• « Alimentation, énergie, production, emplois,... quelle souveraineté pour faire face à la crise ? » | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/alimentation-energie-production-emplois-quelle-souverainete-pour-faire-face

    Quand on évoque la notion de « #souveraineté », quelles sont les premières définitions ?
    Ici c’est une conception centrée sur la notion d’#Etat qui domine ou une approche politico-juridique qui caractérise le terme souveraineté.
    Pour ne prendre que l’exemple d’une communauté linguistique, il est clair que dans le cas de la #langue_basque, pour en assurer la survie, il faut des outils politico-juridiques apportant plus de protection que ceux en vigueur actuellement. Et il faut il faut aussi plus d’outils pour pouvoir prendre des mesures socio-économiques et assurer un développement durable. Mais avec un Etat, on n’a pas de garantie sur la pérennité de la communauté linguistique, ni sur celui d’un modèle de développement social, écologique et démocratique.
    En effet, les Etats actuels sont aussi dépossédés de leur pouvoir. Ils doivent récupérer le pouvoir politique pour leur territoire, car ils sont dépendants de l’oligarchie financière.
    Il me semble qu’au Pays Basque on a des difficultés pour repenser et enrichir la notion de souveraineté. L’Aitaren Etxea (la maison de nos ancêtres), ou la forme politico-administrative-territoriale de notre pays a marqué l’agenda de la gauche basque, qui n’a pas eu suffisamment de force pour mettre en place des organisations sociales alternatives ou construire ici et maintenant d’autres modes de vie en commun, en commençant de la base pour aller au sommet. Souvent, le modèle de développement n’occupe que les deux derniers paragraphes dans les projets de société.

    Les initiatives populaires changent-elles ce point de vue sur la « souveraineté » ?
    Quoiqu’il arrive au niveau du cadre politico-juridique, et tout en avançant dans la lutte politique en sa faveur, nous devons en tant que citoyens aller de l’avant. Et cela, en tenant compte de l’aptitude montrée par les initiatives populaires dans l’histoire de ce pays à créer des structures indispensables dans des domaines propres à la vie en société (langue, économie, éducation, etc. ). Selon toutes les apparences, il nous faudra, dans un premier temps, gérer sans Etat cette période qui ne pourra compter sur la « #croissance », et pour cette nouvelle phase, nous devrons mettre en place de nouvelles stratégies, ainsi que de nouveaux outils, par nos propres moyens.

    Comment votre parcours a-t-il façonné votre point de vue sur la « souveraineté » ?
    Les deux sujets de recherche que sont l’économie solidaire et la #transition éco-sociale m’ont amené à penser la question de la souveraineté au-delà des sentiers battus. L’économie solidaire, de par ses formes nombreuses et variées, provoque de petites ruptures dans les failles du système, en faisant vivre une #économie au quotidien selon d’autres logiques. Le risque c’est qu’elle devienne un palliatif du système et une économie permettant la propre subsistance du système. Son enjeu est de faire grandir ces petites ruptures et de se positionner dans un projet politique plus grand, qui ait comme objectif d’accroître la capacité d’#autodétermination des personnes, des peuples et des territoires.

    Par conséquent, qu’ajoutez-vous au concept de « souveraineté » ?
    Pour ce qui est de la question éco-sociale, il suffit de prendre quelques minutes pour comprendre le fait que le modèle de civilisation qui est aujourd’hui hégémonique est condamné. Pendant quatre décennies nous avons dit que nous nous dirigions vers la collision et nous vivons désormais un moment de collision.
    Les ressources matérielles et énergétiques vont en s’amenuisant, et les #déchets (dont les émissions de gaz à l’origine du réchauffement global) en augmentant, ainsi que les stocks d’armes. Et, paradoxalement, la machine ne donne aucun signal qu’elle s’arrêtera, ni même qu’elle ralentira son allure. Elle a comme unique solution la “fuite en avant” et cela aura assurément de terribles conséquences. Avec ce choix, l’#effondrement n’est plus une probabilité lointaine, il devient un événement certain.
    Il est assez clair que des changements énormes nous attendent. Essentiellement du fait de la #crise_énergétique globale, il sera très difficile de maintenir le métabolisme social actuel, l’échelle qu’a l’économie actuelle, et la complexité de la société. Le #changement_climatique nous dit que nous devrions changer si nous ne voulons pas vivre ses terribles conséquences, et la crise énergétique nous dit que nous devons changer. Ceci veut dire que la contraction sera le mouvement réellement important : dans l’utilisation de l’énergie, dans la production, dans la mobilité géographique, dans la consommation, dans la démographie, dans le narcissisme… Il s’agit de voir à quel rythme et dans quelle mesure. De toute façon, l’exigence physique est de vivre avec moins. Mieux vivre avec moins est le scénario politique que nous avons à mettre en oeuvre.

    Pourquoi ces éléments sont-ils indispensables et donnent-ils sens au concept habituel de « souveraineté » ?
    L’avenir sera principalement marqué par une phase de contraction. Pour y faire face en s’appuyant sur des bases solides, il sera essentiel de renforcer les #communautés de petite et moyenne taille, d’effectuer un saut qualitatif et quantitatif dans l’organisation de la société, de créer des structures plus petites et auto-gérées, d’améliorer les taux d’auto-suffisance tant au niveau de l’énergie que de l’alimentation. En un mot, de faire progresser la souveraineté des territoires.
    Vu ainsi, la réflexion autour de la souveraineté prend un tour très sensible. Le concept cesse d’être une vaine « entéléchie » (idéal suprême), et sa « praxis » (mise en pratique) cesse d’être sous l’emprise de la volonté de l’ennemi…
    Il se remplit de contenu en portant pour une fois la question du modèle de développement au cœur du débat politique. Et il nous emmène de la logique de la protestation, de la dénonciation ou de la résistance à la logique de la construction.
    Il suffit de revendiquer la souveraineté avec la même force et dans toutes les directions, y compris pour l’alimentation et l’énergie. Et nous pouvons dès à présent commencer à créer les structures et les stratégies pour cela. Nous avons déjà commencé.

    Quelles sont les conséquences de cette manière de voir dans le cas d’Euskal Herri ?
    Le projet de souveraineté a le potentiel d’attirer des personnes non abertzale. Le mouvement de construction national d’Euskal Herri avait en son temps intégré le principal conflit de la société moderne industrielle, en mettant côte à côte la « nation » et la « classe ».
    Nous avons besoin aujourd’hui d’une opération d’envergure sur les plans idéologique, politique et pratique en intégrant la question fondamentale de la nouvelle ère : la #transition socio-écologique (qu’elle soit contrainte ou volontairement organisée) aura des conséquences extraordinaires sur la vie de tous les citoyens et dans tous les domaines de la société.
    Cela nous amènera à repenser la globalité : comment organiser la société sans croissance.
    Et l’abertzalisme doit réfléchir à des solutions face à l’aggravation de la crise socio-écologique.
    Le renouvellement peut être profitable puisque nous disons que la gestion de la vie se fera à une échelle plus petite que celle des Etats. Il s’agit là de renforcer les muscles des régions ou des #bio-régions, et de constituer des communautés plus souveraines. Le projet de construction d’un territoire comme Euskal Herria va de pair avec l’idée de répondre avec sérieux aux enjeux d’un monde durable qui passe par le renforcement de l’échelle territoriale.

    Cette réflexion nous amène à la contradiction entre la croissance illimitée et un monde durable…
    Le projet d’avenir ne peut être la croissance, la stimulation de l’économie et l’augmentation du #pouvoir_d’achat selon la doctrine keynésienne. La politique #néolibérale comme la vision sociale-démocrate sont toutes les deux accrochées à la religion de la croissance, comme s’il n’y avait pas de limite bio-physique.
    L’Etat-providence n’est pas la panacée. Celui-ci a été mis en place par l’apport des matières premières et des flux énergétiques fondamentaux des pays les plus pauvres vers les pays les plus riches.
    Et d’un point de vue écologique, on peut difficilement trouver de période historique plus destructrice : à travers toute l’histoire de l’humanité, elle a produit l’interférence la plus grande dans toutes les infrastructures nécessaires à la vie.

    Qu’est ce que le concept de la #relocalisation ?
    Les produits de consommation font environ 1.600 kilomètres de l’endroit de production jusqu’au consommateur. C’est absurde et inefficient. Ce système n’est possible que parce qu’il n’inclut pas les coûts sociaux et écologiques.
    Le projet viable peut être la relocalisation, de prendre conscience de comment se font les choses. Selon toute apparence, la crise civilisationnelle va nous apporter de plus en plus de souffrance, mais en même temps cela peut être une occasion incomparable pour repenser le monde, le réécrire, le concevoir différemment.
    Certains disent que cela sera difficile de résister pour des macro-structures économiques et politiques comme l’Europe. Pour beaucoup, les Etats-nations eux-mêmes auront du mal à résister, un certain nombre pouvant disparaître (surtout ceux qui ont une grande dépendance énergétique).
    Les territoires qui ont un projet stratégique et une activité endogène se comporteront beaucoup mieux.
    Nous sommes en train de dire que le défi est de récupérer le pouvoir social, d’accentuer la capacité de contrôler les processus économiques et politiques des citoyens. Au mieux, pour surmonter la crise, les institutions en fonction aujourd’hui seront remplacées au fur et à mesure pour mettre à leurs places celles créées par les citoyens.

    Et est-ce que la relocalisation peut se concrétiser à l’échelle du Pays Basque ?
    Le processus de relocalisation est déjà en marche. Non seulement au Pays Basque mais aussi à travers le monde. Comme le dit le mexicain Victor M. Toledo, en lieu et place des entreprises géantes ayant le monopole, des #coopératives, des micro-entreprises ou des entreprises familiales naîtront. Plutôt que d’avoir des grandes banques, on aura des caisses d’épargne, des banques populaires ou du crédit coopératif. Pour remplacer des chaînes commerciales toujours plus grandes, le commerce équitable, l’#agriculture locale et écologique et les échanges directs entre producteurs et consommateurs se renforceront. Au lieu d’une gestion privée des énergies fossiles, c’est l’énergie solaire et renouvelable qui va croître par une production communautaire décentralisée…
    C’est le renforcement de ce monde qui est le grand défi, les autres options étant sans issue.
    Et comme je le disais, le processus est aussi en marche au Pays Basque. Ces dernières années, les groupes de consommation responsable ont connu une croissance exponentielle, les banques éthiques sont apparues (Fiare et Coop57), ainsi que les coopératives dans le domaine de l’énergie renouvelable (Goiener), le mouvement Bizi ! au Pays Basque nord, le mouvement en faveur de la souveraineté alimentaire (Etxalde), etc.
    De nos jours, il est difficile de dire qu’il n’y a pas d’alternative car une constellation de petites alternatives et bel et bien vivante, et c’est le renforcement de cette dernière qui est le défi.
    L’avenir se construira en grande partie avec les ingrédients et solutions qui sont actuellement en marche.

  • Gilles Clément : « Jardiner, c’est résister » - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5725

    Vous défendez l’idée d’un « laisser-faire ». Pourtant dans un jardin, il y a une intervention humaine. N’est-ce pas paradoxal ?

    Bien sûr, ça s’appelle jardin parce qu’il y a un jardinier. Un jardin, ça a à voir avec l’enclos, avec le meilleur et le paradis. Le jardin en mouvement privilégie les dynamiques dans l’espace, les changements de place des plantes, mais il n’interdit pas le travail du jardinier. On ne laisse pas tout faire.

    Dans un jardin, l’homme intervient, mais il fait avec la nature et non pas contre elle. Faire le plus possible en allant le moins possible contre les énergies en place. Les jardiniers savent depuis des siècles que la maîtrise de la nature est une illusion. La nature transforme et invente sans arrêt.

    Comment devient-on un jardinier planétaire ?

    La notion de jardin planétaire met tout le monde au rang de jardinier. On peut être bon ou mauvais jardinier, mais on est tous concernés. On devient un « bon » jardinier quand on prend conscience de ce que cela implique. Par exemple, quand on comprend que l’eau qu’on boit a déjà été bue. On est tous dans le même bain.

    L’écologie nous met en condition de partage et d’égalité. Si on a conscience de la finitude spatiale, de l’interdépendance, et si on prend des mesures en conséquence, on devient jardinier. Pas besoin de connaître le jardinage pour être un bon jardinier planétaire.

    De plus en plus de mouvements anticapitalistes et altermondialistes créent des jardins potagers. C’est devenu un acte de lutte contre le système. Qu’en pensez-vous ?

    C’est l’idée des jardins de résistance. Un jardin sans asservissement aux tyrannies du marché mais avec le souci de préserver toutes les diversités, et le bien commun. Cultiver un potager nous remet dans une situation qui nous rééquilibre, qui nous rassure. Parfois ça correspond à une véritable économie de survie, comme à Détroit. Là-bas, ils ont réagi en humains intelligents, en se réappropriant leur alimentation.

    Souvent, il s’agit d’un acte militant, contre la disparition et la spéculation sur les terres arables. On détruit le garde-manger. La situation est tragique. Quand on a des gens qui de façon active ou réactive font des potagers, ils résistent. Ils ont raison.

    Et ça se développe…

    Oui, c’est l’accroissement de la conscience et de la connaissance. C’est très positif. La multiplication de ces initiatives, apparemment minuscules, permet la construction d’un futur plutôt que l’expression d’une inquiétude. Ça installe une structure, une économie, une pensée complètement différentes de celles qui dirigent le monde aujourd’hui. Les monnaies alternatives, les productions locales…

    #écoumène #transition

  • Gaël Giraud, du CNRS : « Le vrai rôle de l’énergie va obliger les économistes à changer de dogme » | Oil Man
    http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/04/19/gael-giraud-du-cnrs-le-vrai-role-de-lenergie-va-obliger-les-eco
    Une autre manière de poser le débat transition énergétique / croissance (et de ne pas les opposer).
    Tout l’entretien est passionnant, des hypothèses/soupçons sur les manipulations des prix de l’énergie aux conclusions tirées sur la nécessité, l’opportunité et les condition de possibilité de la transition énergétique, en passant par les enjeux géopolitiques de l’articulation économie/énergie et les propositions sur la (dé)structuration des sociétés en réponse à un choc pétroliers masqué.

    Sans transition énergétique (c’est-à-dire, sans réorientation volontariste de nos forces productives et de nos modes de consommation vers une économie moins dépendante des énergies fossiles), nous ne pourrons tout simplement plus retrouver la moindre croissance durable. Même si certains prétendent aller la chercher avec les dents. Mes travaux suggèrent que des économies comme les nôtres ne peuvent connaître, au fond, que trois régimes de moyen terme : une croissance significative accompagnée d’une forte inflation (les trente glorieuses), la déflation (Le Japon depuis 20 ans, l’Europe et les Etats-Unis durant l’entre-deux-guerres), ou bien une croissance molle accompagnée de bulles spéculatives à répétition sur les marchés financiers. L’Europe de l’Ouest est à l’évidence dans le troisième régime, vers lequel nous avons bifurqué au cours des années 1980, à la faveur de la dérégulation financière. La question qui nous est posée aujourd’hui est de savoir si nous voulons poursuivre cette expérience, au prix du creusement des inégalités inouï que nous connaissons et de la destruction à terme du secteur industriel européen par la sphère financière. Ou nous pouvons nous laisser glisser paresseusement dans la déflation (le plus dangereux) comme c’est déjà le cas pour une bonne partie du sud de l’Europe. Ou bien encore, nous pouvons tenter de renouer avec la prospérité. Cette dernière ne coïncide pas avec la croissance du PIB. Comme vous le savez, le PIB est, à plein d’égards, un très mauvais indicateur. Il est temps d’en changer. Le rapport Sen-Stiglitz-Fitoussi ou, mieux encore, les travaux de Jean Gadrey et de Florence Jany-Catrice indiquent des pistes très prometteuses permettant d’aller dans ce sens. Autrement dit, faire croître le PIB n’a guère d’importance. D’où l’inanité des débats sur la croissance verte, qui s’interrogent sur le fait de savoir si la transition est compatible avec la croissance du PIB. La bonne question, c’est : comment opérer la transition de manière à assurer du travail pour le plus grand nombre, et un style de vie à la fois démocratique et prospère ?

    #transition_énergétique

  • Une boulangerie qui appartient à ses clients - Réseau des initiatives de #transition Wallonie-Bruxelles
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/82569347609

    A Dunbar, dans le sud-est d’Edimbourg, en Grande-Bretagne, retour sur le lancement d’une boulangerie coopérative, où les habitants se sont cotisés pour financer le lancement d’une boulangerie dont ils sont désormais les principaux clients.

    #ville #crowdfunding

    • http://www.reseautransition.be/articles/une-boulangerie-qui-appartient-a-ses-clients

      La boulangerie, qui se compose d’un atelier de production, d’un lieu de vente et d’un petit café, a ouvert ses portes il y a trois ans. Elle se trouve au plein centre de Dunbar et est le seul endroit ou l’on peut acheter du pain artisanal dans la ville. Le pain et les autres délices vendus sont bien plus chers que ce qu’on peut trouver au supermarché mais la production artisanale a attiré l’attention locale dès le début – et se vend bien.

      (...)

      Il était clair dès le début que la boulangerie devrait devenir une société coopérative – une coopérative des consommateurs. Ce statut juridique permettait au gens de facilement participer au projet mais également de collecter assez facilement des fonds propres pour le démarrage du projet. Pour devenir coopérateur il fallait acheter au moins une part à un abordable. Pour 20 livres sterling (environ 25€), on pouvait devenir co-propriétaire de la coopérative. Peu importe le nombre des parts souscrites, chaque membre n’a qu’un vote – un homme, un vote.

      Ensuite, une lettre d’information aux voisins a été rédigée avec un appel de soutien financier au projet. « A peine quelques jours plus tard, les premiers chèques arrivaient dans ma boite aux lettres » se souvient Philip. Trois ou quatre mois plus tard, la coopérative comptait déjà une bonne centaine des membres et le montant total versé dépassait 20 mille livres sterling.

      L’appel avait également attiré un nouveau type de personnes : alors que les initiateurs du projet étaient surtout motivés par les enjeux globaux comme le pic pétrolier ou le changement climatique, les nouveaux alliés étaient plutôt attirés par l’idée de faire revivre le centre de Dunbar avec un approche fort novatrice. Parmi eux, il y avait aussi des gens avec des savoir-faire complémentaires – des hommes d’affaires, des spécialistes en marketing et des journalistes. Un véritable comité de pilotage a été établi. Sa présidence a été occupée par une femme qui avait avec un grande expérience commerciale et de bons contacts avec les grandes entreprises et les institutions gouvernementales.

      #coopérative #se_nourrir #développement_local

  • Réchauffement climatique : la tactique alarmiste en question - NYTimes.com
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/82518624544

    Dans le New York Times, Ted Nordhaus et Michael Shellenberger de l’organisation de recherche environnementale Breakthrough Institute prennent à propos une émission américaine alarmiste sur le #changement_climatique pour souligner qu’"une décennie de recherche suggère que les appels basés sur la #peur du changement climatique inspirent le refus, le fatalisme et la polarisation". Une vérité qui dérange d’Al Gore (2006) a contribué à la division du public et le nombre d’Américains qui pensent que les médias exagèrent l’ampleur du réchauffement progresse. Des chercheurs du Frameworks Institute ont montré que les messages sur les événements météorologiques extrêmes renforçaient la conviction que le changement climatique pouvait être surmonté, pas empêché… Tant et si bien que les gens préfèrent acheter un 4x4 pour (...)

    #transition #écologie #cognition #psychologie #communication

    • Mais la génération 68 (celle des parents de ma génération) se montre généralement assez égoïste. Mes parents sont de la génération juste avant et j’ai pu voir la différence de traitement par rapport à mes petits camarades. Dans les anciennes générations, il y a justement l’idée fondamentale de la transmission, du passage de relai, du fait que rien n’est plus important que de pousser les nouvelles générations plus haut et plus loin, à tout prix. Avec une idée de sacrifice un peu pesante à vivre, parfois.
      À contrario, mes potes gosses de baby-boomers, ils ne sont pas maltraités, mais leurs parents ont tout de même l’air de penser que ça va être difficile de faire mieux qu’eux et se sont désinvestis largement de leur job de propulseurs. En gros, ils ont agi comme s’ils étaient arrivés au sommet de la pyramide sociale et qu’ils le méritaient bien et qu’ils n’allaient pas se laisser gâcher leur plaisir par les mouflets qu’ils ont eu la grande bonté de mettre au monde. Ce sont eux qui ont collé massivement les vieux à l’hospice, carrières obligent, et qui ont un peu laissé l’ascenseur social se démerder comme il peut, surtout quand ils ont commencé à se sentir menacés par les générations montantes.
      Je me souviendrais toute ma vie d’une copine qui était avec moi en licence et dont les parents, bien bourgeois, avaient décidé que ça lui ferait la couenne de bosser pendant ses études (ça peut se défendre, sauf qu’eux avaient bénéficié du marchepied parental en mode complet, mais bon...).
      Cela dit, la copine s’en sort assez mal (parents bourgeois = 0 aides au logement ou à quoi que ce soit) et va un jour leur demander une rallonge. Sa mère n’a pas le temps de lui parler, elle la retrouve en train de chiner une table basse au Louvre des antiquaires... et de lui répondre qu’elle n’a pas de fric pour elle, parce que ses prochaines vacances au bout du monde lui ont couté les yeux de la tête.

      Ma copine a pris le job a plein temps et a arrêté les études.

      Perso, je n’ai pas compris comment cette bonne femme pouvait préférer ses vacances à l’avenir de son gosse.

      Mais je pense qu’ils sont pas mal dans cette catégorie.

      Cela dit, je trouve que cette pensée « tout pour ma gueule, tout de suite, et merde aux autres » est assez contagieuse et a rattrapé des gens qui étaient dans la transmission et qui sont maintenant dans le « après moi, la fin du monde » et tant pis pour les gosses, pas de chance pour eux, mais fallait bien que ça tombe sur quelqu’un.

  • Réchauffement climatique : la tactique alarmiste en question - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/04/09/opinion/global-warming-scare-tactics.html?smid=tw-share&_r=0

    Ted Nordhaus et Michael Shellenberger de l’organisation de recherche environnementale Breakthrough Institute - http://thebreakthrough.org - prennent à propos une émission américaine alarmiste sur le changement climatique pour souligner qu’une décennie de recherche suggère que les appels basés sur la peur du changement climatique inspirent le refus, le fatalisme et la polarisation. « Une vérité qui dérange » d’Al Gore (2006) a contribué à la division du public et le nombre d’Américains qui pensent que les médias exagère l’ampleur du réchauffement progresse. Des chercheurs du Frameworks Institute ont montré que les messages sur les événements météorologiques extrêmes renforçait la conviction que le changement climatique pouvait être surmonté, pas empêché... Les gens préfèrent acheter un 4x4 pour traverser les (...)

    #transition #développementdurable #écologie

  • L’innovation peut-elle sauver la planète ? - Actu Environnement
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/regards-terre-2014-innovations-durables-21241.php4

    Dans la dernière livraison de « Regards sur la Terre » la revue du développement durable, un dossier revient sur les promesses de l’innovation durable. « L’enjeu pour la puissance publique n’est pas de déployer tous azimuts une solution socio-technique préalablement choisie, mais plutôt de mettre en oeuvre des institutions et une multitude de politiques publiques », expliquent les auteurs... L’innovation technique ne suffira pas, soulignent encore les auteurs. Il va falloir commencer à développer l’innovation frugale, celle qui se fait à partir de ressources limitées... Tags : internetactu2net internetactu fing #développementdurable #écologie (...)

    #transition

  • Le marché transatlantique contre le climat et la transition énergétique ? - Attac France
    http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/le-marche-transatlantique-contre

    Ce vendredi 14 mars s’achève à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation sur le commerce et les investissements entre l’Union européenne et les Etats-Unis, entamée à l’été 2013. Non-transparentes, ces négociations hypothèquent notre avenir en aggravant notre dépendance aux énergies fossiles.

    Que ce soit pour dénoncer le caractère « non-démocratique » des négociations UE – Etats-Unis, ou pour cibler les risques portant sur un secteur particulier (agriculture, services, marchés publics, environnement, droits de propriété intellectuelle, libertés etc.), les plateformes citoyennes regroupant associations, syndicats, ONG et organisations de consommateurs se multiplient en Europe, tant au niveau national qu’au niveau local. A l’occasion du quatrième round de négociations entre l’UE et les Etats-Unis cette semaine à Bruxelles, ils étaient nombreux à être présents pour « le lancement d’un cycle de mobilisations citoyennes ». Ainsi, ces 11 et 12 mars, une première réunion transatlantique des mouvements citoyens contre ce projet d’accord a été organisée afin d’adopter un agenda commun de mobilisation. Et ce jeudi 13 mars, c’est une manifestation qui s’est faite entendre sous les fenêtres de la direction générale du Commerce de l’Union européenne.

    Parmi les motifs d’inquiétudes, les menaces que font peser ces négociations sur la capacité des Etats et des collectivités à décider et mettre en oeuvre une véritable transition énergétique, figurent en bonne place. Il apparaît en effet extrêmement clairement que l’Union européenne utilise les négociations transatlantiques pour essayer d’éliminer toutes les restrictions aux importations d’énergies fossiles provenant des États-Unis et du Canada. Cet objectif était déjà mentionné dans un document qui a fuité en juillet 2013, au début des négociations. Il vient d’être confirmé par le commissaire européen au commerce en personne, Karel de Gucht qui a récemment affirmé que le futur accord devait « permettre aux entreprises européennes d’importer des ressources énergétiques et matières premières des États-Unis ». Plutôt que d’encourager des politiques de sobriété et d’efficacité énergétiques, la Commission européenne tente par tous les moyens de « sécuriser » les approvisionnements énergétiques de l’UE, quitte à importer les surplus américains provenant de l’exploitation sans limite et dévastatrice des hydrocarbures de schiste.

    Pour ce faire, les négociateurs européens ont trouvé des alliés de circonstance avec les lobbies du gaz et du pétrole américains qui rêvent de pouvoir exporter du gaz naturel liquéfié – vendu à un prix plus élevé en Europe – produit à l’aide de la fracturation hydraulique, mais aussi du pétrole raffiné issu des sables bitumineux d’Alberta au Canada, actuellement en manque de débouchés. En effet, grâce au très controversé projet de pipeline Keystone XL, une bonne part du pétrole issu des sables bitumineux canadien pourrait être raffiné dans les raffineries du Sud des États-Unis. En affirmant devant le Congrès vouloir faire valoir « les points de vue des raffineurs américains », le représentant au Commerce des États-Unis, Michael Froman, a clairement indiqué qu’il voulait lever toute restriction aux exportations de ces hydrocarbures extrêmement polluants en Europe.

    En rendant le droit commercial supérieur au droit de l’environnement et en étendant toujours plus les droits des investisseurs, les politiques de libéralisation du commerce et des investissements affaiblissent considérablement les normes écologiques et hypothèquent les politiques de transition énergétique. Ainsi, l’Ontario a du abandonner une politique ambitieuse en matière de développement d’énergies renouvelables bénéficiant à son économie locale après avoir été poursuivi par l’Union européenne et le Japon devant l’Organe des règlements des différends de l’OMC. Sur la base d’un mécanisme de règlement des différends investisseur – Etat se rapprochant de celui qui pourrait être intégré à l’accord UE – Etats-Unis, l’entreprise Lone Pine Resources poursuit le Canada suite au moratoire sur la fracturation hydraulique décidé par le Québec. Motif : le moratoire du Québec serait une « révocation arbitraire, capricieuse et illégale de [son] précieux droit d’extraire du pétrole et du gaz ».

    A travers ces deux exemples, ce sont l’ensemble des politiques de transition énergétique qui sont dans le viseur des investisseurs. L’inclusion de critères de localisation dans le cadre de la passation des marchés publics pourrait être rendue encore plus difficile qu’aujourd’hui. Alors que des politiques de transition énergétique et de relocalisation pourraient exiger de préférer des produits bas-carbone ou l’achat d’énergies renouvelables locales, de telles mesures pourraient être considérées comme des entraves au commerce et aux intérêts des investisseurs. Une telle logique s’oppose donc à toute politique de sobriété et de relocalisation des activités , pourtant absolument nécessaires. Elle fait de ces politiques des « fardeaux réglementaires » à supprimer. A travers les négociations UE - États-Unis, c’est un modèle énergétique non soutenable très fortement dépendant des énergies fossiles et des infrastructures d’extraction, de transformation et d’acheminement qui est promu et mis en œuvre.

    Si Barack Obama et François Hollande ont récemment publié une tribune commune annonçant fièrement leur « leadership en matière de lutte contre le changement climatique » et leurs « ambitions pour la conférence de Paris sur le climat », ce n’est rien au regard des efforts entrepris pour faire aboutir cet accord transatlantique, fondamentalement contraire à toute transition énergétique digne de ce nom. La preuve ? Le climat, la lutte contre les dérèglements climatiques ne sont mêmes pas mentionnés dans le mandat de négociations de la Commission européenne. Et les Etats-Unis refusent qu’il en soit fait mention dans un accord de même type en cours de négociations entre les pays du pourtour de l’océan pacifique.

    Alors, climat et transition ou marché transatlantique et dépendance aux énergies fossiles ?

    Maxime Combes, membre d’Attac France et de l’Aitec, engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org)

    #marché-transatlantique
    #climat
    #transition-énergétique
    #écologie
    #société
    #commerce-international

  • Climat - Energie - Transition : « Assez de discours, des actes »

    Le Conseil européen se réunit les 20 et 21 mars pour se prononcer sur les propositions du paquet énergie-climat de la Commission européenne. Alors que les dérèglements climatiques s’intensifient et qu’une action résolue en la matière se fait toujours attendre, associations, mouvement sociaux et syndicats publient une lettre ouverte à l’attention des Ministres Laurent Fabius, Philippe Martin et Pascal Canfin, en charge du suivi des négociations climat pour le gouvernement français.

    http://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/climat-assez-de-discours-des-actes

    #climat #énergie #transition #Commission_européenne #Conseil_Européen #François_Hollande #Pascal_Canfin #Laurent_Fabius #Philippe_Martin
    @rezo

  • Les entreprises allemandes reprennent le pouvoir - WSJ.com
    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304899704579390871434033460?mg=reno64-wsj

    1 entreprise sur 6 en Allemagne génère désormais sa propre électricité. Et ce n’est pas le cas que de petites PME familiales. Dow Chemical, qui consomme 1% de l’électricité du pays, fonctionne désormais hors de la grille énergétique ! Tags : internetactu fing internetactu2net #transition #énergie électricité

    #électricité

  • Le marché transatlantique contre le climat et la transition énergétique ?

    Ce vendredi 14 mars s’achève à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation sur le commerce et les investissements entre l’Union européenne et les Etats-Unis, entamée à l’été 2013. Non-transparentes, ces négociations hypothèquent notre avenir en aggravant notre dépendance aux énergies fossiles.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/140314/le-marche-transatlantique-contre-le-climat-et-la-transition-energeti

    #TTIP #TAFTA #PTCI #marché_transatlantique #Union_européenne #Etats-Unis #investisseurs #fracturation_hydraulique #transition_énergétique #climat #dérèglements_climatiques #KeystoneXL #sables bitumineux #gaz_de_schiste #fracturation_hydraulique #pétrole_de_schiste #de_Gucht #Barack_Obama #François_Hollande
    @rezo

  • #ethnographie et usage de l’énergie - Ethnography Matters
    http://ethnographymatters.net/2014/02/13/a-case-study-on-inclusive-design-ethnography-and-energy-use

    Dan Lockton du Royal College of Art de Londres a conduit une étude ethnographique autour de la mesure des usages de l’énergie. L’exhortation à réduire notre consommation énergétique passera-t-elle par les compteurs intelligents ? Est-ce que montrer le prix de l’énergie qu’on consomme suffira à inciter les gens à réduire leurs dépenses ? Pas si sûr, estime le chercheur, qui s’est intéressé à pourquoi les gens utilisent de l’énergie et ce qu’ils en font réellement. Les gens tentent de rendre leurs maisons confortables de multiples manières : en préparant le repas, en laissant la radio allumée quand ils ne sont pas là pour prévenir les voleurs ou tenir compagnie aux animaux domestiques, en allumant le chauffage de leur grand-mère parce qu’ils s’inquiètent pour elle. Autant d’aspect largement ignorés par les (...)

    #transition #énergie #développementdurable #design

  • Greenpeace déverse cinq tonnes de charbon devant l’Elysée

    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/greenpeace-d-verse-cinq-tonnes-charbon-devant-lelys-e-516228

    Un peu avant 07H00, une dizaine de militants de Greenpeace ont garé un camion à proximité de l’Elysée, avant de déverser le charbon, symbole d’une énergie très polluante et encore beaucoup consommée en Allemagne.

    Le camion est chargé de deux cuves de 2.000 litres d’eau contaminée au tritium et recueillie aux environs de La Hague, a aussi indiqué un porte-parole de Greenpeace, en précisant que cette eau était conditionnée et ne représentait pas de danger immédiat.

    Greenpeace entend ainsi réclamer une transition énergétique vers moins de charbon en Allemagne et moins de nucléaire en France.

  • Climat : 10 défis et 10 questions pour François Hollande et le gouvernement

    A prétendre disposer d’un « leadership en matière de lutte contre le changement climatique » avec les Etats-Unis et Barack Obama, on peut se demander si François Hollande a bien saisi les défis que pose le péril climatique. Des défis qui sont autant de questions pour un gouvernement qui multiplie les incohérences. Tour d’horizon.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/170214/climat-10-defis-et-10-questions-pour-francois-hollande-et-le-gouvern

    @rezo
    #2020, #adaptation, #Areva, #Barack_Obama, #Climat, #climaticide, #conférence_bancaire, #COP, #EDF, #efficacité_énergétique, #émissions, #emplois, #énergies_renouvelables, #Etats-unis, #financements, #Flamanville, #François_Hollande, #fukushima, #gaz_de_schiste, #GES, #gouvernement, #grands_projets_inutiles, hydrocarbures, #investissements, #Kyoto, #leadership, #lobbies, #moratoire, #Notre-Dame_des_Landes, #Nucléaire, #Penly, #réduction, #relocalisation, #sommet_européen, #transactions_financières, #transition_écologique, #transition_énergétique, TTF, #Union_européenne, #Varsovie

  • Pourquoi reconquérir les rues ?
    http://www.nicolassoulier.net

    Parce que c’est là que se joue, sans qu’on en soit toujours conscient, une grande partie de la qualité de la vie dans une ville ou un village. Il y a des rues où l’on se sent bien, des rues vivantes - sans forcément être commerçantes - où l’on se dit qu’on aimerait bien habiter et élever nos enfants. Et puis il y a des rues qui, à l’inverse, nous semblent mornes, stériles, désertes, et qui malheureusement sont devenues plutôt la norme dans notre pays. Pourquoi ?

    Est-ce inéluctable ? Dans ce livre, fruit de ses 30 années d’expérience d’architecte et d’urbaniste, Nicolas Soulier nous montre que c’est, certes, une histoire de voitures, auxquelles on accorde souvent une place disproportionnée, mais pas uniquement. Il nous montre que c’est avant tout une histoire de vie « spontanée », de cadre qui permet à cette vie spontanée de s’exprimer ; que cela tient souvent à des détails, des petites modifications qui, quand elles sont accumulées, peuvent avoir de grands effets.

    En France, la situation paraît souvent bloquée, stérilisée, et nombreux sont ceux qui pensent que si le progrès a détruit les rues, il faut s’y résoudre sans nostalgie. Après avoir effectué un état des lieux de nos blocages franco-français, Nicolas Soulier nous montre que cette situation n’est pas inéluctable et que de nombreux exemples de « reconquête des rues » fleurissent à travers le monde. De ces situations exemplaires, prises en Allemagne, en Hollande, en Suisse, au Danemark, en Angleterre, au Canada, aux USA et au Japon, l’auteur tire des conclusions pratiques et propose des pistes d’action pour « reconquérir nos rues ».

    #rue #ville #voiture #transition

  • Transition énergétique ou hydrocarbures de schiste ? | Sciences Po ./ CERI

    http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/dossiersduceri/transition-energetique-ou-hydrocarbures-de-schiste?d04

    Le débat sur les hydrocarbures de schiste esquive le plus souvent les enjeux que constituent les défis climatiques. Comme si l’exploration de nouveaux hydrocarbures allait de soi et comme si la lutte contre les dérèglements climatiques ne devaient pas influencer les choix d’investissement privés dans les énergies fossiles. Pourtant, la prise en compte des exigences climatiques devrait inciter gouvernements et législateurs à instaurer un moratoire général sur toute nouvelle exploration d’énergie fossile, à faciliter le basculement des investissements privés vers les politiques de sobriété et d’efficacité énergétique, et à instituer des mécanismes permettant d’amortir la bulle carbone qui s’est progressivement constituée dans le secteur financier.

    #énergie #gaz_de_schiste #transition_énergétique

  • Jean GADREY » Blog Archive » Faut-il diviser nos émissions de gaz à effet de serre par 4 ou… par 20 ?
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/29/faut-il-diviser-nos-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-par-4-ou%e2%80%a6-par-20/#more-649

    Il s’agit d’un billet de profane, comme beaucoup d’autres sur mon blog… Par quel « facteur » faut-il diviser les émissions françaises pour être « dans les clous » d’une lutte efficace contre le réchauffement/dérèglement climatique ?

    Euh ... billet de profane, je veux bien ... Il n’empêche que le dernier graphique me paraît bien obscur. Si quelqu’un ayant quelque compétence en économie pouvait éclairer notre lanterne ...

    Jean Gadrey poursuit sur sa lancée en portant son regard (de profane) sur le scénario de #négaWatt, association d’experts, de praticiens des questions énergétiques et de citoyens non experts :
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/02/03/le-scenario-negawatt-14-les-grandes-lignes

    Le site de l’association : http://www.negawatt.org

    #GIEC #réchauffement_climatique #transition-énergétique

  • New #PHOTOGRAPHY Book Depicts the South African Social Landscape
    http://africasacountry.com/new-photography-book-depicts-the-south-african-social-landscape

    Between 2012 and 2013, an exercise took place known as the #France #South_Africa Season. This bilateral initiative was aimed at strengthening relations between the two countries. In 2012 South Africa hosted France for a wide range of activities and vice versa in 2013. The activities took place in different areas of each country, covering […]

    #BOOKS #HISTORY #Market_Photo_Workshop #Transition

  • Professor Uyar: EU leads transition to renewable energy, Turkey lags far behind
    http://www.todayszaman.com/news-338276-professor-uyar-eu-leads-transition-to-renewable-energy-turk

    Intéressante interview sur la perception de la transition énergétique par un prof-ingénieur turc. Volonté de mener une révolution technologique basée à 100% sur les ENR (et la question du stockage?), stopper l’exportation volontaire des technologies obsolètes de l’UE en Turquie (curieux !!).

    You have indicated on several occasions that EU countries are trying to export obsolete technologies to Turkey and other countries. Would you elaborate on this idea?

    I believe that the European countries deliberating together and shaping the future of Europe should not export the obsolete technologies, which are not used or marketed any more in Europe, to other countries in or outside Europe. In other words, they should try to handle and decommission such technologies with their own resources. Today we are facing a renewable energy revolution all over the world, the countries that are investing in polluting and obsolete technologies are going to suffer in the future from external costs such as forest and agricultural damage and increases in cancer deaths.

    Could you expand on how can local elections can be used in this regard?

    Each city should have a plan for using 100 percent renewable energy. There are about 300 cities all over the world producing 100 percent of their energy needs from renewable energy. Election candidates should explain their plans for the de-carbonization of their cities. They should plan how to reduce cancer deaths from air pollution in their cities. They should have a plan on how to inform citizens about the EU standards and how to reach these standards as fast as possible.

    #Turquie
    #transition énergétique
    #ENR

  • Le zéro déchet s’installe en France - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/01/le-zero-dechet-s-installe-en-france_4358413_3244.html

    En Italie, dans la petite ville de Capannori, Rossano Ercolini, pionnier du zéro déchet, a permis de faire reculer en 10 ans de 39% la quantité de déchets produits par habitant et de parvenir à un taux de recyclage de 82%, soit plus du double de la moyenne européenne. Pour cela, les promoteurs du Zero Waste recommandent : l’abandon du recours à l’incinération, la collecte en porte-à-porte des déchets organiques et le développement de l’écoconception des produits de consommation. Et en France ? Zero Waste France attend encore sa première collectivité... http://www.cniid.org Tags : internetactu fing internetactu2net #transition #développementdurable (...)

    #écologie

  • La contre-révolution énergétique de l’Union européenne.
    Décryptage du Paquet énergie climat 2030 proposée par la commission européenne ce 22 janvier.

    En annonçant un objectif de réduction d’émissions minimaliste et en abandonnant toute ambition d’amélioration significative de l’efficacité énergétique et du déploiement des énergies renouvelables, tout en délivrant un feu vert à l’exploitation des énergies fossiles non conventionnelles, la Commission européenne propose d’enferrer les sociétés européennes dans un modèle énergétique fossile et fissile

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/230114/la-contre-revolution-energetique-de-lunion-europeenne-decryptage

    #climat #énergie #Union_européenne #transition #paquet #2030 #Paris #émissions #efficacité_énergétique #énergies_renouvelables #gaz_de_schiste #fossile #fissile #compétitivité #concurrence
    @rezo

  • Observer la #transition énergétique « par le bas » - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Observer-la-transition-energetique.html

    Intéressante enquête de terrain sur les acteurs et les modalités concrètes de la transition énergétique... Les valeurs environnementales ou la prise de conscience des questions énergétiques n’est pas première quand on fait installer des panneaux solaires. L’intérêt est avant tout financier, direct. Installer des panneaux solaires pour des particuliers, c’est d’abord un investissement financier pour trouver de nouvelles ressources (par des économies). Tags : internetactu2net internetactu fing transition #énergie #consommationcollaborative (...)

    #sharevolution