• U.S. Lawmakers Seek to Criminally Outlaw Support for Boycott Campaign Against Israel
    https://theintercept.com/2017/07/19/u-s-lawmakers-seek-to-criminally-outlaw-support-for-boycott-campaign-a

    The criminalization of political speech and activism against Israel has become one of the gravest threats to free speech in the West. In France, activists have been arrested and prosecuted for wearing T-shirts advocating a boycott of Israel. The U.K. has enacted a series of measures designed to outlaw such activism. In the U.S., governors compete with one another over who can implement the most extreme regulations to bar businesses from participating in any boycotts aimed even at Israeli settlements, which the world regards as illegal. On U.S. campuses, punishment of pro-Palestinian students for expressing criticisms of Israel is so commonplace that the Center for Constitutional Rights refers to it as “the Palestine Exception” to free speech.

    But now, a group of 43 senators — 29 Republicans and 14 Democrats — wants to implement a law that would make it a felony for Americans to support the international boycott against Israel, which was launched in protest of that country’s decades-old occupation of Palestine. The two primary sponsors of the bill are Democrat Ben Cardin of Maryland and Republican Rob Portman of Ohio. Perhaps the most shocking aspect is the punishment: Anyone guilty of violating the prohibitions will face a minimum civil penalty of $250,000 and a maximum criminal penalty of $1 million and 20 years in prison.

    #trahison #Israël #États-Unis #boycott #lobbyisme

  • Truman Capote (1/4) : Un cœur à deux faces
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/truman-capote-14-un-coeur-deux-faces


    De Truman Capote on peut affirmer qu’il était un homme de travestissements, de masques, un homme qui jouait son propre rôle. Liliane Kerjan nous fait entrer dans la vie de celui qui fut, enfant, surnommé « Bulldog Persons », futur ami de grandes stars comme Marilyn Monroe ou bien Marlon Brando.

    Pas mal cette série. Le début un peu trop biographique pour moi, mais plus tard Carrère raconte des trucs très troublants sur de sang froid et comment capote souhaitait la mort de ses héros tout en leur faisant croire qu’il les soutenait.
    #truman_capote #journalisme #roman #trahison

  • The Plague, the Cholera and the future
    Serge Quadruppani, le 9 novembre 2016
    http://quadruppani.blogspot.ca/2016/11/the-plague-cholera-and-future.html

    L’humanité est en train de se suicider.
    Le national-ouvriérime l’emporte en Amérique, comme dans la majorité des pays du monde blanc.
    La gauche qui s’est pliée au néo-libéralisme a ouvert la voie aux nombreux Hitler qui dominent aujourd’hui : Clinton Blair d’Alema Renzi Hollande Napolitano sont les noms des traîtres qui par pur cynisme ont ouvert la route au fascisme.
    La classe ouvrière blanche aujourd’hui se venge de la trahison de la gauche comme elle le fit en 1933

    Entrons dans le chaos du monde en conservant intactes nos premières vertus : la colère et la joie

    #Serge_Quadruppani #Biffo #Donald_Trump #Etats-Unis #pessimisme #optimisme

    • A propos de la réaction de l’ami Franco Berardi, dit Bifo

      On critiquera à raison l’usage de termes comme « traîtres » (il faut oublier ce qu’a été la gauche réformiste depuis 1914 au moins pour parler encore de traîtrise et non de fonction historique avérée), ou comme « race », même s’il s’agit en fait d’une « race » autoproclamée.
      On trouvera peut-être qu’il adopte un ton exagérément apocalyptique.
      On ne pourra pas lui reprocher de n’avoir pas senti que le monde bascule. La décomposition de l’ordre mondial peut donner le meilleur comme le pire. Pour l’instant et pour au minimum quelques années encore, on va avoir le pire. Les deux mots d’ordres qui concluent le texte de Bifo en sont d’autant plus pertinents.
      Mais chasser hors de nos vies la gauche réformiste et créer des espaces de survie ne saurait suffire. Il ne s’agit pas de se replier dans des ilots à l’abri du monde, mais de renforcer nos bases d’appui, zad, quartiers, squatts, coopératives, locaux et réseaux, pour y prendre des forces. Mais il s’agit aussi de savoir en sortir. Il faut se confronter au monde, à ses puanteurs et ses contradictions mortifères ou fécondes.

      Franco Berardi (né le 2 novembre 1949 à Bologne), dit Bifo est un philosophe et militant politique italien issu de la mouvance opéraïste. Enseignant dans un lycée de Bologne, il s’est toujours intéressé à la relation entre mouvement social anticapitaliste et communication indépendante.

    • « La gauche européenne, tout comme la gauche américaine, joue un jeu très dangereux puisque sa propre incapacité politique renforce la crédibilité des partis protofascistes, de leurs démagogues et de leur rhétorique raciste. C’est ainsi que tous les mouvements fascistes sont nés : en profitant du vacuum politique créé par une élite politique libérale en faillite. »

      https://seenthis.net/messages/540759 via Lux Editeur

    • Aussi :

      La victoire des laissés pour compte
      #Agnès_Maillard, La Monolecte, le 9 novembre 2016
      https://seenthis.net/messages/540721

      Democrats, Trump, and the Ongoing, Dangerous Refusal to Learn the Lesson of Brexit
      #Glenn_Greenwald, The Intercept, le 9 novembre 2016
      https://theintercept.com/2016/11/09/democrats-trump-and-the-ongoing-dangerous-refusal-to-learn-the-lesson-

      Tout le monde de s’étonner et de conspuer le centre des Etats-Unis, ces ploucs attardés, irrationnels et réactionnaires qui dérangent la machine si bien huilée des « intellectuels » progressistes de New-York ou de Los Angeles. Pourquoi ces pauvres miséreux votent-ils pour un millionnaire qui ne fera pourtant rien pour eux ? Pourquoi font-ils le « mauvais choix » ?

      J’ai l’impression d’un retour en arrière. Grâce aux archives sur internet, il me semble qu’il ne devrait pas être très difficile de retrouver les messages identiques de Novembre 2000, la première élection surprise de George W. Bush face à celui que tout le monde attendait, l’héritier de Bill Clinton, Al Gore...

      #gauche #trahison

    • En même temps, si on se souvient bien, la déliquescence est assez ancienne, dans ses autres bouquins il disait déjà des horreurs, et même en 2002 :

      Entretien avec Magyd Cherfi
      Marlène Coulomb-Gully, Mots 70:125-131 (2002)
      http://mots.revues.org/9773

      Extraits :

      Mots : Qui se retrouve autour des symboles que vous proposez ?

      M. Cherfi : Les lilis et les bobos (les « lilis » désignent les « libéraux-libertaires » et les « bobos » les « bourgeois-bohèmes ».). Zebda fait maintenant partie du magasin politique branché. Et puis nos valeurs sont rassurantes : liberté, égalité, fraternité, République et francité… On est rassurants pour les progressistes.

      Mots : N’est-ce pas un échec ?

      M. Cherfi : Il ne peut pas en être autrement. Les enfants des quartiers écoutent « Nique ta mère », mais pas nos chansons. Pour eux, on est une bande d’intellos privilégiés par l’existence, des bobos de l’émigration, même si nos parents étaient des prolos. On n’est pas les porte-paroles des enfants de l’immigration ; on est d’abord français.

      Mots : Et pourtant, le nom même de « Zebda »… ?

      M. Cherfi : C’est de la provoc, ça veut dire « Nous, Français dont vous ne voulez pas ». La France peut être aussi multiculturelle que l’on veut tant que ça l’arrange, mais l’arabité ça ne passe pas.

      Mots : Est-ce que vous cherchez à discuter avec ces jeunes, ou est-ce que ce n’est plus votre problème ?

      M. Cherfi : On essaie d’abord d’être nous-mêmes ; les discours radicaux de certains beurs du type « La France est un pays raciste », « La France est une dictature colonialiste » ne sont pas les nôtres. Nous pensons que la France est avant tout un pays de droit, et cela nous coupe des jeunes des quartiers qui veulent entendre « La France nique notre race, elle nous tue »… Ce qui est aussi une réalité.
      Plus encore que des mots, les jeunes des cités ont besoin d’actes. Quand vous rentrez dans une boite de nuit, quand vous cherchez un appart, un boulot, quand vous allez à la sécu, à l’ANPE, à l’école…, c’est l’arabité qu’on vous renvoie à la figure.
      Un enfant issu de l’immigration échappe difficilement à quelque chose de l’ordre de l’échec. Mon identité est un échec ; ma langue est un échec ; mon nom est un échec ; mon pays est un échec ; ma religion est un échec : c’est Ben Laden plus que la spiritualité ou le Recteur de la Mosquée de Paris.
      Quand J. Chirac fait son discours sur le bruit et l’odeur, il nous fait perdre 30 ans. Pour moi, cette phrase ne passe pas et j’attends toujours des excuses… Les politiques ne sont pas là-dedans, ni J. Chirac, ni L. Jospin, ni le PC…Les beurs des partis politiques sont les colonisés d’aujourd’hui. Sur les listes électorales, ils figurent dans les dernières places.

      #Zebda #Musique #Musique_et_politique #socialiste !

  • Afghan interpreter who worked with British army refused UK asylum

    Aslam Yousaf Zai claims he has been targeted by Taliban, but Home Office says it does not believe he would be in danger if he returns to Afghanistan

    http://www.theguardian.com/uk-news/2015/apr/07/afghan-interpreter-british-army-refused-uk-asylum
    #Afghanistan #interprète #asile #réfugiés #UK #Angleterre #migration #droit_d'asile #interprètes

    v. aussi :
    La Cité | L’Occident laissera-t-il tomber « ses » interprètes en Afghanistan ?

    A l’approche de la fin prévue de la mission italienne, les interprètes afghans, « alliés » indispensables des forces armées occidentales, craignent d’être abandonnés sur place, en proie à la vengeance des talibans.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/01/09/la-cite-loccident-laissera-t-il-tomber-ses-interpretes-en-afghanistan

  • Sivens : comment l’opposition au barrage s’est faite embarquer, via @marclaime
    http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-viguie/060315/sivens-comment-lopposition-au-barrage-sest-faite-embarquer

    Fin novembre, les opposants légalistes disposaient donc d’au moins trois motifs imparables pour obtenir une décision de justice en leur faveur. Alors qu’UN SEUL motif suffit légalement, ils ont décidé délibérément de ne pas le faire. Pourquoi ?

    Pour une raison bien simple, qui ressort de nombreux communiqués et déclarations de Ben Lefetey et de FNE depuis novembre 2014 : ils ont choisi une approche politicienne et partisane, celle du compromis, et cela malgré tout ce qui venait de se passer et malgré la mort de Rémi Fraisse. Exemples parmi tant d’autres : Ben Lefetey à l’AFP, 5 novembre 2014 :" "Un processus de négociations est lancé pour identifier un compromis de sortie de crise" ou, communiqué de Collectif Testet, 20 décembre 2014 :"lors de l’entretien avec la Ministre hier midi, le Collectif Testet, France Nature Environnement et la Confédération Paysanne ont rappelé leur volonté d’aboutir à un compromis au plus tôt".

    Pour FNE, si prompte à dénoncer chez les autres les conflits d’intérêts, l’affaire est entendue. Comment croire que cette fédération, financée essentiellement par l’Etat et certains de ses organismes sous tutelle, puisse pousser le bouchon et aller au bout d’un conflit dans lequel la responsabilité de l’Etat était si gravement engagée ?

    (sur cette question voir : https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2014/12/limportance-et-la-nc3a9cessitc3a9.pdf )

    Pour Ben Lefetey, il se trouve qu’il est ouvertement engagé chez Europe Ecologie avec le petit noyau dont il s’est entouré pour diriger Collectif Testet. Depuis début novembre, il utilise visiblement sa position de dirigeant de Collectif Testet pour entrer dans un jeu médiatico-politique. Il a abandonné la bataille juridique qu’il avait lui-même lancée. En novembre et décembre 2014, en lieu et place d’agir pour obtenir enfin une décision de justice favorable, il n’a eu de cesse que de mettre en avant l’action de Catherine Grèze, députée EELV, devant la commission européenne (action que nul ne conteste au demeurant). Le 19 novembre, il déclare (AFP Gazette des communes) : « Je m’attends à ce qu’ils lancent [la commission] une procédure d’infraction » (...) « Cela arrangerait le gouvernement car tout le monde se renvoie la patate chaude et il pourrait alors dire que c’est Bruxelles qui a arrêté le projet ». Comme si Bruxelles pouvait arrêter un tel projet !

    Dans un mail adressé collectivement aux Bouilles le 30 décembre 2014, pour justifier son refus d’agir en justice, il écrit : "Actuellement, Sivens s’est pris un rapport officiel critique et une infraction européenne, inutile qu’un échec au TA de Toulouse vienne redorer le blason du barrage !"(sic)

    Ben voyons ! Ayons peur d’utiliser de tels moyens de droit devant un juge !

    Pourquoi maintenir l’action en justice alors ? Pourquoi même l’avoir engagée puisque les difficultés qui ont conduit à l’arrêt du chantier sont essentiellement les difficultés générées par les opposants activistes ?

    Mais le sommet a été atteint quand nous avons appris qu’une demande d’abrogation des arrêtés avait été déposée le 21 novembre 2014, sans que l’association Collectif Testet et à plus forte raison sans que les autres opposants n’en aient discuté (par exemple à la "coordination" des opposants).

    Stupéfaction quand nous avons fini par apprendre, après plusieurs demandes, le 4 décembre, que cette lettre était signée par FNE national (qui n’est pas partie aux procès de Sivens !), FNE Midi-Pyrénées et surtout par Ben Lefetey "au nom de Collectif Testet" ! (sic) Alors que personne n’en avait discuté en assemblée de l’association, alors que les instances en annulation étaient en cours, ce chantre de la démocratie a bien signé une lettre au préfet lui demandant d"Abroger sans délai toutes les autorisations administratives que vous avez délivrées sur ce projet, entachée d’évidentes erreurs d’appréciation : une telle décision apparaît comme la seule envisageable pour restaurer la confiance des citoyens envers l’appareil étatique" .

    De nombreux opposants se sont émus de cette démarche ahurissante qui a généré une grosse polémique.

    voir : https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2014/12/le-point-sur-la-situation-juridico.pdf

    Des explications ont été demandées à Ben Lefetey.

    Aucune explication ou justification valable n’a pu être donnée depuis début décembre 2014.

    Et pour cause :

    Dès lors qu’une instance en annulation d’une décision est en cours ET que cette instance a toutes les chances d’être gagnée, il ne peut y avoir qu’une raison pour le demandeur de demander l’abrogation de la décision : un arrangement entre les parties ou un projet d’arrangement entre les parties !

  • « J’ai honte d’être #banquier »

    Des #gérants_de_fortune passent l’essentiel de leur temps à « nettoyer » leur clientèle non-déclarée. Au-delà du travail ingrat de « #trahison », ils se rendent compte que ce sont eux, ensuite, qui n’auront plus de perspectives. Pour certains, la reconversion a commencé


    http://app.letemps.ch/page/Uuid/9322c498-87b1-11e4-9cd5-59e213f8caa2
    #blanchissement #banques #Suisse

  • USA : Obama intronise Jeb #Bush comme successeur potentiel après la grande manipe sur #Cuba
    http://www.brujitafr.fr/2014/12/usa-obama-intronise-jeb-bush-comme-successeur-potentiel-apres-la-grande-ma

    L’effet d’annonce a balayé la planète, mais il faut chercher du côté de la Floride et des Républicains pour comprendre la récente déclaration d’Obama visant à normaliser les relations avec Cuba !

    Tout cela n’est bien évidemment que du vent pour amuser les commentateurs et autres « experts » du Système, car Obama n’a pas les moyens politiques de ses prétentions !

    L’effet d’annonce à balayé la planète, mais il faut chercher du côté de la Floride et des Républicains pour comprendre la récente déclaration d’Obama visant à normaliser les relations avec Cuba !

    Tout cela n’est bien évidemment que du vent pour amuser les commentateurs et autres « experts » du Système, car Obama n’a pas les moyens politiques de ses prétentions !

    En déclarant « Nous sommes tous américains », l’Obamaniaque prix Nobel de la Paix a fait un pas (...)

    #trahison #sioniste #Bush #embargo #Clinton #cartes

  • Aux prochaines #élections, moi j’vote à #gôche, soit pour Kosusko Morizet, soit pour Copé, on verra.
    J’ai voté à droite (Hollande) mais là ils en font trop : un pacte bidon d’abord et maintenant ils s’attaquent aux fonctionnaires ! Faut plus de social, plus d’humain donc promis je vote à gauche au prochaines élections (pour l’ump quoi)
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203295831037-fonction-publique-peillon-propose-de-geler-l-avancement-autom
    #trahison_du_peuple #barnum #vive_valls #antifa_for_ever_ :-)

  • Qu’est-ce qui fait échouer le Front de gauche ?

    Une raison parmi d’autres : un PC faux-cul et retourneur de veste, qui ferait n’importe quoi pour grappiller quelques miettes de pouvoir, d’où qu’il vienne.

    http://www.marianne.net/Qu-est-ce-qui-fait-echouer-le-Front-de-gauche _a234897.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977527-1158541.jpg?v=1389957013

    Dans « la Gauche radicale et ses tabous », Aurélien Bernier, ancien membre d’Attac, s’interroge sur les raisons des échecs électoraux du Front de gauche et du Nouveau Parti anticapitaliste et leur incapacité présente à se faire entendre des classes populaires. Un livre important pour combattre le Front national. (...)

    #politique #gauche #changement #trahison #double-jeu #radicalité #vousavezvupasserlagauche ? #autrement

  • Geneviève Fioraso : Le Medef et le gouvernement prêts au « copilotage » des formations, Interviews
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/interview/0203170722672-genevieve-fioraso-le-medef-et-le-gouvernement-prets-au-copilo

    Après avoir voulu faire entrer davantage l’entreprise à l’école, le gouvernement cherche à faire de même à l’université. Jean-Marc Ayrault et le ministre de l’Education, Vincent Peillon, avaient placé, le 18 octobre, l’ancien patron d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, à la tête du Conseil national éducation-économie (CNEE). La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, installe ce matin le comité Sup’emploi. Il sera coprésidé par deux chefs d’entreprise, Françoise Gri et Henri Lachmann.

    #libéralisme_économique #privatisation_du_savoir #indépenance_des_universités #trahison

  • L’impôt sur les sociétés implose, la taxe à 75% aussi
    PAR LAURENT MAUDUIT
    http://www.mediapart.fr/journal/france/051013/limpot-sur-les-societes-implose-la-taxe-75-aussi?onglet=full

    Les fascicules annexés au projet de loi de finances pour 2014 montrent un cadeau de 15,2 milliards d’euros aux entreprises. On y découvre aussi que la taxe à 75 % n’est plus qu’une pantalonnade.

    13,476 milliards d’euros : quand ils sont venus à la fin du mois de septembre sur les plateaux de télévision commenter le projet de loi de finances pour 2014, les membres du gouvernement, dont Pierre Moscovici qui est en charge des finances et Bernard Cazeneuve au budget, n’ont guère fait mention de ce chiffre. Et pourtant, c’est le chiffre clef de ce projet de budget. C’est en effet le montant exact de la baisse attendue du rendement de l’impôt sur les sociétés. Chiffre hallucinant ! En pleine crise des finances publiques, le gouvernement a fait le choix d’imposer un violent plan d’austérité au pays, pour pouvoir offrir un cadeau au patronat, sous la forme d’une implosion de l’impôt sur les sociétés.

    Ce n’est, certes, pas le seul cadeau offert au patronat ni celui dont on parle le plus. Il y a aussi la dernière concession en date : le renoncement à la taxe sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) qui devait voir le jour et rapporter 2,5 milliards d’euros, en remplacement de l’imposition forfaitaire annuelle. Il a suffit que le Medef fasse les gros yeux pour que Pierre Moscovici s’empresse d’annoncer dimanche la création, à la place, d’une surtaxe temporaire à l’impôt sur les sociétés, beaucoup plus avantageuse. Mais personne n’a vraiment relevé que l’impôt sur les sociétés, lui, a envers et contre tout été mis en charpie par le gouvernement. Surtaxe ou pas, il est en voie d’implosion.

    On savait qu’en violation de toutes ses promesses de campagne, François Hollande avait l’intention d’organiser un gigantesque transfert de charges des entreprises vers les ménages, notamment en offrant à terme 20 milliards d’euros aux entreprises, sous la forme du fameux (et improprement dénommé) Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), et en finançant ce dispositif notamment par un relèvement des taux de la TVA, auxquels sont assujettis les ménages. Cette disposition est même déjà votée puisqu’elle a été insérée dans le troisième projet de loi de finances rectificatives pour 2012, ratifiée à la fin de l’année dernière. Mais on ignorait l’onde de choc précise pour 2014 de ce dispositif. Et on ignorait plus encore le total des allègements de charges prévus au profit des entreprises dans le cadre de ce même projet de loi de finances pour 2014.

    Or, maintenant, les choses s’éclairent peu à peu. Avec la publication progressive par les ministères des finances et du budget des différents documents qui constituent les annexes du projet de loi de finances (on peut tous les consulter ici), on dispose de tous les détails de ce projet de budget – détails qui n’étaient pas encore disponibles dans le traditionnel dossier de presse, écrit en novlangue de Bercy, qui a été dévoilé fin septembre lors de la présentation du texte. Quand nous avons enfin disposé de ces précieux documents complémentaires, nous avons donc d’abord détaillé la purge sociale qui va être imposée aux ménages en 2014, au travers d’une rafale de prélèvements injustes (lire Radiographie d’un budget de droite et La folle stratégie de la paupérisation). Mais ces documents permettent aussi de chiffrer avec précision ce formidable cadeau qui va être fait aux entreprises, sous la forme – on verra que la formule n’a rien d’excessif – d’un dynamitage de l’impôt sur les sociétés.

    Pour en prendre la mesure, il suffit de se référer au premier volume du document budgétaire dénommé « Voies et moyens » (il peut être téléchargé ici), qui détaille l’impact des différentes mesures fiscales envisagées pour 2014. On trouve ainsi un tableau qui résume les évolutions prévisibles de l’impôt sur les sociétés. Il figure à la page 33 de ce document que l’on peut consulter ci-dessous :

    Voies et moyens 2014 - tome 1
    http://fr.scribd.com/doc/173718666/Voies-et-moyens-2014-tome-1

    Un cadeau de 15,5 milliards d’euros

    On y découvre donc que les recettes de l’impôt sur les sociétés pour 2013, qui avaient été évaluées à 53,531 milliards d’euros en loi de finances initiale, puis révisées en cours d’année à 49,702 milliards, devraient s’effondrer en 2014 à 36,226 milliards d’euros. CQFD ! Par rapport à la dernière évaluation connue pour 2013, les recettes attendues de l’impôt sur les sociétés vont donc bel et bien s’effondrer de 13,476 milliards d’euros. Et la crise n’a rien à voir dans cette dépréciation puisque l’évolution spontanée de l’impôt sur les sociétés aurait dû conduire à des recettes en hausse de presque 1,7 milliard d’euros. Non ! Ce sont les mesures fiscales prises par le gouvernement socialistes qui sont à l’origine de cet effondrement, dont 15,222 milliards d’euros de baisses qui ont été prises dès avant ce projet de loi de finances pour 2014.

    Il faut bien mesurer l’énormité de ce cadeau fait par le gouvernement aux entreprises. Il correspond à une baisse de 27 %. Ce qui est sans aucun précédent dans l’histoire budgétaire contemporaine, même sous les gouvernements de droite.

    À la page 35 de ce même fascicule budgétaire, on peut trouver la décomposition précise des mesures fiscales qui expliquent cet effondrement. « La prévision d’impôt sur les sociétés net pour 2014 s’élève à 36,2 milliards d’euros, sous l’hypothèse d’une croissance de bénéfice fiscal 2013, y compris impact des mesures nouvelles, de 1 % environ, après des évolutions de l’ordre -1 % en 2009 ; +5 % en 2010, +3 % en 2011 et +8 % en 2012 », confirme le document, avant d’ajouter : « Cette prévision se décompose en 60,3 milliards d’euros d’impôt brut sur les sociétés et 24,1 milliards d’euros de remboursements et dégrèvements. Elle tient compte des mesures votées avant le projet de loi de finances pour 2014, pour un total de -15,5 milliards d’euros :

    – le crédit d’impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi (-9,4 milliards d’euros) ;

    – le contrecoup des mesures du plan de relance, à savoir la restitution anticipée des créances de crédit impôt recherche et la restitution immédiate des créances de carry-back (-2,0 milliards d’euros) ;

    – la suppression de l’imposition forfaitaire annuelle en 2014 (-0,6 milliard d’euros), confirmée au projet de loi de finances 2014 dans le cadre de la création d’une contribution sur l’excédent brut d’exploitation des entreprises ;

    – le contrecoup des mesures votées en loi de finances initiales 2013 (-4,2 milliards d’euros). »

    Dans le lot de ces dernières mesures qui pèsent à hauteur de 4,2 milliards d’euros, figurent notamment ceci :

    « – la réforme du 5e acompte (-1,0 milliard d’euros) ;

    – la limitation de la déductibilité des charges financières (-1,3 milliard d’euros) ;

    – l’impôt minimum par limitation de l’imputation des déficits (-0,5 milliard d’euros) ;

    – l’application de la quote-part pour frais et charges sur les plus valeurs de long terme à la plus-value brute et non nette, ainsi que l’augmentation de ce taux de 10 à 12 % (-1,4 milliard d’euros). »

    L’énormité du cadeau fait au patronat – qui n’en espérait sûrement pas tant de la part d’un gouvernement socialiste – choque à de très nombreux titres. D’abord, il est frappant de constater que ce cadeau de 15,5 milliards d’euros fait aux entreprises correspond à très peu de choses près aux mesures dites de « redressement » affichées par le gouvernement. Dans son plan de communication autour du projet de loi de finances pour 2014, le gouvernement a en effet beaucoup insisté sur le fait qu’il avait choisi de mettre en œuvre un budget prévoyant « 18 milliards d’euros de mesures de redressement dont 15 milliards d’euros d’économies de dépenses ». Conclusion : si un plan d’austérité a été imposé au pays, ce n’est pas pour réduire les déficits publics ; cela a d’abord été pour financer ces cadeaux patronaux. La concordance des chiffres en témoignent : si ces 15 milliards d’euros n’avaient pas été offerts aux entreprises, le gouvernement aurait pu réduire les déficits publics sans imposer une purge sociale au pays.

    La plaisanterie de la taxe à 75 %

    La deuxième raison pour laquelle ce cadeau choque, c’est que, de fait, tous les ministères ont été mis à la diète pour 2014. Si les effectifs publics sont gelés hormis dans l’éducation nationale, si les salaires publics ne profiteront toujours pas d’une revalorisation, si d’innombrables secteurs verront leurs crédits baisser, de la culture jusqu’à l’emploi, c’est aussi à cause de ce cadeau.

    Oui, un cadeau ! C’est le bon terme précisément parce que le gouvernement a fait le choix – et c’est la troisième raison de notre indignation – d’apporter cette somme fabuleuse sans demander en retour aux entreprises des engagements ou des contreparties. C’est tout particulièrement le cas pour les 20 milliards d’euros apportés dans le cadre du « choc de compétitivité » : le gouvernement a délibérément choisi d’apporter ces crédits d’impôt aux entreprises, sans la moindre contrepartie. Lors des Universités d’été du Medef, Pierre Moscovici a même pris l’engagement que cette somme serait apportée « sans contrepartie » mais aussi « sans contrôle fiscal » (lire Ce que révèle le tango d’amour Moscovici-Gattaz).

    L’histoire est donc écrite d’avance. Dans une conjoncture qui est toujours très morose, les entreprises y regarderont à deux fois avant d’embaucher ou d’investir. Vieux principe : on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! La grande majorité des entreprises vont donc empocher les 20 milliards d’euros de crédit d’impôts, mais les retombées économiques sont pour le moins incertaines. Pour l’heure, la seule probabilité, c’est que ces cadeaux vont d’abord générer des effets d’aubaine. Et même dans le cas des entreprises les plus riches, celles du CAC 40 notamment, on peut parier sans grand risque que les cadeaux fiscaux consentis par les socialistes vont leur permettre d’arrondir encore un peu plus les dividendes qu’ils servent à leurs actionnaires.

    Et puis, la quatrième raison d’indignation, c’est évidemment que ce projet de budget apparaît du même coup comme la dernière et la plus spectaculaire illustration de la tromperie à laquelle François Hollande s’est livré durant la campagne présidentielle. Car de cette politique budgétaire et fiscale tout entière dessinée pour contenter le Medef, il n’avait jamais soufflé mot dans le passé. À l’inverse, il avait dit pis que pendre du « choc de compétitivité » défendu par Nicolas Sarkozy – auquel il s’est donc converti, à quelques modalités d’application près.

    La volte-face est même plus spectaculaire que cela ! Avec sa sortie fameuse « Mon ennemie, c’est la finance ! », avec son projet de taxe à 75 % sur les rémunérations dépassant un million d’euros par an, il avait suggéré qu’il conduirait une politique clairement ancrée à gauche, pour contenir les dérives de ce capitalisme à l’anglo-saxonne auquel la France s’est progressivement convertie. Las ! François Hollande a finalement fait tout le contraire.

    Dans ces documents publiés en annexe du projet de loi de finances pour 2014, on en trouve d’ailleurs une ultime vérification, avec les modalités qui ont été retenues pour ce projet de taxation des hautes rémunérations. Car un projet de taxation a effectivement été inséré dans le projet de budget mais quand on en découvre les modalités, on s’aperçoit que l’affaire se termine par une … plaisanterie !

    Un nouveau bouclier fiscal

    Pour apprécier la comédie à laquelle a donné lieu toute cette histoire, il faut se souvenir que le projet phare de François Hollande, avant l’élection présidentielle, était d’engager une « révolution fiscale » sur le modèle de ce que préconisait l’économiste Thomas Piketty, en fusionnant la Contribution sociale généralisée (CSG) et l’impôt sur le revenu, pour refonder un véritable impôt citoyen et progressif. Puis, en cours de campagne, le candidat socialiste a fait une embardée : mettant de côté ce projet très ambitieux, il a proposé une mini-taxe provisoire à 75 % pour les revenus dépassant 1 million d’euros. La suggestion était faite pour frapper les imaginations mais elle était en réalité très en retrait sur la précédente, car sans réforme de l’assiette de l’impôt, elle n’était pas de nature à rendre le système français plus progressif (lire Impôts : Sarkozy ment, Hollande bricole).

    Puis, nouvelle reculade, quand le Conseil constitutionnel a censuré l’an passé cette réforme qui avait été (délibérément ?) très mal mise en œuvre par Jérôme Cahuzac, François Hollande a choisi une nouvelle fois de rabattre la voilure, en faisant en sorte que la nouvelle taxe soit payée non plus par les cadres dirigeants des entreprises, mais les entreprises elles-mêmes. Ce qui évidemment change tout, car cela ne corrige plus, désormais, les injustices de l’impôt sur le revenu.

    Mais quand on découvre les modalités précises de cette nouvelle taxation dans les documents annexes du projet de loi de finances pour 2014, l’effet de sidération est encore plus grand. Car le système est ainsi conçu qu’il avantage les très grandes entreprises, qui bénéficient d’une sorte de bouclier fiscal. Et surtout, la nouvelle taxe à laquelle sont soumises les entreprises concernées est déductible… de l’impôt sur les sociétés.

    Pour saisir le mécanisme, il suffit de se reporter à un autre fascicule budgétaire, qui est dénommé « Évaluation préalable des articles du projet de loi » et que l’on peut consulter ci-dessous :

    Budget 2014 - Evaluations préalables
    http://fr.scribd.com/doc/173722413/Budget-2014-Evaluations-prealables

    Une économie de 100 millions grâce à la déductibilité

    D’abord, on découvre (à la page 52) que la disposition est de portée microscopique puisque « environ 470 entreprises versent à approximativement 1 000 salariés ou dirigeants des rémunérations dont le montant annuel excède un million d’euros ». De surcroît, le dispositif initial a été amendé : la taxe sera de seulement 50 % du montant des rémunérations versées à des cadres dirigeants au-delà de 1 million d’euros annuels, mais, en plus, le montant de la taxe, qui sera due deux années (en 2014 sur la base des revenus de 2013 et en 2015 sur celle des revenus de 2014), est plafonnée à hauteur de 5 % du chiffre d’affaires réalisé l’année au titre de laquelle la taxe est due.

    Avec un taux d’imposition de 50 % et non plus de 75 % comme c’était prévu à l’origine, de surcroît plafonné à 5 % du chiffre d’affaires, la nouvelle taxe Hollande n’a donc plus rien à voir avec la taxe initiale de 75 %, qui elle-même n’avait plus rien à voir avec la « révolution fiscale » promise avant la présidentielle. C’est si vrai que le plafonnement de 5 % sur le chiffre d’affaires va fonctionner comme un véritable « bouclier fiscal », à la manière de celui qu’en d’autres temps, Nicolas Sarkozy avait inventé au profit des très hautes fortunes.

    Dans le cas présent, le plafonnement va en effet profiter aux entreprises les plus riches. À titre d’illustration, examinons en effet ce qui va advenir pour les clubs de football de la Ligue 1. Au total, 114 joueurs ou entraîneurs évoluant dans les 15 clubs les plus riches, sur un total de 20, seront concernés par la nouvelle taxation, dont 21 joueurs du PSG, 17 de l’OM, 14 de Bordeaux ou Lille ou encore 13 de Lyon.

    La nouvelle taxe va donc concerner les trois quarts des clubs de L1. Mais le système de plafonnement ne profitera qu’aux plus riches. Le basculement de la taxe à 75 % vers une taxation de 50 % plafonnée à 5 % du chiffre d’affaires permettra ainsi au PSG de ne payer pour 2013 que 19,5 millions d’euros au lieu des 43,4 millions qui auraient découlé d’une taxe sans plafonnement, soit une économie de 23,9 millions d’euros générée par ce plafonnement. De leur côté, l’OM et Lyon feront respectivement une économie d’environ 7,8 millions et 6,6 millions d’euros.

    En clair, vivent les riches ! Voilà l’une des aberrations du système inventé par les socialistes. Même Nicolas Sarkozy n’aurait sans doute pas conçu un système aussi biscornu, à l’avantage des plus hauts revenus. Et en bout de course, le Qatar, qui s’est illustré de manière si honteuse cette semaine avec la révélation de pratiques d’esclavagisme sur les stades en construction de la coupe du monde de 2022, sera le plus grand bénéficiaire de ce bouclier fiscal, lui qui est le propriétaire du PSG.

    Mais les bizarreries de cette nouvelle taxe ne s’arrêtent pas là. La taxe est en effet, de surcroît… déductible de l’impôt sur les sociétés. Le système est méticuleusement expliqué à la page 57 du fascicule « Évaluation préalable des articles du projet de loi » : « Sur la base d’un taux de taxation de 50 % et d’un plafonnement de la taxe à 5 % du chiffre d’affaires, le rendement de la taxe est estimé à 310 millions d’euros en rendement brut et à 210 millions en rendement net de la déductibilité de la taxe du bénéfice imposable à l’impôt sur les sociétés. » Traduisons : la déductibilité permet donc de minorer le coût de la taxe pour les entreprises, en 2014, de 100 millions d’euros. En clair, la taxe, qui était déjà de portée purement microscopique, est minorée encore de 30 %.

    En bout de course, la fameuse taxe, celle qui a si fortement compté dans la campagne du candidat Hollande, sera purement symbolique : « Compte tenu de la mécanique de l’impôt sur les sociétés, la mesure rapportera donc 260 millions d’euros en 2014 et 160 millions d’euros en 2015, soit un rendement global de 420 millions sur deux ans », conclut ce fascicule budgétaire.

    Voilà où nous en sommes arrivés ! La taxe à 75 % qui avait si fortement frappé les imaginations pendant la campagne présidentielle est devenue une pure pantalonnade ; et la finance, dont François Hollande se disait l’ennemi, a pris les commandes du budget de l’État et pioche maintenant dedans à pleines brassées…

    #gvtZ #fiscalité #Hollande #renoncement

    • Si l’on baptisait correctement les choses, l’impôt sur les sociétés IS s’appellerait « impôt sur les bénéfices de sociétés ». Je propose à tous les gens de gauche de parler « d’impôt sur les bénéfices » et non « d’impôt sur les sociétés », car la sémantique peut jouer un rôle essentiel dans la compréhension (ou non) de ce phénomène par le grand public. Il n’y a qu’une chose à comprendre : la baisse de l’impôt sur les bénéfices ne bénéficie pas aux entreprises, mais aux actionnaires !!!

      Explication : ce n’est pas un impôt qui pèse sur les sociétés, mais sur leurs actionnaires, puisque que cet impôt est prélevé sur l’excédent résiduel une fois que l’entreprise a mis de côté l’argent qu’elle veut réinvestir en R&D. Cet impôt est donc une dépense pour l’entreprise qui n’a que peu d’impact sur la santé de l’entreprise, et encore moins sur sa compétitivité, puisque cette dépense est juste en concurrence avec un renforcement de ses fonds propres et surtout le versement des dividendes pour les actionnaires !!!

      Je n’ai pas compris d’où vient ce remboursement de 15 M€, pourquoi un crédit d’IS et non pas un crédit sur les charges patronales, qui aurait ainsi plus favorisé l’emploi.. je comprends rien, en fait...
      Ce que je comprends, c’est que Hollande a juste mis en oeuvre le projet de TVA sociale de Sarkozy, de façon diabolique puisqu’on y comprend plus rien mais au final le résultat est le même, ce n’est pas un hasard.. Et ça n’a rien de surprenant vu qu’on sait que Hollande n’est que le mandataire judiciaire missionné par l’UE pour mener à bien la procédure de redressement judiciaire exigé par les créanciers de la France, comme Monti en Italie...

  • « Pas d’autre solution... » => pourquoi y me demande pas à moi, qui suis encore de gauche, si j’ai pas des solutions ??

    Il va demander au medef, à la cfdt (pléonasme ?) et aux dernières promotions de l’ena, il n’avait aucune chance de trouver d’autre solution !

    Moi, j’en ai une : le déficit qui lui fait peur pour nos retraites est évalué à 20MM. Le service de la dette sera cette année d’à peu près 50 MM ==> y’a qu’à faire une soustraction élémentaire et annoncer aux français qu’après m’avoir lu, il a maintenant l’idée de ne payer aucun intérêt aux banques et de faire partir les français à la retraite à 55 ans.
    http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-retraites-jeunes-et-retraites-victimes-de-cette-reforme-pour-la
    #trahison #futur_antifa #banque

  • Systematic Deceit from the NSA | Bea Edwards
    http://www.huffingtonpost.com/bea-edwards/systematic-deceit-from-th_b_3708145.html

    Le #lanceur_d'alerte doit alerter ses supérieurs, pour mieux se faire botter les fesses.

    General Hayden disputed the fact that Edward Snowden, the former National Security Agency (NSA) contractor who disclosed the wholesale electronic surveillance of Americans, is a whistleblower. Because Snowden did not make his disclosures through internal channels at the NSA, Hayden strongly implied - without actually saying so - he is a traitor.

    (...)

    To be sure, Snowden did not go to his supervisors or to the Congress. He did not do this because four other NSA whistleblowers (only three of whom are public) had already done it, and they had been subjected to demotion, termination and FBI raids. One of them was indicted under the Espionage Act and investigated for four years before the charges imploded. The unfortunate Congressional staffer who supported their allegations was also raided at home by the FBI and is now suing the government for the return of her personal effects.

    Snowden did not follow this same course because he was aware of what had happened. He has said as much.

    Even more to the point, Hayden knew all about this, too. In fact, General Hayden was at the top of the internal channel that meted out such vicious reprisal against the previous NSA whistleblowers. William Binney, a heavyweight whistleblower at the NSA (and GAP client), spent the better part of a van ride back to the agency from downtown Washington, D.C. telling Hayden - then NSA Director - that the surveillance program Trailblazer was an unconstitutional, inoperative, overpriced boondoggle cobbled together by SAIC, and it should be stopped. Hayden did nothing , and when he found that Binney had taken his evidence to a Congressional Committee, he retaliated mercilessly. He had Binney demoted and he informed the staff at the NSA that no one was to tell Congress anything different from what he - Hayden - told them to say. In October 2001 Binney resigned from the NSA, disgusted at the way in which the agency’s ineptitude left the US vulnerable to the attacks of September 11.

    Nonetheless, the General had no problem at all staring straight into the [Fox News] camera yesterday morning and deliberately misleading his audience about the effectiveness of internal channels for whistleblowers at the NSA. Note the care with which Hayden chose his words. He didn’t actually say that Snowden should have used internal channels. He only said there’s no evidence that he - Snowden - did so.

    In contrast, we have mounting evidence that those who should inform us about the activities of the intelligence community cannot be trusted. Like Hayden’s Fox News interview yesterday, their statements are designed to mislead. James Clapper said exactly that when he admitted that he provided an open congressional hearing on March 12, 2013 the “least untruthful” account of the NSA’s surveillance operations possible. In other words, Clapper did not ’misspeak.’ He carefully elaborated a false answer and then gave it to a Senate committee under oath.

    The problem is not just these misleading officials, either. There is a structure of deceit around the NSA programs. The intelligence agencies constructed a system intended to mimic Constitutional checks and balances: a secret court and closed legislative briefings with gagged lawmakers. Spokesmen like current NSA Director Keith Alexander then claim the programs were vetted by all three branches of government.

    Michael Hayden, Keith Alexander, James Clapper and their ilk represent a political force intent upon strengthening and expanding the surveillance of citizens, for whatever reason . Maybe it builds their fiefdoms, or enriches their contractor cronies, or assuages their paranoia. We don’t know. What we do know is that they have a record of deceit in this regard. When they have to mislead the public or the Congress, they have done so, without even breaking the tell-tale Nixonian sweat.

    They’ve been pretty successful. The budget of the NSA has doubled, at the very least, since 9/11 (it’s a secret budget, so it’s hard to tell), although the agency’s record is a disgrace. Trailblazer, which Binney denounced to Hayden, was abandoned in 2005 as a dead loss. Two disturbed teenagers from Dagestan, who bombed the Boston Marathon finish line, evaded the NSA, although Russian intelligence tipped US intelligence twice that the brothers were suspect.

    There’s simply no accountability at the NSA - not for the crimes and not for the cover-up. Not for the deception, and not even for the poor performance. If anyone has betrayed the United States, it’s Hayden and Alexander, not Edward Snowden.

    #surveillance #trahison #mensonges #mensonges_éhontés #manipulation #mafieux #nsa #whistleblower #snowden

  • Affaire #Snowden : Evo Morales empêché de survoler la France et le Portugal - #ETATS-UNIS / #BOLIVIE / FRANCE - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20130703-affaire-snowden-evo-morales-survol-france-portugal

    le président bolivien rentrait dans son pays en provenance de Moscou où il avait assisté au forum des pays exportateurs de gaz. Son avion devait effectuer une escale technique au Portugal. D’après le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, les deux pays européens auraient émis ce refus car ils auraient soupçonné la présence d’Edward Snowden dans l’avion qui a du finalement atterrir en urgence à Vienne en Autriche.

    • Bon si on cherche à voir la bouteille à moitié pleine, ça va quand même dans le bon sens.. Reste à savoir comment ça va s’appliquer réellement...

      Et par ailleurs, pour les scoops et autres entités qui gèrent simplement leurs liquidités en les laissant simplement en dépôt dans une banque, faudra qu’elles fassent gaffe au seuil de 100 000 euros qui peut les transformer en pigeons renfloueurs...

      Surtout, rien ne sera possible sans mise à contribution des investisseurs privés dans la banque. Depuis juin 2012, les Européens ont en effet « radicalement changé de paradigme », souligne Alan Lemangnen. Dorénavant, il n’est plus question qu’une entité extérieure vienne sauver une banque avant que ses créanciers n’aient payé leur part de la facture. Une façon de s’assurer que le contribuable n’aura plus à trinquer pour les errements d’un établissement financier. Les actionnaires seront alors les premiers à payer. Viendront ensuite les créanciers de second rang, les créanciers dits « seniors », puis les détenteurs de gros comptes bancaires supérieurs à 100 000 euros. Ce n’est qu’en dernier ressort qu’interviendront les États et enfin le MES. Une hiérarchie somme toute saine, qui limite « l’alea moral », c’est-à-dire le risque qu’une équipe dirigeante d’une banque fasse n’importe quoi en sachant qu’elle sera toujours secourue en cas de coup dur.

  • La misère, quand elle frappe, elle atteint toujours le prolo en priorité :-(

    Les habitants du nord de la France ont une consommation d’antibiotiques plus élevée que celles des habitants des Pays-de-la-Loire et de Rhône-Alpes.

    Quand est-ce que les Duflot et compagnie vont faire le boulot plutôt que de se poser des questions de carrière ??

    http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/la-consommation-d-antibiotiques-en-hausse-en-france-1031903-2013-06-19

    #trahison #laboratoire #poison

  • Dans le papier du Figaro que je référence , ce n’est pas les éructations simulées de notre (s)ministre ou de notre président (sic) qui sont remarquables, mais cette phrase, en fin d’article, qui elle montre à quel point les deux cités ci-dessus ont vendu le pays. Voici la phrase qui vaut à elle seule la lecture du papier :

    ...Les Européens doivent se mettre d’accord sur le mandat confié à la Commission européenne pour négocier un méga-accord de libre-échange avec Washington...

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/17/97001-20130617FILWWW00654-filippettibarroso-des-propos-consternants.php
    #consternant #valets #trahison

  • « L’important, c’est que les entreprises puissent augmenter leurs marges », dit un conseiller de François Hollande chargé de faire le service après-vente du CICE.

    François Hollande a de fait progressivement adopté un ton plus favorable aux entreprises à mesure que les mois passaient.

    Après avoir pendant la campagne défendu une politique de relocalisation des usines par la mise en place de barrières douanières environnementales ou sociales pour protéger l’industrie française, le président a radicalement changé de discours lors de sa visite d’Etat en Chine fin avril.

    AMADOUER LES « PIGEONS »

    Se faisant l’avocat du libre-échange pour doper l’économie française, il a fait à Pékin le pari de miser sur une hausse significative des exportations françaises et donc l’emploi par le biais de l’ouverture du marché chinois plutôt que de réclamer une baisse des importations chinoises.

    De façon contre-intuitive pour un militant socialiste, le président s’est fait le champion de l’investissement des entreprises françaises en Chine.

    De même, il a fait lundi lors des Assises de l’entreprenariat l’éloge de l’esprit d’entreprise, appelant même l’Education nationale à y sensibiliser les enfants.

    On ne parlera pas de #trahison. La trahison aurait une confiance initiale minimale, ce qui heureusement n’a jamais existé...

    http://fr.news.yahoo.com/françois-hollande-bousculé-le-logiciel-économique-du-ps-202354319.htm ;