Un groupe de plaidoyer pro-gouvernemental bahreïni a signé un « protocole d’accord » avec l’organisation controversée Middle East Media Research Institute (MEMRI), liée à Israël, afin de corriger l’image du pays comme point chaud des violations des droits de l’homme.
Les organisateurs de la campagne « C’est ça Bahreïn », une délégation de 200 Bahreïnis en visite actuellement en Amérique, ont déclaré que l’accord était destiné à améliorer la perception du pays à l’étranger.
« Nous sommes déterminés à coopérer étroitement afin de modifier la perception négative des médias vis-à-vis de la situation à Bahreïn et d’utiliser le modèle pluri-centenaire de liberté de culte, de coexistence pacifique et de respect mutuel de Bahreïn dans la lutte contre le terrorisme mondial », a déclaré Betsy Mathieson, secrétaire-générale de la Fédération des associations d’expatriés de Bahreïn, une organisation pro-gouvernementale basée dans le royaume.
« Bahreïn est victime d’une couverture médiatique négative et la campagne ‘’C’est ça Bahreïn’’ a hâte de travailler en étroite collaboration avec le MEMRI, qui fait un travail remarquable sur de nombreux fronts. »
La révélation est susceptible de susciter la controverse à Bahreïn, un pays qui ne reconnaît pas Israël officiellement et où le soutien populaire pour la cause palestinienne est très fort.
Le MEMRI a été décrit comme un « organe de propagande israélien » et accusé par l’ancien responsable de la rubrique Moyen-Orient du Guardian, Brian Whitaker, d’« être à l’affût des pires citations possibles en provenance du monde musulman afin de les disséminer autant que possible ».