• Le choc et la panique à la rescousse des traités pour fragiliser l’Etat
    https://www.investigaction.net/fr/le-choc-et-la-panique-a-la-rescousse-des-traites-pour-fragiliser-let

    Nos gouvernements vont-ils profiter du contexte de la crise pour passer des réformes impopulaires selon la stratégie du choc dévoilée par Naomi Klein ? C’est ce que redoute Carlos Perez. Auteur de L’Enfance sous pression et d’Au-delà du geste technique, il dénonce les atteintes à la démocratie qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles percées du néolibéralisme. (IGA)

     

    Comme le souligne Naomi Klein dans son essai « Stratégie du Choc : La montée d’un capitalisme du désastre », les États profitent et se servent de la crise et de la panique pour s’accorder des pouvoirs spéciaux et mettre en place des réglementations liberticides et par la même occasion affaiblir les services sociaux.

    La stratégie consiste à profiter du choc et de la désorientation pour faire passer des politiques impopulaires. En voici quelques exemples récents en pleine période de pandémie :

    1° En Belgique, le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), veut voir davantage de gens au travail, entre autres dans les secteurs de la construction et des titres-services où le mécanisme du chômage temporaire est, à ses yeux, parfois trop rapidement demandé, a-t-il indiqué mercredi 25 mars au parlement flamand1.
    On voit bien là un confinement de classes sociales à deux vitesses : déjà qu’ils n’ont pratiquement pas de matériel de protection pour sauver leur propre vie, les ouvriers n’ont pas les mêmes droits face à la pandémie.

    2° En France, le Sénat a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi (19-20 mars), la loi dite d’adaptation au coronavirus (la loi « urgence coronavirus ») à 252 voix pour, 2 contre, et 90 abstentions. « Ce texte, qui acte le report des élections municipales « au plus tard en juin », constitue une attaque importante contre les droits des travailleurs, tant sur le plan social que démocratique. (…)Macron et son gouvernement instrumentalisent ainsi la crise sanitaire, pour faire les cadeaux dont ils rêvaient au patronat ».2 Entré en vigueur en mars, l’état d’urgence était fixé pour une période de deux mois. Il a ensuite été prolongé jusqu’au 10 juillet.

    3° Les États-Unis, qui n’en sont plus à une folie près, envisagent « pourquoi pas » (puisque ce pays n’a pas forcément de sécurité sociale) ni plus ni moins que de laisser mourir les anciens dans cette période de Coronavirus qui va effectivement toucher un maximum de personnes âgées. « Sacrifier les personnes âgées pour sauver l’économie » ce sont les propos chocs du vice-gouverneur Républicain du Texas, Dan Patrick.
    De plus, ce même pays va utiliser la pandémie pour réduire les libertés individuelles et serrer la vis un cran de plus en annonçant que les personnes qui propagent le virus intentionnellement pourraient entrer dans le champ d’application des lois antiterroristes et être poursuivies au pénal, autant dire presque tout le monde se promenant dans la rue3.

    4° Pour couronner le tout, au Royaume-Uni, l’ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, appelle à la création d’un « gouvernement mondial » pour lutter contre la menace actuelle. Un groupe de travail international « veillerait à ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés », selon M. Brown, qui souhaite que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international reçoivent plus d’argent et de pouvoir.

    Sans une minute à perdre les banques sont d’ores et déjà à la manœuvre pour régler les problèmes, quelle ironie !4
Comme on le constate les idées et les projets pour détruire nos droits et nos services sociaux ne manquent pas, même en pleine période de chaos pas un moment de répit chez nos réformateurs libéraux pour placer leurs projets politiques.

    Les traités sont en place depuis pas mal de temps, il faut juste la bonne excuse pour les sortir du placard. Le but inavoué reste inchangé : passer toutes les lois liberticides et proposer des traités toxiques qui doivent déréguler l’État.

    Si nos gouvernements promettent de renforcer les soins de santé, ils assurent aussi qu’il faudra retrouver l’équilibre budgétaire après s’être massivement endetté, en bonne partie pour « rassurer les marchés ». Des milliards d’euros ont ainsi été déversés pour sauver une finance déjà en crise bien avant la pandémie. Le danger, bien réel, est de voir passer de nouvelles réformes et accords qui, une fois de plus, fragiliseront les plus faibles pour tenter de sauver un système qui profite aux plus riches. Nos gouvernements pourraient profiter de la crise pour passer en force des accords impopulaires, parfois négociés en catimini.

    On se souvient comment WikiLeaks avait débusqué l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), connu sous son acronyme anglais TiSA (pour Trade in Services Agreement), concocté en douce en 2013 à l’initiative des États-Unis et de L’Australie.

    « TISA quatre lettres qui vont changer le monde ou qui font peur ? TISA serait l’accord fondateur du commerce mondial libéré des grandes contraintes des États d’une cinquantaine de pays, dont les États-Unis et l’Union européenne ».

    « C’est en 2013 que les négociations TISA ont vraiment commencé. Les négociateurs sont représentatifs de 70% du commerce mondial. Et le traité porte sur le lissage des règles communes, ouvrant ainsi les portes à un desserrement des liens qui entravent les entreprises en activités dans le secteur des services »5.

    C’est un marché mondial de 44.000 milliards de dollars, selon le département du Commerce américain. Les services représentent plus des trois quarts du produit intérieur brut (PIB) des pays développés (75% aux États-Unis et 78% dans l’Union européenne).

    Mais au plan du commerce international les exportations de services sont bien moins élevées que celles des marchandises et c’est peut-être là que le bât blesse. Il faut libéraliser cette caverne d’Ali Baba seul. Les services de l’État du ressort exclusif du régalien sont exclus de la négociation.

    Sinon tout est sur la table : services financiers, commerces de détail, transports maritimes et routiers, conseils, approvisionnements en énergie, santé, éducation, gestion de l’eau, etc. bref tous nos services sociaux sont susceptibles d’être privatisés et libéralisés. Voilà l’imposture qui peut nous tomber sur la tête si nous ne prenons pas le dessus très rapidement sur la peur du moment et repartons sur nos propres revendications chacun dans son secteur. Une doctrine de choc qui spécule sur les catastrophes et qui va encore approfondir les inégalités pourrait nous être imposée.

    Dans mon secteur d’activité, le sport, parent pauvre des services sociaux, cette stratégie de dérégulation est depuis bien longtemps en action par le truchement du partenariat public-privé (« PPP ») dans l’investissement de mégaprojets d’infrastructures. Une façon sournoise de socialiser les pertes tout en privatisant les bénéfices, ce sont des millions d’argent public qui sont détournés. 

    Si on veut penser à l’après-crise, chacun doit le faire dès maintenant dans chaque secteur et se poser les bonnes questions. Dans le domaine du sport, prendre réellement soin de la population est une urgence que tout le monde a bien comprise. À travers cette crise, qu’est-ce que cela signifie ? C’est à ce stade qu’intervient ma modeste contribution.

    Les solutions sont à portée de main et ne vont pas forcément dans le sens des grandes rencontres sportives de prestige qui devraient démarrer très vite et redonner des jeux et du pain à la plèbe pour masquer la tragédie et l’irresponsabilité de nos représentants politiques. 
Ce confinement nous a bien démontré à quel point le sport-compétition est futile et inutile et que l’éducation motrice sanitaire, la culture physique était le meilleur outil à notre disposition pour favoriser et surmonter les altérations physiques et psychologiques dues au confinement, en plus de permettre une meilleure adaptation et résilience individuelle et collective et donc un véritable outil de santé publique.

    Si on parle du sport comme outil de santé publique, il faut au contraire et inéluctablement dans ce secteur clé de la prévention s’orienter vers des revendications claires. Le sport n’est pas une marchandise, mais un droit, le droit au bien-être, aux soins et à la santé pour tous et accessible à tous : 

    1° Cela commence par une planification intégrée : mettre au service de la population et prioritairement de nos anciens et de nos jeunes une vraie prévention sanitaire. Cela semble véritablement nécessaire comme on l’a constaté dans cette dure épreuve de pandémie où le taux de morbidité critique a été une cause de l’inflation de personnes en danger de mort.

    Avec l’aide de tous les professionnels de la prévention, de l’hygiène et de la santé, médecins nutritionnistes spécialistes de la motricité, tous doivent collaborer c’est-à-dire dans les petits clubs et dans les petites structures qui s’occupent de plus de 90% des affiliés dans le sport et pas au service des clubs de première division qui ont des budgets cotés en bourse et qui représentent une infime minorité de personnes. La santé de tous doit passer avant l’argent de quelques-uns. 

    2° Il faudrait mutualiser toutes les ASBL qui représentent plus de 90% des affiliés et les organiser en coopératives en y développant pourquoi pas une véritable politique de masse salariale au lieu de la comprimer , ASBL qui bien souvent pour fonctionner ont du personnel bénévole précarisé et instable et où les gens doivent faire don de leur argent et de leur travail. Ce sont des milliers d’heures non rétribuées, en gros ce sont des sous-traitants de l’État paupérisés et marginalisés.

     
3° Même si la mesure peut paraître radicale sur la forme, sur le fond elle est essentielle et empreinte de justice sociale, les multinationales ne peuvent pas avoir la clé de notre santé : réquisitionner toutes les structures de grandes marques « Low Cost » disséminées à travers le pays et les mettre à la disposition du citoyen comme service public pour soutenir les populations dans les quartiers en y incorporant une véritable masse salariale c’est-à-dire des salariés compétents et au service de tous. 

    Généraliser la question d’utilité publique au sport qui est un outil d’émancipation, d’hygiène et de progrès social, est la seule démarche logique saine et indispensable, le constat est très clair et largement partagé. Ce secteur, en dehors de la compétition, du tri, de la sélection et de la relégation, est un outil essentiel pour renforcer la colonne vertébrale sanitaire, pour sortir de périodes difficiles voir d’émulation générale. Si l’utopie est le début de la transformation, alors soyons utopiques et préparons notre avenir, l’intelligence collective viendra toujours d’en bas !

    Fils d’immigrés espagnols ayant fui le franquisme pour travailler dans les mines de Belgique, Carlos Perez est préparateur physique. Il a notamment animé un centre sportif dans un quartier populaire de Molenbeek. Il y a été confronté à des problèmes récurrents qui l’ont amené à questionner l’impact de notre modèle économique et de notre système scolaire sur la santé des jeunes et des travailleurs. Dans son dernier ouvrage qui vient de paraître chez Aden http://www.aden.be/index.php , Carlos Perez lance les bases d’une nouvelle pratique, l’écomotricité, pour un développement durable de l’être humain.

    #néolibéralisme #capitalisme #capitalisme_du_désastre #Stratégie_du_Choc #Angleterre #Belgique #France #USA #ACS #TISA #PPP #Sport #pandémie #covid-19 #coronavirus #santé_publique #low_cost

    • Près de 2 députés européens sur 3 ne déclarent pas de rencontres avec des lobbyistes
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rencontres-lobbyistes-et-deputes-europeens-le-lent-chemin-vers-la-transp

      Plus de 35.000 lobbyistes gravitent autour des institutions européennes, à Bruxelles : du représentant de Google à celui des producteurs de patates, des activistes pour les droits humains à l’industrie navale, de Greenpeace à Total, ils tentent de peser sur les décisions politiques de l’Union.

      Un travail discret mais intensif : à Bruxelles, les lobbys ont un budget cumulé de 1,5 milliard d’euros par an.

      Restent-ils dans les clous, pour influencer la fabrication des lois ?

      Un code de conduite encadre les contacts de ces lobbys avec les politiques et les fonctionnaires européens. Des règles qui ont été renforcées l’an dernier dans les institutions européennes, à la Commission et au Parlement. Les institutions sont-elles pour autant devenues transparentes ?

      Un rapport de l’ONG « Transparency International » (un lobby… sur le travail de lobbying) au sujet du Parlement européen montre qu’il reste du chemin à faire.

      63% des députés européens ne déclarent pas leurs rencontres
      Depuis un an, les députés européens sont invités à inscrire dans un registre informatique les réunions qu’ils tiennent avec des lobbyistes.

      C’est obligatoire pour les parlementaires qui sont en première ligne sur un dossier : ceux qui sont Président ou Rapporteur d’une Commission parlementaire (des rôles clefs dans la fabrication d’une loi européenne), ou ceux qui mènent le travail législatif sur un dossier pour un groupe politique.

      Les autres eurodéputés ne sont pas obligés de publier leurs réunions avec les lobbys, mais ils sont invités à le faire.

      Selon le comptage de « Transparency International », en un an, 259 députés européens ont fait le pas, sur les 704 : c’est 37% de l’hémicycle.

      63% des députés européens n’ont donc publié aucune de leurs rencontres.

      De grands écarts entre Etats…
      « Transparency International » constate de grands écarts selon les Etats de ces députés européens.

      Aux extrêmes, 90% des députés de Suède ont pris le pli de communiquer leurs contacts avec des groupes d’intérêts. Tandis qu’aucun député croate ou chypriote n’a déclaré de rencontre, en un an.

      « Les pays du nord, la Suède, le Danemark, la Finlande sont assez transparents » commente Raphaël Kergueno, pour Transparency International, « mais d’un autre côté, il y a des pays à la traîne ». Et il épingle l’Italie, l’Etat qui envoie le plus d’Eurodéputés au Parlement européen après l’Allemagne et la France : 76 élus. « En Italie, moins de 7% des députés européens publient des rencontres avec des lobbyistes. »

      La Belgique, pour sa part, affiche un bilan mitigé. Ni cancre, ni exemplaire.

      52% des eurodéputés belges publient leurs rencontres : Pascal Arimont (Christlich Soziale Partei), Marc Botenga (PTB), Geert Bourgeois (N-VA), Saskia Bricmont (Ecolo), Petra de Sutter (Groen), Cindy Franssen (CD&V), Philippe Lamberts (Ecolo), Kris Peeters (CD&V), Frédérique Ries (MR), Johan Van Overtveldt (N-VA) et Marc Tarabella (PS).

      Et les autres ? Ceux que nous avons pu joindre se disent tous « favorables » à l’exercice, tout en n’ayant pas encore publié de réunion. Certains rappellent, au détour de justifications souvent administratives, que ce n’est pas obligatoire.

      Marie Arena (PS) a rejoint le mouvement dans la foulée de ce rapport. Elle évoque « un enregistrement en interne mais pas sur le site du Parlement, à cause de contraintes logistiques. Un souci à présent corrigé ».

      Olivier Chastel (MR) explique qu’il a fait le choix de ne pas recevoir de représentants des lobbys : « Etant actif dans les commissions budget et de contrôle budgétaire, mes rencontres se font principalement avec les différentes instances de l’Union comme la Commission européenne ou la Cour des comptes, et ces rencontres ne doivent pas être indiquées », explique-t-il.

      Benoît Lutgen (cdH) dit compter aujourd’hui très peu de réunions « avec des lobbys en tant que tels », rien qui ne justifierait d’être publiés. Il assure qu’il en fera état lorsque ce sera le cas.

      Son de cloche semblable chez Assita Kanko (N-VA). Elle invoque le lent démarrage de la législature et le confinement, des débuts de mandat qui ne l’ont pas exposée aux rencontres avec des lobbyistes. Mais si de telles rencontres se présentaient à présent, « je déclarerai bien entendu tout entretien comme prévu » assure-t-elle.

      La Belgique, bientôt plus exemplaire que la Suède ?

      … et entre groupes politiques
      Des différences importantes sont perceptibles aussi entre groupes politiques du Parlement européen.

      Deux familles politiques comptent une majorité de députés actifs sur le registre de transparence, le groupe des verts (Green-EFA avec 91% des députés qui ont publié au moins une réunion) et le groupe des libéraux-centristes Renew Europe (57%).

      Dans tous les autres groupes, une minorité d’élus ont fait la démarche.

      Pourquoi ces réticences ?
      Elles peuvent être liées à plusieurs facteurs : une hésitation à investir du temps dans une démarche administrative qui n’est, la plupart du temps, pas légalement obligatoire. Une culture de la transparence encore faible dans certains Etats.

      Des eurodéputés estiment que c’est une atteinte à leur liberté d’élu, à leur droit de consulter qui ils veulent sans devoir en faire état. Ils peuvent également trouver difficile d’assumer publiquement certaines rencontres avec certains lobbys.

      Mettre cartes sur table
      Daniel Freund est un ancien de transparency International, à présent passé de l’autre côté : il est devenu parlementaire européen. Son cheval de bataille reste la transparence du travail politique européen. Il plaide pour une publication la plus large possible des rencontres avec les lobbys.

      Des rencontres qui, souligne-t-il, sont nécessaires pour un élu.

      « Rencontrer des lobbys, ça fait naturellement partie de la démocratie. Quand je prends une décision sur une certaine loi, comme député européen, il faut que j’aie parlé aux personnes concernées. Aux citoyens, aux entreprises concernées, aux organismes de protections des consommateurs, etc. Et si je fais bien mon travail, j’entends tous les arguments et puis je prends une décision en étant bien informé. »

      Mais ce processus doit être transparent, insiste-t-il, pour percevoir qui pèse sur les décisions de qui. « Je trouve qu’en dehors des périodes électorales, les citoyens ont le droit de savoir comment je vote et avec qui je parle. Et cela m’aide aussi à travailler » dit Daniel Freund. Parce que lister ses entrevues permet d’avoir à l’esprit qui on voit et qui on a tendance à ne pas écouter.

      Un chantier entamé, pas terminé
      Ceux qui regardent le verre à moitié plein souligneront que 37% des eurodéputés, c’est un bon début, d’autant que l’on partait de rien et que cette publication des contacts avec les lobbys n’est pas obligatoire pour la plupart des députés européens.

      Ceux qui regardent le verre à moitié vide relèveront que 63% des eurodéputés ne se livrent pas à un exercice pourtant peu contraignant puisqu’il ne s’agit que de mentionner le lobby, le sujet de discussion et le moment.

      Et ils épingleront d’autres améliorations à apporter.

      Au Parlement européen, « Transparency International » déplore un manque de contrôle des déclarations de députés qui sont contraints à l’exercice. Et une légèreté des sanctions pour ceux – lobbys ou élus — qui franchiraient la ligne rouge : acceptation de cadeaux, rencontres non-déclarées alors qu’elles auraient dû l’être, lobby qui aborderait des élus sans clarté sur son identité, etc. Aujourd’hui un lobby au comportement douteux risque, dans les faits, un retrait temporaire de son badge d’accès aux institutions, rien de plus.

      L’ONG demande que progresse le projet d’une autorité indépendante pour faire respecter les règles sur les rapports lobbys/UE. Une autorité dont l’action serait étendue aux trois institutions : le Parlement mais aussi la Commission européenne et le Conseil.

      #ue #union_européenne #Bruxelles #Députés #Députés_européens #Transparency_International #eurodéputés #Suéde #Croatie #Chypre #Suède, #Danemark, #Finlande #Italie #Allemagne #commission_européenne #conseil_européen #transparence #lobbying #lobby #influence #lobbies #corruption #politique #multinationales

  • Les Bulgares se déchirent sur la question de la #Corruption
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190118/les-bulgares-se-dechirent-sur-la-question-de-la-corruption

    Une loi anticorruption, d’abord rejetée par un veto présidentiel, a finalement été adoptée le 12 janvier par le parlement bulgare. Les politiciens s’accusent mutuellement de ne pas lutter assez efficacement contre ce fléau à l’heure où le pays prend la #présidence_tournante de l’UE.

    #International #Bulgarie #Transparency_International #union_européenne

  • Au tribunal, des témoins racontent la violence et la #Corruption du clan #Obiang
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270617/au-tribunal-des-temoins-racontent-la-violence-et-la-corruption-du-clan-obi

    Des témoignages forts ont été livrés lundi 26 juin lors du #procès des biens mal acquis de Teodorin Obiang, vice-président de la #Guinée_équatoriale. À la corruption endémique du pays s’ajoutent la traque des opposants, les arrestations arbitraires et la torture.

    #France #Alicante #Berardi #BMA #Bourdon #Justice #Lebègue #Mocache #Transparency_International

  • Le #procès de la #Corruption de la dictature #Obiang s’ouvre à Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180617/le-proces-de-la-corruption-de-la-dictature-obiang-s-ouvre-paris

    Teodorin Obiang © Reuters L’actuel vice-président de la Guinée-Équatoriale sera jugé pour #blanchiment à partir de lundi, vraisemblablement en son absence. Ce procès dit « des #Biens_mal_acquis » est exemplaire du pillage systématique des richesses nationales par certains dirigeants. Ce pays est aujourd’hui dévasté par la prévarication du régime.

    #France #détournement_de_fonds_publics #Guinée-Equatoriale #Human_Rights_Watch #Justice #Sherpa #Transparency_International

  • Le #procès du pillage et de la #Corruption de la dictature #Obiang s’ouvre à Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180617/le-proces-du-pillage-et-de-la-corruption-de-la-dictature-obiang-s-ouvre-pa

    Teodorin Obiang © Reuters L’actuel vice-président de la Guinée-Équatoriale sera jugé pour #blanchiment à partir de lundi, vraisemblablement en son absence. Ce procès dit « des #Biens_mal_acquis » est exemplaire du pillage systématique des richesses nationales par certains dirigeants. Ce pays est aujourd’hui dévasté par la prévarication du régime.

    #France #détournement_de_fonds_publics #Guinée-Equatoriale #Human_Rights_Watch #Justice #Sherpa #Transparency_International

  • #lobbying : le gouvernement a édulcoré la réforme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110517/lobbying-le-gouvernement-edulcore-la-reforme

    Les lobbyistes devront bientôt déclarer leurs activités dans un registre public. Mais le gouvernement a renoncé in extremis, sous la pression du Medef, à exiger de ces professionnels de l’influence qu’ils dévoilent leurs cibles – élus ou fonctionnaires.

    #France #HATVP #loi_Sapin_2 #Michel_Sapin #Transparency_International

  • Christine #Lagarde, Jérôme #Cahuzac et Raoul #Péret, d’un scandale l’autre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231216/christine-lagarde-jerome-cahuzac-et-raoul-peret-dun-scandale-lautre

    La manière dont la #Cour_de_justice_de_la_République a refusé de sanctionner Christine Lagarde tranche fortement avec la condamnation sévère de Jérôme Cahuzac, mais rappelle singulièrement l’affaire Raoul Péret… qui date de 1931.

    #France #anticor #CJR #Corruption #détournement_de_fonds_publics #Ethique #Haute_Cour #Justice #négligence #Richard #Tapie #Transparency_International

  • Euro, Tour de France, JO… dans les coulisses financières des grands événements sportifs
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/04/euro-tour-de-france-jo-dans-les-coulisses-financieres-des-grands-evenements-

    [...] dans la grande majorité des cas (64 sur 100 organisateurs étudiés), les organisateurs d’événements sont structurés en associations. Près de la moitié d’entre elles (25) sont installées en #Suisse, comme la Fédération internationale de football (#FIFA), l’Union européenne des associations de football (#UEFA), le Comité international olympique (#CIO)… Au total, #Transparency_International en recense environ soixante [1].

    La raison : une particularité du droit helvétique qui, dans le cas d’une association, poursuivait la #corruption publique mais pas la corruption privée. Celle-ci n’était un délit poursuivi d’office que dans des circonstances très précises (cela nécessitait notamment le dépôt d’une plainte par une des parties concernées par les faits de corruption). Cette particularité, qui n’est plus d’actualité désormais, a tout de même prévalu jusqu’en 2006.

    [...] Les montants en jeu s’évaluent désormais à l’aune de la mondialisation des sports. Quand, en 1974, le chiffre d’affaires de la FIFA approchait l’équivalent de 5 millions d’euros, on parle désormais de 4 milliards d’euros, engrangés avec la Coupe du monde 2014, qui sont venus s’ajouter aux confortables réserves de plus d’un milliard d’euros sur lesquelles peut s’appuyer l’association à but non lucratif… Des chiffres dans la fourchette de ceux d’une « petite » entreprise du CAC 40. 35 milliards d’euros : c’est le montant total des recettes générées chaque année par les neuf plus grandes ligues professionnelles au monde (football, baseball, basket, hockey américains, ainsi que les ligues anglaise, espagnole, allemande, italienne et française de football). Soit la richesse créée dans le même laps de temps en Tunisie.

    [...] L’évolution vers une privatisation de l’organisation des événements sportifs n’est pas sans conséquences : fiscales, éthiques… Par exemple, la lutte contre le #dopage n’est pas un combat facilement endossable pour un groupe privé qui cherche à promouvoir spectacles, stars et performances. Dans le cas des courses cyclistes, la rivalité entre l’association faîtière, l’Union cycliste internationale (UCI), et le français #ASO, ne s’est pas traduite par une politique de contrôles accrue, mais par son abandon.

    [...] Autre conséquence de la montée en puissance des intérêts financiers du sport : l’irrésistible attraction que semblent exercer sur les organisateurs les juridictions offrant une #fiscalité « amicale ». Même pour les événements organisés dans des pays à la fiscalité « normale », il est toujours possible d’échapper à l’impôt. L’UEFA a ainsi réussi à obtenir une exonération d’impôts pour l’organisation de l’Euro 2016 en #France (six autres compétitions sont concernées par un tel régime de faveur dans l’Hexagone). Le manque à gagner pour l’Etat français pourrait s’élever jusqu’à 200 millions d’euros pour la dernière compétition en date.

    [1]http://www.transparency.org/whatwedo/publication/global_corruption_report_sport

    #Monaco #Paradis_fiscaux #Finance

  • Le Parlement européen sacrifie l’intérêt général au secret des affaires
    http://multinationales.org/Le-Parlement-europeen-sacrifie-l-interet-general-au-secret-des-affa

    Il n’y aura pas eu d’« heureuse surprise ». Les députés européens ont adopté hier à un très large majorité la directive sur le secret des affaires, un texte qui risque de rendre la vie beaucoup plus difficile aux lanceurs d’alerte, salariés, journalistes et plus généralement à tous ceux qui s’efforcent d’informer de manière indépendante sur les activités des entreprises. La mobilisation de la société civile, les pétitions signées par plusieurs centaines de milliers d’Européens et le scandale des Panama Papers, (...)

    Actualités

    / #Démocratie_économique, #union_européenne, #lanceur_d'alerte, #liberté_d'expression_et_de_la_presse, #transparence, #Lobbying, (...)

    #influence
    « http://sciencescitoyennes.org/la-reponse-de-leurope-aux-panama-papers-un-nouveau-droit-a-lopac »
    « http://www.bastamag.net/Loi-Macron-et-protection-du-secret »

  • Les grandes entreprises mondiales sont-elles prêtes pour la #transparence ?
    http://multinationales.org/Les-grandes-entreprises-mondiales

    L’ONG #Transparency_International, spécialisée dans la lutte contre la #corruption et les abus financiers, a évalué la transparence des 124 plus grandes entreprises mondiales en matière de lutte contre la corruption et de fiscalité. Le bilan reste médiocre, malgré des avancées législatives récentes en Europe et aux #États-Unis, qui n’ont pas encore fait sentir leurs effets. Parmi les entreprises les moins transparentes au monde, on trouve les entreprises du secteur pétrolier et minier, les multinationales (...)

    Actualités

    / #EurActiv, Transparency International, #Industries_extractives, #France, #Chine, États-Unis, #Apple, #Google, #Amazon, #Gazprom, #Paradis_fiscaux, #Responsabilité_sociale_des_entreprises_et_investissement_éthique, #Industries_extractives, #évasion_fiscale, fiscalité, (...)

    #fiscalité #reporting #industries_extractives #crimes_et_délits_économiques
    « http://www.transparency.org/news/pressrelease/impact_local_des_entreprises_multinationales_le_grand_silence »
    « http://www.transparency.org/whatwedo/publication/transparency_in_corporate_reporting_assessing_worlds_largest_companies »
    « http://www.euractiv.fr/sections/societe-de-linformation/le-russe-gazprom-savere-plus-transparent-que-google-apple-et-amazon »