#trafigura

  • Matières premières & parasitisme : la spéculation rapporte gros aux spéculateurs.

    #Vitol, plus grand négociant indépendant de pétrole au monde, ne publie pas encore son résultat net, mais il a indiqué que son chiffre d’affaires avait presque doublé pour dépasser les 500 milliards de dollars. Selon certaines sources citées par des médias, les profits 2022 devraient atteindre 10 milliards de dollars, du jamais-vu. Son concurrent #Trafigura a dégagé un résultat net de 7 milliards en 2022, là aussi un record.

    […] Guillaume Vermersch, directeur financier de Mercuria : « La volatilité intrinsèque subsiste » sur ces marchés et « les fondamentaux n’ont pas changé ».

    « Je serais surpris qu’on reste aux mêmes niveaux » de volatilité cette année, reconnaît Ernst Frankl, consultant chez Oliver Wyman et spécialiste du négoce. « Mais, par rapport à ce qu’on a connu avant, il suffit désormais de la moindre perturbation pour réveiller la volatilité et offrir des opportunités aux #traders ».

    (Les Échos)

    #matière_première #spéculation #parasitisme #capitalisme

  • L’Inde prête à acheter du #pétrole russe à des prix attractifs

    https://www.latribune.fr/economie/international/l-inde-prete-a-acquerir-du-petrole-russe-a-des-prix-attractifs-906122.html

    Soumise aux sanctions, la Russie a un besoin vital de vendre son pétrole et son gaz. L’Inde, qui dépend à 80% des importations pour sa demande d’or noir, pourrait être un client intéressé par un prix attractif ce qui lui permettrait de limiter la hausse de sa facture d’énergie alors que l’inflation est déjà à 6%.

    Si la Chine s’est abstenue lors du vote de la résolution condamnant l’invasion militaire russe en Ukraine, un autre géant asiatique a adopté la même position : l’Inde. Elle est une alliée de la Russie, qui est son principal fournisseur d’armements. Mais elle pourrait prochainement devenir aussi une cliente de ses matières premières, notamment le pétrole et les engrais.

    Un système roupie/rouble

    Depuis que la #Russie est soumise à un ensemble de sanctions économiques imposées par le camp occidental, notamment son exclusion du système Swift, Moscou cherche de nouveaux débouchés, en particulier pour ses matières premières. Ainsi, selon des sources citées par l’agence Reuters, la Russie a proposé à L’Inde de lui vendre du pétrole et d’autres produits de base avec une décote - sans préciser l’ampleur ni le volume -, à condition de pouvoir réaliser la transaction en utilisant un système roupie/rouble. Une fois, les détails techniques réglés, l’affaire devrait se conclure rapidement.

    « Le mois dernier, Indian Oil Corporation (IOC), le plus grand raffineur indien, avait acheté environ 3 millions de barils de brut Oural russe dans le cadre d’appels d’offres au comptant, profitant des remises offertes dans un contexte de hausse de la demande de produits. Toutefois, le 1er mars 2022, IOC a annoncé qu’il cesserait d’acheter du brut russe sur une base FOB (Free of board, prix auquel il faut ajouter le transport, les taxes et les assurances), en raison des risques d’assurance », notent Bassam Fattouh, Andreas Economou and Ahmed Mehdi, analystes au Oxford Institute for energy studies, dans un rapport intitulé : « Crise Russie-#Ukraine : les conséquences pour le marché pétrolier mondial ».

    Les pays européens continuent à acheter du gaz russe

    De fait, à ce jour, rien n’empêche un pays d’acquérir du pétrole et du gaz en provenance de Russie. C’est d’ailleurs ce que font tous les jours les pays européens, notamment l’#Allemagne et l’Italie, qui achètent du gaz à #Gazprom - un peu plus de 109 millions de m3 par jour, selon la compagnie russe -, en attendant de trouver une alternative, ce qui risque de prendre quelques mois.

    Pour l’Inde, acheter du pétrole à un meilleur prix répond d’abord à ses propres intérêts. Alors que gaz naturel, charbon thermique et brut sont à des niveaux de prix historiquement élevés, même si le cours du baril de brut aux Etats-Unis, le WTI, perdait lundi plus de 7%, pour évoluer autour des 100 dollars, les achats indiens de brut russe décoté permettront de contenir la facture d’énergie.

    Car comme le montrent les experts de Goldman Sachs qui ont étudié dans une note différents scénarios sur la façon dont les pays consommateurs s’adapteraient selon le prix du brut (avec un cours du baril de Brent 100 dollars, 150 dollars et 200 dollars) en fonction du prix local de l’essence et de l’intégration de plusieurs critères (consommation, taxes...), l’Inde est l’un des pays les plus mal placés. Selon les calculs de Goldman Sachs, un prix du baril à 100 dollars représente un coût équivalent à 5,1% du PIB (en référence au 1er trimestre 2022 ) pour l’Inde, 2% pour la Chine, et 7,1% pour le Brésil tandis que pour les Etats-Unis ce chiffre s’affiche à 3,3% du PIB, et 4,8% pour les pays européens. Si le prix du baril monte à 150 dollars, il représentera un montant équivalent à 6,2% du PIB en Inde, à peine 2,6% pour la Chine et 8,9% pour le Brésil, 4,2% pour les #Etats-Unis et 5,8% pour les pays européens. Et dans le scénario d’un baril à 200 dollars, les écarts continuent à se creuser. La facture pétrolière représenterait dans ce cas 7,3% du PIB en Inde, 3,2% pour la #Chine, 10,6% pour le Brésil, 5,2% pour les Etats-Unis et 6,7% pour les pays européens.

    Effet d’aubaine

    Autrement dit, l’#Inde, le #Brésil et les pays européens comptent parmi les économies qui sont potentiellement les plus fragilisées par une hausse des cours du brut en raison de leurs importations. Le géant asiatique est le troisième importateur mondial de pétrole, achetant à l’international plus de 80 % de ses besoins. Or ses principaux fournisseurs sont concentrés à 67% dans le Golfe Persique, Irak en tête, suivis de l’Amérique du sud (quelque 9%), les #Etats-Unis (7,3%) et le Canada (2,7%), la Russie comptant à peine pour 2%. La perspective de pouvoir acquérir du pétrole avec une décote représente donc un effet d’aubaine.

    L’Inde pourrait donc être un nouveau débouché pour le pétrole russe. Le deal entre les deux économies émergentes est d’autant plus probable que le gouvernement de Narendra Modi doit composer avec une croissance qui ralentit, toujours freinée par la pandémie du Covid-19. Elle s’est affichée à 5,4% en 2021 par rapport à 2020, alors que le consensus tablait sur 6%. Plus inquiétant, le taux d’inflation atteint déjà à 6% et pourrait rapidement augmenter avec la flambée des prix de l’énergie.

    Une décote de 28,5 dollars par rapport au Brent

    La ristourne pratiquée par les Russes a déjà séduit d’autres acteurs. En début de mois, la « major » Shell avait acquis une cargaison de 100.000 tonnes de brut russe Oural, avec une décote de 28,5 dollars par rapport au prix du Brent, alors que les sanctions internationales commençaient à s’appliquer et les bombes à pleuvoir sur l’Ukraine. Même si Shell n’avait pas acquis directement ce brut russe mais via un négociant de matières premières, #Trafigura, un des géants du négoce international de matières premières, aussi discret que puissant, la compagnie a dû se justifier face au tollé soulevé par l’opération en publiant un communiqué la semaine dernière pour s’excuser d’avoir réalisé cette transaction et a réitéré son intention de mettre fin à toutes les activités liées à la Russie.

  • "Nouvelle-Calédonie : le nickel comme détonateur" - Mediapart - Julien Sartre - 11 décembre 2020

    Barrages, contre-barrages, incendie de pneus, cagoules, fusils de chasse : les images sont spectaculaires et rappellent de très mauvais souvenirs à la population du Caillou. Les affrontements qui ont culminé à la fin des années 1980 ne sont pas de retour mais la Nouvelle-Calédonie a basculé ces derniers jours dans un état de fait qui n’est déjà plus la paix civile.
    Les vols internationaux ont été intégralement suspendus, une sorte d’état d’urgence a été décrété par le gouvernement local, et les autorités comme la population ont retenu leur souffle lors des violences autour de l’usine du Sud. Jeudi 10 décembre, des tentatives d’intrusion et des affrontements avec les gendarmes qui gardent le site ont eu lieu. L’énorme complexe industriel a été évacué et l’infrastructure a dû être mise à l’arrêt.
    Ce site industriel sensible – il abrite l’un des plus grands dispositifs de stockage d’acide au monde – est, dans tous les esprits, l’objet de toutes les luttes et la cristallisation d’un conflit beaucoup plus large dans ce pays d’Océanie qui abrite la troisième réserve mondiale de nickel. La multinationale brésilienne Vale a mis en vente l’usine du Sud il y a de nombreux mois. Elle annonçait par un communiqué, publié le 9 décembre, l’avoir cédée au consortium Prony Ressources, contrôlé en partie par le courtier suisse Trafigura.
    Ce communiqué de presse a mis tout ce que le Caillou compte de responsables politiques et économiques en émoi et a constitué l’énième coup de théâtre dans un feuilleton interminable en forme de bras de fer autour de la ressource minière.
    Regroupés dans un consortium concurrent à Prony Ressources, les indépendantistes kanak ont tenté eux aussi de racheter cette usine. La société minière contrôlée par les indépendantistes (Sofinor) s’était associée à un groupe coréen (Korea Zinc) afin de proposer une offre de rachat qui n’a pas prospéré auprès du vendeur brésilien.
    Après une mobilisation politique et coutumière dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, tout au long du mois de novembre, la France avait in fine accepté de rouvrir des négociations. L’État français n’est pas officiellement à la manœuvre dans ce dossier qui concerne des acteurs privés, mais il a tellement investi dans l’outil industriel calédonien à force de défiscalisation et d’aides directes qu’il est quasiment un propriétaire de fait. Cette situation est d’ailleurs dénoncée à intervalles réguliers par la Cour des comptes, qui a jugé très durement ces investissements français en Nouvelle-Calédonie dans plusieurs rapports.
    Paris se trouve dans la position d’un acteur absolument incontournable et a été violemment mis en cause comme tel par le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS, indépendantiste), mais aussi par l’Instance coutumière autochtone de négociation (Ican). Cette dernière est une association kanak aussi politique qu’impliquée dans la vie économique et traditionnelle. Elle est récemment revenue sur le devant de la scène avant que la lutte ne soit directement reprise en main par le FLNKS. Le porte-parole de l’Ican est Raphaël Mapou, frère de Louis Mapou : tous deux sont des responsables politiques indépendantistes de premier plan.
    Quel a été le détonateur des troubles à l’ordre public et du sentiment d’urgence qui s’est emparé de la Nouvelle-Calédonie ? Lundi 7 décembre, le partenaire coréen du consortium kanak pour la reprise de l’usine du Sud s’est brutalement dédit, quelques heures après l’annonce de la réouverture des négociations par la France. C’est l’annonce de ce retrait qui a provoqué de très importantes et violentes manifestations à Nouméa, la capitale.
    « Il y a beaucoup de fantasmes sur l’action et le rôle de l’État dans cette histoire : la France ne choisit pas qui rachète l’usine du Sud, plaide une source gouvernementale parisienne très au fait du dossier. Ce qui est vrai, c’est que la France est en deuxième rideau dans le montage capitalistique et rien ne peut se faire sans le soutien de l’État. Nous avons déjà beaucoup investi, trop même. Il est temps de penser à une stratégie globale pour la ressource minière. Nous proposons aux indépendantistes un “préalable minier global”. La formule est inspirée de ce qui avait eu cours avant les accords de Nouméa. »
    Cette proposition est d’importance, et elle est nouvelle dans le débat : selon les informations de Mediapart, il s’agirait pour la France d’entamer un cycle de négociations avec les indépendantistes kanak et les responsables des trois provinces de Nouvelle-Calédonie afin de regrouper les trois usines. L’usine du Sud est celle qui compte le plus d’actifs stratégiques du fait de la spécificité de son produit par rapport aux deux autres. Les finalités du « nickel-métal » sont autant commerciales, vu la fabrication exponentielle de batteries électriques à venir, que militaires et aéronautiques.
    Ce vendredi 11 décembre, cette proposition de négociations globales et politiques – le ministre des outre-mer Sébastien Lecornu a donné une interview à la chaîne locale de télévision Calédonia – semble avoir trouvé un écho : les barrages sont devenus filtrants et la pression dans l’espace public redescend un peu. Les indépendantistes affirment qu’il s’agit seulement du temps d’une « réorganisation parce que le mouvement va s’inscrire dans la durée ».
    « Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est la situation de l’usine du Sud, réagit à chaud Louis Mapou, président du groupe Uni (indépendantiste), contacté par téléphone par Mediapart. C’est vrai que la situation de la SLN n’est pas bonne et celle de Koniambo Nickel au Nord n’est pas encore arrivée à son potentiel maximum. L’État français pourrait avoir comme volonté de réunir les trois usines en une. On ne sait pas trop mais c’est une perspective lointaine, parce qu’il y a beaucoup de considérants à examiner. »
    Autour de la table, il sera de toute façon question de souveraineté. « Le but de la Sofinor [la société minière des indépendantistes – ndlr], comme de ceux qui la soutiennent aujourd’hui, n’est pas de faire main basse sur les richesses de la province Sud, mais de travailler pour l’intérêt général, d’œuvrer à la création d’une “usine pays”, écrit Daniel Goa, président de l’Union calédonienne (UC, indépendantiste). Il faut que l’usine du Sud devienne une véritable usine pays. »
    Le financement de la future Kanaky-Nouvelle-Calédonie indépendante, le rapport ancestral à la terre du peuple autochtone, la faiblesse des garanties environnementales apportées par Trafigura et Prony Ressources, la personnalité du président de Vale Calédonie, Antonin Beurrier : les arguments des indépendantistes pour s’opposer à la cession de l’usine du Sud à Prony Ressources sont nombreux et variés.
    Que sortira-t-il du round de négociations qui pourrait commencer dans les prochaines heures ? La cristallisation politique et la mobilisation de militants chauffés à blanc, en particulier chez les non-indépendantistes qui ont tenu des contre-barrages très durs, augurent de discussions tendues et surtout très larges. « Le préalable minier » appelé de ses vœux par la France est-il le prélude à une négociation autour d’un statut d’indépendance-association tel que souhaité par les indépendantistes kanak depuis 30 ans ? Personne ne peut s’avancer à ce point mais une chose est certaine : les troubles qu’a connus le Caillou cette semaine laisseront des traces dans une économie insulaire déjà durement éprouvée par la crise sanitaire. Les événements autour de l’usine du Sud empêchent sa réouverture prochaine en raison des conséquences techniques et industrielles de sa fermeture et de son évacuation.
    « S’il y a du chômage partiel à l’usine du Sud, il va s’ajouter au déficit du régime de chômage géré localement, s’inquiète Mathias Chauchat, professeur de droit public à l’université de Nouvelle-Calédonie, observateur de longue date de la vie politique du Caillou, engagé dans la cause indépendantiste. Le régime du chômage partiel du Covid, qui devait s’arrêter à la fin de l’année, a été repoussé jusqu’en mars. Ce modèle est inspiré de ce qui se passe en France : le gouvernement calédonien dépense de l’argent qu’il n’a pas en repoussant les échéances. Sur les déficits sociaux, il y a l’idée de prendre les déficits de la Cafat, la Caisse de protection sociale de Nouvelle-Calédonie, et de les mettre dans un établissement nouveau. On transforme les dettes d’aujourd’hui en dettes à 30 ans. Pour les déficits budgétaires, le gouvernement, qui ne veut pas faire de réformes structurelles, sera contraint d’augmenter les taxes à la consommation et de demander un prêt à la France. On est dans la négation des réalités. »
    Dès le mois d’avril 2021, le Congrès – le Parlement local dont est issu le gouvernement de Nouvelle-Calédonie – sera en position de demander la tenue d’un troisième et dernier référendum sur l’indépendance. Après ce troisième scrutin et quel qu’en soit le résultat, ce sera la fin des Accords de Nouméa. En 1998, ces accords avaient été arrachés au nom notamment de l’entente sur le sujet minier et le partage de la ressource entre les opérateurs historiques et les indépendantistes kanak. Précisément ce qui pourrait faire défaut 22 ans plus tard.
    #Kanaky #indépendance #Nickel #Nouvelle_Calédonie

  • Quand l’essence européenne alimente l’Australie en fin d’hiver. Plus de 20000 km de voyage, les pays exportateurs étant l’Estonie et la Lettonie…
    Au cœur de ce business, le trader #Trafigura.

    The 16,000-Mile Gasoline Cargoes Revealing Dysfunctional Trade - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-04-04/the-16-000-mile-gasoline-cargoes-revealing-dysfunctional-trade


    Australia is increasingly taking Europe’s end-of-season gasoline.
    Bloomberg LP, Mapbox, OpenStreetMap

    • Traders sending more and more European gasoline to Australia
    • Shipments show challenge for country to cover own fuel needs

    Summer is coming to Europe and that can only mean one thing. It must be time to send the continent’s excess gasoline halfway across the planet.

    At least 400,000 metric tons of gasoline have been shipped or booked for delivery to Australia from northwest Europe since the start of this year, according to shipping data compiled by Bloomberg. Over 10,000 tons of marine fuel will probably be consumed to transport these cargoes just on one leg of the journey, more than some refineries produce in a day.

    While the precise motives for the trades are unlikely to become known, such cargoes could make sense because of the onset of Europe’s summer, which means switching to gasoline that’s more suited to warmer temperatures. That requires any excess stockpiles of winter-grade product to be cleared. Nonetheless, the cargoes also highlight the challenges Australia faces to supply itself or source alternative inventories more locally.
    […]
    European flows to Australia accelerated last year, having halted since 2012. Estonia and Latvia — two Baltic states — delivered cargoes for the first time in at least seven years in 2018, according to data from ITC Trade Map, a venture between the WTO and the United Nations.

    Commodities trader Trafigura Group Ltd. was the main charterer for the 400,000 tons sailing or booked for delivery so far in 2019. A spokesman for the company declined to comment.

  • Dix ans après l’affaire Probo Koala, les affaires toxiques continuent en #Côte_d'Ivoire
    http://multinationales.org/Dix-ans-apres-l-affaire-Probo-Koala-les-affaires-toxiques-continuen

    Il y a presque dix ans, un tanker pétrolier baptisé Probo Koala, affrété par la société de trading #Suisse #Trafigura, déversait des centaines de tonnes de déchets toxiques dans plusieurs sites d’Abidjan, provoquant un scandale international. Une transaction conclue entre la société pétrolière nationale de Côte d’Ivoire et #Puma_Energy, une firme basée en Suisse elle aussi impliquée dans l’affaire Probo Koala, est venue rouvrir d’anciennes plaies dans la métropole ivoirienne. Tandis qu’une partie des victimes (...)

    #Enquêtes

    / #Equal_Times, #Énergie, #Environnement_et_déchets, Côte d’Ivoire, Suisse, Trafigura, Puma Energy, #responsabilité_juridique_des_entreprises, #responsabilité_sociale_des_entreprises, #impact_sur_l'environnement, #impact_social, #normes_et_régulations, droit (...)

    #droit_international
    « http://www.equaltimes.org/en-cote-d-ivoire-les-affaires?lang=fr »
    « http://www.financialafrik.com/2016/02/11/cote-divoire-la-multinationale-puma-energy-negocie-la-reprise-dactif »
    « http://www.statecrime.org/testimonyproject/ivorycoast »
    « https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/07/trafigura-toxic-disaster-shows-the-uk-needs-to-get-tough-on-corporate-crime »
    « http://lessentiel.ci/cote-divoire-trafigura-le-syndrome-du-stockholm »
    « http://business-humanrights.org/en/trafigura-lawsuits-re-c%C3%B4te-d%E2%80%99ivoire »
    « http://www.greenpeace.org/international/Global/international/publications/toxics/ProboKoala/The-Toxic-Truth.pdf »
    « http://www.jeuneafrique.com/141387/politique/c-te-d-ivoire-toute-l-enqu-te-sur-le-nouveau-scandale-des-d-chets-toxi »
    « http://www.bbc.com/news/world-africa-18173363 »
    « http://postconflict.unep.ch/QPR/B_2012_02/documents/01_BPR_PCEA_02_12.pdf »

  • Le pétrole, le coton ou le phosphate de l’État islamique sont-ils vendus en Europe ?
    http://multinationales.org/Le-petrole-le-coton-ou-le-phosphate-de-l-Etat-islamique-sont-ils-ve

    Des puits de pétrole, des gisements gaziers, des mines de phosphate, des champs de coton, des cultures de céréales… Autant de ressources sur lesquelles l’Etat islamique a mis la main grâce aux territoires qu’il contrôle en #Irak et en #Syrie. Malgré l’embargo dont il fait l’objet, une partie de ces produits sont écoulés sur les marchés, vers les pays voisins, et servent à financer sa guerre sans fin. Comment les entreprises des secteurs concernés, les négociants de matières premières, les banques et les (...)

    #Enquêtes

    / Irak, Syrie, #BNP_Paribas, #Vitol, #Trafigura, #Industries_extractives, #Textile, #chaîne_d'approvisionnement, #crimes_et_délits_économiques, #droits_humains, (...)

    #éthique
    « http://www.tresor.economie.gouv.fr/10858_lutte-contre-le-financement-de-daech »
    « http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/chammal-point-de-situation-du-12-novembre-2015 »
    « http://images.info.accelus.thomsonreuters.biz/Web/ThomsonReutersGRC/%7Be9f725a3-191a-4b47-91ca-67c26fb6f298%7D_GRC01 »
    « http://www.fatf-gafi.org/documents/documents/financing-of-terrorist-organisation-isil.html »
    « http://www.letemps.ch/economie/2015/05/29/traders-suisses-cooperent-etats-unis-tracer-financement-islamique »
    « http://www.justice.gov/opa/pr/bnp-paribas-agrees-plead-guilty-and-pay-89-billion-illegally-processing-fin »
    « http://www.elysee.fr/assets/Uploads/Cinquante-propositions-francaises-pour-proteger-le-patrimoine-de-lhumanite.pd »
    « http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:ps0017 »
    « http://www.treasury.gov/resource-center/sanctions/Programs/Documents/syria.pdf »
    « http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/2199(2015) »
    « http://uk.reuters.com/article/2015/11/17/uk-iraq-kurdistan-oil-idUKKCN0T61HL20151117 »
    « http://www.justice.gov/sites/default/files/opa/legacy/2014/06/30/statement-of-facts.pdf »

  • Les autorités anglaises tirent un trait sur l’affaire du « #Probo_Koala »
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/environnement/22602-les-autorites-anglaises-tirent-un-trait-sur-laffaire-du-probo

    « Manque de ressources et d’expertise. » Peur de subir des « pressions financières ». Voilà les raisons invoquées par l’Agence de l’environnement britannique pour ne pas ouvrir une nouvelle enquête sur l’affaire du Probo Koala.
    En août 2006, ce pétrolier chimiquier affrété par la société néerlandaise #Trafigura avait déchargé une cargaison de déchets toxiques, issus d’un naphta mal traité, qui a été ensuite dispersée dans différents endroits de l’agglomération d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Les émanations toxiques avaient provoqué la mort de 15 personnes et provoqué de graves difficultés respiratoires chez des milliers d’Ivoiriens.
     
    L’ONG Amnesty International a publié en 2012 un rapport impliquant Trafigura et recommandant au gouvernement britannique d’ouvrir une procédure à l’encontre de Trafigura Limited, filiale chargée des opérations basée à Londres. Une requête réitérée en 2014. Le parquet britannique avait alors déclaré ne pas être compétent sur le dossier, indiquant qu’une telle affaire devrait être traitée par l’Agence de l’environnement.
    Celle-ci a annoncé le 23 juillet qu’elle ne se saisisserait pas de l’affaire. Elle a admis subir des « pressions financières » limitant son pouvoir d’investigation. La direction de cette structure étatique ne précise toutefois pas d’où viennent ces dernières. Elle indique par ailleurs que Trafigura « prendrait probablement toutes les mesures possibles pour contester ou bloquer toute enquête », ce qui augmenterait considérablement le coût d’investigation.
     
    Cette décision constitue sans doute l’épilogue d’un long feuilleton judiciaire au cours duquel Trafigura n’aura été punie qu’une seule fois, quand la justice néerlandaise l’a condamnée à payer une amende d’un million d’euros pour « infraction à la législation européenne sur l’importation et l’exportation de déchets ».
    La société a pour le reste réussi à échapper à une sanction judiciaire en passant, à Londres et à Abidjan, des accords portant sur des indemnisations allant de 33 à 152 millions d’euros. Amnesty International UK a exprimé sa vive indignation suite à la décision de l’Agence de l’environnement britannique. « Cela revient à entendre dire de la police qu’elle refuse d’enquêter sur des crimes graves par peur de représailles des criminels. »

  • #Trafigura, sulfureuse multinationale du secteur des déchets, derrière un projet controversé de méga-décharge
    http://www.multinationales.org/article221.html

    C’est un coin de Normandie où viendront s’entasser des déchets ultimes, voire toxiques, issus de l’industrie automobile. Une montagne de détritus de plus de 30 mètres de hauteur, l’équivalent d’une cinquantaine de terrains de football de déchets : c’est le projet de méga-décharge de l’entreprise GDE à Nonant-le-Pin, dans l’Orne. Face aux risques environnementaux, des centaines d’habitants se mobilisent et occupent les lieux. Ils sont d’autant plus inquiets que GDE est une filiale d’un groupe basé dans des (...)

    #Enquêtes

    / #Environnement_et_déchets, #France, #Greenwashing, #impact_sur_l'environnement, #corruption, #communautés_locales, #évasion_fiscale, #société_mère, Trafigura, DAUPHIN (...)

    #DAUPHIN_Claude
    http://www.bastamag.net/Dans-l-ombre-d-un-projet-polemique
    http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/stoppons-la-mega-d%C3%A9charge-de-nonant-le-gouvernement-doit-faire-respecte
    http://www.sauvegardedesterresdelevage.com/?page_id=1495
    http://www.bastamag.net/article103.html
    http://www.amazon.fr/Guide-vraiment-pratique-paradis-fiscaux/dp/2876914530
    http://www.sauvegardedesterresdelevage.com/site
    http://www.flickr.com/photos/12344608@N05

    Flickr

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=530054937086083&set=pb.366826896742222.-2207520000.13854139
    https://docs.google.com/file/d/0B7xd6LXSPWemTmw2VE5yaThoWHc/edit?pli=1

  • Reporterre.net - #Déchets_toxiques en #Côte_d’Ivoire : la multinationale criminelle reste impunie
    http://www.reporterre.net/spip.php?article3252

    Trafigura, multinationale responsable du déversement en 2006 de déchets toxiques à Abidjan (Côte d’Ivoire), à la suite duquel plus de 100 000 personnes ont dû se faire soigner, n’a toujours pas été jugée. Un cas révélateur : les actes délictueux des multinationales restent le plus souvent impunis

    Fruit de trois années d’investigations, Une vérité toxique, publié le mardi 25 septembre, examine en profondeur la succession tragique des défaillances à l’origine de ce désastre sanitaire, politique et environnemental. Le rapport explique que la législation existante qui vise à prévenir de telles tragédies a été bafouée, plusieurs gouvernements s’étant montrés incapables d’interrompre le voyage du Probo Koala et de sa cargaison toxique vers Abidjan.

    Par ailleurs, le rapport met en doute le caractère légal d’un accord conclu en Côte d’Ivoire permettant à Trafigura d’échapper à toute poursuite judiciaire pour le rôle qu’elle a joué dans le déversement de déchets toxiques. Étayé par des entretiens réalisés à la fois avec les victimes des déchets toxiques et des experts médicaux qui les ont soignées, le rapport présente sous un jour nouveau l’impact dévastateur de ce déversement.