• #Julie_Bindel : À propos du pacte unissant les trans-activistes et le lobby de l’industrie du sexe
    https://tradfem.wordpress.com/2017/10/03/a-propos-du-pacte-unissant-les-trans-activistes-et-le-lobby-de-li

    La montée de la politique identitaire transgenre s’est accompagnée d’un effort véhément pour fusionner l’image de la prostitution à ce qu’on appelle le mouvement genderqueer. Plusieurs arguments servent à affirmer que l’expérience d’être transgenre et celle d’être prostituée sont très similaires, sinon identiques. L’un d’entre eux est que plusieurs transfemmes ne peuvent pas trouver d’emploi ordinaire, ou qu’elles ont besoin de gagner rapidement de l’argent pour se payer une chirurgie, et donc qu’elles se tournent vers l’industrie du sexe. Un autre est l’argument queer selon lequel nous faisons toutes et tous partie d’une grande alliance heureuse sous le logo arc-en-ciel et que les « droits des travailleurs du sexe », les droits des trans et les droits des queer sont une seule et même chose. Ce qui échappe à cet est une analyse du pouvoir des hommes par rapport aux femmes. En fait, sauf pour ce qui est des transfemmes, les femmes sont entièrement exclues de cette équation.

    Deux acronymes récemment créés se prêtent même à ma théorie que les problèmes des transgenres et les « droits des travailleurs du sexe » ont été fusionnés au point que vous ne pouvez littéralement pas soutenir les uns sans soutenir les autres. Ce sont les expressions, jumelées par la rime : SWERF (féministes radicales excluant les travailleuses du sexe) et TERF (féministes radicales excluant les transfemmes). Les camps pro-prostitution et trans-activistes semblent parfaitement conscients de l’importance de fusionner leurs intérêts. Les lobbyistes pro-prostitution font régulièrement appel au soutien du lobby transgenre et vice versa. Je me suis rendu compte d’à quel point cette collusion était commode pour les deux groupes au moment de la campagne menée en Grande-Bretagne pour faire instaurer une loi criminalisant les acheteurs de sexe. C’était en 2009 et le Parlement débattait d’un projet de loi qui aurait criminalisé l’achat de sexe auprès d’une personne ayant été victime de traite ou autrement contrainte. Il était toujours considéré important d’obtenir l’adoption de cette loi, même si beaucoup étaient sceptiques à ce sujet parce que le projet de loi maintenait une distinction entre les femmes qui pouvaient prouver qu’elles avaient été soumises à un proxénète, ou forcées d’une manière ou d’une autre, et celles qui étaient autrement maltraitées et exploitées dans l’industrie du sexe, rendant cette loi pratiquement impossible à appliquer.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/10/02/pact-trans-rights-advocates-sex-trade-lobby

    #industrie_du_sexe #trans-activiste #prostitution