• Don’t you dare ask my pronouns - UnHerd
    https://unherd.com/2019/10/dont-you-dare-ask-my-pronouns/?=frpo

    “My name is Jeremy Corbyn and my pronouns are he/him.”

    These were the opening words from the Labour Party leader at the Pink News Awards yesterday.

    Corbyn hadn’t want to miss an opportunity to virtue signal — on International Pronoun Day, no less. He has impeccable trans-inclusive politics, even supporting the inclusion of men who identify as women on all-female shortlists. Corbyn’s self-appointed advisor on all things trans, Owen Jones, has made it clear to the Labour leader that in order to be on the “right side of history” one must put male-bodied trans women before actual women.

    Indeed, this obsession with pronouns is extremely worrying. Especially now the police have joined in. The same week that government statistics were released showing rape convictions down to a shocking 1.4% of those reported, Deputy Chief Constable Julie Cooke of Cheshire Police found the time to make a video to mark IPD, telling us that for many people, “Being misgendered can have a huge impact on somebody and their personal wellbeing.” So can being raped, but let’s get our priorities right, shall we?

    For all those lesbians who are constantly told we “look like men” because we refuse to wear make-up, high heels and corsets, and dress for the benefit of men, it is offensive and deeply anti-lesbian to now get asked “what are your pronouns?” We have struggled for years to win respect and acceptance as women — why should we have to spell it out.

    #progrès #LGBT #femmes par #Julie_Bindel

  • #Meghan_Murphy : « Identité de genre » : Que signifie ce concept pour la société, pour le droit et pour les femmes ?
    https://tradfem.wordpress.com/2019/11/20/meghan-murphy-identite-de-genre-que-signifie-ce-concept-pour-la-s

    Merci à toutes et à tous d’être venus ici ce soir. J’espère que nous n’avons pas eu à refuser trop de monde… Les organisatrices me disent avoir sollicité une vingtaine de salles avant de contacter la Bibliothèque publique de Toronto, personne n’étant prêt à accueillir l’événement. Alors, même si nous aurions aimé avoir une plus grande salle, pour répondre à la demande, nous sommes quand même heureuses d’être ici, à Toronto, pour enfin avoir cette conversation, en dépit de tous les efforts des militants locaux et, bien sûr, de votre maire qui semble un peu confus.

    Je suis ici aujourd’hui pour vous décevoir tous et toutes. Je ne dirai rien de controversé, de choquant ou de haineux. Je vais plutôt dire des choses parfaitement rationnelles, raisonnables, que tout le monde, ou presque, comprend et approuve déjà. Mais étant donné que nous vivons désormais dans un monde où les tweets de nos amis pèsent plus lourd que la réalité, plus lourd que la compréhension des écrits, l’écoute ou la pensée critique, le fait d’énoncer des choses très raisonnables peut très vite être qualifié de « sectarisme ».

    D’ailleurs, parlons du sectarisme — que signifie ce mot ? Un dictionnaire qualifie de « sectaires » les personnes qui font preuve « d’intolérance plus ou moins agressive et d’étroitesse d’esprit à l’égard des opinions religieuses, philosophiques ou politiques d’autrui ». Alors, voyons qui, dans ce débat, est intolérant. Qui est ici pour partager une conversation, pour examiner des questions et préoccupations légitimes émanant principalement de femmes ; qui souhaite se forger sa propre opinion, au moyen d’informations et de réflexions rationnelles plutôt que s’en remettre à un esprit de lynchage ; et qui a décidé de calomnier, de haïr, de menacer, intimide, d’ostraciser d’autres personnes et de les réduire au silence, et ce en l’absence d’information sérieuse, dans un refus d’écouter ou d’avoir une véritable discussion, en misant sur des stéréotypes imaginaires et déshumanisants.

    Le sectarisme est, selon une autre définition, « une dévotion obstinée ou intolérante envers ses propres opinions et préjugés ». Quelqu’un de sectaire est quelqu’un qui « considère ou traite les membres d’un groupe avec haine et intolérance ».

    Traduction : Nicolas pour #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/10/31/35775
    #sectarisme #identité_de_genre #transactivisme #intimidation_antiféministe #transphobie #transfemme #femme #féminisme #transgenre

  • Améliorons les débats sur le genre, le sexe et les droits des transgenres. | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2019/10/05/ameliorons-les-debats-sur-le-genre-le-sexe-et-les-droits-des-tran

    Nous sommes un collectif de philosophes universitaires féministes radicales, critiques du concept de genre. Certaines d’entre nous affirment, dans leurs travaux, que les femmes sont, par définition, les êtres humains adultes femelles. Selon ce point de vue, une “transfemme” ne peut être classée comme femme, puisqu’elle n’est pas un être humain adulte femelle. Le reste d’entre nous sont présentement agnostiques sur cette question, hésitant entre 1) adopter exclusivement cette première position et 2) adopter également une position qui affirmerait l’existence d’un autre sens, significatif, à donner au concept de « femme », soit son application aux personnes occupant un certain rôle social féminin, sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie de sexe féminin.

    Contrairement à la première acception, cette seconde définition implique qu’une partie des transfemmes comptent comme femmes, en au moins un sens. Néanmoins, cette inclusion est limitée, puisqu’un grand nombre de transfemmes n’occupent pas un rôle social féminin sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie du sexe féminin.

    Le grand enjeu, ce sera d’accepter les femmes trans qui occupent ce rôle féminin et de se protéger des autres.

    Nous reconnaissons deux ensembles de droits et d’intérêts : ceux des transfemmes et ceux des femmes. Nous sommes décidés à favoriser une conversation publique qui prenne en compte ces deux ensembles.

    Par contre, pour les raisons précédemment énoncées, nous pensons qu’autoriser des personnes de sexe masculin à s’auto-identifier socialement et/ou juridiquement comme femmes dans des espaces et des centres réservés aux femmes, enlèvera quelque chose d’important aux femmes, compte tenu d’un contexte social de misogynie généralisée. C’est précisément ce que nous voulons dire. Nous demandons donc à la société de trouver un autre et meilleur moyen pour réaliser les droits des transsexuels, et qui soit compatible avec les droits des femmes à une vie sans préjudice.

    Les femmes ne constituent pas un groupe culturellement dominant, mais plutôt un groupe culturellement subordonné. Lorsqu’elles agissent pour maintenir des espaces réservés aux femmes, nous jugeons qu’elles agissent pour s’assurer des lieux protégés qui sont importants compte tenu de leur condition. Au mieux, les transfemmes sont un groupe subordonné distinct ; au pire, les transfemmes sont membres du groupe dominant.

    D’aucuns affirment que la motivation des transfemmes à vouloir utiliser les espaces réservés aux femmes est d’y trouver une sécurité face à la menace de la violence masculine. Mais si c’était le cas, la menace pourrait être résolue avec des espaces tiers plutôt qu’en autorisant aux transfemmes l’accès aux espaces réservés aux femmes.

    Pour d’autres transfemmes, il s’agit moins de sécurité que d’identité : du fait de leur conviction d’être des femmes (sur la base de leur identité de genre), ces trans croient que les espaces de femmes sont leur place. Mais comme nous l’avons déjà suggéré, nous soutenons que les espaces réservés aux femmes sont justifiés en raison du sexe et non de quelque identité de genre. Les sentiments d’une personne à l’égard de son identité ne déterminent pas automatiquement son inclusion, et ne nous semblent pas l’emporter sur l’intérêt légitime que les femmes ont envers l’existence de tels espaces.

    #femmes #transidentité #genre #transgenre

  • Rachel McKinnon : « Le sport a contribué à mon bien-être pendant ma transition »
    https://www.komitid.fr/2018/11/06/rachel-mckinnon-pendant-ma-transition-le-sport-a-grandement-contribue-a-mon-

    « Première femme transgenre championne du monde ! ». Ce message, c’est Rachel McKinnon qui le publie sur les réseaux sociaux suite à sa victoire aux championnats du monde de cyclisme sur piste le 14 octobre, à Los Angeles, dans la catégorie femmes de 35 à 44 ans. Depuis, la Canadienne enchaine les entretiens avec les journalistes et tente aussi de contenir les commentaires de haine, transphobes et misogynes qu’elle reçoit tous les jours.

    Transgender MMA Fighter Breaks Skull of Her Female Opponent. Are we Becoming too Careful not to Offend any Group of People? – BJJ World
    https://bjj-world.com/transgender-mma-fighter-fallon-fox-breaks-skull-of-her-female-opponent

    Soon after she got married Fox joined the Army to support her family. After she left the Army, Fox went to University, but she left it citing ongoing psychological stress problems from her unresolved gender issues. Finally, in 2006, Fallon Fox traveled to Bangkok together with her daughter and did all the necessary surgeries to become a woman.

    There was a lot of controversy around Fallon’s licensing process and many well-known fighters and commentators were against Fallon’s license but she had a green light to fight in women divisions in MMA fighting.

    Back in 2014 Fox was fighting her female opponent Taika Brents. It would be “just another fight” for Fallon and Tamika if Tamika didn’t suffer serious injuries before she was TKO’d.

    #transidentité #sport #compétition

  • Transgender woman in male prison ‘nightmare’ on hunger strike | Society | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2018/jan/27/marie-dean-trans-prisoner-male-prison-hunger-strike
    https://i.guim.co.uk/img/media/a74ed7d831a2c364cd8b3174d1630eb718e55e1a/0_100_3000_1800/master/3000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Dean has been diagnosed with gender dysphoria and serving an indeterminate sentence for public protection (IPP) after being convicted of more than 30 offences including repeated burglary and voyeurism. Her crimes included breaking into several homes and filming herself wearing underwear belonging to teenage girls. The judge at her trial said she engaged in “behaviour that anyone is bound to find chilling”.

    The Marie Dean story shows there’s no simple answer to how we treat transgender prisoners
    https://www.newstatesman.com/politics/feminism/2018/01/marie-dean-story-shows-there-s-no-simple-answer-how-we-treat-transgend
    https://www.newstatesman.com/sites/default/files/styles/homesection_image/public/blogs_2018/01/gettyimages-2011793.jpg?itok=tzEXX-QQ

    It was presented, at first, as a simple case of injustice in the prison system. The Observer ran the story with the headline “Transgender woman in male prison ‘nightmare’ on hunger strike”. The facts given were these: Marie Dean, 50, is refusing food in protest at being held in HMP Preston on an indeterminate sentence for burglary without access to “hair straighteners, epilator or any makeup”. The report linked to a Change.org petition demanding that Dean be “moved into the female estate as quickly as possible”. Some detail, though, seemed to be missing.

    That’s why the crimes came with an indeterminate sentence: because Dean was a sexual offender with an escalating pattern of behaviour against women. After complaints, The Observer updated its report with details of Dean’s crimes, but the fundamental outline of the story remains as it was, while the Pink News version still only mentions burglary. Alarmingly, it was only possible to learn this because Dean had made a relatively minor name change. One unhappy consequence of the well-intentioned taboo against “deadnaming” (using a trans individual’s pre-transition name) is that past actions are able to slip from the record.

    At this point, I think it’s OK to ask where women figure in all this. This is someone who presents a manifest danger to women, someone whose victims live in the long shadow of violation in their own homes; yet media outlets have given an uncritical platform to demands for Dean’s transfer into the female estate.

    BBC NEWS | UK | England | Lancashire | Cross-dressing burglar is jailed
    http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/lancashire/8064491.stm

    Marie was convicted of 24 offences at his trial including burglary, aggravated burglary, six counts of voyeurism and 10 counts of possessing indecent photographs of children.

    Cross-dressing Burnley burglar jailed indefinitely | Lancashire Telegraph
    https://www.lancashiretelegraph.co.uk/news/4390490.cross-dressing-burnley-burglar-jailed-indefinitely

    Meanwhile, images were found on the mobile phone and camera of Marie in bedrooms, dressed again in women’s underwear and performing sex acts on himself.

    Detectives charged Marie with assault and going equipped and launched an investigation, involving newspaper coverage, to trace the bedrooms where the footage was filmed.

    One house in the images was found to be the home of a woman and her 15-year-old daughter, whose bedroom Marie had filmed himself in.

    Je résume : une personne fait effraction chez des femmes, porte les sous-vêtements des filles, se masturbe et se filme, possède du matériel pédopornographique. Et demande à être placée dans une prison pour femmes puisqu’elle s’identifie comme telle. Il faut arbitrer ensuite entre ses droits et celles des femmes qui devront partager leurs espaces avec une personne coupable de crimes sexuels contre d’autres femmes.

  • The truth about Jessica Yaniv is beginning to emerge - The Post Millennial
    https://www.thepostmillennial.com/the-truth-about-jessica-yaniv-is-beginning-to-emerge


    Il s’agit donc de l’affaire de la personne qui se revendiquait trans et qui avait acculé à la faillite des esthéticiennes indépendantes qui avaient refusé de lui faire une épilation intégrale… de son équipement génital masculin…
    cc @tradfem

    In 2018, Yaniv filed 16 human rights complaints with the British Columbia Human Rights Tribunal, charging various waxing and esthetic salon workers with transphobic discrimination for declining to provide waxing and other beautification services to her male genitals.

    Each of these salons or salon workers had specifically indicated they only provided intimate area services to female clients, or had challenged Yaniv on her gender due to her then-male name being used on social media, and male presenting photograph. It is worth noting that Yaniv used male pronouns and her male name on her LinkedIn and various social media as late as November of 2018.

    Maintenant, une youtubeuse tente de faire la lumière sur cette personne et ses comportements, et surtout sa manière de manipuler et opposer des principes d’émancipation féministes et trans, comme armes de harcèlement massif contre les femmes, mais pas seulement.

    Exposing Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=MI_lXO7zrAQ

    Heated Debate w/ Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=bnhnShhxfhQ

    I Got Jessica Yaniv To Confess On Tape
    https://www.youtube.com/watch?v=VbINkdXvQfs

    #racisme #misogynie #pédocriminalité

  • Quand les femmes se déguisaient pour faire des métiers d’hommes
    https://www.francebleu.fr/emissions/ils-ont-fait-l-histoire/quand-les-femmes-se-deguisaient-pour-faire-des-metiers-d-hommes

    Parce que les hommes étaient idiots et qu’ils étaient persuadés que certaines professions n’étaient réservées qu’à eux, quelques femmes culottées, enfin si j’ose dire, leur ont damé le pion en se déguisant en homme. Dans le registre militaire, la Française Marie Marvingt s’engage dans la Première Guerre Mondiale en revêtant des vêtements d’hommes. Elle est grillée assez vite. On décide finalement de la muter dans l’aviation.

    Dans le même genre il y a Hannah Snell, en Grande Bretagne. Vers 1723, amoureuse, elle emprunte le costume de marin de son beau-frère pour aller chercher son mari disparu. Découvrant qu’il a été pendu, elle décide de garder l’uniforme de marine et révèle son secret en pleine mer après plusieurs campagnes militaires, avant de se remarier.

    Ah il y a aussi Hua Mulan, en Chine, qui d’après la légende se serait habillée en homme pour prendre la suite de son père un grand maître de l’Art du Kung-Fu. Elle aussi a été grillée. Dans le domaine sportif il y a aussi Rena Rusty Kanokogi, une Américaine, dans les années 60. Son truc c’est le judo. Elle est super-douée et il n’y a pas de compétition féminine. Elle se fait passer pour un homme et remporte même un championnat aux États Unis avant qu’on ne capte qu’elle est une femme. Elle doit rendre sa médaille.

    Enfin il y a ces femmes à qui on interdisait de devenir médecin. Par exemple le célèbre médecin Jame Barry, qui n’était pas James mais Margarett Ann Bukley ce qu’on a découvert en préparant son corps pour l’enterrement. Bien plus tôt, en Grèce Antique, il y a Agnodice. À Athènes, un homme a beaucoup de patientes. Il est dénoncé par ses confrères qui affirment qu’il profite des consultations pour s’envoyer en l’air. Et là, le tribunal sidéré voit l’accusé remonter sa tunique et montrer qu’elle est une femme. Agnodice est condamnée à mort, non pas pour séduction mais pour exercice illégal de la médecine puisque la médecine est interdite aux femmes. Les femmes menacent de se laisser mourir si Agnodice est tuée. Du coup, leurs maris se le tiennent pour dit et Agnodice est sauvée, avec en plus le droit de soigner les femmes. Si ce que dit la légende est vrai, c’est la première femme médecin connue de l’Histoire de l’Humanité. Heureusement on est un peu moins bêtes aujourd’hui les mecs.

    #femmes #transgenre #travail #médecine

  • New Gillette ad shows father helping transgender son to shave | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2019/may/28/gillette-ad-shaving-transgender-son-samson-bonkeabanut-brown

    A transgender man learning to shave is featured in a new ad by razor company Gillette. The ad, posted to Gillette’s Facebook page, features Toronto-based artist Samson Bonkeabantu Brown shaving with some coaching from his father.

    “I always knew I was different. I didn’t know there was a term for the type of person that I was. I went into my transition just wanting to me happy. I’m glad I’m at the point where I’m able to shave,” he says. “I’m at the point in my manhood where I’m actually happy.”

    #publicité #transgenre

  • Le #burn-out reconnu comme #maladie par l’#OMS
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2019/05/27/le-burn-out-reconnu-comme-maladie-par-l-oms_5468255_1651302.html

    Que le travail puisse rendre malade n’est pas une idée nouvelle mais, pour la première fois, l’#épuisement_professionnel lié au #stress, le burn-out, est reconnu comme maladie par la classification internationale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Les personnes #transgenres sont cependant toujours considérées comme malades, l’« incongruence de genre » passant de la catégorie des troubles mentaux à un nouveau chapitre consacré à la #santé sexuelle.

  • #Émilie_Dubreuil : « Je pensais que j’étais transgenre »
    http://tradfem.wordpress.com/2019/05/13/je-pensais-que-jetais-transgenre

    Une dizaine d’études ont été menées à travers le monde et arrivent sensiblement aux mêmes résultats : la majorité des enfants qui vivent une dysphorie de genre se réconcilient avec leur sexe biologique à la puberté.

    On parle ici de « désistance ». Le mot n’est pas très français, mais c’est celui utilisé dans le vocabulaire spécialisé.

    Et toujours dans une vaste majorité, ces jeunes se révèlent homosexuels.

    Ces recherches divisent les spécialistes de la question, qui se disputent à coup d’études, publiées principalement par la revue scientifique International Journal of Transgenderism. Le ton y est plus ou moins courtois, ce qui est plutôt singulier dans le monde sobre des revues scientifiques.

    Une des critiques les plus retentissantes de ces études va même jusqu’à suggérer de ne carrément pas faire d’études longitudinales et de seulement écouter les enfants. Elle s’attaque aussi à l’étymologie des mots « persistance » et « désistance » entrés dans le jargon. Ces mots, dit cette critique, seraient péjoratifs.

    En Suède, un chercheur a été jusqu’à publier une étude dont la conclusion est pour le moins originale en science : il demande à ses collègues d’arrêter de se chicaner ! « Les enfants et leurs familles n’ont pas besoin de cliniciens qui s’engueulent, mais de traitements responsables basés sur des données solides », résume-t-il.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://ici.radio-canada.ca/info/2019/05/transgenre-sexe-detransitionneurs-transition-identite-genre-orientation/#

  • #Jane_Clare_Jones : Le totalitarisme ontologique, en 30 points
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/19/le-totalitarisme-ontologique-en-30-points

    *Les êtres humains ont droit à la liberté de conscience et de convictions.
    *Les êtres humains ont droit à leurs propres perceptions.
    *Les êtres humains ont le droit de parler d’une manière qui exprime leur propre conscience, leurs convictions et leurs perceptions – à condition que leur discours ne soit pas une incitation à la violence contre une autre personne (voir point 14).
    *Les seuls pronoms que l’on puisse imposer pour soi-même, d’un point de vue éthique, sont « je » et « moi ».
    *Les pronoms de la troisième personne vous sont accordés par une autre personne.
    *Les pronoms fonctionnent comme une ‘procédure de reconnaissance’ afin d’indiquer à quelqu’un d’autre comment vous reconnaître, souvent en l’absence d’indices observables ou en contradiction avec eux.
    *Demander à quelqu’un d’utiliser des pronoms précis signifie lui demander de vous percevoir ou de vous reconnaître d’une certaine manière.
    *Imposer des pronoms à une autre personne signifie la forcer de vous percevoir ou de vous reconnaître d’une certaine manière.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://janeclarejones.com/2018/12/08/ontological-totalitarianism-by-numbers

    #1984 #Totalitarisme #pensée_narcissique #transgenre

  • The curious case of Harriet Moore, alias John Murphy – All Things Georgian
    https://georgianera.wordpress.com/2018/11/22/the-curious-case-of-harriet-moore-alias-john-murphy

    Harriet was born in Sligo, Ireland in the early 1800s. Her mother died in 1816, leaving her an orphan. It is reported in one account that she was put out to service, in another, simply that being orphaned, she put on her brothers’ clothes and, dressed as a boy, changed her name to John Murphy (her mother’s maiden name) as she feared travelling alone as a female and set off to seek employment.

    Her first job was as a cabin boy during which time she accidentally fell overboard, and fearful of being discovered she escaped to shore and ran away. She then took employment as a footboy to a Rev. Mr Duke where she remained for a year, during which time one of the maids, assuming Harriet was a boy, fell in love with her. The maid told her employer that she had discovered John was really a woman. Upon questioning, Harriet swore that the maid was mistaken and that he was a male but Harriet/John had no option but to move on.

    She sailed on board a ship to Liverpool and assisted a Mr Lowther with driving his cattle to Leicester. Having travelled as far as Shardlow, Derbyshire she left Lowther and took up employment at the Navigation Inn, Shardlow, working for a Mr Clarke. After only a couple of months, still masquerading as a man, she was beaten up by one of the other servants for being Irish.
    Shardlow Hall
    Shardlow Hall

    Harriet then moved on and worked as a groom to James Sutton Esq. at Shardlow Hall. This was a good position, and all went well until there was some sort of altercation and Harriet left under a cloud.

    During her time in Shardlow, Harriet gained employment at the local salt works and lodged in the nearby village of Aston-on-Trent, with a Mrs Jane Lacey who had a daughter, Matilda (born 1808). Matilda found herself pregnant by the village butcher, a married man, but she was also in love in love with John aka Harriet.
    A Derbyshire Landscape by William Turner of Oxford.
    A Derbyshire Landscape by William Turner of Oxford. © The Trustees of the British Museum

    Somehow, Mrs Lacey discovered that John was actually Harriet – blackmail began. Mrs Lacey told Harriet that if it was discovered that he was a she, she would be transported. Mrs Lacey arranged for Matilda’s child to be raised as if the child were John’s and that John should marry Matilda.

    In a state of distress at the prospect of marriage, Harriet sought employment just over the border in Nottinghamshire. At Chilwell, near Beeston, just 8 miles away, she worked for a bricklayer and first learnt to carry the hod, which she was very successful at since she had become accustomed to doing manual work. She was well-respected by her master and fellow workmen. This peace was shattered when Matilda’s mother wrote a letter to the master, saying that John had abandoned Matilda. The employer, a moral man dismissed John.
    Bricklayer’s labourer, c.1820
    Bricklayer’s labourer, c.1820

    Worried about being discovered, Harriet agreed to Mrs Lacey’s demands and married Matilda at the parish church at Aston-on-Trent on 25th August 1823. John didn’t find it easy trying to maintain a wife, child and Matilda’s mother and began to seek work away from home and this often drew the attention of the parish officers towards him, until eventually, he left.

    John went on to meet a woman who became his confidante, and upon telling her the story, she procured for him suitable female clothing and Harriet divorced herself from her matrimonial troubles. Harriet was described as short, stout, good-looking and stated to be in her twentieth year but was perhaps somewhat older.
    Image of Harriet engraved from a painting held by a Mr Oakley via UCD Special Collections on Twitter.
    Image of Harriet engraved from a painting held by a Mr Oakley via UCD Special Collections on Twitter.

    It is interesting to note that another child, Mary was born in 1826, with no father’s name being given, the child being described as a bastard.

    Then a son, George, who was baptised in the north of the county at Hayfield, 19th August 1827, this time both parents, John and Matilda Murphy were named. We’re not totally certain that this was their child though.

    The 1827 baptism is doubly curious because, prior to that date, John had become Harriet again and married John Gardiner, a widowed silk weaver at Derby on 17th October 1825.

    In April 1830, Matilda married again too, under her maiden name, but only a few months in February 1831, an entry appears in the burial register for Aston for a Matilda Browne, so it’s relatively safe to assume that she died. Interestingly, a couple of weeks later a baby, Jane Browne, aged just 6 months was also buried, so presumably, this was their daughter.

    As to what became of Harriet and her husband we have no idea, they seem to have vanished into thin air. Perhaps after all the publicity, it’s hardly surprising?

    #femmes #transgenre #misogynie

  • #Sheila_Jeffreys – « Les principes de Jogjakarta : une menace internationale contre les droits des femmes »
    http://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

    Cet article de Hannah Harrison résume les principaux points du discours prononcé par Sheila Jeffreys (intitulé « Imposer les droits sexuels des hommes dans le droit international humanitaire ») lors de l’évènement We Need To Talk ‘Inconvenient Women’ (Nous devons parler, ‘Les femmes qui dérangent’) organisé par Venice Allan à Londres le 13 juin 2018)
    Les principes de Jogjakarta ont été créés lors d’une rencontre tenue en Indonésie en 2007 ; en 2017, d’autres principes leur ont été ajoutés, sous l’appellation « Plus 10 ». Parmi leurs signataires on retrouve d’importants militants en faveurs des droits humains, ainsi que d’éminents juristes et fonctionnaires.

    Ce document fournit une charte de droits qui est d’importance cruciale pour les gays et les lesbiennes.

    « Les principes de Jogjakarta, pour autant qu’ils concernent les droits des gays et des lesbiennes, sont très nécessaires ; il est malheureux qu’ils soient compromis et subvertis par la création de droits principalement destinés à des hommes hétérosexuels qui se travestissent à l’image de femmes. » (Jeffreys, 2018)

    Traduction : #Tradfem & Nicolas_Casaux
    Version originale du discours de Sheila Jeffreys : http://drradfem.org/enforcing-mens-sexual-rights-in-international-human-rights-law
    #droits_des_femmes #LGBT #Transgenre #Jogjakarta #identité_sexuelle

  • Les #transidentités, racontées par les #trans

    Raconter les transidentités autrement et surtout demander aux interessé.e.s de nous les raconter. Retracer l’histoire de la militance « trans », décrypter la façon dont la médecine et la psychiatrie ont mis la main sur les destinées des personnes #transgenres, montrer comment le questionnement du genre rejaillit sur toute la société. Et faire le point sur les revendications des personnes transgenres aujourd’hui. Pour sortir des récits de transitions spectaculaires, qui occultent le quotidien de citoyens considérés par l’Etat et la société comme des citoyens de seconde zone.

    https://www.franceculture.fr/emissions/series/les-transidentites-racontees-par-les-trans
    #identité #transidentité #genre #transgenre #LGBT

  • Des transsexuelles contestent l’autodéclaration sexuelle et la misogynie des transactivistes - par TRANSSEXUAL VOICES MATTER
    http://tradfem.wordpress.com/2018/08/19/des-transsexuelles-contestent-lautodeclaration-sexuelle-et-la-mis

    Nous représentons un groupe croissant de ‘femmes transsexuelles’ qui cherchons à susciter d’autres voix pouvant enrichir des débats continus sur l’autodéclaration sexuelle sans recourir à des propos diffamatoires ou péjoratifs.

    Nous nous objectons à l’effacement de l’identité ‘transsexuelle’ au profit de termes plus ambigus et expressionnistes comme ‘transgenre’. Nous rejetons l’idée que le mot ‘transsexuel’ est un terme désuet et archaïque. C’est un terme correct pour désigner les personnes qui, comme nous, ont reçu un diagnostic médical et complété une transition.

    Nous ne nous opposons aucunement au droit personnel d’exprimer sa variance de genre, mais cela ne doit se faire ni au détriment des droits et libertés des femmes ni en sacrifiant nos protections juridiques et nos droits spécifiques.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/tsvoices
    #transgenre #transsexuelle #femme #misogynie

  • Quand le bourreau est une femme, l’histoire de Marguerite Le Paistour | Raconte-moi l’Histoire
    http://www.racontemoilhistoire.com/2018/06/bourreau-histoire-marguerite-paistour

    Avant toute chose, il faut savoir que les femmes, les bourrelles, pouvaient exercer comme torture que la flagellation sur les femmes et que celle-ci a été supprimée en 1601. A savoir aussi, que je n’ai trouvé aucune illustration de bourrelle et que je suis dans l’obligation de mettre des illustrations de bourreau qui n’ont absolument rien à voir avec cet article. Il y a aussi des images qui peuvent heurter votre sensibilité. Si vous êtes sensibles, allez plutôt lire cet article (il est bien, mais il perd les poils).

    #historicisation #femmes #femmes_de_droite #misogynie #transgenre #bourrelle

    • cc @baroug

      https://www.francebleu.fr/emissions/ils-ont-fait-l-histoire/a-lyon-le-bourreau-est-une-femme

      ce roman d’après la vie de Marguerite Le Paistour

      Une jeune femme qui se travestit en homme au milieu du XVIIIème siècle pour devenir soldat puis bourreau, vous trouvez cela trop rocambolesque ? Et bien, détrompez-vous car elle a réellement existé ! En effet, pour son personnage de Julienne, Patrick Pesnot s’est inspiré de la véritable histoire de Marguerite Le Paistour, née en 1720 à Cancale, et dont le récit incroyable a été rapporté par son confesseur, le prêtre Jean-Baptiste Richard. Ainsi Julienne et Marguerite partagent plusieurs traits communs : elles ont toutes deux quitté leur foyer pour le même motif, été commis pour un prêtre, soldat dans l’Armée de Louis XV et bourreau (ou plutôt bourrelle) à Lyon avant de connaître la même fin (mais cela, bien entendu, ne comptez pas sur moi pour vous la dévoiler !).

      Ensuite, l’auteur s’est éloigné de la biographie de Marguerite le Paistour pour s’approprier et construire son propre récit autour de Julienne.
      – il a par exemple fait des références subtiles : le nom de famille de Julienne est Desroches (le nom d’épouse de Marguerite était Roche) ou le nom de son amante prénommée… Marguerite !
      – il a modifié certains évènements : par exemple, Julienne rencontre son maître-bourreau à Marseille alors que Marguerite l’a connu à Strasbourg.
      – ou il en a ajouté d’autres comme l’agression de l’aubergiste, la relation sapphique avec Marguerite à Marseille ou la rencontre étrange avec une secte de convulsionnaires, dans un château situé entre Lyon et Marseille. Et c’est là où le bât blesse pour moi car si ces ajouts mettent en avant un récit picaresque, ils le rendent aussi poussif et remettent en question sa crédibilité. C’est un peu dommage.

      https://labibliothequedaelinel.wordpress.com/2019/01/07/la-rose-et-le-bourreau-de-patrick-pesnot
      –—

      http://histoiresdebourreaux.blogspot.com/2009/05/marguerite-le-paistour-bourreau-de-lyon.html

      Voici deux documents relatifs à Marguerite Le Paistour, la célèbre femme bourreau de Lyon (1). Le premier est un factum conservé à la Bibliothèque Nationale, imprimé en février 1749, c’est-à dire peu de temps après son arrestation. Selon cette lettre, contrairement aux informations de la principale source de cette affaire (1), " Monsieur Henry " n’aurait pas été dénoncé par sa domestique mais arrêté comme receleur d’une bande de voleurs. Elle avait prévu de s’enfuir pour Grenoble le 17 janvier 1749. On y apprend aussi que durant les 27 mois où elle a été en poste à Lyon, elle aurait procédé seulement à trois exécutions. Le second document est une copie intégrale de son acte de mariage que nous avons trouvé dans les registres de la paroisse Sainte-Croix de Lyon.
      Un an après, elle était revenue à Cancale, sa ville natale, où elle mit au monde une fille prénommée Marguerite-Marie-Jacquemine, née le 14 septembre 1750 et baptisée le lendemain. On perd ensuite sa trace….

      « Extrait d’une lettre écrite de Lyon le 20 janvier 1749 au sujet de l’exécuteur de la Haute-Justice de cette ville, lequel a été reconnu pour femme travestie, & arrêté pour cause de vol.
      Monsieur,
      On arrêta le 17, du présent mois, plusieurs voleurs aux environs de cette ville, dont les dépositions ont chargé l’exécuteur de la Haute-Justice, et l’ont déclaré recelleur de leurs vols.
      [On l’arrêta et on trouva chez lui des effets de toute espèce et de grand prix]
      On a reconnu ensuite par la recherche qu’on a faite sur sa personne, que ledit exécuteur étoit une femme travestie en homme, qui depuis un tems considérable exerce les fonctions de cet emploi.
      Elle devait se sauver la nuit du 17 au 18 à Grenoble, ainsi qu’il résulte de ses dépositions. Cette affaire, par sa singularité est aujourd’hui l’objet de toutes les conversations de la province, d’autant plus que la confiance de cette femme étonne tous ceux qui vont la voir en prison. Comme elle a déjà exécuté à mort trois hommes avec beaucoup d’habileté, elle se flatte d’obtenir sa grace par égard pour ses talents sur cet article, non seulement pour elle, mais encore pour une autre créature qui a toujours passée pour sa femme. »

      Acte de mariage de Marguerite Le Paistour :
      « Noël Roche, du lieu de Monthieu, de ce diocèse, fils de deffunts Pierre Roche, habitant de Curys au montdor, et de Benoite Pilliard, son épouse, valet, demeurant à présent depuis un ou deux mois rue Bombardes, époux à venir, d’une part, et Marguerite Julienne Lepaistour fille de deffunts Guillaume Lepaistour et Marguerite Girard, son épouse, habitants de la ville et paroisse de Cancale, diocèse de St Malo, en Bretagne, demeurant environ depuis trois années en cette ville, d’autre part ; tous deux majeurs ainsy qu’il est estably par leurs extraits de baptême en bonne forme, et libres, leurs pères et mères étant décédés conformément aux acte mortuaires produits par l’époux, et aux certifficats qu’en a raporté lépouse du Sr curé de Cancale don elle est originaire, en conséquence du contrat reçu Beraud notaire royal de cette ville en datte du vingt-cinq octobre dernier, après avoir publiés trois fois dans cette église paroissiale sans avoir découvert aucun empechement. Vu la dispense de domicile et l’attestation de liberté des dites parties en datte du vingt-quatre du présent mois de novembre signé Nic. Eppes Cyd. Suffr…. ont reçu la bénediction nuptiale et contracté mariage par paroles de présent en une chapelle dépendante de l’église paroissiale de Ste Croix le vingt-six novembre mil-sept-cent-quarante-neuf par nous custode vicaire général du diocèse soussigné, en présence de Srs Pierre Janpierre, maître chapelier demeurant grande rue de lhopital, Gabriel Bernoud, marchand épicier à la poullaillerie de St Nisier, Gilbert Dumont, maître fabriquant place des cordeliers, Renaud Desnoyers, notaire royal à Charlieu, qui ont signé avec nous et non l’époux et l’épouse pour ne sçavoir de ce enquis.
      Bernoud, Gilbert Dumont, JeanPierre, Morel, Desnoyers, Delaforest custode vicaire gal »

      (1) voir article publié le 10 mai.
      (2) Mémoires historiques sur différents sujets tirés de l’histoire ecclésiastique et de l’histoire profane, par le père Jean-Baptiste Richard, 7 volumes, 1739-1770.

  • Deux féministes canadiennes dénoncent l’expulsion de femmes des tribunes : #CHERRY_SMILEY et #SUZANNE_BAUSTAD
    https://tradfem.wordpress.com/2018/05/07/deux-feministes-canadiennes-denoncent-lexpulsion-de-femmes-des-tr

    [Cherry Smiley :] Le désaccord n’est pas de la violence, et je m’inquiète des répercussions de redéfinir le mot « violence » pour signifier presque n’importe quoi, le rendant insignifiant. Causer un sentiment d’offense n’est pas la même chose que commettre de la violence. Les mots ne sont pas de la violence. Les mots peuvent appeler à la violence, oui, mais critiquer la prostitution et le genre ne fat appel à aucun type de violence. Il s’agit plutôt d’une analyse critique légitime de systèmes qui nous affectent toutes et tous. Des mots et des images peuvent contribuer à une culture qui dévalorise certaines personnes, et qui, pour plusieurs raisons, encourage, normaliser ou accepter passivement des actes de violence. Mais prétendre que des mots que d’autres personnes trouvent offensants ou qui contestent leur analyse politique équivaut à une violence réelle est inexact, et c’est une façon de réduire au silence celles d’entre nous qui ont des opinions féministes critiques. Cette nouvelle définition de la « violence » affecte également les femmes qui subissent réellement des violences masculines, comme le viol, l’agression physique, le meurtre ou la violence psychologique, pour ne citer que quelques exemples.
    (...)
    [Suzanne Baustad :] Chasser des gens des tribunes (et annuler des événements) est dangereux non parce que cela sape une notion abstraite de la liberté d’expression. C’est dangereux pour la gauche au sens large parce que cela nous prive des conditions matérielles de la lutte : un contexte et des rapports de travail partagés, une expérience et une langue communes, les subtilités d’interactions en temps réel et une prise en charge individuelle et collective de ce qui est entendu et de ce qui est dit.

    En contrepartie, les tactiques d’expulsion des tribunes renforcent les alliances fondées sur la peur, créent des formes anémiques d’unité et renforcent des dirigeants (généralement non redevables à leur base) qui ont peur de laisser les gens penser par eux-mêmes et croient que le leadership équivaut au contrôle de l’information et des gens.

    Toute forme d’unité de la gauche qui émerge de cette culture couarde fondée sur la peur ne mérite pas de devenir une force politique dans la vie des gens de la classe ouvrière et n’aura sûrement aucune chance contre les forces de classe qui contrôlent aujourd’hui Vancouver.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale pour l’article de Cherry Smiley : http://www.feministcurrent.com/2018/05/05/open-letter-left-regarding-silence

    #Yuly_Chan #activisme_trans #Vancouver #Prostitution #débattre_à_gauche

  • Indigenous Trans Women in Colombia Work on Coffee Farms
    https://www.nationalgeographic.com/photography/proof/2018/04/indigenous-transgender-women-coffee-farmer-colombia

    Deep in the lush green mountains of Eje Cafetero, the western Colombian region packed with coffee farms, a unique group of individuals tend some of the fields.

    When these indigenous Emberá farmworkers finish their days, they head back to the dormitories. There, they put on makeup, jewelry, and traditional women’s clothing to match their true gender identity.

    Since these women are transgender, they aren’t accepted back home in their own communities. They’re often punished or forced to leave their villages, even if they have families and children. But on these coffee farms, the women say they feel like they’re recognized for who they are.

    #genre #transgenre #Colombie #peuples_autochtones #discrimination #caféiculture #photographie #LGBTQ

  • #Une_femme_iranienne

    Le chemin l’un vers l’autre de deux êtres en quête d’une liberté que la société iranienne leur refuse... L’émouvant premier film de la cinéaste iranienne #Negar_Azarbayjani, exilée depuis aux États-Unis, réunit des acteurs chevronnés : Shayesteh Irani ("Hors jeu « ), Saber Abar ( »À propos d’Elly") et Homayoun Ershadi ("Le goût de la cerise").
    Parce que son mari est en prison à cause de l’escroquerie d’un autre, Rana travaille en cachette comme chauffeur de taxi à Téhéran pour rembourser sa dette. Adineh, une jeune femme qui a entrepris de changer de sexe et se fait appeler Eddie, la supplie de la conduire jusqu’à une ville éloignée. Malgré ses réticences, Rana accepte et découvre en chemin que son passager tente aussi d’échapper au mariage que son père a arrangé pour lui avec un cousin…


    https://www.arte.tv/fr/videos/076555-000-A/une-femme-iranienne

    #film #trans #transgenre #LGBT #Iran #mariage_forcé #discrimination #genre

  • Transgender: viaggio nello sconosciuto mondo Lgbt del Pakistan

    Reportage dal mondo trans pakistano, tra un islam più aperto di quanto si pensi e una realtà sospesa tra riconoscimenti politici e pregiudizi, discriminazione, violenze di genere e omicidi


    https://www.osservatoriodiritti.it/2018/01/12/transgender-lgbt-pakistan

    #transgenre #LGBT #pakistan #genre

  • Nong Rose, la boxeuse transgenre qui combat les préjugés - Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2018/01/06/nong-rose-la-boxeuse-transgenre-qui-combat-les-prejuges_1620642

    Samedi, la championne transgenre de boxe thaï Nong Rose affronte le champion de France Akram Hamidi, au stade de Coubertin. Une rencontre aussi sportive que symbolique.

    Quand elle s’avance dans les entraves du stade de Coubertin pour la pesée, difficile de voir en Nong Rose, 1,60 m et 54 kilos, une championne de boxe thaï. Bonnet rose sur la tête, sa démarche est timide et la femme de 21 ans s’étonne d’être « aussi bien accueillie et connue en France », elle qui livre son premier combat à l’étranger. Pourtant, une fois sur le ring, la Thaïlandaise se mue en guerrière. Chez les professionnels, elle compte 52 victoires pour 8 défaites. Contre des hommes. Car Nong Rose, de son nom d’origine Somros Polchareon, est transgenre.

    « Je préfère combattre les hommes »

    Elle a commencé la boxe à 8 ans, entraînée par son oncle. Si elle se sent fille dès son enfance, elle n’assume son choix de le devenir qu’à 14 ans, en portant des vêtements féminins. Féminité qu’elle révèle aussi sur les rings de muay thaï, malgré l’hostilité d’une partie des acteurs du milieu : « Certains boxeurs me regardaient de travers et affirmaient que les trans ne pouvaient pas gagner », se souvient-elle. Mais elle surmonte progressivement les difficultés, soutenue par Nong Toom, son idole et l’une des trans les plus connues du pays, dont la vie a inspiré le film Beautiful Boxer.

    La Thaïlande ne reconnaît pas légalement le changement de genre. Nong Rose est par conséquent condamnée à combattre avec les hommes. Ce qui ne la gène pas. « Je préfère ça, car sinon j’aurais l’impression d’affronter ma mère. Les femmes n’auraient aucune chance », assure la boxeuse aux coups de coudes dévastateurs. En juillet, elle a été la première transgenre à combattre et triompher dans le plus vieux stade thaïlandais, le Rajadamnern. Une forme d’aboutissement et de reconnaissance, puisque, à l’encontre de toutes les règles établies, elle a été autorisée à porter une brassière sur le ring de ce stade mythique.

    Une grande première

    Guillaume Kerner, ancien champion du monde français de muay thaï, a repéré la pépite et décidé de l’inviter à la deuxième édition de son événement, le Kerner Thaï, ce samedi soir au stade de Coubertin. C’est la première fois que la jeune boxeuse combattra à l’étranger et elle sera la première trans à se produire en France. « On m’a dit qu’il serait difficile d’organiser un combat avec Nong Rose, que les autorités fédérales s’y opposeraient, que personne ne voudrait l’affronter et que le public ne répondrait pas présent. Mais rien de tout cela ne s’est produit. La présence de Nong Rose permet de délivrer un vrai message : ce n’est pas la différence qui importe, mais la valeur », se réjouit Guillaume Kerner. D’autant que le combat n’aura rien de « folklorique », promet-il.

    C’est en effet le champion de France, Akram Hamidi, 19 victoires en 20 combats, qui affrontera la boxeuse thaïlandaise. Et il s’attend à cinq rounds très disputés. « C’est un combat très important pour moi, plus important encore que ma finale de championnat de France. Il va être vu par beaucoup de personnes (L’Equipe TV diffuse l’événement en direct). Et Nong Rose est un grand champion, j’ai vu des vidéos de ses combats », raconte le jeune homme de 19 ans qui assure qu’il « ne retiendra pas ses coups ».

    Un symbole de la cause transgenre

    Reste à savoir si ce duel inédit aura une réelle influence sur la situation des trans dans le sport. « Beaucoup ne font plus de sport, car ils ne souhaitent pas être regardés comme des bêtes de foire, c’est un vrai problème », déplore Christine Rougemont, elle-même transgenre et qui pratique aussi la boxe thaïlandaise. « Le fait que Nong Rose combatte en France lors d’un événement médiatisé a le mérite d’apporter une réflexion », poursuit-elle.

    La boxeuse thaïlandaise est bien « consciente » du phénomène médiatique que son combat suscite. Mais elle préfère se concentrer sur sa boxe, son gagne-pain, quitte à repousser ses projets personnels : « Aujourd’hui je ne prends plus d’hormones car cela influe sur ma condition et ma boxe, j’ai moins d’énergie. Mais dès que j’arrête la boxe, je fais toutes les opérations pour finir ma transformation », explique-t-elle. Sans toutefois laisser de côté son sport de prédilection. Elle conclut : « Mon rêve est d’ouvrir une école de muay thaï, pour transmettre mon savoir aux Thaïlandais mais également aux Occidentaux. »
    Timothée Loubière

    https://www.youtube.com/watch?v=Mlbl4FBSzcc


    Le combat a été remporté par Akram Hamidi Hakram HAMIDI par décision à la majorité.
    #muay_thai #transgenre #Nong_Rose #Akram_Hamidi #boxe_thai

    Autre ancienne boxeuse transgenre :
    https://www.youtube.com/watch?v=HhJLVhX37io

  • SEXE, GENRE ET ÉGALITÉ DE DROITS
    https://tradfem.wordpress.com/2017/12/14/sexe-genre-et-egalite-de-droits

    RAPPEL DE QUELQUES FAITS :

    Suite à la publication du Rapport sur l’égalité des transgenres (Transgender Equality)1, le gouvernement britannique a l’intention de mener une consultation concernant une modification de sa Loi sur la reconnaissance du genre (Gender Recognition Act). Cette démarche aura des impacts significatifs sur les personnes trans et sur d’autres, en particulier les femmes, les enfants et les communautés gaie et lesbienne.

    La présente fiche d’information, préparée par la Sex And Gender Ethics Society (SAGES), explique les changements proposés et certaines de leurs incidences. La Sex and Gender Ethics Society (SAGES) existe pour promouvoir des approches fondées sur des preuves empiriques en ce qui concerne les enjeux de sexe et de genre au Royaume-Uni. Nous préconisons de privilégier la recherche dans les domaines de l’éducation, de la formation et du développement de services. Notre objectif principal est d’assurer la protection des droits égaux de l’ensemble des personnes, sans distinction de sexe ou de genre.

    Définitions

    Le genre signifie des rôles, des caractéristiques et des comportements socialement construits : par exemple, les femmes peuvent être perçues comme plus capables d’empathie et adaptées à des rôles de soignantes, tandis que les hommes peuvent être considérés comme logiques, aguerris et adaptés aux emplois techniques.
    Le sexe fait référence à des caractéristiques biologiques et physiologiques : par exemple, les hommes ont un pénis, les femmes ont un vagin. En Grande-Bretagne, les expressions « male » et « female » sont utilisées sur les certificats de naissance pour indiquer le sexe de chaque personne.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://sages.org.uk/publications/pdfs/Quick-facts-Sex-gender-and-equal-rights-SAGES-2017.pdf
    #Royaume-uni #transgenre

  • Les personnes transgenres ne pourront plus être recrutées dans l’armée américaine
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/08/26/trump-ordonne-au-pentagone-de-ne-plus-recruter-de-personnes-transgenres_5176

    Le président américain Donald Trump a signé vendredi 25 août un document ordonnant au Pentagone de ne plus recruter de personnes transgenres

    Pentagon : transgender people can enlist in the military starting January 1 - Vox
    https://www.vox.com/policy-and-politics/2017/12/11/16763178/trump-transgender-military-ban

    The Pentagon said it will let openly transgender people enlist in the military starting on January 1, according to the Associated Press.

    This is not because, as some people responding to the news on social media assumed, the Pentagon is unilaterally defying President Donald Trump’s order to ban trans people from the military. It’s because Trump’s order has been blocked, albeit through preliminary injunctions so far, in court battles.

    US District Judge Colleen Kollar-Kotelly has ruled against the ban and last month told the military that it must allow trans people to enlist starting in January. Then, on Monday, Kollar-Kotelly rejected the federal government’s request to delay her order.