• Mission accomplie ? Les effets mortels du contrôle des frontières au #Niger

    Résumé

    Le 26 mai 2015, le Parlement du Niger a adopté la #loi n° #2015-36 sur le #trafic_illégal_de_migrants, qui a donné lieu à une approche répressive et sécuritaire de la gestion des migrations. La loi a été rédigée sous l’égide de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et le soutien financier de l’Italie et du Danemark.

    Les prestataires de services aux migrants (tels que transporteurs, hôtes, courtiers, etc.) qui, jusqu’alors, opéraient au grand jour dans le contexte d’une infrastructure de mobilité transsaharienne socialement et économiquement cruciale, se sont retrouvés soudainement criminalisés et exposés à des sanctions sévères ainsi qu’à des peines d’emprisonnement.

    De nouvelles formes de contrôle des frontières ont été mises en place, avec le soutien technique r et financier des institutions de l’UE et des États membres désireux de contenir la migration à travers le Sahara. Au cours années suivantes i, des milliers de décès et de disparitions de migrants ont été enregistrés dans le nord du Niger. Le gouvernement nigérien, les médias et les agences de l’UE telles que Frontex ont imputés la responsabilité de l’augmentation du nombre de décès et de disparitions aux transporteurs , désormais considérés comme des passeurs négligents et cupides. Grâce à sa fermeté, le Niger a été érigé en modèle en matière de “lutte contre le trafic illicite de migrants”. Le gouvernement nigérien et ses partenaires internationaux ont ainsi développé un discours de “mission accomplie”, se vantant d’avoir réussi à réduire le nombre de “migrants” transitant par le Niger et soulignant la protection des migrants contre les passeurs.

    Ce récit a été remise a été contesté par de nombreux journalistes, activistes et chercheurs , soutenant au contraire, que cette loi n’a fait qu’exacerber les dangers de mort auxquels sont confrontés les migrants i. Ils ont mis en évidence le rôle du Niger en tant que lieu stratégique clé du contrôle de la mobilité dans le cadre des politiques d’externalisation des frontières de l’UE, à travers lesquelles l’UE a étendu le contrôle de ses frontières au-delà de son périmètre, y compris toujours plus au sud dans la bande Saharo-sahélienne. Leurs analyses ont montré que les effets de la loi, ainsi que les nombreuses formes de contrôle aux frontières qui se sont développées ces dernières années, ont contraint les trajectoires les transporteurs dans des zones plus reculées du désert, créant ainsi des situations dangereuses et souvent fatales lorsqu’un véhicule tombe en panne ou que les transporteurs abandonnent leurs passagers et s’enfuient afin d’éviter d’être appréhendés. Des activistes, des journalistes et des chercheurs travaillent sans relâche depuis des années pour attirer l’attention sur la façon dont la mise en œuvre de la loi a conduit à un désastre humanitaire pour les migrants et les Nigériens, ainsi qu’à une précarité économique et à la crainte d’amendes sévères et d’emprisonnement parmi les locaux, en particulier pour ceux qui vivent dans la région d’Agadez.

    En dépit de ces efforts, le nombre réel de décès de migrants dans le reste inconnu. En effet, les sanctions sévères prévues par la loi ont contraint les mouvements transsahariens à l’intérieur du Niger à se poursuivre dans la clandestinité et dans les zones les plus reculées du désert, où les incidents peuvent facilement passer inaperçus. Par conséquent, il est devenu encore plus difficile de recueillir des données fiables sur les décès.

    Dans ce rapport, l’enquête de Border Forensics mobilise des méthodologies nouvelles et uniques d’analyse géospatiale et de télédétection pour contribuer à une meilleure analyse empirique des effets mortels de la loi 2015-36 et du renforcement des contrôles aux frontières qui en découle. Nous détaillons d’abord le contexte sous-jacent aux changements spectaculaires obervées dans l’approche de la migration au niveau national au Niger, et le rôle des acteurs européens dans le développement des contrôles frontaliers au Niger à partir de 2015 pour contenir la migration vers l’Europe. Puis, nous discutons des défis liés à la collecte de données et limitant la disponibilité de preuves empiriques pour documenter les effets de la loi 2015-36. Ensuite, nous décrivons les méthodologies uniques que nous avons développées et les sources de données auxquelles nous avons eu accès, avant de les appliquer à une étude de cas multi-sites le long d’une section de la route Agadez-Sabha qui s’étend de la ville civile de Séguédine au poste frontalier de Toummo à la frontière nigéro-libyenne, en passant par le poste militaire de Madama. Après une brêve description de chacun des sites, nous décrivons les analyses géospations et de télédétection que nous avons déployées sur chacun d’eux. Enfin, nous discutons des implications de ces résultats pour déterminer les responsabilités des dangers accrus des traversées transsahariens au Niger dans le sillage de la loi 2015-036.

    Bien que nos analyses de chaque site révèlent des dynamiques variées de pratiques frontalières et d’éclatement des trajectoires, un modèle récurrent émerge, indiquant une corrélation claire entre le renforcement des contrôles frontaliers et la dispersion des trajectoires des migrants. Nous démontrons ensuite comment cette dispersion voit les trajectoires des migrants s’enfoncer dans le désert, où les chances de survie sont considérablement réduites dans les cas d’incidents récurrents tels que les pannes de véhicule, d’abandon, ou de passagers à court d’eau. Nous rendons ainsi visible et mesurable l’un des plus grands risques encourus lors de cette traversée du désert du Sahara : un état de déshydratation potentiellement mortel dans les zones moins fréquentées et moins surveillées.

    Les méthodologies innovantes présentées dans ce rapport sont destinées à servir de base à l’élargissement de la base de preuves sur les effets de l’externalisation des frontières. Ces éléments de preuves peuvent soutenir les appels à une plus grande responsabilisation de tous les acteurs engagés dans la gestion des frontières, notamment le gouvernement nigérien, l’UE et ses États membres, ainsi que les agences de l’ONU.

    https://www.borderforensics.org/fr/investigations/niger-investigation

    #frontières #externalisation #migrations #réfugiés #asile #répression #morts_aux_frontières #létalité #décès #mourir_aux_frontières #criminalisation #contrôles_frontaliers #passeurs #transporteurs #Agadez #déshydratation #désert #responsabilité #Border_forensics

    a contribué à l’enquête @rhoumour

    • ’Migrants abandoned in the Sahara Desert have no chance of surviving’ — Border Forensics

      A new report released by Border Forensics concludes that migrants have almost no chance of surviving when crossing the desert from Niger to Libya. Ever since the introduction of border control laws in 2015, migrants have been forced to take more remote and deadly paths, according to Border Forensics.

      Border Forensics, an agency that uses spatial analysis to investigate practices of border violence, recently published an investigation on the consequences of new border control mechanisms between Niger and Libya. The collective, composed of researchers and geographers, has shown how crossing the desert to reach Libya has become increasingly deadly since 2015.

      That year, Niamey adopted a law making transporting and hosting migrants illegal. Consequently, traffickers had to find new routes that were further away from the main roads and less visible to the authorities.

      According to the Border Forensics report, the death toll in the Sahara Desert has never been higher than it is today.

      InfoMigrants interviewed Rhoumour Ahmet Tchilouta, a member of Border Forensics and a PhD student in political geography at the University of Grenoble.

      InfoMigrants: What techniques did you use for this investigation?

      Rhoumour Ahmet Tchilouta: We used geospatial data. The aim was to measure the effect of the Nigerien law of 2015 on the routes taken by migrants through the Sahara desert.

      We focused on the route linking Agadez, in northern Niger, to Sabha, in Libya.

      We analyzed high-resolution satellite images to understand the new paths that migrants take in order to avoid the authorities. With satellite data, it is possible to obtain very clear images and see the smallest details very precisely. For example, you can see a wrecked vehicle or streams of people.

      We also analyzed the risks associated with dehydration using a technique which is also used by researchers working on the route from Mexico to the United States.

      We conducted interviews with drivers [members of an irregular immigration network responsible for transporting migrants in vehicles through Niger, editor’s note] who detailed the new zones of trajectories to us.

      We compared these trajectories with the main routes and then we considered several factors — like elevation, heat or the wind. We also analyzed how much a person sweats, specifically how many liters of water a migrant will lose as they try to reach the main road after being abandoned in the desert.

      With the accumulated factors, we can now say that the migrants abandoned in the Sahara Desert have no chance of surviving.

      The migrants are too far away from main roads to be spotted and helped in the case of an accident. The human body cannot last that long.

      In addition, by analyzing the field of vision, meaning the visibility or invisibility of the routes, we show the correlation between invisibility and the dangers that migrants face. The less visible the routes, the more deadly the situation becomes for migrants. The main cause of death is always the same: lack of water.

      IM: In the report, you state that the “Sahara is an open tomb”. You write that bodies can be found months or even years after death.

      Rhoumour Ahmet Tchilouta: In the Sahara desert, sandstorms and windstorms are frequent. Vehicle tracks disappear quickly. If you put an object in the sand, it quickly disappears.

      The same rule applies to cadavers. Some remain buried forever.

      Windstorms can also unearth bodies. There are very regular reports of macabre discoveries in the desert. We find dried up bodies, suddenly exposed by the movements of sand.

      IM: Why do you carry out this type of research work and for what purpose?

      Rhoumour Ahmet Tchilouta : The purpose of this investigation is to provide evidence. For years, journalists, researchers and organizations have said the 2015 law has caused a lot of suffering by making the road to Libya much more dangerous. Except there was no proof.

      This report shows how border policies have accentuated the dangers faced by migrants on the road between Niger and Libya.

      New empirical data of the mechanisms through which border controls have led to increased danger for migrants now exists.

      There is also another objective: to highlight the violence of the migration policies implemented in Niger.

      IM: Who is accountable for the increased death and suffering of migrants?

      Rhoumour Ahmet Tchilouta: There have always been deaths in the desert but never as many as now.

      The 2015 law in Niger has had devastating effects and the main actor responsible for the migratory dramas is Niger. Yet, without European and UN funding, Niger would never have been able to implement its policy.

      One of the main partners in migration control in Niger is the International Organization for Migration (IOM): it is involved in the construction of border posts and the strengthening of Niger’s defense and security forces.

      The UN agency is Niamey’s main partner. The EU funds the partnership.

      European players therefore play an important role. The EU Emergency Trust Fund for Africa has provided about €300 million to Niger.

      All actors operating in Niger believe the mission of stopping migratory flows has been partially accomplished. This is false, the policy has simply forced migrants to take increasingly distant and dangerous paths.

      https://www.infomigrants.net/en/post/48858/migrants-abandoned-in-the-sahara-desert-have-no-chance-of-surviving--b

    • Europas Wüste

      Die EU möchte Migration verhindern – und das bereits außerhalb ihrer eigentlichen Grenzen. Welche Auswirkungen das hat, zeigt ein Blick auf die Situation im Niger.

      Die Bundesregierung hat sich kürzlich auf eine gemeinsame Strategie zur Reform des europäischen Asylrechts geeinigt. In Auffanglagern an den EU-Außengrenzen soll das Schicksal tausender Geflüchteter im Schnellverfahren entschieden werden. Dabei gibt sich die europäische Gemeinschaft größte Mühe, Migrant:innen proaktiv von ihren eigenen Grenzen fernzuhalten.

      Ein Beispiel: Die Bundeswehr wird sich an der »EU Military Partnership Mission In Niger« beteiligen. Im Sinne der Friedensstiftung in der Sahelzone sollen Maßnahmen getroffen werden, um die Geflüchteten möglichst schon mitten in Afrika an der Weiterreise zu hindern. So wird die Sahara-Wüste zum großen und tödlichen Hindernis – und zur ersten Grenze der EU mitten in Afrika – wie es Menschenrechtsaktivist:innen vor Ort nennen.

      In dieser Folge von Global Trouble sprechen wir mit Kerem Schamberger über die Situation im Niger. Er ist in der Öffentlichkeitsarbeit von medico international für den Bereich Flucht und Migration zuständig und hat das westafrikanische Land besucht. Gemeinsam mit den medico-Partnerorganisationen „Alarmphone Sahara“ und „Border Forensics“ blicken wir auf die Folgen von Europas Externalisierung des Grenzregimes.

      https://www.medico.de/europas-wueste-19081
      #podcast

    • Sahara : La collaboration entre le Niger et l’UE pour renforcer les contrôles aux frontières met en danger la vie des migrants

      Border Forensics a développé de nouvelles méthodes d’analyse géospatiale pour mesurer l’impact du renforcement des contrôles sur les risques encourus par les migrants lors de la traversée du désert du Sahara nigérien.

      Une loi sur le “trafic illicite de migrants” adoptée par le Niger en 2015 et mise en oeuvre avec le soutien décisif des États, institutions et agences européens, a provoqué une crise humanitaire tant pour les migrants que pour les Nigériens empruntant les routes transsahariennes du Niger. L’enquête publiée par Border Forensics s’appuie sur des méthodes innovantes d’analyse géospatiale pour apporter de nouvelles preuves sur la manière dont ces politiques et pratiques ont accentué les risques de perte de vies humaines.
      Afin de prévenir la migration à travers le nord du Niger vers la Libye, le Gouvernement nigérien, Dans le but de contrecarrer la migration à travers le nord du Niger vers la Libye, les autorités européennes ont criminalisé les prestataires de services aux migrants (transporteurs, hôtes, courtiers, etc.), qui constituaient jusqu’alors une infrastructure vitale de la mobilité transsaharienne. Ils ont établi de nouvelles formes de contrôle aux frontières. Celles-ci n’ont pas mis fin à la mobilité dans la région, au contraire, elles ont forcé les trajectoires des transporteurs vers des zones encore plus reculées du désert, créant ainsi des conditions dangereuses et souvent fatales lorsqu’un véhicule tombe en panne ou que les transporteurs abandonnent leurs passagers en fuyant d’être appréhendés.
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      “En raison des sanctions sévères prévues par la loi et du renforcement des contrôles aux frontières, les mouvements transsahariens à l’intérieur du Niger ont été contraints à la clandestinité. Ce faisant, on ignore l’ampleur réelle des décès de migrants dans le désert. Pour pallier ce manque de données fiables et contribuer à une meilleure analyse empirique des effets meurtriers de la loi de 2015-36, nous avons dû développer de nouvelles méthodes d’analyse géospatiale, en nous appuyant notamment sur le travail des activistes et des chercheurs qui ont documenté les décès de migrants dans le désert de Sonora, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.” – Tara Plath.
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      L’enquête de Border Forensics mobilise ces méthodologies géospatiales et de télédétection novatrices pour analyser la relation entre les pratiques frontalières, les changements spatiaux dans les trajectoires des migrants et les dangers accrus de la traversée du desert du Sahara nigérien.
      Le rapport a déployé ces méthodes pour une étude de cas sur plusieurs sites le long d’une section de la route reliant Agadez, dans le nord du Niger, à Sabha, en Libye : la ville civile de Séguédine, le poste militaire avancé de Madama et le poste de contrôle de Toumo à la frontière nigéro-libyenne. Les analyses menées par Border Forensics sur chaque site révèlent un schéma clair établissant un lien entre le renforcement des contrôles aux frontières et les changements de trajectoire des migrants, qui s’enfoncent dans le désert, où les chances de survie sont considérablement réduites en cas d’incidents récurrents tels que la panne du véhicule, d’abandon ou de pénurie d’eau. L’enquête permet ainsi de rendre visible et mesurable les dangers accrus rencontrés par les migrants à travers l’un des plus grands risques encourus dans ces voyages transsahariens : un état de déshydratation potentiellement mortel dans les zones les moins fréquentées et les moins visibles. La corrélation observée entre le niveau d’invisibilité des pistes alternatives utilisées par les migrants pour éviter les contrôles aux frontières et le niveau de danger potentiel rencontré le long de ces pistes post-2015 suggère une relation de cause à effet.

      Au-delà des pertes tragiques en vies humaines, la loi 2015-36 a eu aussi d’autres effets néfastes. Elle a contribué à saper le tissu social, économique et politique des communautés affectées au Niger et au-delà. Elle a eu un impact sur les moyens de subsistance des populations locales mettant ainsi en péril leur stabilité économique et leur bien-être, tout en restreignant la mobilité au Niger des citoyens de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest qui, conformément aux accords régionaux, devraient pourtant bénéficier de la liberté de circulation et du droit de résider et de s’installer au Niger. Ces éléments peuvent appuyer les appels à une plus grande responsabilisation de tous les acteurs engagés dans la gestion des frontières, en particulier le gouvernement nigérien, l’UE et ses États membres, ainsi que les agences de l’ONU.
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      “Tous les acteurs – qu’ils soient nigériens, européens, des agences de l’ONU ou autres – impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre de cette loi devraient être tenus responsables de l’augmentation des décès et des souffrances des migrants qu’elle a entraînée. Le gouvernement du Niger devrait mettre fin à la criminalisation des nombreux acteurs qui transportent ou interagissent avec les migrants, tandis que l’Union européenne, ses agences et ses États membres devraient immédiatement cesser de soutenir des politiques migratoires néfastes au Niger et au-delà par le biais de l’externalisation de leur dispositifs de contrôle des frontières.”

      https://airinfoagadez.com/2023/05/14/sahara-la-collaboration-entre-le-niger-et-lue-pour-renforcer-les-cont

  • Ashdod : Des passagers haredim empêchent une femme de monter à bord d’un bus public Times of Israel Staff

    Une chaîne de télévision israélienne a diffusé dimanche des images montrant une femme qui se voit refuser l’accès à un bus public à Ashdod parce que des ultra-orthodoxes à bord ont insisté sur le fait qu’il était réservé aux hommes.

    Dans la vidéo, la femme tente de monter dans un bus de la ligne 80, exploitée par la société Electra Afikim.

    On y entend un homme dire : « Seulement pour les hommes » , alors que la femme est arrêtée à la porte avant du bus.


    Le chauffeur lui conseille de marcher ou de prendre une autre ligne.

    Lorsqu’elle fait remarquer au chauffeur qu’elle a le droit de monter à bord, il lui répond : « Que puis-je dire ? Ce n’est pas mon problème ».

    La chaîne n’a pas identifié la femme ni expliqué pourquoi elle portait une caméra cachée. Un incident similaire s’est produit la semaine dernière sur la même ligne de bus.

    En vertu de la loi israélienne, la séparation entre les sexes est illégale dans les espaces publics, y compris dans les transports. Les partis orthodoxes réclament depuis longtemps une législation qui permettrait d’autoriser la séparation entre les sexes lors d’événements financés par des fonds publics.

    En guise d’explication, Electra Afikim a déclaré que les chauffeurs interdisaient parfois aux femmes d’entrer dans les bus pour éviter qu’elles ne soient attaquées par des passagers haredim, mais elle a affirmé qu’elle éradiquerait ce phénomène.

    La semaine dernière, à Ashdod, une jeune fille de 17 ans s’est vu refuser l’accès au bus numéro 80 qu’elle voulait prendre pour rentrer chez elle, a rapporté le site web d’information local Ashdodi.

    La jeune fille et une autre femme ont essayé de monter dans le bus en compagnie d’un homme, mais seul ce dernier a été autorisé à entrer, alors que le chauffeur leur a dit que le bus était exclusivement réservé aux hommes.

    Ashdodi s’est renseigné sur la ligne 80 au stand d’information d’Electra Afikim dans la Gare centrale de bus d’Ashdod, mais les employés ont insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de ligne de ce type dans la ville, même si l’itinéraire figurait sur le site d’information d’Electra Afikim.


    La ligne de bus 80 à Ashdod, exploitée par la société Electra Afikim, le 8 mai 2023. (Crédit : Capture d’écran d’Electra Afikim ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

    Après de plus amples recherches, Electra Afikim a déclaré à Ashdodi que la ligne avait été spécialement coordonnée par un haut fonctionnaire de la société pour les étudiants en yeshiva, et qu’il s’agissait d’une « ligne privée » réservée aux hommes.

    En tant que service de transport public, la ligne de bus ne peut légalement pas refuser l’accès aux femmes.

    Selon La Douzième chaîne, des incidents similaires se sont produits sur d’autres lignes à Ashdod, la cinquième ville du pays, qui a vu sa population haredi croître rapidement ces dernières années. Des femmes se sont également vu refuser l’accès aux bus des lignes 74 et 79, selon le reportage.

    La chaîne a également signalé qu’à quelques mètres de l’arrêt de bus où la femme s’est vu refuser l’entrée, les visages de femmes et de jeunes filles figurant sur une grande affiche ont été vandalisés. La destruction d’images de femmes dans les espaces publics est une autre tactique adoptée par certains activistes ultra-orthodoxes.

    L’avocate Gili Zinger, directrice-générale adjointe du groupe de défense des droits Israel Women’s Network, a déclaré à la Douzième chaîne que les incidents de discrimination à l’encontre des femmes dans les bus d’Ashdod « font partie d’un phénomène qui devient de plus en plus extrême et qui s’étend chaque jour ».

    « Ce sont des choses qui ne se produisaient pas auparavant. Il faut comprendre que c’est contraire à la loi et que c’est une infraction pénale », a-t-elle souligné.

    Electra Afikim a répondu au reportage de la Douzième chaîne en disant que « la compagnie est contre l’exclusion des femmes, et que suite à l’incident, le chauffeur a été convoqué pour une discussion, et que les instructions ont été clarifiées auprès de tous les chauffeurs ».

    La compagnie a déclaré que lorsque les passagers du bus agissent contre les femmes, « le chauffeur, craignant pour leur sécurité [celle des femmes], propose parfois une autre alternative ».

    Elle a également indiqué que les chauffeurs ont désormais reçu pour instruction d’arrêter le bus et d’appeler la police en cas de problème similaire.

    Le ministère des Transports a répondu que « toute forme de discrimination à l’égard des passagers des transports publics est interdite ».

    Le ministère a ajouté qu’il demanderait aux sociétés de transport public de faire preuve de diligence dans le respect des réglementations et qu’il « prendrait de sérieuses mesures » pour toutes plaintes similaires.

    #Femmes #religion #israël #israel #racisme #orthodoxie #haredim #sexisme #discrimination #transports

    Source : https://fr.timesofisrael.com/ashdod-des-passagers-haredim-empechent-une-femme-de-monter-a-bord-

  • Le top 10 des villes cyclables en France
    https://bonpote.com/le-top-10-des-villes-cyclables-en-france

    Le vélo présente des avantages clefs sur nombre des défis auxquels la France fait face, du climat au budget des ménages, en passant par la santé.

    Le vélo fut dans les années 30 le moyen de transport populaire. Remplacé et mis en danger par la voiture dans nos villes et nos campagnes, il est pourtant en pleine renaissance.

    Aujourd’hui, c’est avant tout le manque d’infrastructures cyclables sécurisées qui démotive le reste des français à sortir le vélo du garage, pour qu’il redevienne un moyen de transport de masse, et un allié essentiel du train sur longue distance.

  • Des articles renvoyés au géant chinois de la mode Shein parcourent 100’000 kilomètres Linda Bourget

    L’émission A Bon Entendeur de la RTS a suivi des articles renvoyés au géant chinois de la mode éphémère Shein. Trois articles ont parcouru à eux seuls quelque 100’000 km en bateau, par la route et en avion.

    Qu’advient-il des vêtements commandés en ligne et renvoyés à l’expéditeur ? Pour le savoir, l’émission A Bon Entendeur de la RTS s’est intéressée à des articles de la marque Shein. Peu connue des plus de 30 ans, la plateforme chinoise de vente en ligne s’est imposée comme le leader mondial de l’"ultra fast fashion" (ou mode éphémère) et jouit d’une immense popularité auprès de la génération Z.


    Une veste en jeans, un sac à dos et une pochette en tissu ont été munis de trackers avant d’être renvoyés. Les trackers n’ont pas été détectés lors du contrôle qualité de la marchandise effectué à Berne et les trois objets ont donc pu être suivis à distance. Résultats des courses : ceux-ci ont effectué un périple de trois mois et d’environ 100’000 km au total, soit deux fois et demi le tour de la Terre.

    Ils ont voyagé en bateau, par la route et en avion.

    La cargaison a d’abord sillonné les ports européens : Rotterdam, Hambourg, Bruges, Valence avant de se rendre en Asie, en premier lieu à Singapour puis à Hong Kong. Les trois objets ont ensuite emprunté des chemins différents. Le sac à dos a été acheminé en avion jusqu’en Australie, la veste noire a été envoyée au Mexique, tandis que la pochette de tissu a enchaîné les vols avant de terminer sa course en Pennsylvanie, aux Etats-Unis.

    Racheté par un autre client
    La RTS s’est rendue sur place afin de retrouver la pochette en question. Dans la banlieue de Reading, en Pennsylvanie, Erison Almonte a confirmé avoir commandé cet article sur la plateforme chinoise. « Je l’ai simplement achetée chez Shein, il n’y en avait plus qu’une et je la trouvais sympa parce qu’elle allait bien avec une chemise que je voulais mettre pour aller à une fête », a-t-il expliqué en interview.

    « Ce qui me plaît chez Shein », ce sont les prix, a encore précisé l’Américain. L’entreprise se caractérise en effet par une politique de prix cassés et une offre extrêmement large qui se renouvelle en permanence.


    Pour quelles émissions de CO2 ?
    Directeur scientifique de l’entreprise Quantis, un cabinet de conseil en stratégie environnementale, Sébastien Humbert a analysé les données du renvoi de cet objet, afin d’en estimer les émissions de CO2. « La première surprise, c’est que ça repart en bateau, ce qui est plutôt une bonne chose » dans la mesure où les émissions sont beaucoup plus faibles que celles générées par le transport aérien. « Par contre au niveau des mauvaises surprises, il y a le fait que le bateau va d’abord de l’autre côté de la planète, avant que la pochette ne soit renvoyée. L’impact de l’avion est encore plus grand que ce à quoi on s’attendait avant de faire les calculs ».

    D’après ses estimations, si la fabrication de la pochette a dégagé environ 1 kg de CO2, le transport qui a permis de la livrer en Suisse, de la renvoyer en Chine puis de la livrer à nouveau aux Etats-Unis aurait généré environ 6 kg de CO2.

    Renvois à perte ?
    Les données relatives aux renvois ont également été soumises à Naoufel Cheikhrouhou, professeur de logistique à la HES-SO Genève. Sa modélisation laisse penser que certains de ces retours ne sont pas rentables pour l’entreprise, bien que le client suisse doive payer entre 5 et 6 francs par paquet renvoyé à Shein.

    « D’après nos calculs, le coût de retour de la veste en jeans est de l’ordre de 7,50 francs. Or si le client la renvoie par courrier, cela coûte 5 francs, ce qui veut dire que l’entreprise doit couvrir elle-même à peu près 2,50 francs de différence », estime le spécialiste. « Je pense qu’on arrive à un modèle qui n’est plus viable sur le plan économique et je ne pense pas qu’il soit viable sur le plan sociétal aujourd’hui. De mon point de vue en tout cas, ce n’est pas un modèle qui va pouvoir persister. »

    Conditions de travail dénoncées
    L’ONG Public Eye enquête sur l’entreprise Shein depuis plusieurs années. « Près de 100’000 km pour trois objets, c’est hallucinant », commente Géraldine Viret, sa responsable médias pour la Suisse romande. Celle-ci dénonce par ailleurs les conditions de travail des employés actifs pour la marque dans des centres logistiques basés en Chine.

    Aujourd’hui, la réalité de ce modèle, ce sont des gens qui travaillent comme des robots
    Géraldine Viret, responsable médias pour la Suisse romande de l’ONG Public Eye

    D’après une enquête réalisée sur place, « les témoignages sont vraiment scandaleux, très choquants, avec des gens qui disent ne pas avoir le droit de s’arrêter, être surveillés par vidéo par leur manager et être réprimandés, se faire hurler dessus ou avoir des retenues de salaire. Aujourd’hui, la réalité de ce modèle, ce sont des gens qui travaillent comme des robots ».

    Interrogée sur sa politique de retour, Shein a refusé de répondre à la RTS.

    #shein #fast_fashion #transports #pollution #logistique #esclavage #responsabilité #économie #planète #enfumage #trackers

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13990218-des-articles-renvoyes-au-geant-chinois-de-la-mode-shein-parcourent-1000

  • Ces Allemands derrière les barreaux pour avoir fraudé le bus

    Inscrite dans le code pénal en 1935, sous le régime nazi, une disposition pénale convertit les amendes en jours de prison. Des sanctions similaires existent en Suisse ou en Autriche

    « J’ai souvent fraudé dans les transports en commun, surtout quand j’étais sans-abri », reconnaît Peter, 43 ans. A l’époque, ce Munichois ne se doutait pas que ça lui vaudrait plusieurs séjours en prison.

    En 2021, Peter, qui souhaite conserver l’anonymat, reçoit un courrier du parquet de Munich, lui intimant de payer plus de 4 000 euros, en raison de 10 trajets sans ticket.


    Faute de pouvoir régler l’amende, il est condamné à 9 mois d’emprisonnement, écopant ainsi de la « peine substitutive de privation de liberté », un dispositif controversé que le gouvernement allemand entend réformer.

    « Tout ce que j’avais réussi à construire s’est soudainement effondré », témoigne auprès de l’AFP cet homme qui vivait alors de petits boulots en tant que graphiste ou photographe et avait retrouvé un toit.

    Le quadragénaire assure avoir déjà purgé 3 peines similaires entre 2012 et 2019, pour un total de … 27 mois d’emprisonnement.

    Inscrite dans le code pénal en 1935, sous le régime nazi, cette disposition pénale convertit les amendes en jours de prison. Des sanctions similaires existent en Suisse ou en Autriche.


    « Délit de pauvreté »
    Frauder le bus, commettre un vol à l’étalage ou conduire sans permis peuvent, tant que l’auteur ne paye pas son amende, conduire à une incarcération de 12 mois maximum.

    « Ce n’est pas normal que des personnes soient emprisonnées pour délit de pauvreté », dénonce Arne Semsrott qui milite pour l’abolition d’un régime pénalisant avant tout les plus démunis.

    Quelque 95 % des personnes concernées par cette sanction gagnent moins de 1 000 euros par mois, a rappelé le député social-démocrate (SPD) Johannes Fechner lors de la présentation de la réforme au Bundestag, le 15 mars.

    En 2022, plus de 50 000 personnes ont fait un passage en prison pour amendes impayées, selon les associations. Les fraudeurs dans les transports représentent un quart d’entre eux, assure M. Fechner.

    En mars 2022, Peter a reçu un coup de pouce du « Freiheitsfonds » ou « Fonds pour la liberté » qui lui a versé 1 200 euros pour lui éviter 82 jours supplémentaires en prison.

    Grâce aux dons collectés, cette association berlinoise, présidée par Arne Semsrott, « libère » les personnes dans le cas de Peter en payant directement leurs amendes.

    Le quadragénaire combat la dépression depuis sa première incarcération, en 2012, avec des allers-retours en hôpital psychiatrique. « Un jour de prison suffit à changer ta vie pour toujours », confie celui qui a dû cohabiter avec « dealers, violeurs et meurtriers ».

    La réforme refuse d’abolir totalement la peine substitutive car cela « remettrait en question tout le système d’application des amendes », selon le projet de loi.

    Il est « nécessaire de garder un moyen de pression », abonde la députée conservatrice (CSU) Susanne Hierl.

    Le projet prévoit notamment de rendre deux fois moins longue l’incarcération encourue.

    « Le Parlement a déjà essayé 10 fois de réformer cette disposition, et nous avons échoué 10 fois. Il est grand temps d’y arriver enfin », estime Marco Buschmann, ministre de la Justice. Le texte pourrait être voté mi-mai au Bundestag.

    Sanction coûteuse
    D’après Arne Semsrott, la réforme voulue par le gouvernement ne change pas grand chose. « Le même nombre de personnes continueront d’aller en prison, seulement moins longtemps ».

    Celles-ci « continueront de perdre leur travail, leur logement ou leur place en thérapie », selon Johannes Fechner.

    Depuis sa création, le Freiheitsfonds a « délivré » 716 personnes pour un montant de 667 000 euros, soit une somme moyenne de 930 euros par individu.

    « La justice ne vérifie pas si les personnes ont les moyens de payer ! », s’indigne Manuel Matzke, porte-parole du syndicat fédéral de prisonniers GG/BO qui regrette également, dans la plupart des cas, l’absence de contrôle par un juge.

    En effet, « une audience a lieu seulement si l’accusé s’oppose au jugement par écrit dans les deux semaines », ce qui rend plus vulnérables « les personnes socialement défavorisées », explique la juriste Elena Blessing sur Verfassungsblog, site internet académique traitant de débat juridique.

    Une journée d’incarcération coûte en moyenne 150 euros à l’Etat allemand, selon GG/BO. Le Freiheitsfonds se vante d’avoir, par son action, fait économiser 10 millions d’euros aux caisses de l’Etat.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/ces-allemands-derriere-les-barreaux-pour-avoir-fraude-le-bus

    #pauvreté #délits #allemagne #amendes #transports #sdf #prison #suisse #autriche les #lois d #adolf_hitler n’ont pas été abrogées #transports_en_commun #transports_publics #peine_de_substitution

  • Les #chiffres clés de la #Gratuité_des_transports_en_commun
    http://carfree.fr/index.php/2023/04/19/les-chiffres-cles-de-la-gratuite-des-transports-en-commun

    Saviez-vous que 2 millions de Français bénéficient d’un réseau de #transports_en_commun gratuit pour leur mobilité quotidienne ? Ou alors que 38 réseaux de transports sont d’ores et déjà gratuits Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #2023 #bus #france

  • Bienvenue à Berlin !
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/kot-blut-urin-so-beschreibt-ein-berliner-u-bahnfahrer-den-horror-im


    Il est vrai qu’il n’y a pas assez de toilettes publiques à Berlin. Par contre il y a des centaines de kilomètres de rails de traction à 750 volt seulement. Ce jeune homme courageux a donc trouvé une solution radicale. Sa devise : chier ou mourir !

    Berlin est une ville sûre pour touristes tant qu"ils n’essayent pas d’impressionner le monde féminin en jouant de la guitare sur les balustrades des ponts (plouf) ou en déféquant sur les voies de métro.


    La position décrite a d’abord été popularisé par l’armée. Est-ce bien la source d’inspiration du monsieur sur la photo ? Au dela d’un certain degré d’intoxication on ne sait jamais.

    #Berlin #U-Bahn #transport #merde

  • Quand l’aérien se réjouit des investissements dans le train

    Le Collectif Pensons l’aéronautique pour demain (PAD), né à Toulouse et fédérant des salarié-es, syndicalistes, économistes, citoyens et citoyennes, se félicite des annonces d’investissements pour le développement du rail. Le PAD a pris l’initiative de débats sur l’avenir de l’aéronautique en intégrant la transition écologique et climatique. Cet article vise à montrer « l’impossible décarbonation du trafic aérien sans plafonnement du trafic », et non par des techniques miraculeuses.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/26/quand-laerien-se-rejouit-des-investissements-d

    #transport #ecologie

  • #Belgique #sncb Il ne sera plus possible d’acheter un billet à bord des trains avec des espèces à partir du mois de mai

    Les voyageurs souhaitant acheter un ticket à bord du train ne pourront le faire que par voie électronique à partir du mois de mai. Les agents de train n’accepteront plus d’argent en espèces, a confirmé mercredi la SNCB.

    Selon la société des chemins de fer belge, la mesure s’inscrit dans « une large tendance sociétale vers la numérisation et le paiement électronique » , a déclaré son porte-parole Bart Crols. Il souligne également que d’autres sociétés de transport public, telles que De Lijn et la STIB, ont déjà supprimé l’argent en espèces à bord depuis un certain temps. Cette mesure devrait également améliorer la sécurité des contrôleurs, puisqu’ils ne devront plus avoir d’argent en espèces dans leurs poches. 

    L’idée est que les passagers achètent un ticket avant de monter dans le train (au guichet, dans un distributeur automatique ou via le site web ou l’application). S’ils le font à bord du train, ils devront payer par voie électronique une surtaxe en plus du prix normal du ticket, et cette surtaxe est de 9 euros depuis le début du mois de février. Selon la SNCB, moins de 2% des tickets sont encore achetés dans le train. 

    Les paiements en espèces restent possibles aux guichets et aux distributeurs automatiques, a précisé le porte-parole de la SNCB.

    Le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet, interrogé mardi en commission parlementaire de la Mobilité sur la suppression des paiements en espèces à bord des trains, y a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision autonome du comité de la direction de la SNCB ». Il a également souligné que « la plupart des autres sociétés ferroviaires en Europe ont même supprimé complètement la vente de tickets à bord des trains ».

    #argent #transports #trains #immobilité #violence #ségrégation #exclusion #services_publiques

  • France/Grand Est Le tram sur pneus dans les rues de Nancy, c’est terminé

    Le tram sur pneus de Nancy, lancé en 2000, cesse de fonctionner dimanche, après des années marquées par des incidents techniques. Inauguré par Bernadette Chirac en décembre 2000, le TVR (transport sur voie réservée) de Bombardier sera remplacé en septembre 2024 par un trolleybus bi-articulé. Ce véhicule électrique sur pneus sera alimenté par des lignes aériennes de contact et possédera des batteries électriques dont la recharge est assurée en roulant, « ce qui lui offrira une autonomie pour relier des secteurs non équipés de lignes aériennes », a souligné la métropole du Grand Nancy dans un dossier de presse.

    D’ici à sa mise en service, des travaux d’aménagement seront entrepris et des bus assureront la transition. Le tram sur pneus avait été choisi à Nancy comme à Caen parce qu’il était moins cher qu’un tramway classique avec son rail unique au lieu de deux et pour son mode d’opération innovant, à la fois électrique et diesel, avec des pneus permettant de rouler sans guidage sur une partie de la ligne.

    Comme à Nancy, où la décision de renoncer au tram sur pneus a été prise il y a plusieurs années, la ville de Caen a décidé d’abandonner ce moyen de transport en 2017, en raison d’une usure prématurée.

    #Nancy #Caen #Tramway #Transports_Publics #Technologisme #Bombardier (la société)

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-tram-sur-pneus-dans-les-rues-de-nancy-c-est-termine-978622228938

  • Macron est pressé d’en finir ? On continue !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/macron-est-presse-den-finir-continue-548607.html

    Éditorial des bulletins d’entreprise LO (13 mars 2023)

    Ce week-end, 195 sénateurs grassement payés, aux longues siestes digestives et au régime de retraite exceptionnellement généreux, ont voté pour reculer l’âge de la retraite de 36 millions de travailleurs. Mercredi 15 mars, une Commission mixte paritaire finalisera le texte qui sera présenté, dès le lendemain, à l’#Assemblée_nationale.

    Le principal suspense consiste à savoir si Borne trouvera une majorité pour voter le texte ou choisira de dégainer le #49.3. La belle affaire ! 49.3 ou pas, l’adoption de cette loi contre l’opposition quasi unanime du monde du travail est un passage en force, un bras d’honneur à l’encontre de tous les travailleurs.

    C’est la preuve, s’il en était besoin, que le gouvernement est férocement antiouvrier. Si Macron, ses ministres et ses députés sont, pour la plupart, étrangers au milieu ouvrier, ils ont des yeux et des oreilles. Ils voient et entendent les difficultés et les attentes du monde du travail. Ils ont les chiffres des tendinites, des lombalgies, des accidents du travail et des burn out. Ils ont les chiffres de ceux qui meurent quelques mois après avoir pris leur retraite.

    Ils savent que le #patronat pousse hors des entreprises les travailleurs anciens qui, en général, coûtent plus cher et sont moins corvéables que les plus jeunes. Ils savent combien de travailleurs et de retraités recourent à l’aide alimentaire pour se nourrir, combien sont mal logés, combien ne peuvent pas se chauffer.

    Ils savent aussi, et bien mieux que nous, les milliards qui coulent à flots dans les caisses du grand patronat. Ils savent que les salaires n’ont pas augmenté au rythme des profits et qu’ils n’ont même pas suivi l’inflation. Ils savent que le déficit des caisses de retraite est une paille dans l’océan de profits et de dividendes versés à quelques-uns.

    Ils connaissent les groupes capitalistes qui ont profité de l’#inflation pour augmenter leurs marges et réaliser des #surprofits dans l’alimentaire, par exemple. S’ils voulaient agir contre les profiteurs de guerre, ils pourraient le faire, ils ont leurs noms. Eh bien non, c’est aux travailleurs qu’ils en font baver !

    Réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires pour augmenter celle de la #bourgeoisie est la feuille de route de tous les gouvernements, quels que soient le pays et l’étiquette politique. Pour le monde bourgeois, c’est une nécessité pour tenir son rang dans la jungle mondiale qu’est aujourd’hui le capitalisme en crise.

    Alors oui, les gens que nous avons en face de nous sont certes une minorité de privilégiés, mais ils n’en sont pas moins déterminés. Alors, à nous, à notre camp de trouver la même #détermination pour imposer nos intérêts de travailleurs !

    Après deux mois de mobilisation et face au risque d’usure, tout le monde comprend qu’il faudrait passer au stade supérieur, c’est-à-dire à la grève. Seuls certains secteurs s’y sont lancés : la #SNCF, la #RATP, #EDF, certaines #raffineries, les éboueurs de certaines villes ou encore des enseignants. Ils contribuent à maintenir la pression sur le gouvernement et le grand patronat et à créer une agitation qui encourage la mobilisation, mais ils ne l’emporteront pas tout seuls.

    Pour forcer Macron à reculer, il est nécessaire que ces grèves fassent tache d’huile. Bien sûr, faire grève a un coût. Mais la passivité nous coûte bien plus cher, car se résigner, c’est se condamner aux bas salaires et à une société de plus en plus injuste, barbare et guerrière. Il ne faut pas l’accepter et la mobilisation actuelle montre que des millions de femmes et d’hommes ne l’acceptent plus.

    Grâce à notre action collective, nous avons commencé à construire un rapport de force face au gouvernement et au #grand_patronat. Beaucoup de travailleurs réapprennent à s’exprimer et agir collectivement. Des liens de solidarité et de confiance se construisent et nombre de travailleurs se sentent plus légitimes que jamais pour revendiquer. Rien que prendre l’habitude de discuter entre nous de tous les problèmes qui se posent, #salaires, #horaires, #conditions_de_travail, #transport… est une avancée précieuse pour notre camp et un danger pour le #patronat. Alors, faisons en sorte que cette agitation continue et se généralise à toutes les entreprises pour réussir à peser sur le patronat et le gouvernement de toutes nos forces, c’est-à-dire par la grève.

    Macron espère que l’adoption de la loi sonnera la fin de la mobilisation et le retour au calme dans les entreprises. Il dépend de chacun d’entre nous qu’il en soit autrement.

    Le monde du travail est vaste. Il a de la ressource et un carburant inépuisable : celui de la colère. Continuons de l’exprimer ! Entraînons les hésitants et retrouvons-nous encore plus nombreux en #grève et en #manifestation mercredi 15 et après !

    #lutte_de_classe #gouvernement_borne #emmanuel_macron #grève_générale #saccage_social #régression_sociale #parasitisme #grande_bourgeosie #capitalisme #mobilisation_social #conscience_de_classe

  • Health impact of tyre particles causing ‘increasing concern’, say scientists
    https://www.theguardian.com/environment/2023/feb/23/health-impact-tyre-particles-increasing-concern-air-pollution

    The report estimates 52% of all the small particle pollution from road transport came from tyre and brake wear in 2021, plus a further 24% from abrasion of roads and their paint markings. Just 15% of the emissions came from the exhausts of cars and a further 10% from the exhausts of vans and HGVs.

    [...] Small particles separate from tyres as cars travel, become airborne and can be inhaled deep into the lungs. Air pollution causes 26,000 to 38,000 early deaths a year in England and particle pollution has been linked to a wide range of diseases. Larger particles of tyre wear are washed or blown into rivers and seas and are a significant component of the plastic pollution that has contaminated both people’s bodies and the planet, from the summit of Mount Everest to the deepest oceans.

    The Imperial College London report says 6m tonnes of tyre wear particles are released globally each year. In London alone, it says, 2.6m vehicles emit about 9,000 tonnes of particles annually.

    The particles may contain toxic chemicals including polyaromatic hydrocarbons and benzothiazoles, and heavy metals such as zinc and lead, the scientists said. But research on tyre wear and its effects had been neglected compared with work on fuel emissions, they said.

    #pollution #air #pneus #voitures #transport

  • Combattre le capitalisme, une nécessité matérielle et politique (#éditorial LO du 20 février 2019)

    ...la #crise_économique s’approfondit. Les #injustices et les #inégalités explosent, parce que la classe capitaliste est de plus en plus rapace et aveuglée par la #recherche_du_profit. Et toute l’#économie est gangrenée par la #finance.

    #Emploi, #salaire, #retraite, #logement, #garde_des_enfants, #déserts_médicaux, #transports_publics, prise en charge des handicapés ou des personnes âgées dépendantes : le gouvernement est incapable d’apporter la moindre solution à des problèmes élémentaires et quotidiens.

    Il est également incapable d’enrayer les catastrophes climatiques et humanitaires qui menacent la société. Et il l’est tout autant pour contrer la montée des #idées_réactionnaires et le #délitement_moral de la société qui sont alimentés par le repli sur soi, la misère et la marginalisation sociale. Cela a de graves conséquences, car les forces politiques les plus réactionnaires prêtes à s’appuyer sur les pires préjugés sont à l’œuvre, avec l’ambition de prendre la place de partis politiques discrédités.

    Si elles parviennent au pouvoir, ces forces se porteront au secours de l’ordre bourgeois, en commençant par s’en prendre aux immigrés, avant d’attaquer l’ensemble du monde du travail.

    Pour les travailleurs, lutter pour leurs intérêts matériels ne peut suffire. Il faut aussi lutter contre le système capitaliste, porteur de bien d’autres menaces. Lever le drapeau de l’#émancipation_sociale, c’est-à-dire d’une société débarrassée de la dictature du #grand_capital, doit être leur perspective.

    Tous les jours, des travailleurs sont amenés à se défendre contre le #grand_patronat. Il faut que leur combat devienne collectif : le combat de la #classe_ouvrière contre la #classe_capitaliste. L’aboutissement doit en être le renversement de ce système capitaliste qui empoisonne la société.

    #révolution_sociale #capitalisme #crise_climatique #grande_bourgeoisie #parasitisme

  • Trento, gli effetti del Pnrr sul progetto della Circonvallazione ferroviaria
    https://irpimedia.irpi.eu/lemanisullaripartenza-circonvallazione-trento-pnrr

    Dal 2003 Rfi vuole un progetto ferroviario per potenziare il trasporto merci. Un’opera inutile che passa da terreni mai bonificati. Il Pnrr, però, può velocizzarne la costruzione. Nonostante le voci contrarie Clicca per leggere l’articolo Trento, gli effetti del Pnrr sul progetto della Circonvallazione ferroviaria pubblicato su IrpiMedia.

  • #Crise_climatique : renverser le #capitalisme pour offrir un avenir à l’humanité | lutte de classe n°199 - mai 2019
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/04/21/crise-climatique-renverser-le-capitalisme-pour-offrir-un-ave

    Le #réchauffement_climatique : un révélateur de l’irresponsabilité du capitalisme | #conférenceLO #archiveLO (Cercle Léon Trotsky, 23 décembre 2015 n°143)
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-rechauffement-climatique-un-revelateur-de-lirresponsabilite-du-ca

    Sommaire

    Une préoccupation fondamentale du #marxisme
    – La machine climatique
    – Les facteurs du #climat ont beaucoup changé au cours du lointain passé de la Terre
    – Les changements climatiques des trois derniers millions d’années

    Les changements depuis la #révolution_industrielle
    – Les conséquences actuelles du réchauffement
    – Canicules et sécheresses
    – Quel futur peut-on prévoir ?

    Vingt-trois ans de grands-messes internationales... pour accoucher du #protocole_de_Kyoto
    – Un protocole qui n’impose rien aux grands trusts
    – La conférence de Paris (#COP21)
    – Un sous-investissement général
    – L’épineuse question de l’#énergie
    – La démarche des grands groupes  : faire financer les futurs investissements par la collectivité et les consommateurs
    – « Chacun peut faire un petit geste »  ou  comment exonérer les responsabilités du capitalisme
    – La multiplication des déplacements inutiles de #marchandises
    – Le #transport routier encouragé par les gouvernements
    – Rationaliser les échanges et les déplacements de marchandises

    Le #communisme est aussi l’avenir de l’#écologie

  • #Container Séisme en Turquie : le port d’Iskenderun contraint de fermer Le Marin
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/seisme-en-turquie-quais-effondres-au-port-diskenderun-contraint

    La direction générale des affaires maritimes de Turquie a indiqué que des quais s’étaient effondrés dans le port d’Iskenderun après le séisme de magnitude 7,8 qui a touché le pays et la Syrie dans la nuit du 5 au 6 février. Un séisme suivi de dizaines de répliques, dont une de magnitude 7,5.

    Au fond du golfe d’Alexandrette (son ancien nom), Iskenderun, sur la Méditerranée, se situe à une centaine de kilomètres de l’épicentre du tremblement de terre, dont le bilan s’élevait déjà à plus de 2 300 morts en début de soirée. Plusieurs images du port ont circulé dans la matinée sur les réseaux sociaux, sur Twitter notamment, montrant pour certaines une grosse faille dans l’asphalte, pour d’autres des conteneurs écroulés. Le groupe turc Limak, qui gère le terminal à conteneurs - l’un des plus importants de Méditerranée orientale avec une capacité supérieure à un million de conteneurs EVP - a annoncé sa fermeture. Les armateurs, Maersk comme Hapag-Lloyd, ont commencé à proposer des solutions alternatives sur Mersin et Port-Saïd.

    Vers 11 h 30 (13 h 30 heure locale), une réplique a provoqué une nouvelle chute de conteneurs, celle-ci entraînant un incendie, ensuite maîtrisé par les pompiers.

    Les autres ports de la région n’auraient pas subi de dommages, ont précisé les affaires maritimes. La compagnie pétrolière et gazière d’État Botas a de son côté indiqué ne pas avoir constaté de dommages sur ses pipelines, rapportent nos confrères de Tradewinds. Le terminal pétrolier de Ceyhan, d’où sort le brut de la Caspienne et d’Irak, a néanmoins été en partie paralysé par une perte de son alimentation électrique.

    #transport #transport_maritime #mondialisation #séisme #Turquie #photographie

  • L’opposition au projet d’échangeur autoroutier Vinci en Drôme Provençale prête pour 2023
    https://ricochets.cc/L-opposition-au-projet-d-echangeur-autoroutier-Vinci-en-Drome-Provencale-p

    Voici un communiqué de l’association "Vivre, respirer, se déplacer en Tricastin" qui s’active pour l’abandon du projet d’échangeur autoroutier en Drôme provençale et contre des politiques publiques du « tout routier », pour la lutte contre l’artificialisation des sols et pour le développement des mobilités alternatives à la voiture individuelle. Comme souvent, on voit que les élus concernés fuient le débat public et ne donnent pas toujours les bons chiffres... Avec un CR de l’AG de l’asso, avec bilan (...) #Les_Articles

    / #Saint-Paul-Trois-Châteaux, #transport, #Ecologie

  • #Valence : le Pont Mistral sera-t-il un jour sécurisé pour les cyclistes ?
    https://ricochets.cc/Valence-le-Pont-Mistral-sera-t-il-un-jour-securise-pour-les-cyclistes.html

    Les associations de cyclistes appellent à un nouveau rassemblement ce samedi 4 février 2023, pour commémorer la mort de Nolan, cycliste de 8 ans renversé par un autocar à l’entrée du Pont Mistral le 26 novembre 2022. Les associations cyclistes demandent une nouvelle fois que le pont Mistral soit sécurisé pour les piétons et les cyclistes, et que des aménagements sûrs, donnant la priorité aux modes actifs soient mis en œuvre à Valence et ses environs. Les associations cyclistes interpellent les élus (...) #Les_Articles

    / Valence, #transport

  • Daniel Moser : « 🚗 The Vicious Cycle of Autom… » - Framapiaf
    https://framapiaf.org/@dmoser@mastodon.social/109748469612404899

    The Vicious Cycle of Automobile Dependency 👇👇

    Unsustainable planning practices reinforce a cycle of increased automobile use, more automobile-oriented community redevelopment, and reduced mobility options.

  • Make electric vehicles lighter to maximize climate and safety benefits [octobre 2021]
    https://www.nature.com/articles/d41586-021-02760-8

    One issue that has received too little attention, in our view, is the increasing weight of vehicles. Pick-up trucks and sport utility vehicles (SUVs) now account for 57% of US sales, compared with 30% in 1990. The mass of a new vehicle sold in the United States has also risen — cars, SUVs and pick-up trucks have gained 12% (173 kilograms), 7% (136 kg) and 32% (573 kg), respectively, since 1990. That’s equivalent to hauling around a grand piano and pianist. Similar trends are seen elsewhere in the world.

    Electrifying vehicles adds yet more weight. Combustible, energy-dense petroleum is replaced by bulky batteries. And the rest of the vehicle must get heavier to provide the necessary structural support1. The electric F-150 weighs 700 kg more than its petrol-powered predecessor. Smaller electric cars are heavier than their petrol equivalents, too.

    Why does this matter? First and foremost is safety. The likelihood of passengers being killed in a collision with another vehicle increases by 12% for every 500-kg difference between vehicles. [...] Pedestrians will also be at risk. If US residents who switched to SUVs over the past 20 years had stuck with smaller cars, more than 1,000 pedestrian deaths might have been averted, according to one study.

    Heavier vehicles also generate more particulate pollution from tyre wear. They require more materials and energy to build and propel them, adding to emissions and energy use.

    How big a problem is this extra weight? A rough comparison between mortality costs and climate benefits shows that it is significant. Under the energy systems operating in most countries today, the cost of extra lives lost from a 700-kg increase in the weight of an electrified truck rivals the climate benefits of avoided greenhouse-gas emissions.

    Parmi les solutions proposées : taxer les véhicules en fonction de leur poid et faire en sorte que les gains d’efficacité des batteries servent à réduire leur taille plutôt qu’à en augmenter la puissance et l’autonomie.
    #transport #voitures_électriques

  • Pourquoi vivre #sans_voiture ?
    http://carfree.fr/index.php/2023/01/11/pourquoi-vivre-sans-voiture

    Nous avons demandé à une intelligence artificielle d’écrire un article à la manière du site #carfree.fr. Voici le résultat. Voici un article que j’ai écrit pour vous à la manière Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #technologie #Vivre_sans_voiture

  • Separated Bike Lanes Means Safer Streets, Study Says – Streetsblog USA
    https://usa.streetsblog.org/2019/05/29/protect-yourself-separated-bike-lanes-means-safer-streets-study-say


    #transport #vélo #mobilité

    Researchers at the University of Colorado Denver and the University of New Mexico discovered cities with protected and separated bike lanes had 44 percent fewer deaths than the average city.

    “Protected separated bike facilities was one of our biggest factors associated with lower fatalities and lower injuries for all road users,” study co-author Wesley Marshall, a University of Colorado Denver engineering professor, told Streetsblog. “If you’re going out of your way to make your city safe for a broader range of cyclists … we’re finding that it ends up being a safer city for everyone.”

  • Virage vers le #futur : une #vidéo pour débattre de la mobilité en milieu rural
    http://carfree.fr/index.php/2023/01/06/virage-vers-le-futur-une-video-pour-debattre-de-la-mobilite-en-milieu-rural

    Dans nos campagnes, ça bouge aussi : en #aveyron, un collectif d’associations met à disposition la vidéo « Virage vers le futur ». Réalisée avec 6 associations locales (Canopée 12, ADOC, INV’D, Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Autopartage #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #alternatives #association #autopartage #campagne #mobilité