• #Anna_Moore : « Chaque agresseur devient plus instable » : la vérité sur la montée révoltante des meurtres par violence conjugale
    https://tradfem.wordpress.com/2020/04/30/chaque-agresseur-devient-plus-instable-la-verite-sur-la-montee-re

    Au cours des quatre premières semaines de confinement au Royaume-Uni, on considère que 13 femmes et quatre enfants ont été tuées par des hommes, la plupart alors qu’elles étaient confinées chez elles – soit le double de la moyenne (déjà hallucinante) de deux femmes par semaine. Au cours de la même période, les services de soutien aux femmes signalent des nombres records d’appels à l’aide. Les appels aux lignes d’assistance téléphonique pour les victimes de violence conjugale ont augmenté de 120 %, tandis que l’achalandage de leurs sites web a triplé. Il y a une demande sans précédent de places dans les refuges. Les enfants sont eux aussi plus vulnérables que jamais. Certains services sociaux ont signalé qu’avant les vacances de Pâques, le nombre d’« enfants à risque » qui se sont vu attribuer une place à l’école et qui s’y présentent effectivement était tombé en dessous de 10 %. Dans certaines écoles, il était passé à zéro.

    J’ai lu les rapports sur ces « meurtres de confinement » et sur des femmes qui ont désespérément besoin d’aide, et leur situation est toujours décrite comme celle de personnes qui vivent sous pression dans des circonstances extraordinaires et qui ‘pètent un câble’ », explique Mme Young, qui dirige maintenant un réseau de soutien informel pour les femmes comme elle. « Quand vous le vivez, ce n’est pas du tout comme ça. C’est à propos de comment se comportent les conjoints agresseurs en secret, lorsque tout le monde regarde ailleurs. Il s’agit de quelqu’un qui utilise chaque changement de circonstances comme un levier et qui s’adapte à chaque nouveau mode de vie en resserrant massivement son contrôle. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2020/apr/22/every-abuser-is-more-volatile-the-truth-behind-the-shocking-rise-of-dom
    #Covid-19 #violences_masculines #féminicide #confinement

  • #Anna_Wilkins : Les crimes haineux contre les lesbiennes sont en hausse
    https://tradfem.wordpress.com/2020/05/01/les-crimes-haineux-contre-les-lesbiennes-sont-en-hausse

    Pour la deuxième année consécutive, l’organisation française SOS Homophobie publie les chiffres des actes de harcèlement à l’encontre des femmes lesbiennes enregistrés durant un an. Et les résultats sont très inquiétants : entre 2017 et 2018, les actes haineux envers les lesbiennes ont augmenté de 42 %. Au total, 365 cas ont été enregistrés, soit en moyenne une par jour.

    Ces chiffres incluent une grande variété d’agressions, allant du rejet à la discrimination, en passant par les insultes et la violence physique. Selon les chiffres publiés par l’organisation, 28 % de ces actes ont eu lieu en ligne, 14 % dans des familles, 13 % dans des lieux publics et 10 % au travail.

    SOS Homophobie n’a pas été en mesure de déterminer si cette énorme augmentation était due à une hausse réelle des agressions contre les victimes ou si davantage de personnes ont simplement décidé d’en parler. Dans tous les cas, les agressions étaient réelles. Plusieurs victimes ont également accepté la demande de l’organisation de parler de leur expérience.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.gentside.co.uk/news/anti-lesbian-hate-crimes-are-on-the-rise_art3568.html
    #sos-homophobie #lesbophobie #violences_masculines

  • #Suzanne_Rent : La violence masculine : « Une pandémie à part entière »
    https://tradfem.wordpress.com/2020/04/28/la-violence-masculine-%e2%80%89une-pandemie-a-part-entiere%e2%80%

    Peu de temps après les massacres de dimanche, le 19 avril en Nouvelle-Écosse, des signes sont apparus, indiquant que la tragédie avait peut-être commencé par un acte de violence conjugale. Ceux qui connaissaient le tueur ont dit qu’il était jaloux et qu’il avait une relation compliquée avec sa partenaire.

    Vendredi, la GRC a confirmé qu’une femme avec laquelle l’agresseur avait été en relation était soit la première victime soit l’une des premières. Elle a survécu et a réussi à s’enfuir dans les bois où elle a passé la nuit.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.halifaxexaminer.ca/featured/male-violence-a-pandemic-in-its-own-right

  • Féministes néo-écossaises luttant contre le féminicide — Déclaration sur la fusillade de masse commise à Portapique la semaine dernière
    https://tradfem.wordpress.com/2020/04/25/feministes-neo-ecossaises-luttant-contre-le-feminicide-declaratio

    Nouvelle-Écosse, 24 avril 2020 – Nous avons le cœur lourd face à la perte de 22 personnes innocentes dans la pire fusillade de masse de l’histoire de notre pays. Nous sommes indignées que les femmes et les jeunes filles de notre province continuent de subir une violence aussi extrême aux mains de leurs proches dans l’endroit où elles devraient se sentir le plus en sécurité – dans leurs propres communautés.
    En tant que féministes, militantes et spécialistes du domaine de la violence masculine contre les femmes et les filles, nous savons que la plupart des meurtres de masse commencent par de la violence à domicile. Les premières victimes des hommes qui tuent sont souvent les épouses, les partenaires et les enfants. Les sévices et les agressions soutenues dont elles sont victimes sont souvent les signes les plus évidents de la future violence de masse de meurtriers. Ces schémas de violence et d’agressions commencent des jours, des mois, voire des années avant les meurtres.
    Il devient de plus en plus évident que la fusillade de masse des samedi 18 et dimanche 19 avril a commencé par des actes de torture et de violence envers la partenaire du meurtrier. Des médias ont indiqué que le meurtrier se serait battu avec sa partenaire lors d’une fête. En rentrant chez lui avec elle, cette violence de l’homme s’est intensifiée. Il l’a ligotée et lui a infligé « une agression grave » selon la Gendarmerie Royale du Canada. Elle a réussi à s’échapper et à se cacher dans le bois. L’homme a ensuite tué 22 personnes innocentes, dont 12 femmes et une jeune fille. Cette information est importante. Elle nous dit que la haine des femmes a été le carburant de cette tuerie, dont une bonne part semble avoir été planifiée à l’avance.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.rapereliefshelter.bc.ca/blog/nova-scotian-feminists-fighting-femicide-statement-mass-shootin
    #féminicide #violences_masculines #patriarcat #Canada

    • #Quebec : « Je m’avoue vaincue » : des « anges gardiens » démissionnent Magdaline Boutros - 25 Avril 2020
      https://www.ledevoir.com/societe/sante/577715/des-infirmieres-a-bout-je-m-avoue-vaincue
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      Se disant épuisées et à bout de souffle, des infirmières et des préposées aux bénéficiaires commencent à hisser le drapeau blanc.
      Valérie Gilbert travaillait au CHSLD Fernand-Larocque, à Laval, où 85 % des résidents sont infectés par la COVID-19. Vendredi, elle a remis sa démission.
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      « Je lève mon drapeau blanc, je m’avoue vaincue. Je quitte ce bateau qui coule plus rapidement que le Titanic. »
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      « Mais est-ce qu’il y a quelqu’un qui est au courant de ce qu’on nous impose, d’à quel point nos droits sont brimés en ce moment ? » se questionne-t-elle.
      Dans les derniers jours, cette mère de famille a appris que son employeur exigeait d’elle qu’elle travaille désormais trois fins de semaine par mois. « Tous les temps partiels ont été rehaussés à temps plein, on nous oblige à faire des shifts de nuit et c’est sans compter le temps supplémentaire obligatoire. On ne sera pas plus avancés si on est plein à démissionner ou à tomber en congé de maladie. »
      Et même là, les billets de médecin sont régulièrement contestés par les établissements, nous rapportent plusieurs travailleurs de la santé.

      « On doit maintenant étaler notre vie privée pour que les gens des ressources humaines évaluent notre dossier et décident s’ils nous obligent à travailler à temps plein ou si nos contraintes liées à notre vie familiale ou à nos problèmes médicaux [sont suffisantes et justifiées à leurs yeux] », indique une infirmière auxiliaire du CISSS de la Montérégie-Est qui a requis l’anonymat par crainte de représailles.

      Elle dit aussi réfléchir « plus que jamais » à démissionner. « Le public […] n’est pas au courant que tous nos droits sont brimés et que nous n’avons plus aucune qualité de vie et moins de reconnaissance que jamais. Que nous sommes intimidées, menacées et j’en passe. Plus de fériés, plus de vacances. Menace d’amende pour non-présence sur nos quarts de travail. […] Plus de port d’attache. Plus de quart de travail fixe. […] On ne sait même pas si on a encore le droit de démissionner, et sous peine de quoi ? » poursuit cette mère de jeunes enfants dont le conjoint travaille sur la route cinq jours par semaine.
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      Une limite à la résilience
      « Avec l’arrêté ministériel, nos gestionnaires peuvent faire ce qu’ils veulent de nous », souffle également une infirmière du CISSS de Lanaudière qui a requis l’anonymat. Cette dernière a appris cette semaine qu’elle devait aller prêter main-forte en CHSLD, ce qu’elle fera.

      « Je vais avoir 100 patients à ma charge alors que je n’ai jamais travaillé avec cette clientèle. J’ai beaucoup de résilience, mais il y a quand même des limites à la résilience », s’indigne-t-elle, rappelant que si elle fait une faute professionnelle, elle en sera tenue responsable devant son ordre professionnel.

      #violence #harcèlement #management #coronavirus #covid-19 #CHSLD #Ehpad #travail #esclavage #capitalisme au pays de #justin_trudeau

  • #Meghan_Murphy : Internet et la « sociopathie performative » : est-ce devenu la norme que de haïr ostensiblement les gens qui n’ont pas les mêmes opinions que nous ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/29/internet-et-la-%e2%80%89sociopathie-performative%e2%80%89-est-ce-

    Si vous passez du temps sur Internet, vous avez probablement remarqué que l’espace numérique n’est pas celui de la nuance. Toutes les blagues y sont à prendre au pied de la lettre, suivies de longues explications aux consonances érudites sur le fait que vette blague équivaut, en fait, à de la violence. Tous ceux que nous n’aimons pas y sont des « fascistes ». Ceux qui ne sont pas d’accord avec nos idéologies y sont des « meurtriers », et les différends politiques y sont une cause d’excommunication. La réponse aux défaillances ou aux désaccords peut être une traque du ou de la coupable durant des jours entiers, pour conduire cette personne à implorer pardon ou à disparaître. À en croire les médias sociaux, la meilleure façon d’améliorer le monde serait de détruire les autres.

    En ce qui me concerne, on m’a exhortée à me suicider, à boire de l’eau de javel, et à me jeter au feu plus de fois que je ne peux en compter. La sentimentalité hypocrite est monnaie courante dans les médias sociaux, mais la compassion et l’empathie y sont rares. Mais, si beaucoup critiquent ce genre de comportement lorsqu’ils sont dirigés contre eux-mêmes, la situation change lorsque la cible n’est pas l’« un d’entre Nous », mais l’« un d’entre Eux ».

    Traduction : #Erell_Hannah pour #Tradfem
    Version originale : https://spectator.us/jordan-peterson-addiction-death-online-hate

  • #Anna_Slatz : Coup de Jarnac de transactivistes canadiens à un centre d’aide aux victimes de viol
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/28/coup-de-jarnac-de-transactivistes-canadiens-a-un-centre-daide-aux

    Le 26 février, l’administration municipale de Vancouver (Canada) a décidé par vote de ne pas renouveler une subvention au centre Vancouver Rape Relief & Women’s Shelter — le plus ancien refuge pour victimes d’agression sexuelle au Canada. Ce centre offre depuis 1973 des services post-traumatiques de soutien aux victimes de violence conjugale, d’agression sexuelle, d’inceste et de traite à des fins sexuelles. (NDT : (La subvention annulée finançait un programme MIXTE de prévention du viol.)

    Cette décision s’inscrit à la suite d’une campagne acharnée menée depuis 2019 par des transactivistes pour que la ville de Vancouver retire tout financement à VRR, certains qualifiant de “transphobe” ce centre d’aide aux victimes de viol (parce qu’il héberge spécifiquement des femmes).

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.thepostmillennial.com/rape-shelter-loses-funding-after-trans-rights-activists-complain

  • #Libby_Emmons : Le gouvernement Trudeau refuse de divulguer les données de recherche sur l’identité de genre. Pourquoi ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/27/le-gouvernement-trudeau-refuse-de-divulguer-les-donnees-de-recher

    Par exemple, en 2018, madame Kristi Hanna a quitté un refuge de Toronto pour femmes battues plutôt que de devoir partager une chambre avec un homme s’identifiant comme trans. Le personnel n’a pas tenu compte de ses protestations. En Colombie-Britannique, l’organisme Vancouver Rape Relief, le plus ancien centre d’aide aux victimes de viol au Canada, s’est vu refuser un financement par l’administration municipale, faute d’être jugé suffisamment ouvert aux transgenres de sexe masculin. Une plainte pour atteinte aux droits de l’homme avait été déposée contre le centre par Kimberly Nixon en 1995 pour avoir refusé à celle-ci, née de sexe masculin, une formation à offrir des services-conseils à d’autres femmes. VRR a estimé que Nixon ne pouvait devenir un conseiller pour d’autres femmes, faute d’être elle-même née femme. Un centre d’aide aux victimes de viol ne voulait pas que des femmes ayant été violées soient forcées d’être conseillées par un homme, et il a, pour cette raison, perdu tout son financement.

    Le cas de Jessica Yaniv, qui a porté de multiples plaintes devant le Tribunal des droits de l’homme de la Colombie-Britannique, en accusant les femmes de haine pour ne pas vouloir épiler ses organes génitaux masculins, montre à quel point tout ce dossier a sombré dans l’absurde. Les droits des femmes à déterminer le travail qu’elles feraient chez elles, en privé, ont été remis en question en vertu du projet de loi C16.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-2289

  • #Sarah_Ditum : Pourquoi autant d’hypocrisie à gauche en matière de sexe ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/26/pourquoi-autant-dhypocrisie-a-gauche-en-matiere-de-sexe

    Il existe une théorie favorite des #progressistes, selon laquelle le conservatisme est une sorte de pathologie, nourrie par un surcroît de susceptibilité au dégoût. Plus une personne s’inquiète d’une contamination au sens propre par une cuvette souillée ou un visage couvert de plaies, plus elle risque de se sentir anxieuse face à des contaminants métaphoriques comme l’immigration ou les relations homosexuelles.

    Ce qui est intéressant dans cette théorie, c’est moins son degré de véracité (elle l’est un peu, peut-être), que l’énergie mise par les progressistes à tenter de la vérifier : elles et ils se font un point d’honneur de rester imperméables à toute répulsion, de se refuser à porter le moindre jugement.

    En ce qui concerne le sexe, le langage moral de la gauche définit toute critique comme une sorte de pathologie individuelle, d’où la dérive des mots en « -isme » vers ceux en « -phobie ». Et si le concept d’homophobie comprend l’importante vérité selon laquelle l’opposition aux rapports homosexuels est mêlée à une aversion irrationnelle pour les liaisons « contre nature », l’extension du suffixe « phobie » à d’autres contextes est incroyablement trompeuse.

    Par exemple, le mot « #putophobie » implique que la critique de la prostitution en tant qu’industrie et la violence faite aux femmes en prostitution proviennent toutes deux de la même racine mentalement malsaine ; comme si les féministes qui soulignent que le sexe tarifé est une violation misogyne travaillaient de concert avec les hommes qui commettent cette violation.

    C’est une insinuation qui est évidemment absurde, dès lors qu’elle peut être dissociée de la présomption selon laquelle les réactions négatives à tout ce qui concerne le sexe doivent inévitablement découler d’un malaise au sujet de la saleté morale. Mais la peur du malaise est notre point de départ, et cette peur du malaise est le seul point qu’on nous autorise à atteindre. Être progressiste, comme le dit le slogan, c’est tolérer tout sauf l’intolérance. Il en est ainsi de la notion de « kinkphobie » : qu’est-ce qui, à part la répulsion, pourrait inciter quiconque d’entre nous à critiquer ce que quiconque tient à faire au lit ? Rien du tout, tant que nous refusons d’accepter qu’un comportement personnel puisse avoir des conséquences sociales.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://unherd.com/2020/02/why-are-liberals-so-hypocritical-about-sex/?tl_inbound=1&tl_groups%5b0%5d=18743&tl_period_type=3
    #système_prostitutionnel #féminisme #sexe

  • #Gretel_Morales : Les Mexicaines appellent à une grève nationale le 9 mars après une série de féminicides extrêmement violents.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/24/des-mexicaines-appellent-a-une-greve-nationale-apres-une-serie-de

    Des militantes féministes, des utilisatrices de réseaux sociaux et des Mexicaines en général appellent à une grève nationale le 9 mars, au lendemain de la Journée internationale des luttes de femmes, commémorée le 8 mars.

    Le 9 mars, les Mexicaines se proposent de ne pas se présenter au travail, de ne pas aller à l’école, de ne pas y emmener leurs filles et de ne rien acheter. Elles invitent également les hommes à agir en alliés et à appuyer les femmes cette journée-là.

    Leur objectif est de rendre visible le rôle des femmes dans la société mexicaine et de poser un geste radical contre le féminicide, la misogynie et l’inégalité.

    La Journée internationale des luttes de femmes est endossée par les Nations Unies depuis 1975, mais le mouvement féministe la célèbre depuis le début des années 1900. Cette date a été établie dans un effort de promotion des droits des femmes, en particulier le droit de vote.

    Cette date constitue maintenant une opportunité importante de promotion des enjeux et de droits des femmes, particulièrement dans les pays émergents comme le Mexique.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.eluniversal.com.mx/english/mexican-women-call-national-strike-after-series-brutal-femicides
    #violences_masculines #Mexique #mobilisations_féministes

  • Déclaration de #RALIANCE sur le verdict partagé dans le procès de #Harvey_Weinstein

    Suite à l’annonce d’un verdict partagé dans le procès pénal du producteur Harvey Weinstein, Ebony Tucker, directrice générale de l’organisation RALIANCE, a émis la déclaration suivante :

    « Le verdict partagé rendu aujourd’hui dans le procès Weinstein en dit long sur le processus complexe et ardu auquel sont confrontées les survivantes pour obtenir justice et tenir leurs agresseurs responsables. Nous sommes solidaires des femmes qui ont pris les devants pour partager leur récit et sommes immensément déçues que justice n’ait pas été rendue pour chacune d’entre elles.

    « En un jour comme aujourd’hui, nous devons reconnaître le travail qui reste à faire pour changer la façon dont notre société répond aux survivantes d’agressions. Dans le cas de Weinstein, ce n’est qu’après un déluge d’allégations portées à la connaissance du public que des procureurs ont pris des mesures pour enquêter sur les signalements de ses agressions sexuelles généralisées. La cruelle réalité est que la plupart des cas de viols sont rarement traduits en justice.

    « Trop de survivantes ne se manifestent toujours pas de peur de ne pas être crues ou soutenues. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes filles et les femmes de couleur qui ont été historiquement réduites au silence par des institutions comme le système de justice pénale. Cela souligne l’importance pour les survivantes d’agressions sexuelles de disposer d’autres moyens en dehors du système de justice pénale pour chercher à guérir, à trouver du soutien et à obtenir justice.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://https//RALIANCE.ORG

  • #Mary_Kay_Fain : L’identité non-binaire est la nouvelle façon de se dire « différente des autres filles », et elle est profondément misogyne.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/20/lidentite-non-binaire-est-la-nouvelle-facon-de-se-dire-%e2%80%89d

    À l’été 2018, j’ai vécu dans une maison avec trois autres femmes. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble cette année-là, avec de nombreuses conversations nocturnes à propos du sexisme, de la misogynie, et de la violence masculine que nous avions connue. Nous avons discuté du fait de ne pas trouver notre place dans les attentes de la société envers les femmes, nous avons cessé de nous raser en même temps, et nous nous sommes mutuellement encouragées à ne pas être honteuses de notre corps au naturel. Nous avons contacté des centres d’aide aux victimes de viol, organisé des protestations, et dénoncé des hommes violents au sein de nos communautés. Mitali* s’est rasé la tête en un acte de rébellion contre les standards de beauté indiens. Joy* a trouvé en elle le pouvoir d’utiliser sa voix en faveur des opprimées. Miriam* a commencé à tenir tête à ses parents religieux et à accepter sa sexualité. Nous avons rêvé toutes les quatre de ce à quoi un monde féministe pourrait ressembler, et envisagé nos vies, libres du patriarcat et de la violence.

    Aujourd’hui, un an plus tard, chacune de ces trois amies s’identifie comme « non-binaire » — et non plus comme femme.

    Selon le groupe de pression Human Rights Campaign, non-binaire est « un adjectif qui décrit une personne qui ne s’identifie pas exclusivement comme un homme ou une femme. Les personnes non-binaires peuvent s’identifier comme étant à la fois un homme et une femme, quelque part entre les deux, ou complètement en dehors de ces catégories. »

    Mais alors, comment trois femmes féministes qui défiaient bravement les normes du genre et affrontaient la violence masculine dans leurs vies en sont-elles venues à décider soudainement qu’elles étaient des non-femmes ?

    Traduction : Cécilia L. pour #Tradfem
    Version originale : https://medium.com/4th-wave-feminism/non-binary-is-the-new-not-like-other-girls-and-its-deeply-rooted-in-misogyny
    #queer #non-binaire #féminisme

  • #Lluís_Rabell : Il n’appartient pas aux hommes…
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/21/il-nappartient-pas-aux-hommes

    Il n’appartient pas aux hommes, aussi féministes et solidaires soient-ils, de donner leur avis sur la manière dont les femmes doivent gérer leurs mouvements ou mener leurs débats. Et pas seulement à cause de notre tendance traditionnelle à coloniser ces espaces, en exerçant sur eux un paternalisme de « protectorat ». Pas seulement pour cette raison. Il y a aussi une raison plus actuelle et plus inquiétante : il semble que nous assistons à toute une offensive culturelle et politique visant à forcer l’accès à des parcelles de vie privée durement gagnées et même à embrouiller les femmes elles-mêmes en tant que sujets d’une lutte d’émancipation. Une partie de la gauche est soit perméable à cette offensive soit aspirée dans celle-ci. Une autre partie reste perplexe et pleine de doutes. On sent cependant que la dispute pour décider du visage du féminisme du XXIe siècle condense les grands problèmes dont notre société débat.

    Il n’a pas non plus été nécessaire d’établir ce diagnostic. Elle a été réalisée par des voix très importantes du féminisme radical. Ce que nous pouvons peut-être apporter, ce sont des informations utiles « de l’autre côté ». Ou, en d’autres termes, la façon dont des hommes perçoivent les débats actuels. Et nous devons commencer par nous rappeler une chose qui peut sembler évidente, mais qui est de la plus haute importance : les hommes féministes sont ceux qui ont été convaincus par la critique et la lutte des femmes féministes. Quelque chose que nous n’avons jamais rendu facile pour elles. Pas même dans les rangs des organisations révolutionnaires ou du mouvement ouvrier lui-même.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://lluisrabell.com/2020/02/18/hombres-terf
    #proféministe #système_prostitutionnel #gauchisme #révolutionnaires #réddition_de_comptes

  • #Lluís_Rabell : Minuit dans la forêt du porno féroce
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/21/minuit-dans-la-foret-du-porno-feroce

    « Nous devons abolir la pornographie ! » La voix de la chercheuse historique et militante féministe #Sheila_Jeffreys a résonné avec force à la clôture du 1er Forum international sur le féminisme et la pornographie , qui s’est tenu les 13, 14 et 15 février à Santa Coloma de Gramenet, sous les auspices du conseil municipal – et l’engagement personnel du maire socialiste Núria Parlón . Un pari courageux, sans aucun doute. Le sujet est tabou : il suffit de l’évoquer pour que surgisse une légion de défenseurs en colère du droit sans restriction de chacun de jouir de ses fantasmes. Même dans les rangs de la gauche elle-même, des allégations de morale victorienne ou de pudibonderie surgissent immédiatement.

    Mais la pornographie aujourd’hui massivement diffusée sur Internet, au grand jour, n’a rien à voir avec une transgression libératrice. Au final, pas même avec le sexe lui-même – bien qu’il apparaisse comme le vecteur de son récit. Non. La pornographie est devenue une école mondiale de la haine envers les femmes. L’industrie du porno s’inscrit pleinement dans les cadres du technocapitalisme. Il suffit de noter qu’aux États-Unis seulement, la pornographie et l’ensemble des activités commerciales qui y sont associées ont généré un chiffre d’affaires de 6 milliards de dollars en 2019. Imaginez donc son poids dans le monde entier … et la puissance que confère à cette industrie son haut degré de concentration : huit des dix principaux portails dédiés à la pornographie forment un oligopole commercial. L’un des plus populaires, Pornhub, a publié 683 millions de vidéos au cours de la dernière année : pour un visionnement complet, il faudrait rester à l’écran pendant 169 ans.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://acciofeminista26n.wordpress.com
    #pornographie #exploitation_sexuelle #violences_masculines #technocapitalisme #pornhub

  • #Kristina_Harrison : Dossier trans : L’auto-déclaration de genre met en danger les femmes

    Kristina Harrison, salariée du National Health Service, est une personne transsexuelle qui a subi des opérations chirurgicales et subit toujours un traitement hormonal afin d’être considérée comme une personne du sexe opposé à son sexe de naissance. Elle est également militante et défend l’idée que le passage d’un système de reconnaissance légale fondée sur un diagnostic médical à un système fondé sur une simple déclaration de la personne concernée aurait des conséquences désastreuses sur des jeunes gens vulnérables, sur les mesures spécifiques aux femmes et par ailleurs nuirait également aux personnes trans.

    Le gouvernement conservateur au pouvoir au Royaume-Uni, malgré des tergiversations de façade, a démontré une intention ferme quant à la refonte du Gender Recognition Act (GRA) de 2004. Il bénéficie du soutien du parti travailliste et d’un mouvement transgenriste qui a désormais pignon sur rue. Ce mouvement est imprégné de ce qui est largement vu comme une idéologie de genre intolérante et même extrémiste. Ce n’est pas sans raison que femmes et personnes transsexuelles en nombre croissant ont exprimé leurs inquiétudes. Si la nouvelle mouture du GRA est adoptée, le terme « transgenre », ainsi que les termes « homme trans » et « femme trans » seront désormais des termes vagues désignant toute personne biologiquement femelle qui s’identifie comme étant un homme, ou l’inverse.

    Les personnes trans peuvent être des hommes qui s’identifient comme femmes mais veulent conserver un corps d’homme, des personnes « gender fluid » (qui s’identifient comme femmes certains jours et hommes d’autres jours), ou encore ceux que nous appelions auparavant des travestis, en particulier des hommes qui ont un fétiche sexuel dirigé vers les vêtements et les attributs physiques féminins.

    (Un slogan placardé dans le XIe arrondissement, à Paris. Les « TERFS », c’est quiconque met en doute qu’un homme est une femme s’il prétend en être une.)

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.economist.com/open-future/2018/07/03/a-system-of-gender-self-identification-would-put-women-at-risk
    #transactivisme #agresseurs_sexuels #intimidation_des_féministes #chasse_aux_sorcières #antiféminisme #violences_masculines

    • Nous sommes nombreuses à insister sur le fait que les femmes sont avant tout un groupe défini par un sexe biologique et une socialisation spécifique. Le sexe est une réalité, c’est même ce qui est au fondement de l’espèce humaine.

      Lien vers

      Fleur Furieuse - Féminisme radical et abolitionniste : Tribune : les « femmes trans » sont-elles des femmes ?
      https://fleurfurieuse.blogspot.com/2020/02/tribune-les-femmes-trans-sont-elles-des.html

      Selon les féministes radicales et matérialistes, les femmes sont tout d’abord des êtres humains femelles. Elles ont un double chromosome X et, sauf malformation ou anomalie, elles ont un appareil génital qui permet la gestation et l’accouchement d’un enfant.

      Les caractéristiques physiques liés à la procréation correspondent au sexe biologique, notion distincte de celle de « genre », qui désigne une construction sociale, et plus exactement un système d’oppression qui organise l’humanité en deux groupes, l’un dominant et exploitant l’autre.

      Cette exploitation des femmes est intrinsèquement liée à leur biologie. Dans nos sociétés, les petites filles sont éduquées différemment des petits garçons ; en raison de leur sexe de fille.

      Être une femme n’est pas un ressenti. Cela correspond à une réalité physiologique très spécifique et à un vécu social tout aussi spécifique. Tout cela est réel.

      Moui... Il y a une certaine confusion dans les deux textes (surtout le deuxième) entre corps sexué et socialisation genrée. Les deux sont mis ensemble alors que l’expérience des femmes et des hommes trans montrent qu’on peut bien avoir une socialisation genrée sans le sexe qui va avec, lequel est d’ailleurs assez complexe à définir : utérus, certes, chromosome (il y a d’ailleurs des hommes cis XX), sexe hormonal, caractères physiologiques secondaires, etc. Pas non plus parce qu’on dit qu’on est un homme ou une femme. Mais parce qu’on est perçu·e comme homme ou femme et qu’on subit les injonctions qui vont avec. En ce sens, l’auto-identification est une disposition complètement individualiste qui récuse l’option j’ai une identité de genre > je l’exprime > elle est reconnue par les autres et passe direct à j’ai une identité de genre > je m’en fous du regard des autres mais je veux qu’elle soit reconnue et que la société s’organise autour de mon auto-identification, quand bien même elle constituerait un fait social bien moins consistant que les violences subies par les femmes et toutes les dispositions prises pour les mettre vaguement à l’abri.

      Je pense que c’est l’auto-identification le problème, pas la #transidentité et voilà pourquoi je vous remercie, @tradfem, de publier ce texte (alors que par ailleurs vous avez tendance à genrer au masculin toutes les femmes trans, post-op ou jamais-op, féministes ou violeurs se prétendant femmes, ce qui me semble une grave erreur au regard de ce qu’est le genre et de la capacité à faire des alliances aussi précieuses que celles à faire avec les personnes trans elles-mêmes).

      Pour revenir sur le deuxième texte, le féminisme matérialiste se focalise sur le caractère social de cette identité et « Fleur furieuse » tire un peu facilement la couverture à elle, d’une manière très confuse. En tant que rédac chef, j’aurais refusé un tel article parce qu’il est incohérent. Mais si j’ai bien compris c’est un billet de blog et elle a été censurée pour « transphobie ». Pas d’accord avec son propos mais la censure dont elle fait l’objet est inacceptable et exprime bien ce que Harrison raconte de ce débat : accusations de folie haineuse envoyées à la volée, intimidation et censure. Et ça commence juste en France !

    • Je converse pas mal avec des jeunes femmes qui bloquent toute discussion dès qu’elles ont posé l’étiquette TERF sur ma personne, et non pas sur mes propos, c’est assez déprimant.
      Du coup, par souci de diplomatie et parce que je les aime bien, je fais marche arrière en disant que je suis ignorante de ce qui s’annonce, et je leur demande de m’expliquer ce qu’elles souhaitent défendre, et si c’est vraiment le rapport politique des femmes dans le monde qui les intéresse.

    • @touti, et ça marche ? Elles arrivent à l’expliquer ?

      Je vois moi aussi pas mal de jeunes femmes à fond, qui prennent toute divergence d’avec leur violence ou leurs arguments pour une position trans-exclusive (non, pas forcément), qui réduisent le débat à une lutte générationnelle, façon une vague chasse l’autre alors qu’il y a aussi des quadras et des quinquas qui connaissent bien leurs classiques queer (quel âge ont les mecs trans Preciado, Bourcier et #Jack_Halberstam, hum ?) qu’il y a aussi plein de jeunes femmes féministes matérialistes qui ne sont pas dans leurs trips queer, un peu écartelées entre la volonté de ne pas exclure et un peu de bon sens et qui doivent être très intimidées par cette nouvelle doxa (voir l’expression qui fleurit, y compris pour des événements culturels, de « TERF pas bienvenues »).

      J’ai envie de dire à ces meufs queer (ou hétérotes complexées) que c’est trop la classe féministe, d’en remettre une couche sur les hiérarchies patriarcales en gerbant sur des femmes qui sont considérées comme périmées. Et ce que me disent mes copines quinquas qui essaient de militer dans un cadre ouvert et bienveillant avec ces jeunes meufs, c’est que le niveau frôle les pâquerettes.

      Bref !

  • #TRISHA_BAPTIE et #CHERRY_SMILEY : Le meurtre commis à Québec souligne la nécessité d’abolir la prostitution
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/13/le-meurtre-commis-a-quebec-souligne-la-necessite-dabolir-la-prost

    Les partisans de la dépénalisation intégrale affirment souvent que la dépénalisation rendrait la prostitution plus « sûre » en donnant aux femmes plus de temps pour « filtrer » leurs « clients ». L’idée que les femmes sont capables de dire quel homme sera violent et à quel moment est un mythe qui ne sert qu’à blâmer les victimes. Lorsque nous acceptons le mensonge selon lequel une femme peut dire quel homme lui fera du mal, il lui incombe de s’en protéger. Si elle est attaquée, c’est de sa faute car elle a opéré un mauvais « filtrage ». Mais la réalité est qu’aucune femme n’est capable de déterminer à l’avance si elle sera agressée par un homme, aucune femme n’est jamais responsable des violences commises à son égard, et même les membres de la commission des libérations conditionnelles qui ont eu tout le temps de « filtrer » Gallese n’ont pas su déterminer qu’il agresserait une autre femme.

    En 2014, le Canada a adopté une version partielle du modèle de loi sur la prostitution pour l’égalité des femmes (ou modèle nordique). Ce modèle a d’abord été mis en œuvre en Suède et est également utilisé dans d’autres pays. Il comporte trois composantes principales : 1) La criminalisation du proxénétisme et de l’achat de sexe, et la décriminalisation de la vente de sexe. 2) Il fournit de robustes services sociaux préventifs qui aident également les femmes à quitter la prostitution. 3) Il sensibilise le public à la prostitution en tant que forme de violence masculine à l’égard des femmes qui affecte le statut des femmes.

    Le Canada a échoué à adopter l’ensemble du modèle nordique et à appliquer de manière cohérente la loi telle qu’elle existze actuellement. Oui, le Canada a reconnu que la prostitution est un système intrinsèquement exploiteur – l’achat de sexe a été criminalisé, et la vente de sexe décriminalisée. Mais le pays n’a pas encore adopté ou mis en place de solides services sociaux et d’éducation publique, les autres composantes du modèle d’égalité des femmes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://policyoptions.irpp.org/magazines/february-2020/quebec-city-murder-underscores-need-to-abolish-prostitution
    #féminicides #violences_masculines #système_prostitutionnel #modèle_nordique #Eustachio_Gallese #Marylène_Lévesque #Chantal_Deschênes #proxénétisme #Canada #exploitation_sexuelle

  • #Janine_Benedet, #Isabel_Grant et #Elizabeth_Sheehy : L’application des lois sur la prostitution aurait pu sauver Marylène Lévesque
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/12/lapplication-des-lois-sur-la-prostitution-aurait-pu-sauver-maryle

    #Marylène_Lévesque a été tuée par un homme à Québec le mois dernier, et non par une loi, comme le prétendent certains partisans de l’industrie du sexe. L’idée que son assassin aurait été moins dangereux s’il avait eu le droit légal d’acheter du sexe est fausse.

    Au contraire, l’échec de la police à faire respecter la loi contre les proxénètes, les bordels et les acheteurs de sexe — et la complicité des agents de libération conditionnelle, qui ont permis à cet homme de commettre un crime alors qu’il était en semi-liberté — garantissent ensemble que des femmes comme Marylène Lévesque resteront extrêmement vulnérables à la violence des hommes.

    En 2014, le Parlement a modifié le Code pénal pour ériger en infraction le fait d’acheter ou de tenter d’acheter des services sexuels, en quelque lieu que ce soit, à une personne de tout âge. Cet acte a été classé comme une « infraction contre la personne », ce qui signifie qu’il s’agit d’un acte de violence.

    Dans le même temps, la loi a précisé que les personnes qui vendent des services sexuels, qui sont pour la plupart des femmes, ne seraient pas poursuivies dans presque tous les lieux. Cette loi a également criminalisé les actes de ceux qui profitent de la prostitution d’autrui — les proxénètes et les propriétaires de maisons closes, par exemple.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.thestar.com/opinion/contributors/2020/02/10/enforcing-prostitution-laws-could-have-saved-marylne-lvesque.html
    #système_prostitutionnel #violences_masculines #féminicide #proxénétisme #loi_abolitionniste

  • #Laila_Mickelwait : Pornhub – Il est temps de mettre la clé sous la porte
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/09/pornhub-il-est-temps-de-mettre-la-cle-dans-la-porte

    Pornhub engrange chaque année des millions de dollars en revenus de publicité et de frais d’adhésion, au rythme de 42 milliards de visites et 6 millions de vidéos mises en ligne par an. Pourtant, l’entreprise ne possède aucun système pour vérifier réellement l’âge ou le consentement des personnes figurant dans les contenus pornographiques hébergés.

    En fait, tout ce qu’il faut pour afficher de la pornographie en ligne sur Pornhub est une adresse électronique. Il n’est besoin d’aucune pièce d’identité émise par le gouvernement, ni même de leur fameuse coche bleue de vérification qui donne l’impression que tout est correct.

    Je le sais, parce que j’ai essayé.

    Il m’a fallu moins de 10 minutes pour créer un compte d’utilisateur et mettre en ligne sur ce site une bande test vierge, qui a été mise en ligne instantanément. J’aurais pu ensuite devenir « accréditée par Pornhub », en leur envoyant une simple photo de moi tenant un bout de papier portant mon nom d’utilisateur. C’est tout ce que j’avais à faire.

    Il n’est donc pas surprenant que Pornhub ait admis avoir accrédité la jeune fille de 15 ans violée dans 58 vidéos sur leur site. En effet, le compte Twitter officiel de Pornhub a écrit en réponse à cette révélation que la jeune de 15 ans avait été accréditée comme membre. Après avoir rapidement réalisé qu’ils venaient d’admettre avoir été complices de sa traite, le représentant de Pornhub a supprimé ces tweets, mais la preuve de cet aveu existe toujours dans cette réponse et dans d’autres tweets.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.washingtonexaminer.com/opinion/time-to-shut-pornhub-down
    #pédocriminalité #pornographie #traite_d'êtres_humains

  • #Joanna_Williams : La fabrication des « enfants trans »
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/08/la-fabrication-des-%e2%80%89enfants-trans%e2%80%89

    Après avoir contribué à la naissance de l’enfant transgenre, certains membres du corps médical reprennent aujourd’hui sans vergogne le même cantique que les lobbyistes. Ils et elles recommandent plus que tout autre un seul traitement des enfants transgenres : l’affirmation positive. Ou, en d’autres termes, une acceptation sans réserve du fait que les enfants sont du genre qu’ils et elles disent être. Cette approche est promue comme « pratique d’excellence » par les écoles et les travailleurs sociaux. Les parents qui n’adhèrent pas à cette approche en validant sans réserve la nouvelle « identité de genre » de leur enfant déclarent se sentir « marginalisés et, en fin de compte, exclus de toute participation à la planification des interventions et aux soins » dévolus à leur propre enfant.

    L’acceptation sans réserve de l’idée qu’un enfant est du sexe qu’il prétend être peut, à première vue, sembler bienveillante. Les enfants s’égaient à toutes sortes de fantaisies et, en tant qu’adultes, nous nous y prêtons souvent. Mais, différence cruciale, même au moment où nous leur parlons de la fée des dents, nous savons que cette créature n’existe pas. Quelques années plus tard, à l’instigation d’un enfant moins jeune et plus sceptique, nous avouons avoir été le fournisseur de ces pièces de monnaie. Mais, lorsqu’il s’agit d’identité de genre, les adultes reçoivent pour consigne de perdre tout sent de la réalité. On leur dit non seulement d’encourager les fantasmes de l’enfant, mais aussi de faire tout ce qu’ils peuvent pour confirmer que cette idée nouvellement inventée est plus réelle que la réalité physique du corps de l’enfant.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.spiked-online.com/2020/02/07/the-making-of-trans-children
    #transactiviste #identité_sexuée #question_sociale

  • #Jessica_Masterson : L’icône féminine de la 3e vague réclame d’être brisée
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/08/licone-feminine-de-la-3e-vague-reclame-detre-brisee

    Au cours des dernières années, il y a eu plusieurs comptes rendus de cette influence de la pornographie sur l’idéal de beauté féminine. Dines aborde le concept de la « salope lambda », la nouvelle femme de rêve qui, plutôt que de se caractériser par ses compétences exceptionnelles en matière de ménage, se distingue par sa sexualité explicite et sa disponibilité illimitée. Dans Perfect Me, Heather Widdows soutient que la femme idéale n’est plus un simple objet sexuel, mais simultanément un objet et un sujet sexuel, en ce sens que son désir et son initiative sexuelle sont un élément crucial de son attrait. Si l’on tient compte de la prédominance de la pornographie sadomasochiste aujourd’hui, la femme idéale telle que dictée par la pornographie se caractérise par sa tolérance à la douleur et son masochisme. Une recherche menée en 2010 a révélé que la plupart des scènes de cinquante des films pornographiques les plus regardés contenaient des éléments de violence physique et verbale envers les femmes. Des actes d’agression physique, comme des gifles et des étranglements, étaient visibles dans plus de 88 % de ces scènes, et 48 % d’entre elles comptaient des agressions verbales envers les comédiennes. En tenant compte des agressions physiques et verbales, les chercheures ont conclu qu’un peu moins de 90 % de toutes les scènes de leur étude contenaient des éléments d’agression envers les femmes. Il devient rapidement évident que le porno ordinaire est essentiellement sadomasochiste : le porno que la plupart des spectateurs consomment régulièrement contient des éléments de sadomasochisme, que ce soit sous forme de gifles et de tirage de cheveux ou, de façon moins explicite, de l’avilissement ou l’humiliation verbale. On a surtout mentionné des actes sadiques, mais le masochisme se lit également dans ces vidéos à travers les visages souriants et les paroles d’encouragement des comédiennes aux agressions physiques et verbales. L’industrie du porno repose sur la conviction du consommateur que les femmes impliquées y prennent plaisir, et toute indication que ce n’est pas le cas menacerait de perturber le fantasme. Ainsi, les comédiennes doivent nécessairement démontrer leur plaisir lors de tout acte, quel qu’il soit, même s’il est agressif, douloureux ou avilissant. Une attitude masochiste de la part de ces femmes devient cruciale pour maintenir le fantasme vendu par les productions pornographiques.

    Qu’est-ce que cela signifie pour les filles et les jeunes femmes ? Dans une culture qui encourage les filles à idolâtrer les vedettes féminines du porno, que disons-nous aux filles sur ce que l’on attend d’elles ? Le féminisme libéral « sexe-positif » a défendu le sadomasochisme comme une manifestation de la libération sexuelle des femmes, mais je ne peux m’empêcher de me demander à quel point ces jeunes femmes se sentent « libérées » lorsqu’on leur crache dessus et qu’on les gifle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://medium.com/@jessicamasterson_6828/the-third-wave-dream-girl-begs-to-broken-9eb0bb717f29
    #édition_libre #Gail_Dines #pornographie #féminisme_radical #pro-sexe #violences_masculines

  • Les agents bloqueurs de puberté de plus en plus contestés (#The_Economist)
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/07/dossier-trans-les-agents-bloqueurs-de-puberte-de-plus-en-plus-con

    L’administration de ces traitements pose l’épineuse question de savoir qui doit décider du devenir du corps d’un enfant, et pourquoi. Laissons de côté les « culture wars », ou querelles idéologiques — si tant est que ce soit possible. Ce débat devrait garder en ligne de mire les intérêts de l’enfant. Et ceux-ci ne sont pas si simples à déterminer qu’il n’y parait.

    Les bloqueurs de puberté empêchent les adolescent.es d’acquérir des signes sexuels secondaires comme des seins ou de la barbe. Ces traitements impliquent quasi-systématiquement une myriade d’interventions, notamment l’injection d’hormones puis éventuellement des actes chirurgicaux de réassignation de genre. L’objectif principal des bloqueurs de puberté est d’apporter du confort aux personnes qui souffrent de dysphorie de genre, en leur permettant d’éviter, par exemple, de ressembler davantage à une femme, si cette personne est une jeune fille qui voudrait être un garçon. Ils permettent aussi des opérations chirurgicales moins lourdes à l’âge adulte.

    Cependant, la combinaison de bloqueurs de puberté et d’hormones pour développer les signes sexuels secondaires de l’autre sexe a des conséquences irréversibles. Si elle intervient tôt dans le processus de la puberté, elle a notamment pour effet de rendre la personne stérile. Par ailleurs, une douzaine d’études portant sur des enfants souffrant de dysphorie de genre mais n’ayant pas pris de bloqueurs de puberté ont démontré que, si ces enfants sont correctement accompagnés et suivis, ils et elles n’éprouveront plus après la puberté le désir de changer de sexe. La proportion de ces jeunes la plus souvent citée est de 85 %. La plupart s’avèrent devenir homosexuel.les. Autre indice qui va à l’encontre du bien-fondé de ces traitements : de plus en plus de personnes ainsi traitées choisissent la « détransition », c’est-à-dire qu’au bout d’une certaine période, elles et ils s’identifient de nouveau à leur sexe biologique. Ce sont pour en majorité des jeunes filles qui voulaient devenir des garçons à l’adolescence. Si elles avaient été traitées à cet âge, elles seraient devenues stériles, même en gardant un appareil génital intact.

    Traduction : #Pauline_Arrighi pour #TRADFEM
    Version originale : https://www.economist.com/united-states/2020/01/30/a-new-push-to-ban-medical-treatments-for-transgender-children
    #transgenrisme #adolescence #dysphorie_de_genre

  • #Meghan_Murphy : La prostitution est déjà déstigmatisée et cela fait partie du problème.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/05/la-prostitution-est-deja-destigmatisee-et-cela-fait-partie-du-pro

    La semaine dernière, Marylène Lévesque, 22 ans, a été assassinée par un homme de 51 ans, Eustachio Gallese. Lévesque se livrait à la prostitution, pour un « salon de massage » de Québec, où des hommes la payaient pour du sexe. La Montreal Gazette signale que Gallese avait été interdit de cet établissement pour avoir été violent avec d’autres femmes qui y travaillaient. C’est pourquoi Marylène Lévesque a accepté de le rencontrer dans une chambre d’hôtel.

    En 2004, Gallese avait été condamné à perpétuité pour avoir tué une compagne, Chantale Deschênes, qu’il a battue à coups de marteau, puis poignardée au visage et à la poitrine. Gallese aurait recouvert son cadavre d’une couette, puis a écrit sur le mur de sa chambre « Plotte un jour, plotte toujours » avant de se rendre à la police. Gallese avait des antécédents de violence conjugale, et avait été condamné pour agression contre une ex-partenaire en 1997.

    En raison de sa bonne conduite en prison, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a ramené le risque de récidive de Gallese d’« élevé » à « modéré » (NDT : « sauf dans des rapports intimes avec des femmes »), puis lui a accordé une libération conditionnelle de jour dans un foyer de réinsertion en mars dernier.

    Mais selon la Montreal Gazette, la visite de femmes prostituées était un élément autorisé du « plan de réinsertion sociale » de Gallese, approuvé par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Même si celle-ci avait reconnu qu’il ne pouvait pas avoir de relations intimes sécuritaires avec des femmes, il a été déterminé que Gallese devait pouvoir « satisfaire ses besoins sexuels ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2020/01/31/prostitution-is-already-destigmatized-and-its-not-helping
    #récidive #justice_patriarcale #système_prostitutionnel #violences_masculines #besoins_sexuels

  • #Raquel_Rosario_Sanchez : La prostitution selon Amnesty International
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/03/la-prostitution-selon-amnesty-international

    La première ligne d’un communiqué d’Amnesty International, envoyé aux journalistes un peu partout dans le monde à la fin mars 2019, énonce : « En République dominicaine la police viole, frappe, humilie et agresse verbalement et régulièrement » des femmes et d’autres personnes qui participent à ce que l’organisation désigne comme « travail du sexe ». La directrice du secrétariat international d’Amnesty International des Amériques, Erika Guevara-Rosas, déclare : « La violence de genre est une épidémie en Amérique Latine et aux Caraïbes ; les travailleuses du sexe sont particulièrement vulnérables aux violences des fonctionnaires de l’État et autres individus. »

    En lisant ce communiqué, on pourrait croire qu’Amnesty International s’inquiète des violences dont sont victimes les femmes de la prostitution. Pas du tout. L’organisation a simplement tenté de faire d’une pierre deux coups : tout d’abord, elle exerce une pression sociale pour que l’avant-projet de loi sur l’Auto-identification sexuelle (label politique de l’avant-projet de la Loi générale pour l’égalité et la non-discrimination) soit accepté ; ensuite, elle défend ses intérêts en tant qu’organisation qui promeut le proxénétisme. Le proxénétisme ? Oui, le proxénétisme.

    Traduction : #Ana_Minski pour #Tradfem
    Version originale : https://tribunafeminista.elplural.com/2019/04/la-prostitucion-segun-amnistia-internacional
    #système_prostitutionnel #proxénétisme #violences_masculines #pro-prostitution #ONG #pseudo_progressistes

    • Mais c’est une habitude d’Amnesty International de contourner la procédure démocratique pour imposer, que cela plaise ou non, des idées et des politiques publiques à l’efficacité douteuse.

      En août 2015, cette organisation a scandalisé le monde, et plus particulièrement les milieux féministes, en déclarant que « suite à une longue consultation de nos membres », elle adopterait comme politique institutionnelle la décriminalisation totale de la prostitution, aussi bien pour les clients des prostituées que pour les proxénètes, et elle ferait pression sur les États pour qu’ils élaborent des lois nationales allant dans ce sens. En vérité, seuls 40 % des membres d’Amnesty ont participé à cette consultation, la majorité n’ayant pas été prévenue de cette initiative. Les voix dissidentes qui s’opposèrent à cette décision, comme la Dre Marcia R. Lieberman, coordinatrice d’Amnesty International à Rhode Island (EEUU) depuis 1983, furent sommairement expulsées de l’organisation.

      Amnesty s’est bien gardée de dire à ses membres que sa politique en faveur du « travail du sexe » était rédigée par un proxénète britannique du nom de Douglas Fox, qui avait lui-même présenté une première motion en ce sens en 2008. Dans son bordel se pratiquent l’achat et la vente de femmes, mais le concept du « travail du sexe » transforme un proxénète en un simple employeur et un trafiquant en simple escorteur. C’est ainsi que Monsieur Fox, copropriétaire d’une des plus grandes agences d’escortes du nord de l’Angleterre, peut se considérer comme un « travailleur du sexe » et collaborer, en tant que personne marginalisée, avec Amnesty International.

      #enfumage #néo-colonialisme

  • #Naomi_Cahn : Pourquoi les femmes perdent la garde de leurs enfants
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/28/pourquoi-les-femmes-perdent-la-garde-de-leurs-enfants

    Le terme « aliénation parentale » est issu des travaux du pédopsychiatre Richard Gardner dans les années 1980 pour expliquer ce qu’il considérait comme un nombre choquant d’allégations d’abus sexuels d’enfants dans les litiges relatifs à la garde. Gardner affirmait que beaucoup de ces allégations de violence étaient inventées de toutes pièces par des mères vengeresses ou pathologiques.

    Mais sa théorie a fait l’objet de vives critiques, comme celle de Jeffrey Edleson, ancien directeur du Centre du Minnesota contre la violence et les abus et professeur et directeur de recherche à l’École de travail social de l’Université du Minnesota, qui a déclaré en 2009 que « le SAP (« syndrome d’aliénation parentale ») est essentiellement composé de prétentions non fondées ; il n’est fondé sur aucune base scientifique.

    Néanmoins,cette théorie survit, sous une forme neutre à l’égard du genre, à savoir l’idée d’une « aliénation parentale ». Mais, cette théorie a également été discréditée, et comme l’explique le Conseil national des juges des tribunaux pour enfants et de la famille, elle « détourne également l’attention des comportements du parent violent ».(…)

    Traduction : #Tradfem
    #aliénation_parentale #justice_patriarcale #idéologie_masculiniste #injustice #Richard_Gardner

  • #Meghan_Murphy : « Pas un maquereau, un manager » : Le Toronto Star enquête sur la traite sexuelle en Ontario
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/24/%e2%80%89pas-un-maquereau-un-manager%e2%80%89-le-toronto-star-enq

    Matthew Deiaco est accusé de traite de personnes et purge une peine au Centre de détention de Toronto-Est à Scarborough. Il dit à Carville : « Le sexe fait partie de la vie. Je pense que si une femme veut en tirer de l’argent, elle ne devrait pas avoir à aller en prison [et il en est de même pour] quelqu’un qui l’aide. C’est sa vie, c’est son corps. »

    Ce discours vous rappelle quelque chose ?

    « Certaines personnes ne veulent pas d’une relation. Ils veulent juste obtenir ce qu’ils veulent et rentrer chez eux. Sans condition », ajoute-t-il.

    Deiaco continue en disant, « Pourquoi arrêter des clients pour le simple fait d’avoir acheté une femme ? » Attendez un instant : « Acheter une femme ? » Je croyais que les hommes ne parlaient jamais comme ça, que c’était un cliché des abolitionnistes ? Je croyais que les féministes inventaient de toutes pièces ce truc d’une « industrie du sexe qui traite les femmes comme des choses, des marchandises à acheter et à vendre » ? Je me demande quand les défenderesses de l’industrie qui passent leurs journées à hurler contre les féministes vont tourner leur attention vers des hommes comme Deiaco…

    Deiaco explique à la journaliste la facilité de faire en sorte que ces filles tombent amoureuses de lui et répondent à ses exigences. « La plupart de ces filles sont brisées », dit Deiaco. « Tu n’as qu’à répondre à leur demande. »

    Comme je l’ai fait valoir à maintes reprises, la ligne que les partisans pro-prostitution tentent de tracer entre une activité « forcée » et « volontaire », est, au mieux, floue. Ces proxénètes n’ont pas besoin de kidnapper qui que ce soit, ils cherchent des filles vulnérables et leur vendent « un rêve », comme le dit Deiaco. « Il s’agit de trouver leur faille. Pour certaines, c’est la drogue, d’autres ont juste besoin de s’entendre dire ʺJe t’aimeʺ… Savoir que quelqu’un se soucie d’elles les répare. »

    Deiaco est accusé de traite, mais techniquement, les filles qu’il prostitue sont volontaires. Il ne les tient pas en otage, littéralement. Il les encourage simplement à « choisir » et soutient leur « choix ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2015/12/15/not-a-pimp-a-manager-toronto-star-trafficking
    #exploitation_sexuelle #système_prostitutionnel #violences_masculines #pro-sexe #féminisme #abolitionnisme #traite_d'êtres_humains

    • Lien vers

      Beaten, branded, bought and sold | The Toronto Star
      https://projects.thestar.com/human-sex-trafficking-ontario-canada

      It’s easy to make up to $1,000 a day with one girl, Deiaco said. “Sometimes in a month, if you have four women, you could make $70,000.”

      Pimps, Deiaco said, prey on girls who are broken; girls who “need that daddy figure.”

      It begins with the boyfriend stage: romantic dates, the illusion of love and the promise of a future, complete with a house they would own together. Then it’s the grooming, the gifts and the hints about how much money she could make working in the sex trade.

      “You get in there, you find the crack, some just need to hear ‘I love you,’ ” Deiaco said.

      Finally it comes to the “sale,” where a pimp convinces a girl to prostitute herself and give him all her money.

    • Quelques exemples de publicités diffusées par Backpage :

      « Venez jouer avec Chantelle. Moins de tracas qu’une petite amie, moins chère qu’une épouse. Baisez cruellement ou gentiment. Je serai extra-douce avec un soupçon d’épice. »

      Compétition avec les autres femmes pour moins-disant relationnel, violence sexuelle et exotisme (racisme). Super cocktail !

      « Diamant à votre service. Je m’assure toujours que vous partiez satisfait. »

      « Je m’appelle Nataly. Je suis ronde, blonde, ouverte d’esprit et enjouée. »

      « Kylie F-K DOLL. Une extraordinaire poupée sexuelle 10/10, délicieuse et bien plus qu’intéressante. »

      « Salut, je m’appelle Cherry. Je suis prête à donner vie à vos fantasmes les plus extrêmes. »

      Pour être clair, voilà pourquoi une disposition du projet de loi C-36 rend illégale la publicité faite par des tiers. Non pas pour sévir contre les quelques femmes « volontaires » qui choisissent de vendre des relations sexuelles, mais pour mettre fin à l’exploitation et pour cibler les trafiquants et les proxénètes.

  • #Luncinda_Stoat : Pour promouvoir les droits civils, il faut contrer l’extrémisme transgenriste
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/20/pour-promouvoir-les-droits-civils-il-faut-contrer-lextremisme-tra

    En fait, de nombreuses personnes transgenres s’opposent fortement au programme transextrémiste. Elles ne sont pas d’accord avec l’assertion que les transfemmes sont des femmes, ou que les transhommes sont des hommes. Elles sont consternées par les attaques contre les droits des femmes, ceux des homosexuel·le·s et la santé des enfants. Et elles sont en colère contre la façon dont les transextrémistes traitent les personnes qui ne sont pas d’accord avec eux, même lorsqu’elles sont trans.

    À mesure que de plus en plus de gens prendront conscience de ce qui se fait au nom de l’avancement des droits des transgenres, il y aura un contrecoup qui fera du tort aux trans, entre autres. Comme le dit Seven Hex, « le lobby transgenre ne représente ni moi ni mes intérêts – en fait, la principale menace qui pèse à l’heure actuelle sur les transsexuel·le·s comme moi, c’est le lobby trans ».

    Trop de personnes et d’organisations progressistes se laissent dicter leurs positions sur les enjeux trans par des extrémistes. Elles tentent de promouvoir les droits civils des personnes trans et de les appuyer, mais elles ne font ni l’un ni l’autre.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://rdln.wordpress.com/2019/12/06/to-advance-civil-rights-oppose-transgender-extremism