• Les #trains_de_nuit vers #Berlin et #Vienne ne circuleront plus à partir du 14 décembre

    Les trains de nuit Vienne-Paris et Berlin-Paris ne circuleront plus dès le 14 décembre, annonce ce lundi la compagnie ferroviaire autrichienne #ÖBB.

    Les trains de nuit Vienne-Paris et Berlin-Paris ne circuleront plus dès le 14 décembre « après le retrait des partenaires français », a annoncé la compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB ce lundi. « La #SNCF a été informée par le ministère [français, NDLR] des Transports que les commandes publiques pour l’exploitation des trains de nuit Vienne-Paris et Berlin-Paris seraient arrêtées pour l’année 2026 », a indiqué la compagnie autrichienne. « Les deux liaisons de train de nuit ne pourront plus être proposées à partir du 14 décembre 2025 », a-t-elle regretté, ce type d’exploitation nécessitant « des partenaires internationaux ».

    La semaine dernière, le collectif d’usagers Oui au train de nuit avait alerté sur la possible #disparition de ces liaisons ferroviaires relancées en 2021 et 2023, qui ne survivraient pas à la suppression d’une #subvention de l’État français. De nombreux élus avaient alerté sur la « menace » de leur disparition - désormais concrétisée.

    Tombés en désuétude durant la décennie 2010, les trains de nuit internationaux devaient connaître une renaissance à partir du réseau spécialisé autrichien #Nightjet. Mais selon ce collectif, les opérateurs ferroviaires n’auraient pas respecté « leur promesse de créer une desserte quotidienne », le train ne circulant que trois jours par semaine. L’État français subventionne largement les lignes relancées : environ 10 millions d’euros par an pour la liaison vers Berlin.

    Bruxelles restera desservie

    La compagnie ÖBB a précisé qu’elle maintenait la liaison Vienne-Bruxelles et continuerait d’investir dans les trains de nuit avec « davantage de capacité et de confort sur les lignes existantes ». Cette compagnie est leader européen sur le marché des trains de nuit grâce à la situation géographique de Vienne au cœur de l’Europe et acquiert progressivement de nouveaux wagons lits modernes, pour renouveler et compléter sa flotte existante.

    https://www.dna.fr/transport/2025/09/29/les-trains-de-nuit-qui-reliaient-paris-a-berlin-et-vienne-vont-bientot-s-arreter
    #France #train_de_nuit #suppression #transport_ferroviaire #train #mobilité #transport_public

    • #Cyberaction : Sauvons les trains de nuit Paris – Berlin et Paris – Vienne

      Deux lignes de trains de nuit iconiques, le Vienne-Paris et le Berlin-Paris, seront arrêtées le 14 décembre, selon la compagnie autrichienne ÖBB, "après un retrait des partenaires français". Tombés en désuétudes durant les années 2010, ces lignes internationales avaient pourtant été relancées en 2021 et 2023.

      Les trains de nuit internationaux Paris-Vienne et Paris-Berlin connaissent un succès de fréquentation. Ils ont transporté 66 000 voyageurs en 2024, malgré une relance très récente et une circulation un jour sur deux.

      Pourtant, ces trains pourraient s’arrêter dès décembre 2025.

      En effet l’État menace de supprimer la subvention à la SNCF pour ces trains « Nightjet » qu’elle gère en coopération avec les chemins de fer autrichiens ÖBB. En cause, les opérateurs n’ont pas tenu leur promesse de créer une desserte quotidienne (le train ne circule que 3 jours par semaine).

      La SNCF ne vend pas les billets pour ces trains de nuit.
      La SNCF ne vend pas les billets sur sa plateforme SNCF Connect, et n’informe même pas sur l’existence de ces trains qu’elle opère pourtant. Comment croire dès lors à son implication pleine et entière dans la réussite de ces deux lignes de nuit ?
      Concurrence déloyale de l’avion
      L’Union européenne complique le financement des lignes de train internationales, tandis que l’avion bénéficie de niches fiscales qui apportent une subvention cachée de 30 à 40€ par billet d’avion. Autrement dit, on subventionne massivement le mode le plus polluant, tout en freinant l’émergence de l’alternative plus vertueuse.
      Au final, les trains de nuit internationaux sont en 2025 dans la même situation que les trains de nuit nationaux en 2015 : la SNCF dégrade le service et encourage ainsi l’État à s’en débarrasser, sur fond d’un cadre réglementaire mal adapté.

      Pourquoi faut-il agir maintenant ?
      Il n’est pas acceptable que les 2 seuls trains de nuit internationaux qui desservent la France à l’année disparaissent. Chacun des acteurs dispose d’une marge pour agir et chacun peut faire un pas pour relancer véritablement les trains de nuit internationaux.
      Nous, signataires de la pétition, demandons :
      – aux opérateurs SNCF, ÖBB et DB de déployer complètement l’offre annoncée avec 2 trains de nuit quotidiens, un vers Vienne et un vers Berlin, ce qui améliorera la fiabilité et l’équilibre économique. L’Autriche fournit les rames, qui représentent une grande part du coût des trains de nuit. Pour la SNCF, c’est donc une opportunité à ne pas manquer pour enfin tester les trains de nuit internationaux à pleine capacité. C’est une étape nécessaire pour permettre d’autres déploiements à l’avenir, vers Copenhague, Malmö, Barcelone, Madrid, Milan, Venise, Rome, Prague, etc.
      – à l’État français de continuer à soutenir ces trains, quitte à renégocier le montant de la subvention, en contrepartie d’un engagement à faire rouler le train tous les jours.
      – à l’UE d’autoriser plus clairement les subventions aux trains internationaux, au moins temporairement, sur la période où le kérosène reste défiscalisé. L’UE pourrait subventionner les trains de nuit pour équilibrer la concurrence avec l’avion et reconstruire le réseau des trains de nuit après 2 décennies de sous-investissement.
      C’est une action urgente pour disposer d’une alternative au moment où l’avion va devenir plus cher.
      Vite, il y a urgence, signez la pétition aujourd’hui pour montrer notre attachement à un mode de voyage bas-carbone !

      1ers signataires : Oui au train de nuit Rester sur terre
      https://agir.greenvoice.fr/petitions/sauvons-les-trains-de-nuit-paris-berlin-et-paris-vienne

      Les trains de nuit Vienne-Paris et Berlin-Paris ne circuleront plus à partir du 14 décembre
      https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250929-les-trains-de-nuit-vienne-paris-et-berlin-paris-arrêtés-le-14-déc

      Précédentes actions

      Pétition : Oui aux trains de nuit
      https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/ouiauxtrainsdenuit-6425.html

      Cyberaction : Pour le TER au prix du Covoiturage
      https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pourleterauprixducovoiturage-6685.html

      Pour le maintien de la ligne ferroviaire Guéret – Felletin.
      https://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=6425

      Nous vous proposons d’interpeller la Présidente de la Commission Européenne

      https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvonslestrainsdenuitparisberlinet-7828.html

  • Trains de nuit : la fréquentation triple en 5 ans

    Les trains de nuits cartonnent en France. D’après RMC, leur fréquentation a triplé en 5 ans. Des chiffres qui confirment la tendance actuelle.

    Les trains de nuit ont la cote

    La fréquentation des trains de nuit connaît une #progression spectaculaire. Après des années de doute et de suppressions, ces liaisons, longtemps jugées vieillottes, semblent devenues une arme économique et écologique dans le secteur ferroviaire. Le verdict est sans appel : en cinq ans, la fréquentation a triplé. Selon RMC, le nombre de passagers est passé de 350 000 à près d’un million. Le #taux_d’occupation frôle désormais les 80 %, une performance qui ferait pâlir bien des lignes à grande vitesse.

    D’abord, la demande. Les wagons se remplissent, parfois trop. Derrière la formule, une réalité : les trains sont complets plusieurs semaines à l’avance, et les rares places disponibles s’arrachent. Preuve aussi d’un certain engouement.

    Les facteurs d’explication sont multiples, mais ils semblent coller à l’ère du temps. D’une part, le coût. Les trains de nuit sont accessibles dès 29 €. Le côté écologique du transport ferroviaire marche toujours, surtout auprès des jeunes voyageurs. Enfin, l’aspect gain de temps séduit. En une nuit, il est possible de parcourir plusieurs centaines de kilomètres. Et donc de démarrer la journée tôt directement sur son lieu d’arrivée.

    Ce #retour_en_grâce est aussi le résultat d’une stratégie politique et industrielle : l’État a injecté des centaines de millions d’euros dans la rénovation du matériel roulant, remplaçant les couchettes fatiguées par des cabines modernisées. Résultat : le confort reste sommaire, mais l’ambiance est désormais perçue comme conviviale, presque bohème, bien loin de l’image poussiéreuse des années 1990.

    L’offre #SNCF #Intercités_de_nuit repensée

    Du côté institutionnel, la SNCF met en avant ses Intercités de nuit, qui relient Paris à Toulouse, Briançon, Rodez, Latour-de-Carol, Nice, Cerbère ou encore Lourdes. Ces dessertes sont conçues pour concurrencer l’avion sur des trajets intermédiaires, avec un argument de taille : une empreinte carbone réduite.

    En juin 2024, une carte officielle publiée par SNCF Voyageurs confirme la consolidation de ce réseau, tout en annonçant la suspension de l’expérimentation Paris-Berlin, faute de rentabilité. L’ambition reste pourtant intacte : repositionner le train de nuit comme un pilier du voyage durable, dans un contexte où l’aérien est contesté pour ses émissions.

    Autre avantage pour la SNCF : les trains de nuit sont redevenus rentables, ou du moins moins déficitaires. Avec un taux d’occupation de 80 %, ils évitent désormais le scénario du gouffre financier. La clientèle a changé : moins de retraités nostalgiques, plus d’étudiants, de jeunes actifs et de touristes étrangers séduits par l’expérience.

    https://www.nlto.fr/trains-de-nuit-france-frequentation-2025

    #France #trains #trains_de_nuit #transport_ferroviaire #statistiques #chiffres #fréquentation

  • Der geplante grosse Nachtzug-Ausbau wird gestrichen, Personal wird abgezogen
    –-> Le grand projet d’extension du réseau ferroviaire nocturne est annulé, du personnel est licencié

    Die SBB ziehen den Nachtzügen nach Rom und Barcelona den Stecker, die Bestellung für neue Nightjets wird gekürzt, und das Personal erhält Tieflöhne: Das Geschäft mit den Nachtzügen kommt nicht vom Fleck. Die Hintergründe.

    SBB-Chef Vincent Ducrot setzt auf Tempo statt Tiefschlaf. Er will für seine Bahn Hochgeschwindigkeitszüge kaufen. Schon 2026 soll die Ausschreibung stattfinden. Die schnellen Züge könnten es künftig tagsüber in ein paar Stunden bis nach Rom, Barcelona und London schaffen. Den 2020 angekündigten Nachtzügen nach Italien und Spanien hingegen zog Ducrot im Frühling den Stecker.

    Der damals versprochene Ausbau von sechs auf zehn Nachtzug-Verbindungen aus der Schweiz findet nicht statt. Bern und die Westschweiz bleiben ohne Anbindung ans Nachtzug-Netz. Zu der Ende 2021 lancierten Verbindung von Zürich nach Amsterdam wird lediglich ein saisonaler Nachtzug von Basel via Kopenhagen nach Malmö hinzukommen, der nächstes Jahr starten und dreimal pro Woche verkehren soll.
    Alle Anbieter haben Probleme

    Nicht nur bei den SBB ist die grosse Nachtzug-Euphorie verflogen, sondern auch bei der österreichischen Bahn ÖBB. Sie betreibt die unter dem Namen «Nightjet» verkehrenden Nachtzüge etwa von Zürich nach Wien, Hamburg und Berlin und ist zusammen mit den SBB, der Deutschen Bahn (DB) und der niederländischen Bahn auch für den Nachtzug von Zürich nach Amsterdam verantwortlich.

    Für den Ersatz ihrer alten Nachtzüge und den Ausbau des Netzes bestellte die ÖBB 2018 und 2021 bei Siemens neue Kompositionen. Vor wenigen Wochen gaben die Österreicher bekannt, dass die Bestellung gekürzt wird. Statt 33 neue Nightjets kaufen sie nur 24 – dafür mehr Züge für den Tagesverkehr.

    Die Staatsbahnen hadern nicht als einzige mit dem Geschäft. Das französische Start-up Midnight Trains musste vergangenes Jahr seinen Betrieb einstellen, bevor überhaupt ein einziger Nachtzug gefahren war.

    Der niederländische Anbieter European Sleeper, 2021 mit grossen Ambitionen gestartet, bietet derzeit nur eine einzige Verbindung zwischen Brüssel und Prag an.

    Der mit Tagzügen erfolgreiche deutsche Betreiber Flixtrain beendete sein Nachtzug-Abenteuer 2021 nach wenigen Monaten. Und hinter die Ambitionen des deutschen Start-ups Nox, das ab 2027 «Nachtzüge mit 100 Prozent privaten Räumen anbieten» will, setzen Experten ein grosses Fragezeichen.
    Was den Ausbau bremst

    Die Probleme aller Anbieter ähneln sich: Die Trassenpreise, also eine Art Schienenmiete, sind teuer. Rollmaterial ist teuer und kaum verfügbar. In der Nacht wird oft gebaut, was zu Umleitungen und Ausfällen führt. Ein Nachtzug-Reisender benötigt mehr Platz und Infrastruktur als ein Passagier eines tagsüber verkehrenden Zuges.

    Die Betten, Sitzplätze und Liegen können pro Tag zudem nur einmal verkauft werden. Das ist bei Zügen tagsüber anders. Flugzeuge wiederum können innerhalb von Europa mehrere Rotationen täglich fliegen.
    Das Geschäft bleibt eine Nische

    Das schlägt sich in den Preisen nieder, wie das Beispiel einer Reise von Zürich nach Berlin am 16. September zeigt. Tagsüber ist die Reise mit dem Zug und mit Halbtax-Abo für 53 Franken in gut 8 Stunden machbar. Die Airline Easyjet verlangt für den 90-Minuten-Flug mit Handgepäck 41 Franken und mit einem grossen Koffer 91 Franken. Eine gut 11-stündige Fahrt im Nightjet kostet hingegen mit Halbtax im Liegewagen mindestens 95 Franken und im Schlafwagen mindestens 157 Franken.

    Als «Nischenprodukt für Liebhaber» bezeichnete Mobilitätsforscher Thomas Sauter-Servaes von der Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften die Nachtzüge vor zwei Jahren gegenüber dem «Handelsblatt». Immerhin können die Nachtzüge auf eine Fangemeinde zählen, die bereit ist, auch mal mehrere Hundert Franken pro Reise zu bezahlen.

    Dennoch: «Nachtzüge bleiben eine Nische», sagte SBB-Chef Vincent Ducrot diese Woche dem «Migros-Magazin». Im vergangenen Jahr zählten die SBB 11,6 Millionen Reisende auf internationalen Zügen. Nur etwa 600’000 nutzten einen Nachtzug.
    Billig-Personal übernimmt mehr Aufgaben

    Auf die Frage, ob diese Zahl gesteigert werden könnte, gibt es eine Antwort: Ja, aber nicht ohne Subventionen. Die SBB können den Nachtzug nach Malmö nur lancieren, weil der Bund die Verbindung gestützt auf das CO-Gesetz bis 2030 mit 47 Millionen Franken unterstützt. Auch die ÖBB, die ihre Nachtzüge mit Gewinn betreibt, erhält für viele Teilstrecken Subventionen.

    Doch selbst mit staatlicher Hilfe bleibt oft nur die schwarze Null. Um die Kosten zu senken, setzen die Bahnen auf günstiges, externes Personal. Die ÖBB beschäftigt für die Nightjet-Züge solches der französischen Firma Newrest. Diese sucht in Zürich gerade nach Mitarbeitenden – und bietet einen Einstiegslohn von gerade einmal 3700 Franken, wie der «Tages-Anzeiger» berichtete.

    Dieses günstige Personal übernimmt immer mehr Aufgaben. Bisher war etwa auf den Abschnitten in Deutschland in Nightjet- und Euronight-Zügen neben dem Newrest-Personal auch solches der DB präsent. Diese Einsätze werden nun gestrichen. Seit Juni ist auf den Nachtzügen von Zürich nach Hamburg ab Basel kein DB-Personal mehr unterwegs, per Oktober wird es auch von den Nachtzügen von Zürich nach Amsterdam und Berlin abgezogen.
    SBB setzen auf deutsche Firma

    Die SBB betonen, dass die Nachtzüge auf den Schweizer Abschnitten weiterhin von SBB-Personal begleitet werden, das betrieblich verantwortlich sei und die Billettkontrolle im ganzen Zug sowie die Kundenbegleitung in den Sitzwagen übernehme.

    Es mache aber keinen Sinn, wenn die SBB für den Hotellerie-Service im Ausland eigenes Personal einstellen würden. Stattdessen setze man auf Partnerunternehmen, die verpflichtet würden, faire Arbeitsbedingungen zu bieten und «branchenübliche Löhne» zu bezahlen. Auf dem neuen Nachtzug von Basel via Kopenhagen nach Malmö wird etwa die deutsche Firma RDC das Personal stellen.
    Weniger als 20’000 Passagiere pro Jahr

    Selbst wenn dieser Zug immer ausgebucht wäre, dürften ihn weniger als 20’000 Menschen pro Jahr und Richtung nutzen. Zum Vergleich: Im vergangenen Jahr flogen 331’000 Menschen ab einem Schweizer Flughafen nach Dänemark und 255’000 nach Schweden, Umsteigepassagiere nicht mitgezählt.

    Die grosse Wende hin zum klimafreundlichen Reisen werden die Nachtzüge nicht bringen. Mit der Strategie, stattdessen auf schnelle Züge tagsüber zu setzen, könnte SBB-Chef Vincent Ducrot Nachtzug-Romantiker vergrämen – doch ökonomisch ist die Entscheidung richtig.

    https://www.watson.ch/schweiz/oev/741790508-sbb-nachtzuege-kein-grosser-ausbau-personal-mit-tiefloehnen
    #trains_de_nuit #transport_ferroviaire #Suisse #CFF #SBB #chemins_de_fer #transport_public #Nightjets #Vincent_Ducrot

  • Le projet de relancer les #trains_de_nuit pourrait être enterré faute de subventions fédérales

    Les trains de nuit pour Barcelone et Rome à partir de la Suisse pourraient ne pas voir le jour. En cause, le Conseil fédéral a récemment annoncé une série de mesures d’économies. Parmi elles, il y a l’annulation du #subventionnement des trains de nuit à hauteur de 30 millions de francs par année.

    Partir en train de Zurich vers Rome, ou de Genève vers Barcelone, et s’y réveiller au petit matin. Depuis des années, les #CFF y songent. Mais aujourd’hui, le #financement de ces lignes n’est plus assuré. Il est donc impossible d’aller de l’avant, explique le porte-parole des CFF Frédéric Revaz lundi dans La Matinale.

    « Ce sont des lignes qui ne sont pas rentables, car les trains ne circulent qu’une fois par jour et nécessitent beaucoup d’entretien et de personnel. Donc effectivement, il faut s’assurer d’avoir un financement pour lancer ces deux projets. »

    Il était prévu que la Confédération subventionne l’offre des trains de nuit dès l’année prochaine. Ce financement était même inscrit dans la loi CO2 adoptée par le Parlement. Mais le Conseil fédéral veut maintenant économiser les 30 millions de francs qui y étaient dédiés dans le cadre de son programme d’économies.
    La gauche et les Vert’libéraux en colère

    La gauche et les Vert’libéraux fulminent. Selon eux, la loi CO2 doit être appliquée et des alternatives à l’avion doivent être soutenues.

    La conseillère nationale verte genevoise Delphine Klopfenstein Broggini juge que cette décision est une aberration : « C’est une décision qui va contre la volonté du Parlement qui a voté la loi CO2. [...] Le Conseil fédéral rabote des comptes qui au contraire devraient être soutenus. Si on veut atteindre des objectifs de réduction des émissions de CO2, il faut trouver des alternatives à la mobilité aérienne », souligne la conseillère nationale. « Naturellement, les trains de nuit, c’est une voie à suivre. Aujourd’hui, on est en retard sur le sujet. Et maintenant, on prend encore plus de retard. C’est absolument incompréhensible. »

    La droite pour l’austérité en matière de mobilité douce

    A droite, certains estiment qu’il est raisonnable de bloquer des dépenses qui n’ont pas encore été engagées. Et pour le conseiller national PLR neuchâtelois Damien Cottier, le Conseil fédéral devait faire une pesée d’intérêt.

    Les sept Sages ont donc pris la bonne décision, selon lui : « Je trouve que c’est pertinent de la part du Conseil fédéral de commencer par ces crédits-là qui, justement, ne sont pas encore des subventions. [...] On doit mettre la priorité sur le trafic ferroviaire international, mais à grande vitesse. [...] Le trafic à grande vitesse est rentable, alors que les trains de nuit, malheureusement, c’est joli, même romantique, mais ce n’est pas ça qui va résoudre la crise climatique. Et surtout, ils n’assurent pas leur rentabilité. »

    Ce débat se poursuivra au Parlement. Si les Chambres valident cette décision, l’extension du réseau des trains de nuit depuis la Suisse pourrait subir un gros coup de frein.

    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/le-conseil-federal-essaie-d-enterrer-le-projet-des-trains-de-nuit-28646370.html

    #train #transport_ferroviaire #Suisse #subventions #rentabilité #loi_CO2 #trains

  • À Lille, le train de nuit reste à quai

    Le retour de la ligne de nuit Lille-#Nice et l’arrivée d’une liaison vers la #Suède, tous deux envisagés, ont été mis de côté par le gouvernement. Usagers, élus et militants se mobilisent pour faire changer cette décision.

    En matière ferroviaire, le célèbre slogan « Lille, au carrefour de l’Europe » est moins évident qu’il n’y paraît. Si Bruxelles est à trente-cinq minutes, Paris à une heure et Londres à une heure et demi, la saturation et les tarifs prohibitifs de ces lignes à grande vitesse sont autant d’arbres qui cachent la forêt. À l’heure où Bruxelles, sa voisine, s’ouvre à l’Est grâce au train de nuit — vers Berlin et très bientôt Prague — Lille en demeure privée.

    Aussi, le vendredi 20 octobre, une trentaine d’usagers, d’élus et de militants ont participé à une action sur le parvis de la gare Lille Flandres, afin de porter cette solution à l’agenda politique. La députée européenne Karima Delli (EELV), les élus des Hauts-de-France Margaux Rouchet et Julien Poix, la CGT Cheminots et Greenpeace étaient représentés. Le but était d’interpeller les décideurs — État et Région en tête — sur la pertinence de l’ouverture de lignes de nuit depuis le Nord.

    Urgence climatique et nouveaux marchés

    Jadis, Lille et le Nord étaient bien connectées aux confins de l’Europe, avec la célèbre ligne de nuit Calais-Vintimille en figure de proue. « Depuis Aulnoye-Aymeries, on pouvait rallier Moscou », dit Julien Poix, conseiller régional LFI des Hauts-de-France. Mais depuis la fermeture de la ligne Lille-Nice en 2009, la capitale des Flandres est orpheline des trains de nuit.

    Les arguments en faveur de la réouverture sont pourtant multiples : l’urgence climatique reste la première cause, mais le pouvoir d’achat et l’intérêt économique sur le territoire — où l’industrie du rail est importante — sont aussi évoqués. « Une relance du train de nuit signifie de nouveaux marchés potentiels », ajoute Julien Poix.

    Si le vent de la mobilisation se lève maintenant, ce n’est pas par hasard. En mai 2021, un rapport d’étude commandé par le gouvernement sur le développement de nouvelles lignes de « trains d’équilibre du territoire » (TET) livrait ses conclusions. Les propositions du rapport mettaient en lumière la pertinence du retour du train de nuit à Lille. Avec deux itinéraires en particulier : un retour du Lille-Nice, mais surtout une liaison Paris-Lille-Bruxelles-Hambourg-Copenhague-Malmö.

    Ce scénario n’a pas été retenu : les lignes envisagées à l’horizon 2030 par le gouvernement dans le cadre du « plan train » de 100 milliards d’euros annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne partent toutes de la capitale. Aujourd’hui, seules quatre lignes de nuit assurent un service quotidien : Paris-Briançon (Hautes-Alpes), Paris-Latour-de-Carol (Ariège), Paris-Nice (Alpes-Maritimes) et Paris-Tarbes-Lourdes (Hautes-Pyrénées).

    « Vive les voyages sobres et heureux ! »

    Dans un contexte de lutte contre l’extension de l’aéroport de Lille-Lesquin, le combat pour le train de nuit fait sens. « Oui, des alternatives écologiques à l’avion sont possibles. […] Le trajet fait partie du voyage. Vive les voyages sobres et heureux ! » scande le collectif Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille, mobilisé lui aussi pour le retour du train de nuit. « Les trajets entre 800 et 1 800 km doivent pouvoir être remplacés par des trains de nuit », dit Karima Delli.

    De son côté, Mina, jeune lilloise, doit renoncer à ses envies par conviction. « J’attends depuis longtemps de pouvoir retourner en Finlande, où j’ai vécu. Je ne veux plus trop prendre l’avion, alors j’essaie de trouver des accès par train. Mais le voyage fait 48 heures et je manque un peu de courage. Et le train demeure bien plus cher… » grimace-t-elle.

    Dans un contexte d’extrême urgence climatique, les voisins européens ont pris les devants… mais l’Hexagone bloque. Des investissements conséquents sont requis, afin de moderniser les infrastructures et le réseau. « Le réseau transeuropéen donne la priorité aux trains de nuit. Le problème que nous avons, ce sont les lignes qui passent par la France, observe Karima Delli. La France a promis 100 milliards, nous demandons deux milliards pour le train de nuit. S’ils ont mis sept milliards pour l’aviation, ils peuvent mettre deux milliards. »

    https://reporterre.net/A-Lille-le-train-de-nuit-reste-a-quai
    #trains_de_nuit #Lille #France #transports_publics #transport_ferroviaire #train #résistance

  • Des nouvelles lignes de trains de nuit vont être créées entre la Suisse Amsterdam, Rome et Barcelone - Le Temps
    https://www.letemps.ch/suisse/nouvelles-lignes-trains-nuit-creees-entre-suisse-amsterdam-rome-barcelone
    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/share/public/media/2020/09/15/file79fdunpr1gwg7n9rnbk.jpg.jpeg?itok=HxxcykTy

    Les CFF et les chemins de fer fédéraux autrichiens, ont indiqué mardi qu’ils s’associaient pour établir de nouvelles lignes de trains de nuit. Le nombre de passagers pour ce genre de transport est en augmentation

    #transport #rail #nuit

  • #Transports : les #trains_de_nuit renaissent en #Autriche
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/transports-les-trains-de-nuit-renaissent-en-autriche_3475069.html

    Ce sont des trains qui avaient disparu presque partout en Europe. Mais en Autriche, c’est une résurrection des trains de nuit. La compagnie nationale développe son réseau et ses trains. « Le confort est très agréable. C’est l’idéal, moi j’aime beaucoup », confie une voyageuse. Aujourd’hui, 26 lignes de trains de nuit existent, avec treize nouvelles rames commandées et près de 1,5 million de passagers transportés l’an dernier. En trois ans, la compagnie a rendu le train de nuit rentable, grâce à un positionnement haut de gamme.

    Pourquoi l’Autriche reste attachée aux trains de nuit
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/03/04/20002-20190304ARTFIG00114-pourquoi-l-autriche-reste-attachee-aux-trains-de-

    En Europe, la tendance est à la suppression des lignes ferroviaires de nuit, concurrencées par l’avion à bas coût et les lignes à grande vitesse. Sauf en Autriche, où la compagnie nationale, l’ÖBB, investit dans son réseau pour devenir leader en Europe centrale.

    #train #ferroviaire

  • Nightjet réveille les trains de nuit
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/06/02/nightjet-reveille-les-trains-de-nuit_5470351_4500055.html
    https://img.lemde.fr/2019/05/28/323/0/1918/959/1440/720/60/0

    La société autrichienne ÖBB est aujourd’hui la seule compagnie européenne à proposer une offre variée de trains de nuit. Une niche commerciale qui devrait prendre de l’essor à l’échelle européenne pour répondre aux exigences écologiques.

    #trains_de_nuit #transports #privatisation

  • Les #trains_de_nuit se réveillent en Europe
    https://reporterre.net/INF-Les-trains-de-nuit-renaissent-en-Europe-Le-renouveau-des-trains-de-n

    Ringards, les trains de nuit ? C’est ce que pense la SNCF, qui ferme les lignes les unes après les autres. Dernière victime en date : le Paris-Nice en décembre dernier. La #SNCF suit l’exemple de la compagnie publique allemande #Deutsche_Bahn (DB) qui a supprimé toutes ses liaisons nocturnes en 2016, jugées ruineuses. Le train de nuit ne serait plus compétitif face au développement des services d’#autocars longue distance et du transport aérien à bas coût. L’avenir du #ferroviaire, ce serait le train de jour à grande vitesse.

    Pourtant, d’autres pays européens misent sur le train de nuit. À l’instar de la Finlande, la Suède a modernisé ses lignes nationales, enregistrant une hausse de fréquentation de 63 %. Au Royaume-Uni, la compagnie privée #Caledonian_Sleeper vient d’investir 173 millions d’euros dans de nouveaux wagons. Les liaisons internationales retrouvent elles aussi un nouveau souffle : la compagnie russe RJD a relancé les lignes Moscou-Berlin-Paris et Moscou-Nice.

    Surtout, la compagnie publique autrichienne #ÖBB a choisi de redynamiser le train de nuit intereuropéen, à la faveur de l’abandon de la Deutsche Bahn (DB). « Nous croyons en l’avenir d’un service de transports longue distance qui va de centre-ville à centre-ville, sans avoir besoin d’une voiture », explique Bernhard Rieder, chargé de la communication d’ÖBB.

  • Les trains de nuit : une alternative bien moins coûteuse que le TGV
    https://www.bastamag.net/Les-trains-de-nuit-une-alternative-bien-moins-couteuse-que-le-TGV

    « Le train de nuit allie sobriété, écologie et économies tout en permettant d’arriver tôt le matin », rappelle le collectif « Oui au train de nuit ». Vent debout contre la fermeture d’une dizaine de lignes, le collectif – qui réunit une trentaine d’associations, de syndicats et de partis politiques de gauche – dénonce les chiffres utilisés par le gouvernement pour justifier ces suppressions. Le secrétaire d’État aux #Transports Alain Vidalies avance par exemple que la fréquentation des trains de nuit est en (...)

    En bref

    / Transports, #Climat, #Services_publics

  • Ode aux #trains de nuit (qu’ils veulent supprimer) | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1485945199-trains-de-nuit-suppression

    «  Une phrase résume assez bien la magie du train de nuit : “Paris est, en train, à une heure de distance de Perpignan : 30 minutes pour s’endormir et 30 minutes pour se réveiller.”  »
    Nicola Delon, architecte passionné du rail

    #transport #territoire

  • #concurrence_ferroviaire : la France tarde à suivre ses grands voisins
    http://fr.myeurop.info/2016/02/23/concurrence-ferroviaire-la-france-tarde-suivre-ses-grands-voisins-14485

    Daniel Vigneron

    L’Etat français va cesser de financer la plupart des #Trains_de_nuit. Et propose à des opérateurs alternatifs de les exploiter. Une très timide ouverture à la concurrence qui a pourtant révélé son efficacité dans les trois autres grands pays européens.

    Dès le 1er juillet prochain, l’Etat va cesser de financer 6 des 8 lignes de trains de nuit qui circulent en France. lire la suite

    #EUROFOCUS #ferroviaire #Intercités #RFI #TER #TET #TGV #transport_ferroviaire_de_voyageurs

  • Commission sur l’« Avenir des trains d’équilibre du territoire (TET) » : SNCF, un plan choc pour "sauver" [ as usual ... ndc] le réseau des trains Intercités
    http://www.leparisien.fr/transports/sncf-un-plan-choc-pour-sauver-le-reseau-des-trains-intercites-25-05-2015-

    Pire, le réseau des liaisons Intercités - plus connues sous le nom de #trains_Corail - « n’ont pas été adaptées à l’évolution des besoins de mobilité des voyageurs », selon le rapport Duron (député PS). Si les lignes au départ de Paris -Paris-Rouen-Le Havre ou Paris-Clermont -demeurent compétitives, des dessertes transversales, comme Bordeaux-Nice ou Lyon-Bordeaux, sont pénalisées par des temps de parcours trop long et certaines liaisons interrégionales, telles que Toulouse-Hendaye ou Caen-Tours, semblent condamnées par la concurrence autoroutière. Quant aux #trains_de_nuit, leur modèle économique n’est tout simplement « plus viable », lit-on dans le document.

    En conclusion, « la commission estime donc nécessaire de mener de manière détaillée une analyse ligne par ligne, pour les dessertes de nuit comme de jour (...) afin d’identifier quelles dessertes devraient être maintenues, voire renforcées et quelles dessertes devraient être allégées ». Sur les lignes « à fort potentiel », la commission propose de « renforcer l’offre TET » et d’investir dans des trains neufs et, pour les autres, de supprimer des arrêts pour en améliorer les temps de parcours.. « Sur les lignes faiblement fréquentées », en revanche, le rapport suggère de réduire la voilure et « le cas échéant de transférer le service sur #route ». En clair, de remplacer les liaisons ferroviaires par des lignes d’#autocars encouragées par la loi Macron. Visées dans le rapport les lignes Caen-Le Mans-Tours, Clermont-Ferrand-Béziers , Charleville-Metz ou Toulouse Hendaye.

    Des propositions qui vont dans le sens de la SNCF

    Ces propositions vont dans le sens de la SNCF qui souhaite aller le plus loin possible dans la restructuration du réseau des trains Corail. A l’inverse, les élus locaux sont vent debout devant les réductions annoncées des trains Corail. Au gouvernement désormais de trouver des solutions sans grever les comptes de la SNCF, ni (trop) fâcher les collectivités locales.

    #privatisation #transports #externalités_négatives #mobilité_hiérarchisée #relégation