jean-Paul Mattei.

    #rgpp #map #action_publique_2022 #budget_de_l'État #déficit #dématérialisation #haut_débit #forces_de_sécurité #anct #aménagement_du_territoire #préfectures #maisons_France_services #trésorerie #dgfip #santé #offre_hospitalière #hôpitaux #médecine_libérale

  • #Dette_publique : #austérité avec #intérêts - #DATAGUEULE 96 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/a57b0b52-3bda-49b2-ae5c-365f0dc600c1


    /static/previews/a57b0b52-3bda-49b2-ae5c-365f0dc600c1.jpg

    #Transition_écologique, lutte contre la #pauvreté, réforme des #retraites : il est une data qui permet de justifier toutes les inactions et les rigueurs... Mais c’est le chiffre de la dette publique, bien sûr ! Et parce que nous vivons soit disant au dessus de nos moyens, il nous faudrait nous soumettre aux créanciers et au chantage à l’austérité. Bien sûr. Pourtant, à bien y regarder c’est moins les dépenses publiques que les cadeaux fiscaux qui creusent notre dû. Alors, au fait, à qui profite la dette ?

    #traité_de_Maastricht #carmen_reinhart #kenneth_rogoff #isf #impôt #trésor_public #banque_centrale #Grèce #sécurité_sociale #fiscalité #pression_fiscale #propriété_privée #philosophie #expropriation #révolution_française #défaut_sur_la_dette #audit_de_la_dette #lutte_des_classes #flat_tax #dépenses_fiscales #niches_fiscales #inflation #responsabilité_politique

    Invité : Arthur Jatteau, MCF en économie et sociologie à l’université de Lille, membre des #économistes_atterrés

  • #tres_original
    Pierrefitte : accusé de #violences par la police, il porte plainte à son tour, vidéo à l’appui - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/amp/faits-divers/pierrefitte-accuse-de-violences-par-la-police-il-porte-plainte-a-son-tour

    Pierrefitte : accusé de violences par la police, il porte plainte à son tour, vidéo à l’appui
    Lui-même accusé par des #policiers de s’être rebellé, le gérant semble disculpé par les images de vidéosurveillance de son établissement, incriminant au contraire les #forces_de_l’ordre.

  • #Chansons contre la #guerre

    Chansons contre la guerre (#CCG) est un #recueil collectif de #paroles de chansons pacifistes et antimilitaristes de tous les temps et du monde entier, sous forme de #base_de_données. Les lecteurs et les collaborateurs peuvent donc contribuer librement à sa formation, à sa gestion et à son amélioration constante.

    https://www.antiwarsongs.org
    #paix #pacifisme #musique_et_politique
    ping @sinehebdo

    Signalé par @odilon, que je remercie, qui a partagé le texte de cette chanson italienne :
    Il singolare Maggio di #Tressa
    https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=59186
    #De_Soda_Sisters

    A écouté ici :
    https://twitter.com/m_causse/status/1112460766773473281

  • Generation wealth: how the modern world fell in love with money | Global | The Guardian

    https://www.theguardian.com/global/2018/jul/08/generation-wealth-how-the-modern-world-fell-in-love-with-money

    Lauren Greenfield has spent years photographing the world’s richest people. Now she’s made a documentary on society’s obsession with extreme wealth – and its cost to us all

    by Rupert Neate

    Sun 8 Jul 2018 08.00 BST

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    Documentary photographer Lauren Greenfield was trying to form trusting relationships with members of a Mayan tribe in Mexico in the early 1990s when she picked up a discarded copy of Bret Easton Ellis’s Less Than Zero. Before she’d finished the cult novel – which charts the parties, drug taking and sex lives of rich college kids in Los Angeles – Greenfield had decided to swap photography subjects from the Maya of Chiapas to the rich kids of her home town.

    #riches #très_très_riches #pauvres #très_très_pauvres

  • L’#Afrique réclame à l’#Europe le retour de ses #trésors pillés - 27/05/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/27/2805727-afrique-reclame-europe-retour-tresors-pilles.html

    Mi-hommes, mi-animaux, les trois totems trônent au coeur du #musée du quai Branly à Paris. « Statues du royaume de Dahomey, #don du général Dodds », stipule sobrement l’étiquette. Trésors pillés, rétorque le Bénin qui exige leur restitution.

    Ou encore #acquisitions.
    #pillages

    Via Karim Bitar sur twitter

  • La rage : une étude dénombre plus de 200 000 logements vides dans Paris via @paris

    https://paris-luttes.info/plus-de-200-000-logements-vides-a-8559

    Un chiffre à lire les poings serrés. Il n’y a pas de crise du logement à Paris, seulement des apparts gardés de côté par leurs riches propriétaires. C’est le bilan qu’on peut tirer de la dernière étude parue en juillet de l’Atelier parisien d’urbanisme, signalée par France info.

    L’association a dénombré 205 000 logements inoccupés ou occupés exceptionnellement dans un rapport de 50 pages qui donne plein d’infos sur la ville. La proportion de logements vacants atteint 25 % dans les arrondissements du centre, mais elle dépasse aussi les 15 % sur l’ensemble de la ville.

    Y s’énervent, y s’énervent mais je suis sûr certain que c’est dû au « blocage » des loyers dans le bled que les proprios y louent pas.

    Le doc source de l’#APUR, 50p., vue d’ensemble des arrondissements, plus détaillée surf les 1er, 2ème, 3éme, 4éme (plus que le besoin de logement, c’est avant l’inégalité des profits entre propriétaires - Airbnb and so on - qui ont permis l’existence d’une telle étude... )
    http://www.apur.org/sites/default/files/documents/recueil_thematique_1234_arr_paris_0.pdf

    #rente_foncière #Paris #logements_vides #propriété #gabegie #éviction

  • Kulturhaus Karlshorst - Berlin.de
    https://www.berlin.de/ba-lichtenberg/auf-einen-blick/freizeit/kultur/artikel.298250.php

    Treskowallee 112, Ecke Dönhoffstraße
    Ein Haus mit Saal, Studiobühne, Foyerbar und Galerie und kulturellen Angeboten für alle Generationen – Musik, Theater, Literatur, Puppenspiel, Kinderprogramm, Kabarett, Ausstellungen.
    Für Veranstaltungen wie Seminare, Tagungen, Bürgerversammlungen werden Räume vermietet.

    Leitung
    Frau Krüger
    Telefon 030 475 94 06 13
    Mitarbeit
    Frau Werner
    Telefon 030 475 94 06 12
    Frau Kirch
    Telefon 030 475 94 06 11

    Veranstaltungstechniker
    Herr Währ
    Telefon 030 475 94 06 14

    Adresse
    Kulturhaus Karlshorst
    Zufahrt über den Hof Dönhoffstraße
    Ein Fahrstuhl zu den Veranstaltungssälen ist vorhanden.

    Kartentelefon
    030 475 94 06-10

    Öffnungszeiten der Galerie
    Mo-Sa 11:00-19:00 Uhr
    So 14:00-18:00 Uhr
    Regionalbahn
    Bhf. Karlshorst
    RE 7, RB 14

    Geschichte | Kreativ Wirtschaftszentrum Theater Karlshorst
    https://kwztheaterkarlshorst.wordpress.com/about

    Das Theater Karlshorst hat eine besondere Geschichte. Es ist das einzig überlieferte Bauwerk dieser Art in Berlin der Sowjetischen Militäradministration in Deutschland (SMAD) und der erste Nachkriegs-Theaterneubau in Deutschland. Das „Haus der Offiziere“, im Volksmund „Russen-Oper“ genannt, wurde 1948/49 als Reparationszahlung von den Deutschen errichtet. Das Gebäude – ein seltenes Beispiel für stalinistische Architektur in Karlshorst – war die Kulturstätte für Angehörige der Roten Armee, die in Karlshorst stationiert waren.

    Die Sowjetarmee nutzte bis zum Abzug der Streitkräfte aus Deutschland 1994 die „Russen-Oper“ als Veranstaltungsort. Danach übernahm das private Theater Karlshorst die rund 600 Plätze in dem historisch bedeutsamen Gebäude. Die Theatermacher boten vor allem Operetten-Aufführungen in dem neoklassizistischen Bau am Bahnhof Karlshorst an.

    Platz vor dem Theater Karlshorst erhält den Namen von Johannes Fest (1889-1960) - Berlin.de
    https://www.berlin.de/ba-lichtenberg/aktuelles/pressemitteilungen/2014/pressemitteilung.316598.php

    Mit der feierlichen Benennung des Platzes vor dem Theater Karlshorst in „Johannes-Fest-Platz“ würdigt der Bezirk Lichtenberg auf Beschluss der Bezirksverordnetenversammlung den standhaften Karlshorster Bürger, Schulrat und Politiker Johannes Fest zum 125. Geburtstag, der auch nach der Machtübergabe an die Hitlerpartei seine antinazistische Haltung nicht verbarg und daraus die Konsequenzen zog. „Auch wenn alle mitmachen – ich nicht!“ war einer seiner Grundsätze. So wurde er am 18.04.1933 aus dem Amt des Rektors der 20. Grundschule entfernt und erhielt Berufsverbot, das selbst die Erteilung von Nachhilfeunterricht einschloss. Er hielt engen Kontakt zu anderen Nazigegnern, sah die Judenverfolgung und den Krieg voraus.

    Der Bezirksbürgermeister Andreas Geisel (SPD) lädt alle Bürgerinnen und Bürger herzlich ein, am Mittwoch, 05. Februar 2014 um 12.30 Uhr an der feierlichen Benennung des Platzes teilzunehmen. Die Laudatio hält der Berliner Staatssekretär für Kulturelle Angelegenheiten, André Schmitz . Der bekannte Schauspieler Ulrich Matthes liest aus dem Buch über Johannes Fest und bringt den Anwesenden auf diese Weise den Gewürdigten näher. Erwartet werden auch mehrere Angehörige der Familie Fest .

    Der Platz vor dem Theater in Karlshorst wird in Johannes-Fest-Platz umbenannt
    https://www.qiez.de/lichtenberg/wohnen-und-leben/der-platz-vor-dem-theater-in-karlshorst-wird-in-johannes-fest-platz-umbenannt/158639103
    https://images01.qiez.de/800px-Theatervorplatz_Karlshorst_2013-10-13_ama_fec_49.JPG/facebookShareImage/0/158.639.357/158.639.347

    Bislang wurde das 2.200 Quadratmeter große Areal östlich der Treskowallee und südlich der Ehrenfelsstraße in Karlshorst nur Theaterplatz oder „Platz vor dem Theater Karlshorst“ genannt. Nun hat es den Namen des Hitler-Gegners erhalten.

    Gut genutzter Stadtplatz

    Der Stadtplatz vor dem Theater wurde vor wenigen Jahren mit Bänken, Bäumen und Laternen und neuem Pflaster runderneuert. Hier gibt es neben einer Trattoria auch ein Kaffeehaus, die beide zum Verweilen einladen. Der Platz ist für das alljährliche Herbst- und Kürbisfest sowie den traditionellen Weihnachtsmarkt sehr beliebt. Darüber hinaus findet hier ein regelmäßiger Wochenmarkt statt.

    Theater Karlshorst
    Treskowallee 111
    10318 Berlin

    #Belin #Köpenick #Karlshorst #Treskowallee #Theaterplatz #Johannes-Fest-Platz #Geschichte #Theater

  • Le #Grand_Est lance son « pacte pour la #ruralité »
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250279312406&nl=1

    © Fotolia |

    D’ici 2024, toutes les #communes du Grand Est, y compris les plus petites, seront équipées en #très_haut_débit, grâce à la #fibre_optique. C’est l’engagement pris par la région dans son « pacte pour la ruralité » qui vient d’être lancé. La région entend ainsi renouer avec une véritable politique d’#aménagement_du_territoire et rompre avec « le sentiment d’abandon » des territoires ruraux. Ce pacte comporte également de nombreuses mesures de soutien aux petites communes, notamment à travers la création d’un « fonds d’initiative rurale ». La région crée par ailleurs douze agences territoriales pour aller au plus près des territoires.

  • Pourquoi nous appelons les chômeurs à soutenir la grève du 6 mars à Pôle emploi CIP-IDF >
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8499

    Cette grève est appelée par 5 organisations syndicales pour dénoncer le Plan stratégique Pôle Emploi 2020 dont l’objet est la disparition pure et simple d’un certain nombre de missions fondamentales, inscrite dans la LOI n° 2008-126 du 13 février 2008, par étape, par couche, dont, entre autres : l’accès au service public par la fermeture des agences locales en demi journée, la dématérialisation acharnée des contacts (de l’inscription à la radiation en passant par les entretiens de suivis), les suppressions de services ou agences spécifiques (à destination des licenciés économiques, ou des cadres), la disparition du métier indemnisation en supprimant les professionnels de la « Gestion des Droits ».

    Le choix de l’alliance entre Pôle Emploi et des innovateurs digitaux qui se nomment eux-mêmes les barbares [1] fait partie de la stratégie. Ils fabriquent leurs gadgets modernes, nourris aux algorithmes [2] et donnent l’illusion que tout le monde peut s’inscrire, tout seul, à Pôle Emploi, s’indemniser sans l’aide de personnel compétent, se former, s’orienter, s’évaluer, et répondre à une multitudes d’offres d’emploi tailler sur mesure, pour soi, par Bob emploi [3].

    Cette grève dénonce « la vente à la découpe » du Service Public :

    L’externalisation de missions fondamentales de Pôle Emploi vers des entreprises privées (CAPGEMINI [4], WEBHELP [5] , INGEUS [6], AKSIS [7], TESSI [8] , ARVATOR...la liste est longue) qui se gavent grâce aux largesses du Service Public [9] et à la cécité de ceux qui l’administrent, le financent, le gèrent et le contrôlent (3,3 Md€ en 2016 proviennent de nos cotisations : Article L5422-24 [10]) participent à la liquidation de Pôle Emploi qui se voit, pour la première fois, réduire son budget de 30 millions d’euros en 2016.

    Un personnel en perte d’identité :

    Les psychologues se déqualifient, les conseillers de la « gestion des droits » se mettent la rate au court bouillon en assistant à leur mort annoncée, et les conseillers emplois, sous une pression jamais égalée, prescrivent à tours de bras, au privé, des prestations-à-la-noix nommées : Activ’Emploi [11], Activ’Projet, Activ’Créa (peu importe ce qu’il en sortira, mais surtout Activ’Toi ailleurs qu’à Pôle Emploi) !
    Cette grève est un appel à lutter contre la destruction de Pôle Emploi, et à défendre un service public humain, un service public de qualité, et une protection sociale digne de ce nom. Cette grève va dans le sens de l’intérêt de ses usagers.

    Nous serons présents, ce jour là, aux cotés du personnel de Pôle Emploi en grève, et nous appelons les chômeurs à nous rejoindre.

    Le texte est fort bien documenté :

    [1] La redoutable stratégie des barbares digitaux, Reflets
    [2] Voir par exemple Emploi store
    [3] J’ai testé Bob emploi : et si je devenais chauffeuse de salle ?, L’Obs.
    [4] Le « toyotisme » débarque à Pôle Emploi, Actuchômage.
    [5] Pôle emploi compte sous-traiter davantage le 3949, L’express entreprise
    [6] Pôle emploi  : quand le privé prend les choses en mains, L’Humanité.fr.
    [7] Activ’Emploi - Aksis, Recours radiation
    [8] Voir la délibération de la CNIL.
    [9] Capgemini traque les coûts des administrations La Croix.
    [10] Article L5422-24 du Code du travail.
    [11] Marchés publics : Pôle emploi appelle le privé à la rescousse, Cash Investigation.


    #grève #Pôle_emploi #dématérialisation #externalisation #big_data #droits_sociaux
    @rezo @paris

    • Il y a aussi ce texte, pour l’occitanie :

      Collectif chômage précarité :

      Nous, chômeurs, intermittent-es et précaires d’Occitanie, venons signifier notre soutien au mouvement des salarié-es du Pôle Emploi qui manifestent leurs inquiétudes quant à l’avenir de ce service public que nous fréquentons quotidiennement.

      Comme eux, nous ne voulons pas d’une dématérialisation qui exclue et qui isole les gens. Nous ne nous opposons pas à l’utilisation des nouvelles technologies, mais nous voulons que cette évolution se fasse au profit des usagers de Pôle Emploi, au lieu de déshumaniser les relations entre nos conseillers et nous. Il faut aussi que Pôle Emploi entende que nous ne sommes pas tous à égalité financière et de compétences face à internet et son utilisation.

      Comme eux, nous regrettons de ne plus pouvoir aller librement dans les agences l’après-midi. Le chômage et la précarité sont des situations violentes. Elles appellent une réponse humaine, une relation apaisée avec nos conseillers, le besoin d’être entendus par une personne et pas par un interphone.

      Comme eux, nous tenons à un service public de l’emploi de qualité, avec des conseillers formés, suffisamment nombreux et qui puissent répondre à nos questions sur nos droits. L’indemnisation du chômage est un élément indispensable à notre vie quotidienne, dans l’attente de peut-être retrouver un emploi, et pourtant seuls la moitié d’entre nous peuvent en bénéficier.

      Nous sommes fatigués d’un système d’assurance chômage complexe, aux règles incompréhensibles et au fonctionnement qui n’est plus adapté aux nouvelles formes d’emploi précaire (CESU, assistantes maternelles, autoentrepreneurs,…).
      Nous en avons assez des trop-perçus et de l’opacité des recours possibles, assez de la multiplication des contrôles et des radiations.

      Nous savons qu’il n’y a pas de travail pour tous [12] et que ce n’est pas la faute de Pôle Emploi. Mais sa responsabilité, en tant que service public, c’est de nous accueillir avec humanité, de nous accompagner, de nous indemniser en toute transparence et de nous informer d’une manière claire sur nos droits.

      Membres du collectif : CIP-MP (Collectif des Intermittents et Précaires de Midi-Pyrénées), MNCP (Mouvement National des Chômeurs et Précaires), ATTAC, DAL (Droit au Logement), Sud précaires, Sud Culture Solidaires.

      Reste cette phrase : « Nous ne nous opposons pas à l’utilisation des nouvelles technologies, mais nous voulons que cette évolution se fasse au profit des usagers de Pôle Emploi, au lieu de déshumaniser les relations entre nos conseillers et nous. »

      J’aimerai savoir pourquoi, précisément, pour ce qui est de la situation des chômeurs et des chômeuses, l’utilisation des nouvelles technologies par Pôle Emploi est avantageuse. Pour pointer à distance ? Mais on pourrait aussi être dispensé de pointer. Pour la recherche d’emploi ? Je demande à voir.
      En revanche, on peut être sûr que le management de Pôle Emploi se régale d’un outil numérique qui lui donne plus que jamais du pouvoir sur ses employés.
      Numériser, c’est-à-dire automatiser certaines tâches ou les faire réaliser par les usagers eux-mêmes, a pour fonction de réduire les effectifs et de mieux contrôler ceux et celles qui restent. Sous prétexte de s’en prendre à ce qui n’est que routine ou ce qui n’aurait pas besoin de savoir-faire complexe, on finit par laisser aux salariés de Pôle Emploi qu’un squelette de relation d’accompagnement, tandis que tout le reste est sous-traité et numérisé. Pour nous autres les usagers, ce sont des halls vides où une borne clignote doucement pour nous obliger à enregistrer notre arrivée au rendez-vous, un sentiment profond d’écrasement et d’impuissance.
      Le numérique sans la « déshumanisation » au boulot ou face à Pôle Emploi, j’aimerai savoir si quelqu’un connaît. Il me semble que cette possibilité n’est pas contenue dans le programme. Et si ça l’est, il ne faut pas hésiter à le dire ! Ne pas hésiter à dire qu’un autre usage du numérique à Pôle Emploi est possible, que cela pourrait être source de bien-être pour les salariés et pour les chômeurs ! Et proposer des plans alternatifs en trouvant des exemples probants ailleurs ! Ça manque de foi ces déclarations qui affirment ne pas vouloir s’opposer à l’utilisation des nouvelles technologies à Pôle Emploi ! Un petit peu d’ardeur, que diable ! De l’imagination !

    • https://exploitesenerves.noblogs.org/files/2017/02/Tract-d%C3%A9mat%C3%A9rialisation.pdf
      Rentrez chez vous, ON DÉMATÉRIALISE !
      Ou comment faire des économies et nous empêcher de nous défendre.

      Depuis quelques temps, on voit se développer la dématérialisation dans les administrations (#CAF, Pôle Emploi, #Sécu, #Retraites, #Trésor_public, #sous-préfecture…). On veut nous faire croire que ce changement faciliterait la vie des usagers, des allocataires et des agents… mais évidemment, comme toutes mesures étatiques, elle vise plutôt à faire des économies sur notre dos.

      https://exploitesenerves.noblogs.org/rentrez-chez-vous-on-dematerialise/#more-760
      https://seenthis.net/messages/572200

  • Je ne fais jamais d’auto-promo mais là c’est de la préhistoire. Une bonne amie à exhumé une antiquité qui a échappé à daech et l’a publié sur FB :

    l’UV.8211 de géographie régionale, Paris I, Nicole Stockmann et Michèle Guillon, 1983 !! J’y crois pas que ce croquis se soit pas auto-détruit.

    #préhistoire #antiquité

  • Contre le projet de mégatransformateur à Saint-Victor
    et le développement de champs d’éoliennes industrielles
    texte collectif de l’Amassada, lu à Rodez le 21 janvier 2017

    L’Amassada

    http://lavoiedujaguar.net/Contre-le-projet-de

    Voilà deux ans, presque jour pour jour, que nous sabrions le champagne sous la neige à La Plaine pour célébrer la naissance et la construction de l’Amassada sur les terres convoitées par RTE (Réseau de transport d’électricité). L’Amassada, cela signifie « l’assemblée » en occitan, mais au-delà de ce simple mot c’est aussi un point central et hautement stratégique qui nous permet de bloquer tout un tas de projets éoliens ; et c’est surtout une façon au quotidien de se tenir ensemble coûte que coûte, une manière de se rapporter à la lutte contre la mise sous contrainte de nos existences, contre la mise en coupe réglée des territoires.

    Ces territoires les aménageurs, les investisseurs, et un grand nombre d’élus les ont crus dociles, malléables et soumis. Bien sûr ils se trompent (comme toujours a-t-on envie de dire) ! Et nous ferons tout pour continuer de leur donner tort ! (...)

    #Aveyron #mégatransformateur #très_haute_tension #manifestation #Rodez #solidarité_ZAD_NoTAV_Bure

  • Une étude de #Léonard_de_Vinci évaluée à 15 millions d’euros
    http://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/une-etude-de-leonard-de-vinci-evaluee-a-15-millions-d-euros-

    L’étude de Léonard de Vinci découverte dans la collection d’une famille française en 2016 a été classée #trésor_national fin décembre. L’État a désormais trente mois pour trouver les 15 millions d’euros demandés par le vendeur, a indiqué mardi la maison de ventes aux enchères Tajan.

    #France #patrimoine